América Latina 1960-2013 - dossier de presse

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América Latina 1960-2013 - dossier de presse

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AmÉrique latine :un territoire fascinantAncien « Nouveau Monde » associé à un certain exotisme, l’Amérique latine a toujours fasciné les observateurs autant qu’elle les a mystifiés. Aujourd’hui encore, la culture latino-américaine contemporaine suscite un intérêt grandissant, alors même que le contexte historique de sa pro-duction demeure souvent méconnu. La période allant de 1960 – au lendemain de la révolution cubaine – à nos jours, marquée par l’instabilité po-litique et économique, a vu se succéder les mou-vements révolutionnaires et les régimes militaires répressifs, l’émergence des guérillas et les transi-tions démocratiques. En explorant l’interaction entre texte et photographies dans l’art latino-amé-ricain au cours des cinquante dernières années, l’exposition América Latina 1960-2013 choisit de mettre en perspective cette époque tumultueuse de l’histoire à travers le regard des artistes.

Entre texte et photographies, un espace de libertÉLes connexions étroites entre art et littérature, entre texte et image dans la culture latino-amé-ricaine, ont plusieurs précédents historiques. Luis Camnitzer – artiste conceptuel pionnier et écrivain – a insisté sur l’importance de person-nalités marquantes, devenues de véritables ré-férences : l’éducateur Simón Rodríguez – tuteur de Simón Bolívar au XIXe siècle, qui utilisait des dispositifs textuels formels comme autant d’outils de lutte et de résistance – ; les poètes concrets des années 1950, qui se servaient du mot écrit comme d’un élément visuel de leur travail ; ou l’influence culturelle plus générale d’écrivains tels que Jorge Luis Borges, Pablo Neruda ou Octavio Paz.Au-delà de cette longue tradition poétique qui a marqué la culture visuelle latino-américaine, la juxtaposition entre texte et image s’est avérée être un champ d’exploration particulièrement riche pour les artistes confrontés à d’importants bouleversements politiques et sociaux à par-tir des années 1960. Face aux gouvernements autoritaires, mus par un sentiment d’urgence, nombre d’artistes ont utilisé ce moyen pour s’ex-primer et communiquer dans un tel contexte. En effet, si la photographie enregistre rapide-ment et fidèlement la réalité, le texte permet d’étendre ou de modifier le sens de l’image. À travers ces inventions formelles, les artistes ont cherché à rendre compte de la complexité et de la violence du monde qui les entourait, et, dans certains cas à déjouer la censure. Ainsi, l’artiste

chilien Eugenio Dittborn crée dans les années 1980 des « peintures aéropostales » qui, pliées et envoyées à travers le monde, s’affranchissent de l’enfermement culturel du Chili de Pinochet. Figure de proue de la photographie brésilienne, Miguel Rio Branco, quant à lui, donne à voir avec une grande poésie les laissés-pour-compte d’une société à deux vitesses.

Une diversitÉ d’artistes et de pratiquesL’espace de liberté entre texte et image se fait le creuset d’une extrême diversité de modes d’expression et de reproduction, qui interroge la notion même d’Amérique latine. En quatre sections thématiques – Territoires, Villes, Infor-mer-Dénoncer, Mémoire et Identités –, Amé-rica Latina explore ainsi les multiples façons dont les artistes latino-américains, dépassant les techniques photographiques traditionnelles pour explorer leur monde, s’emparent d’une large gamme de médias tels que l’impression photo-offset, la sérigraphie et les collages, la performance, la vidéo et l’installation.L’artiste brésilienne Regina Silveira fait par exemple intervenir les stéréotypes communé-ment accolés à l’Amérique latine dans To Be Continued… (Latin American Puzzle), œuvre mu-rale en forme de grand puzzle créée à partir d’images récupérées dans des magazines et des guides touristiques. Suivant une approche plus traditionnelle, le Vénézuélien Paolo Gasparini capture la cacophonie visuelle engendrée par la rapidité du développement urbain. Reprodui-sant de son côté des images issues de la presse populaire au moyen de l’impression, l’artiste argentin Juan Carlos Romero dénonce la vio-lence frontale de la société argentine dans son œuvre Violencia. Citons enfin une vidéo intitulée Bocas de ceniza (« Bouches de cendre »), du Co-lombien Juan Manuel Echavarría, portrait filmé d’hommes qui ont choisi de raconter en poésie et en chanson leur expérience personnelle de la violence de la guérilla.

La dÉcouvertede voix singuliÈresAfin de donner la parole à ces artistes exception-nels, le photographe et réalisateur paraguayen Fredi Casco a voyagé à travers toute l’Amérique latine pour réaliser un film à valeur de document historique. Réalisés à l’initiative de la Fondation Cartier, ces quelque trente entretiens exclusifs offrent des portraits approfondis et personnels, proposant au visiteur de pénétrer dans l’univers

créatif de chaque artiste. América Latina 1960-2013 permet ainsi de souligner les affinités entre les artistes à travers les pays et les générations tout en reflétant la diversité des langages visuels propre au sous-continent latino-américain. Avec plus de 500 œuvres, elle témoigne de la vitalité de l’art latino-américain et de l’héritage signi-ficatif que nous laissent ces artistes, montrant leur influence au-delà de leur territoire culturel ou géographique. Plus particulièrement, la pré-sence importante d’œuvres venues du Pérou, de Colombie, du Venezuela ou encore du Para-guay, permet de découvrir des scènes artistiques situées en marge des trajectoires habituelles du monde de l’art contemporain.

AUTOUR DE L’EXPOSITIONLe catalogue de l’expositionL’ouvrage de référence sur la photographie lati-no-américaine avec plus de 500 reproductions couleur et noir et blanc.Textes de Luis Camnitzer, Olivier Compagnon et Alfonso Morales Carrillo.

Les Soirées NomadesConcerts, projections, conférences ou perfor-mances : pour cette exposition, les Soirées No-mades se mettent au diapason de l’exposition América Latina 1960-2013 et sollicitent notam-ment des artistes exposés pour explorer les arts vivants et visuels de la scène latino-américaine.

Les Nuits de l’IncertitudeLa prochaine Nuit de l’Incertitude América La-tina réunit les artistes de l’exposition América Latina 1960-2013 autour de Stéphane Paoli. Elle sera accessible en vidéo sur fondation.cartier.com et en intégralité dès la fin du mois de no-vembre 2013.

Activités pour les enfantsPendant toute la durée de l’exposition, la Fonda-tion Cartier pour l’art contemporain propose des parcours en famille, ainsi que des ateliers créatifs spécialement imaginés pour les enfants.

INFORMATIONS PRESSE

Matthieu SimonnetTél. 01 42 18 56 77 / [email protected]

Informations, programmations et images HD à télécharger sur : presse.fondation.cartier.com.

Du 19 novembre 2013 au 6 avril 2014, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente América Latina 1960-2013, en coproduction avec le Museo Amparo de Puebla (Mexique). L’exposition offre une perspective nouvelle sur la photographie latino-américaine de 1960 à nos jours, à travers le prisme de la relation entre texte et image photographique. Rassemblant soixante-douze artistes de onze pays différents, elle révèle la grande diversité des pratiques photographiques dans cette région du monde. Cette exposition, véritable plongée dans l’histoire du sous-continent latino-américain, nous invite à (re)découvrir des artistes majeurs rarement présentés en Europe.

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Territoires

Terre de richesses et de diversité, l’Amérique latine a suscité depuis la fin du XVe siècle de multiples convoitises et autant de dépos-sessions. La délimitation des différents États qui la composent, héritage de tracés souvent arbitraires, est à l’origine d’innombrables conflits. Cette notion de territoire, intime-ment liée à un questionnement sur l’identité latino-américaine elle-même, se trouve donc naturellement au cœur du travail de nom-breux artistes au cours des cinquante der-nières années. Dans cette quête identitaire, les mots occupent une place fondamentale, servant parfois à déconstruire le terme même d’Amérique appliqué à cette région, comme dans l’œuvre du Mexicain Damián Ortega. Chez les Brésiliennes Anna Bella Geiger et Regina Silveira, ils permettent de dévoiler les clichés et les paradoxes associés à cet espace géographique vaste et contrasté.

