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anac news Magazine de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso No. 6 Octobre - Décembre 2014 SEPT DÉCENNIES DE COOPÉRATION POUR LE PROGRÈS DU TRANSPORT AÉRIEN JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’AVIATION CIVILE :

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ANAC NEWS No. 06

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anac newsMagazine de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso

No. 6Octobre - Décembre 2014

SEPT DÉCENNIES DE

COOPÉRATION POUR LE PROGRÈS

DU TRANSPORT AÉRIEN

JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’AVIATION CIVILE :

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SOMMAIRE NO.06 2014

Dans ce numéro :

Editorial de M. Abel SAWADOGO, Directeur Général de l’ANAC .......................3

A la une Journée internationale de l’Aviation Civile 2014 ................................................. 4 Focus sur l’ANAC Session de sensibilisation de haut niveau à Bobo-Dioulasso .........................8 Soutenance à l’EAMAC : brillante prestation de Arsène SOMA ....................18 Sécurité et Sûreté Deux Burkinabè certifiés auditeurs ...............................................................................9 Règlement 10 UEMOA : outil d’appropriation des nouvelles dispositions de sûreté ..........................10 Le secteur de l’aviation civile au chevet des victimes de l’insurrection populaire .................................................................16 Rencontre Hôtesse de l’air : métier passionnant mais contraignant .................................12

Météorologie 11e Forum des usagers d’EUMETSAT ......................................................................... 15

Bon à savoir Retard ou annulation d’un vol : le droit du passager ......................................... 17

Actus Afrique .........................................................................................................................19 Insolite ....................................................................................................................................22 Vœux de Bonne Année 2015 du DG de l’ANAC : ..................................................23

ANAC NEWSRevue trimestrielle de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile 01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Tél: +226 50 30 64 88 / 50 31 63 32 Fax: 00226 50 31 45 44Directeur de publication Abel SAWADOGO Directeur général de l’ANAC Directeur de rédaction Nouhou BERTEEquipe de rédaction Ibrahim Hassan KONE Issa BARRY Nouhou BERTE Léandre BAKYONO Azakaria TRAORE Salifou ZANGA Secrétaire Agathe KONSEIGACorrection Abdoul Salam ZOURE (Collaborateur)

Maquette, mise en pages et impression Agence Schaffenskraft, Bornheim/Allemagne www.schaffenskraft.de

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Les colis piégés, les actes de capture illicite ou sabotage d’aéronefs et d’installations aéroportuaires, les attaques à main armée à l’intérieur des limites de l’aéroport, contre les aéronefs, le camouflage des engins explosifs

dans l’aéronef sont, entre autres, des actes d’intervention illi-cite aux conséquences catastrophiques contre l’aviation civile.

Face à ces actes qui peuvent à tout instant surgir dans un secteur aussi sensible et stratégique que celui de l’aviation civile, il est nécessaire d’établir des plans conjoncturels ou plans de gestion de crise pour minimiser, voire anéantir les effets des attaques. Ainsi, l’on peut donc définir le plan de gestion de crise comme un plan de haut niveau d’intervention stratégique visant à contrôler un événement soudain ou prévi-sible dans l’aviation civile. C’est fort de la pertinence d’un tel dispositif que l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), autorité compétente par excellence, a renoué depuis 2010 de disposer d’un plan de gestion de crise.

Par conséquent, le plan de gestion de crise se veut être un outil indispensable à une bonne gouvernance d’une situation de crise relative à la sûreté de l’aviation civile en ce qu’elle est destinée à identifier et à éliminer toutes les carences et per-met de s’assurer que les parties prenantes connaissent bien leurs responsabilités respectives et les assument convenable-ment.

Dans ce contexte, les plans de gestion de crise simulent un évènement dans lequel toutes les ressources dont peut dis-poser « l’Etat » pourront être mises à contribution pour ripos-ter efficacement et mettre fin de façon satisfaisante à un acte d’intervention illicite.

Il sied de rappeler que les objectifs visés à travers l’élabora-tion des plans de gestion de crise sont de permettre la tran-sition ordonnée et efficace entre les opérations normales et celles d’urgence, la désignation de l’autorité assurant le com-mandement et l’indication claire des relations hiérarchiques, la coordination des efforts pour faire face à l’incident et enfin la continuation ou la reprise du trafic aérien dans des condi-tions de sécurité le plus tôt possible.

Chaque plan de gestion de crise tient compte des contingences du moment et doit être un programme coordonné entre l’aéro-port concerné et la collectivité environnante. La planification et les procédures nécessaires pour faire face à des urgences majeures en matière de sûreté de l’aéroport sont similaires à celles s’appliquant aux autres types d’urgence dont l’interven-tion des forces de sécurité et de défense ainsi que des orga-nismes de secours.

L’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso (ANAC-BF) a, au cours des deux dernières années consécutives, or-ganisé des exercices de gestion de crise en octobre 2011 dé-nommé « EXOGA 2 » et en novembre 2012, « TANGA 1 », et le troisième étant en cours de préparation pour se dérouler au premier trimestre de l’année 2015.

Les enseignements qui en découleront à l’issue de la tenue de ces exercices de gestion de crise, bonifieront nos dispositifs de sûreté et seront mis à profit au cas où… !

Le plan de gestion de crise, en somme, doit être une action prioritaire et régulière au service d’un ciel sur et sécurisé et partant au bénéfice de nos aéroports.

3Editorial

Plans de gestion de crise :

un référentiel d’efficacité et d’efficience des mesures de sûreté au bénéfice de nos aéroports

Editorial de M. Abel SAWADOGO, Directeur Général de l’ANAC

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4 A la Une

La Communauté aéronautique mondiale célèbre la Journée inter-nationale de l’aviation civile le 07 décembre de chaque année. L’insti-tution de cette journée a pour but de sensibiliser les opinions publiques des pays membres à l’importance de l’Aviation civile dans le processus de développement économique, social et culturel des Nations.

Aussi, cette journée permet-elle de marquer une halte pour évaluer les progrès réalisés et appréhender les insuffisances en vue d’imprimer une dynamique nouvelle au processus du développement du transport aérien. Elle constitue également une tribune de promotion de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Institution spécialisée du système des Nations-Unies, l’OACI se donne pour mission principale de favoriser le développement sûr et ordonné de l’Aviation civile dans le monde. Forte d’une politique consensuelle, l’OACI œuvre particulièrement pour l’éla-boration et l’application de normes techniques et d’exploitation, de règlements et politiques nécessaires

à la sécurité, la sûreté, l’efficacité et la régularité du transport aérien international, ainsi que la protection de son environnement. Au fil des ans, elle s’est affirmée comme un instru-ment privilégié de coopération entre les 191 Etats membres dans tous les domaines de l’Aviation civile.

7 décembre 1944 – 7 décembre 2014 voilà exactement soixante-dix ans (70) que l’OACI a été créée. A l’occasion de ce soixante-dixième anniversaire, l’OACI a opté de placer la célébration de la présente journée internationale sous le thème : « Sept décennies de coopération pour le progrès du transport aérien ». Elle entend faire à cet effet, une intros-pection sur la portée et les enjeux des thèmes retenus, notamment au cours des deux dernières décennies. A cet égard, toute forme d’analyse et d’appréciation de la coopération pour le développement du transport aérien se fonde sur deux facteurs essentiels : la sécurité et la sûreté.

Concernant le domaine de la sécurité, essentiel au développement sûr et ordonné de l’aviation civile, les

thèmes retenus respectivement en 1996, 1997, 1998, 2000 attestent toute son importance. Tour à tour, les Etats membres ont été appelés à ré-fléchir sur les thèmes suivants : « les satellites au service de la sécurité des vols ; la coopération mondiale pour le renforcement de la sécurité des vols ; la sécurité aérienne : cap sur le 21ème siècle ; la mise en œuvre des normes et pratiques recommandées (SARP) de l’OACI : la clé de la sécurité et de l’efficacité de l’aviation ».

