Albimag Novembre 2014

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NOVEMBRE 2014 FOOTBALL FÉMININ : LES ALBIGEOISES DANS LA COUR DES GRANDES QUARTIER DES CORDELIERS : LES COMMERÇANTS EN PARLENT ALBI AUX COULEURS DE TOULOUSE-LAUTREC CADRE DE VILLE DOSSIER CULTURE 177

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Journal municipal de la ville d'Albi. 10 numéros / an.

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VEM

BRE 2014

FOOTBALL FÉMININ : LES ALBIGEOISES DANS LA COUR DES GRANDES

QUARTIER DES CORDELIERS : LES COMMERÇANTS EN PARLENT

ALBI AUX COULEURS DE TOULOUSE-LAUTREC

CADRE DE VILLEDOSSIER CULTURE

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« Les crayons, c’est pas du bois et de la mine, c’est de la pensée par les phalanges ». Ainsi s’exprimait Henri de Toulouse-Lautrec, si fier d’avoir su « acheter sa liberté avec ses dessins » tout en reconnaissant avoir « eu la chance d’être remorqué par une étoile ». Peintre mondia-lement connu grâce son apport remarquable dans le do-maine de l’art, Toulouse-Lautrec a beaucoup donné à notre ville tant en termes de notoriété que d’attractivité mais également du fait du legs de sa mère la comtesse Adèle de pans entiers de son œuvre. C’est donc tout natu-rellement qu’à l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance, Albi décide de se mettre aux couleurs de Lautrec.

Dans le sillage de leur illustre aîné, les Albigeois d’aujourd’hui ont aussi du talent et savent reconnaître celui de leurs contemporains. Talent de nos acteurs culturels qui offrent ce mois-ci aux cinéphiles « les Œillades » du 7e art pour la 18e année consécutive, talent de notre équipe de football féminin qui évolue dans l’élite de son sport en portant très haut les couleurs de notre ville, « talents de quartier » avec nos jeunes chanteurs qui se lancent sur scène devant un public enthousiaste, talent de nos chercheurs et de nos entreprises... À travers ses forces vives, c’est Albi qui rayonne, c’est Albi qui a du talent.

Parmi les valeurs albigeoises venant renforcer la diffusion de ce talent qui émane de la cité, le dévouement associé au bénévolat est à mettre en avant car il conditionne bien souvent la réussite des initiatives

prises par les uns et par les autres. Sans les bénévoles, le mouvement associatif albigeois ne serait pas ce qu’il est devenu aujourd’hui. L’Ekiden n’aurait pas pu rencontrer un succès aussi important et la collecte de la Banque alimentaire n’atteindrait pas ses objectifs pour ne citer que deux exemples abordés dans ce numéro d’Albimag. De façon générale, si le sport et la culture occupent une place aussi importante dans la vie quotidienne des Albi-geois et proposent un nombre aussi important d’animations et d’événements, c’est bien grâce à la mobilisation de ces milliers de bénévoles qui agissent sans faire parler d’eux, souvent par passion, toujours avec dévouement et générosité.

Alors que les réunions de quartier ont repris avec une fréquentation accrue et une parti-cipation renouvelée, comment ne pas se réjouir de voir la communauté albigeoise prendre collectivement en main son destin avec un même objectif : bien vivre ensemble à Albi.

Stéphanie Guiraud-ChaumeilMaire d’[email protected]

Albi a du talent

« À travers ses forces vives, c’est Albi qui rayonne, c’est Albi qui a du talent.  »

édito

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FOOTBALL FÉMININ : LES ALBIGEOISES DANS LA COUR DES GRANDESL’équipe 1 de football féminin de l’ASPTT Albi joue depuis la rentrée au plus haut niveau national. Albimag l’a rencontrée à plusieurs reprises, notamment lors du match joué à domicile contre l’Olympique lyonnais, réputé comme la meilleure équipe de France et d’Europe. Un moment fort pour le club et pour Albi.

6 | PHOTO DU MOISL’Ekiden

8 | RETOUR EN IMAGES•Retour sur les événements

des dernières semaines.

10 | VIVRE À ALBI...•Talents de quartier - Casting

le 12 novembre pour les jeunes chanteurs

•Nouvel aménagement avenue de Gaulle

•Fête des associations : première réunion

•Commémoration de la guerre 14-18

16 | CADRE DE VILLE•Quartier des Cordeliers :

les commerçants en parlent

22 | SOLIDARITÉ•Partagez votre caddie et votre

temps avec les plus démunis

23 | ENVIRONNEMENT• L’air d’Albi : on vous dit tout

24 | CULTURE•Les 150 ans de Toulouse-Lautrec

animent la ville d’Albi •Prises de vue albigeoises

avec Fabrice Lejoyeux

28 | ASSOCIATION D’IDÉES•Des passionnés d’histoire

et d’Albi

29 | DÉCOUVERTES•Le festival des Oeillades :

rencontre avec l’invité d’honneur Christophe Rossignon, producteur de films

12 30

17

| tv Les ŒilladesP.29

LE PROCHAIN NUMÉRO D’ALBIMAG (DÉC-JAN) SERA DISTRIBUÉ ENTRE LE 1er ET LE 3 DECEMBRE

En vidéo ce mois-ci sur www.mairie-albi.fr

DOSSIER

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30 | PRÈS DE CHEZ NOUS•La Renaudié dans un tableau•Retour sur les premières

réunions de quartier

32 | HISTOIRE & PATRIMOINE•50 ans de transports albigeois •Les monnaies d’Albi à travers

le temps

34 | PORTRAIT•Catherine et Michel Schaffner

au cœur de l’Académie des miniatures

37 | ALBI SORTIES•L’écho de vos loisirs

29 41

Si vous souhaitez contacter la rédaction du journal 05 63 49 10 49 - [email protected] - www.mairie-albi.fr

UN PROBLÈME DE DISTRIBUTION D’ALBIMAG ? Contactez la société Adrexo Sud-Ouest : 05 63 45 51 80

Régie publicitaire - DIXICOM : 04 67 02 68 68

MAIRIE D’ALBI, rue de l’Hôtel de Ville - 81023 Albi Cedex T. 05 63 49 10 10 - F. 05 63 49 14 52Directeur de la publication : Stéphanie Guiraud-Chaumeil - Rédacteur en chef : Pierre-Roland Saint-Dizier Ont collaboré : Elodie Redoulès (journaliste)Photos : François Guibilato (photographe), Marie-Pierre Volle, Pierre-Roland Saint-DizierSortir Albi : Patrice Astuguevieille - Conception/réalisation : ville d’Albi Impression/photogravure : imprimerie Ménard - Tirage : 30 000 exemplaires. Dépôt légal : octobre 2001/ISSN 409 Régie.

NOVEMBRE 2014 BLOC-NOTES

3 L

4 M RÉUNION PUBLIQUE PISCINE/PLAINE DU GÔ

5 M

6 J

7 V

8 S

9 D

10 L COMMÉMORATION DE LA PREMIÈRE GUERRE

11 M

12 M

13 J RÉUNION PUBLIQUE GRAND CENTRE

14 V

15 S

16 D FÊTES DE SAINTE CÉCILE

17 L CONSEIL MUNICIPAL

18 M RÉUNION PUBLIQUE VEYRIÈRES RAYSSAC RANTEIL

19 M

20 J RÉUNION PUBLIQUE JARLARD/ PEYROULIÉ/MARRANEL

21 V

22 S

23 D FÊTES DE SAINTE CÉCILE

24 L 150e ANNIVERSAIRE DE TOULOUSE-LAUTREC

25 M RÉUNION PUBLIQUE CANTEPAU LUTINS DE NOËL

26 M RÉUNION FÊTE DES ASSOS

27 J RÉUNION PUBLIQUE BREUIL/ MAZICOU/FONTANELLES

28 V

29 S

30 D

DÉCEMBRE 1ER L

2 M

3 M

Albi mag est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement avec des encres végétales. PEFC/10-31-2690

Des magnets pour fixer sur le frigo votre agenda du mois et la recette de cuisine sont toujours disponibles à l'accueil de la mairie. Profitez-en ! (dans la limite des stocks, un par foyer).

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6| am177/NOV.2014

PHOTODUMOIS

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LA 18e ÉDITION DE L’EKIDEN (le plus important de France) a confirmé le succès croissant de cette épreuve sportive avec 400 équipes inscrites, soit plus de 2 000 participants. Il est à parier que ce record sera dépassé l’année prochaine, la fin des travaux autour de la cathédrale rendant possible l’accueil de coureurs supplémentaires. Les équipes d’entreprises (Safra, Airbus, VOA, SN Diffusion...) mais aussi de lycées ainsi que de l’École des mines ont été une fois encore bien représentées. Vers 19h, place de la Pile, les organisateurs comptabilisaient environ 4 500 personnes. Coup de chapeau à l’équipe gagnante originaire de Perpignan qui a accompli le parcours en 2h22 et bravo aux bénévoles mobilisés pour cette grande compétition sportive avant tout conviviale. Prochain grand rendez-vous : le marathon d’Albi programmé le 26 avril 2015.

CLIN D’ŒIL au passage à ces centaines de parapluies roses suspendus dans les rues Timbal et de l’Hôtel de ville à l’occasion de l’opération Octobre rose organisée pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein. Un succès pour cette campagne de communication originale !

ÉVÉNEMENT

À fond la forme

© MPV

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LES ALBIGEOIS SENSIBILISÉS AUX BONS GESTESEn matière de prévention, quelques démonstrations et images à l’appui valent mieux que tous les grands discours. Dans le cadre de la Semaine de la sécurité, les services de l’ordre et plusieurs associations (comme ici la Croix Rouge) ont rappelé, place du Vigan, les bons gestes et quelques règles à respecter chez soi et sur la route.

JOYANT, L’AMI, LE COLLECTIONNEURL’exposition présentée au musée Toulouse-Lautrec dans le cadre du 150e anniversaire du peintre doit son caractère exceptionnel grâce au partenariat avec le musée Mitsubishi Ichigokan de Tokyo qui a prêté un certain nombre d’œuvres.

LA SCIENCE EN FÊTE A RASCOLLe village des sciences s’est installé en octobre au lycée Rascol où le public a pu découvrir en s’amusant des sujets très sérieux comme la représentation cartographique du monde, le voyage sur Mars, le gaspillage alimentaire ou encore les lutheries électroacoustiques...

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RETOURENIMAGES

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BIENVENUE AUX NOUVEAUX ALBIGEOIS Originaires des quatre coins de la France et même d’outre-mer, parfois de l’étranger, les nouveaux Albigeois arrivés ces derniers mois ont été accueillis par le maire et les élus lors de la cérémonie organisée à leur intention le 16 octobre. Une visite de la Cité épiscopale et du quartier des Cordeliers leur a été proposée avant la traditionnelle réception à l’hôtel de ville.

LES ENFANTS, À TABLE ! À l’occasion de la Semaine du goût, la cuisine centrale a mis les petits plats dans les grands avec des menus à base de produits locaux. Au restaurant scolaire Rochegude, les enfants ont pu déguster du fromage blanc du Bescan avec de la compote artisanale faite par les vergers de Mondragon.

LES PRIMÉS DU CONCOURSJardins, terrasses, potagers et balcons albigeois étaient à l’honneurlors de la remise des prix du concours des maisons fleuries. Les participants invités à l’hôtel de ville ont été tous récompensés pour leur implication dans l’embellissement de la ville.

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Un autre art... d’Albi à LilleINSOLITE | Des documents patrimoniaux de la médiathèque Pierre-Amalric sont actuelle-ment présentés au musée d’art moderne de Lille jusqu’au 11 janvier 2015 dans le cadre de l’exposition « L’Autre de l’art », qui invite à une nouvelle lecture de l’histoire de la création en montrant comment certaines œuvres, réalisées en dehors des contextes habituels (la rue, les hôpitaux, les prisons), ou par des autodidactes ou des enfants, ont bouleversé les pratiques artistiques et fait émerger de nouvelles formes. La médiathèque d’Albi a été sollicitée pour prêter deux documents du docteur Pailhas, médecin psychiatre au Bon Sauveur d’Albi au début du XXe siècle, dans lesquels il étudie des œuvres d’art réalisées par certains de ses patients. L’exposition, qui regroupe plus de 400 œuvres (dessins, peintures, sculptures, films, écrits, documents...) dont 200 provenant d’institutions extérieures au musée lillois, a emprunté également un nombre important d’objets au musée Pailhas du Bon Sauveur d’Albi.

Devoir de mémoire cent ans après CÉRÉMONIE | À l’occasion des commémorations de la Première Guerre mondiale, un hommage au 15e régiment d’infanterie d’Albi aura lieu le 10 novembre à 14h au centre universitaire Champollion. Le lieu n’est pas anodin puisque c’est de la caserne Lapérouse que les soldats étaient partis sur le front en septembre 1914 (voir Albimag de septembre). À cette occasion, une plaque commémorative à la mémoire des soldats sera dévoilée. Des lectures et le chant de l’hymne national seront assurés par des élèves d’Albi avant qu’un lâcher de colombes rappelle l’impor-tance de la paix dans un monde toujours fragilisé par la violence et les conflits. Le lendemain, une cérémonie sera organisée à 11h15 au monument aux morts.

ParutionÀ LIRE | Les Éditions Un autre reg’Art présente leur dernier ouvrage consacré à la Première Guerre mondiale et intitulé « 1914-1918 La prise en charge des morts pour la France et l’invention du soldat inconnu ». Écrit par Alain Gauthier, l’ouvrage décrit la lutte des familles de ces soldats et de la société civile contre l’oubli de leurs enfants « morts pour la France », un combat qui débouchera sur la création du soldat inconnu. Cet anonyme représente aujourd’hui tous ceux dont les noms sont restés prison-niers des tranchées. L’auteur revient sur l’histoire de ce conflit en posant la question du sort réservé à ces milliers de morts et à leur mémoire.

le chiƒƒre 40 000

C’EST LE NOMBRE DE PLACES DÉJÀ RÉSERVÉES POUR LA SAISON

DE LA SCÈNE NATIONALE. MAIS TOUS LES SPECTACLES

N’AFFICHENT PAS ENCORE COMPLET. DES PLACES SONT

ENCORE À SAISIR !

L’actu congrèsFORMATION | Les 14, 15 et 16 novembre, l’Université pour tous du Tarn organise le colloque européen des Universités populaires. Il évoquera notamment le positionnement de ces structures face aux changements, aux nouveaux repères et aux pertes de sens.

AGRICULTURE | Le 30 octobre, une délégation parisienne est venue dans le cadre de l’organisation du congrès national des

producteurs laitiers qui se déroulera à Albi en mars 2015. RECORD | 500 participants ont assisté au congrès des Lions Clubs qui s’est déroulé les 18-19 octobre dans les

différents espaces du quartier culturel des Cordeliers.

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VIVREÀALBI...

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REPAS DES AÎNÉS Le repas des aînés aura lieu le 24 janvier au parc des expositions. Les inscriptions débuteront à partir du 1er décembre au Centre communal d’action sociale (2, av. Teyssier) et à la mairie annexe de Cantepau. Conditions : avoir 67 ans révolus à la date du repas et être domicilié à Albi (justificatif et pièce d’identité demandés). | 05 63 49 10 44 |

ENVIRONNEMENT À l’initiative de trois élèves de 1re S, le lycée agricole de Fonlabour s’est engagé dans la démarche des refuges LPO. Il s’engage dès lors à préserver ou à restaurer la biodiversité de proximité en respectant la charte de l’association.

NATATION Lors des championnats du monde de sauvetage sportif organisé à Montpellier, Louis Sam a été sacré champion du monde du 200m super-sauveteur.

PARUTION• Le Petit Futé 2015 Albi –

Tarn a paru. 216 pages consacrées au département dont 32 sur la ville d’Albi avec les bonnes adresses où manger, dormir et se divertir.

• L’incertain voyage, de l’Albigeoise Nicole Connes- David est paru aux éditions Un autre Reg’Art. L’auteur part sur les traces de son père, prisonnier de guerre entre 1939 et 1945.

COMMERCE Jolie Courbe, boutique spécialisée dans les vêtements féminins de grande taille, (du 44 au 54) a déménagé au 31, place Lapérouse.

RETRAITÉS Retraités de la CNRACL sont appelés à élire leurs représen-tants au conseil d’administration, par correspondance ou par voie électronique, avant le 4 décembre 18h. Liste électorale consultable à la mairie.

BRÈVES

RESTAURATION | Les clichés de la « cantine » ont parfois la vie dure alors que la réalité est bien souvent différente. Depuis de nombreuses années, une attention particulière est apportée à la qua-lité et à la confection des repas dans les restaurants scolaires. La cuisine centrale de la ville essaye de tenir compte des avis et des attentes émis par les enfants et leurs parents et cherche à toujours les satisfaire davantage. Afin d’améliorer encore le service, un questionnaire sera remis après les vacances de Toussaint à tous les enfants (maternelle et élémentaire) inscrits en demi-pension. « L’analyse des réponses permettra d’évaluer s’ils apprécient ce qui leur est servi car nous sommes attentifs à réduire au maximum le gaspillage », indique Anne-Marie Nieto, conseillère municipale déléguée à la restauration municipale. « Ce questionnaire sera aussi un moyen pour nous d’évaluer si les quantités nécessaires selon l’âge sont bonnes. » Plus largement, il donnera une idée de la perception que l’enfant peut avoir sur son environnement (salle de restaurant, qualité de l’encadre-ment...) et sur ce temps de pause si important dans la journée. Une partie du questionnaire sera également destinée aux parents.

