ALAIN ALTINOGLU VIKTORIA MULLOVA SIBELIUS/BRAHMS | je. 3 5 · Mort], qui renferme l’illustre...

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| je. 3 nov. 20h | sa. 5 nov. 18h | symphonique ALAIN ALTINOGLU VIKTORIA MULLOVA SIBELIUS/BRAHMS

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| je. 3 nov. 20h | sa. 5 nov. 18h | symphonique

ALAIN ALTINOGLUVIKTORIA MULLOVASIBELIUS/BRAHMS

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L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : Alain Altinoglu © Marco Borggreve

La saison 16/17 de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon

est fleurie par Les Fleurs de Marie

28, avenue Maréchal-de-Saxe – Lyon 6e

Arvo Pärt (né en 1935)Cantus in memoriam Benjamin Britten[6 min]

Jean Sibelius (1865-1957)Concerto pour violon et orchestre en ré mineur, op. 47I. Allegro moderatoII. Adagio di moltoIII. Allegro ma non tanto

[35 min]

Entracte

Johannes Brahms (1833-1897)Symphonie n° 2, en ré majeur, op. 73I. Allegro non troppoII. Adagio non troppo – L’istesso tempo, ma graziosoIII. Allegretto grazioso (Quasi andantino) – Presto, ma non assai – Tempo primo – Presto, ma non assai –Tempo primoIV. Allegro con spirito

[45 min]

Orchestre national de Lyon Alain Altinoglu, directionViktoria Mullova, violon

Les fleurs

de

Marie

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Arvo PärtCantus in memoriam Benjamin BrittenComposition  : 1977-1980. Création  : Tallinn, Eesti

Kontsert, 7 avril 1977, par l’Orchestre symphonique

national d’Estonie sous la direction d’Eri Klas.

Dans une note d’intention, Arvo Pärt s’interroge  : «Pourquoi la date de la mort de Benjamin Britten – le 4 décembre 1976 – m’a-t-elle tant bouleversé  ?» Il s’avère que le décès de Britten survient au moment où le compositeur estonien a la sensation de tout juste comprendre la pureté de sa musique. En outre, Pärt aurait souhaité rencontrer Britten, et ressent à la fois de la culpabilité et une profonde déception à l’idée de ce rendez-vous manqué.La mort de Britten coïncide également avec un moment symbolique de la vie artistique de Pärt, qui sort tout juste d’une crise profonde. En effet, après avoir éprouvé les limites du sérialisme de ses œuvres de jeunesse, après aussi avoir subi la censure des autorités soviétiques suite à son Credo, Pärt cesse presque totalement de composer entre 1968 et 1976. Pendant ces huit années, il se consacre à l’étude du chant grégorien et de la polyphonie franco-flamande, où l’art de la superposition des voix est particulièrement savant.En 1976, un flot de nouvelles pièces marque sa libération créatrice. Pärt a trouvé le style qui restera le sien jusqu’à nos jours. Son goût pour une complexité «mathématique» demeure, mais

le langage est désormais ramassé, concentré au maximum. Sa musique d’apparence plus simple est en réalité plus pure. Pärt nomme ce nouveau style «tintinnabuli», en référence aux trois notes de l’accord parfait, noyau de son œuvre, qu’il compare à des cloches. [Ce style le rattache au courant minimalisme à l’honneur dans la saison 2016-2017 de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, autour de la figure de John Adams, compositeur associé. N.d.r.]Le Cantus in Memory of Benjamin Britten donne justement à entendre une cloche. Mais c’est ici une cloche funèbre qui vient ouvrir puis ponctuer, par séries régulières de trois coups, un chant douloureux donné en savant canon par l’orchestre à cordes. La mélodie est une gamme mineure descendante s’égrenant progressivement, et revenant constamment à son point de départ, de façon lancinante. Les violons entrent pianississimo, avec sourdines, rejoints successivement par les autres pupitres, des plus aigus aux plus graves. La plainte s’intensifie jusqu’à un accord fortississimo dont émerge, terrible, la résonance du glas.Le grand public découvrit cette musique bouleversante lorsque le réalisateur Michael Moore la choisit pour accompagner des images du 11 septembre 2001 dans Fahrenheit 9/11, Palme d’or au Festival de Cannes en 2004.—Mathilde Serraille

