anac newsMagazine de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso

No. 20Juillet – Septembre 2018

CRASH DU VOL D’AIR ALGÉRIE : 4 ANS APRÈS, UNE STÈLE POUR LA CÉLÉBRATION DE L’AMITIÉ ENTRE LES PEUPLES

EN ROUTE POUR LA CERTIFICATION DE L’AÉROPORT DE OUAGADOUGOU

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Dans ce numéro :

Editorial de M. Azakaria TRAORE, Directeur général de l’ANAC .................... 03

A la une Hadj 2018 : Air Burkina, dans le peloton des transporteurs des pèlerins .............................................................................................. 07 ISO 90001/2015 : l’ANAC amorce la dernière ligne droite ............................ 11 Crash du vol d’Air Algérie, 4 ans après : Une stèle pour la célébration de l’amitié entre les peuples ................................................................ 22

Focus Programme ACC3 : L’escale de Ouagadougou concluante .............................. 04 Session extraordinaire du COC : Un budget réaménagé ................................. 05 M. Tunikpier Sylvain SOME dit « oui » à Mlle Charlotte Waalé SOME ...... 06

Sécurité & Sûreté Facilitation et mesures de sûreté à l’aéroport international de Ouagadougou .................................................................................................................. 13 MANPADS2 : Une mission de suivi et d’évaluation ............................................. 14 L’aéroport itl. de Ouagadougou fait progressivement peau neuve ............ 19 Aéroport itl. de Ouagadougou : Projet de débroussaillage pour renforcer la sécurité ............................................................................................................ 21

Coopération MUTAA : Mise en œuvre du plan d’opérationnalisation .................................. 15 12ème Assemblée de l’UGAACO : Le Burkina Faso assure la présidence .......................................................................................................................... 16 Alassane DOLO, l’infatigable M. Sûreté de la région WACAF : Pour un repos bien mérité ............................................................................................... 24

Publicom IAMGOLD ESSAKANE : une relève burkinabè pour le secteur minier ........ 09 HADJ 2018 : Mission accomplie pour la RACGAE ................................................ 25

Insolite ..................................................................................................................................... 27

SOMMAIRE NO.20 2018

ANAC NEWSRevue trimestrielle de

l’Agence Nationale de l’Aviation Civile

01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso

Tél: +226 25 306488 / 25 31 63 32

Fax: +226 50 31 45 44

Mail: info@anacburkina.org

Site web : ww.anacburkina.org

Directeur de publication Azakarias TRAORE

Directeur général de l’ANAC

Directeur de rédaction Nouhou BERTE

Equipe de rédaction Ibrahim Hassan KONE

Nouhou BERTE

Léandre BAKYONO

Salifou ZANGA

Secrétaire Agathe KONSEIGA

Correction

Abdoul Salam ZOURE

(Collaborateur)

Maquette, mise en pages et impression Agence Schaffenskraft, Bornheim/Allemagne

www.schaffenskraft.de

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aux textes, illustrations, photographies et autres

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Toute reproduction est subordonnée à l’autorisa-

tion écrite préalable du détenteur des droits.

07 1613

3Editorial

Editorial de

M. Azakaria Traoré

Directeur général de l'ANAC

Le système de management de la qua-lité est un processus de recherche permanente de la performance et par ricochet, de l’amélioration de presta-

Ce système participe à asseoir une meilleure gouvernance.

Après s’être inscrite dans la démarche qualité ISO-9001/2008, entre 2013- 2014, avec l’appui technique de l’Agence pour la Sécurité de la Naviga-tion aérienne en Afrique et à Madagas-car (ASECNA), l’ANAC, avait été amenée à suspendre ledit processus en raison des contraintes organisationnelles.

Ces entraves désormais levées, une nouvelle équipe pilotée par l’inspecteur principal, gestion qualité sécurité et sû-reté, M. Lawankilia SIA a pour délicate et noble mission de conduire la démarche de la qualité, cette fois selon la nou-velle norme qui est l’ISO-9001/2015

avec l’appui technique du cabinet Certi-

Management (CISM).

L’ANAC a renoué avec ce processus en vue de consolider les sillons de l’une de ses principales ambitions qui est celle d’être une autorité de référence en ma-tière d’aviation civile. Et en la matière, la quête de la performance doit être le leit-

pour l’ANAC était de tout reprendre en

les exigences légales et réglementaires, les orientations en matière de politique et en termes d’objectifs pour la bonne et pleine satisfaction des usagers. La mé-thodologie consiste en une approche de processus, qui trace les voies d’un nou-veau système d’organisation ou les sé-quencements des activités s’imbriquent harmonieusement pour l’obtention des résultats attendus. Commencée en no-vembre 2017, la démarche qualité de

l’ANAC est à ce jour à l’étape de valida-tion des procédures.

D’ores et déjà, l’ANAC a fait des bonds qualitatifs. Elle est actuellement à l’ap-proche processus et l’étape restante

Je voudrais à ce stade de mon propos féliciter et encourager toutes les parties prenantes pour ce bond qualitatif déjà réalisé et les inviter à garder le cap pour

-cation de l’ANAC à l’ISO-90001/2015, toute chose qui constituerait pour le personnel un gage d’adhésion à une nouvelle culture de résultat.

Azakaria TraoréDirecteur général

Démarche qualité de l’ANAC, toujours dans la dynamique de la performance

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Le directeur général de l’ANAC, M. Aza-karia TRAORE, assisté des premiers responsables de la direction des Aéro-dromes, de la Naviga-tion aérienne et de la sûreté (DANAS) a reçu en séance de travail une délégation de Cargo-lux le vendredi 28 sep-tembre 2018.Cette dé-légation a présenté les conclusions des travaux de la mise en œuvre du programme ACC3 de l’union européenne.

Il convient de rappeler qu’en vertu du règle-ment d’exécution (UE) 2015/1998 de l’Union Européenne, toute com-pagnie aérienne euro-péenne doit être désignée ACC3 (Trans-porteur de fret et de courrier opérant dans l'Union à partir d'aéroports de pays tiers). Le programme ACC3 est en place depuis le 1er février 2012 et impose donc aux

transporteurs aériens souhaitant trans-porter du fret ou du courrier vers l’Union Européenne de demander le statut ACC3

par le biais d'un acte de désignation par un État membre de l'UE.

Pour ce faire, les opérations de fret et de courrier menées par Cargolux

à l’escale de Ouagadougou ont fait l’objet d’une validation du 27 au 28 septembre à Ouagadougou. Cette va-

lidation a été menée par un validateur de l’Union Européenne, en la personne de Ro-nald DE Keukelaere, expert sûreté de l’au-torité de l’aviation ci-vile de Luxembourg. Les résultats ont été satisfaisants car seuls quelques écarts mi-neurs ont été relevés.L’ANAC ainsi que toutes les entités aéropor-tuaires ont été félicitées par le validateur qui a par la suite demandé

faits pour résoudre les écarts mineurs et être au niveau de conformité 1 de l’Union Européenne.

L’escale de Ouagadougou concluanteMISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME ACC3 :

Focus

PHOTO DE FAMILLE DES FORCES DE DÉFENSE, DES ÉVALUATEURS ET DES EXPERTS DE L’ANAC AVEC LE DG AZAKARIA TRAORE

LES ÉVALUATEURS EN ROUTE POUR LA RESTITUTION DES CONCLUSIONS DE LEURS TRAVAUX

Focus 5

Le Conseil d’orientation et de Contrôle (COC) de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) s’est réu-ni en session extraordinaire le mardi 18 septembre 2018 dans la salle de conférence de l’institution.