Certains artistes analysent la façon dont leur pays parvient à s’affirmer en tant que nation indépendante au sein de ce territoire compo-site marqué à jamais par l’influence coloniale. Flavia Gandolfo photographie des dessins d’écoliers afin de révéler la manière dont l’identité péruvienne se construit à travers l’enseignement de l’histoire et son interpré-tation subjective. L’artiste Claudio Perna, géo-graphe de formation, explore quant à lui les éléments constitutifs de l’identité nationale vénézuélienne en intervenant sur des cartes de son pays.

La question des frontières et de la délimita-tion d’un territoire est par ailleurs cruciale au regard de la sauvegarde des cultures des po-pulations indigènes. La photographe Claudia Andujar s’est ainsi investie dans la défense des Indiens Yanomami en Amazonie dont la survie et les traditions sont plus que jamais menacées par les convoitises du lobby agri-cole et des compagnies minières attirées par les richesses du sous-sol de leur terre.

Indomptable, incommensurable, le territoire est également un espace symbolique que les artistes cherchent à se réapproprier en l’expérimentant à travers leur propre corps. Qu’ils l’arpentent au cours de promenades visant à documenter leur ville, à l’instar de Jorge Macchi avec Buenos Aire (en collabo-ration avec Edgardo Rudnitsky (son) et María Negroni (textes)), ou qu’ils le traversent en étudiant méthodiquement, à la manière de sociologues, les principales facettes du phé-nomène touristique comme Carlos Ginzburg, les artistes investissent physiquement le ter-ritoire pour mieux l’explorer. Ce besoin de faire siennes cette terre, son histoire et sa réa-lité contemporaine, passe aussi par l’engage-ment du corps même de l’artiste, comme c’est le cas chez Letícia Parente. Pour le Chilien Elías Adasme, le corps se fait métaphore de la souffrance de son pays sous la dictature du général Pinochet, faisant se rejoindre en un seul geste performatif problématiques géo-graphiques et politiques.

ARTISTES EXPOSÉS

Elías ADASME Né en 1955 à Illapel, au Chili.Vit à San Juan, à Porto Rico.

Claudia ANDUJAR Née en 1931 à Neuchâtel, en Suisse.Vit à São Paulo, au Brésil.

Luz María BEDOYANée en 1969 à Talara, au Pérou. Vit à Lima, au Pérou.

Flavia GANDOLFO Née en 1967 à Lima, au Pérou.Vit à Lima.

Anna Bella GEIGER Née en 1933 à Rio de Janeiro, au Brésil.Vit à Rio de Janeiro.

Carlos GINZBURG Né en 1946 à La Plata, en Argentine.Vit à Paris, en France.

Jonathan HERNÁNDEZNé en 1972 à Mexico, au Mexique.Vit à Mexico.

Jorge MACCHI Né en 1963 à Buenos Aires, en Argentine.Vit à Buenos Aires.

Damián ORTEGA Né en 1967 à Mexico, au Mexique.Vit entre Berlin, en Allemagne et Mexico.

Letícia PARENTE Née en 1930 à Salvador, au Brésil.Morte en 1991 à Rio de Janeiro, au Brésil.

Claudio PERNANé en 1938 à Milan, en Italie.Mort en 1997 à Holguín, à Cuba.

Regina SILVEIRA Née en 1939 à Porto Alegre, au Brésil.Vit à São Paulo, au Brésil.

Luiz ZERBINI Né en 1959 à São Paulo, au Brésil.Vit à Rio de Janeiro, au Brésil.

Anna Bella Geiger Série História do Brasil – Little Boys & Girls

1975Cartes postales montées sur tirage gélation-argentique

Collection de l'artiste, courtesy Henrique Faria Fine Art,New York. Copyright de l'artiste, 1975

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VILLES

Espace contrasté et polymorphe, la ville est l’un des terrains d’exploration privilégiés de nombreux artistes latino-américains. Au cours des dernières décennies, les villes d’Amérique latine ont connu une croissance considérable et accueillent aujourd’hui plus de 80 % de la population totale du terri-toire. Reflets d’une évolution chaotique, les paysages urbains portent aussi bien les marques du passé que celles d’une moder-nisation souvent hâtive. Enseignes, affiches, graffitis : l’écrit y est omniprésent, offrant une matière première à des recherches es-thétiques variées. Ces dernières sont parfois essentiellement formelles, comme la série de photographies de Bill Caro sur les murs de Lima dans les années 1980. Dans d’autres cas, elles sont mues par la volonté de dé-voiler une réalité sociale faite de violence et d’inégalités. Ainsi Rosario López s’intéresse aux aménagements récents du centre-ville de Bogota qui ont pour but d’en chasser les populations les plus démunies.

Certains artistes s’attachent par ailleurs à documenter les paradoxes de la modernisa-tion dans les villes latino-américaines. Paolo Gasparini photographie la prolifération des enseignes commerciales et des vendeurs de rue à Caracas, Lima, Montevideo ou encore Bogota, symptomatique d’un consumérisme en pleine expansion et d’une société urbaine à deux vitesses. Dans sa série Tristes Trópicos, Marcos López montre les bouleversements qui touchent les villes argentines marquées par la mutation néolibérale post-dictature. Dans une série empreinte d’une douce nos-talgie, Facundo de Zuviría capte quant à lui le déclin économique particulièrement vi-sible dans le centre-ville de Buenos Aires à travers la représentation de devantures de commerces fermées, métaphores de la crise économique qui sévit en Argentine au début des années 2000.Les murs sont également des lieux d’expres-sion portant la trace des convulsions politiques qui ont secoué l’Amérique latine au cours des

soixante dernières années. Qu’il s’agisse de Marcelo Montecino à Managua, de Daniel González à Caracas, de Roberto Fantozzi à Lima ou encore d’Eduardo Rubén à La Ha-vane, nombreux sont les artistes qui s’inté-ressent à ces « murs qui parlent », quand ils ne les utilisent pas, à l’instar de Graciela Sacco*, comme support de leur propre création.

ARTISTES EXPOSÉS

Carlos ALTAMIRANONé en 1954 à Santiago, au Chili.Vit à Santiago.

Francis ALŸS Né en 1959 à Anvers, en Belgique.Vit à Mexico, au Mexique.

Ever ASTUDILLO Né en 1948 à Cali, en Colombie.Vit à Cali.

Barbara BRÄNDLINée en 1932 à Schaffhausen, en Suisse.Morte en 2011 à Caracas, au Venezuela.

Bill CARO Né en 1949 à Arequipa, au Pérou.Vit à Lima, au Pérou.

Roberto FANTOZZI Né en 1953 à Lima, au Pérou.Vit à Lima.

José A. FIGUEROA Né en 1946 à La Havane, à Cuba.Vit à La Havane.

Carlos GARAICOA Né en 1967 à La Havane, à Cuba.Vit entre La Havane et Madrid, en Espagne.

Paolo GASPARININé en 1934 à Gorizia, en Italie.Vit à Caracas, au Venezuela.

Daniel GONZÁLEZ Né en 1934 à San Juan de los Morros, au Venezuela.Vit à Caracas, au Venezuela.

Claudia JOSKOWICZ Née en 1968 à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie. Vit entre New York aux États-Unis, et Santa Cruz de la Sierra.

Suwon LEE Née en 1977 à Caracas, au Venezuela.Vit à Caracas.

Marcos LÓPEZ Né en 1958 à Santa Fe, en Argentine.Vit à Buenos Aires, en Argentine.

Rosario LÓPEZ Née en 1970 à Bogota, en Colombie.Vit à Bogota.

Pablo LÓPEZ LUZ Né en 1979 à Mexico, au Mexique.Vit à Mexico.

LOST ART Louise Chin, née en 1971 à São Paulo, au Brésil, et Ignácio Aronovich, né en 1969 à Buenos Aires, en Argentine. Vivent tous deux à São Paulo.

Marcelo MONTECINO Né en 1943 à Santiago, au Chili.Vit à Washington, aux États-Unis.

