AGENCEMENT Offrez-vous un atelier Feng Shui - … · de location du groupe Hertz part à la...
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Numéro 37 | Mai 2016
48857exempla i resMise endistribution certifiée
Retrouvez chaque mois toute l’actualité du marché Véhicules Industriels. Dans ce numéro, lire à partir de la page 45. www.zepros.frzepros.fr
METIERS
TRANSPORTL ’ I N F O A P R È S - V E N T E
RÉPARATEURSLa révolution du garagisteconnecté est en marcheLe réparateur a six ans de décalage sur leconsommateur en matière de digitalisation.Des pistes pour rattraper ce retard ont été donnéesdans le cadre d’une table ronde organisée parCCM Benchmark et animée par Zepros. P.26
ACTUALITÉPSA attaque la rechange, et ça peut faire malAvec son plan Push to Pass qui plante sastratégie sur les cinq ans à venir, PSA annoncedes grosses ambitions de conquête sur le service digital, mais aussi sur le marché de la pièce et du service multimarque. P.6
AGENCEMENTP. 16
Offrez-vous un atelier Feng Shui
Offrez-vous un atelier Feng Shui
« Nous allonstirer profit duchaos quinous entourepour la prospé-rité de l’entre-prise. »
ÉDITORIAL 3
292330C’est le nombre
de visites mensuellesque draine le site Webde Norauto. Il prend
ainsi la pole position entermes de visitorat surle secteur auto. (source:VRDCI, spécialiste duréférencement naturel)
LE CHIFFRE DU MOIS
Carlos Tavares,P-DG de PSA Peugeot
Citroën, lors de laprésentation du nouveau
plan « Push to Pass »
Caroline RidetRédactrice en chef
LA PHRASE DU MOIS
AUTO
MAI 2016 | ZEPROS N°37
SommaireACTUALITÉS
Planète 04
Actualités France 06
VOS RÉGIONS 08
Enseignes 12
Focus 16
VENTES VN/VO
Distributeurs VN 20
Showroom 22
Distributeurs VO 25
APRÈS-VENTE
Réparateurs 26
Garage connecté 30
Services 32
Carrossiers 34
BANC D’ESSAI 36
RECHANGE
DistributeursÉquipementiers 38
TECHNOZOOM 42
NOUVEAUTÉS 44
NOUVEAU CAHIER
Transport 49
PEOPLE 54
La boîte de Pandoreest ouverte
Le 5 avril aura-t-il fait craquer lesfrontières entre OES et After-market? Carlos Tavares expose ouvertement son plan de recon-quête de la clientèle SAV et surtoutaffiche son intérêt pour les pièces
de rechange indépendantes. Impensable il y aquelques années, voire quelques mois… Jusqu’àce que le groupe veuille recapitaliser sur son clientattiré par le Web, qu’il s’ouvre une fenêtre sur l’e-automobiliste en rachetant Mister-auto.comet ses 100 M€ de CA, et par là même une ported’entrée vers le marché de la pièce multimarque.Véritable bombe que cette volonté affichée d’être « l’Amazon de la pièce » et de préparer uneincursion sur le business de la pièce équipe-mentière en rappelant que sa puissance d’achatest mondiale, quand les acteurs indépendantssont encore ancrés sur une vision locale!Un sacré avertisseur qui va pousser les champions de la distribution indépendante à(re)muscler leur organisation et « à repenser la construction des collections pour coller encore plus finement à l’évolution du marché ».Car même équipementière, « les constructeurs
ne réfléchissent qu’en pièce premium », se ras-sure un acteur qui relève le manque de réussitedes marques de second rang lancées par lesconstructeurs. Et qui estime qu’au jeu de l’agglo-mération de gammes, les indépendants ont unelongueur d’avance, comme sur le service aux garages: « Même s’ils ont la pièce multimarque, il faut encore qu’ils apprennent à la vendre à desréparateurs qui ne sont pas captifs! » « Si ça vavite en impulsion, pour processer (organiser lesflux) ça va prendre du temps. »Ce qui permettrad’élaborer des contre-feux ou pas…Car pour certains, cette ouverture peut consti-tuer « une opportunité » (Flauraud vient de passer un accord d’appro d’envergure avec PGAMotors…). D’autres se demandent si cette initia-tive ne sonnera pas le glas de l’OES, « qui n’estrien d’autre que la pièce équipementière badgéeconstructeur ». Et là, l’étalon prix constructeurpourrait exploser et obliger à redéfinir le modèleéconomique. Quoi qu’il en soit, PSA a ouvert laboîte de Pandore en créant un appel d’air libéra-teur pour les autres marques, notamment Renaultdont on doute qu’elle ne soit pas intéressée parun élargissement de sa zone d’influence. �
L’IMAGE DU MOIS
Gros événement sportif le samedi 23 avril,une course automobile au cœur de la capi-tale. Dix-huit monoplaces électriques ontparcouru à plus de 220 km/h les 2 kilomètresdu circuit installé aux Invalides devant20000 spectateurs. Le podium de cette 7e étape du championnat du monde de For-mule E : le vainqueur Lucas di Grassi (ABTSchaeffler Audi Sport), Jean-Éric Vergne, 2e pour DS Virgin, et Sébastien Buemi, 3e pourRenault-eDams.
THAÏLANDE
Thrifty poursuit son expansion en Asie du Sud-EstAprès Singapour, la Malaisie et les Philippines, la marque de location du groupe Hertz part à la conquête de la Thaïlandevia son partenaire franchisé Paragon Car Rental. Thrifty ad’ores et déjà commencé ses activités dans les centres-villes de Bangkok et de Pattaya et prévoit de s’implanter dans sept aéroports d’ici fin 2016. Objectif : cibler particulièrementles voyageurs internationaux – toujours plus nombreux dansle pays – en leur proposant une large flotte de véhicules à des prix concurrentiels.
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NORVÈGE
Les véhicules électriques ont la cote !Avec 26 757 immatriculations de VE en 2015, la Norvège arrive pour la deuxième année consécutive en tête du classe-ment européen des pays les plus électromobiles : un véhiculesur sept immatriculé l’an dernier était électrique ! Un taux de pénétration sans égal, tant au niveau européen que mondial. Ces bons chiffres trouvent leur explication dans les différentes politiques incitatives mises en œuvre par legouvernement depuis quelques années : exemptions fiscales,avantages à l’usage…
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4AUTO
Croissance, innovations, plantages et actions. À l’heure de la mondialisation, zappez large avec Zepros !PLANÈTE AUTO
ACTUS MONDE Zepros 37 | Mai 2016
SUISSE
Athlon ouvre une filiale helvétiqueLe loueur longue durée vient d’ouvrir une filiale à Schlieren,près de Zurich. Ainsi, Athlon est désormais présent dans onzepays européens. Cette ouverture va dans le sens de la stratégiede développement du loueur, qui souhaite ainsi «répondre auxbesoins de service de flotte intégré de nos clients internationauxdans le pays», précise Frans Jansen, président d’Athlon Inter-national. Les opérateurs d’Athlon seront par exemple à même derépondre aux demandes de la clientèle internationale en quatrelangues (allemand, français, italien et anglais) !
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Rubrique réalisée par [email protected]
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BELGIQUE
Le prélèvement kilométriqueobligatoire pour les PLDepuis le 1er avril, les camions de plus de 3,5 tonnesdoivent être équipés d’un dispositif OBU (OnBoard Unit) chargé de facturer les kilomètresparcourus sur les routes à péage, en lieu et placede l’Eurovignette. Cette taxe, calculée selon troisparamètres (masse maximale autorisée, normed’émission européenne et type de route à péage),est due sur toutes les autoroutes du pays ainsique sur les principales routes nationales de Flandre, Wallonie, ainsi que dans la région deBruxelles-Capitale.
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ROUMANIE
Ford investit pourproduire l’EcoSportLe constructeur américain investit 200 M€ dans son usine de Craiova pourproduire son SUV compact EcoSport à partir de l’automne 2017. Jusqu’ici, le site produisait le Ford B-MAX et lesmoteurs 1,0 litre EcoBoost. Mais faceaux ventes croissantes de l’EcoSport en Europe depuis le début de l’année(+ 30 %), Ford a décidé de rapatrier la production du modèle, jusqu’ici fabriqué en Inde, dans son usine rou-maine, dont les capacités de productiondevraient à terme être utilisées à plein.
