Alain Billard, clarinette contrebasse Ensemble Court ... · Alain Billard, clarinette contrebasse...

Alain Billard, clarinette contrebasse

Ensemble Court-circuit

Direction Jean Deroyer

Réalisation informatique musicale Ircam

et Académie de musique de Malmö (Suède) Kent Olofsson*

ANDREA CERADueling Zombies, pour six instruments et électronique, commande Integra

[ CRÉATION FRANÇAISE

ONDREJ ADÁMEKÇa tourne ça bloque*,pour dix instruments et échantillonneur,commande Integra

[ CRÉATION MONDIALE

[ ENTRACTE

RAPHAËL CENDODécombres, pour clarinette contrebasse et électronique

PIERRE JODLOWSKIDe front, pour ensemble et dispositif électroacoustique

DURÉE DU CONCERT 1H25

COPRODUCTION IRCAM-CENTRE POMPIDOU ET COURT-CIRCUITAVEC LE SOUTIEN DE LA SACEM

« Ce concert est présenté en collaboration avec Integra-un projet européen financé par leprogramme Culture 2000 (proposé par la direction générale de l'éducation et de la culture dela Commission européenne) et visant à créer un environnement européen propice à lacomposition et au partage de musiques avec électronique.

Integra favorise la collaboration de centres de recherche et d'ensembles jouant le répertoiremusical contemporain afin de créer un environnement de partage des technologies propice à lacomposition et à la diffusion de nouvelles pièces avec électronique et du répertoire existant. »

CONCERT ENREGISTRÉ PAR FRANCE MUSIQUE (DIFFUSION LE 3 JUILLET À 15H)

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Ircam - Centre Pompidou



ANNÉE DE COMPOSiTiON2007

EFFECTiFViolon, violoncelle, contrebasse, piano,

2 percussions et électroniqueDURÉE

11 minutesÉDiTEUR

Inédit

Cette pièce, réalisée en collaboration avecIntegra dans le cadre du programme Culture2000 et le studio NOTAM à Oslo, est unecommande d’Integra. Elle a été créée le 16septembre 2007 au festival Traiettorie àParme (Italie) par l’ensemble Court-circuitdirigé par Laurent Cuniot. Il s’agit de lacréation française de l’œuvre.

« It's squatting against the wall, unable tolift itself into a standing position. Its eyes,however, have life in them: and hunger. »

D'après le scénario de Hellraiserde Clive Barker

« Il est accroupi contre le mur, incapable detenir debout. Dans ses yeux, pourtant, il y a lavie : et la faim. »

Trois thèmes convergent dans la créationde Dueling Zombies : la rencontre entredes codes musicaux pop et des pratiquesde composition issues de la tradition« savante » européenne, l'utilisationde techniques d'analyse audio, l'idéede stupidité artificielle.

Une machine interagit avec des musi-ciens à travers l'analyse de leur son :tout ce que l'ordinateur produit est uneparaphrase grossière de ce que sesmicrophones sont en train de capter.Parallèlement, la partition instru-mentale copie les mêmes systèmesd'interpolations et de boucles de listesque la machine utilise comme voca-bulaire de base pour s'exprimer.Humain et artificiel sont impliquésdans un jeu absurde d'imitation réci-proque. Corps morts qui cherchent àrépliquer les comportements de viespassées, ordinateurs et instrumen-tistes sont des zombies les uns parrapport aux autres, caricatures défor-mées, clones mal réussis. Toutefois,dans les yeux de ces créatures, il y a dela lumière : et de la faim.

Andrea Cera

ANDREA CERADUELING ZOMBIES

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ANNÉE DE COMPOSiTiON2007-2008EFFECTiF

Flûte, clarinette basse, cor anglais, basson,percussion, 2 violons, alto, violoncelle,

contrebasse et échantillonneurDURÉE

15 minutesÉDiTEUR

Inédit

Cette pièce, commandée par Integra dansle cadre du programme Culture 2000, a étéréalisée en collaboration avec Kent Olofssonpour la réalisation informatique musicale.Il s’agit de la création mondiale de la pièce.