Au cours des travaux de cette session extraordinaire, le Conseil a adopté et délibéré sur les points suivants : le procès-verbal de la première session extraordinaire tenue le 25 avril 2017, à Bobo-Dioulasso , l’état d’exécution des recommandations des sessions précédentes, le budget, gestion 2018

gé, les observations du MINEFID sur la délibération n°2018-008/MTMURS/SG/ANAC/COC du 31 mai 2018 autorisant le maintien des indemnités de fonction des agents de l’ANAC-BF nommés à des fonctions au sein du cabinet du minis-tère en charge de l’aviation civile.

En outre, le conseil s’est penché sur une série de communications. Celles –ci ont porté sur le rapport relatif à la

entre l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), l’Agence Nationale de la Météorologie (ANAM) et la Délégation

aux Activités Aéronautiques nationales (DAAN). Concernant, ce point, les admi-nistrateurs ont félicité la direction géné-rale pour la qualité du document et lui ont exprimé tout leur soutien à l’abou-tissement de cette clé de répartition des ressources. S’agissant de l’audit de la mission de validation cordonnée de l’OACI (ICVM) de 2017, la réception

sance de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI), le Conseil a félicité par acclamations le Directeur général pour le brillant record atteint et pour l’obtention de cette distinc-

à l’endroit des ad-ministrateurs que les orientations

de crédits doivent tenir compte des prescriptions et les bonnes pratiques

faire de notre avia-tion civile un sec-teur sûr et sécurisé au grand bonheur des passagers qui empruntent la desti-nation Burkina Faso.

d’éthique et de déontologie de l’ANAC en matière de passation des marchés. Le conseil a pris acte de l’élaboration de ces deux documents et a félicité la direction générale pour cette initiative et l’encourage à leur mise en œuvre.

Un budget réaménagéSESSION EXTRAORDINAIRE DU COC :

LE CONTRÔLEUR DE GESTION, MME SYLVIANE BAMOGO ET LE

DAFC, M.TUNIKPIER SOMÉ

LE PRÉSIDENT DU CONSEIL M. ISSIAKA SIGUE (MICRO) ET LE DG ANAC M. AZAKARIA

TRAORE (VESTE) LORS DES TRAVAUX

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LE TOAST POUR DIRE QUE NOUS NE FORMONS QU’« UN »

LE COUPLE SOMÉ, VISIBLEMENT HEUREUX LORS DES CHANTS DE LOUANGE AU SEIGNEUR

PHOTO DE FAMILLE DU NOUVEAU COUPLE AVEC LES COLLÈGUES DE SERVICE

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Focus

14 juillet, jour de la fête nationale de la République française est désormais une date mémorable pour le couple

2018, Tunikpier Sylvain SOME et Char-lotte Waalé SOME se sont dit «oui». Ils ont procédé aux échanges d’alliances,

devant les parents, amis, connais-sances et collègues de service et de-vant Dieu. La cérémonie a eu lieu dans la chapelle de Benvar, localité située à une dizaine de kilomètres de Dissin.

Par ce sacrement de mariage, Sylvain et Charlotte sont désormais liés à jamais.

En cette circonstance de ferveur reli-gieuse, le prêtre dans son homélie du jour

source d’inspiration pour tout croyant et surtout pour deux êtres qui ont décidé de se muer en « un» et d’amorcer une aven-ture commune, faite d’incertitudes et de surprises et surtout foi et d’esperances.

« la première lettre de l’apôtre au Corin-thien » il nous est enseigné que parmi les dons de Dieu, ce que l’être humain doit chercher de meilleure à obtenir, la voie, la plus supérieure à toutes les autres c’est l’amour.

Parler toutes les langues de la terre, avoir toutes les sciences et connais-sances, distribuer toute la fortune aux

d’amour .Ces enseignements, le couple SOME s’en inspirera dans tous les faits et gestes de la vie au quotidien et tout le personnel de l’ANAC ne peut que lui souhaiter plein de bonheur , de pros-périté.et beaucoup d’enfants.

M. Tunikpier Sylvain SOME dit « oui » à Mlle Charlotte Waalé SOME

Heureux ménage au Couple SOME !!!

AU COIN DU BONHEUR :

A la une 7

Le Hadj, 2018 qui vient de s’ef-fectuer a une particularité, celle

rins à la compagnie nationale Air Burkina. Cette décision hautement im-portante est à l’actif du gouvernement de Roch Marc Christian KABORE. Le premier vol des pèlerins burkinabé a

08 aout 2018, à l’aéroport internatio-nal de Ouagadougou.

C’est à la satisfaction générale des mi-nistres de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, de celui des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur et particulièrement du directeur géné-ral de la compagnie aérienne nationale que Air Burkina a convoyé les pèlerins burkinabé en Terre sainte pour accom-plir le cinquième pilier de l’Islam.

kina, le colonel major Blaise SANOU, a

accueilli la mission

la compagnie dont il a la charge. Il se réjouit du fait que la compagnie nationale a été associée au trans-port des pèlerins burkinabè, édition 2018. Interrogé, le colonel Blaise SANOU, a relevé que le transport des pèlerins est une tâche dévolue aux compagnies nationales, mais la convention entre le gouvernement du Burkina Faso et le royaume d’Arabie Saoudite stipule que les compagnies nationales trans-portent 50% et les autres 50% par une des compagnies saoudiennes. Ce-pendant, force est de constater qu'au cours de ces cinq dernières années, le transport des pèlerins au Burkina Faso était exclusivement réservé à une des compagnies saoudiennes.

Après la rétrocession d’Air Burkina à l’Etat par Aga Khan, le 11 mai 2017, il était de bon ton que la compagnie aérienne nationale occupe une place de choix dans la politique de l’Etat en matière de désenclavement. C’est ce

le transport de la moitié des pèlerins. Cette décision hautement importante et délicate est à saluer et à encoura-ger à sa juste valeur. Mais qu’à cela ne tienne, la grande famille d’Air Burkina

Air Burkina, dans le peloton des transporteurs des pèlerins

HADJ, ÉDITION 2018 :

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POIGNÉE DE MAIN CHALEUREUSE ENTRE LE MINISTRE SIMÉON SAWADOGO ET LE DG D’AIR BURKINA

LES MINISTRES SIMEON SAWADOGO (MICRO), VINCENT T. DABILGOU

HAITANT UN BON PÈLERINAGE AUX FUTURS HADJA ET HADJI

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exprime toute sa reconnaissance au

compagnie nationale pour le transport des futurs Hadj et Hadja.

A la question de savoir pourquoi c’est une autre compagnie en l’occurrence Ethiopian Airlines qui mène cette opé-ration, le directeur général de Air Burki-na a expliqué que sur le plan opération-nel, bien que sa compagnie ne dispose pas d’avions adaptés à ce genre de

lorsque les pilotes vont appeler un contrôleur de la tour saoudienne, ils ne diront pas Ethiopian mais ils diront Air Burkina, c'est-à-dire « 2j » En somme, c’est le nom d’Air Burkina qui va être utili-sé de Ouagadougou jusqu’à Médine et de Djeddah à Ouagadougou.Le transport des pèlerins n’est pas une

nous avons réussi à programmer le pre-mier vol qui est parti le 8 aout et le der-nier vol le 15 aout 2018 ».Signalons que les avions qui nous ont

modernes aujourd’hui sur le marché. Il s’agit du Boeing 777 et du Boeing 787 qui sont de la dernière génération de la famille Boeing, a indiqué le DG d’Air Burkina, Blaise SANOU. Au total, c’est 3602 pèlerins que transporte Air Burki-na en raison de 2798 à Ouagadougou et 804 à Bobo Dioulasso.

Rappelons que le premier vol a eu lieu en présence du ministre des Transports,

de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent DABILGOU, du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon SAWADOGO, du ministre de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur , Paul Robert TIENDREBEOGO ,de l’ambassa-deur du Royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Dr Waleed A M Alhamoudi, et du Cheick Maiga II de Ramatoulaye . Le ministre de l’Administration Territo-riale et de la Décentralisation, Simeon SAWADOGO, a, au nom du président du faso Roch Marc Christian KABORE, du premier ministre Paul Kaba THIEBA et du gouvernement, souhaité un bon vol aux pèlerins bur-kinabè. Pour le mi-nistre SAWADOGO : «lorsque quelqu’un économise pendant des années pour pouvoir aller ac-complir ce pilier, je pense qu’on ne peut d’abord que le féli-citer et demander à DIEU d’exaucer toutes ses prières ».

