aMicaLe en bref - ch-aurillac.fr juin... · Dans la salle de détente de l'IFSI une petite...

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Le centre Hospitalier renouvelle son parc automobile. Afin d’optimiser les transports, 2 véhicules ont été achetés récemment : - un renault Master de 9 places pour les déplacements des petits patients de pé- dopsychiatrie - un renault utilitaire pour le service intérieur. Une rencontre inter hospitalière entre l’unité inter sectoriel sport adapté et le service des activités physiques et sportives du chs Ste Marie de Clermont Ferrand a été proposé aux patients des services de psychiatrie adulte. A l’origine du pro- jet, une rencontre lors du colloque sport et santé mentale à Aurillac organisé par le comité départemental de sport adapté. Ce premier contact à permis d’échanger sur les pratiques et les concepts parta- gés et s’est concrétisé par l’élaboration d’un projet commun : rencontre amicale de baskets pour les pa- tients inscrits en activité cycle sport collectif. L’Objectif théra- peutique iden- tifié étant de permettre aux pratiquants de mettre en jeu des processus de revendica- tions de leur capacité et d’échange par la médiation d’une pra- tique sportive Au delà des buts affichés cette journée, à permis de réinvestir des relations so- ciales (l’autre le groupe et l’environne- ment). Cette activité sportive collective favorise la collaboration du patient à son projet de soins en développant le lien social, en améliorant le comportement relation- nel et en stimulant les fonctions motrices permettant de lutter contre la perte d’au- tonomie. La mise en place de la journée à néces- sité plusieurs contacts et autorisation afin de finaliser la rencontre : Déroulement : Départ d’Aurillac à 8h30 avec le bus prêté par la Mas Illotopie, accompagnements des 6 patients as- suré par l’équipe SAPSA Me Bonhoure, Mr Liottard, Mr Bruel Cadre. Accueil à 11h à Clermont par l’équipe Sport et cul- ture CHS Ste Marie, repas offerts par l’Unité. Début d’après midi, échauffe- ment et match qui se déroule dans une at- mosphère conviviale, mais avec une franche mo- tivation des participants pour remporter la partie. Malgré la forte implication de notre équipe celle-ci a du s’incliner face à une équipe vraisemblablement plus expéri- menté. Devant le succès de » cette journée, un match retour est prévu prochainement à Aurillac, charge à nous d’organiser la journée et les modalités (accueil, repas) Cette journée répond aux missions du SAPSA, promouvoir la pratique des ac- tivités sportives dans le cadre du réseau ville Hopital, permetant au patient de ré- investir un environnement « ordinaire». L’Equipe SAPSA Service d’activité physique et sportive Adapté rencontre Inter hôPItaux en actIVIté PhysIque et sPortIVe adaPté du 21 FeVrIer 2013 aMicaLe en bref achats VéhIcules Journal réalisé par le service communication Dans la salle de détente de l'IFSI une petite exposition est visible du lundi 13 mai à fin juillet 2013. Elle concerne des travaux réalisés en collaboration avec les services de soins par les étudiants de troisième année et se concluant sur la création de posters visant à mettre en évidence les bonnes pratiques relatives à l'utilisation de 4 dispositifs médicaux : le pousse seringue électrique, le lève personne, le tensiomètre automatique et l'oxymètre de pouls. co-PresIdentes : Mme LESCURE Joëlle – Retraitée, Mme POLL Jocelyne - Direction-DRH VIce PresIdents : M. HUGONENC Michel - Service Res- tauration, M. MICHEL Daniel - E.F.S., Mme RODDE Marie Thérèse - Retrai- tée tresorIer : M. CASTANIER Michel – Conciergerie tresorIers adJoInts : Mme GINALHAC Etelvina - Néonatalo- gie, Mr. LAFARGE Alain Retraité, Mme GOUTEREDONDE Yolande Retraitée secretaIre : Mme BRUEL Nadine – Finances secretaIres adJoIntes : Mme DAUDE Christine – ORL, Mme VAZELLE Laurence – Imagerie membres du bureau : M. ALRIC Lucien – Retraité, M. LAC Thierry - Service Restauration, Mme BRAY Marie Louise – Retraitée, M. LE GAC Jean Christophe - Claude Bernard, Mme BRUN Marie Louise – Retraitée, M. MAILLARD Alain - Service Restauration, M. CARSAC Roger - Re- traité, M. NOEL Auguste – Retraité, M. CHAUSY Jean Claude – Retraité, M. PONTIER Michel - Retraité, Mme CU- MINGE Simone – Retraité, Mme POPO- VITSCH Marie – Broussais, M. DO- MONT Gilles – Restauration, M. POTHELUNE Patrick – Conciergerie, Mme DELGOULET Michèle – Retraitée, M. ROUFFET Laurent - Service Intérieur, Mme ESCASSUT Sylvie – Retraitée, M. TOUZY Robert – Retraité, M. FALIS- SARD Jean Louis - Service Intérieur, Mme VAYSSE/GASTON Odette – Re- traitée, M. GUITTARD Bruno - Nuit Pas- teur, Mlle VAZELLE Laurence – Radio- logie, Mme HARAY Clotilde - Retraitée 4 étudiantes IFSI ont participé à des stages dans le cadre de leur formation à l’étranger. 2 sont parties en martinique et 2 au Canada. électIon des membres La vie des services InstItut de FormatIon en soIns InFIrmIers

Transcript of aMicaLe en bref - ch-aurillac.fr juin... · Dans la salle de détente de l'IFSI une petite...

Le centre Hospitalier renouvelle son parc automobile. Afin d’optimiser les transports,2 véhicules ont été achetés récemment :

- un renault Master de 9 places pour les déplacements des petits patients de pé-dopsychiatrie- un renault utilitaire pour le service intérieur.

