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BULLETIN DINFORMATIONS DU MUSÉE HISTORIQUE DE MONTREUX & DE SA RÉGION AVRIL 2020 - N o 40 Émile Jean Cécile de Ribaupierre s’installe – vers 1880 – à Clarens. Il achète une petite maison et du terrain, au bord du lac. Montreux est alors en plein essor. Le train, transport à la mode, achemine des nuées de touristes en quête de sensations. Pour accueillir cette foule bigarrée, des paquebots de luxe sont alors construits à tour de bras. La Riviera vaudoise devient ainsi un pas- sage obligé, un lieu à voir… et où il faut être vu ! Qui plus est, il y fait particulièrement bon vivre. En un mot : la Belle Époque. C’est au milieu de cette effervescence qu’Émile Jean Cécile de Ribaupierre développe son entreprise d’horticulture. Il est extrême- ment doué pour les décorations florales, qu’il fournit aux nombreux hôtels, pensions et restaurants. Il a pignon sur rue. Avec son épouse, Emma, ils ont six enfants. Jean reprendra le commerce du papa. Il se distinguera aussi dans la décoration des chars lors des Fêtes des Narcisses. René se tourne plutôt vers une carrière militaire, dans la ca- valerie. François devient un peintre talentueux ; il se prend de passion pour le Val d’Hérens qu’il dessine abondamment au travers de pay- sages, de gens et de leurs coutumes. Curieux, doué et très habile de ses mains, il pratique aussi bien le vitrail que la fresque. De plus, c’est un génial concepteur. Rien ne lui résiste : la maçonnerie, la me- nuiserie, le carrelage, l’électricité. Il coud, il tisse, il sculpte et il bâtit. Les trois autres enfants, influencés par une maman mélomane, seront musiciens. Émile, l’éclectique, embrasse une carrière de violoniste, de chef d’orchestre, de compositeur et d’enseignant. Il fonde aussi le célèbre Orchestre de Ribaupierre. En outre, avec son frère André, il crée à plusieurs reprises des quatuors à cordes ou des trios qui enchantent le public. Mathilde – l’aînée de cette fratrie – se consacre exclusivement à une carrière de professeur de piano, d’abord au Conservatoire de Lausanne, puis dans une de ses propres écoles, cofondées avec Émile : le Conservatoire de Montreux, le Conservatoire de Vevey et surtout l’Institut de Ribaupierre à Lausanne. André, le benjamin, est un violoniste virtuose qui se produit sur les scènes internationales. Il vit et enseigne son art durant plusieurs années aux U.S.A. Mais la Suisse lui manque terriblement, surtout la région des Haudères en Valais. En effet, le Val d’Hérens a conquis le cœur aussi bien de François que d’Émile, de Mathilde et d’André. Ils y ont chacun un chalet et, chaque été, ils y organisent des cours de musique. Exposition 2020 De Ribaupierre à Derib, une aventure familiale AGENDA 2020 Me. 1 er avril : Ouverture de la Saison Du 1 er avril au 8 novembre : Exposition - «De Ribaupierre à Derib, une aventure familiale» Ma. 31 mars à 18h : Vernissage de la nouvelle exposition Du 14 au 24 avril : Ateliers de Pâques, PâKOMUZé : « Le petit monde de Yakari » Me. 6 mai à 18h30 : Les coulisses de l’exposition, « De Ribaupierre à Derib, une aventure familiale » explorées par Pascale Simond, co-commissaire de l’exposition CHF 10.– / Gratuit pour les membres du musée Ma. 12 mai à 20h : Assemblée générale, au musée Sa. 16 mai de 17h à 24h : Nuit des Musées de la Riviera vaudoise : Théâtre animé par la Cie BàZ Me. 10 juin à 19h : Café échanges au Théâtre Montreux Riviera : Derib et la bande dessinée CHF 10.– / Gratuit pour les membres du musée Du 6 au 23 juillet : Passeport Vacances : « Fabrication d’un Attrape-rêves » Sa. 22 août : Excursion des membres du musée : Musée des Beaux-Arts et Musée de la main à Lausanne Me. 9 septembre à 19h : Café échanges au musée : Derib et la famille CHF 10.