AMÉLIORATION DE L’HABITAT PRIVÉ - Nanterre info · 2017. 2. 1. · NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER...

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NANTERRE INFO WWW.NANTERRE.FR LE MAGAZINE DE VOTRE VILLE Le confort pour tous ! DOSSIER Page 12 Le Parc Sud VU DE SA FENÊTRE UNE NOUVELLE VIE POUR LES GROUES Dès 2018, trois nouveaux lieux de vie feront battre le cœur des Groues, le futur onzième quartier de la ville. L’urbanisme temporaire ? Un moyen de faire vivre et de s’approprier rapidement les espaces délaissés ! Page 6 LA QUALITÉ plutôt que la quantité ! ACTUALITÉS Dans quelques jours, les repas servis dans les restaurants scolaires seront composés de quatre éléments au lieu de cinq. De quoi améliorer leur qualité, tout en luttant contre le gaspillage alimentaire. Page 7 VIE DES QUARTIERS Pascal-David Hennion photographie son quartier depuis son appartement situé au 38 e étage d’une tour Aillaud. Page 18 Kery James est DE RETOUR CULTURE Saluée par la critique et coproduite par Nanterre, À vif, la pièce de théâtre de Kery James, sera jouée à la Maison de la musique. Mais avant cela, le rappeur au grand cœur animera un stage d’écriture. Premier rendez-vous : mardi 21 février. Page 23 AMÉLIORATION DE L’HABITAT PRIVÉ SITE HÔTE Ville de Nanterre @Villenanterre février 2017 # 418 NATHADREAD PICTURES

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NANTERRE INFO

WWW.NANTERRE.FRLE MAGAZINEDE VOTRE VILLE

Le confortpour tous !

DOSSIER Page 12

Le Parc Sud VU DE SA FENÊTRE

UNE NOUVELLE VIE POUR LES GROUESDès 2018, trois nouveaux lieux de vie feront battre le cœur des Groues,le futur onzième quartier de la ville. L’urbanisme temporaire ? Un moyen de faire vivre et de s’approprier rapidement les espaces délaissés ! Page 6

LA QUALITÉ plutôt que la quantité !ACTUALITÉS Dans quelques jours, les repas servis dans les restaurants scolaires seront composés de quatre éléments au lieu de cinq. De quoi améliorer leur qualité, tout en luttant contre le gaspillage alimentaire. Page 7

VIE DES QUARTIERS Pascal-David Hennion photographie son quartier depuis son appartement situé au 38e étage d’une tour Aillaud. Page 18

Kery James est DE RETOURCULTURE Saluée par la critique et coproduite par Nanterre, À vif, la pièce de théâtre de Kery James, sera jouée à la Maison de la musique. Mais avant cela, le rappeur au grand cœur animera un stage d’écriture. Premier rendez-vous : mardi 21 février. Page 23

AMÉLIORATION DE L’HABITAT PRIVÉ

SITE HÔTE

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Ville de Nanterre @Villenanterre

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 3

6ActualitésUne tour à fi ère allure

8ActualitésÀ chacun sa façon de participer

16Vie des quartiersJour de galette

17Vie des quartiersUn marché apaisé

23CulturePrévert en musique

25SportsSur le court des grands

Actualités 5 I 115 ET QUE VIVE LE GRILLON !Les services de la ville mettent tout en œuvre pour maintenir une librairie dans le centre ancien.

9 L’ÉCONOMIE NANTERRIENNE AU TOPZoom sur l’économie nanterrienne qui a su résister au choc de la crise économique de ces dernières années.

11 JOUR DE FÊTE À VEGASFacteur à Nanterre, William Penna a été sélectionné pour présenter au Consumer Electronic Show la dernière innovation de La Poste.

Dossier 12 I 15TOUJOURS PLUS POUR L’HABITAT !S’il est communément admis que Nanterre est une ville bâtisseuse, on sait moins que la ville est à la pointe en matière d’amélioration de l’habitat privé avec, en guise de boîte à outils, le dispositif Nanterre Habitat Plus passé au peigne fin dans notre dossier.

Vie des quartiers 16 I 2017 DRONEZ JEUNESSE ! Tous les dimanches de février, des cours de pilotage de drone sont organisés à l’Urban-Soccer La Défense, situé dans le quartier du Parc Nord.

18 UNE BOULANGERIE EN BAS DE CHEZ MOILe moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle était attendue par tous les habitants du secteur Hoche. Mardi 17 janvier, la boulangerie Les douceurs de Nanterre, située avenue de la Commune-de-Paris, a été inaugurée.

19 COULEUR CARAÏBESAu Petit-Nanterre, un atelier de steel drum ouvert à tous réunit, tous les mardis, les afficionados de cette percussion caribéenne.

Portrait 21UN STREET ARTISTE QUI MONTERencontre avec Rabuss dont les pochoirs et les sculptures séduisent de plus en plus d’amateurs d’art urbain.

Culture 22 I 2322 UNE TERRASSE SUR LA VILLEJusqu’au 30 mars, l’exposition Urbanisme sur papier nous ouvre de nouvelles perspectives urbaines.

23 KERY JAMES REVIENT À NANTERREAvant de présenter à la Maison de la musique sa pièce de théâtre intitulée À vif, le rappeur Kery James animera un atelier d’écriture à la Maison Daniel-Féry. Premier rendez-vous : mardi 21 février.

Sports 24 I 2524 À L’ÉCOLE DE L’OVALIEZoom sur l’école de rugby du Racing 92. Implantée à Nanterre, elle a pour parrain Dan Carter.

Histoire 26VOLTAIRE ET JULES-FERRY S’INSTALLENT À NANTERRECe mois-ci, la Société d’histoire revient sur la construction dans les années 30 des groupes scolaires Voltaire et Jules-Ferry.

20Chaleur humainepar grand froid

VIE DES QUARTIERS

FÉVRIER 2017 #418 / SOMMAIRE

nanterre_mont_fev.qxp_Mise en page 1 25/01/2017 11:55 Page1

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4 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

ÉDITO

Ce journal est imprimé sur du papier PEFC issu de forêts gérées durablement et selon un processus labellisé Imprim'vert.

PATRICK JARRY Maire de Nanterre

Conseiller départemental des Hauts-de-Seine

Ambitieux

pour NanterreA

vec l’équipe municipale, nous vous avons alertés à plusieurs reprises sur la situation particulièrement injuste qui est faite à la ville de Nanterre. Depuis 2012, les dotations financières que nous attribue

l'État n’ont cessé de diminuer. Cette année, ce seront encore trois millions d’euros de moins que l’an dernier. Et comme si cela ne suffisait pas, Nanterre a l’obligation de verser une partie croissante de ses ressources à deux fonds de solidarité entre les communes.

Le cumul de ces deux contraintes nous a retiré 30 millions d’euros en cinq ans. C’est considérable. On peut même parler d’électrochoc.

Je n’ai cessé de dénoncer cette injustice et de demander au Gouvernement de tenir compte de la situation particulière des villes populaires comme Nanterre, où l’ampleur du chômage, de la pauvreté et des difficultés sociales font que le besoin de service public communal est bien plus élevé qu’ailleurs. Nos propositions n’ont pas été retenues.

C’est dans ce contexte difficile que nous avons retenu trois priorités pour le budget 2017 :

• La réussite scolaire de tous les enfants de Nanterre avec la réalisation d’un nouveau groupe scolaire, la reconstruction d’une autre école, la construction de deux centres de loisirs, et le maintien des moyens considérables que nous mettons dans les activités périscolaires.

• La rénovation et l’amélioration des quartiers les plus populaires, avec la poursuite des opérations menées au Petit-Nanterre, au Chemin-de-l’Île, dans le quartier Université, à Anatole-France et autour de la place de La Boule et l’engagement d’une action de grande envergure à Pablo-Picasso.

• Le droit à la tranquillité publique est notre troisième priorité. Après le déploiement des médiateurs de nuit dans l’espace public, après la mise en place de la vidéoprotection, nous allons créer cette année une brigade de lutte contre les incivilités.

Mettre en œuvre ces priorités n’est possible qu’au prix de nouvelles économies, de la réduction de certains investissements, et d’un recours à la fiscalité locale, tout en maintenant Nanterre dans les dix communes de France où les impôts locaux sont les plus bas.

Ces choix montrent notre détermination à relever le défi : nous continuerons de faire avancer Nanterre.

Dites-le avec des cœurs !Envie de déclarer votre flamme à l’élu(e) de votre cœur à l’occasion de la Saint-Valentin ? Alors, faites-le au grand jour sur les panneaux lumineux qui jalonnent la ville ! Pour cela, rien de plus simple. Il vous suffit en effet d’envoyer votre message de 130 caractères maximum à [email protected] et votre missive sera diffusée toute la journée du 14 février !

LA PHOTO DU MOIS

N° 418 Magazine municipal d’information130, rue du 8-Mai-1945 92 000 Nanterre Tél. : 39 92 Fax : 01 47 21 83 10Directeur de la publication : Hassan HmaniDirectrice de l’information : Stéphanie DeckerRédactrice en chef : Orlane RenouJournalistes : Sophie Bocard, Christelle Garancher, Isabelle Fruchard, Guillaume Gesret, Mylène SacksickPhotographes : Claire Macel, Mathias Glikmans.Création et réalisation graphique :

Publicité : HSP : 01 55 69 31 00Imprimerie : LNI : 01 40 85 74 85Tirage : 42 000 exemplairesPour la version sonore : mission handicap 39 92, [email protected] de couverture : Claire Macel

Dès le 2 février, découvrez le contenu enrichi de ce numéro sur WWW.NANTERREINFO.FR.

Si vous aussi vous voulez

enrichir cette rubrique qui est

la vôtre, n’hésitez pas à envoyer

vos clichés à claire.macel@

mairie-nanterre.fr

« Après le déploiement des

médiateurs de nuit dans l’espace

public, après la mise en place de la

vidéoprotection, nous allons créer cette

année une brigade de lutte contre les

incivilités. »

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 5

On en parle

ENVIRONNEMENT Depuis le 16 janvier, pour être autorisés à rouler dans la capitale, automobilistes et conducteurs de deux et trois-roues motorisés doivent obligatoirement apposer sur leur véhicule un « certificat qualité de l’air ». Baptisé Crit’Air, il se présente sous forme de pastilles autocollantes indiquant le niveau de pollution des véhicules : de « Zéro émission moteur » pour les véhicules électriques et hydrogènes à « 5 » pour les véhicules immatriculés entre 1997 et 2000, considérés comme les plus polluants. À noter que les véhicules immatriculés avant 1997 sont, à Paris, interdits de circulation en semaine de 8 à 20 heures. Avec ce dispositif, les autorités pourront agir plus efficacement lors des pics de pollution. La circulation alternée, qui n’identifie pas les véhicules les plus polluants, disparaîtra au profit de la circulation différenciée, permettant de définir qui a le droit de circuler en fonction de la qualité de l'air. Par ailleurs, selon la gravité des pics de pollution, la zone de restriction de circulation pourra être étendue aux communes environnantes. D’un montant de 4,18 euros et valable pour toute la durée de vie du véhicule, cette vignette peut être obtenue sur www.certificat-air.gouv.fr.● PAR CHRISTELLE GARANCHER.

SAUVERLA LIBRAIRIE COMMERCE Après le désistement du dernier candidat à la reprise du Grillon, la ville accompagnera la reconstitution de la librairie dans un local plus grand et mieux adapté. ● PAR SOPHIE BOCARD

Si la librairie de la rue Maurice-Thorez n’a pas encore trouvé repreneur, la ville fait feu de tout bois pour maintenir le Grillon au chaud. L’émotion suscitée par le décès brutal de Didier Martin, son propriétaire, au début du mois d’août et la mobilisation des habitants en faveur du maintien d’une librairie indépendante dans le centre ancien avaient même donné lieu à l’ouverture d’une cagnotte en ligne pour faire face au loyer et aux charges jusqu’à la fin de l’année. De son côté, le service du développement de la ville s’est chargé d’accompagner la compagne de Didier Martin dans la procédure de transmission du commerce, mandatant deux spécialistes pour évaluer la valeur du fonds et prenant contact avec les réseaux professionnels du livre pour trouver repreneur. Une trentaine de candidats se sont manifestés et ont été reçus par la ville, parmi lesquels plusieurs libraires aguerris. L’un d’eux était sur le point de signer le bail le 29 décembre quand des circonstances personnelles sont venues compromettre le projet de rachat. À la fragilité économique et financière de la librairie (chiffre d’affaires très faible, sans bénéfice) viennent en effet s’ajouter plusieurs difficultés : des conditions locatives contraignantes (un loyer trop élevé pour une surface de vente limitée), la nécessité d’un investissement lourd pour la mise aux normes de l’électricité et de l’accessibilité ainsi que l’absence de réserve limitant les capacités de stock et de réassort. La perspective la plus réaliste est donc l’implantation de la librairie dans un local plus grand et mieux adapté à l’activité, toujours dans le centre ancien. La ville veillerait alors à ce que les conditions d’implantation soient propices à son bon fonctionnement.

Un rendez-vous simplecomme un clic SANTÉ À partir de fin février, les patients des centres de santé Maurice-Thorez, du Parc et du centre médico-sportif pourront prendre une partie de leurs rendez-vous sur le site Internet de la ville (médecine générale, ORL, cardiologie, gynécologie, sages-femmes, néphrologie-urologie et tabacologie), les modifier ou les annuler d’un simple clic. Une partie des créneaux restera réservée aux rendez-vous par téléphone et à l’accueil sur place. Après les rappels par SMS mis en place en septembre, cette nouvelle mesure devrait faciliter la vie des patients comme celle des centres. Auparavant, près d’un tiers des rendez-vous n’étaient pas honorés. ● I.F.

WWW.NANTERRE.FR/SOLIDARITESANTE/ CENTRE MUNICIPAUX DE SANTÉ

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Séance de lecture à la librairie Le Grillon, en 2012.

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LA QUESTION DU MOIS

Comment fonctionne la nouvelle vignette pour circuler dans Paris ?

C’est le nombre d’emplois créés au mois de décembre par La Ressourcerie pour trier, valoriser et installer les objets récupérés puis vendus dans la boutique. Il s’agit de contrats à durée déterminée dits

« d’insertion », conclus pour vingt-quatre mois maximum, dans le cadre des ateliers chantiers d’insertion. Ils offrent à des Nanterriens

très éloignés du marché du travail la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences et de retrouver le chemin de l’emploi. ● C.G.

Pour plus de détails sur la façon de se procurer Crit’air : WWW.NANTERREINFO.FR.

LE COMMERCE DE PROXIMITÉ PASSE AU NUMÉRIQUE

Votre portefeuille est envahi par des cartes de fidélité que vous n’utilisez jamais ? Alors, sachez que les commerçants des Terrasses vous proposent d’installer sur votre smartphone YouFID, une application disponible gratuitement sur iOS et Android. Elle vous permet de cumuler des points de fidélité en scannant un QR code sur les tablettes tactiles disponibles chez les commerçants partenaires et de géolocaliser les bons plans par l’intermédiaire de notifications vous avertissant des dernières promotions.

6EN CHIFFRE

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6 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

ACTUALITÉS

Une tour à dominante hôtelièreAMÉNAGEMENT Depuis le 11 janvier, on sait qui construira la tour des Jardins de l’Arche. C’est le gratte-ciel du groupement ADIM Paris/Île-de-France, réunissant notamment Vinci Construction et Sogeprom, qui a remporté le concours d’architecture lancé par l’Epadesa.

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Un bâtiment racé, composé de cinq boîtes empilées les unes sur les autres ponctuées de terrasses végétales : voilà à quoi ressemblera la tour des Jardins de l’Arche. Livré en 2022, l’édifi ce, conçu par l’architecte Jean Mas des Ateliers 2/3/4, prendra racine le long du boulevard de La Défense, à proximité de la U Arena.Avec ses larges façades vitrées et haute de 200 mètres, la tour abritera un hôtel de sept cents chambres qui occupera l’essentiel des 65 000 m2 de surface disponible. L’activité hôtelière, confi ée à Intercontinental Hotels Group (Holiday Inn, Crowne Plaza, Staybridge Suites), sera assortie de bureaux, d’un centre d’aff aires et d’un large panel de services.Les Nanterriens, les spectateurs de la U Arena, les salariés et usagers de La Défense pourront aussi profi ter de lieux dédiés au coworking, d’un fablab, de commerces, de restaurants et d’un espace bien-être et détente comprenant notamment une salle de fi tness. Pour parfaire le tout, une large terrasse vitrée révèlera un point de vue panoramique exceptionnel sur Nanterre et la métropole.Digne des plus grands quartiers d’aff aires, l’élégant bâtiment contribuera à assurer la liaison entre Nanterre et La Défense. Il marquera aussi l’entrée de ville à l’est du territoire. Les activités hôtelières, commerciales et de service off riront en outre de nouvelles opportunités d’emploi aux Nanterriens.

● PAR CHRISTELLE GARANCHER

AMÉNAGEMENT En attendant la transformation des Groues en onzième quartier de Nanterre, le choix de l’urbanisme temporaire a été fait pour donner un second souffl e à ce secteur en quête d’animation.

d’expériences et de pratiques culturelles. Du sous-sol au rooftop (le toit terrasse), on y trouvera une conciergerie, des espaces de coworking, un lieu de concertation citoyenne et une cantine ouverte à tous. Et partout, des activités festives !Quelques mètres plus loin, au 6-8, rue de Lens, dans l’ancienne halle Segula, s’installera L’Atelier de fabrication du futur porté par le collectif Impulse. Concrètement ? Un fablab, un espace de construction 3D, une salle de réalité augmentée, des espaces évènementiels et des lieux d’open-innovation.Enfi n, l’association Yes we camp, pionnière en matière d’occupation et d’animation temporaires d’espaces urbains délaissés, prendra les commandes du 290, rue de la Garenne. Avec son projet collaboratif baptisé « Les pépinières des Groues », elle envisage d’aménager une halle publique comprenant une cantine fédérant restaurateurs et associations locales, un espace de réunion et d’information ainsi qu’une pépinière horticole. Le projet propose également d’investir ponctuellement le quartier avec des animations ambulantes (bar à bière itinérant, bibliothèque nomade, mobilier urbain mobile…) qui feront le lien entre les sites.