Cette pièce offre une image en troisparties du Japon. Sur les échantillonssonores, on peut entendre des franco-phones s’entretenant sur le Japon ou lavoix d’une japonaise racontant sonrêve. Dans cette pièce, je me suis inté-ressé à la musicalité de la voix parlée ;là où le sens du mot peut varier selonson rôle musical. Le matériau de la piècea été enregistré et travaillé lors d’unséjour à la villa Kujoyama à Kyoto.Je remercie particulièrement Masako,Gilbert, Pascal et Robert.

Ondrej Adámek

ONDREJ ADÁMEKÇA TOURNE ÇA BLOQUE

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EFFECTiFClarinette contrebasse

et dispositif électroniqueDURÉE

9 minutesÉDiTEUR

Inédit

Cette pièce, réalisée à l’Ircam dans lecadre du Cursus de composition et d’infor-matique musicale, en collaboration avecJean Lochard pour l’encadrement pédago-gique, a été créée le 13 octobre 2006 àl’Institut par son dédicataire Alain Billard.

Dans Décombres, l’espace sonore est brutet primaire, comme si l’oreille était ten-due vers une source complexe de sonsélectriques différents. La destructionsystématique des sources sonores (pardistorsion, par saturation…) affecteautant la clarinette que l’électronique.L’écriture de la clarinette contrebasseutilise des sons complexes par saturationen utilisant constamment la voix dans lejeu instrumental. Le timbre est le résultatd’une énergie démesurée traversant tousles registres de l’instrument.Les amas de sons électroniques sonttraités suivant différentes techniquesde granulation, pour ne former que desblocs de sons épars, tendus et abîmés.Dans ces jaillissements sonores subsiste

une relation étroite entre l’instrumentisteet l’électronique. En constante imitation,ces deux pôles poussent jusqu'à l’ex-trême leurs différents matériaux jusqu’àleur destruction, jusqu’au vertige.

Raphaël Cendo

RAPHAËL CENDODÉCOMBRES

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EFFECTiFClarinette, trompette, percussion,

2 violons, alto, violoncelle, contrebasseet dispositif électroacoustique

DURÉE25 minutesÉDiTEUR

Jobert, Paris

Cette pièce, commandée par l’État, a étécréée le 4 mai 1999 à Lyon dans le cadre de lasaison du Grame, par l’Ensemble orchestralcontemporain. Elle a reçu le prix de Bourges« musique mixte » en 2000.

L’idée de cette pièce repose sur unensemble d’écrits autour des processusd’agression chez l’homme et chez l’ani-mal, ainsi que sur la notion de frontalité(ce qui se rapporte aux zones intermé-diaires, floues, de notre expériencephysique ou intellectuelle). Le principede l’œuvre (d’où la précision quatuor)repose sur le développement, « en cerclesconcentriques », de quatre groupes ouentités (clarinette/trompette ; percus-sion ; quintette de cordes ; électronique)se refermant progressivement sur l’audi-teur. Cette convergence s’effectue par desprocessus d’accumulations et de rencontresdans lesquels la perception passe d’étatsindividualisés à un sentiment de groupe.

Pierre Jodlowski

PIERRE JODLOWSKIDE FRONT




ONDREJ ADÁMEKNé à Prague en 1979, Ondrej Adámekobtient un diplôme de composition àl'académie de musique de Prague ainsiqu’un prix de composition en 2006 auConservatoire de Paris où il étudieégalement l’électroacoustique, l’or-chestration, l’improvisation, l’analyseet la musique indienne.En 2002, grâce à la bourse pour artistesUnesco-Aschberg, il est artiste résidentà Nairobi avec la compagnie de danseGàara (spectacle Abila). Il est finaliste duconcours biennal de composition acous-matique «Métamorphoses » (Belgique)en 2002 et 2004. Il participe au 7e

Forum international des jeunes compo-siteurs du Nouvel Ensemble Moderne en2004 et sa pièce Sinuous Words est diffu-sée sur Radio-Canada et Radiotélévisiondans le cadre de l’événement « Montréal,Cité de la musique 2004 ». En 2007, ilobtient une bourse de CulturesFranceet est résident à la villa Kujoyama à Kyoto.

