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Le Bonjour du «Soir»

Moi, je suis un observateur. Myopecertes, mais j'observe puisque c'estmon métier. Et qu'est-ce que je vois ?Des ministres, des personnalitésdiverses, des invités qui parlent à latélévision. Et parce qu'ils disent lesmêmes choses ennuyeuses, entre letout-va-bien des nôtres et leshommages à l'Algérie des autres, je medéconcentre facilement et mon regardcommence à se balader dans tous lescoins de l'écran. Et inévitablement, jetombe sur sa moustache. Il est là,accroché au mur, bien visible, biencadré par le cameraman : un portraitofficiel du président de la République.Juste pour vous rappeler qu'il active,qu'il est présent, qu'il donne desordres, anime des débats et dirige toutmême s'il ne parle plus, ne pose plusles premières pierres, n'inaugure plusde chantiers, ne reçoit plus de confettis,ni de vivats dans les lointaines wilayaset n'engueule plus les ingénieurs et lesP-dg ! L'image signifie que lecommandant est toujours sur le pont dunavire. Et d'ailleurs, pour ceux quin'observent pas bien, on a agrandi leportrait.Je crois que c'est une bonne chose

pour le... tourisme ! L'Algérie est, avecla Corée du Nord, le dernier pays où l'onpeut encore voir de telles curiosités. Etpuis, l'avantage ici c'est qu'il n'y a pasde bombe atomique et ce n'est qu'à uneheure de Barcelone ou Marseille. Jevois déjà le slogan : «L'Algérie, unvoyage dans le temps !» Il manque justeles statues ! Mais le risque avec lesstatues est que l'on finit un jour oul'autre par les déboulonner ! Alors, pourne pas tomber dans le panneau desrévolutions... réactionnaires en vogue,contentons-nous des portraits...

farahmadaure@gmail.com

Y’a pas photo !

JEUDI 12 MARS 2015 - 21 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7429 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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Libye, pourquoiil faut éteindre le feu

l IL A ÉTÉ FAIT APPEL À LAPARTICIPATION DE L’OPPOSITION

l LA FÉDÉRATION NATIONALEEST CATÉGORIQUE :

Un méga-rassemblementanti-gaz de

schiste samedià Ouargla

«La grève desboulangers

n’aura pas lieu»

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l AMENDEMENT DU CODEDE LA FAMILLE

Hanounedit non àBouteflika

l L’annonce faite par Bouteflika à l’occasiondu 8 Mars n’est pas du goût de Louisa Hanoune.

La secrétaire générale du Parti des travailleurs considèreque l’intention de ce dernier d’amender le codede la famille est loin de consacrer l’égalité.

l La grève des boulangers n’aura finalement pas lieu. C’estce qu’a affirmé, hier, le président de la Fédération

nationale des boulangers, affiliée à l’UGCAA (Union généraledes commerçants et artisans algériens), aile Salah Souileh.

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Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui : 39,02 %

Non : 54,26 %

S. Opinion : 6,72 %

Pensez-vous que l’Algérie a raison de vouloirrelancer le projet Desertec ?

Résultat sondage

Pensez-vous que l’Algérie a de réelles chancesd’organiser la Coupe d’Afrique?

Soirperiscoop@yahoo.fr

ERISCOOPERISCOOPJeudi 12 mars 2015 - Page 3

Confusion des genresIl y a du ramdam autourIl y a du ramdam autourd e N a b i l F é k i r .d e N a b i l F é k i r .Franchement, je ne voisFranchement, je ne voispas où est le problème.pas où est le problème.Est-il un «traître» en choiEst-il un «traître» en choi--sissant de jouer en équipesissant de jouer en équipede F rance ? C ’es t a l l e rde F rance ? C ’es t a l l e rv i t e e n b e s o g n e …v i t e e n b e s o g n e …Combien de binationauxCombien de binationauxc h o i s i s s e n t l a F r a n c ec h o i s i s s e n t l a F r a n c edans des domaines qu idans des domaines qu in’ont pas la visibilité dun’ont pas la visibilité dufoot de haut niveau ? Desfoot de haut niveau ? Desc e n t a i n e s d e m i l l i e r sc e n t a i n e s d e m i l l i e r sd’Algériens qui auraientd’Algériens qui auraientpu s’installer et travaillerpu s’installer et travailleren Algérie optent pourtanten Algérie optent pourtantpour vivre en France. Pourpour vivre en France. Pourd i v e r s e s r a i s o n s , d o n td i v e r s e s r a i s o n s , d o n tcelle du manque d’attracticelle du manque d’attracti--v i té de notre pays dansvi té de notre pays danstous les domaines. Alorstous les domaines. Alorsc e s s o n s d e j u g e r F é k i rc e s s o n s d e j u g e r F é k i rpour avoir fait le choix quipour avoir fait le choix quicorrespond le mieux à soncorrespond le mieux à sonintérêt. Lui au moins, c’estintérêt. Lui au moins, c’estclair. Il n’est pas du genreclair. Il n’est pas du genreà pérorer en Algérie sur leà pérorer en Algérie sur lepatriotisme et à faire enpatriotisme et à faire end o u c e d e s a f f a i r e s e nd o u c e d e s a f f a i r e s e nFrance. Suivez mon doigt !France. Suivez mon doigt !

A. T.arrisetouffan@yahoo.arrisetouffan@yahoo.frfr

DIGOUTAGELe choixde Fékir

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Le bout du tunnelpour les concessionnaires

Après une année difficile, les concessionnairesde l'automobile et des véhicules industriels com-mencent à voir le bout du tunnel. Rien que pourcette semaine, les entreprisespubliques ont lancé des procé-dures d'acquisition de plus de10 000 véhicules et engins.

A leur tête, on signale laSociété de distribution del’électricité et du gaz de l’Ouest(filiale de la Sonelgaz) quicompte acquérir 305 véhiculestout-terrain.

Haddad chez SellalAprès sa tournée des ministères, le président duAprès sa tournée des ministères, le président du

FCE sera reçu par le Premier ministre, AbdelmalekFCE sera reçu par le Premier ministre, AbdelmalekSellal, «dans une quinzaine de jours», indiquentSellal, «dans une quinzaine de jours», indiquentdes sources crédibles.des sources crédibles.

Ce serait au cours de cette rencontre que leCe serait au cours de cette rencontre que lePremier ministre annonceraPremier ministre annoncera

u n e s é r i e d e m e s u r e su n e s é r i e d e m e s u r e sallant dans le sens desallant dans le sens desrevendications de l’orgarevendications de l’orga--nisation patronale présinisation patronale prési--

dée par Ali Haddad.dée par Ali Haddad.

Amar Ghoul ne fait décidément plus de distinction entre safonction de ministre de la République et celle de chef de parti.C’est ainsi que le ministre des Transports, «en visited’inspection et de travail» à Bordj-Badji-Mokhtar,a prévu d’y tenir un meeting de son parti,TAJ, au Centre culturel de cette ville.

C’EST MA VIETorturée par les remords

Contrairement à la foule qui battait des pieds et desmains pour accaparer une place à l’avant, Djamel prendtout son temps . Il prie Dieu de lui réserver une placeassise, de préférence aux côtés d'une personne aimantla compagnie afin de ne pas trop sentir le pesant voyage

qui l’attendait.

VOYAGE CULINAIREBsibsi, un plat au goût rustique

Nous partirons dans la région de l’Ouest algérien, plus exactement àTlemcen, pour y découvrir le bsibsi, une recette traditionnelle déterréepar la génération actuelle pour qu’elle ne tombe pas dans l’oubli.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESStress scolaire des enfants, les parents dans le désarroi

Maux de ventre, insomnies, irritabilité, pleurs sont autant desymptômes et de signes de détresse lancés par les enfants lorsqu’ils

subissentun stress scolaire. Les parents sont les premiers à enprendre conscience, avant le personnel éducatif. Ils témoignent.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Il est regrettable de constater que l’école est un lieu propice au stress»Dans cet entretien, Nadia Chaïd, psychologue scolaire, explique le stress scolaire et son impact sur la vie d’un écolier. Elle dissèque le programme chargé et propose

des solutions pour l’épanouissement de l’élève.

SSommaireommaire

Retrouvez ce samedi le n°164 de Soirmagazine

L’L’ incendie est parti deLibye. L’intervention del’Otan à laquelle certains

ont applaudi, joignant leurs voiximbéciles à celle d’un BernardHenri-Lévy posant joyeusementavec de supposés «thouars»dans une Libye libérée, a bel etbien été le point de départ de cequi se passe aujourd’hui sous nosyeux. Pourtant ils étaient nom-breux ceux qui, sans passer pourdes soutiens de Kadhafi, n’ontcessé de mettre en garde contreles contrecoups de la guerre deNicolas Sarkozy et de ses alliésde l’Otan en Libye. Une guerre quia fini par déstabiliser la zonesahélo-saharienne, menacée plusque jamais de dislocation.

En 2011, Alain Juppé, ministredes Affaires étrangères deNicolas Sarkozy, qualifiait l’inter-vention française en Libyed’«opportunité» pour la France etses «entreprises», écartant toutrisque de déstabilisation régiona-le. On voit ce qu’il en est aujour-

d’hui. Bottant régulièrement entouche dès lors que le risque isla-miste était évoqué, l’ancien chefde la diplomatie française n’hési-tait pas alors à démentir toutarmement des «rebelles» libyensavant que des avions français neleur parachutent des armes. Lui,comme tous ceux qui ont organi-sé cette guerre, savait que le pilla-ge des arsenaux du régime deKadhafi suscitait l’inquiétude despays voisins, singulièrement duMali et de l’Algérie.

Les autorités françaisesétaient parfaitement informées dela présence active en Libye degroupes islamistes armés liés àAl-Qaïda, comme le Groupe isla-mique combattant libyen (GICL),qui s’est transformé en parti appe-lé Mouvement libyen pour lechangement, dont le chefAbdelhakim Belhadj est aujour-d’hui gouverneur militaire deTripoli grâce au soutien du Qataret de l’Otan. Loin d’être dupes,Paris et ses alliés savaient surtout

qu’après la chute de Kadhafi etqu’en l’absence d’un pouvoir cen-tral fort, la Libye allait être livréeaux milices et comme ailleurs, cesont celles se revendiquant del’islamisme, parce que soutenuespar certains pays du Golfe, quiallaient prendre le dessus, et nonles partisans de la démocratie, audemeurant minoritaires ou inexis-tants. Il en est ainsi d’Ansar cha-riaa (branche libyenne d’Al Qaïda)et de son avatar, l’Etat islamique(EI), apparu récemment sur lascène libyenne, de façon brutale(décapitation de 21 coptes égyp-tiens), afin de marquer son terri-toire.

A l’instar des autres groupesislamistes comme Fadjr Libya, l’EIest en train de faire son nid enLibye sur les décombres du régi-me de Kadhafi, de se territoriali-ser à partir de la région de Derna(sud-est du pays) et d’avoir unaccès sur la mer. Avec son alliéAnsar chariaa, ils menacentdésormais la Tunisie et l’Égypte.

Même l’Algérie, malgré son expé-rience, son armée réputée la pluspuissante et la plus expérimentéede la région, n’est pas à l’abri.

En témoignent l’attaque du sitegazier d’In Aménas en 2013 et lemeurtre d’Hervé Gourdel en 2014,acte qui se voulait annonciateurd’un clone algérien de l’EI d’Al-Baghdadi. Le reste se dérouleaujourd’hui sous nos yeux. Aprèsle Mali, le Nigeria où le groupeBoko Haram poursuit sa politiquede massacre et de terre brûlée, leCameroun mais aussi le Niger, nesont plus à l’abri.

Aussi, ne faisons pas la finebouche. Le processus de négo-ciations d’Alger rassemblant tousles partis et acteurs politiqueslibyens des deux gouvernements– Tobrouk et Tripoli – sous l’égidede l’Algérie et la supervision de laMission d’appui de l’ONU enLibye (UNSMIL), est une bonnechose. Il y a deux options : «l'ac-cord politique ou la destruction»,a prévenu l'émissaire de l'ONU en

Libye, Bernardino Leon. En effet,après l’accord entre les protago-nistes maliens qui devrait ouvrir lavoie au retour à la paix et à la sta-bilité au Mali, les négociationsentre les différentes factionslibyennes seront déterminantes àplus d’un titre.

Car la déstabilisation quitouche aujourd’hui de nombreuxpays, partie de Libye, aujourd’huimenacée par une tentative demorcellement, tout commed’ailleurs le Mali et le Nigeria, aété voulue et sans doute pro-grammée par des apprentis sor-ciers.

D’autant qu’elle est déjà àl’œuvre au Moyen-Orient et apour nom «Le Grand-Moyen-Orient» : c’est ce projet dedémantèlement des Etats-nationssi cher à George Bush et aux néo-conservateurs américains dontl’Irak et la Syrie sont le tristeexemple, que Barack Obamasemble avoir repris à son compte.

H. Z.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 12 mars 2015 - PAGE4

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Libye, pourquoi il faut éteindre le feu

La grève des boulangers n’aurafinalement pas lieu. C’est ce qu’a affir-mé, hier, le président de la Fédérationnationale des boulangers, affiliée àl’UGCAA (Union générale des commer-çants et artisans algériens), aile SalahSouileh.

Youcef Kalafat a réagi, hier, dansune conférence de presse pour appor-ter un démenti à l’information annon-çant une grève des boulangers.

La Fédération nationale des boulan-gers, dit-il, «seule organisation avecl’Union générale des commerçants etartisans algériens habilitée à parler aunom des boulangers, se démarque deces déclarations».

Les préoccupations des boulan-gers, poursuit-il, sont en cours de priseen charge par la tutelle. Réfutant l’exis-tence d’une quelconque crise de la fari-ne, M. Kalafat a indiqué qu’uneconvention sera signée la semaine pro-chaine entre sa fédération et le groupeEriadh, permettant au boulangerd’acheter un quintal de farine à 1 950dinars au lieu de 2 000 dinars actuelle-ment. Le conférencier appelle, parailleurs, les pouvoirs publics à fixer leprix de la baguette de pain à 10 dinars.

«Le prix de la baguette est à8,50 DA officiellement mais les boulan-gers ont décidé depuis deux ans devendre la baguette à 10 dinars aucitoyen, qui ne s’est d’ailleurs pasrévolté, mais le problème se pose auniveau des institutions qui refusent denous facturer la baguette à 10 dinarsmais à 8,50 dinars, c’est pourquoi nousdemandons que son prix soit fixé parles autorités», a indiqué le président dela Fédération des boulangers. L’Algériecompte 21 000 boulangers dont 14 000seulement ont un registre de commer-ce et seuls 8 700 sont affiliés à laFédération nationale des boulangers.

S. A.

LES LIBYENS S'ENTENDENT SUR UNE IMPORTANTEFEUILLE DE ROUTE À ALGER

Rebâtir un État et combattrele terrorisme et l'insécurité

La rencontre d'Algerqui a regroupé, pendantdeux jours,à la résidenceDjenane El Mithak lesprincipaux partis et lea-ders politiques libyens aété sanctionnée, hiermercredi, par une décla-ration commune d'uneextrême importance. Il yest question, entreautres, de la condamna-tion du terrorisme et del'engagement commun àle combattre ; de l'enga-gement à rebâtir unearmée et des services desécurité ainsi qu'à laconstitution d'un gouver-nement consensuel.

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Cette première rencontredu genre organisée sous l'égidedes Nations unies sera d'ailleursqualifiée de «grand succès» parle représentant personnel dusecrétaire général de l'ONU,Bernadino Léon. «Il s'agit là,d'un pas important pour la paixen Libye car les gens qui sontvenus, ici à Alger, sont de vraisleaders politiques qui décident.Nous avons travaillé sur deuxquestions importantes, à savoircelle relative au futur gouverne-ment ainsi que la sécurité», dirale représentant onusien à l'issuede la rencontre au cours d'unpoint de presse conjointementanimé avec le ministre déléguéaux Affaires maghrébines et afri-caines, Abdelkader Messahel.

«Nous avons travaillé sur lasolution politique à la crise carc'est la seule possible. En toutcas, aucune solution militairen'aura le soutien de la commu-nauté internationale», ajouterale représentant de l'ONU pour la

Libye. Il insistera également surl'importance de la réuniond'Alger : «C'est la première foisque les représentants des prin-cipales forces politiques enLibye se mettent autour d'unetable.» Certes, il s'agit «d'unepremière étape d'un processus,mais vous verrez les résultats eton en reparlera à l'avenir». Unoptimisme que partageMessahel : «C'est la premièrefois que nos frères se rencon-trent pour discuter de l'avenir deleur pays. Je salue leur courageet leur détermination à préser-ver l'unité territoriale et la cohé-sion du peuple libyen (...) Lepeuple libyen attend beaucoupet légitimement de cette ren-contre et il est en droit d'aspirerà la paix».

L’Algérie, dira encoreMessahel, sera «constammentaux côtés du peuple libyen. Demême que nous saluons leurdétermination (les participants àla rencontre, ndlr) à combattre leterrorisme. La déclaration qu'ils

viennent de signer est un mes-sage fort en direction de la com-munauté internationale».

Il faut dire que la déclarationen question est une feuille deroute qui, à terme, est à mêmede sortir la Libye du chaosambiant. Outre l’insistance surl'intégrité territoriale et les prin-cipes universels comme l'alter-nance pacifique au pouvoir, lerespect des droits de l’Hommeet la construction d'un Etat dedroit, la déclaration a expressé-ment énoncé les plus cruciauxdes défis qui interpellent lesLibyens. A commencer par l’ur-gence de «rebâtir des forcesarmées, des forces de police etdes services de sécurité».

Les dirigeants libyens ontégalement exprimé leur soutientotal «au processus du dialogue(...) en vue d'aboutir à la consti-tution d'un gouvernementconsensuel ainsi qu'à la prisede mesures urgentes consistanten un cessez-le-feu définitif, auretrait des milices armées de

toutes les villes libyennes, demême que l'établissement d'uncalendrier pour la récupérationde toutes les armes et la disso-lution de toutes les factionsarmées (...)». Les dirigeantslibyens réunis à Alger ont parailleurs exprimé leur «profondepréoccupation quant à la dégra-dation de la situation sécuritaireet la recrudescence des actesterroristes qui constituent désor-mais une grave menace pour laLibye ainsi que tous les pays dela région». Ce qui les amène àappeler à «la conjugaison detous les efforts pour combattrele terrorisme sous toutes sesformes, à savoir les groupes deAnssar Echaria, Daesh et AlQaïda (...)». Depuis la chute del'ancien régime de Kadhafi, laLibye est devenue en effet unvéritable «paradis» pour le ter-rorisme qui y trouve de vastesterritoires ainsi qu'un gigan-tesque arsenal militaire à sa dis-position.

K. A.

LA FÉDÉRATIONNATIONALE

EST CATÉGORIQUE :

«La grèvedes boulangersn’aura pas lieu»

Un pas important pour la paix en Libye.

Nawal Imès - Alger(Le Soir) - En ordonnant au gouver-nement de réviser les dispositionsliées au divorce contenues dans lecode de la famille, Bouteflika a susci-té la désapprobation de Hanoune.Cette dernière s’étonne que cetteannonce ne consacre nullement lacitoyenneté et l’égalité. Les amende-ments annoncés, craint-elle, risquentau contraire de confirmer davantagel’oppression des femmes.

La numéro un du PT se demandequi a pu bien faire croire au présidentde la République que le problème dela famille c’est le khol. Aujourd’hui,dit-elle, il faut de l’audace pour chan-ger les lois. Hanoune lance d’ailleursun appel aux femmes et aux démo-crates pour la mobilisation afin d’at-teindre l’égalité et la citoyenneté. Cen’est nullement un hasard si la secré-

taire générale du Parti des tra-vailleurs a décidé de ne pas organi-ser d’activités le 8 Mars dernier. Unchoix dicté par la volonté de sedémarquer des activités purementfolkloriques. Hanoune estime en effetque cette journée avait pris une«drôle» de tournure en Algérie et afini par être totalement galvaudéepour se transformer d’une journéepour poser avec insistance la ques-tion de la citoyenneté à une «fête».Une trajectoire qui, selon la secrétai-re générale du Parti des travailleurs,n’est nullement fortuite mais volontai-re pour justement faire dévier ledébat.