Pablo ORTIZ MONASTERIO Né en 1952 à Mexico, au Mexique.Vit à Mexico.

Miguel RIO BRANCO Né en 1946 à Las Palmas de Gran Canaria, en Espagne.Vit à Rio de Janeiro, au Brésil.

Eduardo RUBÉN Né en 1958 à La Havane, à Cuba.Vit à La Havane.

Graciela SACCO * Née en 1956 à Chañar Ladeado , en Argentine. Vit à Rosario, en Argentine.

Vladimir SERSA Né en 1946 à Trieste, en Italie.Vit au Venezuela.

Sergio TRUJILLO DÁVILA Né en 1947 à Bogota, en Colombie.Vit à Bogota.

Leonora VICUÑA Née en 1952 à Santiago, au Chili.Vit à Santiago.

Facundo DE ZUVIRÍA Né en 1954 à Buenos Aires, en Argentine.Vit à Buenos Aires.

* En collaboration avec l’École spéciale d’architecture (ESA), la Fondation Cartier pour l’art contemporain a invité l’artiste argentine Graciela Sacco à réaliser son intervention urbaine intitulée Bocanada sur le mur de l’ESA face à la fondation. Visible jusqu’à fin février 2014.

Facundo de Zuviría, Confitería, avenida de Mayo, 1987

Tirage chromogène. Tirage d’époqueCollection Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris

© Facundo de Zuviría

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INFORMER-DÉNONCER

Marquée par une histoire récente instable et conflictuelle, l’Amérique latine a connu plusieurs décennies de violences. Dans les années 1960-1970, les mouvements révolu-tionnaires qui naissent dans le sillage de la révolution cubaine, notamment caractérisés par la lutte armée des guérillas, connaissent une forte répression. La mise en place de dic-tatures militaires extrêmement répressives, comme au Chili en 1973 ou en Argentine en 1976, ouvre une ère de terreur et de vio-lations massives des droits de l’homme, au cours de laquelle la torture et les exécutions sommaires sont institutionnalisées. À partir des années 1980, une certaine normalisation démocratique s’installe en dépit du main-tien d’enclaves autoritaires, mais l’urgence sociale, la délinquance et le crime organisé perdurent dans cette région du monde.

Dès les années 1960, face à ces différentes formes de violence, les artistes latino-amé-ricains voient dans l’art un moyen privilé-gié pour informer et faire passer des mes-sages, s’appuyant dans leurs œuvres sur la puissance des mots et des images. Certains puisent leur inspiration dans la presse où le rapport entre texte et photographie est fondamental, à l’instar d’Antonio Manuel et d’Agustín Martínez Castro. Pour dénon-cer l’omniprésence de la violence dans les

médias, Juan Carlos Romero associe le mot violencia à des pages de journaux à sensation argentins. D’autres, comme Herbert Rodrí-guez au Pérou, combinent images et slogans politiques afin de critiquer l’injustice et la violence structurelle qui sévissent dans leur pays. Intitulant ironiquement son œuvre The Christmas Series, Luis Camnitzer dénonce quant à lui l’ingérence des États-Unis dans les affaires latino-américaines pendant les années 1960 et 1970. Plus récemment, la Colombienne Johanna Calle ou la Mexicaine Teresa Margolles utilisent dans leurs œuvres des textes provenant de lettres ou d’archives, témoignant de drames politiques ou sociaux survenus dans leur pays.

Certains artistes s’engagent également de façon directe par le biais de performances et d’actions qu’ils documentent grâce au médium photographique. À travers l’utilisa-tion de mots et de symboles, ils témoignent – comme le Grupo de Artistas de Vanguar-dia – du fossé entre le discours officiel et les tensions sociales, dénoncent – comme Lotty Rosenfeld – l’autoritarisme de la dictature ou encore – comme Eduardo Villanes – l’impu-nité des criminels politiques.

ARTISTES EXPOSÉS

ANTONIO MANUELNé en 1947 à Avelãs de Caminho, au Portugal. Vit à Rio de Janeiro, au Brésil.

Artur BARRIO Né en 1945 à Porto, au Portugal. Vit entre Rio de Janeiro, au Brésil, Amsterdam, aux Pays-Bas et Aix-en-Provence, en France.

Oscar BONYNé en 1941 à Posadas, en Argentine.Mort en 2002 à Buenos Aires, en Argentine.

Johanna CALLE Née en 1965 à Bogota, en Colombie. Vit à Bogota.

Luis CAMNITZER Né en 1937 à Lübeck, en Allemagne.Vit à New York, aux États-Unis.

Le Grupo de Artistas de VanguardiaGraciela CARNEVALE Née en 1942 à Rosario, en Argentine.Vit à Rosario.

Guillermo DEISLER Né en 1940 à Santiago, au Chili.Mort en 1995 à Halle, en Allemagne.

Eugenio DITTBORN Né en 1943 à Santiago, au Chili.Vit à Santiago.

León FERRARI Né en 1920 à Buenos Aires, en Argentine. Mort en 2013 à Buenos Aires.

Teresa MARGOLLES Née en 1963 à Culiacán, au Mexique.Vit à Mexico, au Mexique.

Agustín MARTÍNEZ CASTRO Né en 1950 à Veracruz, au Mexique.Mort en 1992 à Acapulco, au Mexique.

Hélio OITICICA Né en 1937 à Rio de Janeiro, au Brésil.Mort en 1980 à Rio de Janeiro.

Luis PAZOS Né en 1940 à La Plata, en Argentine.Vit à La Plata.

Herbert RODRÍGUEZ Né en 1959, à Lima, au Pérou. Vit à Lima.

Juan Carlos ROMERO Né en 1931 à Avellaneda, en Argentine.Vit à Buenos Aires, en Argentine.

Lotty ROSENFELD Née en 1943 à Santiago, au Chili.Vit à Santiago.

Eduardo VILLANES Né en 1967 à Lima, au Pérou.Vit à New York, aux États-Unis.

Eduardo Villanes, série Gloria evaporada, 1994Tirage gélatino-argentique. Tirage d’époque

Collection de l’artiste, Lima © Eduardo Villanes

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MÉMOIRE ET IDENTITÉS

À partir des années 1990, après plusieurs dé-cennies de convulsions politiques, la plupart des pays d’Amérique latine s’engagent sur la voie de la démocratie. Parallèlement, la vague néolibérale qui submerge alors le continent ne s’accompagne ni d’une baisse des inéga-lités ni d’un apaisement de la violence. Des revendications sociales et culturelles com-mencent également à se faire entendre de la part des minorités, tandis que dans le reste du monde, les cultures latino-américaines accèdent à une certaine reconnaissance.

Les artistes accompagnent les questionne-ments de sociétés en pleine mutation à tra-vers des œuvres associant textes et images. On y perçoit toute la difficulté de concilier les identités plurielles de l’Amérique latine où se mêlent cultures indigènes et héritages préhispaniques, legs africains, traditions com-munautaires, influences occidentales, culture populaire et culture de masse. Une démarche d’autant plus complexe que le travail de mé-moire sur les drames de l’histoire récente reste encore à accomplir.

Chez de nombreux artistes, cette question de la mémoire est centrale et le recours aux documents d’archives est un moyen de reve-

nir de façon plus personnelle sur l’histoire de leur pays. Dans son projet Buena memoria, Marcelo Brodsky s’intéresse à l’impact des disparitions survenues pendant la dictature, dont son frère a été victime, sur sa généra-tion et la société argentine. D’autres comme Fredi Casco ou Marcos Kurtycz détournent des photographies ou des documents trouvés pour exorciser le passé et mieux se réappro-prier le présent. D’autres encore tentent de redonner une dignité à des individus ou des communautés oubliés : Rosângela Rennó offre un nouveau regard sur des photogra-phies de prisonniers de São Paulo du début du siècle dernier tandis qu’Oscar Muñoz met en lumière l’abandon économique, social et politique dans lequel vit la population du département colombien du Chocó.

