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AGRPNENTRAIDESOLIDARITÉ

Sommaire

1ère Edition 2015Parution Avril 2015

Directeur de la publication :J. BABOURAMBulletin d’information de l’Association Générale des retraitésde la Police Nationale.

Association déclaréeà la Préfecture de Policeconformément à la loidu 1er juillet 1901sous le n°1820 - JO du 19.06.96N°ordre 90/2409N°dossier 095825PN°ISSN : 2257-35342bis, rue Dupont de l’Eure75020 PARISTél. 01 40 30 76 67Fax 01 43 67 23 27Email : [email protected]

Dépôt légal à parution

Revue éditée par PESRégie publicitaire : PESPresse Edition Services :Pôle d’Activité des MillesBâtiment Le Myaris355 rue Albert Einstein13852 Aix-en-Provence - Cedex 3Tél. : +33 (0) 4 42 97 30 33Fax : +33 (0) 4 42 97 30 34Mail : [email protected] : ZAC St Martin, 23, rue B.Franklin 84120 PERTUIS - Tél. 04 90 68 65 56 Fax 04 86 85 51 24

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3 - Edito de Jean Babouram

4 - Discours de Jean Babouram

12 - Discours de Roger Carrière

20 - Discours de Nathalie Orioli

21 - Discours de Marc Keruzec

24 - Discours de Stéphane Redy

25 - Discours de Stéphane Boutelière

26 - Lecture par Georges Gouhier de la modification de l’article 5 du réglement intérieur

27 - Vœux et résolutions

28 - Nécrologie

MISE EN GARDEL’AGRPN attire l’attention de la clientèle prospectée, que pour tous les ordres d’insertion dans leurs revues trimestrielles, qu’elle doit répondre aux sollicitations des seuls Commerciaux indépendants délégués par la régie publicitaire principale PES. Chaque commercial indépendant est tenu de fournir au client une accréditation délivrée par la Régie Publicitaire principale PES - PRESSE EDITION SERVICES. En outre les démarcheurs doivent se conformer aux règles édictées de la Déontologie Commerciale, ne pas tenir de propos artificieux dans leur démarche, ou bien se prévaloir de leur appartenance à l’AGRPN ou à celle d’un corps de Police. Ils ne devront laisser entrevoir ou promettre une quelconque contrepartie en échange de contrat publicitaire, et ne devront exercer aucune pression sur les personnes démarchées. L’AGRPN décline toutes responsabilités vis-à-vis des annonceurs pour tout manquement aux recommandations précisées ci-dessus.

Pour plus amples informations il est conseillé de prendre contact avec le bureau de l’AGRPN ;2 bis, rue Dupont de l’Eure – 75020 PARIS. Tél : 01 40 30 76 67 - Fax : 01 43 67 23 67.

Mail : [email protected] avec PES ; 355, rue Albert Einstein – 13852 AIX EN PROVENCE CEDEX 3.Tél : 04 42 97 30 33 – Fax : 04 42 97 30 34 – Mail : [email protected].

Le Président et le Conseil d’Administration de l’AGRPN précisant que ; « Les ressources provenant de la publi-cité perçues par PES sont affectées à la parution et à la diffusion des bulletins trimestriels De l’Association (AGRPN) auprès des adhérents et personnes ciblées par l’AGRPN, et une partie deCes ressources est destinée aux œuvres sociales de l’AGRPN.

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Notre première parution comme chaque année est consacrée à l’assemblée générale de notre association.

Les points forts abordés ont été sur la réforme des retraites et du social, ainsi que la soli-darité entre générations.

Concernant la réforme sociale, comme d’habitude sont visés en priorité les retraités, que ce soit sur les nouveaux pré-lèvements ou encore les di-minutions de remboursement des médicaments, sachant que nous sommes les plus fragiles et les plus grands consom-mateurs.

Si la sécurité sociale ne rembourse plus, se sont les mutuelles qui seront mises à contribution, sachant que ces dernières années les cotisa-tions de ces dernières n’ont cessé d’augmenter. Les consé-quences du coût élevé des co-tisations mutualistes ont obligé nos anciens les plus fragiles à renoncer à cette couverture faute de ressources.Les mouvements sociaux pré-vus ne contrediront pas nos craintes en la matière.

La conjoncture économique actuelle oblige un grand

nombre de retraités à aider leurs enfants voir leurs petits-enfants qui sont de plus en plus dans la précarité.

Si je ne partage pas la dé-marche des grandes confé-dérations syndicales qui défendent les retraites en laissant sur le côté les retrai-tés, en tant que syndicaliste je peux la comprendre.

Il est vrai que dans cette ère de communication à outrance, nous remarquons qu’il n’y a plus d’échanges et de partage d’idées entre les hommes.

Nos jeunes sont accrochés à ces appareils de nouvelles technologies ce qui les en-ferment sur eux même, les empêchent d’aller vers l’autre, c’est tout le contraire de ce que nous avons connu puisque nous avons à partager et à être solidaires avec les autres.

Ne sous-estimons pas le monde de la finance qui pri-vilégie l’égoïsme et l’individua-lisme au profit du partage et de la solidarité. La fraternité a vécu.

Le social a tellement été gal-vaudé par les politiques qui s’en sont servis à des fins

électoralistes sans se soucier des conflits que cela génèrent dans la population. Il fut un temps où le social permet-tait d’aider certaines familles à vivre de façon décente, aujourd’hui c’est devenu une source de revenus et non d’aide.

Pour tout cela je suis encore plus déterminé à continuer à militer au sein de l’Union Fédérale des Retraités FGF – FO, car c’est regroupés que nous pourrons mener les com-bats utiles pour permettre aux retraités de survivre dans ce monde de la finance au profit de l’humain.

La solidarité ne doit pas être un slogan, mais redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû ces-ser d’être, une fraternité entre les hommes.

Tends la main à qui en a besoin, tu t’en feras un ami, qu’il soit ton pire ennemi, ou bien ton voisin (Maxalexis).

Le Président, Jean BABOURAM

Edito

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DISCOURS DE L’ASSEMBLéE GéNéRALEDU JEUDI 19 MARS 2015

PRESIDéE PAR JEAN BABOURAM.

Mesdames, Messieurs, Bonjour.

Je vous remercie de votre pré-sence, je déclare ouverte notre Assemblée Générale 2015.Nous allons commencer par une minute de silence à la mémoire de nos camarades et adhérents qui nous ont quittés cette année. Pour ceux qui l’ont connu j’ai assisté aux funérailles à titre privé de Philippe MASSONI. Nous avons aussi fait mettre une gerbe à la GUADELOUPE pour les funé-railles de notre collègue Pierre TAPINOY que certains ont connu au S.G.P.

Tout d’abord au nom du conseil d’administration, de l’assemblée générale et du bureau, je pré-sente nos plus sincères condo-léances aux familles et aux proches de nos trois collègues victimes du fanatisme et de l’intolérance.

« Minute de silence »

Je vous remercie.

Je tiens à remercier les per-sonnes qui ont accepté de participer à notre assemblée générale,

Le Secrétaire Général de l’U.F.R-F.G.F-F.O, Jean-Claude BOREL retenu est représenté par son

adjoint Roger CARRIERE.La Mutuelle Générale de la Po-lice, le Président Benoît BRIATTE est excusé, il est représenté par le Vice-président chargé des affaires politiques : Marc KERU-ZEC, la Région Ile de France est présente en la personne de son Président Stéphane REDY.Le Président de l’Orphelinat Mutualiste Stéphane BOUTELIERE nous a fait l’honneur comme chaque année d’être parmi nous.La F.S.M.I son Secrétaire Général Henri MARTINI, est retenu par une CE Confédérale de dernière minute en vue du mouvement du 9 avril, le Secrétaire Général Ad-joint et porte parole d’Unité SGP Police – F.O Nicolas COMTE est lui aussi excusé, il est à RENNES au procès des collègues du 93 sur l’affaire de Clichy sous Bois.

Je remercie bien sur mes cama-rades avec qui nous partageons notre quotidien je veux parler des membres du bureau de la Région dirigée par Nathalie ORIOLI, ainsi que son adjoint Didier PONZIO, qui ont accueilli les retraités rue des Orteaux siège de la Région IDF, sans oublier l’équipe qui y travaille tous les jours.

Après les formalités d’usage, le but essentiel d’une assemblée générale c’est de faire le bilan de l’association, je vous ras-

sure tout va bien pour ce qui est de l’aspect financier, vous aurez le rapport du Trésorier et les conclusions de Monsieur le Commissaire aux Comptes tout à l’heure, pour le reste c’est à nous de mener le combat pour éviter le pire.

Je rajouterais simplement que nous essayons de maintenir une gestion saine et rigoureuse pour la survie de notre association, cela me permets de remercier l’équipe qui œuvre tout les jours afin d’assurer le bon fonctionne-ment de l’AGRPN.