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Zepros 37 | Mai 2016 ACTUS MONDE
AFRIQUE DU SUD
Temot International a un nouvel actionnaireAutoZone fait désormais partie des actionnaires du groupement inter-national aux 8 Md€ de CA. Spécialisée dans la distribution de pièces détachées et d’accessoires, la chaîne de magasins annonce 196 pointsde vente et 32 membres affiliés dans le pays. Cette intégration permetà Temot International de renforcer ses positions au pays des Bafana Bafana, et pour le spécialiste africain d’envisager une présence pluslarge à l’étranger, jusque-là circonscrite à la Namibie et au Botswana.
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Rubrique réalisée par [email protected]
PLAN
Groupe PSA :Épisode II
Après l’épisode Back in the Race,Groupe PSA livre son nouvelopus baptisé Push to Pass. Un plan de bataille sur cinq ans.Le constructeur veut mieux exploiter sa base clientèle et ladévelopper grâce à la digitali-sation et à un panel d’offrestous azimuts (après-vente, leasing, VO, services de mobi-lité et de gestion de flotte). Les prises de participations dansdes start-up sont également aumenu. « Notre transformationdigitale fera du Groupe PSA une entreprise connectée à sesclients», assure Carlos Tavares,le président du directoire.
MUTUALISATION
Renault et PSAstockeraient en communLes directions des sites d’assem-blage de Renault à Flins et dePSA à Poissy, distants de20km, envisageraient de créerune plateforme commune destockage dans les Yvelines. Objectif : des économies signi-ficatives sur les coûts en rassem-blant les fournisseurs communsau même endroit, notammentpour les pots d’échappement, lesréservoirs et les faisceaux élec-triques. Source : Le Parisien.
TESTS NOX
Toutes les marquessont épingléesGroupe PSA a révélé que 4 deses 15 véhicules diesel testéspar la commission Royal indi-quaient des dépassements enémissions d'oxydes d'azote. Sur 52 véhicules passés à laloupe, il y avait également 12 Renault, 1 Dacia, 2 Nissan, 5 Volkswagen, 1 Audi, 4 Ford, 3 Mercedes, 3 Opel, 2 Toyota, 1 BMW, 1 Jeep, 1 Kia et 1 Fiat. La commission reste prudentesur le nombre de véhiculesfrançais incriminés, RSA et Renault représentant 56 % du parc roulant.
Vite !
ACTUS FRANCE Zepros 37 | Mai 20166
Groupe PSA veut (re)capterson client et engage pourcela toute sa puissance
de feu de constructeur, structuréeautour du service, de la digitali-sation et des nouveaux usagesavec son nouveau plan Push toPass. «C’est complètement ico-noclaste pour un constructeurcomme nous. Nous sautons labarrière», lance Jean-Baptiste de Chatillon, le directeur finan-cier du groupe dans Les Echos.Car PSA veut clairement repren-dre la main sur son SAV face àdes acteurs indépendants qui lui
taillent des croupières depuis desannées. Il était temps de réagir.
« Amazon de la pièce »Le système est axé sur plusieursleviers bien huilés avec des bud-gets atteignant plusieurs millionsd’euros. Au cœur de sa stratégie :le Web avec un site référentiel pourla pièce de rechange. PSA veutun « Amazon de la pièce » pourlivrer tous les réparateurs, toushorizons, très vite. «Nous pouvonsêtre compétitifs dans ce domaine.Nous achetons nos pièces au niveau mondial, pouvons être plus
complets et moins chers que laconcurrence. Le marché est en-combré mais on peut y exceller.»
30 M€ attendus en 2017C’est dans ce cadre que le projetIAM est né, illustré par la mise enplace d’une plateforme de pièceséquipementières, peut-on liredans l’Est Républicain. Basée àVesoul sur le site logistique dePeugeot et Citroën, l’activité devrait voir le jour en juin avecpour seul but d’alimenter la filière
indépendante et les réparateursagréés, et en appui le réseau dedistribution de PSA. Elle devraitproposer 10 000 référencescetteannée, 77 000 en 2018. Impos-sible de ne pas faire le lien avecl’installation il y a quelques moissur ce même site des lignes de Mister-Auto.com, acquis enfévrier 2015. Avec 27 % de pdmen IAM, PSA part en conquête et le fait savoir. Il a prévu un CAde 5 M€ en 2016 avec cette acti-vité et vise 30 M€ en 2017. �
PIÈCES
PSA attaque la rechange, et ça peut faire mal
AUTO
«C ’est énorme que les cons-tructeurs se mettent à
vendre de la pièce équipementièrequ’ils ont longtemps essayé de ranger au niveau de la qualitééquivalente», remarque un distri-buteur indépendant. Mais derrièrece ton goguenard, cette offen-sive de PSA sur la pièce équipe-mentière pourrait rapidementproduire ses effets collatérauxsur le business de la rechange indépendante. Car si son rempartest la connaissance du multi-marquisme, et notamment l’habi-tude de jongler avec des réfé-rences toujours plus nombreuses,il pourrait finalement craquersous le rouleau compresseur PSA.Tout d’abord certains conces-sionnaires du Lion sont déjà alléspuiser les compétences dans les équipes de distributeurs. En second lieu, l’achat de pdm à
grands coups de tarifs super-agressifs commence à se faireressentir sur le terrain. Face àcette attaque en règle, les distri-buteurs vont devoir répondre avecce qu’ils maîtrisent le mieux :la disponibilité. «Sauf qu’on risqued’être obligé de gonfler encore nos largeurs de gammes. Et là,c’est la course à l’échalote», s’inquiète un autre grossiste. Avis de tempête à l’horizon… �
DISTRIBUTION PR
La « course à l’échalote»pour les indépendants ?
Parmi les armes dont pourraitdisposer le grossiste indépendant :la disponibilité.
RÉPARATION
«Nous avons du cash»Après les pièces, la réparation :
PSA programme la montéeen puissance de son réseau mul-timarque Euro Repar Car Service(fusion d’Eurorepar et Motaquip).Et là, les ambitions sont élevées :2 000 garages affichent déjà lepanneau en Europe. Ils devrontêtre 10 000 en 2021. «D’habi-tude, le multimarque est l’ennemipour un constructeur.» Les en-seignes de centres autos, les fast-fitters, les pure-players… sontbien dans son viseur.
Une enveloppe de 100 M€Il faut déboulonner ces acteurshyperspécialisés : Speedy parexemple pour le SAV, La Centraleou AramisAuto pour la vente VO,les spécialistes de l’autopartagecomme Drivy… Le constructeur
veut lui aussi jouer sur le terraindes nouvelles mobilités et du digital. Pour pouvoir profiter dusavoir-faire de nouveaux acteursimmergés et acquérir leurs basesde données, une enveloppe de100 M€ a été dégagée. L’acqui-sition de la plateforme de loca-tion entre particuliers Koolicar estl’exemple le plus récent. En 2017,un site dédié à la vente VO met-tra en avant les offres des proset des particuliers, des véhiculesreconditionnés ou remis sous garantie… Objectif : 800 000ventes en 2021. «Nous sommesmultipays, nous avons du cash,des porte-camions, des centresd’entretien et un réseau. Le mar-ché est moins rentable que le VN,mais il est 3,5 fois plus gros»,conclut le constructeur. �
En France, Euro Repar Car Servicecible les 1 600 adhérents fin 2016.
La stratégie de PSA s'appuie sur les concessionnaires. Ils vont devoirgonfler leurs stocks pour alimenter le réseau indépendant en pièces.
T easing à cinq mois du salonpour Automechanika qui se
déroulera du 13 au 17 septembreprochain à Francfort. S’il n’est pasquestion d’annoncer de révolu-tion, le salon s’est mis sous lesigne des services et de la mobi-lité. «Nous devons nous adapteraux tendances lourdes du marché»,explique Olaf Musshoff, directeurd’Automechanika. L’un des filsrouges du salon est ainsi de donner des pistes aux répara-teurs pour intégrer les nouvellestechnologies : comment aider lesateliers à respecter les contraintes
des véhicules du futur ? L’atelierpeut-il progresser avec la connec-tivité ? Le hall central sera doncconsacré au thème «Tomorrow’sService & Mobility ». Seront misà l’honneur plusieurs fabricantsqui viendront présenter leurs innovations (Continental, Schaef-fler, Brembo, Texa…). Et pour représenter l’innovation « madein France » : Lumileds (Philips),Oocar et Idlp.