Jean SibeliusConcerto pour violon et orchestre en ré mineur, op. 47Composition  : 1902-1904, révision en 1905. Création  :

Helsinki, 8 février 1904, par Viktor Nováček et

l’Orchestre philharmonique d’Helsinki, sous la direction du

compositeur (version originale). Berlin, 19 octobre 1905,

par Karl Halíř et l’Orchestre philharmonique de Berlin, sous

la direction de Richard Strauss (version révisée).

Sibelius avait quatorze ans lorsqu’il découvrit le violon, et il se prit d’un enthousiasme si frénétique pour cet instrument qu’il envisagea pendant quelques années une carrière de concertiste. Il dut renoncer à ce rêve mais conserva néanmoins une passion pour l’instrument qui s’incarne dans les diverses pages qu’il lui a confiées, en particulier dans l’unique concerto mené à son terme. Cette œuvre très virtuose sonne toutefois comme un adieu aux illusions de jeunesse – elle naquit de plus dans une période sombre de la vie de Sibelius, qui venait de perdre sa troisième fille de la typhoïde, se débattait dans d’incessants problèmes d’argent, craignait un cancer de la gorge et noyait ses angoisses dans l’alcool. Le concerto prit forme lentement, comme souvent chez Sibelius. Les premières esquisses remontent à l’été 1902 et, le 18 septembre de cette année, le compositeur pouvait écrire à sa femme, Aino, qu’il avait trouvé de magnifiques idées mélodiques. L’écriture s’intensifia l’année suivante, avec une parenthèse de deux mois pour écrire la musique de scène de Kuolema [La Mort], qui renferme l’illustre Valse triste. Début 1904, Sibelius hâta le mouvement  : il venait d’acquérir un terrain à Järvenpää et avait besoin d’argent frais pour bâtir la maison où il passerait la fin de ses jours, Ainola. Prévue à Berlin au mois de mars, la création fut avancée d’un mois et transférée à Helsinki.Malheureusement, le commanditaire, le virtuose allemand Willy Burmester, n’était plus libre pour l’assurer. Son remplaçant, un jeune professeur de violon nommé Viktor Nováček, batailla sans succès contre une partition qui dépassait ses moyens. Sous le feu des critiques, qui jugeaient notamment les difficultés techniques trop déconnectées du contenu musical, Sibelius entreprit en 1905 de réviser la partition et

de mieux intégrer le violon solo au discours symphonique. La seconde grande cadence du soliste dans le premier mouvement et celle, plus modeste, du mouvement lent, firent les frais de cette condensation  ; le finale subit lui aussi plusieurs coupures, mais aussi une réécriture plus substantielle  : orchestration adoucie, partie soliste délestée de difficultés techniques superflues. Aino fit savoir qu’elle regrettait la version initiale, plus sauvage… La création de la version définitive fut donnée en octobre 1905 par l’Orchestre philharmonique de Berlin, sous la direction de Richard Strauss. Mais une fois de plus Burmester en fut écarté, au profit cette fois du violon solo de l’orchestre, Karl Halíř. Vexé de voir lui échapper une seconde fois l’œuvre qui lui était promise, Burmester fit le vœu de ne jamais la jouer, et Sibelius la dédia finalement à un jeune virtuose hongrois, Ferenc Vecsey. La version révisée connut elle aussi un début tiède. C’est grâce à Jascha Heifetz et à son mythique enregistrement de 1935 qu’elle put s’envoler vers le fabuleux destin qu’on lui connaît.

