Aladin et la lampe merveilleuse - operanationaldurhin.eu · Mais les génies de l’anneau et de la...

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En deux mots Aladin doit aider un méchant sorcier à s’emparer de la lampe magique que ce dernier convoite et qui est cachée dans une grotte. Posséder cette lampe équivaut à devenir le roi du monde. Lorsqu’Aladin se rend compte de la supercherie, sa vie est en danger. Mais les génies de l’anneau et de la lampe vont l’aider à conquérir la belle princesse Badr’-Al-Budur… 2009-2010 Dossier pédagogique Département jeune public Nouvelle production - Création française Aladin et la lampe merveilleuse Nino Rota © Annemie Augustijns Opéra de Flandre À consulter : En complément de ces éléments, consultez dossier pédagogique bilingue autour d’Aladin et la lampe merveilleuse. Édité par le CRDP d’Alsace, ce document a été élaboré en partenariat avec l’IUFM de Guebwiller et la Pädagogische Hochschule de Karlsruhe. Quatre ateliers y sont proposés : contes, scénographie, marionnettes et musique. > À télécharger sur notre site Internet www.operanationaldurhin.eu ou sur www.crdp-strasbourg.fr

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En deux motsAladin doit aider un méchant sorcier à s’emparer de la lampe magique que ce dernier convoite et qui estcachée dans une grotte. posséder cette lampe équivaut à devenir le roi du monde. Lorsqu’Aladin se rend compte de la supercherie, sa vie est en danger. Mais les génies de l’anneau et de la lampe vont l’aider à conquérir la belle princesse Badr’-Al-Budur…

2009-2010 Dossier pédagogique Département jeune public

Nouvelle production - Création française

Aladinet la lampemerveilleuseNino Rota

© Annemie AugustijnsOpéra de Flandre

À consulter :En complément de ces éléments, consultez dossier pédagogique bilingue autour d’Aladin et la lampe merveilleuse. Édité par le CRDp d’Alsace, ce document a été élaboré en partenariat avec l’IUFM de Guebwiller et la pädagogische Hochschule de karlsruhe.Quatre ateliers y sont proposés : contes, scénographie, marionnettes et musique.

> À télécharger sur notre site Internet www.operanationaldurhin.eu ou sur www.crdp-strasbourg.fr

productionDirection musicale Vincent MonteilMise en scène Waut KoekenAssistante à la mise en scène Friederike SchulzDécors Marcoen DolhainCostumes Carmen Van NyvelseelLumières Glen D’haenensAdaptation du livret Benoît DeleersnyderIllustrations Anne-Sophie Milon et Lou Rihn

DistributionAladin Enrico Casari / Xin Wang, ténorsLe Magicien du Maghreb Andrey Zemskov, basseprincesse Badr’-Al-Budur Anneke Luyten / Anaïs Mahikian, sopranosMère d’Aladin Ève-Maud Hubeaux, altoLe Sultan Fabien Gaschy, baryton basseLe Grand Vizir Young-Min Suk, basseLe Génie de la lampe Olivier Déjean, baryton - basseLe Génie de l’anneau Jean-Gabriel Saint-Martin, barytonTrois servantes Aude Freyburger, Éléonore Marmeuse et Young RyungFiguration Robert Goddard, Julien Lang, Manuel Nardo et Sylvain Sicaud

Ensemble orchestral et étudiants chanteursdu Conservatoire de Strasbourg

Éditions SchottCoproduction avec l’Opéra de Lausanne

COLMAR Théâtre municipalje 17 décembre 14 h 30 * et 20 hve 18 décembre 14 h 30 * et 20 h

MULHOUSE La Sinnelu 22 février 14 h 30 *ma 23 février 14 h 30 * et 20 h

ILLkIRCH L’Illiadelu 8 mars 14 h 30 *ma 9 mars 10 h* et 14 h 30 *me 10 mars 14 h 30 et 20 h 30je 11 mars 10 h* et 14 h 30 *ve 12 mars 10 h* et 14 h 30 *

Marie-Hélène Wernert raconte AladinSTRASBOURG Opérasa 6 mars 14 h 30Contes pour enfants à partir de 6 ansEntrée libre

* Représentations réservées aux groupes scolaires

Nouvelle production - Création française

Aladinet la lampe merveilleuseNino RotaConte lyrique en trois actes Livret de Vinci Virginelli d’après Les Mille et Une Nuitsproduction de l’Opéra Studio

Langue : françaisDurée approximative : 1 h 10

Conseillé à partir de 6 ans : élémentaire et collège

L’argumentprologue

Le chœur des enfants raconte qu’une vieille lampe est cachée dans une grotte près d’Al-Qalàs. personne ne peut la trouver.

ACTE I

1er tableau Sur le marché d’Al-QalàsLes marchants hèlent le chaland. Aladin, qui mène la vie libre et insouciante d’un gamin des rues, préfère dérober tout ce dont il a besoin à l’étal des marchants et jouer aux dés plutôt que de mendier. Il est ivre et se moque dusultan, dont la fille est courtisée par tout le royaume. Un magicien du Maghreb s’approche et se présente comme son oncle. Aladin, d’abord méfiant, se laisse convaincre lorsqu’il lui fait miroiter de grands trésors et lui propose unmarché : s’il le suit, il sera riche.