La question de l’égalité est pour-tant centrale selon Louisa Hanounequi rappelle comment le code de lafamille de 1984, «obscurantiste» et«rétrograde», avait fait de la femme

algérienne une éternelle mineure. En2005, le président de la Républiqueintroduisait des amendements«futiles» dans le code de la famille,rappelle-t-elle, estimant que ce texteavait maintenu l’oppression desfemmes qui restaient des citoyennes

de second rang en totale contradic-tion avec la Constitution qui est égali-taire dans son essence. D’ailleurs,rappelle la secrétaire générale du PT,le président de la République avaitintroduit au même moment, desamendements dans la loi sur la natio-

nalité qualifiés d’égalitaires et «révo-lutionnaires».

Hanoune s’insurge entre lemélange des genres qui pousse desministres à se transformer en mufftis,réduits à expliquer que les lois nesont pas contradictoires avec la reli-gion. Des contradictions et une dupli-cité que Hanoune explique par lanature même du régime qui n’est pasdémocratique, dit-elle.

L’Etat, estime Hanoune, ne veillepas à éliminer toutes les formes dediscrimination, puisque le système,dit-elle, est basé sur l’exclusion. Lerécent débat sur les amendementsdu code pénal a été l’occasion pour«l’obscurantisme et la réaction» des’afficher clairement. Des positionsqui n’ont nullement choqué Hanounequi regrette que loi ait été vidée deson essence avec la disposition dupardon. «Une étrange conception dela loi», estime Hanoune pour qui cetexte insulte l’intelligence desAlgériens et légalise la violence plutôtque de l’interdire et raté l’occasion defermer la porte à l’obscurantisme.

«Un cadeau en trompe-l’œil» quia poussé le parti à s’abstenir aumoment du vote pour ne pas caution-ner une démarche «vicieuse».

N. I.

Le Soird’Algérie Actualité

L’annonce faite par Bouteflika à l’occasion du 8 Marsn’est pas du goût de Louisa Hanoune. La secrétaire géné-rale du Parti des travailleurs considère que l’intention dece dernier d’amender le code de la famille est loin deconsacrer l’égalité. Elle se demande quelle est la «partie»qui a fait croire au président de la République que le kholposait problème. Hanoune dénonce dans la foulée un«cadeau en trompe-l’œil» en évoquant les récents amen-dements du code pénal.

Jeudi 12 mars 2015 - PAGE5AMENDEMENT DU CODE DE LA FAMILLE

Hanoune dit non à Bouteflika

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DES PARTIS D’OPPOSITION Y SONT ASSOCIÉS

Un méga-rassemblement anti-gaz de schistesamedi à Ouargla

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir)- C’est à l’initiative du mouvementdes chômeurs du Sud que ce méga-rassemblement sera organisé same-di, à Ouargla. Le meneur du mouve-ment en question, Tahar Belabès, asollicité la participation de plusieurspartis politiques de l’opposition.

Contacté, le président de JilJadid, Soufiane Djilali, a confirmé saparticipation. «La proposition nous adéjà été faite lors de notre récentdéplacement, dimanche, à In Salah.Personnellement, j’ai donné monaccord.

Jil Jadid participera de toutes lesmanières, mais reste à savoir si jepourrai être présent personnelle-ment. Tout dépendra de mon emploidu temps. Le représentantd’Ennahda qui faisait partie de ladélégation a aussi engagé la partici-

pation de son parti», a-t-il indiqué.Mais si beaucoup de partis de l’oppo-sition vont vraisemblablement yprendre part, il n’a pas encore étédécidé si leur participation se ferasous la houlette de la Coordinationnationale des libertés et de la transi-tion démocratique (CNLTD), ou à titreindividuel.

Soufiane Djilali fait, par contre,savoir qu’une réunion sera tenueaujourd’hui jeudi, pour décider del’option à retenir. Là encore, il seradifficile de réunir tous les membres,en raison de l’emploi du temps char-gé des chefs de formations poli-tiques, dont certains sont même endéplacement, selon toujours la mêmesource.

Il y a aussi le Mouvement de lasociété pour la paix (MSP), qui yprendra part à coup sûr. Des

membres organisateurs de ce ras-semblement contre le gaz non-conventionnel sont, en effet, militantsau parti dirigé par Abderrezak Mokri.

Pour rappel, le mouvement deschômeurs du Sud a plusieurs foisorganisé des manifestations de soli-darité avec la population d’In Salah.La récente visite d’une délégation dela CNLTD à la place de laRésistance, dite Somoud, a visible-

ment inspiré les militants activistesde Ouargla. Toutefois, la place straté-gique qu’occupe cette wilaya auxyeux des autorités, mais aussi legrand nombre de populations qui ydemeurent, laissent supposer que lerassemblement de ce samedi seraloin d’être comme celui de dimanchedernier, à In Salah.

Déjà que les pouvoirs publicsn’ont pas la même vision du mouve-

ment des chômeurs de Ouargla parrapport à celui anti-gaz de schisted’In Salah. Et s’il y a encore une largeparticipation de l’opposition, la mani-festation peut être sujette à une inter-diction musclée.

La marche de la CNLTD, exagéré-ment réprimée par la police le 24février dernier, à Alger, en est le par-fait exemple.

M. M.

CNAPESTE

La tendance à la poursuitede la grève majoritaire

Hier en fin de journée, les membres du conseil national du Cnapeste débattaient toujours de l’option àretenir quant à l’avenir du mouvement de grève entamé le 16 février dernier. Les rapports des conseils de wilaya avaient majoritairement opté pour la poursuite du mouvement. Une

option pour laquelle, il est fort probable que tranche le syndicat. La majorité de ses membres estiment, en effet, que le procès-verbal signé entre le syndicat et la tutelle

était en deçà des attentes.N. I.

Hanoune dénonce l’obscurantisme de certains ministres.

INVITATION DE BOUTEFLIKA À DES CONCESSIONS DE LA CLASSE POLITIQUE

«Que le Président donne l’exemple», ironise MokriLe président du MSP rend la politesse au pré-

sident de la République en l’invitant à donnerl’exemple en matière de concessions en accé-dant, au moins, à une des revendications del’opposition, la mise sur pied d’une commissionindépendante de supervision des élections.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Abderezzak Mokri a usé et àoutrance d’ironie, hier à l’occasion d’une conférence de presse.«Nous prenons acte de l’invitation du président de la Républiqueà des concessions des uns et des autres dans le seul et uniqueintérêt de la Nation. Qu’il fasse seulement, lui le tout premierpas», dira-t-il. Comment ? En concédant, poursuivra Mokri, àrépondre à l’une des revendications de l’opposition, «la mise surpied d’une commission indépendante de supervision des élec-tions». Car pour le reste de ses doléances, le président du MSPdira que cette même opposition a déjà donné l’exemple en tai-sant certaines d’entre elles.

Mais de par son ton empreint de dérision, Mokri ne se fait

aucune illusion quant à la réponse du pouvoir à ce sujet, la frau-de électorale constituant le fond de la crise du pays. A moinsque, ironisera encore Mokri, que le président veuille que l’oppo-sition se déleste de sa volonté d’une lutte implacable contre lacorruption.

Pour le président du MSP, jamais le pays n’a fait face à de«sérieux dangers comme c’est le cas ces derniers temps. Desdangers, «fruits» amers, selon lui, du quatrième mandat prési-dentiel. Et de décliner son argumentaire, lui pour qui le projet deloi amendant et complétant la loi portant code pénal ou encore laperspective de la révision du code de la famille et l’entêtementdu pouvoir à exploiter les huiles de schiste, s’inscrivent tousdans le «complot ourdi» contre le pays. Mokri ressassera saconviction que ledit projet de loi voté jeudi dernier à l’APN va «àl’encontre des préceptes du Livre sacré» et est de nature à«encourager la dislocation de la cellule familiale». Un projet«dicté de l’étranger», contrairement à ce que soutenait leministre de la Justice et garde des Sceaux, dans le sillage du«marché de la dernière présidentielle».

Et si ce projet était une «ruse de plus» du président à faire

imploser la CNLTD dans laquelle siège le MSP avec notammentle RCD qui plaide pour l’abrogation du code de la famille et pourla parité homme-femme ? Pour le président du MSP, «l’opposi-tion n’est jamais aussi unie comme cette fois-ci car au sein de laCNLTD, on s’est retrouvé autour de principes universels commeles libertés».

Mais pas que cette loi puisqu’il y a plus «frappant» comme«preuve», l’entêtement à exploiter les huiles de schiste en dépitde l’opposition des populations du sud du pays. A ce sujet, Mokrin’hésitera pas à «situer» le nœud du problème en évoquant«l’impossibilité pour le pouvoir de renoncer à des contrats établisen catimini avec des sociétés étrangères en contrepartie du qua-trième mandat présidentiel».

Et il ne s’étonnera pas outre mesure de l’implication de l’ar-mée dans ce conflit, synonyme, selon lui, de «l’échec du pou-voir». «Que le président de la République prenne ses responsa-bilités en retirant l’ANP de cette problématique qui relève «avantet après tout, du domaine des politiques», dira encore le prési-dent du MSP.

M. K.

Un grand rassemblement contre l’exploration du gaz deschiste sera tenu ce samedi à Ouargla. L’opposition, à quiles organisateurs ont fait appel, se réunit aujourd’hui, àAlger, pour décider de quelle manière elle va participer.Dans le cadre de la CNLTD, ou à titre individuel.

Le Soird’Algérie Jeudi 12 mars 2015 - PAGE 6Actualité

Le baril de Brent de la mer duNord, pour livraison en avril, valait56,52 dollars sur l'IntercontinentalExchange (ICE) de Londres, enhausse de 13 cents par rapport à laclôture de mardi. Dans les échanges électro-

niques sur le New York MercantileExchange (Nymex), le baril de LightSweet Crude (WTI) pour la mêmeéchéance grignotait 23 cents à48,52 dollars remontant légèrement

à 48,80 dollars vers 13h30. Plus tôten Asie, le baril de WTI gagnait 58cents, à 48,87 dollars, tandis que lebaril de Brent de la mer du Nords'appréciait de 31 cents, à 56,70dollars. Un rebond favorisé par desachats à bon compte. Néanmoins,les cours du Brent continuaient hierde souffrir de la force du dollar, dansun marché toujours déprimé par lasurabondance d'offres, tombantmême à 55,92 dollars le baril, un

nouveau plus bas niveau depuis le12 février. Ayant perdu depuis juin dernier

près de 60% de leur valeur, lescours restent lestés par la haussede la production aux Etats-Unis,impulsée par le boom du pétrole deschiste. Mais une production améri-caine qui montre, pour le moment,peu de signes d’essoufflement, mal-gré la baisse du nombre de puits deforage constatée depuis la fin 2014.Notons que la production américai-ne en février a atteint 9,4 millions debarils par jour (mbj) et devrait tour-ner autour de 9,3 mbj en 2015 et 9,5mbj en 2016, s'approchant du

record annuel de production de1970, selon des estimations del'Agence américaine d'informationsur l'énergie (EIA) qui émane duDépartement américain de l'énergie(DoE). Une certaine haussedes cours est certes escomptée surle court terme, l’EIA ayant estiméque les prix du Brent devraientatteindre 59 dollars le baril enmoyenne en 2015, soit deux dollarsde plus que lors des prévisions dumois dernier. Le WTI pourrait s'échanger

autour de 7 dollars de moins que laréférence du brut européenne, à 52dollars le baril. Avant la diffusion

attendue en fin de journée des sta-tistiques du DoE, l’agenceBloomberg indiquait que les stocksde pétrole brut ont gagné 4,75 mil-lions de barils la semaine dernière,les réserves se situant actuellementà 444,4 millions, à leur plus hautniveau depuis août 1982. Mais lafébrilité des cours devrait encorepersister, les fondamentaux bais-siers (offre abondante, conjonctureéconomique mondiale volatile…) nerisquant pas de disparaître. Ainsi, la perspective d’un baril à

40 dollars ou moins n’est pas enco-re à écarter.

C. B./Agences

PÉTROLE

Les cours restent encore frileuxLa fièvre marque encore les cours du pétrole. Après

avoir frôlé la veille les 48 dollars le baril à New York, lescours se réchauffaient un peu hier en cours de journée,quoiqu’en deçà des 57 dollars à Londres.

Algérie Télécom «ne se complaît pasdans la situation de monopole», assurele P-dg de l’opérateur public. Il indiquepar ailleurs, que la seconde phase de la4G sera entamée en ce mois de mars.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Intervenant hiersur les ondes de la radio chaîne III, AzouaouMahmel affirme que son groupe est en plein trans-formations. «Les technologies, les usages et lesclients évoluent. Une évolution que nous devonsd’accompagne par une transformation», dit-il.Selon lui, Algérie Télécom va de plus en plus

vers une entreprise commerciale centrée sur leclient. D’ailleurs, poursuit-il, «nous ne nous com-plaisons pas dans cette situation considéréecomme une situation de monopole». Le Pdg Algérie Télécom revient ainsi sur les

réalisations de son entreprise. «En l’espace detrois à quatre années, nous sommes passés de9.000 clients haut débit fixe à 1,6 million de clients.Aujourd’hui, la cadence est à l’accroissement»,souligne-t-il.S’agissant de la 4G, il rappelle que la première

phase du réseau a été déployée et que plus de250 sites ont été implantés à travers les 48wilayas. Il annonce ainsi le lancement de la secon-de phase pour ce mois de mars. «Aujourd’hui,nous avons 120 000 clients 4G à travers le territoi-re national. Nous allons nous déployer à l’intérieurdu pays et des zones non couvertes», précise-t-ilencore. Seulement, poursuit-il, «la 4G n’est pasune technologie de substitution à l’accès filairemais une technologie complémentaire». AzouaouMahmel évoque également l’évolution d’interneten Algérie. Il indique qu’en 2010, la bande passan-

te était de 35 gigabit. «Jusqu’à hier, elle était de357 gigabits. En mois de cinq années, nous avonsmultiplié la bande passante par 10».L’invité de la radio indique que son entreprise

consacre 45 milliards de dinars d’investissementspour l’année 2015. La poursuite du développe-ment de la fibre optique pour raccorder plus delocalités fait partie des priorités d’Algérie télécom.Une tache que Azouaou Mahmel qualifie de «pasaisée» face à l’étendu du territoire national. Il rap-pelle qu’entre 2013 et 2014, l’infrastructure detransport a évolué de 10 mille Km de câbles defibre optique.Les investissements du groupe sont également

axées sur l’extension de la 4G ainsi que l’amélio-ration de la qualité de services en termes de relèvede dérangements.

Ry. N.

BOUMERDÈSRencontre

nationale desjeunes fellahsLa Chambre agricole de

la wilaya de Boumerdès quiest, rappelons-le, une ins-tance élue, s’active à orga-niser les 16 et 17 de cemois une rencontre nationa-le des jeunes fellahs. Selon Sadek Sabaoui, le

président de cetteChambre, plus de 450 parti-cipants, âgés entre 18 et 40ans, venant de 29 wilayassont attendus. Durant cette rencontre, 4

ateliers thématiques serontouverts pour débattre desnouvelles dispositionsmises en place par l’Etatpour l’attribution des par-celles à mettre en valeurdans la perspective de pro-duction. Il sera égalementquestion de la politique deregroupement par filièreainsi que de la productionintensive. Le président Sabaoui

compte également sur lavenue à ce conclave dejeunes agriculteurs du suddu pays pour signer descontrats de jumelage entreles fellahs du sud et ceux deBoumerdès afin d’échangerdes expériences. «Notrewilaya est performante danscertaines localités en matiè-re de culture en serre. Deplus, nos vignerons ont ins-titué la culture intensive parle système Pergola pour leraisin de table. En la matiè-re, ils ont incontestablementun savoir-faire qui pourraitêtre profitable aux autresrégions du pays», dira-t-illors d’un point de presse.

Abachi L.

Depuis hier, le Centre desconventions d’Oran offre au visiteurde la troisième édition du Saloninternational de l’industrie alimentai-re, «Siag», une vitrine exhaustivedes diverses offres de produits etservices répondant aux besoins desopérateurs activant dans ce secteurde l’agroalimentaire. De mêmequ’une mise en relation d’affaires,entre les producteurs et leursconsommateurs.Les stands représentent des sec-

teurs tels que les produits alimen-

taires, la restauration, le condition-nement et l’emballage, la conserve-rie, les matières premières, les fruitset légumes, les produits laitiers, lesboissons, le café et machines à caféet les prestations de service. Prenant part à cette édition,

l’Office des affaires «agriculture»des Etats-Unis d’Amérique voit encette participation une manière depromouvoir le commerce entre lesdeux pays. M. Charles L. Rush,chargé à l’agriculture, nous dira à cesujet «notre objectif c’est d’augmen-

ter les exportations américaines versl’Algérie. Nous comprenons aussiqu’il y a un grand intérêt pour lestechnologies américaines dans ledomaine de l’agriculture». Ainsi, l’at-tente américaine vise des demandesalgériennes qui seraient intéresséespar l’équipement et la technologie dece pays.Pour sa part, M. MouradBouattou, président du groupementCluster Soummam Boisson «GIECBS», estime que c’est une premiè-re en Algérie de créer un cluster quitravaille dans une stratégie où il y a

des alliances autour du cluster, per-mettant aux producteurs de faire desachats groupés. «Ensemble pour baisser les

coûts et bien sûr on peut exporter,de même que mutualiser et partagerensemble les moyens et c’estensemble qu’on ira loin». Le marchén’est pas circonscrit qu’au marchénational, dit-il et d’ajouter «on a desmarchés à l’export, on peut ouvrirdes comptoirs à l’exportation. Lanouvelle réglementation de laBanque d’Algérie permet d’investir et

d’ouvrir des bureaux de liaison àl’étranger». Pour cette seconde jour-née, parallèlement au salon, débute-ront les communications ayant pourthèmes «la promotion des clustersagroalimentaires en Algérie», «sécu-rité alimentaire/développement desfilières oléicole et laitière», «relationindustrie-université», ainsi qu’uneconférence sur l’exportation versl’Union européenne. Le vendredisera consacré aux ateliers et ren-contres B to B.

Amel Bentolba

TROISIÈME ÉDITION DU SALON INTERNATIONAL DE L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE «SIAG»

«Échange d’expériences pour développer des relations d’affaires»

AZOUAOU MAHMEL À PROPOS DU MONOPOLE D’ALGÉRIE TÉLÉCOM :

«Une situation de «non-complaisance»

Salah Benreguia - Alger (LeSoir) - Ledit projet soutenu par le pro-gramme américain Mepi «MiddleEast Partnership Initiative» en parte-nariat avec NCA Rouiba, Red Med etXerox, représente, selon la directriceexécutive d’Injaz El Djazaïr, Mme LeenAbdel Jaber, «une opportunité pourles étudiants algériens d’approfondirleurs connaissances et les dévelop-per afin d’assurer leurs futures car-rières professionnelles». Ce projet,qui propose des programmes pra-tiques et orientés, est classé «sousdeux piliers», selon la même source.Le premier s’appelle «la préparationà l'emploi (Steer your own career,Job Shadow) et le deuxième a trait àl’entrepreneuriat (start-up)». «Pour

ce qui est du Job Shadow, ce pro-gramme d’une journée est dédié auxétudiants universitaires. Il initie lesétudiants aux possibilités de car-rières professionnelles, au cœurmême d’une entreprise, où les étu-diants auront l’opportunité d’ap-prendre davantage sur le lieu de tra-vail ainsi que sur le monde du tra-vail», a expliqué Mme Abdel Jaber, lorsde ce point de presse. Pour ce qui est du «Steer your

career», la même source soutientqu’il s’agit d’un «programme de 7sessions à raison de deux heures parsession, visant au développementdes compétences professionnelles».«Il a pour objectif l’apprentissage descompétences nécessaires dans un

environnement de travail moderne, etla préparation des jeunes face auxdéfis rencontrés au début de leur car-rière professionnelle, en utilisant desoutils et des méthodes pour le déve-loppement des compétences et plani-fication», détaille-t-elle plus loin.Enfin, le dernier type de formationproposée est le «start-up». Il s’agitd’un programme de 6 mois qui a pourobjectif de donner aux start-up lapossibilité de mettre en place de véri-tables projets en les exploitant entermes de rentabilité et durabilité. Ce programme verra, selon Injaz

El Djazaïr, la participation de 500 étu-diants issus de quatre universitéspartenaires (Université des scienceset de la technologie Houari-Boumediène (USTHB), l’Ecole natio-nale supérieure des travaux publics(ENSTP), l’Ecole nationale supérieu-re d'informatique (ESI), et l’Université

africaine Ahmed-Draïa d’Adrar.Avec la participation de plus de qua-rante cadres bénévoles experts dusecteur privé recommandés par lesentreprises partenaires, l’objectif viséest de «créer un environnement pro-fessionnel à travers la mise en placede trois programmes axés sur l'édu-cation entrepreneuriale, la formationet le soutien des start-up». «Lesobjectifs principaux de ce nouveauprojet est d’orienter l’esprit entrepre-neurial des jeunes diplômés et aug-menter leurs chances à l’employabili-té, préparer les jeunes étudiants aumonde du travail grâce à des expé-riences pratiques et enfin, aider lesjeunes à démarrer leur start-up grâceà de véritables entreprises incuba-trices afin d’assurer leur rentabilité etdurabilité», toujours selon Indjaz ElDjazaïr.

