Animal Welfare Report 2012

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Animal Welfare Report 2012 L’industrie pharmaceutique pratiquant la recherche en Suisse

description

Les entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche publient en 2012 leur deuxième rapport annuel en relation avec la Charte pour la protection des animaux adoptée en 2010. Par cette charte, les sociétés membres d'Interpharma s'engagent à poursuivre et à développer l'amélioration des conditions en matière d'expérimentation animale et de la protection des animaux de laboratoire.

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L’industrie pharmaceutique

pratiquant la recherche en Suisse

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Avant-propos Vous avez sous les yeux le deuxième rapport annuel de la Charte pour la protection des animaux, décidée et mise en œuvre en 2010 par l’in-dustrie pharmaceutique pratiquant la recherche. Principal objectif de cette Charte engageant tous ses membres à l’échelle internationale: respecter les critères les plus rigoureux en matière de bien-être animal pendant l’élevage, la détention des animaux et au cours des essais biomédicaux et toxicologiques nécessaires. La Charte régle-mente le recours éthiquement responsable aux animaux de laboratoire dans le res-pect du principe des «3R». Cela signifie que les essais menés chez l’animal sont limi-tés au minimum requis, et que seules sont appliquées les méthodes les plus modernes et les meilleures possibles par un personnel soumis à une formation régulière. Bien qu’il soit impossible de développer dans un avenir prévisible des médicaments nou-veaux et avant tout sûrs sans expérimentation animale, l’industrie pharmaceutique s’engage à remplacer chaque fois que possible les essais sur animaux par des mé-thodes alternatives.

Cette Charte pour la protection des animaux à l’échelle internationale constitue un jalon qui est également pris pour référence par les chercheurs universitaires. C’est la raison pour laquelle cette Charte pour la protection des animaux a exercé une in-fluence notable sur la formulation des principes et des objectifs de la Déclaration de Bâle. Cette Déclaration a été adoptée en novembre 2010 et a déjà été signée depuis lors par plus de 1300 chercheurs universitaires de nombreux pays. Considérée conjointement avec la Charte pour la protection des animaux, cela signifie que tant la recherche industrielle que la recherche biomédicale universitaire accordent au bien-être des animaux l’importance primordiale que ne cessaient de réclamer les esprits critiques. La diffusion et la mise en œuvre mondiales de la Charte pour la protection des animaux et de la Déclaration de Bâle sont importantes, car – contrairement à la Suisse et à l’Europe – la recherche sur l’animal est insuffisamment réglementée, voire ne l’est pas du tout, dans de nombreux pays.

Autre point important des deux conventions: l’engagement au dialogue avec la popu-lation et les organisations de protection des animaux. Cette ouverture ne contribue pas seulement à une meilleure compréhension de la recherche biomédicale moderne chez l’animal, elle permet aussi de mettre en œuvre les engagements qui ont été pris, ce qui bénéficie à nouveau aux animaux – et cela dans le monde entier. C’est dans cet esprit que je vous souhaite une lecture stimulante de ce rapport annuel. ❙

pr Dr Rolf Zeller, président du comité de la Déclaration de Bâle

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introduction La recherche et le développement sont une contribution majeure à l’amélioration de la prise en charge médicale. L’innovation est le moteur de l’industrie pharmaceu-tique pratiquant la recherche en Suisse, regroupée au sein de l’Association des entreprises pharmaceutiques pratiquant la recherche en Suisse (Interpharma). Grâce à l’innovation, l’in-dustrie pharmaceutique propose des produits et des presta-tions constamment améliorés pour le diagnostic et le traite-ment de maladies. D’une part, les axes principaux portent sur les grands défis médicaux que constituent le cancer, les troubles du système nerveux central (démences, maladie de Parkinson, schizophrénie), les maladies du système immuni-taire (maladies rhumatismales, sclérose en plaques), les troubles du métabolisme (diabète), les maladies infectieuses (VIH, hépatite), les problèmes de la sphère cardio-vasculaire et les maladies des voies respiratoires. D’autre part, l’industrie pratiquant la recherche concentre aussi son intérêt sur des maladies rares et sur celles qui constituent essentiellement un problème pour les pays du tiers monde.

Sur la voie menant au développement de nouveaux produits dans l’intérêt des patientes et des patients, les expériences impliquant des animaux s’avèrent également indispensables dans de nombreux cas, car même les technologies les plus modernes restent impuissantes à reproduire de manière satis-faisante les organismes vivants dans leur globalité de même que les interactions qui se produisent entre organes et sys-tèmes organiques. Elément incontournable pour comprendre les mécanismes pathologiques, l’expérimentation animale re-vêt aussi une place déterminante dans le développement et le contrôle des traitements nouveaux. Le recours pertinent aux animaux de laboratoire permet d’avoir accès à des processus fondamentaux, tant dans l’organisme sain que dans l’orga-nisme malade, et garantit que les médicaments sont fiables, sûrs et efficaces. Sans ce fondement essentiel de la recherche et du développement, les patients et la société seraient au-jourd’hui privés de nombre de médicaments et de traitements.C’est précisément le caractère incontournable de l’expérimen-tation animale qui a incité les entreprises membres d’Interphar-

Rapport 2011 sur la protection des animaux «Dans les 10 articles de la Charte sur la protection des animaux, nous nous engageons à appliquer les critères légaux et éthiques les plus rigou-reux. Au dixième article, nous nous engageons à publier chaque année un rapport sur les progrès réalisés dans le cadre de cette Charte.»

