Agir ensemble pour mieux · Agir ensemble pour mieux SOUTENIR les jeunes Formation sur le trouble...
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Agir ensemble pour mieuxSOUTENIRSOUTENIR
les jeunes
Formation sur Formation sur le trouble de dle trouble de dééficitficit
de lde l’’attention/hyperactivitattention/hyperactivitéé
Une réalisation de :•Ministère de l’Éducation•Ministère de la Santé et des Services sociaux
Dans le présent document, le masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
CONTEXTE ET PRINCIPES DE BASE
CONNAISSANCES•Historique•Mythes et réalité•Concept d’attention et définitions•Manifestations principales et secondaires•Prévalence•Étiologie•Développement de l’attention et des fonctions exécutives•Évolution du trouble de l’enfance à l’âge adulte•Incidences sur la vie de l’enfant, sur la vie de la famille et sur le milieu scolaire•Facteurs de protection et de risque•Pronostic à long terme
DIAGNOSTIC•Procédure de référence : quand et à qui?•Diagnostic différentiel et comorbidité•Procédure d’évaluation multidisciplinaire•Critères diagnostiques
INTERVENTION•Prévention•Intervention multimodale•Pour une intervention efficace•Intervention psychosociale•Différentes approches•Interventions dans le milieu familial•Interventions dans le milieu scolaire•Interventions dans les autres milieux de vie•Traitement pharmacologique•Traitements alternatifs
DiagnosticDiagnostic
PROCÉDURE DE RÉFÉRENCE : QUAND ET À QUI?DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRECRITÈRES DIAGNOSTIQUES
DiagnosticDiagnosticLes lignes directrices CMQ-OPQ, publiées en
septembre 2001, tracent les grandes lignes de l’encadrement du processus d’évaluation concernant le TDAH.
Les professionnels des milieux de l’éducation, de la santé et des services sociaux peuvent s’y
référer afin de préciser leur action.
Il incombe cependant à chacun de s’assurer d’avoir les compétences nécessaires afin de participer à sa façon et selon ses compétences, au processus diagnostique.
DiagnosticDiagnostic
PROCÉDURE DE RÉFÉRENCE : QUAND ET À QUI?DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRECRITÈRES DIAGNOSTIQUES
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE DE RÉFÉRENCE :
QUANDQUAND ET À QUI?
« L’évaluation et le diagnostic ne sont utilesdans la vie d’un enfant ou d’un adolescentque lorsqu’ils donnent lieu, par la suite,
à des mesures d’aide adaptées aux difficultésvécues quotidiennement par cet enfantou cet adolescent et par les personnes
de son entourage. » (CMQ et OPQ, 2001)
« L’évaluation et le diagnostic ne sont utilesdans la vie d’un enfant ou d’un adolescentque lorsqu’ils donnent lieu, par la suite,
à des mesures d’aide adaptées aux difficultésvécues quotidiennement par cet enfantou cet adolescent et par les personnes
de son entourage. » (CMQ et OPQ, 2001)
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE DE RÉFÉRENCE :
QUANDQUAND ET À QUI?
Plus le trouble est reconnu et traité tôt, plus on peut mettre en place
des interventions susceptibles de favoriserle développement de l’enfant.
Ainsi, plus la référence se fait tardivement,plus il y a de risque que le jeune développe
d’autres troubles en parallèle(comorbidité).
Plus le trouble est reconnu et traité tôt, plus on peut mettre en place
des interventions susceptibles de favoriserle développement de l’enfant.
Ainsi, plus la référence se fait tardivement,plus il y a de risque que le jeune développe
d’autres troubles en parallèle(comorbidité).
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE DE RÉFÉRENCE :
QUANDQUAND ET À QUI?
Dans le cas d’un enfant entre six et douze ans,il est important de se questionner
sur la possibilité du TDAH lorsque celui-ci présente :de l’inattention, de l’agitation,
de l’impulsivité, un faible rendement scolaire,
des problèmes de comportement ou de l’isolement social.
Dans le cas d’un enfant entre six et douze ans,il est important de se questionner
sur la possibilité du TDAH lorsque celui-ci présente :de l’inattention, de l’agitation,
de l’impulsivité, un faible rendement scolaire,
des problèmes de comportement ou de l’isolement social.
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE DE RÉFÉRENCE :
QUANDQUAND ET À QUI?
Pour les adolescents, ce sont :les difficultés de comportement,
le faible rendement scolaire etle rejet ou l’isolement social
qui devraient mener au processus d’évaluation.
Pour les adolescents, ce sont :les difficultés de comportement,
le faible rendement scolaire etle rejet ou l’isolement social
qui devraient mener au processus d’évaluation.