S. B.

IL AIDE DANS LA CRÉATION DE START-UP EN ALGÉRIE

«Empower a New Generation», le nouveau programme US destiné aux jeunes

A l’occasion du lancement de son nouveau projet«Empower a New Generation» pour l’année universitaire2015-2016, Injaz El Djazaïr a organisé, hier, une conférencede presse à l’hôtel Hilton.

La rue s’est enflammée encorecette semaine à Béjaïa où plusieursmanifestations citoyennes ont étéobservées dans certaines localitésde l’intérieur de la wilaya. Les tra-vailleurs de Batigec tout comme leshabitants de nombreux villagessont sortis dans la rue pour faireentendre leur voix.Dans la municipalité de Fenaia Il-Maten, la

mobilisation des habitants du village agricole quiont investi le chemin de la protestation depuisdimanche ne faiblit pas. Hier, les villageois ont procédé, pour la qua-

trième journée consécutive, à la fermeture de laRN 26, reliant les wilayas de Béjaïa, de Bouira etd’Alger pour crier leur colère devant la dégrada-tion des conditions de vie dans leur cité. Les villageois protestataires réclament, entre

autres, le revêtement de la route principale don-nant accès au village, l’éclairage public, la réali-sation d’un réseau d’assainissement des eauxusées pour mettre fin aux fosses septiques, et larécupération de la maison de jeunes de leurlocalité, squattée par des familles dépourvues delogements. Excédés par les résultats de la réunion tenue

dimanche avec le premier responsable de leurmunicipalité pour «la prise urgemment» de leursdoléances, les villageois ont dressé des barri-cades à l’aide de pneus brûlés, de pierres et detroncs d’arbres en plusieurs endroits sur cetimportant axe routier traversant leur localité etreliant le chef-lieu de wilaya au centre du pays.«Ils ont hébergé des familles au niveau de lamaison de jeunes privant ainsi notre jeunesse del’unique infrastructure de loisirs que disposenotre village», se plaignent des manifestants quiexigent la satisfaction de leurs doléances dans

«les plus brefs délais». D’autres revendicationssont également mises en avant par les villageois,notamment la réalisation d’un stade de proximi-té, la réhabilitation des lignes électriques des-servant la localité réalisées en 1976. De son côté, Farid Bali, P/APC de Fenaia Il-

Maten, a fait savoir qu’une enveloppe financièreconséquente de l’ordre de 30 millions DA a étéconsacrée par la mairie pour la prise en chargedes préoccupations de ces villageois. S’agissant du lancement effectif des projets

inscrits en faveur des villageois protestataires, leP/APC fait observer qu’ils doivent préalablementpasser par les procédures administratives régis-sant l’attribution de marchés publics aux entre-prises. Pour la énième fois, des milliers de citoyens

de la wilaya de Béjaïa tout comme tous les usa-gers de cet axe routier étrangers à la région sesont retrouvés les otages d’un conflit dont ils nesont pourtant aucunement responsables. Les

automobilistes ont dû emprunter de très longsdétours par des chemins de montagne notam-ment par Tifra et Adekar pour rejoindre leur des-tination. Des milliers de travailleurs exerçant auchef-lieu tout comme les étudiants n’ont pas purejoindre leurs lieux de travail et l’université. Plusieurs étudiants ont même raté leur exa-

men le premier jour de la semaine pour cause defermeture de la route. A Béni Mansour, la voieferrée est bloquée depuis une quinzaine de jourspar les habitants de cette petite et anciennebourgade. L’ensemble du trafic ferroviaire vers l’est du

pays et la ville de Béjaïa demeurent totalementparalysés depuis deux semaines. Les villageoisont aussi bloqué le CW 42 (A) pour réclamer lapoursuite des travaux du projet de raccordementdes foyers de la localité au gaz naturel. Ils exi-gent également le revêtement de la route du vil-lage qui débouche sur la RN 5. Dans la munici-palité de Beni-Maouche, des habitants du village

Idjissene ont également cadenassé deux joursdurant( lundi et mardi) le siège de l’APC en signede protestation contre «la marginalisation » deleur village. Les villageois estiment que les 6 milliards de

centimes alloués pour l’exercice 2015 à l’APCdans le cadre du programme de développementcommunal (PCD) n’ont pas été équitablementrépartis entre les 28 villages de la commune etque leur village se trouve aussi «exclu» du pro-gramme de développement en question. Les protestataires réclament entre autres le

revêtement des 400 m du chemin de leur village.Au niveau du chef-lieu de wilaya ,les travailleursde Batigec, société de réalisation et promotionimmobilière , ont assiégé, hier dans la matinée,le siège de la Wilaya pour exprimer leur opposi-tion à la fermeture de leur entreprise. Soutenus par le Comité de solidarité des tra-

vailleurs de Béjaïa (CSTWB) et le Mouvementdémocratique et social (MDS), les travailleursprotestataires exigent «la sauvegarde de leurentreprise, menacée de fermeture» ainsi que lepaiement des créances détenues par laditeentreprise auprès de la wilaya de Béjaïa. Par cette action, les manifestants demandent

également la réintégration et la permanisation detous les travailleurs de Batigec. Dans sa déclara-tion, le CSTWB s’est élevé contre ce qu’il quali-fie de «volonté délibérée de désindustrialiser larégion», qui s’illustre à travers «les fermeturessuccessives de plusieurs entreprises écono-miques de la wilaya de Béjaïa». Présent à la manifestation, le MDS a interpel-

lé les pouvoirs publics afin de «trouver lesmoyens adéquats pour la préservation deBatigec» tout en dénonçant la fermeture desentreprises Socerca et la Briqueterie-Soummamd’Amizour qui a mis au chômage des centainesd’ouvriers, souligne le MDS.

A. Kersani

Le Soird’Algérie Jeudi 12 mars 2015 - PAGE 7Régions

Quarante-quatre travailleurs de la ferme agricolepilote Saïm-Kaddour, commune de Aoubellil, dansla wilaya de Aïn-Témouchent, n’ont pas touché lemoindre centime depuis huit mois, soit entre lemois de juin 2014 et mars 2015, ont déclaré leursreprésentants syndicaux affiliés à l’UGTA dans unelettre remise à notre journal.Les concernés ajoutent : «Nous avons adressé de nom-

breuses correspondances à qui de droit, à savoir la Directiongénérale de la Société de gestion et de participation

(SGP/SGDA), la Société de gestion des fermes agricoles et laCentrale syndicale UGTA pour leur expliquer notre situation,mais en vain». Les travailleurs de cette ferme disent que «cer-tains d'entre eux vivent dans des conditions très difficiles, avecen sus des dettes contractées pour subvenir aux besoins deleurs familles dont la prise en charge des enfants malades, non-obstant les charges relatives au loyer, l'éléctricité et autres frais.Malgré ces problèmes auxquels nous faisons face, nous conti-nuons de nous acquitter régulièrement de notre tâche».Pour les représentants syndicaux des travailleurs, «le bilan

moral de l'année agricole précédente indique que les tra-

vailleurs ont réalisé 420 hectares de céréales toutes variétésconfondues, 200 hectares de pois chiches et 187 hectares deraisin de cuve». Dans le but de trouver une solution à ce problème et d'en-

courager les travailleurs, ils ont sollicité l’intervention de laFédération de l’agroalimentaire au sein de l’UGTA pour uneintervention auprès des pouvoirs publics afin d’accorder un prêtà cette ferme pour qu’elle puisse payer ses travailleurs durantcette période travaillée sous condition qu’il soit remboursé à l’is-sue de la campagne de moissons-battages en septembre 2015.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

8 mois sans salaire pour les ouvriers agricoles de Aoubellil

COLLOQUE INTERNATIONALÀ L’UNIVERSITÉ

ABDELHAMID-BENBADISDE MOSTAGANEM

La théorie de AbderrahmaneAzzi en débat

La théorie de Abderrahmane Azzi, un savantalgérien et théoricien en communication, intitulée«Le déterminisme de la valeur morale desmédias ou de l’information» (Value DeterminismTheory) est devenue une matière d’investigationpour de nombreux chercheurs et scientifiques ensciences de l’information et de la communication.Dans le cadre d’un calendrier de rencontres

scientifiques inscrit dans son programme de l’an-née 2015, le département des sciences de l’infor-mation et de la communication a abrité du 10 au11 février un colloque international à l’amphi-théâtre Benchehida-Mohamed de l’UniversitéAbdelhamid-Benbadis et auquel ont pris part denombreux universitaires et des chercheurs venusdes Universités de Sardjah (Emirats arabes unis,Jordanie et Algérie pour connaître et analyser lathéorie. Cette rencontre a été une bonne opportunité

de partage et d’échange entre les différents inter-venants et aussi une bonne occasion, notammentpour les étudiants du cycle LMD en sciences del’information et de la communication.

A. B.

Les gynécologues jugent cettedécision illégale et en porte-à-faux avec la réglementation régis-sant ce genre de pratique. Ils refu-sent, par conséquent, d’assurer lagarde dans les structures sani-taires publiques et vont jusqu’à

porter l’affaire devant la chambreadministrative afin de demanderl’annulation, pure et simple, decette décision de réquisition. Cebras de fer a franchi un nouveaupas, puisque le groupe de gyné-cologues a mis en exécution sa

menace d’observer trois jours degrève, à compter du 10 mars, entenant fermés leurs cabinets res-pectifs, jusqu’au samedi 14. Pour mieux faire entendre

leurs voix, ils ont décidé de tenirun sit-in, ce premier jour de grève,devant le siège de la wilaya, où ilsont été reçus par le chef de cabi-net du wali, en présence du direc-teur de wilaya, de la santé. Les grévistes ont réexprimé

auxdits responsables leur seule etunique revendication, à savoir,

l’annulation de la décision 10-02du 15 janvier 2015, émanant duwali de la wilaya. Les respon-sables ont affirmé à leurs interlo-cuteurs que le problème serabientôt résolu, puisque, la tutelleest en passe d’affecter quatrenouveaux spécialistes. En atten-dant, le bras de fer continue et lasituation se complique davantagepour les patientes de la wilaya quivont être obligées d’aller… sefaire voir ailleurs !

A. M’haïmoud

Les villageois sont descendus dans la rue pour crier leur ras-le-bol.

MILA

Bras de fer entre les gynécologues réquisitionnés et le wali

Réquisitionnés par décision du wali, le 15 janvierdernier, afin d’assurer la permanence dans les materni-tés de la wilaya, pour faire face à un déficit chroniqueen spécialiste, la vingtaine de gynécologues concer-nés par cette mesure refusent catégoriquement d’ob-tempérer à une telle décision.

LA RUE S’ENFLAMME À BÉJAÏA

La RN 26 toujours bloquée

Les usagers de la RN 44, un axe principal traversant plu-sieurs chefs-lieux de daïra et reliant la wilaya d’El Tarf aveccelle d’Annaba, ont vécu, hier, une journée cauchemar-desque et pour cause, la route en question a été coupée enplusieurs endroits par des protestataires dont les revendi-cations sont pour certains, pour le moins ubuesques.Les habitants du petit village de Kbouda, relevant de la commune de

Ben-M’hidi, ont coupé la route pour revendiquer le respect strict deshoraires concernant le bus qui devait transporter les élèves à leurs éta-blissements scolaires. Joint par téléphone, le maire de Ben M’hidi indi-

quera avec regret et incompréhension que la route est traversée quoti-diennement par 100 bus de transport, ce qui, de facto, annihile les argu-ments des protestataires sur l’inexistence de transport.Au niveau de la commune du Lac-des-Oiseaux, une famille a fermé

la RN 44 pour dénoncer l’abattage des chiens errants dont elle estimequ’elle en est la propriétaire et que les services concernés n’ont pas ledroit de commettre un tel acte, sachant que la commune a connu unecampagne dans ce sens. Un comportement dépassant tout entende-ment et que les citoyens ont dénoncé avec vigueur, réclamant l’applica-tion stricte de la loi dans pareille circonstance.

Daoud Allam

LA RN 44 FERMÉE À LA CIRCULATION AUTOMOBILEEN PLUSIEURS ENDROITS

Les protestations se multiplient à El Tarf

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C’est un véritable drame qu’avécu la paisible localité de Tichikart,relevant de la commune deM’chédallah, 40 kilomètres à l’est deBouira, lundi dernier en soirée.Alors que des dizaines de personnes étaient

là pour une veillée funèbre suite au décès d’unevieille femme au niveau de cette localité, il était22 heures quand le drame s’est produit. Uneexplosion de gaz dans le garage où étaient

entassés des dizaines de femmes et leursenfants s’est produite et ce fut la catastrophe.Juste après l’explosion, le tuyau de gaz relié àla bouteille butane continuait à émettre avecune pression terrible du gaz qui se brûlait aus-sitôt, créant une sorte de chalumeau qui brûlaittout sur son passage. Résultat, en quelques minutes, une trentai-

ne de personnes : femmes, enfants et per-sonnes âgées, se sont retrouvées brûlées audeuxième et au troisième degré, alors qu’une

jeune fille, âgée de 27 ans, est décédée sur lecoup.S’ensuivit alors une panique indescriptible

avec des cris et des pleurs et la mobilisation detous les gens présents sur place pour évacueren urgence les victimes vers l’hôpital deM’chédallah, avant l’arrivée des éléments de laProtection civile qui ont aussitôt pris en chargeplusieurs femmes. Ainsi, au total, et selon des témoins, outre la

jeune fille décédée sur le coup, 21 autres bles-

sées, dont 9 brûlées au troisième degré, furentévacuées vers l’hôpital de M’chédallah pour lespremiers soins avant de les réorienter vers l’hô-pital des grands brûlés de Douéra. Durant la journée, et selon des informations

concordantes, une vieille dame a succombé àses blessures au niveau de l’hôpital de Douéra,alors qu’une autre femme, toujours parmi lesbrûlées au troisième degré, serait dans un étatcomateux.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Jeudi 12 mars 2015 - PAge 8Faits divers

VOLS RÉCURRENTS DE CHEPTEL À MÉDÉA

La gendarmerie traque les auteurs

Agissant sur une plainte d’uncitoyen, les éléments de la briga-de de protection des mineurs, lorsd’une enquête effectuée au domi-cile du couple incriminé, K. M., 29

ans et B. M., 46 ans, ont décou-vert des actes de maltraitanced’une très rare violence commissur leurs enfants, âgés respective-ment de 10 et 7 ans et deux

jumeaux de 4 ans, par la nouvellefemme de leur père remariédepuis une année. Les quatreenfants présentaient sur leurscorps des traces de coups avecun tuyau et des brûlures à l’aided’une pointe de couteau, indiquela cellule de communication de laSûreté de wilaya dans son docu-ment. Lors d’une audition, le pèrequi reconnaissait les faits a expli-qué que sa nouvelle «épouse

agissait dans l’intérêt et l’éduca-tion de ses enfants». Dans sonrapport médical, le médecin légis-te a attesté des traces de torturesviolentes sur les corps des quatreenfants. Présentés devant le par-quet de Béjaïa, le couple mis encause a été placé en détentionpréventive pour acte de tortures etde sauvagerie sur mineurs avecintention d’homicide volontaire.

A. Kersani

AUTEUR DE TORTURES RÉPÉTÉES SUR SES QUATRE ENFANTS

Un couple arrêté à BéjaïaSIDI-BEL-ABBÈS

Neuf quintaux de kif saisis sur l’autoroute

Est-OuestDans la journée de lundi dernier, neuf quin-

taux de kif traité ont été interceptés dans un véhi-cule de marque Wolkswagen sur l’autoroute Est-Ouest au niveau de la localité Sid Ali Boussidi. Selon nos informations, le narcotrafiquant rou-

lant à bord d’une Wolkswagen où se trouvait cettequantité de kif a été pris en chasse par lesmotards de la gendarmerie de Tlemcen sur l’au-toroute Est-Ouest. Ces derniers ont alerté lesmotards de la gendarmerie de Sidi-Bel-Abbès quise sont mobilisés pour le cueillir. Pour arrêter sa course folle, les gendarmes ont

posé une chaîne cloutée (une herse) sur sa trajec-toire, ce qui a permis d’immobiliser le véhicule dontles roues ont été endommagées. Le narcotrafiquanta été arrêté, véhicule et kif ont été saisis.

A. M.

MOSTAGANEMLes voleuses de bijoux

écrouéesRéputées pour de nombreux larcins, trois

femmes, âgées de 21 à 28 ans ont fini par tomberdans les filets de la Gendarmerie nationale. Cette fois, les voleuses ont profité des funé-

railles d’une vieille dame dans la localité de SafSaf pour se mêler à la famille et aux proches dela défunte pour s’introduire incognito dans l’unedes chambres du domicile mortuaire et voler uncoffret contenant un important lot de bijoux estiméà 70 millions de centimes et une somme d’argentévaluée à 20 millions de centimes. Le propriétaire des lieux ne s’est rendu comp-

te que plusieurs jours après le vol et a immédia-tement déposé plainte contre X auprès de laGendarmerie nationale. Après une minutieuseenquête, les gendarmes ont identifié les auteursde ce vol. Présentées devant le procureur de laRépublique, les mises en causes ont étéécrouées.

A. B.

Les éléments de la police judiciairede la Sûreté de daïra d’El Kseur ontinterpellé le week-end dernier un dange-reux criminel au niveau de Berchiche,indique la cellule de communication dela Sûreté de wilaya de Béjaïa. Il s’agit d’un individu répondant aux ini-

tiales de L. DJ., âgé de 39 ans, activementrecherché par les services de sécurité depuisplusieurs années pour divers délits et qui a

déjà fait l’objet d’une condamnation par contu-mace pour homicide volontaire, précise la cel-lule de communication de la Sûreté de wilaya. Plusieurs mandats d'arrêt ont été pronon-

cés à son encontre par la justice.L’individu en question est impliqué dans

plusieurs actes de vol, de viol, d'agressions etd'attaques à main armée, lit-on dans le mêmedocument. Lors de son arrestation, tard dans la nuit

de mercredi dernier, ce dangereux individu se

trouvait en état d’ébriété à bord d’un véhiculevolé fin décembre de l’année dernière à Alger.De faux papiers et une arme blanche ont ététrouvés dans le coffre de la voiture. Présenté devant le procureur de la

République d’Amizour, le mis en cause a étéplacé sous mandat de dépôt pour faux etusage de faux, obstruction et agression sur lavoie publique, et falsification des papiers et dela plaque d’immatriculation d’un véhicule volé.

A. K.

Un dangereux criminel mis hors d’état de nuireà El Kseur

La brigade de protection des mineurs de la Sûreté dewilaya a procédé la semaine dernière à l’arrestationd’un couple, habitant au quartier Aïn Skhoune à Béjaïa,pour cause de tortures d’une extrême violence surleurs quatre enfants âgés de moins de 16 ans, rapportela cellule de communication de la Sûreté de wilaya.