Ondrej Adámek compose des œuvrespour orchestre et ensemble mais éga-lement de la musique mixte avec élec-tronique. Il s’inspire de différentescultures (Bali, Nouvelle Calédonie,Japon), avec un travail détaillé sur leson instrumental et la voix.En 2008, il présentera Endless Steps,pièce symphonique pour l’orchestre del’académie de Lucerne – interprétée parl’orchestre de l’académie de Lucernesous la direction de Pierre Boulez – etÇa tourne ça bloque – interprétée parl’ensemble Court-circuit – dans lecadre du festival Agora de l’Ircam.© Ircam-Centre Pompidou, 2008

RAPHAËL CENDONé en 1975, Raphaël Cendo étudie lepiano et la composition à l'Ecole nor-male de musique de Paris où il obtientson diplôme en 2000. Il intègre laclasse de composition du Conservatoirenational supérieur de Paris en 2003puis suit le Cursus de composition etd’informatique musicale de l’Ircam,qu’il termine en 2006. Ses influencesmusicales regroupent les œuvres deGustav Mahler, Iannis Xenakis etGérard Grisey ainsi que la musiquenoise japonaise (Merzbow, Ikeda).Il écrit des œuvres pour des ensemblesde renommée internationale comme

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BIOGRAPHIESCOMPOSITEURS

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L'Itinéraire, l'Ensemble intercontem-porain, Ictus, l'Orchestre nationald'Ile-de-France, le Nouvel EnsembleModerne, l’Orchestre symphonique deMontréal, jouées et dirigées notammentpar Miquel Bernat, Alain Billard, DanielKawka, Pascal Rophé, Peter Rundel etLorraine Vaillancourt. Plusieurs de cespièces sont données lors de manifes-tations renommées comme « Lille,capitale européenne de la culture », lesconcerts Tremplin au Centre Pompidou,le festival Radio France à Montpellier,Ars Musica à Bruxelles, Voix Nouvellesà Royaumont, le festival Présences deRadio France et Musica à Strasbourg.En 2007, Raphaël Cendo reçoit le prixespoir du concours international decomposition de l’Orchestre symphoniquede Montréal.© Ircam-Centre Pompidou, 2008

ANDREA CERAAprès des études de piano et de compo-sition au conservatoire de Padoue enItalie et d'informatique musicale àl’Ircam (Cursus annuel de compositionet d'informatique musicale), AndreaCera débute une activité de compositeuren alternant collaborations institu-tionnelles et projets à petit budget.

On peut situer ses œuvres dans lechamp de la musique contemporainesavante et des installations sonores ;son travail témoigne d’une volontéd’hybrider des éléments de musiquedite commerciale et des éléments demusique dite savante. Il éprouve notam-ment une fascination et un vif intérêtenvers certaines musiques de danse(ou envers les musiques électroniques)dont l’emprise sur les corps et lesesprits lui paraît significative.Il est invité au Fresnoy, Studio nationaldes arts contemporains en 2004 et en2005. En 2005, il prépare Mutating Score,en collaboration avec l'Ircam, pour lechorégraphe Hervé Robbe ; ce projetconstitue, avec Permis de Construire/Avisde Démolition (2000) et Rewind (2003),une trilogie où l'analyse du mouvementdansé et l'exploration de la voix desdanseurs constituent des thématiquescommunes pour l'expérimentation musi-cale. Andrea Cera collabore notammentavec Gérard Chiron (exposition « D_DAY »au Centre Pompidou en 2005), RomainKronenberg (So long baby... Love andSongs will be d'Hervé Robbe en 2006),Armando Menicacci et Christian Delecluse(Terra Incognita à l'Observatoire de Parisen 2006), et la compagnie Affari Esteri(Les Avenants). En 2007, il travaille sur lavoix du chanteur réunionnais DanyelWaro dans le cadre d'une nouvelle choré-graphie de Pascal Montrouge et créeDistacco pour le théâtre lyrique expéri-mental A. Belli de Spoleto – pièce dethéâtre musical basée sur les poèmesde Vincenzo M. Rippo. En 2007/2008,il a des projets avec Hervé Robbe,

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Pascal Montrouge, le théâtre lyriqueexpérimental A . Belli de Spoleto,Marie-Laure Cazin, Elisa Zurlo, J. F.Nesplatz et Gilles Boustani.Andrea Cera donne des cours auconservatoire de Padoue et à l'académiedes Beaux-Arts de Brera à Milan.© Ircam-Centre Pompidou, 2008.