2e tableau Dans le désertLe magicien et Aladin arrivent épuisés près d’une grotte, où le magicien prononce des formules magiques. Au milieu du tonnerre et des éclairs, la terre tremble et s’ouvre. Le magicien ordonne à Aladin de s’engouffrer dans la grotte qui s’ouvre devant lui et d’y chercher la lampe merveilleuse. Il lui donne un anneau magique, grâce auquel il pourra la trouver. Dans la grotte, Aladin voit de fabuleux trésors, des montagnes d’or et de pierres précieuses.Il s’arrête et dit : « Je m’appelle Aladin ! Montre-toi ! ». La lampe merveilleuse apparaît. Aladin la saisit et la serre contre sa poitrine. Sur le chemin du retour, il emplit ses poches d’or et de diamants. Le magicien, qui l’attendimpatiemment, lui ordonne de lui donner la lampe, mais Aladin lui demande de l’aider à sortir d’abord. Très en colère, le magicien l’accuse de vouloir garder la lampe et, ne parvenant pas à l’obtenir, l’enferme dans la grotte. Seul dans l’obscurité, Aladin cherche une issue. Dans son désespoir, il frotte par hasard l’anneau magique. Le Génie de l’anneau apparaît. « Je suis ton serviteur à jamais, maître. Dis-moi quel est ton vœu et je le réaliserai. » D’abord effrayé, Aladin lui ordonne de le faire sortir de la grotte, qui disparaît immédiatement : il est libre.

ACTE II

1er tableau Chez AladinAladin est triste, car il est pauvre et misérable. Sa mère tente de le consoler. Il lui montre la vieille lampe qu’il aramenée du désert et qu’il va aller vendre au marché. Sa mère commence à la frotter pour la nettoyer, lorsque dans un éclair éblouissant apparaît le Génie de la lampe. Elle s’évanouit d’effroi. Aladin lui retire la lampe des mains. Le génie propose ses services : « Maître de la lampe merveilleuse, dis-moi quel est ton vœu ! » Aladin a faim etdemande à manger. Une table surgit, couverte de victuailles dans une vaisselle d’or et d’argent. Revenant à elle,la mère admire ce repas princier. Aladin lui dit que c’est grâce à la lampe merveilleuse et au bon génie qui étaità l’intérieur. Ils se mettent à table. Le Génie de la lampe révèle à Aladin que les verres sont en pierres précieuses tellement belles et rares que même le sultan n’en a pas de pareilles.

2e tableau Un quartier de la ville d’Al-Qalàsprès d’un beau pavillon où se trouvent les bains royaux et des fontaines, les gardes annoncent l’arrivée dela princesse qui va prendre son bain. Nul ne doit voir Badr’-Al-Badur. Qui posera ses yeux sur elle mourra. Aladin se cache et assiste à la scène sans se faire voir. La princesse soupire, elle est riche mais solitaire. Aladin s’approche et lui déclare son amour.

3e tableau Chez AladinAladin raconte à sa mère qu’il a vu la princesse qui est plus belle que la lune et les étoiles et qu’il va l’épouser. Il envoie sa mère demander la main de Badr’-Al-Budur. Il lui donne la vaisselle de pierres précieuses. La mère craint la colère du sultan, mais Aladin est inflexible : il préfère mourir que vivre sans celle qu’il aime.

Aladin en de wonderlamp© Vlaamse Opera - Saison 2006-2007

4e tableau La salle d’audience du palais du sultanLe Grand Vizir annonce que l’audience est ouverte. Le roi d’Al-Qalàs est intrigué par les présents qu’apporte la mère d’Aladin et la prie d’approcher. Tout en s’excusant, elle demande au sultan la main de sa fille. Le sultan est stupéfait par la richesse des trésors qu’elle apporte et veut connaître leur propriétaire. Mais le Grand Vizir déclare le trésor indigne de la fille du sultan. La mère d’Aladin s’apprête à repartir lorsque celui-ci apparaît et demande en personne la main de Badr’-al-Budur. L’assistance silencieuse voit la princesse s’avancer vers Aladin et lui déclarer elle aussi son amour. Le seul trésor qui l’intéresse est l’amour d’Aladin. Le sultan et la mère d’Aladin se réjouissent de cette union. Resté seul, Aladin demande au Génie de la lampe merveilleuse de bâtir un grand palais digne de son épouse.

ACTE III

1er tableau Le palais enchanté d’AladinLe magicien du Maghreb arrive chez la princesse, déguisé en marchant ambulant. Il propose à la princesse des lampes neuves pour remplacer les vieilles lampes usagées. La princesse se demande pourquoi Aladin ne remplace pas sa vieille lampe et la propose au magicien qui s’en empare et, abandonnant toutes les autres lampes, disparaît. La princesse le prend pour un fou. Le magicien peut enfin se venger d’Aladin et ordonne au génie de faire s’envoler le merveilleux palais d’Aladin avec lui dans les airs. On voit le palais disparaître.