Le retour sur le passé prend parfois la forme d’un pèlerinage. Ainsi Juan Manuel Echavar-ría et Graciela Iturbide photographient des lieux chargés de mémoire, le premier pour témoigner de l’exil forcé d’une population, la seconde pour rendre hommage à Frida Kahlo, grande figure de l’art mexicain au XXe siècle. De nombreux artistes soulèvent les para-doxes d’une société tiraillée entre tradition

et modernité. Quand Maruch Sántiz Gómez représente les rituels de ses ancêtres Maya pour préserver leur culture, Susana Torres ironise sur la récupération stéréotypée de l’héritage Inca par des marques de la grande distribution. Certains artistes célèbrent la culture populaire comme Miguel Calderón, ou en détournent les codes pour formuler une critique acerbe de la société contemporaine à l’instar de Marcos López dans sa série Pop Latino.

Après une période de grands combats collec-tifs et d’utopies, l’heure semble aujourd’hui au retour à l’intime, que les plus jeunes artistes tels que Guillermo Iuso ou Iñaki Bonillas pratiquent avec humour. Introspec-tives et narratives, leurs œuvres suivent la voie ouverte par certaines figures artistiques de la génération précédente comme le grand artiste et cinéaste Alejandro Jodorowsky.

ARTISTES EXPOSÉS

Iñaki BONILLASNé en 1981 à Mexico, au Mexique.Vit à Mexico.

Marcelo BRODSKYNé en 1954 à Buenos Aires, en Argentine.Vit à Buenos Aires.

Miguel CALDERÓNNé en 1971 à Mexico, au Mexique. Vit à Mexico.

Fredi CASCO Né en 1967 à Asunción, au Paraguay.Vit à Asunción.

Juan Manuel ECHAVARRÍANé en 1947 à Medellín, en Colombie. Vit entre Bogota, en Colombie et New York, aux États-Unis.

Felipe EHRENBERGNé en 1943 à Tlacopac, au Mexique.Vit à São Paulo, au Brésil.

Graciela ITURBIDE Née en 1942 à Mexico, au Mexique.Vit à Mexico.

Guillermo IUSONé en 1963 à Buenos Aires, en Argentine.Vit à Buenos Aires.

Alejandro JODOROWSKY Né en 1929 à Tocopilla, au Chili.Vit à Paris, en France.

Marcos KURTYCZ Né en 1934 à Pielgrzymowice, en Pologne. Mort en 1996 à Mexico, au Mexique.

Adriana LESTIDO Née en 1955 à Buenos Aires, en Argentine.Vit entre Buenos Aires et Mar de las Pampas, en Argentine.

Marcos LÓPEZ Né en 1958 à Santa Fe, en Argentine.Vit à Buenos Aires, en Argentine.

Oscar MUÑOZ Né en 1951 à Popayán, en Colombie.Vit à Cali, en Colombie.

Rosângela RENNÓ Née en 1962 à Belo Horizonte, au Brésil.Vit à Rio de Janeiro, au Brésil.

Maruch SÁNTIZ GÓMEZNée en 1975 à Cruztón, au Mexique.Vit à San Cristobal de las Casas, au Mexique.

Milagros DE LA TORRE Née en 1965 à Lima, au Pérou.Vit à New York, aux États-Unis.

Susana TORRES Née en 1969 à Lima, au Pérou.Vit à Lima.

Jorge VALL Né en 1949 à Camagüey, à Cuba.Vit à Caracas, au Venezuela.

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Un film de Fredi Casco, co-rÉalisÉ avec Renate Costa

Entre mars et août 2013, répondant à une commande de la Fondation Cartier pour l’art contemporain, l’artiste paraguayen Fredi Casco, accompagné de la réalisatrice Renate Costa, a sillonné l’Amérique latine à la rencontre de certains artistes et photographes présentés dans l’exposition América Latina 1960-2013. De Buenos Aires à Mexico, en passant par Caracas, La Havane, São Paulo ou encore Lima, les deux réalisateurs ont interviewé trente artistes de huit pays, captant au passage les paysages urbains dans de longs plans-séquences. Véritable traversée de l’Amérique latine du sud au nord, à mi-chemin entre le documentaire et le road movie, le film Revuelta(s) donne la parole à trois générations d’artistes exceptionnels, offrant un portrait intime de chacun d’entre eux.

Entretiens avec Carlos Altamirano, Claudia Andujar, Antonio Manuel, Ever Astudillo, Artur Barrio, Luz María Bedoya, Marcelo Brodsky, Luis Camnitzer, Graciela Carnevale, Eugenio Dittborn, Felipe Ehrenberg, José A. Figueroa, Flavia Gandolfo, Carlos Garaicoa, Paolo Gasparini, Anna Bella Geiger, Jonathan Hernández, Graciela Iturbide, Marcos López, Pablo López Luz, Oscar Muñoz, Pablo Ortiz Monasterio, Luis Pazos, Rosângela Rennó, Miguel Rio Branco, Juan Carlos Romero, Graciela Sacco, Vladimir Sersa, Eduardo Villanes et Facundo de Zuviría.

Revuelta(s), 2013Film numérique couleur, 140 minRéalisation : Fredi Casco et Renate CostaDirection de la photographie : Luis Arteaga

À retrouver en intégralité et en haute définition sur fondation.cartier.com

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1959À Cuba, après trois ans de guérilla contre le régime autoritaire de Fulgencio Batista, les troupes de Fidel Castro entrent dans La Havane. La révolution cubaine est le prélude d’un moment révolutionnaire en Amérique latine durant les années 1960 et une partie des années 1970.

1962En pleine guerre froide, l’installation de mis-siles soviétiques à Cuba provoque une crise majeure entre Washington et Moscou.

1964Au Brésil, un coup d’État militaire renverse le président réformiste João Goulart et instaure une dictature de vingt et un ans.

1967Le révolutionnaire argentin Ernesto « Che » Guevara, qui avait quitté Cuba deux ans plus tôt pour propager la révolution, meurt sous les balles des forces spéciales boliviennes.

1968Vague de révoltes étudiantes et de protesta-tions sociales dans la plupart des capitales d’Amérique latine. À Mexico, le mouvement est violemment réprimé par l’armée lors du massacre de Tlatelolco à la veille de l’ouver-ture des Jeux olympiques d’été.

Au Pérou, un coup d’État militaire porte au pouvoir le gouvernement progressiste de Juan Velasco Alvarado, qui lance une réforme agraire, nationalise de nombreuses entreprises et se rapproche du bloc de l’Est.

1973En Uruguay, un coup d’État militaire permet la mise en place d’un régime autoritaire et répressif, qui reste en place jusqu’en 1985.

Au Chili, un coup d’État militaire soutenu par les États-Unis renverse le gouvernement démocratiquement élu de l’Unité populaire, conduit à la mort de Salvador Allende et ins-taure pour dix-sept ans la dictature du général Pinochet, qui jette les bases de la mutation néolibérale mondiale.

1976En Argentine, un coup d’État militaire marque l’apogée du moment contre-révolu-tionnaire et du terrorisme d’État en Amérique latine. Le régime est responsable de la mort ou de la disparition de 30 000 personnes.

1979Au Nicaragua, le Front sandiniste de libéra-tion nationale renverse la dictature du géné-ral Somoza et accède au pouvoir. Le nouveau régime devient la cible principale de la diplo-matie nord-américaine en Amérique centrale, ainsi que l’un des enjeux des guerres civiles qui ravagent la région dans les années 1980, causant des centaines de milliers de victimes.

1980Au Pérou, le Sentier lumineux, mouvement révolutionnaire d’inspiration maoïste, dé-clenche la lutte armée et demeure actif jusque dans les années 2000 malgré l’arrestation de son leader historique Abimael Guzmán en septembre 1992. Le bilan de cette guérilla et de sa répression est d’au moins 70 000 morts.

1986En Argentine, un an après les procès contre les plus hauts dignitaires du régime militaire, la « loi du point final » permettant l’amnistie de la plupart des bourreaux de la dictature est promulguée. Complétée par diverses autres dispositions dans les années qui suivent, elle inaugure une phase d’impunité qui ne sera rompue que dans les années 2000.

1987Signés par cinq présidents de la République (Costa Rica, Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua), les accords de paix d’Esquipulas II initient un règlement progressif des guerres civiles en Amérique centrale.