Complicité et magouille aidant,les auteurs de ces vols agissaient dejour comme de nuit en usant de moultstratégies qui se sont avérées «fruc-tueuses» et efficaces puisque plus de

255 ovins ont été subtilisés. Lesravisseurs ont recouru entre autres àl’utilisation de puces de téléphonesportables appartenant à des femmeset à des membres de leurs familles, à

leur insu, démontrera l’enquête plustard. Ils ont également empoisonné àmaintes reprises les chiens des éle-veurs pour pouvoir franchir enceinteset enclos. D’un autre côté, les éléments de

la Gendarmerie nationale qui sui-vaient l’affaire de près ont réussi àoptimiser leur plan d’intervention enmettant au point une tactique qui leur

a permis d’épingler six parmi les spo-liateurs et de les mettre hors d’état denuire. Présentés devant la justice le 5 du

mois courant, quatre d’entre eux ontété mis sous les verrous alors que lesdeux autres ont fait l’objet de citationdirecte.L’investigation et la recherche se

poursuivent afin de mettre la main sur

les autres membres de la bande,actuellement en fuite.Les informations émanant du

groupement de gendarmerie indi-quent, également, que quatre autrespersonnes impliquées dans des volsde cheptel avaient déjà été appré-hendées quelque temps avant cetteaffaire.

M. A.

Ils étaient quatorze à activer sur le territoire de lawilaya, notamment à Aïn-Boucif, Berrouaghia, OuledBrahim, Telt Douaïr, Si Mahdjoub… L'enquête menée parles gendarmes durera près d'une année.

BOUIRA

Deux morts et 21 blessés dans une explosion de gaz

Selon la cellule de communication de la Sûreté dewilaya d'Oum-El-Bouaghi, nous avons appris que les ser-vices de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya ont réus-si, durant ces deux derniers jours, à arrêter deux jeunesen possession d'une quantité de drogue, (du kif traité) des-tinée à la vente dans les milieux de jeunes de la ville.Le premier cas a concerné un jeune répondant aux initiales de A.

H., âgé de 26 ans, dont le comportement suspect a attiré l'attention despoliciers en ronde de routine dans les boulevards de la ville, l'arresta-tion et la fouille de ce dernier ont permis la découverte d'une quantité

de 8,8 grammes de kif traité ainsi qu'une somme de 1 400 DA, fruit dela transaction des stupéfiants.Le jeune, après la constitution du dossier judiciaire, a été présenté

devant la justice et placé en détention provisoire.Le deuxième cas, selon le communiqué transmis à notre journal,

concerne un autre jeune répondant aux initiales de R. R., âgé de 31ans. Ce dernier, une fois intercepté et fouillé par les policiers dans lequartier En Nasr, était en possession d’une quantité de kif ainsi que decigarettes bourrées de drogue, il a été à son tour présenté à la justiceet écroué.

Moussa C.

OUM-EL-BOUAGHI

Arrestation de deux dealers

• Revenu record de 102 milliards de dinars algériens.

• Progression de 20% des revenus et 28% du nombre de clients.

Le groupe de télécommunications Ooredoo arendu public, le mercredi 11 mars 2015, ses résultatsfinanciers de l’année 2014.

Ooredoo, la filiale algérienne du groupe, a clôturél’année 2014 avec une progression notable de sesrevenus et du nombre d’abonnés en comparaisonavec l’année 2013.

Les revenus de Ooredoo (Algérie) ont en effetenregistré une progression de plus de 20% en 2014par rapport à l’année 2013 avec des revenus enregis-trés de 102 milliards de DZD (1,26 milliard de dollarsUS) en 2014, contre 84,8 milliards DZD (1,06 milliardde dollars US) en 2013.

Le nombre d’abonnés est quant à lui passé à 12,2millions d’abonnés à décembre 2014 contre 9,5 mil-lions à fin 2013, soit une augmentation de 28%.

Les revenus avant intérêts, impôts (taxes), dota-tions aux amortissements et provisions sur immobili-sations (EBITDA) ont enregistré 407 millions de dol-lars US en 2014. Le volume des investissements s’est

élevé à 312,4 millions de dollars US durant l’année2014.

Dans le groupe, Ooredoo (Algérie) représente,13,8% des revenus, 11,4% du nombre d’abonnés dugroupe et 13,6% des investissements globaux dugroupe.

A l’annonce de ces résultats, le directeur généralde Ooredoo M. Joseph Ged a déclaré : «L’année 2014a été une année exceptionnelle puisqu’elle nous apermis de consolider notre leadership technologiqueet de faire vivre l’expérience de la 3G à plus de 4 mil-lions d’abonnés. Nos performances se sont traduitespar une augmentation de plus de 20% de notre chiffre

d’affaires pour dépasser pour la première fois la barrede 102 milliards de DA et une croissance de 28% dunombre de nos abonnés par rapport à 2013. Nousallons continuer à investir pour accélérer notre straté-gie d’excellence commerciale et technologique et sou-tenir l’émergence d’un écosystème digital national.»

Les résultats de l’année 2014 de Ooredoo(Algérie) confirment la pertinence et la fiabilité de lastratégie de développement et d’investissement àlong terme en Algérie de Ooredoo (Algérie). Cette poli-tique d’investissement efficace est appelée à se ren-forcer pour continuer à contribuer au développementdu secteur de la téléphonie mobile nationale.

BILAN FINANCIER DE L’ANNÉE 2014

Ooredoo renforce sa position sur le marché national de la téléphonie mobile

Lancée il y a 10 jours, l'offensivedes forces gouvernementales ira-kiennes pour reprendre Tikrit a prisun tour nouveau avec la percée desrangs jihadistes par le nord de la ville.

Des soldats, des policiers et desmembres des Unités de mobilisationpopulaire, une force para-militaireprincipalement composée de mili-ciens chiites, ont repris le contrôled'une bonne partie du quartierQadisiyah, mais la suite s'annoncedélicate, a d'ores et déjà prévenu unhaut gradé sous le couvert de l'ano-nymat.

«Nous n'avons pas face à nousdes combattants au sol mais un ter-rain piégé et des snipers», a-t-il ajou-té, une technique rodée des jiha-distes étant de truffer de bombes etautres engins explosifs les villesqu'ils s'apprêtent à quitter. Les forcesirakiennes n'ont pas été aidées direc-tement dans cette bataille par la coa-lition antijihadistes mise sur pied parles Etats-Unis, qui mène des raidsdepuis août en Irak, depuis sep-tembre en Syrie. Elles sont en

revanche appuyées par l'Iran, quisoutient les milices chiites irakiennesauxquelles Téhéran aurait fourniartillerie, entraînement et «certainesinformations», selon le plus hautgradé américain, le général MartinDempsey. Un ex-chef de la CIA s'estdit «mal à l'aise» de l'influence del'Iran chiite en Irak, et «mal à l'aise devoir l'offensive contre Tikrit ressem-bler à une avance chiite dans uneville sunnite», sans que l'on sache sil'absence de raids directs de la coali-tion était liée à cette présence ira-nienne. Plus au sud, à 100 km deBaghdad, les jihadistes ont mené uneattaque coordonnée à Ramadi, lechef-lieu de la province d'Al-Anbar oùils sont entrés il y a plus d'un an, bienavant leur fulgurante percée de juin2014. Sept kamikazes ont fait explo-ser leurs véhicules piégés à travers laville, tuant au moins 10 personnes etfaisant une trentaine de blessés,selon la police. Parmi les assaillantsse trouvaient un Belge, un jihadisteoriginaire du Caucase et unMarocain, selon des informations dif-

fusées par des comptes pro-EI surles réseaux sociaux. Plusieurs res-ponsables ont affirmé que le nombrede véhicules impliqués dans l'attaquepourrait être encore plus élevé, touten soulignant que le groupe extré-miste sunnite n'avait pas gagné deterrain dans Ramadi, partagée entrejihadistes et forces gouvernemen-tales. «Nos forces de sécurité étaientprêtes», a salué le gouverneur d'Al-Anbar, Sohaib al-Rawi, sur lesréseaux sociaux. Al-Anbar est unevaste province largement désertiquemais stratégique pour l'EI car fronta-lière de la Syrie et peuplée en majori-té de sunnites. Ses habitants n'ontpas toujours vu les jihadistes d'unmauvais œil, lassés d'être marginali-sés par le pouvoir irakien dominé parles chiites depuis la chute deSaddam Hussein en 2003.

De l'autre côté de la frontière, enSyrie, l'EI a lancé une offensivemajeure mercredi pour tenter deconquérir la ville kurde de Ras al-Ain(nord), frontalière de la Turquie, aindiqué l'Observatoire syrien desdroits de l'Homme (OSDH).

Ras al-Ain, située dans la provin-ce de Hassaké et qui comptait envi-ron 50 000 habitants avant la guerre,est contrôlée par la principale milice

kurde de Syrie, les YPG. Les com-bats ont fait des dizaines de mortsdans les deux camps, selon l'OSDHqui s'appuie sur un large réseau desources en Syrie. La ville est située àune trentaine de km de Tall Tamer,que les jihadistes veulent prendrepour s'ouvrir un corridor reliant la pro-vince d'Alep (nord) à la frontière ira-kienne et à Mossoul. Le nord-est dela Syrie est stratégique pour les jiha-distes, offrant un passage vers la

Turquie mais surtout vers l'Irak. L'EI adéclaré en juin un «califat» à chevalentre la Syrie et l'Irak. La coalitioninternationale s'est ainsi félicitéemardi d'avoir coupé des routes utili-sées par l'EI entre ces deux pays,notamment des «voies de communi-cation utilisées historiquement parl'EI pour envoyer des hommes et dumatériel en Irak, à Tal Afar etMossoul», deuxième ville d'Irak prisele 10 juin par les jihadistes.

Le Soird’Algérie Monde

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Les forces irakiennes sont entrées dans Tikrit mercredipour la première fois depuis la prise de cette ville en juinpar le groupe Etat islamique (EI), qui tente en Syrie voisinede contrôler une route entre les deux pays.

Jeudi 12 mars 2015 - PAGE9IRAK

L’armée entre dans Tikrit après 10 jours d'offensive

L’armée irakienne est parvenue à pénétrer dans Tikrit.

La Cour pénale internationale (CPI) aannoncé hier qu'elle jugerait ensemble l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et l'ex-chef de milice Charles Blé Goudé, les deuxhommes étant accusés des «mêmescrimes» lors des violences post-électoralesde 2010-2011 en Côte d'Ivoire.

«La Chambre a noté que les chargesconfirmées contre M. Gbagbo et M. BléGoudé découlent des mêmes allégations, àsavoir des crimes qui auraient été commis aucours de quatre mêmes incidents, par lesmêmes auteurs directs, qui ont ciblé lesmêmes victimes parce qu'elles étaient per-çues comme étant des partisans d'AlassaneOuattara», l'actuel président ivoirien, a indi-qué la CPI dans un communiqué.

La procureure de la CPI avait demandéen décembre la jonction des affaires, les élé-ments de preuve étant «en grande partie lesmêmes». «Un procès conjoint est adéquatpour garantir des procédures équitables etrapides», ont conclu les juges, qui ont doncannulé la date du début du procès dans l'af-faire Gbagbo, prévue pour le 7 juillet, sansdonner de nouvelle date. Un seul procès per-met aussi d'éviter que des témoins doiventse présenter à la CPI à plusieurs reprises, aajouté la Cour.

Les juges avaient décidé en décembre dejuger M. Blé Goudé, confirmant quatrecharges de crimes contre l'humanité contrel'ancien chef des «jeunes patriotes», mouve-ment pro-Gbagbo. L'ancien président estaccusé d'avoir fomenté une campagne deviolences pour tenter — en vain — deconserver le pouvoir à l'issue de l'électionprésidentielle de novembre 2010, qui avaitopposé M. Gbagbo au président actuelAlassane Ouattara, finalement sorti vain-queur de cette crise.

Plus de 3 000 personnes avaient ététuées durant les cinq mois qu'ont duré lesviolences. Surnommé «le général de la rue»pour sa capacité à mobiliser les foules,Charles Blé Goudé est accusé d'avoir«œuvré étroitement avec Laurent Gbagbo etd'autres membres de son entourage immé-diat» pour exécuter un plan commun dont lebut était de conserver le pouvoir.

L'épouse de Laurent Gbagbo, Simone, aété condamnée dans la nuit de lundi à mardià 20 ans de prison par la justice ivoiriennepour ses responsabilités dans la crise.Aucun membre du camp Ouattara n'a encoreété inquiété par la CPI.

TURQUIE

La police disperse des manifestationsen hommage à un adolescent mort en 2014

A Istanbul, des affrontements ont opposé lesforces de l'ordre, qui ont usé de grenades lacry-mogènes et de canons à eau, à des groupes demilitants d'extrême gauche armés de pierres etde cocktails Molotov dans le quartierd'Okmeydani, dont la victime, Berkin Elvan, étaitoriginaire, ont constaté des photographes del'AFP.

Selon les médias turcs, quelques manifes-tants ont par ailleurs été arrêtés dans la plusgrande ville de Turquie alors qu'ils tentaient dese réunir devant le parc Gezi.

La destruction annoncée de ce jardin publicproche de l'emblématique place Taksim avaitdonné le coup d'envoi le 31 mai 2013 à unevague de protestations sans précédent qui avaitfait tanguer le régime au pouvoir depuis 2002.

Dans la capitale Ankara, la police a repoussémercredi avec des canons à eau quelques cen-taines de personnes qui réclamaient justicepour la victime. Onze d'entre elles ont été inter-pellées, a rapporté la presse locale. Des mani-festations se sont déroulées dans une vingtainede villes, selon la presse.

Agé de 15 ans, ce jeune homme avait étégrièvement blessé à la tête en juin 2013 par untir de grenade lacrymogène alors qu'il sortaitchercher du pain pendant une intervention de lapolice dans son quartier. Sa mort le 11 mars2014, après un coma de 269 jours, avait faitspontanément descendre dans les rues detoutes les grandes villes de Turquie des cen-taines de milliers de personnes qui ont dénoncéle gouvernement du Premier ministre de

l'époque Recep Tayyip Erdogan, aujourd'huichef de l'Etat. Le cas de Berkin Elvan est deve-nu un symbole de la violente répression exercéepar le pouvoir en 2013 et celui de la dérive auto-ritaire que lui reprochent ses détracteurs. M.Erdogan l'avait publiquement qualifié de «terro-riste».

Au moins huit personnes ont été tuées, plusde 8 000 blessées et des milliers d'autres arrê-tées, selon les bilans des ONG de défense desdroits de l'Homme. Aucun policier n'a pourl'heure été mis en cause dans la mort du jeunehomme. Sa famille a réclamé au ministère del'Intérieur un million de livres turques (environ350 000 euros) de dommages et intérêts, selonl'agence de presse Dogan.

Le Parlement turc examine depuis plusieurssemaines un projet de loi très controversé quirenforce les pouvoirs de la police, notammentlors des manifestations. L'opposition a estiméque ce texte allait faire de la Turquie un «Etatpolicier».

La police est intervenue mercre-di dans plusieurs villes de Turquiepour disperser des rassemble-ments à la mémoire d'un adoles-cent mort il y a un an, devenu unemblème des opposants au régimeislamo-conservateur du PrésidentRecep Tayyip Erdogan.

ÉGYPTE

Une conférence économique pour renforcer la stature politique de Sissi

L'Égypte organise à partir devendredi une conférence interna-tionale visant à attirer les capitauxétrangers, mais surtout à asseoir lalégitimité du président Abdel Fattahal-Sissi sur la scène internationale,comme fer de lance de la luttecontre le terrorisme.

La conférence économique est organiséesur trois jours à Charm el-Cheikh, station bal-néaire de la mer Rouge, au moment où M. Sissitente de relancer une économie mise à maldepuis la révolte de 2011 qui chassa HosniMoubarak du pouvoir.

Aucun contrat d'envergure n'est attendu, etla rencontre revêt surtout une forte tonalitédiplomatique, avec la participation, annoncée àla dernière minute, du secrétaire d'Etat améri-cain John Kerry, et celle du chef de la diploma-tie britannique Philip Hammond.

M. Kerry rencontrera M. Sissi, ex-chef del'armée élu après avoir destitué le présidentislamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, pourdiscuter de la situation en Libye et des efforts

de la coalition internationale engagée contre legroupe Etat islamique (EI).

Washington, comme d'autres capitales occi-dentales, dénonce régulièrement la sanglanterépression menée par le régime Sissi contre lespartisans de M. Morsi.

Mais les Etats-Unis ont dû admettre qu'ils nepouvaient pas se passer du mieux armé despays arabes, au moment où l'EI gagne du ter-rain dans la région.

M. Sissi, qui s'affiche à la pointe de la luttecontre le «terrorisme» international, avait déjàappelé à la formation d'une «force arabe com-mune» pour faire face à cette menace, une ini-tiative qui sera examinée par le sommet annuelde la Ligue Arabe prévu fin mars.

Les autorités égyptiennes ont annoncé laparticipation à la conférence de 80 pays et 23organisations internationales. Selon un diplo-mate occidental au Caire, «le niveau de repré-sentation politique des pays occidentaux serascruté à la loupe», étant donné que «l'Égypteveut montrer qu'elle revient en force sur lascène internationale».

La conférence doit aussi permettre au prési-dent égyptien de projeter l'image d'un pouvoir

fort qui a su rétablir la sécurité et la stabilité. «Sil'Égypte est stable (...) il s'agira du fondement leplus fort pour la stabilité de la région», a déclaréM. Sissi dans une interview lundi avec la chaîned'information américaine Fox News.

Son objectif pourrait être contrarié par lesattentats meurtriers qui secouent le pays,revendiqués par des jihadistes visant la policeet l'armée.

Ces derniers jours, à l'approche de la confé-rence, de petites bombes rudimentaires explo-sent quotidiennement, généralement sans pro-voquer de dégâts, souvent devant desenseignes commerciales étrangères, banques,opérateurs de téléphonie mobile, hypermar-chés.

Un attentat qui aurait lieu pendant la confé-rence, où que ce soit dans le pays, serait «undouble échec» pour l'Égypte, estime le diploma-te.

«Premièrement, il attirera l'attention desmédias et éclipsera le sommet, deuxièmementil viendra contredire le discours affiché et le planmédia de cette conférence consistant à dire quela sécurité et la stabilité ont été restaurées dansle pays», estime-t-il.

CÔTE D’IVOIRE

La CPI va juger ensemble l'ex-président ivoirien LaurentGbagbo et Charles Blé Goudé

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 12 mars 2015 - PAGE 10

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

TIPASA

L’académicienne Assia Djebar et ses œuvres revisitéesEN LIBRAIRIE

Etaient présents à ce grandévènement culturel, Ahmed Bed-jaoui, un ami et proche de ladéfunte Assia Djebar, un profes-sionnel de la presse, du cinémaet de la télévision. Dans son allocution, Ahmed

Bedjaoui s’est d’emblée présenté«j’étais producteur de Assia Dje-bar», en affirmant à propos de ladéfunte, «elle fut non seulementécrivaine, mais cinéaste au plusprofond d’elle-même. C’est unecinéaste majeure. Je l’avaisdécouverte après l’indépendan-ce, lorsqu’elle était prof à la facd’Alger au département de fran-çais», déclara Ahmed Bedjaoui,qui précisa «Assia Djebar fut vic-time du complexe de fait du fran-çais qui s’était instauré durant lesannées 1970 qui lui a été com-muniqué en la décourageant, aumême titre que Kateb Yacine quin’écrivait plus en français. L’am-biance n’était pas bonne. Assian’a plus écrit pendant 10 ans.Elle était bloquée», témoignaitBedjaoui. A propos de son film La nouba

des femmes du Mont Chenoua,Bedjaoui dira «elle a voulu filmer

des textes, des pamphlets».Evoquant l’autre œuvre de

Assia Djebar, Loin de Medine,Ahmed Bedjaoui dira «elle a rap-pelé qu’elle était une historiennequi voulait d’abord filmer desfemmes par des femmes en écri-vant un roman vu par desfemmes».Dans ses témoignages,

Ahmed Bedjaoui dira «je fus letémoin de ses ébauches deromans, ainsi que de sa façon derécupérer la langue en écrivantavec un regard cinématogra-phique. Sa caméra a filmé avecun œil qui est un regard à traversl’œil du Haïk».L’intervention de Mme Nadia

Sebkhi, romancière, poétesse etdirectrice de publication, futémouvante lors de l’évocation duparcours et des œuvres de AssiaDjebar «elle avait pioché dansdes textes de l’exégèse en affir-mant sa fierté d’être cette femmealgérienne de confession musul-mane», en réponse à la similitu-de avec les œuvres de Tabari,notamment dans son œuvre Loinde Médine.Mme Nadia Sebkhi, évoquant

le choix de l’écrivaine pour lecinéma et le dilemme posé par lalangue, avait rappelé l’une descitations de Assia Djebar : «J’aipensé sincèrement que je pou-vais devenir écrivain francopho-ne... J’ai compris qu’il y avait desproblèmes avec la langue arabeécrite… C’est pourquoi, faire ducinéma pour moi ce n’est pasabandonner le mot pour l’ima-ge.»Plusieurs proches de la

défunte sont intervenus lors decette cérémonie, à l’instar deKhelil El Berkani, qui a évoqué la

participation de la famille deAssia Djebar, à l’instar deMohammed El Berkani, un lieute-nant de l’Emir Abdelkader, ainsique la déportation et l’emprison-nement de cette famille en 1842,dans la forteresse de Sainte Mar-guerite.Mme Imekraz, artiste et anima-

trice de cet événement, a évoquéles œuvres et le parcours de ladéfunte Assia Djebar, à traversses œuvres picturales et despoèmes qu’elle a presentés àl’assistance.Plusieurs universitaires d’Al-

ger et de Médéa étaient présentsà cet évènement, à l’instar du Dr

Rachid Kourat vice-doyen de laFaculté de langue d’Alger et duDr Djebbour Aïssa de l’universitéde Médéa. Le Dr Benbraham, leprésident du Syndicat nationaldes médecins libéraux avait,quant à lui, évoqué Assia Djebar: «Cette écrivaine est plus gran-de que Cherchell, son envergureest immense. Cette grande dameest connue aux Etats-Unis, enAllemagne, en France et partoutdans le monde.»

