Alliance Hanouka 2009

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1S O M M A I R E & É D I T O

Un miracleau quotidienTout au long de notre vie, lorsquenous élaborons un quelconqueprojet, nous souhaitons toujoursardemment qu'il aboutisse, quenous puissions le mener à bien,dans des conditions optimales.

Pour cela, nous adressons régulièrement nos prières à D., luidemandant de nous guider, nous inspirer et nous donner lesmoyens de réussir et d'aboutir.

Puis assuré, ou plutôt rassuré d'y parvenir, nous nous met-tons à la tâche.

Les Maccabées n'ont pas attendu que le temple soit entière-ment restauré pour y réinstaller la flamme de la Ménora, quidoit y brûler en permanence. Ils ont immédiatement décidéde la rallumer, alors même qu'ils ne disposaient pas encore detous les moyens idoines.

Ce miracle de Hanoukka est caractéristique d'un trait singu-lier du comportement très particulier du peuple juif à l'égardde D.

Contrairement à d'autres moments de son histoire et à d'au-tres peuples, c'est ici l'homme lui-même, qui aide D., en leréinstallant à sa place, provoquant par là même, le miracle.

Ne pas attendre passivement un signe de D., pour commen-cer une tâche même ardue, et constater alors, que son aide netarde pas à nous parvenir, c'est cela le miracle quotidien deHanoukka.

Des travaux de mise en conformité et d'extension du CIVs'imposent à nous, dans des délais qui deviennent de plus enplus courts.

A l'image des Maccabées, n'attendons pas que le miracle seproduise.

Provoquons le !

Mettons-nous au travail tous ensemble, sans attendre.

Hanoukka Sameha'

Olivier CuoqPrésident du CIV

Le mot du Président

Chèr(e)s ami(e)s,

�SOMMAIRE/ÉDITO ..........................................................................................................1� LA PAROLE DU RABBIN ................................................................................2�PENSÉES SUR HANOUKA ............................................................ 3-4�NOTRE COMMUNAUTÉ

EN MOUVEMENT ........................................................................................5 à 8�PAGE DES GRANDS HOMMES ....................................................10� LA CULTURE DANS

TOUS SES ÉTATS ..........................................................................11 à 14�BLOC NOTES ........................................................................................................................15�POLÉMIQUE ..............................................................................................................................16� ISRAËL, NOTRE CONNEXION ........................17 à 19� LA PAGE CULTUELLE ......................................................................................20

Synagogue / Centre communautaireRabbinat et Talmud Thora :M. le Rabbin Eliyahou DAHAN - Tél. 04 37 43 69 60

Aumônerie des prisonsArmand ELFY, Elie ZEKRI, et Roger OUAKNIN visiteur

Conseil d’administrationPrésident Olivier CUOQVice-président Norbert SPORTESSecrétaire générale Edith DAHANSecrétaire adjoint Serge ALLOUCHETrésorier principal Hervé HABIBTrésorier adjoint Marc KNAFOU

ComitéHélène SABBAH, Jean-Marc HALIMI, Jo BENHAMOU, Prosper KABALO,Yves SEMHOUN, Jacques BENCHIMOL, Marc GHRENASSIA,Francis GHRENASSIA, Edgar ELBAZ, Marc GUEDJ, Stéphane HAZOT

Consistoire Israelite de Villeurbanne4, rue Malherbe - 69100 VilleurbanneTél. 04 78 84 04 32 - Fax 04 78 68 62 [email protected] - www.consistoirevilleurbanne.org

Directeur de Publication :Olivier CUOQ

Commission de Rédaction :Jacques BENCHIMOL, Hélène SABBAH,

Jean-Marc HALIMI

Si vous désirez passer de la publicité ou des annoncesdans le prochain numéro contactez

le secrétariat du CIV au 04 78 84 04 [email protected]

Imprimerie en France

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2 L A P A R O L E D U R A B B I N

Le verset de la Thora(Berechit P1-v2) « Or laterre n’était que solitude etchaos ; des ténèbres cou-vraient la face de l’abîme,et le souffle de D’ planaitsur la face des eaux » estexpliqué par nos hakha-mim dans le midrach

(Berechit Rabba 2-2) ainsi :

Le mot “ténèbres” renvoie à l’exil grec qui aobscurci la perception des bné Israël. La Thora,à travers ce verset, définit en quelque sorte cequ’était l’esprit grec. De la même manière queles ténèbres précédaient la création de la lumiè-re, les grecs voulaient étouffer dans l’œuf la foisymbolisée par la lumière. Nos sages nousapprennent que les grecs exigeaient aux bnéIsraël d’écrire sur la corne de taureau qu’ils n’a-vaient pas de part dans le D’ d’Israël.

Pour se permettre de demander un tel reniementaux bné Israël, les grecs ont dû auparavant voilerla présence d’Hachem. Cela, en mettant enavant la nature qui nous saute aux yeux en per-manence et ce faisant à tendance obscurcir et àdéraciner la Emounah tapie au fond de notrecœur. C’est donc pour cela que la mitsva de l’al-lumage des lumières de Hanoukka a été fixée à latombée de la nuit. Lorsque l’obscurité, l’espritgrec, la nature reprennent le dessus. C’est à cemoment là que les lumières de Hanoukka vien-nent nous rappeler les miracles dont nous avonsbénéficié et qui, comme la nature elle-même,sont l’œuvre d’Hachem. Nous avons donc iciégalement une réponse à la question connue duBeth Yosseph : “Pourquoi les hakhamim ont fixé8 jours de Hanoukka au lieu de 7 puisque la fioled’huile trouvée permettait l’allumage normal du1er jour ?”

D’après ce que nous avons dit, on comprend quele premier jour d’allumage fait également partiedu miracle global de Hanoukka qui dépasse etenglobe celui de la durée extraordinaire de la fioled’huile. En effet, le miracle symbole de la fête deHanoukka, est que la lumière a le dessus sur l’ob-scurité alors même que celle-ci la précède.

Rav Eliyahou DahanRabbin du CIV

Le mot du RabbinHanouka 5770

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S i vous voyez ce genre de publicité : “OUVERT 24 HSUR 24” ! Vous pensez à une grande surface !Ici, il s’agit de surfaces grandes par leur spiritualité : Le

KOTEL à JERUSALEM, le SEVEN SEVENTY à NEWYORK. Allez-y quand vous voulez ! Et vous verrez : Ils sontOUVERTS et ECLAIRES jour et nuit. Spots, lumineux, lam-padaires et autres néons brillent tout le temps. Jour et nuit, cesendroits saints sont visités; on s’y réunit pour prier, étudier,rencontrer l’autre et soi même.

La lumière est synonyme de VIE spirituelle et matérielle. Ettant qu’il y a de la LUMIERE il y a de la VIE. Et tant qu’il y ade la VIE il y a de L’ ESPOIR !

Les ténèbres de la nuit nous font espérer la clarté du jour. “Cefut un soir, puis un matin, JOUR UN”.

L’unité de D’… ( Achem Ehad) se révèle pleinement quand lanuit précède le jour.

Le BAAL CHEM TOV aimait beaucoup la clarté, il disait :“OR”, la lumière, a la même valeur numérique que “RAZ” : Lesecret. Celui qui connait le secret de chaque chose a le pouvoird’éclairer. Cependant, la fête de HANOUCCA révèle unelumière plus intense. Pourquoi ? L’ordre normal et naturel deschoses est que la lumière chasse les ténèbres. Une petite lumiè-re repousse beaucoup d’obscurité. Ceci dans le monde phy-sique et dans notre âme, qui est une bougie de D’… NERACHEM NICHMAT ADAM. Une petite MITSVA emmèneune grande LUMIERE.

A HANOUCCA, on transforme l’obscurité en lumière. C’estla nouveauté d’introduire dans le mois de KISLEV, le mois desmiracles. La nuit devient clarté ! Extraordinaire !Nous avons alors la possibilité de changer le monde ! Le mira-cle est à votre portée. Tout est possible ! Tout est magique !

La force nous a été donnée par cette poignée de MAKABIMdirigés par MATITIAOU qui a sauvé, à leur époque, le judaïs-me. Les Grecs pensaient avoir tout inventé : L’éternité, la scien-ce, la beauté. Aujourd’hui, ils ne figurent que dans les livresd’histoire dont la lecture est imposée aux écoliers. Leur modede vie est du passé…

Alors que nous, le peuple juif, nous sommes vivants, éternelle-ment 24 H SUR 24. A condition de marcher sur la trace denos ancêtres qui ont fait don de soi pour la TORAH et lesMITSVOT !

Hanoucca Sameha

La Chronique libre

d’Elie Zekri

Ouvert 24h/24 !

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3P E N S É E S S U R H A N O U K A

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Le nomLe mot Hanouka vient de la racine HNKqui signifie “dédier” ou “consacrer” unemaison (Dt 20,5), le Temple (1R 8,63 ; Ps30,1), l’autel (Nb 7,10-11) ou les rem-parts de Jérusalem (Ne 12,27).

OrigineLa fête de Hanouka est une fête d’insti-tution rabbinique et n’est donc pas chô-mée. Elle commémore la purification etla nouvelle dédicace de l’autel du Templede Jérusalem, après sa profanation par lesgrecs, à l’époque des Maccabées. Cettefête fut donc instaurée vers 165 av. J.-C.En effet les syriens engagèrent une poli-tique d’hellénisation forcée sur les popu-lations qui leur étaient soumises, etnotamment en Erets Israel. Le roi deSyrie, Antiochus Epiphane n’hésita pas àfaire offrir des sacrifices aux dieux païenssur l’autel du Temple. Une résistance seconstitua autour des Maccabées, et aprèstrois ans de combats, sous la direction deJudas Maccabées, Jérusalem fut recon-quise. Le récit de la dédicace du Templenous est rapporté en 1 M 4,36-59 ainsiqu’en 2 M 10,1-8.