2e tableau Une rue, la nuitÀ la place du palais, il ne reste que ruines et désolation. Aladin cherche sa bien-aimée. par hasard, il frotte ànouveau l’anneau et le Génie apparaît dans la brume lumineuse. « Dis-moi quel est ton vœu, ordonne et j’exauce ton vœu. » Aladin demande au Génie de l’anneau de lui rendre sa princesse, mais il lui est impossible de le satis-faire, car seul le Génie de la lampe merveilleuse peut accomplir ce désir. La princesse est très loin, en Afrique. Aladin lui demande alors de le conduire auprès d’elle, et s’envole avec lui dans la brume lumineuse.

3e tableau La chambre de Badr’-al-Budur le soirLa princesse chante une chanson mélancolique. Aladin se précipite vers elle et lui demande ce qu’il est advenu de la lampe magique. Elle lui dit que le magicien ne s’en sépare jamais. pour la récupérer, Aladin donne à la princesse une fiole contenant une poudre magique qui endormira l’infâme sorcier dès la première gorgée qu’il boira.Badr’-Al-Budur ordonne aux servantes de préparer un festin. Aladin se cache. Le magicien apparaît, captivé par le chant d’amour de la princesse. Le magicien se laisse séduire et lève son verre à l’amour. Il veut enlacer la princesse, mais à peine son verre vidé, il vacille et tombe à terre. Aladin réapparaît, se précipite pour lui prendre la lampe et la brandit, victorieux. Dans un éclair aveuglant, un épais brouillard se dissipe. Les jeunes époux se dirigent main dans la main vers le palais enchanté.

ÉpilogueLe chœur des enfants raconte l’histoire de la vieille lampe cachée dans une grotte…

Le parti pris de la mise en scène Un espace intérieur

La grotte dans laquelle Aladin va chercher la lampe n’est autre que sa propre identité, dans laquelle il creuse pour faire vivre l’imagination. pour le méchant mage qui veut posséder la lampe, elle symbolise ce don d’enfance,l’imaginaire, qu’il a perdu. « Il n’est pas nécessaire pour les enfants de comprendre ce sous-texte. Mais c’est une lecture qu’ils adopteront d’eux-mêmes », affirme Waut koeken.

Au service de l’imagination

Le metteur en scène joue de cette imagination : « Les accessoires et le décor utilisent des objets quotidiensde récupération. » Ainsi, un aspirateur devient une pipe à eau, une table à repasser se transforme en un buffetd’apparat et l’anneau magique n’est autre qu’une bague de cigare. « Il nous faut tenir compte que les enfants d’aujourd’hui ont vu Aladdin de Disney et pensent que c’est la seule version possible », fait-il remarquer, et il choisit « d’introduire une bonne dose d’exagération, de gestes simples, caricaturaux et d’effets de lumière et de fuméepour donner un aspect magique ». Seule entorse à la tradition : le bon génie, habillé en bleu de travail, telun dépanneur en service commandé. Le fil conducteur de l’œuvre est un grand livre qui se transforme tantôt en matelas, tantôt en paravent et d’où sortent tous les personnages de l’histoire. Tel un magicien, Waut koeken joue de toutes les astuces techniques pour composer des tableaux vivants, colorés et féériques. Jeux de lumière, projections vidéo, fumée, pluie de bulles ou de bonbons, le prestidigitateur a plus d’un tour dans son sac...

Le metteur en scène Waut koeken donne les premières indications de mise en scène à la mère d’Aladin(interprétée par Ève-Maud Hubeaux).

L’aspirateur deviendra une pipe à eau et la table à repasser, un magnifique buffet d’apparat.

La fabrication des décors

À partir de la maquette présentée par le décorateur (à gauche ci-dessus), le bureau d’études des ateliers de fabrication de décors réalise des plans de construction (à droite ci-dessus), dont les menuisiers et autres métiers qui interviennent dans la conception du décor vont se servir pour contruire le décor en taille réelle.

Ci-dessous, le praticable en pente en cours de construction aux ateliers, qui sera recouvert de tapis d’Orient.

Les décors en salle de répétition

La construction du praticable en pente est terminée.Il a été recouvert par des tapis et mis en place en salle de répétition.

En haut :• à gauche : la table de travail du Magicien, avec ses accessoires• à droite : le lit magique d’Aladin, dont le matelas est le livre, omniprésent sur scène. Il devient tour à tour la porte d’entrée de la grotte magique, un tunnel, un château, etc. Ci-contre, quelques-uns des nombreux accessoires nécessaires à la mise en scène.

Aladin en répétition

Répétition de l’ouverture d’Aladin :une scène de la vie quotidienne... Une femme passe l’aspirateur...... tandis qu’un homme installé à un bureau feuillette un ouvrage,.... qu’une jeune fille confortablement installée lit.... et qu’un jeune garçon lit tranquillement dansson lit.