Nuits profondes et jours blafardsLyrique comme celui de Mendelssohn, puissant comme celui de Tchaïkovski, le concerto est la dernière grande page orchestrale de ce que l’on définit souvent comme la veine romantico-nationaliste de Sibelius – partitions contemporaines du concerto, la Deuxième Symphonie (1902) et Kuolema inaugurent une manière plus minérale, plus concentrée, plus mystique aussi, qui trouvera son aboutissement dans les partitions ultimes de Sibelius, la musique de scène pour La Tempête de Shakespeare et le poème symphonique Tapiola, en 1927.On reconnaîtra toutefois déjà, dans ce concerto, un rapport au temps qui n’appartient qu’à Sibelius et n’est pas étranger au lent cycle des nuits profondes et des jours blafards rythmant les vastes paysages finlandais. Souvent, notamment

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dans le finale, la musique semble s’immobiliser, et elle accumule alors une énergie colossale dans de longues pédales harmoniques ou d’obsédants ostinatos.On reconnaîtra également, derrière la trame estompée des formes classiques, l’intelligence si personnelle qu’a Sibelius de la structure musicale. Dès le premier mouvement, la grande cadence du soliste est par exemple intégrée au déroulement de la forme sonate, où elle fait office de développement. Mais ce qui domine dans cet Allegro moderato initial, c’est la beauté du premier thème, qui saisit l’auditeur dès les premières mesures  : une longue cantilène suspendue au-dessus de frémissements de violons, dont le dessin mélodique trouve ses prémices dans le premier mouvement de la Deuxième Symphonie (1902).Le mouvement lent, introduit par ces duos de bois à la tierce que Sibelius aime tant, est l’un des plus purs joyaux de lyrisme de son œuvre entière. Quant au finale, qualifié par le musicologue anglais Donald Tovey (sans volonté péjorative) de «polonaise pour ours polaires», il est propulsé par un thème principal tout en rythmes syncopés  ; son éclat tourmenté doit peut-être au finale de la Septième Symphonie de Dvořák, elle aussi en ré mineur, que Sibelius aimait énormément.—Claire Delamarche

Johannes Brahms Symphonie n° 2, en ré majeur, op. 73Composée de juin à octobre 1877. Créée à Vienne le 30

décembre 1877, par l’Orchestre philharmonique de Vienne

sous la direction de Hans Richter.

Alors que Brahms, intimidé par l’ombre de Beethoven, avait mis un quart de siècle à achever sa Première Symphonie, la seconde naquit dans la foulée en moins de quatre mois, de juin à octobre 1877, principalement lors de vacances en Carinthie, sur le Wörthersee. Annoncée pour le 11 décembre suivant, la création n’eut lieu finalement que le 30, assurée par l’Orchestre philharmonique de Vienne et le chef hongrois Hans Richter.

Affranchi de son pesant modèle, Brahms livra une œuvre à l’abord souriant, aux nuances pastel, aux accents de ländler1 et de valse qui la firent recevoir bien plus favorablement que la précédente. Appréciant que deux mouvements fussent à trois temps, les Viennois la baptisèrent «Symphonie viennoise», tandis que Brahms la surnomma sa «Suite de valses». Les grincheux l’affublèrent d’un sobriquet plus ironique, la «dernière de Schubert», comme s’ils refusaient à Brahms, après avoir comparé sa Première Symphonie à la Neuvième de Beethoven, le droit d’exister par lui-même.