Unerencontre inter hospitalière entre l’unitéinter sectoriel sport adapté et le servicedes activités physiques et sportives duchs Ste Marie de Clermont Ferrand aété proposé aux patients des servicesde psychiatrie adulte. A l’origine du pro-jet, une rencontre lors du colloque sportet santé mentale à Aurillac organisé parle comité départemental de sport adapté.Ce premier contact à permis d’échangersur les pratiques et les concepts parta-gés et s’est concrétisé par l’élaborationd’un projet commun : rencontre amicale

de basketspour les pa-tients inscritsen activité cyclesport collectif.L’Objectif théra-peutique iden-tifié étant depermettre auxpratiquants demettre en jeudes processusde revendica-tions de leurcapacité et

d’échange par la médiation d’une pra-tique sportiveAu delà des buts affichés cette journée,à permis de réinvestir des relations so-ciales (l’autre le groupe et l’environne-ment).Cette activité sportive collective favorisela collaboration du patient à son projetde soins en développant le lien social,en améliorant le comportement relation-nel et en stimulant les fonctions motricespermettant de lutter contre la perte d’au-tonomie.La mise en place de la journée à néces-

sité plusieurs contacts et autorisationafin de finaliser la rencontre :Déroulement : Départ d’Aurillac à 8h30avec le bus prêté par la Mas Illotopie,accompagnements des 6 patients as-suré par l’équipe SAPSA Me Bonhoure,Mr Liottard, MrBruel Cadre. Accueil à 11hà Clermontpar l’équipeSport et cul-ture CHS SteMarie, repasofferts parl’Unité.Début d’aprèsmidi, échauffe-ment et matchqui se dérouledans une at-m o s p h è r econviviale, mais avec une franche mo-tivation des participants pour remporterla partie.Malgré la forte implication de notreéquipe celle-ci a du s’incliner face à uneéquipe vraisemblablement plus expéri-menté.

Devant le succès de » cette journée, unmatch retour est prévu prochainementà Aurillac, charge à nous d’organiser lajournée et les modalités (accueil, repas)Cette journée répond aux missions duSAPSA, promouvoir la pratique des ac-

tivités sportives dans le cadre du réseauville Hopital, permetant au patient de ré-investir un environnement « ordinaire».

L’Equipe SAPSA Service d’activité

physique et sportive Adapté

rencontre Inter hôPItaux en actIVIté PhysIque et sPortIVe adaPté du 21 FeVrIer 2013

aMicaLe en brefachats VéhIcules

Jour

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Dans la salle de détente de l'IFSI une petite exposition est visible du lundi 13 maià fin juillet 2013. Elle concerne des travaux réalisés en collaboration avec lesservices de soins par les étudiants de troisième année et se concluant sur lacréation de posters visant à mettre en évidence les bonnes pratiques relatives àl'utilisation de 4 dispositifs médicaux : le pousse seringue électrique, le lèvepersonne, le tensiomètre automatique et l'oxymètre de pouls.

co-PresIdentes : Mme LESCURE Joëlle – Retraitée, Mme POLL Jocelyne - Direction-DRHVIce PresIdents : M. HUGONENC Michel - Service Res-tauration, M. MICHEL Daniel - E.F.S.,Mme RODDE Marie Thérèse - Retrai-téetresorIer :M. CASTANIER Michel – ConciergerietresorIers adJoInts : Mme GINALHAC Etelvina - Néonatalo-gie, Mr. LAFARGE Alain Retraité, MmeGOUTEREDONDE Yolande RetraitéesecretaIre :Mme BRUEL Nadine – FinancessecretaIres adJoIntes :Mme DAUDE Christine – ORL, MmeVAZELLE Laurence – Imageriemembres du bureau :M. ALRIC Lucien – Retraité, M. LACThierry - Service Restauration,

Mme BRAY Marie Louise – Retraitée,M. LE GAC Jean Christophe - ClaudeBernard, Mme BRUN Marie Louise –Retraitée, M. MAILLARD Alain - ServiceRestauration, M. CARSAC Roger - Re-traité, M. NOEL Auguste – Retraité, M.CHAUSY Jean Claude – Retraité, M.PONTIER Michel - Retraité, Mme CU-MINGE Simone – Retraité, Mme POPO-VITSCH Marie – Broussais, M. DO-MONT Gilles – Restauration, M.POTHELUNE Patrick – Conciergerie,Mme DELGOULET Michèle – Retraitée,M. ROUFFET Laurent - Service Intérieur,Mme ESCASSUT Sylvie – Retraitée, M.TOUZY Robert – Retraité, M. FALIS-SARD Jean Louis - Service Intérieur,Mme VAYSSE/GASTON Odette – Re-traitée, M. GUITTARD Bruno - Nuit Pas-teur, Mlle VAZELLE Laurence – Radio-logie, Mme HARAY Clotilde - Retraitée

4 étudiantes IFSI ont participé à des stages dans le cadre de leur formation àl’étranger. 2 sont parties en martinique et 2 au Canada.

électIon des membres

La vie des servicesInstItut de FormatIon en soIns InFIrmIers

une Personne, une FonctIon : Christophe Sureau, Médecin Ostéopathe

actualIté : Consultations Oncogénétique

AntidoteAntidote

edito

amIcale : élection des membresen breF : achats véhiculesla VIe des serVIces :Institut de Formation en Soins Infirmiers

Rencontre inter hôpitaux des services d’activité physique et sportive

adapté du 21 Fevrier 2013

S O M M A I R E  S O M M A I R E  

Zoom sur : 4 nouVeaux médecIns

réPartItIon des Pôles médIcaux

PPageage 22

PPageage 88

PPageage 66

PPageage 77

PPageage 33

PPageage 44PPageage 55

Le journal des hospitaliers

juin 2013 - Journal d’information du Centre Hospitalierjuin 2013 - Journal d’information du Centre Hospitalier

Henri MondorHenri Mondor d’AURILLACd’AURILLACN°63N°63

Antidote a vu le jour en juin 1995. Mémoire denotre hôpital, il est un outil de communication in-terne et externe. Ce sont 62 numéros qui ontparus, retraçant ainsi l’histoire de notre hôpital.Il y eu notamment des évènements tragiques,comme le crash de notre hélicoptère et ses troisvictimes en 1997 mais Antidote s’est toujours at-taché à promouvoir l’investissement des pro-fessionnels de santé et la qualité de la prise encharge de nos patients. Il permet de présenterl’évolution de notre offre de soins, propose unerétrospective de tous les changements architec-turaux, met à l’honneur les personnels, de partdes portraits ou au travers de diverses cérémo-nies. A la veille de sa « majorité » il convient defaire évoluer Antidote. Dans le cadre d’une po-litique de préservation de l’environnement, sonformat va changer, le nombre d’exemplaires vadiminuer, et il sera également dématérialisé etaccessible via le site internet de l’établissement(www.ch-aurillac.fr). Cela engendrera obligatoi-rement des économies d’impression. Antidotene sera plus distribué nominativement mais desexemplaires seront à disposition dans chaqueservice. Il sera également transmis sur toutesles adresses mail de l’établissement, envoyé ànos partenaires extérieurs et aux médecins libé-raux.

le comité de rédaction

actualIté (suIte) : Consultations Oncogénétiqueevènements : Naissances, mariages

qualIté

Démarche continue de sécurisation et d’amélioration de la

prise en charge médicamenteuse

Le nouvel Antidote arrive !

zooM sur

Quel est votre parcours ?