● PAR CHRISTELLE GARANCHER

P lace à l’audace, à l’innovation et à la diversité ! Grâce à Play Groues, l’appel à manifestation d’intérêt initié

par l’Epadesa, les Nanterriens pourront profiter dès 2018 d’un nouvel espace de vie qui réunira, sur trois sites distincts, associations et entreprises solidaires, artisans et créateurs, espaces de coworking et activités pédagogiques, lieux d’animations culturelles et festives, et plus si affi nités. L’objectif : faire en sorte que chacun – habitants, usagers et salariés – s’approprie les lieux en attendant de voir pousser dans ce coin de Nanterre logements, bureaux, équipements publics et espaces verts.Trois projets ont été sélectionnés en janvier. Celui des Nouveaux Locos d’abord. Le collectif et ses partenaires (La Soupe aux Cailloux, Les fermes de Gally, Le Camion qui fume, Craky Records, le théâtre Nanterre-Amandiers…) prendront possession du 269, rue de la Garenne pour en faire un lieu d’expression,

Du nouveau à la déchèterieENVIRONNEMENT Depuis le 1er janvier, la déchèterie de l’avenue des Guilleraies est gérée par le Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers. Toujours accessible gratuitement aux particuliers, sur présentation du badge d'accès et d'une pièce d'identité, elle est ouverte au public du lundi au vendredi de 14h à 18h30, le samedi de 9h à 18h30 et le dimanche de 9h à 12h30.Désormais, pour obtenir ce badge, également valable pour la déchèterie de Meudon, il suffi t de remplir

un formulaire en ligne sur le site du Syctom (www.syctom-paris.fr). Pour les professionnels, l’accès ne peut se faire que sur inscription sur www.ecocito.com. ● C.G.

Déchèterie : 59, avenue des Guilleraies.

Pour plus d’infos : WWW.NANTERRE.FR rubrique environnement/

déchets-propreté/déchèterie.

La tour des Jardins de

l'Arche sera livrée en 2022.

Un exemple d'aménagement temporaire d'une friche

marseillaise par Yes we camp.

Les Grouess’éveillent

WWW.NANTERRE.FR : pour retrouver une présentation animée de la tour des Jardins de l’Arche.

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 7

ACTUALITÉS

RESTAURATION SCOLAIRE Moins de restes dans l’assiette, plus d’apports dans la fourchette : c’est le nouveau credo de la ville qui, en faisant passer le nombre de composantes des repas servis aux écoliers de cinq à quatre, espère à la fois améliorer la qualité nutritionnelle des menus, tout en luttant contre le gaspillage alimentaire. ● PAR CHRISTELLE GARANCHER

quotidiens élaborés par la cuisine centrale, ces déchets résiduels fi nissent par se compter en tonnes à la fi n de l'année. Engagée dans un plan de réduction des déchets, Nanterre a décidé d’enrayer ce phénomène. Mais avant de développer une stratégie adaptée, une analyse fi ne de la situation a été réalisée entre mai et juin auprès de 1 066 convives dans trois

Une tranche de pain laissée sur le plateau, le poulet-ratatouille boudé, une crème dessert pas terminée… Chaque midi, de

petites quantités de nourriture font le régal des poubelles, plutôt que de finir dans l’estomac des écoliers qui auraient pourtant bien besoin de ces éléments nutritionnels. Rapportés aux 32 cantines de la ville et aux 9 400 repas

La capacité maximum d’ingestion d’un enfant âgé de 6 à 11 ans est estimée à 300 grammes. Or, à Nanterre, le poids

moyen d’un plateau à cinq composantes est de 505 grammes. De fait, selon le Credoc, seulement 60 % d’un repas à cinq composantes est consommé. Avec le passage aux quatre composantes, le plateau

pèsera 420 grammes et les repas seront consommés à 70 %.

QUAND L’HÔPITAL EST MALADE, c’est la population qui tousseSANTÉ Malgré des avancées signifi catives sur le plan législatif, l’avenir de l’hôpital s’assombrit toujours plus, au détriment des besoins de santé de la population. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

Mardi 17 janvier, l’Assemblée nationale a confi rmé deux dispositions importantes concernant le Centre d’accueil et de soins hospitaliers (Cash). D’une part, la présidence de son conseil d’administration, jusqu’à présent confi ée au Préfet de police de Paris, sera assurée par le maire, comme c’est le cas pour les autres hôpitaux. D’autre part, les bâtiments et terrains, jusque-là propriétés de la ville de Paris, sont transférés au Cash. Votés dans le cadre du projet de loi sur le statut de Paris et l’aménagement métropolitain, ces amendements rendent possible la réalisation du projet de modernisation de l’hôpital élaboré par la ville, en lien avec la direction de l’établissement et la Société d’économie mixte de Nanterre (Semna). Ce projet prévoit un regroupement des activités hospitalières, une meilleure insertion dans la ville et la construction de logements sur les emprises ainsi libérées dont la vente contribuera à fi nancer les travaux.Pour autant, l’avenir du Cash est loin d’être assuré. Lors du dernier conseil d’administration, les médecins ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme. Dans un rapport commun, ils évoquent « les besoins de santé importants de la population, une surmortalité générale

et une prévalence élevée de maladies chroniques ». Et de dénoncer « des dysfonctionnements qui génèrent des pertes de chances pour les patients ».Leurs préconisations ? La stabilisation des services actuels et leur amélioration, ainsi que la coopération avec les autres établissements du territoire. De son côté, la députée Jacqueline Fraysse a attiré une nouvelle fois l’attention du Défenseur des droits dans un courrier du 13 décembre sur les « préjudices » subis par la population, comme par le personnel du Cash. Ce dernier a déjà fourni beaucoup d’eff orts pour réduire le défi cit de l’établissement, ramené en trois ans de 15 millions d’euros à 7 millions d’euros. Mais depuis le départ de la chirurgie en août dernier, il repart à la hausse et devrait atteindre 12 millions cette année.L’épée de Damoclès pèse maintenant sur la cardiologie et la diabétologie. L’Agence régionale de santé (ARS) pourrait décider de leur transfert vers l’hôpital Louis-Mourier de Colombes à la fi n de l’année ou début 2018. Le comité de défense et de modernisation de l’hôpital s’est quant à lui réuni le 19 janvier pour envisager de nouvelles actions et un conseil d’administration extraordinaire se tiendra dans le courant du mois.

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Dans le service gérontologie du Cash.

écoles tests (Jules-Ferry, Henri-Wallon et France-Bloch). En moyenne, 90 grammes par repas et par enfant sont jetés. Alors, que faire ?

Améliorer la qualité des repasSans révolutionner les recettes ni bannir les légumes verts, le passage à quatre composantes alimentaires pour l’élaboration des menus devrait permettre de réduire les déchets de 10 %. Et surtout, ce sera l’occasion d’améliorer la qualité des denrées servies, d’offrir plus de variété, d’optimiser la consommation du repas et donc d’apporter de meilleurs apports nutritionnels aux enfants.Car la suppression d’une composante est synonyme d’économies, estimées à 400 000 euros par an. Autant d’argent qui sera réaffecté à l’achat de produits bio ou issus de circuits courts, via la démarche d’achat développement durable. Mise en place à la cuisine centrale, elle a pour objectif de privilégier les produits français, en circuits courts et labellisés (Label Rouge, Bleu Blanc Cœur, Pêche durable…).Actuellement, 15,5 % des aliments composant les repas des écoliers sont issus de l’agriculture biologique. En accentuant cette tendance, Nanterre respectera la loi qui impose à toutes les cantines de France de servir 20 % de produits bio et 40 % de produits issus des circuits courts.

Manger mieux,gâcher moins !

WWW.NANTERREINFO.FRpour découvrir de quoi sont composés les repas de nos enfants.

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8 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

Aujourd’hui, c’est un guide très utile dans la vie quotidienne des gens, et c’est vraiment sa-tisfaisant de penser que l’on y est pour quelque chose. »D’autres commissions ont mené un travail approfondi sur des questions majeures pour nombre d’habitants. Ainsi, la commission Aménagement-transports s’est intéressée à l’offre de logements, et plus particulièrement à la qualité des opérations de constructions neuves. Ces échanges ont été nourris par les résultats de deux enquêtes de terrain réali-sées par des étudiants en master 2 d’urba-nisme de l’université Paris-Nanterre. La com-mission s’est également largement impliquée dans le plan-guide des Groues en formulant différentes remarques.Aujourd’hui, un nouveau tirage au sort est prévu courant février et certaines règles de fonctionnement des commissions pourraient être modifi ées, comme un engagement des habitants ramené à un an au lieu de deux. Un nouveau souffl e à venir pour ces instances innovantes de la démocratie locale.

LE MOIS PROCHAIN NANTERRE INFO REVIENDRA SUR LES CONSEILS DE QUARTIER.

présentants d’associations et des personna-lités qualifi ées. « J’ai beaucoup apprécié ma participation à la commission Action sociale, s’enthousiasme Francine Gay, l’une des habi-tantes tirées au sort. Nous avons vraiment tra-vaillé de façon collégiale. Nous, les habitants, étions pris très au sérieux et nous pouvions nous appuyer sur tous les experts présents. » À son grand regret, Francine a dû interrompre sa collaboration pour des raisons de santé, mais elle reste particulièrement fi ère de la réalisation d’un guide pratique distribué aux

intervenants sociaux de la ville. « Nous avons travaillé comme un groupe

d’étudiants pour conce-voir ce document.

C ’était une col labora-

tion de tous.

E lles sont encore toutes jeunes avec seulement deux années d’existence. Créées en janvier 2015 dans la foulée

des élections municipales, les commissions lo-cales ont pour ambition de faire remonter la parole des habitants dans les principaux do-maines d’intervention de la ville. Six théma-tiques correspondant à six commissions ont ainsi été défi nies : aménagement-transports, emploi-vie économique-commerce, action so-ciale, jeunesse, environnement-écologie ur-baine, sécurité-prévention de la délinquance.Rattachées au conseil municipal à qui elles rendent des avis argumentés, les commissions locales sont composées de trois « collèges » : celui des habitants volontaires tirés au sort (dont au moins un ressortissant étranger), celui des élus de la majorité et de l’op-position et enfin celui des re-

ACTUALITÉS / LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE 2

Commissions locales :des habitants forcede proposition

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Raphaël NdabarushingigoJe participe à la commission Action sociale depuis

septembre 2015 avec trois autres habitants et j’y trouve beaucoup d’intérêt. C’est une autre forme de démocratie de proximité dans laquelle les habitants peuvent apporter des idées pour améliorer la vie des quartiers. Actuellement, nous réfléchissons à l’ouverture d’une épicerie solidaire. Nous débattons aussi de sujets d’actualité, comme les problèmes liés à la fermeture des accueils de la CAF. Ce sont des échanges constructifs qui partent des besoins des habitants et qui dépassent les clivages politiques.

Parmi les divers aspects que revêt la participation citoyenne à Nanterre, figurent les commissions locales. Pour le deuxième épisode de notre feuilleton, zoom sur ces espaces de dialogue et de propositions entre personnes d’horizons très divers.● PAR ISABELLE FRUCHARD

Débats nourris au sein des commissions locales.

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 9

ÉCONOMIE / ACTUALITÉS

TOP 3 DES ENTREPRISES générant le plus de chiff re d’aff aires

TOTAL MARKETING FRANCE 20 164 876 000 EUROS (raffinage de pétrole)

METRO CASH & CARRY FRANCE 4 339 787 085 EUROS (commerce de gros non spécialisé)

MANPOWER FRANCE 3 499 082 000 EUROS (agences de travail temporaire)

Secteurs les plus représentés

- I mmobilier : 14 %

- Commerce de détail : 7 %

- Conseil aux entreprises : 6 %

- Associations : 6 %

- Construction spécialisée : 6 %

Secteursles plus porteurs

- Transports terrestres : 48 créations

- Poste et courrier : 32 créations

- Conseil aux entreprises : 27 créations

- Commerce de détail : 24 créations

- Immobilier : 16 créations

L’économie nanterrienne TIENT BON !

On dit de Nanterre que son économie est résiliente ce qui signifi e que la ville a particulièrement bien résisté à la crise économique de ces dernières années. Le fait que Nanterre ait su maintenir une activité industrielle tout en développant le secteur tertiaire (commerces, services, administrations…) et en favorisant la création d’un tissu de TPE (Très petites

entreprises) et de PME (Petites et moyennes entreprises) explique ce dynamisme, résumé dans cette infographie.

11 922 entreprises

implantées à Nanterre 10 382 sièges sociaux 1 540 établissements

11,4 ans de moyenne

d’âge,contre 13,8 ans

au niveau national

14employés

en moyenne, contre 3

au niveau national

96 000 emplois

à Nanterre

276 créations

d’entreprise

17 % de plus que sur la période précédente (juin, juillet, août) alors

qu’en France le nombre de créations augmente seulement de 2 %.

49 entreprises

« en défaillance » En diminution de 4 % par rapport à la

période précédente, alors qu’en France les « défaillances » augmentent de 35 %.

1,90 % d’indice de dynamisme

sur les mois de septembre, d'octobre et de novembre 2016 contre 1,54 % sur la période

précédente et 0,93 % au niveau national. L’indice de dynamisme des entreprises

françaises mesure le rapport entre les créations d’entreprise et les cessations d’activité.

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10 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

ACTUALITÉS / CHANSON

Comme ça lui

chante !

TALENTS

Zohair n’est pas un inconnu à Nanterre. Ces derniers mois, le public l’a applaudi en première partie d’Hindi Zahra à Daniel-

Féry, à l’occasion du spectacle de Faada Freddy à la Maison de la musique et aussi à l’occasion de la Semaine de Ouf. « Toutes ces scènes m’ont été offertes par Maxime et Sandrine de la Maison Daniel-Féry. Je leur dois beaucoup », insiste celui dont les inspirations vont de Tracy Chapman à Souchon, en passant par Anis et Vianney.Zohair est en effet accompagné depuis une dizaine d’années par l’équipe du développement culturel. Un compagnonnage qui remonte à l’atelier de chant animé par le jeune chanteur du Chemin-de-l’Île. « À l’époque, j’encadrais un groupe à la Maison Daniel-Féry. On restituait notre travail à la Fête de la musique et on a même eu un de nos morceaux dans une compilation ! » Depuis ce temps-là, dès que l’occasion se présente, il chante dans les bars. Il a également profi té de son accréditation à la RATP pour jouer dans le métro. « J’aime chanter le soir et, comme je ne voulais pas réveiller mes parents, je prenais ma guitare et ma voiture direction la place de la République pour jouer de 22 heures à 1 heure du mat’. » Et de préciser : « J’ai toujours voulu

chanter. Depuis l’âge de 12 ans, je reprends les chansons d’Idir et de Goldman. Alors, après mon DUT Techniques commerciales, j’ai pris des cours de chant auprès de Richard Cross et j’ai suivi une formation d’art dramatique au conservatoire du XXe arrondissement. »C’est à cette période qu’il est repéré dans le cadre d’un concours au théâtre du Rond-Point. Mais les choses ne décollent pas comme il l’espère… « J’ai arrêté la musique pour des raisons personnelles avant de reprendre ma guitare l’an dernier. L’équipe de Daniel-Féry m’a redonné confi ance en moi et remis sur les rails. » L’EP « À l’essentiel » est sorti en décembre et le clip devrait être mis en ligne dans les prochaines semaines. Son guitariste résume bien l’enjeu : « Zohair est dans une période charnière. Il a la trentaine et réussit à présent à s’entourer de musiciens professionnels pour jouer à fond sa chance. »

● PAR GUILLAUME GESRET

ZOHAIR

Soutenu par l’équipede la Maison Daniel-Féry,

Zohair vient de sortir un albumcinq titres. Un premier pas

avant une carrière pro ?

Mat

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ans

33ans

Son

5titres

est sorti le 12 décembre

Sa prochaine scène est prévue le

17mars

au Théâtre des anges à Herblay

WWW.NANTERREINFO.FRpour découvrir la musique de Zohair.

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 11

AVENTURE Il y a quelques mois, la Nanterrienne Anne-Sophie Dallies participait à son sixième raid multisports : la course féminine et solidaire La Saharienne.

Maman de trois enfants et directrice commerciale pour une société d’assurance, rien ne distingue Anne-Sophie Dallies d’une autre femme active. Pourtant, il y a tout juste deux mois, la quadragénaire vivait une aventure complètement folle à l’autre bout du monde. Pendant dix jours, elle a enchaîné trial, bike and run, canoë, course d’orientation, trek de nuit et parcours aventure en plein cœur de l’Équateur.Pour elle, les raids aventure c’est vital. Elle y a pris goûten 2012 avec le Trophée Rose des sables, un rallye voiture. « Je voulais chercher mes limites, explique-t-elle, mais je ne les ai pas trouvées. » Un goût d’inachevé qui l’a poussée, l’année suivante, à corser l’aff aire en participant à son premier raid multisports. Depuis, chaque année, elle rempile.

« C’est le seul moment où je ne suis ni femme, ni maman. Juste Anne-Sophie. Pendant une semaine, je suis dans ma bulle », assume celle qui avoue avoir très longtemps détesté courir.À peine rentrée d’Amérique du Sud, elle pense déjà à sa prochaine course qui sera assurément moins

physique, mal de dos oblige. En novembre, elle participera à l’Easy raideuse en Inde, une course, toujours 100 %

féminine, à forte dimension humanitaire. ● PAR CHRISTELLE GARANCHER.

ACTUALITÉS

DR

/ ACTUALITÉS

Un facteurà Vegas

sans se déplacer, ni même les emballer. Une technologie, baptisée Domino, qu’il connaît parfaitement puisqu’elle est actuellement testée à Nanterre.Il poursuit : « C’est une expérience incroyable. J’ai vu passer plusieurs personnalités sur mon stand : Michel Sapin, François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierre Gattaz… » En marge du salon, William a profité des charmes de Las Vegas. Il a dormi au Mirage Hotel, gagné quelques dollars à la roulette, applaudi le spectacle du Cirque du soleil, dîné au Stratosphère et passé une soirée sur le rooftop d’un hôtel. Sans oublier le vol au-dessus du Grand Canyon et la rencontre avec son idole de jeunesse, le basketteur Charles Barkley. « Mais le meilleur souvenir, celui qui restera longtemps dans ma tête, c’est la visite à l’US Postal et ma tournée avec un facteur américain ! » Pas bling-bling le facteur !