Approche digitale BtoBCôté évolution du salon, les ajus-tements 2016 sont subtils mais
dans l’air du temps : le tuning disparaît au profit du « customi-zing » pour axer BtoB la person-nalisation des véhicules, le thèmedigital est complété par la notionde management «car la démarcheest aujourd’hui stratégique», la partie Lavage s’enrichit «pour tenir compte du vieillissement du parc en intégrant le recondi-tionnement» et gagne un hallmieux situé. Et enfin le monde du poids lourd, avec son millierd’exposants, va bénéficier d’uncoup de projecteur particulier. Sur cette édition 2016, les orga-
nisateurs annoncent 4 700 exposants, dont une centaine de sociétés françaises. À noter la présence de PSA qui mettra en avant Euro Repar Car Service.Enfin, Olaf Musshoff a annoncéque dès 2018 Automechanika et Reifen – dédié au pneumatiqueet qui se tient tous les deux ansà Essen – feront salon commun.Ce rapprochement devant aiderles acteurs du pneumatique àidentifier des relais de croissanceen matière de service pour com-penser le recul de profitabilité de l’activité négoce. �
SALON
Automechanika prépare l’atelier du futur
Zepros 37 | Mai 2016 ACTUS FRANCE 7
Vite !
AUTO
Michael Scherpe, patron de la filiale française, et Olaf Musshoff, directeurd’Automechanika, ont fait la promo du salon à cinq mois de son ouverture.
VISITORAT.
Automechanika, pour les décideursLes décideurs représentaient 75 % des 138 000 visiteurs en 2014à Francfort. Les réparateurs (39 %) sont les plus nombreux à visiter le salon, devant les concessionnaires (34 %) et les fabri-cants (12 %). Un atout pour un événement qui se veut carrefourdu business. Le groupe Messe Frankfurt a réalisé 645 M€ de CAen 2015 avec l’organisation de 132 salons dans le monde cumu-lant plus de 4 millions de visiteurs. Deux nouveaux salons Auto-mechanika vont avoir lieu cette année : l’un à Djeddah en Arabiesaoudite et l’autre à Birmingham en Grande-Bretagne.
ENVIRONNEMENT
Pastilles en placeSégolène Royal confirme pour le 1er juillet le dispositif despastilles autorisant la circulationaux véhicules propres lors despics de pollution. «Ceux qui nel'auront pas, quand les mairesdécideront de la circulation restreinte, ne pourront pas rouler ces jours-là », a déclaré la ministre de l'Écologie. Grèvesen perspective…
EMPLOI
L’auto fait salonPendant que Pôle Emploi annonce 6,1 millions de per-sonnes inscrites chez elle, avecdes secteurs comme l’automo-bile peinant toujours à recruter,le salon de l'emploi automobiled’Autorecrute a rassemblé 700 visiteurs. Les candidatsont pu remettre leur CV auprèsdes 33 exposants représentanttous les métiers du secteur :distributeurs, équipementiers,loueurs, constructeurs, ou encore cabinets de recrutement.Il y avait quelque 800 postes à pourvoir…
D es propriétaires touchés parles moteurs diesel truqués
de Volkswagen vont tester leurvéhicule avant et après leur rappel par des experts. Ils se sontrassemblés autour de l’associa-tion AAD (Action Auto Défense)et ont noué un partenariat avecle Syndicat des experts automo-biles indépendants. Au total, dix véhicules des quatre marquesincriminées (Volkswagen, Audi,Seat et Skoda) vont être testéssur leur consommation, la pollu-tion aux NOX [N.D.L.R. : oxydesd'azote] et mesurés sur un bancde puissance «afin de vérifier la préservation des caractéris-tiques techniques et contrac-tuelles du constructeur», soulignele communiqué. En clair, il s’agitde vérifier si le véhicule aura perdu de sa puissance tout enaugmentant sa consommation.L’AAD prévient : les conclusionspourront donner lieu à des poursuites judiciaires, voire une
action de groupe. Ce serait la pre-mière initiative du genre, bien que très complexe à mettre enplace (lire page 20).
Les plaignants condamnésMais est-ce après tout la solutionpour gagner de l’argent ? En effet,les rares procès intentés à titreindividuel ont tous fait choublanc ! Dernièrement, le tribunalde grande instance de Soissonsa jugé irrecevable une procédurelancée individuellement par unedizaine de clients contre Volks-wagen Group France demandantle remplacement de leur véhicule.
La responsabilité incombe selonle TGI au constructeur et doncVolkswagen AG en Allemagne.Les clients ont été condamnés à verser 1 800 € de dédomma-gement ! Les seules compensa-tions financières accordées auxclients américains sont sur labase d’une réglementation sur les NOX différente aux États-Unis. Les normes sont nette-ment p lus sévères là-bas(31 mg/km contre 180 en Euro 5)et le contexte juridique est trèsdifférent en Europe, où les émis-sions de NOX ne sont pas un engagement contractuel. �
INITIATIVE
VolkswagenGate : des clients testent les procès
Volkswagen démarre une vaste campagne de rappel – une demi-heure en atelier – pour désamorcer les tentatives de procès.
En 2015, à peine 22 % des réservations de location
sur Carigami ont été effectuéespar une femme comme conduc-trice principale. Et pourtant, elles représentent 51 % des visites, selon le comparateur de location.«Même si le taux de conversiondu site semble légèrement infé-rieur chez les femmes, il est trèsloin d’expliquer un tel chiffre», explique Benjamin Stut, directeurmarketing de Carigami. Ce der-nier avance alors le phénomène
du « machisme bancaire »comme principale raison. Expli-cation : les loueurs demandentune carte de crédit utilisée aunom et prénom du conducteurprincipal, or la carte de crédit descomptes joints est le plus sou-vent au nom du mari. En 2016,un nombre important de réser-vations serait donc encore réa-lisé par des femmes mais au nomde leur époux. Pas de macho au volant donc. Nous sommesrassurées… �
SONDAGE
Macho men au volant ?
Selon le comparateur Carigami, en 2015seules 22 % des femmes ont loué unvéhicule en conductrice principale.
J amais facile de savoir cequ’il en est avec le discret
groupe Kroely qui truste pourtantles premières places des conces-sions en Alsace et plus large-ment dans le Grand Est (Audi,Mercedes, Peugeot, Porsch, Seat,Skoda, Volkswagen…). D’aprèsnos informations, Paul Kroely aurait l’intention d’ouvrir dans la zone d’activité d’Obernai uncentre de pièces détachées, essentiellement pour les véhiculesPeugeot. « Il est en discussionavec un ou deux partenaires pourune ouverture en juin-juillet 2017 »,nous explique Bernard Fischer,maire d’Obernai et président dela communauté de communesdu Pays de Sainte-Odile. Il est
question de construire un bâti-ment d’au moins 8 000 m2
sur un terrain de 3,1 hectares.L’objectif technique et financierserait de réduire le circuit d’appro-visionnement en pièces détachées
entre les concessions Kroely – et peut-être d’autres groupesassociés dans l’opération – et les constructeurs. Une décisionest attendue pour la mi-avril. �
Christophe Nagyos
03 | YZEURE
Agenda completpour CP RacingBruno Auboiron, 43 ans, se lancedéfinitivement dans l’entrepre-neuriat après sa rupture con-ventionnelle avec son employeurF.T.P. (Fiat Power Train). Il seconsacre à présent pleinement à son enseigne CP Racing, crééeen 2010, un atelier d’usinage deprécision. Il a investi 190 000 €dans l'achat de machines-outilset profité d’un prêt d’honneur de 3 000 €.
88 | ÉPINAL
Salon de l’Autoen octobreLa 34e édition de l’Auto Salond’Épinal est annoncée du 27 au30 octobre au centre des congrès.Cette manifestation, organiséepar le groupement des conces-sionnaires d’Épinal, Golbey etChavelot, s’affiche aujourd’huicomme l’un des plus importantsrendez-vous dans le Grand Est.
PACA
La réforme duCode de la routeMobilisationgénérale dela brancheÉducationroutière duCNPA : sonp r é s i d e n tP a t r i c eBessone demandait un reportsur l'épreuve théorique générale,qui se déroule jusqu’au 2 mai. Report accepté pour mieux préparer les professionnels dusecteur et ainsi aider les jeunes à passer cette épreuve du Code.Celle-ci comporte désormais des sujets sur le comportementdu conducteur et l'utilisation du véhicule.
67 | OBERNAI
Le groupe Kroely prêt à ouvrir un centre de pièces de rechange
Le projet permettrait de créer 70 postes de travail au moins dans une ZAqui comprend de grandes enseignes telles que Hager et Kronenbourg.