Cette mobilisa-tion traduit, selon lui, l’intérêt que le

gouvernement accorde aux questions religieuses. Au moment où nous bou-clions ce magazine, les vols retours se sont bien passés et les pèlerins ont re-gagné leurs familles dans une grande ferveur religieuse.

NB

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A la une

LE DG D’AIR BURKINA, BLAISE SANOU, VISIBLEMENT SATISFAIT DU PREMIER VOL

DE SA COMPAGNIE

DERNIERS RÉGLAGES ENTRE LES PREMIERS RESPONSABLES AVANT LE DÉCOLLAGE DE L’AVION

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A la une

Mue par la quête de la performance, l’ANAC a renoué, après deux ans de statu quo, avec le système de manage-ment et de la qualité en s’inscrivant à

procédé à une refonte totale de l’an-

la nouvelle mission à l’inspecteur principal, gestion qualité, sécurité et sûreté de l’ANAC, M. Lawankilia SIA avec l’appui technique du cabinet Cer-

Management (CISM).

Ce cabinet, représenté par Mme Fatou Blandine GUIRO et chargée de l’implé-mentation du cabinet CISM, respon-sable de la qualité des projets ISO et de M. Moumouni ABDOULHYOU, audi-teur IRCA, expert en aviation civile nous plongent dans l’univers de cette version du système de management de la quali-té et présentent l’état d’avancement du processus amorcé par l’ANAC.

de management de la qualité ?Le système de management de la

qualité est un système d’organisation d’une entreprise pour permettre de sa-tisfaire à des exigences légales et régle-mentaires et aussi celles relatives aux besoins de la clientèle. Ce système dé-

litique et des objectifs. Cette organisa-tion est basée sur l’approche processus et les acteurs s’interrogent dans quelles mesures doit-on travailler à l’interne pour la satisfaction de ses besoins.

L’approche processus, c’est la dyna-mique dans laquelle on essaie de réor-ganiser les entreprises pour comprendre

de satisfaire les besoins des clients. Ain-si, on peut avoir le processus métiers, supports pour pouvoir avoir à la suite de l’organisation de notre système.

qu’il faut ?Au niveau de l’ISO, il y a une volonté de faire évoluer les normes sur une pé-riode de 5 ans. Cette durée permet aux entreprises d’implémenter les systèmes

de management qui s’adaptent à l’évo-lution des situations du moment. Elles permettent aux entreprises de s’insérer dans l’environnement. Normalement, la norme iso 90001 2008 devrait être re-vue en 2013 mais au niveau de ce sys-tème, il faut qu’un consensus se dégage

en 2015. Pour la norme iso 2015, les manquements majeurs sont l’analyse de contexte, cela aura permis aux entre-prises d’évoluer tout en tenant compte de la situation de leur contexte qui prend en compte les enjeux internes et externes, les attentes des parties intéres-sées. Il y a aussi l’approche risque, le lea-dership qui implique une implication du sommet pour une forte participation du personnel pour l’atteinte des objectifs.

L’ANAC s’est inscrite dans la dyna-mique de la performance de la norme

elle aujourd’hui ?Le système de management de la qua-lité est un processus qui se déroule en 14 mois. Avec l’ANAC, nous avons commencé en novembre 2017 et la

L’ANAC amorce la dernière ligne droite

MISE EN ŒUVRE DE LA NORME ISO 90001/2015 :

A la une 11

MME FATOU BLANDINE GUIRO, RESPONSABLE DE LA QUALITÉ DES PROJETS ISO ET M. MOUMOUNI ABDOULHYOU, AUDITEUR

IRCA, EXPERT EN AVIATION CIVILE, LORS D’UNE SÉANCE DE TRAVAIL AVEC LE PERSONNEL ANAC

12 A la une

fin du processus qui doit être sanc-tionnée par la certification est prévue en janvier 2019, toutefois, si tout va bien. Pour l’instant, le processus est dans une bonne dynamique, nous sommes dans le délai contractuel même si par moments nous sommes

confrontés à l’indisponibilité du per-sonnel. En somme, la conduite du pro-cessus du système de management de la qualité au sein de l’ANAC se déroule de manière satisfaisante.

Etes-vous satisfaits de la manière dont l’ANAC gra-vite les strates de la norme ISO-

pourquoi ? si non pourquoi ?Nous sommes à l’étape de valida-tion des procédures. Il faudra les valider à l’interne avant de commencer la mise en œuvre qui conduira à la certi-

-naliser lesdites pro-cédures au début du mois de septembre et la mise en œuvre se fera dans la pé-riode de septembre à décembre. Les étapes déjà fran-chies par l’ANAC

sont la sensibilisation sur la nécessité de la mise en place d’un système de management de la qualité, la formation des pilotes.

A l’endroit de l’ANAC, j‘encourage la poursuite de l’implication du personnel pour respecter les délais contractuels pour permettre à l’ANAC de respecter les dispositions internationales, toute chose qui lui permettra d’obtenir la cer-

sur la plan national et international en matière de bonne gouvernance.

A l’endroit des entreprises burkinabè, je les invite à suivre l’exemple de l’ANAC car l’inscription d’une entreprise au système de management de la qualité lui permet-tra d’améliorer sa performance, sa com-pétitivité et de développer des valeurs de bonne gouvernance et d’optimiser la

M. LAWANKILIA SIA, L’INSPECTEUR PRINCIPAL,

GESTION QUALITÉ, SÉCURITÉ ET SÛRETÉ DE

L’ANAC, CHARGÉ DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA

VUE DU PERSONNEL ANAC AUX TRAVAUX DU SYSTÈME DE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ

Le sujet de la facilitation dans le sec-teur de l’aviation civile est peu connu des acteurs eux-mêmes, voire, mé-connu par le grand public. « Facilita-tion et mesures de sûreté à l’aéroport

et perspectives », c’est ce thème que l’élève Abdoul Azise NACRO a choisi pour son mémoire pour l’obtention de son diplôme de Commissaire de po-lice, le 13 juin 2018 à l’académie de police de Kamboinsé.

Le sujet de la facilitation est d’actualité et mérite que les acteurs s’approprient les fondamentaux pour une grande ef-

de l’évolution très rapide des passa-gers et des activités connexes qui se développent dans les enceintes aéro-portuaires. L’impétrant NACRO a eu le mérite de se pencher sur un tel sujet ra-rement traité surtout quand il s’agit des acteurs eux-mêmes chargés de la mise en œuvre de la facilitation.

Dans sa présentation devant un jury bien averti de la question, composé

DABIRE, le commissaire de la police de l’aéroport international de Ouagadou-gou, Enock SORGHO et l’instructeur de sûreté à la délégation aux activités aé-ronautiques nationales M. Alexis ZON-

avant de poser la problématique. En-suite, il a fait l’état des lieux de la mise en œuvre de la facilitation avant de po-

d’un processus de contrôle nécessaire de sorte à accélérer la durée du congé des passagers à l’aérogare et épargner des délais opérationnels évitables.

Quant à la sûreté, elle est la protection de l’aviation civile contre les actes d’intervention illicite. Posant ensuite la pro-blématique qui est la suivante :« la police spéciale de l’aéro-port international de Ouaga-dougou arrive-t-elle à concilier la mise en œuvre des mesures de sûreté et de facilitation de

Apportant ses éléments de réponse, le futur commissaire a estimé que la fa-cilitation est mise en œuvre avec plus ou moins de bonheur par endroits.

fortement la dotation des aéroports de plus de moyens techniques, des équi-pements techniques de dernières gé-nérations, des formations régulières, de l’actualisation des textes et procédures et des mesures de motivation du per-sonnel. A l’issue de cette présentation fort enrichissante, le jury lui a donné la note de 15, 50/20.