I l se remet tout juste du décalage horaire, mais garde le sourire après avoir passé une semaine aux États-Unis. William

Penna, 37 ans, a été choisi par La Poste pour présenter le nouvel objet connecté de son entreprise lors du CES (Consumer Electronic Show) à Las Vegas. Il faisait partie des six facteurs sélectionnés parmi les cinq cents candidats au départ. « Mon entreprise m’a choisi pour deux raisons : je parle bien anglais car j’ai passé une partie de mon enfance aux États-Unis et puis, je suis fan des nouveautés high-tech. » Le facteur rapporte ensuite qu’il n’avait jamais vu un salon aussi grand : « Les Américains ne font pas les choses à moitié », commente-t-il.Quelque peu impressionné au départ, William s’est fi nalement senti à l’aise dans l’exercice de la démonstration de l’objet connecté qui permet d’envoyer des colis

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NOUVELLES TECHNOLOGIES William Penna, facteur à l’agence de Nanterre, a représenté La Poste au Consumer Electronic Show, le plus important salon du monde consacré à l’innovation en matière d’électronique grand public. ● PAR GUILLAUME GESRET

Dans la peau D’UNE RAIDEUSE

Anne-Sophie Dallies aime repousser ses limites.

UN NOUVEAU bâtonnierJUSTICE Représenter les avocats, veiller au respect de la déontologie mais aussi promouvoir les activités de l'Ordre, telles sont les missions de Maître Pierre-Ann Laugery, le nouveau bâtonnier des Hauts-de-Seine.

Maître Pierre-Ann Laugery est, depuis le 1er janvier, le nouveau bâtonnier du barreau de Nanterre. Le 24e, pour être tout à fait précis. Il a été élu par l’Assemblée générale des avocats le 9 décembre 2015 (cette date correspond au mi-mandat de son prédécesseur Jacques Taquet) pour une période de 2 ans, non renouvelable. Âgé de 61 ans, il est diplômé de la faculté de Nanterre et nanterrien depuis 14 ans. Maître Laugery est spécialisé dans le droit pénal et intervient au titre de l’aide juridictionnelle.Le nom de bâtonnier vient du bâton qui symbolisait la charge du chef de la Confrérie des avocats jusqu'à la Révolution française. En tant qu’administrateur de l’Ordre des avocats, le bâtonnier est notamment le garant de l’organisation des consultations gratuites d’accès au droit et de la désignation des avocats commis d’offi ce. Il veille au respect des règles déontologiques et arbitre les diff érends relatifs aux honoraires et à l’exercice professionnel des avocats. Il représente aussi l’Ordre auprès des pouvoirs publics. Constitué en 1972, au moment de la création du Tribunal de grande instance de Nanterre, le barreau compte aujourd’hui 2 190 avocats exerçant dans les Hauts-de-Seine.

● PAR SOPHIE BOCARD

WWW.BARREAU92.COM

Pierre-Ann Laugery est le nouveau patron des 2 190 avocats inscrits

au barreau des Hauts-de-Seine.

DR

TALENTS

Retrouvez une vidéo et une interview d’Anne-Sophie Dallies sur WWW.NANTERREINFO.FR.

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12 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

Si Nanterre est connue et reconnue pour être une ville bâtisseuse, ce que l’on sait moins c’est qu’elle agit aussi pour améliorer la qualité des logements « privés ». Pour ce faire, la ville s’est dotée d’un outil, Nanterre Habitat Plus, qui ne cesse de faire les preuves de son efficacité.

DOSSIER

LOGEMENT :

POUR UN PARC PRIVÉ DE QUALITÉ

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 13

André Cassou,adjoint au maire délégué à l’habitat

Avec 6 815 logements réalisés entre 2008 et 2015, Nanterre est la ville qui construit le plus dans le département. Le bilan 2016 confirmera-t-il cette tendance ?André Cassou : Nous inscrirons, au bilan 2016, 1 021 logements de plus. On construit à Nanterre 23 logements pour 1 000 logements existants. À titre de comparaison, le rapport est de 6 pour 1 000 à l’échelle de la métropole du Grand Paris (MGP). Autre chiffre significatif : la ville réalise 4,5 % des logements de la MGP alors qu’elle ne représente que 1,2 % de sa population. Autant dire que l’aide aux maires bâtisseurs dont la ville a bénéficié n’était pas usurpée…

L'action de la ville va plus loin puisqu’elle contribue aussi à l’amélioration de l’habitat privé. Pourquoi ce choix ?A.C. : Il y a à Nanterre beaucoup de constructions antérieures aux années 70 qui appartiennent à des propriétaires privés, notamment dans le centre ancien. Le programme Nanterre Habitat Plus permet d’aider les plus modestes d’entre eux à réaliser des travaux de rénovation. La dimension est à la fois environnementale et sociale puisqu’elle permet à la fois d’améliorer la performance énergétique des logements et de lutter contre la précarité énergétique. Les économies sur facture peuvent aller jusqu’à 30 %, ce qui n’est pas rien ! Le dispositif profite également à l’économie locale puisque 25 à 30 % des travaux

sont réalisés par des entreprises et des artisans nanterriens.

Nanterre Habitat Plus a pris une nouvelle orientation avec la démarche Copro 21. Quel est l’objectif de cet appel à candidature lancé en 2015 ?A.C. : L’objectif est ambitieux puisqu’il s’agit d’inciter onze copropriétés à atteindre le niveau de rénovation énergétique « bâtiment basse consommation ». Le coût total est estimé à 19 millions d’euros dont 3 pourraient être financés par la Caisse des dépôts et consignations, dans le cadre de la convention Ville de demain. Nanterre est, au stade actuel, une des rares communes de France à participer à ce niveau d’engagement.

Mais toutes les copropriétés ne sont pas en mesure d’engager de tels travaux…A.C. : En effet. C’est pourquoi nous avons mis en œuvre un dispositif d’aide aux copropriétés fragilisées. Nous en avons identifié trois cents à Nanterre : 38 ont donné lieu à un diagnostic approfondi et 17 font l’objet d’un suivi spécifique pour aboutir à des travaux de rénovation estimés à 5,4 millions d'euros. Globalement, sur l’ensemble des dispositifs du programme Nanterre Habitat Plus, les opérations sont financées à hauteur d’un tiers par la puissance publique. C’est un levier important de mobilisation des propriétaires et copropriétaires.

● PROPOS RECUEILLIS PAR SOPHIE BOCARD

VOX DEUXIÈME ÉDITION / DOSSIER

L’e� et levierB ien vivre dans une ville, c’est aussi y être bien

logé. Pour garantir le droit à un logement de qualité, fi nancièrement accessible au plus grand

nombre, Nanterre s’efforce de maintenir une offre diversifi ée en soutenant le secteur public (40 % de la construction neuve est dédiée au logement social), comme le secteur privé dont le patrimoine fait la richesse d’une ville en contribuant à la mixité sociale et à la qualité du paysage urbain.Depuis 2001, le programme Nanterre Habitat Plus accompagne les propriétaires et copropriétaires qui souhaitent réaliser des travaux de réhabilitation de leur logement, qu’ils l’occupent ou qu’ils le louent, ou des parties communes d’un immeuble collectif. Ce programme est mis en œuvre grâce à la signature de conventions avec l’État et l’Agence nationale de l’habitat (Anah, lire ci-dessus) pour une période de 5 ans et qui font de la rénovation énergétique un axe majeur.

Nanterre Habitat Plus est piloté par la ville et animé par l’équipe pluridisciplinaire de l’association Soliha dont la mission est d’apporter une assistance gratuite aux propriétaires dans la défi nition des travaux et la recherche de financements. Pour compléter les subventions publiques (Anah, Conseil départemental, Région, Caisses de retraite, CAF…), la ville de Nanterre a créé un fonds d’aides spécifi ques.La quatrième édition (2014-2019) priorise la lutte contre l’habitat indigne et l’amélioration des performances énergétiques. Une attention particulière est également portée à l’adaptation des logements au vieillissement ou au handicap. À mi-parcours, Nanterre Habitat Plus 4 a permis de mobiliser plus d’un million d’euros d’aides publiques pour réhabiliter 533 logements. À noter que 48 chantiers ont été confi és à des entreprises nanterriennes pour un montant global de près de 600 000 euros.

● SOPHIE BOCARD

3 QUESTIONS À…

AMÉLIORATION DE L'HABITAT / DOSSIER

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likm

ans

Qui fait quoi ?• La ville de Nanterre

pilote le programme Nanterre Habitat Plus.

• L’association Soliha anime l’opération. L’équipe

est composée d’une architecte, d’une chargée

d’opération spécialisée dans les copropriétés, d’une travailleuse sociale et d’une

ambassadrice énergie chargée de promouvoir les éco-gestes.

• L’Agence nationale de l’habitat (Anah) est un établissement public placé sous la tutelle des ministères du Logement

et de l'Habitat durable, du Budget et de l’Économie.

Elle accorde des aides à des propriétaires occupants,

bailleurs et copropriétés en diffi culté afi n d’améliorer le parc de logements privés.

• La Société de requalifi cation des

quartiers anciens (Soreqa) est l’outil des collectivités qui mettent en place des projets urbains incluant le traitement

de l’habitat dégradé. Elle propose une intervention

globale qui porte aussi bien sur l’habitat privé que sur des parcelles publiques.

Nanterre l’a rejointe en 2014.

Toutes les infos sur WWW.NANTERRE.FR

Rubrique Cadre de vie / Logement / Habitat /

Améliorer son logement.

RÉCAP'

À QUI s’adresser ?

Soliha Paris / Hauts-de-Seine/ Val d'Oise

101, avenue Jules-Quentin à Nanterre.Permanence d'accueil du public du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h.

Téléphone : 01 55 17 19 68.Mail : [email protected].

WWW.NANTERREHABITAPLUS.ORG.

La preuve par l’exemple ! Munis d'une caméra thermique, les participants aux Mardis de Nanterre Habitat Plus peuvent visualiser les déperditions de chaleur du bâti ancien non rénové et l’absence de déperdition dans les immeubles isolés. Ces « balades thermographiques » ont lieu tous les deuxièmes mardis du mois et sont gratuites. Prochain rendez-vous, mardi 14 février à 18h30, date à laquelle il vous sera proposé d’explorer l’avenue Clemenceau.

Inscriptions par e-mail ([email protected]) ou par téléphone (01 55 17 19 68). Le lieu de rendez-vous vous sera indiqué dans le mail de confirmation.

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14 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

DOSSIERDES COPROS CONFORTABLES ET BIEN ISOLÉES

DES AMÉNAGEMENTSQUI FACILITENT LA VIE

ALLÉGER LES FACTURES DE CHAUFFAGE, AMÉLIORER LE CONFORT DES LOGEMENTS, CONTRIBUER À LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : C’EST LE TRIPLE OBJECTIF DE LA DÉMARCHE COPRO 21, LANCÉE EN JANVIER 2015 PAR NANTERRE HABITAT PLUS.

D ans le cadre de Copro 21, onze copropriétés, sélectionnées à l’issue d’un appel à projet, se sont engagées à défi nir un programme

de travaux sur la base d’un audit énergétique global. L’association Soliha, qui anime le dispositif Nanterre Habitat Plus, accompagne les copropriétaires dans les différentes étapes. Actuellement, la copropriété de quarante loge-ments située au 2-8, allée Fleming, dans le quartier Université, est la plus avancée. L’objectif visé est de parvenir au niveau « bâtiment basse consomma-tion » (BBC). Le projet a ainsi reçu le label Copro du-rable, ce qui a permis d’obtenir des fi nancements de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et de la Région. Les travaux, dont

le montant est estimé à 850 000 euros, devraient démarrer en mars pour une durée d’un an. Ils pré-voient notamment l’isolation thermique intérieure et extérieure, l’amélioration de la ventilation et la réfection de la toiture-terrasse. La rénovation des autres copropriétés, dont trois autres visent aussi le label BBC, devrait démarrer fi n 2017 et mi-2018. Les économies d’énergie sont estimées à au moins 25 %, et même 30 % pour certains immeubles. Quant aux aides apportées aux copropriétaires (ville, département, région, Agence nationale de l’habitat, Caisse des dépôts et consignations), elles représentent environ 40 % du coût total des travaux.

PAR ISABELLE FRUCHARD

Aider les plus fragiles à s’en sortir Quand les copropriétaires d’un immeuble dégradé n’ont pas les moyens de réaliser des travaux, Nanterre Habitat Plus actionne un dispositif spécifi que : l’opération programmée d’amélioration de l'habitat-copropriétés.

Environ trois cents copropriétés étaient en voie de « fragilisation » en 2013 à Nanterre, selon l’Agence nationale de l’habitat. Cela signifi e qu’elles rencontrent des problèmes de gouvernance ou fi nanciers et que leur état est dégradé. Parmi celles-ci, Nanterre Habitat Plus en a identifi é trente-huit dont elle a réalisé le diagnostic. Seize d’entre elles, considérées comme les plus dégradées, vont être rénovées grâce à un dispositif spécifi que, l’Opah (Opération programmée d'amélioration de l'habitat)-copropriétés. « Dans un premier temps, nous aidons et nous formons les copropriétaires dans le cadre d’ateliers thématiques afi n qu’ils deviennent des acteurs à part entière. Lorsqu’une gestion saine est rétablie, nous travaillons ensemble à un projet de travaux », explique Noémie Fitoussi, chef de projets à Soliha. Première sur la liste, une copropriété de sept logements au 13, rue Maurice-Thorez, a voté un programme de travaux en juin 2016 comprenant notamment la réhabilitation thermique de la façade et de la toiture et la réfection de la cage d’escalier. Le chantier devrait démarrer avant l’été. Quant aux travaux concernant les quinze autres, ils sont prévus d’ici la fi n de l’année ou début 2018. À noter que des travaux d’urgence, comme la consolidation d’un plancher, ont déjà été eff ectués. Le coût de ces réhabilitations peut être allégé de moitié grâce aux subventions de diff érents fi nanceurs (Anah, conseil départemental, ville, caisses de retraite...).

PAR ISABELLE FRUCHARD

PEU CONNU MAIS NÉANMOINS PRÉCIEUX POUR CEUX QUI EN BÉNÉFICIENT, LE VOLET « ADAPTATION AU VIEILLISSEMENTET AU HANDICAP » DE NANTERRE HABITAT PLUS.

R emplacer une baignoire difficile à enjamber par une douche, installer une barre d’appui, un monte-escalier

ou des volets roulants, améliorer l’éclairage de la maison… Ces exemples d’adaptation des logements au vieillissement ou au handicap constituent l’un des volets du dispositif Nanterre Habitat Plus. Ils concernent les logements en collectif comme les maisons individuelles. Les taux de subvention varient en fonction des revenus des occupants et peuvent atteindre 80 %, voire plus. Pour l’heure, peu de personnes en profitent. Car depuis le lancement du dispositif en septembre 2014, sept logements ont été aménagés. Pour la plupart, il s’agissait de remplacer la baignoire par une douche, des travaux dont les montants variaient entre 5 600 et 7 600 euros. Mais l’aide de Nanterre Habitat Plus a aussi permis de créer une salle d’eau intérieure et d’en aménager une autre. Onze autres logements sont sur

la liste et l’objectif est d’en adapter dix par an. « Les besoins sont énormes, mais il s’agit d’une population diffi cile à toucher, explique Noémie Fitoussi, chef de projets pour Soliha, l’association qui anime le dispositif Nanterre Habitat Plus. Les gens sont attachés à leurs habitudes et la démarche d’entreprendre des travaux n’est pas évidente pour eux. » Pour aider les potentiels bénéficiaires à prendre une décision, Soliha peut faire ap-pel à un ergothérapeute qui viendra observer leurs diffi cultés à se déplacer ou à réaliser les gestes du quotidien. Quant aux locataires handicapés ou en perte d’autonomie, ils bénéfi cient depuis peu d’une nouvelle mesure en leur faveur. En effet, la loi de décembre 2015 sur l’adaptation de la socié-té au vieillissement stipule que l’autorisation du bailleur est tacite lorsque le locataire réa-lise des travaux à ses frais pour adapter son logement. Un droit utile à faire valoir.

PAR ISABELLE FRUCHARD

Clai

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acel

Clai

re M

acelCette copropriété du quartier Université

a bénéfi cié du dispositif Copro 21 afi n de réaliser des travaux d'isolation thermique.

Lucien Parquet a pu changer son monte-escalier grâce au volet

« Adaptation au vieillissement et au handicap » de Nanterre Habitat Plus.

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Depuis quinze ans, la boîte à outils nanterrienne de lutte contre l’habitat dégradé ne cesse de s’étoffer. En 2014, Nanterre a en effet fait le choix de devenir actionnaire de la Soreqa, la société de requalifi -cation des quartiers anciens qui a pour vocation d’éradiquer l’insalubrité sur les territoires des col-lectivités qui l'ont rejointe. La ville a ainsi pu s’allier les compétences des ex-perts de cette société publique pour le lot d’habita-tions situé à l’angle des rues de Neuilly et Diderot. Après la signature d’un mandat d’étude entre les deux parties, des études pré-opérationnelles en vue de la réalisation d’une opération d’aménagement ont été réalisées. Le relogement des locataires vient d’être engagé. Une fois celui-ci terminé, les travaux de construction d’un immeuble de soixante-cinq logements (en location sociale et en accession) pourront être lancés. C.G.

l’équipe de Soliha, l’association qui anime le dispositif Nanterre Habitat Plus, reçoit gratuitement tous ceux dont les domiciles nécessitent des travaux de réhabilitation, notamment thermique, pour les accompagner dans leur démarche. Plus d’infos page 13.

NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 15

AMÉLIORATION DE L'HABITAT / DOSSIER

MICRO-TROTTOIR

Comment la ville a-t-elle contribuéà améliorer votre logement ?

LA RÉNOVATION ÉNERGIQUE EN MARCHE

«

ENTRE 2010 ET 2015, NANTERRE HABITAT PLUS A PERMIS D’AIDER 133 MÉNAGES EN SITUATION DE PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE.

