ANALYSE PAYSAGÈRE

46

LES ENTITÉS PAYSAGÈRESLES STRATES VÉGÉTALES PRINCIPALES

PERCEPTIONS ET IMPACTS VISUELSPERCEPTIONS ET IMPACTS SONORES

ANALYSE PAYSAGÈRE

48

> boisement dense principalement constitué d’essences communes (proximité de l’A6) > boisement constitué d’éclaircies, début du parc «horticole» et des plantations de sujets

remarquables autour des plans d’eau > fourré dense constitué d’essences mixtes - réservoir

de faune et de flore

L’approche paysagère d’un site débute par une analyse large de la répartition des différentes strates qui le constitue.

Elle permet de lire la répartition des pleins et des vides dans le territoire afin d’en comprendre l’équilibre.

49

N

LA STRATE ARBORÉE

espaces arborés

bâti d’habitats

bâti industriel et commercial

50

> prairie inondable constituant les principaux espaces ouverts du parc > exemple de diversification des espaces végétalisés en zones rases par la création de corridor lors de la tonte > les pelouses forment en périphérie des espaces tiers perméables

offrant des continuités, le long de l’Orge, vers les quartiers d’habitation

51

N

LA STRATE HERBACÉE

espaces herbacés

bâti d’habitats

bâti industriel et commercial

52


LES PERCEPTIONS VISUELLESLES PERCEPTIONS PHONIQUES

ANALYSE PAYSAGÈRE

54

> le canal romantique > le nouveau bassin de rétention > l’Orge

> panorama sur le plan d’eau du parc du Séminaire > le batardeau du canal

La compréhension et l’appréhension d’un paysage nécessite l’identification des figures principales qui la composent. Cette analyse s’appuie sur un travail sensible et détaille les figures suivantes:-l’eau,-le bâti,-les ouvrages d’art,-la strate arborée,-les grands sujets.

55

L’eau est une des composantes remarquable et structurante du parc.

L’Orge coule, déborde, alimente le plan d’eau du parc, innonde les prairies alentours. Au-delà de son rôle buccolique, on mesure aujourd’hui l’importance de cet acteur dans l’écologie des paysages péri-urbains.

L’EAU

A6

ripisylve ouverte

ripisylve canaliséesujets remarquables

boisement type 1 (+ à -)boisement type 2 (++)boisement type 3 (+++)

plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

N

56

A6

LE BÂTI

N

> Château, hangar et fontaine de Morsang

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

57

A6

LES OUVRAGES D’ART

N

> 1 - ouvrage de la rue des Rossays > 2 et 3 - ouvrage sur l’Orge - côté Savigny - côté parc de Morsang

3

2

1

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

58

> 1 - boisement type 1 d’intérêt médiocre à moyen le long du mur anti bruit > 2 - boisement type 2 d’intérêt moyen à bon

59

A6

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

> 3 - boisement type d’intérêt remarquable.

LA STRATE ARBORÉE

1

33

2

2

N

61 > Saule tortueux, saules pleureurs, saules argentés, peuplier élancé forme une composante ornementale indéniable du parc. Un arbre

labelisé «arbre remarquable de France» une cépée de Platanus x hispanicus

A6

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

ripisylve ouverte



plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

ouvrage remarquable

bâti remarquable

voies SNCF

LES GRANDS SUJETS

3 et 42

5

1

1 2

3 4 5

62



ANALYSE PAYSAGÈRE

64

tissus pavillonnaire

grand ensemble Grand Vaux

A6

La construction du Parc du Séminaire ainsi que sa topographie proposent aux promeneurs deux formes de perception de celui-ci et de son environnement.

De grandes percées visuelles se dégagent depuis les points hauts du parc et permettent de lire le paysage environnant et ses points de repère (grands ensembles de logements du Quartier de Grand Vaux).

Des cônes de visibilité délimités par les ensembles boisés proposent des angles dégagés de vue du coeur du parc.