Houari Larbi

EL TARF

Une nouvelle étoile dansla galaxie rap est née à El TarfRaed Bouzana, un jeune

artiste de la ville d’El Tarf,lycéen de son état, connu sousle nom de rappeur : M.C. Prin-ce dans le monde de lamusique rap, est en train defaire le buzz sur la Toile à tra-vers les réseaux sociaux, dontparticulièrement Youtube etFacebook. Avec trois chan-sons connues et diffusées surYoutube à savoir L’Amère véri-té, Vie exécrable et Plumenoire, M. C. Prince est en trainde crever la toile par des motscrus et sincères puisés d’unelangue maternelle spécifiquede la région, et ce, en dénon-çant entre autres, les souf-frances d’une jeunesse endéshérence, le problème iden-titaire, les fléaux sociaux dont particulièrement la drogue, et la corrup-tion généralisée, etc.Interrogé sur ses débuts dans le rap, notre interlocuteur indiquera

que son choix pour cette musique vient d’un besoinintenable de s’exprimer et d’alerter les jeunes sur les dangers qui lesguettent et les contingences de la vie. Et il ajoutera pour mieux expliciter ses choix de thèmes que «la

frange juvénile dont les horizons sont bouchés dans la ville d’El Tarfmanque cruellement d’espaces de culture et de loisirs et se trouve,de fait, face à un seul dilemme, celui de la drogue ou El Harga».«Je tiens à souligner que le virus de cette musique m’a été inoculé

par le groupe Triple a Crew de la commune de Bouteldja qui m’aappris les premiers rudiments et codes du rap. Aussi, je remercie ledirecteur de la Maison de jeunes «Betchine» qui m’a ouvert les portespour les répétitions. Une ouverture salutaire faisant écho aux nou-velles directives du directeur de la jeunesse et sports», dira la coque-luche du rap de la région.

Daoud Allam

L’ART À L’ÉCOLE

Une convention-cadre entre les ministèresde l'Éducation nationale et de la Culture

La bibliothèque centrale de la ville de Tipasa avaitaccueilli, récemment, des personnalités du monde de laculture et de l’art algériens pour évoquer la mémoire, lesœuvres et la personnalité de l’académicienne Assia Dje-bar.

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.R.

Le ministère de l'Edu-cation nationale et leministère de la Cultureont signé lundi uneconvention-cadre visantle développement desactivités artistiques etculturelles en milieuscolaire. La convention a été signée

par la ministre de l'Educationnationale, Nouria Benghebrit,et la ministre de la Culture,Nadia Laâbidi. A cette occa-sion, Mme Benghebrit a affirméque la convention permettra demettre en place une commis-sion intersectorielle qui se pen-chera sur les activités cultu-relles et artistiques en milieuscolaire. Elle se chargera également

de l'encadrement de festivalsartistiques scolaires, le théâtreà l'école et la projection de filmset documentaires à caractèrehistorique et culturel tout ententant de découvrir le potentielartistique chez les enfants. Pour sa part, Mme Nadia Laâ-

bidi a indiqué que la conventioncontribuera également à l'en-couragement de talents exis-tant parmi les enfants, souli-gnant que ces activités cultu-relles faciliteront l'enseigne-ment d'autres matières comme

les mathématiques et la tech-nologie. La convention, a-t-elle dit,

permettra de relancer la coopé-ration dans le but d'insérer lesarts en milieu scolaire, souhai-tant à ce propos l'encourage-ment de la lecture chez l'enfant. Le texte tend, en outre, à

mettre en place un cadre deconcertation, de partenariat etde coordination entre les minis-tères ainsi que les modes deleur réalisation. D'autre part, les deux parties

ont convenu d'œuvrer à faciliterl'adhésion des élèves à desespaces de lecture publics rele-vant du ministère de la Cultureen dotant les bibliothèques sco-laires en publications du minis-tère et autres établissements. La convention vise égale-

ment l'installation d'une com-mission intersectorielle compo-sée d'experts chargés d'actuali-ser et d'adapter les pro-grammes culturels et artis-tiques éducatifs et de définir lesmécanismes de leur concréti-sation. Elle porte aussi sur la défini-

tion de mesures pratiques pourl'organisation de sessions deformation qui constitueront unespace pour les conférences etdébats et le recours aux capa-cités disponibles au niveau desétablissements de la formation

artistique du ministère de laCulture en vue de mettre à exé-cution ces programmes éduca-tifs, culturels et artistiques. En vertu de cette conven-

tion-cadre, les deux ministèress'emploieront à encadrer lesfestivals et manifestationsnationaux scolaires (la semainede l'école, du théâtre, du chant,du dessin, de l'opérette, de lacalligraphie, de la poésie, de laprose, de la musique etautres...). L'encouragement et l'enca-

drement des groupes d'élèvesqui font du théâtre et l'art dra-matique en milieu scolaire et lapromotion des activités artis-tiques et culturelles en milieuscolaire et la programmation desorties au profit des élèves versles musées et sites archéolo-giques sont également souli-gnés dans le texte. En vue de l'application de

ces clauses, les deux partiesont décidé la création d'unecommission conjointe entre lesdeux secteurs qui compte desreprésentants chargés du suiviet de la coordination. La commission, dont la pré-

sidence sera tournante entreles deux ministères et qui seréunira deux fois par an, aurapour mission de définir lesobjectifs des programmesannuels.

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 12 mars 2015 - PAGE 11

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOUJeudi 12 mars à 14h : Rencontre littérairemensuelle «Parole aux artistes» avecDjouher Amhis (écrivaine), Ali Ideflawen(chanteur), Malek Bachi (chanteur), KermadNna Dehbia (poétesse) et AmiroucheAmwanes (poète).Vendredi 13 mars à 14h : Animationartistique à l’occasion de la Journéenationale de la personne handicapée, parl’Association des parents d’enfantsinadaptés mentaux (APEIM).

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4, PLACE KENNEDY, ALGER)Samedi 14 mars à 14h : Marieme Bennoursignera son recueil de poésie Ta’rone athinatlahou rouhi bilmoughadara (en arabe), paruaux éditions Thala.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI- ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 28 mars : Exposition collective depeinture «Portraits de femmes algériennes», àl’occasion de la Journée mondiale de la femme.

Jusqu’au 13 mars : 4e Festival national del’habit traditionnel algérien.Jeudi 12 mars à 19h : A l’occasion du 5eanniversaire de sa création, l’associationculturelle Nassim Essabah de Cherchellorganise une soirée musicale animée parl’association culturelle Nassim Essabah,l’association musicale El Djazira d’Alger etpar l’artiste Lila Borsali.

LIBRAIRIE KALIMAT LES MOTS (27, AVENUE VICTOR-HUGO, ALGER) Samedi 14 mars à 14h30 : ZoulikhaBekaddour signera son livre Ils ont trahi notrecombat ! Mémoires d’une rebelle dans la guerreet l’après-guerre, paru aux Editions Koukou.

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Jeudi 12 mars à 20h : Concerts du groupeTarbaât et de l’artiste Linda Blues.

CERCLE FRANTZ-FANON DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 15 mars : Exposition picturaled’artisanat d’art (peinture sur verre),

présentée par l’artiste peintre AssiaBoulehbel.

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA :Samedi 14 mars à 14h : Le chroniqueur etromancier Chawki Amari animera son cafélittéraire autour de son dernier roman L'Ânemort (Editions Barzakh, 2014), au Théâtrerégional de Béjaïa.

SALLE IBN-ZEIDOUN DE RIADH EL-FETH(EL-MADANIA, ALGER) Jeudi 12 mars à 19h : Concert de musiqueandalouse avec l’association NassKassantina li Fen El Assil de Constantine.

VILLA ABDELLTIF (EL-HAMMA, ALGER) Jusqu’au 20 mars : Exposition dephotographies «Révéler l’étoffe» de Maya-Inès Touam.

GALERIE SACRÉ-ART (126, RUE DIDOUCHE-MOURAD, SACRÉ-CŒUR, ALGER)Jusqu’au 26 mars : Exposition «Dialogueavec la création» de l’artiste LindaBougherara.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 21 mars (sauf le 15 mars) :Projection du film Yema de Djamila Sahraoui,à raison de 3 séances par jour : 14h, 17h,20h. Sauf le 12 mars à raison d’une séance à14h.Vendredi 13 mars à 10h : Pièce théâtralepour enfants La poupée et le roi du Théâtrerégional d’El-Eulma.

AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY-EL-BINA, DELY-IBRAHIM, ALGER)Jusqu’au 21 mars : Exposition de peinture«Au fil des portes…» de Sofiane Dey.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)Vendredi 13 mars à 15h : Pièce théâtralepour enfants La poupée et le roi» duThéâtre Régional d’El-Eulma.

CENTRE CULTUREL MUSTAPHA- KATEB(5, RUE DICOUCHE-MOURAD, ALGER) Jeudi 12 mars : Exposition collective «LeSigne», avec les artistes Saliha Khelifi, ZolaDjenane, Zahia Kaci, NoureddineChegrane, Abdelmadjid Guemroud,

Mustapha Ghedjati, NoureddineHammouche, Omar Kheiter, AhmedStambouli et Karim Sergoua.

TNA GALLERY (RUE BOUZRINA, EX-RUE DE LA LYRE, CASBAH, ALGER)Jusqu'à la fin du mois de mars :Exposition collective d’arts plastiques et dephotographies «Hors Champ» parMustapha Nedjai, Hellal Zoubir, KarimSergoua, Rachi Djemai, Rachid Nacib,Malek Salah, Adlène Samet et NasserMedjekane.

GALERIE EZZOU’ART DU CENTRECOMMERCIAL & DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) jeudi 12 mars : Exposition de peinture«Shadi madi quali rassi» de l’artistePrincesse Zazou.

ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTEPOUR ENFANTS KIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

EXPOSITION «RÉVÉLER L’ÉTOFFE» À DAR ABDELTIF

Le pourquoi du comment du voile !

Réalisés à Alger en 2014, cesportraits de femmes illustrentles différentes facettes du rap-port au voile, à l’espace publicet à la féminité. Voulu à la foiscomme une incursion artistiquedans le débat politique et socialqui anime les sociétés occiden-tales et comme un croisementde regards subjectifs et francssur le sujet, ce travail sedémarque d’abord par sasobriété, ses couleurs discrèteset sa sémantique polyvalente.Chaque photographie defemme est accompagnée d’untexte court qui transmet saparole. Nassira, portant unmagnifique haïk et une voilettequi laissent transparaître desyeux soulignés au khôl et desformes graciles, estime que cevoile typiquement maghrébinfait partie des traditions et del’identité de la femme algérien-ne mais elle le voit égalementcomme une tenue élégante quimet en valeur la féminité. Mali-ka, quant à elle, a progressive-ment changé sa manière deporter le hidjab. Portant unejupe bleue, une veste grise etun voile rose et affichant unsourire radieux, cette damed’âge mûr parle de son stylecomme d’une jonction entre élé-gance et respect des préceptesde l’islam : «Je peux interpréterplus librement les dires du Pro-phète, je suis beaucoup plus enphase avec mon temps et monépoque, tout en suivant les pré-ceptes de l’islam. Mon voile estbeau, vif et coloré. Plus lesannées passent, plus le choixme ravit.» Meriem Aït El Hara,également plasticienne et pho-tographe, pose avec un jean etun haut noir. Féministe

farouche, elle estime que levoile est instrumentalisé etexprime son respect pour «lesfemmes-courage qui le portentet décident un beau jour de l’en-lever», ce qui pour elle est uneprise de conscience quant àleur «féminité sacrée».

A contrario, elle ne met pasle haïk dans la catégorie duvoile car elle le trouve «sensuel,poétique et célébrant la fémini-té» et dont l’abandon au profitde la tenue islamique rigoristesymbolise une société en pertede repères identitaires et deplus en plus oppressante pourla femme. Curieusement,Rachida, qui a pour le voile lesmots les plus durs, n’est pasvisible sur la photo. On y voit unsimple tabouret vide, accompa-gné d’un texte où elle fustige cesymbole de «la soumission dela femme et sa disparition faceà l’ordre social masculin».

Elle va plus loin en déclarantque la simple vue d’une femmevoilée la gêne : «C’est unetenue qui m’agresse car j’aivécu le terrorisme au momentoù on nous obligeait à le mettre.D’autre part, ce voile ne veutplus rien dire : c’est un passe-port pour d’autres libertés aux-quelles n’ont pas accès les non-voilées...» Sur d’autres photos,on voit deux femmes commeNajia et Isma. La première estvoilée ; depuis l’âge de trente-deux ans, elle porte «parconviction un voile modéré etmoderne». Elle raconte que sonpère était contre cette idée etque dans sa famille personnene le portait ; «C’était une déci-sion personnelle, un déclic mal-gré les contraintes que ça impo-sait», mais au final, elle a com-

pris que même si la femme«doit se couvrir et cacher sasensualité, cela ne l’empêchepas d’être coquette».

A ses côtés, Isma, cheveuxcourts, chemisier échancré etjean noir, est aux antipodes deNajia : «Je suis contre le voiledans l’absolu ; ça ne corresponden rien à notre culture… L’Algé-rienne est déchirée entre ledevoir envers Dieu et sa proprepersonnalité : on est des Médi-terranéens, il ne faut pas l’ou-blier !» Meroua, quant à elle,l’avait mis puis l’a enlevé «parceque je ne suis plus croyante. J’aifait ça par mimétisme. Aprèstrois ans, je me suis renducompte que ce n’était pas enaccord avec mes pensées.Quand j’ai décidé de l’enlever,j’ai été mal vue par les membresde ma famille…»

Avec son look original etdéjanté mélangeant abayanoire, baskets blanches etlunettes de soleil rondes, cette

jeune fille aux allures de punknew age semble en tout cas ausommet de son épanouisse-ment, alors que Amina, voiléede manière stricte, déclare sansambiguïté : «Le voile est obliga-toire ; je ne cherche pas à discu-ter ce qui est dans le Coran.» Etde préciser qu’elle avait décidéde le porter au lendemain dutremblement de terre de 2003 !

Entre compromis, convictionpersonnelle et rejet épider-mique, ces femmes renseignentsans doute sur la diversité durapport sociologique, spirituel etpsychologique qu’entretient lafemme algérienne avec le princi-pe de cacher son corps. Techni-quement, l’exposition repose surune unité de lieux et de tons, cequi confère toute sa force et sasingularité à chacune desfemmes photographiées. Unebelle proposition artistique maisaussi une thématique pour lemoins audacieuse.

Sarah H.

Photos : Maya-Inès To

uam

L e 5e Colloque national sur «Les biblio-thèques et l’industrie du livre : muta-tion et médiation» sera organisé les

22 et 23 avril prochain à Oran, a apprisl’APS auprès des organisateurs.

Cette rencontre, initiée par la Directionde la culture, le laboratoire des systèmesd’information et d’archives en Algérie, ledépartement de bibliothéconomie et dessciences documentaires de l’universitéd’Oran, coïncidera avec la célébration de laJournée mondiale du livre et droits d’au-teur. Elle verra la participation des gestion-

naires de bibliothèques centrales relevantdu ministère de la Culture, des universi-taires et chercheurs en bibliothéconomiedes différentes universités du pays ainsique des professionnels du livre.

La thématique de cette rencontre portesur les mutations ayant touché le secteurdu livre en Algérie et les technologies denumérisation des fonds des bibliothèqueset leur gestion.

Le colloque permettra, selon ses orga-nisateurs, d’ouvrir le champ de la réflexionet de l’analyse sur les perspectives de l’in-

dustrie du livre et les mutations queconnaîtront les bibliothèques à la lumièredes évolutions et mutations technolo-giques actuelles.

Parmi les interventions retenues figu-rent celles ayant pour thèmes «Politique dulivre et industrie en Algérie», «Industrie dulivre, production, distribution et consomma-tion», «Mutations et pratiques de l’édition»,«L’édition traditionnelle face à la révolutionnumérique», «Lecture publique en Algé-rie», et «Médiation : notions, bases et stra-tégies des textes».

COLLOQUE

Les bibliothèques et l’industrie du livre

La plasticienne et artiste photographe Maya-InèsTouam expose jusqu’à la fin du mois en cours à DarAbdeltif. «Révéler l’étoffe» réunit une vingtaine dephotographies décortiquant le rapport de la femme

algérienne au voile.

L a réception de lanouvelle Maison dela culture de Skikda

aura lieu avant la fin dudeuxième trimestre 2015,a indiqué le directeur de laculture, Abdelali Koudid, àl’APS. Le gros des tra-vaux de réalisation decette infrastructure cultu-relle a été achevé, et il nereste que des retouchesde finition à l’intérieur dela salle de conférences de600 places, a souligné leresponsable.

S’étendant sur unesurface de 5 000 mètrescarrés (m2), cette infra-structure culturelle dont laréalisation a accusé ungrand retard pour des rai-sons liées à la compéten-ce des entreprises de réa-lisation et des réévalua-tions financières, notam-

ment, a nécessité uninvestissement public de600 millions de dinars, aprécisé le responsable. Lafuture maison de la cultu-re de Skikda implantée àla cité Saker au centre-ville comprendra un labo-ratoire de langues, unautre de photographie, unespace dédié aux beaux-arts, une bibliothèquepour enfants et une autrepour adultes, en plusd’une salle de confé-rences, dix (10) ateliers etune salle d’expositions.Cette infrastructure cultu-relle offrira 50 postes detravail permanents, a pré-cisé M. Koudid, faisantpart de l’impact qu’auracette maison de la culturedans la redynamisation dela vie culturelle dans cettewilaya.

SKIKDA

Prochaine réception de la Maison de la culture

On sentait comme une gêne dans l’air lors de laprésentation du JT de lundi en donnant l’info surle gel de la grève dans le secteur de l’éducation. Cegel de la grève (ou de l’appel à la grève) a été pré-senté comme étant obtenu après que toutes lesrevendications des syndicats, notamment concer-nant les promotions, aient été satisfaites par leministère de tutelle, excepté un point qui sera dis-cuté plus tard. Du jamais vu : le JT fait de l’opposi-tion. L’unique syndicat qui n’avait pas encoredonné son accord concernant le gel de la grève aravi la vedette. La parole a même été donnée à sonreprésentant. Mme Nouria Benghebrit, apparem-ment, dérange. Et pour cause : elle a démontré qu’ilexiste une autre manière de gérer les affaires dupays et de régler les conflits sociaux réels ou pré-fabriqués autres que celle des augmentations desalaire et autres privilèges à la en veux-tu en voilà.Le même JT a montré, quelques minutes plus

tard, les ministres de la Culture et de l’Educationsigner une convention-cadre visant le développe-ment des activités artistiques et culturelles enmilieu scolaire. C’est une vraie révolution culturel-le ! Ça fait plaisir de voir ces deux élégantesdames, Mme Nouria Benghebrit et la ministre de laCulture, Mme Nadia Labidi, parler d’arts plastiques,de théâtre, de danse et de 7e art à l’école. Mme Nadia Labidi, qui a hérité de l’encombrante

manifestation «Constantine, capitale de la culturearabe 2015», passera certainement «aux chosessérieuses» une fois cette manifestation dépassée.Elle-même artiste (cinéaste), elle sait que son sec-teur a besoin d’une vraie réforme. Mais toutcomme Mme Benghebrit, elle a deux principaux«défauts» : la compétence et la (bonne) volonté !