1988Au Chili, victoire du « non » au référendum organisé par le régime militaire pour décider du maintien du général Pinochet à la tête de l’État et début de la transition démocratique qui conduit le démocrate-chrétien Patricio Aylwin au pouvoir en mars 1990.

1989Au Paraguay, chute du général Stroessner qui monopolisait le pouvoir depuis 1954.

En Argentine, l’ultralibéral Carlos Menem est élu à la présidence de la République. Son gouvernement est marqué par de violentes dévaluations, de nombreuses privatisations et un creusement des inégalités sociales.

1990À Cuba, l’effondrement de l’Union sovié-tique contraint le gouvernement à décréter la « période spéciale », notamment marquée par une ouverture massive au tourisme, la légalisation du dollar sur l’île et la recherche de nouveaux partenaires internationaux.

1992Célébré en grande pompe par la plupart des États latino-américains, le cinquième centenaire de la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb provoque de nombreuses polémiques sur la mémoire de la conquête.

Découverte à Asunción d’importantes archives attestant l’existence de l’opération Condor, stratégie concertée de terreur et d’élimination des opposants entre différents régimes de sé-curité nationale d’Amérique du Sud.

1994Au Mexique, alors que l’ALÉNA entre en vigueur et crée une zone de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, l’Armée zapatiste de libération nationale, me-née par le sous-commandant Marcos à partir du Chiapas, se soulève pour réclamer une démocratisation et une reconsidération du sort des communautés indigènes.

1998Au Venezuela, l’élection dans un contexte de crise politique aiguë de l’ancien putschiste et lieutenant-colonel Hugo Chávez Frías, marque le début d’un « virage à gauche » en Amérique latine.

2000Au Mexique, le Parti d’action nationale (PAN), d’inspiration sociale-chrétienne, remporte l’élection présidentielle et met fin à quatre-vingt ans d’hégémonie du Parti révolution-naire institutionnel (PRI), qui revient cepen-dant au pouvoir en 2012.

Avec 523 millions d’habitants, l’Amérique la-tine a triplé sa population en un demi-siècle et représente 8,6 % de la population mondiale.

2001Suite à l’effondrement de l’économie argen-tine qui affecte une majorité de la population, de violentes émeutes antilibérales à Buenos Aires sont à l’origine d’une crise politique profonde et ouvrent la voie à l’accession au pouvoir de Néstor Kirchner en 2003.

2002Au Brésil, l’ancien syndicaliste d’origine nor-destine Luiz Inácio Ferreira da Silva, dit Lula, est élu président de la République. Sans re-mettre en cause l’orthodoxie néolibérale, ses deux mandats sont marqués par une croissance économique soutenue, un réinvestissement de l’État et une nette diminution des taux de pau-vreté, mais aussi par la persistance de fortes inégalités dans la répartition des richesses.

UN DEMI-SIÈCLE D’HISTOIRES LATINO-AMÉRICAINES

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2005En Bolivie, l’Indien Aymara Evo Morales, leader syndical du mouvement des produc-teurs de feuilles de coca, ou cocaleros, militant pour le maintien de cette culture tradition-nelle en dépit de la lutte anti-drogue, devient président de la République. Incarnant un renversement des rapports de pouvoir inter- ethniques dans les Andes, réélu en 2009 pour un second mandat, il promeut des politiques sociales à destination de secteurs sociaux tra-ditionnellement exclus et la récupération de la souveraineté nationale sur les ressources naturelles.

2006À la tête de l’État cubain depuis 1959, Fidel Castro délègue ses pouvoirs à son frère Raúl, qui initie une timide libéralisation de l’écono-mie et assouplit certaines pratiques répressives.

2008En Équateur, où Rafael Correa est au pouvoir depuis l’année précédente, un référendum permet l’approbation d’une nouvelle Consti-tution renforçant le pouvoir exécutif, dotant l’État de larges moyens pour le contrôle de ses ressources naturelles et accordant une série de droits inédits aux communautés indigènes.

2010 Un violent séisme ravage Haïti et cause la mort de 230 000 personnes.

Accession au pouvoir de l’ex-Tupamaro José Mujica en Uruguay et victoire de l’ancienne guérillera Dilma Rousseff à l’élection prési-dentielle brésilienne.

Au Brésil, les résultats du recensement confirment la croissance exponentielle des Églises évangéliques et l’érosion du catho-licisme, dont seuls 65 % des Brésiliens se revendiquent contre 89 % en 1980.

2013Élection du premier pape latino-américain de l’histoire, le jésuite argentin Jorge Mario Bergoglio, sous le nom de François.

Par Olivier Compagnon

La chronologie est disponible en intégralité sur :

presse.fondation.cartier.com

Roberto Fantozzi, Tarma, Perú, 1979Tirage gélatino-argentique. Tirage d’époque

Collection privée, Courtesy Toluca Fine Art, Paris © Roberto Fantozzi

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Anna Bella Geiger Série História do Brasil – Little Boys & Girls 1975Cartes postales montées sur tirage gélation-argentiqueCollection de l’artiste, courtesy Henrique Faria Fine Art,New York. Copyright de l’artiste, 1975 Eduardo Villanes

Série Gloria evaporada 1994Tirage gélatino-argentique. Tirage d’époque Collection de l’artiste, Lima © Eduardo Villanes

Guillermo Deisler Sans titre 1977-1979Collage à partir de coupures de presse et de photocopiesCourtesy Henrique Faria Fine Art, New York© Guillermo Deisler

Ever Astudillo Série Latin Fire 1975-1978Tirage gélatino-argentique. Tirage d’époqueCollection privée, courtesy Toluca Fine Art, Paris© Ever Astudillo

Adriana Lestido Série Mujeres presas 1991-1993Tirage gélatino-argentique. Tirage d’époque Collection Fondation Cartier pour l’art contemporain,Paris© Adriana Lestido

Miguel Calderón Sans titre (Rings) 2006Tirage jet d’encre. Courtesy de l’artiste et kurimanzutto, Mexico© Miguel Calderón

Facundo de Zuviría Confitería, avenida de Mayo, 1987 Tirage chromogène. Tirage d’époqueCollection Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris © Facundo de Zuviría

Claudia Andujar Marcados para 2009 Diptyque composé de tirages jet d’encreCourtesy Galeria Vermelho, São Paulo© Claudia Andujar

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Leonora Vicuña El Mundo, calle San Diego, Santiago de Chile 1981Tirage gélatino-argentique rehaussé aux crayons de couleur Collection Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris© Leonora Vicuña

Paolo Gasparini El hábitat de los hombres… (Caracas) 1967-1968Tirage gélatino-argentique. Tirage d’époqueCollection privée, courtesy Toluca Fine Art, Paris© Paolo Gasparini

Marcos López Plaza de Mayo, Buenos AiresSérie Pop Latino 1996Tirage chromogène. Tirage d’époqueCollection privée, Buenos Aires© Marcos López

Marcelo Montecino Managua 1979Tirage Cibachrome. Tirage d’époqueCollection privée, courtesy Toluca Fine Art, Paris © Marcelo Montecino

Fredi Casco Série Foto Zombie 2011Dessin au crayon sur le verso d’un tirage gélatino-argentiqueCollection Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris© Fredi Casco

Roberto Fantozzi Tarma, Perú 1979Tirage gélatino-argentique. Tirage d’époqueCollection privée, courtesy Toluca Fine Art, Paris© Roberto Fantozzi

León Ferrari Série Nunca más 1995Inscriptions manuscrites sur photocopieCollection Alicia et León Ferrari, courtesy Fundación Augusto y León Ferrari Arte y Acervo, Buenos Aires© León Ferrari

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FONDATION.CARTIER.COM

Retrouvez des contenus exclusifs sur fondation.cartier.com.

Interviews, entretiens filmés, documents inédits sont régulièrement publiés pour prolonger la visite de l’exposition América Latina 1960-2013.