Questions de goût

Un nouveau rendez-vous sportif pour tousSPORT | Connaissez-vous l’Urban training ? Cette nouvelle pratique sportive de plein air, très à la mode dans les grandes villes, débarque à Albi à l’initiative de l’ECLA qui la programme chaque lundi soir à partir du 3 novembre. Parcours de remise en forme en milieu urbain destiné à tous

les publics, l’Urban training associe le jogging à des exercices physiques. Encadrés par Benoist Leduc, spécialiste de la course à pied et de la marche nordique, les participants commence-ront par un échauffement en salle avant de courir. « Nous utiliserons pour certains exercices le mobi-lier urbain - les marches, les bancs,... À chaque fois, nous nous adapterons en fonction des niveaux », précise Benoist Leduc. La séance se terminera par quelques exercices musculaires (abdos, gai-nage, étirements...). Objectif : rester en forme et profiter d’un terrain de sport à l’échelle du centre-ville. Rendez-vous au gymnase Balzac le lundi à partir de 18h. Premières séances d’essai gratuites. | 06 14 89 93 37 |

100% pour les énergies renouvelablesENVIRONNEMENT | Le 21 septembre, à l’initiative d’AVAAZ, une ONG caritative, la Marche pour le climat albigeoise a regroupé plus de 200 citoyens qui ont défilé dans les rues d’Albi, accompagnés de conférenciers et d’intervenants sur le climat. Des ateliers thématiques interactifs sur les solu-tions alternatives ont pris part tout au long du parcours, rappelant que le dérèglement climatique de la planète représente un danger imminent et que la solution est de basculer vers des énergies 100% propres d’ici à 2050.

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VIVREÀALBI...

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Dernière minute

L’association Coopération Santé Albi Abomey organise le 22 novembre à 20h salle des fêtes de Pratgraussals

une soirée de gala au bénéfice des centres de santé d’Abomey.

Les fonds rassemblés lors de cette soirée financeront l’achat

de matériel médical dans le cadre de la coopération

décentralisée. (Participation de 45 euros)

RÉSERVATIONS : 06 80 33 36 55

Fête des associations : réunion le 26 novembreMANIFESTATION | Organisée par la ville d’Albi afin de soutenir le milieu associatif, la Fête des associations qui se déroulera en septembre 2015 sur le Vigan donne lieu à une soirée conviviale de lancement le 26 novembre prochain à 18h30 au pavillon d’honneur du Stadium. Toutes les associations d’Albi sont invitées à y participer afin de récupérer les dossiers d’inscription et prendre connaissance des modalités. En 2013, plus de 230 associations avaient fait le Vigan en présence de près de 10 000 visiteurs. Une belle occasion de se faire connaître et de nouer des liens entre les associations dans une ambiance festive ponctuée de nombreuses animations. | 05 63 49 10 38 |

Des hommes et des ailes EXPOSITION | Du 4 au 15 novembre (sauf le 9/11), une exposition consacrée aux as de la Première Guerre mondiale, à l’aviation en Indochine et à la Patrouille de France est présentée à l’hôtel de ville par le Souvenir Français en partenariat avec la ville d’Albi. Cette exposition intitulée « Des hommes et des ailes » comprend de nombreuses images d’archives qui illustrent les trois thématiques retenues cette année. Les amateurs d’avions et d’hélicoptères et plus largement les passionnés d’histoire trouveront de quoi assouvir leur curiosité. | Ouverte tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 18h. |

Vue d’Albi dans la presse nationale PUBLICITÉ | Les lecteurs de l’Express (505 000 ex), du Nouvel Observateur (510 000 ex), du Figaro Magazine (445 000 ex) ou encore de Télérama (630 000 ex) pour ne citer que les plus gros tirages n’auront pas manqué

de voir la vue magnifique que l’on peut avoir de la Cité épiscopale d’Albi à partir d’une des chambres de l’hôtel Mercure d’Albi... Le groupe Accor Hôtels a en effet choisi de prendre pour sa campagne de communication nationale ce joli panorama. Thierry Lafond, le directeur de l’hôtel Mercure a fait les calculs : « Cela représente 3 853 000 photos de la cathédrale d’Albi diffusées dans ces magazines ! » Bon coup de pub pour Albi grâce à cette campagne qui a débuté début septembre et s’est achevée le 30 octobre.

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VIVREÀALBI...

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CONFÉRENCES UPT • Mardi 18 nov. à 18h,

« Le terrorisme comme activité économique : l’exemple de l’Afrique Sahélienne ».

• Mardi 25 nov. à 18h, « Hokusai : maître de l’estampe japonaise ».

• Mardi 2 déc. à 18h, « Penser l’argent »

RDV : bât. multimédia du centre universitaire • L’Église protestante unie

de l’Albigeois organise une conférence intitulée « Le magistrat et le résistant » le 20 novembre à 20h, 20 rue Fonvieille. Autres conférences : voir les pages Albi Sorties

PARC DES EXPOS• Le 22e Salon de la fête, de

l’animation et du spectacle « Anim’ville » se déroulera les 8 et 9 novembre. 120 stands pour trouver des animations pour un mariage, une fête, etc. Samedi soir, cabaret dansant avec plus de vingt artistes.

• Le salon Animaliades aura lieu les 15 et 16 novembre de 9h30 à 19h. Choix de chiots et de chats. Exposi-tion de rapaces, mini ferme tactile, spectacles de magie... (6 à 4 euros. Gratuit - 4 ans)

RÉVEILLON 31 DÉCEMBRE Le réveillon intercomités de quartier se déroulera le 31 décembre à la salle des fêtes de Pratgraussals avec un menu gastronomique et l’orchestre de Michel et ses huit éléments. Inscription avant le 24 décembre. | Réservations 05 63 45 48 16 06 31 40 68 54 - 06 82 48 29 69 |

BÉNÉVOLAT Tarn Bénévolat recherche des personnes pour assurer de l’accueil, du secrétariat, de l’accompagnement d’élèves, de la comptabilité et de l’écoute. | 05 63 43 02 00 www.tarnbenevolat.org |

BRÈVES

TALENTS DE QUARTIER | « Tu as entre 11 et 25 ans ? Tu as du talent ? Tente alors ta chance en partici-pant au casting organisé le 12 no-vembre par le service jeunesse de la ville d’Albi et la radio 100%.» À la clef, la possibilité de se pro-duire sur scène le 11 décembre prochain au Scènith devant des artistes confirmés et 4 000 spec-tateurs. Pour y parvenir, il s’agira d’interpréter la chanson de son choix devant un jury composé d’un professeur de chant et d’un professionnel du spectacle. « Nous recevons en général une quarantaine de candidats », indique Bruno Crusel, adjoint au maire délégué à la jeunesse. « La moitié d’entre eux sont nouveaux, ce qui témoigne d’une belle vitalité à Albi. » Au terme du casting, entre huit et dix jeunes - interprètes et compositeurs - seront retenus. « Talents de quartier, proposée par la ville depuis six ans est une opportunité pour des jeunes Albigeois de s’exprimer sur une scène professionnelle », ajoute Farah Kheloufi, conseillère municipale déléguée à l’animation jeunesse et aux cultures urbaines. « Le par-tenariat avec la radio 100%100 qui organise ce concert est évidemment déterminant dans la réussite de cette manifestation. » Pour venir soutenir les jeunes artistes, la ville d’Albi disposera de 2 000 invita-tions disponibles dès le début du mois de décembre par le biais des ateliers culturels organisés dans les quartiers et au Carré Public. | Inscriptions au plus tard le 10 novembre au Carré public. 05 63 46 48 80 - [email protected] |

PRÉVENTION INCENDIE | Comme le précise la loi, tous les logements devront être équipés, au plus tard le 8 mars 2015, de détecteurs avertisseurs autonomes de fumée (un à chaque niveau). Cette mesure vise à détecter le plus tôt possible un incendie et réduire ainsi les risques d’intoxication par la fumée, celle-ci constituant en effet la première cause de décès dans ce genre d’accident. Le détecteur de fumée

est d’autant plus vital si l’incendie se déclare en pleine nuit. Si dans la première minute, un verre d’eau suffit pour éteindre un incendie, au bout de trois minutes, c’est une citerne qui est nécessaire, alors même que la température de la pièce atteint à ce moment-là 600°C ! Dernier chiffre pour rappeler que cela n’arrive pas qu’aux autres : un incendie survient toutes les deux minutes en France, soit plus de 250 000 sinistres par an en France et près de 10 000 blessés et 800 morts. Un conseil : achetez un détecteur NF et pensez à signaler son installa-tion à votre assureur !| Sapeurs-pompiers : 18 numéro d’urgence : 112 |

Le 8 mars, dernier délai pour s’équiper

Casting le 12 novembre pour les jeunes chanteurs albigeois

Le grand concert où se produiront les jeunes aura lieu le 11 décembre.

Le Routard choisit Albi GUIDE TOURISTIQUE | Après le succès des 1 200 coups de cœur dans le monde, le Routard a publié le 1er octobre un ouvrage intitulé « Nos 1 200 coups de cœur en France ». « Autant d’idées pour choisir sa prochaine escapade, ses prochaines vacances, ou tout simplement s’évader… », indique-t-on sur le site du Routard. « Patrimoine, paysages, villes, quartiers, monuments, gastronomie, fêtes et festivals, routes cachées, randonnées, activités insolites, sites connus ou lieux secrets sont quelques-uns des thèmes déclinés dans cet ouvrage ». Parmi les sites retenus, Albi figure en bonne place !

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VIVREÀALBI...

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Dix ans de jouets pour les lutins albigeois SOLIDARITÉ | Le Centre communal d’action sociale de la ville organise pour la dixième année consécutive, l’opération « Les Lutins de Noël » en collaboration avec les associations caritatives d’Albi (Croix rouge française, Secours catholique, Saint-Vincent de Paul et SOS Bébé 81). « Cette action au profit des enfants les plus défavorisés visera comme chaque année à recueillir des cadeaux de Noël lors d’un spectacle de danse, dont le prix d’entrée sera un jouet neuf non emballé », rappelle Laurence Pujol, adjoint au maire déléguée aux solidarités. Les représentations, durant lesquelles une dizaine d’écoles de danse de l’Albigeois présenteront leur travail, auront lieu au Théâtre des Lices les mardi 25 novembre à 19h30 et mercredi 26 novembre à 15h. Rappelons qu’en 2013, c’est près de 800 jouets qui ont été récoltés grâce à la générosité des Albigeois.

La collecte c’est les 28 et 29 novembre SOLIDARITÉ | La Banque Alimentaire organise sa grande collecte de denrées alimentaires et d’hygiène les 28 et 29 novembre. Outre les produits de première nécessité - farine, huile, pâtes, riz, lait -, la Banque alimentaire a besoin de conserves de viande ou de poisson, mais aussi de café, de thé et de chocolat. Les produits d’hygiène (shampooing, dentifrice, brosses à dents,...) sont aussi les bienvenus, tout comme les produits pour bébés (petits pots, lait maternisé, couches,...). À noter que l’association recherche des personnes prêtes à donner deux heures de leur temps (ou plus). [email protected] - 06 84 93 56 74 (voir page 22) LES LIEUX DE COLLECTE Leclerc Lescure et Portes d’Albi, Géant Casino, Supermarché Casino à Cantepau, Aldi, Lidl, Intermarché du Séquestre, Carrefour Market Puygouzon,...

La place Sainte-Cécile en chantier à partir du 5 janvier À NOTER | Les travaux de réfection de la voie de circulation place Sainte-Cécile (pris en charge par les entreprises dans le cadre de la garantie décennale) seront engagés à partir du 5 janvier avec pour objectif de s’achever fin mai afin de ne pas trop impacter la saison touristique. La circulation sera donc coupée durant toute cette période. Le Pont Vieux restera ouvert avec un accès rue des Fargues et rue de la Rivière. Le quai Choiseul sera alors à sens unique. La rue du Castelviel restera également ouverte. Des déviations seront en place pendant le chantier. Les livraisons seront organisées selon un plan communiqué aux commerçants et disponible sur le site internet de la ville.

Archéologie avant chantierAMÉNAGEMENT | À compter du 17 novembre, des sondages archéologiques seront réalisés place du Château et place du Calvaire dans le cadre du projet de passerelle au-dessus du Tarn. Ils seront effectués par l’Institut national de recherches archéologiques préventives. Durant quinze jours environ, le stationnement sera interdit place du Château et la circu-lation interrompue dans la rue du Castelviel (excepté pour les riverains).

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VIVREÀALBI...

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DES STARS AU SCÈNITHDes commerçants d’Albi en association avec Les Vitrines d’Albi organisent Le plus grand cabaret de France le samedi 22 novembre à partir de 19h au Scènith. Sur scène, une trentaine d’artistes dont des finalistes des émissions The Voice, La Nouvelle Star et Un incroyable talent. Les billets (25 euros) sont en vente chez les commerçants partenaires. À 21h, dîner-spectacle (repas en sus). À noter qu’une séance de dédicaces se déroulera le jour même avec un pass gratuit à chercher chez les commerçants partenaires.

STATIONNEMENT Le parking des cordeliers propose 4h pour 1 euro en partenariat avec le restaurant la Part des anges et la Scène nationale.

BOURSE AUX JOUETS Ouverte à tous, la bourse aux jouets de la ludothèque La Marelle aura lieu dans ses locaux le 15 novembre de 9h à 18h et le 17 de 9h à 12h et de 14h à 17h. Des centaines de jeux et de jouets à des prix intéressants pour Noël. Dépôt des jeux/jouets du 12 au 14 novembre, de 9h à 18h30. | 8-12 rue de la Violette 05 63 54 90 85 |

TRANSPORTL’entreprise Transport Tarn Service propose tous types d’accompagnements et de transferts (aéroports, gares, hôpitaux...). Le véhicule (8 places) permet la montée des personnes à mobilité réduite. 7j/7. | 06 03 43 74 48 |

SERVICEL’agence Abelia services à domicile propose divers services à domicile : travaux ménagers, préparation de repas, garde malade, accompagnement pour des sorties... | 05 81 40 43 97 |

BRÈVES

ENVIRONNEMENT | Cela peut être une véritable hécatombe dans certains parcs et jardins si on n’inter-vient pas à temps. Arrivée en France en 2008 en provenance d’Asie, la pyrale du buis dévore tout sur son passage bien qu’elle ne mesure guère plus de deux centimètres. Albi, hélas, n’est pas épargnée et c’est une guerre ouverte qui est menée par le service des parcs et jardins pour l’empêcher de nuire. Car les buis peuvent dépérir en quelques jours seulement (principalement entre avril et octobre). Le jardin de la Berbie, le parc Rochegude, le jardin national, le boulevard Foch sont déjà touchés par cette chenille boulimique. Pour guérir voire prévenir, des traitements existent et doivent être utilisés dès que possible. « Nous traitons plusieurs fois avec un insecticide biologique ce qui explique que le parc Rochegude soit parfois fermé pendant quelques heures... », explique Pierre-Maris Senes, conseiller mu-nicipal délégué aux parcs et jardins. Pour savoir si le parasite menace vos buis, il suffit d’ouvrir l’œil et ne pas attendre qu’ils aient perdu toutes leurs feuilles : la présence de toiles et de cocons, de chenilles de couleur verte avec des lignes jaunes et noires ou de papillons volant autour à la nuit tombée sont autant de preuves que la pyrale sévit !

Un terrible fléau pour les buis

Nouvel aménagement avenue de GaulleVOIRIE | Suite à l’expérimentation plébiscitée du double giratoire au carrefour des avenues Car-not, de Gaulle et Joffre, un nouvel aménagement à coût modéré est en cours de réalisation. Il pré-voit le marquage des deux ronds-points avec une partie centrale en pavés de granite du Tarn et un passage piéton sécurisé situé entre les deux. Le principe de circulation des véhicules reste donc le même tout comme son objectif qui est de flui-difier et de sécuriser le trafic. Le traitement de ce double rond-point sera assez visuel et facilitera notamment le passage des autobus.

Acquisitions à CanavièresON L’A VU | En vue de lutter contre l’insalubrité dans cette zone non constructible, constituer des espaces d’expansion de crue et sauvegarder les milieux naturels, la ville vient d’acquérir de nouvelles parcelles (2 420 m2) dans la zone d’aménagement différé (ZAD) de Canavières. Elle possède désormais un peu plus de cinq hectares de terres dont une partie est déjà utilisée pour le maraîchage.

La Revue du Tarn dédiée à la Première GuerrePARUTION | La Revue du Tarn vient de paraître avec une nouvelle mise en page. Consacrée aux aspects tarnais de la Grande Guerre, elle retrace notamment le parcours du 15e régiment d’infanterie d’Albi, livre des témoignages de soldats tarnais dans l’enfer de la guerre mais traite aussi de la vie quotidienne pendant le conflit. La couverture rappelle que Jaurès, première victime française du conflit, a son cénotaphe à Albi au cimetière des Planques...

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COMMERCE | On se souvient encore du chantier spectaculaire du Grand théâtre et de celui de la place Lapérouse. Grues et engins ont aujourd’hui disparu du paysage et les Albigeois se réapproprient petit à petit ces nouveaux espaces. En première ligne lors des travaux, les commerçants du quartier profitent pleinement au-jourd’hui de ces aménagements urbains. S’ils ont connu des temps difficiles, leur patience commence à être récompensée et tous reconnaissent le potentiel qu’offre le quartier. S’il reste encore des ajustements à faire, ils sont plutôt optimistes pour l’avenir à l’instar de Jean-Marc Troullier, gérant de La Grignothèque installé en 2011 place Lapérouse. « C’est une très belle réussite. Les Albigeois viennent de

plus en plus nombreux ici », affirme-t-il en se souvenant d’une place bondée pour la Fête de la musique et la Nuit pastel. Pour contribuer à l’animation, il a adhéré, comme Michel Belin, le gérant du Mag presse et celui du Carrefour city aux Vitrines d’Albi.

« Un site stratégique »Jean-Baptiste Clément, gérant du Carrefour city installé à quelques pas, est du même avis. « C’est un site stratégique, proche du centre-ville, avec un cadre magnifique », assure-t-il. Son magasin a d’ailleurs connu un mois de septembre « exceptionnel » avec environ 900 clients par jour, soit une fréquentation triplée par rapport à 2013. Pour surfer sur ce succès, il a choisi d’étendre ses horaires d’ouverture et ferme désormais à 22h. Un seul bémol pour lui, le manque de signalétique en entrée de ville indiquant le Grand Théâtre et le cinéma. La ville y travaille.

Objectif : 400 000 spectateurs au cinéDu côté de Cinémovida, le moral est au beau fixe. Et pour cause, en neuf mois d’exploitation, la fréquentation a déjà été dépassée par rapport à celle de 2013. Le directeur du multiplexe, Alexandre Klœckner, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et table sur 400 000 specta-teurs annuels d’ici trois ans. Pour y arriver, il a développé l’activité du cinéma. De nombreuses manifestations sont proposées tout au long de l’année. « Nous travaillons avec des associations pour l’organisation d’événements ou à l’occasion de la sortie de certains films. Nous avons ainsi proposé un défilé de mode pour le film Saint-Laurent. » Les salles sont désormais ouvertes à l’ac-cueil de congrès alors que des expositions sont régulièrement organisées dans le hall. Pour Cinémovida, la bobine tourne à plein régime.