Dans cette dynamique de la sécurité du transport aérien, la 38ème session de l’OACI, tenue en octobre 2013 à Montréal, avait invité les Etats membres à plus de collaboration et de partenariat en vue de relever les défis de la sécurité et de produire des résultats positifs. Aussi, avait-elle pris la résolution de poursuivre ses efforts, en interagissant de façon intensive avec tous les acteurs régionaux et en partageant, s’il y a lieu, les renseigne-ments critiques sur la sécurité.

Le Burkina Faso dispose d’une poli-tique de sécurité aérienne, à travers le Programme national de la sécurité

La Communauté aéronautique mondiale célèbre la Journée Internationale de l’Aviation Civile le

07 décembre de chaque année pour sensibiliser l’opinion à l’importance de l’Aviation Civile dans le

processus de développement économique, social et culturel des Nations.

A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE L’AVIATION CIVILE CELEBREE LE 07 DECEMBRE 2014

MESSAGE DE MONSIEUR LE MINISTRE EN CHARGE DE L’AVIATION CIVILE

MONSIEUR MOUMOUNI DIEGUIMDE

MINISTRE DES INFRASTRUCTURES, DU DÉSENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS

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5A la Une

(PNS) qui définit les rôles et les res-ponsabilités de chaque acteur. Dans le cadre de sa mise en œuvre, les ins-pecteurs en sécurité de vols ont prêté serment afin d’exercer la plénitude de leur pouvoir et d’agir en toute légalité sur un aéronef jusqu’à l’élimination des risques identifiés pour la sécurité.

En outre, le travail sans relâche mené par nos experts a permis à notre pays d’atteindre 61,6% de taux de confor-mité en sécurité, un score au- dessus de la moyenne mondiale dont s’honore la nation toute entière.Ces efforts nationaux et internationaux du Burkina Faso ont été récompensés par son élection lors de la 37ème Assemblée générale pour représenter l’Afrique de l’Ouest au sein du Conseil de l’OACI, après le Sénégal qui y a siégé durant 36 ans et le Ghana durant 12 ans. Cette confiance fut renouvelée lors de la 38ème Assemblée générale avec un nombre de voix qui nous classe deuxième des pays africains siégeant au conseil après l’Egypte. Cela témoigne de la grande confiance dont jouit notre pays au sein de la commu-nauté des Nations-unies.

Concernant le volet de la sûreté et de la facilitation qui sont indispensables pour le développement du transport aérien, l’OACI, au cours des années antérieures, a retenu des thèmes de nature à interpeller la communauté mondiale sur la réalisation d’un grand équilibre entre l’application des mesures et la réalisation d’un réseau offrant une bonne connectivité et de bonnes performances. Ces thèmes sont entre autres : « Cent ans de vol pro-pulsé, continu et contrôlé ; La sûreté et la sécurité, toujours et avant tout la

priorité absolue ; sécurité, sûreté et du-rabilité de l’avion pour notre planète ». Dans l’objectif de la consolidation des progrès réalisés, l’OACI a pris l’engage-ment d’accroitre la sûreté de l’aviation civile par le renforcement des normes et pratiques recommandées (SARP) de l’annexe 17 relative au fret aérien et à l’achèvement du deuxième cycle du Programme universel d’audits de sûreté (USAP) de l’organisation.

Au plan national, en vue de consolider notre position d’espace aérien sûr, notre pays procède régulièrement à la relecture du Programme national de sûreté de l’aviation civile (PNSAC) pour être en phase avec les dispositions internationales. En outre, la tenue régu-lière depuis trois ans des exercices de gestion de crise en sûreté a permis de rendre progressivement notre dispositif de sûreté performant.

Ces indicateurs ci-dessus mentionnés étant « au vert », il convient de noter que le développement du transport aérien au cours de ces sept décennies a été possible grâce à la nécessaire et franche coopération entre les Etats membres de l’OACI. Ce qui a favorisé un essor du transport aérien, même si par région du monde, ce développe-ment n’est pas au même niveau. C’est pourquoi, pour le prochain plan trien-nal, mandat a été donné à l’OACI pour conduire le développement d’accords internationaux facilitant la libéralisa-tion de l’accès aux marchés, de la pro-priété et du contrôle des transporteurs et des services de fret aériens. Par ailleurs, dans le dessein de déve-lopper une coopération fructueuse pour le progrès du transport aérien dans le monde, l’OACI entend se don-

ner les moyens pour la définition de principes de base relatifs à la protec-tion des consommateurs et à l’élabora-tion d’orientations sur l’incidence de la taxation et autres redevances imposées au transport aérien.

Au nom de la coopération pour le développement du transport aérien, l’OACI s’implique à élaborer les orien-tations sur la fourniture de fonds et les modalités de financement pour le développement des infrastructures aé-ronautiques. Cependant, la propagation du virus Ebola à travers nos aéroports avait amené des compagnies à ne plus desservir certaines destinations afri-caines, toute chose qui non seulement pouvait freiner le progrès du transport aérien, mais participait à asphyxier l’économie de ces pays. Fort heureuse-ment, la réaction proactive de l’OACI et de l’OMS a freiné un tant soit peu cette spirale de la marginalisation.

Le Gouvernement du Burkina Faso voudrait, à l’occasion de cette journée renouveler sa gratitude et sa reconnais-sance à la communauté aéronautique internationale, notamment l’OACI et sous régionale, l’ASECNA, la CAFAC, l’UEMOA pour leurs précieuses contri-butions au développement continu de ses ressources humaines et pour leurs appuis connexes et multiformes pour le rayonnement de l’aviation civile dans notre pays.

• Vive la journée internationale de l’aviation civile !

• Vive l’OACI !• Dieu bénisse le Burkina Faso !

Moumouni DIEGUIMDE Officier de l’Ordre National

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6 A la une

La Résolution A 29-1 de 1994 de l’Assemblée déclare le 7 décembre « Journée de l’aviation civile internationale ». Suite à une initiative de l’OACI et avec l’assistance du gouvernement du Canada, l’Assemblée générale de l’ONU a reconnu dans une résolu-tion officielle le 7 décembre comme étant la journée internationale de l’aviation civile.

TABLEAU RECAPITILATIF DES THEMES ANTERIEURS

CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE L’AVIATION CIVILE :Ph

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7A la une

Retour sur les thèmes des années précédentes

1994 50eme anniversaire de la signature de la convention de Chicago

1995 L’avion dans nos vies

1996 Les satellites au service de la sécurité de l’aviation civile

1997 La coopération mondiale pour le renforcement de la sécurité des vols

1998 Sécurité aérienne : cap sur le XXI siècle

1999 L’aviation civile internationale : au service de l’amitié et la compréhension dans le monde

2000 La mise en œuvre des SARP de l’OACI- clé de la sécurité et de l’effi cacité de l’avion

2001 Liaisons aériennes entre les Nations-Dialogue entre les peuples

2002 Cent ans de vols propulsés, continus et contrôlés

2003 L’OACI - 60 ans d’établissement des normes de l’aviation civile internationale

2004 La coopération internationale : des solutions aux défi s mondiaux de l’aviation

2005 Vers une aviation écologique - assurer le maximum de comptabilité entre le développement sûr et ordonné de l’aviation civile et la qualité de l’environnement

2006 La sûreté et la sécurité - toujours et avant tout la priorité absolue

2007 Le transport aérien mondial – moteur de développement durable sur les plans économique, social et culturel

2008 L’aviation de demain - un monde de possibilités pour le personnel aéronautique qualifi é

2009 65 ans consacrés à stimuler la communauté internationale grâce à l’aviation civile

2010 Sécurité, sûreté et durabilité de l’aviation pour notre planète

2011 Tous unis pour le transport aérien international durable

2012 L’aviation : votre lien avec le monde

2013 Evoluer pour relever les défi s du transport aérien au xxi siècle

En 2013, des membres du conseil de l’OACI ont fait observer que les thèmes précédemment choisis re-fl ètent des tendances sectorielles trop larges et ont par conséquent proposé qu’un thème anniversaire précis soit élaboré tous les cinq ans et qu’un nouveau thème soit adopté pour la période de quatre années entre les anniversaires.