Un cadre inébranlableL’Op. 73 est pourtant bel et bien brahmsien, par sa complexité rythmique et polyphonique, sa profusion d’idées dans un cadre inébranlable, et le traitement élaboré du matériau  : chevauchements, variations, développements, surprises harmoniques. On a souvent reproché à Brahms le manque de spontanéité de ses thèmes, l’opposant sur ce point à Schumann. C’est bien injuste, si l’on considère la profusion et la beauté des mélodies déployées dans cette œuvre. Mais, il est vrai, leur structure et leurs possibilités de métamorphoses s’accordent toujours aux vastes desseins architecturaux de leur auteur. Ainsi, le motif de quatre notes exposé dans les premières mesures par les violoncelles et les contrebasses détermine non seulement tout le premier mouvement, mais aussi les suivants, annonçant un diatonisme prononcé et alimentant le matériau thématique.L’Allegro ma non troppo initial foisonne de motifs et de couleurs instrumentales. Deux grands thèmes se dégagent de sa forme sonate ; le second, phrase dansante des violoncelles et altos, est absent du développement, assez bref mais très dense.Avec son humeur changeante et sa facture complexe, l’Adagio, ma non troppo en si majeur

constitue le centre de gravité de la symphonie. Le long thème initial est exposé par les violoncelles, accompagné d’un contrepoint des bassons. Un épisode plus fiévreux et modulant forme contraste avant la reprise du thème initial, dont le rythme binaire se heurte à des contrechants en triolets hérités de la partie centrale ; les deux rythmes se livrent un combat acharné, dont aucun ne sort vainqueur.Le hautbois domine l’Allegretto grazioso, doux morceau champêtre dont le rythme à trois temps et l’harmonisation en tierces et en sixtes rappelle certaines des Valses pour piano. Deux trios (Presto, ma non assai) font joyeusement

irruption, mais on reconnaît toujours, dans leur contours et leur accentuation typique sur la finale, la marque de la mélodie de hautbois.L’Allegro con spirito clôt l’ensemble dans un jaillissement de vie. Il suffit à prouver que les déclarations de Brahms – «La nouvelle symphonie est d’une mélancolie insupportable ; il faut publier la partition encadrée d’une bordure de deuil» – ne sont qu’ironie, ou pudeur masquée d’un compositeur qui répugne à parler de ses créations. —C. D.

1 La danse rustique à l ’origine de la valse.

BiographiesAlain Altinoglu, directionAlain Altinoglu est depuis septembre 2015 le directeur musical du Théâtre royal de la Monnaie, à Bruxelles. Sa carrière internationale a connu ces dernières années un essor considérable, jalonnée de projets dans de grandes maisons d’opéra comme le Metropolitan Opera de New York (Werther et Faust), la Staatsoper de Vienne (Don Giovanni, Faust, Roméo et Juliette, Simon Boccanegra et bientôt une nouvelle production de Macbeth), la Staatsoper de Berlin (Faust), la Deutsche Oper de Berlin (Eugène Onéguine et Salomé), l’Opéra de Zurich, la Staatsoper de Bavière… En juin 2015, il a fait ses débuts à l’Opéra royal de Covent Garden (Londres) dans Don Giovanni. L’été suivant, il a dirigé Lohengrin au Festival de Bayreuth, premier chef français invité depuis Pierre Boulez. En mars 2016, il a dirigé la nouvelle production de Iolanta/Casse-noisette à l’Opéra national de Paris, avec lequel il collabore régulièrement. Ses débuts au Festival de Salzbourg sont programmés pour l’été 2016. Alain Altinoglu entretient des liens privilégiés avec l’Orchestre national de France et a dirigé des orchestres de premier plan comme

l’Orchestre symphonique de Chicago, l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre philharmonique de Radio France, la Staatskapelle de Dresde, la Staatskapelle de Berlin, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich... Il a enregistré chez Naïve les concertos pour violoncelle d’Éric Tanguy avec Anne Gastinel et l’Orchestre national de France, Le Serment d’Alexandre Tansman avec l’Orchestre philharmonique de Radio France, Perelà de Pascal Dusapin avec l’Orchestre national de Montpellier, la Troisième Symphonie d’Henryk Mikołaj Górecki avec le Sinfonia Varsovia ; et chez Deutsche Grammophon Fiesque de Lalo avec Roberto Alagna.Alain Altinoglu mène également une carrière de pianiste. Il forme un duo avec la mezzo-soprano Nora Gubisch ; ils ont gravé ensemble l’intégrale des mélodies de Duparc et des mélodies de Ravel. Né en 1975 à Paris, Alain Altinoglu a fait ses études musicales au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de cette ville, puis y a enseigné pendant dix ans.