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE DE RÉFÉRENCE :
QUANDQUAND ET À QUI?
Quel que soit l’âge,il faut toujours faire attention au
niveau développemental de l’enfant ou de l’adolescent.
En effet, s’il accuse un retard à ce niveau,il pourra présenter des comportements inappropriés
selon son âge chronologique, mais adaptés à son âge développemental.
Quel que soit l’âge,il faut toujours faire attention au
niveau développemental de l’enfant ou de l’adolescent.
En effet, s’il accuse un retard à ce niveau,il pourra présenter des comportements inappropriés
selon son âge chronologique, mais adaptés à son âge développemental.
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE DE RÉFÉRENCE :
QUANDQUAND ET À QUI?
C’est autour de l’âge de la rentrée scolairequ’on compte le plus de demandes d’évaluation
pour le TDAH.
Le contexte scolaire fait en sortequ’il y a une augmentation de situations
où le contrôle du comportementet le maintien de l’attention sont requis.
C’est autour de l’âge de la rentrée scolairequ’on compte le plus de demandes d’évaluation
pour le TDAH.
Le contexte scolaire fait en sortequ’il y a une augmentation de situations
où le contrôle du comportementet le maintien de l’attention sont requis.
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE DE RÉFÉRENCE :
QUANDQUAND ET À QUI?
Pour envisagerun diagnostic de TDAH,
il faut observer obligatoirementla manifestation d’inattentionet/ou d’agitation-impulsivitédans plus d’un milieu de vie.
Pour envisagerun diagnostic de TDAH,
il faut observer obligatoirementla manifestation d’inattentionet/ou d’agitation-impulsivitédans plus d’un milieu de vie.
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE DE RÉFÉRENCE :
QUAND ET À QUIQUI?
Un travail d’équipe entre plusieurs intervenantsde différentes disciplines est nécessaire
pour avoir le portrait le plus clair et précis possible.
Le travail d’une équipe multidisciplinairefacilite la collecte des données et
rend l’action plus efficace.
Un travail d’équipe entre plusieurs intervenantsde différentes disciplines est nécessaire
pour avoir le portrait le plus clair et précis possible.
Le travail d’une équipe multidisciplinairefacilite la collecte des données et
rend l’action plus efficace.
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE DE RÉFÉRENCE :
QUAND ET À QUIQUI?
En général, le personnel de troisième ligne,c’est-à-dire les neurologues,
les pédopsychiatres et les neuropsychologues,sont consultés que dans les cas complexes
où il y a une forte hypothèsed’un trouble associé ou connexe.
En général, le personnel de troisième ligne,c’est-à-dire les neurologues,
les pédopsychiatres et les neuropsychologues,sont consultés que dans les cas complexes
où il y a une forte hypothèsed’un trouble associé ou connexe.
DiagnosticDiagnostic
PROCÉDURE DE RÉFÉRENCE : QUAND ET À QUI?DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRECRITÈRES DIAGNOSTIQUES
DiagnosticDiagnosticDIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉ
Le diagnostic du TDAH se fait uniquementlorsque toutes les autres hypothèses possibles
ont été éliminées.
Le diagnostic du TDAH se fait uniquementlorsque toutes les autres hypothèses possibles
ont été éliminées.
« Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’un trouble envahissant du développement, d’une
schizophrénie ou d’un trouble psychotique et ils ne sont pas mieux expliquils ne sont pas mieux expliquéés par un autre troubles par un autre trouble
mentalmental (ex. : trouble thymique, trouble anxieux, troubledissociatif, ou trouble de la personnalité). »
DSM-IV
DiagnosticDiagnosticDIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉ
On parle de comorbidité lorsqu’ondénote la présence de deux
ou plusieurs troubles en même temps.
On parle de comorbidité lorsqu’ondénote la présence de deux
ou plusieurs troubles en même temps.