Selon la tradition juive (TB Shabat 21b),durant la purification du Temple, unmiracle eut lieu : la quantité d’huiled’une journée brûla durant huit jours !C’est la raison pour laquelle la fête durehuit jours. Mais le 2e livre des Maccabéesexplique différemment la durée deHanouka et la présente comme la “fêtedes Tentes du mois de Kislev” (2 M 1,9et 2 M 10,1-8) . Les juifs n’ayant pu célé-brer Soukkot durant les combats réparè-rent cette omission dès que le Temple futredédicacé. La fête de Hanouka est donccélébrée durant 8 jours, du 25 Kislev au

2 Tevet. Elle porte aussi un autre nom : lafête des lumières (‘hag ha-ourim).

Voici le texte du Talmud : "Qu’est-ce queHanouka ? Nos maîtres ont enseigné : le25 Kislev on compte huit jours pour lafête de Hanouka... Lorsque les Grecspénétrèrent dans le Temple, ils rendirentimpures toutes les huiles qui devaient ali-menter le Candélabre. Dès que la souve-raineté des Asmonéens se raffermit etqu’ils vainquirent les grecs (ils pénétrè-

rent dans le Temple) et cherchèrent(l’huile) : mais ils ne trouvèrent qu’uneseule fiole d’huile marquée du sceau duGrand Prêtre. Cette fiole ne contenaitque la quantité suffisante pour allumer leCandélabre pendant un jour. Un miraclese produisit et ils purent utiliser la fiolependant huit jours [le temps nécessairepour en refaire]. L’année suivante, ilsfixèrent ces jours en fêtes, en prières delouange et de reconnaissance." (TalmudBabylone Shabbat 21b)

Fêtes de HanoukaL’histoire

intérieure

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4 P E N S É E S S U R H A N O U K A

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La HanoukiaL’élément le plus significatif de la fête deHanouka est l’allumage de la Hanoukia.La Hanoukia est la lampe utilisée lors dela fête de Hanouka et qui comporte huitbranches, plus une : la lumière supplé-mentaire est le shamash et elle sert à allu-mer les autres. L’allumage se fait danschaque foyer, et aussi à la synagogue. Onallume dans le but de rendre publique lemiracle (TB Shabat 23b). Ainsi laHanoukia est posée à l’intérieur prèsd’une fenêtre de manière à être visible del’extérieur. L’allumage se fait à la tombéede la nuit, sauf le vendredi soir où leslumières de Hanouka doivent être allu-mées avant celles du Shabbat (soit 1/2 havant le coucher du soleil). On ne doitpas se servir de ces lumières pour unusage profane (pour lire ou accomplirn’importe quel ouvrage, ni même pourétudier la Torah).

Les bénédictionsautour del’allumageUne bénédiction précède l’allumage :“Béni sois-tu, Seigneur, notre Dieu, Roide l’univers, qui nous as sanctifiés par tescommandements et nous as ordonné d’al-lumer les lampes de Hanouka. Béni sois-tu, Seigneur, notre Dieu, Roi de l’univers,qui as fait autrefois des miracles enfaveur de nos ancêtres, à pareilleépoque.” Le premier soir on rajoute unedeuxième bénédiction : “Béni sois-tu,Seigneur, notre Dieu, Roi de l’univers,qui nous as fait la grâce d’atteindre cettefête. »

Enfin une autre bénédiction est récitéeaprès l’allumage : “Seigneur, nous allu-mons ces lampes pendant les huit jours deHanouka, en commémoration des mira-cles que tu as faits en faveur de nos ancê-tres et des victoires que tu as fait rempor-ter à tes saints prêtres. Ces lumières sontsacrées, elles ne doivent servir à aucunusage profane ; leur vue nous rappelle tesmiracles, ton secours, et éveille dans notrecœur des sentiments de reconnaissancepour les grâces dont tu nous as comblés.”

L’allumageOn allume les bougies avec le shamash. Lepremier soir de Hanouka, une seule bougieest allumée. Le lendemain, ce sont deuxbougies qui sont allumées, jusqu’au huitiè-me jour où l’on allume les huit bougies.Selon la coutume, le premier jour on allu-me la bougie de droite, le deuxième jour labougie qui est à gauche de la première, puisla première, de sorte que l’opération sefasse de gauche à droite. On donne ainsichaque soir la priorité à la lumière nouvel-le, car elle symbolise le prolongement dumiracle de la nuit précédente. Les ashkéna-zes chantent le chant Maoz tsour chez eux,ainsi qu’à la synagogue, tandis que lesSéfarades lisent le Psaume 30.

Ajouts dansla liturgieA la synagogue, il y a une petite insertiondans la ‘amidah. Après la ‘Amidah, onrécite chaque jour le hallel (Ps 113-118)et on lit une partie de Nb 7 qui racontel’inauguration du Tabernacle dans ledésert.

Autres coutumesLes enfants reçoivent à cette occasion descadeaux. Il y a un jouet typique deHanouka : c’est la toupie (sevivon). Cettetoupie n’est pas n’importe comment : ellecomporte quatre faces avec les lettresnoun, gimel, héh, shin, qui sont lesinitiales de l’expression nes gadol hayah

sham : “il y eut là un grand miracle”. Onfait tourner la toupie, et en s’arrêtant, lalettre qui apparaît indique si on a gagnéou perdu. Il y a aussi quelques mets par-ticuliers pour cette fête : probablementen lien avec le miracle de l’huile, il estd’usage de manger des beignets depomme de terre (latkes en yiddish) et desbeignets fourrés à la confiture (soufga-niyot en hébreu).

Sens de la fêteEn Israël, cette fête permet d’exalter lecourage national et les exploits des guer-riers. En diaspora, elle est devenue aussiun substitut de la fête de Noël, là où lesenfants juifs vivent dans un environne-ment chrétien. Selon Marc-AlainOuaknin, “Il est intéressant de noter quetoutes les sources de l’histoire deHanouka sont en grec. Ainsi la mémoirejuive est-elle transmise par une autre lan-gue que l’hébreu, à travers un autre espa-ce culturel. C’est peut-être là aussi un desenseignements de Hanouka. La lumièren’est possible qu’à travers le dialogueentre les cultures et non pas dans le rejet,comme pourrait le laisser penser l’histoi-re lue avec candeur et naïveté. Les lumiè-res de Hanouka sont comme des mains delumières tendues pour le dialogue et lapaix.” (M.-A. Ouaknin, Symboles duJudaïsme, éd. Assouline, p. 79).

Source : Ziv, bulletin de la commissionjudaïsme de la Cté des Béatitudes.

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Lorsque nous avons eu l’idée deconsacrer quelques lignes àceux qui comptent dans la

communauté, c’est le nom d’Armand,que l’on appelle jamais par son nomde famille (M. Elfy), qui a été cité.Bien sûr, nous remercions tous ceuxqui participent à cette mission généreuse qu’est le bénévolat. Lorsque nousl’avons appelé pour avoir quelques renseignements le concernant, il étaitsurpris et pas du tout d’accord que l’on parle de lui. Rester dans l’ombretout en oeuvrant pour la communauté, donner de son temps et de sonénergie…Voilà bien ce qui motive beaucoup de bénévoles, alors il est denotre devoir de les en remercier et dire que leur action généreuse est unexemple dans une société souvent gagnée par l’individualisme.

Armand est né à Casablanca en 1941, né de parents sionistes, à neuf ans,il immigre en Israël et y restera jusqu’à l’âge de seize ans. La condition desimmigrants marocains étant difficile, la famille retourne à contre cœur enFrance. Son sionisme le conduit à prendre des responsabilités àl’Hachomer Hatzaïr et encadrera les jeunes du mouvement. Entre 1960et 1962, il travaille en Suisse pour l’agence juive et s’occupe des enfantsqui venaient du Maroc sans parent avant de se rendre en Israël. C’est làqu’il connaîtra sa femme Rénata. De 1962 à 1975, il sera notre fidèle Barman à la Maico (centre communautaire de Lyon). Patient et toujoursdisponible pour les étudiants, c’est déjà là que nous avons pu apprécier labonté et la gentillesse d’Armand ainsi que son professionnalisme.

Puis, il continue sa carrière hors de la communauté juive : après avoir tenuune pizzeria à Gerland, il devient maître d’hôtel à la “Chancellerie” etenfin directeur de l’espace tête d’or où il exercera ses fonctions pendant15 ans jusqu’à la date attendue de sa retraite en 2001. Sa vie profession-nelle ne l’empêche pas d’être actif dans la communauté. Il visite les pri-sonniers et devient aumônier adjoint régional. Aujourd’hui, on salue sonaction pour les plus démunis dans le cadre de l’association Baba Salé, pré-pare gratuitement des fêtes pour les nécessiteux. C’est aussi pour le CIVqu’il se rend toujours disponible pour nous préparer des apéritifs copieuxavec toujours beaucoup de zèle. Bref Armand ne sait pas dire non quandon le sollicite. Pourtant, sa vie familiale est bien remplie : ses cinq enfants,dont il est très fier car ils ont tous de bonnes situations, lui ont donné5 petits enfants dont il s’occupe avec sa femme Rénata qui ne l’a jamaisfreiné dans ses activités bénévoles. Nous témoignons à Madame Elfy toutenotre gratitude.

Très gêné par notre démarche, il a fini par accepter quand on lui a dit quenotre objectif était aussi de faire des émules,d’éveiller aussi les conscienceset d’encourager les jeunes et les moins jeunes à pratiquer cette activitéhautement gratifiante qu’est le bénévolat.

Merci Armand pour ta générosité et merci à tous les autres qui saventdonner de leur temps… ils se reconnaîtront !

Hélène SABBAH

Honneur auxbénévoles

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Cours du Rabbin Eliahou DahanCours de Guemara (dans la synagogue)Lundi, mardi, mercredi, jeudi et dimanche:L'été : 1 heure avant minh'aL'hiver : 1 heure après arvit

Cours de Pensées Juives(2e étage en face du bureau du Rabbin)Le lundi de 20h30 à 21h30Le mercredi de 20h30 à 22h00Chorale Consistoriale de M. Simon OHAYON

Formation à la Hazanout sépharade,aux chants lithurgiques et auxTéhilim par notre Hazan.Pour adultes : le lundi soir à 19h30Pour enfants : le mercredi à 17h45

Cours de M. David PitounLe lundi soir de 20h30 à 22h15Cours de Hala'hot Shabbat pour public mixte sedéroulant dans la Synagogue elle-même

Oneg Shabbatavec M. Michael KohanaPour les enfants de 5 à 10 ans

Cours de Mme Sheva DrayPour dames. Cours de Pensée JuiveTous les mardis soirs de 21h00 à 22h15

Cours de Mme ElhadadPour dames. Début des coursle 12 octobre 2009 de 20h30 à 21h30

Cours sur la Communication(Au 1er étage du CIV).Le premier lundi de chaque mois.