Fait exceptionnel, le film Revuelta(s) (2013, 140 min) sera proposé dans son intégralité et en haute définition sur fondation.cartier.com. Élément majeur de l’exposition, ce film réalisé par Fredi Casco et Renate Costa entre mars et août 2013 répond à une commande de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Véritable traversée de l’Amérique latine du Sud au Nord, à mi-chemin entre le documentaire et le road movie, le film Revuelta(s) donne la parole à trois générations d’artistes exceptionnels, offrant un portrait intime de chacun d’entre eux.En amont ou en complément de la visite de l’exposition, la diffusion de l’intégralité de ce document unique permet de découvrir des scènes artistiques situées en marge des trajectoires habituelles de l’art contemporain.

Il est accompagné pour Internet d’un carnet de voyage photographique inédit réalisé durant le tournage.

Pour ne rien manquer de ces rendez-vous exceptionnels, rejoignez la page Facebook de la Fondation Cartier qui propose chaque semaine de nouveaux éclairages sur ses activités, ainsi que des offres exclusives.

Toute l’actualité de la Fondation Cartier sur

et des contenus enrichis sur

PRESSE.FONDATION.CARTIER.COM

La Fondation Cartier pour l’art contemporain a créé un site Internet dédié aux professionnels de la presse. Grâce à cet espace, journalistes, iconographes et blogueurs ont désormais la possibilité d’avoir une vision globale sur toutes les informations liées aux expositions et aux différentes activités de la Fondation Cartier, en France comme à l’étranger.L’accès simplifié aux contenus (communiqués et dossiers de presse, images HD, archives, etc.) permet de télécharger rapidement les éléments choisis.

InformationsConnectez-vous et créez votre compte sur presse.fondation.cartier.com.Toutes les actualités de la Fondation Cartier sur Twitter : @Fond_Cartier

ContactMatthieu SimonnetTél. 01 42 18 56 77 / 65Fax 01 42 18 56 [email protected]

LES NUITS DE L’INCERTITUDE

Les Nuits de l’Incertitude réunissent autour de Stéphane Paoli et de Michel Cassé des artistes, des scientifiques, des intellectuels, qui s’entretiennent en public. Si l’incertitude est l’espace de rencontre et d’échange, les Nuits de l’Incertitude entrent en résonance avec l’exposition en cours, ses protagonistes et les questions qu’elle suscite.

La Nuit de l’Incertitude América Latina qui réunit les artistes de l’exposition América Latina 1960-2013 autour de Stéphane Paoli sera accessible en vidéo et en intégralité sur fondation.cartier.com dès la fin du mois de novembre 2013.

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Véritable prolongement de l’exposition, le catalogue América Latina 1960-2013 constitue un ouvrage de référence sur la photographie latino-américaine, offrant un vaste panorama de la production artistique des cinquante dernières années. Comprenant 500 reproductions couleur et noir et blanc, il permet d’explorer la richesse des pratiques photographiques tout en explicitant les contextes historiques et artistiques dans lesquels elles ont vu le jour.

Des textes analytiques de Luis Camnitzer, Olivier Compagnon et Alfonso Morales Carrillo sont accompagnés de biographies d’artistes, de notices d’œuvres et d’une chronologie dé-taillée permettant d’approfondir la connaissance des langages visuels propres à ce continent.

América Latina 1960-2013Coédition Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris / Museo Amparo, PueblaVersion française et version anglaise

Textes de Luis Camnitzer, Olivier Compagnon et Alfonso Morales Carrillo

Retrouvez toutes les publications de la Fondation Cartier pour l’art contemporain et commandez vos ouvrages en ligne sur fondation.cartier.com/editions

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Les Soirées Nomades se mettent au diapason d’América Latina 1960-2013et sollicitent des artistes de l’exposition pour explorer les arts vivants et visuels de la scène latino-américaine. Chacun investit à sa façon le temps d’une soirée les espaces de la Fondation Cartier. Lectures, projections, discussions, performances, concerts, une program-mation variée qui témoigne de la vitalité culturelle de tout un territoire.

Retrouvez toute la programmationet les vidéos des précédentes Soirées Nomades sur :fondation.cartier.com/soireesnomades

InformationsPlein tarif : 10,50 €Tarif réduit : 7 €(Étudiants, moins de 25 ans, carte Senior, demandeurs d’emploi et bénéficiaires des minima sociaux, Maison des Artistes, institutions partenaires, ministère de la Culture, Amis des Musées)

Renseignements et réservation :Tél. 01 42 18 56 72(tous les jours, sauf le lundi, de 11h à 20h)

Jeudi 21 novembre à 20h30Miguel Rio BrancoRencontre et projection

Le peintre, photographe et cinéaste Miguel Rio Branco présente une sélection de ses films, vidéos et vidéo-installations. Retour en sa présence sur une œuvre picturale et poétique difficile à définir par son côté la-byrinthique. Alexis Fabry, commissaire de l’exposition América Latina 1960-2013, intro-duira le travail de l’artiste franco-brésilien.Certaines séquences de ces films sont suscep-tibles d’heurter la sensibilité des spectateurs. Interdiction au moins de 18 ans.

Dimanche 24 novembre à 19hHommage à Roberto Bolaño et Nicanor ParraSoirée littéraire

La Fondation Cartier s’associe à l’ambas-sade du Chili pour une soirée littéraire en hommage à Roberto Bolaño et Nicanor Parra, deux des auteurs les plus influents de la littérature latino-américaine. Pour l’occa-sion, l’écrivain chilien Roberto Brodsky met en scène un dialogue imaginaire entre les œuvres du romancier et du poète, ponctué de lectures et d’images d’archives. Avec la collaboration d’Ignacio Echevarría. Remerciements à la Maison de l’Amérique latine.

Lundi 25 novembre à 20hAlejandro JodorowskyLecture de tarot et projection

Du cinéma à la bande dessinée, en passant par le théâtre et la psychomagie, l’œuvre de l’artiste franco-chilien Alejandro Jodorowsky est vaste, plurielle et riche de contenus sym-boliques. Lors de cette soirée, il donnera une de ses célèbres lectures de tarot, précédée de la projection d’extraits d’une performance mythique de plus de 6 heures, présentée en 1965 à l’American Center.

Lundi 2 décembre à 20hFred ForestRencontre et projection

Retour sur la carrière prolifique de Fred Forest, artiste pionnier qui explore et dé-tourne les nouvelles technologies et les mé-dias depuis les années 1960, n’hésitant pas à bousculer les valeurs de l’art contemporain.Une soirée rétrospective avec flash-back vi-déo et discussion entre l’artiste multimédia et le critique d’art Paul Ardenne. Avec la participation de Ruth Erickson, membre de l’Institute of Contemporary Art de Boston.

Lundi 20 janvier à 20hRosângela Rennó, Per FumumInstallation / Performance

L’artiste brésilienne Rosângela Rennó renoue avec des temps anciens où la combustion des plantes et des résines d’arbres était considé-rée comme une offrande sacrée. Lors d’une soirée dédiée aux arômes d’encens, elle ré-active notre sens le plus primaire, l’odorat, en quête de mémoire archaïque.

Lundi 3 février à 20hMariano Pensotti, El Paraíso (Le Paradis)Installation / Performance

Pour ce nouveau projet, l’auteur et metteur en scène argentin Mariano Pensotti et sa scénographe Mariana Tirantte essaient de donner vie à l’inachevé. Des textes extraits de scénarii jamais tournés sont projetés dans des maquettes grands formats reproduisant des salles de cinéma dont la construction fut abandonnée. Une soirée pour faire naître des films dans l’imagination du spectateur.

Lundi 17 mars à 20hLázaro ValienteVidéo-concert

Artiste mexicain passionné de voyage et d’ex-périence, Lázaro Valiente est autant cinéaste que musicien. Pour cette soirée, il revisite son film documentaire La Isla Bonita (Pop as an island) – road trip musical réalisé en 2011 au Brésil – avec une orchestration live et s’entoure d’amis musiciens et d’instruments insolites pour composer des folk songs em-preintes de ses itinérances sud-américaines.

Lundi 31 mars à 20hFredi Casco, Sueño de la RazónRevue #12

L’écrivain et artiste visuel paraguayen Fredi Casco imagine une soirée en lien avec la re-vue de photographie sud-américaine « Sueño de la Razón ». Au programme : performance photographique et travaux de vidéo-photo-graphies, en présence de l’auteur mexicain Mario Bellatin.