K. B. bakoukader@yahoo.fr

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Révolution et réaction Par Kader Bakou

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 12 mars 2015 - PAGE13

FOOTBALLMC ALGER

Raïssi sceptiquequant à la

qualificationde Roberson

l Le président du MC Alger,Abdelkrim Raïssi, a estimé que laqualification du milieu offensif brési-lien Roberson ne devrait pas se faireavant la fin de la saison, à huit jour-nées de l'épilogue.

«Franchement, ce sera difficile dequalifier Roberson au sein de l'effectifdu MCA avant la fin de la saison. Soncas est vraiment délicat, et avec lesjours qui passent, je deviens de plus enplus pessimiste à son égard. Le hicc'est que le joueur a signé un contraten bonne et due forme mais il ne jouepas, alors qu'il pourrait nous apporterun plus certain, d'autant que nous man-quons terriblement d'un meneur dujeu», a affirmé à l'APS le premier res-ponsable du Doyen. Engagé durant lemercato d'hiver, Roberson n'a pu obte-nir sa licence pour jouer au MCA. Leclub de la capitale a fait endosser à laFédération algérienne de football (FAF)la responsabilité de la non-qualificationdu joueur. «L'affaire traîne toujours, etnous ne sommes nullement respon-sables. J'espère qu'i l y aura undénouement heureux sur ce cas,même s'il sera très difficile», a soulignéRaïssi.

Pas adepte des coulisses Appelé à évoquer la mauvaise

passe que traverse le Mouloudiadepuis le début de la saison, avec lapeu reluisante 15e et avant-dernièreplace au classement de la Ligue 1 (24points), Raïssi reste confiant quant aumaintien. «Nous sommes en train devivre une conjoncture vraiment difficile,le plus important est de sauver l'équipede la relégation, et je peux dire que lesjoueurs sont conscients de cette mis-sion», a précisé le président du MCA. Toutefois, Raïssi a précise que le

maintien devra se réaliser «uniquementsur le terrain», refusant l'idée de recou-rir au travail des coulisses pour réalisercet objectif. «Je ne suis pas un prési-dent qui travaille les coulisses, seul leterrain tranchera. Nous devons prouverque nous méritons vraiment de resteren Ligue 1, et cela passera pas la véri-té du terrain». Le MCA qui reste sur une victoire à

Alger face à l'USM Bel-Abbès (1-0),dans le cadre de la 22e journée, effec-tuera à partir d’aujourd’hui un stagebloqué à Tlemcen, coïncidant avec latrêve qu'observe la compétition jus-qu'au 20 mars. Au cours de ce regrou-pement, deux matchs amicaux serontau menu des Vert et Rouge, dont lepremier prévu dimanche face au WATlemcen. Les coéquipiers de KhaledGourmi reprendront la compétition lesamedi 21 mars, avec la réception del'ES Sétif.

COUPE D'ALGÉRIE SENIORS GARÇONS (1/4 DE FINALE)

Deux affiches entrepensionnaires de Ligue 1

l La suite des quarts definale de la Coupe d'Algérie defootball (seniors) prévus ven-dredi et samedi propose deuxrencontres entre pensionnairesde Ligue 1 professionnelle, NAHussein Dey-RC Arbaâ et ASMOran-MO Béjaïa où le suspensesera présent jusqu'au bout. Le stade du 20-Août-55

d'Alger abritera le derby ducentre entre le NAHD et le RCA,dans une rencontre qui s'annon-ce indécise et ouverte à tous lespronostics. Le Nasria, qui luttepour son maintien en Ligue 1,aborde ce match avec l'intentionde poursuivre son bonhomme dechemin, et se qualifier pour ledernier carré de l'épreuve popu-

laire, même si Dame Coupe estloin d'être l'objectif principal desSang et Or. De son côté, le RCA qui reste

sur une victoire en championnat(22e journée) face à l'ASO Chlef(3-1), aura à cœur damer le pionaux Algérois dans leur antre du20-Août. A Oran, le MO Béjaïa,coleader du championnat avecl'ES Sétif (38 points), sera certai-nement mis à rude épreuve parl'ASM Oran, l'une des satisfac-tions de la saison, avec une qua-trième place au classement, àquatre longueurs des deux co-leaders. Les Béjaouis, qui courent

deux lièvres à la fois, serontappelés à faire preuve de réalis-me et d'efficacité s'ils ne veulent

pas quitter la compétition à cestade, placée désormais en tantqu'objectif selon les propos tenusrécemment par le président duconseil d'administration,Aboubakr Ikhlef. L'ESS est lapremière équipe à composterson billet pour les demi-finales,en battant mardi la JS Kabylie (2-

1), en match avancé des quartsde finale. Enfin, l'autre quart de finale

opposant le NRB Achir (inter-régions/Centre-Est) à l 'ASOChlef, se jouera le mardi 24 mars(17h), en raison de l'engagementdes Chélifiens en coupe de laConfédération.

StartVendredi 13 mars (16h)A Alger 20-Août-55 : NA Hussein Dey - RC Arbaâ (16h)Samedi 14 mars (14h)A Oran Ahmed-Zabana : ASM Oran-MO BéjaïaDéjà jouéeES Sétif-JS Kabylie (2-1) Reste à jouerMardi 24 mars (17h)A Bordj Bou-Arréridj : NRB Achir - ASO Chlef.

USM ALGER

Un premier challenge raté,Haddad promet de sévir

l L'USM Alger, qui ambi-tionnait de jouer sur troistableaux (Ligue des champions,Championnat et Couped'Algérie) a raté un premierchallenge après son éliminationà domicile contre l'ASO Chlef(1-1, 5-4 aux TAB) mardi enmatch retard des huitièmes definale de la Coupe d'Algérie, àquatre jours de la réception desSénégalais de l'AS Pikine en pre-mier tour de la Ligue des cham-pions. Le nouvel entraîneur des

Usmistes, l'Allemand Otto Pfister,qui a réitéré, la veille de la ren-contre contre l'ASO les ambitionsde son équipe dans les troisépreuves en question, a été telle-ment déçu qu'il a refusé de seprésenter à la tradit ionnelleconférence de presse d'après-match. Même son adjoint, Bilel Dziri,

a prôné la même attitude, aumoment où les supporters com-mençaient à gronder au pointd'invectiver leurs joueurs après lafin de la fatidique série des tirsau but, a constaté l'APS. Aux

coéquipiers du gardien de butinternational, Mohamed LamineZemmamouche, l'on a notam-ment reproché leur «excès deconfiance» face à une formationqui a plutôt l'esprit au maintienen Ligue 1. Une thèse que lesobservateurs partagent au vu del'incapacité des Rouge et Noir àprendre le dessus sur un adver-saire pourtant amoindri par l'ex-pulsion de son défenseur béni-nois Badara Nana au milieu de ladeuxième période. Les occasions franches de

scorer créées par les «gars de

Soustara» sans pour autant êtreconcrétisées, se veulent uneautre preuve du manque deconcentration des protégés dePfister, qui goûte à son premieréchec depuis qu'il a pris les com-mandes techniques du championd'Algérie en titre, i l y a deuxsemaines, en remplacement duFrançais Hubert Velud. Face à cette déception, des

proches du club n'ont pas hésitéà interpeller le vice-président duclub, Rebbouh Haddad, à l'issuede la partie pour lui demander demettre le holà. Le frère d'Alipatron des Rouge et Noir, a pro-mis alors de sévir.

Belaïli accusé d'«individualisme»Il n'a d'ailleurs pas hésité à

passer à l'action en tenant undiscours dur à ses joueurs dansle vestiaire, où la polémique étaitdéjà à son paroxysme après lamontée au créneau de certainsjoueurs qui ont reproché à leurscoéquipiers n'ayant pas vouluparticiper à la séance des tirs aubut de «fuir leur responsabilité». L'attaquant Mokhtar

Benmoussa est allé jusqu'à seplaindre auprès de Dziri de l'atti-

tude de certains de ses cama-rades qui ont poussé le jeuneMohamed Benkhemassa a exé-cuter le sixième tir raté, synony-me de qualification à l'ASO. Les reproches sont aussi

faites à Youcef Belaïli, accuséd’excès d'individualisme et qui aété, aux yeux des proches del'USMA, pour quelque chosedans cette élimination en ratantau moins deux buts tout faits aucours du match. Les contesta-taires ont même exigé deHaddad de recadrer le transfugede l'ES Tunis et le rappeler àl'ordre pour qu'il «remette lespieds sur terre». Troisième au classement

avec quatre points de retard surles deux co-leaders, le MOBéjaïa et l 'ES Sétif, l 'USMAdevra désormais rectifier le tirdans sa rude bataille de défensedu titre du championnat national,tandis que sa mission s'avère dif-ficile en Ligue des champions.Une compétition que le club adémarré modestement après sadifficile qualification lors du tourpréliminaire face à la modesteformation tchadienne de FoullahEdifice (3-0 et 1-3).

JS KABYLIE

Hannachi s’en prend à WallemmeL’élimination de la JS Kabylie de la coupe

d’Algérie devant l’ESS mardi, qui a été maldigérée et par les supporters et par les res-ponsables du club, n’est pas passée sanslaisser de séquelles. Et pour cause, le prési-dent Hannachi n’a pas hésité à porter le cha-peau de l’élimination à son entraîneur Jean-Guy Wallemme en lui reprochant sesmauvais choix dans l’effectif. Le boss kabyle,qui demande pardon aux supporters qui sesont déplacés à Sétif, devait se réunir hier enfin de journée avec son entraîneur pour déci-der de l’avenir du technicien français, qui estd’ailleurs libre de partir s’il le souhaite, selonHannachi qui a affirmé à l’issue du match

ESS-JSK, «s’il (Wallemme) veut rentrer chezlui, personne ne le retiendra».

Wallemme accable les joueursPour sa part, l’entraîneur français Jean-

Guy Wallemme se défend et affirme que lesjoueurs n’ont pas eu le rendement escompté.«Je ne suis pas satisfait du rendement demes joueurs qui ont commis beaucoup d’er-reurs», a déclaré l’ancien entraîneur del’USMBA, Wallemme, qui devait s’expliqueravec son président.Depuis son arrivée à la barre technique de

la JSK, l’équipe a gagné trois rencontres(NAHD-MCEE et qualification aux quarts de

finales de la coupe d’Algérie), perdu quatrerencontres, respectivement contre l’USMBA,le MCO, la JSS et éliminée des quarts definale de la coupe d’Algérie, deux matchesnuls face à l’USMA et l’ASO pour une 10eplace peu reluisante au classement généralde Ligue 1.Un bilan plutôt négatif que positif, selon

les observateurs qui estiment que le techni-cien français n’a pas fait mieux que ses pré-décesseurs. A Tizi et ailleurs en Kabylie, lessupporters attendaient avec impatience lesderniers informations sur la rencontreHannachi-Wallemme.

Ahmed Ammour

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 12 mars 2015 - PAGE14

FOOTBALL

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APRÈS SA QUALIFICATION EN COUPE D’ALGÉRIE

L’ES Sétif sur tous les fronts !l Euphoriques après leur

brillante qualification aux demi-finales de la Coupe d’Algérie auxdépens de la JSK, les Sétifiensfilent droit vers un autre nouveausacre national qui devient l’autreobjectif du coach Madoui qui affir-me que «la Coupe d’Algérie estdésormais notre objectif».Vainqueur à 8 reprises de la

coupe d’Algérie, l’Entente entendbattre le record et dépasser l’USMAlger, (8 coupes d’Algérie égale-ment). Engagée sur plusieurs fronts,en championnat, coleader avec 38points, en Ligue des championsd’Afrique pour défendre son titre, etmaintenant la Coupe d’Algérie, l’ESSétif devra par ailleurs puiser dansses réserves pour courir plusieurslièvres à la fois. Face à la JSK et àla veille de son déplacement enGambie, le staff technique ententis-te se plaint déjà des blessures decertains joueurs.

L’équipe à pied d’œuvre à BanjulPour défendre son titre de cham-

pionne d’Afrique en titre, l’équipe del’ESS a pris son vol hier en fin dejournée pour la Gambie, afin d’af-fronter samedi prochain la formationdu Real Banjul. Un adversaire«méconnu» pour les capés deMadoui, selon le président Hammarqui l’avait déclaré, il y a quelquesjours de cela. A son arrivée et aprèsavoir récupéré du long voyage,l’équipe de Sétif aura droit à deuxséances d’entraînement sur le ter-rain principal (jeudi et vendredi) quiabritera la confrontation ce samedi.Avec leur longue expérience africai-ne, les Sétifiens se sont rendus à

Banjul avec l’intention de reveniravec un résultat positif avant lematch retour prévu début avril àSétif. Plusieurs joueurs, dontAbdelghani Demou, Ahmed Gasmi,blessés mardi lors du match deCoupe d'Algérie remporté face à laJS Kabylie (2-1), ainsi que YounèsSofiane et Amine Megatli queKheïreddine Madoui a préféréménager, sans oublier MerouaneDehar, (pas qualifié) n’ont pas effec-tué le déplacement.

Khedaïria écarté en dernière minuteLe gardien international de

l’ESS, Sofiane Khedaïria, n’a paseffectué le déplacement en Gambie.Repris par le sélectionneur desVerts, Christian Gourcuff, dans laliste élargie publiée vendredi passé,le portier sétifien a été écarté parson coach du club sétifien, Madoui.

Ce dernier qui n’a apprécié que lejoueur simule une blessure, a déci-dé de se passer de ses servicespour ce match de la Ligue deschampions africaine. C’est lesecond gardien de l’équipe, Belhaniqui devrait occuper le poste samediprochain alors que Amar Saâdounedevrait constituer sa doublure. Dansune déclaration faite à l’APS, le diri-geant de l’ESS, Azzedine Arab aconfirmé le refus de Khedaïria deprendre le vol en direction de Banjulvia Casablanca, ville marocaine oùles Sétifiens ont passé plus de neufheures en transit (le volCasablanca-Banjul était programméà 23h40 locales, 0h40 à Alger). Leprésident de la SSA/ESS annonceraque le gardien numéro 1 de l’équipepassera très prochainement devantun conseil de discipline. «A l'ESS,nous ne badinons pas avec la disci-

pline, c'est notre cheval de bataille,même si on a un joueur qui s'appel-le Messi», dira le dirigeant sétifien.

Le match transféré à BakauFinalement, le match Real

Banjul-ESS se jouera ce samediaprès-midi (16h) au stade del’Indépendance, à Bakau, ville dis-tante de 35 kilomètres de la capitalegambienne Banjul. Le stade où évo-lue habituellement le Real Banjul, leBanjul Mini-Stadium (3 000 specta-teurs), étant en piteux état, c’estdonc sur la pelouse du stade del’Indépendance, réservé auxScorpions, surnom de l’EN gam-bienne, qu’aura lieu la manche aller.Edifié en 1984, l’IndépendanceStadium peut accueill ir jusqu’à30 000 spectateurs.

Ahmed Ammour

LIGUE DESCHAMPIONS

(16es DE FINALE)

L’ES Sétif entreen scène,l'USMA et leMCEE pourconfirmer

Trois clubs algériens dontle tenant du titre l'ES Sétifseront sur la ligne du départdes seizièmes de finale de laLigue des championsd'Afrique de football prévusle week-end prochain, avecl'ambition de passer ce tourpour s'approcher un peuplus de la phase de poules. Auréolés de leur qualifica-

tion pour les demi-finales dela Coupe d'Algérie, lesSétif iens se déplacent enGambie pour affronter la for-mation du Réal Banjul, uneéquipe à priori largementdans les cordes des parte-naires de Abdelmalek Ziaya. De son côté, l'USM Alger

qui s'est qualifiée à l'arrachéeface aux Tchadiens deFoullah Edif ice (3-0, 1-3)accueillera la formation séné-galaise de l'AS Pikine avec unmoral au plus bas après l'éli-mination précoce en couped'Algérie devant l'ASO Chlef.Auteur du doubléCoupe/championnat la saisonpassée au Sénégal, l 'ASPikine navigue à la 11e placesur 14 à mi-parcours. Quant au MC El-Eulma,

troisième représentant algé-rien dans cette prestigieusecompétit ion africaine, i laccueillera la redoutable équi-pe ghanéenne d'AshanteKotoko avec l'objectif de réus-sir un bon résultat avant dese rendre au Ghana où il n'estpas facile de s' imposer àKumasi. Les seizièmes de finale

verront également l'entrée enlice des grosses cylindréesafricaines exemptées du tourpréliminaire, à l'instar d'AlAhly le TP Mazembe, le Rajade Casablanca, Enyimbad’Aba, l’Espérance de Tunis,de Kumasi, et puis d’anciensfinalistes comme Al Hilald’Omdurman, les MamelodiSundowns de Pretoria, leCoton Sport de Garoua ou leCS Sfaxien qui a, par ailleurs,signé trois victoires dans laCoupe de la Confédération. Au total, sur la ligne de

départ des seizièmes de fina-le, l’Algérie (avec trois repré-sentants), l’Afrique du Sud, leCameroun, l ’Égypte, leMaroc, le Nigeria, la RDCongo, le Soudan et laTunisie en ont chacun 2, enfinl’Angola, le Congo, le Gabon,le Ghana, la Gambie, laGuinée, le Kenya, le Malawi,le Mali, le Rwanda, leSénégal, le Togo et la Zambieen ont 1.

Programme des clubs algériensSamedi 14 marsA Banjul (16h) : Real BanjulFC (Gambie)- ES SétifÀ El-Eulma (17h) : MCEE-Asante Kotoko (Ghana)Dimanche 15 marsA Alger O-Hamadi (18h) :USMA-AS Pikine (Sénégal)

COUPE DE LA CAF (16es DE FINALE, ALLER) : CE VENDREDI (17H) À BAMAKO ;HOROYA CONAKRY (GUINÉE)- ASO CHLEF

Les Chélifiens avec un moral au beau fixel L'ASO Chlef, auréolée de sa qua-

lification aux quarts de finale de laCoupe d'Algérie face à l'USM Alger,tentera de revenir avec un bon résul-tat de son déplacement à Bamako oùelle affrontera les Guinéens de HoroyaConakry ce vendredi en match «aller»des 16es de finale de la Coupe de laConfédération africaine de football(CAF).Les Chélifiens, derniers au clas-

sement du championnat de Ligue 1et sérieusement menacés de relé-gation, ne souhaitaient pas unmeilleur scénario que cette qualifi-cation en «Dame coupe», de sur-croît sur le terrain d'un candidat enforce pour le titre (1-1, 5-4 auxTAB), avant de croiser le fer avecles Guinéens. «C'est une qualifica-tion qui nous permet d'aborder lematch africain avec un moral aubeau fixe. Elle intervient à unmoment crucial que nous traver-sons en championnat local. Nousavions tant besoin de ce succèspour nous remettre en confiance»,a déclaré à l'APS, l'entraîneur del'ASO Mohamed Benchouia, à l'is-sue du match face à l'USMA. Le coach de l'ASO est double-

ment content surtout après la«prestation rassurante» de sescapés face aux Algérois, une pres-tation qui «ne reflète guère sa posi-tion au classement du champion-nat», a-t-il jugé. «Battre l'USMA, desurcroît sur son terrain, n'est pas

une simple affaire. Voilà qui nousmotive davantage pour défendrenos chances en Coupe de la CAF,même si notre objectif premier restele maintien en Ligue 1», a encoreajouté le driver des Lions chélifiens.

