AllSportsFrance Mag' #11

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Mag' #11 @AllSportsFrance Qui pour la gagner ?

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Au sommaire cette semaine : Football, NBA, cyclisme, Golf, WEC, F1, Natation, ...

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Mag'#11

@AllSportsFrance

Qui pour la gagner ?

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@AllSportsFrancePour suivre l’actu du sport en temps réèl :

SOMMAIRE

P3.......... Stade Rennais - ASSE : Une finale indécise

P8.......... Alonso le Rouge

P11........ Le premier weekend du WEC

P13........ Le Top 14 et les réseaux sociaux

P14........ Semaine Sport Business

P16........ Le Onze d’Or

P17........ Les 1/4 de finale de la coupe de France

P19........ Mamba à terre

P21........ Cap sur Barcelona

P23........ La veste verte pour Adam Scott

P24........ L’équipe de la semaine : Huddersfield Giants

P25........ La 12 ième journée de SuperLeague

P27........ Le coup d’envoi des Ardennaises

Notre partenaire basket

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Football

Stade Rennais - ASSE : Une finale indécise

Avouons le d'entrée, lorsque j'ai proposé de faire cet article sur la finale de la Coupe de la Ligue, je ne m'attendais pas à être aussi indécis sur les favoris de ce match.

En effet, les verts devraient gagner cette coupe sur leur dynamisme actuel : dans les clous en cham-pionnat pour une qualification en Champion's League, encore qualifiés pour les ¼ de la Coupe de France, tout leur sourit. Oui mais voilà, 3 matchs capitaux en 1 semaine, dont un match de champion-nat qui laisse transparaître quelques difficultés, un ¼ pas évident à négocier face à leurs clones de Lorient qui ne lâcheront rien.D'un autre côté Rennes est dans une bien mauvaise passe en championnat, mais sait depuis sa qualifi-cation pour la finale qu'ils n'ont plus rien à craindre ou espérer du championnat, et ils misent tout sur cette partie, les matchs de L1 ne leur servant que de préparation et encore....Donc sur la dynamique très difficile de les départager.

Essayons de voir par rapport à leur palmarès :En ce qui concerne la Coupe de la Ligue, c'est une finale inédite, et une première présence en finale pour les deux clubs, donc....L'ASSE possède, on le sait un des plus palmarès du football français mais son dernier titre remonte à 1981, depuis 4 présidents se sont succédé à la tête de notre pays et beaucoup plus à la tête du club. Le SRFC a gagné sa dernière Coupe de France en 1970 ! Depuis, même si l'équipe est régulièrement dans le haut du classement du championnat, les turbulences ont été nombreuses en Bretagne.Ce n'est pas possible de les départager sur le critère du palmarès non plus.

J'imagine la tête du rédacteur en chef de votre magazine quand je vais lui annoncer : « Je fais pas l'article, trop compliqué, trop indécis, personne ne sait, et je n'ai pas envie de me prendre la tête avec ça » Pas Possible, j'ai donc opté de départager les clubs sur des critères éminemment non-sportifs mais il fallait bien trouver une solution !

Les propriétaires historiques : L'ASSE apour fondateur, le fondateur du Groupe Casino, Mr Geoffroy Guichard qui a laissé son nom au stade (Voir magazine #8), groupe de distribution alimentaire international.Le SRFC a pour actionnaire principal le groupe Pinault-La Redoute ( Groupe Kering depuis Mars) qui recentre depuis peu son activité sur l'habillement sportif et le luxe.

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Avantage Rennes ne serait-ce que pour l'adéquation de son activité avec la gestion d'un club de football ! Et oui on ne gère pas une équipe de joueurs roulant dans une voiture de couleur or comme un rayon de boîte de conserves.

Rennes 1-0 Saint Étienne.

Les repas au stade :De manière assez classique, les supporters foréziens se nourrissent des traditionnels Kébab dont les stands autour du stade sont nombreux.En Bretagne, si tu ne mange pas une galette-saucisse, c'est que tu n'a pas compris où tu allais suivre un match.

Avantage Rennes ! De la bonne alimentation régionale qui devient un symbole même du dépla-cement au stade de la Route de Lorient.

Rennes 2-0 Saint Étienne.

Les couleurs traditionnelles :Le vert de Saint Étienne est peu présent dans les titres de livres ! Bon à part peut-être dans le Petit Livre Vert d'Yves Rocher.....Le Rouge et le Noir de Stendhal est un classique sur lequel il n'est plus besoin de s'étendre...

Avantages Rennes ! Même pas besoin de polémiquer.

Rennes 3-0 Saint Étienne.

Les hymnes des clubs :Le « Allez les Verts » de 1976 est évidemment le tube que l'on connaît http://www.you-tube.com/watch?v=42BAHfzZ_CI Votre serviteur a d'ailleurs à l'époque cassé sa tirelire pour s'offrir le 45 tours (mon premier disque). Pour les plus jeunes d'entre nous, un 45 tours est une galette plate noire qui fait de la musique quand on la met dans un mange-disque par exemple.Du côté breton, le chant des supporter est plus en rapport avec son identité régionale et culinaire, quoique... Écoutez bien :http://www.youtube.com/watch?v=pBHeTVPSqlo On y parle aussi des antagonismes régionaux avec certains autres clubs de l'élite.

Une nouvelle fois avantages Rennes avec une certaine modernité dans le rythme de l'hymne.

Rennes 4-0 Saint Étienne.

Les danses à la mode :Les joueurs stéphanois ont frappés très fort avec leur Harlem Shake qu'ils ont été quasiment les premiers à faire dans un club sportif professionnel de l'hexagone. Et en plus c'est réussit :http://www.youtube.com/watch?v=Ey1bsMG1flw

Les rennais n'ont pas fait ça ! Par contre leur mascotte a innové en créant le Kouign-Amann Style :http://www.youtube.com/watch?v=j3dfhdrXjdI

FootballFootball

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Avantage Saint Étienne sans souci. Clip bien fait et collage à la danse à la mode. Bel effort breton mais un peu Old School !

Rennes 4-1 Saint Étienne.

Les Mascottes :Pas de mascotte officielle sur le terrain à Saint Étienne. Si il y en avait une, ce serait sans doute une panthère noire !Erminig est présent lors de tous les matchs de Rennes à domicile et est censé représenter une hermine animal symbole de la Bretagne. En fait je sais pas à quoi ressemble une hermine donc...

Avantage Rennes pour l'effort !

Rennes 5-1 Saint Étienne.

Les chansons aux couleurs des clubs :L'ASSE est représentée dans cette catégorie par Dothy et le magicien d'OZ pour Vert :http://www.youtube.com/watch?v=aivT83FplZ4 Rennes par Jeanne Mas évidemment :http://www.youtube.com/watch?v=YwOHEOdQlt0

Avantage Rennes, au box office y'a pas photo !

Rennes 6-1 Saint Étienne.

Twitter :Le compte @Asse officiel revendique 28 123 followers.Le compte @staderennais compte 16876 abonnés.

Avantage Saint-Étienne, les chiffres parlent d'eux-mêmes

Rennes 6 -2 Saint Étienne.

Facebook :159 266 j'aime pour la page officielle fan de l'ASSE122878 j'aime pour celle du SRFC

Avantage Saint-Étienne beaucoup plus présent sur les réseaux sociaux

Rennes 6-3 Saint Étienne.

Le climat :En moyenne, il pleut 98 jours par an à Saint Étienne qui a donc quasiment plus de chance de jouer sous la neige que sous la pluie.A Rennes, on parle plutôt de 115 jours pluvieux par an, même si De Kersauson dit qu'il ne pleut en Bretagne que sur les cons.

Avantage Saint Étienne, ce n'est donc pas une légende...

Football

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Rennes 6-4 Saint Étienne.

Événements pour la Finale :Le président de l'ASSE et quelques membres de la direction ont décidés de relier le Stade Geof-froy Guichard au Stade de France à vélo, ce qui représente pour Via Michelin à peu près 500 Km voire plus. Bel effort mais qui ne pourra plus s'asseoir pour regarder le match ?Le stade Rennais a lancé sur son site la « Vague Rouge » qui est la possibilité aux fans et aux autres de déposer des messages vidéos. Le plus célèbre d'entre eux ? Usain Bolt qui souhaite bonne chance aux bretons (sans doute grâce à leur équipementier commun)

Avantage Rennes, très bel effort des cyclistes mais Usain Bolt quoi !

Rennes 7-4 Saint Étienne.

Style vestimentaire des entraîneurs :Christophe Galtier a pour habitude de porter une doudoune avec col en fourrure du plus bel effet et en plus qui semble lui porter chance. Que les militants de PETA se rassurent la fourrure est du raton laveur qui n'est pas sur la liste des espèces en voie d'extinction.Sobre et classe la très célèbre chemise noire de Frédéric Antonetti, peut-être trop classique.

Avantage Saint Étienne pour le côté béckhamieste de leur entraîneur. Oui je sais encore Beckham, mais si tu ne le cite pas dans ton article sur le foot, c'est que t'es un ringard, alors j'évite d'oublier.

Rennes 7-5 Saint Étienne.

L'équipe féminine :Pour les vertes, la 7ème place en D1 est une place qui leur convient bien même si leurs ambitions de début de saison d'être européenne ne seront pas atteintes. Bel effectif !Pas d'équipe féminine au Stade Rennais.

Double avantage pour Saint Étienne, parce que là ce n'est juste pas possible de ne pas avoir de féminines, même chez le vendeur de casserole de Gerland il y en a une !