« Un cadre de travail plus agréable »En remontant vers le parc Rochegude, la place Edmond Canet a elle aussi connu

une sérieuse cure de jouvence. La zone est désormais piétonne et assure le lien entre le parc et la place Lapérouse. Gabriel Tapia, gérant de l’Hôtel du parc depuis 2011, dit ainsi avoir gagné « en confort et en propreté. » Pourtant, il a passé quelques moments difficiles pendant les travaux. Il en a profité pour engager de gros travaux afin de réhabiliter l’ensemble hôtelier et rénover la brasserie. « Je constate actuel-lement une légère augmentation d’activité. Il faut encore réussir à attirer les gens de passage, les habitants de l’agglo et les tou-ristes. »

L’avenir reste à écrireOn l’a compris, le Grand Théâtre et les cinémas ont créé de nouveaux flux et jouent le rôle de locomotives dans le quartier culturel. Avec le parvis des cinémas, la place Edmond Canet et la place Lapérouse, les événements de plein air ont trouvé de nouveaux espaces. Albi, place(s) aux artistes, la Nuit Pastel ou encore Urban Festival ont montré combien les limites du centre-ville avaient bougé. Tous les regards se portent aujourd’hui sur l’ancien immeuble de la CPAM. La transformation de celui-ci en espace commercial ou en bureaux pourrait bien apporter un souffle supplé-mentaire au quartier.

Quartier des Cordeliers : ce qu’en disent les commerçantsLes travaux sont finis depuis quelques mois autour du Grand Théâtre. De la place Lapérouse au parc Rochegude, des aménagements ont vu le jour. Qu’en pensent les commerçants et qu’attendent-ils de ce nouveau quartier culturel ?

CADREDEVILLE

Gabriel Tapia, gérant de l’hôtel du Parc

Jean-Marc Troullier et la « Grignothèque »Jean-Baptiste Clément, gérant du Carrefour City

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Football féminin : LES ALBIGEOISES DANS LA COUR DES GRANDESL’ÉQUIPE 1 DE FOOTBALL FÉMININ DE L’ASPTT ALBI JOUE DEPUIS LA RENTRÉE AU PLUS HAUT NIVEAU NATIONAL. ALBIMAG L’A RENCONTRÉE À PLUSIEURS REPRISES, NOTAMMENT LORS DU MATCH JOUÉ À DOMICILE CONTRE L’OLYMPIQUE LYONNAIS, RÉPUTÉ COMME LA MEILLEURE ÉQUIPE DE FRANCE ET D’EUROPE. UN MOMENT FORT POUR LE CLUB ET POUR ALBI.

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DOSSIER

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Albi, 12 octobre, midi. Les joueuses de l’équipe 1 de l’ASPTT déjeunent toutes ensemble dans leur « quartier général » au Caussels. Avec elles, leur entraîneur David Welferinger et Goran Sljivic, son assistant, ainsi que deux membres du staff, Mathilde Simon et Dominique Pélissier, deux an-ciennes joueuses très investies dans le club. Romain Brunot, étudiant en stage (voir page 21), est également présent. Fidèle au poste, Patrick Rouanet a préparé le repas : au menu, des crudités, des pâtes et une escalope de dinde. Un yaourt pour le dessert. Le repas n’a rien d’un

banquet. Il doit avant tout apporter l’énergie suffisante pour le match à venir contre l’Olympique lyonnais qui joue ce jour à Albi.

UNE OPPORTUNITÉ DE MONTRER SON SAVOIR-FAIREAutour de la table, l’ambiance est plutôt décontractée. On parle de foot, forcément, on rit, on se défoule. Le repas terminé, les Albigeoises se détendent. Certaines jouent aux cartes ; d’autres s’affairent à gérer les invitations au match auxquelles chacune a droit. Des coups de fil sont donnés pour s’assurer que leurs proches sont bien arrivés. Pour Laurianne, originaire de Bordeaux, ce match est le premier de la

saison auquel assistent ses parents. À ses côtés, Marion confirme l’importance d’avoir des supporters et de l’entourage dans les tribunes. Elle est motivée et compte bien donner le maximum. « Quoiqu’il arrive, ce sera une bonne expérience pour nous. »

À 14h pile, David effectue un premier briefing. « Le match que vous allez jouer est contre l’équipe de référence. Le stade sera plein, nous serons observés. C’est une opportunité de montrer notre savoir-faire. C’est aussi un moment formidable, stres-sant et épuisant, mais ça reste un match. À vous de mettre en œuvre les bonnes stra-tégies de jeu. » Et David de pointer les forces de l’adversaire et de décliner les réponses à apporter. « Il vous faudra jouer tous les ballons et ne pas laisser la place à la surprise. Attendre, c’est se mettre en dif-ficultés. » L’entraîneur rappelle enfin la force du mental de l’équipe comme celle de chaque joueuse. Il insiste et pèse ses mots. « Le foot, c’est une affaire de déci-sion collective. Pas de place pour l’imma-turité et les faibles. Le match est un combat. On n’y arrivera peut-être pas, mais on aura tout fait pour. Vous devez vouloir réussir ! »

« IL NOUS FAUT GAGNER SEPT MATCHS »Dans deux heures, les joueuses affron-teront l’équipe de Lyon. Elles y vont déterminées. « Sur les douze équipes en lice, quatre sont presque inaccessibles », rappelle avec lucidité le président du club Bernard Espié. « Les huit autres se disputent donc les cinq places qui restent pour se maintenir en D1. Pour y parvenir, il nous faut gagner sept matchs. » Faisons les comptes : au 19 octobre, l’équipe avait joué sept fois, gagné deux fois et fait match nul une fois. « Nous sommes dans la cour des grandes et profitons en tant que c’est possible ! À nous de tout faire pour que cela ne soit pas une aven-ture sans lendemain ! » Les dernières semaines auront été éprouvantes, l’équipe affrontant coup sur coup Lyon, Paris- Saint-Germain et Saint-Étienne (le 2 no-vembre).

PRÉPARER LA RELÈVE ALBIGEOISEÀ domicile, les joueuses vont pouvoir compter à chaque fois sur plusieurs cen-taines de supporters. « Avec des matchs de gala comme celui de Lyon, on peut espérer

TRANCHE DE VIE D’UNE ÉQUIPE QUI VEUT GAGNER

Cette saison, le football féminin est monté en D1 et porte haut les couleurs d’Albi. En jouant avec les meilleures équipes de France, l’équipe 1 composée de 22 joueuses se donne d’abord pour objectif de se maintenir à ce niveau voire de saisir certaines opportunités que vont lui offrir la vingtaine de matchs au programme. Retour sur celui qui a marqué le mois d’octobre : ASPTT Albi VS Olympique Lyonnais...

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DOSSIER

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dépasser les mille spectateurs », estimait Bernard Espié quelques jours avant le match, loin d’imaginer l’affluence qu’il y aurait alors. De quoi en tout cas promou-voir le foot féminin au-delà des frontières du stade Maurice Rigaud ! C’est que le club est attentif à former aussi des joueuses de la région voire d’Albi. Il peut compter pour cela sur la section sportive de foot féminin du lycée Rascol, l’une des deux de Midi-Pyrénées. Plusieurs joueuses sont d’ailleurs à l’ASPTT dans la catégorie U 19 qui joue en championnat national. Elles bénéficient ainsi d’aménagements d’horaires pour pouvoir s’entraîner. « Nous souhaitons créer la même chose au collège pour préparer la relève », note Bernard Espié. Côté école de foot, une vingtaine de jeunes filles de 6 à 11 ans s’entraîne le mercredi, encadrées no-tamment par trois joueuses de l’équipe 1. L’ASPTT comprend également trois équipes de jeunes et une autre équipe senior.

« ON EST À 200% ! QU’ON SE RÉGALE ! »14h30. L’équipe arrive au stade, applau-die par plusieurs supporters présents à l’entrée. Le soleil brille, le vent s’est cal-mé... Avant l’échauffement sur le terrain, David reprend la parole dans les ves-tiaires. « Vous avez toutes une responsa-bilité. On doit réussir sans baisse d’inten-sité pour qu’on n’ait pas de regret. On est à 200% ! Qu’on se régale ! » Les joueuses enchaînent ensuite les exercices sur la pelouse et se concentrent, notamment Alexandra Saint-Jours, la gardienne, qui

a remplacé Catherine Fitzsimmons, bles-sée lors d’un précédent match. La pression monte.

15h30. La tribune du stade Rigaud est déjà bien pleine. Le public est au rendez- vous. « Les gens aiment le foot féminin. Le passage en D1 a changé la donne autant en termes de fréquentation du stade, qu’en termes financiers et logistiques », remarque Bernard Espié. À chaque match, une trentaine de bénévoles du club est en effet mobilisée : au guichet, au contrôle, à la buvette...

15h55 : le cri de guerre retentit dans les vestiaires. « On va leur rentrer dans la

meule ! », crient-elles en cercle avec leur staff. Les joueuses défilent sur le terrain devant 1 800 spectateurs ; un record...

0-4 MAIS LA TÊTE HAUTELa suite est connue. La première mi-temps se passe sans trop de casse. Les Albigeoises ne laissent pas un moment tranquille les Lyonnaises qu’on ne qualifie pas pour rien « d’ogresses ». Un but marqué à la 17e minute, qui aurait pu être évité, n’entame pas le moral des filles. L’équipe se défend plutôt bien face à un adversaire de taille très offensif. À la mi-temps, David remo-tive ses troupes et redonne quelques consignes. « On continue, on fait encore mieux. On tient, on ne change pas de stra-tégie. » La deuxième mi-temps est plus délicate, la fatigue se lisant sur le visage des joueuses. Trois buts sont marqués contre Albi. Bien qu’elle aurait rêvé de marquer un but, l’équipe locale quitte malgré tout le terrain la tête haute, ova-tionnée par le public qui salue sa perfor-mance pour avoir tenu tête à cette équipe redoutable. « Je déteste perdre, mais vous avez fait honneur au maillot », lance David à son équipe, un peu déçue.

« L’entraîneur de Lyon m’a confié qu’elles avaient fait leur plus mauvais match depuis le début de la saison, en partie à cause de vous. Bravo à toutes ! » Rendez- vous à Lyon le 18 janvier prochain pour le match retour... D’ici là, Albi accueillera Arras le 16 novembre, Montpellier le 7 décembre et Issy le 21 décembre. Le spectacle est loin d’être fini !

| www.asptt-albi-football.fr |

ON L’A LU « Dommage que les Tarnaises n’aient pas plus osé, mais en avaient-elles les moyens ? Devant le rythme et la profondeur de bancs de professionnels qui s’entraînent chaque jour, que peuvent espérer des amateurs et leurs trois entraînements hebdomadaires ? C’est tout le paradoxe de la D1 féminine, même si l’Asptt a déjà démontré qu’elle y avait sa place, toute sa place. » Extrait de l’article paru le 13 octobre sur www.asptt-albi-football.fr

Les entraînements ont lieu trois fois par semaine. David les prépare en fonction des matchs à venir.

Les Albigeoises en pleine action.

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Pour la deuxième saison, David Welferinger est l’entraîneurformateur de l’équipe 1. Une mission qu’il remplit avec beaucoup de professionnalisme et de passion.

Brief de David avant le départ au stade pour le match contre Lyon.

Les Albigeoises face à un adversaire de taille : l’Olympique lyonnais qui compte plusieurs filles sélectionnées en équipe de France.

Moment de détente à moins de trois heures de la rencontre.

Cri de guerre avant d’attaquer la deuxième partie du match.

Échauffement intensif une demi-heure avant le début du match.

« J’ai une équipe qui aime la compétition »

QUEL A ÉTÉ VOTRE PARCOURS DANS LE FOOT ? « Je suis arrivé à Albi quand j’avais six ans. J’ai commencé à jouer au foot à dix ans à l’US Albi et ai rapidement intégré l’équipe 1. À 23 ans, hélas, j’ai dû arrêter de jouer en raison de problèmes de santé. J’entraîne depuis près de vingt ans des équipes. À l’ASPTT, c’est ma deuxième année. En dehors du foot, je travaille à la mairie de Gaillac et m’occupe de mes enfants. Autant dire que l’emploi du temps est chargé et le rythme effréné ! Je suis heureusement soutenu par mon adjoint Goran Sljivic, un ami de trente ans, ancien joueur qui est très complémentaire à moi. »

QUELLES RELATIONS AVEZ-VOUS AVEC L’ÉQUIPE ? « J’ai une équipe qui aime la compétition. L’enjeu est notre maintien en D1 ; nous le savons tous. Plus tôt il sera assuré, plus tôt on pourra préparer la saison suivante. Mon travail consiste en cela à les accompagner

dans leur projet sportif, mais aussi professionnel, la plupart ayant un emploi à côté. Les filles sont aussi en attente et plus attentives que les garçons. Il n’y a pas besoin de répéter dix fois ! Elles comprennent vite et sont réactives. » COMMENT PRÉPAREZ-VOUS LES ENTRAÎNEMENTS ? « Ils répondent à différents objectifs. J’adapte la formation en fonction des besoins et des stratégies que je veux mettre en place. Nous visionnons des vidéos de matchs, nous cherchons les failles des adversaires... L’entraînement se déroule ensuite en trois temps : un premier briefing où j’expose les objectifs à atteindre, un temps d’échauffement avec des exercices pour acquérir les bons gestes techniques et le bon positionnement ; enfin, une phase de jeu où les joueuses essayent de reproduire en situation ce qu’elles ont appris. L’idée est de trouver des automa-tismes tout en conservant une certaine liberté. »

ROMAIN BRUNOT« Une belle expérience aux côtés des joueuses »Ancien joueur de l’ASPTT, Romain est aujourd’hui étudiant en troisième année de psychologie au centre universitaire Champollion. En vue de préparer, à partir de la rentrée prochaine, un master préparation psychologique et coaching, il effectue actuellement un stage en alternance au sein de l’équipe 1. « Pour moi, c’est une chance et une belle expérience de travailler dans le sport de haut niveau ». Sa mission est d’établir voire d’apporter un soutien psychologique aux joueuses tout en

échangeant avec le staff. « Ce n’est pas évident pour elles tous les jours avec leur travail, les entraînements, la pression des matchs. Or, à ce niveau de jeu, le mental est très important. La vie

de groupe n’est pas non plus facile entre les problèmes d’ego, de confiance, de fatigue et de stress. Le fait de ne pas être sélectionnée pour un match peut être difficile à vivre. À moi, modestement, de les écouter, les encourager et apaiser les éventuelles tensions. » Un travail d’observation et d’analyse parfois bien utile pour prendre un peu de recul.

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Brief de David avant le départ au stade pour le match contre Lyon.

Les Albigeoises face à un adversaire de taille : l’Olympique lyonnais qui compte plusieurs filles sélectionnées en équipe de France.

Échauffement intensif une demi-heure avant le début du match.

Le match a été éprouvant, mais l’équipe d’Albi n’a pas eu à avoir honte de son résultat.

Dernières consignes avant que les joueuses entrent en piste...

À la fin du match, les joueuses viennent saluer le public qui a vibré au rythme de la D1 pendant près de deux heures.

CATHERINE FITZSIMMONS, GARDIENNE

« Pour moi, c’est un rêve et une belle expérience »Originaire des États-Unis, Catherine est presque née avec un ballon de foot dans les mains. « Le foot, c’est toute ma vie. J’en fais depuis l’âge de cinq ans. » Arrivée à Albi en août pour la reprise des entraînements et des matchs, Catherine s’est vite intégrée à l’équipe. « C’est la troisième année que je joue en professionnelle et c’est ma deuxième saison en France. Pour moi, c’est un rêve et une belle expérience. Le club a fait une

belle saison l’année dernière ; je pense qu’elle peut encore obtenir de bons résultats » En dehors des matchs et des entraînements qui ont lieu tous les jours

(y compris parfois avec les footballeurs de l’USA), elle travaille pour le club au sein de l’école de foot où elle encadre de jeunes joueuses et les initie au poste de gardienne. Ses journées sont donc plutôt bien remplies. « J’habite avec deux autres joueuses dans une maison située près du stade, ce qui me donne l’occasion de perfectionner mon français (plutôt bon au demeurant à l’écouter !) »

GLADYS BOILARD, MILIEU DÉFENSIF - ARRIÈRE CENTRAL

« Une bonne communication pour Albi ! »Gladys Boilard a déjà derrière elle un beau parcours sportif. « Le sport, c’est ma passion. Je joue au foot depuis dix-huit ans ! » Recrutée également comme salariée par le club, elle est responsable de l’école de foot féminin. Elle encadre avec ses collègues une vingtaine de filles entre six et onze ans. Depuis le passage en D1, le chiffre a doublé. « J’ai beaucoup appris de mes entraîneurs et suis heureuse maintenant de partager cela avec les

enfants. » Pour promouvoir l’école, elle les a fait défiler lors d’un match à domicile. Gladys s’occupe aussi du site internet et de la page facebook tout

en assurant également des tâches administratives. « Au sein du club, on se sent réellement soutenues par les dirigeants et les supporters. Bien sûr, le foot féminin n’a pas le même jeu que celui des hommes ni la même vitesse non plus, mais c’est un bon spectacle et le public est au rendez-vous. C’est une bonne publicité pour Albi ! »

TATIANA SOLANET, MILIEU

« Notre objectif n’est pas seulement le maintien en D1. On peut faire encore mieux ! »

Professionnelle depuis cinq ans, Tatiana a été retenue cet été pour rejoindre l’équipe albigeoise. « Je connaissais un peu la région pour avoir joué à Rodez. Aujourd’hui, l’objectif de l’équipe n’est pas seulement le maintien en D1. On peut faire encore mieux ! » Employée comme Catherine et Gladys au club, elle entraîne une dizaine de garçons de 9 à 10 ans et les accompagne lors des matchs. « Je suis également chargée de l’entretien des terrains, des licences et du lavage des maillots. »

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Partagez votre caddie et votre temps avec les plus démunis

MANIFESTATION | Participer à la grande collecte de la Banque alimentaire, c’est d’abord penser pendant ses courses à prévoir quelques produits pour ceux qui n’ont pas les moyens de se les offrir (voir aussi page 14). On peut aussi consacrer quelques heures de son temps pour recueillir ces produits. Comme partout en France, de nombreux bénévoles seront mobilisés dans les différents supermarchés de la ville. La collecte nationale est vitale pour la Banque alimentaire et elle l’est d’autant plus cette année que la conjoncture n’est pas favorable. « Le nombre de bénéficiaires ne cesse d’augmenter ; nous en avons 3 350 aujourd’hui sur Albi », explique Bernard Cabrol, président de la Banque alimentaire du Tarn. « Nous recevons chaque année de nouvelles demandes émanant des associations du département. Par ailleurs, les aides européennes ont diminué alors que celles venant de France ont pris du retard». Il en faut plus pour décourager l’armée de bénévoles qui retrousseront leurs manches les 28 et 29 novembre prochains. Vous les reconnaîtrez à l’entrée des magasins à leur gilet orange. Parmi eux, vous croiserez peut-être Marie-Claude, Jean ou André...