Afi n d’harmoniser les thèmes et slogans anniversaires avec l’année anniversaire, il est aussi recommandé de les adopter le 7 décembre de l’année précédente de sorte que :

• 2015 : nouveau thème quadriennal (qui sera en vigueur trois ans du fait de la transition)

• 2018 : thème du 75ème anniversaire qui sera en vigueur pour l’année 2019

• 2019 : nouveau thème quadriennal

• 2023 : thème du 80ème anniversaire pour toute l’année 2024

NB : Désormais des thèmes anniversaires

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8 Focus

Session de sensibilisation de haut niveau à Bobo-DioulassoEn marge de la formation des admi-nistrateurs des établissements pu-blics et sociétés d’Etat, le directeur général de l’ANAC et son staff ont mis à profit leur séjour à Bobo–Dioulasso pour tenir une session de formation en sûreté de l’aviation civile de haut niveau, les jeudi 18 et vendredi 19 septembre 2014.

L’application des mesures de sûreté à l’aéroport international de Bobo-Diou-lasso, aux dires de la représentante du directeur général de l’ANAC et des forces de défense et de sécurité, est un véritable casse- tête, car certains usagers même certaines personna-lités à un certain niveau de respon-sabilité s’en moquent éperdument. Et c’est pour inverser cette tendance que l’ANAC a organisé cette session à l’attention des personnalités admi-nistratives, militaires et coutumières pour que celles-ci soient des relais d’une bonne application des mesures de sûreté à l’aéroport international de Bobo-Dioulasso.

La cérémonie d’ouverture a connu la présence effective du conseiller tech-nique représentant le gouverneur

de la région des Hauts Bassins et de Madame le Préfet de la commune du Houet. Cette session de renforcement des capacités a été animée par deux inspecteurs en sûreté, notamment Jean Pierre BAKOUAN, consultant et Rosette OUEDRAOGO, représentante du directeur général de l’ANAC à Bo-bo-Dioulasso.

Pour s’approprier la problématique des mesures de sûreté et de ses en-jeux dans un environnement aussi stratégique et sensible de l’aviation civile, les formateurs ont défini la sûreté et démontré en quoi elle est distincte de la sécurité. Ils ont en-suite présenté un inventaire des me-

naces contre l’aviation civile et les contre-mesures. Après une présenta-tion exhaustive des secteurs de sûre-té, les deux experts ont présenté les titres d’accès en insistant sur les dix commandements d’un détenteur de ce titre. « Sécurité sur les aires de tra-fic et situations anormales ; comment réagir » étaient les deux derniers mo-dules que les participants se sont ap-propriés. Cette session a été riche en enseignements et les débats étaient parfois passionnants tant le caractère plus que pressant de certains sujets était d’actualité.

Mission accomplie pouvait se réjouir le directeur général de l’ANAC, car selon le conseiller technique du gou-verneur, cette session venait à point nommé et les sujets abordés étaient tellement méconnus par les uns et les autres qu’il faille organiser une série de sessions de ce genre à Bobo-Diou-lasso.

Renforcement des mesures de sûreté :

PHOTO DE FAMILLE À L’UNISSON POUR QUE NOUS SOYONS DE BONS RELAIS À UN AÉROPORT SÛR

Titre d’accès : les 10 commandements

- Tu porteras toujours ton badge bien visible évidemment- Tu ne prêteras jamais ton badge assurément- Tu déclareras sa perte ou son vol avant 48 heures, délai urgent- Tu accepteras sans manifester tous les contrôles également - Tu respecteras tous les matériels de sûreté chèrement acquis- Tu appliqueras les procédures de sûreté scrupuleusement- Tu signaleras toute situation anormale immédiatement- Tu transmettras à tes chefs toute menace faite anonymement- Tu signaleras tout bagage abandonné sur -le -champ- Tu connaîtras tous les signaux d’alerte, car ta vie en dépend LE PRÉSIDIUM À LA CÉRÉMONIE

D’OUVERTURE

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9Sécurité et Sûreté

Une session de formation de certification et de re-certi-fication d’auditeurs en sû-reté de l’aviation civile sous

l’égide de l’Organisation de l’Avia-tion Civile Internationale (OACI) s’est tenue, du 06 au 14 Octobre 2014, à Dakar au Sénégal. L’objectif principal de cette certification est de doter la communauté aéronautique mondiale d’auditeurs afin de permettre à l’OACI d’assurer la supervision de la sûreté des Etats contractants.

Cette session de certification inter-vient dans un contexte de mutation de l’ancienne méthode d’audits (USAP), qui se déroulait en cycle de six ans à une nouvelle méthode fondée sur un processus continu (USAP-CMA). Avec l’ancienne méthodologie, il fallait attendre un cycle complet pour réé-valuer la sûreté d’Etat alors qu’en si peu de temps, les données peuvent évoluer considérablement. L’approche USAP-CMA, qui démarrera en 2015, consacre une évaluation continue de la sûreté de l’aviation civile des Etats.

18 personnes issues de sept Etats de l’Afrique centrale et de l’Ouest, du bureau régional de l’OACI, du centre AVSEC ERNAM et la commission de l’UEMOA ont pris part à cette ses-sion. Parmi ces candidats, six experts qui avaient été initialement certifiés en 2002 à la méthodologie du pro-gramme universel des audits de sûreté (USAP), devraient être soumis au test de la ré-certification. Les candidats ont passé en revue toute la métho-dologie USAP-CMA. Ils ont également subi plusieurs examens écrits et oraux en relation avec ladite méthodologie et la sûreté de l’aviation civile.

Pour un Etat donné, la nouvelle mé-thodologie USAP-CMA débute par une

évaluation des paramètres clés dudit Etat. Ces paramètres sont obtenus des informations liées au risque sur la sûreté, des indicateurs de perfor-mance de l’Etat et des informations sur l’activité de l’aviation civile se dé-coulant dans cet Etat. Pour le démar-rage des activités de USAP-CMA, ces paramètres sont recueillis des deux cycles d’audit USAP et des missions de suivi.

Au fur et à mesure de l’évolution des activités de USAP-CMA, les para-mètres de chaque Etat sont mis à jour en conséquence. Ces paramètres per-mettent de déterminer la fréquence et d’orienter les activités de USAP-CMA vers des audits axés sur la do-cumentation, sur la conformité, sur la supervision ou sur autres activités d’audits et de surveillance.

A l’issue de la formation, tous les six candidats à la re-certification ont été

certifiés par l’OACI auditeurs USAP-CMA. A l’issue des dix jours de forma-tion et d’examen, le Burkina Faso, re-présenté par Salamato DOUMOUNIA/ZARE et Alidou SINARE et de l’ANAC ont été certifiés auditeurs. Ce score, qui est de 100%, honore notre pays et permettra au Burkina Faso d’amé-liorer son taux de conformité par rap-port à la supervision des mesures de sûreté de l’aviation civile.

Alidou SINARE

Avantages :- une approche axée sur le risque pour déterminer le type, la fréquence et les priorités des activités d’audits et de surveillance qui conviennent le mieux à chaque Etat ;

- des carences soumises à une éva-luation des risques basées sur leurs impacts sur la sûreté ;

- une utilisation optimale des res-sources de l’OACI et des Etats membres ;

- un retour d’information continue relatif aux activités d’assistance et de développement de politiques en générant des données utiles et à jour spécifiques à l’Etat et à la région ;

- un nouveau type de rapport d’au-dit pour USAP-CMA fournissant des recommandations hiérarchisées qui aideront les Etats à élaborer et mettre en œuvre des actions correctrices à court moyen et long terme.

Outils : - le questionnaire des activités de sûreté de l’aviation civile de l’Etat concerné ;

- la liste de contrôle de conformité, les questions de protocole de USAP-CMA, le plan d’actions correctrices.

Deux Burkinabè certifiés auditeurs

Nouveau programme d’audits OACI en sûreté :

ALIDOU SINARE, INSPECTEUR CERTIFIÉ UEMOA

Avantages et outils de la nou-velle approche USAP-CMA

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10

L’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso (ANAC-BF), en collabo-ration avec le Département de l’Amé-nagement du Territoire communautaire

et des transports de l’Union économique mo-nétaire Ouest africaine (UEMOA) a organisé du 11 au 15 août 2014 à Kaya un atelier de familiarisation sur le règlement 10 et sur la décision 11-2013 de l’UEMOA.