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ma à traiter ce domaine de la recherche avec la plus grande responsabilité et à veiller à ce que la protection des animaux réponde aux exigences les plus rigoureuses. C’est la raison pour laquelle toutes les entreprises membres d’Interpharma se sont engagées en juin 2010 à respecter une Charte pour la protection des animaux. Objectif principal: améliorer constam-ment par des efforts communs le bien-être animal. Chaque entreprise s’efforce d’ores et déjà de le faire pour elle-même. A travers cette Charte, toutes ont aussi approuvé la création d’un rapport annuel dans lequel elles informent sur les objectifs qu’elles visent et sur ceux qu’elles ont atteints. Le présent rap-port est le deuxième du genre depuis la signature de la Charte. Il atteste des multiples efforts déployés par l’industrie pharma-ceutique pour démontrer son comportement responsable vis-à-vis des animaux dans la recherche. ❙

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fondation 3R La Fondation 3R célèbre en 2012 ses 25 ans d’existence. Elle est financée à parité par Interpharma et l’Of-fice vétérinaire fédéral. Avec une contribution annuelle de plu-sieurs centaines de milliers de francs, Interpharma encourage la poursuite du développement de la recherche sur les animaux de laboratoire au sens des 3R. Au cours de l’année anniver-saire, Interpharma soutiendra en outre une étude permettant d’évaluer les projets 3R encouragés jusqu’à présent. Cela devra permettre à la Fondation d’adapter ses objectifs à des exigences ultérieures en matière de protection des animaux de laboratoire.

prix 3R Différentes entreprises membres d’Interpharma dé-cernent chaque année un prix 3R. Les projets témoignent d’un engagement dans la mise en œuvre des stratégies 3R pour le bien-être des animaux de laboratoire. Ils satisfont à au moins l’un des trois R. A été primé entre autres dans ce contexte un modèle de prévision assisté par ordinateur, qui permet de contourner les contraintes toxicologiques et de réduire le nombre des expérimentations. Le projet primé dans la catégo-rie «Techniques opératoires, méthodes et entraînements» per-met aux chercheurs de cultiver des anticorps humains sans devoir immuniser au préalable les animaux de laboratoire.

nouvelle commission d’éthique En créant une commission d’éthique interne consacrée à la protection des animaux, une entreprise membre d’Interpharma s’engage à respecter et à mettre en œuvre les critères éthiques dans le domaine de l’ex-périmentation animale. La commission d’éthique a pour objec-tif de soutenir les collaborateurs qui travaillent avec des ani-maux – en particulier les chercheurs, les personnes chargées de la protection des animaux ainsi que les gardiens d’animaux – et à les conseiller pour tout ce qui concerne les principes 3R. Les membres de la commission mettent en particulier l’accent sur la recherche impliquant des primates non humains (PNH) et contrôlent tout spécialement aussi les études externes portant sur des PNH. La commission est également compétente pour l’évaluation et l’attribution des prix 3R.

organe d’experts Une autre entreprise membre d’Interphar-ma a mis en place un organe d’experts au niveau mondial, organe spécialisé dans le domaine sensible des primates non humains. Tout recours à ces animaux au sein de l’entreprise ou en collaboration avec des tiers doit recevoir l’aval de cet or-gane en ce qui concerne sa justification scientifique et éthique.

epAA La plateforme EPAA (European Platform for Alternative Approaches to Animal Testing), laquelle – dans le cadre d’un partenariat entre la Commission européenne et différents sec-teurs de l’industrie – vise à échanger connaissances et res-sources afin d’améliorer ainsi le développement et la validation de méthodes d’expérimentation ne recourant pas aux animaux, est activement soutenue par les membres d’Interpharma.

CAAt Une entreprise membre d’Interpharma est représentée tant au sein du comité directeur européen qu’au sein du comi-té américain du CAAT (Center for Alternatives to Animal Tes-ting). De plus, plusieurs spécialistes des entreprises membres d’Interpharma apportent leur expertise en participant active-ment aux différents projets du CAAT. Le CAAT encourage le développement et la validation de méthodes alternatives dans la recherche et la sécurité d’emploi des médicaments ainsi que dans la formation.

Article 1 «Nous nous engageons à appliquer les principes de protection des animaux conformément aux principes des 3R•, Re duction (réduction), Refinement (amélioration) et Replacement (rem placement des études sur l’animal), et à les promouvoir active ment – en particulier pour ce qui concerne le développement et l’utilisation de méthodes et de techniques visant à poursuivre le remplacement de l’expérimentation animale, à réduire le nombre d’animaux requis ou à limiter à un minimum les contraintes aux - quelles sont soumis les animaux de laboratoire avant, pendant et après l’expérimentation.»