À l’occasion des journéesportes ouvertes de l'Institut
des Métiers en mars dernier, les formateurs du pôle auto-mobile ont moins renseigné les
collégiens en difficulté scolaireque les lycéens et étudiants enpremière année. Car ces dernierssont de plus en plus motivéspour commencer un bac pro
en maintenance automobile ou VI. Seule difficulté : « Ils ont du mal à signer un contrat car ils coûtent plus cher à l’entrepriseque les moins de 18 ans », déplorele responsable Philippe Estèvesqui essaye de les orienter vers despartenaires du CFA. « Ces ado-lescents motivés progressent rapidement et réussissent sou-vent l’examen. » Pour prendre en compte la différence d’âge, les cours sont personnalisés,des binômes sont formés et lesbacheliers parrainent les plusjeunes durant les cours pra-tiques qui se déroulent dans denouveaux ateliers. �
Jean-Pierre Raynaud
63 | CLERMONT-FERRAND
Les lycéens se tournent davantage vers l’apprentissage
B ataille des agréments pourles dépanneurs, mise en place
du futur CNPA Grand Est et sur-tout lutte contre le travail dissi-mulé avec la Direction régionaledes entreprises, de la concurrence,de la consommation, du travail,et de l’emploi de Lorraine (40 casrépertoriés en 2015 ont donnélieu à des poursuites dans 75%des cas)… Les sujets sont chaudspour les équipes de Régis LeGoavec, président du CNPA Lor-raine. « Notre gros dossier, c’est le travail dissimulé, dont noussommes les premières victimes en termes d’image. Cela fait desannées que l’on tente de redorerl’image de la profession et unepoignée de véreux vous casse toutle travail engagé », explique le patron du CNPA régional dansson garage nancéien du Losange.Cette lutte devrait dépasser lesfrontières lorraines prochainementavec la mise en place du CNPAGrand Est.« On y travaille avec nosconfrères des autres anciennes régions. Le tout pourrait être fina-lisé pour l’automne avec une inté-gration progressive des Alsacienscar ils sont encore regroupés encorporations. » Face à la mobili-sation régionale, le travail dissi-mulé a du souci à se faire… �
Emmanuel Varrier
LORRAINE
Le CNPAsur tousles fronts
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REGIONSVotre entrepriseinnove, déménage, propose un nouveau service.Parlez-nous de vous !
L’Institut des Métiers a dû s’adapter aux écarts d’âge chez les apprentis.
« La lutte contre le travail dissimuléest l’une de nos priorités », assureRégis Le Goavec.
E n 2013, le groupe Gerbieravait racheté au groupe
Collay les concessions Toyota-Lexus-Fiat-Alfa Romeo (Aubière,Vichy et Mende). Deux ans plustard, les sites restructurés ontvendu 1 500 VN et distribuent la marque Abarth. « J'ai d'abordrepris la direction de la concessionFiat et redonné le goût du chal-lenge aux équipes grâce aux méthodes développées dans le groupe Gerbier. Entre 2014et2015, avec la 500X, les ventesde Fiat ont augmenté de 20 %dans le Puy-de-Dôme et 55 %dans l'Allier. Pour Alfa Romeo que nous commercialisons danscinq départements, nous avons
réalisé nos objectifs de 100 immatsen 2015. Avec la sortie de cinqnouveaux modèles dans lagamme Toyota et trois chez Lexus,
nous pensons encore améliorer les résultats en volume et en CA »,indique Samuel Deguin, le nou-veau responsable du pôle venudu groupe PGA. Pour ce dernier,le défi était important puisqueles entreprises étaient défici-taires. Après la mise auxnormes en 2013 de la conces-sion Fiat, ce sera au tour d'AlfaRomeo et Toyota durant le pre-mier semestre. Pendant les tra-vaux, le centre VO de l’avenuedu Roussillon accueillera lesAlfa et les VU. Pour l'antenneauvergnate du groupe, l'objectifen 2016 sera de conforter saperformance économique. �
J.-P. R.
Le groupe Gerbier relance Fiat et Alfa Romeo
44 | ORVAULT
63 | AUBIÈRE
P remier franchisé français du loueur courte durée,
Europcar Atlantique (42 M€ deCA en 2015) emploie 180 salariésdans 35 agences. L’entreprise a fait évoluer depuis trois ans l’intégration de ses jeunes recruesdans un secteur où il n’existe pasde formations. « Notre métier de la location s’est complexifié. Et nous constatons un manque de performances dans l’accueil etla formation de nos jeunes colla-borateurs », relève Denis Maure,directeur associé. Pour y remé-dier, Europcar Atlantique a mis en place avec Opcalia un parcoursde professionnalisation de300 heures sur une durée de six à douze mois. Le jeune reçoit
une formation externe sur les basiques du métier, suit desmodules internes sur les outils et process de la société et béné-ficie d’un tutorat dans son agence.À l’issue de ce parcours, les lau-réats reçoivent une attestation de formation. « On discute avecla branche professionnelle pourfaire reconnaître cette formationvia un CQP », indique Denis Maure.Après avoir formé 40 recrues entrois ans, le loueur constate unebaisse de 25 % de son turnover.« Les jeunes sont plus rapidementen confiance et en réussite, et plus rapidement disponibles pourla promotion interne », se félicitele directeur associé. �
Thierry Goussin
Europcar Atlantiqueforme ses jeunes recrues
Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 9Zepros 37 | Mai 2016 VOS RÉGIONS
24 | ST-FRONT D’ALEMPSAlternative Cars :le nouveau de Dordogne
Francis Pouessel, créateur d’Alter-native Cars, a quitté la régionparisienne pour s’installer près de Brantôme. Importateur etnégociant en voitures améri-caines, il assure aussi leur entre-tienet les travaux de restauration.À l’occasion du premier salondu véhicule ancien à Marsac-sur-l’Isle, fin février, il exposaitplusieurs véhicules exception-nels, dont une Ford MustangEleanor utilisée dans le film « 60 secondes chrono ».
91 | ÉTAMPESNorauto s’implanteL’enseigne s’implante à Étampeset compte ainsi sept centres dansle département de l’Essonne. Le nouveau centre Norauto emploie onze personnes.
AUTO
Dix-sept lauréats ont reçu leur attestation de formation sur l’année 2015.
S. Deguin s’occupe de tout le pôleGerbier en Auvergne et en Lozère.
L e groupe brestois Cobrediarenforce son parc de conces-
sions Mercedes dans l’Ouestavec la reprise de trois agencesMercedes-Smart du groupe Delourmel situées à Rennes,Saint-Malo et Laval. Ces acqui-sitions ajoutent à l’activité plusd'un millier de véhicules distri-bués chaque année, 65 salariés
et 40 M€ de CA. Le groupe veutainsi augmenter son volume deventes en occasion sous lamarque Smart et renforcer sonSAV en réparation et carrosserieen s'appuyant notamment sur lesoutils numériques pour la récep-tion des clients, le diagnosticdes véhicules et le marketing. �
Renaud Chasle
Cobredia reprendDelourmel-Mercedes
29 | BREST
Présent sur 37 sites, Cobredia vend chaque année 9 000 VN et 7 000 VO.
D es voitures de légende dansun atelier aux allures de
showroom : bienvenue chez GTLabel géré par Laurent Koczincki.Ce passionné prend plaisir à chou-chouter des pièces de collection.«Mon métier, c’est la réparationautomobile avec un grand R »,souligne-t-il, comme pour luiredonner ses lettres de noblesse.Ici, on ne trouve pas de matérielsophistiqué ou de mallette dediagnostic. De son propre aveu,Laurent Koczincki travaille à l’an-cienne et traite chaque voiture àla main. Il ne compte pas lesheures passées sur les véhiculesqu’il reçoit pour des réparationsmoteur, carrosserie, sellerie oupeinture. À ce titre, il s’est entouré
d’une équipe de huit personnesaux compétences particulière-ment rodées. « Chaque geste estméticuleux, réfléchi, entièrementmanuel et il n’est pas rare de passer plusieurs mois sur un véhi-cule », explique-t-il. Impensablepour le patron de comparer sonactivité au secteur automobileconventionnel. Il préfère la décrirecomme de l’art industriel. Et ici,les toiles de maître sont desLancia, Figoni & Falaschi, Biz-zarrini… comme il n’en existequ’une poignée dans le monde.Placées sous bonne gardepuisque GT Label propose aussiun service de gardiennage auxfondus des belles carrosseries. �
Anne-Lise Favier
GT Label ou l’art des « anciennes »
Préparer chaque véhicule le temps qu’il faudra : ce qui importe à Laurent Koczincki, c’est le résultat !