E st en situation de précarité énergétique une personne qui éprouve dans son logement des diffi cultés à disposer de la fourniture

d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. » Telle est la défi nition posée par la loi du 12 juillet 2010 sur l’engagement national pour l’environnement.Dans la dynamique de la transition énergétique et pour répondre aux besoins d’économie d’éner-gie et d’amélioration thermique des habitations, Nanterre Habitat Plus s’appuie sur le programme Habiter mieux, créé en 2010 par l’Agence natio-nale de l’habitat (Anah). Ce programme s’adresse aux ménages modestes et permet de fi nancer des travaux tels que l’isolation des façades, le rempla-cement des menuiseries, du chauffage, l’améliora-tion de la ventilation… Ce fi nancement est complé-té par une prime d’État dès lors que les travaux permettent un gain énergétique d’au moins 25 % pour les propriétaires occupants et de 35 % pour

les propriétaires bailleurs. Les copropriétés dites « dégradées » (lire aussi p.14) qui s’engagent à faire des améliorations dans les parties communes peuvent également bénéfi cier du dispositif. Entre 2010 et 2015, Nanterre Habitat Plus a per-mis d’aider 133 ménages en situation de précarité énergétique. C’est le cas de Nicolas Chaumont, 41 ans, et son épouse Yu-Hsiu (lire témoignage ci-contre). En 2014, le couple a acheté un pavil-lon dans le centre ancien nécessitant des travaux dont 40 % concernaient l’amélioration thermique. Ravalement avec isolation thermique par l’exté-rieur, changement des menuiseries, isolation de la toiture, interventions sur le chauffage et la ventilation… Avec les fi nancements de l’Anah, les subventions ont couvert 19 % du budget global, permettant au couple de réaliser un gain énergé-tique conséquent. L’étiquette énergétique de la maison est en effet passée de E à C sur une échelle allant de A à G.

PAR SOPHIE BOCARD

L’EXPERTISE DE LA SOREQA

Retrouvez une interview de la présidente de la Soreqa sur WWW.NANTERREINFO.FR.

Philomène Kokobo,locataire d’un appartement« Je suis en train d’emménager

dans un nouveau logement tout refait à neuf. C’est un

deux-pièces en rez-de-chaussée dans le centre ancien de Nanterre, un

petit appartement avec une cuisine à l’américaine toute équipée. Il est mieux isolé que mon précédent logement, avec un loyer un peu moins cher et une surface un peu plus importante. J’ai pu obtenir cet

appartement car je suis inscrite sur le fi chier de demandeurs de logement social et que le propriétaire

a été aidé fi nancièrement par la ville pour les travaux. »

WWW.NANTERREINFO.FRpour en savoir plus sur ce dispositif.

Lucien Parquet,propriétaire d’un pavillon

« J’ai perdu une jambe à onze ans et j’ai de plus en plus de diffi cultés

à me déplacer et à monter les escaliers. En octobre dernier, avec

l’aide de Soliha, nous avons remplacé l’ancien monte-escalier. Grâce aux subventions, cela

nous a coûté 3 300 euros au lieu de 9 800 euros. Nous avons aussi été conseillés pour trouver une

société sérieuse à proximité. Ça a juste été un peu long entre le dépôt de dossier à la Maison départementale

des personnes handicapées, qui a refusé de nous aider, et l’installation du monte-escalier. »

Anne Dupont*,membre d’un conseil syndical

« L’action conjointe de Soliha et de notre nouveau syndic, nous a permis d’engager de gros travaux de rénovation dans notre copropriété, identifi ée

comme dégradée. Vu l’ampleur des travaux, certains copropriétaires, bailleurs et occupants, étaient un peu eff rayés. Mais avec Soliha, nous avons pu bénéfi cier

d’une vraie écoute assortie d’une personnalisation de notre projet, d’un très bon suivi et d’un réel sens de

l’engagement. Nous avons d’ores et déjà commencé les travaux, mais le plus gros reste à venir ! Ravalement de façade, rénovation de la toiture, consolidation des

fondations, résorption de l’humidité et travaux dans les parties communes : on commence au printemps pour

une durée de dix-huit mois ! »

*Le nom de notre témoin a été modifi épour préserver son anonymat.

Nicolas Chaumont,propriétaire d’un pavillon

« Sans aide, nous n’aurions pas pu faire tous les travaux d’amélioration

thermique du pavillon que nous venions d’acheter. L’assistance de

l’équipe de Nanterre Habitat Plus nous a permis de faire les choses dans l’ordre, rigoureusement,

sans sacrifi er aucun poste important. Seuls, nous aurions sans doute pris des fenêtres moins isolantes, on aurait renoncé aux volets roulants extérieurs et au

changement de la porte du garage. »

DIAGNOSTIC, RECHERCHE DE FINANCEMENTS, ACCOMPAGNEMENT :

Cet îlot bénéfi cie de l'action de la Société de requalifi cation des quartiers anciens.

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16 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

CENTRE / VIEUX-PONT/SAINTE-GENEVIÈVE / LA BOULE/CHAMPS-PIERREUX / PLATEAU/MONT-VALÉRIEN / PETIT-NANTERRE / RÉPUBLIQUE / CHEMIN-DE-L'ÎLE / UNIVERSITÉ / PARC NORD / PARC SUD

Quand c’est jour de galette, C’EST JOUR DE FÊTE !

Clai

re M

acel

A rrivés par petites grappes, les apprentis cuisiniers s’installent dans le lumineux hall d’entrée

du centre social et culturel La Traverse. Aujourd’hui, c’est jour de galette ! Tout sourire, Adeline, l’animatrice qui préside l’atelier, rappelle : « Nous allons confectionner les galettes des rois que nous dégusterons demain avec les habitants, à l’occasion des vœux du centre social. » Car ici, ce n’est pas l’Épiphanie que l’on vient célébrer. Mais plutôt le vivre ensemble : « La fabrication collégiale et intergénérationnelle de la galette des rois n’est qu’un prétexte pour cultiver le lien social, confirme la directrice des lieux,

Claire Bourbon. C’est aussi l’occasion de valoriser les savoir-faire de chacun. »Frangipane, crème d’amandes, beurre et bien sûr fèves… Dans un brouhaha bon enfant, les participants disposent délicatement tous les ingrédients sur la desserte. Et tout le monde met la main à la pâte ! Maguette, venue avec sa fi lle Marème, l’aide à manipuler le verre doseur. « Je suis ravie de partager ce moment avec elle », s’enthousiasme celle qui « ne manque jamais une occasion de venir ici en famille ». À leurs côtés, la retraitée Amélia bat frénétiquement les œufs. Une fourchette à la main, Maria, la trentaine, s’attarde quant à elle sur le

décor de sa galette. « Regardez, apostrophe-t-elle, toutes les cultures sont réunies autour de cette table ! C’est ce mélange qui est beau à voir. » Après trois heures d’atelier, les galettes ne sont pas mal non plus à admirer. Lorsqu’Adeline sort la dernière fournée, les applaudissements retentissent. Si chacun repart sans galette, tous emportent avec eux le souvenir d’un bel après-midi passé ensemble.

● PAR MYLÈNE SACKSICK

WWW.NANTERREINFO.FR pour découvrir en vidéo les secrets d'une galette bien faite.

UNIVERSITÉ

Mathias Glikm

ans

VIE DES QUARTIERS

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 17

Mathias Glikm

ans

VIE DES QUARTIERS

PARC SUD

DEVENEZ pilote de drone !UN MARCHÉ MIEUX

réglementé et plus apaiséMal utilisés, les drones peuvent être dangereux. L’an dernier, ces engins ont même défrayé la chronique après avoir volé trop près d’un avion de ligne. Alors, pour diriger en toute sécurité ces petits bijoux bourrés de technologies, les stages de pilotage se multiplient. À Nanterre, cinq séances seront organisées à l’Urban Soccer-La Défense les dimanches 5, 12, 19 et 26 février de 15 à 17 heures. Aux commandes, la société Droneez qui vous apprendra à dompter votre engin en moins d’une heure.

C ’est normal d’être obligé de payer, reconnaît Bilal, 19 ans, mais je trouve que c’est un peu cher. En ce

moment, c’est les soldes et avec le temps qu’il fait nous n’avons pas beaucoup de clients… » Bilal, qui vend à bas prix des produits de beauté et de nettoyage, est l'un des cinq anciens commerçants illicites du marché de l’avenue Pablo-Picasso à avoir accepté l’été dernier de régulariser sa situation.Effectivement, ce mercredi matin pluvieux et froid de janvier, la foule ne se presse pas entre les étals. Mais les habitués du marché peuvent aussi noter un point positif : le trottoir, la piste cyclable et la chaussée sont en grande partie dégagés. Piétons et poussettes peuvent désormais circuler aisément et le bus n’est plus gêné pour s’arrêter. Cela n’a pas toujours été le cas…Depuis huit mois, une démarche volontaire et systématique a été entreprise pour mettre un terme aux abus constatés sur ce marché. Des abus liés à la présence d’une douzaine de commerçants illicites qui déballaient et vendaient sur l’espace

public en dehors du périmètre, au péril de la sécurité et provoquant une concurrence déloyale vis-à-vis des commerçants en règle.Au printemps dernier, chacun d’eux a été reçu individuellement et s’est vu proposer une place à l’intérieur du périmètre. Cinq ont accepté d’acquitter leur droit de place, parmi lesquels Bilal. D’autres ont préféré quitter les lieux. Plus récemment, mi-janvier, des potelets et des barrières ont été installés pour délimiter le marché et empêcher les débordements. Autant d'actions qui s'inscrivent dans le cadre d'un plan de résorption des diffi cultés de propreté et de gestion des espaces extérieurs mis en place au Parc Sud en 2015.Cependant, tout n’est pas réglé. L’entrée du parking de l’allée Fernand-Léger, qui doit être réservé aux commerçants, a été forcée. Mais petit à petit, les efforts de pédagogie s’avèrent fructueux. Pour la tranquillité des commerçants comme des habitants.

● PAR ISABELLE FRUCHARD

De la persuasion, le rappel des règles et quelques aménagements sur l’espace public devraient venir à bout des débordements que connaît le marché Pablo-Picasso.

PARC NORD

PETIT-NANTERRE

PLATEAU/MONT-VALÉRIEN

Salle ressource du Petit-Nanterre,5, résidence des Iris.Lundi de 14h à 17h ; mardi, mercredi etjeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h ;vendredi de 9h30 à 12h30.

Retrouvez LE CHEMIN DE L’EMPLOIRelais de la Maison de l’emploi et de la formation (MEF) dans le quartier, la Salle ressource du Petit-Nanterre s’adresse à toutes les personnes souhaitant bénéfi cier d’une aide pour défi nir son projet professionnel. Sur rendez-vous, les conseillers de l’antenne accompagnent également le public dans sa recherche d’emploi ou de formation, pour la rédaction de lettres de motivation comme de curriculum vitæ. Lieu d’accueil et de proximité, la Salle ressource permet souvent aux visiteurs de reprendre confi ance en eux et de retrouver une motivation dans leur quête de travail.

JARDINEZ À TOUTES les saisons !Si prendre plaisir à jardiner est permis à tous, avoir la main verte est une toute autre histoire. Pour parfaire vos connaissances sur les végétaux et les techniques de jardinage, l’association C’est si bio propose chaque mois des ateliers spécifi ques : préparation et amélioration du sol, semis, engrais naturels, repiquage, bouturage, compostage, échange de semences… Gratuits et ouverts à tous, ces ateliers se déroulent le premier samedi du mois à 14h30 au jardin de C’est si bio, situé à l’angle de la rue des Ermites et de la rue du Calvaire.

Pour en savoir plus : HTTP://CESTSIBIO.NANTERREASSO.ORG.

CESTSIBIO

Les actions entreprises par la ville depuis huit mois ont permis de régler les dysfonctionnements que connaissait le marché Pablo-Picasso.

Urban Soccer-La Défense,85, boulevard Arago.

Informations, tarif et réservation sur WWW.DRONEEZ.COM.

Clai

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18 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

VIE DES QUARTIERS

D e son appartement dans une Tour nuage, Pascal-David Hennion surplombe la banlieue parisienne. Cette vue sur le

paysage urbain ne le laisse pas insensible, lui, l’ingénieur des travaux publics passionné d’architecture. « Cet ensemble de constructions parfois ingrates peut donner quelque chose de très beau, non ? » Âgé d’une cinquantaine d’années, il prend des photos de sa fenêtre en forme de goutte et les malaxe à l’ordinateur. Avec un logiciel, il sature les couleurs, déforme les perspectives, pour obtenir une mosaïque où chaque pixel serait la touche du peintre. Certaines images, devenues très abstraites, font penser aux tableaux de Cézanne ou de Bonnard. « Je n’ai pas fait les Beaux-Arts mais je dialogue avec l’histoire de l’art moderne. J’ai beaucoup fréquenté les musées et parcouru les livres d’art. »Pascal-David peint « depuis toujours ». La preuve, ses toiles s’entassent dans son studio déjà envahi par les livres. Cependant, jamais il n’a exposé ses œuvres. Une réserve qu’il essaie toutefois de conjurer ces derniers temps : « J’ai rencontré la responsable de l’espace d’art La Terrasse. Sa bienveillance m’a donné envie de lui montrer mon travail. » Sandrine Moreau

l’a d’ailleurs encouragé à présenter ses œuvres à des galeristes et à des commissaires d’exposition.

Un amoureux des tours AillaudCet homme, à la culture immense et qui a une haute estime de la peinture, mesure toutefois l’ampleur de la tâche qu’il s’est fi xée, « ce que ne font pas beaucoup de ceux qui se croient peintres ». Et d’enchaîner : « Je cherche à partir de ma particularité, de mes failles personnelles, à atteindre un résultat singulier qui relève de l'universel. »À travers ses œuvres, il ouvre en tout cas une nouvelle page de son histoire avec les tours Aillaud. « J’habite à la même adresse depuis 1978. J’ai vu l’évolution du quartier. D’ailleurs, à ce sujet, sa mauvaise réputation est nettement exagérée. » Ce personnage hors-norme, qui cite Bachelard au détour d’une conversation, qui a grandi en Afrique dans une famille d’intellectuels originaux, avec un père déporté résistant, appartient à cette mosaïque de visages des tours Aillaud. « Je suis entouré de voisins qui mériteraient, plus que moi, un article dans Nanterre Info ! »● PAR GUILLAUME GESRET

PARC SUD

UN PEINTRE dans les nuagesPascal-David Hennion habite l’une des tours Aillaud depuis bientôt quarante ans. À partir des photos qu’il prend de son 38e étage, il réalise des « peintures » avec son ordinateur.

Une seconde vie POUR LES ORDIS

Ouvert il y a trois ans et demi, le chantier Valoris-it accueille des salariés en insertion qui reconditionnent du matériel informatique, en l’occurrence des PC portables et des serveurs légués par des entreprises du territoire. « On nous fournit environ cent ordinateurs par mois à qui on redonne une seconde vie », explique Oualid Ellafi , responsable technique du chantier.Installée place de la Colombe, l’équipe de Valoris-it revend ensuite les ordinateurs aux habitants du quartier et à des étudiants qui sont tout heureux d’acquérir une machine presque neuve pour 150 ou 250 euros. « Nous proposons aussi un service de maintenance et de réparation pour les particuliers, les PME et les associations, souligne Oualid Ellafi . Il arrive aussi que nos salariés interviennent dans les écoles de Nanterre ou dans les entreprises pour confi gurer l’installation informatique ou câbler un réseau. »La structure associative embauche jusqu’à cinq salariés en insertion. Les critères sont immuables : avoir au moins deux ans d’inactivité, aimer l’informatique et habiter les Hauts-de-Seine. Yohann Le Corre, 38 ans, répond à ces conditions. « Ce chantier m’o� re une expérience et me permet de monter en compétences », précise-t-il. Comme 60 % des salariés passés par Valoris-it, Yohann espère trouver un travail à l’issue de sa mission qui ne peut pas durer plus de deux ans. « L’association Bel agir nous accompagne en complément des 26 heures hebdomadaires passées à l’atelier. Un conseiller nous guide pour rédiger le CV, la lettre de motivation et décrocher des entretiens. »● PAR GUILLAUME GESRET

WWW.VALORIS-IT.FR

PARC SUD

Pascal-David Hennion réalise des œuvres

à partir de clichés qu'il prend de sa fenêtre.

Avec son chantier d’insertion, l’association Bel agir réussit à mettre des passionnés d’informatique sur les rails de l’emploi.

DR

AVIS DE pain frais !Avec l’ouverture de la boulangerie Les douceurs de Nanterre – La Campaillette, l’activité commerciale du secteur Hoche est relancée.

Dans son échoppe, bon pain rime avec fait main. Depuis quelques semaines, Abdel-Majid Aloui fait des heureux du côté de l’avenue de la Commune-de-Paris et, plus largement, dans tout le secteur Hoche. Inaugurée le 17 janvier, en présence de Patrick Jarry, le maire, de Rachid Tayeb, son adjoint délégué au commerce, et de Christine Bourcet, conseillère municipale en charge du quartier République, la boulangerie Les douceurs de Nanterre – La Campaillette était très attendue. Assisté de deux boulangers et d’un pâtissier, l’artisan propose, dans sa boutique à la déco industrielle très tendance, pains classiques et spéciaux, viennoiseries toutes fraîches et pâtisseries gourmandes. Le commerce appelant le commerce, cette ouverture devrait entraîner l’arrivée de nouvelles enseignes dans ce secteur à fort potentiel.● C.G.

Les douceurs de Nanterre-La Campaillette 45, avenue de la Commune-de-Paris.Du mardi au dimanche de 6h30 à 22h30, sans interruption.

RÉPUBLIQUE

DR

Patrick Jarry, le maire, et Rachid Tayeb, son adjoint délégué au commerce, le soir de l'inauguration de la boulangerie Les douceurs de Nanterre.

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 19

Zoom sur les ateliers de steel drum proposés par la ville à l’antennejeunesse du Petit-Nanterre. ● PAR MYLÈNE SACKSICK

P ercutant : c ’est le mot qui vient immédiatement à l’esprit lorsqu’on écoute du steel drum.

