Alpes FO - Journal de FO 38 - Juin 2009 - 117

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Directeur de publication : Jean-Pierre GILQUIN – commission paritaire : 0711 S 05801 ISSN 0338-5701 Impression : Imprimerie Notre-Dame - Montbonnot UDFO ISERE – bourse du travail – 32 avenue de l’Europe – 38030 Grenoble cedex 02 Tél. 04.76.09.76.36 – Fax 04.76.22.42.55 – courriel : [email protected] Prix le numéro : 0.80 – Abonnement 1 an : 3.20 Notre département risque de détenir le triste record du nombre de licencie- ments sur une courte période : 5000 emplois perdus depuis le début de l’année ! Il n’est pas une semaine sans l’an- nonce d’un plan, dit de sauvegarde de l’emploi ou de gestion de l’emploi et des compétences. Ces suppressions de postes rendront l’insertion des jeunes, diplômés ou non, plus difficile encore à la rentrée prochaine. La plupart des entreprises profitent de la crise, réduisant ou gelant leurs effec- tifs souvent au nom du principe de précaution ! Pour exemple : La Poste Isère renonce à l’embauche de jeunes remplaçants pendant les vacances estivales ! La TAG n’embauchera pas alors que le trafic augmente. Tout cela est évidemment source de conflits. Deux d’entres eux ont marqué ce premier semestre : • Caterpillar qui a récemment vu l’apai- sement l’emporter grâce à l’initiative de FO pour relancer le dialogue social, • Schaeffler où l’engagement des sala- riés n’a pu sauver le site finalement sacrifié aux intérêts des actionnaires de Continental. Ces conflits ont renforcé les puissantes manifestations du 29 janvier et du 19 mars. Après ces succès incontestables, la fin des conflits d’entreprise ont contribué à un certain essoufflement, d’où une participation en baisse le 26 mai. Le cycle engagé par les confédérations s’est achevé samedi 13 juin. Les salariés s’interrogent aujourd’hui sur l’efficacité de ce type d’action. Dans le public, après la RGPP, l’an- nonce de la suppression de 30.000 emplois mérite une réaction à la hauteur de l’attaque. La période estivale doit être l’occasion de retrouver du souffle et redéfinir une stratégie et des actions qui permettront d’obtenir satisfaction. Bonnes vacances à tous. Jean-Pierre GILQUIN, Secrétaire général. www.foisere.info N° 117 - Juin 2009 Sommaire Bulletin d'information de l'Union Départementale des Syndicats Force Ouvrière de l'Isère Bienvenue aux policiers ! p. 8 Privé/public même combat p. 6 – 7 L’Isère dans la rue p. 4 – 5 Les plans sociaux p. 2 – 3 Editorial

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le journal des syndicats Force Ouvrière de l'Isère

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Directeur de publication : Jean-Pierre GILQUIN – commission paritaire : 0711 S 05801 ISSN 0338-5701Impression : Imprimerie Notre-Dame - Montbonnot

UDFO ISERE – bourse du travail – 32 avenue de l’Europe – 38030 Grenoble cedex 02Tél. 04.76.09.76.36 – Fax 04.76.22.42.55 – courriel : [email protected]

Prix le numéro : 0.80 € – Abonnement 1 an : 3.20 €

Notre département risque de détenir letriste record du nombre de licencie-ments sur une courte période : 5000 emplois perdus depuis le débutde l’année !Il n’est pas une semaine sans l’an-nonce d’un plan, dit de sauvegarde del’emploi ou de gestion de l’emploi etdes compétences. Ces suppressions depostes rendront l’insertion des jeunes,diplômés ou non, plus difficile encore àla rentrée prochaine.

La plupart des entreprises profitent dela crise, réduisant ou gelant leurs effec-tifs souvent au nom du principe deprécaution ! Pour exemple : La PosteIsère renonce à l’embauche de jeunesremplaçants pendant les vacances estivales ! La TAG n’embauchera pasalors que le trafic augmente.Tout cela est évidemment source deconflits.

Deux d’entres eux ont marqué cepremier semestre :• Caterpillar qui a récemment vu l’apai-sement l’emporter grâce à l’initiative deFO pour relancer le dialogue social,• Schaeffler où l’engagement des sala-riés n’a pu sauver le site finalementsacrifié aux intérêts des actionnaires deContinental.