Horoya, un adversaire inconnuCependant, Horoya Conakry qui

a choisi Bamako pour recevoir lesAlgériens en raison du virus Ebolaqui sévit en Guinée, demeure unadversaire «inconnu» pour l'ASO, areconnu le technicien algérien.«Nous n'avons aucune information

sur cet adversaire. A vrai dire, nousétions plutôt concentrés sur notrematch de Coupe d'Algérie. Nousessayerons de bien gérer cette pre-mière manche pour garder intactesnos chances de qualification auprochain tour», a-t-il encore dit. L'ASO, qui s'est déplacée à

Bamako juste après son matchcontre l'USMA, devra aussi fairesans trois joueurs cadres : le capi-taine Samir Zaoui et le meneur dejeu Mohamed Messaoud sont sus-pendus, tandis que le latéralgauche, Samir Zazou est blessé. La

rencontre sera officiée par un triobéninois. Le directeur de jeuAkintoye Germain Koole sera assis-té de ses deux compatriotesBabadjide Bienvenu Dina etAboudou Razack Bello. L'ASO s'estqualifiée pour les seizièmes de fina-le aux dépens de la formation sierraléonaise de Kamboi Eagles (2-0, 0-1). De son côté, l'équipe de Horoyaa validé son billet en dominant leclub libérien Fassell FC (1-0, 3-3).La manche retour aura lieu entre le3 et le 5 avril prochain au stadeMohamed-Boumezrag à Chlef.

MOHAMED BENCHOUIA :

«J’irai jusqu’au bout de ma mission»l L'entraîneur de l'ASO Chlef

Mohamed Benchouia, qui ne fait pasl'unanimité au sein du club chélifien, aindiqué qu'il était décidé d'aller aubout de sa mission malgré la menace derelégation qui pèse sur son équipe. «Je ne prête pas attention à tout

ce qui se dit à mon encontre. L'ASOest mon club de toujours et il est demon devoir de l'assister dans cetteconjoncture difficile qu'il traverse. Jene suis pas le genre de personnesqui fuient leurs responsabilités», adéclaré Benchouia à l'APS, à l'issuede la qualification de son équipe auxquarts de finale de la Couped'Algérie, mardi, sur le terrain del'USM Alger (1-1, TAB 5-4).

Benchouia, qui a remplacé MezianeIghil à la barre technique de l'ASO aumilieu de la phase aller, a failli rendrele tablier il y a quelques semaines enraison des mauvais résultats de saformation, lanterne rouge du cham-pionnat. Après la dernière défaitedes Chélifiens en championnat sur leterrain du RC Arbaâ (3-1), des voixse sont de nouveau élevées à Chlefpour réclamer son départ. «J'irai jus-qu'au bout de ma mission et je croisfermement en nos chances de main-tien malgré notre dernière place auclassement. Il reste encore huitmatchs à disputer et on va tout fairepour gagner le maximum de points»,a-t-il ajouté. Il se trouve que l'ASO

est également engagée dans deuxautres challenges: la Coupe d'Algérieet la Coupe de la Confédération, cequi risquerait de jouer un mauvaistour aux coéquipiers du capitaine,Samir Zaoui en courant trois lièvres àla fois. «Chaque résultat positif dansles deux compétitions nous motivedavantage pour réussir notre pariprincipal qu'est le maintien, même sion regrette tous cette situation danslaquelle le club se trouve en cham-pionnat et qui ne reflète nullement leniveau de l'équipe», a encore ditBenchouia qui avait débuté sa carriè-re d'entraîneur comme assistantd'Abdelkader Amrani à l'ASO aumilieu des années 2000.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 12 mars 2015 - PAGE15

FOOTBALL

Phot

o : D

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BASKET-BALL : CHAMPIONNAT DESUPERDIVISION (MISE À JOUR)

Attention, les Pétroliersarrivent !

A la faveur de sa victoire face au CRB Dar El-Beïda(78-70), dans le cadre de la mise à jour du calendrier duchampionnat national de basket-ball de Superdivision A, leGSP, qui totalise désormais 29 points, revient au classe-ment et se pointe à la 3e place à 7 longueurs du leadersétifien. Champions d’Algérie en titre, les Pétroliers, quicomptent encore quatre matches en retard, ont tous lesatouts de leur côté pour prendre la première place avant letournoi play-off. Pour ce week-end, les camarades deBenzegala accueilleront leurs homologues de l’IRB BordjBou-Arréridj dans le match comptant pour la 21e journéedu championnat. Ce sera l’occasion pour les Pétroliers derevenir encore plus et se rapprocher du duo de tête.

GSP - CSMBB Ouargla mardi prochainContinuant la mise à jour de ses matches en retard,

conséquence de la préparation de la sélection nationalepour l’Afrobasket 2015, le GS Pétroliers affrontera mardi17 mars à la salle de Hydra l’équipe de Ouargla aveccomme ambition de rafler les deux points de la rencontre.

Ahmed A.

CHAMPIONNAT NATIONALSENIORS DAMES

Tournoi d’Excellence ceweek-end à Staouéli

Le tournoi de l’Excellence (play-off) séniors dames estprogrammé pour ce week-end, à la salle de Staouéli, entreles quatre équipes à savoir, le GS Pétroliers, l’USA Batna,OC Alger et Hussein-Dey Marine (HDM). Pour la premièrejournée, le GSP donnera la réplique à l’USAB alors que larencontre OCA - HDM est programmée à 16h30. Le lende-main, ce sera les demi-finales entre le 3e et le 4e tandis que lafinale se déroulera à 17h, toujours sur le parquet de la sallede Staouéli. Ah. A.

Programme

Vendredi 13 marsGSP - USAB (15h)OCA - HDM (16h30)

Samedi 14 mars3e – 4e (15h30)Finale (17h)

NATATION : MONDIAUX-2017

Budapest remplacele Mexique

Les Mondiaux-2017 de natation seront finalement organi-sés en Hongrie, à Budapest, après le retrait du Mexique pourdes raisons budgétaires, a annoncé la Fédération internatio-nale de natation (Fina). La Fina est «heureuse d'annoncerque Budapest accueillera les 17e Championnats du mondede natation en juillet 2017, en remplacement de la ville deGuadalajara», a-t-elle indiqué dans un communiqué, saluantle soutien du Premier ministre hongrois Viktor Orban et duprésident de la Fédération hongroise de natation, TamasGyarfas. Budapest devant à l'origine organiser les Mondiaux-2021, «une nouvelle procédure de candidature va donc êtreouverte» pour ces Mondiaux, a ajouté la Fina. Le gouverne-ment mexicain avait annoncé le 18 février qu'il renonçait àorganiser les Mondiaux-2017, prévus à Guadalajara, en rai-son d'un programme de réduction des dépenses publiques.Le 30 janvier dernier, le gouvernement mexicain avait annon-cé un programme de réduction budgétaire de 8,2 Mds dedollars pour 2015, soit 0,7% du PIB, pour pallier la chute ducours du pétrole, et qui entraîne la mise à l'arrêt de nom-breux projets d'envergure comme la première ligne de train àgrande vitesse d'Amérique latine. «Nous sommes très heu-reux d'être accueillis par Budapest en 2017 et nous sommessûrs que les autorités locales vont organiser une grandecompétition », a déclaré le président de la Fina, Julio C.Maglione. La Hongrie est un grand pays de sport et montreune vraie passion pour la natation».

EUROPA LEAGUE (8es DE FINALE, ALLER)

Wolfsburg-Inter, Villarreal-Séville, Fiorentina-Roma

en vedettel Le duel Wolfsburg-

Inter Milan et les confron-tations cent pour centespagnole et italienne,Villarreal-Séville etFiorentina-Roma, consti-tuent les affiches de choixdes 8es de finale aller del'Europa League, aujour-d’hui.

En incluant le Torino, quiouvrira le bal à Saint-Pétersbourg avec une heured'avance contre le Zenit, etNaples, qui recevra ensuitele Dynamo Moscou, pasmoins de cinq représentantsde la Serie A sont encore enlice à ce stade de la compé-tition. L'Inter Milan, de nou-

veau entraîné par RobertoMancini et qui s'est renforcécet hiver avec les arrivéesde Podolski et Shaqiri,devra se méfier deWolfsburg, séduisant dau-

phin du Bayern Munich enBundesliga, et de sesjeunes loups irrésistibles,De Bruyne et Dost. LesNerazzurri demeurent uneéquipe en reconstruction,mais le nul ramené deNaples en championnataprès avoir remonté deuxbuts (2-2) a démontré leurcapacité de réaction, alorsqu'ils font de cette C3 leurobjectif désormais que plusrien n'est à glaner enSerie A.

Un club espagnol en quartsLes Napolitains, juste-

ment, viennent eux de quit-ter le podium de ce classe-ment après ce match nul, et

auront à coeur de ne pasrépéter les mêmes erreursface au Dynamo Moscou deValbuena. Quant auxRomains de l'inusable vété-ran Totti, rescapés de leursconfrontations face àFeyenoord, émaillées d'inci-dents impliquant des sup-porteurs néerlandais, ils par-tiront légèrement favorisface à une Fiorentina corri-gée chez la Lazio lundi (4-0), mais qui a tout de mêmesorti Tottenham au tour pré-cédent. Côté espagnol, il y al'assurance d'avoir un der-nier représentant en quartsde finale. Reste à savoir quidu FC Séville, tenant dutitre, ou de Villarreal, qui sesuivent au classement de laLiga (respectivement 5e et6e, un point d'écart), sera leplus fort.

Chez les Anglais, enfin, ilne reste plus qu'Evertondans la course, avec laréception du Dynamo Kiev.Inconstants en PremierLeague où ils végètent à la14e place, les Toffees onttoujours montré un autrevisage en Europa League,qu'ils considèrent eux aussicomme un objectif.

StartJeudi 12 marsA 18hZenit Saint-Pétersbourg (RUS) - Torino (ITA) A partir de 19hWolfsburg (GER) - Inter Milan (ITA)Dniepropetrovsk (UKR) - Ajax Amsterdam (NED)FC Bruges (BEL) - Besiktas (TUR) À partir de 21h05Everton (ENG) - Dynamo Kiev (UKR) Villarreal (ESP) - FC Séville (ESP) Naples (ITA) - Dynamo Moscou (RUS) Fiorentina (ITA) - AS Rome (ITA)Les 8es de finale retour se dérouleront le jeudi 19 mars.

APRÈS SA PEU GLORIEUSE QUALIFICATION EN LDC CONTRE SCHALKE 04

Le Real Madrid peut-il tout perdre ?Après avoir quasiment

tout gagné en 2014, le RealMadrid joue à se faire peuren 2015 : sa qualificationpiteuse mardi pour lesquarts de la Ligue deschampions a révélé uneéquipe en pleine déconfitureà l'approche des rendez-vous décisifs du printemps.

Coupe, Liga, Europe :rien ne va plus

Et si le championd'Europe en titre finissait lasaison bredouille ? Ce scé-nario catastrophe sembleprendre de plus en plus deconsistance, à mesure queles hommes de CarloAncelotti, intraitables à l'au-tomne (22 victoires consé-cutives), perdent pied danstoutes les compétitions. EnSupercoupe d'Espagne enaoût (1-1, 1-0), puis enCoupe du Roi en janvier (2-0, 2-2), c'est l'Atletico quiétait venu à bout du Real,deux résultats considéréssur le moment comme desaccidents. Mais les soucisse sont accentués ces der-nières semaines, comme sila «Maison blanche» avaitlaissé trop d'influx pour gla-ner quatre trophées en 2014(C1, Coupe du Roi,Supercoupe d'Europe,Mondial des clubs). EnChampionnat d'Espagne, le

club merengue a dilapidéune avance de quatre pointssur le FC Barcelone, qui l'afinalement dépassé en têtele week-end dernier, alorsque se profi le le clasicoBarça-Real le 22 mars.Certes, les Madrilènes n'ontqu'un petit point de retardsur les Catalans et, en C1,ils sont qualifiés en quartsmalgré leur fiasco de mardiface à Schalke 04 (3-4).Mais sans un rapide sur-saut, on voit mal cette équi-pe aller au bout en Espagneou en Europe.

Le Bernabeu agacé par ses asC'est peut-être le plus

inquiétant pour le Real:mardi, ses supporteurs l'ontlâché, avec une broncajamais vue depuis l'arrivéed'Ancelotti à l'été 2013 etmême qualif iée d'«histo-rique» par le quotidien spor-tif Marca. Il faut dire quel'équipe merengue vientd'enchaîner trois matchessans victoire (1-1 contreVillarreal, défaites 1-0 chezl'Athletic Bilbao et 4-3 face àSchalke). Ajoutés à la giflesubie dans le derby face àl'Atletico en Liga (4-0) enfévrier, cela commence àfaire beaucoup.

Mais plus que les résul-tats, c'est sans doute l'attitu-de qui énerve le public

merengue. Mardi, une starcomme Gareth Bale, recru-tée pour près de 100 MEUR, a été invisible, notam-ment dans le replacementdéfensif. Et la plupart descadres ont fai l l i , saufCristiano Ronaldo, auteurd'un doublé qui a aidé àqualif ier le Real. «Nousavons touché le fond, demanière retentissante», areconnu le gardien IkerCasil las, suspect sur aumoins deux buts allemands.Au coup de sifflet final, lecapitaine a d'ailleurs tentéde rameuter ses partenairespour saluer le public, dontune partie scandait «dehors!dehors !». «Plus tôt nousrenouerons le lien avec nossupporteurs, mieux cesera», a résumé Casillas.Reste que la fracture avecl'opinion sera peut-être diffi-ci le à refermer: en zonemixte, Ronaldo a fait savoirqu'il ne viendrait plus parlerà la presse d'ici la fin de lasaison.

Ancelotti, un clasicoà quitte ou double

Dans cette tempête,Carlo Ancelott i n'a plusqu'une bouée de sauvetage:gagner le clasico dans dixjours. Sinon, la presse espa-gnole s'attachera à lui trou-ver rapidement un succes-

seur, sachant que le nom deZinédine Zidane, ex-adjointde l'Italien et actuel entraî-neur de la réservemerengue, circule déjà dansles médias. Mais l'effectifmerengue semble en lam-beaux : entre blessures,méformes et doutes, lesjoueurs ne répondent plus.«Nous jouons mal et c'estassez incompréhensibleaprès tout ce que nousavons réalisé jusqu'endécembre», a admisAncelott i . «Nous avonsperdu confiance en notre jeuet en notre identité». Malgrétout, l'entraîneur italien veutcroire à l'exploit au CampNou, à la faveur des retoursde blessure de Luka Modricau milieu et Sergio Ramosen défense. «En football, leschoses changent rapide-ment», a-t-il promis. C'est àl ' image de son statut auReal: de héros à paria enmoins de trois mois.

JUDO : CHAMPIONNAT ARABE DES CLUBS CHAMPIONS

8 clubs algériens présents à TunisHuit clubs (4 cadets et 4 juniors) représenteront l'Algérie au championnat arabe des

clubs champions de judo prévu du 2 au 5 avril à Tunis, a-t-on appris mercredi auprès de laFédération algérienne de judo (FAJ). Le tournoi cadet du championnat arabe des clubschampions verra la présence du RC Arbaâ, du RAMA Mouradia (garçons) ainsi que le GCBordj El-Kiffane et la J C Ouadhias (Tizi-Ouzou) chez les filles. Pour les juniors, l'AS Sûreténationale, le J C El-Harrach (garçons) ainsi que le J C Bordj El-Kiffane et l'EJ Kabylie(filles) représenteront l'Algérie. Les huit clubs se sont qualifiés pour ce championnat arabeà l'issue d'un tournoi organisé à la salle de Birtouta d'Alger.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 12 mars 2015 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

TRUCS ETASTUCES

Préférez la panure à lachapelure

Donnez-vous la peine depréparer la panure, ne laremplacez pas par de lachapelure : vousobtiendriez un résultatbeaucoup moinssavoureux et trop sec.Pour cela hachez de lamie de pain rassis ettravaillez-la (dans un sacpour ne pas répandre dela farine partout) avecune ou deux cuilleréesde farine. Assaisonnezde sel, poivre, thymeffeuillé et ail haché.Vérifier la cuisson dupain. Pour savoir si votrepain est bien cuit, tapotezla croûte du dessouslorsque le temps decuisson normal estécoulé. Le pain doitsonner creux. S’il n’enétait pas ainsi, redonnez5 à 10 minutes decuisson.

Friture facile

Commencez par plongervotre cuillère en bois ouvotre spatule quelquesinstants dans la friturebien chaude. Celaempêchera vos beignetsde s'y coller. Laissez-lesalors glisser sur laspatule et tomber dans lafriture non fumante.

Eviter que le beurre brûlependant la cuisson

Pour éviter que le beurrene brûle pendant lacuisson, il suffit d'yajouter un peu d'huile.

Si vous êtesparticulièrement sensibleaux ballonnements, lemieux évidemment est deréduire ou de supprimer lesaliments susceptibles deles provoquer.

Evidemment, pas question dese priver de légumes, maisvous pouvez limiter lescrudités et privilégier leslégumes cuits. Dans tous lescas, évitez les fritures etautres plats très gras, et lesépices. Mangez dans lecalme, à petites bouchées etne parlez pas la bouchepleine. Question d'éducationmais surtout de physiologie :il s'agit d'éviter de brasser del'air. Enfin, pour éviter d'avoirun ventre à géométrievariable, buvez beaucoupd'eau, de préférence endehors des repas, mais évitezsurtout les boissonsgazeuses et ne mâchez pasde chewing-gum. Si cesconseils ne suffisent pas,vous pouvez avoir recours àdes granulés de charbon afind'absorber l'air en excès. Autre solution : vous refaireune flore intestinale en

mangeant des yaourts etautres produits laitiersfermentés. Par ailleurs, destisanes à base de basilic, de

cumin, de fenouil (vouspouvez croquer quelquesgraines à la fin du repas)peuvent également avoir uneffet bénéfique.

Fractionner ses repasL'organisme stocke moins de gras à partird'aliments mangés en petites quantités. Pas degrignotage anarchique, mais une répartitionéquilibrée en plusieurs petits repas peuénergétiques dont la fréquence permet decombattre la sensation de faim.

BON À SAVOIR

Ventre et ballonnements :les remèdes

Pour mangersainement, il nesuffit pas dechoisir de bonsproduits. Il faut aussi savoirles préparer dansles règles de l'artculinaire et...diététique. Les casseroles enétain Ces récipientsdoivent êtrestrictementréservés à ladécoration de lamaison. Car ilscontiennent uncertainpourcentage deplomb, dont unepartie s'échappedurant la cuisson. Les plats à gratinen céramique Fabriqués à partir de matières telles quel'argile ou les silicates, ces plats supportentmal des températures très élevées. En effet,plusieurs études ont démontré que l'on pouvaitretrouver ces matières dans nos gratins,surtout si on cuisine des légumes acides. Les ustensiles en cuivre Bien que ce matériau permette une cuissontrès homogène, les casseroles en cuivre nesont pas recommandées pour cuisiner. Lecuivre est un métal qui s'oxyde très facilement.Le résultat de cette oxydation est le vert-de-gris, qui est un poison.

Les cocottes enfonte Cet ancienmatériau est unalliage de fer etde carbone. Lefer est unélémentsusceptible demigrer dans lanourriture. Ce quine présente pasde danger. Lafonte présentecependant uninconvénient :plus un ustensilede cuisson estrugueux, plus sonnettoyage estdifficile et devientdoncapproximatif. Eneffet, de petitesparticulesalimentaires

peuvent se loger dans des microfailles quisont alors le lit de micro-organismespathogènes sur les parois. C'est notamment le cas des cocottes en fontebrute. Comme le fer, la fonte brute peutégalement rouiller. Pour toutes ces raisons, il vaut donc mieuxpréférer des instruments en fonte émaillée, quiprésente toutes les qualités de la fonte sansses inconvénients. Proche du verre, I'émail qui tapisse l'intérieurdes instruments de cuisson empêche le fer demigrer, donc de rouiller, et permet d'êtrenettoyé facilement.

Nutrition Des conseils pour cuisiner

plus sainement !

Phot

os: D

R

Tarte gourmande,ganache au chocolat250g de farine, 125 g de beurre, 125 g de sucre,

1 œuf, 1 pincée de sel Pour la ganache au chocolat : 220 g de chocolat,

30 cl de crème liquide

Coupez lebeurre enparcelles quevousmélangerez, àla cuillère enbois, au sucre,le tout dans uneterrine. Une foiscela fait, ajoutezl'œuf etmélangez.Mettez la farineen une fois et lapincée de sel,et mélangezénergiquement

toujours à la cuillère en bois puis terminez à la main.Laissez reposer 15-20 min au frigo, enveloppée decellophane. Préchauffez votre four th.6 (180°C).Abaissez la pâte sur un plan de travail fariné de façon àobtenir un cercle de 2 mm d'épaisseur, piquez la pâteet placez-la dans un moule le côté piqué sur le fond dumoule. Faites cuire la pâte 15 minutes environ. Pour laganache : faites chauffer la crème liquide dans unecasserole. Dès les premières ébullitions, mettez-y lechocolat coupé en morceaux hors du feu. Laissez lechocolat fondre avec la chaleur de la crème (recouvrezla casserole d'une assiette pour garder la chaleur). Unefois la tarte prête (c'est-à-dire plutôt tiède et démoulée),versez-y la préparation. Mettez le tout au frigo etlaissez prendre au moins 1 heure 30 minutes.