Les ateliers et séminaires de formation des formateurs pour une compréhension harmonisée en vue d’une application sans équivoque et sans ambages des textes et rè-glements communautaires dans le domaine de l’aviation civile ont toujours constitué un des axes majeurs de la feuille de route de l’Agence nationale de l’aviation civile du Burkina Faso. Dans un tel élan de renforce-ment des capacités, les mises à niveau sont nécessaires chaque fois que s’opèrent des

amendements dans les textes et règlements en vigueur.

La tenue du présent atelier de familiarisa-tion procède d’une des fortes recommanda-tions issues des travaux de la 9ème réunion du comité consultatif de sûreté des Etats membres de l’UEMOA tenue du 14 au 18 avril 2014 à Dakar au Sénégal. Cette recom-mandation invitait la Commission à organi-ser une rencontre d’appropriation au profit des acteurs de la sûreté de l’aviation civile dans ses Etats membres, des nouvelles dis-positions communautaires contenues, dans d’une part, dans la Décision n° 11/2013/CM/UEMOA portant adoption des procédures et pratiques de sûreté des Etats membres de l’UEMOA et, d’autre part, dans le Règlement n° 10/2013/CM/ UEMOA du 26 septembre 2013 modifiant le Règlement n°11/2005/CM/ UEMOA du 16 septembre 2005.

Sécurité et sûreté

Un outil d’appropriation des nouvelles dispositions de sûreté

Règlement 10 UEMOA :

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11Sécurité et sûreté

tique en matière de sûreté de l’aviation civile découle, de la volonté constante des plus hautes autorités et de l’en-semble de tous les acteurs de construire une aviation civile forte, sûre et sécuri-sée au Burkina Faso. Estimant que cette démarche de relecture devra conforter le taux de conformité honorable que vient d’enregistrer notre pays dans le domaine de la sécurité aérienne qui est au-dessus de la moyenne mondiale et le classe parmi les trois meilleurs pays de la zone de l’UEMOA, M. SAWADOGO dit attendre beaucoup des conclusions de cet atelier.

Quatre jours durant, la familiarisation au R10/D11 a été l’occasion pour les participants de faire une lecture croisée entre la règlementation communau-taire, d’une part et les programmes na-tionaux AVSEC du Burkina Faso, d’autre part. A l’issue de cette lecture croisée, ils ont fait des propositions d’amende-ment de la règlementation nationale en matière de sûreté. Ils ont également fait des propositions relatives à l’organisa-tion de la sûreté au sein de l’autorité compétente.

Au-delà de ce premier exercice, Abel SAWADOGO, directeur général de l’ANAC, qui a présidé la cérémonie d’ou-verture avec à ses côtés le maire de la commune de Kaya, qui n’a pas hésité de convier ses hôtes à visiter les merveil-leux sites touristiques de sa ville, a invi-té les experts de revisiter les différents programmes nationaux pour une meil-leure adaptation. Il s’agit notamment du Programme national de sûreté de l’aviation civile (PNSAC), du Programme national du contrôle de la qualité de sû-reté de l’aviation civile (PNCQAC) et du Plan de gestion de l’exercice de crise de Bobo-Dioulasso prévu pour se dérouler dans les tout prochains mois. Aussi, le directeur général de l’ANAC a notifié à l’assistance composée essentiellement des experts de l’UEMOA, de l’ANAC, du gestionnaire des aéroports du Burkina, de la police spéciale des aéroports de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, de la brigade des transports aériens de Bobo-Dioulasso, de la compagnie de sé-curité aéroportuaire de Ouagadougou et de la brigade Douane de l’aéroport de Ouagadougouque la relecture de ces importants programmes de notre poli-

L’atelier a enfin recommandé à l’auto-rité compétente d’organiser un atelier pour diagnostiquer, analyser et trouver des solutions aux différents problèmes liés à la mise en œuvre des mesures de sûreté de l’aviation au Burkina Faso.

Quatre personnes ont pris part au pro-gramme de présélection d’auditeurs UEMOA en participant à des tests et à un examen final et le taux de succès est de 80%.

Nouhou BERTE

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12 Rencontre

être titulaire d’un Brevet de Sécurité et Sauvetage (BSS) ou d’un certificat de Sécurité et Sauvetage (CSS), délivré par un centre de formation aéronautique agrée. Le CSS qui porte sur la Sécurité, le Sauvetage et le Secourisme est un di-plôme d’Etat qui est une reconnaissance de l’autorité qui le délivre après un stage aérien de 60 heures de l’aptitude à exercer le métier de PNC. L’exercice du métier de PNC est conditionné par la dé-livrance d’une licence PNC par l’Agence Nationale de l’Aviation Civile. La déli-vrance de la licence est conditionnée par une visite médicale d’aptitude phy-sique et mentale délivrée par un méde-cin aéronautique. Alors, l’hôtesse ou le steward, car c’est la même formation, va travailler en tant que PNC sur les types d’avions dont il a la qualification.

Vous arrive t- il d’accompagner des vols spéciaux comme celui du Pré-sident du Faso ? Comment se passent de tels vols ? Y a-t-il des similitudes

Madame Al BARRY DJIM fait partie de la première promo-tion des navigants de cabine d’Air Burkina, à l’époque

Air Volta. Capitalisant une riche expé-rience dans la carrière de navigant de cabine, elle est aussi instructeur à Air Burkina. Al BARRY DJIM a débuté sa car-rière sur FOKKER 28 MK 4000, le pre-mier appareil à réacteurs de la compa-gnie. Etant toujours en activité au sein d’Air Burkina et au regard de son sens élevé de professionnalisme, de respon-sabilité et d’exemplarité, il a plu aux plus hautes autorités de lui décerner la médaille de chevalier de l’Ordre natio-nal en 2002.

Quelle est la petite histoire de votre passion pour le métier d’hôtesse de l’air ?

Je suis arrivée dans l’aérien en 1983 avec l’acquisition du Fokker 28. Jeune fille, j’avais une grande sympathie pour les hôtesses de la multinationale Air

Afrique qui desservait Ouagadougou. L’avion était pour moi un rêve qui pa-raissait inaccessible. J’étais curieuse de savoir comment s’organisait le travail dans un avion, en quoi cela consistait et tout ce qui va avec. Il ne faut pas aussi nier que la tenue vestimentaire toujours impeccable et la coiffure assortie des hôtesses m’avaient aussi séduite. Quand j’ai appris que Air Volta, dans le cadre de l’acquisition du FOKKER 28, désirait re-cruter des hôtesses, je n’ai pas hésité un seul instant. Encouragée par une amie, je me suis lancée et j’ai passé toutes les étapes du recrutement. Le début dans le métier n’a pas été facile pour moi avec mon papa, paix à son âme. Lui, il vou-lait la médecine et avait aussi peur pour moi dans l’aérien. J’ai tenu et réussi à le convaincre à accepter et à aimer ce que je voulais faire. Dieu merci.

Quel type de formation faut-il faire pour devenir hôtesse de l’air ?

Pour exercer le métier de PNC, il faut

HÔTESSE DE L’AIR :

UN MÉTIER PASSIONNANT MAIS CONTRAIGNANT

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13Rencontre

avec les vols commerciaux ?Pour tout personnel navigant de cabine, un vol programmé se prépare tant dans la tête que sur le papier. Sur les vols spé-ciaux ou les vols commerciaux, c’est tou-jours la sécurité et la sûreté qui priment, ce volet se faisant dans le profession-nalisme et la discrétion. La rigueur est toujours la même. Sur les vols commer-ciaux, la configuration de l’avion, le plan d’hébergement, le nombre de passagers par rapport au temps de vol imposent au personnel navigant une manière stan-dard de faire. Ce qui peut être différent lorsqu’il s’agit d’un vol spécial.

Quelle a été votre plus grande satisfac-tion dans l’exercice de ce métier ? Et votre déception ? Pouvez-vous en par-ler ?

La satisfaction est que je ne me suis pas trompée ; j’ai choisi un métier que j’adore et que je continue d’exercer avec amour malgré le temps écoulé.