Les activités cultuelles

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Une com-munau-té ne

peut vivre sansfidèles, mais ellene peut vivre nonplus sans tousceux qui donnentde leur temps etque l’on appelledes bénévoles.Faire partie d’une communauté, c’est certes ras-sembler les fidèles dans le lieu de culte, la synago-gue. Mais ce n’est pas que ça.

C’est aussi faire vivre la maison par des activités quipuissent correspondre à tous, qu’elles soient récréa-tives, culturelles ou autres, c’est aussi prendre soindes locaux, apporter son savoir faire pour entretenir,réparer ce qui se dégrade, apporter une aide pourmonter une souccah, aider à la préparation d’unapéritif, prendre en charge une activité de cinéclub…

Or on fait le constat suivant,les membres de la com-munauté viennent prier, la synagogue est pleine ettant mieux mais après, les fidèles rentrent chez euxet la vie de la communauté ne les intéressent plus.Pourquoi une telle désaffection pour une commu-nauté aussi importante que celle de Villeurbanneforte de 12 000 personnes.

Pour reprendre une fameuse phrase célèbre : “ne tedemande pas ce que la communauté peut faire pourtoi, demande toi ce que tu peux faire pour ta com-munauté”. Les bénévoles, on ne peut pas toujoursaller les chercher, ils doivent se manifester.

Nous ne devons pas être gagnés par une montée del’individualisme qui caractérise trop souvent nossociétés.

Pour cela, bien sûr, il faut avoir du temps. Mais dansde nombreuses communautés, des retraités se mobi-lisent pour apporter leur aide, leur savoir et savoirfaire. S’il y a toujours à faire dans une maison, il enest de même dans une communauté.

Or, on déplore le peu de gens qui s’implique, quiparticipe, qui font vivre leur deuxième maison.

C’est pourquoi, le comité vous sollicite pour vousimpliquer un peu dans la vie communautaire,apporter vos idées, vos compétences ou tout simple-ment, votre présence dans les activités proposées.

Hélène SABBAHB U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E H A N O U K A 5 7 7 0

Commémoration :aller et retourà Auschwitz…

J amais un endroit ne m'a autantmarqué pour tout ce que j'ai pu y

ressentir. Il est trop dur de décrire cequ'on y voit, parce que finalement onse sent étouffé, tellement c'est fort. Lesmots sont difficiles à trouver pourdécrire les camps. Celui qui m’a le plusimpressionné est, pour ma part, celuide Birkenau (le camp d’Auschwitz aété transformé en musée).

Il faut que je sorte d'ici, j'ai besoind'air. J'ai honte, ceux qui étaient iciavaient eux aussi besoin d'air, mais ilsne pouvaient pas sortir. C'est un“voyage” que chacun d'entre nous se doit de faire.

Edith DAHAN, Voyage du 18 novembre 2009

Entraidecommunautaire

P our la première acti-vité du CCJV labonne humeur, les

sourires et les enfants étaientau rendez-vous pour une belleaprès-midi en perspective. Lesanimateurs comme à leur habi-tude ont su animer, s’éclatermais surtout donner envie aux25 enfants présents de reveniravec tous leurs copains. Paritenu ! Les activités du dimanche8 novembre (escalade pour les grands,et qui veut gagner des bonbons pourles petits) ont eu un franc succès. Avecaucune prise ratée pour les uns et desbonbons plein les poches pour lesautres, les enfants du CCJV se sontencore une fois bien amusés.

Sortie Bowlingdimanche 25 octobre

Pour tout renseignementet inscription contactez le CCJV au :06 18 73 65 48

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E nviron 50 % des ménages français sont équipés d’un ordinateur,48 % utilisent Internet. Compte-tenu du nombre d’inscrits, nousrajoutons 2 cours de 17h à 18h et de 19h à 20h.

Babeth vous attend pour augmenter ces statistiques !

Quelque soit votre âge, que vous soyez ultra débutant, que la souris ne soitencore pour vous qu’une petite bête repoussante…..Venez vous initier auCIV. Babeth vous initiera à l’informatique de base tout en répondant à vosbesoins.

Les cours se déroulent au CIV le mercredi de 18 à 19 h. Venez nombreuxmais…. pas trop ! Pour passer un moment agréable dans la bonne humeuret la convivialité.

Hélène SABBAH

L etraditionnel repas sous lasouccah a réuni les memb-res du comité ainsi que

tous les autres fidèles qui se sontjoints à nous.

Une ambiance chaleureuse, un bonrepas préparé par Mr Semhoun ainsique la belle voix de notre jeuneHazan ont fait de cette soirée uneréussite.

Repas de Souccothau CIV Malherbe

L’informatique et internetpour tous !

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8 N O T R E C O M M U N A U T É E N M O U V E M E N T

C omme chaque année ce moisde novembre a été consacréà la campagne pour la

Tsedaka dans notre région organiséepar le FSJU et l’AUJF. De multiplesactivités ont été proposées au centreHillel afin de collecter des fonds pourles plus démunis de plus en plusnombreux. Bien qu’aucune étude fiablen’a été effectuée pour mesurer la pauvre-té dans la communauté juive, il sembleévident que celle ci reflète celle de la pauvreté dans la société fran-çaise.

Le juif riche n’a jamais été qu’un mythe avancé par les antisémitesmais celui de la pauvreté dans notre communauté est bel et bien uneréalité. Mettre un visage de la pauvreté est difficile tant que l’on nes’y confronte pas. Le système de protection sociale institutionnel nepermet pas, faute de moyens, d’assurer une vie décente à ceux quin’ont rien ou presque rien pour vivre. La crise, qui a touché desfamilles, qui n’étaient pas jusque là dans la précarité, a encore aggra-vé ce fléau de la pauvreté. A partir de quand est-on pauvre ? Il n’y apas de définition consensuelle et universelle de la pauvreté aussi bienchez les économistes, les sociologues… et ce, parce qu’elle recouvreplusieurs dimensions. L’indicateur de pauvreté monétaire porte surun seuil en deçà duquel on est considéré comme pauvre (environ886 euros pour une personne seule).

Mais ce seuil est largement insuffisant, il faut tenir compte desconditions de vie qui mesurent l’absence ou la difficulté d’accès à desconsommations essentielles.On s’accorde ,au delà de la perception dece qui est essentiel pour chacun, sur les privations alimentaires (nepas pouvoir manger de viande, ne pas assurer le coût de la canti-ne….), la mauvaise qualité ou l’absence de logement (pas d’eauchaude,insalubrité…), les difficultés à se soigner. Par contre, tout cequi relève du confort, du plaisir et du loisir n’est pas recensé commeindicateur de pauvreté. D’autre part, tous les pauvres ne vivent pasleur situation de la même manière : certains plus douloureusementque d’autres. L’isolement, l’absence de relations familiales ou socia-les sont sans nul doute des carences qui aggravent le phénomène depauvreté. La situation est d’autant plus inquiétante que beaucoup defamilles ont simplement peur de tomber dans la précarité et la pau-vreté soit par une perte d’emploi ou une rupture familiale ou toutsimplement une difficulté à joindre les deux bouts.

De la même façon que la société ne parvient pas à éradiquer la pau-vreté, peut-être faute de moyens ou de réelle volonté politique, lacommunauté juive n’arrive pas à répondre à tous les besoins de ceuxqui frappent à la porte des associations, sans compter ceux qu’il fautles repérer, car par dignité, ils ne se manifestent pas.

Aussi, notre devoir est de participer au nom de la justice et de lacompassion à la Tsédaka.

Hélène SABBAH

B U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E H A N O U K A 5 7 7 0

Allouche SergeSecrétaire généraleCommission animation

BenchimolJacquesCommissioncommunication

Bénhamou JoDélégué CirracUnion rituelle

Cuoq OlivierPrésident

Dahan EdithCommission animation

Dahan MichelResponsable CCJV

Elbaz EdgarDélégué CRIF

GhrenassiaFrançisCommission templeet animation

Ghrenassia MarcCommission templeet animation

Guedj MarcCommissionbienfaisanceet technique

HalimiJean MarcCommissionbienfaisanceet communication

Hazot StéphaneCommission technique

Kabalo ProsperCommission cimetière

Knafou MarcTrésorier adjoint

Sabbah HélèneCommissioncommunication

Semhoun YvesCommissiontalmud torah,temple, communication

Sportes NorbertVice président,commission prison,cimetière et personnel

Le comité du CIV

est à votre

disposition

pour répondreà

vos questionset

vos besoins.

N’hésiter pas à contac-

ter le secrétariat pour

entrer en contact avec

les responsables.…

Novembre, le moisde la Tsédaka

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N O T R E C O M M U N A U T É E N M O U V E M E N T

B U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E H A N O U K A 5 7 7 0

Dimanche 17 JANVIER

à l’Alpe d’HuezTransport, assurance et pti déj. (casher beth din) inclus

Infos et RéservationsCCJV au 06 18 73 65 [email protected]

à l’Alpe d’HuezTransport, assurance et pti déj. (casher beth din) inclus

Skieur ................................................................39 €Non-skieur Adulte ..............................25 €

Enfant -10 ans............20 €Réservation obligatoire avant le 31 décembre

Seules les réservations régléesseront prises en compte.Aucun enfant mineur nesera accepté sansaccompagnement.

SkiSortie

Skieur ................................................................39 €Non-skieur Adulte ..............................25 €

Enfant -10 ans............20 €

Seules les réservations régléesseront prises en compte.Aucun enfant mineur nesera accepté sansaccompagnement.

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10 P A G E D E S G R A N D S H O M M E S

A l’école secondaire, elle rejoint legroupe sioniste, "Poalei Sion" (tra-vailleurs de Sion). Elle immigre en

Palestine sous mandat britannique en 1921avec son mari, Morris Myerson, et s’installedans le kibboutz Merhavya.