Ce que nous pouvons encore déplorer une fois de plus, c’est la défection de nos collègues qui font valoir leurs droits à la retraite et qui ne continuent pas à militer pour la défense des acquis qu’ils ont contribué à obtenir. Je remarque que beau-coup parmi les nouveaux retrai-tés n’ont plus la fibre syndicale comme certains d’entre nous ont connu et pratiquer tout au long de leur carrière. Je suis le premier à le regretter, je réitère cette remarque chaque année, ne dit-on pas que pour faire passer un message il faut sans cesse le répéter.Heureusement il y a encore quelques militants comme vous qui n’oublient pas leur passé et

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qui persistent dans leur obstina-tion à vouloir défendre et amélio-rer notre quotidien, ce n’est pas l’actualité qui va nous contredire.

Je vous rappelle que le 9 mars il y a eu une mobilisation des orga-nisations syndicales qui ont fait le constat de la situation catastro-phique de nos acquis sociaux qui subissent de plein fouet les consé-quences de la politique d’austérité imposée par le gouvernement sur in-jonction des instances européennes et de la finance.

Pour garder en mémoire la perte de pouvoir d’achat des retraités est conséquente du fait des mesures figurant tant dans la loi du 20 janvier 2014 sur les retraites dans la loi de finances :Recul de 6 mois de la revalorisation des pensions d’avril à octobre, ce qui s’assimile à une sous-indexation de fait. Imposition des majorations familiales, auparavant exonérées, dès 2014.

Cela s’ajoute à la mise en place de la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA) de 0,3 % sur toutes les pensions de retraite, au gel des barèmes d’imposition pendant deux ans et à la suppression de la demi-part fiscale pour les retraités ayant élevé trois enfants.

Les organisations syndicales de retraités ont convenu de faire un bilan de la perte de pouvoir d’achat subie par les retraités, n’oublions pas que 15 millions de retraités seront privés de la revalorisation de leurs pensions.

Pour l’heure, elles s’inquiètent éga-lement des menaces que font peser sur la sécurité sociale, l’annonce de la suppression des 30 milliards de la cotisation familiale, répondant ainsi à une vieille revendication patronale. Elles dénoncent une décision qui remet en cause le financement de la branche famille et qui se réper-cutera fatalement sur les familles

de salariés et sur leurs enfants. Par contrecoup, c’est la sécurité sociale qui va être touchée car les éco-nomies destinées à compenser les 30 milliards vont être recherchées notamment sur l’assurance maladie. C’est l’accès aux soins pour tous et en particulier pour les personnes âgées qui est en jeu, sachant que leur situation financière entraîne déjà d’importantes inégalités de traitement.

Enfin, les organisations syndicales de retraités constatent que le finance-ment de l’autonomie des personnes âgées n’est pas assuré à hauteur des besoins dans le projet de loi présenté et que rien n’est fait pour les personnes résidant en établisse-ment d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) dont les restes à charge peuvent aller jusqu’à 3 000 euros. Elles réaffir-ment donc fortement leur demande d’une prise en charge solidaire de l’autonomie par l’assurance maladie.

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Nous souhaitons que les orga-nisations syndicales de retraités UCR-CGT, UCR-FO, FSU-Retraités, et UNIRS Solidaires appellent à nouveau à une mobilisation pour défendre les laissés pour contre que nous sommes devenus au fil des ans.

L’Union Fédérale des Retraités de l’Etat –FO (UFR-FO) est une organisation qui é été créée par la Fédération Générale des Fonc-tionnaires FO en 1987.Cette création répondait à un besoin exprimé par les pension-nés de l’Etat qui estimaient que les gouvernements successifs ne prenaient pas en compte leurs revendications tendant à amélio-rer leur situation face aux avan-cées obtenues par les salariés du secteur privé qui bénéficiaient entre autres de régimes de re-traites complémentaires obliga-toires et de différentes mesures sociales accordées par la Sécu-rité Sociale (CNAV). L’évolution démographique du nombre des retraités, une situa-tion économique atone due en grande partie à des économies erratiques au plan mondial mais aussi des décisions prises au niveau européen par des déci-deurs sous influence libérale ont amené des gouvernements français à remettre en cause la situation des retraités ou futurs retraités notamment ceux de la Fonction Publique, sous le fal-lacieux prétexte d’égalitarisme, qui ne tenait pas compte des différences entre les organismes de retraité.L’UFR-FO considère qu’il est temps d’arrêter ces attaques successives qui conduisent nombre de retraités dans une situation de paupérisation ram-pante à travers la régression du

niveau de leur pension, du fait d’une non revalorisation, ou de prélèvements divers notamment en matière fiscale.

L’article L1 du Code des Pen-sions de Retraite stipule que la pension est une allocation per-sonnelle et viagère accordée aux fonctionnaires civils et militaires dont le montant tient compte du niveau, de la durée et de la nature des services accomplis, qui garantit en fin de carrière à son bénéficiaire des conditions d’existence en rapport avec la dignité de sa fonction. En fait «la pension du fonctionnaire consti-tue le prolongement du traite-ment versé au fonctionnaire en contrepartie du service accom-pli» - Arrêt du Conseil d’Etat en date du 16/5/1946.

Pour confirmer cette notion le Conseil d’Etat a considéré que l’Article L59 du Code, qui pré-voyait, dans certains cas la sus-pension de la pension devait être abrogée (ce qui a été fait) car il a estimé que l’autorité admi-nistrative ne pouvait décider la suspension du droit à pension parce qu’il était de nature à porter atteinte aux biens de la personne concernée.

Pourquoi ce rappel ?Parce qu’un article paru dans le journal Le Progrès de Lyon portant sur le programme de réduction des dépenses décidées par le gouvernement à hauteur de 50 milliards stipulait que la protection sociale serait concer-née par la non revalorisation des prestations sociales jusqu’au 1er octobre 2015 parmi lesquelles fi-guraient les pensions de retraite.

Interrogé par notre représentant

à Lyon, la journaliste signataire de l’article a refusé de révéler ses sources mais a laissé en-tendre qu’elles seraient officielles.Nous ajoutons que des ambigüi-tés existent encore dans l’esprit de nos concitoyens et ce n’est pas l’émission «C dans l’Air» dif-fusée il y a quelques jours qui les dissiperont. Nous avons d’ail-leurs écrit au responsable pour lui faire part de notre indignation et lui avons demandé d’effectuer une rectification lors de l’une de ses prochaines émissions.De quoi s’agit-il ? Un des invités a cru bon d’affirmer que les pensions des fonctionnaires de l’Etat étaient financées par le Budget de l’Etat, donc par l’Im-pôt payé par les contribuables, laissant ainsi entendre que les fonctionnaires étaient des « pri-vilégiés» par rapport aux salariés du secteur privé «lesquels per-cevaient une retraite découlant du versement d’une cotisation tout au long de leur activité». Or, les fonctionnaires versent une cotisation égale à 8,76% de leur traitement au titre de la pension de retraite à laquelle s’ajoute celle de 5% du montant de certaines indemnités au titre de la retraite additionnelle.

L’UFR-FO a donc pris l’initiative de lancer une pétition auprès des retraités de la Fonction Publique d’Etat.

Un projet de loi est actuellement en discussion. Toutefois, après son adoption par l’Assemblée Nationale, il a été déposé sur le Bureau du Sénat qui ne l’a pas encore inscrit à son ordre du jour. Pire, le Premier Ministre a déclaré que le texte ne serait pas voté avant le 1er semestre 2016. Encore une promesse non

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tenue. De toute manière, si le projet actuel contient des me-sures positives, son financement apparaît dérisoire au regard des besoins réels.Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, dans un courrier du 17 Novembre 2014 adressé au président du CNRPA (Co-mité National des Retraites et Personnes Agées) s’engage à ce que le produit de la CASA (contribution additionnelle pour la solidarité et l’autonomie) soit affecté aux dépenses en faveur de l’autonomie.Cette promesse sera-t-elle te-nue ? On peut en douter. En effet, l’affectation à la perte d’autonomie de la CASA est liée à l’entrée en vigueur de la loi de sorte que si l’adoption du texte prend du retard le risque est grand de voir cette recette à nouveau détournée de son objectif comme cela a été le cas les années précédentes en abondant le Fonds Vieillesse. Il faut donc exiger que le produit de la CASA soit bien versé à la CNSA (Caisse Nationale pour la Solidarité et l’Autonomie). Encore une fois une taxe destinée à financement, en partie, d’un problème lié à la vieillesse, se trouve détourné de son objectif.

Force Ouvr ière qu i ava i t condamné cette taxe de 0,30%, que seuls les retraités subissent, maintient plus que jamais sa revendication qui exige que la gestion de la dépendance des personnes âgées soit assurée par la Sécurité Sociale au moyen d’une contribution universelle as-sise sur l’ensemble des revenus.

Les dispositions votées au-jourd’hui constituent incontes-

tablement une avancée dans le domaine de la prévention et du maintien de l’aide à domicile, il est vrai qu’elles seront peu coû-teuses pour le budget de l’Etat.

En fait, la principale critique que nous portons sur le projet de loi est d’avoir en grande partie occulté le volet «hébergement en établissement «qui reste, à nos yeux, la priorité étant donné le vieillissement de la population, le coût prohibitif des loyers, le manque d’infirmières et de per-sonnel soignant, le manque de formation.