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LA COLLECTIONDES CAHIERS DE COLORIAGE

Cette collection unique permet aux en-fants de découvrir l’univers graphique d’artistes qui ont tous exposé à la Fonda-tion Cartier. Chaque publication est réa-lisée en étroite collaboration avec l’artiste et rassemble des dessins inédits.

Le Cercle et ses amisColoriages avec Beatriz MilhazesPour le septième numéro de sa collection de cahiers de coloriage, la Fondation Cartier pour l’art contemporain a demandé à l’ar-tiste Beatriz Milhazes, l’une des plus grandes peintres brésiliennes d’aujourd’hui, de réali-ser une série de dessins à colorier. Une occa-sion unique pour les enfants de découvrir et de s’approprier une œuvre pleine de motifs étonnants et de couleurs éclatantes.

Le Cercle et ses amisÉdition Fondation Cartier pour l’art contemporain, ParisVersion française uniquementBroché, 24 x 34 cm, 24 pages

ISBN : 978-2-86925-105-2Prix : 9 €Parution : novembre 2013

ATELIERS CRÉATIFSET PARCOURS EN FAMILLE

Pour l’exposition América Latina 1960-2013, la Fondation Cartier pour l’art contemporain propose des parcours en famille, ainsi que des ateliers créatifs pour les enfants de 9 à 13 ans. Ces différents moments permettent de découvrir la Fondation Cartier, ses espaces et les œuvres qui y sont exposées.

Le samedi à 15h Parcours en familleÀ partir de 9 ansLors de ces parcours en famille, les enfants et leurs parents participent à une visite de l’exposition, en compagnie d’un médiateur culturel. Après avoir pris le temps de décou-vrir en détail le parcours de l’exposition, les familles peuvent prolonger la visite à leur rythme.

Le mercredi à 15h les ateliers créatifsÀ partir de 9 ansAprès une introduction à l’exposition par un médiateur culturel, les enfants participent à un atelier original animé par un intervenant artistique. De décembre 2013 à avril 2014, de nombreuses activités sont proposées : photocollage, photomontage, illustrations…

Programmation détaillée sur fondation.cartier.com/enfants

COLLÈGES, LYCÉESET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

La Fondation Cartier propose également des visites guidées spécialement conçues pour les collèges, lycées, et les étudiants de l’enseignement supérieur.

InformationsVisite guidée avec un médiateur du mercredi au vendredi, de 11h à 18h et le mardi jusqu’à 20h (min. 10 pers.)Tarif scolaires : 5 € / pers.Gratuit pour les accompagnateurs

Renseignements et réservation :Tél. 01 42 18 56 67 (du lundi au vendredi de 10h à 18h) ou [email protected]

InformationsAteliers à partir de 9 ans Tarif unique : 10 €

Renseignements et réservation :Tél. 01 42 18 56 67 (du lundi au vendredi, de 10h à 18h) ou [email protected]éservation indispensable à partir d’un mois avant la date de l’atelier.

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EXPOSITION

L’exposition América Latina 1960-2013 est conçue par la Fondation Cartier pour l’art contemporain (Paris) et le Museo Amparo (Puebla, Mexique) en partenariat avec l’Ins-titut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL).Après Paris, elle sera présentée au Museo Amparo à Puebla du 15 mai au 17 septembre 2014.

CommissariatÁngeles Alonso Espinosa, Hervé Chandès, Alexis Fabry, Isabelle Gaudefroy, Leanne Sacramone et Ilana Shamoon

ScénographieJasmin Oezcebi

FONDATION CARTIERPOUR L’ART CONTEMPORAIN

Véritable pionnier, Cartier développe de-puis bientôt trente ans un mécénat singu-lier à travers la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Installée à Paris depuis 1994, la Fondation Cartier est sise dans le bâtiment dessiné par l’architecte Jean Nouvel, tout en transparence et en reflets.Dans ce cadre unique prennent vie des créa-tions, des expositions et des rencontres. À la fois espace de création pour les artistes et lieu de rencontres entre l’art et le grand public, la Fondation Cartier pour l’art contempo-rain a pour vocation de favoriser la création contemporaine et d’en diffuser la connais-sance. Chaque année, la Fondation Cartier programme des expositions thématiques ou personnelles et passe alors commande aux artistes, enrichissant ainsi une importante collection. Elle organise aussi les Soirées No-mades, rendez-vous avec les arts de la scène où les artistes créent des liens entre les arts plastiques et d’autres modes d’expression de la création contemporaine. En s’exportant régulièrement dans les institutions étrangères, les expositions et la collection confèrent à la Fondation Cartier sa dimension interna-tionale.

MUSEO AMPARO

Créée en 1979 par Manuel Espinosa Yglesias, la Fondation Amparo s’est imposée comme un modèle pour la sphère philanthropique mexicaine. Les activités de la fondation ont une portée sociale, éducative et culturelle, et son action la plus importante s’est concrétisée en 1991 par la création du musée Amparo.Situé dans le centre historique de la ville de Puebla, au Mexique, le musée Amparo pos-sède une collection de plus de 1 700 œuvres d’art préhispanique et de plus de 1 500 œuvres d’art colonial, moderne ou contemporain.

La programmation temporaire du mu-sée comprend de nombreuses expositions mexicaines et internationales. C’est un lieu d’accueil pour des propositions innovantes, représentant ainsi la diversité des pratiques artistiques tant du passé que du présent. De nombreuses activités académiques et artis-tiques s’adressent à un large public grâce à des ateliers, des conférences, des cours et des formations ainsi que plusieurs événements.Pour faire face à la crise mondiale, la Fon-

dation Amparo réaffirme l’importance de l’engagement des fondations privées dans l’avenir de la société. La collaboration avec la Fondation Cartier pour l’art contemporain pour l’exposition América Latina 1960-2013 est un parfait exemple de l’importance que peuvent avoir des organisations philanthro-piques privées en établissant un dialogue et en partageant des projets à l’échelle inter-nationale.

INSTITUT DES HAUTES ÉTUDESDE L’AMÉRIQUE LATINE

Fondé en 1954, l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3) est un centre d’excellence pluridisciplinaire consacré à l’Amérique la-tine dans le domaine des sciences humaines et sociales. Il joue un rôle central dans les relations entre la France et l’Amérique latine en ma-tière d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et d’expertise. Plusieurs ensei-gnants-chercheurs de l’IHEAL ont contribué à la réalisation de l’exposition América Latina 1960-2013, ainsi qu’à celle de son catalogue.

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PARIS MATCHRéférence du photojournalisme dans le monde depuis 64 ans, Paris Match s’associe à l’exposition América Latina 1960-2013 qui rassemble soixante-douze artistes de onze pays différents. Cette exposition porte un regard sur plus de cinquante ans de la vie d’un continent, entre mouvements révolutionnaires, régimes mili-taires et transitions démocratiques. Ce partenariat est l’occasion pour Paris Match de renouveler son engagement en faveur de la photographie.parismatch.com

TV5MONDEEspace d’expression plurielle, de la di-versité des cultures et des points de vue, TV5MONDE, première chaîne culturelle mondiale en français, s’associe à l’exposition América Latina 1960-2013 en produisant no-tamment un mini site qui permettra à tous ses internautes de partager ces 50 ans de photographie en Amérique latine.tv5monde.org

TÉLÉRAMATélérama se réjouit d’accompagner l’exposi-tion photographique América Latina 1960-2013, à la Fondation Cartier, haut lieu de la création contemporaine. Télérama soutient la photographie depuis long-temps : dans les pages du magazine, où elle n’apparaît jamais en simple illustration, mais en contre-point des textes, au travers des por-traits et entretiens de ses meilleurs artistes, dont notre site telerama.fr publie régulière-ment des portfolios. Enfin, Télérama a déjà consacré plusieurs hors-séries et albums-hom-mage à de grands maîtres photographes tels Richard Avedon, Raymond Depardon, André Kertész, Walker Evans ou Robert Capa… Impossible d’ignorer la photographie au-jourd’hui dans un magazine dont la vocation est d’ouvrir au monde, d’inciter à mieux le comprendre, l’écouter. Le regarder.telerama.fr