Golda Meir déménage à Tel-Aviv en 1924,elle devient alors fonctionnaire de l’Unionsyndicale ‘Histadrout’ et travaille à un postede direction du syndicat de construction,Solel Boneh. Entre 1932 et 1934, elle tra-vaille aux États-Unis en qualité d’émissaire,agissant comme secrétaire de l’organisationféminine Hechalutz ; Elle devient égale-ment secrétaire du Comité d’action del’Histadrout et plus tard de sa section poli-tique.

Lorsque les autorités britanniques empri-sonnent la majorité de la haute direction dela communauté juive, en 1946, Golda Meirremplace Moshe Sharett en tant que chefdu Département politique de l’AgenceJuive, elle est alors chargée de la liaisonjuive avec les Britanniques. Élue à l’exécutif

de l’Agence Juive,elle est active à lacollecte de fondsaux États-Unispour aider à cou-vrir les coûts de laguerre d’indépen-dance israélienneet devient l’un desporte-parole lesplus efficace del’état d’israël.

En 1948, DavidB e n -Gou r i o n ,nomme GoldaMeir comme unmembre du gou-

vernement provisoire. Quelques jours avantla Déclaration d’indépendance, Ben-Gourion envoie Golda Meir déguisée enarabe dans une mission des plus dangereu-ses avec comme objectif de convaincre le roiAbdallah de Jordanie de ne pas attaquerIsraël. Mais le roi avait déjà décidé que sonarmée envahirait l’État juif immédiatementaprès le départ des Britanniques.

En juin 1948, Meir fut nommée ambassa-deur d’Israël en Union soviétique. Élue à laKnesset en tant que membre du partiMapai en 1949, elle a servi en tant queministre du Travail et de la sécurité socialejusqu’en 1956. En juin 1956, elle devintministre des affaires étrangères, un postequ’elle a occupé jusqu’à janvier 1966. Entant que ministre des affaires étrangères,Meir a été l’architecte de la tentatived’Israël de créer des ponts vers les nouveauxpays indépendants de l’Afrique par le biaisd’un programme d’assistance fondé surl’expérience pratique israélienne dans l’édi-fication d’une nouvelle nation. Elle a égale-ment essayé de cimenter les relations avec

les États-Unis et a réussi à créer de vastesrelations bilatérales avec les paysd’Amérique latine.

Entre 1966 et 1968, elle fut la Secrétairegénéral du parti Mapai et ensuite la pre-mière Secrétaire générale du nouveau partitravailliste. Quand le Premier ministre LeviEshkol décéda subitement au début de l’an-née 1969, Golda Meir âgée de 71 ans assu-ma alors le poste de Premier ministre etdevint la troisième femme à être premièreministre (après Sirimavo Bandaranaike deSri Lanka et Indira Gandhi de l’Inde).

Comme Premier Ministre elle hérita del’administration du deuxième gouverne-ment d’unité nationale de son prédécesseurEshkol, mais cette administration fut dis-soute en raison de l’incertitude de la pour-suite d’un cessez-le-feu avec l’Égypte enl’absence d’un traité de paix. Golda MeirMeir a ensuite continué sa fonction avecl’alignement (Labor & MAPAM), le Partinational-religieux et les libéraux indépen-dants.

L’événement majeur de son administrationfut la guerre du Kippour, qui éclatât lorsd’une attaque massive des armées égyptien-ne et syrienne contre Israël, le 6 octobre1973. Une commission d’enquête d’aprèsguerre a établi que le FDI (forces de défen-ses israéliennes) et le gouvernement avaitcommis une erreur sérieuse dans leur éva-luation des intentions arabes.

Bien qu’elle et le parti travailliste aient rem-porté les élections (reportées en raison de laguerre jusqu’à 31 décembre, 1973), elle adémissionné en 1974 en faveur de YitzhakRabin. Elle est décédée en décembre 1978et fut enterrée sur le mont Herzl àJérusalem.

Golda Meir1898-1978Golda Meir est née à Kiev en1898. En raison de difficultéséconomiques sa famille estforcée d’émigrer vers les États-Unis en 1906, où ils s’installent àMilwaukee dans le Wisconsin.

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Les latkes

Côté cuisine…

• 6 pommes de terre (moyennes)• 1 oignon • 2 oeufs• 60 g de farine (ou farine de matsot)• 1 c.c de sel • poivre• huile pour friture

Eplucher et râper les pommes de terre dans unsaladier. Presser pour extraire le liquide.

Eplucher et râper l’oignon dans les pommes deterre. Ajouter les œufs, la farine et le sel.Mélanger jusqu’à obtenir une pâte épaisse quitombe lourdement de la cuillère.

Verser l’huile dans un plat à frire (suffisammentpour avoir 2 cm d’huile au fond de votre plat) etfaites chauffer jusqu’à ce que l’huile soit bienchaude (une goutte du mélange lachée dansl’huile doit grésiller). Verser une grosse cuillèrede mélange par latke (ne pas en faire trop enmême temps pour ne pas faire tomber la tempé-rature de l’huile). Faire frire des deux côtés jus-qu’à ce que les galettes soient bien dorées.Egoutter sur du papier absorbant.

Les garder au chaud pendant que vous continuezà faire frire le reste de la pâte.

Côté web…

Un outil extraordinaire pour les internautes etceux qui veulent s’y mettre: on peut y retrouverl’intégralité du commentaire de Rachi sur leHoumach.

Cette publication en ligne est le résultat d’unpartenariat entre les éditions Gallia, l’auteur,J.Kohn et Akadem multimedia , le pôle techno-logique du FSJU.

www.sefarim.fr

Les traditionnels beignets de Hanouka(On manque un peu d’imagination !

Si vous en avez, faites nous parvenir vos recettes)

La technologie auservice de la culture juive

Préparation pour 5 à 6 douzaines de beignets• 50 g de levure de bière• 1,5 tasse d'eau chaude• 1 cuillère à soupe de sucre• 3 œufs• 1/2 tasse d'huile• 1/2 tasse de sucre• 1/2 tasse de crème Parvé

• 1 cuillère à soupe de sucrevanillé

• 1 cuillère à soupe de pelurede citron

• 6 à 7 tasses de farine• huile pour friture• sucre glace

Dans un grand bol à mixer : mettre les œufs, l'huile, le sucre, la crème Parvé, lavanille, et la pelure de citron.

Rajouter la levure de bière, puis la farine jusqu'à obtenir une pâte molle. (La pâtene doit pas être sèche, elle doit être plus molle que la pâte des 'Hallot.). Malaxerpendant quelques minutes. Recouvrir et laisser monter jusqu'à ce que la pâtedouble de volume, environ de 1H à 1H30. Rouler la pâte sur un épaisseur ded'un peu plus d'un cm sur une surface enfarinée. Découper des cercles avec uncouteau à beignet.

Verser 5 à 8 cm d'huile dans une grande poêle et chauffer à feu moyen jusqu'àtrès chaud. Frire les beignets. Egoutter et laisser refroidir sur du papier essuie-mains. Saupoudrer avec du sucre glace.

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Les films…

“Israéliens et Palestiniens, juifs,chrétiens et musulmans, ils sontavant tout musiciens. Partant duconstat qu’il est maintenant impos-sible pour eux de se rencontrer enIsraël ou dans les Territoires Palestiniens, le français Jean-Yves Labat deRossi, va les chercher chez eux, de part et d’autre du mur, pour les inviter àune tournée surprenante qui les réunira en France pendant trois semaines.Un pari audacieux qui se révèle rapidement risqué. Dès le début de la tour-née, les rivalités apparaissent inévitablement. Sur scène, c’est un triomphealors que dans les coulisses, le ton monte...”

C’est en avant première au Comédia que l’on a pu assister (grâce à RJL) à la pro-jection de ce film documentaire.

Une séance où l’on se prend à rêver que tout est possible , un jour, peut être,quand les haines seront apaisées, quand les enfants seront éduqués dans la cultu-re de la paix… Jean Yves Labat de Rossi a réussi ce pari, cet exploit de réunir cesmusiciens pour une représentation à Jérusalem. Face au succès, la troupe et lesorganisateurs décident de continuer l’aventure. Départ pour la France et lesmusiciens se produisent dans plusieurs villes : Rennes, Rouen, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nancy, Strasbourg…

Le réalisateur fait tourner la caméra : la scène, les applaudissements mais aussi lescoulisses où les conflits et les rivalités resurgissent. Mais la musique réussit là oula politique échoue. Les musiciens laissent parler leur cœur, superbe aventurehumaine où, au delà des conflits, les musiciens apprennent à se connaître, àéchanger et tout simplement à vivre ensemble. C’est avec une appréhension queles spectateurs ont abordé ce film : risque de partialité d’un côté comme de l’au-tre. Et bien non,le réalisateur a réussi à dépasser les clivages politiques et, en lais-sant parler librement les hommes et les femmes, en donnant toute sa place à lamusique et à l’humain, il a fait passer un attachement émotionnel aux person-nages, qu’il soit palestinien ou israélien.

Ces hommes et femmes ont réussi cette expérience parce qu’ils étaient engagésdans un projet commun mais aussi parce que la proximité physique (l’hôtel ,l’au-tocar) leur a permis de se connaître, de croiser le regard de l’autre sans haine.

“la musique nous ouvre une simple brèche sur le monde à construire, il y apar la suite beaucoup de pas à faire mais c’est déjà une première victoire”nous dit le réalisateur Xavier de Lauzanne. La résonance du conflit est forte enFrance aussi toutes les expériences de rapprochement sont des petits pas vers unepossible paix que les peuples souhaitent

Hélène Sabbah

“D’une seule voix”un film à ne pas raterde Xavier de Lauzanne

Un chef d’œuvreà ne pas manquer !