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Viktoria Mullova, violonViktoria Mullova a étudié à l’École centrale de musique et au Conservatoire de Moscou. Elle a attiré l’attention internationale en remportant le premier prix du Concours Sibelius en 1980 à Helsinki et la médaille d’or du Concours Tchaïkovski en 1982. Son intérêt pour l’interprétation historique l’amène à travailler avec des ensembles sur instruments anciens comme l’Orchestre de l’Âge des Lumières, Il Giardino Armonico, l’Orchestre baroque de Venise et l’Orchestre révolutionnaire et romantique. Viktoria Mullova nourrit un profond intérêt pour Bach, qu’elle enregistre beaucoup au disque. Elle a ainsi enregistré les concertos pour violon avec l’Accademia Bizantina et Ottavio Dantone ou encore les sonates et partitas pour violon seul. Viktoria Mullova s’intéresse aussi à la musique contemporaine. Elle a notamment publié Through the Looking Glass, un disque de musique world, jazz et pop arrangée pour elle par Matthew Barley, et plus récemment Stradivarius in Rio, un CD de chansons brésiliennes composées par Antônio Carlos Jobim, Caetano Veloso et Claudio Nucci. Elle a également commandé des œuvres à de jeunes compositeurs comme Fraser Trainer, Thomas Larcher et Dai Fujikura. En 2015-2016, Viktoria Mullova effectue une tournée en Asie avec l’Orchestre philharmonique de la BBC et se produit avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre philharmonique de la Radio néerlandaise, l’Orchestre symphonique de Londres, l’Orchestre de chambre de Genève, l’Orchestre philharmonique de Bergen... Elle donne également des récitals avec Katia Labèque en Europe et en Amérique du Sud. Viktoria Mullova joue un Stradivarius de 1723, le «Jules Falk», et un Guadagnini.

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Leonard Slatkin, directeur musicalDirecteur musical de l’Orchestre national de Lyon (ONL) et du Detroit Symphony Orchestra (DSO), Leonard Slatkin mène en outre une carrière intense de chef d’orchestre invité, en plus de ses activités de compositeur, d’auteur (avec Conducting Business) et de pédagogue.Parmi les temps forts de la saison 2015/2016, citons un festival Brahms de trois semaines à Detroit  ; des engagements avec le St. Louis Symphony, le Pittsburgh Symphony, le Los Angeles Philharmonic et l’Orchestre symphonique de la NHK (Tokyo)  ; des débuts avec l’Orchestre philharmonique de Chine (Pékin) et l’Orchestre symphonique de Shanghai  ; et une tournée d’été au Japon avec l’ONL. Leonard Slatkin a fait plus de 100 enregistre-ments, qui lui ont valu 7 Grammy Awards et 64 nominations. Il a dirigé les principaux orchestres mondiaux, et sa carrière lyrique le mène sur des scènes prestigieuses, du Metropolitan Opera de New York à la Staatsoper de Vienne. Il a été directeur musical du New Orleans Sympho-ny, du St. Louis Symphony et du National Symphony (Washington), et chef principal du BBC Symphony (Londres). Il a été premier chef invité du Royal Philharmonic et du Philharmo-nia (Londres), du Pittsburgh Symphony, du Los Angeles Philharmonic au Hollywood Bowl, et du Minnesota Orchestra.Né à Los Angeles dans une éminente famille de musiciens, Leonard Slatkin a commencé l’étude de la musique par le violon et a étudié la direction d’orchestre avec son père, puis avec Walter Susskind à Aspen et Jean Morel à la Juilliard School. Il réside à Bloomfield Hills (Michigan), avec son épouse, la compositrice Cindy McTee. Titulaire de la National Medal of Arts, la plus haute récompense conférée à un artiste par le gouvernement américain, Leonard Slatkin est aussi chevalier de la Légion d’honneur.