• Le concept 3R a été élaboré en 1959 par

Russel et Burch. http://www.forschung3r.ch

http://www.nc3rs.org.uk/

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Chaire de protection des animaux La Faculté Vetsuisse de l’Université de Berne a récemment créé une chaire de protec-tion des animaux et a nommé comme professeur Hanno Wür-bel, expert de réputation internationale. Pour Interpharma, cette chaire constitue un signe important adressé aux milieux poli-tiques et à l’opinion publique, montrant que la recherche en Suisse assume ses responsabilités à l’égard des animaux d’ex-périence. L’activité de recherche de Hanno Würbel ainsi que ses projets relatifs aux conditions de détention des animaux et à la valeur informative de l’expérimentation animale présentent aus-si un grand intérêt pour l’industrie pharmaceutique. Interpharma a entamé avec Hanno Würbel un premier échange d’idées, qui devra être encore approfondi au cours de cette année.

Directive Ue Avec le concours de représentant(e)s d’Inter-pharma et des entreprises membres de l’Association au sein du groupe de travail de l’EFPIA pour la protection des animaux, des impulsions sont données à l’échelle européenne. Une par-ticipation active à la mise en œuvre de la directive 2010/63

dans les 27 Etats membres de l’Union européenne constitue l’une des tâches primordiales de ce groupe. Ce groupe s’in-vestit aussi en faveur d’un échange et d’une collaboration de qualité avec d’autres organisations qui militent pour la re-cherche dans le domaine des 3R. Le comité d’experts EFPIA se compose de spécialistes des secteurs suivants: toxicologie, pharmacologie, éthique, sciences juridiques, public affairs et protection des animaux, d’observateurs du monde universi-taire et des pouvoirs publics.

Degrés de gravité Des chercheurs issus du monde universi-taire ainsi que des représentants des entreprises membres d’Interpharma participent à la révision des directives suisses relatives aux degrés de gravité. Interpharma coordonne au to-tal une vingtaine d’experts du secteur des hautes écoles et de la recherche industrielle. Les directives suisses relatives aux degrés de gravité ont servi de modèle à la mise en œuvre des directives UE. La révision des directives suisses a été entamée en 2010; elle est toujours en cours.

Article 2 «Nous nous engageons à maintenir une qualité élevée ainsi que les critères actuels en mati-ère de détention et de soins de nos animaux de labo-ratoire, et à nous efforcer d’améliorer ces conditions en permanence.»

Le professeur Hanno Würbel est le premier professeur de protection des animaux en Suisse.

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traduction pour la loi sur la protection des animaux Depuis février 2012, une traduction• est disponible en anglais pour la loi suisse sur la protection des animaux – de même que pour l’ordonnance sur la protection des animaux, l’ordonnance sur l’expérimentation animale et l’ordonnance sur la formation qui s’y rapportent. La traduction a pu être réalisée grâce au soutien financier d’Interpharma. Ainsi les milieux intéressés ne maîtrisant aucune des langues de la Suisse ont-ils aussi accès à cet arsenal législatif exemplaire. De la même façon, ces tra-ductions constituent une aide pour les chercheuses et cher-cheurs étrangers qui pratiquent en Suisse une recherche impli-quant des animaux.

outil pédagogique électronique La version en plusieurs lan-gues – soutenue par une entreprise membre d’Interpharma – d’un outil pédagogique électronique conçu par l’Université de Marburg à l’intention des personnes chargées de procéder à des expérimentations animales est actuellement examinée par des autorités vétérinaires cantonales dans l’optique d’une cer-tification éventuelle au titre d’outil de formation reconnu. Cette plateforme électronique offre des possibilités remarquables pour assurer une formation et une formation continue opti-males à tous ceux qui participent au processus expérimental. Fin 2011, cet outil a été présenté dans le cadre d’un atelier d’experts de la Commission européenne.

Journées de formation Une entreprise membre de l’Associa-tion propose chaque année en Suisse 1-2 journées de forma-tion officiellement reconnue, qui permettent à des personnes chargées de procéder à des expérimentations animales d’ac-complir la formation que leur prescrit la loi. Une partie de cette manifestation englobe des domaines relevant des 3R, comme la présentation des contributions qui ont été soumises pour le prix 3R. Parmi les intervenants, on compte aussi des représen-tants de l’Office vétérinaire cantonal, ce qui garantit que les collaborateurs soient tenus au courant de la situation actuelle de la législation ainsi que des souhaits émis par la commission de l’expérimentation animale.

médecine et expérimentation animale Chaque année, en mai, une entreprise membre de l’Association organise en Suisse le module «Médecine et expérimentation animale» en collaboration avec la Faculté de médecine de l’Université de Bâle à l’intention des étudiants en médecine de 3e année. Les étudiants acquièrent un aperçu des conditions générales exi-gées par la loi pour pouvoir procéder à des expérimentations animales en Suisse. Outre la visite de l’animalerie, ils ont aussi la possibilité de passer une journée dans un laboratoire de re-cherche et de se faire ainsi une idée de l’attention apportée dans les rapports avec l’animal de laboratoire (détention et im-plication dans l’essai). En conclusion de ce module, la question de l’expérimentation animale est envisagée d’un regard cri-tique par un représentant de la protection des animaux.