Ces conflits ont renforcé les puissantesmanifestations du 29 janvier et du 19 mars.Après ces succès incontestables, la findes conflits d’entreprise ont contribuéà un certain essoufflement, d’où uneparticipation en baisse le 26 mai.Le cycle engagé par les confédérationss’est achevé samedi 13 juin.

Les salariés s’interrogent aujourd’huisur l’efficacité de ce type d’action.Dans le public, après la RGPP, l’an-nonce de la suppression de 30.000emplois mérite une réaction à lahauteur de l’attaque.La période estivale doit être l’occasionde retrouver du souffle et redéfinir unestratégie et des actions qui permettrontd’obtenir satisfaction.

Bonnes vacances à tous.

Jean-Pierre GILQUIN,Secrétaire général.

www.foisere.infoN° 117 - Juin 2009

Sommaire

Bulletin d'information de l'Union Départementale des Syndicats Force Ouvrière de l'Isère

Bienvenue aux policiers !

p. 8

Privé/public mêmecombatp. 6 – 7

L’Isère dans la ruep. 4 – 5

Les plans sociauxp. 2 – 3

Editorial

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SCHAEFFLER à Saint Siméon de Bressieux

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Fermeture d’usine, refus detoute négociation de plansocial, l’Etat Français payantdans le cadre de l’AS FNE(Allocation spéciale duFonds national de l’emploi,-convention de préretraitelicenciement-) les salariésde Schaeffler ne l’ont pasaccepté.

Sans grève (équipe derepos bloquant l’usine,l’autre équipe continuant àproduire), avec occupationde l’usine jour et nuit, ilsont protégé leur outil de travail : les camions

entraient, livraient, maisaucune exportation possi-ble vers les clients.Les syndicats, les salariés,ont travaillé main dans lamain avec les politiques ;les médias ont été alertés.Schaeffler sous pression adû participer à une impor-tante table ronde sousl’égide de la Direc-tion dutravail.

Des propositions concrètesont été formulées de la partdes élus et des salariés quiont accepté une réductiond’effectif pour maintenir

l’activité en attendant lasortie de crise.

Peine perdue, la directionavait un seul objectif :fermer !Bilan : 92 emplois détruits,7 AS FNE sur 15 salariésqui auraient pu en bénéfi-cier, 5000 € d’indemnitéssupra-légales pour l’ensem-ble des salariés (en plusdes indemnités légales),cellule de reclassement sur12 mois (qui pourrait êtreprolongée), paiement desjours de grève à 60 %.

Un nouveau round de négo-ciation est ouvert chezCaterpillar où la directionavait mis sur la table, mi-février, son projet de suppression de 733

emplois (sur 2550salariés à Grenobleet Echirolles).

Il l’est grâce à l’ini-tiative de FO qui,devant le blocagedes négociationspuis l’annonce parla direction qu’elleappliquerait le plandans sa rigueur

initiale, a proposé à l’en-semble des organisationssyndicales de signer unaccord ramenant le nombrede suppressions de postesà 600 et l’ouverture de

négociations sur l’organisa-tion et le temps de travail.La CFDT et la CFTC se sontjointes à FO. Ainsi unaccord majoritaire a-t-il étésigné.Cette négociation doitaboutir d’ici octobre et serasoumis au vote des salariés.« Autrement dit, ce n’estpas fini du tout », souligneRobert Gamez, secrétaireFO du comité d’entreprise,qui sait qu’il faudra sebattre contre la volonté dela direction de rogner unebonne part des acquissociaux.

PSE…Le Plan de sauvegarde del’Emploi est le nom, depuis2002, du Plan social. Lenom a changé, pas le fond.

ProcédureLe patron doit consulter lecomité d’entreprise sur levolet « justification écono-mique des licenciements(ex-Livre IV/Livre II dans la nouvelle codification) etsur les mesures d’accom-pagnement des licenciés(Livre III / Livre I dans la nouvelle codification).L’avis du CE est seulementconsultatif.

JusticeSi le patron ne respectepas la procédure ou nefournit pas les élémentsd’information utiles, il estpossible d’en appeler autribunal de grande instancee n r é f é r é ( p r o c é d u r erapide). Il peut prononcerla suspension du plan.Comme le patron estsouvent pressé, c’esttoujours utile !

Justice bisOn peut aussi contester lePSE sur le fond : contesta-tion du bien-fondé de l’ar-gumentation économiqueet, plus souvent, insuffi-sance des mesures d’ac-compagnement.