J’ai effectué mon externat à Amiens etmes 4 années d’internat à Rouen, où ,je me suis orientée vers une spéciali-sation en Hématologie/oncologie. En-suite je suis partie à Montréal au Ca-nada, à l’hôpital Sainte Justine pendanttrois ans dont deux ans en hématologie/oncologie et un an de bio-éthique. J’in-tervenais dans l’équipe de soins pallia-tifs de soins pédiatriques dans le cadrede ma spécialité. A ce moment là c’étaitune des rares équipes francophonedans ce domaine, il existe de nom-breuses équipes dans le monde an-glophone mais aujourd’hui il y a un fortdéveloppement de cette offre de priseen charge. C’est un secteur fort inté-ressant et j’ai fait de belles rencontres.A mon retour en France j’ai effectué

mon clinicatp e n d a n tdeux ansdans le ser-vice d’héma-tologie pédia-trique del’hôpital Ro-

bert Debré à Paris, où l’activité essen-tielle porte sur les greffes de moelle.

Pourquoi avoir choisi le Centre Hos-

pitalier Henri Mondor d’Aurillac ?

Par choix pour une installation de viede famille. Avec mon compagnon, (ndlr: le Dr Pierre Lauzanne) nous cher-chions un établissement susceptible denous proposer deux postes, chirurgieviscérale pour lui et pédiatrie pour moi.

Quel est votre bilan après deux ans

d’exercice ?

Pour moi, c’est un retour aux sourcesavec la reprise de mon activité de pé-diatre et je suis très heureuse de re-prendre mon métier d’origine car les

soins palliatifs à temps complet sontparfois un peu lourds. Cependant, jesouhaite pouvoir continuer à intervenirponctuellement, en cas de besoins, au-près de l’équipe de l’Unité de Coordi-nation de Soins de Supports du DrGerles, en lien avec les équipes duCentre Hospitalier Universitaire de Cler-mont-Ferrand. Ayant travaillé dans cesgrands centres depuis le début de macarrière, j’apprécie maintenant d’inter-venir dans un centre périphérique quioffre plus d’autonomie et une pratiquemédicale beaucoup plus large et plusriche. Nous avons de solides interlocu-teurs sur le Centre Hospitalier d’Aurillac,notamment en ORL et en Radiologie etl’équipe de pédiatrie est maintenantétoffée avec l’arrivée d’une nouvellecollègue. Pour conclure je dois soulignerque j’apprécie aussi le beau cadre devie qu’offre Aurillac et le Cantal avecune nature très belle.

Quel est votre parcours ?

En 2001, j’ai soutenu ma thèse de mé-decine générale à Abidjan en Côted’Ivoire. J’ai ensuite passé le concoursdu Centre International de Formationdes Radiologues Africains de LangueFrançaise. J’ai exercé à l’hôpital mili-

taire pendant 4 ans et jesuis arrivé en France en2007 au Centre Hospitalierde Saint-Flour en tant que

Faisant Fonc-tion d’Internepour 1 an suivi

de 2 ans à Auril-lac. Puis j’ai suiviune formation ap-profondie spécia-lisée, en radiologieau CHU de Cler-

mont-Ferrand.J’ai souhaité me perfectionné en ima-gerie en suivant les enseignements duDiplôme Universitaire IRM corps entierà Besançon, puis un DU d’Ostéarticu-laire à Lyon 1 et un DU de radiologie etneuro-ophtalmologie à Nancy.Je suis repartie ensuite exercer en Côted’Ivoire pendant un an puis je suis re-venu au Centre Hospitalier Henri Mon-dor d’Aurillac sur un poste d’AttachéAssocié.

Pourquoi avoir choisi le CHHM ?

Lors de mon passage dans le Cantalj’avais eu l’occasion de travailler avecl’équipe de radiologie et notammentavec Monsieur le Docteur Dorcier quim’a accordé sa confiance et inculquéle goût du travail bien fait. Je dois sou-ligner que les bonnes relations avecl’ensemble de l’équipe m’ont aidé àprendre la décision d’intégrer le CHHM.C’est un hôpital qui est par ailleurs trèsbien équipé au niveau du plateau tech-nique et le matériel correspond à mesattentes.

Et votre intégration dans le Cantal ?

Je me suis acclimaté facilement, la po-pulation et accueillante et sympathiqueet la région me plait.44

Pôles mé• Pôle des chi Dr Aras, Chef d

cheFs de ser

Anesthésie : D

Chirurgie ambulato

Chirurgie orthopédique et traum

Chirurgie viscérale et digestiveédico-ch

Chirurgie endocrinologique e

Médecine Gastroentérolo

Odontostomatologie (c

OPH : Dr T

ORL : Dr Mom

Réanimation Polyvalente

• Pôle Femme Dr Garnier, Che

cheFs de ser

Dr Garnier, pédiatrie,

Dr Lopes, gynécolog

• Pôle GériDr Vert, Chef d

• Pôle Imagerie Dr Dorcier, Chef

• Pôle laboratoire Dr Evrard,Chef

• Pôle médecine d’urgence et de médec Dr Caumon, Che

• Pôle médecines et spé Dr Trouiller, Che

cheFs de ser

Dr Font, Card

Dr Gerles, Hospitalisa

Dr Trouillier, Méde

Dr Masse-Chabredier, Mé

Dr El Hassani, Pn

• Pôle Psychiatrie inDr Donnadieu, Ch

• Pôle Psychiatri Dr Blachon, Che

• Pôle Psychiatrie Dr Vassilieff Che

• Pôle PharmDr Amalric, Che

4 m é d e c I n s /

docteur Friemin docteur Friemin bInto, bInto, radiologueradiologue

docteur domitille serraZ,docteur domitille serraZ,PédiatrePédiatre

Quel est votre parcours ?

Je suis originaire de Montluçon et j’ai ef-fectué une partie de mes études de méde-cine à Clermont-Ferrand. J’ai été interneau Centre Hospitalier Universitaire deRouen et Chef de Clinique pendant 2 ans.Ensuite j’ai passé 1 an au CHU d’Amiens,puis 1 an à l’hôpital de la Croix Rousse àLyon dans le service du Pr Baulieux et enfin14 mois au Centre Anti-Cancer de Nantes.Je suis arrivé au Centre Hospitalier HenriMondor depuis le mois de mars 2011.