Prévalence estimée (%)Troubles associés
18 à 75Trouble de l’humeur25 à 30Trouble anxieux25 à 50Trouble de la conduite
35 à 66Trouble de l’opposition avec provocation
DiagnosticDiagnosticDIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉ
Une série de troubles ou de problèmes ont,parmi leurs manifestations principales ou secondaires,diverses formes de déficits de l'attentionou des comportements inappropriés et peuvent êtreconfondus dans une certaine mesure avec le TDAH.Citons entre autres et de façon non exhaustive :• le trouble d'apprentissage non verbal• le stress post-traumatique• le trouble d‘Asperger ou l'autisme• les troubles de l'audition centrale • la dysphasie• la toxicomanie
Une série de troubles ou de problèmes ont,parmi leurs manifestations principales ou secondaires,diverses formes de déficits de l'attentionou des comportements inappropriés et peuvent êtreconfondus dans une certaine mesure avec le TDAH.Citons entre autres et de façon non exhaustive :• le trouble d'apprentissage non verbal• le stress post-traumatique• le trouble d‘Asperger ou l'autisme• les troubles de l'audition centrale • la dysphasie• la toxicomanie
DiagnosticDiagnosticDIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉ
Certains troubles d’origine psychologique peuventaussi avoir des caractéristiques communes ou s’apparentant au TDAH. En effet, il se peut quel’inattention ou les comportements dérangeants soient causés par un trouble de l’humeur :• bipolaire I et II • anxieux • dissociatif • de la personnalité
ou par des tics ou de la schizophrénie.
Certains troubles d’origine psychologique peuventaussi avoir des caractéristiques communes ou s’apparentant au TDAH. En effet, il se peut quel’inattention ou les comportements dérangeants soient causés par un trouble de l’humeur :• bipolaire I et II • anxieux • dissociatif • de la personnalité
ou par des tics ou de la schizophrénie.
DiagnosticDiagnosticDIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉ
Le diagnostic du TDAH ne peut se faire si les symptômes
d’inattention, d’impulsivité ou d’agitation se présentent comme résultant d’un des
troubles mentionnés
DiagnosticDiagnosticDIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉ
Une bonne démarche d’évaluationpermet d’éviter de diagnostiquer
le TDAH chez les jeunes quine le présentent pas (faux positifs)
et réduit les risquesde ne pas le diagnostiquer chez ceux
qui le présentent (faux négatifs).
Une bonne démarche d’évaluationpermet d’éviter de diagnostiquer
le TDAH chez les jeunes quine le présentent pas (faux positifs)
et réduit les risquesde ne pas le diagnostiquer chez ceux
qui le présentent (faux négatifs).
DiagnosticDiagnosticDIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉ
Un bilan médical est très souvent pertinent,car il existe des conditions physiques
qui affectent le contrôle moteurou les processus d’attention.
Une bonne démarche d’évaluation complète éviteles diagnostics rapides qui mènent prématurément
à une médication, alors que d’autresmoyens d’intervention plus appropriés
auraient pu être tentés.
Un bilan médical est très souvent pertinent,car il existe des conditions physiques
qui affectent le contrôle moteurou les processus d’attention.
Une bonne démarche d’évaluation complète éviteles diagnostics rapides qui mènent prématurément
à une médication, alors que d’autresmoyens d’intervention plus appropriés
auraient pu être tentés.
DiagnosticDiagnostic
PROCÉDURE DE RÉFÉRENCE : QUAND ET À QUI?DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRECRITÈRES DIAGNOSTIQUES
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRE
Le diagnostic du TDAH est un diagnostic clinique,c’est-à-dire qu’il n’existe aucun test médical
qui nous permette de diagnostiquer ce troublepuisqu’on n’a pas identifié avec certitude
de marqueur biologique.
On parle d’un diagnostic clinique,car il repose sur des observations cliniques
de critères qui ne sont pas tousspécifiquaes au TDAH.
Le diagnostic du TDAH est un diagnostic clinique,c’est-à-dire qu’il n’existe aucun test médical
qui nous permette de diagnostiquer ce troublepuisqu’on n’a pas identifié avec certitude
de marqueur biologique.
On parle d’un diagnostic clinique,car il repose sur des observations cliniques
de critères qui ne sont pas tousspécifiquaes au TDAH.
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRE
Les lignes directrices sur l’usage des SSNC(CMQ et OPQ, 2001) proposent
de diviser la procédure d’évaluation en trois étapes :
- l’accueil de la demande et du demandeur- la collecte structurée des informations
- la confirmation des hypothèses.
Les lignes directrices sur l’usage des SSNC(CMQ et OPQ, 2001) proposent
de diviser la procédure d’évaluation en trois étapes :
- l’accueil de la demande et du demandeur- la collecte structurée des informations
- la confirmation des hypothèses.
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRE
Les lignes directrices sur l’usage des SSNC(CMQ et OPQ, 2001) proposent
de diviser la procédure d’évaluation en trois étapes :
- l’accueil de la demande et du demandeur- la collecte structurée des informations
- la confirmation des hypothèses.