Déception, il n’y en a pas et je suis convaincue qu’il n’y en aura pas sur le temps qui me reste encore si la santé et la longévité s’yi prêtent, car à chaque vol sa spécificité. Les vols sont nom-breux mais très différents. Ce qui fait que chaque jour est une nouvelle expérience. Cela fait énormément plaisir de décou-vrir, d’apprendre et c’est ce qui arrive tout le temps chez le personnel navigant. C’est une formation continue.

Une de vos filles - s’il en existe – vou-drait-elle embrasser la carrière d’hô-tesse ?

J’ai deux filles. Elles ont choisi des voies différentes à la mienne. J’aime mon mé-tier, mais en tant que mère, je ne peux que bénir leur choix et les encourager.

Au regard du parcours fort enrichis-sant que vous avez capitalisé, quels conseils pouvez-vous donner à ceux qui veulent emboiter votre pas ?

D’abord, il faut aimer ce travail, aimer les gens, être à l’écoute, disponible et serviable. C’est un métier qui demande du sérieux, du sang froid. On apprend beaucoup dans ce métier. Sur le plan social, il est formateur. C’est un beau métier.

Après une vingtaine d’années passées à Air Burkina, quels enseignements ti-rez-vous ?

Air Burkina a toujours gardé son image de petite compagnie aérienne qui fait la politique de ses moyens. Malgré la concurrence dans la sous-région, Air Burkina a toujours été présent là où il faut, comme il faut et avec ce qu’il faut. Comprendre en cela, que Air Burkina n’a jamais eu peur de la concurrence et tire sa force de là. Le patriotisme inné chez le travailleur d’Air Burkina fait qu’on se sent une famille et nous travaillons main dans la main. C’est un autre atout. Le savoir-faire est à tous les niveaux de-

puis le temps du FOKKER 28 où chacun se disait qu’il faut tout faire pour préser-ver ce seul outil de travail qui faisait la fierté du pays. Comme partout ailleurs, il y aura souvent des périodes difficiles, mais Air Burkina développe toujours la stratégie de ses moyens et son sérieux pour aller de l’avant.

Air Burkina est en train d’amorcer une nouvelle politique commerciale avec l’arrivée des Embraers, quelle appré-ciation faites-vous ?

L’arrivée des Embraers va redéfinir une nouvelle flotte pour Air Burkina. Ce sera une assurance au niveau de la clientèle surtout la plus fidèle. L’Embraer en rem-placement du CRJ 200 valorise encore l’offre. Les clients n’auront plus à se plaindre de la petitesse de l’avion.

Votre mot de finA l’attention de la jeune génération de personnel navigant commercial, je ne peux que lui demander d’aimer son métier. C’est un beau métier avec certes beaucoup de contraintes. Dans le monde aérien hautement concurrentiel, il faudra appréhender le client non plus comme un simple passager mais comme un consommateur exigeant. Cependant, si le passager est notre raison d’être en tant que PNC, la sécurité est un impératif qu’il ne faut pas perdre de vue.

Nouhou BERTE

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14

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15Météorologie

Le 11e forum a eu lieu à Benoni dans la région de Johannesburg, en Afrique du Sud du 8 au 12 septembre 2014.

Diverses sessions traitaient de sujets tels que les produits et services d’EU-METSAT, les Centres d’applications sa-tellitaires (SAF) et la diffusion des infor-mations. D’autres visaient à engager une discussion et un échange de points de vue sur les actions pouvant être entre-prises par EUMETSAT pour promouvoir l’utilisation des données satellitaires météorologiques en Afrique. Le pro-

gramme comporte généralement une session thématique pouvant porter, par exemple, sur l’hydrologie, le climat, la réduction de l’impact des catastrophes naturelles ou d’autres sujets connexes.

Le Forum des usagers d’EUMETSAT en Afrique a pour objet de maintenir le dia-logue déjà bien établi entre cette insti-tution et la communauté des utilisateurs africains, en particulier les services mé-téorologiques nationaux et leurs centres régionaux, afin d’optimiser l’usage des données satellitaires d’EUMETSAT sur l’ensemble du continent africain. Le Forum est également l’occasion d’iden-tifier les mesures et initiatives qu’EU-METSAT et ses partenaires pourraient entreprendre pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs africains. Le Fo-rum des usagers d’EUMETSAT en Afrique se tient tous les deux ans.

Le 11éme Forum des usagers d’EU-METSAT en Afrique a été organisé en

collaboration avec le Service météo-rologique d’Afrique du Sud (SAWS). Il a regroupé près de 180 personnes en provenance de 58 nations – dont 50 africaines – représentant les Services météorologiques et hydrologiques nationaux africains, plusieurs institu-tions techniques spécialisées telles qu’ACMAD, AGRHYMET, ASECNA, CI-COS, ICPAC, l’Institut océanographique de Maurice (IOM), le Centre de surveil-lance de la sécheresse de la SADC, le Centre régional pour la cartographie des ressources pour le développement

(RCMRD), des universités et des entités nationales d’information géographique.

Des institutions politiques africaines ont également participé au Forum: la Communauté économique et moné-taire de l’Afrique centrale (CEMAC), la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Auto-rité intergouvernementale pour le Dé-veloppement (IGAD), la Commission de l’Océan Indien (COI) et la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC), de même que la Com-mission de l’Union africaine, le Secréta-riat du Groupe des États ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique et plusieurs insti-tutions sud-africaines),et enfin diverses institutions euro-péennes et internationales : le Centre commun de recherche (CCR), la Déléga-tion de l’Union européenne auprès de l’Union africaine, le service météorolo-gique allemand (DWD), le service mé-téorologique britannique (Met Office)

et l’Organisation météorologique mon-diale (OMM), ainsi que des organismes tels que le Vlaamse Instelling voor Tech-nologisch Onderzoek (VITO) en Belgique, l’Institut international des sciences de géo-information et de l’observation de la Terre (ITC) aux Pays-Bas, l’équipe de coordination du programme AMESD.

Les travaux se sont déroulés en plé-nières et en sessions. Au terme, les par-ticipants ont adopté 34 recommanda-tions relatives : - au Programme EUMETSAT et du Groupe d’experts pour la diffusion des données (RAIDEG) ;

- au Climat et le cadre mondial sur les Services climatologiques (CMSC) ;

- au Projet « Service régional de retransmission avancée (SRRA) » en Afrique ;

- au Projet « Surveillance pour l’envi-ronnement et la sécurité en Afrique (MESA) » ;

- aux Applications maritimes des pro-duits satellitaires;

- à la Formation et la recherche ;

- à l’Observation de la terre et de l’espace.

Ali Jacques GARANE

Un partenariat exemplaire sud-sud11e Forum des usagers d’EUMETSAT :

PRÉSIDIUM DE LA CÉRÉMONIE DE RESTITU-TION DES TRAVAUX

VUE PARTIELLE DES PARTICIPANTS

2012 · Addis Abeba, Ethiopie

2010 · Ouagadougou, Burkina Faso

2008 · Accra, Ghana

2006 · Maputo, Mozambique

2004 · Brazzaville, Rép. du Congo

2002 · Dakar, Sénégal

Les Forums précédents se sont tenus dans les pays suivants:

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16 Sécurité et sureté

L’HÔPITAL YALGADO OUEDRAOGO A REÇU DE NOMBREUSES VICTIMES

DE L’INSURRECTION POPULAIRE DU

30 ET 31 OCTOBRELe secteur de l’aviation civile au chevet des victimes

Les blessés de l’insurrection po-pulaire au centre hospitalier Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) ont reçu la visite des différentes

entités du secteur de l’aviation civile le vendredi 14 novembre 2014. Cette importante délégation était conduite par le conseiller Youssouf TRAORE, représentant le secrétaire général du ministère des Infrastructures, du Dé-senclavement et des Transports.

La chaine de solidarité entamée au lendemain de l’insurrection populaire n’est pas près de se rompre. L’élan de solidarité et de soutien continue. C’est dans cette dynamique que le secteur de l’aviation civile composé de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), l’Agence pour la Sécurité de la Navi-gation Aérienne en Afrique et à Ma-dagascar (ASECNA), la Délégation aux Activités Aéronautiques Nationales (DAAN), la Direction Générale de la Mé-téorologie (DGM) et la Régie Adminis-trative chargée de la Gestion en Escale (RACGAE) se sont rendus aux chevets des malades.