Rennes 7-7 Saint Étienne Score Final

FootballFootball

Fabien@Fabien976

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2 supporters, l’un vert et l’autre rouge et noir ont répondu à nos questions avant cette finale ! A ma gauche, Anthony connu sous le compte @calnt42, supporter vert !

Comment devient-on supporter de l'ASSE ?En ce qui me concerne c’est un petit peu par hasard. Mon père était arbitre assistant en Division 2 il y a une dizaine d’années, et il a eu la chance d’arbitrer dans le chaudron un match entre les verts et Istres. Et j’ai été tellement marqué par l’ambiance du stade que j’ai commencé à suivre le club, a en devenir supporterSerais tu capable de soutenir une autre équipe en France ou à l'étranger que ton club de cœur ?Soutenir non. On ne peut soutenir qu’une seule équipe. Par contre on peut avoir de l’affection pour d’autres équipes, y compris du même championnat.

Qu'est-ce qu'a cette année l'AS Saint Étienne qu'elle n'avait pas les années précédentes pour réussir à se qualifier en finale de la coupe de la ligue ?Une qualité d’effectif supérieure, un banc plus dense et meilleur. Mais surtout un brésilien qui vient de l’OM et qui l’a déjà gagné 3 fois

Qu'est ce que tu pourrais envier aux supporters rennais ?Sans doute la femme de leur président :D :D :D :D

Ton pronostic pour Samedi Soir ?Je vais dire victoire verte 3-1, mais en même temps tant que les verts gagnent, je prend le score, quel qu’il soit. Même au bout du 57e tir au but.

A ma droite, Steven supporter Rouge et noir bien connu sur Twitter sous @delaunaysteven !

Comment devient-on supporter du SRFC ? Personnellement, étant né à Rennes et ayant grandit dans une famille de fans de foot, je me suis intéressé très tôt au SRFC. Je regardais les matchs à la télé puis je me suis abonné il y à 8 ans, et c'est encore le cas aujourd'hui. Quand on aime le foot, supporter sa ville est un devoir !

Serais tu capable de soutenir une autre équipe en France ou à l'étranger que ton club de cœur ?En France, non. Par contre, j'ai une affection particulière pour Arsenal depuis ma plus tendre enfance, la présence de très nombreux français depuis une quinzaine d'années et notamment de Thierry Henry y est certainement pour quelque chose.Qu'est-ce qu'a cette année le Stade Rennais qu'il n'avait pas les années précédentes pour réussir à se qualifier en finale de la coupe de la ligue ? Déjà, en étant réaliste, le tirage nous a été très favorable avec que des matchs à la maison (Nancy, Arles, Troyes et Montpellier), ce qui est nécessaire de mon point de vue en coupe. Après, on a eu l'apport du trio Féret-Pitroipa-Alessandrini qui marchait à merveille. Julien Féret nous apporte une touche technique que peu peuvent apporter en L1 et son entente avec ses 2 compères a fait du mal à beaucoup de défenses. Et puis, il y a eu l'apport de Romain Alessandrini, notre facteur X cette saison, qui nous a apporté de l'envie, de l'insouciance et surtout des buts exceptionnels que ce soit en Coupe ou en L1. Malheureusement, il sera absent samedi prochain...

Qu'est ce que tu pourrais envier aux supporters stéphanois ?Même si notre stade est en progrès, l'ambiance de Geoffroy-Guichard n'a que peu d'égal en France. Mais on répondra présents samedi prochain !

Ton pronostic pour Samedi Soir ?Ce sera un match serré, la première équipe qui marquera prendra une option. Je dirais 2-1 pour nous, buts de Féret, Aubameyang et Diallo.

Football

Fabien@Fabien976

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F1

Alonso le RougeIl s’est extirpé du légendaire trafic chinois pour s’imposer en solitaire ; Fernando Alonso est seulement le deuxième pilote à décrocher deux victoires sur le circuit de Shanghai. Au bout d’un Grand Prix émaillé d’incidents et portant, une fois encore, le sceaux des Pirelli.

Les qualifsEt l’empreinte du manufacturier italien se faisait ressentir dès le samedi où le temps de roulage a été réduit à son strict minimum, chacun cherchant à préserver ses pneus, victimes d’une forte dégradation. Au terme d’une séance basée sur la technique du « one shot », c’est Lewis Hamilton qui conquiert la pole, devançant Räikkönen et Alonso, tandis que Vettel et Hülkenberg choisissent de ne pas faire de chrono afin d’adopter une stratégie différente en course. Cette qualification est ainsi la pire de Red Bull depuis 2008, Webber ayant été victime en Q2 d’une panne d’es-sence qui le fera partir de la voie des stands.

Suprématie rougeDimanche 14. Il est 15 heures lorsque Kimi Räikkönen, victime de patinage, assiste impuissant au départ magistral des deux Fer-rari, qui talonnent au bout de deux virages la Mercedes d’Hamilton. Derrière, le temps d’ar-rêt du Finlandais a bloqué Rosberg qui a lui-même retenu Vettel ; cela sera finalement préjudiciable à ce dernier.En tête, Alonso ne tarde pas à trouver l’ouver-ture sur Hamilton et file alors sur une piste plus dégagée que le crâne de Jacques Villeneuve ; il ne sera jamais véritablement inquiété.

Une course explosiveSi Alonso a amené la couleur, les incidents se sont chargés de rajouter les étoiles au drapeau chinois. Car si Räikkönen a brigué la deuxième marche du podium, sa course n’a pas été de tout repos : après un mauvais envol, il endom-mage son aileron avant dans un contact avec Pérez. Son équipe lui indique de rester en piste et le Finlandais, malgré ce handicap, parvient à remonter dans le classement. Mais tout le monde n’a pas été logé à la même enseigne.En effet, dès les premiers tours, un contact entre Gutiérrez et Sutil met prématurément fin à leur course ; alors que le Mexicain tire droit, l’avant de sa monoplace détruite, l’Allemand, en mauvais état lui aussi, rentre aux stands, où un feu se déclare au niveau des freins. Recon-nu coupable, Gutiérrez sera rétrogradé de 5 places sur la grille à Bahreïn.Mark Webber, lui, n’a écopé « que » de 3 places de pénalité, ce qui est certainement le point le plus positif de son week-end ; après ses déboires en qualifications, son départ des stands, il entre en collision avec Jean-Eric Vergne et abîme sa monoplace. Revenu aux stands au ralenti, il repart avec de nouveaux pneus…dont l’un trouvait sans doute le rythme de l’Australien trop faible. Ce qui expliquerait son émancipation, heureusement sans dom-mages pour les pilotes qui suivaient, mais contraignant Webber à l’abandon.

Vettel le ConquérantUn Webber forcé à regarder de loin la démons-tration de son équipier lors du dernier relais ; en effet, en accord avec sa stratégie, Vettel repart, à cinq tours de l’arrivée, chaussé de pneus tendres et neufs, 13 secondes derrière Hamil-ton et loin devant son premier poursuivant. La voix de son ingénieur Rocky crépite à la radio : « Tu peux foncer ». L’Allemand ne se fait pas prier et enchaîne les tours de qualification ; l’écart avec la troisième place fond comme neige au soleil et Hamilton sent le souffle chaud du Taureau se rapprocher de plus en plus de ses échappements. Heureusement pour lui, il manquera un tour à Vettel pour le dépasser et celui-ci viendra mourir sur ses talons.

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Le Baromètre

Top

Fernando Alonso : auteur d’une course à la Vettel, il a largement dominé les débats ; reléguant son premier poursuivant à 10 secondes, il a confié après la course en avoir gardé en réserve. La Ferrari a montré ce week-end qu’elle est définitivement en forme.

Kimi Räikkönen : parti 2ème, arrivé 2ème. Rarement conserver une position entre le départ et l’arrivée aura été si difficile. Car le Finlandais, après avoir complètement raté son départ, a dû faire la majeure partie de la course avec un aileron abîmé. Malgré le handicap que cela a engendré, il est parvenu à remonter le classement, confirmant qu’il est l’un des hommes forts de ce début de saison.

Jenson Button : on sait la McLaren souffrante. Malgré cela, une stratégie décalée a permis à l’Anglais de s’emparer d’une belle 5ème place ; car quand il s’agit de préserver les pneumatiques, Button répond toujours présent.

Daniel Ricciardo : il marque ses premiers points cette saison et de belle manière ; qualifié 7ème, il a conservé cette position à l’arrivée, à seulement 2 secondes de la sixième place de Massa. Une course sans remous, mais solide.

Flop

Mark Webber : week-end noir pour l’Australien, qui a multiplié les déboires entre problème d’es-sence, pénalités, roue récalcitrante et accident ; au final, sa responsabilité n’entre en jeu que dans son contact avec Vergne. Ce qui lui offre cette fois de réelles opportunités de se plaindre.

Nico Rosberg : en fin de saison 2012, son volant avait été remplacé par un chat noir ; visiblement, Rosberg ne s’en est pas encore tout à fait débarrassé. Malgré une bonne qualification, il est bloqué par Räikkönen au départ et perd des positions. Et alors que son équipier se bat en tête de course, la sienne s’achève plus tôt que prévu suite à la casse de sa barre anti-roulis.