Pourquoi avoir fait le choix de venir au

C.H.H.M ?

Tout d’abord, je souhaitais revenir en Au-vergne et trouver un établissement sus-ceptible de me proposer un poste intéres-sant mais aussi un poste de pédiatre pour

ma compagne DomitilleSerraz. C’est ce que leCentre Hospitalier HenriMondor m’a offert. Auril-lac est une belle ville etj’apprécie la nature. Ma

rencontre avec le Docteur Alain Caburet,m’a convaincu d’accepter cette opportunité,car le projet de développement des chirur-gies lourdes correspond à mon profil. De-puis mon arrivée, je me suis attaché à com-pléter l’offre de chirurgie générale par deschirurgies plus spécialisées notamment encancérologie pour l’œsophage, l’estomac,le rectum, le foie... Nous bénéficions enplus d’un plateau technique performantavec de bons radiologues, ce qui nous per-met de travailler dans de bonnes condi-tions.

Quel est votre bilan au bout de deux ans

d’activité ?

Personnellement je suis content car les re-tours que nous avons des patients montrentqu’ils sont satisfaits de leur prise en charge.

De plus, la direction suit nos projets. Noustravaillons actuellement au renouvellementde l’équipe médicale, et je peux annoncerl’arrivée en novembre prochain, du DocteurValéria de Franco, qui a été mon interne àNantes et qui est actuellement chef de cli-nique assistant au CHU de Clermont-Fer-rand. Je dois aussi évoquer le projet denouveau bloc opératoire qui va venir confor-ter notre hôpital dans son dynamisme. C’estune très bonne chose, un projet majeurpour l’évolution des techniques chirurgi-cales.Je suis particulièrement heureux de pouvoirpérenniser l’activité de mes collègues chi-rurgiens notamment celle des Dr Georgelinet Caburet et contribuer au développementde la chirurgie viscérale dans un serviceconnu pour son sérieux. Pour ce quiconcerne Aurillac, je dirais que comme par-tout, il y a des avantages et des inconvé-nients, mais que la qualité de vie est agréa-ble dans le Cantal.

Quel est votre parcours ?

J’ai suivi des études de médecine en Côted’Ivoire à Abidjan. J’ai souhaité me spé-cialiser en médecine radiologique. J’ai en-suite eu l’opportunité de venir en Franceau Centre Hospitalier Universitaire GabrielMontpied à Clermont-Ferrand où je suisresté 1 an. J’ai suivi une formation en ra-diologie ostéo-articulaire et j’ai aussi obtenuun diplôme universitaire d’imagerie en gy-nécologie à Limoges et en imagerie abdo-minale au CHU de Nancy. J’ai ensuite étaitrecruté au Centre Hospitalier Henri Mondor

d’Aurillac, en tantque FaisantFonction d’In-terne. Je suis re-tournée en Côte

d’Ivoire pour un an et je suis revenue à Au-rillac depuis décembre 2012 grâce à undécret autorisant les médecins étrangersà exercer en France sous certaines condi-tions.

Pourquoi avoir choisi le CHHM ?

Le Centre Hospitalier Henri Mondor m’aoffert la possibilité de revenir travailler, etles bonnes relations avec mes collèguesm’ont convaincu. J’avais envie aussi de re-venir travailler avec Monsieur le DocteurDorcier, Chef de service. L’ambiance est

propice au travail. Je dois préciser aussique le Docteur Binto qui faisait déjà partide l’équipe m’a conseillé de venir et je nele regrette pas. En termes de qualité detravail je suis satisfait des équipements,nous bénéficions de tout le matériel néces-saire à l’imagerie.

Et votre intégration dans le Cantal ?

Malgré le froid, je trouve le site attrayant,j’aime bien la ville d’Aurillac qui est trèscalme. J’appré-cie l’atmo-sphère, d’uneville à taille hu-maine et lesgens sont cha-leureux. 55

édicaux irurgies

de PôlerVIces

r Langs,

oire : Dr Aras,

matologique : Dr Claisse,

hirurgical-digestif : Dr Lauzanne,

et vasculaire : Dr Aras,

ogique : Dr Rouch,

cabinet dentaire)

hreil,

peyssin,

: Dr Hausermann,

e-enfant f de Pôle

rVIces

, néonatologie

gie-obstétrique

atrie de Pôle

médicale f de Pôle

e et hygiène f de Pôle

cine Préventive et d’addictologie ef de Pôle

cialités médicales ef de Pôle

rVIces

diologie

ation à Domicile

cine interne

decine polyvalente

neumologie

nfanto-juvénile hef de Pôle

e secteur I ef de Pôle

e secteur II ef de Pôle

macie f de Pôle

P ô l e s m é d I c a u x

docteur Pierre docteur Pierre lauZanne, lauZanne, chirurgien viscéralchirurgien viscéral

docteur euhi yaPo docteur euhi yaPo , , radiologueradiologue

Amélioration continue de la sécurisation de la PCM

Réponse aux différentes exigences externes, contractualisées …

Cartographie desrisques

Situations àrisques

Signale-ment évè-nementsindésira-

blesCREX

Médecin prescrit surveille, Pharmacien conseille, Préparateur prépare, IDE administre surveille

Circuit In-formatisé

75%Analysepharma.

Projet relocalisation Phar-macie

Pratiques préparationadministration dans

les unités

Projet auto-mate prépara-

tion

Stockagemédica-ments

Information patient

Pcm : prise en charge médicamenteuse ; ars : Agence Régionale de Santé (Tutelle) – diligente desinspections ponctuelles basées sur la conformité à la légis-lation et réalisées par des pharmaciens inspecteurs de santé

publique – des injonctions et recommandations ensont issues.

cPom : contrat pluriannuel d’ob-jectifs et de moyens signé entrel’établissement de santé et l’ARS

– défini des objec-tifs et finance-ments associéssur une périodede 5 ans(2013/2017)

cbum : Contrat de Bon Usage des Médicaments et dispo-sitifs médicaux – même principe que le CPOM auquel il estdorénavant rattaché.has : Haute Autorité de Santé – organise la certificationdes établissements de santé tous les 4 ans par des profes-sionnels formés d’autres établissements – des réserves etrecommandations en sont issues.PhmeV : prescriptions hospitalières exécutées en villecaqos : Contrat d'amélioration de la qualité et de l'orga-nisation des soins – objectif de maîtriser l'évolution des dé-penses et d’améliorer les pratiques - A l’initiative de l'ARSet de l'Assurance Maladie.crex : comité de retour d’expérience – analyse d’évène-ments indésirables priorisés et plan d’actions d’amélioration