Mis en place par la ville voilà tout juste dix ans, deux ateliers hebdomadaires sont proposés à l’antenne jeunesse du Petit-Nanterre, histoire d’initier les débutants comme les plus aguerris à cette percussion caribéenne. Aucun préalable nécessaire pour jouer de cet instrument. « Le steel drum, c’est un tambour en métal fabriqué à partir de fûts de 200 litres utilisés par l'industrie pétrolière, explique le très pédagogue Alain Rouaud, professeur et intervenant à la Philharmonie de Paris. C’est un instrument très mélodique, accessible dès 8 ans et surtout assez vite gratifi ant pour qui s’y intéresse. » En effet, nul besoin de connaître la musique ou le solfège pour se faire plaisir rapidement. Ici, la transmission est orale.Ainsi, chaque mardi soir, les plus chevronnés se régalent. Baptisé Les Métallos, le groupe connaît même une certaine notoriété. À l’image de Claude Pineau, jeune retraitée qui joue comme une déesse. Et pour cause, elle n’a qua-

siment jamais manqué un cours en une décennie : « Si on veut progresser, il faut être assidu et concentré. » N’essayez d’ailleurs pas de l’interviewer quand le prof commence à battre la mesure !Dans le groupe des débutants, on est un peu plus dissipé. Leurs baguettes à la main, Valérie, Cyril et Mireille tapent en chantant sur leurs casseroles gondolées. Jean-Yves vient quant à lui chaque semaine depuis Colombes. Par ce froid polaire, on se dit qu’il doit être sacrément motivé. « Apprendre des morceaux par cœur, les reproduire… Le steel drum me permet de rester jeune et de stimuler ma mémoire ! »

Tous les mardis à l’antenne jeunesse du Petit-Nanterre (20, rue des Pâquerettes). Jeunes et adultes débutants de 18h à 19h30 ; et de 19h30 à 22h pour les non débutants.Renseignements et inscription : 01 41 37 94 26.

L’atelier en live sur WWW.NANTERREINFO.FR.

PETIT-NANTERRE

Les fondus DU BIDONLA PAROLE aux parents

« On ne naît pas parent et on ne le devient pas d’un claquement de doigt, affi rme Stéphanie Töcker, fondatrice de l’association Parent’aise. Nous rencontrons tous des di� cultés avec nos enfants, et cela fait du bien d’en parler avec d’autres parents. » C’est pourquoi son association ouvre des moments de discussion et organise des animations depuis quatre ans. « Nous sommes des bénévoles, nous ne prétendons pas être experts, personne n’est là pour donner de leçons ou pour juger », précise la présidente.Dans le noyau dur de l’association, on retrouve donc des mères qui ont tout simplement envie de partager leurs expériences. Stéphanie, Karine, Hayet et les autres donnent tout simplement de leur temps. Un mercredi par mois, elles accueillent les parents à l’espace Hoche autour d’un café. L’association assure également une permanence mensuelle à l’Espace ressources famille à la Maison du Chemin-de-l’Île. « On aborde di� érentes questions : l’école, l’alimentation, les activités extra-scolaires… Nos discussions concernent aussi bien les bébés que les ados », poursuit Stéphanie. Dernièrement, Parent’aise a été contactée par l’école Jacques-Decour, qui appartient au réseau REP +, pour inciter les familles à s’impliquer davantage dans la vie de l’école.Déterminée à travailler en lien avec le réseau de la parentalité de Nanterre, l’équipe de Parent’aise multiplie aussi les partenariats. Avec les mamans de Pablo, par exemple, elles ont organisé il y a quelques jours une séance de cinéma à l’Agora. « Nous organisions jusqu’à maintenant des cafés pour les parents le samedi matin. Pour nous renouveler, nous avons choisi de projeter des fi lms avant d’en débattre. » ● PAR GUILLAUME GESRET

Pour en savoir plus : [email protected].

Association parent’aise Nanterre

CHEMIN-DE-L’ÎLE

L’association Parent’aise propose des rencontres entre parents souhaitant échanger au sujet de l’éducation des enfants. Sans jugement, ni leçons d’expert.

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ans

Les trois fondatrices de Parent'aise.

VIE DES QUARTIERS

UN COÛT qui vaut le coup !Isolation, bardage en façade, amélioration du chauff age et du traitement de l’eau… le complexe sportif Paul-Vaillant-Couturier poursuit sa mue.

Le complexe sportif Paul-Vaillant-Couturier, qui comprend un gymnase et un bassin d’apprentissage, fait actuellement l’objet d’un important programme de rénovation thermique. Les travaux sur le bâti consistent à isoler l’enveloppe, à recouvrir les façades d’un bardage en bois et à poser des panneaux solaires thermiques sur la toiture. L’extension réalisée côté rue Pierre-Sergent permettra d’aménager une nouvelle entrée avec un accès pour les personnes à mobilité réduite et des locaux pour

le personnel. Des interventions sont également prévues sur les équipements techniques : traitement de l’eau, chauff age, ventilation et éclairage. Le coût des travaux s’élève à 1,9 million d’euros (hors taxes). La réouverture est prévue courant avril. Les économies sur les factures d’eau et d’énergie engendrées par la rénovation du palais des sports Maurice-Thorez et du complexe sportif Paul-Vaillant-Couturier sont estimées à 300 000 euros (toutes taxes comprises) par an. ● S.B.

PLATEAU/MONT-VALÉRIEN

L’autre intérêt des ateliers desteel drum réside dans le partage et la convivialité qu’ils génèrent.

Mat

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ans

Claire Macel

Les grandes manœuvres thermiques au complexe

sportif Paul-Vaillant-Couturier.

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20 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

Claire M

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VIE DES QUARTIERS

FIGURES de femmes remarquables

CONTRE LE FROID, la chaleur humaineAu-devant des sans domicile fi xe, les bénévoles d’Emmaüs apportent la chaleur d’un café, d’une conversation et beaucoup d’attention. Des maraudes plus fréquentes et indispensables quand le thermomètre descend en dessous de zéro. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

I l fait un froid polaire ce jeudi matin à Nanterre, comme dans toute la France. Dans les locaux d’Emmaüs, avenue Pablo-Picasso, Adil, un

compagnon, épaulé par Doro et Halima, deux salariés en insertion, préparent la maraude hebdomadaire spéciale grand froid. En temps normal, celle-ci a lieu tous les quinze jours, entre octobre et mars. Mais les volontaires de l’association fondée par l’abbé Pierre ont doublé leur rythme dès l’arrivée du temps glacial.Dans la voiture, ils entassent couvertures, sacs de couchage, vêtements chauds, biscuits, produits d’hygiène et gros thermos de café. Direction la gare Nanterre-Université où une femme qui leur a été signalée dort depuis des semaines sur l’esplanade. Mais la vue des parkas bleu marine suscite la méfi ance et la dame s’enferme dans son mutisme. Les trois volontaires n’insistent pas. Ils déposent une couverture supplémentaire et se promettent d’alerter le 115.Au parc des Anciennes-Mairies, l’accueil est plus chaleureux. Les quatre hommes qui ont élu domicile sous la conque acceptent le café fumant avec plaisir. On essaie à tour de rôle un blouson et des bottes fourrées offerts par l’équipe d’Emmaüs.

Labhib, le plus loquace, raconte sa galère depuis la perte de son travail il y a cinq ans. À la sortie du parc, l’équipe croise Philippe, barbe grise fournie et sac sur le dos. Son toit à lui, c’est une petite tente installée dans une encoignure de la rue des Anciennes-Mairies. Autour d’un café, on prend des nouvelles et Halima prépare rapidement un sac contenant quelques produits de base.La tournée se poursuit vers un autre espace vert, le square Faidherbe. Une dizaine d’hommes tentent de se réchauffer, au sens propre comme au sens fi guré, en plaisantant. Après la pause café, chacun passe commande de ses besoins en vêtements chauds. Il est presque 14 heures et la maraude est loin d’être fi nie. Il faut encore venir en aide à deux familles avec des bébés installées non loin de là. Avant de quitter le square, Adil revient les bras chargés de sacs pour chacun des dix hommes. Il confi e : « Moi aussi, j’ai galéré et j’ai dormi deux nuits dans la rue. Alors, c’est un plaisir de les aider ! »

Mat

hia

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ans

Nawal El Moutawakel, première femme africaine à remporter une médaille d’or aux Jeux Olympiques en 1984, Shirin Ebadi, avocate iranienne et prix Nobel de la paix en 2003, Catarina Eufemia, paysanne gréviste tuée en 1954 pendant la dictature de Salazar… En tout, sept visages de femmes ornent depuis plusieurs mois l’entrée du centre social et culturel P’arc en ciel. Cette exposition a été réalisée par des femmes du groupe ASL (atelier socio-linguistique) avancé. Chacune d’elle a choisi une fi gure féminine ayant joué un rôle important dans son pays d’origine, puis a rédigé un

texte accompagnant la photo. Cette exposition clôt un travail sur l’égalité hommes-femmes mené par plusieurs groupes ASL. Elle est à découvrir jusqu’à fi n mars. ● I.F.

P’arc en ciel79, avenue Pablo-Picasso.

Retrouvez un reportage sur l’installation de la médiathèque des Fontenelles dans les locaux de P’arc

en ciel sur WWW.NANTERREINFO.FR.

Les auteures devant leurs œuvres.

Les mairiesde quartiervous accueillentPrès de chez vous, profi tez d’un accès simplifi é au service public communal. Les mairies de quartier vous guident dans vos démarches administratives (aff aires civiles, action sociale, inscriptions aux services de l’enfance, de la première enfance et de l’enseignement, aux activités jeunesse et seniors…) et vous informent sur l’actualité de votre quartier.

CHEMIN-DE-L’ÎLE8, boulevard du Général-LeclercTél. : 01 41 91 78 20

PARC NORD215, terrasse de l'ArcheTél. : 01 41 20 36 80

PARC SUD118, avenue Pablo-PicassoTél. : 01 55 91 96 40

PETIT-NANTERRE4, place des MuguetsTél. : 01 47 86 90 71

PLATEAU / MONT-VALÉRIEN207, rue Paul-Vaillant-CouturierTél. : 01 41 38 37 10

•  Lundi et mercredi : de 9hà 12h30 et de 13h30 à 18h

•  Mardi : de 13h30 à 18h •  Jeudi : de 9h à 12h

et de 13h30 à 18h •  Vendredi et samedi : de 9h à 12h

ANTENNE DE MAIRIE DE QUARTIERVIEUX-PONT/SAINTE-GENEVIÈVE71, rue Thomas-LemaîtreTél. : 01 41 37 66 56

•  Lundi et jeudi : de 9hà 12h et de 13h30 à 18h

•  Samedi : de 9h à 12h

WWW.NANTERRE.FRRetrouvez toutes les infos,quartier par quartier.

PARC SUD

Devant la gare Nanterre-Université, Adil (à droite) et Doro tentent d’établir le contact avec une femme à la rue.

PARC SUD

Pour assurer ses maraudes, Emmaüs est à la recherche de produits d’hygiène. Alors, n’hésitez pas à les déposer au 124, avenue Pablo-Picasso. Tél. : 01 47 78 12 07.

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 21

PORTRAIT

L’ARTISTE RABUSS, LAURÉAT DU PRIX DU GRAFFITI EN 2016, RÊVE DE VIVRE DE SON ART. EN ATTENDANT, IL EST FACTEUR À NANTERRE ET PREND PLAISIR À SILLONNER SA VILLE NATALE. ● PAR GUILLAUME GESRET

RABUSSLE POCHOIR, TOUT UN ART

PETITE BIO

1985Naissance à Aubervilliers

2005BTS communication

visuelle

2009Première exposition

à Art shopping au Carrousel du Louvre

2015Formation de facteur

à La Poste

2016Deuxième prix du graffiti

Les Nanterriens connaissent peut-être Ju-lien Rabusseau avec sa casquette de facteur. « Rouleur » à La Poste comme on dit, il par-court tous les quartiers de la ville à vélo pour distribuer le courrier. Pourtant, c’est avec son nom d’artiste, Rabuss, que Julien est en passe d’être reconnu à Paris. En octobre, il s’est en effet vu décerner le deuxième prix du concours du graffi ti, ce qui lui a valu d’être exposé dans une galerie et de rencontrer des investisseurs d’art dans des vernissages pri-vés. « Ce prix m’ouvre aussi les portes d’une galerie à Bruxelles et la toile primée sera ven-due prochainement aux enchères. J’ai eu le droit à un petit reportage sur France 2. Bref, cette récompense met la lumière sur moi et sur mon travail. » Rabuss n’est pas trop habitué aux projecteurs et est plus à son aise dans sa « grotte », un ap-partement en sous-sol qui lui sert aussi d’ate-lier dans le centre ancien. Le jeune homme âgé de 31 ans y peint des portraits à la bombe sur des toiles. « Je ne suis pas un graffeur de rue, même si je suis déjà parti en virée avec des potes. Je préfère produire tranquillement dans mon atelier. Comme j’habite à côté de la Maison de la musique, j’ouvre ma petite fenêtre et j’écoute les élèves du conservatoire chanter et jouer de la musique. J’entends des choses merveilleuses… »

À voir les dizaines de toiles qu’il stocke, on se dit que Rabuss n’a pas chômé depuis toutes ces années. Grand admirateur de Banksy, il utilise, comme l’artiste britannique, la technique du pochoir pour dénoncer mais aussi pour rire. « L’humour et le sens de la critique de Banksy m’inspirent évidemment. Mais j’aime aussi les surréalistes, Van Gogh… Je n’ai pas vraiment d’univers, mais j’ai des sentiments qui transparaissent, je l’espère, dans mes œuvres. »

UN ARTISTE LIBREDepuis quelques mois, Rabuss s’essaie à la sculpture et reproduit des petits bonshommes qu’il avait dessinés au collège. Comme à son habitude, il se forme seul, connecté à You-tube, pour se documenter. « Tout le monde me dit de faire du pochoir car c’est ce qui marche en ce moment. Je ne fonctionne pas comme les artistes monomaniaques ou op-portunistes, je produis selon mes envies et mon humeur du jour. » Pour l’heure, l’art ne suffi t pas encore à payer ses factures. « Même si je vends un peu, les recettes ne couvrent même pas mes achats de matériel. » Rabuss a commencé à écouler ses toiles en participant trois années de suite au salon Art shopping au Carrousel du Louvre. C’est là qu’il a noué ses premiers bons

Je ne connaissais absolument pas les

codes du monde de l’art. Quand on m’a demandé

le prix de mes toiles, j’étais très embêté.

contacts. « Je n’ai pas grandi dans un milieu d’artistes, je n’avais pas de carnet d’adresse et je ne connaissais absolument pas les codes. Quand on m’a demandé le prix de mes toiles, j’étais très embêté. » Julien est issu d’une famille du centre an-cien, un père électricien et une mère comp-table, également présidente du club de judo de Nanterre. « Mon enfance était sympa, je faisais du judo et de la natation, j’allais à l’école Sainte-Geneviève et je suivais des cours de dessin. » Puis, son goût pour les arts plastiques l’a amené à suivre un BTS de gra-phisme. « Après mon diplôme, j’ai cumulé les stages en agence de publicité mais le travail n’était pas assez créatif pour moi. » Julien a mis du temps à trouver le job qui lui offre la disponibilité horaire et d’esprit pour se consacrer à l’art. « L’an dernier, j’ai décro-ché un CDI à La Poste, je suis donc facteur à Nanterre. Cela me permet de redécouvrir la commune dans laquelle j’ai grandi. Moi qui croyais qu’il ne fallait pas mettre les pieds aux Pablo ou à la Zilina, je ne rencontre que des gens chaleureux qui m’offrent le café. Je vois même des cadres de La Défense faire leur footing dans les Pablo et dans le parc André-Malraux. »

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Pour découvrir le reportage que France 2 a consacré à Rabuss : WWW.NANTERREINFO.FR.

WWW.RABUSS.COM

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22 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

CULTURE

large de Séoul, l’artiste a rapporté une série de dessins fi gurant les contours de la côte, la forme caractéristique des immeubles coréens et le tracé de la route qui mène à la capitale. Le geste prolonge la pensée de l’artiste et façonne une œuvre qui s’inscrit dans le paysage. À la différence de Marjorie Welish dont la production est plus descriptive. Ses dessins horizontaux s’apparentent davantage à des vues aériennes ou à des plans. « La ville est complexe et attachante », écrit Muriel Pagès. Diverse, pourrait-on ajouter, à l’instar des représentations qu’elle inspire.

L a gare Saint-Lazare vue par Claude Monet en 1877 ou encore Les disques dans la ville par Fernand Léger en

1920 : lorsque les peintres représentent la ville moderne, ils ouvrent bien souvent de nouvelles perspectives sur l’espace urbain et l’architecture. Mais l’artiste recherche-t-il à reproduire la forme exacte ? Et quelle est la place de l’imaginaire dans le travail de l’urbaniste ?C’est à cette double question que l’exposition Urbanisme sur papier tente de répondre en associant l’œuvre de deux peintres, Marjorie Welish et Olivier Gourvil – la première est new-yorkaise, le second parisien – au texte d’une architecte-urbaniste, Muriel Pagès, intitulé Fabriquer la ville avec la ville. Cette exposition fait suite au projet Paper Architecture présenté à Philadelphie en 2005 et qui faisait déjà référence à la réfl exion architecturale. Ici, l’espace urbain n’est pas considéré dans sa dimension technique mais comme un terreau de sensations : « Mon inspiration se fonde sur des perceptions qui dérivent pour certaines de signes urbains, explique Olivier Gourvil. La ville produit un imaginaire qui varie selon l’endroit où l’on se trouve et le point de vue que l’on adopte. »De son séjour à Daebu-Do, une presqu’île au

EXPOSITION CHANGEMENT DE SAISON À LA TERRASSE.L’ESPACE D’ART DE NANTERRE QUESTIONNE DORÉNAVANT LES FORMES URBAINES AU GRÉ D’UN ENSEMBLE DE PROPOSITIONS ARTISTIQUES ET CULTURELLES EN LIEN AVEC L’EXPOSITION URBANISME SUR PAPIER. PAR SOPHIE BOCARD

Dessiner

la ville

03.02.20171  SALON DE MUSIQUE

DU CONSERVATOIREUn salon parcourant quelques moments phares et essentiels de la vie musicale de Nina Simone.Entrée libre.

S 19h, Maison de la musique, 8, rue des Anciennes-Mairies.