Article 3 «Nous nous engageons à développer encore, à encourager et à soutenir la formation et la formation continue de tous nos collaborateurs et de tous nos partenaires dont l’activité a trait aux animaux de laboratoire.»

• http://www.bvet.admin.ch/themen/tierschutz/index.

html?lang=en

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entretien avec des gardiens d’animaux sur un nouveau type de formationpour assurer une formation ciblée des gardiens d’ani- maux, une entreprise membre d’interpharma a créé un échange supraentreprise. Les deux premiers partici-pants racontent ici leurs premières expériences tirées du programme d’échanges.

pourquoi avez-vous choisi une formation de gardien(ne) d’animaux dans l’industrie pharmaceutique?Gardien d’animaux: Pour moi, il était clair que je voulais travail-ler avec des animaux. Et je trouve la biologie et la recherche en général très intéressantes. C’est pour cela que j’ai fait cet ap-prentissage. Et parce que j’avais aussi plus de possibilités de développement dans l’industrie pharmaceutique, que ce soit dans différentes activités ou dans la formation.

Gardienne d’animaux: J’ai toujours voulu devenir gardienne d’animaux. Lorsque j’ai vu l’annonce, j’ai pensé que je pour-rais faire un stage pour voir si le travail avec les animaux de laboratoire me convenait. Le stage m’a beaucoup plu et m’a montré comment on travaillait vraiment dans la chimie. Lorsque l’on m’a ensuite proposé le poste, j’ai immédiatement accepté. Cela fait maintenant trois ans que j’ai fini ma forma-tion, et le travail avec les animaux ainsi que le travail en équipe avec les autres gardiens d’animaux me plaît toujours autant.

Comment votre formation est-elle structurée en général? (organisation, durée et objectif)Gardienne d’animaux: L’apprentissage dure trois ans. Les deux premières années comportent des soins envers des ani-maux de nature générale et, pour la troisième année, j’ai choisi l’option «détention d’animaux». Nous travaillons quatre jours par semaine et nous fréquentons l’école pendant une journée. Au travail, la première année, nous passons un certain temps dans chaque département. Nous sommes ensuite affectés à des postes différents et nous restons plus longtemps au même endroit afin d’apprendre à connaître toutes les procédures de

travail, tous les collaborateurs et tous les animaux au sein de l’entreprise. Le but est d’acquérir une connaissance approfon-die des différentes espèces animales, de savoir identifier les maladies et le malaise des animaux, d’apprendre à établir les rapports qui conviennent avec les animaux, de connaître et de mettre en œuvre les applications. Un autre objectif consiste à connaître et à appliquer la loi sur la protection des animaux.

Depuis quelque temps, il existe un programme d’échanges entre différentes entreprises pharmaceu-tiques à l’intention des apprenti(e)s. Vous y avez ré- cemment participé. en quoi cela constitue-t-il un plus pour votre formation? Avez-vous pu découvrir aussi de nouvelles méthodes/de nouvelles possibilités de détention, qui permettent ou ont permis d’améliorer encore le bien-être animal?Gardien d’animaux: Je pense que le programme d’échanges est une superpossibilité pour se former, que ce soit dans le domaine professionnel ou dans le domaine humain. On dé-couvre d’autres techniques et d’autres modèles animaux, etc. Si l’on aborde ces échanges dans un esprit positif et avec curiosité, cela peut s’avérer très utile pour sa propre formation ainsi que pour l’entreprise, car l’on peut apprendre de nou-velles pratiques, etc.

Gardienne d’animaux: Cela a été super pour ma carrière pro-fessionnelle. J’ai été fascinée de voir toutes les autres mé-thodes qui étaient appliquées et les autres systèmes qui étaient utilisés. J’ai ainsi acquis de nouvelles idées concernant l’occu-pation des animaux, des idées auxquelles je réfléchis déjà sur la façon de les mettre en œuvre. Cela m’a certainement aussi beaucoup apporté de travailler un jour dans une autre équipe et de voir d’autres méthodes de travail. J’ai beaucoup appris et j’ai récolté de nouvelles idées. Cela a constitué une expé-rience particulière pour laquelle je suis reconnaissante. Je se-rais heureuse de découvrir à nouveau un jour une nouvelle entreprise. Je trouve que c’est un enrichissement pour tout le monde.

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entreprises membres et partenaires Les institutions de re-cherche qui réalisent des essais sur l’animal sur mandat d’en-treprises membres d’Interpharma ainsi que les entreprises par-tenaires et les filiales doivent s’engager par contrat à respecter les directives techniques et les critères éthiques prescrits.

Article 4 «Nous nous engageons à ce que nos partenaires commerciaux s’obligent par contrat à respecter les critères rigoureux que nous appliquons pour la protection des animaux, dès lors qu’ils mènent pour nous des études chez l’animal ou nous livrent des animaux.»