Les lignes directrices sur l’usage des SSNC(CMQ et OPQ, 2001) proposent
de diviser la procédure d’évaluation en trois étapes :
- l’accueil de la demande et du demandeur- la collecte structurée des informations
- la confirmation des hypothèses. Le demandeur doit avoir la possibilité de dire dans ses propres mots les difficultés observées ou vécues. Cette étape est importante pour qu’un lien de confiance s’installe entre les deux parties et permet de susciter des hypothèses diagnostiques.
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRE
Les lignes directrices sur l’usage des SSNC(CMQ et OPQ, 2001) proposent
de diviser la procédure d’évaluation en trois étapes :
- l’accueil de la demande et du demandeur- la collecte structurée des informations
- la confirmation des hypothèses.
Les lignes directrices sur l’usage des SSNC(CMQ et OPQ, 2001) proposent
de diviser la procédure d’évaluation en trois étapes :
- l’accueil de la demande et du demandeur- la collecte structurée des informations
- la confirmation des hypothèses. L’évaluation permet de recueillir des informations supplémentaires et de documenter les hypothèses diagnostiques. La collecte se fait de façon structurée et inclut des contacts avec plusieurs milieux de vie de l’enfant.
DiagnosticDiagnosticLa collecte structurLa collecte structuréée des informationse des informations
Éléments importants à recueillir :• connaître la nature du problème en termes d’intensité et de
nature des manifestations• établir les antécédents périnataux• faire l’histoire médicale de l’enfant• situer l’enfant par rapport aux différents stades de
développement • vérifier l’histoire des comportements problématiques• avoir un portrait complet de l’histoire scolaire• documenter l’histoire familiale et sociale• connaître les activités dans lesquelles le jeune excelle ainsi
que ses talents et habiletés, ses goûts et ses loisirs préférés
DiagnosticDiagnosticLa collecte structurLa collecte structuréée des informationse des informations
Moyens utilisés pour recueillir les informations :• Échelles de comportement
• échelles de comportement dites spécifiques• échelles de comportement dites non spécifiques
• Entrevue avec l’enfant ou l’adolescent• Entrevue avec les parents• Évaluation psychométrique• Observation dans le milieu scolaire• Contact avec le milieu de garde• Contact avec les autres milieux de vie (sports et loisirs,
intervenants sociaux…)
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRE
Les lignes directrices sur l’usage des SSNC(CMQ et OPQ, 2001) proposent
de diviser la procédure d’évaluation en trois étapes :
- l’accueil de la demande et du demandeur- la collecte structurée des informations
- la confirmation des hypothèses.
Les lignes directrices sur l’usage des SSNC(CMQ et OPQ, 2001) proposent
de diviser la procédure d’évaluation en trois étapes :
- l’accueil de la demande et du demandeur- la collecte structurée des informations
- la confirmation des hypothèses.
On vise alors à préciser et à quantifier certains aspects des comportements perturbateurs : la persistance, la constance, la fréquence et l’intensité.
L’évaluation approfondie de certains aspects permet de confirmer lediagnostic et la spécificité du trouble.
DiagnosticDiagnosticPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRE
Les lignes directrices sur l’usage des SSNC(CMQ et OPQ, 2001) proposent
de diviser la procédure d’évaluation en trois étapes :
- l’accueil de la demande et du demandeur- la collecte structurée des informations
- la confirmation des hypothèses.
Les lignes directrices sur l’usage des SSNC(CMQ et OPQ, 2001) proposent
de diviser la procédure d’évaluation en trois étapes :
- l’accueil de la demande et du demandeur- la collecte structurée des informations
- la confirmation des hypothèses.
Puisque les informations sont souvent recueillies par plusieurs intervenants, une concertation entre ces intervenants est de mise pour assurer une synthèse.
DiagnosticDiagnostic
PROCÉDURE DE RÉFÉRENCE : QUAND ET À QUI?DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ET COMORBIDITÉPROCÉDURE D’ÉVALUATION MULTIDISCIPLINAIRECRITÈRES DIAGNOSTIQUES
DiagnosticDiagnosticCRITÈRES DIAGNOSTIQUES
Le DSM-IV(Diagnostic and Statistical Manual of
Mental Disorders, 4e édition) est le manuel diagnostique le plus
utilisé en Amérique du Nord.
Il est publié par l’Associationaméricaine de psychiatrie.
Le DSM-IV(Diagnostic and Statistical Manual of
Mental Disorders, 4e édition) est le manuel diagnostique le plus
utilisé en Amérique du Nord.
Il est publié par l’Associationaméricaine de psychiatrie.