(actuellement en salle)

“le concert”de RaduMihaileanu

Avec Mélanie Laurent, Aleksei Guskov,Dimitry Nazarov; Valeri Barinov,François Berléand,Miou-Miou,Lionel Abelanski

A l'époque deB r e j n e v ,A n d r e i

Filipov était le plusgrand chef d'orchestred'Union soviétique etdirigeait le célèbreOrchestre du Bolchoï.Mais après avoir refu-sé de se séparer de ses musiciens juifs, dontson meilleur ami Sacha, il a été licencié enpleine gloire. Trente ans plus tard, il travailletoujours au Bolchoï mais... comme hommede ménage. Un soir, alors qu'Andrei est restétrès tard pour nettoyer le bureau du maîtredes lieux, il tombe sur un fax adressé à ladirection du Bolchoï : il s'agit d'une invita-tion du Théâtre du Châtelet conviant l'or-chestre officiel à venir jouer à Paris... Soudain,Andrei a une idée de folie : pourquoi ne pasréunir ses anciens copains musiciens, quivivent aujourd'hui de petits boulots, et lesemmener à Paris, en les faisant passer pour leBolchoï ? L'occasion tant attendue de prend-re enfin leur revanche...

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Et si...…Je connaissaistoutes les poten-tialités d’entrai-de et d’actiondans monimmeuble etmon voisinage.

…On faisaitentre nous unecommande grou-pée pour acheterà de meilleuresconditions.

…Ma cité deve-nait une résidence où les gens se parlent et sont fiersd’habiter.

…Notre patrimoine était valorisé par la qualité desrelations de voisinage.

Toutes ces petites ou grandes choses peuvent être facili-tées : les outils numériques prennent une place croissan-te dans la vie locale.

Ainsi, Ma-résidence.fr s’inscrit dans une dynamiqued’un nouveau « vivre ensemble » où chacun peut êtrereconnu dans ses aspirations

Industriel et entrepreneur, Charles Berdugo a accompa-gné plusieurs créations d'entreprise en tant que businessangel. Impliqué dans de nombreuses structures associa-tives, passionné par la sociologie des réseaux sociaux etle renouveau du mode de vie urbain, il cofonde le projetma-residence.fr, qu’il préside depuis 2008.

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Le Nouveau Vivre ensemblede Charles Berdugo aux Editions Descartes & Cie

Les juifs et leur avenird’Adin Steinsaltz chez Albin Michel

Qu’est ce qu’être juif ? quel est le lien qui unit lesjuifs ? sont –ils une nation ou une religion ? com-ment le judaïsme influence t-il notre pensée ? Lerabbin aborde les questions auxquelles le mondejuif est confronté.

Sarkozy, le monde juif et Israëlde Freddy Eytan chez les EditionsAlphée.

Le livre retrace le long chemin de Nicolas Sarkozydepuis son enfance et focalise les aspects inconnusde ses racines juives.

L’antisémitisme à gauchede Michel Dreyfusaux Editions La Découverte

“Une plongée historique passionnante qui inté-ressera tous ce que préoccupe cette question dou-loureuse, et en particulier les lecteurs de gauche,

pour rester vigilants contre un danger toujours possible.”

La famille Karnovskid’Israël Joshua Singer chez Denoël

Dans la grande tradition familiale, l’auteur retra-ce le destin de trois générations de la familleKarnovski.

Bar Mitsva, un livre pour grandirde Marc Alain Ouaknine

“Dans toutes les civilisations, la fin de l’enfance etl’entrée dans le monde des adultes constituentune étape dont les enjeux sont décisifs. Elle estmarquée par des rites de passage qui permettent à

l’individu de grandir. Dans le judaïsme, cette symbolique se nommeBar Mitsva.”

Les livres…

Talmud, enquête dans un mondetrès secretde Pierre Henri Salfatichez Albin Michel

“L’auteur nous fait découvrir, à travers tous lescontinents et toutes les époques, comment le tal-

mud a généré communautés et individus incroyables aux histoires sur-prenantes et uniques.”

Tous ces livres sont disponiblesà la librairie Aleph

Ce que le jour doit à la nuitde Yasmina Khadra chezJulliard

Yasmina Khadra nous offre ici un grandroman de l'Algérie coloniale (entre 1936et 1962) une Algérie torrentielle, pas-sionnée et douloureuse et éclaire d'un

nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosi-té qu'on lui connaît, la dislocation atroce de deux commu-nautés amoureuses d'un même pays.

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L estéréotype dit de la mère juive peutdésigner la mère-courage d’unefamille nombreuse, ainsi qu’illustré

dans la chanson A Yiddish Mame (qui aconnu de nombreux interprètes, dontCharles Aznavour). C’est un stéréotypeclassique de l’humour juif. Actuellement, ilest beaucoup plus habituellement utilisépar les comédiens ayant des origines israéli-tes lorsqu’ils évoquent leur passé (fictif ouréellement vécu) de leurs relations avec leurmère. Bien que le type de relation évoquésoit classiquement de type mère-fils, certai-nes comédiennes, comme Fran Drescherdécrivent aussi les non moins remarquablesrelations mère-fille

Les traits typiques du stéréotype dela mère juive incluent (sans préten-dre à l’exhaustivité) :

• une fierté excessive des réussites, mêmemineures voire imaginaires, de leursenfants. Elles parleront toujours de“Mon fils, le docteur”, ou “Mon fils, l’a-vocat”. Allan Sherman a parodié cettehabitude en intitulant son album My sonthe folk-singer, et d’autres albums avec lemême préfixe. Dans La Vérité si je mens,on entend la blague suivante : une mèrejuive court sur la plage, criant : “Ausecours ! Mon fils avocat se noie !”

• Trois preuves de la judéité de Jésus :il a vécu 33 ans auprès de sa mère ;il croyait que sa mère était vierge ; samère le prenait pour Dieu.

• À l’inverse, une mère juive ne cessera dese plaindre si elle estime qu’ils n’ont pas(assez bien) réussi (à leur goût) dans ledomaine académique, financier, voire etsurtout amoureux ! Il n’y a rien de pirequ’une mère juive, sinon une belle-mèrejuive.

• Elle materne son enfant jusqu’à l’âgeadulte, voire au-delà. Si Albert Cohenrend hommage à sa mère dans Le livre dema mère, Philip Roth estime, dansPortnoy’s Complaint, que cela a pour effetqu’”un Juif dont les parents vivent est unenfant de quinze ans, et reste un enfantde quinze ans jusqu’à sa mort”.

• Ses certitudes sont érigées en principed’éducation. À cet égard, la seule diffé-rence entre une mère ashkénaze et unemère sépharade, c’est “Mange, mon fils,mange” versus “Monge, mon fils,monge !”

• Elle ne cesse de s’inquiéter pour sesenfants, exagérant, mais rien qu’un peu,les “dangers”.

• Elle valorise l’obéissance, voire la soumis-sion de ses enfants, d’où la révocation clas-sique de la théorie freudienne : “Oedipeshmoedipe ! Tant qu’il aime sa mère !”

• Elle use et abuse de la culpabilisationafin de manipuler ses enfants. Ainsi,Question : Combien de mères juivesfaut-il pour changer une ampoule ?Réponse : (D’un ton plaintif et, si possi-ble, avec l’accent yiddish) “Ne t’en faispas, je m’assiérai dans le noir.” Ou enco-re : “Faites cadeau à votre fils Marvin dedeux chemises sport. La première foisqu’il en met une, regardez-le avec tristes-se, et dites-lui d’un ton pénétré : “Alors,et l’autre, elle ne te plaît pas ?”” (DanGreenburg, How to Be a Jewish Mother

Ce “syndrome” d’une forte figure maternel-le résulte probablement de la place tradi-tionnellement attribuée aux personnes dansla cellule familiale, l’homme s’occupant desaffaires du monde “extérieur” (les affaires etla politique), tandis que la femme a la char-ge du monde “interne” de la famille et dufoyer. Mais bon, les rôles évoluent, les men-talités changent. Les pères savent aussi s’oc-cuper de leurs jeunes enfants, la cuisine n’estplus un espace inconnu pour les nouveauxpapas. Certains y verront une confusion desrôles dangereuse pour la vie de famille, d’au-tres une évolution salutaire. A méditer…

Hélène Sabbah - Wikipedia

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Humour juif !

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J e pense qu’il est des moments où il nefaut pas tourner autour du pot ou cher-cher des déclarations alambiquées pour

affirmer une position par rapport à un conflitqui suscite toutes les passions. Je tiens à le direex abrupto, clairement et sans ambages : dansla guerre qui oppose Israël au Hamas, je sou-tiens littéralement l’armée israélienne dans salutte légitime contre cette organisation terro-riste portée par cette idéologie fasciste qu’estla doctrine des Frères musulmans. Et je vaisexprimer les raisons d’une telle position de lamanière la plus claire possible. Je suis musul-man, démocrate et laïque, homme de gauche,et je suis très sensible à la cause palestinienneet, par ailleurs, très attaché au droit de cettepopulation à disposer d’un Etat souverain,libre, moderne, démocratique et prospère,vivant en sécurité dans un cadre d’une paixjuste et durable, aux côtés d’Israël.

D’aucuns pourraient dire : mais quellecontradiction ! Comment peut-on être "pourles Palestiniens" et soutenir l’action militaireisraélienne contre le Hamas ? Je vais en don-ner les explications dans cette préface que j’ail’honneur de faire pour introduire l’ouvragede mon ami Claude Moniquet qui, livre, cha-pitre après chapitre, tous les arguments quimontrent que lorsqu’on se reconnaît réelle-ment dans les valeurs universelles et, quandon est attentif au sort de la population pales-tinienne, on ne doit pas, on ne peut pas, onn’a pas le droit de manifester le moindre sou-tien pour une organisation comme le Hamas.Le mérite de ce livre c’est qu’il saura faire sor-tir le lecteur du manichéisme ambiant. le"mal" n’est pas là où beaucoup pensent letrouver. Claude Moniquet, expert internatio-nal en matière de terrorisme et d’islamisme, acerné les spécificités d’une milice et d’un parti"religieux" comme le Hamas. Il connaît sur-

tout son côté obscur, ses manoeuvres, sa pro-pagande effrénée et sa nature idéologique.parce qu’il est erroné de croire qu’il s’agit d’un"mouvement de résistance", comme il est trèsnaïvement présenté dans certains médias, quilutte contre "l’oppresseur israélien". Dans cegenre de formulations, on ne retrouve pas lavérité mais les résultats d’une publicité men-songère qui dure depuis vingt ans. Le Hamasne "résiste" pas, il utilise un objectif et unerevendication fort louables, la constructiond’un Etat palestinien, pour légitimer uneidéologie qui s’inscrit dans une vaste mouvan-ce internationale et dont la finalité ne chercheautre chose qu’à provoquer la transformationde tous les pays islamiques en des théocratiestotalitaires, à constituer une force importanteafin de combattre les démocraties et enfin de

supprimer Israël de la carte du monde.Trois buts contenus de manière explicitedans la doctrine salafiste qui est celle desFrères musulmans et également duHamas. Pour avoir un premier aperçu, ilsuffit de lire les textes fondateurs de lamilice palestinienne. (...)