PIERRE JODLOWSKIAprès des études musicales au conser-vatoire de Lyon et à l’Ircam (Cursusde composition et d’informatique musi-cale), Pierre Jodlowski fonde le collectiféOle et le festival Novelum à Toulouse.Comme compositeur, il se produit enFrance et à l'étranger dans la plupartdes lieux dédiés à la musique contempo-raine mais également dans des circuitsparallèles comme la danse, le théâtre,les arts plastiques et les musiques élec-troniques. Outre ses activités musicales,il travaille l'image, la programmationinteractive, la mise en scène, et chercheessentiellement à questionner lesrapports dynamiques des espaces scé-niques. Il revendique aujourd'hui lapratique d’une musique « active » :dans sa dimension physique (gestes,énergies, espaces) comme psycholo-gique (évocation, mémoire, dimension

cinématographique). Pierre Jodlowskireçoit notamment des commandes del’Ircam, de l’Ensemble intercontem-porain, du ministère de la Culture, duCIRM-Centre national de créationmusicale à Nice, du festival de RadioFrance, de Donaueschingen et duConcours international de pianod’Orléans. Lauréat de plusieurs concoursinternationaux, il obtient le prixClaude Arrieu de la Sacem en 2002 etest accueilli en résidence à l'Académiedes arts de Berlin en 2003 et en 2004.Ses œuvres sont diffusées en France,en Europe, au Canada, en Chine, àTaïwan et aux États-Unis.

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ALAIN BILLARD clarinette contrebasseNé en 1971, Alain Billard débute la clari-nette à l’âge de cinq ans avec NinoChiarelli à l’école de musique de Chartres.Il poursuit ses études auprès de RichardVieille au conservatoire de région deParis puis au Conservatoire nationalsupérieur de musique de Lyon où ilobtient le diplôme d’études supérieuresdans la classe de Jacques Di Donato. Ilrejoint le Quintette à vent Nocturne aveclequel il reçoit un premier prix demusique de chambre au conservatoirede Lyon et le deuxième prix du concoursinternational de l’ARD de Munich.Depuis 1995, Alain Billard est membre del’Ensemble intercontemporain au postede clarinette basse (jouant aussi clarinette,cor de basset et clarinette contrebasse).Régulièrement en contact avec des musi-ciens d’horizons divers, il étoffe sonexpérience et sa palette instrumentale etapprend le tuba, le saxophone et la gui-tare basse. Il enregistre Mit Ausdruck,concerto pour clarinette basse et orchestrede Bruno Mantovani avec Jonathan Nottet l’orchestre symphonique de Bamberg ;crée Génération, triple concerto pour troisclarinettes de Jean-Louis Agobet, avecMichel Portal, Paul Meyer et l’Orchestrenational de Strasbourg dirigé par JanLatam Koening et François-Xavier Roth ;Machine for Contacting the Dead de Liza

Lim, pour clarinette contrebasse, vio-loncelle et ensemble avec l’Ensembleintercontemporain et Jonathan Nott. Ilparticipe également activement auxactions éducatives que l’Ensemble mèneen direction du jeune public et desfuturs professionnels de la musique.

ENSEMBLE COURT-CIRCUITC’est à l’occasion d’une rencontre avecBarbara et Luigi Polla, fondateurs de lagalerie Analix de Genève, que PhilippeHurel et Pierre-André Valade créent en1991 l’ensemble Court-circuit.Composée d’instrumentistes de hautniveau, cette formation s’impose rapide-ment comme un ensemble de premierordre ; on lui doit des créations de nom-breux compositeurs comme TristanMurail, Michael Jarrell, Philippe Leroux,Martin Matalon, Philippe Hurel, MauroLanza, Rolf Wallin, Daniel D’Adamo,Alexandros Markéas, Joshua Fineberg,Roger Reynolds, Jean-Luc Hervé...Court-circuit est invité par de grandsfestivals européens et d’importantesinstitutions musicales tels que l’Ircam,Radio France, l’Opéra de Paris, la Cité dela musique, le Conservatoire supérieuret l’Auditorium du Louvre (Paris),Musica (Strasbourg), Festival d’Aix-en-Provence, 38e Rugissants (Grenoble),Why Note (Dijon), GMEM (Marseille),