04.02.20172  MUSIQUE

Pablo Moses est un musicien-militant, influencé à la fois par les défenseurs des droits civiques et par le mouvement rasta. Dans le cadre du festival Träce.

S 20h30, Maison Daniel-Féry, 10, boulevard Jules-Mansart.

10.02.20173  JEUNE PUBLIC

Les couleurs de l’oiseau blanc, un spectacle poétique qui permet aux enfants de s’éveiller à la compréhension du monde qui les entoure. À partir de 6 ans.

S Jusqu’au 11 février, 14h30, Salle des fêtes,4, rue des Anciennes-Mairies.

16.02.20174  CINÉ PATRIMOINE

Monsieur Klein, de Joseph Losey, avec Alain Delon, Jeanne Moreau et Michael Lonsdale.

S Jusqu’au 19 février, cinéma Les Lumières, 49, rue Maurice-Thorez.

18.02.2017THÉÂTRE ET MUSIQUELe Club amitié et loisirs des seniors présente Séance de nuit, une pièce de Georges Feydeau, mais aussi une adaptation de la comédie musicale Robin des bois. Les places sont à retirer au club, 22, avenue Louis-Meunier. Tarif : 3 euros.

S 14h, Maison de la musique, 8, rue des Anciennes-Mairies.

22.02.2017ATELIER CRÉATIFQuand on mélange un poisson et un mouton, on obtient… un poiton bien sûr ! Venez créer des créatures loufoques à partir d’un méli-mélo de dessins. À partir de 7 ans.

S 15h, médiathèque Pierre-et-Marie-Curie, 5, place de l'Hôtel-de-Ville.

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ALEXANDRA ARANGOEn résidence à Nanterre, la plasticienne Alexandra Arango signe la peinture murale visible dans la vitrine de La Terrasse. Intitulée Déracinés, cette œuvre créée in situ fait écho aux origines colombiennes de l’artiste : « Elle illustre le rapport de force entre l’homme et la possession d’une terre, les conquêtes, la colonisation… » Dans un univers chatoyant aux formes accidentées, de mystérieux personnages à culotte bou� ante et tête de rocher ont remplacé le bestiaire habituel de l’artiste.

Jusqu’au 10 juin.Place Nelson-Mandela.

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Olivier Gourvil (au fond, à droite) et Marjorie

Welish (au premier plan) installant fi n janvier

leur expositionUrbanisme sur papier.

Urbanisme sur papierJusqu’au 30 mars.

Dessiner la ville du XXIe siècleDiscussion avec Mathis Güller, architecte-urbaniste des Groues, Marc Armangaud, urbaniste des Jardins de l’Arche, et Muriel Pagès, architecte-urbaniste.Jeudi 2 février à 19h.

La Terrasse – Espace d’art de Nanterre57, boulevard de Pesaro.

Découvrez une vidéo sur le vernissage de l’exposition sur WWW.NANTERREINFO.FR.

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NANTERRE INFO # 406 JANVIER 2016 // 23

CULTURE

Tam-tam partyMUSIQUE FIN JANVIER, LES ÉLÈVES DE L’ÉCOLE MATERNELLE JACQUES-PRÉVERT ONT DÉCOUVERT LES SONS DES MUSIQUES DU MONDE AVEC UN INTERVENANT DE PREMIER CHOIX, KALAK BEN AZZOUZ.

N ous avons choisi la crème de la crème, assure la directrice de l’école, Sabrina Benyattou. Kalak est connu dans les

écoles de Nanterre pour y avoir mené des projets fabuleux ces dernières années. » Directeur de la réputée galerie sonore d’Angers, Kalak Ben Azzouz intervient depuis plus de quarante ans dans les classes françaises. En janvier, il a passé une semaine entre les murs de l’école maternelle Jacques-Prévert dans le but de faire découvrir les instruments et les sons des musiques du monde. Les 130 enfants des cinq classes de l’école se sont ainsi familiarisés avec les djembés, les koras, les balafons, les luths, le gong… Grâce à une pédagogie bien rodée, Kalak parvient à des résultats étonnants. En quelques jours, les petits bouts de trois ou quatre ans fi nissent par jouer une partition aux percussions. « Dès la première séance, j’instaure des codes. Ce sont les instruments qui donnent des consignes. Par exemple, quand les enfants entendent le berimbau, ils savent qu’ils doivent se lever », explique Kalak. Cet après-midi-là, la classe des moyens-grands

suit sa deuxième séance. Debout devant un djembé, les élèves s’exécutent en rythme en ne lâchant pas des yeux le « chef du village ». Pour amener les enfants vers une partition, Kalak raconte une histoire, dans laquelle il incarne le chef d’un village africain. Quant aux enfants, ils sont tour à tour des villageois, puis des pêcheurs. « Quand le chef de village fait oui avec la tête, vous tapez sur le tam-tam. Quand il ferme les yeux, vous stoppez net. » L’humour et l’énergie de l’intervenant ravissent les enfants, qui éclatent de rire mais qui savent aussi se concentrer pour jouer en rythme. « Kalak sait y faire avec les enfants, commente Évelyne Le Cloarec, l’enseignante des moyens-grands. Il passe par le jeu pour leur faire découvrir la musique. Et, au passage, il leur apprend du vocabulaire et l’histoire des instruments. » En fi n de séance, pour retourner au calme, Kalak demande à la classe d’écouter le son du gong. « Fermez les yeux et imaginez que le son tourne, comme quand on jette une pierre dans l’eau. Regardez, il fait des ronds. »

PAR GUILLAUME GESRET

Écrire avec Kery James

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 23

22.02.2017CONTESJeux de doigts, contes courts et comptines pour les 0 à 3 ans par l’association Parole vole.

S 9h30 et 10h30, médiathèque Flora-Tristan, 2, rue des Anciennes-Mairies.

22.02.2017SCÈNE OUVERTEUne fois par mois, la Maison Daniel-Féry fait la part belle aux groupes et musiciens locaux. Le bar est animé par l’association Art'is'Trip. Plus d’infos au 06 22 65 94 65.

S 19h30, Maison Daniel-Féry, 10, boulevard Jules-Mansart.

23.02.20175  MUSIQUE

Dans Folk Blues Remains, Benjamin de la Fuente et Bruno Chevillon distillent le blues des déracinés et le folk du nouveau monde. Dans le cadre du programme Blues d’Afrique / Blues d’Amérique.

S Le 24 février à 20h30, le 25 février à 19h, La Forge, 19, rue des Anciennes-Mairies.

25.02.2017CINÉMA JEUNE PUBLICBilly Elliot de Stephen Daldry ou comment un jeune garçon parvient à faire accepter sa passion pour la danse classique dans l’Angleterre des grandes luttes ouvrières. Dès 8 ans.

S 11h, jusqu’au 26 février, cinéma Les Lumières, 49, rue Maurice-Thorez.

25.02.20176  MUSIQUE

Le crooner et poète Hugh Coltman poursuit son exploration de la chanson-jazz américaine. Ce concert remplace celui de Lucky Peterson.

S 21h, Maison de la musique, 8, rue des Anciennes-Mairies.

25.02.20177  MUSIQUE

Depuis la sortie de leur premier album en 2008, Cheveu (Étienne Nicolas, Olivier Demeaux, David Lemoine) pratique le rock avec irrévérence tout en reprenant les codes de la musique pop-moderne.

S 21h, Nanterre-Amandiers, 7, avenue Pablo-Picasso.

28.02.2017SCÈNE OUVERTEUne impro pour se faire connaître et se faire plaisir ? Le chanteur de rap MASS accueille les candidats sur scène avant un concert freestyle.

S 19h30, Maison Daniel-Féry, 10, boulevard Jules-Mansart.

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THÉÂTRE Kery James revient à Nanterre avec une pièce de théâtredont il est l’auteur. En amont de la représentation qui aura lieuen mai, le rappeur propose un stage d’écriture aux habitants.

Le mois dernier, Kery James était sous les feux de la rampe avec sa pièce À vif, présentée au Théâtre du Rond-Point. Le rappeur y incarne un avocat qui défend l’idée que les habitants des banlieues sont responsables de leur condition. Face à lui sur scène, un deuxième avocat qui atteste au contraire que l’État est coupable de la situation des quartiers populaires.Kery James est l’auteur de ce dialogue entre deux France qui s’opposent, qui se déchirent. La Maison de la musique coproduisant ce spectacle applaudi par la critique, il y sera joué en mai. Mais avant ces deux dates, Kery James invite seize Nanterriens à participer à un stage d’écriture de cinq jours.Du 10 au 14 avril, il accueillera à la Maison Daniel-Féry des gens de tous âges et de tous horizons qui travailleront en binôme sur le texte de la pièce. Une restitution clôturera la semaine. Pour lancer le projet, une première rencontre avec le rappeur est organisée

dès le mardi 21 février (18h) à la Maison Daniel-Féry.Rappelons que ce n’est pas la première fois que Kery James s’engage à Nanterre. On se souvient qu’il avait reversé une bourse à deux étudiantes nanterriennes dans le cadre d’une tournée et qu’il avait payé les soins à deux fi llettes palestiniennes avec la recette d’un deuxième concert à la Maison de la musique.

● GUILLAUME GESRET

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Pour en savoir plus sur la pièce et la démarche de Kery James :

WWW.NANTERREINFO.FR.

Renseignements et inscription auprès de l’équipe de la Maison Daniel-Féryau 01 41 37 94 20.

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24 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

R espect, solidarité, intégration sociale... les valeurs éducatives de l'ovalie ne sont plus à démontrer. À Nanterre, elles se transmettent

depuis plus de 20 ans au sein de l’école de rugby, d’abord sous le fanion de l’Entente sportive (ES Nanterre) et, depuis 2012, en ciel et blanc, les couleurs du Racing 92 avec lequel le club s’est associé pour devenir le Racing Nanterre Rugby.Structurée en cinq sections (des moins de 6 ans aux moins de 14 ans), elle accueille sur la pelouse du stade des Bords-de-Seine quelque 180 jeunes joueurs et joueuses encadrés par onze éducateurs, cinq éducatrices et une vingtaine d'adultes, tous bénévoles, qui s'affairent à longueur d'année pour prendre en charge l’administration et l’intendance.« En école de rugby, l’important est de créer les conditions du jeu, explique Marielle Beaujouan, en charge des moins de 8 ans et qui joue également en équipe première. Il faut respecter ses copains comme son adversaire. Et faire preuve de solidarité. »

MIXITÉ SOCIALEPour Marc Chevallier, le président du club qui fut une grande fi gure du Racing (alors Métro) dans les années 70, l'autre vertu de ce sport sport tient à la mixité sociale : « Nous avons des jeunes issus de catégories sociales et d’origines variées mais, sur le terrain, ils portent tous le même maillot. Nous nous efforçons de les faire progresser tout en préservant

leur enthousiasme. Les meilleurs accèdent au plus haut niveau. » C’est le cas de Georges-Henri Colombe, 18 ans, qui a fait les beaux jours du club de Nanterre pendant trois saisons avant de signer au Racing 92 et d’endosser le maillot bleu frappé du coq. Le jeune joueur s’apprête en effet à signer son premier contrat professionnel avec le club des Hauts-de-Seine et il est sélectionné en équipe de France des moins de 20 ans. Un avenir qui en ferait rêver plus d’un. En attendant, c’est le champion du monde néo-zélandais Dan Carter, en chair et en os, que les « petiots » ont eu le plaisir d’accueillir à l’entraînement au mois de novembre. Le joueur, qui a rejoint le Racing 92 après avoir mis fi n à sa carrière internationale, n’est autre que le parrain de l’école de rugby. Il a échangé quelques passes avec les enfants et signé beaucoup, beaucoup, d’autographes ! « C’est quelqu’un de très accessible, témoigne Marc Chevallier. Les enfants étaient super contents. C’est motivant pour eux de rencontrer un joueur de cette envergure. »

SPORTS / RUGBY

RUGBY URBAN ATTITUDE

Créée en 2006 et présidée par Stéphane Jourdan, ancien demi de mêlée du Racing 92 et entraîneur de la section féminine du Racing Nanterre Rugby, l’association Rugby urban attitude organise des opérations de découverte et d’initiation au rugby destinées aux jeunes des quartiers franciliens, via diff érentes structures (antennes jeunesse, centres sociaux, clubs de prévention…). Objectif : toucher un public mixte, plus familier du ballon rond que de l’oval. « Pourtant, souligne Stéphane Jourdan, l’expérience montre que la dimension physique du rugby, la manipulation de la balle et la spécifi cité des règles plaît à ces jeunes. » Rugby urban attitude prendra ses quartiers d’hiver au Chemin-de-l’Île pendant les vacances de février, dans le cadre des activités proposées par le centre social et culturel des Acacias.● S.B

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Pour en savoir plus : WWW.RACING-NANTERRE-RUGBY.COM.

Découvrez une vidéo sur les féminines du Racing Nanterre Rugby sur WWW.NANTERREINFO.FR.

D’ABORD SOUS L’ÉGIDE DE L’ES NANTERRE, PUIS SOUS LE NOM DE RACING NANTERRE, LE RUGBY FAIT ÉCOLE À NANTERRE DEPUIS PLUS DE 20 ANS. ● PAR SOPHIE BOCARD

L'équipe féminine du Nanterre Racing Rugby est l'autre facette de la coopération entre le Racing 92 et Nanterre. Dimanche 15 février, si le score fi nal (0 à 22) a été

sans appel pour ses joueuses, elles ont su tenir tête aux Pink Rockets du Stade Français. Ainsi, la qualité du jeu proposé laisse entrevoir de belles perspectives.

Cette année, la section féminine a fédéré sept minimettes et vingt-deux cadettes en rugby à VII et deux équipes seniors en rugby à XV.

À l’école du rugby

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 25

TENNIS À 10 ANS, IL FAIT PARTIE DES MEILLEURS JOUEURS ALTOSÉQUANAIS DE SA GÉNÉRATION. DJAMEL-DINE BEY, LICENCIÉ À L’ENTENTE SPORTIVE NANTERRIENNE, VIENT D’ÊTRE RÉCOMPENSÉPAR LA LIGUE DE TENNIS DES HAUTS-DE-SEINE.

Malgré son revers contre Minsk (88-82) lors de la dernière journée du deuxièmetour de la Fiba Europe Cup, Nanterre 92 s’est qualifi ée pour les phases fi nales de la compétition.

Mercredi 25 janvier, pour s’assurer la première place de leur poule et ainsi valider son ticket en huitièmes de fi nale de la Fiba Europe Cup, le groupe de Donnadieu devait aller chercher la victoire chez les Biélorusses de Minsk. Très serrée jusque dans les dernières minutes de jeu, la rencontre a malheureusement tourné en faveur des locaux. Pour autant, grâce à son statut de meilleure deuxième des six poules engagées, l’équipe s’est qualifi ée pour le prochain tour. Les verts et blancs y rencontreront donc le Proximus Spirou, le club belge de Charleroi. Le match aller se jouera le 8 février en Belgique et le match retour le 22 février à domicile.C’est donc un calendrier bien chargé qui attend les Nanterriens dans les prochains jours. Après deux déplacements à l’extérieur pour le compte de la Pro A, le 3 février à l’Asvel et la semaine suivante au Mans, ils retrouveront, les 17, 18 et 19 février, le parquet de la Leader’s Cup Disneyland Paris, un trophée qui manque encore au palmarès du club.Pour fi nir le mois, Nanterre 92 accueillera les Portelois et leurs exceptionnels supporters. Une rencontre qui promet d’être fabuleuse en tribune, les Nanterriens comptant bien ne pas faillir à leur réputation de meilleurs supporters de Pro A face aux chaleureux nordistes.

● PAR CHRISTELLE GARANCHER.

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Beau bilan pour les joueurs de Nanterre 92 qui ont remporté 10 des

12 matchs qu'ils ont disputés pendant les phases de poules de la Fiba Europe Cup.

L’AGENDA DES SPORTSSPORTS URBAINSLa grande soirée Urban attitude revient à Nanterre jeudi 9 février. De 18 à 22 heures, vous pourrez tester en atelier libre le hoverboard, le panna soccer, la danse hip-hop ou encore le double dutch. Ceux qui se seront illustrés pendant les ateliers participeront à des fi nales avant le live du rappeur Still Fresh.Gymnase Pablo-Picasso,75, avenue Pablo-Picasso.

BASKET/PRO AAprès deux déplacements, le 3 février à Lyon et le 11 février au Mans, pour le compte de la Pro A, Nanterre 92 retrouvera son public sur le parquet du palais des sports le 25 février. Les verts et blancs y aff ronteront les nordistes du Portel. Un match qui se jouera aussi dans les tribunes. Les Dunkers, la Mafi a Verte et la Dunky Family ambianceront la salle aux côtés des supporters portelois, exceptionnels depuis le début de saison. Et ils auront besoin de vous ! Places disponibles sur www.nanterre92.com.Palais des sports Maurice-Thorez,136, avenue Joliot-Curie.

FOOTBALLAvec deux matchs en retard, l’équipe première de l’ESN football (DHR) est actuellement onzième de son championnat. Relégables, les hommes d’Ousman Diaby auront besoin de tout votre soutien pour leur prochaine rencontre à domicile, le 26 février à 15h30 face à l’AS Poissy 2.Stade Gabriel-Péri,136, avenue Joliot-Curie.

Le petit asde l’ESN

Djamel-Dine Bey.

20153e joueur de moins

de 8 ans du département

20163e joueur de moins

de 9 ans du département

TENNIS / BASKET / SPORTS

S on rêve : participer au Tournoi des Petit As, la prestigieuse compétition des moins de

14 ans qui a révélé Paul-Henri Mathieu, Richard Gasquet ou encore Rafael Nadal. Car Djamel-Dine Bey ambitionne bel et bien de marcher dans leurs pas et de devenir « numéro 1 mondial comme Roger Federer. C’est mon joueur préféré : il ne s’énerve jamais », explique, intimidé, le jeune Nanterrien. Tout juste récompensé par la Ligue de tennis du département pour sa place sur la troisième marche du podium 2016 des meilleurs joueurs de moins de 9 ans, il sait toutefois que le chemin sera long et semé d’embûches.Depuis six ans et son arrivée sur les courts de tennis de la rue de Garches, il dédie tout son temps libre à la petite balle jaune. « Mon papa voulait me faire faire du sport et, à quatre ans, le seul que je pouvais pratiquer c’était le

tennis », explique celui qui accumule dorénavant matchs et tournois.Le tennis ? Une activité dans laquelle il s’est rapidement épanoui et qui est naturellement devenue une passion. « Au réveil, dans la cour de récréation, dans sa chambre, du matin au soir, il mime la gestuelle des services, des coups droits et des revers », nous glisse son père, ancien entraîneur de basket chez les amateurs de Nanterre 92.En moyenne, Djamel-Dine s’entraîne quatre fois par semaine sous la houlette de Julien Combe, le responsable du pôle compétition de la section tennis de l’ESN. Mais l’an prochain, alors qu’il fera sa rentrée au collège, le rythme s’accélèrera. Très bon élève, Djamel-Dine intègrera en effet une section sport-étude avec quatre autres licenciés nanterriens. Une première pour le club !