59 | SAINGHIN-EN-MÉLANTOIS
S acré défi que se lance Philippe Obrecht qui vient
d’ouvrir à deux pas du muséeUnterlinden un garage de 500 m2
sur deux niveaux ! « Il n’y avaitplus de MRA depuis des annéesdans le centre. Malgré les soucisavec l’administration, les pompiersen particulier, j’ai tenu bon », explique ce mécanicien-électricienatypique de 40 ans. Il a ouvertson premier garage en péri-phérie de Colmar, « un rêve degosse », affirme-t-il, et six ansplus tard, il s’installe dans cettefriche, « un ancien entrepôt pourdes cars qui datait des années1960, une ruine ». Il lui faudra fairele plein de ténacité pour réaliserson rêve : huit mois pour acheterle garage, six pour monter sondossier de financement et bou-cler un emprunt de 500 000 €.
Philippe Obrecht assure que sesclients l’ont suivi et qu’il repré-sente surtout une nouvelle offreà rebours de la tendance actuelleconsistant à sortir des villes lesautomobilistes. Ses 500 m2 luipermettent aussi de proposer un service de stockage de roueset de pneus et des prestationsd’entretien de bateaux… �
C. N.
Le garage Obrechtdéfie le centre-ville
24 | ST-LÉON-SUR-L’ISLERetro Meca 24,nouveau garagepour anciennes
Mécanicien dans les travauxpublics, Christophe Bacchy aouvert son atelier de restaura-tion de voitures de collectionRetro Meca 24 près de Péri-gueux. Spécialisé dans les Citroën et les 2 CV, il connaît bien la mécanique des modèlesdes années 1950 à 1970, qu’ilcollectionne. Il peut égalementprendre en charge les travaux de mécano-soudure ou de microbillage.
67 | STRASBOURGL’Alsace inviteTesla à créer son usineCoup de pub ou vrai projet ?Elon Musk,fondateur de Tesla, a vaguement évoqué le projetde créer une usine en Alsace.Aussitôt, l’agence de développe-ment ADIRA lui a fait une opéra-tion de com’ dans les grandeslargeurs : clip vidéo intitulé « Alsace is ready for Tesla »,tweets à gogo et autres mes-sages… Tout est bon pour forcerla décision de l’audacieux entre-preneur ! Pour l’instant, il nesemble pas (encore) être tombésous le charme alsacien…
42 | ST-JUST- ST-RAMBERTPatrick Laurent,2e du rallye VHRSPays du GierAgent Ford, Patrick Laurent estun passionné de course : il s’estclassé à la 2eplace au classementdu rallye VHRS Pays du Gier(18 au 19 mars). Formé par Marc Prasch, il conduisait uneLancia Stratos qu’il a entière-ment construite (800 heures de travail) à partir d’un châssiset d’une carrosserie avec unmoteur Alfa Romeo 3 litres V6à la place du moteur Ferrari dela 308 GTB.
68 | COLMAR
VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201310 VOS RÉGIONS Zepros 37 | Mai 2016
AUTO
P. Obrecht est maître d’appren-tissage : il encadre un apprenti etenvisage de recruter un CDI.
C ’est en grande pompe quela très officielle 1500econces-
sion européenne Skoda a étéinaugurée à Luisant. Un inves-tissement de 300 000 € qui apermis au groupe Lamirault de se doter d’un véritable outil devente : parking, clim’, faux plafond,aménagement, totem et façadelumineuse la nuit, tout a été revuet conçu pour offrir à la clientèleune véritable boutique fashiondédiée à la gamme. Le construc-teur a participé à hauteur de 10 %avec en prime un contrat de 150VN sur 2016 et en projet 150 VO.Un objectif bien parti puisque déjà35 VN ont été vendus en moins
de trois mois. « Skoda a joué le jeuet a pris en charge l’investisse-ment d’un vendeur supplémen-taire pour la concession. De plus,la nouvelle orientation de la com-munication TV de Skoda a permisde rajeunir la clientèle composéeessentiellement de trentenaires »,explique Nicolas Chaulieu, chef degroupe. Skoda Luisant va désor-mais servir de référence archi-tecturale pour la France. Quant àla polémique sur les moteurs tru-qués de VAG, elle a plutôt eu uncôté positif. « Étonnamment, lesujet a fait le buzz et s’est révéléplutôt une bonne publicité ! » �
Martine Rigaudie
Lamirault colle aux standards Skoda
28 | LUISANT
AK Moteurs, diéséliste bienconnu dans les Vosges de
plaine du côté de la ZA du PréDroué, vient d’être repris parFrédéric Nominé, ancien patronen scop d’une société nancéiennede pièces d’usinage et de méca-nique industrielle. « Antoine Kopfavait envie de prendre sa retraiteet de passer la main. Je l’ai ren-contré via mon ancienne activité.À 55 ans, je souhaitais prendre un nouveau virage professionnelet entrepreneurial. C’est chosefaite ! » Frédéric Nominé reprendl’affaire et le salarié de l’entreprise,« l’un des rares diésélistes à savoir intervenir sur certains typesde moteurs d’un autre temps ».Même si l’activité est soutenue carles vrais diésélistes se réduisent
comme peau de chagrin, la diver-sification d’activité va devenirnécessaire dans quelque temps.« L’entretien des motorisations hybrides est une piste que j’envi-sage fortement », assure le nou-veau patron des lieux. �
E. V.
AK Moteurs : du diesel à l’hybride
88 | CHAVELOT
L’équipe Skoda, dont Nicolas Chaulieu, chef de groupe, Jérémy (le petitnouveau) et Pascal Depond, directeur de la concession.
L es garages solidaires ont lacote auprès des plus dému-
nis en leur permettant d’entre-tenir une voiture à moindre coûtet de conserver ainsi la mobilitéutile à toute recherche d’em-ploi. Une problématique queSoufiane Iquioussen a bien comprise lorsqu’il s’est mis entête de revenir à Denain, dans sa région d’origine. « Après quel-ques années dans l’imprimerie, j’ai eu envie de faire quelquechose de pertinent pour un terri-toire sinistré en matière d’emploi »,explique l’entrepreneur. Aidé parla BGE, il met en place un modèlede garage solidaire rapidementmédiatisé puisqu’il devient lauréat du concours Talents desCités et se retrouve récompensélors d’une cérémonie à l’Élysée.Son modèle à double vocationsociale propose aux plus dému-nis d’accéder à des services de réparation automobile basiquesà moindre coût et favorise éga-lement la réinsertion sociale à despersonnes en recherche d’emploi.« Nous avons un taux de retour
à l’emploi de 60% », se félicite-t-il. Rapidement submergé parles demandes, Soufiane Iquious-sen a ouvert un deuxième garageà Anzin : au total, plus de 750personnes ont déjà pu bénéficierde ses services sur les deux garages. Et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’ilenvisage un déploiement àgrande échelle sur les territoiresidentifiés par la politique de la villecomme étant en grande préca-rité. Une success story au servicedes autres. �
A.-L. F.
Le modèle du garagesolidaire essaime
59 | DENAIN
Initiateur du garage solidaire duHainaut, Soufiane Iquioussen aouvert un second garage à Anzin.
Frédéric Nominé (à droite) envi-sage de se diversifier vers l’entre-tien des véhicules hybrides.