Ce livre est donc essentiel pour la com-préhension de la véritable nature duconflit qui oppose Israël à un groupeterroriste et, par ailleurs, tout aussinécessaire pour clarifier ce que cachele drapeau du Hamas comme idéologieet, davantage, ce que signifie marcher

derrière cet emblème.

Retrouvez l’article complet surwww.consistoirevilleurbanne.org

Un homme courageuxPréface de Mohamed Sifaoui du livre “Gaza,le grand mensonge” de Claude Moniquet

15B L O C N O T E S

Le projet Gvahim (Sommets en hébreu) a été fondé en2006 par la Fondation Rashi et un groupe de personnali-tés du monde économique israélien, avec le soutien del’AAEGE Israël (Association des Anciens et Elèves deGrandes et d’Universités en Israël) et de l’Association AMI.

Gvahim : La Alyahpour les diplômés de Grandes Ecoles

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Gvahim a célèbré le 5 novembre ses 3années d’existence en présence duPrésident de l’Etat d’Israël M. ShimonPeres. Cet événement sera présenté par M.Yaïr Lapid. La mission de Gvahim est depermettre aux olim diplômés de GrandesEcoles ou d’Universités des quatre coins dumonde de réaliser leurs objectifs profes-sionnels en Israël et de leur offrir le soutiennécessaire à la réussite de leur alyah.S’adapter aux différences culturelles, ajus-ter ses compétences à un marché du travailinconnu, dépasser l'obstacle posé par lemanque de réseaux sociaux, tels sont lesdéfis auxquels sont confrontés les olim leurde leur arrivée en Israël. Pour pallier cesobstacles, Gvahim propose des sessions detravail et ateliers qui fournissent aux nou-veaux arrivants les outils et informationsindispensables à leur intégration profes-sionnelle. Gvahim permet également àchaque participant de bénéficier d’unaccompagnement individuel auprès deconseillers en ressources humaines et pro-fessionnels israéliens qui l’aident à définirson projet professionnel et à fixer ses objec-tifs de carrière. Enfin, grâce à la mise en

place de quatre réseaux professionnels parsecteur d’activité (Marketing &Communication, High-tech & Industrie,Finance & Conseil et Secteur Public &Associatif ) réunissant aujourd’hui plus de2000 membres, Gvahim favorise l’échangede contacts et le networking. Depuis sacréation, Gvahim a soutenu plus de 240olim. 60 % d’entre eux ont trouvé unemploi en adéquation avec leur attente etmoins de 10 % ont rejoint leur pays d’ori-gine. Plus que jamais, Israël a besoin decette nouvelle génération d’olim qui, parleurs talents et leur engagement, peuventl’aider à atteindre de nouveaux sommets.Après trois années d’activité, Gvahimdevient une association à but non lucratifindépendante présidée par M. Yaïr Shamir,Président de l’industrie Aéronautiqued’Israël. Ce nouveau statut permettra àGvahim de professionnaliser ses services etd’offrir son soutien à davantage d’Olim.

Si vous souhaitez rejoindre Gvahim ou appor-ter votre soutien, n’hésitez pas à contacter.

Mickael BensadounDirecteur de l’Association Gvahim

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P O L É M I Q U E

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On n’a pas assez réfléchi aux consé-quences possibles du rapportGoldstone sur l’opération “Plomb

durci” à Gaza. Profondément défaillant sur saméthode d’investigation, il compare l’Étatd’Israël à l’organisation terroriste du Hamaset l’accuse de crimes de guerres et de crimescontre l’humanité. L’accusation n’est pas nou-velle parmi les ennemis d’Israël. La seule dif-férence, c’est qu’elle est endossée en bonne etdue forme par une institution internationalequi leur fournit ainsi un acte d’accusationjuridique pour fonder leur entreprise mondia-le de délégitimation.

Il est possible que ce rapport reste sans lende-main, ce que je ne crois pas, mais il nous rap-pelle qu’il ne faut nullement négliger la guer-re symbolique qui se livre aujourd’hui contreIsraël et, plus largement, le peuple juif.N’oublions pas qu’on avilit moralement unennemi avant de le supprimer. On le déshu-manise pour mieux l’abattre moralement. Ilfaut regretter que le leadership juif dans tousles pays n’ait pas encore compris que là étaitpour l’instant la clef de la bataille qui se livredepuis 10 ans, lorsque nous sommes entrésdans sa phase la plus accélérée, car le projet del’extermination du peuple juif n’est pas nou-veau.

Sur le plan des symboles, dans ce rapportGoldstone, c’est le Juge Goldstone lui-mêmequi est significatif. Il est effectivement juif,pratiquant et sioniste même, ajoute la rumeur,avec des antécédents de lutte contrel’Apartheid en Afrique du Sud. Il n’est pasdénué de sens que l’ONU ait choisi un tel pro-fil pour exécuter ses basses œuvres contreIsraël. Il lui assurait l’impunité morale et lagarantie de l’impartialité. Pensez donc, si unJuif le dit ! Alors c’est vrai.

C’est là un cas de figure que nous rencontronsrégulièrement depuis 10 ans. Il y a le JugeGoldstone, il y a aussi l’entourage juifd’Obama, leviers de sa politique moyen orien-tale, et combien d’autres cas… On a vu surgirdans tous les pays occidentaux toute une gale-rie de personnages juifs prenant des poses depères-la vertu et de sages au-dessus de la mêléepour jeter l’opprobre sans fondements surd’autres Juifs et notamment Israël.

C’est un phénomène unique que l’on ne ren-contre que dans le monde juif et qui soulève desérieuses questions sur la puissance de l’instinctde mort en lui. On a parlé de haine de soi, on

a parlé d’alter-juifs pour définir ce type d’iden-tité, mais le problème est plus profond, plusvaste. Il n’est pas récent mais consubstantiel à lacondition juive.

Les accusateurs publics auxquels nous sommesconfrontés aujourd’hui sont dans la plupartdes cas d’origine juive, beaucoup sont israé-liens. C’est un fait massif qui n’a pas été assezsouligné. Or, nous avons constaté, durant cesannées, que le fait d’être juif ne prémunit nul-lement contre l’antisémitisme. En l’occurren-ce, le rapport Goldstone s’apparente à uneaccusation de crime rituel quand on y litqu’Israël a “délibérément terrorisé une popula-tion civile” et que “la violence israélienne cont-re les civils relève d’une politique délibérée”. Jene peux me livrer dans ce cadre à une étudedétaillée des malversations et des manipula-tions qui caractérisent ce rapport. Est-ce éton-nant quand on sait que l’ONU et le Conseildes Droits de l’Homme sont sous l’influencedes 60 États membres, très démocratiquescomme on le sait, de l’Organisation de laConférence Islamique ? Il est temps d’entamerune sérieuse réflexion sur ce phénomène.

Que recherche cette mouvance ?Sauver sa peau parce qu’elle pressent uneimpasse prochaine ? C’est effectivement unmauvais indice psychosociologique d’une tra-gédie qui est peut-être en train de se préparersous nos yeux de spectateurs impuissants.Jouer sans danger aux grands moralistes sur lamontagne ? C’est comme la fameuse boutadesur la morale kantienne : “Kant a les mainspures, mais ils n’a pas de mains”. Régler soncompte à une judéité mal assumée ? Leur mal-aise élevé à une doctrine empoisonnerait lemonde, en tel cas.

Servir, plus prosaïquement, un carriérisme ? Ilest en effet prouvé que la position qu’ils défen-dent est le “sésame ouvre-toi” des médias, desprébendes et des honneurs. C’est ce qui fondejustement la prépondérance de facto de leurdiscours et la censure qui pèse sur nombred’intellectuels juifs dans la presse, les arènespubliques et les plateaux de télévision où ils nesont invités que pour être “exécutés” publi-quement sur le plan de leur respectabilitéintellectuelle et morale. Leur posture est dou-blement amorale, parce que leur jugement estinfondé (on peut reprendre une à une toutesles pièces du dossier pour les contester) etparce qu’il est lancé à la cantonade au momentoù les Juifs sont en but à l’hostilité, comme

pour hurler avec les loups. Elle témoigne sur-tout d’un terrible manque de sens politiqueparce que le discrédit rejaillira toujours sur euxet les emportera, en premier, dans la tourmen-te qu’ils auront attisée. C’est justement parcequ’ils sont juifs qu’ils jouent le rôle qui leur estassigné par l’idéologie dominante. Et c’est cequi les exclura ipso facto de ses rangs.

Qu’on ne me dise pas qu’il y va de la liberté d’o-pinion et de critique. Il suffit de se livrer à unecomparaison pour constater que le discours desdétracteurs et des dénonciateurs est abusif etexcessif dans la mesure où aucun autre Étatdans le monde, et parmi les pires cas, n’est sujetà une telle attaque symbolique. Non, c’est debien autre chose qu’il s’agit, d’un phénomènepathologique, d’une corruption du débatdémocratique qui caractérise le monde juif,comme nulle part ailleurs. La question n’est pasuniquement morale et spirituelle. Elle est poli-tique et stratégique : une guerre des Juifs est-elle en train de se dérouler aujourd’hui ?Répondre à cette question déchirante déciderade la capacité des Juifs de faire face à cette situa-tion.

J’ai en tête une mémoire historique très préci-se. Quand j’entends Élie Barnavi, qui futambassadeur d’Israël, déclarer souhaiter que“la paix” soit imposée à Israël par les États-Unis et tout spécialement Barak Obama, sansautre forme de procès et au mépris du choixdémocratique des Israéliens qu’il invoquepourtant sans cesse, quand je lis que toutes lespseudo Organisations “Non gouvernementa-les” (O.N.G.) des droits de l’homme en Israëlet parmi les Palestiniens sont financées parl’Union Européenne et ses États pour menerleur politique d’accablement humanitaired’Israël au service de leur politique pro-arabe,cela me rappelle irrésistiblement le début del’époque finale du deuxième État juif (détruiten l’an 70) quand une faction d’une sociétéalors en proie à une guerre civile en appela(en - 63) à l’empire romain, au consul et géné-ral Pompée, pour triompher de ses adversaires.Pour la suite que l’on sait.