● PAR CHRISTELLE GARANCHER

L’AVENTURE EUROPÉENNE CONTINUE POUR

NANTERRE 92

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26 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

HISTOIRE / ÉDUCATION

En 1930, il n'existe que quatre groupes scolaires à Nanterre, pour une population de plus de 40 000 habitants. Il devient urgent de construire d’autres écoles dans les nouveaux quartiers qui se développent.

La création des groupes scolaires Voltaire et Jules-Ferry● Par Jeannine Cornaille de la Société d'histoire de Nanterre

U, les deux cours de récréation sont séparées par l’infirmerie. Quant à la maternelle, elle est construite à côté des écoles élémentaires. Une salle d'enseignement ménager et des ré-fectoires sont intégrés aux locaux scolaires. De grandes baies vitrées éclairent les salles de classe car la diffusion de l'air et de la lumière reste une préoccupation importante. À cette époque, la tuberculose fait en effet des ravages dans la population française, l'école doit donc être exemplaire en matière de salubrité.Les deux groupes sont achevés en septembre 1933 et les élèves y sont reçus à la rentrée d'octobre. Anatole de Monzie, ministre de l'Éducation nationale, accompagné de nom-breux officiels et du maire de Nanterre, Fer-nand Croy, les inaugureront dès aussitôt en grande pompe.

Depuis le début du XXe siècle, Nan-terre, qui devient une ville indus-trielle, connaît un accroissement sans précédent de sa population :

on compte 21 225 personnes en 1911, puis 27 042 habitants en 1921, 35 848 en 1926 et 42 978 en 1931. Les nouveaux habitants, qui se sont d'abord fixés près du centre, autour de la gare, s'installent ensuite sur les anciennes terres agricoles, ce qui va donner naissance à de nouveaux quartiers. Dans ce contexte, le nombre de groupes scolaires est insuffisant.En 1930, il n'existe que quatre groupes pour scolariser tous les enfants de Nanterre. Les écoles du Centre, boulevard du Midi, sont ou-vertes pour les garçons depuis 1874 et, pour les filles et les maternelles, depuis 1883. Le groupe du Plateau, avenue Georges-Clemenceau, et ce-lui du Petit-Nanterre, avenue de la République, accueillent des élèves depuis 1901. Le troi-sième groupe scolaire, le groupe Victor-Hugo, construit en 1929 à l'angle des rues Victor-Hugo et de Courbevoie, est complet dès son ouver-ture en octobre 1930. Cette même année, des classes provisoires sont aménagées en urgence, dans les préaux des groupes du Plateau et du Petit-Nanterre. Plusieurs enfants de Nanterre, par manque de place, sont scolarisés dans les communes de Colombes et de Puteaux.

Deux nouveaux groupesL'examen du développement de la population sur tout le territoire nanterrien montre que les nouveaux habitants vivent alors essentielle-ment sur la pente du Mont-Valérien et sur la partie de Nanterre comprise entre la ligne de chemin de fer de Paris à Saint-Germain et la Seine. Dans ces futurs quartiers du Mont-Va-lérien et du Chemin-de-l'Île, des employés et des ouvriers s'installent dans des maisons mo-destes, au gré des parcelles mises en vente par les cultivateurs. Certaines familles sont logées par leur entreprise, comme c'est le cas pour la Papeterie de la Seine qui a construit la cité Jean-et-Paul-Dupuy.Ayant fait l'analyse des besoins, la municipalité décide de créer deux nouveaux groupes sco-

laires, l'un dans les environs de la place de La Boule et l'autre vers le boulevard de la Seine.Chaque groupe se compose d'une école de garçons avec neuf classes, d'une école de filles avec neuf classes et d'une école maternelle avec trois classes.L'emplacement choisi pour le groupe Jules-Ferry, dans l'actuelle rue des Chailliers, com-prend une vaste esplanade devant les écoles, de façon à assurer à l'ensemble des construc-tions un isolement favorable, et de larges hori-zons. Quant au groupe Voltaire, il est situé sur le grand quadrilatère compris entre le boule-vard de la Seine, la rue Voltaire, le boulevard Thiers (actuel boulevard du Général-Leclerc) et la rue l'Union.Les travaux de construction commencent en janvier 1932. C'est à ce moment-là que l'administration des Chemins de fer de l'État commence la construction, sur des terrains proches de la gare, d'immeubles destinés à loger environ 210 familles de cheminots. La commune va se trouver d'un seul coup dans l'obligation de recevoir dans ses écoles un nombre important d'élèves supplémen-taires, pour lesquels cinq classes au minimum seront nécessaires.

Même plan, mêmes matériauxIl apparaît très vite, que le groupe scolaire Voltaire serait complet dès son ouverture, si le projet n'est pas modifié. C'est la raison pour laquelle le conseil municipal décide de suré-lever d'un étage les constructions destinées à recevoir les classes.La même décision est prise pour le groupe Jules-Ferry car de nombreuses maisons en cours d'édification font craindre qu'une insuffisance de locaux ne se manifeste là aussi rapidement.L'architecte communal Varnier, chargé de la réalisation des deux groupes scolaires, les conçoit sur le même plan et les édifie avec les mêmes matériaux. Il réalise une ossature de béton et un remplissage de briques pour les murs. Il s'agit dans les deux cas d'un bâtiment en U, comprenant une partie pour les garçons et une autre pour les filles. Au centre de ce

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Les écoles Voltaire et Jules-Ferry (à gauche l’école Voltaire, ci-dessous l'école Jules-Ferry), sont des bâtiments en U, comprenant une partie pour les garçons et une autre pour les filles. Au centre de ce U, les deux cours de récréation sont séparées par l’infirmerie. Quant à la maternelle, elle est construite à côté des écoles élémentaires.

Anatole de Monzie, ministre de l’Éducation nationale, inaugurant en 1933 les écoles Voltaire et Jules-Ferry, accompagné du maire de Nanterre, Fernand Croy, et de nombreux officiels.

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28 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

LIBRES EXPRESSIONS

Christine BourcetGROUPE COMMUNISTES ET INITIATIVE CITOYENNE

GROUPE ÉCOLOGISTES ET CITOYENS

Habiba BigdadeGROUPE SOCIALISTE

EX

PR

ES

SIO

NS

Préserver la planète pour que l’homme y vive bien et longtemps

Les pics de pollution à répétition nous prouvent, s’il le faut encore, combien l’activité humaine polluante pose des problèmes pour notre santé, et même le devenir de l’espèce humaine.

Le dire, n’est pas faire preuve de catas-trophisme, mais bien d’alerter sur la né-cessité impérative de changer nos mo-des de vie, de productions industrielles et d’organisation des sociétés.

Il y a urgence à cela, mais pour y arriver, il est nécessaire de repenser complète-ment nos politiques publiques et de ne plus laisser le libéralisme économique décider, uniquement pour garantir les profits de quelques-uns.

D’autres choix courageux, modernes pour le coup, sont nécessaires à tous les niveaux : à l’échelle du monde, dans notre pays et bien sûr dans notre ville.

En relocalisant les productions néces-saires pour limiter les transports pol-luants, gros tankers, avions, camions sur les routes et en développant le ferroutage plus respectueux de l’envi-ronnement et plus sécurisant pour les usagers de la route. Mais également en investissant dans les énergies renouve-lables accessibles pour tout le monde avec, par exemple, un pôle public de l’énergie créateur d’emplois nouveaux.

La ville de Nanterre à son échelle est engagée dans ces changements.

À l’initiative dès 2007 d’un premier Plan climat énergie territorial, étant ainsi une des premières villes d’Île-de-France à se doter d’un tel outil, la ville a l’objectif de prendre ses responsabilités en agissant dans ses domaines de compétence et l’ambition d’exemplarité.

Conscients du rôle que nous pouvons jouer en matière de sensibilisation, avec toujours ce souci non pas d’être dans une démarche de culpabilisation, mais de mobilisation. Nous avons développé le festival Écozone qui a lieu chaque an-née au printemps. La deuxième généra-tion de ce Plan climat énergie territorial a été signée en 2015.

Il est important de souligner qu’à Nan-terre chaque nouvelle construction doit répondre à une charte comprenant des conditions environnementales importantes et que sont favorisées les constructions à « énergie positive ». Nous continuons de développer des voies de circulations douces et agissons pour le développement des transports en commun.

La ville de Nanterre vient également de signer une charte « Objectif zéro phyto » dont le but est de promouvoir des mé-thodes alternatives à l’usage de produits phytosanitaires (pesticides, herbicides et insecticides) limitant ainsi la pollu-tion de l’eau et de l’air.

Ces exemples montrent l'engagement de Nanterre face à ce défi inédit, enga-gement que nous devons poursuivre, à la fois, à l'échelle de nos politiques publiques, et en favorisant les actions citoyennes.

Parler pour se battreCANCER« À la suite d’une longue maladie, nous avons la douleur de vous annoncer le dé-cès… » Cette phrase est terrible et combien de fois n’avons-nous pas été heurtés par le non-dit qu’elle contient ? Pourquoi ne pas nommer une maladie qui frappe tout le monde et contre laquelle luttent des malades, des familles de patients, des chercheurs, des médecins, des amis, des collègues de bureaux, des voisins ?Être atteint d’un cancer n’est pas une mala-die honteuse, ni clandestine. Elle est la pre-mière cause de mortalité dans le monde. Alors, brisons ensemble ce non-dit.En février, deux journées internationales sont dédiées à la lutte contre le cancer : le 4 visant l’ensemble des cancers et le 15 concernant ceux touchant les enfants. Bien sûr, il faut rappeler que le mois d’oc-tobre est, dans les pays du monde entier, consacré à la sensibilisation au cancer du sein.Les cancers infantiles augmentent de 1 à 3 % par an. Cette augmentation inquié-tante est certainement due à l'augmenta-tion de l'exposition aux perturbateurs en-docriniens et aux nano-particules. Sans oublier les causes habituelles du cancer : tabagisme, pesticides, amiante, radioac-tivité, etc. Plus que jamais, le principe de précaution et des politiques écolo-giques sont nécessaires pour lutter pré-ventivement contre le cancer.La faculté Pierre-et-Marie-Curie délivre une formation diplômante dite des « patients-experts », faisant entrer les patients, notamment porteurs d'une ma-ladie chronique, dans le cursus des futurs médecins. Certains étudiants-patients ont pu ainsi démarrer une nouvelle vie profes-sionnelle en devenant coach de nouveaux patients en réexpliquant les protocoles médicaux ou donnant des astuces pour contrer les effets secondaires de tel ou tel traitement.Les livres sont nombreux et variés sur le sujet ainsi deux titres récents : Tuer le cancer, Cancer du sein en finir avec l’épidémie. Tout ce qui est positif est à conseiller et parler de sa maladie est déjà un remède**.

VŒUX suiteDans notre tribune de janvier, nous vous proposions de compléter la liste de nos vœux, vous trouverez donc ci-dessous des souhaits complémentaires.

• Les vœux de Marie M.« Bonjour, comme il est possible de com-pléter la liste des souhaits 2017, j'y vais.... Je propose pour 2017 : le retrait pur et simple de Notre-Dame-des-Landes et de la loi travail. »

• Les vœux du président de l’association ACRI – LIBERTE« Que l'axe historique devienne la liai-son verte entre les parcs André-Malraux et du Chemin-de-l'Île, que les Terrasses soient prolongées par le maintien et l'amélioration des espaces verts existants sur les friches de l'échangeur A86-A14, que le tout forme la coulée verte de l'Ouest pa-risien, espace naturel sensible, et que vous agissiez pour que les projets de la ZAC Seine-Arche le réalisent. »

• Les vœux de Dany C.B. et de Nadir S.« Dans 5 ans, en 2022, à la fin du mandat du nouveau secrétaire général de l’ONU, António Guterres, que Barack Obama prenne sa place. Et qu’en 2021, son épouse, Michelle Obama, devienne la 46e prési-dente des États-Unis. »

** Odette, Alexis, Samia, Dominique et Julien at-tendent vos messages sur le cancer sur le mail : [email protected].

Une Participation citoyenne à réinventerLa participation citoyenne est un « droit » que nous avons mis au cœur des priorités municipales : c’est surtout un formidable levier pour restaurer la confiance des ci-toyens et faire la ville, rénover ses services, répondre aux besoins, avec eux.

En 2014, nous nous étions engagés à pour-suivre les expérimentations en la matière. Concrètement cette volonté politique s’est déclinée à travers des engagements précis :• poursuivre l’organisation des Assises

pour la ville,• renforcer les commissions extra-munici-

pales thématiques regroupant élus, ser-vices et habitants,

• mettre en place des budgets « qualité quartier », placés sous la responsabilité des conseils de quartiers.

Même si notre ville affiche le souci de s’inscrire dans une démarche participa-tive, nous sommes loin du compte.

En effet, si les assises se sont, certes, bien déroulées, elles restent cependant un évé-nement « confidentiel », ponctuel dont seuls les réseaux militants se sont réelle-ment emparés.

De même, les commissions extra-munici-pales, nouvelles instances figurant dans le programme municipal, ont eu un démar-rage plus que chaotique et sont déjà à bout de souffle, rapidement « désertées » par les Nanterriens tirés au sort qui n’ont pas trouvé leur place face à une admi-nistration et des élus eux-mêmes peu convaincus par cette instance mal défi-nie et sans réel pouvoir.

Enfin, les budgets décentralisés « qualité quartier », qui auraient pu redonner un rôle actif à des habitants en mal de légiti-mité, tardent à se concrétiser.

Ainsi, malgré l’artillerie institutionnelle déployée dans notre ville, nos modes de participation sont à l’évidence, inopé-rants. Ils restent trop souvent un outil de communication voire un alibi démo-cratique accompagnant des projets déjà « bouclés », ce qui explique la désaffec-tion des Nanterriens.

Pire encore, notre ville ne respecte pas la loi : en effet, les Conseils citoyens – créés par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 24 février 2014 – ne se substituent nullement à nos vieux Conseils de quartier, mais sont une obligation pour tous les territoires de la Politique de la ville.

Il s’agit d’un véritable outil permettant de favoriser l’expertise des habitants et de leur garantir une place dans toutes les instances de pilotage, voire d’éva-luation des dispositifs de la politique de la ville.

Devant ce constat, nous devons réinterro-ger nos pratiques et résolument accepter de partager le pouvoir en passant d’un système de consultation à la co-décision et à la co-construction pour revivifier la démocratie participative et redonner du pouvoir d’agir aux citoyens.

Pour cela, les élus socialistes exigent la mise en place des conseils citoyens dans chacun des quartiers prioritaires de notre ville.

C’est à travers ce type de dispositif et si les élus acceptent de se soumettre à l’épreuve de la démocratie directe, que la participation citoyenne deviendra un véritable levier d’action.

Retrouvez nous sur www.ps-nanterre.net

André CassouFrancis MasanèsGROUPE MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN

POLD : vers un impossible projet de territoireParis-Ouest-La-Défense (POLD), territoire de onze villes regroupant 560 000 habi-tants, doit maintenant se doter d’un projet pour assurer son rôle moteur au sein de la métropole du Grand Paris, conformément aux compétences que la loi lui a confié.

Plusieurs axes de travail sont proposés : développement économique, équilibre résidentiel, transports, environnement et cadre de vie.

Avec le bassin économique de La Défense, le potentiel de l’ensemble du territoire est unique en France, même s’il connaît de fortes disparités. Quoi de comparable entre Neuilly et Nanterre ? Des revenus moyens quatre fois supérieurs d’un côté, quatre quartiers en politique de la ville à Nanterre (on les appelait avant « quartiers sensibles »), aucun dans les dix autres villes du territoire.

54 % de logements sociaux à Nanterre, contre 4 % à Neuilly ; sept communes sur onze en dessous du seuil de 25 % de loge-ments sociaux : pour l’équilibre résiden-tiel, on part de loin…

Toute honte bue, les initiateurs du projet de territoire n’y vont pas par quatre che-mins. Ils comptent profiter de la dévolu-tion de la compétence « habitat » au terri-toire pour mutualiser le pourcentage des logements sociaux. Ainsi, les 54 % de loge-ments sociaux de Nanterre permettraient au territoire de tutoyer les 25 % exonérant ainsi définitivement les communes d’un quelconque effort de solidarité. Cynique-ment, ils l’écrivent même dans le premier document de travail porté à la connais-sance des élus : « Les communes ayant perdu la maîtrise opérationnelle par la loi de leur politique de l’habitat, il est prévisible que le calcul des 25 % de logements sociaux s’applique demain au seul territoire, ce qui serait une avancée pour plusieurs villes dont la densité actuelle et la topographie ne permet pas la densification. » Passez muscade, le coup de Jarnac se prépare !

Nous sommes loin d’un accord sur de telles bases…

De son côté, le Schéma régional d’habita-tion et d’hébergement (SRHH) retient une politique de production de logements très ambitieuse : 4 300 logements par an sur le territoire, dont 1 700 au titre du rattrapage de logements sociaux dans les villes qui en manquent et que les maires n’entendent pas construire. Ils ont d’ailleurs voté en décembre contre la ratification du SRHH.

Mais celui-ci est aussi très contraignant pour notre ville puisque les communes ayant plus de 35 % de logements sociaux, ne pourront désormais plus construire que 25 %, là, où notre PLU en prévoit 40 %. Les difficultés rencontrées pour obtenir des agréments vont se renforcer.