Leonard Slatkin est représenté par R. Douglas Sheldon (agent général, représentant pour les Amériques et l ’Asie) chez Columbia Artists Management Inc. et par Julia Albrecht (agent pour l ’Europe) chez Konzertdirektion Schmid.

Orchestre national de LyonHéritier de la Société des Grands Concerts de Lyon, fondée en 1905 par Georges Martin Witkowski, l’ONL est devenu un orchestre permanent en 1969, avec comme premier directeur musical Louis Frémaux (1969/1971). Depuis lors, il est administré et soutenu financièrement par la Ville de Lyon, qui l’a doté en 1975 d’une salle de concert de 2100 places, l’Auditorium. L’ONL a eu ensuite pour directeurs musicaux Serge Baudo (1971-1987), Emmanuel Krivine (1987-2000), David Robertson (2000-2004) et Jun Märkl (2005-2011). Leonard Slatkin occupe les mêmes fonctions depuis septembre 2011. En 1979, l’ONL fut le premier orchestre européen à se rendre en Chine, où il est retourné en 2013/2014. Ses tournées le mènent régulièrement dans les plus grandes salles du Japon, des États-Unis et d’Europe.L’ONL a fait découvrir en première audition mondiale les pièces des plus grands créateurs de notre temps tels Michael Jarrell, Pascal Dusapin, Jean-Louis Florentz, Philippe Hersant, Luciano Berio, Pierre Boulez, Steve Reich, Marc-André Dalbavie, Thierry Escaich, Édith Canat de Chizy, Kaija Saariaho, Mason Bates ou Bruno Mantovani. Pour la saison 2016/2017, il accueille John Adams et Guillaume Connesson comme compositeurs associés, ainsi qu’Hilary Hahn et Ton Koopman comme artistes associés.La richesse du répertoire de l’ONL se reflète dans une vaste discographie régulièrement récompensée, avec notamment des intégrales Ravel et Berlioz en cours chez Naxos. Depuis de nombreuses années, l’ONL est pionnier en matière d’action culturelle. Une politique tarifaire forte en direction des plus jeunes, des projets ambitieux pour les scolaires et le jeune public, des cycles de conférences et de nombreuses autres actions d’accompagnement achèvent d’en faire un orchestre de premier plan.

Établissement de la Ville de Lyon, l ’Orchestre national de Lyon est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication et par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

L’Orchestre national de LyonLeonard Slatkin directeur musical

L’Auditorium-Orchestre national de LyonJean-Marc Bador directeur général ; Denis Bretin secrétaire général ; Mathieu Vivant directeur de production ; Stéphanie Papin directrice administrative et financière ; Christian Thompson conseiller artistique ; et l’ensemble des équipes administratives et techniques.

VIOLONS I

Violons solos supersolistesJennifer GilbertGiovanni RadivoPremier violon soloJacques-Yves RousseauDeuxième violon soloJaha LeeViolons du rangAudrey BesseYves ChalamonAmélie ChaussadePascal ChiariConstantin CorfuAndréane DétienneAnnabel FauriteSandrine HaffnerYaël LalandeLudovic LantnerPhilip LumbusAnne RouchRoman Zgorzalek

VIOLONS II

Premiers chefs d’attaqueF. Souvignet-KowalskiCatherine MennesonDeuxième chef d’attaqueTamiko KobayashiViolons du rangBernard BoulfroyLéonie Delaune Catalina EscobarEliad FloreaVéronique GourmanelKaé KitamakiDiego MattheyMaïwenn MererSébastien PlaysHaruyo TsurusakiBenjamin Zékri