La vie de L’étabLisseMentdémarche contInue de sécurIsatIon et d’amélIoratIon de la

PrIse en charGe médIcamenteuse

22

• Erreur lors de la prise en charge des patientstraités avec des médicaments anticoagulants • Erreur lors de l’administration du chlorure depotassium injectable • Erreur de préparation de spécialités injectablespour lesquelles les modes de préparation sontà risque • Erreur d’administration par injection intrathécaleau lieu de la voie intraveineuse • Erreur d’administration par injection parentéraleau lieu de la voie orale ou entérale • Erreur de rythme d’administration du métho-trexate par voie orale (hors cancérologie) • Erreur d’administration des anticancéreux no-tamment en pédiatrie

• Erreur d’administration d'insu-line• Erreur d’administration de spé-cialités utilisées en anesthésieréanimation au bloc op.• Erreur d’administration de gazà usage médical• Erreur de programmation des dispositifs d’ad-ministration (pompes à perfusion, seringues élec-triques…)• Erreur lors de l’administration ou l’utilisation depetits conditionnements unidoses en matièreplastique (exemple : unidose de sérum physio-logique, solution antiseptique…) notamment àla maternité ou en pédiatrie

léGende :

contrat PlurIannuel d’obJectIFs et de moyens 2013/17 arsannexe 3 amélIorer la qualIté et la sécurIté des soIns

1. Responsable qualité de la prise en charge médicamenteuse (PCM) et organisation2. Programme spécifique PCM

3. Formation4. Recueil, traitement évènements indésirables associés aux soins (EIAS)5. Etude des risques6. Prise en compte « Never Events »7. Favoriser le bon usage du médicament8. Accès de la PUI au Dossier Pharmaceutique9. Informatisation du circuit du médicament + certification logiciel10. Dépenses PHMEV : CAQOS si dépassement du taux national11. Respect des engagements du CBUM

«Prévenir l’iatrogénie médicamenteuseet garantir la qualité de la prise en chargemédicamenteuse sont devenus des prio-rités de santé publique pour lesquellesl’hôpital a un rôle essentiel à jouer» sou-ligne Catherine Amalric, Responsabledu Pôle pharmacie et Présidente deCME. «C’est donc une politique ambitieuse desécurisation du circuit du médicamentque nous avons voulu impulser etconduire au Centre Hospitalier d’Auril-lac».

En référence aux engagements duContrat de Bon Usage des Médicamentsinstauré en 2005 et aux recommanda-tions de l’HAS qui cadrent la démarchede certification, plusieurs actions mar-quantes ont été menées en parallèle.

Ainsi, l’ensemble des étapes permettantde disposer du bon médicament, au bonmoment, en quantité suffisante,conservé, préparé puis administré dansdes conditions optimales a été décrit pardes procédures détaillées, sur la basedesquelles les pratiques sont auditées.Dans le but de mettre à disposition dela communauté médicale et soignantedes outils d’aide à la prescription et àl’administration des médicaments, ontété élaborés et validés en COMEDIMSdifférents documents qui seront regrou-pés sous un accès rapide dans VDOC. En parallèle de cette production docu-mentaire, l’informatisation de la prescrip-tion, qui permet de se connecter entemps réel à une base de données surles médicaments, d’utiliser des proto-coles thérapeutiques validés et paramé-

trés dans le logiciel, d’introduire dans lecircuit l’analyse pharmaceutique de laprescription complète, représente un élé-ment essentiel de sécurisation.Suite à l’ensemble des ces actions, etdans l’objectif de définir les axes de notredémarche continue d’amélioration de laqualité, une cartographie des risques estréalisée dans les services grâce à l’outilArchimed.

Catherine AMALriC,

responsable du Pôle pharmacie

et Présidente de CME

Diagnostic sur l’ensemble de laprise en charge médicamenteuse

par les professionnels des ser-vices Outils ARCHIMED

• Risque structurel (organisation, typede prise en charge)• Politique de sécurisation du médi-cament• Prévention (protocoles, informationformation, retour d’expérience(CREX ..), risque informatique) • Pilotage (bon usage des médica-ments, synergies pharmacie / unitésde soins)• Sécurisation prise en charge théra-peutique• Entrée et sortie du patient (entrée etdossier du patient, traitement person-nel, préparation de la sortie)• Prescription et dispensation (pres-cription, analyse pharmaceutique etvalidation pharmaceutique, déli-vrance)• Préparation et administration• Sécurisation du stockage • Approvisionnement (achat, com-mande, réception)• Stockage et gestion de stock

Audit qualité interne des phasesde

Préparation / Administrationdans chaque service par

Mme le Dr CAUMON et Mme CLAUZET

• Prise de connaissance de la pres-cription médicale• Planification des actes d’adminis-tration• Préparation de l’administration• Contrôle des médicaments préle-vés de l’armoire • préparation de l’administrationdes médicaments per-os• préparation de l’administrationdes médicaments injectables (re-constitution, dilution)• Etiquetage• Acte d’administration proprementdit• Information/Consentement / Édu-cation thérapeutique• Contrôles de l’Administration• Administration• Enregistrement de l’acte d’admi-nistration• Surveillance thérapeutique du pa-tient

lIste de 12 éVènements quI ne deVraIent JamaIs arrIVer « neVer eVents » (cIrculaIre du 14/02/12)