Sergio Pérez : son pilotage porté sur l’attaque avait attiré l’attention l’an dernier ; mais le Mexicain a parfois tendance à confondre attaque et agressivité inutile. Non seulement celle-ci le pousse à l’erreur, impliquant parfois d’autres pilotes (en l’occurrence Räikkönen), mais au moment où la préservation des pneus est primordiale, elle le dessert et l’empêche de sortir le maximum d’une monoplace pas encore à son apogée.

Felipe Massa : un envol parfait et une monoplace performante auraient dû le conduire sur le podium ; pourtant, Massa n’a terminé qu’à la 6ème place, très loin derrière son coéquipier. La faute à une dégradation trop importante de ses pneus, qui, il l’avoue, est peut-être due à son style de pilotage.

F1

Serena@Racingmood4

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Positions CLASSEMENTS

Course Championnat pilotes Championnat constructeurs

1 F. Alonso 1h 36m 26.945s (189.778 km/h) S. Vettel 52 Red Bull 78 2 K. Räikkönen 1h 36m 37.113s (+10.168s) K. Räikkönen 49 Ferrari 73 3 L. Hamilton 1h 36m 39.267s (+12.322) F. Alonso 43 Lotus 60 4 S. Vettel 1h 36m 39.470s (+12.525s) L. Hamilton 40 Mercedes 52 5 J. Button 1h 37m 02.230s (+35.285s) F. Massa 30 Force India 14 6 F. Massa 1h 37m 07.772s (+40.827s) M. Webber 26 McLaren 14 7 D. Ricciardo 1h 37m 09.636s (+42.691s) N. Rosberg 12 Toro Rosso 7 8 P. Di Resta 1h 37m 18.029s (+51.084s) J. Button 12 Sauber 5 9 R. Grosjean 1h 37m 20.368s (+53.423s) R. Grosjean 11

10 N. Hülkenberg 1h 37m 23.543s (+56.598s) P. Di Resta 8 11 S. Pérez 1h 37m 30.805s (+1m 03.860s) D. Ricciardo 6 12 J-E. Vergne 1h 37m 39.549s (+1m 12.604s) A. Sutil 6 13 V. Bottas 1h 38m 00.806s (+1m 33.861s) N. Hülkenberg 5 14 P. Maldonado 1h 38m 02.398s (+1m 35.453s) S. Pérez 2 15 J. Bianchi 1 tour J-E. Vergne 1 16 C. Pic 1 tour

17 M. Chilton 1 tour

18 G. Van der Garde 1 tour

Abandons

- N. Rosberg - M. Webber

- A. Sutil - E. Gutiérrez

F1

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Le championnat d’endurance de la FIA démarrait ce week-end avec les 6 heures de Silverstone. Tout le plateau du WEC y était réuni pour le plus grand plaisir des passionnés. AllSports France revient sur ce premier rendez-vous pour vous !

WEC

Le premier week-end WEC !

LMP1

Sans surprise, le vainqueur du général de Silverstone est aussi le vainqueur de la catégorie LMP1. Et c’est Audi qui remporte le gros lot avec un beau doublé !

Pourtant, la marque aux quatre anneaux ne partait pas grande favorite après le doublé en qualification de Toyota. Pourtant dès le premier ¼ d’heure de course, Allan McNish a bien fait comprendre aux pilotes de la marque japonaise qui commandait. Une fois Benoît Tréluyer installé à la seconde place, les hommes des protos n°7 et n°8 ne pouvaient plus rien faire pour remonter malgré un petit espoir à mi-course avec l’arrivée de la pluie. Mais le temps nuageux s’est éloigné du ciel de Silverstone aussi vite qu’il est apparu.C’est ainsi que durant 5h45, les Audi se sont livrées une guerre fratricide pour la victoire. Après plusieurs changements de leaders sur la piste et dans les stands, la victoire paraissait assurée à la n°1 à 30min de l’arrivée mais Allan McNish n’avait pas dit son dernier mot et à 10 minutes du drapeau à damier, il revenait sur Tréluyer. L’Ecossais tentait alors le tout pour le tout et passait le Français à Luffield.Un dépassement qui assure la victoire à l’équi-page de la n°2 composé de Duval, McNish et Kristensen devant leurs coéquipiers Tréluyer-Lotterer-Fässler pour trois toutes petites secondes.La Toyota de Davidson, Buemi et Sarrazin com-plète le podium avec un tour de retard à l’arrivée sur les vainqueurs. Quant au duo Wurz-Lapierre pénalisé par une mauvaise stratégie et 9 arrêts, il échoue au pied du podium à deux tours de l’Audi de tête. Les Rebellion, parties à de bonnes places (rap-pelons que la n°12 de Prost partait 4ème entre les deux Audi) n’ont rien pu faire en course face aux deux constructeurs d’usine. Les n°12 et 13 terminent donc à d’honorables 5ème et 6ème places et remportent la catégorie LMP1 privée.Le Strakka Racing abandonnait après 55 tours, faute à un accrochage avec la n°61 après un tête à queue de Leventis. La n°21 termine donc bonne dernière de sa catégorie.

LMP2

Du côté des LMP2, le prototype de Delta-ADR partait en tête et n’a pas déçu avec une belle victoire à l’arrivée.Oak Racing aura longtemps cru à la victoire mais le trio Graves-Walker-Pizzonia aura dissuader la n°24 du team basé au Mans de tenter sa chance après de belles batailles en piste.L’équipage Pla-Brundle-Heinemeier Hansson termine donc à la seconde place de la catégorie et la 8ème du général à un tour de la n°25 du team victorieux de LMP2. Pour compléter le podium, durant une bonne partie de la course, la Oak n°35 était première candidate mais Greaves Motorsport et Pecom Racing en avait décidé autrement. A dix minutes de l’arrivée, l’équipage Baguette-Plow-mann-Gonzalez ne pouvait lutter plus long-temps après un passage au stand pour une petite réparation.Le trio Dyson-Marsal-Kimber Smith finit donc 3ème de leur catégorie grâce au dernier nommé, auteur d’un beau dépassement en fin de course. Le Pecom Racing de Kaffer, Minas-sian et Perez Companc échoue ainsi au pied du podium. Aux 6ème et 7ème place, on retrouve le Team KCMG de Kato, Howson et Impertori suivi du G-Drive Racing avec la n°26. Cette dernière, en tête en début de course, devait malheureusement composer avec un accro-chage contre le muret des stands et un autre plus tard avec la n°81. Enfin, on retrouve en fond de classement la dernière Oak Racing de Jacques Nicolet et Merlin, 27ème du général et 8ème LMP2, vain-cue par un stop-and-go.

Les Lotus n°32 et 31 finissent bonnes dernières de la catégorie après des problèmes méca-niques en début de course. Seule la n°32 de Kraihamer, Charouz et Holzer reprendra la piste pour terminer 29ème du général.

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WEC

LM GTE-PRo

Aston Martin brille à domicile avec sa victoire en LM GTE-Pro !

Le trio composé de Stefan Mücke, Darren Turner et du rookie Bruno Senna s'est imposé avec 171 tours réalisés sur la Vantage V8 n°97. Peu inquiété durant la course, le trio aura pu savourer sa victoire devant le public anglais.

Avec seulement un tour de retard, la Ferrari n°71 du Team AF Corse prend la seconde place avec le duo Toni Vilander et l'ex pilote de F1 Kamui Kobayashi. Le Japonais, débutant en endurance, a parfaitement su s'élever au niveau de son co-équipier finlandais. Celui-ci continue donc à donner de très bons conseils à des néophytes en endurance comme Jean Alesi ou Giancarlo Fisichella. Sur la troisième marche du podium, on retrouve la seconde Aston Martin du team Pro-drive managé par David Richards. La n°99 de Frédéric Makowiecki, Pedro Lamy et Paul Dalla Lana a devancé la première des deux Porsche officielles engagées par le team Man-they.La n°92 de Marc Lieb et Richard Lietz n'a pas pu s'élever au niveau de ses concurrentes européennes malgré le soutien apporté par Romain Dumas.

Suivent ensuite la seconde Ferrari du team AF Corse composé des Italiens Fisichella et Bruni et la Porsche n°91 de Jörg Bergmeister, Timo Bernhard et Patrick Pillet.

LM GTE-Am

Coup double pour la firme britannique qui place aussi sa Vantage sur la plus haute marche du podium des GT Amateurs.

En GTE-Am, le trio danois Christoffer Nygaard, Kristian Poulsen et Allan Simonsen s'est donc largement imposé avec plus de quatre tours d'avance sur la Corvette C6-ZR1 n°50 de Julien Canal, Patrick Bornhauser et du Brésilien Fer-nando Rees handicapés par quelques pénali-tés.

Malgré ses deux accrochages mineurs avec la n°26 et la n°50, on retrouve en troisième posi-tion la Ferrari n°81 engagée par le team 8Star Motorsports. L’équipe a été créée par Enzo Potolicchio, ancien n°2 du Starworks Motors-port vainqueur du WEC en LMP2 l'an passé.

Le trio composé du Portuguais Rui Aguas, de l'Autrichien Phillip Peter et le Vénézuelien Vicente Potolicchio termine quatrième.

Ils devancent l’Aston Martin n°96 de l’équipage Goethe-Hall-Campbell Walter et la Porsche 911 n°88 engagée par le team Proton Competition.

Suivent ensuite la Ferrari n°57 du Krohn Racing et la Porsche n°76 du team IMSA Performance.

La dernière voiture engagée en GTE Am, la Ferrari n°61 a été retardée par un problème de radiateur suite à un contact par le prototype engagé par le Strakka Racing. L’équipage Ger-ber-Griffin-Cioci terminent donc bons derniers des amateurs.