Les revenus des retraités ont été largement amputés par les décisions gouvernementales sur le plan de la protection sociale en particulier par les mesures fiscales concernant les Mutuelles lesquelles n’ont pas manqué de les répercuter sur le montant des cotisations. Ces mesures ont amené nombre de retraités parmi ceux dont les revenus sont les plus bas, à ne plus adhérer à une Mutuelle et à renoncer à se soigner. Il est clair que tout ceci contribue à leur désenchan-tement croissant vis-à-vis de la politique gouvernementale les concernant.

ACTION SOCIALE DU MINISTERE

L’UFR-FO ne peut que condam-ner la décision de la Ministre d’exclure les retraités des délé-gations syndicales présentes au sein du CICAS. Est-ce les pré-mices d’un désengagement de l’Etat en matière sociale envers les retraités ? Une nouvelle fois, le gouvernement adopte un com-portement méprisable envers les anciens serviteurs de l’Etat et af-fiche ainsi un manque manifeste

de discernement et d’humanité. Aussi l’UFR-FO demande au gou-vernement de revenir sur cette regrettable décision au moment où le nombre de retraités aug-mente fortement au sein de la population française et où ils s’impliquent, de plus en plus, dans la vie quotidienne des fran-çais sous différentes formes.

AMD ou AMD ?

Une précision qui s’impose :Monsieur SANTINI, a supprimé l’AMD c’est à dire l’aide ména-gère à domicile qui concernait 36.OOO allocataires la dernière année de son application. Parue sous la même dénomination «AMD», elle pouvait laisser croire qu’elle avait été rétablie. Il n’en est rien puisque en fait elle se dénomme maintenant aide pour le maintien à domicile ce qui n’est absolument pas la même chose. En fait, en 2011, elle n’a concerné que 500 personnes ce qui a constitué pour le Minis-tère une économie budgétaire appréciable. Qui plus est, cette aide est infé-rieure à celle accordée par la CNAV à ses pensionnés puisque le plafond de ressources est de 1258 euros pour les pensionnés de l’Etat et de 1423 € pour ceux du secteur Privé.

Il s’agit donc d’une atteinte grave aux droits reconnus pendant de très nombreuses années à une catégorie de pensionnés aux res-sources peu élevées.Plus que toutes les autres me-sures, celles concernant la fisca-lité ont été durement ressenties par les retraités ;-Tout d’abord celle concernant le gel du barème de l’impôt pen-dant 4 ans non remis en cause

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comme promis au cours des années 2012 et 2013.

- Ensuite le plafonnement de l’abattement fiscal 1O% lequel devait être déplafonné. Au contraire, certains parlemen-taires et Bercy souhaitent le supprimer (Faut-il remettre en mémoire à ceux là que cet abattement a été maintenu en 1978 par Mr Barre parce que destiné à compenser la baisse des revenus à laquelle devaient faire face les retraités mais aussi pour égaliser la pression fiscale entre salariés et non salariés).

- La suppression de la demi-part aux veuves ou veufs qui n’ont pas élevé seules ou seuls 1 enfant pendant au moins 5 ans. Cette mesure qui a touché surtout un très grand nombre de femmes a été douloureusement ressen-tie et considérée comme une sorte d’injustice parce qu’elle a concerné nombre d’entre elles qui avaient perdu leur époux à un âge déjà avancé, et que leur revenu, déjà dimi-nué du fait de la disparition de leur conjoint, s’en trouvait encore amputé alors que leurs dépenses étaient sensiblement identiques à celles qu’elles connaissaient quand leur conjoint était encore vivant.

- La fiscalisation des majorations familiales qui n’a fait qu’aggra-ver la pression fiscale.

Autre mesure décidée par le gouvernement celle portant sur la CSG: sous couvert de justice fiscale, la mesure va taxer plus de 460.000 retraités qui vont voir leur CSG portée de 3,8% à 6,6%, l’administration calcu-lera ce pourcentage à partir du

revenu fiscal de référence et non sur l’impôt payé. Nous aurons l’occasion de refaire le point sur le sujet dès lors que nous aurons connaissance de l’impact de cette mesure.

A ces mesures personnelles se sont ajoutées les hausses de la TVA passant de 19,6 à 20% et celle de7% passant à 10% et ce au moment où le projet de loi sur le vieillissement de la population préconise d’améliorer le logement des personnes âgées pour le rendre plus accessible. Les travaux d’aménagement vont donc se trouver augmen-tés d’autant.Enfin, la mesure prise (suppres-sion de la première tranche d’impôt), dans le cadre du Bud-get 2015, qui fait l’objet d’un intense battage médiatique, peut sembler intéressante pour les bas revenus mais n’aura qu’une portée très limitée et ne com-pensera pas les pertes subies jusqu’à présent. Il faut savoir que cette mesure ne concernera que ceux -ou celles- dont le re-venu net mensuel sera inférieur à 1200 euros c’est à dire qui aura un revenu fiscal inférieur à 9690 euros.

Contrairement à ce qu’affirment gouvernement ou médias, le pouvoir d’achat des retraités a baissé notablement depuis plu-sieurs années. L’’INSEE ou le COR le reconnaissent mais avec des taux ridiculement bas, le ressenti de la baisse est beaucoup plus net chez les intéressés.Tout d’abord, il y a la réalité découlant des revalorisations intervenues ou non les dernières années. S’il y a bien eu revalori-sation du montant des pensions

en 2012 et 2013, elles étaient loin de correspondre à un main-tien effectif du pouvoir d’achat pour deux raisons :• 1) l’indice INSEE des prix n’est pas, loin de là, celui du panier des ménagères retraitées de plus de 70 ans. Cet organisme étudie certes le phénomène des dépenses dites «contraintes» mais celles ci n’ont jamais été différenciées selon les catégo-ries sociales en particulier pour les retraités. Qui peut nier, en effet, que les dépenses essen-tielles chez les retraités sont l’alimentation, les transports, le chauffage et la santé et même le logement. Car tous les retraités, surtout dans la Fonction Publique parmi ceux ayant appartenu aux catégories C ou B, ne sont pas propriétaires de leur appartement ou pavillon. D’ailleurs parmi ceux qui le sont n’ont-ils pas subi sur leur traitement, pendant de nom-breuses années, des retenues pour remboursement d’emprunts. Doit-on pour cela les considérer comme détenteurs d’un patri-moine susceptible d’être pris en compte dans l’attribution de certaines prestations?Eux, qui, en tant que consom-mateurs, participaient à leur ma-nière au maintien d’une certaine activité économique, contribuent ainsi, du fait de la perte de leur pouvoir d’achat, à la réduc-tion de la consommation des ménages constatée ces derniers temps.C’est pourquoi, les retraités ne sauraient admettre les décisions du gouvernement du gel de leur retraite. • 2) Même s’il y a eu une re-valorisation identique à l’infla-tion officielle, le même jour -en 2013- les retraités ont subi une

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amputation de 0,30% au titre du financement de la dépendance.Ce qui n’a pas manqué de cho-quer les retraités dans la mesure où ils sont les seuls à financer la dépendance alors qu’ils ont aussi subi déjà tout au long de leur vie active divers prélèvements pour des opérations qui, parfois, ne les concernaient pas directement.La dégradation financière des retraités est patente et va s’ac-croître au fil des ans si l’on se réfère à différentes études offi-cielles notamment celles du COR. Tout d’abord, et contrairement à certaines données, citées ici et là, il se confirme que les revenus de remplacement des retraités de secteur public ne seraient pas supérieurs à ceux du secteur privés, ils seraient même légèrement infé-rieurs. Ensuite les calculs se font à partir de données faussées dès le départ.En effet, pour être objectif, il conviendrait de comparer les catégories sociales semblables entre elles et non d’une façon générale. Par exemple, tout le monde peut constater que dans le secteur privé la proportion entre cadres et non cadres est de l’ordre de 30/70 alors que dans la Fonction Publique d’Etat elle est l’inverse du fait du grand nombre d’enseignants classés en catégorie A.Par ailleurs, dans le secteur privé le revenu de remplacement com-prend la retraite CNAV mais aus-si les retraites ARRCO et AGIRC, ces dernières représentant très souvent près de 60 % du revenu. Ce n’est pas le cas chez les

fonctionnaires d’Etat qui n’ont pas de retraites complémentaires et dont les primes ou indemnités, perçues pendant leur activité, ne sont pas prises en compte lors du calcul de la retraite (ce n’est pas l’abondement dérisoire de la retraite RAFP qui va régler le problème). En réalité le calcul de la retraite qui s’effectue sur les 6 derniers mois de traitement permet de compenser en partie cette disparité avec les salariés du privé. Qui plus est, les personnels de l’Etat qui sont partis à la retraite après 2010, pourtant classés

à des grades comportant des indices identiques, perçoivent une retraite inférieure à leurs collègues retraités avant 2010 du fait de la non revalorisation du point d’indice depuis cette date. C’est pourquoi l’UFR-FO conteste formellement les décisions poli-tiques d’un relèvement identique des pensions des secteurs public et privé lesquelles sont fort diffé-rentes de par leur origine.

J’ai volontairement occulté l’an dernier à notre AG l’anniversaire des 90 ans du Syndicat auquel j’ai adhéré il y a 40 ans, par souci de cohésion et ne pas en rajouter dans le climat d’hostilité qui régnait dans notre propre camp.J’ai remarqué que certains op-portunistes qui n’ont de cesse

de défendre que leurs propres intérêts au détriment de ce que devrait être un syndicaliste : «se battre pour le métier et les col-lègues».