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Audit Les entreprises membres d’Interpharma s’assurent dans leurs propres institutions de recherche à travers le monde que les critères de qualité définis sont partout bien respectés dans le cadre des procédures individuelles. Tous les critères contrôlés par les entreprises sont fixés par écrit et s’appliquent au niveau mondial.

Article 5 «Nous nous engageons, par des systèmes d’audit internes rigoureux•, à garantir le respect des critères convenus pour la protection des animaux.»

Qu’est-ce qu’un audit? Par audit, on entend le contrôle d’une institution ou d’une entreprise sous contrat relativement au respect des dispositions légales et des critères spécifiquement indiqués par un mandant. S’agissant des éleveurs d’animaux auxquels recourt la recherche, on contrôle en particulier les conditions de soins et de détention des animaux. Ce faisant, on examine également si le per sonnel possède la formation requise en matière de gestion des animaux de laboratoire et s’il acquiert en permanence par des sessions de formation les connaissances les plus récentes dans la manière appropriée de soigner et de traiter les animaux. A travers des audits réguliers, on s’efforce d’attirer l’attention sur l’existence de lacunes et d’accélérer l’amélioration des critères de protection des animaux sur le lieu de l’audit.

• Audit/auditing in the context of the Charter on Animal

Welfare encompasses procedures and/or (control) processes which have been established in order to ensure

compliance with sets of conditions of housing, care and handling of animals which have been agreed on by the

signatories of the Charter. These sets of applicable conditions have as a minimum level the legal standards of

animal welfare laid down in the US Animal Welfare Act extended to all vertebrates (i.e. AW Act [9 USC §3] and

Regulations, and the US Guides for the Care and Use of Laboratory and Agricultural Animals [including all

vertebrates])••. In countries where the legal requirements are above this level the minimum standard is adapted

accordingly.

•• Guide for the Care and Use of Laboratory Animals and

Guide for the Care and Use of Agricultural Animals in Agricultural Research and Teaching (FASS, 1999). The

Guides are based on the Animal Welfare Act signed into law in 1966, amended last time in 2007 and enforced by

the USDA (United States Department of Agriculture), APHIS (Animal and Plant Health Inspection Service), and

Animal Care agency. (http://www.nal.usda.gov/awic/legislat/usdaleg1.htm)

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Audits en commun «Ensemble, nous sommes meilleurs»: tel est le principe d’un groupe de travail d’Interpharma qui se consacre spécifiquement à la question «Audits menés auprès de tiers». A long terme, ce groupe vise à mener en commun des audits dans des entreprises qui réalisent des essais sur l’animal sur mandat d’entreprises membres d’Interpharma. Les listes de contrôle correspondantes ainsi qu’une réglemen-tation commune sont actuellement en voie d’élaboration. Les audits communs ont pour but d’identifier précocement des la-cunes éventuelles dans le domaine de la protection des ani-maux chez des partenaires de recherche et de parvenir à des améliorations en partenariat.

Un essai pilote En mars 2012, le groupe de travail d’Inter-pharma a mené un essai pilote d’audit commun. Deux entre-prises y participaient, et l’audit a été conduit auprès de l’une des installations d’élevage utilisées par les deux. A cette occa-sion, les listes de contrôle établies conjointement au sein de ce groupe ont été utilisées pour la première fois.

Les audits communs ont pour but d’améliorer et de simplifier les échanges relatifs à la mise en œuvre optimale des exi-gences légales minimales ainsi que les efforts supplémentaires à faire pour appliquer les 3R.

Article 6 «Nous nous engageons à une échelle mondiale et supraentreprise à soumettre nos partenaires externes à un audit s’agissant des critères de protection des animaux et de leur respect.»

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Article 7 «Outre des inspections officielles régulières, nous nous engageons à soutenir le dévelop-pement de programmes externes indépendants qui évaluent à l’échelle mondiale nos critères et nos installa-tions pour la protection des animaux.»

AAALAC Plusieurs sites d’entreprises membres d’Interphar-ma sont certifiés par l’AAALAC et sont aussi représentés au sein du Conseil d’administration (Board of Trustees) par un membre de la Fédération européenne (EFPIA). Mais nos entre-prises membres ne sont pas les seules à se faire inspecter par l’AAALAC; c’est également souvent le cas de leurs partenaires, qui s’efforcent de mettre en œuvre les critères requis. Cela constitue à son tour l’une des bases d’une bonne collaboration entre les entreprises et du respect supraentreprise des critères de protection des animaux.

Visite de représentants de la protection des animaux En 2011 et 2012, dans le cadre d’un projet pilote, une entreprise membre d’Interpharma a pour la première fois ouvert les portes de son animalerie pour une visite de représentants de la pro-tection des animaux. Dans un dialogue constructif, un rapport rédigé par l’organisation de protection des animaux sur la dé-tention d’animaux et leurs conditions de traitement a été remis à l’entreprise. Les deux parties examinent actuellement, parmi les propositions d’amélioration, quelles sont celles qu’il est possible de mettre en œuvre dans la pratique.

Qu’est-ce qu’AAALAC international? Une organisation privée dédiée à la pro tection des animaux utilisés pour la science, qui réalise des évaluations sur une base volontaire et met au point des programmes d’accréditation. AAALAC International signifie Association for Assessment and Accreditation of Laboratory Animal Care International.