Tout semble normal... jusqu’à ce que le lit du jeune garçon se mette à bouger. C’est à ce moment que le quotidien bascule dans le merveilleux, que la femme devient la mère d’Aladin, l’homme, le Magicien, la jeune fille, la princesse Badr’-Al-Budur, et le jeune garçon, Aladin !

Les Contes des Mille et Une NuitsLe recueil de contes de fées connu sous l’appellation des Mille et Une Nuits, d’origine indienne et persane, remonte au Xe siècle. À l’origine, il ne comptait pas exactement 1001 histoires, mais un très grand nombre. En effet, « mille » en Arabie signifie « innombrable » et « 1001 », un nombre infini. Ça n’est que plus tard que les compilateurs et traducteurs ont fait le choix de subdiviser les contes et d’en ajouter d’autres afin de parvenir au chiffre légendaire de 1001.

À l’origine des Mille et Une Nuits, l’histoire de Shéhérazade

Le roi Schahriar est profondément déçu par les femmes. Il est très en colère parce qu’il vient de découvrir que sa femme le trompe avec ses esclaves et que le même malheur est arrivé à son frère, le roi Schahzénan. Le roi Schahriar est mis au courant de son infortune par son frère. Ayant perdu toute confiance, il décide quedorénavant, il ne donnera à aucune femme une chance de le tromper et qu’il ne vivra que pour le plaisir. À partir de ce jour-là, il couche chaque nuit avec une vierge qu’il fait exécuter le lendemain. Finalement, il ne reste plus une seule vierge dans le royaume, sauf Shéhérazade, la fille du vizir du roi. Le vizir n’a pas la moindre envie de sacrifier sa fille, mais elle insiste en disant qu’elle a décidé d’arrêter le cours de la tyrannie exercée par le roi. Elle y parvient en racontant chaque soir, pendant mille et une nuits, une histoire qui passionne tellement le roi qu’il s’abstient de la tuer pour entendre la suite du récit, la nuit suivante. À l’issue de ces mille et une nuits le roi, convaincu de la fidélité de Shéhérazade,lui déclare son amour : ils vivront heureux jusqu’à la fin de leurs jours !

Ce récit sert de contexte narratif et permet de juxtaposer des récits – récits populaires, contes de fées, légendes et fables – qui n’ont aucun lien entre eux.

La traduction d’Antoine Galland

L’œuvre a été découverte en Occident par le Français Antoine Galland qui, à partir d’un recueil en arabe d’auteur inconnu, publie le premier volume de ses Mille et Une Nuits en 1704. Devant le succès que rencontrent ces contes, il écrit ensuite, jusqu’en 1717, onze autres volumes. Dans sa traduction, il omet certains récits qu’il juge trop osés, et incorpore par ailleurs divers contes n’appartenant pas au recueil de départ. C’est le cas enparticulier des récits qui ont pourtant connu la popularité la plus grande :• Aladdin et la lampe merveilleuse• Sindbad le Marin• Ali Baba et les quarante voleurs

par la suite, de nombreuses traductions de l’ouvrage sont produites à travers l’Europe, puis dans le monde oriental. La première version imprimée en arabe paraît à Calcutta en 1814. Interprétations libres, adaptations pourles enfants, contes supprimés ou ajoutés, il existe aujourd’hui des dizaines de versions différentes du recueildes Mille et Une Nuits.

portrait d’Antoine Galland

Pour aller plus loin :Reportez-vous au dossier pédagogique bilingue autour d’Aladin et la lampe merveilleuse.

> À télécharger sur notre site Internet www.operanationaldurhin.eu ou sur www.crdp-strasbourg.fr

Le compositeur Nino Rota Le compositeur italien est né en 1911 à Milan et est décédé à Rome en 1979. Il acquiert une certaine renommée en tant que compositeur et chef d’orchestre dès son enfance, son premier oratorio, L’Infanzia di san Giovanni Battista, ayant été par exemple représenté à Milan et à paris en 1923, alors qu’il n’avait que douze ans. Après Milan, il poursuit sa formation à Rome puis aux États-unis à philadelphie. De retour en Italie, il étudie aussi la littérature. Outre une carrière de chef d’orchestre et d’enseignant, Nino Rota écrit ses premières partitions pour le cinéma dès 1933 pour Treno popolare de Raffaelo Matarazzo, puis pour Zazà, film réalisé par Renato Castellani. Il fait la connaissance du réalisateur Frederico Fellini, alors que celui-ci travaillait sur son premier film, Lo Sceicco bianco (1952). C’est le début de collaborations entre le réalisateur et le compositeur, comme pour Les Vitelloni, La Strada, La Dolce vita. La bande sonore du film Otto e mezzo est souvent citée comme un des éléments les plus marquants du film, qui lui donne une certaine « cohérence ». parmi les partitions les plus célèbres de Nino Rota, citons également celles du Parrain

et du Parrain II, du Guépard ou de Rocco et ses frères.Aladin et la lampe merveilleuse, créé à Naples en 1968, n’est pas le premier opéra de Nino Rota : l’ont précédé Ariodante, créé à parme en 1942, Torquemada (1943), Il Cappello di paglia di Firenze (palermo, 1955), I due timidi, créé à la RAI en 1950, puis à Londres en 1953, La Notte di un neurastenico, créé à La Scala en 1960, Lo scoiattolo in gamba, créé à Venise en 1959. Lui ont fait suite La Visita meravigliosa, créé à palerme en 1970, puis Napoli milionaria au Festival de Spoleto en 1977. Il a également écrit de la musique pour ballet, dont une version de La Strada (1965) et Amor di poeta, créé à Bruxelles en 1978 pour Maurice Bejart.