C’est pour cette raison que je répare cet oubli volontaire, les élections ayant eu lieu avec le résultat que nous connaissons, ce que je viens de dénoncer y est pour beaucoup.

Le SGP fondé il y a 90 ans

Je ne vais pas refaire l’histo-rique très approfondi, mais un

rappel sur l’origine de notre organisation, ceux qui sont intéressés par plus de détail peuvent prendre connaissance de mon article dans notre dernière parution.

Sous le second empire, les Sergents de ville

mettent au grand jour leurs revendications. Leur préoccupa-tion principale est d’obtenir du pouvoir en place une pension pour les veuves de policiers ainsi que la création d’une caisse de retraite.

Nos aînés du 19ème siècle n’ont pas droit à la parole et s’exposent à de lourdes sanc-tions s’ils manifestent le courage d’exprimer les difficultés de leur métier. Les policiers de l’époque n’ont que des devoirs et des droits inexistants, commandés autoritairement par des Chefs, dignes successeurs de l’illustre Foucher.

Le corps des sergents de ville est remplacé le 7 septembre 1870 par celui des Gardiens de

J’ai volontairement occulté l’an dernier à notre AG l’anniversaire des 90 ans du Syndicat auquel j’ai adhéré il y a 40 ans, par souci de cohésion et ne pas en rajouter dans le climat d’hostilité qui régnait dans notre propre camp.

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la Paix. Les conditions de travail sont toujours aussi difficiles sans aucune amélioration tangible.

La contestation, puis la colère se manifestent dans les rangs de la Police française.Sous l’impulsion de quelques uns qui mettent leurs voix au ser-vice de tous, qui fédèrent nos collègues, tissant une solidarité incontournable au sein de la maison police. La Société Ami-cale des Personnels de la Pré-fecture de Police voit le jour en 1884, vite rejointe par un grand nombre d’amicales émergentes.

La Société Amicale des Person-nels de la Préfecture de Police renforcée par ces myriades d’amicales se transforme en Fédération, et devient la Fédé-ration Nationale des Policiers de France et des Colonies.

Paul RIGAIL, Gardien de la Paix, combattant et militant de la première heure, leader à l’esprit opiniâtre et fédérateur permet à cette Fédération de se dévelop-per pour devenir en 1909 « le Comité des Réformistes ». Les 2 revendications prioritaires sont la semaine de 60 heures ainsi que deux jours de repos mensuels. Les intimidations, les pressions qui font place aux sanctions ne découragèrent pas Paul RIGAIL qui ne se détourne pas de son objectif : la défense du métier de Policier et l’amélioration des conditions de travail pour ses collègues.

Dans cet esprit revendicatif avec une contestation générale qui ne faiblit pas, Paul RIGAIL crée en 1912 l’Association Générale des

Personnels de la Préfecture de Police, véritable contre pouvoir fort de milliers d’adhérents qui militent pour des doléances plus nombreuses et légitimes telles que des avancées significatives liées à l’augmentation du salaire, un avancement équitable et une carte de transport pour les poli-ciers Parisiens.

L’Association Générale des Per-sonnels de la Préfecture de Police dépose ses statuts le 31 juillet 1920 et administre elle-même ses biens conformément à la législation en vigueur. Malgré cela et contre la loi, l’Associa-tion est dissoute le 3 septembre 1920 sur l’injonction du ministre de l’intérieur et sous l’impulsion du président de l’époque Paul DESCHANNEL, qui démissionna un mois plus tard.

Cette décision irresponsable et malheureuse, plonge les poli-ciers dans une colère profonde et dans une amertume certaine. Les sanctions qui suivent sont terribles. La volonté de casser le mouvement revendicatif n’aboutit pas, même si L’AGP n’existe plus, les combats continuent car les forces vives et militantes existent toujours.

Les trois années qui suivent ne contribuent qu’à raviver la colère et l’exaspération des policiers face au pouvoir en place sourd à leurs revendications, et plus propice à sanctionner qu’à écou-ter. Pouvoir incarné durant cette période par Raymond POINCARE « favorable à une politique de sécurité par la force ».

Le 11 décembre 1923, la colère

atteint son paroxysme et des milliers de Gardiens de la Paix répondent massivement à la réu-nion de l’Hôtel de ville organisée par Paul RIGAIL, faisant fi des menaces et des sanctions face aux personnels se rendant à ce rassemblement interdit par le ministre de l’Intérieur.

60 collègues sont mis à pied, 200 rétrogradés et 2 révoqués suite à cette réunion.La première étape du syndica-lisme Policier était née.

Grâce à une solidarité indispen-sable, tous sont réintégrés un an plus tard et ce sont leurs collègues et les commerçants qui subviennent fraternellement à leurs besoins durant cette année sans salaire pour ces victimes. Mais l’Histoire est en marche et aucune pression, aucune sanc-tion dorénavant ne peut arrêter l’émergence du syndicalisme Policier qui allait donner nais-sance au SYNDICAT GENERAL DE LA POLICE en1924. Avec à sa tête l’incarnation du mouve-ment contestataire et revendicatif Policier, l’incontournable Gardien de la Paix PAUL RIGAIL, qui fut décoré de la légion d’honneur.

Pour mémoire la première reven-dication de Paul RIGAIL est de permettre aux Gardiens de la Paix de patrouiller en utilisant les trottoirs, car auparavant ils devaient utiliser les caniveaux.

Rappelons que notre Secrétaire Général, Noël RIOU, pendant l’occupation a été déporté et les biens de notre organisation confisqués. Notre syndicat fut l’un des berceaux de résistance,

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à la fin de la guerre il fut nommé directeur du personnel de la Pré-fecture de Police

Si je tiens tant à ce cigle et ce syndicat, c’est parce que j’y suis depuis que je suis entré dans la Police Nationale, et c’est aussi une histoire dans le syndicalisme Policier rappelons qu’un peuple sans histoire est un peuple sans avenir. Mes camarades se ne sont pas les retraités qui vont me contredire, la plus grande victoire dans notre profession c’est l’intégration de l’ISS dans le calcul des retraites, ça c’est nous, rien que pour cela ce sigle SGP devrait perdurer.

Il faut que nos politiques com-prennent que nous restons le dernier rempart entre le peuple et les institutions quand tout va mal, se ne sont pas les évène-ments du début de l’année qui me contrediront.

Ces derniers jours nous avons assisté à des débats stériles et démagogiques dans des lieux qui devraient être l’évolution et le progrès du pays, je veux parler de l’hémicycle de l’assemblée nationale. Nous avons vu des élus s’exprimer pour des intérêts personnels et partisans plutôt que d’essayer d’améliorer et de porter des critiques constructives pour nous faire sortir de la crise mondiale qui nous touche dans notre quotidien.

Dans le comportement de notre représentation nationale qui a normalement pour mission gérer notre société, je n’ai rien vu de constructif. En tant que retraité je suis en droit d’être inquiet sur

notre avenir et particulièrement sur la retraite. J’attends impa-tiemment les débats qui auront lieu sur la santé, les proposi-tions pour les personnes âgées et les points abordés. S’ils sont aussi stériles que ce que nous avons observé ces derniers jours je comprends, même si je ne les partage pas, le désarroi de certains de nos concitoyens qui s’orientent vers les extrêmes.

Malheureusement le mouvement syndical aujourd’hui, à mon avis, nous présente la même image dans le comportement de cer-tains de nos représentants, cha-cun agit pour sa paroisse et sa personne plutôt que dans l’intérêt général. Il y en a qui devrais se regarder dans une glace. A ceux la je répondrai par une citation de Jean COCTEAU: « Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus avant de renvoyer les images ».

Nous assistons à la dégradation d’une politique sociale, ce qui m’attriste le plus c’est que, y compris dans notre institution, certains n’ont pas mesuré que le social peut être une avancée pour les collègues, un exemple pour schématiser mes propos un collègue qui va louer dans le privé aura un loyer de l’ordre de 1300 € environ pour un F3 a Paris, les logements sociaux leur permettent de payer la moitié de ce montant.

J’ai toujours défendu que le social peut-être un levier per-mettant d’améliorer le pouvoir d’achat de nos collègues, j’avais appelé cela «un revenu différé», comme je viens de vous expli-

quer si le fonctionnaire paye son loyer de moitié que ceux pratiqués dans le secteur privé la somme qui restera sur son compte lui permettra d’amélio-rer son quotidien. Nous savons très bien que nous ne pourrons, surtout dans cette période de restriction, obtenir des augmen-tations de revenu.

Je ne suis pas le seul à penser cela, car dans un débat sur une radio j’ai entendu un économiste qui expliquait que si nous dimi-nuions les loyers, cela compen-serait le gel des salaires.

J’ai honoré les 90 ans du S.G.P, je voudrais aussi me faire plaisir en vous informant que cela fait 10 ans que je suis au bureau de l’A.G.R.P.N en tant que trésorier, je profite pour remercier mon épouse qui a intégré par filiation l’association et a remis en ordre la comptabilité, d’où sa présence parmi nous, elle n’est pas là en qualité d’épouse du Président, mais consultante comptable.