A l’entame de ses propos, le chef de la délégation du secteur de l’aviation

civile devant le di-recteur général du centre hospitalier, Robert SANGARE et son staff a dit en ces termes « c’est pour exprimer la solidarité et la com-passion du secteur du transport aérien au vu de la situation nationale que nous avons tenu à faire ce déplacement ».

En réaction aux pro-pos de ses hôtes, Robert SANGARE a dit combien ce geste emprunt de chaleur humaine prédispose et prépare les fa-milles éplorées et celles des blessés à l’apaisement des cœurs et partant la réconciliation. Il a poursuivi en disant que les dommages collatéraux de cette insurrection ont fait que le programme des vols était sensiblement réduit, ce qui a affecté l’économie du secteur aé-rien et malgré cela, les premiers respon-sables ont tenu à exprimer leur soutien aux blessés. Cette hauteur d’esprit trace déjà les sillons d’une bonne réconcilia-tion, propice à la reprise normale des

Insurrection populaire du 30 octobre :

activités au pays des hommes intègres. Le chef de la délégation pour couron-ner cette visite en beauté, a remis un chèque d’un montant d’un million au locataire du centre hospitalier Yalgado OUEDRAOGO, reparti en 500000 FCFA pour son centre et l’autre moitié à l’hô-pital Blaise COMPAORE.

La visite s’est achevée par une visite aux blessés.

M. YOUSSOUF TRAORE REMET-TANT AU DG DE L’HÔPITAL LA

CONTRIBUTION DU SECTEUR DE L’AVIATION CIVILE

Page 17: Anacbk 06

17Bon à savoir

Le droit du passager

Le saviez-vous ? Le règlement N. 03/2003/CM/UEMOA établit les règles relatives aux compensations pour re-fus d’embarquement des passagers et pour annulation ou retard important d’un vol. Voici les grandes lignes de règlement.

Tout d’abord le refus d’embarquement qu’est-ce que c’est ? Il s’agit selon le règlement No. 03/2003/CM/UEMOA, du refus par le transporteur aérien d’em-barquer des passagers qui cumulative-ment disposent d’un billet en cours de validité, d’une réservation confirmée pour le vol concerné et se sont présen-tés à l’enregistrement dans les délais et conditions requis.

Ainsi en cas de refus d’embarquement, le passager a le droit de choisir l’une des compensations suivantes :- le remboursement sans pénalité du prix du billet dans les meilleurs délais pour la partie du voyage non effectué ;- le réacheminement dans les meilleurs délais jusqu’à la destination finale ou,- le réacheminement à une date ulté-rieure à la convenance du passager.

Indépendamment du choix effectué

par le passager, le transporteur aérien, immédiatement après le refus d’embar-quement une compensation minimale qui est de :- 100 000 FCFA au passager en classe économique et 200 000 FCFA au passa-ger en classe affaires pour les vols de 2 500 kilomètres au plus ;- 400 000 FCFA au passager en classe économique et 800 000 FCFA, pour les vols de plus de 2500 kilomètres, compte tenu de la destination finale.

Ces compensations doivent être payées en espèces ou, en accord avec le pas-sager, en bons de voyage et/ou autres services. Cependant, le transporteur aé-rien n’est pas tenu au paiement d’une compensation de refus d’embarque-ment lorsque le passager voyage gratui-tement ou à des tarifs réduits non dis-ponibles directement ou indirectement au public. Pour le cas d’un vol commer-cialisé à forfait, en cas de refus d’em-barquement, le transporteur aérien est tenu d’indemniser l’organisateur du voyage qui devra à son tour indemniser le passager.

En cas d’annulation d’un vol, les dispo-sitions suivantes s’appliquent, sauf si le

Retard ou annulation d’un vol :

transporteur aérien ou l’organisateur de voyages prouve que cette décision n’a été motivée que par des circonstances exceptionnelles n’engageant ni sa res-ponsabilité ni celle de son sous-traitant :

1. Lorsque, avant l’heure initiale prévue de départ, un transporteur aérien ou un organisateur de voyages annule ou prévoit raisonnablement d’annuler un vol, il met tout en œuvre pour prendre contact avec les passagers concernés et convenir avec eux des conditions dans lesquelles ils accepteraient de renoncer à leur réservation confirmée. Au strict minimum, les passagers se voient offrir le choix entre : - Le remboursement intégral du billet au tarif auquel il a été acheté- Un réacheminement vers leur desti-nation finale, dans des conditions de transport comparables et dans les meil-leurs délais, ou- Un réacheminement vers leur des-tination finale dans les conditions de transport comparables à une date à leur convenance.

2. Les passagers avec lesquels le trans-porteur aérien ou l’organisateur de voyages ne parvient pas à un accord se

Page 18: Anacbk 06

18 Bon à savoir

voient offrir la compensation et l’assis-tance offertes en cas de refus d’embar-quement.

Pour ce qui est du retard important de vol, lorsqu’un transporteur aérien ou un organisateur de voyages prévoit raison-nablement qu’un vol sera retardé, par rapport à l’heure de départ initialement prévue, d’au moins trois heures pour les vols de moins de 2500 km et d’au moins 5 heures pour les vols de 2500km ou plus ; les passagers se voient offrir l’as-sistance prévue.

Outre les compensations minimales ci-dessus citées, le transporteur offre

par ailleurs gratuitement aux passagers refusés à l’embarquement :- Le coût d’une communication télépho-nique et/ou d’un message adressé par fax ou courrier électronique au lieu de destination ;- La possibilité de se restaurer suffisam-ment compte tenu du délai d’attente ;- L’hébergement dans un hôtel au cas où les passagers se trouveraient blo-qués pour une ou plusieurs nuits.

3. Lorsqu’une ville ou une région est desservie par plusieurs aéroports et qu’un transporteur aérien propose à un passager refusé à l’embarquement un vol en direction d’un autre aéroport que

celui réservé par le passager, les frais de déplacement entre les aéroports de remplacement ou vers une destination de rechange toute proche, convenue avec le passager, sont à la charge du transporteur aérien.

Notons que les transporteurs aériens doivent fournir à chaque passager re-fusé à l’embarquement, victime d’une annulation ou d’un retard important de vol, une notice exposant les règles de compensations financières.

Hyancinthe SANOU

Une décennie après l’obliga-tion faite par l’OACI de certi-fier les aéroports desservant des vols internationaux,

la plupart des Etats contractants de l’Afrique subsaharienne n’ont pas pu satisfaire à cette exigence qui a pour objectif de garantir un minimum de sécurité au niveau aéroportuaire. Par-mi les difficultés à surmonter pour al-ler vers la certification au niveau des États africains figure l’évaluation des différents indicateurs de l’état de sur-face des chaussées aéronautiques, no-tamment le coefficient de frottement longitudinal de la piste.

C’est ainsi que Arsène SOMA du Burki-na Faso et Stive ACHOUNNA du Came-roun, tous deux élèves ingénieurs de l’École africaine de météorologie et de l’aviation civile (EAMAC) ont planché sur le thème « caractérisation de l’état de surface des chaussées aéronautiques et sécurité des opérations aéroportuaires ».

Le thème a été proposé par deux in-génieurs de l’aviation civile, Alidou SINARE de l’ANAC du Burkina Faso et Amadou RoufaÏ MOUSTAPHA de la re-présentation de l’ASECNA auprès du Bé-

nin. Les travaux des étudiants, sous la supervision de leurs encadreurs ci-des-sus mentionné ont permis de mettre en exergue deux types d’indicateurs essentiels: ceux caractérisant la qua-lité de roulement (l’uni et l’ intégrité) et ceux caractérisant l’adhérence de la surface de la chaussée (la texture et le coefficient de frottement). Les travaux ont permis la mise en place de procé-dure d’inspection des pistes. En sus, les étudiants ont développé un logiciel d’aide à la décision au profit de la ca-

ractérisation de l’état de surface des chaus-sées aéronautiques. L’aspect piste conta-miné avec une hauteur d’eau sur la piste a été pris en compte pour donner l’état de ser-vice de la piste à n’im-porte quel instant et éviter aux avions une sortie de piste comme l’accident d’Air France survenu le 02 août 2005 à l’atterrissage au Canada à l’aéroport de Toronto. A l’issue de leur soutenance qui a eu lieu le vendredi 10 octobre 2014, le jury

a attribué la note de 16,50 aux élèves ingénieurs.