Signer ou pasCela a peu de conséquen-ces sinon que signer unPSE réduit beaucoup leschances d’obtenir de lajustice une décision quivous soit favorable…

Une question ?L’union départementale estlà. Elle fera le lien, sinécessaire, avec l’assis-tance juridique de la confé-dération.

En Bref

Yvette Devilla, déléguée FO et les salariés de SCHAEFFLER

CATERPILLAR :l’heure est à nouveau à la négociation

LES PLANSC’est la crise et c’est aussi un bon prétexte pour certaines entreprises pour r

Dans les petites comme les grandes entreprises, les responsables syndicaux sont au front

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Un site d’injection matières plastiques àSaint Jean de Bournay et un site deconception/montage à Pont-Evêque, Calora déjà subi plusieurs restructurations.

Touchée par la crise, l’entreprise a fait lechoix, cette fois, d’un plan de cessationanticipée d’activité mis en œuvre sur

tous les sites du groupe.Pour l’Isère il concerne 95 salariés volon-taires. Il permet à l’entreprise de rappe-ler les salariés, qui conservent leursalaire, 3 mois dans l’année, dans l’at-tente de liquidation de leur retraite durégime général à taux plein et des régi-mes complémentaires.

L’ensemble des organisations syndicalesa paraphé ce texte qui a permis d’éviterla mise en œuvre d’un plan social.

SOITEC à BerninEntreprise phare de la « silicone Valley »grenobloise en forte croissance cesdernières années, Soïtec subit sonpremier choc social.

La Direction a dévoilé son plan : réduirel’effectif de 10 %, soit 100 postes detravail.Confronté à cette annonce, le syndicatFO Soïtec, majoritaire, a choisi une stra-tégie en deux temps, dixit Pierre Pernot,Délégué syndical FO.La négociation d’un accord de gestion de

l’emploi ouvrira une période de départsvolontaires, sécurisera les transferts

provisoires des salariés sur des structuresde recherche et développement externes.Revenant sur la méthode de cette négo-ciation suivie d’un PSE (plan de sauve-garde de l’emploi), Pierre souligne lalourdeur de la procédure.Forte de cette expérience la sectionsyndicale fera le bilan d’application del’accord et ajoutera sa stratégie pour lesmois à venir. Mais l’objectif principal estatteint : aucun licenciement sec, unique-ment des départs volontaires de salariésmis à disposition d’autres entreprises.

Eric Jaubert, Bruno Larcheveque et FrédéricCurtil (Saint Jean de Bournay), absent LaurentJullia (délégué Pont-Evêque)

Pierre Pernot, délégué FO, et les salariés de SOITEC

CALOR GROUPE SEBÀ Pont Evêque et Saint Jean de Bournay

S SOCIAUXrestructurer, s’attaquer aux acquis sociaux, alourdir l’organisation du travail. . Des batailles sont perdues, des pertes limitées. D’autres combats sont gagnés. Exemples

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L’Isère daÀ Grenoble

2000 le 13 juin dans l’Isère

30 000 le 1er mai 5 000 le 26 mai

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ans la rue

3 500 le 1er maiÀ Bourgoin

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SEMITAG : rendez-vous à l’automne

PRIVÉ PUBLIC,

Supprimer des postes et par là réduire le service à lapopulation via la disparition de lignes ou la réductiondes cadencements et des amplitudes horaires ;augmenter la productivité au détriment des conditionsde travail… « Nous nous battrons sur tous les fronts »,résume Fernando Martins, délégué FO à la Sémitag(Transport en commun de l’agglomération grenobloise). Sémitag où les salariés et leurs organisations syndicalesFO et Unsa ont décidé, fin mai et après plusieurs semai-nes de mouvement (2 heures de grève par jour) dereprendre le travail normalement et de préparer larentrée.Les conséquences des économies demandées à la Tagpar les collectivités locales, leurs actionnaires, serontalors très concrètement perceptibles par tous, salariéscomme usagers.

Beau printemps à GEG !Bataille rondement menéeet victoire exemplaire chezGEG (Gaz Electricité deGrenoble) fin avril sans quela mobilisation souffre dulong week-end de Pâques. Résultat : 5 % d’augmenta-tion des plus bas salaires,2,5 % pour les salairesintermédiaires, une augmen-tation de prime pour lescadres et six postes supplé-mentaires, dont une partiepar redéploiement, dans lacatégorie technicien.« Nous avons démarré pourrépondre à un appel national

des syndicats de la brancheet les jeunes ont embrayé,devenant le noyau d’unemobilisation qui n’a fait quegrandir », raconte Yves Zarb,le délégué FO qui a menél’action avec la CGT.Il dit aussi que le conflit aété l’occasion, pour les sala-riés les moins rémunérés, defaire comprendre à l’enca-drement ce que peut vouloirdire vivre avec le Smic oupas beaucoup plus, et qu’ilconvient d’écouter ce quedisent les salariés.