LIBÉRATIONAttentif à toutes les formes de culture et accordant une place de choix à la photo, Libération est heureux de s’associer à la Fondation Cartier pour l’art contemporain pour soutenir l’exposition América Latina 1960-2013.Chaque jour Libération dresse un panorama de l’actualité culturelle dans le quotidien et sur le site avec de fréquentes mises en avant d’événements en une du journal. Cette offre quotidienne est enrichie par un cahier Ciné-ma le mercredi, un cahier Livres le jeudi et une rubrique Culture étoffée d’un guide le samedi. À travers des suppléments spéciaux, Libération est présent sur tous les grands festi-vals et rencontres artistiques (Arles, Avignon, Cannes...) et donne régulièrement carte blanche à des artistes dans les colonnes du journal.Libération, le quotidien qui fait la part belle à la culture.liberation.fr

RFIRFI est une radio française d’actualités, diffusée mondialement en français et en 12 langues étrangères*. Elle propose à ses au-diteurs des rendez-vous d’information et des magazines offrant les clés de compréhension du monde. Tout au long de l’année la radio mondiale met en lumière de nouveaux ta-lents au travers de ses contenus et du soutien de différentes actions culturelles.Son engagement aux côtés de la Fondation Cartier pour l’art contemporain à l’occasion de l’exposition de photographies América La-tina 1960-2013 s’inscrit dans cette volonté d’accompagnement d’événements culturels et artistiques proches de ses valeurs et autour d’artistes mettant en exergue les cultures d’un continent cher à notre media. *anglais, cambodgien, chinois, espagnol, haoussa, kiswahili, persan, portugais, brési-lien, roumain, russe, vietnamien.rfi.fr

COURRIER INTERNATIONALÀ travers sa sélection hebdomadaire d’ar-ticles de la presse étrangère, Courrier interna-tional offre un regard différent sur l’actualité. Par son soutien à des événements aussi bien géopolitiques que culturels, il poursuit cette volonté d’élargir nos connaissances à toutes les cultures. Cette année encore, l’hebdomadaire est heureux de s’associer à la Fondation Cartier pour l’art contemporain autour de l’exposi-tion América Latina 1960-2013. Avec Courrier international, envoyez prome-ner votre vision du monde.courrierinternational.com

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FNACLeader français de la distribution de billet-terie de spectacles et loisirs, la Fnac propose chaque année plus de 60 000 événements en France, Belgique et Suisse. Avec 91 magasins en France, son site Internet, sa plate-forme téléphonique, son site mobile et son applica-tion Tick&live pour iPhone, Samsung Bada et Android, la Fnac permet de réserver et d’obtenir ses billets de façon immédiate. La Fnac est aussi un lieu de rendez-vous entre le public et les artistes. Elle s’associe également à de nombreuses manifestations, jouant ainsi pleinement son rôle d’acteur culturel.En étant partenaire de la Fondation Cartier pour l’art contemporain, qui présente l’expo-sition América Latina 1960-2013, elle réaffirme son attachement à la créativité artistique et sa volonté de défendre l’accès de tous à toutes les cultures.fnac.com

PHOTOQUAIDepuis plus de six ans, le musée du quai Branly propose au public de découvrir des œuvres de photographes contemporains mé-connus en Europe grâce à PHOTOQUAI, biennale des images du monde. Longeant les berges de la Seine et se prolongeant dans le jardin du musée, la biennale PHO-TOQUAI emmène le visiteur à la décou-verte de la photographie extraoccidentale. Cette année, PHOTOQUAI et la Fondation Cartier pour l’art contemporain se sont natu-rellement associés autour de cet événement et de l’exposition América Latina 1960-2013 pour proposer à chacun de ses visiteurs une rencontre photographique inoubliable. photoquai.fr/2013

AIR FRANCEAir France est heureuse d’accompagner l’exposition América Latina 1960-2013 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain.L’Amérique du Sud est une zone phare du développement d’Air France qui poursuit son offre sur cette région du monde, avec l’ouverture en 2013 de deux nouvelles es-cales: Montevideo, capitale de l’Uruguay, et Panama City. Leader en Amérique du Sud, Air France KLM propose plus de 125 vols par semaine et dessert 18 destinations sud-américaines.Depuis 2004, Air France et KLM forment un des premiers groupes de transport aérien européen.Le Groupe exploite le premier réseau long-courrier au départ de l’Europe. En 2012, Air France et KLM ont transporté 77,4 millions de passagers. Les deux com-pagnies offrent aujourd’hui à leurs clients un réseau couvrant 243 destinations dans 103 pays à partir de leurs plates-formes de cor-respondance de Paris-Charles-de-Gaulle et Amsterdam-Schiphol.Le programme de fidélité Flying Blue est lea-der en Europe et compte plus de 21 millions d’adhérents.airfrance.fr

REMERCIEMENTSLa Fondation Cartier pour l’art contemporain remercie Paris Photo ainsi que l’Agence Mexicaine de Coopération Internationale pour le Développement, le Conseil National pour la Culture et les Arts et l’Instituto Cultural de México à Paris.

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L’EXPOSITION

L’exposition América Latina 1960-2013 est présentée du 19 novembre 2013 au 6 avril 2014, à la Fondation Cartier pour l’art contemporain à Paris.La Fondation Cartier est ouverte tous les jours sauf le lundi, de 11h à 20h. Nocturne le mardi jusqu’à 22h.

Entrée : 10,50 €Tarif réduit : 7 €Étudiants, moins de 25 ans, carte Senior, demandeurs d’emploi et bénéficiaires des minima sociaux, Maison des Artistes, institutions partenaires, ministère de la Culture, Amis des Musées.Gratuit : Enfants de moins de 13 ans, moins de 18 ans uniquement le mercredi, Laissez-passer, carte Icom, carte de presse, carte d’invalidité.

Accès261, boulevard Raspail 75014 ParisMétro Raspail ou Denfert-Rochereau (lignes 4 et 6) / RER Denfert-Rochereau (ligne B) / Bus 38, 68, 88, 91Station Vélib’ et stationnement réservé aux visiteurs handicapés devant le 2, rue Victor Schoelcher

ACCUEIL DES GROUPES

Visites commentéesVisite guidée avec un médiateur du mercredi au vendredi, de 11h à 18h et le mardi jusqu’à 20h (min. 10 pers.)Tarif : 12 € / pers.Scolaires et seniors : 5 € / pers.Gratuit pour les accompagnateurs

Visites libresVisite libre du mercredi au dimanche de 11h à 18h et le mardi jusqu’à 20h (min. 10 pers.)Tarif : 9 € / pers.Scolaires et seniors : 4 € / pers.Gratuit pour les accompagnateurs

Réservation indispensable :Tél. 01 42 18 56 67 (du lundi au vendredi de 10h à 18h) ou [email protected]

LE LAISSEZ-PASSER

Avec le Laissez-passer de la Fondation Cartier, bénéficiez d’un accès prioritaire, gratuit et illimité aux expositions, de visites guidées et de parcours en famille, d’invitations aux événements de la Fondation Cartier, et d’offres spéciales dans de nombreuses institutions culturelles françaises.

Plus d’informations sur fondation.cartier.com/laissezpasser

Adhésion annuelle : 30 €Offre Duo : 50 €(vous et l’invité de votre choix)Tarif réduit : 25 €(Étudiants, carte Senior, carte famille nombreuse, demandeurs d’emploi, Maison des Artistes)Tarif jeune : 18 € (moins de 25 ans)Tarif CE (nous consulter)

Renseignements et adhésion :Tél. 01 42 18 56 67 (du lundi au vendredi de 10h à 18h) ou [email protected]

L’exposition América Latina 1960-2013, présentée du 19 novembre 2013 au 6 avril 2014, est organisée avec le soutien de la Fondation Cartier pour l’art contemporain, placée sous l’égide de la Fondation de France, et avec le parrainage de la société Cartier.