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epAA Des représentants des entreprises membres d’Inter-pharma sont engagés dans différents groupes de travail de l’EPAA, un partenariat public-privé créé à l’initiative de la Com-mission européenne pour la recherche stratégique de mé-thodes alternatives dans le domaine de l’expérimentation ani-male. Cette plateforme est unique en son genre, car elle tente de générer des synergies entre différents secteurs industriels (industrie agroalimentaire, industrie chimique, industrie cosmé-tique et industrie pharmaceutique) et le secteur public.

CAAt Des entreprises membres d’Interpharma s’engagent également activement auprès du CAAT, le Center for Alterna-tives to Animal Testing, initiative transatlantique unique en son genre, coordonnée par l’Université John Hopkins (Baltimore [Etats-Unis]) et l’Université de Constance (Allemagne). Ici, outre des chercheurs universitaires, des représentants de l’industrie et des représentants des pouvoirs publics, des représentants de la protection des animaux contribuent aussi à établir un dia-logue constructif et à concevoir des projets communs.

iCH Par ailleurs, les entreprises membres d’Interpharma entre-tiennent un dialogue régulier avec l’International Conference on Harmonisation (ICH), organisme international ayant pour objet d’harmoniser au niveau mondial les conditions d’autorisation de mise sur le marché des médicaments. A l’heure actuelle, on trouve en permanence des exemples montrant que des auto-rités d’homologation des médicaments réclament des essais sur animaux qui sont différents selon les pays – ce qui peut inutilement augmenter le nombre total des animaux impliqués dans une procédure d’autorisation. Le dialogue ICH vise à net-tement améliorer cette situation.

Article 8 «Nous nous engageons auprès des autorités de surveillance à promouvoir la validation et l’acceptation de méthodes qui soient de nature à remplacer, à réduire ou à améliorer les études menées chez l’animal.»

nouvelles méthodes alternativespour que des méthodes alternatives soient reconnues, il est essentiel qu’elles soient publiées. C’est la seule manière pour qu’elles soient largement rendues accessibles à la communauté des chercheurs et que ceux-ci puissent les appliquer. Là encore, cela conduit à un échange et à une optimisation des méthodes. Ces efforts servent également à inciter les autorités de contrôle à valider et à reconnaître ces méthodes.on trouvera décrites ci-dessous quelques méthodes alternatives qui ont été publiées au cours de l’année sous revue.

Un test prédictif in vivo et in vitro – basé sur l’expres-sion génique – de la toxicité hépatiqueSur l’ensemble des gènes d’un organisme, seule une fraction d’entre eux sont actifs à un moment donné dans une cellule donnée. Autrement dit, seuls sont lus, traduits en ARN et fina-lement en protéines certains gènes qui remplissent leurs diffé-rentes fonctions (molécules de signalisation, protéines structu-rantes, par exemple) dans l’organisme. De plus, la cellule adapte en fonction des besoins la quantité des gènes requis dans l’instant en modulant la synthèse de certains ARN et, en-suite, de protéines. Ce modèle porte le nom d’expression des gènes. Chaque organisme peut ainsi réagir avec une grande souplesse aux atteintes de l’environnement (médicaments, par exemple) ou à des signaux émis par notre propre organisme.

Dans le travail présenté ici, on s’est concentré sur des substances jouant un rôle dans la répression de la transmis-sion des signaux émis par les récepteurs de l’histamine dans le système nerveux central. Via la régulation de l’appétit et de la satiété au niveau du cerveau, cette recherche vise à déve-lopper un traitement contre l’excès de poids. Dans le cadre de l’analyse de routine d’éventuels effets toxiques indésirables, des échantillons tissulaires sont examinés quelques jours ou quelques semaines après l’administration de ces substances. Dans cette étude, toutefois, les chercheurs ne se sont pas li-mités uniquement aux échantillons tissulaires, ils ont égale-

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ment observé la manière dont se modifiait l’expression génique – et cela peu de temps après l’administration de la substance. L’analyse tissulaire 24 heures après l’administration de la subs-tance ne permettait pas de conclure à une toxicité de la subs-tance testée, alors que le modèle de l’expression génique au niveau du foie allait clairement dans le sens de cette toxicité. Cette qualité prédictive a pu être confirmée par la suite, de même qu’une pertinence probable de ce résultat chez l’homme, car le modèle de l’expression génique au niveau des cellules hépatiques in vitro indiquait un effet comparable.

Ce modèle de l’expression génique de la première subs-tance testée a pu être pris comme référence pour d’autres substances, raison pour laquelle il a pu être prédit à un stade précoce de quelle manière la toxicité hépatique se développe-rait. Cela a permis de tirer déjà à un stade précoce – dans le cadre d’études à court terme recourant à des groupes d’ani-maux d’ampleur réduite ainsi que d’expériences in vitro – des enseignements sur la toxicité éventuelle de sous-produits.➔ http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/jbt.20375/abstract

Analyse génomique du primate macaca fascicularis comme modèle pour l’étude de la sécurité d’emploi des médicamentsLe séquençage du génome du macaque à longue queue a per-mis d’identifier 17 387 orthologues de gènes humains. Du point de vue de la biologie de l’évolution, les gènes orthologues se sont développés à partir des mêmes ancêtres. Les protéines orthologues ont le plus souvent conservé une fonction iden-tique ou très similaire, en particulier chez les primates, raison pour laquelle – dans la recherche médicale – elles peuvent per-mettre de tirer des conclusions instructives ayant une perti-nence pour l’être humain.