Les 28 et 29 novembre, 300 personnes seront dans les grandes surfaces pour la grande collecte nationale. Une opération qui repose autant sur le bénévolat que sur la générosité des Albigeois.

« Une action utile et concrète »André Marty est membre du Rotary club Albi Pastel. « C’est déjà ma cinquième collecte. Le club y participe depuis sa création en 2010. Nous sommes une quinzaine chaque année à y aller ; certains viennent avec leur conjoint voire avec leurs enfants. C’est une action concrète. Chacun est utile, qu’il participe quelques heures ou plus. Pour moi, c’est comme un rituel. Nous sommes en contact avec les Albigeois que nous sollicitons et avec les autres bénévoles qui viennent récupérer les denrées. Même si quelques personnes sont réfractaires ou indifférentes, je suis convaincu de l’utilité de ce que nous faisons. »

« Une fête du bénévolat »Jean Cadenet, bénévole à l’Épicerie sociale, participe à l’opération depuis 1999. « C’est pour moi une fête du bénévolat et du service. Chaque fois que je le peux, je viens ! J’ai commencé par collecter les produits dans les magasins. J’étais à l’époque au Secours catholique et ils avaient besoin de bras pour ce week-end. Depuis 2004, je reste au hangar de la Banque alimentaire. Nous pesons tous les produits à leur arrivée, puis nous effectuons un tri et un second pesage. Nous stockons ensuite les denrées à l’Épicerie sociale, puisque tout ce qui est collecté est redistribué le même jour à cette association. L’ambiance est très bonne au hangar, c’est familial. Cela fourmille de partout mais chacun sait ce qu’il doit faire. Il y a comme une effervescence dans l’air. »

« Une belle aventure »Marie-Claude Gonzalez a rejoint en 2010 la Banque alimentaire, dont elle est aujourd’hui secrétaire. « Dès la première année, j’ai été chargée de l’organisation de la collecte dans le département. Il faut contacter les magasins pour obtenir leur accord et les associations qui participent pour connaître leurs besoins en matériel (sacs plastiques, gilets et affiches aux couleurs de la Banque alimentaire, ndlr). Quand on manque de bénévoles, je vais dans les magasins. La collecte est une belle aventure humaine et l’on voit de suite le résultat de ses efforts lorsque le camion arrive plein. Je donne de mon temps avec plaisir toute l’année, mais je reçois aussi énormément ! C’est très enrichissant. »

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SOLIDARITÉ

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L’air d’Albi : on vous dit tout

D’OÙ VIENT LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE ? Elle est produite en partie sur place, mais provient également de l’extérieur. En fonction des vents, certaines masses d’air polluées provenant de Barcelone ou de Toulouse peuvent ainsi atteindre Albi. Pour la première fois, tout le dé-partement a été concerné l’hiver dernier par un dépassement des particules en suspension (PM 10) en raison de masses d’air chargées provenant de l’est de l’Europe. D’où l’importance d’agir à l’échelle de la planète...

QUELLES SONT LES ÉVOLUTIONS À VENIR EN MATIÈRE DE MESURES À ALBI ? Les préconisations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les nouvelles réglementations européennes obligent à mesurer à l’avenir des particules encore plus fines (PM2,5). « Il est certain que les objectifs de qualité à atteindre ou à ne pas dépasser évoluent régulièrement. Certains seront difficiles à respecter à moins de changer radicalement de modes de vie », reconnaît Dominique Tilak, directrice de l’ORAMIP. D’ici quelques années, les Albigeois disposeront d’in-formations plus précises sur la qualité de l’air qu’ils respirent. Une évolution des dispositifs de mesures est en effet prévue afin de mieux connaître la qualité de l’air que l’on respire en ville. Aujourd’hui, la mesure est ciblée, d’où l’intérêt d’une cartographie et de modélisations détaillées.

LA QUALITÉ DE L’AIR À ALBI EST-ELLE BONNE ? Il est difficile de donner une réponse globale à l’échelle de la ville (cf. réponse précédente). Entre la station du square Delmas et celle du boulevard Gambet-ta, les concentrations de polluants sont par exemple très différents. Au niveau des deux stations de mesure (Cantepau et Delmas), on peut dire que la qualité de l’air est assez stable d’une année à l’autre, même si certains polluants (dioxyde d’azote, dioxyde de soufre) sont en légère baisse. Albi est dans la moyenne des villes de même taille. « Ce qui compte pour les épisodes de pollution, c’est la concentration évaluée sur une journée ou une heure », indique Dominique Tilak. Sur ce point, Albi est concernée par ce problème, même si les valeurs limites annuelles sont respectées pour tous les polluants. Malgré tout, durant les quatre campagnes de mesures des PM10 et PM2,5 effectués en 2012 boulevard Gambetta, la moyenne annuelle de ces deux indicateurs dépassait l’objectif de qualité réglementaire pour la protection de la santé.

POURQUOI LA QUALITÉ DE L’AIR S’EST-ELLE AMÉLIORÉE EN 2013 ? Beaucoup de facteurs entrent en jeu. En 2013, les conditions climatiques ont

été favorables en France, dans la mesure où l’année a été très hu-mide. La pollution en suspension dans l’air a donc été entraînée par l’eau de pluie, mais cela ne veut pas dire qu’elle a pour autant disparu !

L’air que nous respirons à Albi est-il bon ? Se dégrade-t-il ou au contraire est-il meilleur ? La question a été posée à la « sentinelle de l’air », l’Observatoire régional de l’air en Midi-Pyrénées. (ORAMIP)

En ville, la pollution atmosphérique provient du chauffage et du trafic routier, mais également de l’extérieur.

60% DE NOS DÉCHETS FINISSENT EN DÉCHARGE

365 kg : voilà ce que produit en moyenne chaque année un Albigeois, soit 18 750 tonnes au total. 13% est composté, 25% est trié et recyclé. Le reste, soit plus de 60% sont enfouis en décharge... « Le recyclage, c’est moins de décharges, moins de gaspillage et moins de pollution », indique le slogan d’Éco Emballages dans le cadre de sa campagne de sensibilisation. Rappelons par exemple que le tri du verre reste insuffisant. 10 kg par an et par habitant finissent encore dans la poubelle alors que de nombreux points « verre » sont installés sur le territoire. Pour réduire ses déchets, de nombreuses solutions existent à commencer par le recyclage et le compostage...

CHEWING-GUMS : FIN DE VIE SOUS NOS CHAUSSURES ?Fléau en ville, le chewing-gum jeté à terre n’épargne pas le centre-ville d’Albi et le constat est un peu désolant. La place Lapérouse, le parvis du Grand Théâtre et du cinéma, espaces urbains récents, sont déjà jonchés de chewing-gums. « Les retirer est difficile et très coûteux », précise-t-on au service propreté urbaine de la communauté d’agglomération. « Même un nettoyeur à haute pression ne suffit pas. Il faut environ cinq ans pour qu’il se dégrade naturellement. » Un détour par la poubelle ne vaut-il pas mieux qu’un chewing-gum récalcitrant sous sa chaussure ? À Singapour, les amendes peuvent atteindre jusqu’à mille euros en cas de récidive pour un chewing-gum jeté !

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ENVIRONNEMENT

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LA PEINTURE AUTOUR DE LA TABLE Pour les restaurants scolaires, la cuisine centrale de la ville confectionnera pour le déjeuner du 24 novembre un menu en l’honneur du peintre avec des « pâtes à tartiner » contenus dans des « tubes de peinture ». Le tableau intitulé « Confetti » sera reproduite dans tous les restaurants scolaires à cette occasion.

PARUTIONRéalisé par le conservateur du musée Toulouse-Lautrec en partenariat avec l’impri-merie Escourbiac, un livre de photographies sur Henri de Toulouse-Lautrec paraîtra le 24 novembre. Constitué de documents d’archives du musée qui présenteront le peintre dans son milieu familial, amical et artistique, l’ouvrage (9,50 euros) sera en vente à la boutique du musée et dans les différentes librairies d’Albi.

LES VITRINES EN HOMMAGE À LAUTRECLa ville d’Albi a proposé aux commerçants de décorer leur vitrine avec le portrait stylisé de Toulouse-Lautrec accompagné d’une citation du peintre, parmi une dizaine retenue dont certaines insolites... Près de 150 commerçants participeront à cette opération. Afin de favoriser la fréquentation des commerces, la ville proposera également le jeu concours « Signé Lautrec » qui invitera les clients lors de leurs achats à faire tamponner par tous les commerçants parte-naires un flyer conçu pour l’occasion. Après tirage au sort, un prix sera attribué à cinq participants ayant cumulé le maximum de tampons. Ce jeu débutera le 24 novembre. Les bulletins de participation devront être déposés dans une urne installée à l’accueil de l’Hôtel de Ville avant le 19 janvier 2015.

Albi aux couleurs de Toulouse-Lautrec

« J’ai eu la chance d’être remorqué par une étoile » Lautrec à Maurice Joyant, racontant une journée de canotage avec Yvette Guilbert

POUR FÊTER LE 150E ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE D’HENRI DE TOULOUSE-LAUTREC, LA VILLE, L’OFFICE DE TOURISME, LE MUSÉE ET LEURS PARTENAIRES DÉCLINENT UN CERTAIN NOMBRE DE PROPOSITIONS À PARTIR DU MOIS DE NOVEMBRE.

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CULTURE

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PORTES OUVERTES À LA MAISON DU VIEIL ALBY La Maison du Vieil Alby, (1, rue de la croix blanche) ouvrira ses portes au public les 22 et 23 novembre de 10h à 12h et de 14h30 à 18h (Entrée libre et gratuite). Le public pourra y découvrir une exposition permanente consacrée à l’enfance de Toulouse-Lautrec avec des docu-ments d’époque, dessins du peintre enfant, livres, objets, photographies... Le film « Le jeune Henri au château du Bosc » y sera également projeté. Le samedi et le dimanche à 11h et 16h, une visite commentée du cimetière de l’hôpital où repose notamment Charles de Toulouse- Lautrec, oncle du peintre, sera proposée. Le

dimanche à 15h, une rencontre aura lieu avec l’arrière-petite nièce de Henri de Toulouse-Lautrec, Nicole Tapié de Céleyran et l’historien Gérard Alquier.

06 23 09 67 80

MENU TOULOUSE-LAUTREC Certains restaurateurs albigeois participeront à l’événement avec à la carte des plats à partir de l’ouvrage de recettes illustrées par Toulouse-Lautrec.

ARTISTES EN HERBELe concours de dessin proposé sur les thèmes de l’enfance du peintre par la Société des amis du musée Toulouse-Lautrec donnera lieu à une exposition des œuvres retenues en salle des États albigeois. Un bel hommage aux artistes en herbe...

ET TOUJOURS... l’exposition consacrée à Maurice Joyant, l’ami et collectionneur de Toulouse-Lautrec au musée jusqu’au 4 janvier et le magnet et la médaille commémorative du 150e à découvrir à la boutique du musée...

CONCERT ANNIVERSAIREUn concert sera joué à l’auditorium du musée par la Société des amis du musée le 24 novembre à 19h avec des membres de l’orchestre national du Capitole de Toulouse (nombre de places limité, 30 euros par personne avec cocktail). Le musée de la Mode sera partie prenante de la soirée avec une exposition de quelques pièces présentées sur le divan du vestiaire en clin d’œil à l’œuvre de Toulouse-Lautrec.

AUTRES RENDEZ-VOUS... Certaines manifestations organisées par la ville en 2015 seront également sur le thème de Toulouse-Lautrec. Ce sera le cas notamment de la Nuit Pastel et du festival Albi, place(s) aux artistes.

Le film La belle époque à Albi d’hier à aujourd’hui présente une grande fresque de 1898 à nos jours à travers l’esprit de la belle époque. Henri de Toulouse-Lautrec et l’histoire du musée, de ses origines à nos jours, sont au cœur de ce film qui s’inscrit pleinement dans les manifestations du 150e. Le 27 novembre à 20h30 au Cinémovida des Cordeliers, une projection du film et des animations seront programmées. (6 euros la séance dont une partie sera reversée au Téléthon. Réservations obligatoires : 06 45 53 51 23 [email protected]

À L’ÉTRANGER AUSSI... Lu sur le site internet www.bel7infos.eu : « À l’occasion du 150e anniversaire de la naissance d’Henri de Toulouse-Lautrec, le Bank Austria Kunstforum de Vienne met le célèbre peintre et lithographe français à l’honneur, au travers de la plus importante exposition consacrée à l’artiste en Autriche. La rétrospective sera visible du 16 octobre au 25 janvier 2015. Une opportunité et un prétexte formidable pour découvrir cette exposition intitulée « Henri de Toulouse-Lautrec. Les voies de la modernité » et profiter de l’unique voyage au départ de Vienne et en direction de Paris à bord du mythique Venice Simplon-Orient-Express le 25 octobre prochain. Avis aux amateurs d’Art ! »

TOULOUSE-LAUTREC EN FORMAT XXLUNE EXPOSITION XXL À PARTIR D’ŒUVRES ET DE PHOTOS ANCIENNES DE TOULOUSE-LAUTREC SERA VISIBLE À PARTIR DU 22 NOVEMBRE DANS LE QUARTIER CULTUREL DES CORDELIERS, AU THÉÂTRE DES LICES, SUR LE BÂTIMENT DE LA MÉDIATHÈQUE, MAIS ÉGALEMENT SUR LE MOBILIER URBAIN. PENDANT UN AN, CES ŒUVRES EN GRAND FORMAT HABILLERONT LA VILLE AUX COULEURS DE LAUTREC.

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CULTURE

Page 26: Albimag Novembre 2014

CULTURE

« Un décor de théâtre, un lieu atypique, la Forge du Vieil Alby accueille les noces d’Anna Gramme. Un amour impossible ? La bêtise se nourrit de la bêtise et tout cela dans un grand charivari... »

« Une balade albigeoise, un voyage immobile... observer autrement. Le déplacement du regard permet une mise en perspective spatiale et temporelle. Sortir du contexte afin d’en restituer l’essence. »

RÉGULIÈREMENT DANS ALBIMAG, UN PHOTOGRAPHE ALBIGEOIS PRÉSENTE SON REGARD SUR LA VILLE D’ALBI. FABRICE LEJOYEUX PROPOSE CE MOIS-CI UNE SÉLECTION DE QUELQUES-UNES DE SES PHOTOS.

C’est à l’adolescence, lors d’un voyage scolaire en Espagne que Fabrice Lejoyeux s’est découvert le goût pour la photographie. De retour chez lui, à Saint-Denis de la Réunion, il s’inscrit dans un club photo. Il doit cependant mettre sa passion entre parenthèses pour apprendre « un vrai métier » comme le veut son père. Quelques années plus tard, il revient à ses premières amours. En 1990, il se lance dans un CAP photographie et s’envole ensuite pour Paris où il travaille d’abord dans un labo photo, puis comme pigiste pour la presse. Il revient ensuite à la Réunion où il lance, à 26 ans, son propre studio. En 2000, il est de retour en métropole et c’est dans le Tarn qu’il pose ses bagages. Il se tourne alors vers la photographie culinaire et participe notamment au magazine d’Yves Thuriès, Stars et Cuis’In. C’est ce dernier qui le convainc, en 2006, de passer à l’ère numérique. À 44 ans, Fabrice collabore aujourd’hui régulièrement avec des entreprises, notamment avec des domaines viticoles, le vin étant un produit qui l’intéresse particulièrement. Il travaille aussi pour la pub et la mode et réalise des portraits de particuliers en installant son matériel à domicile.

Pour Fabrice Lejoyeux, le monde est un studio.

PRISES DE VUE ALBIGEOISES FABRICE LEJOYEUX

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Page 27: Albimag Novembre 2014

« Le temps qui passe ne s’arrête pas, marcher vers son destin, croire en sa bonne étoile. Prendre le bon chemin en boitant est mieux que d’arpenter le mauvais d’un pas ferme. »

« Albi ailleurs... remonter le temps, une note de musique, une brise légère, un parfum suave et les souvenirs affluent. Madeleine, petite Espagne, l’émotion est palpable, le cœur léger... Alégria.»