La question à laquelle nous devons nousconfronter soir et matin - et c’est déjà le casdepuis 10 ans pour les plus clairvoyants -est de savoir si nous sommes en train d’as-sister au processus qui conduira à la des-truction de l’État d’Israël. Il faut le dire clai-rement et que chacun prenne ses responsa-bilités devant l’histoire et la conscience.

Une Guerre des Juifs ?Par Shmuel Trigano (pour une part, le commentaire présenté sur Radio Jle vendredi 2 octobre 2009) - Le 11/10/09 à Revue Controverses

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17I S R A Ë L , N O T R E C O N N E X I O N

A da Yonath, 70 ans est la premièreIsraélienne distinguée parl'Académie suédoise.Elle s'est

inspirée de Marie Curie pour étudier, dansdes conditions modestes, et poursuivre sesrecherches scientifiques au niveau le plusélevé. "Rien dans mon enfance ne laissaitpenser que j'atteindrais ce niveau, même simes parents et ma famille ont toujours cru àla possibilité d'une reconnaissance", a décla-ré Ada Yonath à la radio israélienne, en pleu-rant, après l'annonce de son prix.

Issue d'une famille juive pauvre en 1939 àJérusalem, alors sous mandat britannique,Ada Yonath a choisi la science après avoir lula vie de la physicienne Marie Curie, pre-mier prix Nobel féminin de l'histoire. "Jen'étais qu'une petite fille née dans unefamille très pauvre. Nous étions si démunisque nous n'avions même pas de livres", a-t-elle raconté dans une interview. Elle a eu lachance que ses parents tenaient absolumentà ce qu'elle reçoive une bonne instruction."Toute ma vie, j'ai fait des expériences. Parcuriosité. Une fois, je me suis cassé le bras entombant dans le jardin parce que j'essayais

de mesurer la hauteur de notre balcon",expliquait-elle dans le même entretien.Neuvième prix Nobel israélien (le troisièmeen ce qui concerne la chimie), elle a été féli-citée par le président israélien Shimon Peres,prix Nobel de la paix en 1994. Ce prixNobel de chimie, qu'elle partage avec lesAméricains Venkatraman Ramakrishnan etThomas Steitz, récompense des travaux surl'établissement de la carte détaillée du ribo-some, "l'usine à protéines de la cellule", quiouvre "une nouvelle piste pour de nouveauxantibiotiques", selon le comité Nobel. "Nosrecherches ont duré des années et ont prisdifférentes directions. Chaque fois que jefaisais face à une difficulté de la taille del'Everest, c'était pour découvrir qu'il y avaitun autre Everest derrière. Quand j'ai trouvéla structure du ribosome, j'étais vraiment,vraiment heureuse", a-t-elle confié à laradio.

Titulaire d'une maîtrise de biochimie del'Université hébraïque de Jérusalem en 1964et d'un doctorat de l'Institut Weizmann dessciences près de Tel-Aviv, en 1968, elle créele premier laboratoire de cristallographie des

protéines en Israël en 1970. Elle a égalementétudié à l'Institut de Technologie duMassachusetts (MIT) et à la CarnegieMellon University. Son parcours est unesuite de prix et de distinctions, parmi les-quels le prix L'Oréal-Unesco pour lesFemmes et la Science. "Les femmes consti-tuent la moitié de l'humanité. Celle-ci perddonc la moitié des capacités de son cerveauen n'encourageant pas les femmes à aller versles sciences. Les femmes peuvent faire degrandes choses si on les y encourage", assureAda Yonath, mère d'une fille.

Prix Nobel de chimiepour une israélienne

D’ après la radio del’armée, le jour-naliste suédois

Donald Bostrom, qui a accuséles soldats de Tsahal de s’adon-ner au trafic d’organesd’Arabes, semble prêt à serétracter.La station de radioGalei Tsahal a cité une “sourceproche de Bostrom” qui aindiqué que ce dernier “recon-sidérait toute l’histoire”.Bostrom a dit à des amis ques’il devait écrire le même arti-

cle aujourd’hui, il procèderait à plusieurs changements. L’article ori-ginal comprend des interviews de familles arabes qui accusent Israëlde voler des organes, ainsi que des rapports sur un gang internationalécoulant les organes et impliquant des suspects juifs américains.

Le journalise est récemment venu en Israël pour la conférence deDimona sur les médias. Il a profité de l’occasion pour défendre sonarticle, déclarant qu’il avait fidèlement rapporté les allégations com-muniquées par des familles arabes vivant dans la région de Hévron.Bostrom a souligné qu’il n’avait jamais dit avoir des preuves de lavéracité de ces témoignages.

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F-35 :Le nouveauchasseurde l’aviationisraëlienneAu terme de négociations parti-

culièrement âpres, l’acquisition par Tsahal du chasseur F-35,connu également sous l’appellation “Joint Strike Fighter”(JSF), a été officialisée cet été par de hauts responsables amé-ricains. Dans la foulée, le ministère de la défense israélienfaisait parvenir au Pentagone une commande officiellechiffrée à 15,2 milliards de dollars.

La transaction prévoit de s’articuler en deux phases à l’issuedesquelles l’aviation israélienne capitalisera une flotte desoixante-quinze appareils qui viendront remplacer les F-15 etF-16 vieillissants de la Heyl Ha’avir. Si le contrat devrait êtresigné début 2010, la livraison du tout premier escadron n’in-terviendra pas avant 2014, ce qui laisse penser qu’Israël nepourra en faire usage en cas de confrontation militaire avecl’Iran dans un futur proche.

en bref… Le journaliste suédois prêt à se rétracter ?

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Il a été prouvé que le médicament est nonseulement efficace pour maintenir la santédes abeilles mais qu’il améliore aussi la lon-gévité des abeilles et accroit la quantité demiel produit dans les ruches.

Selon Nitzan Paldi, directeur technique deBeeologics : “Il s’agit vraiment d’une luttesans merci entre le virus et les abeilles. Nousaidons les abeilles à lutter plus efficacementet à vaincre le virus. Nous tirons profit d’unsystème immunitaire que les abeilles susci-tent pour les maladies virales mais nous uti-

lisons un phénomè-ne naturel. Ce n’estpas un pesticide etce n’est pastoxique.” Le dépar-tement américain del’agriculture accom-pagne Beeologicsdans sa démarche decertification FDAdu fait de l’urgencede la situation.

U ne entreprise israélienne de bio-technologie a mis au point unmédicament révolutionnaire qui

pourrait mettre fin au “Syndrome d’effon-drement des colonies d’abeilles”, un virusinquiétant qui entraine la destruction despopulations d’abeilles et menace la produc-tion agricole de miel partout dans le monde.

Aux Etats-Unis, le virus “Colony CollapeDisorder” a décimé 37 % de la colonie d’a-beilles pour la seule année 2008.

L’Europe est également touchée et la mortdes abeilles provoquant un frein à la poloni-sation, les dégâts s’élèveraient à 15 milliardsde dollars avec un tiers de la production ali-mentaire en danger. Le médicament,Remembee développé par la sociétéBeeologics a passé les tests cliniques avecsuccès sur des millions d’abeilles enAmérique du Nord. Fondé sur la techniquede l’ARNinterférent, récompensée par lePrix Nobel de médecine en 2006,Remembee aide les abeilles à vaincre le virusqui avait d’ailleurs été découvert en Israël.

I sraël a-t-elle oublié cette tragédievécue il y a seulement quatre ans ?...Nous n'étions que quelques milliers

à Kissoufim, ce 28 juillet, pour la com-mémoration des 4 ans de l'Evacuation duGoush Katif. La plupart de ces partici-pants étaient des familles et des jeunesgens, malgré tout heureux de se retrouver,quand de nombreuses familles sontdispersées dans le pays.

Merci à Sara Brownstein et son équipe etl'organisation “Strategic Keys Planning”,ayant programmé ce tioul (l'excursion)nous permettant une visite guidée avecdeux journalistes spécialistes du sujet —Mickaël Blum et Benjamin Adjaj. Nousétions une quinzaine de Francophonesprès de ces lieux mémorables qui ont vu ladestruction de superbes implantations.Une vie florissante a disparu du paysage etnous savons qu'à présent rien n'y pousse.Les Palestiniens n'ont tenu aucun comptede ce cadeau princier, ayant détruit lesmagnifiques synagogues de même que lesserres qui auraient pu encore être utilisées.Certaines ont été rachetées par des mécè-nes pour être données aux ouvriers pales-tiniens, mais c'est oublier la haine duHamas ne voulant rien accepter d'Israël etqui a tout saccagé.