Arsène SOMA, le tout nouveau ingé-nieur, vient donc étoffer l’ effectif de l’ANAC en personnel technique.

Brillante prestation de Arsène SOMA

Soutenance à l’EAMAC :

REMISE DE DIPLÔME À ARSÈNE SOMA

Page 19: Anacbk 06

19Actus Afrique

La compagnie camerounaise Camair-Co a reçu la certification délivrée par l’IATA (International Air Transport Association, en français Association internationale du transport aérien) après avoir été au-ditée par les experts de l’organisation commerciale internationale.

Avec cette certification IATA, Camair-Co «pourra prétendre vendre toutes les destinations du monde à ses passagers. Si vous êtes par exemple aux Etats-Unis et qu’on interroge un serveur, on verra beaucoup de compagnies dont celle du Cameroun dans le même système.

On pourra alors vous vendre directe-ment le billet là-bas», se félicite Nana Sandjo, le directeur de la compagnie camerounaise, cité par le site Investir au Cameroun. Regroupant 240 compa-gnies qui représentent 84% du trafic mondial de passagers, l’IATA centralise les tarifs des compagnies aériennes et permet aux professionnels de l’aérien de les consulter.

La certification IATA arrive au bon mo-ment pour Camair-Co, qui pourra com-mercialiser les liaisons internationales de ses deux Boeing 787 Dreamliner dé-livrés l’année prochaine. La compagnie camerounaise exploite aujourd’hui trois appareils, deux B737-700 et un B767-300ER, desservant principalement des villes africaines et Paris.

(Air Journal)

Camair-Co certifiée IATACameroun :

South African Express est insolvable. La compagnie régionale a demandé

une garantie de l’État pour un prêt d’ur-gence, confirme le gouvernement.

La direction a déjà pris des mesures pour réduire certains coûts et entamé de nouvelles négociations avec les créanciers et les fournisseurs de ser-vices.

Même South African Airways (SAA) exige actuellement des garanties gou-vernementales pour pouvoir se finan-cer. En fait, « la compagnie aérienne est en faillite et ne survit qu’avec des cré-dits, avalisés par l’Etat » a déclaré ré-cemment la ministre Lynne Brown, res-ponsable des participations de l’État.

Début novembre, le patron intéri-maire de South African Airways, Nico Bezuidenhout, a soumis un plan de restructuration au gouvernement qui, entre autres, prévoit une réduction de routes non rentables et une renoncia-tion partielle à la flotte Airbus A340-600.

(ia)

Les compagnies en criseAfrique du Sud :

Phot

os :

sout

hafr

ica.

to, C

amai

r-co

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20

HORAIRES DES VOLS : DU 28OCTOBRE 2014 AU 28MARS 2015 Ed. du 20NOVEMBRE 2014

JOURS VOLS AVIONS PROVENANCE ARRIVEE DEPART DESTINA-TIONS

OBSERVA-TIONS

LUNDI

AT541KP015ET936

2J555/556DN003

HF/2J4730/4731DNOO4

2J522/523SN255KP014

AF548/5472J530SN256

AH5316TK597AT543

B738DH8

B752/738MD87A320A319A320CRJ

A333DH8

A330/340CRJ

A333B 738

B737/A330B738

CMN/NIM--

DKR/BKODKR/BKO

ABJNIMACCBRU

LFW/ACCCDG/NIM

-ABJALG

IST/NIMCMN

05.30--

19.2511.5014.0015.0519.1016.3016.4517.05

-21.4023.3023.5523.59

06.2009.1510.0011.0012..3016.2516.0016.0017.30

-21.0520.3522.40

---

CMNACC/LFWNIM/ADDBKO/DKR

NIMABJ

BKO/DKRACCABJ

-NIM/CDG

NIMBRU

---

NIGHT STOP

MARDI

AH5317AT543TK597

AF62442J531KP0152J507ET9272J557

2J517/518KP014

AF548/5472J530

DHV190/191TK567

B738B738

B737/A330B77XCRJDH8CRJ

B752/738MD87

CRJDH8

A330/340CRJ

ATR4B737/A330

---

CDG/NIMNIM

-ABJADD

COO/LFWABJ

LFW/ACCCDG/NIM

-LFW

IST/NIM

---

04.5508.55

-14.3013.0018.1519.0016.4517.55

-22.2523.55

00.2500.5000.5507.10

-09.1509.4014.0013.3015.30

-21..0520.3523.25

-

ALGNIM/CMN

ISTBKO/CDG

-ACC/LFWBOY/ABJ

ABJCOO/LFW

ABJ-

NIM/CDGNIMNIM

-

NIGHT

MERCREDI

TK567TU395/396AT545/544

2J531KP015

2J514/515ET926

2J512/513CLX805

HF730/731ET937KP0142J508

2J522/523AF536/535

AH5318/5319AT543

B737/A330A320B738CRJDH8

MD87B752/738

CRJB747A319

B752/738DH8CRJCRJ

A330/340B738B738

-TUN/ABJ

CMNNIM

-DKRABJBKOLUXABJ

ADD/NIMLFW/ACCABJ/BOY

ACCCDGALGCMN

-02.3502.0008.55

-16.1510.0513.2514.0014.0014.2516.4522.0520.4020.5522.3023.59

00.5503.2002.50

-09.1509.50

111.0510.1515.0016.25

--

17.0017.3023.5523..25

-

ISTTUNCMN

-ACC/LFW

DKRADDBKOLOSABJ

--

ABJACCCDG

NIM/ALG-

NIGHT STOPNIGHT STOP

JEUDI

AT5432J507KP015ET936DN003ET9272J557DN0042J557

2J517/518KP014

AF548/547AT327

DHV190/191TK597

B738CRJDH8

B752/738A320

B752/738MD87A320MD87

CRJDH8

A330/340B738ATR4

B737/A330

-ABJ

--

DKR/BKOADD

19.15NIM

COO/LFWABJ

LFW/ACCCDG/NIMCMN/NIM

NIMIST/NIM

00.5008.3009.1510.0012.3014.0014.3016.0014.3016.30

-21.05

---

00.5008.3009.1510.0012.3014.0014.3016.0014.3016.30

-21.05

---

NIM/CMNBOY/ABJACC/LFWNIM/ADD

NIMABJ

COO/LFWBKO/DKRCOO/LFW

ABJ-

NIM/CDG---

REGIE ADMINISTRATIVE CHARGEE DE LA GESTION DE L’ASSISTANCE EN ESCALE (RACGAE)FAX: 50 31 35 30 / 50 31 15 28 « Burkina Handling Service » TEL : 50 30 65 18 / 50 30 78 48