Le Parc du Séminaire profite ainsi d’une composition paysagère qui l’isole visuellement des infrastructures marquantes du territoire. L’oeil du promeneur ne souffre pas de la présence de l’A6 ou des voies ferrées lors de sa découverte du parc.

65

A6

N

quartierGrand Vaux

pavillonnaire rue des Rossays

résidenceSt Germain - les Tourelles

Château

LES PERCÉES VISUELLES

strate arborée

barrière visuelle - écran forestier

barrière visuelle - talus autoroutier

repère visuel

plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

bâti remarquable

voies SNCF

propagation sonore des voies SNCF

zone de perturbation sonore de l’A6

dispertion du bruit de l’A6

strate arborée



repère visuel

plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

bâti remarquable

voies SNCF




strate arborée

bâtiperspective visuelle

66

Point de vue 6. Une des rares ouvertures du parc sur l’environnement bâti.

Point de vue 1. L’entrée coté Savigny. L’A6 surplombe le parc et enjambe l’Orge; elle est faiblement «camouflée» par une poche boisée peu dense. Elle constitue une barrière infrastructurelle et visuelle.

Point de vue 2. Le plan d’eau offre un des dégagements rare du parc.

67

A6

N

1

2

3

45

6


résidencedes Tourelles

Château

strate arborée



repère visuel

plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

bâti remarquable

voies SNCF




strate arborée



repère visuel

plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

bâti remarquable

voies SNCF




LES CÔNES VISUELS

68

Point de vue 5. La perspective du château au premier plan s’ouvre sur une vaste pelouse, le second se limite à une étroite fenêtre entre le corridor d’arbres et n’offre au troisième plan qu’une ébauche d’horizon.

Point de vue 3. De la plaine inondable, le château se fait timidement remarquer dans un écrin d’arbres.

Point de vue 4. La strate arborée forme un front visuel bordant la perspective principale du château.

69

A6

N

1

2

3

45

6


résidencedes Tourelles

Château

strate arborée



repère visuel

plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

bâti remarquable

voies SNCF




strate arborée



repère visuel

plan d’eau

L’YvetteL’Orge

trame viaire

bâti remarquable

voies SNCF




LES CÔNES VISUELS

70



72

A6

N

zone de perturbation sonore généré par l’A6

voies ferrées

zone de dispertion du bruit généré par l’A6

propagation sonore due aux voies SNCF

Au-delà de la dimension visuelle précédemment détaillée, la compréhension du site est également fortement liée aux perceptions phoniques.

Les infrastructures délimitant le Parc sur sa partie Nord - voie ferrée et autoroute A6 - sont dimensionnés de sorte à répondre à un rayonnement national. Par conséquent, elles sont bruyantes.

Elles génèrent des nuisances phoniques de deux ordres différents dont les pages suivantes retranscrivent les perceptions constatées sur site (des mesures ont été réalisées parallèlement à cette étude et rationnalisent les perceptions exposées dans le présent document).

73

A6

N

LES IMPACTS PHONIQUES

74

LES POTENTIELS DE PROJET

LES CONTRAINTES D’INSERTIONLES PROFILS D’INSERTIONLE CONCEPT VÉGÉTAL

76

L’insertion d’un tram-train sur un territoire est inscrite dans un cadre précis dont les limites sont définies par les contraintes cumulées de l’infrastructure à insérer et de l’environnement qui l’accueille.

Dans l’environnement du Parc du Séminaire, celles-ci sont les suivantes: - la circulation du tram-train au niveau de la rue des Rossays,- le franchissement aérien de l’Orge,- le franchissement aérien de la rue de Savigny,- le profil en long propre au tram-train sur l’ensemble de cette séquence.

A ces limites techniques s’ajoutent des positions paysagères d’insertion dans le site permettant à ce stade des études (études préliminaires) de poser les bases du travail de projet à développer par la suite.

La juxtaposition de l’ensemble de ces facteurs a aboutit à une insertion en haut de talus, le long des murs anti-bruit de l’A6.