“Ils me haïssent sans cause ; ils sontpuissants, ceux qui veulent me perdre,

qui sont à tort mes ennemis.Ce que je n'ai pas dérobé (la terre),

il faut que je le restitue”Psaume 69:5

4 ans déjà... l’expulsiondu Goush Katif

La CoalitionEuropéennepour Israël

Il est important de savoir que des chrétiens en Europe défen-dent les intérêts d'Israël ! La Coalition Européenne pourIsraël est une initiative assez récente, puisqu'elle a été créée en2004. A cette époque, les œuvres comme "Chrétiens pourIsraël", "Chrétiens amis d'Israël" "L'ambassade ChrétienneInternationale de Jérusalem", "Eben Ezer" et "Bridges forpeace" se rencontrèrent. Leur souhait commun était de trou-ver un moyen de coopération dans le domaine politique. Ilfallait étudier quelle était la position générale du Parlementeuropéen par rapport à Israël et comment les choses fonc-tionnaient. Par l'intermédiaire de la "Coalition Européennepour Israël", à présent, des chrétiens peuvent parler aux par-lementaires européens, et leur apporter notamment de bon-nes et sûres informations. Une chose importante déjà obte-nue est de leur avoir montré que des centaines de milliers dechrétiens se tiennent aux côtés du peuple juif. Cette œuvre setient sur les promesses bibliques du D.ieu de Jacob. Bien sûr,les responsables de la CEI sont confrontés à une grandeméconnaissance, les connaissances de nombreux parlementai-res sur le peuple juif sont légères...

en bref…

Israël Biotech Beelogicsau secours des abeilles

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19P E N S E E S S U R H A N O U C C A 19I S R A Ë L , N O T R E C O N N E X I O N

D es accusations aussi mensongèresque grossières ont marqué notreexistence juive depuis le mythe de

peuple déicide qui a perduré deux millénaires,jusqu’à celui de crime rituel accusant les Juifsd’utiliser du sang chrétien pour confectionnerles pains azymes. L’imagination antisémite futet reste toujours fertile en divagations. Nousavons connu le Protocole des Sages de Sion, l’i-dée d’une omnipuissance juive qui contrôleraitles medias et la politique internationale jusqu’àl’affabulation dans un journal scandinave nousprêtant le rôle de vendeur d’organes « palesti-niens ». Les dénégations, les preuves pour récu-ser toutes ces horribles accusations n’ontjamais empêché le moindre pogrome, la moin-dre flambée de haine, la moindre distorsion del’Histoire. Il se trouve toujours un renégat, unTorquemada pour servir les dessins del’Inquisition, un Naturei Karta ou un “pro-fesseur” Sand payé par l’Université hébraïquede Jérusalem pour nier l’existence nationale etsioniste du peuple Juif. .En somme rien debien nouveau dans l’esprit et les conclusionsdu rapport Goldstone et pourtant il présenteun terrible danger.

Les effets collatéraux…Ce n’est pas l’accumulation de faits erronésinventés par les témoignages arabes ni lacondamnation des pays arabes et “non alignés”toujours prêts à faire l’union contre les juifs ensoutenant au “Machin” une nouvelle résolu-tion contre l’Etat d’Israël qui est dangereuse.Sans Israël, on se demande ce qu’il resterait àdiscuter à l’Assemblée générale de l’ONU.Israël sauve du chômage des centaines d’inter-prètes, de techniciens, d’imprimeurs et desecrétaires travaillant dans cette institutioninternationale. Non, ce n’est pas le contenu durapport Goldstone (faut-il plutôt écrireGoldstein ?) qui doit inquiéter mais ses effetscollatéraux.

A voir les réactions juives et israéliennes dans lemonde, on constate un besoin pressant etincoercible de se disculper, de nier, de s’excu-ser. Là réside la victoire arabe et le danger pourIsraël. Apres avoir pris toutes les précautionsles plus dangereuses pour la sécurité de nos sol-dats, après avoir inondé Gaza de millions detracts prévenant de nos frappes, après avoirtéléphoné aux gazaouis pour les avertir, aprèsavoir accepté de mettre en danger la vie de nospropres soldats pour ne pas attenter à celle desupposés civils arabes, après s’être abstenu deliquider les chefs du Hamas et les principaux

terroristes pour ne pas avoir à raser un hôpitaloù ils s’étaient réfugiés, nous sommes doncaccusés de “crimes de guerre”. Et au lieu d’écla-ter d’un rire tonitruant et renvoyer Goldstone,son rapport et ses commanditaires dans lespoubelles déjà bien pleines de l’Histoire, nousnous expliquons et nous contestons ce rapport.Le but poursuivi par nos ennemis et certainseuropéens se prétendant nos “amis”, est deréussir à faire une pression psychologique quinous empêchera d’assurer notre défense, nousfera douter de la possibilité d’éliminer nosennemis et risque même de faire accepter à cer-tain gouvernants israéliens, l’idée que mieuxvaut une victime juive plutôt qu’une nouvelleaccusation lors d’une prochaine opération deTsahal.

Paraître de parfaits “démocrates”Certains de nos politiciens, y compris parmi lesplus influents de la droite nationale, vont s’ef-forcer de paraître de parfaits “démocrates”, deslibéraux prêts à tous les sacrifices, même paspour être félicités mais seulement pour ne pasêtre critiqués. Et en conséquence le prix à payerpar le citoyen d’Israël risque d’être lourd. Plusimportantes seront nos compromissions, nosabandons idéologiques, notre capacité de résis-tance et plus fortes seront les pressions pournous pousser toujours plus loin sur le cheminde l’abdication de nos droits, de notre bondroit et du chemin le plus droit.

Déjà, Tsahal indique enquêter et inviter les ara-bes de Gaza à apporter leurs témoignages.Déjà, le chef d’état major reconnaît quequelques “erreurs” ont pu être commises ets’exprime avec moins de vigueur que ce vaillantcommandant britannique qui a soutenu devantles instances internationales le haut niveaumoral de l’armée juive. Déjà, les organismesporteurs de haine de soi en Israël, vitupèrentsur les incidences de l’opération de Gaza cou-vrant ainsi leur silence lorsque les missiles ara-bes pleuvaient sur le sud du Néguev et aupara-vant sur le Gouch Katif. Les dirigeants israé-liens se répandent en déclarations de bonnevolonté à l’égard des arabes, ouvrent des barra-ges routiers avec moult sourires et photos, etprient le terroriste Mahmoud Abbas de rester àson poste. Comme s’il y avait la moindre diffé-rence dans le but poursuivi par ce dernier etcelui des chefs du Hamas, du Hezbollah, desdirigeants syriens ou de l’Iran. La seule diffé-rence notable réside dans le port de la cravateet la stratégie “light” pour aboutir à notre des-truction.Le sentiment de culpabilité qui enva-

hit le monde occidental doit être banni en Israëlcar il paralyse le jugement et l’action.

L’auto flagellation…Des dirigeants qui ne seraient pas contaminéspar l’auto flagellation occidentale alliée à uncomplexe galoutique, s’exprimeraient-ils dansces termes de “concessions douloureuses” quifleurissent de nouveau dans le vocabulaire poli-tique actuel ? Avons-nous pris la Terre d’unautre peuple, avons-nous commis le crime de ladésertifier, avons-nous préparé des agressions,avons-nous initié une guerre de plus d’un siècle,avons-nous perdu une guerre, avons-nous nié ledroit à l’existence d’un des trop nombreux 22états arabes, avons-nous une foi qui nousordonne de pratiquer le terrorisme, avons-nousfait exploser des bombes humaines, avons-nouscausé la mort de voyageurs d’autobus ou de jeu-nes dans une discothèque ou une crèche ? Cequi serait naturel serait de déclarer que le vain-cu sanguinaire devrait faire des “concessionsdouloureuses” et non le peuple Juif. Pourtantnos ministres issus de la gauche et ceux mal àl’aise dans leur tenue de droite ne cessent depromettre des concessions. Elles ne sauraientd’ailleurs être efficaces, que si elles seront “dou-loureuses”. A ce stade, nous aurions besoin duDr Freud !

Hussein ObamaAux Etats-Unis, un commandant d’origine“palestinienne” avait fait l’objet d’une enquêterévélant son engagement musulman mais abou-tissant à le considérer fiable pour servir dans lesforces armées US de Hussein Obama. Il étaitmédecin et aurait dû se sentir reconnaissantenvers les Etats Unis. Tout cela ne l’a pas empê-ché ou au contraire l’a poussé à massacrer àFort Hood les soldats avec lesquels il vivait quo-tidiennement. Le danger ne provient pas de laprolifération d’armes mais de la proliférationdes métastases de l’Islam. Le plus significatif estcertainement le fait qu’un appel a été lancé parles autorités américaines pour prévenir lesmusulmans de possibles exactions à leur encon-tre au lieu d’informer la population de veilleraux probables et prochaines manifestationsmortelles des musulmans à l’égard des citoyensaméricains ! Dans ces conditions, je dois avouerque je préfère de loin tenir le rôle de criminelvirtuel plutôt que celui de victime réelle etmême le jour où l’agneau et le loup cohabite-ront, je préfère être dans la peau du loup !

Jacques KUPFERPrésident du Bloc national Francophone

Goldstone : un drame ?L’affaire Goldstone, ce juge sud africain se prétendant juif et auteurd’un rapport à l’ONU dénonçant les “crimes de guerre” israéliens lorsde l’opération “Plomb durci” a des conséquences plus que nuisibles.

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Seferhamichpa’ha

BAT-MITZVAGROSSMAN Elsa

le 04/01/2009

BAR-MITZVAALLALI Simon 17/09/2009

KAKOUN Yohan 01/10/2009

PEREZ Sacha 18/10/2009

ASSOULINE Dan 22/10/2009

BENZAQUEN Mickael 29/9/2009

MARIAGESDAHAN Stéphane

& COHEN Ilana

le 23 Août 2009

ASSAL Michaël & COHEN Estelle

le 1er Novembre 2009

DECESAOUATE Gilbert 14/08/2009

DAHAN Richard 09/09/2009

GUEZ Isaac 20/09/2009

inhumé en Israël

DAHAN Sarah 22/09/2009

inhumée à Champagne

NABET Raymond 23/09/2009

DAIEN Myriam 25/09/2009

KABALO Nessim 08/10/2009

GARTNER Joseph 17/10/2009

CORCHIA Charles 20/10/2009

CHARBIT Annette 23/10/2009

BRENDEL Sofia 25/10/2009

CHOUKROUN Albert 26/10/2009

B U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E H A N O U K A 5 7 7 0

20 L A P A G E C U L T U E L L E

Hanouka 5770horaires des officesTous les matins :Chaharit 6h45

L’après-midi :Minha 16h30 suivi de l’allumage à partir de 17h à la synagoguesuivi de Arvit à 19h

Chez soi :A la tombée de la nuit soit 17h45

Veille de Chabbath :Allumer les bougies de Hanouka avant les bougies de chabbath,et cela avant 16h39.

En souvenir…Notre cher et regretté frèreMonsieur Nessim KABALO nousa quitté le 8 octobre 2009, il aété décidé par le Conseild’Administration du CIV d’at-tribuer son nom a une salle duCentre de la Fraternité. En sonhommage un article seradédié a sa mémoire lors denotre prochain (bulletin impri-mé) ALLIANCE de Pessah.Sincères et fraternelles condo-léances à toute sa famille etses proches.

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