See You in Spa...

Xavier@Xav_NeunerMarine

@MarineBKF

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Semaine Sport Business

Le Top14 et les réseaux sociaux

Le dernier week-end européen a sourit aux clubs de l’hexa-gone. Avec les qualifications de L’ASM Clermont Auvergne et du Rugby Club Toulonnais en demies finales de la H-Cup, il est temps pour nous de faire notre point social networks mensuel. Les réussites européennes sont elles bénéfiques aux clubs toujours en course? Les opérations digitales portent-elles leurs fruits? Vous trouverez donc notre infogra-phie sur les clubs du TOP14 et les réseaux sociaux (Face-book et Twitter) .

La performance du mois de mars revient au Rugby Club Tou-lonnais qui s'avère être le club le plus actif que ce soit sur Facebook (+9.5%) et Twitter (+21.5%). Il occupe désormais la 4ème place au classement Twitter après être passé devant le Montpellier Hérault Rugby (5ème) et le Stade Français Rugby (6ème). Le club du RCT se permet égale-ment de passer devant le Racing Metro 92 (5ème) au clas-sement Facebook pour se positionner au pied du podium derrière les trois indétrônables premiers.Comment expliquer ces très bonnes performances du RCT ? Dans un premier temps se sont bien évidement les résul-tats sportif, en tête du TOP14 et surtout une très belle qualifi-cation pour les 1/2 finales de la HCup. Le second facteur, et là on parle plus du développement du nombre de follower, c'est la mise en place d'activation digitale: l'affichage de compte twitter du club sur le col du maillot ainsi que celui des joueurs sur les shorts (coté fesses) lors du dernier match de championnat.On notera également que c'est une bonne période pour le Castres Olympique qui voit son compte twitter progresser de 20.4% (2ème progression) et de 6% sur Facebook. (3ème progression). Les réseaux sociaux bénéficient probablement des très bons résultats du club qui pointe à la 4ème place.

Le classement est complété par L'Union Bègles-Bordeaux qui occupe la seconde place au classement facebook (+6,9%) et par le FC Grenoble Rugby 3ème du classement Twitter (+16.9%)Enfin, trouvez ci-dessous le nombre de likes et de followers gagné sur le seul mois de mars accompagnés du taux de croissance pour chaque club.

Benoit@BenoitTaillardat

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Semaine Sport Business

La marque Warrior débarque en France le 1er juil-let Warrior Sport et Sport Finance annoncent un accord de distribution sur le marché français pour les 4 prochaines années. L'accord entre la firme américaine détenue par New Balance et Sport Finance prendra effet au 1er juillet 2013. Cet accord s'inscrit dans la stratégie de Warrior de s'imposer comme une marque mondiale et dans celle se Sport Fiance de devenir un acteur majeur de la distribution de sport en France et en Europe. Sport Finance distribue notamment les marques suivantes : Kappa, Les Voiles de Saint Tropez, Sergio Tacchini.

Spécialisée et reconnue dans des sports comme le hockey sur glace et Lacrosse outre-Atlantique, Warrior a décidé d'axer sa stratégie en Europe sur le football en installant son siège à Manchester, au cœur de l'industrie du sport le plus populaire au Monde. Warrior a développé une collection com-plète dédiée à ce sport (chaussures, textiles, accessoires,..) et a signé une entrée remarquée dans le football en signant un retentissant contrat avec le Liverpool FC et en attirant des joueurs de Pre-mier League (Marouane Fellaini, Vincent Kompany,). La marque via son slogan "The Brand with the outlaw attitude" (qu'on traduira par "La Marque avec une attitude rebelle"), au positionnement basé sur un imaginaire très viril et des produits de haute performance, espère séduire le plus grand nombre et devenir un acteur majeur du football dans les 5 prochaines années. Francois Xavier Chupin, président de Sport Finance, voit en Warrior un concurrent sérieux pour Nike et Adidas : "Les ressources matérielles et humaines que nous avons pu percevoir au sein de Warrior me laissent penser que la marque a tout pour devenir une marque de football incontour-nable dans les prochaines années. Le savoir faire de la marque est incontestable, elle s'est entou-rée des meilleurs de l'industrie du sport. Le positionnement de la marque est nouveau, loin des standards des majors du secteur, et les produits très performants. Les Français vont adorer cette marque différente."Richard Wright, Manager Général de Warrior Football ajoute : "Sport Finance est pour nous le partenaire que nous cherchions pour ce marché. Ils connaissent parfaitement la distribution du sport en France, et c'est un partenaire idéal pour l'implantation et le développent de Warrior en France. Leur expérience nous sera utilise pour que Warrior devienne une marque globale, pas seu-lement en Angleterre mais aussi en France au travers de clubs majeurs notamment".

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Semaine Sport Business

Sponsoring : Emirates nouveau partenaire de Roland Garros ? La Fédération Française de Tennis a annoncé, hier, l’organisation d’une conférence de presse en présence de Jean Gachassin, le président de la FFT, mais surtout de Tim Clark qui n'est autre que le président d'Emirates Airline. Lors de ce point presse qui se déroulera le 17 avril prochain (mercredi) nous devrions apprendre que la compagnie aérienne Emirates va devenir le nouveau sponsor de Roland Garros! Pour rappel Emirates est déjà partenaire du tennis en sponsorisant l'US Open, l'Open BNP Pari-bas mais également l'ATP.

Amandin@SportBizzetMoi

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FootballHistoire

14 mai 1950-23 octobre 1956 : presque six ans et demi d’une domination quasi-totale.

C’est durant cette période qu’a évolué ce qui demeure encore aujourd’hui l’équipe de football la plus dominante de l’histoire. On parle souvent de l’équipe d’Italie des années 30, du Brésil de 1958 ou de 1970 ou de l’Espagne actuelle pour les équipes nationales, du Real Madrid de Di Stefano et Gento, de l’Ajax de Cruyff, du Bayern de Beckenbauer, du Milan de Sacchi ou du Barça de Guardiola. Mais l’équipe nationale de Hongrie de cette période a révolutionné et dominé le foot de telle manière qu’il est difficile de ne pas la mettre tout en haut parmi les plus grandes équipes de l’his-toire.

Le sélectionneur hongrois de l’époque, le légen-daire Gusztav Sebes parvient à bâtir à l’orée des années 1950 une équipe dont de nombreux joueurs rentreront dans la légende : le gardien de but Gyula Grosics, le défenseur Jozsef Bozsik, l’ailier Zoltan Czibor ou encore les attaquants Nandor Hidegkuti, Sandor Kocsis et le plus grand de tous, le « Major galopant » Ferenc Puskas. Et quand on pense que la légende du Barça Laszlo Kubala aurait pu faire partie de cette équipe…

Et même si la Hongrie était déjà une grande équipe avant la guerre de 39-45 (finaliste de la coupe du monde en 1938), c’est aux Jeux Olym-piques de 1952, à Helsinki qu’elle décroche son premier trophée en remportant l’or de manière écrasante (20 buts marqués, 2 encaissés en 6 rencontres), et le 25 novembre 1953, elle abat un mythe en dominant l’Angleterre 6 buts à 3 sur son terrain fétiche de Wembley, là où aucune équipe européenne ne s’était encore imposée. A cette occasion, Sebes et son équipe organisée en 4-2-4 font exploser le WM de Walter Winter-bottom, dispositif tactique de référence depuis le début des années 30.

Tout le monde s’attend donc à la victoire des Magyars l’année suivante à l’occasion de la coupe du monde organisée en Suisse. Et effec-tivement, les Hongrois se retrouvent en finale en battant respectivement la Corée du Sud et la RFA au premier tour, le Brésil en quart et l’Uru-guay (tenant du titre) en demi après prolonga-tions. Mais les joueurs de Sebes arrivent fatigués en finale le 4 juillet, avec un Puskas blessé depuis le premier tour, au moment de retrouver la RFA de Fritz Walter et Helmut Rahn qu’ils avaient écrasé 8-3 au premier tour. Et après huit minutes, Puskas et ses coéquipiers semblent bien partis pour atteindre le graal puisqu’ils mènent 2-0 grâce à Czibor et Puskas. Mais les Allemands réagissent vite et dix minutes ils reviennent à égalité. La rencontre va alors s’embourber (c’est le cas de le dire vu l’état du terrain du Wankdorf de Berne) jusqu’à ce que Rahn inscrive son second but de la finale à six minutes de la fin. Puskas égalisera bien dans le temps additionnel, mais son but sera refusé pour un hors-jeu complètement imaginaire. Les Allemands de l’Ouest font donc subir lors de cette finale qu’ils considèrent aujourd’hui comme « Le miracle de Berne » leur seule défaite en six ans à des Hongrois qui après ce match demeureront invaincus pen-dant dix-huit rencontres.

Mais le 23 octobre 1956, les chars soviétiques pénètrent dans Budapest pendant l’insurrection hongroise. La plupart des joueurs de la sélec-tion sont avec leur club du Honved à disputer une rencontre de coupe d’Europe. Ils ne rentre-ront jamais au pays, s’exportant pour la plupart en Espagne (Puskas au Real, Kocsis au Barça) ou en Italie (Czibor à la Roma), mettant fin à la plus belle sélection de tous les temps.