« Il était une fois... un lieu magique d’où l’on peut s’échapper et retrouver son âme d’enfant. Tel que courir sous la pluie la bouche ouverte pour attraper les gouttes, sauter sur les rochers les deux pieds joints, rire naturellement lorsque l’envie nous en prend, faire de même avec les pleurs quelle qu’en soit la raison…»

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Page 28: Albimag Novembre 2014

Des passionnés d’histoire et d’Albi Tout au long de l’année, quarante guides interprètes de l’AGIT, véritables ambassadeurs d’Albi, accueillent les touristes et les Albigeois pour leur faire découvrir ou redécouvrir la ville au travers de différentes visites guidées.

www.lesguidesdutarn.com – 06 73 26 50 07

Romain VeauteGUIDE INTERPRÈTE À ALBI DEPUIS 2010« Après huit ans dans l’animation en clubs de vacances, j’assure depuis quelques années des visites dans le sud ouest, notam-ment à Albi où j’accompagne des groupes français et espagnols. La visite n’est jamais pareille d’un groupe à l’autre car je n’ai jamais de notes. Je m’adapte ! Je ponctue toujours la visite d’anecdotes afin de la rendre plus vivante. Je participe l’été avec plaisir aux visites théâtralisées qui racontent l’histoire de la

ville de manière ludique. Comme je suis passionné par les vieilles pierres, c’est un enrichissement personnel continu ! »

COIN PRÉFÉRÉ : le cloître Saint-Salvi, pour son calme et son histoire

Julien Rouquette GUIDE INTERPRÈTE À ALBI DEPUIS 2008« Albi, c’est ma ville coup de cœur avec la cathédrale, bien sûr, mais aussi cet Albi secret et insoupçonné qui reste encore à faire découvrir. J’anime pour ma part dif-férentes visites guidées dont celle consacrée au Bon Sauveur, un lieu méconnu. Le 16 novembre, j’assurerai, par exemple, une visite du musée Pailhas. Ces visites de-mandent beaucoup de préparation et de recherches, mais c’est un plaisir d’expliquer l’histoire aux visiteurs, touristes et Albigeois, et de leur donner une vision d’ensemble sur la ville. »

COIN PRÉFÉRÉ : la place Savène qui me fait penser à la place d’un village. J’y ai joué le vicomte Trencavel lors des visites aux flambeaux. C’était magique !

Kathleen Voss GUIDE INTERPRÈTE À ALBI DEPUIS 2008« Après ma formation de guide interprète à Foix, j’ai fait mon stage à Albi et j’y suis finalement restée ! J’assure aujourd’hui plusieurs visites guidées thématiques comme celle consacrée au quartier de la Madeleine ou à la vie au bord du Tarn. Nous avons réfléchi aussi à organiser des visites à vélo. Celles-ci permettent d’avoir un autre aperçu de la ville en passant par des lieux comme la rue de Gardès d’où l’on a un magnifique panorama. Ces visites in-solites sont bien appréciées, y compris des Albigeois. »

COIN PRÉFÉRÉ : la place Sainte- Cécile car il y a toujours quelque chose à voir et c’est toujours aussi impressionnant d’être face à ce monument imposant.

Virginie SanveeGUIDE INTERPRÈTE À ALBI DEPUIS 2001« Cette année, j’ai mis en place avec ma collègue Camille Bresson des visites de l’atelier du carnaval. L’objectif, à terme, est de développer d’autres visites pour les enfants et les familles et proposer de nou-veaux produits. Pour chaque visite guidée d’Albi, il s’agit bien évidemment d’adapter son discours au public, d’autant que nous accueillons de plus en plus de touristes étrangers dont la culture est parfois diffé-rente de la nôtre. Être guide pour moi est un métier de passion. Ma plus grande satisfaction est d’ailleurs d’entendre les

gens me dire « on sent que vous aimez ce que vous faites ».

COIN PRÉFÉRÉ : Canavières avec les jolis points de vue sur la cathédrale.

Cécile Pubill GUIDE INTERPRÈTE À ALBI DEPUIS 2011« En dehors des visites traditionnelles de la Cité épiscopale, j’anime des visites du Théâtre des Lices et du Grand Théâtre. Le premier est un petit bijou très apprécié des visiteurs (80% d’Albigeois) car il fait partie de l’histoire de la ville et a reçu beaucoup de vedettes. Le Grand Théâtre donne à voir le patrimoine du XXIe siècle d’Albi. Après une présentation du quartier culturel et de son histoire, j’explique le parti pris architectural de Dominique Per-

rault et le fonctionnement du bâtiment. Les Albigeois se montrent curieux et in-téressés. La visite donne d’ailleurs l’envie à certains d’assister à un spectacle. » COIN PRÉFÉRÉ : le secteur situé entre le parc Rochegude et la place Lapérouse. C’est le coin des possibles avec ses espaces aérés...

ASSOCIATIOND’IDÉES

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« Des films où l’humain est au cœur du récit »

SI L’ON CONNAÎT BIEN LE TRAVAIL DU RÉALISATEUR, C’EST MOINS LE CAS DE CELUI DU PRODUCTEUR... EN QUOI CONSISTE-T-IL ? « On pourrait le comparer à l’entraîneur d’un club de foot. Les joueurs peuvent être très bons, ils ont besoin d’être encadrés et conseillés. Pour le réalisateur, le producteur est à la fois un complice, un proche colla-borateur et son premier spectateur. Faire un film exige aussi des moyens financiers. J’ai donc pour mission aussi de rassembler les fonds nécessaires et recruter les comédiens et les techniciens. En cela, le producteur est présent du début - l’écriture du scéna-rio – à la fin avec la commercialisation du film. C’est un travail qui implique beaucoup de contacts et de relationnel. Je passe ainsi beaucoup de temps avec les réalisateurs, notamment parce que je suis passionné par la création. »

QUELS SONT VOS CRITÈRES POUR SÉLECTIONNER UN PROJET DE FILM ? « C’est l’instinct, le coup de cœur, l’idée que l’histoire peut plaire qui vont être détermi-nants. Tous ces facteurs sont irrationnels et il arrive que l’on se trompe. Tout cela est propre à la création. Personnellement, je privilégie des films d’auteur, qui mettent l’humain au cœur du récit. Les films qui touchent à des faits de société, à l’histoire ou à la politique m’intéressent particuliè-rement. À Nord Ouest Production, nous réalisons en moyenne 4 à 5 films par an, mais nous recevons plus de 350 projets ! »

COMMENT AVEZ-VOUS CHOISI LES TROIS FILMS PRÉSENTÉS AUX ŒILLADES ?« « La Haine » a été un film qui a marqué les esprits et pour lequel j’ai dû me battre pour qu’il soit réalisé tant personne n’y croyait ! « Joyeux Noël », qui raconte la fraternité dans les tranchées, a aussi été une grande aventure pour moi. Enfin, « Welcome », un film tourné dans le Nord d’où je viens est toujours d’actualité avec le problème des immigrés qui rêvent de l’eldorado en Angleterre. Je présenterai également mon dernier film « L’enquête » qui doit sortir sur les écrans en février prochain et qui revient sur l’affaire Clearstream. Pour rester libre dans ses choix et indépen-dant, il faut savoir se battre et s’obstiner, y croire et aller de l’avant. »

APRÈS PLUS DE VINGT ANS DE PRODUCTION, QUELLE VISION AVEZ-VOUS DU CINÉMA ? « Je ne suis pas nostalgique, même si, quand on a vingt ans aujourd’hui et que l’on devient cinéphile, découvrir cinquante de cinéma, c’est fabuleux. Le cinéma est en perpétuelle évolution. Il fait véritablement partie de notre histoire. Il invite au rêve, au voyage, sensibilise, interpelle. En même temps, on assiste à une accélération des choses. Le

cinéma s’est transformé en un divertisse-ment pour un public de consommateurs qui en veut pour son argent. »

PLUTÔT OPTIMISTE QUANT À L’AVENIR ? « Nous avons aujourd’hui à faire face à un drame qui est le piratage. Il est quasiment rentré dans les mœurs et le combat pour l’empêcher s’apparente à celui de David contre Goliath. Comment faire ? Je ne sais pas. Ceux qui essayent n’y parviennent pas. Le public assidu au cinéma a tendance à baisser. Certains gros films tirent leur épingle du jeu, mais les autres... À partir du moment où le cinéma n’arrivera plus à équilibrer son budget avec notamment les recettes des entrées, les financements de-viendront encore plus compliqués. N’oublions jamais que pirater, c’est voler. »

Le film L’enquête sera présenté en avant-première pendant le festival.

Le festival du cinéma Les Œillades qui se déroule du 18 au 23 novembre donne carte blanche au producteur Christophe Rossignon, qui présentera à Albi son dernier film « L’enquête », mais aussi d’autres films qu’il a produits comme « La haine », « Welcome » et « Joyeux Noël ». Rencontre.

PROGRAMME COMPLET SUR WWW.CINE-OEILLADES.FR VOIR ÉGALEMENT LES PAGES ALBI SORTIES

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Projets, attentes et vie quotidienne

RUE FRANÇOISE DOLTORéalisation de la chaussée

AVENUE FOCHRéhabilitation des réseaux d’eau.

RUE LAVOISIERPoursuite des travaux de réfection de la chaussée et des trottoirs.

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Près de cent personnes ont participé à chaque réunion de quartier organisée en octobre en présence du maire, de l’élu référent au quartier, de l’adjointe au maire déléguée à la démocratie participative et de nombreux élus de l’équipe municipale.

Quartiers Ouest – Pointe de MarrePoumon vert d’Albi, la plaine de Canavières et la plaine des sports et de nature ont été longuement évoquées. La première retrouve peu à peu sa vocation de maraîchage (voir page 15), la ville achetant des terrains quand elle le peut. Des cheminements piétons pourraient être envisagés afin de permettre aux Albigeois de redécouvrir ce secteur. La plaine des sports poursuit son développement avec la création de deux terrains de football. La ville travaille également sur son accessibilité et le stationnement.

Depuis la fin du mois d’octobre, la rue de Curveillère, artère importante dans le quartier du Castelviel, est en travaux dans le cadre d’une réfection complète. Ce chantier s’inscrit dans un programme pluriannuel avec trois tranches prévues.

Le devenir de la place du foirail du Castelviel, comme lieu de vie, d’animation et de vente fera l’objet d’une réflexion au sein du conseil de quartier. Il s’agit de tenir compte de son histoire et de ses usages avec l’idée que la mise en service de la passerelle pourrait générer de nouveaux flux.

La Cité des Issards sera requalifiée avec l’aménagement d’un espace public entre l’allée des Amandiers et la cité nouvelle des Issards. Là encore, un sujet pour le conseil de quartier !

MadeleineLes aménagements des abords de l’église de la Madeleine, actuellement en cours, ont été présentés. Ils permettront de faire de ces espaces un nouveau lieu de vie, de promenade et de rencontre. Des animations plus régulières pourraient y être organisées pour créer une dynamique. L’idée sous-jacente est de valoriser le quartier d’un point de vue culturel, patrimonial et touristique comme le souhaitent de nombreux habitants.

La création de la future passerelle (mise en service second semestre 2016) a aussi donné lieu à des échanges quant à l’avenir du site de Pratgraussals et à la cohabitation entre les différents usagers et les riverains. La question des cheminements doux s’inscrit dans cette démarche. Elle comprendra à l’échelle du quartier plusieurs réfections de trottoirs. Sensibles aux modes de déplacements doux, des habitants du quartier ont exprimé leurs attentes quant aux aménagements prévus pour les favoriser.

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PRÈSDECHEZVOUS

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25 ans. Le bel âge pour une manifestation qui a vu passer de nombreux artistes pleins de talent. « L’exposition « La Renaudié dans un tableau » est un temps fort pour le quartier. Elle met en avant le talent de plusieurs artistes connus ou pas », confirme Robert Portalier, président du comité de quartier. Cette année, l’exposition se déroulera dans la maison de quartier du 16 au 22 novembre de 14h à 18h30 et mettra sous le feu des projecteurs quarante artistes dont une ou deux œuvres seront présentées. «  Nous accueillerons plusieurs membres de l’atelier d’aquarelle de la Renaudié qui est à l’origine de la manifestation », précise le président. Des œuvres réalisées par des élèves de l’école de la Viscose située juste à côté seront également affichées. De quoi susciter peut-être des vocations ultérieures... L’invitée d’honneur, Cris Claire, est une artiste peintre qui expose régulièrement ses œuvres lors de notre exposition. Autodidacte, elle s’est mise à la peinture il y a une dizaine d’années. Marquée par le travail de Casimir Ferrer et inspirée par des artistes comme Georges Mathieu et Rembrandt, Cris Claire peint de façon éclectique, passant du figuratif à l’abstrait ou en mêlant les deux genres. Son travail est présenté régulièrement dans des galeries ou lors d’expositions. Le public – près de 600 visiteurs l’année dernière - pourra découvrir une douzaine de ses tableaux, évoquant mouvement, poésie et musique.

La Renaudié dans un tableau

RUE TRUEL DE PALAFFRETravaux de mise en séparatif du réseau d’assainissement.

RUE DE LA MADELEINERéhabilitation des réseaux d’eaux usées et pluviales. Travaux de voirie.

AVENUE DE PÉLISSIERTravaux d’aménagement du parvis de la maison de quartier du Breuil.

Une quarantaine d’artistes amateurs de l’Albigeois présenteront leur travail lors de l’exposition-vente organisée à la maison de quartier de la Renaudié du 16 au 22 novembre.

Près de 600 visiteurs viennent chaque année découvrir l’exposition.

Outre les manifestations organisées, le comité de quartier propose plusieurs ateliers qui sont assurés par vingt animateurs, tous bénévoles. « Pour les manifestations organisées, nous nous appuyons sur une soixantaine de bénévoles qui nous aident tout au long de l’année.»

Entre danses et projet humanitaireASSOCIATION | Les danses ivoiriennes sont à l’honneur avec Mantché Woyé, une association créée à Albi en 2013 par Céline Munoz. Celle-ci propose chaque mercredi soir à la maison de quartier de Lapanouse des cours de danses traditionnelles et d’afrotonic, un mélange de chorégraphies et de travail musculaire. « La danse ivoirienne est celle qui est la plus ancrée à la terre », explique Céline, qui a découvert la discipline lors de ses voyages en Côte d’Ivoire. Depuis 2009, la jeune femme se rend deux à trois fois par an dans la ville d’Anyama, à dix km d’Abidjan. Séduite par le pays et sa culture, elle a fondé avec l’aide de ses parents Mantché Woyé afin de faire partager l’art ivoirien grâce à des cours de danse, des ateliers de peinture mais aussi des stages, des spectacles et des projets avec d’autres associations. Les cours sont assurés par Landry Nahi, danseur et chorégraphe originaire d’Anyama, que Céline a rencontré lors d’un festival de musiques africaines en France. Mais l’action de Mantché Woyé ne s’arrête pas là, l’association ayant une vocation humanitaire : construire une maison d’accueil pour les enfants démunis d’Anyama et aider à leur scolarisation. « Certains sont livrés à eux-mêmes », raconte Céline. Si le projet n’en est encore qu’à ses débuts, le parrainage de quelques adhérents a déjà permis de scolariser des enfants cette année. | Tous les mercredis à la maison de quartier de Lapanouse cours d’afrotonic de 19h à 20h15 et de danses ivoiriennes de 20h30 à 22h. Sur Facebook : Assomantchewoye / 06 20 65 24 59 |

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PRÈSDECHEZVOUS

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NUMISMATIQUE | « Certains historiens émettent l’idée qu’à l’époque féodale, au Xe siècle, il existait des monnaies féodales à Albi, mais elles n’ont jamais été retrou-vées », commence Jean-Marie Diaz, spé-cialiste des monnaies albigeoises et grand collectionneur. C’est au début du XIe siècle qu’il est fait mention pour la première fois du denier d’Albi. Albi abrite alors un atelier monétaire qui les fabrique. Appelée « ramondins » ou « raymondain », proba-blement en raison du nom d’un des comtes de Toulouse qui figure sur la pièce, cette monnaie en argent est composée de de-niers et d’oboles.

Découvertes heureusesQuelques exemplaires ont traversé le temps jusqu’à nos jours. C’est à l’occasion de travaux réalisés à Albi et dans d’autres communes du département que des deniers et oboles albigeois ont ainsi été découverts. C’est le cas en 1981 lors d’une campagne de fouilles rue de l’Ort en Salvy où un trésor monétaire dissimu-lé dans une cruche a été mis à jour. Contenant 550 deniers du XIe siècle, dont 70 fabriqués par les ateliers d’Albi pour le vicomte, il constitue l’une des plus belles découvertes dans le domaine. « Il faut rappeler qu’à Albi comme ailleurs,

les gens de l’époque payaient avec différentes monnaies », explique

Jean-Marie Diaz. Au début

du XIIe siècle, de nouvelles monnaies dites de pariage apparaissent car émises en association entre le comte de Tou-louse, le vicomte et l’évêque d’Albi.

Dernière monnaie locale au XIIIe siècleEn 1248, le comte de Toulouse Raymond VII, son ministre Sicard d’Alaman, vicomte, et l’évêque d’Albi se mettent d’accord pour battre la monnaie d’Albi au château de Castelnau de Lévis. Trente ans plus tard, une nouvelle monnaie de pariage est frappée suite à un accord conclu entre le roi de France Philippe III, le fils de Sicard d’Alaman et Bernard de Castenet, nouvel évêque d’Albi. Côté face, la monnaie porte l’inscription Philippus Rex ; côté pile, « Eps Albiensis » avec une fleur de lys, un lion rampant (en référence aux Lautrec, héritiers des Alaman) et la crosse épisco-pale. Il n’y aura plus de monnaie locale après.

Des billets pour la Révolution et la guerreIl faut attendre la Révolution pour qu’Albi batte à nouveau de la monnaie... ou plutôt des billets émis à partir de 1792 par la ville en complément des assignats gagés sur les biens nationaux. Ce genre d’opé-ration sera à nouveau mis en œuvre pen-dant les coups durs, notamment les guerres. Durant la Première Guerre mon-diale, commerçants, institutions et collecti-vités décident ainsi de frapper des monnaies de nécessité sous forme de pièces et de

cartons. À Albi, ce sera le cas de la mairie, de coopératives, de l’hôpital du Bon Sau-veur, du Café le Pontié ou encore du 15e

Régiment d’infanterie... Ces pièces étaient utilisées comme monnaie de substitution et échangeables contre la vraie une fois la situation rétablie.

Pour collectionneurs avertisLa plupart des monnaies albigeoises se trouvent aujourd’hui conservées dans des collections privées, même s’il est possible de faire encore quelques trouvailles dans des ventes aux enchères. Certains numis-mates avertis n’hésitent pas à faire des kilomètres pour dénicher la perle rare. Parmi eux, quelques-uns sont réunis au sein de l’association numismatique albigeoise. Si la majorité des membres collectionne plutôt les euros ou les monnaies de la Révolution à nos jours, certains se sont spécialisés dans les monnaies anciennes comme Jean-Marie Diaz, par exemple, qui possède une très belle collection.