ÀVannes, les apprentis répa-rateurs bénéficient de nou-
veaux locaux flambant neufs. Le centre de formation des apprentis a terminé la dernièrephase de ses travaux de réhabi-litation et a inauguré son nouveaupôle automobile. Montant del’opération : 2 M€. Il s’étend sur 2 300 m2 et dispose d’équi-pements récents et adaptés àl’évolution du secteur. Un espacedédié à la maintenance des véhicules électriques et hybrides,avec une alimentation par pan-neaux photovoltaïques, ainsi
qu’un showroom de présen-tation ont été créés. En outre, le centre de formation est label-lisé « Garage propre » et disposedésormais de locaux extérieurspour le stockage des déchets et des carburants. Le CFA vapouvoir accueillir un plus grandnombre d’apprenants dans demeilleures conditions de travail.Il ambitionne de créer un BTS« Après-vente automobile » mais nécessite pour cela l’accordde la Région, pour l’instant ensuspens. �
R. C.
Inauguration dunouveau pôle CFA
63 | SAUVAGNAT-SAINTE-MARTHE 56 | VANNES
S itué le long de l’A75, le bâti-ment se distingue avec d’un
côté des VO récents et de l’autrede belles américaines. FranckCellarier a transformé, avec sonami franco-américain, un anciengarage en carrosserie moderne etrejoint le réseau AD. « J’attendaisde l’enseigne et des assureurs qu’ilsm’envoient des sinistres. Finale-ment, ne voyant rien venir, je suisdevenu négociant de voitures amé-ricaines. J’en ai vendu 30 en 2015. »Pour s’approvisionner, il va régu-lièrement aux États-Unis. « C’estcompliqué de bien acheter car le contrôle technique n’existe pas.Si on n’ausculte pas les véhicules,on peut acquérir des modèlesinvendables en France. » Les deuxamis ont noué de bonnes relations
avec d’importants négociants etachètent des lots. « Notre marchéest composé de véhicules de col-lection de 30 à 50 ans, de15 000à 40 000 €. On s’occupede la partie administrative. »Le prixde certains modèles a doublé enquelques années. « Jusqu’à 1950,on trouve toutes les pièces en72heures. Lorsqu’un visiteur veutvoir un modèle repéré sur notresite – www.chrisandfrancks.com –,je le lui présente sur le pont pourqu’il puisse vérifier que les sou-bassements sont sains. Puis onprocède à l’essai. »La société prenden charge des restaurations par-tielles ou complètes. L’année2016 a bien démarré et pourraitvoir les ventes progresser. �
J.-P. R.
Chris and Franck’s : le rêveaméricain sans se ruiner
Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 11Zepros 37 | Mai 2016 VOS RÉGIONS
63 |CLERMONT-FERRANDTesla installe sessuperchargeurs
Tesla Motors, qui avait déjà installé une station de huit superchargeurs à Brive (19), aéquipé le Novotel de Clermont-Ferrand à sa demande afin depermettre aux automobilistesde refaire le plein d’électricité surle trajet Lyon-Bordeaux (550km)en 40 minutes. Si l’énergie est offerte aux utilisateurs desvéhicules de la marque, une autreborne universelle permet derecharger les autres VE.
03 |MOULINSBrigitte Bougarel,grossiste à domicileLicenciée économique par le groupeATI 03 après 35 ans d’ancien-neté, Brigitte Bougarel a créé sa propre entreprise de pièces détachées fin 2015 chez elle, àNeuilly-le-Réal : DPM (distri-bution pièces moteur). Entréecomme secrétaire chez ATI àl’âge de 20 ans, elle était devenueresponsable de l’atelier moteur.Pour l’aider dans sa nouvelle activité de fourniture de piècesmécaniques VL-VI-TP aux gara-gistes, transporteurs ou agri-culteurs, elle a reçu un prêt d'honneur de Moulins Initiativeà la Foirexpo de Moulins.
67 |WISSEMBOURG
Midas s’étend
Midas ouvre un centre à Wissembourg, le troisième del'enseigne à ouvrir dans le Bas-Rhin. Le nouveau partenairefranchisé, Patrick Chrétien, aprèsvingt années d’expérience sous enseigne constructeur, aainsi rejoint le réseau Midas.Rencontré sur le salon EquipAuto en octobre 2015, c'est en un temps record de cinq mois que s'est opérée la reconversionde son garage en centre Midas.
AUTO
Le nouveau pôle CFA inauguré en présence des élus locaux.
L e Groupe Jean Rouyer a repris en janvier dernier
les concessions Renault Dacia Difatlantic de Rezé et Pornic auprès de Jacques Rodriguez. Un rachat qui le conforte sur un département porteur, où il estdéjà présent avec les marquesNissan sur Nantes et Rezé, et
Volkswagen, Audi, Seat et Skodaà Saint-Nazaire. Jean Rouyer arepris les 100 salariés et l’équipede direction d’une concessionqui « jouit d’une excellente réputation et d’une clientèle trèsfidèle », indique le groupe. Lequelannonce à court terme, sansdonner les détails, « un projet extrêmement ambitieux concer-nant le site de Rezé ». Sur 2016,les objectifs pour Difatlantic ont été fixés à 2 000 VN et1 500 VO « pour pousser le CAau-delà des 60 M€ ». Et côtéaprès-vente, le distributeur sou-haite atteindre les 40 000 heuresvendues. �
T. G.
Le Groupe Jean Rouyerreprend Difatlantic
56 | REZÉ
Avec ce rachat, la plaque Renaultdevrait peser 12000 VN et 11000 VOcette année.
L es travaux ont commencé et déjà trois concessions
vont s’installer sur le futur auto-pôle de Rennes : BMW-Mini,Nissan et Opel. Situé à l’entrée de la ville, le long de l’autorouteRennes-Saint-Malo, cet auto-pôle sera exclusivement réservéà l'automobile et à la moto etambitionne de devenir « la plusgrande force d'attraction com-merciale auto de la métropole »,explique l'agence Tourny Meyer,chargée de la commercialisa-tion. Sur une zone de chalandisede 400 000 personnes, le site
est idéalement placé et offrira au total 37 000 m2 de surfaceconstructible. L’ouverture estprévue fin 2016, et selon TournyMeyer 50 % des terrains onttrouvé acheteur. Aucune « créa-tion d’entreprise » pour l’instantmais bien un déménagementpour BMW, Opel et Nissan quivont en profiter pour s’agrandiret bénéficier de locaux moderneset flambant neufs. BMW prévoitpar exemple un showroom de2 200 m2 équipé de nombreuxdispositifs digitaux. �
R. C.
Un futur autopôle de 9 hectares
35 | RENNES
Franck Cellarier dirige déjà un centre VO à Aubière
et une carrosserie.
L’autopôle de Rennes bénéficie d’accès directs à l’axe Rennes-Saint-Malo.
VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201312 ENSEIGNES Zepros 37 | Mai 2016
Grand OuestE Entrée S Sortie MMouvement
E 72300 SOLESMES
GARAGE CHARLEN’AUTOMonnier Marc
E 44530 SÉVÉRAC
GARAGE GAUDICHEAUGaudicheau Benjamin
E 56880 PLOEREN
AD CARROSSERIE DE KERTHOMASBlaise Éric & Véronique
E 72300 SABLÉ-SUR-SARTHE
AD CARROSSERIE SABLÉCARROSSERIEGeorget Steven
E 44550 MONTOIR-DE-BRETAGNE
AD CARROSSERIE CAROCEANBardy Wilfried & Frédérique