Cette insertion permet «d’extraire» le tram-train de la tranquilité du Parc, en l’installant au-delà des poches boisées qui le délimitent et d’en constituer un outil de filtre par rapport aux voies ferrées et à l’autoroute. Cette insertion permet majoritairement de le positionner hors de vue des promeneurs.

> Point de vue n°1: Vue du parc depuis la barrière anti-bruit, simulation d’une vue depuis la plateforme du tram-train

77

secteur de circulation à niveau du tram-train sur la rue des Rossays

point de franchissement de l’Orge

1

rue de Savigny (passage sous l’A6)

voirie

station voyageurs

espaces verts

plateforme tram-train

trottoirs

78



80

La première configuration d’insertion étudiée, propose un travail de traitement «franc» du raccord à l’existant par le biais d’un ouvrage de soutènement.

Elle présente l’avantage d’une emprise réduite à nulle du tram-train sur les espaces boisés du parc sans pour autant appauvrir les potentiels de projet associés.

- La végétalisation du soutènement -En effet, un traitement paysager (tel que présenté sur la coupe ci-jointe) recompose dans son épaisseur propre une frange paysagère qui constituerait la toile de fond du parc.La végétalisation du soutènement évoque le romantisme des parcs du 19ème siècle, telle une alégorie des rocailles anciennes.

- La minéralité -L’utilisation d’un parement minéral pour ce soutènement trouve également ses liens avec le territoire qui l’accueille. Elle rappelle les richesses du département dans la production de meulières tout en profitant des larges innovations développées dans le domaine.

En effet, le travail du béton permet d’imaginer le développement d’une intervention très moderne de recomposition de ce fond de paysage (motif intégré au béton suivant une géométrie très régulière ou un graphisme orienté).

> Exemples d’ouvrages minéraux et végétalisés

81

PROFIL N°1

82

La seconde configuration d’insertion étudiée, propose un travail de traitement «épais» du raccord à l’existant grâce à un talutage.

Elle impacte plus largement - suivant ses inclinaisons - l’emprise des espaces boisés du parc et notamment les boisements classés. Le travail dans l’épaisseur offre une opportunité de recomposer par le sol, les franges du parc.

Une grande richesse est également associée à cette configuration. les lignes basses du talus peuvent varier, onduler, créant ainsi un talurage plus ou moins tendu, les plans inclinés peuvent être très densément plantés afin de recréer une ambiance de sous-bois ou justement dégagés de plantations pour laisser perceptibles le travail de modelage du terrain.

> Talus végétalisés

83

PROFIL N°2

84



86

Le Parc du Séminaire est inscrit dans un large périmètre d’intérêt écologique en raison de sa richesse floristique et faunistique.L’insertion du tram-train sur ses franges évoque des problématiques plus larges liées au développement et à l’enrichissement du patrimoine végétal.

Le concept végétal peut à ce titre, faire échos à deux postures distinctes:

- Le végétal au service de la modénature -Le travail de recomposition d’une frange paysagère peut évoquer un travail de restitution à l’existant de celle-ci.Afin d’honorer cet objectif, les végétaux utilisés sont identiques à ceux présents sur site. La physionomie passée est restituée fidèlement et pérenise l’image collective.

> Evocation de la modénature > Evocation de la richesse du végétal dans la construction de la diversité écologique et paysagère

- Le végétal, outil de diversité écologique et paysagère -Fort d’une richesse pré-existante, cette frange recomposée peut devenir un foyer de diversité écologique au travers d’un choix fin de nouvelles essences. (non proliférantes afin de conserver la richesse pré-existante)L’introduction de nouveaux vecteurs de richesse écologique participe à la valorisation et à l’enrichissement du patrimoine du parc.

Elle s’appuie sur le caractère exceptionnel du parc pour poursuivre son enrichissement et son évolution perpétuelle.

ANALYSE PAYSAGÈRE

Documents

Transcript of ANALYSE PAYSAGÈRE