La rédaction de ANAC NEWS présente ses félicitations au commissaire Abdoul Azise NACRO et souhaite que le ges-tionnaire de l’aéroport fasse bon usage des conclusions de ses travaux.

Nouhou BERTE

FACILITATION ET MESURES DE SÛRETÉ À L’AÉROPORT

INTERNATIONAL DE OUAGADOUGOU :

Sûreté 13

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PHOTO DE FAMILLE DU COMMISSAIRE NACRO AVEC LES MEMBRES DU JURY

M. ABDOUL AZISE NACRO, APRÈS SA SOUTENANCE EST RENVOYÉ DANS L’EXERCICE DE SES FONCTIONS

VUE DE LA FAÇADE DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL DE OUAGADOUGOU

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AZAKARIA TRAORÉ, DG ANAC, OUVRANT LES TRAVAUX DE L’ATELIER

VUE DES PARTICIPANTS LORS DES TRAVAUX DE L’ATELIER

LES INSTRUCTEURS FRANÇAIS AU COURS DES TRAVAUX

Sûreté

A la suite de la première session de for-mation des formateurs au système de défense anti aérienne portables (MAN-DAPS) tenue du 21 novembre au 02

de l’aviation civile du Burkina Faso, les experts français dudit domaine se sont retrouvés à Ouagadougou pour passer en vue l’état de mise en œuvre des recommandations de la première ses-sion et formuler de nouvelles recom-mandations. Cette session de renfor-cement des capacités s’est déroulée du 03 au 07 septembre 2018.

L’ouverture des travaux de cette ses-sion de formation a été présidée par le Directeur général de l’ANAC, M. Aza-karia TRAORE qui, dans son allocution, a salué le bel élan de coopération qui existe entre la France et le Burkina Faso en matière de lutte contre les actes d’intervention illicite dans le domaine de l’aviation civile. Il s’est réjoui de la

internationale par le partage d’expé-riences et le renforcement des capaci-tés sur le plan technique.

Il convient de rappeler que c’est lors de la 39eme session de l’Assemblée de l’Organisation de l’aviation civile in-ternationale (OACI) que les nations du monde avaient été invitées à trouver les mesures appropriées de riposte sur les nouvelles menaces émergeantes dans le secteur de l’aviation civile et

fération et l’utilisation contre l’aviation civile des systèmes de défense anti aé-rienne portatifs (MANAPADS). C’est en réponse à cet appel pressant que s’est tenue la première session de l’atelier de formation des formateurs sur les systèmes de défense antiaérienne por-tatifs en novembre 2016 et le présent atelier s’insère dans la dynamique de renforcement des capacités.

Au cours de cet atelier de formation,

entités de l’aviation civile et d’autres structures étatiques se sont familiari-sés aux modules qui sont , entre autres ,les armes d’infanterie, la préparation de l’évaluation , les indices sur sites, le plan d’action contre la menace, la coor-dination entre les services, la création des gabarits , les systèmes de défense anti aérien portables. Après avoir passé en revue ces modules, les experts fran-çais et leurs stagiaires se sont déportés

supplémentaires et les évaluer.

Au terme d’une semaine de théorie et de pratique sur les systèmes de défense anti aérienne portatifs, les participants se disent satisfaits de la qualité des modules

contre cette menace émergente. NB

Une mission de suivi et d’évaluation

MANPADS2 :

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La quatrième réunion du groupe de travail ministériel sur le Marché unique du Trans-

28 mai, à Lomé en République du Togo. Cette réunion avait pour principal objectif :la mise en œuvre du plan d’opérationnali-sation du MUTAA.

du transport aérien, du 25 au 28 janvier dernier à Addis Abeba, les chefs d’Etat ont convenu de la mise en œuvre du plan d’opé-rationnalisation. Ainsi, sur invitation de son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNAS-SINGBE, Président du Togo, la quatrième ré-union du MUTAA a connu la participation de nombreux Etats membres, des institutions régionales et internationales, ainsi que des compagnies aériennes africaines. Le Burki-na Faso était représenté par une délégation conduite par Monsieur Azakaria TRAORE, directeur général de l’Agence nationale de l’Aviation civile (ANAC).

En vue de la mise en œuvre des activités convenues et de la feuille de route pour la création du MUTAA, il a été mis en place un groupe de travail ministériel comprenant les ministres chargés des transports aériens des Etats membres ayant adhéré au marché unique. Le calendrier de la mise en œuvre du MUTAA actualisé a ainsi prévu:

- un plaidoyer auprès de dix autres Etats non membres du MUTAA pour leur adhé- sion d’ici le prochain sommet de l’Union africaine en juillet 2018 ;

de la Décision de Yamoussoukro (DY) rela- tives à la protection des consommateurs, à la concurrence et aux pouvoirs et fonction de l’agence d’exécution de la DY ;- la mise en place du mécanisme de règle-

texte règlementaire adopté en vigueur;- le renforcement des capacités de l’agence

tion de la feuille de route pour l’établisse- ment du schéma du ciel unique africain;- l’assistance technique en sûreté et sécuri- té aux Etats ayant moins de 60% de mise

tiels de l’OACI;- la mobilisation des ressources pour as-

trie aéronautique du continent.

En ce qui concerne l’examen du projet de mémorandum commun, le document révisé a été examiné et adopté par l’assemblée et a été intitulé : mémorandum de mise en appli-cation de la Décision de Yamoussoukro par les Etats parties à la Déclaration solennelle d’instaurer le MUTAA.

Pour les consultations aéronautiques entre Etats l’ordre du jour de la réunion a pré-vu que les dispositions du mémorandum stipulent notamment que les autorités aéronautiques des Etats parties au MU-

cembre 2018 à :- l’harmonisation de tous les Accords

bilatéraux de services aériens en conformité avec la DY ;- l’octroi aux compagnies aériennes éli- gibles de la totale liberté en matière de

termination de capacités et de fréquences ainsi que d’exploitation.

Aussi, le Burkina Faso procèdera ultérieu-rement à la signature du mémorandum au-près de la Commission de l’Union africaine. La participation de notre pays à cette réu-

membres, l’engagement commun à la pleine opérationnalisation du MUTAA, atout majeur d’intégration régionale pour un ciel unique à l’échelle continentale.

Jessica SOUOBOU, stagiaire

Coopération 15

Mise en œuvre du plan d’opérationnalisation

LE MUTAA :

LE PRÉSIDIUM AU COURS DE LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

LA DÉLÉGATION BURKINABÈ CONDUITE PAR LE DG ANAC (EN VESTE)

AZAKARIA TRAORÉ SALUANT LE PRÉSIDENT DU TOGO, FAURE

ESSOZIMNA GNASSINGBE

16 Coopération

Les lampions se sont éteints sur la 12ème Assemblée générale de l’Union des Gestionnaires des aéroports d'Afrique du Centre et de l’Ouest pré-sidée par M. Gilles DARRIAU, gestion-naire de l’aéroport international Felix Houphouët Boigny d’Abidjan pour tracer les sillons de la 13ème UGAACO. Cette ère nouvelle qui s’annonce sera présidée par Moumouni Barro, Délé-gué du directeur général de l’ASECNA pour la gestion des aéroports du Bur-kina Faso. La cérémonie de passation des charges entre le sortant et l’en-trant s’est déroulée le vendredi 29 juin 2018 à Ouagadougou.