BIOGRAPHIESINTERPRÈTES

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Festival Manca (Nice), festival « Automnede Varsovie », Ultrashall et Maerzmuzik(Berlin), Ultima (Oslo), Traiettorie(Parme), Roma Europa (Rome), MusicFactory (Bergen), Gaida (Vilnius),Nyyd (Tallinn), Alicante, Wien Modern(Vienne), Witten, Darmstadt… Court-circuit s’implique dans des projetsinterdisciplinaires ; ainsi il collaborerégulièrement avec l’Opéra de Paris pourdes créations de ballets (Le Songe de Médée,chorégraphie d’Angelin Preljocaj surune musique de Mauro Lanza — projetinitié par l’Ircam ; Le Souffle du temps,chorégraphie d’Abou Lagraa sur VortexTemporum de Gérard Grisey). Dans cetteidée de transversalité, on peut égale-ment citer le projet de ciné-concert

Paris qui dort initié par l’Ircam et leLouvre (film de René Clair sur unemusique de Yan Maresz), créé àl’Auditorium du Louvre en 2006 etrepris dans le cadre du Réseau Varèse,à Lyon, Riga, Vilnius, Budapest etBerlin (2007-2008).Par ailleurs, Court-circuit poursuit sacollaboration avec des communes del'Essonne et l’Adiam 91 entamée il y atrois ans et qui l’a conduit à menerdiverses actions de diffusion et de sen-sibilisation à travers le département dansdes lieux non spécialisés (sous formed’ateliers/concerts, concerts-conférences)et dans des lieux à caractère pédagogiquepour tisser des liens solides avec lepublic local.

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Enfin, l'ensemble affirme sa vocationpédagogique en collaborant régulière-ment avec le Conservatoire nationalsupérieur de musique et de danse deParis, notamment dans le cadre desateliers de la classe de direction.

Court-circuit est associé à l’ensembleBIT20 de Bergen pour les échangesinternationaux auxquels il participedans le cadre du « Projet-Fondation3 ».Il est également membre du projetIntegra financé par Culture 2000 qui apour but de créer un environnementeuropéen propice à la composition et aupartage de musiques avec électronique.Court-circuit a enregistré les œuvres deTristan Murail, Philippe Leroux, ThierryBlondeau, Gérard Grisey, Daniel D’Adamo,Philippe Hurel, Joshua Fineberg, RogerReynolds, Martin Matalon, Jean-LucHervé (sortie en 2008).

Court-circuit est aidé par le ministèrede la Culture et de la Communication /DRAC Ile-de-France au titre de l’aideaux ensembles conventionnés et reçoitl’aide de la Sacem et de la Spedidampour l’ensemble de ses activités, deMFA pour sa production phonographiqueainsi que de CulturesFrance pour saprésence à l’étranger.

www.court-circuit.fr

JEAN DEROYER directionChef d’orchestre français né en 1979,Jean Deroyer intègre le Conservatoirenational supérieur de musique de Parisà l’âge de quinze ans. Il y obtient cinqpremiers prix et est ensuite nomméchef assistant à l’Ensemble intercon-temporain pour deux saisons.Entre autres orchestres, Jean Deroyer aété invité à diriger l’Orchestre de Paris,l’Orchestre philharmonique de RadioFrance, l’Orchestre symphonique de laSWR de Baden-Baden, l’Orchestrenational de Lille, l’Ensemble intercon-temporain, l’Orchestre de chambred’Israël, l’Orchestre philharmonique de

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MUSICIENS PARTICIPANT AU CONCERT