Le Onze d’or

Thomas@Thomas_Quesnee

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Football

Les 1/4 de finale de la Coupe de France

Troyes – Nancy Mardi 18H sur Eurosport :

Il s'agit sans doute du match qui est sur le papier le plus équilibré , mais sur le papier seule-ment.En effet, malgré sa place dernier de L1, les aubois montrent depuis le début d'année un bien meilleur visage, et si le réveil est trop tardif pour espérer se maintenir, il est exactement dans les temps pour la Coupe de France. Sur leur forme actuelle et sur le fait que les troyens vont jouer sans pression, je les donne favoris ! Les nancéiens eux auront la tête ailleurs car ils peuvent toujours espérer se maintenir, et les matchs les plus importants pour eux sont ceux de Ligue 1. On peut même imaginer que l'effectif ne sera pas le même qu'en championnat. De plus, au contraire de leurs adversaires, ils n'ont plus aucune certitude sur leur jeu. D'un autre côté, le fait de jouer ce match sans pression peut leur redonner des ailes et le moral pour lancer le sprint final du maintien mais je n'y crois pas.

Saint Étienne – Lorient Mardi 20H50 sur Eurosport :

Les foréziens cette semaine vont lutter sur 3 tableaux ce qui pourraient être difficile pour leur physique. Paradoxalement, je pense que c'est ce match qui devrait être le plus important pour situer leur niveau. En effet, après un match de championnat peu convaincant Vendredi dernier et la perte de leur 3ème place en L1, une victoire les lancerait de la plus belle des manières vers la finale de la Coupe de La Ligue où tout le peuple vert devrait les soutenir. D'un autre côté, la tentation serait grande pour Christophe Galtier de ménager son effectif en prévision des autres échéances et laisser ainsi une bonne chance à leur adversaire de l'em-porter. Le scénario catastrophe serait un match allant jusqu'aux prolongations (spécialité des stéphanois) avec l'équipe type !Les bretons quand à eux débarquent dans le chaudron sans aucune pression venant du championnat où ils se trouvent engluer dans le ventre mou du classement sans rien à perdre ni à espérer. Nul doute que Christian Gourcuff saura trouver les mots pour motiver ses troupes. Si Lorient venait à se qualifier, ce serait la certitude de vivre une fin de saison palpi-tante pour eux avec le secret espoir de retrouver l'Europe l'an prochain. Si tous les joueurs sont à leur niveau, et que les circonstances favorables s’enchaînent, il se peut que la surprise de ces ¼ viennent d'eux.

Lens – Bordeaux Mercredi 19H Nul part !

Entre retransmission téléphonique et stade plein, les nordistes ont fait pression sur la FFF pour que ce soit la deuxième solution qui soit envisagée. Il faut bien dire que sans son public, les sang et or n'ont que très peu de chance de briller. Enfin, avec ce sera très difficile aussi. En effet, Lens traverse son championnat de L2 de façon presque anonyme dans le ventre mou du classement à la recherche de son glorieux passé. La chance des nordistes est de jouer contre une équipe de Bordeaux pas vraiment joueuse, donc si le match débute bien et que Lens prend la tête au tableau d'affichage cela pourrait faire un match sympa, mais il faudra ce transcender et cette équipe ne l'a que très rarement fait cette saison.Bordeaux joue sur cette coupe de France sa dernière carte pour tenter d'être européen l'an-née prochaine. On pourra dire tout ce que l'on voudra, c'est cette équipe qui a été la seule à vraiment joué le jeu de la Ligue Europa durant laquelle ils ont perdu beaucoup de plumes qui

Thomas

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leur manque maintenant. Écartés des premières places en championnat, les girondins semblent s'être ressaisis et ils sont en mesure de jouer le rôle du joker de fin de saison dans cette compétition. Il est clair que les hommes de Francis Gillot veulent trouver le chemin vers le Stade de France pour montrer à tous qu'ils valent mieux que l'image qu'ils renvoient par moment d'une équipe sans caractère.

Evian TG – Paris S.G. Mercredi 20H55 France 3

Les locaux sont encore à fond dans la lutte pour le maintien, même s'ils semblent bien parti pour rester en L1. Les haut-savoyards ont de plus déjà réussi leur parcours en attei-gnant ces ¼ de finale. Ce devrait être la fête du coté du Parc des Sports d'Annecy mais les hommes de Dupraz ne semblent pas prêts à mettre toutes leurs forces dans une bataille semblant perdue d'avance contre une grosse armada comme celle du PSG. Je pense vraiment que les roses ne souhaitent qu'une seule chose: éviter une lourde défaite qui plomberait la fin de leur championnat.Les parisiens vont se rendre en Savoie avec de grosses ambitions. En effet, cette coupe est l'objectif avoué par les propriétaires du club au même titre que le titre justement. Ce ne sera sans doute pas un effectif d'équipe B qui jouera devant les caméras du service public. Sur la classe pure, il n'y a pas photo, mais cela reste la Coupe de France et ses surprises....

FootballFootball

Adam Scott enfile la veste verte ... Rendez vous page 23 !

Fabien@Fabien976

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Sports US

Mamba à terre ...

Vendredi soir, l’extra-terrestre est redevenu un être humain. Brutalement. Les Lakers sont au coude-à-coude avec les Warriors et il reste à peine plus de 3min à jouer. Sur un drive anodin, Kobe Bryant s’effondre. Si les images ne sont pas terrifiantes, le verdict lui, est sans appel : rupture totale du tendon d’Achille et saison terminée. Une saison décidément bien compliquée pour les Lakers, et qui se termine en eau de boudin pour celui qui en est le porte-drapeau. Le pire est immédiatement envisagé. Son destin serait même probable-ment scellé s’il appartenait au commun des mortels. Mais on parle de Kobe Bryant. Le Black Mamba, le compétiteur ultime. Touché, mais certainement pas coulé.

A bientôt 35 ans, Kobe Bryant continuait d’affi-cher un niveau de jeu exceptionnel (27.3pts, 5.6rbds et 6.0pds en moyenne). Il multipliait les numéros de soliste et n’affichait guère de signes de faiblesse, défiant le temps, sans aucune pitié. Mais à quel prix. Il passait près de 48 minutes par match sur le parquet ces derniers temps, jusqu’au bout de l’épuisement, pour conserver intacte cette chance de voir la postseason, objectif minimum au vu des ambi-tions des Lakers cette saison. Il aura bien fallu ça pour abattre un surhomme de la trempe de Bryant.

Abattre ? Le mot est finalement très mal choisi. Opéré dès ce week-end, il regarde déjà vers le futur. Le futur immédiat d’abord, alors qu’il prend son rôle de leader très au sérieux. « Je suppose que ce sera coach Vino pour le reste de la saison » avait-il lancé suite à sa blessure. Dès le match contre les Spurs dimanche soir, il s’est attelé à la tâche. Immobilisé dans son lit, il passera un coup de fil à Pau Gasol à la mi-temps, pour lui prodiguer de précieux conseils ! Si sa saison est terminée, il veut s’as-surer que ce ne sera pas le cas de celle de ses coéquipiers ce mercredi. Et si les Lakers avaient enfin reçu l’électrochoc qu’ils atten-daient ? Sans Bryant, les Angelinos ont fourni face aux Spurs l’une des leurs meilleures pres-tations défensives de la saison. Une incongrui-té totale. Reste maintenant à confirmer ces nouvelles dispositions sur la durée, une tâche plus grande encore. Pendant ce temps, Bryant est déjà passé sur le billard. L’opération est un franc succès, place maintenant à l’attente.

Alors que son indisponibilité est estimée entre 6 et 9 mois, Gary Vitti (préparateur physique des Lakers), Mitch Kupchak (general manager de la franchise) et Kobe lui-même pensent qu’il pour-rait être prêt pour l’ouverture de la saison 2013-2014 (sa dernière année de contrat), soit dans environ six mois et demi. Cette version nous parait très optimiste, sans doute trop. Mais soyez-surs d’une chose, la carrière du Black Mamba ne se terminera pas sur cet épisode malheureux.

« Maintenant, je suis supposé revenir en restant le même ou même meilleur à 35 ans ? Comment vais-je pouvoir faire ça ? Je n’en ai AUCUNE idée. Est-ce que j’ai la volonté de supporter ça ? Peut-être que je devrais me retirer dans mon fauteuil et me souvenir de ce que j’ai accompli. Peut-être que mon livre se termine comme ça. Peut-être que le temps m’a vaincu… Mais peut-être pas ! […]Un jour, le début d’une nouvelle vie commencera mais ce jour n’est pas encore arrivé.»

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C’est un Kobe Bryant revanchard, combatif qui s’affiche sur les réseaux sociaux, le seul terrain de jeu qui l’accepte désormais. Tout en essayant d’évacuer la frustration qui le sub-merge. Comme les ligaments croisés du genou, les tendons d’Achille sont particulière-ment redoutés par les basketteurs. Ces bles-sures sont particulièrement dévastatrices. Arvydas Sabonis, Isiah Thomas, ou plus récemment Elton Brand sont là pour montrer à quel point une rupture du tendon d’Achille peut être lourde de conséquences. Le géant Sabo-nis (il est vrai, mal soigné) perdra la quasi-inté-gralité de ses moyens physiques suite à cela, Thomas mettra un terme à sa carrière, et Brand a foulé de nouveau les parquets, mais n’a plus jamais été le même. Le dernier exemple en date, reste Chauncey Billups. Touché la saison dernière à 35 ans, il adoptera la même attitude guerrière que Bryant, mais son retour est pour l’instant un échec, sportive-ment parlant.