La productionWaut koeken Mise en scène

Il a étudié les beaux-arts et la philosophie. Très jeune, il s’intéresse à l’opéra et apprend les arts du théâtre par la pratique : il travaille d’abord comme machiniste, accessoiriste, sonorisateur, directeur de production, décorateur,

dramaturge et assistant metteur en scène. Ses premiers projets sont des productions semi-scéniques de La Sonnambula de Bellini et Attila de Verdi au théâtre de Roosendaal. Il travaille également avec le Chœur d’enfants de l’Opéra de Flandre autour d’un projet du compositeur kurt Bikkembergs. Il met en scène Miss Hansham’s Wedding Night d’Argento à Maastricht, La Voix humaine de poulenc au Grand Théâtre du Luxembourg, La Tragédie de Carmen de Bizet (peter Brook) à l’Opéra Studio de Flandre et pour The Medium de peter Maxwell Davies pour Muziektheater Transparant, production également présentée au Teatro Colon de Buenos Aires (Centro de Experimentacion), ainsi qu’au Bemus festival de Belgrade et au festival Butxaca de Barcelone. Il crée une version pour enfants de Die Zauberflöte de Mozart en 2004 pour le festival d’été à Alden Biesen, spectacle également présenté à Bruxelles puis à Luxembourg et à l’Opéra de Flandre en 2006. En coproduction avec le Grand Théâtre de Luxembourg et l’Opéra de Flandre, il signe la mise en scène et l’adaptation d’Aladin de Nino Rota en 2007. puis il monte la création mondiale de La Strada, opéra du compositeur flamand Luc Van Hove sur un livret de Erik De kuyper basé sur le film de Fellini.

Vincent Monteil Direction musicale Vincent Monteil débute sa formation au Conservatoire National de Région d’Angers, puis à Rueil-Malmaison. Il poursuit des études de musicologie à la Sorbonne et il se perfectionne en suivant les cours de direction d’orchestre de Gérard Devos et pierre Dervaux. De 1991 à 1996, il est assistant à la direction musicale au Théâtre du Capitole de Toulouse, où il acquiert une vaste pratique et culture

du répertoire français auprès de Michel plasson. En 1996, il rejoint l’Orchestre philharmonique de Nice comme chef d’orchestre adjoint au directeur musical. pendant six saisons, il dirige près de trente représentations par an : opéra, ballet, musique symphonique ou musique contemporaine. De 1999 à 2003, Vincent Monteil a initié une collaboration suivie avec le Statni Opera praha. Il est le chef invité privilégié pour l’opéra français. Lors du printemps de prague 2002, il dirige une trilogie française : Carmen, Robert le Diable, Ariane et Barbe-Bleue. Les opéras qu’il enregistre à prague lui valent l’invitation de Sir John Eliot Gardiner à préparer pour lui une nouvelle production d’Ariane et Barbe-Bleue à Zurich. Vincent Monteil est un chef apprécié à l’étranger (Espagne, Italie, Allemagne, République Tchèque, Hongrie, Serbie ou Russie). Depuis 2005, il a été choisi par Cultures France (département artistique du Ministère français des Affaires Etrangères) pour diffuser la musique française à l’étranger dans le cadre du programme « un chef un orchestre ». En mai 2007, il est nommé Directeur Musical de l’OSYJ 31, Orchestre Symphonique des Jeunes de Haute-Garonne. Il est directeur musical de l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin. Il dirige en mai la neuvième symphonie de Beethoven à paris avec l’Orchestre Colonne et fait ses débuts à Montréal en juillet prochain.

L’Opéra Studio

Anneke Luyten, sopranoPrincesse Badr’-Al-Budur

Après des études de violon à l’Institut Lemmens de Louvain (1997-2001), elle se consacre au chant, étudiant avec Dina Grossberger et Lieve Jansen (2001-2006) et obtenant son diplôme de chant classique et d’enseignant de l’Institut Lemmens. Depuis 2004, elle suit des masterclasses avec Ann Murray, kirsten Buhl Møller, Alexander Oliver, Graham Johnson, Helmut Deutsch, June Anderson, Noëlle Barker... En 2006,

elle intègre le « Flanders Opera Studio » (Gand) et en 2007 la « Chapelle Musicale Reine Elisabeth » (Waterloo) où elle suit les cours de Susanna Eken, Agnès Chauvot et José Van Dam, et bénéficie d’une bourse Belgacom 2007-2008 et 2008-2009. En 2007, elle gagne le concours des Jeunes Solistes de la philharmonie Royale de Flandre avec qui elle chante en concert au festival Herkenrode (2009). En 2008, elle chante au Concert de Noël au palais Royal à Bruxelles pour la famille royale et la télévision avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (dir. Augustin Dumay). Elle s’est produite comme soliste avec l’Orchestre de percussions« De Toekomst » de Olen, l’Orchestre à cordes « Vasiliev Ostrov » de Saint-pétersbourg et l’Ensemble de Musique contemporaine de l’institut Lemmens.