E 44700 ORVAULT
PHS - AUTO PHSBourau John
E85660 SAINT-PHILBERT-DE-
BOUAINE
L’ATLANTIS - SARL J & J CONCEPTLoue Jérôme
E 28130 HANCHES
LORAUTOAccardo Patricia
E 56490 SAINT-MALO-DES-TROIS-
FONTAINES
MANU DERVALDerval Emmanuel
E85270 SAINT-HILAIRE-DE-RIEZ
GARAGE DE L’OCÉAN -
GARAGE LOÏC BURGAUD
Burgaud Loïc
E 49600 LA CHAPELLE-DU-GENÊT
GARAGE DES GENÊTS
Rouxel Olivier
E44190 SAINT-LUMINE-DE-CLISSON
PLUCHON AUTOMOBILES
Jamet Ludovic
E 22410 TRÉVENEUC
PÔLE AUTO SERVICE
LES DALLIOTS
E 49680 VIVY
AYROLES COURAIS
Ayroles Patrick
E 72540 JOUÉ-EN-CHARNIE
GARAGE THIBERGE
Thiberge Frédéric
E 49650 ALLONNES
MEA AUTOMOBILES
Anthony Pulice
E 49300 CHOLET
CARROSSERIE BROUSSEAU
Gaist David
E 14123 CORMELLES-LE-ROYAL
CARROSSERIE DE LA PORTE
D’ESPAGNE
Gaist David
E 72100 LE MANS
CARROSSERIE GRISON
Gaist David
E 61320 JOUÉ-DU-BOIS
UN GARAGE POUR TOUS
Lenga Christophe
E 50600 LES LOGES-MARCHIS
GARAGE LANGLOIS CLAUDE
Langlois Claude
E 41170 SOUDAY
GARAGE HELIERE C & S
Heliere Christophe
E 53360 QUELAINES
GARAGE JACKY BOUTIER
Boutier Jacky
E 45400 FLEURY-LES-AUBRAIS
GARAGE AUTO SERVICE J
Ouf Rodolphe
E 35770 VERN-SUR-SEICHE
GARAGE DENARNAUD
Denardaud
E 53160 ST-MARTIN-DE-CONNÉE
GARAGE CARROSSERIE RD AUTO
Dupont Romain
E 41190 HERBAULT
GARAGE AUTO DREAMS
Grivel Alexandre
E 41100 VILLIERS-SUR-LOIR
GARAGE SANDRE
Sandre Sébastien
E 56370 SARZEAU
GARAGE AUTO SERVICES
DE SARZEAU
Gimonet Sébastien
E 29600 ST-MARTIN-DES-CHAMPS
GARAGE DE LA ZONE
Marec Xavier
E 61550 LA FERTÉ-FRÊNEL
GARAGE REGNIER
Regnier Patrice
E 29140 SAINT-YVI
GARAGE CANEVET
Canevet Émile
E 41500 MUIDES-SUR-LOIRE
AMC AUTO
Botherau Sébastien
& Magnan Julien
E 44780 MISSILAC
GARAGE LA POMMERAIE
Malary Nicolas
E 29140 TOURCH
GARAGE LEDAN ET FILS
Ledan Anthony & David
IDF-NordE Entrée S Sortie MMouvement
E 59170 CROIX
AD CARROSSERIE AVENIR
AUTO CROIX
Fievet Pierre
E 77400 THORIGNY-SUR-MARNE
AD CARROSSERIE
GM AUTO
Gaste Thomas &
Ferreira Macieira Anibel
E 59170 CROIX
GARAGE DE L’AVENIR
AUTO CROIX
Fievet Pierre
E 91670 ANGERVILLE
TECHNIC AUTOMOBILES 91
Jovanneau Philippe
E 77340 PONTAULT-COMBAULT
LAVBIKE
Moulin Lafranconi Sandrine
E 27140 GISORS
TSR AUTO
Regnier Gregory
E 78370 PLAISIR
DRM AUTOMOBILES
Chuffard Roland
E 92290 CHATENAY-MALABRY
GARAGE PREV AUTO
Nayagom Freddy
E80130 FRIVILLE-ESCARBOTIN
DEVISMES SERVICES
AUTOMOBILES
Thiebault Nathalie
E 91400 ORSAY
GARAGE COLVIL
Vilette Pascal & Huzer Isabelle
E 95350 SAINT-BRICE-SOUS-FORÊT
SAS INTEGRAL AUTO
Diallo Hamzata
E 94800 VILLEJUIF
ART CARROSSERIE
SERVICES 94
Dos Santos Philippe
E02400 CHÂTEAU-THIERRY
CARROSSERIE DESSON
Fecchio Éric & Remi
E 95870 BEZONS
JF CARROSSERIE
Benaiche Nadia
E 77220 TOURNAN-EN-BRIE
TOURNAN AUTOMOBILES
Lagnon Philippe
E 62100 CALAIS
GARAGE NATION
Orgaer Aude & Jean-François
E 62800 LIÉVIN
GARAGE JOHAN BIGOTTE
Bigotte Johan
E 77400 LAGNY-SUR-MARNE
GARAGE AUTO LIFT 77
Cheval Evelyne
E 95610 ÉRAGNY-SUR-MARNE
GARAGE MEL AUTO 95
Bias Melvin
E 60110 MÉRU
GARAGE AUTOWIN
Laoukili Karim
E 76000 ROUEN
GARAGE MT AUTOS
Taillefer Jimmy
AUTO
Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 13Zepros 37 | Mai 2016 ENSEIGNES
E 76810 LUNERAY
GARAGE CARROSSERIE LAVICELavice Régis
E 27520 BOISSY-LE-CHÂTEL
GARAGE PIRELPirel Sylvie
E 60120 BRETEUIL
GTAHTrubert Anthony
E 76680 SAINT-SAËNS
REPAR AUTO 76Bernes Florent
Sud-OuestE Entrée S Sortie MMouvement
E87920 CONDAT-SUR-VIENNE
GARAGE AUTO TECH - SARL MALITEMalite Maxime
E87130 CHÂTEAUNEUF-LA-FORÊT
SARL M ET M’S GARAGELeygnac Mickaël
E 12380 SAINT-SERNIN-SUR-RANCE
LSC MOTOR - GARAGE DU VIADUCChampion Sébastien
E 17000 LA ROCHELLE
BERTHOME AUTOMOBILES -CANICOBEBerthome Nicolas
E 47500 FUMEL
SEB AUTOSMouly Sébastien
E 33110 LE BOUSCAT
CARROSSERIE GARONS
E 33500 LES BILLAUX
ARMANDO AFONSOAfonso Armando
E 31650 SAINT-ORENS
JACQUES MANDRETMandret Moricau Jacques
E 40180 NARROSSE
LE CALVEZLe Calvez Martial
E82200 MALAUSE
GARAGE DU CANALDupuy Stéphane
E 46150 CATUS
TECHNIC GARAGEPerie Yves
E 31140 PECHBONNIEU
AUTO JC. HHermosilla Jérôme
E 19230 SAINT-SORNIN-LAVOLPS
GARAGE BATTIERBattier Gérard
E 33451 SAINT-LOUBÈS
SMB CAR - CARROSSERIE DBCSausset Sandra
E 47240 BON-ENCONTRE
CARROSSERIE PEINTURETURROTurro Jean-Marc
E 17150 MIRAMBEAU
CARROSSERIE TESSONNEAU -CENTRE AUTO TESSTessonneau Didier
E 46340 SALVIAC
GARAGE DES PRADESJouve Éric
E 17290 CIRÉ-D’AUNIS
GARAGE MOINGSMoings Fabrice
E 17540 LOIRÉ-DE-VÉRINES
GARAGE DE LA CAISSE À OUTILSSermand Fabrice
E 40400 TARTAS
GARAGE ADK DÉPANNAGEKarzaba Grégory
E 79310 MAZIÈRES-EN-GÂTINE
GARAGE SC AUTOChollet Simon
E 24600 VILLETOUREIX
STEP AUTO 24Kaprielian Avedis
E86700 PAYRÉ
MDP AUTOMOBILES DAVIDMassonnet
E 79170 PÉRIGNÉ
GARAGE DE LA POSTEBoue Sébastien
E 33800 BORDEAUX
FRANCK AUTO SERVICEDansot Franck
Sud-EstE Entrée S Sortie MMouvement
E 15310 SAINT-CERNIN
GARAGE LABIZELabize Hervé
E 30440 SUMÈNE
GARAGE YANNICK VIVENSVivens Yannick
E 34230 POUZOLS
GARAGE ALCARAZAlcaraz Bruno
E 74700 SALLANCHES
GARAGE RS PASSIONRenault David
E 74700 PASSY
CARROSSERIE NICOUD
E 69440 TALUYERS
CARROSSERIE DES MONTS
E83440 FAYENCE
CARROSSERIE DU PREGAUDIN
Grandmaison Daniel
E 11220 SERVIÈS-EN-VAL
GARAGE DU VAL DE DAGNE
EURL GARRY AILLOUD
Ailloud Garry
E 11200 FABREZAN
GARAGE YESTE
Yeste Michel
E06300 NICE
AUTO PRO SARL
Nenchev Plamen
E 69510 YZERON
GARAGE FP AUTO
Pelissard Fabien
E 69460 BLACÉ
MTECH AUTO (MACRI AUTO)
Macri Pascal
E 13130 BERRE-L’ÉTANG
CARROSSERIE G.P.
Tora Mickaël
E 66740 VILLELONGUE-
DELS-MONTS
GARAGE BAYONA
E84830 SÉRIGNAN-DU-COMTAT
GARAGE ROSSO
E 34240 LAMALOU-LES-BAINS
CARROSSERIE CHAPELET
Chapelet Marc
E06270 VILLENEUVE-LOUBET
CARROSSERIE EDEN YACHT
Emmanuel Olivier
E 38120 SAINT-EGRÈVE
GARAGE YOUNGTIMERS 38
Riondet Anne-Marie
E 13210 SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE
GARAGE COLOMBIER
Colombier Bruno
E84310 MORIÈRES-LÈS-AVIGNON
CARROSSERIE SBP AUTOBoutier Jacky
E 13500 MARTIGUES
GARAGE JPF AUTOMOBILESDumont Florian
E83870 SIGNES
Garage AXEL AUTOGilliot Alexis
E01800 RIGNIEUX-LE-FRANC
AUTO TECH SERVICESLopez Mickaël
Grand EstE Entrée S Sortie MMouvement
E 68650 LAPOUTROIE
SARL CANTON VERTAUTOMOBILESDemoulin Pascal
E 68600 VOLGELSHEIM
JL AUTO 68Leroy Joël
E 68160 SAINTE-MARIE-
AUX-MINES
GARAGE DU COLRomano Danilo
E 39100 DOLE
GARAGE ALEX MARTINMartin Alexandre
E 21540 MESMONT
SOMBERNON SERVICESThenot Patrick
E 10000 TROYES
GARAGE CLÉMENT MILARDMilard Denis
AUTO
Optimisation de la productivité, de la sécurité et du confort de travail sont les fils rouges à ne pas perdre de vue lorsque l’on repense son atelier.