– / Gratuit pour les membres du musée Du 12 au 16 octobre : Ateliers d’automne : « Biscuits d’Halloween en bocal » CHF 10.–, dès 7 ans Sa. et di. 24 et 25 octobre : Foire des Planches : « Rallye du musée » Sa. et di. 7 et 8 novembre : En famille aux Musées : « Artbot » atelier bricolage à 10h30, 13h et 14h30 Lu. 9 novembre : Fermeture hivernale du musée Je. 1 er avril 2021 : Réouverture du musée à 10h DONATEURS DES COLLECTIONS EN 2019 Eric Althaus, Glion - Pascal Bettex, Clarens - Roland Blanc, La Tour-de-Peilz - Benoît Boretti, Montreux - Christiane Brandenburger, Clarens - Feu Jacqueline Chappuis, Clarens - Martine Cochard, Concise - Gisela Fellmann, Sursee - Christiane Fivaz, Chailly-Montreux - Christian Gerber, Caux - Rémy Gerber, Les Avants - Stéphane Golay, Chernex - Alain Gonthier, Vevey - Laurent Montbuleau, Montreux - Edmond Ottinger, Vionnaz - Yvette Payot, Montreux - Charles C. Riolo, Chamby - Feu Jean-Louis Rochaix, Belmont-sur-Lausanne - Marie-Caroline Rochat-Budry, L’Orient - Magda Schneider, Montreux - Pascale Simond, Glion - Yvonne Stücki, Clarens - Edouard Thévenaz, Savigny - Roger Vouilloz, Chailly- Montreux - Georgette Vuichoud, Territet - Association La Montreusienne - Club Accordéonistes Riviera Montreux - Montreux Oberland Bernois (MOB) - Société villageoise de Brent et environs DU CHOCOLAT À MONTREUX En 2005, une boîte de cacao Zürcher est venue enrichir les collections. Elle a rejoint des photographies, en lien avec la confi- serie Zürcher, déjà présentes dans les collections du musée. Cette boîte est joliment décorée ; sur la première face figure un chalet d’alpage et un personnage accompagné d’une vache et jouant du cor des Alpes. La face gauche met en avant une église et une forêt prend place sur la face droite. La face arrière présente quant à elle un randonneur sur un chemin de montagne. L’arrière- plan des quatre faces représente des montagnes. Du côté de la famille Zürcher, elle quitte l’Emmental pour s’établir dans le Canton de Neuchâtel en 1856, puis à Montreux en 1879. Ainsi, la confiserie familiale voit le jour. Au début du XXème siècle, Arnold Zürcher tente de développer l’entreprise et se lance dans la production industrielle de chocolats fins. Il fonde une fabrique au Basset en 1905. Malheureusement, la crise économique et la concurrence mettent fin à celle-ci en 1927. La confiserie à Montreux reste entre les mains de la famille. A la fin de la seconde guerre mondiale, Arnold Zürcher remet l’entreprise à son fils Edouard. La clientèle est de retour et la confiserie est en plein essor. Le bâtiment est entièrement rénové et Zürcher célèbre ses cent ans. La quatrième génération prend ensuite la tête de l’entreprise familiale, puis la cinquième avec l’arrière-arrière-pe- tite-fille du fondateur. En 2016, le fonds Zürcher est remis aux Archives communales de Montreux. Il contient des documents officiels mais aussi des témoignages familiaux et des clichés stéréoscopiques sur verre. Benoît Boretti Conservateur - archiviste MUSÉE DE MONTREUX Rue de la Gare 40 - CH-1820 Montreux - Tél.: +41 (0)21 963 13 53 [email protected] - www.museemontreux.ch Le musée est ouvert tous les jours du 1 er avril au 8 novembre 2020 de 10h à 12h et de 14h à 17h. L’entrée est gratuite pour les membres ! Pour toutes les manifestations au musée : Cour du Collège de Montreux-Est. Placez-vous devant la borne et attendez le feu vert ! Orchestre de Ribaupierre dirigé par Émile de Ribaupierre. Fête des Narcisses 1921, collection Musée de Montreux musee_montreux_bulletin_2020_ori.indd 2-3 musee_montreux_bulletin_2020_ori.indd 2-3 20.02.20 13:43 20.02.20 13:43