DiagnosticDiagnosticCRITÈRES DIAGNOSTIQUES
Le DSM-IV retient trois possibilités diagnostiques :
1. Le trouble déficit de l’attention/hyperactivitédu type où l’inattention prédomine,
lorsque l’enfant ne remplit que les critères de l’inattention.2. Le trouble déficit de l’attention/hyperactivité
du type où l’hyperactivité et l’impulsivité prédominent,lorsque l’enfant ne remplit que les critères de
l’hyperactivité et de l’impulsivité.3. Le trouble déficit de l’attention/hyperactivité
du type mixte,lorsque l’enfant remplit tous les critères.
Le DSM-IV retient trois possibilités diagnostiques :
1. Le trouble déficit de l’attention/hyperactivitédu type où l’inattention prédomine,
lorsque l’enfant ne remplit que les critères de l’inattention.2. Le trouble déficit de l’attention/hyperactivité
du type où l’hyperactivité et l’impulsivité prédominent,lorsque l’enfant ne remplit que les critères de
l’hyperactivité et de l’impulsivité.3. Le trouble déficit de l’attention/hyperactivité
du type mixte,lorsque l’enfant remplit tous les critères.
DiagnosticDiagnosticCRITÈRES DIAGNOSTIQUES
A- Présence soit d’inattention, soit d’hyperactivité-impulsivité
InattentionSix des symptômes d’inattention (ou plus) ont persisté pendant au moins six mois, à un degré qui est inadapté et ne correspond pas au niveau de développement de l’enfant.
Hyperactivité-impulsivitéSix des symptômes d’hyperactivité-impulsivité (ou plus) ont persisté pendant au moins six mois, à un degré qui est inadaptéet ne correspond pas au niveau de développement de l’enfant.
DiagnosticDiagnosticCRITÈRES DIAGNOSTIQUES
B- Certains des symptômes d’hyperactivité-impulsivité ou d’inattention ayant provoqué une gêne fonctionnelle étaient présents avant l’âge de sept ans.
C- Présence d’un certain degré de gêne fonctionnelle liée aux symptômes dans deux ou plus de deux types d’environnement différents (ex. : à l’école – ou au travail – et à la maison).
D- On doit mettre clairement en évidence une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
E- Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’un trouble envahissant du développement, d’une schizophrénie ou d’un trouble psychotique, et ils ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (ex. : trouble thymique, trouble anxieux, trouble dissociatif ou trouble de la personnalité).
DiagnosticDiagnosticCRITÈRES DIAGNOSTIQUES
Inattention
(a) Souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d’étourderie dans ses devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités.
(b) A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux.(c) Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement.(d) Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses
devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (cela n’est pas dû à un comportement d’opposition ni à une incapacité à comprendre les consignes).
(e) A souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités.(f) Souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort
mental soutenu (comme le travail scolaire ou les devoirs à la maison).(g) Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou ses activités (ex. : jouets, cahiers
de devoirs, crayons, livres ou outils).(h) Se laisse souvent facilement distraire par des stimuli externes.(i) Fait souvent des oublis dans la vie quotidienne.
DiagnosticDiagnosticCRITÈRES DIAGNOSTIQUES
Hyperactivité
(a) Remue souvent les mains ou les pieds, ou se tortille sur son siège.(b) Se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il est supposé rester assis.(c) Souvent, court ou grimpe partout, dans des situations où cela est inapproprié (chez les
adolescents ou les adultes, ce symptôme peut se limiter à un sentiment subjectif d’impatience motrice).
(d) A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir.(e) Est souvent « sur la brèche » ou agit souvent comme s’il était « monté sur ressorts ».(f) Parle souvent trop.
Impulsivité
(g) Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée.
(h) A souvent du mal à attendre son tour.(i) Interrompt souvent les autres ou impose sa présence (ex. : fait irruption dans les
conversations ou dans les jeux).
DiagnosticDiagnosticCRITÈRES DIAGNOSTIQUES
La CIM-10 (1994) retient le trouble hyperkinétique :
Les critères diagnostiques pourla recherche du trouble hyperkinétique
exigent la présence d’une inattention,d’une hyperactivité et d’une impulsivité
qui sont envahissantes, persistanteset présentes dans plusieurs situations,
et qui ne sont pas dues à un autre trouble(ex. : autisme ou trouble de l’humeur).
La CIM-10 (1994) retient le trouble hyperkinétique :
Les critères diagnostiques pourla recherche du trouble hyperkinétique
exigent la présence d’une inattention,d’une hyperactivité et d’une impulsivité
qui sont envahissantes, persistanteset présentes dans plusieurs situations,
et qui ne sont pas dues à un autre trouble(ex. : autisme ou trouble de l’humeur).
Conception et réalisation : Charles Robitaille, MEQ, 2003