Comme elle me répète souvent je vais la plagié avec cette cita-tion de Nicolas BOILEAU:“Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément” Je vous remercie de m’avoir écouté.

Vive l’U.S.G.P-F.O. Vive la F.S.M.I Vive l’U.F.R-F.G.F-F.OVive la Confédération Force OuvrièreVive l’A.G.R.P.N.Ce n’est qu’un début, continuons le combat.

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DISCOURS DE ROGER CARRIERESECRETAIRE GENERAL ADJOINT

DE L’UNION FEDERALE DES RETRAITES DE FORCE OUVRIERE.

Chers amis, chers camarades,

Je tiens tout d’abord à excu-ser mon camarade Jean-Claude BOREL, Secrétaire Général de l’UFR-FO présent l’an dernier parmi vous, qui, en raison de quelques soucis de santé, en voie de disparition, est resté chez lui dans les Alpes Mari-times pour finaliser sa guérison. Il sera à nouveau présent le 14 avril le jour de notre réunion du Bureau National.

Il m’a demandé de vous trans-mettre le salut fraternel des membres du Bureau National de l’UFR-FO, organisation qui comprend, je le rappelle des fonctionnaires des Ministères de l’Intérieur, des Finances, de l’Equipement, de l’Education Nationale, de la Culture et des Administrations Générales de l’Etat.

Notre Bureau National qui se réunit 5 fois par an environ auquel participe activement votre Président Jean BABOU-RAM, est appelé à traiter des problèmes touchant les retraités en général mais surtout ceux des Fonctionnaires de l’Etat qui sont particulièrement nombreux

en ce moment comme la non revalorisation de nos pensions, la fiscalité, la protection sociale, la dépendance, la remise en cause de certains droits comme la réversion ou le blocage des majorations pour enfants. Le Bureau étudie aussi les articles concernant notre journal Le Lien.

Depuis le début de l’année nous avons eu à connaître plusieurs événements :} Les attentats contre les jour-nalistes de Charlie Hebdo où l’un des vôtres a perdu la vie en tant que policier et aussi FO – Ahmed MERABET – auquel nous avons rendu hommage dans notre édito du journal. Son sacrifice a rappelé s’il en était besoin que la police est surtout au service de la protection de la popula-tion. Le 11 janvier a permis de mesurer l’attachement de cette population à sa Police.

A ce sujet, je voudrais vous faire part de mon sentiment de fierté de voir FO associé à votre Fédé-ration lorsque j’ai entendu Nico-las intervenir sur de nombreux plateaux de télévision où il avait été invité, seul ou dans le cadre des discussions qui ont eu lieu après les drames.

Il a démontré un savoir faire évident dans la façon de présen-ter le comportement de la police dans cette affaire. Son calme, sa pondération ont marqué favora-blement les téléspectateurs. Je crois qu’il a fait honneur à la police mais aussi au syndicat qu’il représentait. Je l’ai dit à Jean lors du Bureau National de l’UFR qui s’est tenu le 16 janvier. C’est un hommage que je voulais lui rendre aujourd’hui.

} Il y eu aussi une Assemblée générale de l’Union Confédérale des Retraités FO (UCR-FO) qui s’est déroulée à Merlimont dans le Pas de Calais.

De la résolution générale qui a été adoptée en fin d’assemblée j’en extrait deux paragraphes que je vous lis :« L’AG affirme que l’argument tiré de l’inflation prévue pour 2014 (0,5%) pour justifier le blocage de l’évolution des retraités en Octobre 2014, n’est pas rece-vable. Elle rappelle que cela ré-sulte de l’application mécanique des règles de calcul pour les revalorisations qui ne tiennent pas compte de l’inflation réelle. Cela témoigne d’une indifférence, voire d’un mépris envers tous les retraités qui, dans leur quotidien,

DISCOURS

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ne voient pas les prix baisser mais constatent que le coût de la vie ne cesse d’augmenter » pour les produits de première nécessité s’entend. Mais aussi l’AG de l’UCR-FO dénonce les attaques contre la situation des retraités des Secteurs public et nationalisé. Elle condamne le blocage du point d’indice qui pénalise les fonctionnaires en limitant l’acquisition de leurs futurs droits à la retraite. Sur ce sujet, il y a lieu de consta-ter des écarts importants entre les retraités qui sont partis à la retraite avant 2010 et ceux qui partent à la retraite actuel-lement. En effet, ceux qui sont partis à la retraite avant 2010 ont bénéficié, sauf bien sûr en 2014, de l’augmentation géné-rale de retraite alors que les 2° du fait du gel du point d’indice voient leur retraite calculée sur le point d’indice d’avant 2010. Donc à grade comportant une valeur indiciaire équivalente le montant des retraites est nette-ment inférieur pour les premiers.

Le Troisième évènement a été le Congrès confédéral dont la presse a commenté les travaux de façon pas toujours objective d’ailleurs (mais est-ce un scoop) suivant la tendance politique des médias bien sûr. Il faut rappeler que près de 3 000 délégués des syndicats de base ont été présents, syndicats qui repré-sentaient les syndicats d’entre-prise qui ont débattu pendant 4 jours des sujets d’actualité économique, sujets surtout de mécontentement très nombreux vis-à-vis du patronat et du gou-vernement. Mécontentement d’autant plus vif que la plupart

des promesses faites par le can-didat président lorsqu’il avait été interrogé par nos soins lors de la campagne n’ont pas été tenues à ce jour.

Nous avons préparé il y a quelques jours un mémorandum que nous allons remettre à la Ministre de la Fonction Publique dans lequel figurent nos princi-pales critiques en rapport à la politique gouvernementale menée vis-à-vis des retraités Fonction-naires d’Etat.

En quelques mots je vous en dresse la liste :

} La non revalorisationdes pensions.

Revalorisation suspendue pen-dant 18 mois et peut-être plus. Car le gouvernement qui conti-nue d’accorder au Patronat des milliards d’euros pour des opérations diverses destinées à calmer certaines catégories de français et sans succès au niveau de l’emploi, ne trouve pas les crédits destinés à augmenter les actifs ou les retraités de la Fonction Publique de 1 ou 2% car il considère que l’inflation des prix a été plutôt négative ces derniers mois et de toute

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manière sera absorbée par le différentiel découlant de l’aug-mentation de 1,3% octroyée le 1er avril 2013.

} La fiscalité.

Sur ce point nous avons mis l’accent sur plusieurs points :

• La prise en compte dans les revenus à déclarer de la majo-ration pour enfants

• La suppression définitive de la demi-part, pour le calcul de l’impôt, pour les veufs ou veuves qui n’ont pas élevé 1 ou plusieurs enfants pendant au moins 5 ans.

J’ajoute que le fait d’avoir pour-suivi pendant 2 ans la mesure prise par le gouvernement pré-cédent de geler les tranches du barème a fait rentrer bon nombre de ces catégories dans le paiement de l’impôt alors qu’ils en étaient exonérés jusque là sans compter les avantages sociaux qu’ils ont perdu à cette occasion.

• Le refus de déplafonner l’abat-tement de 10%.

Mesure pourtant promise par le candidat aujourd’hui Président. Qui plus est une information nous est parvenue venant de Bercy qui envisagerait de sup-primer cet abattement pour les retraités au prétexte que nous n’avons pas de frais profession-nels. On oublie vite à Bercy que cette mesure avait été accordée à l’époque par Mr BARRE pour éviter d’aggraver la pression fis-cale des retraités par rapport

aux non salariés.

} La protection sociale.

Sur le sujet, il y aurait là aussi beaucoup à dire d’autant que les mesures qui sont prises consistent à augmenter les dépenses des assurés sous dif-férentes formes : dérembourse-ment de certains médicaments parfois en catimini ( exemple pour l’arthrose) offre des soins insuffisante, fermeture des hôpi-taux publics, soit disant parce que n’étant plus rentables entraî-nant une désertification accélé-rée des campagnes mais surtout aggrave la situation des retrai-tés les plus âgés, c’est-à-dire ceux qui ont des difficultés à se déplacer ( car pour se faire soigner il faut dorénavant faire parfois plus de 50 kilomètres pour trouver un docteur ou un hôpital), sans compter les fameux dépassements d’honoraires de plus en plus nombreux que le gouvernement ne peut pas ou ne veut pas limiter. Ce qui crée une médecine à 2 vitesses favorisant les plus aisés et qui conduit nombre de nos camarades re-traités à renoncer à se soigner.

S’agissant des fonctionnaires retraités en particulier, je vou-drais attirer votre attention sur un point qui concerne le fait de siéger dans les instances natio-nales ou régionales relatives à l’action sociale. Jusqu’à présent les retraités fonctionnaires pou-vaient siéger dans ces instances avec les actifs, les deux étant désignés par les organisations appelées à siéger en fonction de leur représentativité. Or, un arrêté de la Ministre en date

du 24 décembre 2014 supprime cette possibilité en la réservant aux actifs puisque seules les personnes figurant sur les listes électorales peuvent siéger après avoir été désignées par les orga-nisations syndicales représenta-tives. N’était-il pas normal que ce soient des retraités qui traitent des sujets qui les concernent directement.