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BULLETIN D’INFORMATIONSDU MUSÉE HISTORIQUE DE MONTREUX & DE SA RÉGION

AVRIL 2020 - No 40

Émile Jean Cécile de Ribaupierre s’installe – vers 1880 – à Clarens. Il achète une petite maison et du terrain, au bord du lac.

Montreux est alors en plein essor. Le train, transport à la mode, achemine des nuées de touristes en quête de sensations. Pour accueillir cette foule bigarrée, des paquebots de luxe sont alors construits à tour de bras. La Riviera vaudoise devient ainsi un pas-sage obligé, un lieu à voir… et où il faut être vu ! Qui plus est, il y fait particulièrement bon vivre. En un mot : la Belle Époque.

C’est au milieu de cette effervescence qu’Émile Jean Cécile de Ribaupierre développe son entreprise d’horticulture. Il est extrême-ment doué pour les décorations florales, qu’il fournit aux nombreux hôtels, pensions et restaurants. Il a pignon sur rue. Avec son épouse, Emma, ils ont six enfants.

Jean reprendra le commerce du papa. Il se distinguera aussi dans la décoration des chars lors des Fêtes des Narcisses.

René se tourne plutôt vers une carrière militaire, dans la ca-valerie.

François devient un peintre talentueux ; il se prend de passion pour le Val d’Hérens qu’il dessine abondamment au travers de pay-sages, de gens et de leurs coutumes. Curieux, doué et très habile de ses mains, il pratique aussi bien le vitrail que la fresque. De plus,

c’est un génial concepteur. Rien ne lui résiste : la maçonnerie, la me-nuiserie, le carrelage, l’électricité. Il coud, il tisse, il sculpte et il bâtit.

Les trois autres enfants, influencés par une maman mélomane, seront musiciens.

Émile, l’éclectique, embrasse une carrière de violoniste, de chef d’orchestre, de compositeur et d’enseignant. Il fonde aussi le célèbre Orchestre de Ribaupierre. En outre, avec son frère André, il crée à plusieurs reprises des quatuors à cordes ou des trios qui enchantent le public.

Mathilde – l’aînée de cette fratrie – se consacre exclusivement à une carrière de professeur de piano, d’abord au Conservatoire de Lausanne, puis dans une de ses propres écoles, cofondées avec Émile : le Conservatoire de Montreux, le Conservatoire de Vevey et surtout l’Institut de Ribaupierre à Lausanne.

André, le benjamin, est un violoniste virtuose qui se produit sur les scènes internationales. Il vit et enseigne son art durant plusieurs années aux U.S.A. Mais la Suisse lui manque terriblement, surtout la région des Haudères en Valais. En effet, le Val d’Hérens a conquis le cœur aussi bien de François que d’Émile, de Mathilde et d’André. Ils y ont chacun un chalet et, chaque été, ils y organisent des cours de musique.

Exposition 2020

De Ribaupierre à Derib, une aventure familiale

AGENDA 2020

Me. 1er avril : Ouverture de la SaisonDu 1er avril au 8 novembre : Exposition -

«De Ribaupierre à Derib, une aventure familiale»Ma. 31 mars à 18h : Vernissage de la nouvelle

exposition Du 14 au 24 avril : Ateliers de Pâques,

PâKOMUZé : « Le petit monde de Yakari »Me. 6 mai à 18h30 : Les coulisses de l’exposition,

« De Ribaupierre à Derib, une aventure familiale » explorées par Pascale Simond, co-commissaire de l’exposition CHF 10.– / Gratuit pour les membres du musée

Ma. 12 mai à 20h : Assemblée générale, au muséeSa. 16 mai de 17h à 24h : Nuit des Musées de la

Riviera vaudoise : Théâtre animé par la Cie BàZMe. 10 juin à 19h : Café échanges au Théâtre Montreux

Riviera : Derib et la bande dessinée CHF 10.– / Gratuit pour les membres du musée

Du 6 au 23 juillet : Passeport Vacances : « Fabrication d’un Attrape-rêves »

Sa. 22 août : Excursion des membres du musée : Musée des Beaux-Arts et Musée de la main à Lausanne

Me. 9 septembre à 19h : Café échanges au musée : Derib et la famille CHF 10.– / Gratuit pour les membres du musée

Du 12 au 16 octobre : Ateliers d’automne : « Biscuits d’Halloween en bocal » CHF 10.–, dès 7 ans