Un nouveau syndicat FO chez BULL EchirollesLes explications de FrédéricTemporelli, délégué syndical FO :

« Arrivé chez Bull en 2004 à unposte d'ingénieur sous-traitantj’ai été embauché en 2007.Depuis j’ai noté une tendance àla dégradation du climat social ycompris chez les cadres quicomposent la majorité des effec-tifs du site.

Le contexte de crise économique que nous traversons futl'élément déclencheur pour créer un syndicat FO àEchirolles afin d’agir pour :- défendre les salariés qui ne sont pas à l'origine des

graves problèmes économiques et n'ont pas à en payerle prix,- défendre avec fermeté nos acquis sociaux (éducation,santé, retraites...) et pouvoir d'achat.

Depuis cette création il y a 3 mois nous avons connu desévénements graves (suicide d'un collègue dont le posteétait supprimé), et nous sommes investis dans les négo-ciations (regroupement des CE du groupe Bull, revendi-cations salariales).En faisant annuler la dénonciation par la direction del'accord "congés et ponts" qui nous aurait fait perdre cesjours nous venons d'obtenir notre première victoire.Nous sommes maintenant fiers car notre Syndicatd'Entreprise FO Bull Echirolles est là pour agir pour ladéfense des salariés et de leurs droits. »

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Les facteurs en colèreAucun remplacement de facteur cet étédurant les congés, la direction de La Posteestimant que sur la même journée ils pourrontassurer leur propre tournée et celles de leurscollègues, sans heures supplémentaires, sansembauche, sans moyens supplémentaires.

Les arguments de la direction ?- la crise.L’Impact sur les usagers ?- qualité de service détériorée, voire retard decourrier ou non distribution rappellent lesdélégués FO (majoritaires en Isère).

Le 6 mai dernier 300 facteurs venus de toutel’Isère se sont rassemblé devant la directionde La Poste pour montrer leur colère.

Le mouvement se poursuit avec des réunionsintersyndicales, les agents ne voulant pas faireles frais de cette crise.

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Son congrès en a ainsi décidé, à une très large majorité,en janvier dernier : l’Unsa Police Syndicat Unique (majo-ritaire), rejoint FO. FO et non la CGC, comme le voulaient les instancesnationales de l’Unsa qui en avaient décidé ainsi sansconsulter les principaux intéressés.Interview de Daniel Chomette, secrétaire départementalde l’ex-Unsa Police Syndicat Unique.

Pourquoi FO ? « Nous nous retrouvons dans ses valeurs : indépendancesyndicale et défense du monde du travail, de l’engage-ment pour le pouvoir d’achat aux positions sur les

chômeurs ou les parachutes dorés.Mais c’est sur le terrain, dans la bataille aujourd’huivictorieuse pour la reconnaissance de la qualification desagents, au bénéfice de la catégorie C, que s’est bâti lerapprochement avec le SGP FO (Syndicat général de laPolice). Il est notre cousin depuis toujours et un allié sûrdepuis un an dans une intersyndicale qu’Alliance (CGC)a très vite quittée. »

Syndicat puissant que le vôtre…« 40 % des suffrages à l’échelle nationale lors desdernières élections professionnelles ; 64 % en Isère ; 68 % à Grenoble. J’évalue notre influence actuelleautour de 75 %.La fusion a un objectif : refaire un pôle syndical fort pouratteindre les 50 % nécessaires pour garder la main dansle cadre des nouvelles règles de la représentativité.»

Garder la main pour défendre quoi ? « Voici 15 ans, les policiers français étaient les mieuxpayés en Europe. Ils sont aujourd’hui les derniers. Côté effectif, c’est une catastrophe. Le président de laRépublique s’était engagé là-dessus durant la campagneprésidentielle. En réalité, ce sera 10 à 12 000 postessupprimés en trois ans. A Grenoble, nous avons perdu 30postes en 8 ans. Et je ne vous parle des milliers d’heuressupplémentaires à régler.Voilà pourquoi il est utile de mettre fin aux fracturesinternes vécues par le syndicalisme policier. »

BIENVENUE AUX POLICIERS !

Daniel Chomette

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