Si depuis quelques temps, certaines informations distillées çà et là tendant à dissuader les participants à hono-rer le rendez- vous de Ouagadougou au regard de la situation sécuritaire, il faut dire que cette 12ème Assem-blée générale a connu une mobilisa-tion sans pareille et est allée au-delà

même des attentes du comité d’orga-nisation. Force a été de constater que les promesses attendues au cours de cette assemblée générale de l’Union des Gestionnaires des Aéroports de l’Afrique du Centre et de l’Ouest (UGAACO) ont été largement tenues.

La présente assemblée générale placée sous le thème général : « Infrastruc-

perspectives », a mobilisé aussi bien les gestionnaires d’aéroports, les écoles de formation, les équipementiers et les autorités d’administrations de l’avia-tion civile que les contrôleurs du ciel. Au-delà du thème principal, six panels aux thématiques aussi variées que riches ont constitué le menu des dé-bats et des échanges ayant abouti à des pistes de solutions, toute chose devant permettre de résoudre ou anticiper les problèmes qui pourraient être un frein à la compétitivité des aéroports des Etats membres de l’UGAACO.

Au demeurant, le constat général qui se dégage est que les participants ont apprécié la pertinence et le choix des thématiques qui ont porté sur: « les

des infrastructures aéroportuaires, la cer-

menaces émergentes sur les infrastruc-tures. Sur ces deux dernières théma-tiques, l’assemblée générale attend du secrétariat exécutif de l’UGAACO des actions plus incisives pour renforcer la coopération entre les gestionnaires d’aéroports et les experts pour relever

En outre, l’assemblée générale s’est pen-chée sur: La préservation des domaines aéroportuaires et la limitation des obsta-

développement des aéroports africains».

Au terme des travaux, l’assemblée générale a pris deux résolutions. La première est l’invite du secrétariat

Le Burkina Faso assure la présidence12ÈME ASSEMBLÉE DE L’UGAACO :

DANT LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DE LA 12ÈME ÉDITION UGAACO

VUE DES INVITÉS OFFICIELS À L’OUVERTURE

PHOTO DE FAMILLE DES CHEFS DE DÉLÉGATIONS DES ETATS MEMBRES DE L’UGAACO AVEC LE MINISTRE DABILGOU

exécutif de l’UGAACO à prendre des

tacher les services de prestataires dans le domaine de dégommage des chaussées aéronautiques ainsi que dans celui relatif à l’auscultation radar desdites chaussées. La seconde réso-lution demande au secrétaire exécutif d’adresser aux autorités de la CEDEAO une lettre de dénonciation et de re-jet d’une étude déjà réalisée par une

roportuaires tout en proposant le prin-cipe d’une nouvelle étude à réaliser par une autre structure indépendante et neutre.

Au terme de ces échanges sanctionnés par des résolutions, le président sor-tant Gilles DARRIAU, après avoir passé deux ans à la présidence de l’UGAA-CO a tenu à remercier les membres statuaires pour leur forte implication, toute chose ayant permis de donner un certain nombre d’orientations et d’ac-tions pour que l’UGAACO asseye sa no-

dans l’environnement institutionnel de l’aviation civile du continent africain.

Monsieur DARRIAU demeure persuadé

et gagner des victoires sur les nouvelles menaces qui pèsent sur les aéroports africains. Tout en quittant la présidence de l’UGAACO le directeur, gestionnaire de l’aéroport international Felix -Hou-phouet -Boigny rassure garder la même énergie et détermination pour accom-pagner l’UGAACO vers des lendemains meilleurs. Il termine ses propos en sou-haitant plein succès à son successeur Moumouni BARRO, délégué du directeur général de l’ASECNA et gestionnaire des aéroports du Burkina Faso. Aux dires du nouveau président, son mandat sera placé sous le sceau de la consolidation des acquis et d’ouverture de nouveaux chantiers tels que déjà tracés par les ré-solutions formulées. La présidence du Burkina Faso est d’une durée d’un an. La 13ème édition de l’UGAACO se tiendra en 2019 à Bamako au Mali.

Coopération 17

Vincent DABILGOU, Ministre des transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière : « L’expérience dans ce processus montre qu’en s’y engageant, il faut au préalable s’assu-

d’autre part comprendre qu’il ne s’agit pas d’avoir un bon bailleur, mais plutôt de bons professionnels dans le domaine de la gestion aéroportuaire. C’est pour cela que j’ai envie de dire ceci : faites at-tention à la folie des grandeurs ; il est vrai qu’il nous faut des investissements en infrastructures avec des PPP (BOT, Af-fermage) mais n’ignorons pas le fonda-mental c’est-à-dire, le développement

la promotion du tourisme, les activités commerciales non aéronautiques, la connexion de l’aéroport avec le tissu urbain à travers ses nombreux besoins.Les institutions fortes sont celles qui

nues. La rencontre de Ouagadougou se veut une réunion de prise en compte de

demeure persuadé que les résolutions et recommandations issues de la pré-sente assemblée générale permettront de trouver les réponses appropriées aux préoccupations de l’heure. »

d’ouverture des travaux, des per-sonnalités ont eu à tenir des propos dignes d’intérêt.

MOUMOUNI BARRO (EN BOUBOU) REMERCIANT LE PRÉSIDENT SORTANT GILLES DARRIAU POUR LE TRAVAIL ACCOMPLI

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18 Coopération

Mme Alizeta KAMBOU/BONKOUN-GOU, directrice générale adjointe du groupe EBOMAF( LIZA Transport) : « Je voudrais traduire mes encourage-ments à toute l’équipe de l’UGAACO pour la régularité des éditions. Cette régularité atteste du dynamisme de l’institution communautaire, UGAACO, et propose des pistes de solutions pour

Gilles Darriau, président sortant UGAACO: « je rappelle que j’ai assumé la présidence durant deux ans et cela à cause de l’hésitation de celui qui devait me succéder au 31 décembre 2017. J’ai donc assumé cette fonction jusqu’au-

relais à mon successeur, M. Moumou-ni BARRO, délégué aux activités aéro-nautiques nationales du Burkina Faso qui doit conduire la suite des débats et faire adopter les recommandations.

les moyens et la capacité de faire une bonne présidence. Pour le secrétariat exécutif durant mon mandat, j’ai ap-précié le travail abattu par M Simon

Moumouni BARRO, président en-trant UGAACO : « L’histoire nous l’en-seigne et l’actualité nous le rappelle quotidiennement que le développe-ment du transport aérien est indisso-ciable de la maitrise de la question de la sécurité de l’aviation civile.

particulièrement dans notre sous-ré-gion, nous révèlent, que les infrastruc-tures ont une part contributive impor-tante dans la dérive sécuritaire.

C’est pourquoi, en nous réunissant au-jourd’hui autour du thème: « Infrastruc-

et perspective .Les responsables d’aé-roports que nous sommes traduisent ainsi qu’ils ont pris toute la mesure de

de l’industrie aéronautique et que nous nous proposons d’apporter toute notre contribution et des réponses appro-priées à toutes ces préoccupations. »

une aviation civile plus rayonnante. Egalement mettre en évidence le rôle et l’importance que le privé joue dans la vie socio-économique d’une nation et en la matière le secteur de l’avia-tion civile ne saurait être en reste. En

du partenariat public-privé commu-nément appelé PPP, dont les exemples réussis sont légion de nos jours, je reste persuadée que L’UGAACO pourrait s’en inspirer pour relever les challenges et

Liza Transport International (LTI) reste-ra toujours à vos côtés pour une Afrique réussie. Créée en 2005 et orientée exclusi-vement vers le transport aérien en 2001, LTI a acquis son premier aéronef en 2010, un hélicoptère VIP A109S. Deux ans plus