Pièces et billets d’Albi Moyen d’échange, d’épargne et d’unité de valeur, la monnaie a traversé les siècles. Dès l’époque mérovingienne, entre le Ve et VIIIe siècle, puis pendant le Moyen-Âge, mais également à la Révolution et au cours des deux dernières guerres, Albi a eu sa propre monnaie.

DIFFÉRENTS DES MONNAIES, DES JETONS DE PRÉSENCE ÉTAIENT REMIS AUX ACTIONNAIRES DE LA SOCIÉTÉ DES MOULINS ALBIGEOIS LORS DES ASSEMBLÉES TOUT COMME IL EXISTAIT AUSSI DES JETONS DE PRÉSENCE DE LA CAISSE D’ÉPARGNES D’ALBI.

« En 1981, rue de l’Ort en Salvy, un trésor

monétaire dissimulé dans une cruche a été mis à jour.

Il constitue l’une des plus belles découvertes

dans le domaine. »

HISTOIRE&PATRIMOINE

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TRANSPORTS | Les plus âgés s’en souvien-dront sans doute... C’était pile il y a cinquante ans. L’aventure des transports en commun en ville d’Albi débutait. Le 26 octobre 1964, l’entreprise Bécardit ouvrait trois lignes de bus. Ce jour-là, ce fut l’affluence, le premier jour étant en plus gratuit. Les Albigeois se pressèrent pour découvrir ce nouveau service qui allait leur faciliter les dé-placements, à défaut de pos-séder une voiture... En un mois, plus de 15 000 pas-sagers montent à bord des autobus. En 1980, la Ville prend le relais et crée le Service de transports ur-bains municipaux albigeois

(STUMA) qui deviendra en 1986 Albi-bus. Passionné par les autobus et les au-tocars, Jacques Vaisson raconte cette aven-ture dans un ouvrage à paraître le 10 novembre aux Éditions Un autre Reg’Art. Arrivé à Albi en 1977 et conducteur d’autobus entre 1980 et 1995, il s’est en effet constitué au fil des années une col-lection exceptionnelle d’objets et de do-

cuments relatifs aux transports en commun à Albi. L’auteur s’est ainsi très tôt intéressé à un sujet qui faisait le quotidien des Albi-geois, mais qui risquait à terme de tomber dans l’oubli. Si on ne pense pas spontané-ment à conserver d’anciens tickets ou des publicités, lui l’a fait méthodiquement. Aujourd’hui, il possède tous les tickets de

bus édités depuis 1979 ! « J’ai même réussi à retrouver des tickets Bé-

cardit chez un collectionneur anglais », raconte Jacques

Vaisson. L’ouvrage, qui s’achève avec le Businova de Safra, relate cinquante ans d’histoire avec de

nombreuses photos d’ar-chives et des témoignages

d’anciens conducteurs d’autobus. Il ré-pertorie également les différents mo-dèles d’autobus qui ont circulé à Albi. Grâce à Jacques Vaisson, certains ont même survécu à la casse et ont rejoint une très belle collection qui devrait don-ner lieu à l’ouverture dans les années à venir du musée de l’autocar de Betschdorf en Alsace.

50 ans de transports urbains Passionné par les autocars et les autobus, président fondateur de l’association Car Histo Bus, l’Albigeois Jacques Vaisson présente un ouvrage inédit consacré au réseau de transports en commun d’Albi et de son agglomération. Un voyage dans le temps avec un brin de nostalgie.

« J’ai réussi à retrouver les premiers tickets de bus chez un collectionneur anglais »

HISTOIRE&PATRIMOINE

| 1964-2014, 50 ans de transports albigeois, à paraître le 10 novembre aux Éditions Un Autre reg’Art. 15 euros. |

noter : les Éditions Un Autre reg’Art fêtent leurs 10 ans avec deux après- midis d’animations le 22 novembre à la librairie Guillot et le 29 novembre au centre culturel de Leclerc des Portes d’Albi. Animations, lectures, dédicaces...

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PORTRAIT

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« Nous ne pensions pas avoir à franchir autre chose que le seuil du musée et voilà qu’un autre monde est en train de naître sous nos yeux. Les maisons d’Annie Jaurès emmaillotent nos regards de sortilèges et cisèlent en nous le sentiment qu’il de-vient possible de les habiter. » Les propos de Michel Schaffner évoquant l’Académie des miniatures sonnent juste, d’abord parce que c’est un poète dans l’âme, ensuite parce que l’œuvre dont il est question offre matière à écrire. Avec Catherine, sa femme, il a imaginé ce musée improbable installé depuis janvier dernier dans le quartier de la Madeleine. C’est là que le couple présente le travail « monumental » d’Annie Jaurès, la mère de Catherine, qui depuis trente ans reconstitue à l’échelle 1/7e la maison de son enfance, le pavil-lon de chasse et quelques immeubles anciens parisiens... Tout cela pour le plus grand plaisir des visiteurs qui, l’es-pace d’un instant, se prennent pour Gul-liver au pays des Lilliputiens.

Voilà quelques années déjà qu’un tel projet leur trottait dans la tête. C’était surtout un pari fou. « Le chantier a duré presque deux ans », raconte Catherine Jaurès. « À nous deux, nous avons retiré 20 m3 de gravats... Nous avons quasiment tout fait de nos mains au point que l’en-treprise qui réalisait certains travaux n’imaginait pas que nous y parvien-drions... En fait, personne n’y croyait. » Si le couple a créé ce musée pour faire partager au public la passion d’Annie Jaurès, il l’a aussi fait pour ses deux filles. Quant au choix de s’installer à Albi, le classement au patrimoine mondial et le coup de cœur des deux entrepreneurs pour cette ville dynamique ont suffi pour les convaincre. Et Michel de rajou-

ter : « J’aime bien le rapport entre le gi-gantesque de la Cité épiscopale et le mi-nuscule du musée de l’autre côté de la rive ».

Rien pourtant ne les prédestinait à cette aventure. Née à Paris, Catherine Schaffner était arrivée enfant à Toulouse au début des années soixante, avant de retourner à la capitale pour ses études. Vivant avec deux parents artistes, - son père était peintre et sa mère fabriquait des maisons de poupées -, elle se mit très vite à la peinture. « Jeune, j’avais mon petit chevalet à côté de celui de mon père et j’essayais de copier ce qu’il faisait », se souvient-elle, amusée. Devenue professeur d’arts plastiques en région parisienne, elle s’était installée dans le Tarn avec son mari en

1997. Sensibilisée à la question du han-dicap, elle était très investie dans la pé-dagogie et l’accompagnement des élèves en difficulté. L’ouverture du musée a été une étape pour le couple et un beau challenge. « L’idée que l’on peut changer de vie et passer à autre chose est vraiment intéressante. Ça ouvre des horizons et nous rappelle qu’on peut toujours apprendre. »

Résumer la vie de Michel Schaffner oblige-ra à quelques omissions qu’on voudra bien nous pardonner. Né à Montmartre en 1943, il rêve très tôt de devenir jour-naliste (rédacteur en chef plus précisé-ment !). Enfant très doué, amateur de littérature, on l’oriente un peu par erreur vers un CAP de typographie. Il travaille un temps dans une imprimerie, avant de se découvrir une réelle passion pour

la philosophie et la médecine. En 1964, il intègre comme infirmier l’asile psy-chiatrique Sainte-Anne à Paris. « J’y ai connu les électrochocs, les douches glacées, la camisole et les dortoirs de quarante lits. Un patient y était enfermé depuis 44 ans... » Dans ce contexte, il rencontrera Michel Foucault et Jacques Lacan, tous deux opposants à la psychiatrie clinique carcérale. Par la suite, il changera de métier à plusieurs reprises, touchant un peu à tout : vendeur de matériel dentaire, archiviste, salarié d’un laboratoire phar-maceutique, écrivain... Sa rencontre dans les années 70 avec Edgar Faure, ministre puis président de l’Assemblée nationale et membre de l’Académie française sera décisive. Il sera son secrétaire particu-lier pendant une quinzaine d’années.

Au musée, on le trouvera en train de lire, d’écrire ou d’échanger avec les visiteurs. « Nous avons beaucoup de plaisir à les rencontrer. Les visiteurs ont tendance à parler avec nostalgie de leur enfance et de leurs souvenirs. Tout cela crée une at-mosphère de complicité. Dans le regard des autres, on retrouve parfois une véri-té perdue à laquelle on ne faisait plus attention ». Sa femme n’est jamais bien loin, parfois en cuisine avec sa fille, le musée faisant aussi salon de thé. Michel organise aussi chaque mois une soirée lecture sur un thème choisi. La pro-chaine se déroulera le 15 novembre.

Le soir, le couple regarde avec émotion le livre d’or où les visiteurs ont laissé leurs impressions. « C’est toujours un bonheur de les lire », note Catherine Jaurès en se souvenant d’une femme venue de Liège pour découvrir le musée. Membre d’une association de passionnés de mi-niatures, elle avait déclaré n’avoir jamais vu quelque chose d’équivalent. Le musée figurera d’ailleurs en coup de cœur dans le prochain Guide du routard.

| 16, rue Rinaldi - 05 63 79 00 98 | Ouvert de 10h-18h. Fermé jeudi et vendredi

Catherine Jaurès-Schaffner et son mari Michel sont à l’origine de l’Académie des miniatures, un musée hors du commun entre histoire, voyage dans le temps et rêve éveillé.

« L’idée que l’on peut changer de vie est vraiment intéressante. »

Au cœur du paradis perduCatherine et Michel Schaffner

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CLIN D’ŒIL AU CINÉMA AVEC LES ŒILLADES

LES BODIN’S : RETOUR AU PAYS

JACQUES TISON AU FRIGO

SUR LES PLANCHESZOOM DU MOIS AUX CIMAISES

L’ÉCHODE VOSLOISIRS

NOV. DÉC.2014

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ZOOMDUMOIS

SORTIRÀ ALBI ?

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DU 18 AU 23 NOVEMBRE Infos : www.cine-oeillades.fr

Pour fêter sa 18e édition, les Œillades, festival du film francophone d’Albi, sort le grand jeu. La semaine du 18 au 23 novembre s’annonce pleine de rebondissements avec le dernier film de Vincent Garenq « L’enquête » concernant l’affaire Clearstream (voir Albimag page 29 ) et « L’affaire SK1 » de Frédéric Tellier sur la traque de Louis Georges. L’humour et l’émotion seront aussi au rendez-vous avec « Les Souvenirs » de et avec Jean-Paul Rouve, adapté du roman de David Foenkinos et la nouvelle comédie de Louis-Julien Petit, « Discount ».

Également présenté en avant-première, « Vendanges » un documentaire sur une équipe de vendangeurs tourné au domaine Plageoles à Cahuzac-sur-Vère par le réalisateur toulousain Paul Lacoste.

LES PROJECTIONS AURONT LIEU AU CINÉMOVIDA CORDELIERS, LAPÉROUSE, ARCÉ SCÈNE NATIONALE. TOUS À VOS TICKETS ET BONNES SÉANCES !

Rien de plus simple avec Albi sorties ! Concerts, expositions, théâtre… il y en a pour tous les goûts. Mais cette liste n'est pas exhaustive : infos de dernière minute, bons plans...consultez le site www.mairie-albi.frEnvie de communiquer sur votre manifestation (sur Albi) ?

Contactez-nous [email protected]

| 19NOV. > 7DÉC. | Hôtel Rochegude

Des typos, des typos, des typos partout !

| 15 NOV. | MJC

Ravid Prasad

| 18 NOV. | Grand Théâtre

R comme Rondeau

CLIN D’ŒIL AU CINÉMA AVEC

LES ŒILLADES

Supplément culturel du magazine Directeur de la publication : Stéphanie Guiraud-ChaumeilRédacteur en chef : Pierre-Roland Saint-DizierRédaction : Patrice AstuguevieillePhotos François Guibilato (photographe)Conception/réalisation : ville d’AlbiImpression/photogravure : imprimerie MénardTirage : 2 000 exemplaires.

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DU 5 AU 11 NOVEMBRE | Médiathèque Pierre-Amalric ENTRÉE LIBRE. Avec de plus de trente photos sélectionnées parmi de nombreux tirages, l’exposition « Regards » propose un voyage à travers le temps au cœur du festival. Depuis 1997, Joël Espié a photographié les principaux invités du festival. Avec un regard fait de générosité, d’enthousiasme et de liberté, ce photographe primé plusieurs fois au festival « Visa pour l’image » de Perpignan, vous donnera l’occasion de parcourir le cinéma francophone de ces dernières années. Dans son objectif, des stars comme Claude Lelouch, André Techiné, Fanny Ardant, Yolande Moreau ou encore Sandrine Kimberlain et bien d’autres.

DIMANCHE 23 NOVEMBRE À 21H | Théâtre des Lices Cette édition sera aussi marquée par un grand concert de l’Orchestre Mozart Toulouse dirigé par Claude Roubichou. Vingt musiciens interpréteront une sélection de musiques de films. « C’est une création spécifique pour le festival » explique Claude Martin, président du festival. « Les musiciens joueront des musiques classiques mais aussi des compositions créées spécialement pour les films. »

AU PROGRAMME : Eyes wide shut, l’Odeur de la papaye verte, , Twilight, Ocean’s eleven, La gloire de mon père, Le parrain... Ce concert s’inscrit dans la thématique «Musique et cinéma », qui regroupera trois longs-mé-trages, dont « Whiplash » de Damien Chazelle présenté en avant-première, et une série de courts-métrages.

« Whiplash » 22 NOV. 11H | CINEMOVIDA De sa première image à sa dernière note, ce film vous cogne comme des cymbales sans jamais relâcher le rythme pour dresser le portrait d’Andrew, qui rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz des États-Unis. Un jour, il tape dans l’œil de Terence Fletcher, un professeur prestigieux qui enseigne au conservatoire. Fasciné par ce jeune talent , l’homme lui propose de rejoindre son groupe pour le meilleur, mais surtout pour le pire.

« L’Oranais » 21 NOV. 21H | CINEMOVIDA. Du réalisateur Lyes Salem, fils et petit-fils d’Albigeois. Une fresque historique à caractère politique qui raconte l’histoire de Djaffar et Hamid, deux anciens amis qui, après avoir fait la guerre de l’indépendance ensemble, s’éloignent peu à peu l’un de l’autre. La cause de leur séparation trouve son origine dans des chemins croisés choisis mais aussi dans un secret qui refait surface et un passé familial qui rattrape le présent des personnages.

« Vincent n’a pas d’écailles » 23 NOV. 10h30 | SALLE ARCE (Page de gauche) Découvrez l’histoire de Vincent dont la force, les réflexes et l’agilité décuplent au contact de l’eau. Il ne l’a jamais révélé à personne. En s’installant dans un village, il fait la rencontre de Lucie, tombe amoureux et se dévoile. Un film étonnant du réalisateur Thomas Salvador qui mélange science-fiction et romantisme tout en restant minimaliste.

« REGARDS » SUR 17 ANS D’ŒILLADES !

LE FESTIVAL POUR LES OREILLES

LES TROIS CHOIX DE LA RÉDACTION

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AUXCIMAISES

DU 8 AU 30 NOVEMBRE Salles des Moulins albigeois, rue Porta. Ouvert tous les jours de 13h30 à 18h30 | ENTRÉE LIBRE

Ce sont de nombreuses œuvres (peintures, dessins, sculptures) qui s’offrent aux regards des visiteurs, dans le cadre du salon des Amis des arts. Cette 36e édition, montre une fois de plus la qualité mais aussi la créativité des artistes de la région Midi-Pyrénées et du Grand Sud. Familiers du Salon d’Automne ou artistes présents pour la première fois, seront accompagnés par des invités d’honneur : le peintre Florence Keller-Notte-baert. et le sculpteur Dominique Rayou. Ayant exposée en France et à l’étranger Florence Keller-Nottebaert s’est forgée une identité propre dans le monde de la peinture contempo-raine. Son travail est remarquable par la manière dont elle structure des espaces qui rappellent l’architecture urbaine

et dans lesquels elle mêle précision du trait et poésie. Dominique Rayou, sculpteur de renom, travaille à Toulouse et présente des œuvres en marbre et en bronze, aux formes douces mais aux traits extrêmement précis, fruits d’une imagination originale et poétique et d’une technique impressionnante.

LES AMIS DES ARTS FONT SALON

DU 21 NOVEMBRE AU 20 DECEMBRE | Le frigo, 9 rue Bonne Cambe. Ouvert du mercredi au samedi de 15h à 18h30 | 05 63 43 25 37

Durant un mois, Jacques Tison accroche ses œuvres aux cimaises du Frigo. Après avoir travaillé principalement autour du thème des « baraques » il poursuit à présent un travail intitulé « Bruit blanc ». Comme l’explique l’artiste plasticien : « Bruit blanc, c’est le son obtenu par la saturation des différentes fréquences comme le chuintement des skis dans la poudreuse. Le blanc matérialise l’espace de la toile, il est non peint, abstrait et bidimensionnel. Le sujet, avec ses conventions propres à la représentation vient se superposer à la surface mono-chrome et recouvrir quelque chose ; un jeu s’instaure, entre les vides et les pleins, le peint et le non peint, entretenant l’inaccompli. L’iconographie elle -même joue sur le vide, la vacuité : centres commerciaux déserts, abandonnés, friches, silence des cimes ». Jacques Tison présente souvent ses œuvres en galerie à Montauban, sa ville de résidence. Il a participé à des expositions collectives au musée Ingres et à de nombreuses expositions à Toulouse, notamment aux Abattoirs, mais aussi à Saint-Gaudens, Tarbes et Bagnères.

« BRUIT BLANC » DE JACQUES TISON

DU 19 NOVEMBRE AU 7 DÉCEMBRE Hôtel Rochegude, 28 rue Rochegude. Ouvert tous les jours de 14h à 18h | ENTRÉE LIBRE

Affiches, tickets, brochures, packaging,... cette exposition présente le meilleur de la typographie sous toutes ses formes. Celle-ci a investi notre environnement et est présente dans la ville, de la signalétique à la presse, la pub, la déco ou encore la mode. Alors, ouvrez l’œil pour découvrir cette exposition proposée par le Club des partenaires du musée Toulouse-Lautrec, en partenariat avec l’École de communi-cation visuelle de Bordeaux. Depuis plus de 50 ans, le Type director club organise un concours où les candidats présentent leurs plus belles réalisations en matière de typographie et de communication visuelle. Une sélection des œuvres est effectuée et donne lieu à une exposition itinérante : Bombay, Tokyo, New Delhi,... et Albi. L’occasion pour le visiteur de découvrir de nombreuses œuvres sélectionnées parmi plus de 2 000 propositions venues de 34 pays différents.