Sa. et di. 24 et 25 octobre : Foire des Planches : « Rallye du musée »

Sa. et di. 7 et 8 novembre : En famille aux Musées : « Artbot » atelier bricolage à 10h30, 13h et 14h30

Lu. 9 novembre : Fermeture hivernale du muséeJe. 1er avril 2021 : Réouverture du musée à 10h

DONATEURS DES COLLECTIONS EN 2019

Eric Althaus, Glion - Pascal Bettex, Clarens - Roland Blanc, La Tour-de-Peilz - Benoît Boretti, Montreux - Christiane Brandenburger, Clarens - Feu Jacqueline Chappuis, Clarens - Martine Cochard, Concise - Gisela Fellmann, Sursee - Christiane Fivaz, Chailly-Montreux - Christian Gerber, Caux - Rémy Gerber, Les Avants - Stéphane Golay, Chernex - Alain Gonthier, Vevey - Laurent Montbuleau, Montreux - Edmond Ottinger, Vionnaz - Yvette Payot, Montreux - Charles C. Riolo, Chamby - Feu Jean-Louis Rochaix, Belmont-sur-Lausanne - Marie-Caroline Rochat-Budry, L’Orient - Magda Schneider, Montreux - Pascale Simond, Glion - Yvonne Stücki, Clarens - Edouard Thévenaz, Savigny - Roger Vouilloz, Chailly-Montreux - Georgette Vuichoud, Territet - Association La Montreusienne - Club Accordéonistes Riviera Montreux - Montreux Oberland Bernois (MOB) - Société villageoise de Brent et environs

DU CHOCOLAT À MONTREUX

En 2005, une boîte de cacao Zürcher est venue enrichir les collections. Elle a rejoint des photographies, en lien avec la confi-serie Zürcher, déjà présentes dans les collections du musée.

Cette boîte est joliment décorée ; sur la première face figure un chalet d’alpage et un personnage accompagné d’une vache et jouant du cor des Alpes. La face gauche met en avant une église et une forêt prend place sur la face droite. La face arrière présente quant à elle un randonneur sur un chemin de montagne. L’arrière-plan des quatre faces représente des montagnes.

Du côté de la famille Zürcher, elle quitte l’Emmental pour s’établir dans le Canton de Neuchâtel en 1856, puis à Montreux en 1879. Ainsi, la confiserie familiale voit le jour. Au début du XXème siècle, Arnold Zürcher tente de développer l’entreprise et se lance dans la production industrielle de chocolats fins. Il fonde une fabrique au Basset en 1905. Malheureusement, la crise économique et la concurrence mettent fin à celle-ci en 1927. La confiserie à Montreux reste entre les mains de la famille. A la fin de la seconde guerre mondiale, Arnold Zürcher remet l’entreprise à son fils Edouard. La clientèle est de retour et la confiserie est en plein essor. Le bâtiment est entièrement rénové et Zürcher célèbre ses cent ans. La quatrième génération prend ensuite la tête de l’entreprise familiale, puis la cinquième avec l’arrière-arrière-pe-tite-fille du fondateur.

En 2016, le fonds Zürcher est remis aux Archives communales de Montreux. Il contient des documents officiels mais aussi des témoignages familiaux et des clichés stéréoscopiques sur verre.

Benoît BorettiConservateur - archiviste

MUSÉE DE MONTREUXRue de la Gare 40 - CH-1820 Montreux - Tél.: +41 (0)21 963 13 53

[email protected] - www.museemontreux.ch

Le musée est ouvert tous les jours du 1er avril au 8 novembre 2020 de 10h à 12h et de 14h à 17h.

L’entrée est gratuite pour les membres !

Pour toutes les manifestations au musée : Cour du Collège de Montreux-Est. Placez-vous devant la borne et attendez le feu vert !

Orchestre de Ribaupierre dirigé par Émile de Ribaupierre. Fête des Narcisses 1921, collection Musée de Montreux

musee_montreux_bulletin_2020_ori.indd 2-3musee_montreux_bulletin_2020_ori.indd 2-3 20.02.20 13:4320.02.20 13:43

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C’est, à Chailly, le qui sera prétexte à découvertes...

