Cette dé-m a r c h en'est pas ung a d g e t .

Élus et administrés,nous comptons bienproposer des actionsconcrètes pour notrecommune”. Conseil-lère municipale délé-guée à l'Agenda 21,

Nathalie Fabre-Mon-ton a bien raison demanifester son entrain,car, plus les semainespassent, plus ce projetavance dans la bonnedirection. Promesseélectorale de MichelAmiel lors des der-nières élections muni-cipales, l'Agenda 21

des Pennes-Mirabeauest, en effet, en passede devenir une réalitégrâce à un processuset un calendrier res-pectés autant que fairese peut.

Un diagnostic précis

Pour ceux qui l'au-raient oublié, cette dé-

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Agenda 21

À la croisée des cLancée depuis septembre 2010, la démarche Agenda velles étapes majeures, à savoir la définition d'axes stra

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marche a pour objectifde mettre le dévelop-pement durable aucentre du présent et dufutur d'une commune,que ce soit dans le do-maine environnemen-tal, économique ousocial. Et ce v ia unprogramme d'ac-t ions élaboré de

façon participative.Reste que pour pou-voir l'établir, il faut toutd'abord effectuer undiagnostic précis de lasituation de la ville.Aux Pennes, celui-ci aété entrepris dès l'au-tomne 2010 par unesociété spécialisée,CAP Développement

Durable, puis présentéau public au printempsdernier, en n'occultantsurtout pas les fai-blesses de la com-mune pour pouvoirjustement, dans lefutur, les atténuer, voireles gommer. Au pre-mier rang : un territoireénergivore et émetteur

chemins21 continue son bonhomme de chemin. Avec de nou-

atégiques et le lancement d'ateliers avec la population.

de CO2 en raison de lavétusté de nombre deconstructions et d'unusage important de lavoiture (on compte 166autos pour 100 mé-nages et ¾ des Pen-nois travaillent hors dela commune). Avecpour conséquences :pollution routière del'air, pollution visuelle,olfactive ainsi que desnuisances sonores,proximité d'aéroport etde zones industriellesoblige. Autre handicap :une pression sur lesressources naturelles etune gestion des dé-chets encore à amélio-rer même si denombreux efforts ontété faits. Ce diagnosticrévèle aussi un mar-ché du logement tenduà cause d'une insuffi-sance de logementssociaux et du coût dufoncier. Enfin, le profilpeu durable de la zoned'activité de Plan-de-Campagne complètece tableau.Cependant, commeles Pennois le savent,

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Les six commandementsSix axes stratégiques ont été définis.Les voici précisément, accompagnésdes objectifs principaux.

Axe 1/│Se déplacer autrement, en amélio-rant l'offre de transport, en redonnant saplace au piéton et au... vélo. Ce qui pourraitnaturellement diminuer l'impact de la voiture.Axe 2/│Préserver les ressources, en rédui-sant les consommations, en prévenant lerisque incendie, en sensibilisant les habitantsde tout âge aux économies d'énergie et àl'écocitoyenneté.Axe 3/│Habiter autrement, en adaptant l'of-fre de logements aux besoins et moyens desfamilles et en favorisant un urbanisme dura-ble.Axe 4/│Favoriser le «vivre ensemble», en as-surant la tranquillité publique et la sécuritéroutière, en réduisant les exclusions et en ren-forçant l'identité des quartiers.Axe 5/│Contribuer à une économie plusverte et plus solidaire, en repensant l'aména-gement et la gestion des zones d'activité et enfavorisant les circuits courts (agriculture etcommerces de proximité).Axe 6/│Devenir une collectivité exemplaire,en prenant en compte le développement du-rable dans les pratiques municipales et en fa-vorisant des modes de consommationresponsables.

la ville ne manque pas,parallèlement, d'atoutset fait le maximumpour les préserver etles optimiser, voire lesmultiplier, via cette dé-marche d'Agenda 21. Ily a bien sûr le patri-moine archéologiqueet naturel qui fait desPennes cette fameuse«ville à la campagne».La position de la com-mune à proximité deMarseille et Aix-en-Provence est uneautre chance car ellepermet un accès plusfacile à l'emploi, auxsoins, aux loisirs... Au-tres atouts : une éco-nomie en mouvementavec sur les dix der-nières années, plus de150 créations d'entre-prise et, enfin, de nom-breux équipementssociaux, éducatifs etsportifs favorisant lelien social.