Lorsque la presse a révélé la doublemastectomie préventive réalisée chezl’actrice Angelina Jolie, les lectrices duCantal ont pu penser qu’était publié làun type de prise en charge réservé auxstars, dispensé dans des centres depointe, peut-être seulement aux Etats-Unis. Pouvoir ramener, par différentes mesuresprophylactiques, un risque très élevé dedévelopper un cancer à un niveau quasinul est en effet une réelle avancée.Mais ces mêmes lectrices doivent savoirqu’elles ont accès, sans quitter le dépar-tement, à la même avancée médicale. Rechercher et quantifier le risque indivi-

duel d’une personne pour lui proposerun suivi adapté est le but de la consul-tation d’oncogénétique. Jusqu’à présentstrictement clermontoise, cette consul-tation est maintenant dispensée au Cen-tre Hospitalier d’Aurillac. Le Professeurclermontois Yves-Jean Bignon, l’un despères au niveau national et internationalde l’oncogénétique, se déplace pour l’as-surer.C’est au volontarisme du Docteur EricFondrinier, chirurgien sénologue, et àson engagement pour l’établissement,que nous devons la mise en place effec-tive de cette consultation. Elle fait désormais partie de la filière de

sénologie qu’il met en place dans notreétablissement en lien étroit avec le centreclermontois. Lui-même issu du Centre J. Perrin, il a,dans le cadre du partenariat que nousavons souhaité construire avec le centrerégional, accepté de rejoindre le CentreHospitalier d’Aurillac, le but étant d’éviteraux patientes d’avoir, le cas échéant, àse déplacer tout en bénéficiant locale-ment de la même qualité de prise encharge. C’est en cela que la réalisationde ce projet mérite d’être mise en lumièreet connue du plus grand nombre.

centre hosPItalIer henrI mondor

50, av. de la république15002 aurillac

tél . 04 71 46 56 56Fax . 04 71 46 56 14www.ch-aurillac.fr

dIrecteur de PublIcatIonJean-François VINET

dIrecteur de rédactIonJean-François VINET

comIté de rédactIonEquipe de Direction

Sylvie BOUDOUVirginie CALVET

secrétarIat de rédactIonmIse en PaGe et PhotoGraPhIes

Service communicationdu Centre Hospitalier

Sylvie BOUDOUVirginie CALVET

Imprimerie albédiadépôt légal

numéro Issn 1268-2012tirage : 2000 exemplaires

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naIssances

enFant date de naIssance Parent hosPItalIer Grade serVIce

Augustin COMBELLE 04/01/2013 COMBELLE Anne-Laure ergothérapeute Kinésithérapie

Elohan CREGUT 08/02/2013 LAPORTE Marie-Emilie IDE Réanimation

Lola BERGER 12/02/2013 MARMITTE Aurélie FF Attachée DRH

Léandro DA SILVA 20/02/2013 DA SILVA Emmanuelle Aide soignante Maternité

Candice FAU 08/03/2013 BOUYGUES-FAU Valérie IDE MAS

Lili AUZOLES 22/03/2013 AUZOLES Karine Aide soignante Médecine C

Jeanne CALDEFIE 18/03/2013 AUZIECH Corinne Infirmière Dermatologie

Léna LESPINE 15/12/2012 LESPINE Marie-Laure aide soignante OPH

Justine FILIOL 12/04/2013 FILIOL Hélène IDE Médecine B

Nolane DULAC 05/04/2013 COMBARD Marion Aide soignante Médecine interne

Margaux BOURGOIGNON 10/02/2013 BOURGOIGNON Séverine Infirmière Nuit MAG

Enaël LAPORTE 14/04/2013 MADAMOUR Marion Aide Soignante Cardiologie

Faustine MOULENE 23/02/2013 MOULENE Sophie Assistante Sociale Centre Jean Vignalou

Romane PUECH 15/04/2013 PUECH Hélène Aide Soignante Maison de retraite

Hugo LAYBROS--GRAPY 10/04/2013 LAYBROS Aurélie Infirmière Broussais Psy 2

Louis BARBES 10/04/2013 GIMEL Julie infirmière Réanimation

Arthur GENESTOUX 08/04/2013 GENESTOUX Marie infirmière Réanimation

Anicet BURNOUF 25/04/2013 PECH Amandine infirmière Claude Bernard Psy 1

Joris TOUZY 1er mai 2013 CALDEFIE Carine Aide Soignante Les Fougères

Baptiste BROUSSE 09/05/2013 BROUSSE Damien AEQ Cuisines

Louane ROCAGEL 27/02/2013 VIDALENC Marie Aide Soignante Les Bruyères

Laly VERNAY 05/01/2013 RAINVILLE Elisabeth Infirmier CDS IFSI

Lou MAX 17/05/2013 MAX Marion Aide Soignante Utrillo

Gaïane CERVANTES PINAR 18/05/2013 ROUEYRE Elodie IDE Laborit Psy 1

Lou SILVA 18/05/2013 DA CUNHA Elodie IDE Pneumologie

Camille APCHER 28/04/2013 LESMARIE Christine Auxiliaire Puericult. Pédiatrie

consultatIons oncoGénétIque (suIte)actuaLité

evèneMents

Dr Catherine Amalric, Présidente CME

Le jour dit, la consultation se déroule en2 temps :Un entretien avec Mme Claire LAQUET,(d’environ ½ heure), infirmière conseil engénétique, qui donne des informationsgénérales en oncogénétique concernantles lois de l’hérédité et les facteurs derisque de la maladie cancéreuse. Cetemps permet de revoir et compléter sinécessaire l’arbre généalogique. Une consultation médicale avec le Pr

Yves-Jean BIGNON (environ ½ heure),qui permettra de déterminer s’il existe,ou non, dans cette famille une prédispo-

sition héréditaire au cancer. La démarchela plus adaptée à la situation est alorsproposée.Si un test est prescrit, les prélèvementssont faits à Aurillac et analysés dans lelaboratoire de diagnostic génétique mo-léculaire du Centre Jean Perrin, par l’ana-lyse de l’ADN.Les résultats sont communiqués au coursd’une autre consultation à l’Hôpital d’Au-rillac.

A quoi peut correspondre un pro-gramme personnalisé de suivi onco-génétique proposé ? Par exemple pour le risque de cancer dusein, on définit les modalités de surveil-lance (âge de début, comment, durée …) ou la possibilité d’une mastectomie pro-phylactique et les conditions dans les-quelles elle peut être proposée. Cettedernière possibilité est, à l’heure actuelle,moins souvent retenue par la populationfrançaise. Des conseils de préventionsont aussi données (activité physique,surveillance du poids …)

a retenir pour les aurillacoises, et aurillacois : un numéro de

téléphone :le 04 71 46 47 79

madame le docteur catherIne amalrIc, PrésIdente commIssIon médIcale d’etablIssement

La réalisation de la consultation d’onco-génétique s’inscrit dans le partenariatque l’hôpital d’Aurillac a depuis bientôt3 ans développé avec le Centre Régionalde Lutte contre la Cancer, le Centre JeanPerrin de Clermont-Ferrand. Autoriséedepuis de nombreuses années à traiterles patients présentant un cancer, lacommunauté médicale hospitalière atoujours souhaité pouvoir offrir les meil-leures garanties de prise en charge etn’a pas hésité, très tôt, à développer lesréunions de concertation pluridiscipli-naire, un centre de coordination en can-cérologie, une participation active au ré-seau régional de cancérologieOncauvergne, etc. et à assurer le recru-tement de praticiens cancérologues issusdes Centres de Lutte contre le Cancer.Il était donc tout naturel que l’hôpital setourne vers le Centre Régional de Luttecontre la Cancer pour établir un parte-nariat unique dans le département, ou-vrant l’accès sur Aurillac à tous les as-pects de la cancérologie, même les plusspécifiques comme la recherche et l’in-novation, ou l’oncogénétique, et confir-mant par là sa mission de service publicde qualité.

rappelC’est de la réunion de chromosomesmaternels et paternels, ovule fécondépar un spermatozoïde, que nait notrepatrimoine génétique : cet ADN est trans-mis à toutes nos cellules.