Olivier Nowak, flûteHélène Devilleneuve, hautbois

Pierre Dutrieu, clarinetteLoïc Chevandier, basson

Laurent Bômont, trompetteJean Geoffroy, percussions

Eve Payeur, percussionsJean-Marie Cottet, piano

Nicolas Miribel, violonStéphane Causse, violon

Claire Merlet, altoAlexis Descharmes, violoncelle

Didier Meu, contrebasse




Strasbourg, l’Orchestre Poitou-Charentes,l’Orchestre national d’Ile-de-France,l’Orchestre philharmonique royal deLiverpool, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen,le Klangforum Wien, les ensembles Remix,Contrechamps, Elision, Muzyki Nowej,Court-circuit, l’Ensemble 21 et l’Ensemblede musique contemporaine de Moscou.Depuis plusieurs années, il bâtit unerelation privilégiée avec l’Ensembleintercontemporain. En 2007, aux côtésde Peter Eötvös et Pierre Boulez, il seproduit dans Gruppen de Stockhausen,dans le cadre du festival de Lucerne, et faitses débuts avec l’Orchestre de Paris à lasalle Pleyel dans un concert programmépar Henri Dutilleux — il retrouvera cetorchestre à plusieurs reprises lors desprochaines saisons.Parmi ses prochains engagements,signalons des concerts avec l’orchestresymphonique allemand à la Philharmoniede Berlin, le NHK Symphony Orchestraà Tokyo, l’Orchestre philharmoniquede Liège au Palais Royal à Bruxelles,l’Ensemble intercontemporain à Rome,l’Orchestre national de Lyon et le HyogoConvention Center Orchestra.

KENT OLOFSSON réalisation informatiquemusicaleNé à Karlskrona (Suède) en 1962, KentOlofsson se consacre principalement àla musique de chambre (pièces pour ins-truments et électronique notamment).Il débute sa carrière musicale commeguitariste dans le groupe de rocksymphonique Opus Est puis étudie lacomposition à Malmö de 1984 à 1991.La guitare joue un rôle majeur dans la

plupart de ses travaux, notamment dansIl Liuto d'Orfeo qui reçoit le premier prixdu Concours international de musiqueélectroacoustique de Bourges en 1999.Olofsson écrit des œuvres pour tous lesgenres (orchestral, concerto solo, vocal,électroacoustique, rock) ainsi que pourdes expositions, des spectacles dedanse — notamment avec la compagnied’Efva Lilja.Les œuvres de Kent Olofsson sontinfluencées par le monde conceptuelde l’Antiquité, l’univers technique et tonalde la Renaissance et la musique orientale.Leur relative complexité technique vasouvent de pair avec une immédiatetésurprenante, née de son oreille experte entexture acoustique et en transmutationtonale purement humaine. Cette sensi-bilité « psychoacoustique » confère àsa musique une connexion intime avecl’auditeur.Kent Olofsson enseigne à l’académiede musique de Malmö.

ÉQUIPES TECHNIQUES

IRCAM

Sébastien Naves, ingénieur du son

Éric Legallo, régisseur son

Thomas Leblanc, régisseur

Serge Lemouton, régie informatique

Thierry Pilleul, régisseur lumière

Isabelle Couderd, Samuel Ferrand, assistants régisseur

Simon Fogielman, stagiaire son

COURT-CIRCUIT

Vincent Baltz, régisseur

Réalisation du programme

Aude Grandveau

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IRCAMINSTITUT DE RECHERCHE ET COORDINATION ACOUSTIQUE/MUSIQUE

Fondé en 1970 par Pierre Boulez,l’Ircam est un institut associé auCentre Pompidou, que dirige FrankMadlener depuis janvier 2006. Il estaujourd’hui l’un des plus grands centresde recherche publique dans le mondedédié à la recherche scientifique et à lacréation musicale. Plus de 150 collabo-rateurs contribuent à l’activité de l’institut(compositeurs, chercheurs, ingénieurs,interprètes, techniciens…).

L’Ircam est un des foyers principauxde la création musicale ainsi qu’un lieude production et de résidence pour descompositeurs internationaux. L’institutpropose une saison riche de rencontressingulières par une politique decommandes. De nombreux programmesd’artistes en résidence sont engagés,aboutissant également à la création deprojets pluridisciplinaires (musique,danse, vidéo, théâtre et cinéma).Enfin, un grand festival annuel, Agora,permet la présentation de ces créationsau public.

L’Ircam est un centre de recherche àla pointe des innovations scientifiqueset technologiques dans les domainesde la musique et du son. Partenaire denombreuses universités et entreprises

internationales, ses recherches cou-vrent un spectre très large : acoustique,musicologie, ergonomie, cognitionmusicale. Ces travaux trouvent desapplications dans d’autres domainesartistiques comme l’audiovisuel, lesarts plastiques ou le spectacle vivant,ainsi que des débouchés industriels(acoustique des salles, instrumentsd’écoute, design sonore, ingénierielogicielle…).