Reste évidemment le contre-exemple Domi-nique Wilkins. Athlète d’exception, The Human Highlight Film fut foudroyé en pleine gloire, à 32 ans. Il reviendra pourtant comme si de rien n’était la saison suivante (29.9pts et 6.8rbds en moyenne par match), glanant au passage une nouvelle sélection All-Star. Mais Wilkins avait bien pris soin de se préparer pendant neuf mois. Une éternité lorsqu’on est au crépuscule de sa carrière. « C’est dur, vraiment dur. Six mois, c’est très court, je vous le dis. Cela m’a pris neuf mois pour vraiment revenir au niveau qui était le mien. Il va devoir être patient. C’est la chose la plus importante, être patient » indiquait le Hall-of-Famer sur USA Today.

La patience. Pas vraiment la qualité première de Kobe Bryant l’impulsif, cet artiste qui a le monde à ses pieds depuis si longtemps. Celui qui n’a pas voulu perdre son temps à l’universi-té, qui n’a pas voulu offrir à un autre Laker les tirs décisifs en playoffs alors qu’il n’avait que 19 ans, celui encore qui entrera dans une guerre d’égos avec Shaquille O’Neal pour demeurer le seul maître à bord. Malgré tout ce qu’il a accompli, Kobe Bryant se trouve maintenant devant un immense challenge. Peut-être le plus difficile de sa carrière.

« Si vous me voyez me battre face à un ours, priez pour l’ours. » J’adore cette citation. C’est la mentalité du Mamba, on n’abandonne pas, on ne tremble pas, on ne fuit pas. On endure et on conquiert. »

Voilà qui devrait convaincre les derniers scep-tiques. Il reviendra, foi de Mamba.

Sports US

Vincent@Vince_Jay

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Natation

Cap sur Barcelone

Les championnats de France de natation 2013 à Rennes ont rendu leur verdict et 25 nageurs (voir liste) s’envoleront en juillet pour la Cata-logne pour participer aux championnats du monde à Barcelone. Et si parmi ces nageurs, il ne fallait en retenir qu’un sur ces champion-nats, ce serait incontestablement Jérémy Stra-vius, relatif anonyme du grand public au vu de son palmarès de co-champion du Monde du 100m dos avec Camille Lacourt et de cham-pion olympique avec le 4*100 à Londres en nageant seulement les séries, il a remporté quatre titres de champion de France, battant au passage le record de France du 200m 4 nages (le seul record de France battu cette semaine dans la capitale bretonne), et décro-ché sa qualification pour 5 épreuves indivi-duelles à Barcelone. Et cela sans compter les trois relais pour lesquels il a aussi son ticket, un vrai programme titanesque, Phelpsien même, surement trop et il devrait renoncer au 200m selon ses propos. Un retrait comparable à celui de Camille Muffat, titrée du 100 au 400m cette semaine, qui ne souhaite pas parti-ciper au relais 4*100 au vu de son programme catalan et qui prive du coup les jeunes Béryl Gastaldello et Lauriane Haag de se rendre dans la cité de Gaudi cet été.

Le retour des champions Muffat a tenu son rang et c’est aussi le cas des autres grands héros de Londres, son cama-rade d’entrainement Yannick Agnel et le mar-seillais Florent Manaudou ont tous les deux brillé sur les distances qui les ont sacré à Londres. Le

niçois s’octroyant les qualifications sur 100 et 200m quant à Manaudou il se contentera de barboter sur la longueur, 50m nage libre et 50m papillon, à Barcelone avant de se lancer sur le 100m la saison prochaine. Dans la famille Manaudou, le beau-frère de Florent a réalisé un joli come-back. Frederick Bousquet, privé de voir les anneaux olym-piques dans la capitale britannique l’an passé après avoir échoué aux championnats de France à Dunkerque, ne s’est pas laisser abattre et à 32 ans, il s’est qualifié sur les mêmes distances que Florent à Barcelone.

La relèveLa nouvelle olympiade débute et c’est le moment de découvrir de nouvelles têtes, ils seront dix nageurs à participer à leur premier championnats du Monde et parmi eux, la benja-mine de cette équipe de France, Marie Wattel, 15 ans, sera alignée sur 50m papillon avec Mélanie Hénique. Mehdy Metella, le petit frère de Malia vice-championne olympique du 50m à Athènes, honorera lui aussi sa première sélec-tion sur le 100m papillon.Si un seul record de France est tombé, huit meilleurs performances mondiales de l’année l’ont été, quatre pour Camille Muffat, deux pour Stravius et une chacun pour Manaudou et Bousquet, décidément inséparables ces deux-là. Ces performances sont évidemment à relativiser, la saison débute à peine, et si Rennes n’as pas vu de temps canon déferlé dans le bassin, ceci est logique au vu d’une année 2012 éprouvante qui a vu les nageurs français être sur le pont d’avril pour les France à novembre pour les championnats d’Europe petit bassin de Chartres, où il se devaient de briller pour la première compétition internatio-nale en France depuis 1987. Il n’y a aucun doute, les Muffat, Manaudou, Agnel et consorts seront performants cet été et défendront la place de troisième nation mondiale qu’occupe désormais la France. Pour ces trois-là, il s’agira de confirmer l’or olympique avec un premier titre mondial voir plus, cette génération n’a pas plus de 23 ans, de quoi nous faire vibrer et remettre à nouveau des étoiles pleins les yeux.

Vincent

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Natation

Les 25 français qualifiés pour Barcelone

HOMMES (15)

Yannick Agnel : 100m, 200m, 4x100m, 4x200m, 4x100m 4 nages Lorys Bourelly : 4x200m Frédérick Bousquet : 50m, 50m papillon, 4x100mJordan Coelho : 200m papillon Fabien Gilot : 4x100m Damien Joly : 800m Camille Lacourt : 50m dos, 100m dos, 4x100m 4 nages Amaury Leveaux : 4x100m, 4x200m Grégory Mallet : 4x100m, 4x200m Florent Manaudou : 50m, 50m papillon, 4x100mMehdy Metella : 100m papillon, 4x100m, 4x100m 4 nages William Meynard : 100m, 4x100m, 4x200m, 4x100m 4 nages Giacomo Perez Dortona : 50m brasse, 100m brasse, 4x100m 4 nagesJérémy Stravius : 200m, 50m dos, 100m dos, 100m papillon, 200m 4 nages, 4x100m, 4x200m, 4x100m 4 nagesEnzo Vial Collet : 1500m

FEMMES (10)

Coralie Balmy : 400m, 4x200m Charlotte Bonnet : 100m, 200m, 4x200mCloé Credeville : 100m dos Sophie De Ronchi : 200m 4 nagesMélanie Hénique : 50m papillon Mylène Lazare : 4x200mIsabelle Mabboux : 4x200m Camille Muffat : 100m, 200m, 400m, 4x200mSarah Vaisse : 50m brasse Marie Wattel : 50m papillon

Rudy@Ruudmu49

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Golf

La veste verte pour Adam Scott Grande première pour l'Australie, pour la première fois depuis la création du tournoi en 1934, un golfeur australien endosse la mythique veste verte de l'August National. Cette veste a été remporté par Adam Scott. Retour sur un nouveau dimanche de folie sur le magnifique parcours de l'Augusta National.

Et pourtant c'est Angel Cabrera et Brent Sne-decker qui composaient la dernière partie du dimanche avec tout deux un score de -6. L'Australien qui partageaient l'avant dernière partie avec son compatriote Marc Leishman qui était co-leader après le premier jour. Le deux joueurs étaient à -5 comme un autre aus-tralien, Jason Day. Et pourtant tout commen-çait mal pour Adam Scott qui commença son dernier tour par un bogey au trou n°1 et sim-plement un par au trou n°2. C'est ensuite un parcours quasi sans faute qu'à effectuer l'Aus-tralien alors que la pluie est venue perturber ce dernier tour. Scott a alors scoré trois birdies dans les neufs derniers trous dont un au 18. Avec une carte de 69, il fallait attendre l'arrivée de Angel Cabrera qui après un bel aller en 34 a un peu sombré dans la deuxième partie du parcours. L'Argentin s'est repris au meilleur moment avec un deux birdies au 16 et au 18 pour décrocher un play-off contre Scott. Comme l'an passé entre Bubba Watson et Luis Oosthuizen, le trou n°18 n'arrive pas à dépar-tager l'Argentin et l'Australien. Il faut donc aller prendre le départ du trou n°10. Comme l'an passé, ce trou a fait la différence et le birdie d'Adam Scott lui a permis de remporter le tour-noi.

Un tigre agressif mais maladroit au putting.A la troisième place, on retrouve Jason Day qui s'est fait remarqué avec un eagle au trou n°2 suite à une sortie de bunker parfaite. Suivent ensuite Tiger Woods qui malgré un jeu de fer convainquant n'a pas pu concrétiser cela lutter en main. Il a quand même réalisé un score de 70 pour intégrer le top 5 du tournoi tout comme Leishman qui a joué dans le par le dernier tour. Légère déception pour Thorbjorn Olesen qui aurait pu sans son bogey au 18 intégrer lui aussi le Top 5. Cependant après un premier

tour raté avec 78, le Danois s'est alors parfaite-ment ressaisi avec trois belles cartes de 70 et 68 samedi et dimanche. C'est d'ailleurs le meil-leur des rookies à Augusta et le meilleur euro-péen de la semaine. Mavaise journée pour Brent Snedecker. Alors que le vainqueur de la Fed Ex Cup avait parfaitement entamé son dernier tour, l'Américain a explosé en vol prenant la pluie de plein fouet. Au final il réalise une carte de 75. Le top 10 est complété par Sergio Garcia, Lee Westwood et Matt Kuchar avec un score total de 285 coups soit trois coups sous le par.