La RACGAE

Page 21: Anacbk 06

21Programme des vols

HORAIRES DES VOLS : DU 28OCTOBRE 2014 AU 28MARS 2015 Ed. du 20NOVEMBRE 2014

JOURS VOLS AVIONS PROVENANCE ARRIVEE DEPART DESTINA-TIONS

OBSERVA-TIONS

VENDREDI

AT327DHV191TK597AT541

2J522/523KP015ET926

2J512/5132J514/515

HF/2J4730/4731ET937SN255KP014

AF548/5472J530SN256TK567

AH5316

B738ATR4

B737/A330B738CRJDH8B752CRJM87A319

B725/738A333DH8

A330/340CRJ

A333B737/A330

B738

---

CMN/NIMACC

-ABJBKODKRABJ

ADD/NIMBRU

LFW/ACCCDG/NIM

-ABJ

IST/NIMALG

---

05.3011.10

-10.0515.2019.0014.0015.2516.3016.4517.55

-21.4023.5523.30

00.4000.4000.5506.2008.0009.1511.0512.1012.3516.25

-17.30

-21.0520.3522.40

--

CMNLFWIST

CMNACC

ACC/LFW ADDBKODKRABJ

-ABJ

-NIM/CDG

NIMBRU

--

NIGHT STOP

NIGHT STOP

SAMEDI

AH5017TK567

AT545/5442J531KP015

2J517/518ET936DN003DN0042J508

2J557/558KP0142J530

AF536/535AH5318TK597AT553

B738B737/A330

B738CRJDH8CRJ

B725/738A320A320CRJ

MD87DH8CRJ

A330/340B738

B737/A330B738

--

CMNNIM

-ABJ

-DKR/BKO

NIMABJ/BOY

COOLFW/ACC

-CDGALG

IST/NIMCMN

--

01.5008.55

-13.45

-11.5015.0519.3519.3016.45

-20.5522.3023.5523.59

00.2500.5502.45

-09.1509.4510.0012.3016.0015.0015.45

-20.3523.5523.25

--

ALGIST

CMN-

ACC/LFWABJ

NIM/ADDNIM

BKO/DKRABJCOO

-NIMCDG

NIM/ALG--

NIGHT STOP

NIGHT STOP

DIMANCHE

AT543TK5972J531KP015

2J514/5152J510/511HF730/7312J512/513

ET937DHV190/191

KP0142J517/518AF548/5472J522/523

B738B737/A330

CRJDH8

MD87CRJ

A319CRJ

B752/738ATR4DH8CRJ

A330/340CRJ

--

NIM-

DKRLFWABJBKO

ADD/NIMLOS/NIMLFW/ACC

ABJCDG/NIM

ACC

--

08.55-

15.5513.0014.0017.1014.2515.0516.4020.3517.5521.10

00.5000.55

-09.1509.3010.0016.2514.00

-16.10

-16.5521.0518.00

NIM/CMNIST-

ACC/LFWDKRLFWABJBKO

-LFW

-ABJ

NIM/CDGACC

NIGHT STOP

NIGHT STOP

NIGHT STOP

COMPAGNIES

2J AIR BURKINA Tél : 50 31 47 05

AF AIR FRANCE Tél. : 50 30 63 65

AH AIR ALGERIE Tél.: 50 31 23 02

ATR ROYAL AIR MAROC -

DN SENEGAL AIRLINES Tél. : 50 31 39 05

DHV DHL INTERNATIONAL Tél. : 50 31 19 47

ET ETHIOPIAN AIRLINES Tél. : 50 30 16 52

HF AIR COTE D’IVOIRE -

KP ASKY AIRLINES Tél.: 50 33 12 37/38

KQ KENYA AIRWAYS Tél.: 50.33.18.14

SN BRUSSELS AIRLINES Tél. : 50.33.14.44

TK TURKISH AIRLINES -

DESTINATIONS

ACC ........ ACCRA ADD ....... ADDIS ABEBA BKO ........ BAMAKO CDG ....... PARIS (CDG) CKY ........ CONAKRY CMN ....... CASABLANCA COO ....... COTONOU DKR ........ DAKAR IST .......... ISTANBUL LFW ........ LOME LOS ......... LAGOS NBO ....... NAIROBI NIM ........ NIAMEY ORY ........ PARIS (ORLY) TIP .......... TRIPOLI

LEGENDE

Page 22: Anacbk 06

22 Faits insolites

TAM Airlines (Brésil) a modifié un numé-ro de vol entre Sao Paulo et Brasilia suite à des prédictions de crash par Jucelino da Luz, un célèbre médium brésilien.

Après Kobe Bryant, qui faisait le com-parse de Lionel Messi dans deux pré-cédentes publicités de Turkish Airlines, c’est aujourd’hui Didier Drogba, qui fait son entrée dans une nouvelle cam-pagne de promotion Drogba vs Messi « Epicfood ».

Mise en ligne le 14 novembre 2014, la vidéo, toujours aussi espiègle, de Turki-sh Airlines fait déjà le buzz avec près de 2 millions de visiteurs. Cette fois, c’est

Un vol de Norwegian Air Shuttle à destination de New York JFG a été récemment retardé durant 5 heures, suite à la découverte d’une souris dans le cockpit d’un 787 Dreamliner.

Les pilotes ont découvert une souris à l’intérieur du cockpit alors qu’ils s’apprêtaient à piloter leur Dreamli-ner, destination New York, depuis l’aéroport d’Oslo Gardermoen. « Cela n’arrive pas très souvent, mais cela ar-rive de temps en temps «, a confirmé la porte-parole de la compagnie low cost. Finalement, la petite bête a pu être retrouvée, mais non sans causer un important retard, l’avion décollant à 23 heures, soit avec 5 heures de re-tard.

« Nous devions nous assurer qu’il n’y avait pas de câbles ou de fils élec-triques qui avaient été mâchés », a expliqué la porte-parole Charlotte Holmbergh.

aj

Jucelino Nobrega da Luz, qui affirme avoir prédit la mort de Lady Diana, du pilote de Formule 1, Ayrton Senna ou plus récemment du candidat socia-

liste à l’élection présidentielle bré-silienne, Eduardo Campos (mort dans un crash d’avion avec six autres vic-times le 13 août der-nier), a aussi vu dans les astres, le crash d’un avion de la TAM pour raisons tech-niques, peu après son décollage de Sao Paulo-Congon-

has, et plus précisément le vol JJ3720. Est-ce pour rassurer ses passagers ou pour écarter tout espoir au funeste sort, la TAM a décidé de changer à partir du 26 novembre 2014, le numéro de ce vol en JJ4732, les horaires de vol restant inchangées (départ à 8h30 de l’aéro-port de Congonhas, arrivée à 10h12 à Brasilia). Dans un communiqué, la TAM indique que « la sécurité est une valeur essentielle dans toutes ses opérations. En conséquence de quoi, la compagnie annonce avoir pris en compte l’alerte et reste attentive à ses opérations pendant cette période. » Si le célèbre voyant af-firme avoir des rêves prémonitoires qui se sont avérés véridiques par la suite, ce n’est pas le cas de nombreuses autres prédictions.

aj

Didier Drogba, footballeur à la réputa-tion planétaire (et qui est aussi passé 18 mois avec le club turc de Galatasa-ray), qui fait l’adversaire mutin de Lionel Messi.

Dans cette vidéo promotionnelle, tous les deux parcourent le monde entier à bord de vols Turkish Airlines (Népal, Sahara, Sibérie…) pour découvrir des spécialités culinaires étonnantes dans des restaurants quelque peu singuliers. Mais à ce petit jeu, Messi devance tou-jours d’une petite longueur Drogba, qui va se démener pour découvrir dans ses pérégrinations un mets que son « rival » n’aura pas déjà goûté avant lui…

Le concept vise bien sûr le panel plé-thorique des destinations de Turkish dans le monde entier ainsi que l’impor-tance de la nourriture à bord des vols de la compagnie turque. La campagne de promotion sera diffusée à la télévision, au cinéma, dans la presse, y compris di-gitale, ou les médias sociaux.

aj

APRÈS UNE PRÉDICTION DE CRASH :

TAM AIRLINES CHANGE UN NUMÉRO DE VOL

TURKISH AIRLINES :

DROGBA, NOUVEL AMBASSADEUR NORVÈGE :5 HEURES DE RETARD À

CAUSE D’UNE SOURIS

Page 23: Anacbk 06

Au seuil de l’année nouvelle, je voudrais au nom de l’Agence Nationale

de l’Aviation Civile, de son personnel et à mon nom propre, formuler à la

grande famille de l’aviation civile, mes vœux de bonne et heureuse année

2015.

Qu’elle soit par chacun d’entre vous et des êtres qui vous sont chers, une

année de santé, de paix et de prospérité.

Que l’année 2015 qui s’annonce soit la consécration de tous les eff orts et

sacrifi ces consentis pour une meilleure adaptation à l’évolution de notre

environnement qui nous impose de nouvelles orientations pour une avia-

tion civile forte, sûre et ordonnée dans le monde.

Bonne et heureuse année 2015.

Abel SAWADOGO

DG ANAC

Voeux du Directeur Général 23

Page 24: Anacbk 06

Info

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Mis

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Revue trimestrielle de

l’Agence Nationale de l’Aviation Civile

01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso

Tél: +226 50 30 64 88 / 50 31 63 32

Fax: +226 50 31 45 44

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