L’Ircam est un lieu de formation àl’informatique musicale. Son Cursus etses stages, réalisés en collaboration avecdes chercheurs et compositeurs inter-nationaux, font référence en matière deformation professionnelle. Ses activitéspédagogiques concernent également legrand public grâce au développementde logiciels pédagogiques et interactifsnés d’une coopération étroite avecl’Éducation nationale et les conserva-toires. L’Ircam s’est enfin engagé dansune formation universitaire avecl’université Paris-VI pour le masterAcoustique, traitement du signal etinformatique appliqués à la musique.

www.ircam.fr

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LE FESTiVAL AGORA 2008 ESTPRODUiT ET ORGANiSÉ PARL’iRCAM-CENTRE POMPiDOU

iRCAM iNSTiTUT DE RECHERCHE ET COORDiNATiON ACOUSTiQUE/MUSiQUE

L’Ircam, association loi 1901, est

subventionné par le ministère de la

Culture et de la Communication

(Direction des affaires générales, Mission

de la recherche et de la technologie et

Direction de la musique, de la danse, du

théâtre et des spectacles).

L’ÉQUiPE D’AGORA 2008

DiRECTiON ETPROGRAMMATiON ARTiSTiQUEFrank Madlener

COORDiNATiONSuzanne Berthy

PROGRAMMATiON DES RENCONTRES ET ÉVÉNEMENTS SCiENTiFiQUESAndrew Gerzso I Florence Quilliard IHugues Vinet I Sylvie Benoit I XavierRodet I Olivier Warusfel I Cyril Béros IAnne Becker I Céline Chouffot I Fleur Gire

PRODUCTiONAlain Jacquinot I Pascale Bondu I AgnèsFin I Anne Guyonnet I Jérémie Henrot IThomas Leblanc I Maxime Le Saux IClément Marie I Joachim Olaya I DavidPoissonnier I Lætitia Scalliet

COMMUNiCATiONClaire Marquet I Dany Baudouin IMurielle Ducas I Sylvia Gomes I VincentGourson I Aude Grandveau I DeborahLopatin I Delphine Oster

BiLLETTERiE ET FORUMStéphanie Racco I Alexandra Guzik IStéphanie Leroy

RELATiONS PRESSEOpus 64 I Valérie Samuel I Amélie dePange I Arnaud Pain

PRESSE SCiENTiFiQUEEracom I Estelle Reine-Adélaïde

EN PARTENARiAT AVEC• Les Spectacles vivants-

Centre Pompidou

• La Cité de la musique

• Le Conservatoire national

des arts et métiers

• Le Fresnoy, Studio national

des arts contemporains

• L’Opéra national de Paris

• Radio France

AVEC LE SOUTiEN DE• Caixa Geral de Depósitos

• 100 % Finlande

• EACEA (Éducation Audiovisual and

Culture Executive Agency) - Projet

Culture 2007-2013 de l'Union européene

• Fondation Calouste Gulbenkian

• Forum culturel autrichien

• Institut Camões à Paris

• Région Ile-de-France

• SACD (Société des auteurs et compositeurs

dramatiques)

• Sacem (Société des auteurs, compositeurs

et éditeurs de musique)

L’Ircam est membre du réseau Varèse,réseau européen pour la création et ladiffusion musicales, subventionné par le programme Culture 2000 de l’Unioneuropéenne.

EN COLLABORATiON AVEC• L'Église Saint-Eustache

• Instant Pluriel

• L’Institut finlandais à Paris

• Le Théâtre des Bouffes du Nord

• Le Théâtre du Châtelet

L’iRCAM REMERCiE SES PARTENAiRES MÉDiASFrance musique, Télérama

MÉCÉNATMécène principal pour l'innovation à l'Ircam, la Fondation Jean-LucLagardère soutient les jeunes talents dans les domaines de la cultureet des médias. Conjuguant créativité, recherche et solidarité,elle défricheavec l'Ircam des voies nouvelles en finançant une thèse de doctorat, encofinançant Mutations of Matter (projet Cursus 2) ainsi que « LesAteliers de la création » et,dans le cadre du festival Agora,en soutenantCom que voz.

www.fondation-jeanluclagardere.com




PENSEZ À VOTRE PASS AGORA !

10 ¤ le spectacle Achat minimum de 4 spectaclesdifférents par personne.

�Renseignementswww.ircam.fr / 01 44 78 12 40




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