Je ne peux terminer mon inter-vention sans évoquer le projet de loi sur le vieillissement lequel devait être discuté avant la fin de l’année 2014. Pour des rai-sons discutables cette date a été repoussée mais on nous avait affirmé que cette loi serait applicable vers le mois de juillet 2015. Et voilà que, par décision du Premier Ministre, le délai a été repoussé à la mi-2016 c’est-à-dire moins d’un an avant les élections de 2017.Ceci étant, et même si le pro-jet, qui a été adopté en pre-mière lecture par l’Assemblée Nationale, comporte un certain nombre d’améliorations notables, il est très loin des objectifs fixés par le rapporteur auquel la loi se réfère, et qui sont liés au fait que le financement est faible voire inexistant sur des parties importantes. Qui plus est, alors que le gouvernement nous a im-puté 0,30% sur la revalorisation de 1,30% accordée le 1er février 2013, faisant de nous les seuls contributeurs sur le problème de la dépendance, les ressources qui en ont découlé ont servi non pas à la dépendance mais à financer le déficit de certains régimes de retraites.On peut se poser la question : que va-t-on faire des crédits

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découlant de nos versements pour l’année 2015 et la mi-2016.

Vous avez remarqué les chan-tiers importants que sont les nôtres.

Mais je voudrais aujourd’hui dé-noncer ce que je désignerais par un néologisme « l’informativite » cette volonté qu’ont nos tech-nocrates et d’autres de vouloir substituer les documents écrits par une informatisation à ou-trance comme si tout le monde possédait un ordinateur, une tablette ou un téléphone portable et surtout savait ou voulait s’en servir. Chaque jour tels décideurs dans les assurances, la presse, la poste, les impôts nous font savoir que dorénavant, l’informa-tion écrite sera supprimée. En fait on va créer, une nouvelle catégorie d’exclus en particulier chez les personnes âgées, et pas seulement, qui ne peuvent pas ou ne veulent pas subir cette informatisation qui s’insinue insidieusement dans notre vie privée. Sans compter le coût des matériels et leur obsolescence.

Décidemment, les vieux n’ont pas bonne presse actuellement, considérés qu’ils sont comme des obstacles quant à l’évolu-tion de notre société, oui aussi comme des gêneurs puisqu’il faut leur payer des pensions alors qu’ils ne sont plus productifs oubliant au passage qu’ils ont cotisé eux-mêmes pendant de très nombreuses années.

Mais nous ne nous laisserons pas faire.

Nous sommes résolus plus que

jamais à nous battre même si les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de nos combats.

Mais cela fait partie de notre philosophie. Imaginons un instant qu’elle serait notre situation s’il n’y avait pas de syndicalisme surtout si nous comparons notre situation avec celle des pays qui nous entourent.

Et puis les retraités représentent une force importante avec la-quelle nos décideurs devront compter. 20% de la population cela fait plus de 13 millions qui pèsent dans une élection.

Nous allons donc encore plus nous faire entendre déjà le 9 avril avec les autres confédéra-tions (sauf la CFDT et la CFTC) et nous continuerons bien sûr par la suite.

Je ne voudrais pas conclure mon intervention sans évoquer des sujets d’actualité qui se sont pas-sés chez vous. Le premier n’est pas de mon ressort puisqu’il s’agit avant tout d’un problème de respect des règles. Non ce qui m’a interpelé c’est la mise en cause d’un responsable syndical et les motifs qui ont conduit à son arrestation. C’est-à-dire les relations qu’il pouvait avoir avec sa hiérarchie et avec les politiques au pouvoir.C’est cela qui a motivé en 1906 ceux qui ont établi ce que l’on appelle la Charte d’Amiens.

LA LIBERTE ET L’INDEPENDANCE SYNDICALE.

La liberté, je n’insisterai pas car pour nous elle est fondamen-

tale surtout quand il s’agit de la liberté d’opinions et d’expression.

NON ce qui est primordial chez nous c’est l’indépendance syn-dicale.

Si nous sommes partis de la CGT en 1947 c’est pour préser-ver l’indépendance syndicale. Les dirigeants de la CGT à l’époque étant inféodés au Parti Commu-niste. Rappelez-vous : parce que Maurice THOREZ était au gou-vernement, la CGT condamnait la grève pour mieux la susciter quand il a quitté ce même gou-vernement.

NON l’indépendance syndicale pour FO c’est celle de refuser de nous inféoder à un parti, à une église, à une secte ou à des idées qui viendraient de l’extérieur, ces idées que nous n’aurions pas nous-mêmes arrê-tées en Congrès.

Nous sommes avant tout les défenseurs des salariés et des retraités. Nous n’avons pas à accepter une politique écono-mique et sociale sous prétexte de réalisme. La politique aux par-tis, le syndicalisme aux syndicats.

Le compromis oui, pas la com-promission. C’est çà le réfor-misme que nous revendiquons, c’est notre ligne de conduite. C’est celle que vient de réaffir-mer notre Congrès Confédéral.

Et comme nous l’a dit BLONDEL lors du Congrès de Nîmes de la FGF-FO : Soyez rebelles.

Merci de votre écoute.

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DISCOURS DE NATHALIE ORIOLISECRETAIRE REGIONALE D’UNITE SGP

POLICE-F.O.EN CHARGE DU SGAP DE PARIS.

Chers aînés,

Le début 2015 aura été endeuil-lé par l’horreur et l’atrocité. La Préfecture de Police a payé un lourd tribut lors de ces dra-matiques évènements mais elle est toujours là, debout, prête à se dresser contre toute attaque quels qu’en soient les idéologies et le fanatisme.

La Préfecture de Police, depuis sa création a connu bien des drames. UNITE SGP POLICE Sgap de PARIS aura toujours une pen-sée émue pour nos collègues tombés en service et tient tout particulièrement à remercier notre nation pour les milliers de messages de soutien apportés aux familles des victimes mais aussi à notre grande famille : LA POLICE. Merci, merci à vous tous ici présent, car je sais que cette profession, si belle, est ancrée dans vos cœurs.

Fin 2014, les élections profes-sionnelles n’auront pas couronné le travail, l’abnégation, les sacri-fices qu’UNITE SGP POLICE Sgap de PARIS a pu mettre dans la bataille. Les Policiers de PARIS ont plébiscité une autre vision du syndicalisme. Nous respectons ce choix même si nous savons que

la conjoncture actuelle sociale, économique et politique a joué un rôle prépondérant dans le résultat de ce scrutin.

Quoi qu’il en soit, quelles qu’en soient les causes, j’assume par ma fonction de régionale et de militante le résultat des urnes.

2015 sera pour UNITE SGP PO-LICE FO l’heure du rassemble-ment, du renouveau avec la te-nue du premier congrès ordinaire de sa courte existence. Courte existence certes même si son histoire est longue et son héri-tage précieux. Vous êtes là pour en témoigner et nous sommes là pour vous en remercier.

UNITE SGP POLICE FO Sgap de PARIS s’inscrira dans le ras-semblement, dans l’unité pour que notre grande organisation syndicale redevienne ce qu’elle n’aurait jamais dû perdre : la première organisation syndicale de la police nationale.

Je remercie au nom du Sgap de PARIS le président Jean, les membres du bureau, du conseil d’administration et vous tous pour votre invitation.

Vive la Police Nationale.Vive l’AGRPN.Vive Force Ouvrière.Vive UNITE SGP POLICE.Merci.

DISCOURS

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DISCOURS DU VICE-PRESIDENTMARC KERUZEC

DE LA MUTUELLE GENERALEDE LA POLICE.

Monsieur le Président,Mesdames, Messieurs les administrateurs,Mesdames, Messieurs les délégués,Chers amis, chers collègues,

Je tiens tout d’abord à remer-cier Jean BABOURAM de m’avoir invité à venir parmi vous repré-senter la M.G.P et partager vos travaux.

Je suis heureux d’être ici parmi vous, même si vous vous en doutez cette joie est teintée de tristesse par les différents évène-ments qui ont marqué le début du mois de janvier.

J’aurai donc avant une pensée pour ceux qui nous ont quittés et pour leurs amis, leurs parents, leurs collègues, qui vont devoir poursuivre leur route sans eux.

Maintenant, je voudrais profiter de la parole qui m’est donnée pour faire un rapide point sur le contexte qui est celui ma – peut-être de votre – mutuelle, la M.G.P, et sur ses grandes orientations.

Le contexte, c’est avant tout un

environnement juridico-écono-mique qui s’est considérablement durci en 2014, que ce soit au ni-veau européen – avec Solvabilité 2 – ou au niveau français – avec la mise en œuvre de l’ANI et des contrats responsables, pour ne citer qu’eux.

Aujourd’hui, on nous loge à la même enseigne que les assu-reurs et les sociétés capitalis-tiques.

On nous impose les mêmes règles de concurrence avec des organismes qui, pourtant, n’ont rien à voir avec nos mutuelles, sociétés de personnes.

On nous dit : « vous apparte-nez à l’économie sociale et soli-daire », une forme d’économie qui a surmonté toutes les crises économiques du XXème siècle – c’est le sens de la toute dernière loi prise l’an dernier sur le sujet – mais, qu’à cela ne tienne, vous allez réintégrer les rangs.

Et tant pis pour le modèle mu-tualiste qui avait fait ses preuves.