Une étape majeure

Forts de ce constat, lesélus se sont donc réu-nis juste avant l'étépour définir axes et

orientations straté-giques qui seront lesbases du programmed'actions, élaboré avecla population. «Cettedéfinition des axes etorientations est un mo-ment charnière dans lac o n s t r u c t i o n d el ' A g e n d a 2 1 , carelle donne une visiondu territoire et permetde hiérarchiser le pro-gramme d'actions», in-dique Yvette Lazzeride la société CAP Dé-veloppement Durable.«Après le diagnostic, ilne fallait pas laisserpasser trop de tempspour avancer concrè-tement», ajoute Mo-

nique Slissa, premieradjoint au maire. Et aubout d'intenses discus-sions et réflexions, lesélus ont, finalement,proposé six axes etune série d'objectifsconcernant les trans-ports, la préservationdes ressources, l'habi-tat, le lien social, l'éco-nomie et l'exemplaritéde la collectivité muni-cipale (cf. encadré).Ainsi, tout est désor-mais en place pourque dès cette rentréeles Pennois se sentantconcernés par l'évolu-tion de leur commune,puissent participer àdes ateliers (cf. bulletin

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d'inscription page 9).De ces réunions avecla population découle-ront des propositionsd'actions partagées,concrètes et réalisa-bles. Ces propositionsseront, ensuite, sou-mises au conseil muni-cipal avant la rédaction

finale de l'Agenda 21pennois durant le pre-mier trimestre 2012.Un délai à respecter àtout prix car la com-mune souhaiterait ob-tenir, dans la foulée, lelabel Agenda 21 local,reconnaissance offi-cielle du ministère de

l'Ecologie, du Dévelop-pement durable, desTransports et du Loge-ment. Mais pour cela, ilfaut rendre son dossieren mai au plus tard.Pour autant, la villen'attend pas ceséchéances pour pen-ser de façon durable.

Le Logement en têteAdapter l'offre de logements à la demande, tel est undes axes prioritaires. Avec la livraison récente desnouveaux logements sociaux de La Cigalière et duVento, la ville est sur la bonne voie.

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« L'inauguration de logements sociaux est toujours un évé-nement car sur le territoire du Pays d'Aix, nous sommes enretard par rapport à ce que la loi SRU préconise». Présentlors de l'inauguration récente de la résidence La Cigalièreà la Gavotte, le sous-préfet des Bouches-du-Rhône ne ca-chait pas sa satisfaction de «voir les Pennes-Mirabeau par-ticiper à ce principe de solidarité car la mixité territorialeest un enjeu majeur pour le futur». La Cigalière certes, maison pourrait citer aussi le Vento, à la hauteur du grand rond-point de l'Assassin où résident, depuis quelques semaineségalement, plusieurs familles dans des appartements àloyers modérés, respectueux de l'environnement et pouvantaccueillir des personnes à mobilité réduite. Car, comme lerappelle le maire des Pennes-Mirabeau, «le développementdurable, c'est aussi du social, bref tout ce qui touche àl'homme. Et il faut le dire clairement : compte tenu de laconjoncture, la problématique du logement est devenuecruciale. C'est pour cela qu'il est important de continuerdans cette direction». Le sous-préfet n'espère pas autrechose : «Espérons qu'au fil du temps, l'inauguration de lo-gements sociaux devienne une banalité...»

Les exemples se mul-tiplient sous nos yeux.Dans tous les do-maines. On pourraitciter évidemment laprotection des Bar-nouins, le tri sélectif, lagestion des espacesverts avec l'utilisationde pluviomètres, un

choix raisonné deplantations comme surle rond-point rénové àl'entrée de Plan-de-Campagne, l'équipe-ment en projecteursLED au Jas Rod afinde réduire la consom-mation énergétique, lalivraison de nouveaux

logements sociaux (LaCigalière, Le Vento) dequalité et durables, etc.La liste est incomplète,mais déjà longue. Elles'enrichira donc idéale-ment avec l'Agenda 21de la ville et ses habi-tants.

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“C'était passionnant, très enrichis-sant”. Agnès Daumas, agent du ser-vice des Finances de la Ville desPennes-Mirabeau a été plus queconvaincue par les récents atelierséco-gestes destinés aux agentsmunicipaux. Au total, une trentained'employés de mairie (administratifs,services techniques, vie scolaire)

ont suivi ces ateliers avec pour ob-jectif de faire des propositionsd'amélioration, en interne, pourchaque secteur d'activité. “Cettemixité m'a beaucoup plu. J'ai ainsidécouvert ce qui se faisait sur cesujet dans les différents services dela mairie”, ajoute Agnès Daumas.Ce que confirme Gérard Philip, du

La municipalité n'a pas attendu : elle a organisé,ces dernières semaines, des ateliers éco-gestespour son personnel...

Quand la Ville

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donne l'exemple

service Propreté urbaine qui avait“envie de s'impliquer. J'ai trouvé au-tour de moi des gens très motivés,très concernés. Ce qui nous a per-mis de dégager des propositionsréalistes”.La première concerne la maîtrise dela consommation énergétique et ladiminution des émissions liées auxdéplacements des agents.Deuxième proposition : favoriserdes modes de consommation res-ponsables en interne en réduisantles déchets municipaux, en renfor-çant les économies d'eau et en met-tant en place une politique d'achatéco-responsable. Enfin, la troisièmeidée-force est d'améliorer en per-manence la prise en compte du dé-veloppement durable dans lespratiques, notamment en organisantdes formations régulières dans cedomaine. À suivre.

Des impressions recto/verso pour éco-nomiser le papier.

Des piles rechargeables utilisées dansles crèches.

Des capteurs automatiques pour éco-nomiser l’eau.

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Plus d’infos ?

Consultez le blog :

agenda21.lespennes.fr