Poulet au gingembre

400 g de blanc de poulet, 2 oignons, 2 gousses d'ail, une petite racine de gingembre,

1/4 l de yaourt, 1 c. à c. de sauce piquante, 1 c. à c. de coriandre moulue, 1 c. à c. de

colorant rouge, le jus de citron, sel POUR LA GARNITURE : Rondelles de citron,

feuilles de laitue, rondelles de tomates et d'oignons

Découpez les blancs de poulet en morceaux moyens.Râpez les oignons, l'ail et le gingembre. Mélangez cesingrédients au yaourt, ainsi que la sauce piquante etla coriandre. Assaisonnez de sel et de jus de citron, etcolorez. Nappez le poulet de cette préparation etlaissez-le mariner une nuit. Le lendemain, placez lesmorceaux sur des brochettes et faites-les rôtirpendant 10 minutes. Servez sur un lit de feuilles delaitue, avec des rondelles de tomates, d'oignons et decitrons.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde six films de Gene Kelly.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Sa comédie»

1- UN AMÉRICAIN À PARIS2- CHANTONS SOUS LAPLUIE3- HELLO DOLLY

4- BEAU FIXE SUR NEWYORK5- UNVITATION À LADANSE6- LES GIRLS

MOT RESTANT = MUSICALE

E X I F U A E B Y L L OA I T A T I O N A L A DN V C A L E S L R I D OE N I G A LW I S S N LY K U E S EO R M L E HU N A M E R C I A I N ET N A H C S I R A P A IO N S S O U S L A P L U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

I N S A L A H - F L O R E N C EN O I R - L I G U E R - C O L SS U R - E T - R E E - R A T - CT A - B R E S I L - F O R E R AA - U R - R U S - R E N T E - LN A T U R E S - B E R G E S - AT R I M A S - V A G U E S - N DS O L E S - C I V A - R - S U E- M E S - B A S E R A - H A I -D E S - S A L A U D - M A L - DI S - D U S - I X - M I N U T ES - E R R A I T - D A - T E - RP O L O G N E - D E T T E S - IA V I L I E - D E V O U E - D SR I M E S - S E C O U E - R I OI D E S - C A H O T S - P E R IT E S - B A B O R S - P A L I RI S - L - - E R E - V I R A G E

O - B I B A N S - M E R - T E SN I R V A N A - D E G A G E - -- M I - L E - B E R E T S - L EC I M E S - H E S I T E - A I DO T E S - B E N I T E - B I - MN E S - N R - A R E - T A N G OT E - M O E L L E - H E L E - NR - V O U L A I - S I R S - P TE P O U S A I - T U E R - O R OR E S S E N T I E - R A T I O N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M A N F R E D I - I T A L I EL I G E - O T - T E - O M A N -I L E - M U R E S - P M E - A PN E - P I L E S - C A B R E - IO - C O T E S - F I G E E - B N- P U R E E - - - - E R - P R OP A V E S - - - - - S - L A I C

A I E S - P - - - - - M A R O CL E S - S O L E S - R A I E - HE N - B E T E S - S O R T - M IR - M A R E S - B A T I - R I OM E U L E S - S A L I - F A N -E R R A I - T A C T - M I S E R- P A I N E T C H O C O L A T -

LETTRES DELETTRES DE

KOMISKOMIS

- - - - - - K O M I - - - -- - - - - T O U N D R A - -- - - P E R M I A K S - - -- - - Z Y R I A N E S - - -- - - - R U S S I E - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 12 mars 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sasélection

Cargaison----------------Larme----------------Terre cuite

Mesure----------------Plante----------------JeuneSonposte

Liaison----------------Etendued’eau----------------Perdu

Préposition----------------Caché----------------Lutécium

Erbium----------------Prendre

Bouche----------------Osmium----------------Métal

Monnaie----------------Formed’avoir----------------Ile

Latine----------------Déchet

Partiras----------------Nerveux

Pronom----------------

Fin desoirée

Fleur----------------Lancée----------------Dans lamècheMalade----------------Note (inv)----------------Ville du Mali

Etape----------------

MerHaltes

----------------Pour rien

Eliminée----------------Engendre

Règle----------------

DanseMois

----------------Adverbe

Consonnedouble

----------------Maffia

Doué----------------

RincesGala

----------------Vain

Joyeux----------------

Fleuve

Palladium----------------Dresser

Débauché----------------

EteintDétester

Insensible----------------Rongeur

Infinitif----------------Tic----------------Diplôme

Têtues----------------Interjection----------------ChampIssue----------------Sérieux----------------Cérium

Ravis----------------Loto----------------DuréeEstimatif

----------------Détruire

Champi-gnon

----------------Conjonction

Fil----------------

ArgonSonposte

Hameau----------------Liaison

1- VILLE

2- PAYS

3- VILLE

4- PAYS

5- PAYS

6- RÉGION

KURDES

1

2

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5

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12

LETTRES DE : Kurdes

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 12 mars 2015 - PAGE 19

Pays----------------

ImpôtGarçon

boulanger

Huilé----------------

Pièces

Début desoirée----------------Fin deséries

Institut----------------

ConflitOsmium

----------------Gros titre

Béryllium----------------Oiseau----------------a

Singe (inv)----------------Ternira----------------LumièrePoisson----------------Article----------------Défait

Pays----------------Baryum----------------Dans lasérie

Parti----------------Héritage(ph)----------------Induration

Hardi----------------Bavarde----------------NéonLiesse

----------------Rues

ombragées

Démonstratif----------------Evoquant

Jante----------------Pas assez

Comique----------------Supprimés

Amie----------------

Déride

Dans lapeine----------------Avec descornesIndignations----------------Averses----------------Apporte

Cérium----------------Gère----------------AttendueArgon----------------Cachés----------------Patriarche

Piège (ph)----------------

Jeu

Tellure----------------Dans levent

Négation----------------

Auteuraméricain

Avant----------------

VersaPeuple

----------------Cri de froid

Forcée----------------Rebelle

Gorge----------------Nie----------------Enlevé

Emeraude----------------Emporte----------------TraitArticle

----------------Dévoila

Odeur----------------Radium----------------Possessif

Brome----------------Aperçue----------------MessieursNouvel élan----------------

GlissePossessif----------------Lissera

Arme----------------Change-ment----------------SolidaireOpinion

----------------Jeune

A brouter----------------Bienfaiteur

Fixai

Trou----------------

Sultan

Certains----------------Molybdène----------------Ecole

Rubidium----------------

MorneEnlèvera----------------Plante----------------Avares

Cravateanglaise

----------------Satisfait

Mesure----------------De l’espèce

Régné----------------

Auteurfrançais

Parti----------------Criera----------------Faiblesse

Agiras----------------

ProfitsVoyelledouble

----------------Pouffé

Sous-estima----------------Ornés----------------ReligieuxVille

brésilienne----------------Source

Couleur----------------Comparatif

Organe

Pourri----------------Capitale

Etain----------------

Formed’être

Divinité----------------

Fin desoirées

Pays (dés)----------------Repère

Manche----------------

PurAlerte----------------Nabots----------------Dans la cité

Personnagelittéraire

----------------Etoffe

Néant----------------

Eaustagnante

Pointe----------------

SnobsBénéfice

----------------Termina

Club sportif----------------Gaines

ChampCuit

----------------Note

Fin de série----------------

PoilLiaison

----------------Suffixe

Prépositions----------------Entreprises

Piècesd’échecs

----------------Monnaie

Renonce----------------Paresseux

Roche----------------

Durée

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Aït Ouazzou, parents et

alliés ont la douleur de faire part du décèsdu

Moudjahed Aït Ouazzou Ferhatofficier de l’ANP à la retraite

à l’âge de 79 ans. L’enterrement aura lieuaujourd’hui 12 mars 2015 à 13 h àM’douha, Tizi-Ouzou.A Dieu nous appartenons, à Lui nous

retournons.––––––––––––––––––––PENSÉE––––––––––––––––––––

A la mémoire de notrechère et regrettée tante

Akli Hadjila qui nous a quittés le12 mars 2012, laissant unvide irremplaçable dansnos cœurs et notre famille.

Comme chaque année, à cette date fati-dique, nous rendons hommage à celle quia été notre mère à tous. A celle qui nous a soutenus dans les

moments les plus douloureux.A celle qui a aimé notre frère Rabah

plus que tout. A celle qui s’est sacrifiéepour le bien-être de ses nièces, ses neveuxet toute sa famille. Saches bien, KHALTIAZIZENE, que tu seras toujours présentedans nos cœurs.Nous ne cesserons jamais d’évoquer

ton souvenir, lequel rend triste chacun denous.Avec ta disparition, c’est le dernier

pilier qui s’est effondré.Tu nous as laissés orphelins et incon-

solables. Tu resteras vivante dans noscœurs, nous ne t’oublierons jamais.Repose en paix A KHALTI AZIZENE.

Louiza et Malik. F119612/B13

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

OFFRES D’EMPLOI

Midi sommeille dans les flotsbleus et quiets de laMéditerranée, à peine sillonnésde plis superficiels que lezéphyr du large répand à leursurface: il roupille sur le sablesafrané et fluorescent du riva-ge, il s’assoupit dans le clair-obscur des bosquets qui cer-nent la baie et chevauche jus-qu’aux monticules toutesproches. Mourad et Sandra ontdéniché une romantique terras-se, les pieds dans l'eau, assisesur un récif où une ribambellede gosses s'essaye au plon-geon. Cette terrasse se trouveégalement sous un monticuleboisé, à l’abri des yeux indis-crets. Ils commandent des sar-dines grillées et des merlans encolère. Mourad a le regard rivésur les yeux de Sandra auxteintes oscillant entre le vertlumineux du feuillage et le bleuprofond de la mer. La jeune filletire une petite trousse de sonpanier et entreprend une séan-ce de maquillage en règle. Ellejette son dévolu sur un rougecarmin qu’elle applique sur seslèvres, ce qui rehausse sonléger bronzage et habille sonregard d’une flamme encoreplus capiteuse. Mourad admireen silence le tableau.Lorsqu’elle achève son ouvra-ge, elle mouille ses lèvres d’uncoup de langue sensuel, ramas-se un essuie-main en papierqu’elle applique tendrement sursa bouche. Ensuite, à l’aided’un stylo, elle écrit la date,l’heure et signe «Sandra » sousla marque de ses lèvres et tendla serviette à Mourad :«C’est un souvenir!- Je le garderai toujours...- On dit ça, mais on oublie

vite...- Pas moi, Sandra...»Le ton de sa voix, l’expres-

sion grave qu’il vient de

contracter, le regard pénétrantqui va au plus profond d’elle luifont prendre conscience d’uneréalité qu’elle a tendance ànégliger : Mourad fait partie decette race de romantiquesqu’elle fuit habituellement, carcela induit inévitablement descomplexités dont elle n’a nulle-ment besoin. Elle est de cettecatégorie de femmes indépen-dantes qui considèrent qu’uneliaison ne doit jamais avoir derépercussion et que le béguinest une prison où l’homme esttoujours le geôlier.Retour à la cité de l'usine

Siporex d'Oum Teboul. En lequittant, Sandra plante un bai-ser sur les joues de Mourad ets'éloigne. Samir est occupé àfrire des œufs. Il a préparé ducafé et en offre à son ami.«Alors, ça c’est bien passé ?

Tu as bien joué ton rôle denourrice!- Ne dis pas de sottises! Est-

ce que tu t’es donné la peine deregarder Sandra ? C’est unejeune femme très belle. Et sortiravec elle est un plaisir.»Samir sifflote :«Hé! Mais serais-tu par

hasard épris ?»Mourad ne proteste pas. Il se

contente de prendre sa tassede café et sort de la cuisine. Ilentend son ami fulminer contreSandra :«Au diable, cette nana ! Mon

œuf est foutu! »Quelques minutes plus tard,

Samir rejoint son copain ausalon pour le blâmer :«Ecoute Mourad! Ne fais pas

l’imbécile ! L’amour n’existepas. Il faut faire sa situationd’abord, ramasser beaucoup defric. De telles passions tedétournent de cette cible. Lemariage viendra après. Quandon est fortuné, on a l’embarrasdu choix. Les épousailles,comme je te l’ai toujours dit,n’ont rien à voir avec l’amour.C’est un contrat...»

Mourad a décidé de ne pasrépliquer à son ami. Mais, n’ytenant plus, il réagit :«Mais dans quel monde

vivons-nous! Vous voulez cen-surer même l’amour ! Samir,mon ami, je suis désolé mais tuparles comme une calculatrice.- C’est un sentiment pour les

gringalets. Dans la vie, il y a lespuissants et les faibles !»Mourad se relève. Il pénètre

dans la chambre et en sort avecson cabas :«Ecoute Samir, je crois que

c’est le moment de m'en aller.Le week-end a été délicieux.Tellement de choses se sontpassées. J’éprouve le besoinde faire le point. Je retourne àEl Kala.»Après le coup de foudre,

Mourad vient de découvrirl’amour. Bêtement. C’est facileet embrouillé à la fois. Sur lesmurs, les parois et les cloisons,dans les pages des journaux,des bulletins et des annales,sur le lit, sous le lit, par terre,sur le plancher, à l’intérieur duréfrigérateur et même dans lestiroirs, l’image de celle quevous aimez est là, presque réel-le. Vous êtes au boulot : chaquedemoiselle qui rentre, chaqueillustration sur les bouquins,chaque voix provenant de larue évoquent la femme quevous adorez. Elle est là, par-tout, dans vos pensées, dansles affiches cinématogra-phiques, dans les étuis dusavon que vous achetez, dansl’autocar d’estivants qui passe,dans tout ce qui remue,bronche et se déplace. Sandraest là, authentique, dans lesnuages qui moutonnent au-des-sus de la colline, dans l’azur del’océan placide, sur les crêtesdes palmiers qui longent la des-cente de la rade, dans le bitumedes avenues...Rien d’autre, plus rien

d’autre n’a de l’intérêt. Les amisde Mourad découvrent la trans-

formation et tentent, sans réus-sir, d'en connaître les raisons. ilsouhaite ne pas répondre àleurs interrogations. Il s’excuseet s'éloigne... On dit quel'amour rend heureux mais, àvoir la tête de Mourad, on endouterait ! Peut-être qu'il réali-se que son petit salaire debibliothécaire sera loin desatisfaire les besoins énormesde cette fille «bourgeoise»venue d'Alger ? Peut-être qu'ilne pourra pas lui offrir lesvoyages dont elle rêve, labagnole qu'elle voudra élégan-te et rutilante, l'appartementvaste et luxueux et tout ce quiest exposé dans les vitrinesdes mariages «réussis». Et cet amour, n'est-il pas un

coup de tête, un plongeon sansfilets dans les yeux verts deSandra, un sentiment inéditmais éphémère, une folie d'été,chauffée par le sirocco, nourriedes mille et une sensations quigrouillent dans son corpsouvert à un printemps nouveau,mais qui se calmera aux pre-mières bourrasques autom-nales, quand les vacanciersquitteront les rivages et quandSandra s'en ira vers sa vraie vietrépidante dans ce lointain eténigmatique Alger ? Ici, sur lesterres d'El Kala balayées par leshumeurs moroses des soiréessans éclat et sans musique, ilne restera que le vent du nordet son sifflement lugubre pourmeubler le long silence de lanuit. Non, Mourad ne peut plusconcevoir la vie sans Sandra ! Ilen mourrait. Mais on dit toujours ça...

Personne n'est mort de la sépa-ration d'un nouvel et ardentamour, mais ce Mourad est tel-lement entier, tellement authen-tique et passionné qu'il estcapable de tout.Quelques années plus tard.

Mourad est toujours à El Kala.Sandra entre Paris et Alger. Ilsse sont écrits un temps puis

plus rien. Mourad n'a jamaisoublié cet amour qui a boule-versé sa vie comme une torna-de ravageuse. Ses larmesreviennent à chaque fois qu'ilévoque le visage angélique deSandra, à chaque fois que lesirocco souffle sur les arbrescentenaires de la placette, àchaque fois qu'il voit un car detouristes, à chaque fois que lesgosses plongent de la jetée etque la mer s'habille de ce bleuunique dont elle a le secret.Alors, Mourad tire de son porte-feuille une serviette en papierqu'il garde comme une relique,comme une preuve : oui, il n'apas rêvé. Oui, la plus belle filledu monde l'a serré dans sesbras. L'empreinte des lèvressur ce papier jauni et la signatu-re «Sandra» sont là, dans sapoche. Ce trésor, il ne s'enséparera jamais. Et jamais uneautre femme ne pourra délogerl'Algéroise de son cœur. Oui,maintenant, il peut mourir...

M. F.

(Texte retouché, adapté duroman : Les sirènes de CapRosa).

Sandra l'Algéroise ou une passion estivalePANORAMAPANORAMA

Par Maâmar FARAHfarahmadaure@gmail.com

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LLEES S CCHHOOSSEES DS DE E LLA A VVIIEE

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Blida. 5 milliards de dinars pour réhabiliter l’hôpital Frantz-Fanon. Merci qui ?

Merci l’incendie ! Choukran les morts !

Il a suffi que le cours du pétrole replonge ces der-nières heures sous la barre des 40 dollars, qu’une nou-velle tendance baissière repointe son vilain museau àl’ombre de nos derricks pour que Sellal brandisse unmort. Attendez ! Attendez ! Pas de panique. Mon mort, lemort auquel je fais allusion, c’est le fameux planDesertec. Un projet mort-né. Même pas né, d’ailleurs !Mort dans le ventre de sa mère inconnue. Et déjà qui seprépare ? Qui a ressorti son joli cartable ? Qui a extirpéde son dressing son regard le plus maussade ? Qui amis des cartouches neuves dans son chargeur à morgueet à tronches de cake ? Le comité restreint de crise,pardi ! Ah ! Mon Dieu, qu’est-ce qu’ils m’ont manqué lesmembres atterrés de ce comité de crise ! Le gouverneurde la Banque d’Algérie qui pose ses lourds dossiers surla table de réunion comme le bourreau étalerait sur lebillot de bois les différentes lames, parmi lesquelles ildevra en choisir une pour armer sa guillotine. Le premierbidasse du pays pour le cas où le comité restreint decrise s’en remettrait à nos troupes pour donner l’assautcontre la récession, la baisse de nos réserves de changeet toutes les autres méchantes poches de pauvreté à

venir. Le Président qui martèle dans son micro-joue qu’ilfaut en finir avec les dépenses faramineuses et le trainde vie exorbitant de l’Etat, et qui, aussitôt la réunion ter-minée, prend son avion médicalisé pour aller se soigneren France et y aider à relancer un secteur que la ministrefrançaise de la Santé, Marisol Touraine, décrit tous lesjours comme moribond. Ghoul qui n’en finit pas deregarder les autres avec ce même air béat de celui qui necomprend toujours pas la baraka qui lui est tombée surla tête, le petit ange zélé qui est en permanence assis àcalifourchon sur son épaule et qui lui a permis de grim-per aussi vite sur l’échelle dorée du régime rentier. Tous,je dis bien tous et je l’écris à l’encre indélébile, tous lesmembres attitrés du comité restreint de crise m’ont man-qué à un point que je n’ose vous décrire. Pourquoi jen’oserais pas vous le décrire ? Parce que rallonger cettechronique, bouffer encore de l’espace, grignoter sur lesréserves de papier du journal, ça serait aussitôt considé-ré par mes ennemis comme un signe de richesse exté-rieure. Et ce n’est plus de bon ton depuis que le pétrolea rechuté sous les 40. Je reste donc sobre. Je souhaitejuste un bon retour parmi nous au comité de crise.Bonjour tristesse ! Et c’est reparti comme en 40 !Fumons du thé et restons éveillés frères et sœurs d’in-fortune, le cauchemar continue !

H. L.

Et c’est reparti comme en 40 !