Cet ADN subit des agressions perpé-tuelles : substance chimique, virus, irra-diation …. Les systèmes de réparation

que notre organisme a, fort heu-reusement, développé, peuvent

être dépassés. Et dans certains cas,un gène change durable-ment. Selon le rôle de cegène muté, la cellule re-çoit des informations qui

la font dérailler du droit chemin, et laconduisent sur le chemin de la cancéri-sation. La première cellule devenue can-céreuse donne naissance à d’autres cel-lules, cancéreuses aussi et porteusesdu même patrimoine génétique, et doncde la même mutation de départ. Cettemutation n’est présente que dans lescellules de la tumeur, née de cette an-cêtre commun qui a déraillé. Bien sûrpas dans les autres cellules normales.C’est ainsi que 95 fois sur cent commen-cent les cancers.

Mais dans 1 cas de cancer sur 20, ungène muté est présent dès le départ,dans le patrimoine génétique des cellulesdites germinales hérité du père et/ou dela mère, transmis de génération en gé-nération. Dans ce cas, toutes les cellulesde l’organisme portent cette mutation,et selon les tissus, et les conditions, ellerisque, ou non, de faire dérailler les cel-lules. La plupart des mutations que nousconnaissons vont influencer le risquede cancer du sein, de l’ovaire, du colon…On a beaucoup parlé récemment de laprédisposition génétique qui favorise lasurvenue de cancers du sein et del’ovaire. Les gènes mutés sont appelésBRCA (acronyme pour Breast Cancer).Selon la forme de la mutation (il existe2 BRCA), les patientes qui les présententont un risque de 30 à 75 % d’avoir uncancer du sein avant l’âge de 70 ans,alors que le risque des femmes nonmutés est de 1/10. Ces mutations inter-viennent aussi dans le risque d’avoir uncancer de l’ovaire. Ce risque n’est pasétabli à 100% ; les autres facteursd’agression de l’ADN, dont nous avonsparlé, vont venir moduler l’expressionde ce risque.

Qu’est ce que l’oncogénétique ? Il s’agit d’une spécialité médicale, orga-

nisée en France à la fin des années 80,qui vise à la prise en charge médicaleet diagnostique des patients et de leurfamille à risque héréditaire ou familialde cancers.Plus de 100 000 auvergnats sont dansun contexte familial qui justifie uneconsultation d’oncogénétique.

Comment peut-on suspecter ce risquegénétique ?Comme nous l’avons vu, dans cette si-tuation un gène muté est présent dès lafécondation, donc dès la naissance, dèsle début de la vie. On peut donc suspec-ter cette mutation quand les conditionsde survenue d’un cancer sont inhabi-tuelles :- le patient présente un cancer à un âgeinhabituellement jeune,- il présente plusieurs cancers,- ou une forme très rare,- sa famille est marquée par les cancers. Ainsi, l’orientation vers une consultationd’oncogénétique peut venir du patient,alerté par une histoire familiale chargée,ou d’un de ses médecins.

A quoi sert une consultation d’onco-génétique ?Les buts d’une telle consultation sont- De recueillir du patient les informationssur son histoire, ou celle de sa famille,- D’organiser ces informations selon unarbre généalogique,- D’estimer la probabilité de prédisposi-tion,- De proposer éventuellement le test quirecherchera la mutation,- De proposer une stratégie de prise encharge spécifique, c’est à dire un pro-gramme personnalisé de suivi oncogé-nétique incluant les recommandationsde dépistage, les mesures de préventionpossibles.En pratique, plus de 85% des consulta-tions concernent les risques familiaux

de cancers mammaires et/ou gynécolo-giques et/ou digestifs.Le plus généralement, au terme de laconsultation, deux situations sont iden-tifiées : o le risque héréditaire de cancer avecune mutation germinale délétère est dû-ment identifié dans une famille, ce quireprésente environ 15-20% des familles, o le risque familial avec le même typed’agrégation familiale de cancers quedans les familles à risque héréditaire,mais où aucune mutation germinale dé-létère n’a pu être identifiée : elles repré-sentent près de 80% des familles vuesen consultation d’oncogénétique

Dans tous les cas, des mesures spéci-fiques de prise en charge médicale desmembres de la famille sont proposées.

Comment sont organisées les consul-tations d’oncogénétique à Aurillac ?Le 22 octobre 2012 a été organisée àl’hôpital d’Aurillac, la 1ère consultationdécentralisée d’Auvergne. Le Pr Bignonet son équipe sont venus réaliser ici lesconsultations dans les mêmes conditionsque celles faites au Centre Jean Perrinde Clermont-Ferrand. Dès son ouverture,les plages de consultation se sont viteremplies, confirmant l’importance de l’at-tente. Des plages supplémentaires ontdu être ouvertes.Sur le plan pratique, les rendez-voussont pris à l’hôpital d’Aurillac au(04 71 46 47 79). Afin de bien préparer cette consultation,il est demandé aux patients de recher-cher et recenser les informations fami-liales qu’ils pourraient avoir sous formed’arbre généalogique. Un documentd’aide leur ait fourni. Ce document doitêtre transmis au service clermontoisd’oncogénétique au moins 7 jours avantla consultation.66

consultatIons oncoGénétIque

actuaLité

Conférence de presse en présence de Blandine Seguy, Directeur des affaires médicales, Claire Laquet, iDE en conseil génétique, Professeur Yves-Jean Bignon,