Nous tous sommes allés à l’école, du moins j’ose l’espérer. Avec certes plus ou moins d’enthousiasme… Aussi avons-nous suivi un cheminement immuable en direction de tel ou tel collège, avec le copain ou la copine préférés, année après année. En 1984, lors de la consultation des habitants de Chailly-Baugy-Les Crêtes, ce fut Roger Vouilloz, notre actuel trésorier, qui suggéra que l’on nommât ainsi fort joliment le trajet encore suivi aujourd’hui par les plus jeunes bambins des alentours.

A Chailly, on construit le superbe collège en 1910 sous la direction de l’architecte Derhan Peloux.

Montreux n’est alors que l’agglomération de ses villages, dans deux communes distinctes, puisque Le Châtelard et Les Planches sont encore fort indépendantes ! Cependant je considérerai l’ensemble des bâtiments scolaires existants encore pour évoquer leur histoire.

Le collège de Chailly – honneur à lui – n’est pas le plus ancien certes mais il a un charme incomparable, dans un site unique. Un peu à l’abri des regards, avec sa grande cour de « récré », sa noble horloge, sa salle de « gym » (de 1920) qui abrite régulièrement volontiers les activités des sociétés locales. Ses combles accueillent les répétitions hebdomadaires du Chœur d’Oratorio, issu, en 2000, de la fusion des Chœurs de Chailly et de la Chorale de Montreux.

Et chaque village de la commune du Châtelard désire son collège…

La commune dénombre à ce jour quatorze sites scolaires. Permettez-moi de les nommer dans leur ordre d’apparition, sans considérer l’époque où le Doyen Bridel réclamait déjà l’ouverture de nouvelles classes !

En 1872, collège de Vernex.En 1880, collège de Chernex, auquel s’adjoindront une salle de gymnastique en 1932 puis un pavillon en 1994 qui est rénové et surélevé en 2016.En 1885, collège de Brent et collège de Clarens-Gare avec une salle de gymnastique en 1912.En 1897, collège secondaire devenu Montreux-Est, une extension en 1995 et 2003 et avec une salle de gymnastique de 1969.En 1900, collège d’Etraz, avec le second bâtiment de 1961 surélevé en 2014.En 1905, collège de Glion, salle de gymnastique en 1969.En 1908, collège de Collonge.En 1910, collège de Chailly.En 1920, collège des Avants.En 1963, collège Vinet, avec une salle de gymnastique en 1970, un pavillon en 1992, une extension en 2001.En 1973, collège Rambert, avec des extensions et salles de gymnastique en 1998 et 2003 ainsi qu’une villa de 1950 aménagée pour du parascolaire.En 2014, on ouvre des classes complémentaires en Jaman 8, la maison de Quartier de Clarens.

Au vu des multiples constructions en projets, nul doute que nos écoles ont encore de l’avenir. Souhaitons aux enfants du futur de bienheureux chemins des écoliers !

Christian GerberMembre du comité

Merci au Service des domaines et bâtiments, sport, de la Commune de Montreux

Une rue de la commune…Quant à la troisième génération, elle excelle encore et tou-jours dans l’art floral, mais aussi dans la danse classique grâce à Dominique.

Claude de Ribaupierre est certainement la personne la plus connue de toute cette illustre famille, sous le pseudonyme de Derib. Nul besoin de présenter le papa de Yakari et de Buddy Longway, entre autres. Il faut dire qu’il tombe très jeune dans la marmite du dessin. En effet, la bande dessinée le happe littéralement dans un tourbillon créatif dès son enfance. Il en fera sa passion et son unique travail. À Bruxelles, la Mecque de la bande dessinée, il rencontre les plus grands noms de cet art et se forme avec eux, avant de devenir lui-même une référence en la matière. Sa passion pour les Indiens d’Amérique et pour le monde des animaux – surtout les chevaux – va déterminer deux thèmes essentiels de son œuvre, qu’il continue aujourd’hui encore à développer, avec ardeur et sensibilité.

La quatrième génération, forte de l’expérience de ses an-cêtres, brille dans l’écriture, la musique, le dessin, la photogra-phie, le théâtre…

L’exposition évoque, par le biais de photos, de documents et d’objets – et par ordre chronologique – un héritage artistique sur quatre générations. Vous pourrez ainsi entrer un peu dans l’intimité d’une vaste famille, dont les membres sont certes issus de notre ter-roir mais ont un rayonnement qui va bien au-delà de nos frontières.