Anaïs Mahikian, sopranoPrincesse Badr’-Al-Budur

Née en France en 1982, d’origine arménienne, elle débute le chant avec Eliane klein, puis au CNR de Montpellier avec Francis Dudziak, Blandine de St Sauveur et Françoise pollet. parallèlement, elle étudie à l’université paul Valery de

Montpellier où elle obtient une licence d’anglais. Elle se perfectionne avec Maryse Castets au CNR de Bordeaux où elle obtient son Diplôme d’Études musicales. En 2007, elle remporte le troisième prix « opéra » du 22e concours de chant lyrique de Béziers puis le 2e prix « opéra » du 14e concours européen d’airs d’opéra et de mélodie française de Mâcon. En 2008, elle obtient le1er prix « opéra » du 15e concours européen de musique en picardie. Dans le cadre de ses études, elle interprète le rôle de Belinda dans Didon et Énée de purcell sous la direction musicale d’Yvon Repérant. Elle chante en tant que soliste dans la Messe du couronnement de Mozart, la Missa Breve de Haydn et participe à de nombreux récitals de lied (Trois lieder d’Ophélie de Richard Strauss...) et de mélodie française. Elle a récemment interprété les Chansons pour les oiseaux de Louis Beydts, sous la direction de Fabrice parmentier au Grand Théâtre de Bordeaux. Elle a chanté cette saison le rôle de Barberina des Nozze di Figaro à l’Opéra national du Rhin.

Ève-Maud Hubeaux, mezzo-sopranoLa mère d’Aladin

Née à Genève en 1988, Ève-Maud Hubeaux prend contact avec le monde musical à l’âge de deux ans à l’Institut de musique Jaques Dalcroze, pour compenser une motricité fine déficiente. Elle poursuit cette « thérapie » par l’étude du piano avec Daniel Spiegelberg qui décèle en elle une musicalité singulière, puis avec Georgy popov au

Conservatoire de Lausanne, jusqu’à l’obtention en 2006 de son diplôme de fin d’études. Elle entame en septembre 2001 des études de chant au Conservatoire de Lausanne chez Hiroko kawamichi et suit l’Atelier Scénique conduit par Christophe Balissat. Son travail est récompensé par les prix Jacquart en 2004, De Crousaz en 2006 et son Certificat avec félicitations en 2007. La même année, elle remporte deux premiers prix avec félicitations au concours suisse SJMW. Depuis 2006, elle a chanté à plusieurs reprises en soliste sous la direction de Christophe Gesseney et de Jean-Christophe Aubert dans des œuvres de Mendelssohn, Mozart, Schubert ou Vivaldi. L’Opéra de Lausanne l’engage en tant qu’artiste de chœur pour la saison 2007-2008 et puis en tant que doublure soliste de Mercedes (Carmen de Bizet) pendant la tournée au Japon en octobre 2008. Tout récemment, le jury du concours Schlossoper Haldenstein lui attribue un prix spécial pour performance exceptionnelle lors du concours. En septembre 2009, elle interprète Inès dans Il Trovatore de Verdi à l’Opéra de Lausanne. Titulaire en 2007 d’un Bachelor en Droit suisse de l’Université de Lausanne, en 2008 d’une Maîtrise Universitaire en Droit privé, Ève-Maud, soutenue par le statut particulier d’Artiste de Haut Niveau, termine en Juin 2009 son Master de Droit, Recherche, Contrats et Responsabilités à l’Université de Savoie-Chambéry. Elle est membre depuis 2005 de la Fondation Suisse d’Etudes.

Enrico Casari, ténor Aladin

Né en 1980, il étudie le piano et le chant à la Faculté de musique de pavie, au centre puccini de Lucques et au conservatoire de Vérone. En 2006, il remporte le concours « Teatro Musicale del Settecento » dirigé par Enzo Dara, obtenant le rôle principal dans Bastien et Bastienne à Mantoue, opéra qu’il reprend dans différentes villes. En 2006, il remporte le 1er prix du concours Rinaldo pelizzoni de parme. En 2007, il est finaliste au concours Città

di Bologna et participe aux masterclasses de paolo Coni et Daniela Sbaraglia. Toujours en 2007, il intègre l’Opéra Studio de l’Opéra de Flandre. Il participe au festival dei presidi d’Orbetello, avec la collaboration de l’Opéra de Rome (La Traviata, Rigoletto et Il Trovatore), puis participe à une tournée de concerts en Malaisie. Il chante ensuite La Petite Messe solennelle de Rossini à l’Opéra de Flandre. En janvier 2008, il participe à l’enregistrement de Fedora de Giordano avec placido Domingo et Angela Gheorghiu (DGG). Récemment, il a chanté dans La Sonnambula à l’Opéra de Flandre, puis Tamino (La Flûte enchantée) et Brighella (Ariadne auf Naxos) à l’Opéra Royal de Wallonie, ainsi que Don Curzio (Le Nozze di Figaro) à La Monnaie de Bruxelles.