Directeur du laboratoire de Biologie du centre Jean Perrin, Dr Catherine Amalric, Présidente CME et du Dr Eric Fondrinier, Chirurgien Sénologue

une Personne une fonction... chrIstoPhe sureau, urGentIste Formé à l’ostéoPathIe

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le docteur christophe sureau, médecin ostéopathe, consulte dorénavant sur le site du centre hospitalier.Il nous explique cette pratique :

c’est quoi l’osthéopathie ?L'ostéopathie est une médecine ma-nuelle qui comprend plusieurs champsd'application. Ses multiples techniques(structurelle, fonctionnelle, craniosacrée)permettent d'aborder nombre de pro-blèmes de santé.L'ostéopathie s'adresse aux troublesfonctionnels. Elle ne concerne pas lesmaladies graves, les infections, les af-fections nécessitant une intervention chi-rurgicale. quels types de symptômes peuventêtre traités ?Les techniques ostéopathiques sont in-téressantes par exemple pour les symp-tômes suivants : douleurs articulaires(lombalgies ou cervicalgies par exemple),douleurs musculaires et abdominales,maux de tête, troubles digestifs, gênesrespiratoires, vertiges positionnels, suitesde traumatismes, douleurs pendant lagrossesse et après l’accouchement, cer-tains troubles gynécologiques et uri-naires.L’ostéopathie intervient idéalement aprèsune consultation médicale éliminant unproblème organique. Elle permet souventde compléter ou renforcer le traitement

médical prescrit.La consultation de Médecine ManuelleOstéopathique (MMO) s’inscrit ainsidans une prise en charge multidisci-plinaire du patient.

contexte en France et au sein duterritoire de santé du centre hospi-talier d’aurillac

Dans le Cantal, l’ostéopathie est pro-posée par 3 types de praticiens :- Les ostéopathes DO (les plus nom-breux) qui ont été formés dans desécoles proposant des cursus très iné-gaux. Ces praticiens ne sont pas desprofessionnels de santé.- Les kinésithérapeutes ostéopathes,

- Les médecins ostéopathes.

«Je suis médecin ostéopathe»Les champs de compétence du médecinostéopathe sont avant tout ceux d’unDocteur en médecine. Ils sont décritsavec leurs exigences dans le Code deDéontologie, comme pour tout médecin.Jusqu’en 2002, la situation était simple: l’exercice de l’ostéopathie était réservéaux médecins. Toute personne non mé-decin pratiquant cette discipline relevaitde l’exercice illégal de la médecine.La loi du 4 mars 2002 puis les décrets435 et 437 du 25 mars 2007 ont reconnula légalité, sous certaines conditions, dela pratique de l’ostéopathie par les nonmédecins.Les ostéopathes NON médecins sonttenus d'orienter le patient vers un mé-decin lorsque les symptômes nécessitentun diagnostic ou un traitement médical,lorsqu'il est constaté une persistance ouune aggravation de ces symptômes ouque les troubles présentés excèdent leurchamp de compétences.Les ostéopathes NON professionnelsde santé (ostéopathes DO) ne peuventeffectuer les actes suivants qu’après l’ac-cord préalable d’un médecin :- Manipulations du nourrisson de moinsde six mois- Manipulations du rachis cervicalLes manipulations gynéco-obstétricales

et les touchers pelviens nesont réalisables, lorsqu’ilssont indiqués, que par desmédecins ostéopathes.

dans un contexte où l’os-téopathie est pratiquéepar des personnes avecdes compétences trèsdisparates, il est impor-tant de rappeler l’intérêt de la méde-cine manuelle ostéopathique.

Le Conseil National de l’Ordre des Mé-decins rappelle, dans sa revue de Sep-tembre-Octobre 2012, l’intérêt d’une for-mation validée par un diplôme d’Etatdélivré par des Universités et la qualitéde la formation des Diplômes InterUni-versitaires de MMO comparativement àcertaines écoles d’ostéopathes non-mé-decins.

Un médecin formé et pratiquant la MMOest avant tout médecin et a une dé-marche diagnostique basée sur des an-nées de formation. La MMO est une ac-tivité complémentaire à la médecineallopathique pratiquée dans de plus enplus d’hôpitaux. Elle est pratiquée dansle cadre de consultations dans plusieurshôpitaux français (CHU de Toulouse, Hô-pital Pitié-Salpêtrière, CHU de Lille, CHd’Aubagne, CH de Poissy, Hôpital deLyon Sud,…).

Pouvez vous nous parlez de votre for-mation ?Je suis médecin urgentiste et médecindu sport. Je suis aussi en cours de spé-cialisation en algologie (douleur).Dans mes activités quotidiennes, je suisrégulièrement confronté à des situationsqui ne trouvent pas de réponse dans lecursus médical traditionnel.C’est pourquoi j’ai souhaité comprendrece qu’est l’ostéopathie. J’ai choisi uneformation universitaire complète et qua-litative à la Faculté de Médecine de Bo-bigny. J’ai aussi suivi des séminairescomplémentaires à Paris. Ces enseigne-ments m’ont permis de comprendre que

l’ostéopathie re-pose sur desconcepts physio-pathologiques re-connus, à centlieues des expli-cations hasar-deuses avancéespar certaines per-sonnes.

Pourquoi proposez-vous cette activitéau sein du centre hospitalier d’ au-rillac ?Je suis Praticien Hospitalier et je suistrès attaché à l’hôpital public. Il me paraitimportant que les patients puissent bé-néficier de cette médecine manuelle ausein d’une structure publique. Le but estaussi de participer à une offre de soinsambulatoires diverse et complète au seindu Centre Hospitalier, en lien avec mesconfrères hospitaliers.Les consultations de MMO proposéesau CH durent minimum 30 minutes.Le bureau de consultations est situé àcôté du CDVLMI (centre de vaccinations)à proximité des urgences.La technique ostéopathique proposéeest adaptée pour chaque patient au pro-blème fonctionnel, après élimination descontre-indications et élimination des diag-nostics différentiels.La consultation de MMO est facturée 60euros au patient. Chaque consultationfait l’objet d’un courrier envoyé au mé-decin traitant.S’il est adressé par un cour-rier de son médecin traitant, le patientpeut être remboursé, selon les cas,jusqu’à 32,20 euros par la CPAM. Toutpatient consultant «par lui-même » estremboursé 6,90 euros par la CPAM. Lereste à charge est remboursé par cer-taines mutuelles à l’aide de la facturefournie.

contact : Secrétariat des bilans pré-op etconsultations anti-douleur poste

N° 37083 ou ligne directe :04 71 46 56 27