Le décodage de ce génome a permis de développer une puce à ADN, grâce à laquelle on peut établir des profils d’ex-pression génique dans le cadre de la recherche sur des mala-dies et de l’évaluation de la sécurité d’emploi de médicaments.➔http://genome.cshlp.org/content/21/10/1746.full?sid=

9b8e1283-2e80-442d-9a74-cb23cb3004d3

etude in silico relative à l’examen du potentiel de phospholipidoseLa phospholipidose est une maladie de surcharge lysosomale qui entraîne une accumulation de constituants de la mem-brane cellulaire (phospholipides). Les lysosomes sont des or-ganites cellulaires qui digèrent essentiellement les substances endogènes. La phospholipidose peut aussi être due à certains médicaments. Les transformations des lysosomes peuvent toucher différents types de cellules (macrophages, cellules pulmonaires et hépatiques, par exemple).

Pour réduire le nombre de substances testées in vivo, on a développé ici une méthode in vitro qui a démontré une ex-cellente concordance avec les résultats enregistrés in vivo. Ces données in vitro ont ensuite été utilisées pour être déve-loppées en une méthode in silico. Grâce à cette méthode, les chercheurs peuvent déterminer directement sur leur ordina-teur le risque de phospholipidose lié à une substance test, sans devoir recourir à l’expérimentation animale ni à des cultures cellulaires. Selon certaines estimations, le développe-ment de cette nouvelle méthode a permis de faire l’économie de 1 500 rats au cours des 10 dernières années.➔http://pubs.acs.org/doi/full/10.1021/jm201082a

encyclopédie de lignées cellulaires cancéreuses (CCLe) Le transfert de données génomiques précliniques issues de la recherche sur le cancer dans le champ de connaissances de la biologie tumorale pouvant être utilisées à des fins thérapeu-tiques constitue un défi majeur. Une collection importante de profils d’ADN, d’ARN et de chromosomes de lignées cellu-laires ayant été testés pour des médicaments anticancéreux connus permettra d’accélérer la recherche de nouvelles molé-cules et améliorera notablement la valeur informative des don-nées précliniques.➔http://www.nature.com/nature/journal/v483/n7391/full/

nature11003.html

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Article 9 «Nous nous engageons à apporter notre contribution à un dialogue constant, ouvert et constructif sur l’expérimentation animale et la protection des ani-maux – d’une part, avec l’opinion publique en général et, d’autre part, avec les pouvoirs publics, les décideurs politiques et tous les autres milieux intéressés.»

Journée des familles Les entreprises membres d’Interphar-ma entretiennent un dialogue constructif avec l’opinion pu-blique à de nombreux niveaux. C’est ainsi qu’une entreprise membre de l’Association a engagé le dialogue avec le public dans le cadre d’une Journée des familles organisée sur un site suisse. Quelque 350 personnes ont répondu à cette invitation et ont suivi le programme, composé de dix ateliers, ce qui leur a permis de se faire une idée des activités menées sur ce site.

Dialogue avec des chercheurs Un dialogue objectif est éga-lement entretenu avec des chercheurs et l’opinion publique à travers la participation active à des manifestations dans le monde entier. Ainsi des représentants des entreprises membres d’Interpharma ont-ils tenu des exposés sur les aspects scien-tifiques, éthiques et politiques de l’expérimentation animale lors de diverses conférences mondiales, telles que la 10e Ren-contre internationale de la Transtech Society, mais aussi dans le cadre de séminaires organisés à l’intention d’étudiants intéressés provenant des disciplines les plus variées (comme

l’International Summer School on ethical, societal, legal and political aspects of large animals as biomedical models).

Déclaration de Bâle Après la signature de la Déclaration de Bâle relative à la protection des animaux de laboratoire dans les hautes écoles et les universités, en novembre 2010, la ma-nifestation qui a suivi a été organisée l’an dernier à Berlin sous le titre «Pathway to More Transparency in Animal Resarch». Des représentants d’Interpharma et des entreprises membres de l’Association étaient également présents pour échanger ex-périences et idées. Dans un exposé, Thomas Cueni, secrétaire général d’Interpharma, a montré par des exemples à quel point le dialogue entre groupes défendant des points de vue totale-ment différents peut s’avérer important et gratifiant. Exemple: la Charte pour la protection des animaux élaborée par Inter-pharma. Dans la Charte, les entreprises membres d’Interphar-ma s’engagent à instaurer un dialogue permanent, ouvert et constructif sur l’expérimentation animale et la protection des animaux – d’une part, avec l’opinion publique en général et,

La docteure Birgit Ledermann, privat- docent, est Teamhead Animal Welfare CH et Deputy

Corporate Animal Welfare chez Novartis Pharma SA. Elle aussi a

pris part à la cérémonie de la Déclaration de Bâle et a ainsi jeté

un pont entre l’université et l’industrie.