Demain, ce sont les coopératives qui seront touchées, et plus tard,

ou plus tôt ce seront peut être les associations, comme la vôtre, que l’on jettera en pâture au « marché ».

On nous impose des taxes de plus en plus importantes, qui fatalement se répercutent sur les cotisations.

C’est qu’une mutuelle est une démocratie : ce qui la touche, touche ses propriétaires, ses adhérents.

Le contexte, c’est ça : tout est fait pour transformer la santé en un vaste marché où tous les coups sont permis.

On transforme les adhérents, au-trefois pleinement investis dans leurs mutuelles, en consomma-teurs – clients.

Plutôt que d’engager de véri-tables réformes structurelles qui sauveraient cette grande dame, la Sécurité Sociale dont nous fêterons les 70 ans cette année, on privatise la santé.

Ce faisant on cherche à nous imposer le modèle assurantiel du low cost, et tant pis si derrière

DISCOURS

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« petit prix » se cache une absence totale de services et de prestations, le degré zéro de l’action sociale.

Le calcul est simple : au pire, nous rentrons dans le rang et ne gênons plus les assureurs et leur lobby sur le nouveau « marché ». Au mieux, nous disparaissons.

Dans tous les cas, ce sont les adhérents qui seront perdants : ils auront perdu leur indépen-dance et auront été transfor-més en « vaches à lait » pour quelques actionnaires.

Nous faisons tout pour nous adapter sans renier notre ADN.

Nous adaptons nos cotisations pour qu’el les restent le p lus stab les possible tout en conservant le même degré de service, voire, en augmen-tant ce degré de service.

Nous misons sur la qualité.

Parmi les services que nous pro-posons et qui nous différencient, il y a :

- Les prêts intempéries, bien utiles surtout après les évène-ments qui ont marqué le début de l’année 2014 ;- Les secours dépendance à des-

tination de nos aînés nés avant le 1er janvier 1930 ;- Les secours frais de santé qui permettent l’achat de matériel ou le financement d’aménagement du domicile.- Les minorations de cotisations accordées à nos adhérents, no-tamment les plus âgés dont les revenus se révèlent insuffisants.

Car à la M.G.P, nous savons que si l’on vit de plus en plus vieux, on vit aussi de plu en plus mal de plus en plus jeune.

Nous n’oublions personnes, ni les plus âgés, ni les plus jeunes, ni les personnes touchées par un

handicap ou par la dépendance.

Et ça aussi c’est dans notre ADN : à la différence de nom-breux acteurs du secteur, à la différence du monde des assu-reurs, nous souhaitons conserver une véritable solidarité intergé-nérationnelle au sein de la com-munauté policière.

C’est d’autant plus important à l’heure où plusieurs sondages

indiquent que 60 à 70% des Français déclarent avoir remis à plus tard ou renoncé à des consultations médicales ou des dépenses de santé en raison de leur coût en 2014.

Ces mêmes sondages soulignaient le fait que ce sont les plus âgés qui sont les plus touchés.

Le pouvoir d’achat des Français baisse, tandis que partout les cotisations augmentent.

Nos adhérents policiers ne sont pas épargnés par ce grand mou-vement de paupérisation. Ils se trouvent, eux aussi, bien souvent,

en situation de grande vulnérabilité.

Face à cela, la seule mission de la M.G.P – de leur M.G.P – est de rester à leurs côtés et de répondre de fa-çon spécifique à leur détresse à l’heure où la sécurité sociale se désengage.

Notre ADN, vous l’aurez com-pris, c’est la solidarité de notre grande maison, la Police.

Face au contexte que je viens d’évoquer, certaines mutuelles opèrent de grandes fusions, comme les sociétés d’assurance savent en faire.

Beaucoup sont en effet ten-tées par une course à la taille débridée, afin de dégager de

Tout nouveau rapprochement, tout nouveau partenariat, s’il nous permet de réaliser des économies d’échelles et par là-même de continuer à stabiliser nos cotisations, doit également respecter cette spécificité de notre engagement : des prestations de qualité, adaptées et spécifiques pour les policiers.

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précieuses économies d’échelle, seules aptes à leur permettre de réduire leurs coûts de gestion.

A la M.G.P, dans nos actions, dans la stratégie que nous dé-ployons pour les mener à bien, nous sanctuarisons avant tout tous les éléments porteurs de notre identité et, à travers eux, des besoins de protection de la communauté policière.

Nous sanctuarisons notre ADN.

Nous pensons, en effet, que notre action ne peut se réduire à des considérations qui – sou-mises aux seules lois du marché – favorisent une vision court-ter-miste, totalement incompatible avec notre projet.

Les policiers doivent pouvoir continuer à bénéficier d’une pro-tection sociale spécifique pour éviter une banalisation qui nous parait tout simplement inconce-vable eut égard à la nature de leur engagement.

Tout nouveau rapprochement, tout nouveau partenariat, s’il nous permet de réaliser des économies d’échelles et par là-même de continuer à stabiliser nos cotisations, doit également respecter cette spécificité de notre engagement : des pres-tations de qualité, adaptées et spécifiques pour les policiers.

Nous ne souhaitons pas dis-paraître, nous fondre dans le marché, mais continuer à pro-

téger spécifiquement ceux qui protègent : les policiers.

Voilà, je vous remercie pour

votre écoute et votre attention et laisse la parole.

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DISCOURS DE STEPHANE REDYPRESIDENT DE LA REGION PARIS

DE LA MUTUELLE GENERALEDE LA POLICE.

Monsieur le Président,Mesdames, Messieurs les administrateurs,Mesdames, Messieurs les délégués,Chers amis, chers collègues,

Je remercie le Président pour son invitation à venir représenter la M.G.P pour la région Paris.

C’est un moment particulier d’as-sister à votre Assemblée Géné-rale et je suis ravi d’être parmi vous aujourd’hui.

Mon Vice-président a su vous faire un point sur le contexte et de la situation actuelle de la M.G.P.

J’aurai donc une constatation à mon tour à faire et cela passe par des remerciements.Je tiens à remercier tous les retraités qui s’investissent régu-lièrement à mes côtés pour apporter un soutien dans nos actions sociales et d’aides.

Vous êtes notre passé mais éga-lement notre futur. Nous ne pou-vons pas oublier votre sacrifice personnel. De nombreux retraités adhérents à la M.G.P donnent de leur temps au détriment de leur

famille pour nous soutenir dans nos rencontres avec les jeunes actifs, c’est une vrai richesse cet apport d’expérience, et pour cela je leurs suis reconnaissant.

Paris, la région Paris M.G.P a la chance d’avoir dans ses rangs des membres éminents de l’A.G.R.P.N.

Des valeurs communes qui prouvent que rien ne s’arrête à la retraite mais tout ne fait que continuer.

Une fois de plus, je vous re-mercie et reste admiratif devant autant d’abnégation.

Merci à vous.

DISCOURS

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DISCOURS DU PRESIDENT D’ORPHEOPOLISSTEPHANE BOUTELIERE.

Monsieur le Président Jean merci,

Il y a dans les activités de la prési-dence de l’Orphelinat des moments plus agréables que les autres. Ce que je veux te dire Jean, ce que je veux dire aux membres du bureau, ce que je veux vous dire à tous, c’est toujours un très grand plaisir que de venir à votre Assemblée Générale. Certes en partie, vous m’accordez un temps de parole pour Orphéopolis, qui ne connait pas l’Orphelinat de la Police, je vais essayer de ne pas m’étendre trop longtemps. Sur sa mission, elle n’est pas compliquée, sur les situations auxquelles nous sommes confron-tées qui sont souvent compliquées, des décès, des drames, des tra-gédies qui touchent nos familles.L’énoncé est simple, le soutien aux orphelins par une prise en charge dans les unités de vie de nos villages, ou un accompagnement social auprès du parent restant avec en appui de nombreuses aides financières.

Ce que je peux mettre en avant aujourd’hui, ce sont les dernières dispositions qui ont été votées à notre Assemblée Générale en juin 2014 dernier avec cet élar-gissement de l’accompagnement social pour tous les orphelins de policiers que notre collègue ait été adhérent ou pas, tu l’as cité tout à l’heure, Jean, cette désaf-fection de l’investissement social de nos collègues.

Nous avons eu la chance de pou-voir rebondir, je pensais à l’épisode de la régie précompte. On a trouvé le moyen à ces incidences, cela grâce à une maîtrise des dons et des legs, des rapports entretenus avec nos donateurs réguliers qui permettent avec la contribution de nos collègues de faire tant d’ac-tions au bénéfice de nos protégés.