ALTOS

Altos solosCorinne ContardoJean-Pascal OswaldAlto co-solisteFabrice Lamarre

Altos du rangCatherine BernoldVincent Dedreuil-MonetMarie GaudinVincent HugonValérie JacquartSeungEun LeeJean-Baptiste MagnonCarole MilletLise NiqueuxManuelle Renaud

VIOLONCELLES

Violoncelles solosNicolas HartmannÉ. Sapey-TriompheVioloncelle co-solistePh. Silvestre de SacyVioloncelles du rangMathieu ChastagnolPierre Cordier Dominique DenniStephen EliasonVincent FalqueJérôme PortanierJean-Étienne TempoNN

CONTREBASSES

Contrebasses solosBotond KostyákVladimir TomaContrebasse co-solistePauline DepassioContrebasses du rangDaniel BillonGérard FreyEva JanssensVincent MennesonBenoist NicolasNN

FLÛTES

Flûtes solosJocelyn AubrunEmmanuelle RévilleDeuxième flûte Harmonie MaltèrePiccolo Benoît Le Touzé

HAUTBOIS

Hautbois solosJérôme GuichardNNDeuxième hautbois Ph. Cairey-RemonayCor anglais Pascal Zamora

CLARINETTES

Clarinettes solosRobert BianciottoFrançois SauzeauPetite clarinetteThierry MussotteClarinette basse Nans Moreau

BASSONS

Bassons solosOlivier MassotLouis-Hervé MatonDeuxième basson François ApapContrebasson Stéphane Cornard

CORS

Cors solosJoffrey QuartierGuillaume TétuCors aigusPaul TanguyYves StockerCors gravesJean-Olivier BeydonStéphane GrossetPatrick Rouch

TROMPETTES

Trompettes solosSylvain KetelsChristian LégerDeuxièmes trompettes Arnaud GeffrayMichel Haffner

TROMBONES

Trombones solosFabien LafargeCharlie MaussionDeuxième trombone Frédéric BoulanTrombone basse Mathieu Douchet

TUBA

Tuba soloGuillaume Dionnet

TIMBALES ET PERCUSSIONS

Timbalier soloAdrien PineauDeuxième timbalier Stéphane PelegriPremière percussionThierry HuteauDeuxièmes percussionsGuillaume ItierFrançois-Xavier Plancqueel

CLAVIERS

Claviers soloÉlisabeth Rigollet

HARPE

Harpe soloÉléonore Euler-Cabantous

ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95

prochainement à l’auditorium

| di. 6 nov. 11hmusique de chambreFOLKSONGS

Wolfgang Amadeus Mozart Quatuor pour piano et cordes n° 1, en sol mineur, KV 478Luciano Berio Folk Songs

Nora Gubisch, mezzo-soprano

Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Lise Niqueux, alto – Édouard Sapey-Triomphe, violoncelle – Jocelyn Aubrun, flûte – François Sauzeau, clarinette – Éléonore Euler-Cabantous, harpe – Thierry Huteau et Stéphane Pelegri, percussions

Alain Altinoglu, piano et direction

Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 €

| di. 6 nov. 16hsymphoniqueORCHESTRE DES JEUNES

Franz Liszt Les PréludesBedřich Smetana «La Moldau», extrait de Ma PatrieGuillaume Connesson MaslenitsaAntonín Dvořák Symphonie n° 8, en sol majeur, op. 88

Orchestre des jeunes Antoine Glatard, direction

Gratuit

| ma. 8 nov. 20hsymphoniquePHILHARMONIQUE DE SAINT-PÉTERSBOURG

Piotr Ilyitch Tchaïkovski Concerto pour piano n° 2, en sol majeur, op. 44Maurice Ravel Ma Mère l’Oye, cinq pièces enfantines — La Valse

Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg Iouri Temirkanov, direction Boris Berezovsky, piano

Tarif : de 30 € à 68 € / réduit : de 8 € à 62 €

www.auditorium-lyon.com

Iouri Temirkanov © Camilla Giannelli

Retrouvez Alain Altinoglu avec les musiciens de l’ONL