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d’autre part, avec les pouvoirs publics, les décideurs politiques et tous les autres milieux intéressés. Comme second exemple, il a présenté la Fondation 3R, qui fait ses preuves depuis 25 ans comme partenariat public-privé entre l’industrie et l’Of-fice vétérinaire fédéral. Objectif: développer et utiliser des mé-thodes visant à poursuivre le remplacement de l’expérimenta-tion animale, à réduire le nombre d’animaux requis ou à limiter à un minimum les contraintes auxquelles sont soumis les ani-maux avant, pendant et après l’expérimentation.

neurosciences L’Institute of Medicine and National Research Council a consacré à Buckinghamshire un atelier à l’influence des exigences légales aux Etats-Unis et en Europe sur la re-cherche dans le domaine des neurosciences. Le groupe d’In-terpharma pour la protection des animaux était représenté par Karin Blumer, de Novartis, comme intervenante. Lors de cet atelier, l’engagement de l’opinion publique et le dialogue avec cette même opinion publique en matière d’expérimentation animale ont également été évoqués.

protection Suisse des Animaux Depuis maintenant plus d’un an, Interpharma a engagé le dialogue avec la Protection Suisse des Animaux (SAP). Dans l’intervalle, les organisations Animal free Research et la Société de la protection des ani-maux zurichoise se sont jointes au dialogue. Les rencontres régulières servent à la compréhension mutuelle et permettent d’aborder des questions relatives à la protection des animaux et de discuter de questions spécifiques portant sur l’expéri-mentation animale et la protection des animaux de laboratoire.

Groupe de travail de l’efpiA Une représentante d’une entre-prise membre d’Interpharma dirige le groupe de travail de l’in-dustrie européenne pour la protection des animaux auprès de l’EFPIA, l’organisation faîtière, à Bruxelles. Dans ce contexte, elle a été récemment élue à l’ICLAS, l’International Committee for Laboratory Animal Science, groupe d’éthique nouvellement créé.

Thomas B. Cueni, secrétaire général d’Interpharma, a

présenté à Berlin la Charte sur la protection des animaux.

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Deuxième rapport annuel Le rapport annuel 2012 est le deuxième du genre depuis l’adoption de la Charte sur la pro-tection des animaux en 2010. Le groupe de travail pour la pro-tection des animaux de l’Union européenne a décidé de rédiger également sur ce modèle – à l’échelle européenne – un rapport sur la situation actuelle des critères en matière de protection des animaux.

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Animal Welfare Report 2013

L’industrie pharmaceutique

pratiquant la recherche en Suisse

Article 10 «Nous nous engageons à publier un rapport annuel sur les progrès réalisés en relation à cette Charte.»

«C’est avec joie que j’ai lu votre rapport 2011 sur la protection des animaux. Lors de ma visite déjà, en dé-cembre 2010, j’avais été fortement impressionné par votre initiative. Je me réjouis d’autant plus de voir que vous faites référence à notre collaboration à l’article 8.»

thomas HartungMD, PhD, Fondation Doerenkamp-Zbinden, professeur et directeur du Département de toxicologie factuelle, directeur du Center for Alternatives to Animal Testing (CAAT), Bloomberg School of Public Heath, Département des Environmental Health Sciences, Baltimore.

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mentions légales 2e édition, publiée en 2012 par

Interpharma Association des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche

Petersgraben 35 Case postale 4003 Bâle Téléphone +41 (0)61 264 34 00 E-mail [email protected]

Equipe de rédaction Interpharma: Natalia P. Aeple, Roland Schlumpf

Deutsche Fassung erhältlich Available in English

© Interpharma, 2012 Bâle Reproduction souhaitée avec indication de la source

Liste de liens des institutions mentionnées

Animal free Research www.animalfree-research.org

Animal Testing Perspectives animaltestingperspectives.org

Association for Assessment and Accreditation of Laboratory Animal Care International – AAALAC www.aaalac.org

Déclaration de Bâle www.basel-declaration.org

European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations – EFPIA www.efpia.org

European Partnership for Alternative Approaches to Animal Testing – EPAA ec.europa.eu/enterprise/epaa/index_en.htm

Fondation Recherches 3R www.forschung3r.ch

International Conference on Harmonisation of Technical Requirements for Registration of Pharmaceuticals for Human Use – ICH www.ich.org

Johns Hopkins University, Center for Alternatives to Animal Testing – CAAT caat.jhsph.edu

Protection Suisse des Animaux www.tierschutz.com

Science des animaux d’expérience en ligne www.vtk-online.de

SAP zurichoise www.zuerchertierschutz.ch

Traduction pour la loi sur la protection des animaux www.bvet.admin.ch/themen/tierschutz/index.html?lang=en

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interpharmaPetersgraben 35, case postaleCH-4003 BâleTéléphone +41 (0)61 264 34 00Téléfax +41 (0)61 264 34 [email protected]