Ce que je veux porter à votre connaissance aussi c’est le primo-loisirs dont nous avons voulu faire bénéficier les adhérents d’Orphéo-polis pour être un peu sur un autre terrain que celui du malheur ou tragédie, qui a été matérialisé par un catalogue que vous avez pu recevoir en complément du der-nier magazine et disponible aussi via internet avec toute une palette d’avantages, de tarifs privilégiés dans le domaine des vacances, des loisirs, de la billetterie parcs et spectacles et des achats dans les grands magasins.Un plaisir d’être avec vous, je le disais en préambule, car vous re-présentez l’exemple de la solidarité intergénérationnelle, une solidarité de tous qui permet par un investis-sement de préserver le social poli-cier pour nos collègues qu’ils soient actifs ou retraités, de conserver ce principe, le soutien aux difficultés et aux drames que rencontrent les nôtres mais aussi de garder l’unité, des relations soudées, la convivia-lité lors de réunions ou d’activités de loisirs. L’entraide dans la com-

plexité des dossiers administratifs.La profession, le métier de policier est riche socialement et relationnel-lement, on ne le quitte pas comme ça, on n’arrête pas du jour au lendemain au risque de s’enter-rer et vous avez raison de vouloir conserver ce lien après le passage délicat à la retraite.La police est une grande famille et vous la préservez. Les policiers de tout âge doivent suivre cet exemple pour que la solidarité reste cette composante essentielle de la fonc-tion policière.

Je vous témoigne donc mon grand respect des valeurs de l’A.G.R.P.N., de vos valeurs et vous réaffirme le plaisir que j’ai d’être avec vous et je me joins à tous les acteurs d’Orphéopolis pour vous remercier de votre invitation.Merci.

DISCOURS

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LECTURE PAR LE SECRETAIRE GEORGES GOUHIERDE LA MODIFICATION DE L’ARTICLE 5

DU REGLEMENT INTERIEUR VOTE A L’UNANIMITEPAR L’ASSEMBLEE GENERALE.

Article 5 (Ancien)

Le conseil d’administration se réunira, au moins trois fois par an, sur convo-cation du président ou à la demande d’un tiers de ses membres.Les administrateurs percevront le remboursement de leurs frais de déplacement, sur présentation d’un justificatif pour ceux qui résident en province, les autres perçoivent un montant fixé forfaitairement par le Conseil d’Administration.Les agents rétribués de l’association peuvent être appelés par le président à assister, avec voix consultative, aux séances des conseils d’administration et de l’assemblée générale.

Article 5 (Nouveau)

Le conseil d’administration se réunira, au moins trois fois par an, sur convo-cation du président ou à la demande d’un tiers de ses membres.Les pouvoirs sont autorisés à raison de un par administrateur.Les administrateurs percevront le remboursement de leurs frais de déplacement, sur présentation d’un justificatif pour ceux qui résident en province, les autres perçoivent un montant fixé forfaitairement par le Conseil d’Administration.Les agents rétribués de l’association peuvent être appelés par le président à assister, avec voix consultative, aux séances des conseils d’administration et de l’assemblée générale.

MODIFICATION ARTICLE 5 DU RI

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En préambule : Ils s’indignent des crimes odieux qui ont frappé le pays en ce début d’année 2015, tuant des journalistes à cause de dessins, des po-liciers parce qu’ils étaient policiers, des clients d’un supermarché casher parce qu’ils étaient juifs.

Le 11 janvier 2015 à Pa-ris de la République à la Nation, une foule immense a manifesté pour la liberté, quatre millions de personnes ont défilé dans les rues à travers la France, pour dire « non » à cette idéologie barbare et fanatique qui sème la terreur en tuant des innocents.Jamais Vol-taire pourfendeur de tous les obscurantismes, voilà plus de deux siècles n’avait reçu plus bel hommage, sur le boulevard qui porte son nom, de tous âges conditions, origines, croyances, ces fran-çais fiers la tête haute ont re-fusé l’innommable et défendu l’essentiel, la liberté qui fonde la démocratie.

En ce jour mémorable, les manifestants ont applaudi les forces de l’ordre, la police, la gendarmerie qui ont constitué un rempart à cette barbarie, la reconnaissance de la nation n’étant pas protocolaire mais populaire.

S’inquiètent : De la situa-tion financière des retraités,

veuves et veufs, qui sont aux limites des seuils de déclan-chements des aides sociales (CMU-C ou l’ACS). Car il leur faut payer entièrement la cotisation mutuelle qui est de plus en plus lourde. Cer-tains pourraient être ten-tés de ne plus payer de mutuelle, ce qui les mettrait dans une situation très déli-cate en cas de maladie et d’hospitalisation.

Condamnent : La décision d’exclure les retraités des délégations syndicales pré-sentes au sein des CICAS. Est-ce les prémices d’un désengagement de l’état en matière sociale envers les retraités ? Une nouvelle fois, le gouvernement adopte un comportement et un manque manifeste de discernement et reconnaissance envers les anciens serviteurs de l’Etat.

S’opposent : A toute réforme fiscale qui aggraverait la pres-sion fiscale sur les retraités, le gel du barème de l’impôt, la suppression de la demi-part aux veuves et veufs, la fiscalisation des majorations familiales, ces différentes mesures fiscales ont conduit un certain nombre de retrai-tés, parmi les veuves notam-ment à se retrouver rede-vables pour la première fois de l’impôt sur le revenu et de ce fait taxables au niveau de l’habitation de la rede-vance télé, sans compter la

baisse sensible de l’APL.

Soutiennent : La mesure de généralisation du tiers payant chez les médecins. La Mutua-lité Française devrait mettre en place une plate-forme qui centraliserait tous les paiements, ce qui devrait calmer la grogne des mé-decins. Est-ce la peur de voir les patients s’apercevoir du niveau des dépassements d’honoraires à régler directe-ment qui rend les médecins si prompts à passer à l’action contestataires ?

Dénoncent : Avec force, l’ex-clusion totale des retraités, des chômeurs, des étudiants dans l’accord « dit l’ANI » conclus entre le MEDEF et les syndicats.

Le premier janvier 2016, tous les salariés seront cou-verts par une complémen-taire santé payée à environ 50% par l’employeur, rien n’est envisagé pour les re-traités qui pourtant paient des cotisations toujours plus élevées de Mutuelle

L’A.G.R.P.N demande une réduction d’impôt équivalent à 50% de leur cotisation mutuelle, ce qui reviendrait à rétablir un peu de solida-rité intergénérationnelle, car le montant des cotisations mutuelles des retraités a atteint un seuil difficilement supportable aux regards des

montants des pensions.

Revendiquent : Que les pen-sions de réversions soient pérennisées et revalorisées ainsi qu’au rétablissement de la demi-part supplémen-taire pour toutes les veuves et veufs.

S’inclinent :Avec respect devant leurs camarades victimes du devoir, ont une pensée pour tous les amis retraités et actifs qui nous ont quittés et assurent leurs familles de leur entière fra-ternité et solidarité.

Apportent : Leur soutien au bureau et au conseil d’admi-nistration de l’AGRPN pour porter avec l’Union Fédérale des Retraités FO (UFR) les revendications prioritaires communes à l’ensemble des retraités et veuves pour faire pression sur les pouvoirs publics.

En conclusion : Militants, démocrates, républicains, citoyens, rien ne nous détour-nera de notre détermination pour combattre et lutter contre ceux, extrémistes qui attisent les peurs pour nourrir les ostracismes afin de diviser les français.

Réaffirment : Plus que jamais leur attachement à la Répu-blique, à la démocratie, à la laïcité, et la fraternité.

VœUX ET RéSOLUTIONS

LECTURE PAR LE SECRETAIRE GEORGES GOUHIERDES VŒUX ET RESOLUTIONS ADOPTES A L’UNANIMITE

PAR L’ASSEMBLEE GENERALERéunis à Paris en assemblée générale ordinaire le Jeudi 19 mars 2015, les retraités de la Police Nationale adhérents de l’A.G.R.P.N.

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NécROlOGIEAu nom de l’A.G.R.P.N. Le Président et le Conseil d’Administration

Présentent aux familles endeuilléesleurs plus sincères condoléances

GUILBERT Yvette 88 ans - TREGUNC FINISTERE

TANGUY Albert 94 ans - PLOUHA COTES D’ARMOR

BINCTEUX Mireille 90 ans - CAPBRETON LANDES

FROMONT Bernard 94 ans - CHALETTE SUR LOING LOIRET

VIENOT Clara 96 ans - L’HAY LES ROSES VAL DE MARNE

MAQUAT Gérard 76 ans - PERPIGNAN PYRENEES ORIENTALES

DEBAT Yves 66 ans - VALENCEY INDRE

CHEZALVIEL Paul 84 ans - VALENCE DROME

CRUZIN Gisèle 90 ans - ST LEU D’ESSERENT OISE

SYLVESTRE-PANTHET Marcelle 82 ans - PARIS 75012 PARIS

MIECH Paul 91 ans - EGLETONS CORREZE

GIRAULT André 101 ans - SURESNES HAUTS DE SEINE

EULER Raymond 79 ans - CHALLANS VENDEE

BOUILLY Pierrette 95 ans - ROISSY EN BRIE SEINE ET MARNE

CAUTY Lucienne 92 ans - LOMBRON SARTHE

CHAUFFIN Renée 101 ans - ORBAGNA JURA

JACQUINOT Mireille 97 ans - CHARMOY YONNE

DUMONT Jeannine 91 ans - SASSEGNIES NORD

CHANEVAT Jeanne 94 ans - MENTON ALPES MARITIMES

GUILLOT Lucien 92 ans - ALISE SAINTE REINE COTE D’OR

STASSINET Alice 93 ans - MAUREPAS YVELINES

VERNILLET Emile 91 ans - LONGPONT/ORGE ESSONNE

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