DES TYPOS, DES TYPOS, DES TYPOS PARTOUT !

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NOV./DÉC.14SPECTACLES

MARDI 11 NOVEMBRE À 20H30 | Théâtre des Lices 05 63 38 55 56 | www.sn-albi.fr | Tarifs : 6 et 9 euros À l’heure où sont lancées les cérémonies du cen-tenaire de la guerre 14-18, ce spectacle propose un retour sur la bande-son de ces années au cours desquelles, passé l’effort de mobilisation générale de l’été 1914, la chanson a continué d’exister, tant sur la ligne de front qu’à l’arrière. Arme de propagande, chansons de poilus mais aussi de cabarets, de comique troupier,… toutes les chansons sont bonnes pour évoquer les tranchées. Patrice Bourgeon a mis en scène deux personnages : Hippo-lyte Blanchet, ouvrier typographe au journal « le Petit Parisien » et son ami Célestin Vidal, pianiste au café-concert « L’Eldorado». Tous deux vont être mobilisés en août 1914 et raconter leur guerre, illustrée en chansons. Un spectacle poignant où l’humour et les belles mélodies deviennent des remèdes contre l’horreur.

MARDI 18 NOVEMBRE À 20H30 | Salle de Pratgraussals Tarifs : 10 à 24 €. 05 63 38 55 56 www.sn-albi.fr

Connaissez-vous le Rondeau ? En chaîne ou en couple, le rondeau est une danse traditionnelle ancrée dans les territoires gascons et landais des XVe et XVIe siècles. Séduit par cette danse collective, le chorégraphe Samuel Mathieu a souhaité en réinterroger les formes et l’écriture, associant danse traditionnelle populaire et langage chorégraphique contemporain. Entouré de huit danseurs, un bassiste et un musicien traditionnel de renom, Xavier Vidal, le chorégraphe invente un rondeau, épuré et minimaliste, dont seule la consonne « R » résonne encore en écho au passé. R comme Rondeau, R comme Renaissance, R comme Réjouissance !

SAMEDI 22 NOVEMBRE À 18H55 | Salle Arcé, cinéma de la Scène nationale Surtitré en français | www.sn-albi.fr | Tarif : 24 euros

L’opéra s’invite au cinéma avec « le Barbier de Séville » dans le cadre de la programmation de la Scène nationale. En direct du Metropolitan Opera de New York, Christopher Maltman (Figaro), Isabel Leonard (Rosine) et Lawrence Brownlee (le comte) vous entraineront dans cet opéra-bouffe, le plus célèbre de l’histoire de la musique : le comte Almaviva est prêt à tout pour séduire Rosine dont il est amoureux. Comme celle-ci est jalousement gardée par son vieux tuteur qui souhaite l’épouser, Almaviva fait appel à son ancien valet, le joyeux barbier Figaro, pour jouer l’entremetteur et l’aider à la conquérir. Un grand classique de l’opéra plein de rebondissements et de situations abracadabrantes.

SAMEDI 22 NOVEMBRE À 20H30 | Grand Théâtre | www.sn-albi.fr | Tarifs : 6 et 9 euros Composé en 1917, sur un livret de Charles Ferdinand Ramuz, « Histoire du soldat » est l’une des pages les plus populaires d’Igor Stravinsky. Marquant la naissance du théâtre musical au XXe siècle, ce conte n’a rien perdu de sa force. Un soldat en permission rentre chez lui, son violon sous le bras. Sur le chemin du retour, un vieillard lui fait une proposition alléchante : la richesse contre son instrument. En acceptant l’offre, le soldat conclut en fait un pacte avec le diable. Il finira par tout perdre, y compris son âme. Le metteur en scène Jean-Christophe Saïs place les sept musiciens au cœur de l’action, le chef d’orchestre tirant toutes les ficelles de ce petit théâtre ambulant. Musique, théâtre et danse se mêlent diaboliquement offrant un pur émerveillement pour petits et grands !

MOI MON COLON... 14-18… « ET POURTANT ON CHANTAIT ! »

LE BARBIER DE SÉVILLE S’INVITE AU CINÉMA

HISTOIRE DU SOLDAT

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SUGGESTIONSDUMOIS

Alain BertrandPRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION MOUCHEREL

NOV./DÉC.14 PARTAGE DECULTURE

UNE ŒUVRE QUI VOUS ÉMEUT Le Passacaille et Fugue de J C BACH (BWV 582), interprétée aux grandes orgues de la cathédrale d’Albi, c’est une œuvre somptueuse. Elle sera au programme du concert du 23 novembre.

UN CD QUE VOUS RECOMMANDEZ ?« Tableaux d’une exposition de Moussorgski » interprété par l’orchestre du Capitole de Toulouse sous la direction de Tugan Sokier. C’est un grand classique.

VOTRE ENDROIT PRÉFÉRÉ À ALBI ?La cathédrale Sainte-Cécile : je suis toujours émerveillé et touché lorsque je suis à l’intérieur. Que l’on soit croyant ou non croyant, je pense que l’on ne peut pas rester insensible aux messages qu’elle délivre.

VOTRE PROCHAINE SORTIE CULTURELLE ALBIGEOISE ?Revisiter le musée Bajen-Vega de Monestié. J’ai eu la chance de connaitre Francisco Bajen. Son œuvre est et restera exceptionnelle.

VOTRE ACTUALITÉ ?Les 16 et 23 novembre : les fêtes de Sainte Cécile, le 21 décembre le concert de Noël. En 2015 : préparation de vingt concerts dont quatorze en été ; enregistrement de deux nouveaux CD à la cathédrale ; participation active de l’association au projet de restauration du grand orgue de la collégiale Saint-Salvi.

Il faut le dire, il y a quelques années, le karaoké c’était un peu ringard. Pourtant, depuis quelque temps, les amateurs, comme les initiés, se ruent sur les micros et ne peuvent plus s’en passer. Le karaoké est un divertissement permettant de chanter sur une musique pré enregistrée, notamment grâce au défilement des textes des chansons sur un écran. Il remporte un vif succès dans de nombreux pays. Sur Albi, des établissements comme O’Sullivans, l’Estabar, le Central park, le Bowling, le Mitico,...ont intégré des soirées karaoké à leur menu. À vous d’essayer et qui sait, la prochaine star du « The Voice of albi » est peut-être parmi nous ?

LE KARAOKÉTENDANCE

Infos : www.albibass.com Pour réveiller le talent qui sommeille en vous ou simplement pour le plaisir de jouer, découvrez la nouvelle école de basse Albibass. Attrapez votre basse et initiez ou perfectionnez-vous avec Laurent Gaudais. Après 25 ans de tournées, (Cirque du Soleil, Varekai) et après avoir joué dans de nombreuses formations, Laurent Gaudais décide de se consacrer exclusivement à l’enseignement musical. Accompagné de tous les supports pédagogiques nécessaires, partitions, tablatures, cours de solfège et d’harmonie. Encadré par Laurent Gaudais, vous serez rapidement en mesure de jouer, quel que soit votre style. Pour que ces cours de basse soient ludiques, vous travaillerez sur des grands standards à la basse empruntés à des registres variés. Cours collectifs ou individuels à partir de 12 ans.

J’ACCORDE MA BASSE 1,2,3,4 ! DÉCOUVREZ

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09NOV. 07DÉC.14

VENDREDI DU 5 AU 21 NOV.

› Le mois du film documentaireLa médiathèque vous propose un voyage sur les ondes radiophoniques en présentant une sélection de films ayant pour thème la radio. Programme sur mediatheques.grand-albigeois.frMédiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

VENDREDI 7 NOV.

› Sieste littéraire Montage sonore mêlant textes, musiques, dialogues de films. 12h45 et 14h, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› Les vendredis du cinéma Projection du film « Les grandes ombres » de Lionel Baier 17h30, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› Les diamants noirs de GhelderodeCOMPLET20h30, Athanor

› Le secret d’Eva LQu’est devenue Eva L la grande star du cinéma ? À vous de le découvrir avec ce spectacle musical. 20h30, Théâtre des Lices. 05 63 49 48 80

SAMEDI 8 NOV.

› Précocité intellectuelle : comprendre, accompagner l’enfant, l’écolier, l’élève L’association pour enfants précoces du Tarn propose une conférence avec Jean Marc Louis, inspecteur de l’éduca-tion honoraire, formateur et journaliste. 14h30, Écoles des mines. Inscriptions wwwaep81.fr

SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 NOV.

› Salon anim’ville Producteurs de spectacles, artistes,... présenteront leur savoir faire. Parc des expositions 05 63 49 28 40

MARDI 11 NOV.

› 37e tournoi d’échecsPar l’échiquier club d’Albi Salle des fêtes de pratgraussals 05 63 60 98 28

MERCREDI 12 NOV.

› Comité de lecture Avec les auteurs invités du 16e salon du livre jeunesse qui aura lieu en 201515h, médiathèque Pierre Amalric 05 63 76 06 10

› Clé d’écouteEn amont du spectacle « Histoire du soldat », Nicolas Desroziers, professeur de musique au Collège Balzac, propose une présentation illustrée du conte musical.18h30, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› Irish CelticMusiciens et danseurs, vous feront découvrir les chansons et les traditions de l’Irlande dans ce spectacle étonnant et festif.20h30, Scènith parc des expositions 05 62 73 44 77, www.bleucitron.net

› Café Bd Venez partager et échanger autour de la BD avec l’association Chick BD20h30, bar Jour de fête, 61 boulevard Soult

SAMEDI 15 NOV.

› Le grain de philo Atelier jeunesse « de la ville et de la mythologie »10h, médiathèque Pierre Amalric 05 63 76 06 10

SAINTE-CÉCILE EST À LA FÊTE ! DIMANCHE 16 ET 23 NOV À 16H Cathédrale Sainte-Cécile. Participation libre L’association Moucherel célèbre la patronne des musiciens lors de deux grands concerts les dimanches 16 et 23 novembre à 16h à la cathédrale. Le premier rendez-vous réunira les 85 chanteurs du chœur du Lauragais et l’organiste toulousain, Marc Chiron. Ensemble, ils interpréteront deux œuvres majeures, le Te Deum de Marc-Antoine Charpentier ainsi que le Requiem de Mozart. À noter, le chœur chantera également lors de la messe solennelle donnée le 16 novembre à 11h à la cathédrale. Le 23 novembre aura lieu un grand concert d’orgue avec Vincent Warnier, co-titulaire de l’église Saint-Etienne-du-Mont à Paris. Déjà accueilli lors des concerts d’été de Moucherel, il jouera plusieurs morceaux du XVIIIe siècle.

RAVI PRASAD SAMEDI 15 NOV. À 20H30 Noctambule/MJC. 05 63 54 20 67. Tarifs : 8 et 12 €C’est un véritable voyage musical, source d’émotions, que propose la MJC en accueillant Ravi Prasad. Un chanteur et compositeur originaire du Kérala (Inde), poly-instrumentiste, maître du chant carnatique (musique traditionnelle de l’Inde du Sud ). Entre tradition millénaire, musique actuelle et musique contemporaine mais aussi improvisations, cet artiste singulier développe un monde original où la richesse des sons, des instruments et le principe de la rencontre avec des musiciens venant d’autres cultures prennent une dimension universelle. Il a collaboré avec des artistes tels que DJ Goze (compilation Buddha Bar III) ou le percussionniste Talvin Singh.

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AGENDA

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LUNDI 17 NOV.

› Soirée libre cours Échange autour du thème « L’influence du cirque au théâtre » par Sébastien Bournac de la compagnie Tabula Rasa 18h30, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

DU 18 AU 23 NOV.

› Festival les Œillades Cf. article

MARDI 18 NOV.

› Les mardis de la SABA « Louis-Ferdinand Céline et le voyage au bout de la nuit », conférence de Georges Mailhos 17h, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› R comme Rondeau Cf. article 20h30, Grand Théâtre

MERCREDI 19 NOV.

› Rendez-vous ATYPIKAvec Violette Instrumental Ostracy. 18h30, MJC, 13, rue de la République 05 63 54 20 67

› 14/18 la gestion des morts et l’invention du soldat inconnuConférence Université pour tous20h30, centre universitaire Champollion

SAMEDI 22 NOV.

› Le grain de philo Atelier jeunesse sur le thème « de la ville et de la mythologie » animé par Cathy Thébault 10h, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› Trésors publicsConférence sur « L’illustration : de l’enluminure à la gravure » 11h, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› Chantons sous les toits Présentation des artistes de la saison 201513h30, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› Le Barbier de Séville Cf. Article 18h55, Salle Arcé

› Histoire du soldat Cf. article 20h30, Grand Théâtre

DIMANCHE 23 NOV.

› Fête de Sainte-Cécile Cf. article16h, Cathédrale Sainte-Cécile

LUNDI 24 NOV.

› Concert des Amis du musée Cf. encadré 19h, musée Toulouse-Lautrec 05 63 49 48 70

MARDI 25 NOV

› Café citoyen Autour du Thème « quid de l’égalité homme – femme aujourd’hui et surtout demain »20h, MJC, 13, rue de la République 05 63 54 20 67

JEUDI 27 ET VENDREDI 28 NOV.› Séquence 8COMPLET 20h30, Grand Théâtre

VENDREDI 28 NOV

› Seul à l’accordéon Florian Demonsant « Seul à l’Accordéon » donne libre cours à ses inspirations jouant aussi bien ses compo-sitions que le répertoire ou les musiques traditionnelles. Tarifs 10 et 13 €20h30, Frigo, 9, rue Bonne Cambe 05 63 43 25 37

› Découverte des tablettes numériquesAtelier numérique jeune public10h, ludo-médiathèque de Cantepau, 50 avenue Mirabeau 05 63 76 06 50 › Lire en numériqueConférence par Evelyne Mazars16h, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› La soupe du 15 Cette soirée à pour thème « cadavre exquis », rien de policier, mais un jeu collectif très simple !19h30, le Frigo, 9, rue Bonne Cambe 05 63 43 25 37

› Causerie autour du manuscrit de JaurèsConférence par Roland Foissac20h30, centre universitaire Champollion www.universitepourtous81.fr

› Ravi Prasad Cf. article 20h30, Noctambule /MJC

› Local Zguen Party L’association Pollux a besoin de votre soutien avec ce concert solidaire où se produiront Oxfish, Azad Lab, Billy Hornett, The Florentines et Flyin muffin’s.20h30, salle de Pratgraussals

DIMANCHE 16 NOV.

› Fêtes de Sainte-Cécile Cf. article16h, cathédrale Sainte-Cécile

› Rendez-vous musiques anciennes Concert avec participation libre 17h, Chapelle du Bon Sauveur mirycane.monsite-orange.fr

AGENDA

DANS LE TOURBILLON DU FLAMENCO SAMEDI 22 NOV. 20H30, maison de quartier de Cantepau. Tarifs : 11 et 13 €. 06 69 12 51 30 Invitées par l’association Flamenco pour tous, Mathilde Fornelli et Léa Llinares mettront à l’honneur la danse flamenco ce soir-là. Ce duo de danseuse, accompagné d’une chanteuse et d’un guitariste, invente sa propre écriture chorégraphique tout en dégageant une profonde âme flamenca.

LAUTREC : UN ANNIVERSAIRE EN MUSIQUE ! LUNDI 24 NOV. 19H, Musée Tolouse-Lautrec 06 87 73 75 20 : 30 € Il y a 150 ans, naissait Henry Toulouse-Lautrec. Pour fêter cet événement, la société des Amis du Musée Toulouse-Lautrec organise un concert en partenariat avec le mTL. Au programme, des musiciens de l’orchestre du Capitole interpréteront des œuvres de compositeurs que connaissait ou appréciait Lautrec, tels que Debussy, Saint-Saëns ou Fauré. En parallèle, le Musée de la Mode propose dans le vestiaire et sur les divans de la salle, une exposition de vêtements et accessoires d’époque.

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› Le retour des Cannibales !Les Ateliers de l’Acte lié proposent « Cannibales ». Un groupe de super-héros et d’êtres cybernétiques équipés « dernier cri » veut changer le monde. Ce texte écrit par Ronan Chéneau, brosse de manière humoristique et pertinente un état des lieux de la condition humaine dans le siècle naissant. Tarifs 8 et 5 €. 05 63 54 17 6820h30, à l’Athanor

VENDREDI 28 ET SAMEDI 29 NOV.

› Les Bodin’s Cf. article 20h30, Théâtre des Lices

DU 28 AU 30 NOV.

› Salon de la gastronomie Cf. encadré Parc des expositions 05 63 49 28 40

SAMEDI 29 NOV.

› Le grain de philo Atelier jeunesse sur le thème « de la ville et de la mythologie »10h, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› Atelier du lire ensemble Autour d’Aharon Appelfeld par Sébastien Bournac de la compagnie Tabula Rasa 14h, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

LUNDI 1er DÉC.

› Histoire de l’art contemporainStefania Meazza, historienne de l’art et critique, enseignante à l’institut supérieur des arts de Toulouse, évoquera l’exposition légendaire « Magiciens de la terre ».15h, musée Toulouse-Lautrec 05 63 49 48 70

MARDI 2 ET MERCREDI 3 DÉC.

› Cirque Amar : magistral ! Pour fêter ses 90 ans, le cirque Amar présente son spectacle « Magistral » avec des shows grandioses. Mardi 2 déc. à 18h et 20h30 et mercredi 3 déc. à 14h30 et 17h30Parc des expositions www.cirque-amar.com

MARDI 2 DÉC.

› Badke COMPLET 20h30, Grand Théâtre

› Café Poésie Raymond Ginouillac évoquera Frédéric Mistral20h30, au Pré en bulles, lices Jean-Moulin › Mardissonant Découverte musicale.18h30, le Frigo, 9 rue Bonne Cambe 05 63 43 25 37

MERCREDI 3 DÉC.