KABORE. Je vous remercie pour toute l’implication qui nous a amené à déve-lopper l’UGAACO en lui donnant un cer-tain nombre d’orientations et d’actions à travers des débats sérieux et dignes

chir aux enjeux et menaces qui pèsent

quatre appareils : deux Falcon (7X et 900), un King air, un Airbus A318.Depuis le début de l’année 2018, LTI évolue vers un consortium. C’est ainsi que la section maintenance des appa-

crétariat exécutif qu’au-delà des panels et thématiques hautement techniques animés par des spécialistes, les opé-rateurs économiques devront être très

porter une autre vision ou approche aux grandes questions intéressant le secteur de l’aviation civile. Ne dit-on pas que la

autres ont réussi à faire monter une masse de ferrailles de plus de quatre tonnes à plusieurs kilomètres du sol qu’avions-nous fait, nous Africains ».

sur nos aéroports. Nous devrions aller irréversiblement à l’attaque, donc ga-gner de nombreuses victoires. Le nerf de la guerre, c’est les moyens de se vendre et les moyens de se vendre, c’est de ju-guler les retards et payer régulièrement les cotisations et de développer des ini-tiatives de mobilisation des ressources aéronautiques et extra aéronautiques. Alors, l’union fait la force quand l’union a les moyens de ses ambitions. Cestes, je quitte la présidence mais je réitère mon engagement à soutenir le secrétariat exécutif qui fait un travail remarquable sur cette question précise. »

Nouhou BERTE

Le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécu-rité routière, M. Vincent DABIL-GOU a procédé au lancement des

travaux de réhabilitation partielle des aires de mouvement ainsi que les bali-sages diurnes de l’aéroport internatio-nal de Ouagadougou. C’était le lundi 16 juillet 2018.

A l’intérieur de l’aéroport internatio-nal de Ouagadougou, plus de 10 800 mètres carrés sont concernés par les travaux de revêtement et de réhabilita-tion partielle des aires de mouvement notamment les parkings des avions n°2 et n°3. Ces travaux sont de deux volets. Le premier concerne les travaux d’in-frastructures et le second volet les tra-vaux de marquage. Il s’agira essentielle-ment du rabotage du béton bitumeux se trouvant en surface et sur lequel suivra ensuite une couche de béton bitumeux en module élevé et sur lequel sera fait un traitement anti kérosène.

Le Délégué du directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navi-gation aérienne en Afrique et à Mada-gascar (ASECNA), Moumouni BARRO, a expliqué que les travaux devront durer

deux mois et aux dires de la mission de contrôle, toutes les dispositions sont prises pour être dans le délai requis. Plus d’un milliard trois cent trois mil-lions quatre cent mille (1 303 400 000) de nos francs.

Pour le ministre Vincent DABILGOU, le gouvernement est engagé dans une dynamique de la performance et de la grande fonctionnalité de l’aéroport in-ternational de Ouagadougou. Cette im-portante opération entre dans le cadre

à son département et en la matière, le ministre met les bouchées doubles pour y parvenir. Ces travaux, poursuit le ministre en charge de l’aviation civile, s’inscrivent dans la mise en œuvre du plan d’urgence de l’aéroport internatio-nal de Ouagadougou dont le besoin de

(26 000 000 000) couvrant l’année 2018-20019. La mise en œuvre de ce plan d’urgence demande que les deux parties prenantes, à savoir le gouverne-ment du Burkina Faso et l’ASECNA que chacun en ce qui le concerne joue de

Pour sa part, le gouvernement apporte-

travaux de réhabilitation des pistes et l’ASECNA, au-delà de sa participation

techniques dans le cadre du processus

Ces travaux interviennent à la suite du projet de débroussaillage dont l’objec-tif est de réduire la densité végétale de l’aéroport pour permettre plus de visi-

forces et de défense de sécurité inter-venant sur la plateforme aéroportuaire.

NB

L’aéroport international de Ouagadou-gou fait progressivement peau neuve

Sécurité 19

LES TRAVAUX DE REVÊTEMENT PERMETTRONT UNE GRANDE OPÉRATIONNALITÉ DES AIRES DE MOUVEMENT

Sécurité 21

Dans la dynamique du processus de renforcement des mesures de sécurité

port international de Ouagadougou, le projet de débroussaillage du couvert végétal dans l’enceinte aéroportuaire était devenu une nécessité impérieuse pour minimiser les risques d’où qu’ils viennent. Les travaux dudit projet ont été lancés par le ministre des trans-ports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, M. Vincent.T. DABIL-GOU le samedi 09 juin 2018 , en pré-sence des premiers responsables de l’aviation civile.

L’aéroport international de Ouaga-dougou a une végétation très boisée et abondante occupant entre 70 à 80% du couvert végétal de la zone concernée. Si cette végétation est appréciable du point de vue environ-nemental, elle l’est moins pour les mesures de sécurité qu’il convient de respecter dans le secteur de l’avia-tion civile. Cette réalité représente de sérieuses menaces pour la sécuri-

selon le ministre Vincent DABILGOU, la forêt peut constituer un « atout »pour les terroristes et les bandits de

grands chemins pour s’attaquer aux aé-ronefs, aux installations aéronautiques et à l’aéroport. Aussi, aux dires du Délé-gué du Directeur général de l’ASECNA, M. Moumouni BARRO, la foret est le nid des oiseaux et la faiblesse des aé-ronefs, les oiseaux. La forêt constitue une zone favorable aux accrochages entre les oiseaux et les avions. A l’aé-roport international de Ouagadougou, ces accrochages sont de l’ordre de 49 par an et se font au moment du décol-lage ou de l’atterrissage de l’avion. La récurrence des risques est permanente et peut conduire à l’irréparable.

C’est pour éviter d’en arriver à ces si-tuations dramatiques que le gouverne-ment du Burkina Faso avait interpellé le gestionnaire de l’aéroport international de Ouagadougou sur la nécessité de conduire de manière diligente le projet de débroussaillage du couvert végétal de l’enceinte aéroportuaire. L’objectif de ce projet est de renforcer la sécurité des infrastructures et des installations aéroportuaires et l’aéroport. Le ministre en charge de l’aviation civile renchérit :« l’aéroport est la zone de souveraine-té d’un Etat et son point névralgique en termes de sécurité ». Cela a un coût, il

Projet de débroussaillage pour renforcer la sécurité

AÉROPORT INTERNATIONAL DE OUAGADOUGOU :

LE MINISTRE DABILGOU PROCÉDANT AU LANCEMENT DES TRAVAUX

LE MINISTRE EN CHARGE DES TRANSPORTS RASSURE QUE LE

PARTENARIAT ENTRE LA DAAN ET LE GÉNIE CIVIL SE RENFORCERA

faudra y mettre le prix. Ainsi, le projet de débroussaillage du couvert végétal de l’aéroport international de Ouaga-dougou, d’une durée de cinq (05) mois sera exécuté par le génie civil

84 hectares divisée en deux zones. La première zone concernera les ar-bustes et les petits arbres et la se-conde zone concernera celle boisée et des gros arbres.

Le coût total d’exécution des travaux est de cent soixante-seize millions cent quatre mille (176 184 000) FCFA. Pour l’exécution des travaux, le lieute-nant Abdoul Aziz GANSORE, respon-sable du projet a mobilisé onze (11) engins, tous genres et performants et trente-huit (38) militaires pour un tra-vail d’arrache-pied.

A l’issue du lancement des travaux, le ministre DABILGOU a tenu à félici-ter l’ASECNA pour la qualité du projet qui permettra non seulement de faci-liter les patrouilles de la gendarmerie pour une sécurisation plus grande des équipements et des installations aéro-portuaires mais également d’amélio-rer leurs conditions de travail avec la construction des postes d’escadrons.Par ailleurs, le ministre a souhaité tis-ser un partenariat avec le génie civil car pour lui, il faudra entretenir pé-riodiquement l’enceinte aéroportuaire étant donné que cette sphère est à préserver pour ne pas rendre vain l’ef-fort déjà déployé. Au terme de ses pro-pos, le ministre réitère avec force que: « l’enjeu est de continuer à investir dans l’actuel aéroport tout en continuant

conséquentes pour la construction de l’aéroport de Donsin.