Un jeune surdoué et du spectacle dans l'Amen CornerA seulement 14 ans, 5 mois et 17 jours, le jeune Tianlian Guan est devenu le plus jeune joueur à passer le cut à Augusta. Le chinois champion du monde junior en 2011 s'était qua-lifié en remportant le championnat d'Asie chez les amateurs. Augusta c'est aussi un parcours impitoyable. Vainqueur l'an passé, Bubba Watson a cette fois connu une grosse galère au trou n°12. Comme Kevin Na avant lui, l'Américain a mis dix coups pour mettre la balle dans le trou de ce terrible par 3 du triptyque de l'Amen corner. Sinon avec un jeu de dent de scie, le Nord Irlandais Rory Mc Illroy n'a pris que la vingt-cinquième place avec un score total de 290 soit deux coups au dessus du par. Il partage cette vingt-cinquième place avec l'Anglais Luke Donald ou encore Berhard Langer qui avait parfaitement commencé son dernier tour avec trois birdies sur les trois premiers trous a craqué avec notamment deux doubles bogeys dans l'Amen Corner. L'Alle-mand Marin Kaymer a lui pris la 35e place avec un socre total de 291.

Xavier@Xav_Neuner

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L’équipe de la semaine : Huddersfield Giants

Huddersfield Giants Rugby League Football Club est une franchise engagée en Super League et basée à Huddersfield, dans le West Yorkshire.Fondé en 1864 en tant que club de football, cricket et puis rugby à XV, Huddersfield a été hôte et partie prenante de la création de la NRFU (ancienne RFL de rugby à XIII anglaise) en 1895. En effet, c’est au sein du George Hotel de Huddersfield que se réuniront pour la première fois les vingt clubs fondateurs de la nouvelle fédération. On lui connait des rivalités de voisinage avec Leeds, Bradford, Wakefield et Hali-fax.

Maillots :

Domicile Extérieur Alternative

Stade : John Smith Stadium (ou Galpharm Stadium)Entraîneur : Paul AndersonPalmarès :Championnat RFL : 1911/12, 1912/13, 1914/15, 1928/29, 1929/30, 1948/49, 1961/62 Challenge Cup (ou Coupe d’Angleterre) : 1912/13, 1914/15, 1919/20, 1932/33, 1944/45, 1952/53 Mascottes : Big G, le géant

Les joueurs à suivre :En tout premier lieu, le géant emblématique d’Huddersfield « Big Eorl » Crabtree » qui a rejoint les Giants pour ses 17 ans et y a embrassé en 2000 sa carrière professionnelle. Troisième meilleur marqueur pour les « bordeaux et or » en 2012, il a également été le joueur à avoir effectué le plus de mètres et fait partie des meilleurs plaqueurs du groupe. Crabtree est une légende vivante et voyante, vous ne pourrez rater sa chevelure dorée et ses impitoyables charges sur le terrain. Arrière et second meilleur marqueur en 2012 (plutôt ailier en 2013), Leroy Cudjoe a démarré le rugby au sein du club amateur des Newsome Panthers de Huddersfield pour finalement intégrer le centre de formation des Giants à l’âge de 16 ans pour signer son premier contrat pro en 2007. En plus de ses capa-cités à marquer, Cudjoe est un des meilleurs plaqueurs de l’escouade.Le meilleur marqueur d’Huddersfield en 2012 n’est autre que le trois-quarts Luke George devenu popu-laire dès son arrivée au club l’an dernier après un passage de plusieurs saisons chez les chats sauvages de Wakefield. Issu d’une famille de rugbymen, ce phénomène anglais est d’ores et déjà une légende pour ses nouveaux supporters qui n’hésitent pas à arborer une perruque en hommage à son talent.Arrivé chez les Giants en 2010 (après de nombreux clubs dont brièvement celui de Limoux), Scott Grix le capitaine de l’équipe nationale d’Irlande et joueur de lignes arrières a su faire sa place au sein du groupe après la blessure de Hodgson. Cette opportunité lui vaudra le rôle de buteur titulaire ainsi que le cœur de son public.En vrac, il faudra garder un œil sur Jermaine McGillvary, Shaun Lunt ou Danny Brough.

Rugby à XIII

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Rugby à XIII

La 12ième journéeHuddersfield Giants - Hull KR (50-30)Pas de surprise ce dimanche, les Géants ont facilement battu les Robins d'Hull. Après dix minutes stériles, Craig Kopczak a ouvert le score grâce à un essai. Cet essai transformé par Danny Brough a été vite suivi de deux autres par Michael Lawrence et Shaun Lunt. 20-0 au bout de 21 minutes de jeu. Les Rovers ont réagi par Craig Hall et Greg Eden. Cependant juste avant la pause, les Giants ont de nouveau creusé l'écart grâce à Joe Wardle. 26-12 à la mi-temps. Au retour des vestiaires, Hull redémarre mieux qu'Huddersfield et cela se concrétise par le second essai de Greg Eden, un ancien d'Huddersfield. Scott Grix trouve la faille à l'heure de jeu dans la défense des robins. Réaction immédiate d'Hull avec l'essai de Con Mika. Les Giants ont définitive-ment tué les espoirs de Hull KR grâce à trois essais de Shaun Lunt, Brett Ferres et Joe Wardle. Sur la sirène, Hull réduit la marque grâce à David Hodgson. 50-30 score final. Hull KR voit revenir son voisin pour la huitième place au championnat tandis que les Géants continuent leur beau parcours cette saison.

Bradford Bulls - Wigan Warriors (6-36)Pas de baisse de régime en haut du classement, tout comme Huddersfield, les guerriers ont vite tué les taureaux dans une corrida jouée devant près de 10000 personnes au Provident Stadium de Bradford. Tout comme Huddersfield, les Warriors ont attendu la dixième minute pour ouvrir le score par l'intermédiaire de Liam Farrell. Peu temps après, c'est au tour de Blake Green de trou-ver la faille dans l'en-but des Bulls. A la 29e minute, Jack Hughes trouve lui aussi le chemin de l'en-but. En fin de première période, Liam Farrell inscrit deux nouveaux essais pour s'offrir un triplé et surtout 30 points d'avance à Wigan. Au retour des vestiaires, la démonstration continue et Sam Tonkins slalome jusqu'à l'en-but de Bradford. Jarrod Sammut a enfin débloqué le compteur des Bulls à la 54e minute. La fin de match s'est résumé à de la gestion du score. 36-6 en faveur de Wigan. Les Warriors sont toujours leaders tandis que les taureaux retombent à la sixième place.

Wakefield Wildcats - Warrington Wolves (34-41)Très beau match au Rapid Solicitors Stadium de Wakefield. Les spectateurs de Wakefield ont pu assister à treize essais dont six de la part de leur joueurs. Cependant ce sont les loups qui ont ouvert le score par Ryan Atkins et Stefan Ratchford. Réaction des chats sauvages qui réagissent par l'intermédiaire de Paul Sykes inscrivent le premier des six essais de Wakefield. Et pourtant cela ne brise pas l'élan des Wolves qui continue à attaquer et à profiter des erreurs défensives de Wakefield. Ryan Atkins et Joel Monaghan ont une nouvelle fois trouvé le chemin des perches. Avant la mi-temps, c'est au tour de Peter Fox qui un doublé réduit l'écart qui sépare les chats et les loups. Au retour des vestiaires, les chats continue sur leur lancé avec un essai de Reece Lyne. A l'heure de jeu les loups trouvent un second souffle et inscrit trois essais en dix minutes par Joel Monaghan, Richie Myler et Stefan Ratchford. Et pourtant les chats n'ont pas baissé les bras et reviennent une nouvelle fois dans le match grâce à Kyle Wood et Paul Sykes. Plus que six points d'écarts 34-40 à seulement quatre minutes de la fin du match. Brett Hodgson offre alors la victoire à son équipe à la 79e minute sur un drop astucieux. Au final Wakefield ne décolle pas le Warring-ton s'accroche dans le peloton de tête.

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Rugby à XIII

St Helens – Dragons Catalans 0-12 (12-22)On peut désormais l’affirmer, les Catalans deviennent la bête noire des Saints sur leurs terres de Langtree Park alors qu’ils viennent de leur infliger leur 4e défaite en 3 matchs. À défaut de che-veux (tondus en guise d’action au profit d’enfants atteints du cancer), les Dragons Catalans ont montré qu’ils avaient bien des intentions sous le bonnet, incontestablement galvanisés par leur victoire sur le fil de l’an passé chez le même adversaire. En dépit de nombreux blessés côté sang et or, et pas des moindres dont Dureau, Webb ou Elima, les visiteurs n’ont pas laissé leurs hôtes entrevoir le bout du tunnel, leur infirmerie abritant également nombre de cadres dont Lomax ou Roby. Parmi les sensations catalanes, on retiendra l’éternel séducteur de ces 5 dernières jour-nées Morgan Escare qui, non content de marquer son 4e essai en Super League, aura été de toutes les batailles en attaque et en défense. On aura une pensée pour Daryl Millard, (marqueur de l’essai de la gagne lors du même match en 2012 et rentré prématurément aux vestiaires ven-dredi dernier après une blessure à la jambe), pour Vaccari et son premier essai en Super League, Pryce qui a eu à cœur de rappeler à ses anciens coéquipiers combien sa foulée est légère. Côté Saints, il faudra attendre la 46e pour que Soliola trouve enfin la ligne d’en-but et ouvre le score chez les locaux, puis un carton jaune sur le perpignanais Simon pour ré-ouvrir des opportunités à St Helens qui ne concrétisera pourtant qu’une fois de plus des mains de Walmsley.