Pascale Simond

Conservatrice

L’artiste Pascal Bettex vient d’installer au musée une sculpture cinétique nommée Hydrôlatique et conçue, avec des objets tirés des réserves, sur le thème de l’eau.

Pascal Bettex qui êtes-vous ?Je suis un artiste cinétique au cerveau toujours en ébullition et

à l’imagination débordante. Je ne connais aucune limite !Mes parents étaient romands. Mon papa, chimiste, travaillait

à Bâle où je suis né et où j’ai vécu les dix-huit premières années de ma vie avec mon frère. En plus de leur côté intellectuel, mon père et mon grand-père possédaient un réel don manuel. J’ai en héritage ce talent et ce virus. À 10 ans, j’ai eu un électrochoc en visitant une exposition sur Jean Tinguely, au Kunstmuseum à Bâle : c’était hallucinant le contraste entre ce lieu au parquet ciré et les sculptures rouillées de Tinguely. Cette impression ne m’a jamais quitté.

Mon frère et moi sommes revenus à Montreux où, depuis l’âge de 19 ans, je vis dans la maison que mon père a retapée. C’est dans cette même ville que j’ai d’abord travaillé 15 ans comme vendeur dans une bijouterie haut de gamme. Puis j’ai tenu un magasin, Le Cadeau impossible, durant 10 ans. J’y vendais des objets d’artisans et d’artistes ainsi que des mobiles conçus par un élève de Charles Morgan. Au bout de trois ans, ce dernier a arrêté. C’est à ce moment précis que j’ai décidé de prendre la relève et de construire moi-même des sculptures cinétiques. Je suis un autodidacte. Je répare depuis très longtemps des motos des années 1920-1940 ; j’ai donc acquis une bonne expérience en mécanique.

Depuis 1999, je me consacre uniquement à l’art cinétique. J’ai aussi été co-fondateur et président pendant 10 ans du Marché de Noël.

Pourquoi des sculptures cinétiques ?Mon plaisir, c’est d’utiliser d’anciens objets, ou d’anciennes

machines, pour créer le squelette d’une sculpture… et à partir de là je conçois le reste. Je remets en valeur et en mouvement le tout d’une façon ludique. J’évoque aussi le génie de nos pairs.

Quel projet fou ?Je souhaiterais investir une ancienne usine pour y créer une fo-

lie cinétique. Les visiteurs seraient dans la machine même, au lieu de la regarder. Ainsi, je redonnerais une autre vie à un ancien lieu.

Merci Pascal.

COUP DE NEUF SUR LA COMMUNICATION

En ce début d’année 2020, le musée donne une nouvelle jeunesse à sa communication :

nouveau logo, nouvelle identité visuelle !

Cette dernière englobe la gestion visuelle des divers supports promotionnels. C’est une première étape primor-diale en vue d’améliorer la communication du musée. Le nouveau logo reflète une volonté de se démarquer au sein de la Vieille Ville et de la Commune de Montreux. En pre-nant appui sur le logo existant, il témoigne un attachement à l’histoire tout en étant résolument inscrit dans la moder-nité. Ce nouveau graphisme réunit sérieux et profession-nalisme, deux caractéristiques importantes pour le musée. La nouvelle identité visuelle s’applique d’ores et déjà à la nouvelle plaquette de présentation, à l’affiche de l’exposi-tion temporaire et au bulletin du musée. Elle sera utilisée à l’avenir sur l’ensemble des outils de communication. Cette nouvelle identité visuelle est signée par Gregory Steiger Design à Montreux.

Benoît Boretti

LES COLLECTIONS DU MUSÉE

Durant l’année 2019, 467 objets sont venus com-pléter les collections. Deux reproductions d’affiche du Simplon-Orient-Express, qui faisait halte à Montreux, ont pu être achetées par le musée. Les autres objets pro-viennent de généreux dons. On peut notamment citer 236 pièces (objets et photographies) venant de l’association La Montreusienne ainsi qu’un legs de 89 pièces de feu madame Jacqueline Chappuis. Une fois n’est pas cou-tume, on compte aussi 36 nouveaux dés à coudre.

Benoît Boretti

Collège de Chailly

L’Hydrôlatique de Pascal Bettex

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