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22

24 juillet 2014-24 juillet 2018, voici quatre ans, jour pour jour, qu’il a plu aux plus hautes autorités du Burkina Faso d’ériger une stèle à la mémoire des 117 passagers de 16 nationalités

-tion de cette stèle qui commémore ce douloureux souvenir a été présidée par le président du Faso, Roch Marc Christian KABORE en présence des membres du gouvernement, des fa-milles des victimes et du Directeur gé-néral d’Air Algérie.

C’est à la cité AN II aux environs de 15 heures que les plus hautes autorités burkinabè, les parents des victimes du crash d’Air Algérie se sont donné ren-dez- vous pour rendre un vibrant hom-mage aux disparus à travers l’inaugura-tion de la stèle érigée en leur mémoire.Après l’hymne national, place à la série des discours.

Tout d’abord, celui du maire de la com-mune de Ouagadougou, M. Armand Pierre BEOUINDE qui dans son adresse à l’assistance, a dit que : « le crash a fau-ché la vie de nos enfants, frères, sœurs, époux, épouses. Des sourires qui nous sont arrachés à jamais. Une vie arrachée est irremplaçable ». Pour réconforter les parents des victimes il laisse entendre ceci : « nous avons fait cette stèle au milieu des habitations pour nous rap-peler constamment ces gens qui nous ont quittés précipitamment ».

Après le discours de M. le maire, est venu le tour à Mme Sandrine TRICOT, représentante de l’association des vic-times basée en France. C’est avec émo-tion que Mme Tricot a exprimé la dou-leur toujours vivace des parents face à cet accident survenu, il y a de cela 4 ans. Pour elle, les vraies causes de ce crash sont restées jusque-là indéterminées.

Elle souhaite un éclaircissement sur les points obscurs, connaitre la vérité pour que plus jamais d’autres familles

fait savoir que les blessures laissées par la disparition des proches reste-ront à jamais ouvertes. Au terme de son allocution, elle a sollicité l’appui du président d’Air Algérie, pour l’amé-nagement d’un lieu de recueillement et de mémoire pour les familles des victimes en France.

Le représentant d’Alidou OUEDRAOGO, président de l’association des familles des victimes du crash a exprimé sa compassion aux parents éplorés.

M. Alain Bakhouche ALLECHE, président directeur général d’Air Algérie a rappelé en quelques mots ce qui les réunit en ce jour 24 juillet 2018 à Ouagadougou. Aussi a-t-il témoigné que ses collègues

Une stèle pour la célébration de l’amitié entre les peuples

CRASH DU VOL D’AIR ALGÉRIE, 4 ANS APRÈS :

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Sécurité

LE MINISTRE VINCENT DABILGOU LORS DE SON DISCOURS

Sécurité 23

et lui ont été présents aux côtés des fa-milles durant leur deuil et assuré leur déplacement sur le lieu de l'accident. Il poursuit en disant qu’ils espèrent tous que cette stèle puisse attendrir les cœurs des familles des victimes.

Le Ministre des Transports, de la mobi-lité Urbaine et de la Sécurité Routière fermant la série des discours a exprimé la douleur et la solidarité du gouver-nement burkinabé. Avec les mots bien choisis et une intonation bien appro-priée en de pareilles circonstances, il a fait revivre cette journée fatidique du 24 juillet 2014 en ces termes: « le 24 juillet 2014, le Burkina Faso ainsi que seize(16) autres nations se sont réveil-lés avec la nouvelle très inquiétante de la disparition du vol AH 5017 de la compagnie Air Algérie qui a décollé à 01h17mn de l’aéroport international de Ouagadougou à destination d’Alger. Une journée pas comme les autres » fait-il savoir. Il ne s’arrête pas là et poursuit en relatant que ; « à 13 h 08 mn, la nou-velle tant redoutée est tombée de ma-

niveau de l’équipe de gestion de crise :le crash de l’aéronef à Boulekessi en territoire malien venait d’être signalé ».Ce crash a endeuillé 116 familles avec comme victimes, des pères de familles, des mères et des enfants.

Après les mots du Ministre, l’heure est venue au président du Faso, Roch Marc Christian KABORE d’inaugurer la stèle qui est une colombe portant les noms des 116 victimes du crash.

Les familles des victimes ont procédé à la lecture des noms inscrits sur la stèle. Les forces de l’ordre après avoir chanté l’hymne National, ont salué la mémoire des victimes au son de leur fanfare suivi du dépôt de gerbe par le président ainsi que les distingués invités.

Pour clore la cérémonie, chaque famille de victimes a reçu un arbre symbolique qu’elle a planté devant le nom de son proche dans le petit jardin aménagé par le gouvernement. Puisse leur âme repo-ser en paix. Stagiaires Adjara Ouattara et Djeneba Diallo

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LE PRÉSIDENT DU FASO ET SES HÔTES LISANT LES NOMS DES 116 VICTIMES DU CRASH PUIS …

… DÉPOSANT LES GERBES DE FLEUR …

… SUR LA STÈLE

REMISE D’ATTESTATION PAR M. DOLO À L’ISSUE DE LA FORMATION SUR LE FRET AÉRIEN EN 2014 À L’ANAC

24

Alassane DOLO, l’infatigable M. de la sûreté de la région Wacaf, a été admis à la retraite après dix (10) ans de bons et loyaux services à l’Organisation de l’aviation civile internationale le 31 juil-let 2018. Il était de bon ton qu’à notre manière, l’ANAC-BF lui dise au revoir à travers ces lignes qui suivent.

régional de sûreté de l’aviation (AV-SEC) du bureau régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’OACI (région WACAFA), qui couvraient vingt-quatre (24) pays, il a fait du relèvement du ni-veau de mise en œuvre de la sûreté de l’aviation civile dans la région une af-faire quasi personnelle. Il a toujours été à l’écoute, toujours prompt à prodiguer des conseils ou à donner des éclairages, toujours prêt à apporter son appui ou trouver des solutions aux préoccupa-tions des Etats de la région WACAF.

Mais également, quand il le faut, et sans langue de bois, il n’hésitait pas à dire la vérité et à mettre le doigt là où ça ne va pas. Il a pris service au bureau régional de Dakar en 2008, alors que le second cycle du programme universel des audits de sûreté de l’aviation civile de l’OACI ve-nait de débuter. La grande majorité des

Etats africains étaient, en ce moment-là, à la traîne dans la mise en œuvre des normes relatives à la sûreté de l’aviation civile et se trouvaient majoritairement dans une confusion quasi permanente par rapport aux objectifs stratégiques

ses qualités humaines, a été le guide qui a orienté les experts de bon nombre de

ces Etats. De par son leadership, il a été

une dynamique de sûreté au sein des Etats de la région WACAF. Parfaitement bilingue et instructeur AV-

2002 à 2007 au Centre AVSEC OACI de Dakar, il a été l’encadreur et le forma-teur de plusieurs experts du continent africain en sûreté de l’Aviation civile.

C’est d’ailleurs pourquoi, au moment de son départ à la retraite, beaucoup d’experts africains lui ont rendu un vibrant hommage pour sa brillante et exceptionnelle carrière AVSEC, pour le modèle de don de soi à la communau-té internationale qu’il a été et surtout d’avoir indiqué «comment il est encore possible de servir assidûment dans la justice, l'équité et la loyauté» les Etats qui étaient sous sa coupe».

Au cours de son mandat, il a eu plu-sieurs séjours au Burkina Faso, soit pour auditer le système de sûreté, soit pour apporter son assistance ou pour donner des cours de sûreté. Alassane Dolo est né le 15 juillet 1955 et a servi à l’aviation civile du Mali de 1983 à 2001. Ce promotionnaire d’école primaire de l’acteur burkina-bè, Rasmané Ouédraogo dit Raso, est certes admis à la retraite au niveau des instances internationales, mais beaucoup de personnes gardent l’es-poir qu’il puisse continuer à soutenir la sûreté de l’aviation civile du continent

tise en tant que consultant.