De plus, pour les projets de rénovation ur-baine (NPNRU2) au Parc Sud, au Chemin-de-l’Île et au Petit-Nanterre, les logements sociaux démolis devront être reconstitués en dehors de la commune. Tout cela n’est pas acceptable pour Nanterre ! Nous avons donc, nous aussi, donné un avis défavorable.

Voilà sur la question centrale de « l’équi-libre résidentiel » le contexte dans lequel se prépare le projet de territoire. Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entre-prendre si on en croit le dicton, mais si on y ajoute le contexte politique et le ca-lendrier qui est devant nous, on annonce un avis de gros temps.

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NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017 // 29

Mairie de Nanterre88, Rue du 8-mai-1945 / 92 000 Nanterre.Lundi, mardi, mercredi et vendredi de 8h30 à 17h30 /jeudi de 11h30 à 17h30 / samedi de 9h à 12h30.Tél. : 39 92.

L’hôtel de ville et les mairies de quartier vous accueillent pour de nombreuses démarches : demandes d’actes d’état civil, passeports, cartes nationales d’identité, cartes famille, aides aux personnes handicapées, recensement citoyen des jeunes garçons et filles, inscription sur les listes électorales, autorisations d’urbanisme (permis de construire, permis de démolir…), installation d’enseigne…Certains formulaires et démarches sont accessibles en ligne sur www.nanterre.fr.

LIBRES EXPRESSIONS

GROUPE MODEM ET CITOYENS

GROUPE D’UNION DE L’OPPOSITION LES RÉPUBLICAINS-UDI-DVD

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LA WEB TV Reportages, interviews, webdocs… la web TV de Nanterre regroupe des vidéos abordant toutes sortes de sujets ayant trait à la vie locale. Elle s’appuie notamment sur un hebdo vidéo à découvrir chaque lundi après-midi sur le site Internet de la ville : www.nanterre.fr.

LA WEB TVRetrouvez nos reportages vidéo sur le site de la villewww.nanterre.fr.

L’AGORA, maison des initiatives citoyennesRencontres, débats, ateliers informatiques et multimédia… L’Agora propose une programmation riche et variée constituée d’initiatives de la ville, d’associations et d’habitants.20, rue de Stalingrad. [email protected].

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LA MAISON DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION La Mef accueille les personnes à la recherche d’un emploi, d’une formation ou qui souhaitent se réorienter.Du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 18h.

6, avenue Lénine.Tél. : 01 47 29 07 77. [email protected].

Quelle différence entre l’instruction civique et l’enseignement moral et civique à l’école ?

Depuis la rentrée scolaire de 2015, l’éducation civique est remplacée par l’enseignement moral et civique (l’EMC). Qu’apporte l’EMC par rap-port aux précédents programmes ? L’enseignement moral et civique est destiné à transmettre des valeurs telles que la dignité de la personne, la liberté, la fraternité, la laïcité, le refus des discriminations… C’est une réponse, entre autres, à la montée progressive de l’individualisme de-puis les années 1970, qui a conduit un nombre croissant de jeunes à considérer, dans la société actuelle, que l’autre, l’autrui, n’a rien de commun avec soi-même. L’ensei-gnement moral et civique est ensei-gné aux jeunes, maintenant depuis l’école primaire à la terminale, pour permettre aux jeunes de se forger un esprit critique et de devenir des citoyens responsables.

Contrairement à l’éducation ci-vique où l’on enseignait, comme dans les autres matières, des connaissances en fonction d’un programme, l’EMC, lui, est destiné à transmettre des valeurs, telles que le refus des discriminations etc. à travers l’enseignement du savoir, mais aussi par le biais d’un certain nombre d’expériences dont les élèves sont acteurs. Ces derniers, les élèves, doivent éprouver des émotions et des sentiments moraux, acquérir le sens des règles au sein de la classe et de l’école en participant à leur élaboration, comprendre et discuter les choix moraux de cha-cun et s’engager dans la vie sociale à travers des actions et des projets individuels et collectifs.

L’enseignement moral et civique se distingue des autres programmes de l’enseignement civique, jusqu’alors, par son déroulement depuis l’école primaire à la terminale. Cependant, l’Éducation nationale n’a pas as-sez mis l’accent sur la concep-tion républicaine de la citoyen-neté, celle de l’individu citoyen dans une communauté nationale unique…

L’enseignement civique a beau-coup évolué depuis son institution au XVIIIe siècle. Mais, l’important, aujourd’hui, est que nos enfants en fassent un bon usage et que cela se perpétue dans l’avenir…

À bon entendeur salut !...

Maguy Edorh, Florence Boitelet et Touati Ferhat Pour nous contacter : 07 63 18 53 58. E-mail : [email protected].

À mi-mandat, les échecs du maire : nous méritons mieux !L’année 2017 marque le milieu de mandat de la Gauche municipale : trois années de rendez-vous manqués depuis son élection en mars 2014.Premier rendez-vous manqué : assu-rer la sécurité et la tranquillité quo-tidiennes des habitants. C’est une non-préoccupation des élus de la majo-rité de notre ville. Lors de la campagne municipale de 2014, la gauche avait affir-mé aux électeurs « droit dans les yeux » (comme dirait J. Cahuzac) que jamais elle n’équiperait la ville de vidéoprotection. Heureusement ! Sous notre pression, elle a fini par s’y mettre.Mais quelle déception... l’occasion a été complètement manquée. D’abord, parce que seulement une vingtaine de caméras équipe nos rues (elles sont entre 100 et 300 dans les villes alentours, pourtant souvent plus petites que la nôtre !). C'est ridiculement faible. Ensuite, parce que ni les violences dans nos propres quartiers, ni l’état d’urgence de notre pays n’ont donné lieu à une mise à niveau de nos forces de sécurité : la ville aurait dû créer une police municipale pour aider la police nationale !Autre rendez-vous manqué : réussir l’équilibre social de notre ville et amé-liorer notre qualité de vie. C’est l’échec total de la politique de « mixité » me-née à grands coups de programmes neufs. Nanterre décroche de tous les clas-sements : décrochage économique (chô-mage à 16 % alors qu'avec La Défense à nos portes, nous devrions être proches du plein emploi !) ; décrochage social (1 Nan-terrien sur 5 vit en-dessous du seuil de pauvreté) ; décrochage sanitaire (la ville est en surmortalité) ; décrochage urbain (nos quartiers sont enclavés, sans aucune harmonie architecturale).Ces décrochages ne sont pas le fruit de la fatalité, mais de choix politiques irrespon-sables et d'une absence d'ambition pour Nanterre : toujours plus de logements so-ciaux, sans jamais penser à leur rénova-tion ou à la dignité de ceux qui y vivent ; toujours plus de béton et de projets immo-biliers, sans jamais penser aux services ou à la qualité de vie ; toujours plus de dé-penses, sans jamais s’occuper de ceux qui paient, avec leurs impôts, des prestations dont ils ne voient jamais le résultat.La qualité de vie n’est pas au rendez-vous. Les nouveaux habitants le disent : les commerces ne sont pas là, l’environne-ment n’est pas respecté, la sécurité n’est pas assurée, les écoles ne permettent pas d’assurer une « mixité » scolaire.C’est peut-être l’échec le plus sensible de la politique municipale de « mixi-té » : l’attractivité de nos écoles. Pour que Nanterre soit équilibrée, où il fait bon vivre pour tous, il faut que les écoles soient attractives et que chacun y trouve sa place !Pour nous, l’éducation est une priorité ab-solue. Cela passe par le soin apporté aux écoles et, notamment, au périscolaire (par l’aide aux devoirs ou l’étude) et par la créa-tion de nouveaux établissements, comme un collège sous contrat ou des écoles indé-pendantes, à petits effectifs et aux pédago-gies innovantes.Malgré ces échecs, Nanterre a tout pour être une belle ville populaire, équi-librée, soignée et dynamique : nous l’aimons, nous ne voulons plus qu’elle passe à côté de son avenir. Nous méri-tons mieux !

Camille Bedin [email protected] www.camille-bedin.fr Permanence : 2, boulevard du Sud-Est.

NANTERREINFO.FRNanterre info est désormais complété d’un e-mag, c’est-à-dire d’une version numérique.Nanterreinfo.fr, c’est son nom, permet de traiter l’actualité locale à chaud, de conquérir un public jeune et d’assumer pleinement sa mission de service public de l’information. Autre intérêt, et non des moindres, les articles se trouvant dans Nanterre Info seront enrichis de photos, vidéos, d’émissions de Radio Agora, de musique et de lien hypertextes.

www.nanterreinfo.fr

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30 // NANTERRE INFO # 418 FÉVRIER 2017

VIE PRATIQUE

LOISIRS GYM DOUCE ET RELAXATION L’association Écoute en corps propose des ateliers hebdomadaires les mercredi à 16h15, 18h et 19h30 ainsi que des séances mensuelles le samedi. Prochain rendez-vous : samedi 25 février, de 15h à 17h. Des séances individuelles sont également organisées sur rendez-vous.

Tarif de l’atelier mensuel : 20 euros.Salle Le Corbusier, esplanade Charles-de-Gaulle.Renseignements : http://ecoute.en.corps.free.fr ou 06 07 69 87 16.

ACTIVITÉS AQUATIQUES Des places viennent de se libérer dans les cours d’aquatraining et d’aquagym proposés les lundi et mercredi soir ainsi que le samedi matin par l’association Gymaqua qui, rappelons-le, officie sur le campus de l’université et bénéficie à ce titre du bassin olympique de la fac.

Renseignements et inscription : 06 60 97 73 23, www.circuit-aquatraining.com ou [email protected].

EMPLOI CRÉEZ VOTRE ENTREPRISE ! La Chambre de métiers et de l’artisanat des Hauts-de-Seine organise, un jeudi par mois, une réunion d’information gratuite destinée à tous ceux qui souhaitent créer une société artisanale. Jeudi 23 février, les thèmes de l’environnement juridique, des aides à la création et des démarches administratives seront abordés.

17, rue des Venêts.Renseignements : 01 47 29 43 43 ou [email protected].

JEUNES ENTREPRENEURS La Chambre de métiers et de l’artisanat des Hauts-de-Seine organise des ateliers baptisés « Construire son projet d’entreprise ». Destinés aux créateurs et repreneurs d’entreprise, ces rendez-vous pratiques et techniques (méthodologie, stratégie commerciale, prévision financière…) permettent de développer son projet. Prochains rendez-vous, les mardis 7 et 21 février de 9h30 à 12h30.

17, rue des Venêts.Renseignements : www.cma92.fr (espace formation), 01 47 29 43 46 (création) ou 01 47 29 43 16 (reprise).

PARTAGEZ VOS BONS PLANS ! L’association NQT, qui accompagne les jeunes diplômés issus des quartiers prioritaires de la ville via un système de parrainage, vient

de créer un groupe baptisé « NQT jeunes diplômés Nanterre » sur Linkedin. L’objectif est de partager des outils clés, de bénéficier de conseils et de faire circuler des offres d’emploi et de stage.

https://linkedin.com

SOLIDARITÉ INTERNATIONALE INITIATIVES JEUNES SOLIDAIRES Le département lance la neuvième édition de son appel à projets Initiatives jeunes solidaires dont la vocation est de soutenir l’engagement humanitaire des jeunes alto-séquanais (18-30 ans). À la clé, une aide financière (jusqu’à 6 000 euros dans la limite de 50 % du budget du projet) et un accompagnement. Cette année, les projets liés à la malnutrition et à l’extrême pauvreté sont éligibles et priorité est donnée aux actions se déroulant, pour une durée de 1 à 12 mois, au Cambodge, en Arménie, au Bénin ou en Haïti.

Renseignements : 01 76 68 84 37 ou [email protected] participer à l’appel à projets : www.hauts-de-seine.fr, rubrique Économie et Emploi/Coopération internationale.

SANTÉ PHARMACIES DE GARDE

Dimanche 5 févrierPharmacie Sebag99, rue Paul-Vaillant-CouturierTél. : 01 47 24 01 94

Dimanche 12 févrierPharmacie Sol et Touton31, rue Maurice-ThorezTél. : 01 47 21 11 97

Dimanche 19 févrierPharmacie des Fontenelles27, rue de la PaixTél. : 01 47 74 83 70

Dimanche 26 févrierPharmacie Alfandary76, route des Fusillés-de-la-RésistanceTél. : 01 42 04 28 93

CLIC Dorénavant, le Centre local d’information et de coordination gérontologique (Clic) vous accueille à l’Hôtel de ville et plus particulièrement dans les locaux du Centre communal d’action sociale (CCAS) situé au premier étage.

88, rue du 8-mai-1945.Réception du public : tous les mercredis après-midi.Accueil téléphonique tous les jours au 39 92.

CARNET Période du 16 novembre au 15 décembre

NAISSANCESEfaly Kouakou, Agathe Bouxin, N’nabintou-Touré Cisse, Michel Vatrych, Jonah Duflos, Elias Khiat, Kenzi Bendimerad, Nahil Ait Belkacem, Clémence Robert, Magdalin Gilliotte, Ilef Reggab, Pharell Bordin, Ihsaan Abdouchakour, Selilm Farah, Ambroise Fraillon, Alessia Vatui, Elias Er-Rajy, Swan Sabas, Kenza El Ouanali, Amira Bourja, Meriem Seduk, Tidiane Mendy, Lucas Truy, Persi Gaman, Eloan Ripert, Esteban Merle, Louisa Debéthune, Zayd Mezala, Illian Bendjeddou, Mehdi El Youssefi, Chloé Chiocca, Billie de Rauglaudre-Malonga, Floriane Prieur, Rafaël Dedebant-Ly, Térènce Lapilus, Amir El Ghedouini, Rhita El Ghedouini, Lina Ismail, Inès Bouchaïb, Clémence Senaya, Michael Baghdouyan, Amir Tudor, Eléonore Regimbart-Tincq, Aliou Gaye, Alassane Gaye, Inès Aliane, Jules Kembazanany, Dyna Guellai, Yann Malvino, Ines Kifouche, Maya Martins, Ryad Aukeli, Fatima Messahli, Gabrielle Elslander-Martin, Hugo Lebreuilly, Ibrahime Siby, Oways Brudo, Manon Pires, Tobias Jarret, Khadija Kouati, Yanni Belkaïd, Nathan Buisine, Safa Abbou, Pourméra Ndaw, Oubey Zouina, Selma Ahrouch, Sakina Belkacem, Mehdi Bouchebcheb, Jean-Christophe Kouadio, Aïssa-Maëlys Ganfled, Loujaina Seboui, Souleymen Tamma, Kenzo Hennequin, Lounah Pelmard, Imene-Nour Benaddane, Assil Habjaoui, Inaya Darnal, Firdaws Mady, Mehdi Maamar, Gwladys Sawadogo, Rokia Baradji, Aksel Belkacem, Elyes Arab, Abhiru Korale-Gamaralalage, Sirine Bouaziz, Alejandro Stinco, Yazid Sadoki, Maïlyn Degombert, Liah Macault, Mohamed Niasraldien-Ahmed, Zineb Ziani.

MARIAGESAchraf Doubal et Wafa Ben Hacine, Christophe Thireau et Benjamin Cerino-Landero, Dorjee Nyima et Tsering-Yangchen Dorchen, Zoétobyeelgo Compaore et Adama Traore, Imad Bendimerad et Ibtisem Abdelmoudjih, Mohamed Soibah-Eddine et Kalathoune Halidi, Antoine Marchetti et Dominique Morin, Ismaila Sy et Fatoumata Ba.

DÉCÈSNour El Houda (38 ans), André Filoque (84 ans), Claude Boisserie (82 ans), Roger Anceaux (69 ans), Monique Nassif (83 ans), Jean Castella (74 ans), Halima Meterfi (87 ans), Philippe Milelli (82 ans), Robert Davignon (78 ans), Madeleine Thomassin (99 ans), Chloé Gary (35 ans), Susana Wanderland-Garcia (76 ans), Jean Aupart (86 ans), Maurice Decreus (72 ans), Jean Harlé (68 ans), Irène Paté (82 ans), Juliette Marchand (93 ans), Séverine Parmentier (42 ans), Jamel Rahal (59 ans), Françoise Morgado (58 ans), Jean Theis (90 ans), Ezavol Nono (52 ans), Armel Lheur (63 ans), Annie Lefèvre (94 ans), Amil Mazhoud (40 ans), Claude Loupot (85 ans), Jean-Jacques Ledoux (64 ans), Ali Skani (69 ans), Marie-Louise Ponard (91 ans), Pierre Millier (68 ans), Ernestine Consol (81 ans), Laurence Legeard (54 ans), Philippe Boissimon (75 ans), Louis Adam (79 ans), Maria do Carmo Marques-Freitas (43 ans), Jacqueline Tison (85 ans), Marcel Bondaty (92 ans), Marie Le Comte (63 ans), Patrice Bencivengo (51 ans), Jacqueline Vienne (89 ans), Guy Ravary (78 ans), Pierre Pape (82 ans), Serge Dubois (74 ans), Joseph Felce (83 ans), Hervé Bleu (81 ans), Pierre Sembeille (92 ans), Juan Martinez (92 ans), Jacques Chatard (66 ans), Michèle Zurlinden (75 ans), Amar Hamoudi (80 ans).

Les Restos du cœuront besoin de bénévolesL’antenne des Restos du cœur de Nanterre recherche des bénévoles, volontaires pour consacrer au moins deux matinées par semaine à l’association durant la campagne d’hiver. De 8 heures à midi, l’équipe de bénévoles prépare les paniers repas, les distribue aux bénéficiaires et accompagne les plus fragiles. Environ mille familles fréquentent les Restos du cœur nanterriens, situés au 95, avenue de la Liberté. L’antenne est ouverte les lundi, mardi, jeudi et vendredi matin. Actuellement, elle compte près de soixante-dix bénévoles, un effectif qui ne suffit malheureusement pas pour accomplir le service. « On recherche des personnes qui ont du temps à donner et qui ne jugent pas les bénéficiaires. Elles doivent aussi être courageuses et se lever tôt le matin », précise le responsable de la structure. Les volontaires peuvent appeler au 01 47 21 87 22 sur les heures d’ouverture. ● G.G.

Retrouvez une vidéo consacrée à l’action des bénévoles des Restos du cœur de Nanterre sur WWW.NANTERREINFO.FR.

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