Xin Wang, ténorAladin

Né à Shan Dong en Chine en 1979, il effectue ses études de chant et d’opéra au conservatoire central de musique de Chine, puis se perfectionne auprès de Qiuli Wang. En 2005, il participe à une masterclass de Carlo Bergonzi, qui lui propose de venir travailler avec lui. En décembre, il remporte le 1er prix du Concours mondial de Taipei pour chanteurs chinois, ainsi que le prix de la Fondation Mascagni, le prix du jeune chanteur et le prix de la meilleure

interprétation de rôle – il est le premier à obtenir quatre prix dans l’histoire du Concours. En 2006, il interprète Tamino dans La Flûte enchantée avec l’Orchestre philharmonique de Chine, l’Orchestre symphonique de Guangzhou et l’Orchestre symphonique de Shanghai. En juillet 2006, il obtient une bourse du gouvernement français pour venir se perfectionner en France. Il présente le Concours d’entrée au CNIpAL où il est pensionnaire pour la saison 2007-2008. En 2007, il reçoit le prix spécial du Jury au Concours International de Chant de Marmande et, en 2008, le 1er prix du concours de Chant de Béziers. En mars 2009, il a chanté Tybald (Roméo et Juliette) à l’Opéra de Saint-Étienne. En juin 2009, il remporte le premier prix du 3e Concours de chant Barbara Hendricks du festival de musique de Strasbourg.

Jean-Gabriel Saint-Martin, barytonLe Génie de l’anneau

Né en 1980, Jean-Gabriel Saint-Martin découvre le chant au sein du Chœur d’enfants de l’Opéra de paris dirigé par Francis Bardot. Il participe très jeune à de nombreuses productions notamment à l’Opéra Bastille, au Théâtre du Châtelet, au Festival d’Aix en provence. Après la mue, parallèlement à l’obtention d’une maîtrise de droit à l’université, il étudie le chant auprès de Nicole Fallien. Il poursuit sa formation au CNSMDp dans la classe de pierre Mervant et participe à des

masterclasses auprès de Noëlle Barker, François Le Roux, Malcolm king. Il se produit dans de nombreux concerts d’oratorio à paris et en province et sur scène avec la Compagnie Les Brigands dans l’opérette Ta Bouche de Maurice Yvain en tournée en France et en Belgique, mais aussi dans la SADMp (L. Beydts) et Chonchette (C. Terrasse) au Théâtre de l’Athénée à paris. Il débute à l’opéra dans Così fan tutte (Guglielmo), La Flûte enchantée (papageno), L’Enfant et les Sortilèges (L’Horloge Comtoise et le Chat), Orphée et Eurydice de Glück (Orphée). Récemment, on a pu le retrouver avec le Concert d’Astrée au Théâtre des Champs-Elysées et à l’Opéra de Lille dans Thésée de Lully (un plaisir, un vieillard) sous la direction d’Emmanuelle Haïm, et dans une mise en scène de Jean-Louis Martinoty, ou dans l’opérette Véronique de Messager au Théâtre du Châtelet dirigée par Jean-Christophe Spinosi et mise en scène par Fanny Ardant. En juillet 2008, il participe à la création de l’opéra The Fly de Howard Shore au Théâtre du Chatelet en jouant un rôle de « High Scientist » sous la direction de placido Domingo et dans une mise en scène de David Cronenberg. En 2008, il interprète le rôle-titre d’Orphée et Eurydice de Gluck au Théâtre Mouffetard à paris. Il est soliste au Théâtre du Châtelet en juin 2009 dans Pastorale, opéra contemporain de Gérard pesson, puis en tournée avec l’Académie Baroque d’Ambronay en juillet 2009 dans un programme d’opéras mozartiens sous la direction de Martin Geister. Il est lauréat du concours des Jeunes Talents de la Musique Classique en 2009.

Olivier Déjean, baryton basseLe Génie de la lampe

Né en 1979, il commence ses études de chant au conservatoire de Montpellier puis entre au CNSM de Lyon dans la classe de Brian parsons puis dans celle de Françoise pollet où il obtient son prix avec mention (juin 2008). Il a participé à des masterclasses d’Andréa Guiot, Valérie Millot, Valérie Guillorit, Udo Reinemann, Alain Garichot, François Le Roux, Roman Trekel... parmi ses rôles solistes, on note particulièrement Un Étudiant dans Der Jasager (Weill), Énée (purcell), Le baron dans L’Amour

masqué (Messager) et dernièrement John Sorel dans Le Consul (Menotti). À l’OnR, il vient de participer à la création française de Richard III de Battistelli (rôles de Brackenbury et Ratcliffe), puis interprètera cette saison Un Laquais (Ariadne auf Naxos) ou encore le Comte Robinson (Il Matrimonio segreto).