Alidou SINARE

Pour un repos bien méritéALASSANE DOLO, L’INFATIGABLE MONSIEUR SÛRETÉ DE LA RÉGION WACAF :

Coopération

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Les huit mille cent quarante trois (8143) pèlerins inscrits à cette édi-tion du Hadj 2018 pour le compte du Burkina Faso, ont accompli le cin-quième pilier de l’islam. Comme il est de coutume en pareille circonstance d’intenses activités, la Régie Adminis-trative Chargée de l’Assistance de ges-tion en Escale (RACGAE), un des mail-lons essentiels pour cette organisation a joué sa partition de manière satisfai-sante. Cependant, elle a été confron-

La RACGAE a pour entre autres en missions, assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de qualité, l'assistance à Ouagadougou et Bobo Dioulasso. A ce titre, elle s’occupe de l’enregistrement des passagers (gestion des passeports, embarquement et édi-tion des manifestes), du chargement et déchargement des bagages et fret.

Pour une activité particulière comme l’organisation du Hadj, elle mobilise tous ses services techniques et fait appel à un renfort de personnel ex-terne d'une cinquantaine d'agents en

plus des agents RACGAE dédiés à la tâche et le déplacement du matériel d'assistance à Bobo.

Dès la réception des programmes de vols, elle a mis les petits plats dans les grands pour jouer au mieux sa partition. D’ores et déjà pour ce qui concerne la gestion des bagages des pèlerins, elle a salué la bonne et franche collaboration avec la douane.

Cependant, l’œuvre humaine étant per-fectible, malgré le nombre de vols éle-vés qui a été programmé pendant cette édition du Hadj, parfois à la même plage horaire, la RACGAE n’a pas manqué à sa capacité d’anticipation pour trouver le

-miser les désagréments qui pouvaient être rencontrés. Le délai indiqué pour lui soumettre les passeports était de 48 heures mais cela n’était pas respecté.

nombre de passe-ports à moins de 24h avant le voyage.

Par ailleurs, il y a eu énormément de changements de programme des vols, et des listes incomplètes de ces vols.

cette édition, la RACGAE suggère forte-ment les recommandations suivantes

davantage la prochaine organisation.

-

réduire le nombre de vols et les traite-ments simultanés, prendre les mesures idoines pour une amélioration des conditions d'enregistrement, gestion des passeports et du manifeste et sur-

d’un paiement conséquent des factures.

MISSION ACCOMPLIE POUR LA RACGAE

HADJ 2018 : LA RACGAE, UNE

ÉQUIPE QUI GAGNE

DERNIERS RÉGLAGES PAR LA RACGAE (FLUORESCENT ORANGE) AVANT LE DÉCOLLAGE DE L’AVION

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Un étudiant de Floride âgé de 22 ans s’est introduit dans un A321 d’American Airlines qui était parqué à l’aéroport international d’Orlando-Melbourne. Placé en détention, il a été accusé de « tentative criminelle de voler un avion ».

La police de Floride essaie désormais de dé-terminer ce que Nishal Sankat envisageait de faire après avoir pris place dans un Air-bus A321 en maintenance. Le jeune homme était un étudiant à temps partiel à l’Institut de technologie de Floride. Détail : il étudiait la gestion de l’aviation. Selon la FAA, il avait reçu une licence de pilote professionnel en

-ter ce type d’avion.

Les autorités indiquent que l’élève-pilote s’est rendu sur le trottoir à l’extérieur de l’aéroport vers 2 heures du matin et a lais-sé sa voiture en marche. Il a ensuite sauté une clôture de barbelés et est monté dans un avion d’American Airlines garé près d’un hangar. « L’individu a été repéré dès qu’il était à bord de l’avion. L’employé qui se trou-vait à bord de l’appareil a pris les mesures appropriées et l’a escorté hors de l’avion », a déclaré le chef de la police de Melbourne, David Gillespie.

La police n’a pas retrouvé d’armes ni sur lui ni dans sa voiture. Mais sa tentative avortée a bloqué l’aéroport d’Orlando-Melbourne pendant cinq heures dans la nuit de jeudi à vendredi- seuls deux vols ont été retardés.

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Poursuivi par la police, un homme a pénétré récemment avec son véhicule sur les pistes de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. La plateforme aéroportuaire a été fermée et tous les vols ont été déroutés vers Genève.

A bord d’une Mercedes grise, il a d’abord dé-foncé une barrière de l’aéroport d’aviation

vainement d’écraser des personnes sur son passage. Puis il s’est dirigé vers le quartier de La Part-Dieu, essayant là aussi de percuter des passants, pour ensuite foncer vers l’aéroport Saint-Exupéry. Là, il a forcé deux portes vitrées donnant accès à l’enceinte du Terminal 1, avant d’accéder au tarmac.

Poursuivi par les forces de l’ordre sur les pistes, l’homme aurait essuyé les tirs de quatre ou policiers qui cepen-dant n’ont pu l’atteindre, puis d’un gen-darme qui l’aurait également raté, selon Le Figaro. Finalement, son véhicule s’est

Une trentaine de passagers d'un avion indien

nez et des oreilles après que l'équipage eut oublié d'activer la pressurisation de la ca-bine, forçant le vol à rebrousser chemin.

Transportant 166 personnes, la liaison Bom-bay-Jaipur de la compagnie Jet Airways est revenue à son point de départ trois quarts d'heure après son décollage de bon matin, suite à l'apparition de symptômes alarmants, rapporte BFM TV.

Une vidéo postée sur Twitter montre un si-lence de mort régnant dans la cabine, où les

tombés de leur compartiment.

"Situation de panique due à un problème technique sur le @jetairways 9W 0697 allant de Bombay à Jaipur. Le vol retourne à Bom-bay après 45 minutes. Tous les passagers sont en sécurité dont moi", a tweeté le passager

« encastré sur un talus ». « Le conducteur a pour-suivi à pied sa course pour

par les forces de l’ordre », a indiqué le cabinet du

préfet de Lyon. Il criait « Allah Akbar » et aurait prétendu être « l’envoyé de Dieu » quand il a été arrêté, selon une source poli-cière citée par Le Figaro.

Selon les informations de Lyon Capitale, les moyens mobilisés pour stopper et appréhen-der cet individu étaient considérables : une vingtaine de voitures de police, de gendar-merie et de douane étaient sur place, un hé-licoptère a même été dépêché. Aucune piste n’est privilégiée. Le parquet antiterroriste de Paris a été informé mais ne s’est pas saisi de

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Darshak Hathi dans un message géolocalisé à l'aéroport de la capitale économique indienne.

Incidents bizarres-

tés à leur retour sur la terre ferme. "L'équipage du cockpit du vol a été sorti des tableaux de service en attendant l'enquête", a déclaré un porte-parole de Jet Airways, deuxième compa-gnie aérienne du pays, dans un communiqué.

L'aviation civile connaît son lot d'incidents bizarres en Inde. En janvier, Jet Airways avait suspendu deux pilotes pour avoir abandon-né un bref instant le cockpit en plein vol lors d'une violente querelle.

La très compétitive industrie aérienne de ce pays de 1,25 milliard d'habitants a connu un boom ces dernières années, portée par l'émergence d'une classe moyenne qui voyage davantage. Le transport aérien croît en Inde d'environ 20% par an.

L'équipage d'un avion oublie de pressuriser la cabine

Un etudiant tente de voler un avion d’American Airlines

INDE :

FLORIDE :

Insolite

Incroyable course-poursuite sur le tarmac de l’aéroport

FRANCE / LYON SAINT-EXUPÉRY :

Revue trimestrielle de

l’Agence Nationale de l’Aviation Civile

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