Leeds Rhinos – London Broncos 30-6 (8-0)« Score fleuve pour météo humide » aurait pu être le titre de cette rencontre opposant les Cham-pions en titre aux chevaux sauvages de la capitale. Avec 5 essais à l’avantage des Rhinos (dont un doublé de Joël Moon) et 10 points inscrits par le seul Sinfield, il n’aura fallu que peu d’efforts aux locaux pour contenir une attaque londonienne en manque d’inspiration et privée de son talon-neur Randall dès la première minute de jeu. Seul Hurst passera la ligne d’en-but pour les Broncos pour un essai tôt transformé par Witt en dernière partie de rencontre. Le dernier mot reviendra toutefois à Leeds qui gonfle par là-même son moral avant une série de matchs sous haute-ten-sion.

Salford City Reds – Hull FC 18-24 (6-12)Les diablotins de Salford n’auront pas célébré longtemps l’arrivée toute récente de leur nouveau coach au CV impressionnant, Brian Noble. En dépit du retour de Gleeson, Gibson et Williams sur la ligne des trois-quarts, d’un carton jaune infligé à Hull FC dès les premières minutes et d’un excellent travail du jeune arrière Evalds, Salford n’aura jamais pris le dessus sur leur adversaire du jour pourtant privé de 6 joueurs dont les cadres Galea ou Briscoe. Après une première mi-temps avec une possession en faveur des visiteurs, la seconde a eu le mérite de redonner de l’espoir à Salford, grâce à une inspiration du jeune français Fages notamment. Efforts encore insuffisants face à des Airlie Birds régénérés après la 60e et qui seront finalement rassurés à la fin de la rencontre avec le second essai de Whiting. Enfin, à la 77e et après avoir traversé le terrain, Broughton a encore un peu sauvé l’honneur de la lanterne Reds.

Castleford Tigers – Widnes Vikings 28-26 (16-26)La série de défaites s’arrête enfin sur une série de sept pour Castleford avec une maigre victoire sur leur visiteurs de Widnes et ce malgré le limogeage du coach Ian Millward en début de semaine désormais remplacé par Danny Orr. Avec une opposition de 5 essais partout, ce sont les buteurs qui ont eu la lourde tâche de départager les deux équipes. Avec une réussite légèrement meil-leure que son vis-à-vis Ah Van, Jamie Ellis a été la clé de ce court succès. En dépit d’une rafale d’essais (4 en 13 minutes) de la part des Vikings dès la 15e minute, c’est avec une escouade inexistante que les Tigers ont eu à traiter samedi après-midi et le repêchage en dernière minute offrant à Ah Van la possibilité d’égaliser n’aura pas porté ses fruits.

Agnès@PackDequinz

Xavier@Xav_Neuner

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Cyclisme

Le coup d’envoi des Ardennaises

Fini le temps des pavés, place aux monts asphaltés, au Cauberg, à la Redoute ou encore au mur de Huy. Et les ardennaises, ça commence par l’Amstel Gold Race (14 avril) avant d’enchaîner avec la Flèche Wallonne (17 avril) et de conclure sur les routes de Liège-Bastogne-Liège (21 avril). La semaine a plutôt mal débutée pour les coureurs français. Retour sur l’Amstel !

Roman Kreuziger : Un sacré tchèque.Quand il était jeune, Roman Kreuziger était un jeune homme touche à tout. Avant de s’épa-nouir sur un vélo, comme avait pu le faire son père dans les années 80, le tchèque est passé par le Hockey Sur Glace puis s’est posé sur un vélo. Il devint même vice-champion du monde de cyclo-cross et champion du monde sur route lorsqu’il était junior. Depuis qu’il est passé professionnel, en 2006 au sein de la formation italienne Liquigas (désormais Can-nondale), Roman Kreuziger s’était distingué sur les épreuves d’une semaine et plus, en témoignent ses victoires sur le Tour de Suisse (2008), le Tour de Romandie (2009) ainsi que ses 8e et 9e place sur le Tour de France (2010/2009). Ses qualités de grimpeur lui ont offert la victoire, dimanche, sur les routes de l’Amstel Gold Race, la première de sa saison 2013, sous ses nouvelles couleurs de la Saxo-Bank-Tinkoff-Bank.

L’opportunisme face aux cadors.Suite au duel proposé en milieu de semaine dernière sur la Flèche Brabançonne, remporté par Peter Sagan, le slovaque et le belge Philippe Gilbert étaient attendus et redoutés. L’un fût au rendez-vous, l’autre révéla son côté humain mais ni l’un ni l’autre n’est finalement parvenu à monter sur le podium. Non, Kreuzi-ger fût le plus malin pour succéder à Enrico Gasparotto (Astana). Parti à un peu plus de 15 kilomètres du but en compagnie de 6 compa-gnons, Roman Kreuziger tenta sa chance en solitaire alors qu’il ne restait plus que 7 kilo-mètres à parcourir pour rallier l’arrivée. Per-sonne ne prenait la chasse derrière le coureur de la Saxo, lui laissant alors le droit de rêver. Une poignée de secondes allait suffire.

Cependant, derrière, personne ne souhaitait s’avouer vaincu. Philippe Gilbert (BMC), maillot irisé de champion du monde sur les épaules se révélait particulièrement actif, était accompa-gné de Simon Gerrans (Orica) et Alejandro Valverde (Movistar), tous deux habitués de ce genre de terrain. Gilbert se sentait bien seul et la poursuite ne s’organisait pas de manière efficace derrière le fuyard. Tout juste une ving-taine de secondes auront suffi. Alejandro Valverde dû se contenter de la deuxième marche du podium, complété par l’australien Simon Gerrans. Philippe Gilbert n’était quant à lui pas réellement récompensé de ses efforts, ne se classant qu’à la cinquième place. Le premier français, Benoit Vaugrenard (FDJ) terminait 22e à 36 secondes du lauréat du jour. Humain, Peter Sagan (Cannondale) n’a pu s’imposer, comme il l’a déjà fait à huit reprises depuis l’entame de la saison 2013. Le slovaque pointait au 36e rang à 57 secondes.

La tuile pour Voeckler !Il restait encore 92 kilomètres à parcourir sur cette première classique ardennaise quand le peloton fût scindé en plusieurs parties sous l’effet d’une terrible chute. Certains coureurs prenaient beaucoup de temps à repartir, à l’image de Joaquin Rodriguez (Katusha) alias « Purito », l’un des favoris du jour. D’autres comme Gilbert, Sagan ou Schleck n’étaient que retardés par cet incident de course. Mais celui qui n’allait pas repartir, c’est Thomas Voeckler.

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Cyclisme

Le leader de la formation Europcar s’était préparé pour s’imposer sur l’une des deux épreuves de la semaine auxquelles son équipe est invitée, en l’occurrence l’Amstel et LBL, mais le destin aura contredit les plans de l’Alsacien. Après un début d’année mitigé, voilà Voeckler contraint de se reposer durant plusieurs semaines suite à une fracture déce-lée à la clavicule. Ne vous en faîtes-pas, « Ti-Blanc » sera là pour vous faire rêver en Juil-let pour la 100e édition du Tour de France !

Coupe de France : Semaine chargée pour la FDJ.Une fois n’est pas coutume, c’est en Bretagne que se disputaient les 7e et 8e épreuves de la coupe de France – PMU. Le samedi, sous un temps typiquement local, c’est le petit costar-moricain Cyril Gautier (Europcar) qui s’est imposé au sprint devant ses anciens compa-gnons d’échappée sur le Tour du Finistère. Le lendemain, sur le « Paris-Roubaix Breton », les cyclo-crossmen étaient à la fête si bien que le septuple champion de France de la disci-pline s’est fait un plaisir de dominer l’épreuve. Francis Mourey (FDJ) signait ainsi la troisième victoire de sa carrière professionnelle sur la route, la deuxième en moins de dix jours ! Ses coéquipiers, Johan Le Bon et Anthony Geslin, complétaient le podium et offraient à Marc Madiot, un podium de gala à Lannilis pour le Tro Bro Léon.

Plus tôt dans la semaine, l'équipe FDJ avait déjà brillé lors de Paris-Camembert où Pierrick Fédrigo était venu s’imposer devant Sylvain Georges (AG2R) et Pierre Rolland (Europcar). Lors du GP de Denain (Nord), jeudi, c’est Arnaud Démare (FDJ) qui avait franchi en premier la ligne d’arrivée devançant d’un cheveu la tornade Bryan Coquard (Europcar) et le champion de France en titre, Nacer Bouhan-ni (FDJ). Démare signait alors son premier succès de la saison. La semaine fût riche en émotion pour Marc Madiot et les siens après une série noire sur Paris-Roubaix avec les abandons successifs de Mathieu Ladagnous et Yoann Offredo sur chute. Comme quoi dans le vélo, bien plus vite qu’ailleurs : « la roue tourne ! »

Josselin@Josselin_Riou

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