› Comité de lecture Échanges autour des auteurs invités au 16e salon du livre jeunesse 2015.15h, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› Rendez-vous curieux autour de la danse belgeProjections d’extraits des spectacles de la compagnie Rosa et des ballets C de la B 17h, médiathèque Pierre-Amalric 05 63 76 06 10

› Quand j’étais petit, j’étais soldat Cf. article 19h, Athanor

LES BODIN’S : VOUS CONNAISSEZ PAS FACE DE BOUC ? VENDREDI 28 ET SAMEDI 29 NOV À 20H30 Théâtre des Lices. Tarifs : 7 à 37 € 05 63 38 55 56 - www.albilletterie.frOn ne résiste pas à l’envie de vous présenter « Les Bodin’s » avec cette phrase tirée de leur sketch « Face de bouc pour les nuls », déjà vu, à l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 6,5 millions de fois sur youtube. Et si vous ne les connaissez pas encore, rien n’est perdu puisqu’ils sont sur les planches du Théâtre des Lices. Après plus de trois ans de triomphe à Paris et en province, le célèbre duo comique « les Bodin’s » présente « Retour au Pays ». Les comédiens Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet se mettent dans la peau de deux personnages loufoques : Maria Bodin, une vieille paysanne coriace de 87 ans placée en maison de retraite contre son gré, qui décide de léguer sa ferme

à son fils Christian, exilé à Paris avec sa femme et ses enfants. Ce dernier entrevoit de revenir au pays mais cette opportunité ne serait-elle pas un cadeau empoisonné ? Un petit goût de terroir à consommer sans modération.

LA GASTRONOMIE FAIT SALON ! DU 28 AU 30 NOV. Parc des expositions. Ouvert vendredi et samedi de 10h30 à 22h et dimanche de 10h30 à 20h. Tarif : 3€, couple, 5€ gratuit pour les moins de 12 ans. Entrée gratuite de 12h à 14h www.gastronomie-albi.fr

Véritable fête gourmande, le Salon de la gastronomie promet un festival de saveurs riches et variées que les nombreux exposants présents auront plaisir à vous faire découvrir. Rien de tel que d’éveiller son palais avec des produits rares et authentiques autour de nombreuses animations culinaires (vins et fromage, cocktails,..) et d’invités d’honneurs : Evelyne Leclercq qui animera les trois jours du salon et Gérard Baud, chroniqueur gastronomique de TF1 et vedette de Télé shopping régalera vos papilles ! Léa François, actrice dans « Plus belle la vie » sera l’invitée d’honneur du salon le samedi.

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EXPOSITIONS

› Bruit blanc, de Jacques TisonCf. article Le frigo, 9 rue Bonne Cambe DU 21 NOV. AU 20 DEC.

› « Regards »Cf. article Médiathèque Pierre Amalric. DU 5 AU 11 NOVEMBRE

› La non-violence, une force pour agirPar le mouvement pour une alternative non violente d’Albi MJC, 13 rue de République, 05 63 54 20 67 DU 4 AU 15 NOV.

› Des hommes et des ailesDécouvrez les femmes et les hommes de l’Armée de l’air. Salle Jean Jaures mairie, rue de l’hôtel de ville DU 4 AU 15 NOV.

› Regards Cf. article Médiathèque Pierre Amaric DU 5 AU 22 NOV.

› La Renaudié dans un tableau Maison de quartier de la Renaudié.DU 16 AU 22 NOV.

› Les Amis des arts font salon Cf. article Salles des Moulins albigeois, rue Porta. DU 8 AU 30 NOV.

› Les impressions d’Afrique et le priapolithe incrusté de diamantsDe Roland PendarièsMJC, 13 rue de République, DU 18 NOV AU 23 DÉC.

› TDC, l’excellence de la typographie mondialeCf. article Hôtel Rochegude DU 19 NOV. AU 7 DÉC.

› Homo AnimalisDe Clémence PowneyMaison de quartier de Cante-pau – 50 avenue MirabeauJUSQU’AU 1er DÉC.

› Love me tenderExposition d’estampes de l’artothèque du collège Jean Jaurès en partenariat avec le Centre d’art Le LAITCarré public, rue Jules-Rolland JUSQU’AU 18 DÉC.

› Musée de la ModeExposition consacrée au velours.17, rue de la Souque, 05 63 43 15 90JUSQU’AU 28 DÉC.

› Maurice Joyant, l’ami, le collectionneurExposition temporaire exceptionnelle qui présente des œuvres de la collection personnelle de Maurice Joyant.Musée Toulouse-Lautrec, 05 63 49 48 70JUSQU’AU 4 JAN.

AGENDA

OMENATGE A ENRIC DE TOLOSA-LAUTRÈCEnric de Tolosa-Lautrèc nasquèt a Albi lo 24 de novembre de 1864. Fa 150 ans. La vila d’Albi li rend omenatge pendent la sason 2014-2015. Duscas al mes de genièr, lo musèu presenta una mòstra de las òbras de la colleccion privada de Maurici Joyant, l’amic e lo colleccionaire. Lo quite jorn del cent cinquanten aniversari, l’orquèstre nacional del Capitòli balharà un concèrt dins l’auditorium del musèu. La vila d’Albi va organizar de rendètz-vos de la cultura.

A l’ostal, lo jove Enric l’apelavan « Lo polit ». Sas letras publicadas son comolas d’expressions occitanas ; fa de « potons » s, « potoneja » e manda de « potonejadas » a sa maire e al mond de l’ostal. Segon la sason, ditz qu’a plogut e que i a de « bolhaca ». Coneis de biaisses de dire : « Jès ! sembla sa maire », o encara « canta abans d’aver fait l’uòu ». Enric de Tolosa-Lautrèc èra ric de doas culturas.

HOMMAGE À HENRI DE TOULOUSE-LAUTRECHenri de Toulouse-Lautrec est né à Albi le 24 novembre 1864. La ville d’Albi lui rend hommage durant la saison 2014-2015. Jusqu’au mois de janvier, le musée présente une exposition des œuvres de la collection privée de Maurice Joyant, l’ami et le collectionneur. Le jour même du cent-cinquantième anniversaire, l’orchestre national du Capitole donnera un concert dans l’auditorium du musée. La ville d’Albi va organiser des rendez-vous de la culture.

Dans la famille, on l’appelait « Lou poulit ». Ses lettres publiées sont remplies d’expressions occitanes ; il fait des « poutous », il « poutounèje », il envoie des « poutouné-jades » à sa mère et aux personnes de la maison. Selon la saison, il dit qu’il a plu et qu’il y a de la « bouillaque ». Il connaît des expressions typiques : « Jès (Jésus) ! elle ressemble à sa mère », ou encore il « chante avant d’avoir fait l’œuf ». Henri de Toulouse-Lautrec était riche de deux cultures.

› SAMEDI 8 NOV.BASKET Albi/Cahors 20h, COSEC HANDBALL Albi/Lisle Jourdain 20h, Jean-Jaures HANDBALL FEMININ Albi/Pamiers 18h, Jean-Jaurès FOOTBALL Albi/St Alban 18h, Maurice Rigaud

› SAMEDI 15 NOV. VOLLEY FEMININ Albi/Evreux 20h, COSEC

RUGBY XV Albi/Agen 18h30, Stadium

› DIMANCHE 16 NOV. FOOTBALL FEMININ Albi/Arras15h, Maurice Rigaud

› SAMEDI 22 NOV. RUGBY XIII Albi/Carpentras 19h, Mazicou HANDBALL Albi/Souillac 18h, COSECHANDBALL FEMININ Albi/Bagnères de Bigorre20h, COSEC

RUGBY XIII Albi/Carcassonne 18h30, Stadium

› SAMEDI 29 NOV. BASKET Albi/Agen 20h, COSECFOOTBALL Albi/Revel 18h, Maurice Rigaud

› SAMEDI 6 DÉC. HANDBALL Albi/Escalquens Labège 15h, COSEC HANDBALL FEMININ Albi/Les coteaux 13h, COSEC

VOLLEY FEMININ Albi/Levallois 20h, COSEC

› SAM.6 ET DIM. 7 DÉC. ESCRIME Jean-Jaurès

› DIMANCHE 7 DÉC.FOOTBALL FEMININ Albi/Montpellier 15h, Maurice Rigaud RUGBY XIII Albi/Baho 16h, Mazicou

TOUTLESPORT

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Rayez dans la grille les mots de la liste pour découvrir le MOT MYSTÈRE dont voici la

définition : « Fait son Festival à Albi ! » Les mots peuvent être lus horizontalement, verticalement ou diagonalement, de droite à gauche, de gauche

à droite de haut en bas et de bas en haut. Un conseil ! Rayez d’abord les mots les plus longs.

Tous les mots en caractères gras ont un rapport avec le FESTIVAL DU FILM FRANCOPHONE !

› POUR SIX PERSONNES• 1,2 kg de lamelles de seiche • 2 oignons• 1 boîte de purée de tomates (500 g)• 1 c. à soupe de concentré de

tomates• 1/4 l de vin blanc• Thym, laurier

› POUR LA ROUILLE• 25 cl d’huile d’olive• 4 gousses d’ail• 1 pomme de terre farineuse (Bintje)• 1 gr de safran• Piment de Cayenne• 1 trait de jus de citron• Sel

SEICHE À LA SÉTOISE

LOISIRS

DIFFICULTÉ TEMPS BUDGET

« MON JARDIN SECRET » CÔTÉ SALLE : « Mon Jardin Secret »

est une maison traditionnelle transformée en restaurant.

Poussez la porte et découvrez un décor résolument contemporain mêlant les teintes de gris et de

noir pour une atmosphère feutrée. Tête à tête en amoureux, soirée entre amis, assemblée familiale... tout est mis en œuvre pour que vous vous sentiez bien dans ce

cadre qui vous invite à partager le secret de la gourmandise.

CÔTÉ CARTE : Dans les assiettes, une cuisine du chef qu’il qualifie lui-même de « cuisine d’envie ».

Des plats élaborés avec des produits frais selon les inspirations ou les

découvertes du moment. Parmi les suggestions : coques au chorizo,

filets de bar, camembert rôti, seiches à la plancha,..sont à la

carte de cette cuisine qui met en avant les saveurs avec simplicité et authenticité, voici le secret !

OUVERT TOUS LES JOURS SAUF LE LUNDI. FERMÉ LE DIMANCHE SOIR.

140, AV DE LATTRE DE TASSIGNY - 05 63 53 43 44

SOLUTION : ALBIMAG 176

LESMOTSMÊLÉS PAR PHILIPPE IMBERT

RECETTEDUMOIS

- ALLONS - VOIR - 18e - FESTIVAL - FILM - FRANCOPHONE - ALBI - OEILLADES - INVITES (:) - CLAUDE - LELOUCH - ANDRE - TECHINE -

FANNY - ARDANT - YOLANDE - MOREAU - SANDRINE - KIBERLAIN - SALLE - PLATEAU - FILME - RENO - AVEN - LOTUS - DONT - SOIN - BELLE - SASSE - SKI - OCRAI - REPU - LISA -

R A N I A L R E B I K S

E V L 1 8 E M E S S A S

N E A B C L L B E L L E

O N M F I L M D L H U T

H I E F A A A O C R A I

P H N S E L N U R R E V

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C E C I Y L T A R E A I

N T E N E N N I V E L U

A O N L O T U S V O P P

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E T C R O I T U U

S H A L L O W E E N

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T A L E E B O U G I E

A M E R U E R I N G

T M O N S T R E S U

S A R E A E F S I

U N E S A C M A S

N C I T R O U I L L E

I N R I M I N D U E

S O U F A N T O M E S

E S S O R C I E R E S

| Nettoyez la seiche, coupez-la en menus morceaux, mettez dans une casse-role avec une goutte d’huile. Faites rendre l’eau à la seiche jusqu’à évaporation complète. | Lorsque les morceaux sont dorés, faites roussir ensemble ail et oignons hachés fins. Ajoutez un bouquet de thym et de laurier, la tomate, le vin blanc et laissez mijoter un moment (60 min environ). | Pour la rouille que vous servirez à part : cuire la pomme de terre dans de l’eau salée. | Épluchez la pomme de terre encore tiède et l’écraser finement à la fourchette ou à l’aide d’un mortier. | Ajoutez du sel, le safran et une pointe de piment de Cayenne. | Ajoutez l’ail haché très finement ou écrasé et un trait de jus de citron. | Incorporez l’huile d’olive très progressivement en remuant constamment comme pour une mayonnaise. | Servez aussitôt ou réservez au réfrigérateur. |

LE MOT À TROUVER EST :

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Notre commerce de proximité, enjeu d’attractivitéDynamiser et valoriser notre tissu commercial de proximité constituent des engagements indispensables au bien vivre à Albi. Par nos actions et nos comportements d’achat, nous sommes collectivement responsables de l’avenir de ce tissu, du maintien d’une offre commerciale de qualité en centre-ville et dans les quartiers.Avec près d’un millier de commerces, la vitalité de notre tissu commercial s’appuie sur sa diversité, et sur sa capacité à évoluer et à s’adapter aux nouveaux modes de consommation mais également aux évolutions urbaines. Les opérations de requalification urbaine, en centre-ville comme dans les quartiers, ont des effets positifs sur le com-merce. Elles offrent un cadre de vie et de travail de qualité ainsi qu’une infrastructure appréciée par la clientèle de nos commerces.Au-delà de notre richesse patrimoniale, l’évolution de l’offre commerciale, tant en matière d’accueil, de choix, de gammes, de qualité des établissements et d’élargissement des plages d’ouverture et la qualité et la diversité de l’offre culturelle deviennent aujourd’hui un élément majeur de l’attractivité de notre ville.

Avec la nouvelle programmation culturelle et de congrès développée autour du Grand Théâtre et du quartier des Cordeliers, le succès du Musée Toulouse-Lautrec réinventé, c’est un peu plus d’un million de visiteurs qui profitent d’Albi chaque année et consomment dans nos commerces. Dès à présent le 150e anniversaire de la naissance de Toulouse- Lautrec, verra nos commerçants et restaurateurs se mobiliser autour de cet événement. La semaine fédérale du cyclotou-risme en août 2015, avec 15 000 visiteurs attendus, sera également un rendez-vous important pour le commerce albigeois.Nos commerçants sont notre meilleure image. Anticiper sur les comportements d’achat, garantir des prestations de qualité et un véritable service de proximité, animer la ville, sont autant d’enjeux auxquels nos commerçants s’attachent à répondre.À l’image de notre ville, ils évoluent avec sérénité et ambition pour l’avenir.

Zina Korichi-Chassain Adjointe au maire déléguée au commerce, à l’artisanat, aux

services et aux marchés

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L’écologie c’est aussi le commerce de proximité...Nous constatons tous que des commerces continuent de fermer dans le centre ville et les quartiers. Développer le commerce de proximité permet de réduire les déplace-ments, d’améliorer l’accessibilité des rési-dents vers les commerces, et donne davan-tage de vie à la ville. Cela réduit aussi les encombrements et la pollution visuelle que constituent les gros hypermarchés.

C’est une politique de transports publics inadaptée à la desserte du centre et des quartiers qui oriente les albigeois vers les supermarchés. Ce sont les maires de la ville et de l’agglo qui autorisent l’implantation des grandes surfaces. Albi est une des villes françaises où la superficie de supermarché par habitant est la plus forte. Selon l’INSEE, un emploi créé en grande surface supprime cinq emplois en centre ville.

Il est temps que la mairie prenne des déci-sions favorables au développement du commerce de centre ville : une politique de transports adaptée, une concertation pour les règles régissant les marchés et les com-merces, et un refus de céder à la pression des lobbies de la grande distribution qui font croire qu’ils créent des emplois.

Pascal PragnèreAlbi Vert [email protected]

La piscine du Caussels sacrifiée et noyée dans la zone dédiée à la réalisation de la nouvelle station de traitement d’eau potableEn matière d’urbanisme, la municipalité s’entête à reproduire ses anciennes erreurs, à développer sa vision passéiste de la ville et à provoquer ainsi d’autres dégâts dans certains quartiers, en spé-cialisant et en séparant là où il aurait fallu au contraire mélanger et réunir. La municipalité a définitivement fermée la Piscine du Caussels en 2008, depuis cette structure ne cesse de se dé-grader. Malgré une politique de communication forte sur la démocratie participative, Madame le maire est comme elle l’a rappelé « droit dans ses bottes » pour rayer de la carte ce poumon vert et ce pan de notre histoire. Pourtant, pendant de nombreuses années, les bénévoles de l’associa-tion SAUPISCAU ont démontré que ce site était non seulement viable, mais qu’il était pour de nombreux Albigeois, un lieu de rencontre, un lieu de convivialité, un lieu d’apaisement au cœur de notre ville. Compte tenu des techniques actuelles permettant de mieux compacter les filières de traitement, il était possible sans aucune difficulté de remplacer l’actuelle usine d’eau potable tout en permettant une réelle valorisation de ce même site en termes de loisirs. En renonçant à sa requalification, l’équipe municipale démontre son peu d’intérêt pour la jeunesse et pour le développement du lien social. Nous devons conserver de l’ambition pour notre ville et du respect pour ses habitants. Construire des murs est bien plus aisé que tisser des liens.Elodie Nadjar, Catherine Biau, Patrice Bedier, Fabien Lacoste, Christophe RamondGroupe socialiste et citoyen

La phobie démocratique de la gauche albigeoiseIl nous apparaît nécessaire sans tomber dans la complainte d’informer nos concitoyens sur le comportement anti-démocratique des élus socialistes et communistes sur Albi.En effet, sur proposition de Mme Le Maire et c’est à mettre à son crédit, les groupes de l’opposition municipale devaient siéger dans de nombreux conseils d’adminis-tration et dans les différentes commis-sions à proportion de leur nombre d’élus.Or les élus socialistes et communistes se sont ligués à chaque fois pour nous exclure de ces commissions au mépris de la démocratie représentative.La gauche socialo-communiste donneuse de leçons de démocratie et de républi-canisme bafoue ainsi la volonté d’une par-tie de plus en plus importante d’albigeois.On connaissait la phobie administrative ou fiscale de certains ministres socialistes, on a désormais la phobie démocratique au niveau local !!

Frédéric Cabrolier, Glawdys Ramadji, Julien BacouGroupe FN - Albi Bleu Marine contact secrétariat : 05 63 49 13 28

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TRIBUNELIBRE

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