Andrey Zemskov, basse Le Magicien du Maghreb

Né dans la région de Mostov en 1979, il étudie la musique au collège musical de Taganrog jusqu’en 1998. Entre 2001 et 2005, il est membre de l’Académie des jeunes chanteurs d’opéra du Théâtre Mariinsky, sous la direction de Larissa Gerguieva. Il y chante Le Nez de Chostakovich, L’Amour des trois oranges de prokofiev, Le Conte du Tsar Saltan de Rimski-korsakov, Gianni Schicchi de puccini et Simon Kotko de prokofiev. Il poursuit ensuite des études de chant au Conservatoire de Saint

pétersbourg, dont il sort diplômé en 2005, puis il commence son doctorat de musique avec le professeur Olga kondina, artiste nationale russe, soliste du Mariinsky. Il a remporté le troisième prix du deuxième Concours international Galina Vishnevskaya à Moscou. Il suit les masterclasses de Vladimir Atlantov, Vladimir Tchernov et Sergeï Leiferkus. Depuis 2007, il se produit au Théâtre du Conservatoire de Saint-pétersbourg dans les rôles de Grémine dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski, Sobakine dans La Fiancée du Tsar, le Troisième Navigateur dans Le Conte du Tsar Saltan de Rimski-korsakov et Bartolo dans Le Nozze di Figaro de Mozart.

Elsa Lambert, pianiste chef de chant Née en 1976, elle fait ses études de piano et d’accompagnement aux conservatoires de Tours, d’Aubervilliers et de la Ville de paris dans la classe de Claude Collet. Admise au CNSMp, elle obtient ses prix dans les classes de Jean koerner et de Erika Guiomar. Elle est chef de chant sur de nombreuses productions : King Arthur, Orphée et Eurydice, Così fan tutte, Mass,La Bohème, La Traviata, Les Noces de Figaro, L’Enlèvement au Sérail, Les Contes d’Hoffmann (direction philippe

Hui, mise en scène Julie Depardieu et Stéphane Druet). Elsa Lambert approfondit le répertoire du Lied et de la mélodie, auprès de Maciej pikulski (partenaire de José Van Dam) et Jeff Cohen au CNSM, et se perfectionne auprès de Marie-Françoise Bucquet. Sollicitée par le théâtre du Châtelet depuis février 2008, elle est pianiste répétitrice pour les productions Padmâvatî, opéra-ballet d’Albert Roussel, sous la direction de Lawrence Foster, La Generala d’Amadeo Vives, et The Fly, direction placido Domingo, mise en scène David Cronenberg.

Nicola Gaudino, pianiste chef de chant

Né à Milan en 1979, il effectue ses études au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan dont il sort diplômé des classes de violon, piano et direction d’orchestre. Il y suit également des cours de pianiste accompagnateur sous la direction du maestro Umberto Finazzi. Il collabore par la suite avec ce même conservatoire en tant que pianiste accompagnateur pour des leçons d’instrument et des classes d’art scénique. Il se produit depuis lors de nombreux concerts et accompagne des chanteurs d’opéra.

Le Conservatoire de Strasbourg

Le Conservatoire de Strasbourg existe depuis 1855. Il compte actuellement 165 enseignants pour 1786 élèves provenant de 54 nationalités différentes. L’enseignement de la musique, de la danse et du théâtre y est fortement axé sur la transversalité entre les arts et les disciplines, sur les pratiques d’ensemble, sur la connaissance et l’interprétation du répertoire contemporain. Ses nombreux partenariats avec des structures de diffusion ainsi que ses résidences d’artistes lui donnent une place prépondérante en France et en Europe. Depuis 2000, l’Opéra national du Rhin et le Conservatoire ont régulièrement coopéré et permis à de nombreux élèves de se mettre en situation professionnelle. L’orchestre d’élèves constitué spécialement pour ce spectacle est composé de 15 musiciens. Les trois chanteuses sont issues des classes de Catherine Bolzinger et Marie-Madeleine koebelé.

Prolongements pédagogiques

• Les Mille et Une Nuits : origines, univers et contes• Les thèmes et personnages des Mille et Une Nuits• Les différentes versions du conte : analyse comparative• La portée allégorique du conte• Aladin et la lampe merveilleuse et Le Briquet (Hans Christian Andersen) : le jeu des correspondances• L’œuvre de Nino Rota et la musique de fi lms

Texte Kees SpieringTraduction Martine BomIllustrations Els Dezwarteparution septembre 2009prix de vente 10 €Liste des points de ventewww.operanationaldurhin.eu

pour poursuivre le voyage enchanteur au paysdes Mille et Une Nuits, les Éditions de l’Opéra national du Rhin publient

Aladinun album illustré inspiré de l’opéra de Nino Rota

À la fi n de l’album, retrouvez des photos du spectacle ainsi qu’un retour sur les notions de compositeur, d’opéra,de librettiste, de metteur en scène, de chanteur, de musicien ou encore de chef d’orchestre...

Crédits photos :Hervé petitContacts :

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