Le logiciel MAVImplant, ludique et simplifié, fournit tous les outils (mobilier, création de zones…) pour configurer au détail près une maquette 3D et interactive de ses espaces de travail.
L’aménagement d’un atelier nécessite de penser les espaces de travail occupéspar des équipements, mais également les flux de circulation, les espaces de stockageet enfin ceux destinés à accueillir les véhicules avant travaux et pour restitution.
3
1
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1
Concevoir unatel ier dans de nouveauxlocaux ou ré-aménager l’es-pace existant
pour gagner en confort deséquipes voire en productivité peut se transformer en plan Orsec. Car l’inflation de régle-mentations sur la sécurité, lescontraintes liées à la protectionde l’environnement… sont pas-sées par là. À la clé d’un projetbien ficelé, il y a : un investisse-ment au juste prix, une opportu-nité de développer l’activité, degagner en productivité et enfind’améliorer la qualité de vie autravail. «Tous ces enjeux se concen-trent autour du projet. Le patronne peut pas les rater», prévientJean-Christophe Blaise, ingé-nieur à l’INRS. D’où l’idée de l’Ins-titut d’accompagner les artisans
en développant un outil d’aide àla conception des lieux de travail :MAVImplant (maquette virtuelled’implantation des locaux). Ce logiciel (téléchargeable sur leWeb et gratuit) permettant deconcevoir un lieu de travail «està l’image de ce qu’utilisent les cui-sinistes pour imaginer un amé-nagement», explique EmmanuelBonadiman, directeur techniqueà la FFC. Simple à utiliser et ludique,«il permet de se poser les bonnesquestions». Comment aménagerles zones pour améliorer les fluxdans l’atelier, où placer au mieuxl’extincteur obligatoire, les bacsd’accueil des déchets…
Anticiper les difficultésLe logiciel permet de réaliser unemaquette virtuelle du bâtimenten trois dimensions. On peut yintégrer les matériels, mobiliers etzones spécifiques dédiés aux
activités de l’entreprise. Le logi-ciel génère automatiquement lesbonnes pratiques en matière derisques pros et donne l’alerte sides aménagements comportentdes risques. «L’utiliser m’a permisde faire apparaître des points dedifficulté existants qui n’étaientpas évidents jusque-là», expli-quait Roger Robles, agent Renaultà Saint-Raphaël (83), dans le cadre d’un plateau TV organisésur Equip Auto. «Pour ma part,j’ai apprécié que le logiciel mettedes alertes pour penser à l’ex-tincteur, au positionnement et aunombre de prises électriques ouencore à la hauteur sous plafond»,racontait la patronne du garageBérodier à Bourg-en-Bresse (01).Même intérêt du patron du garageLefevre de Chaumont-sur-Loire(41) : «Avec mes salariés, nousavons repensé l’implantation despostes après avoir visualisé ce que
pouvait donner l’aménagementque j’avais prévu au départ.»
Approche collaborativeCar autre avantage de cette approche : faire adhérer leséquipes au changement de confi-guration de leur espace de tra-vail. «On a pu vraiment échangersur le projet de réorganisation de nos locaux avec les salariés, et je me suis aperçu qu’ils avaientbeaucoup d’idées qui n’étaientpas exploitées», remarquait R. Robles. Une autonomie pourla conception d’un projet saluéepar Pascal Brethomé (vice-pré-sident aux Métiers du CNPA).«Ce n’est pas un logiciel pour fairedes plans finaux, mais pour avoirun support de réflexion avecl’équipe, l’architecte et Carsat pour l’aspect sécurité des sala-riés», prévient son concepteurJean-Christophe Blaise. �
FOCUSAGENCEMENT
Offrez-vous un atelier Repenser
l’aménagementet optimiser
les flux peuventfaire gagner enproductivité et
en sécurité. Pourqu’un tel projet
ne se transformepas en parcoursdu combattant,
mieux vaut s’aiderdu mode d’emploi.Et si en plus on
gagne en bien-être,alors l’espace
devient Feng Shui.
Six mois après sa présen-tation sur Equip Auto,une quarantaine de pros
de l’auto s’appuient totalementsur le logiciel d’aide à la concep-tion d’espace MAVImplant pourconstruire la configuration deleurs futurs locaux.«Sur les pro-jets que nous avons accompagnés,nous sommes arrivés pour cer-tains un peu tard, avec des mursconstruits ou des espaces déjà positionnés. Or il est primordialde prévoir la conception en amontpour assurer un flux générateurde productivité et impactant lasécurité», introduit Jean-Chris-tophe Blaise, ingénieur à l’INRSet concepteur du logiciel. Car sil’atelier idéal n’existe pas, mieux
vaut faire bien tout de suite plutôtque devoir ensuite corriger deserreurs qui s’avéreront coûteuses.D’où des passages obligés danssa réflexion soutenue par le logi-ciel suggérant des aménagementsreconfigurables tout au long dela construction de la maquette.• L’aménagement des espacesnécessite de déterminer avecprécision les activités actuelleset futures. Elles influencent laconception des lignes de produc-tion (en U pour faciliter les com-municationset gagner en surfaceou en I pour éviter les croisements),des espaces de travail (minimiserles distances à parcourir) et des circulations (séparer les fluxpiétons et ceux des matières).• L’éclairage doit également êtrepensé en amont. Lorsque c’estpossible, privilégier l’éclairage naturel qui, outre le fait de limiterla consommation d’énergie, estsouvent plus confortable. Il vautdonc mieux prévoir d’orienter lesbaies vitrées côté nord et éviterles grandes baies sans protec-tion solaire côté ouest, et ne pasplacer les postes de travail faceou dos aux fenêtres. Et si l’éclai-rage artificiel s’avère nécessaire,en choisir un qui respecte les pré-conisations des normes : niveaud’éclairement « à maintenir »,éblouissement d’inconfort, indice
de rendu des couleurs, uniformitéd’éclairement.• L’acoustique est également àprendre en compte en prévoyantdes murs en béton armé ou enagglos pleins et une toiture avecbacs perforés en sous-face.• L’aération, primordiale, permetd’assurer à la fois la qualité de l’airet de respecter les valeurs limitesd’exposition aux polluants, maisaussi le confort thermique dansl’atelier. Les bonnes pratiques :évacuer en partie haute les pol-luants chauds résiduels, filtrer l’airneuf et le diffuser par des bouchesréparties dans les zones de travailet pour la ventilation générale, limiter la vitesse d’air à 0,25m/sdans les zones de travail.• Le stockage des produits dan-gereux et des déchets répondégalement à des règles strictesà intégrer dès le départ. Ainsi, il faut disposer d’un espace destockage séparé accessible depuisla zone de production, d’un espacepour la préparation des subs-tances dangereuses, prévoir unezone à l’extérieur du bâtimentpour stocker les déchets, acces-sible aux utilisateurs et au camionqui reprend la benne.Et si le plan d’action est bien mené,l’équivalent d’une à deux jour-nées est suffisant pour avoir unbon aperçu des futurs locaux. �
AGENCEMENT 17
3
2
Tout penser avant pour ne pas surpayer après
« La�conception�en�amont�est�primordiale »
“Une�maquette�en�3D�permetd’imaginer�son�projet�d’aménagement�et�servir�de�basede�dialogue,�mais�en�aucun�casn’est�suffisante�pour�des�plans�finaux.�”Jean-Christophe�Blaise,�ingénieur�à�l’INRS.
FOCUS AMÉNAGEMENT DES ESPACES
r Feng Shui
MAVIMPLANT
Les pros de l’auto en appuiImaginé�à�l’origine�pour�le�secteur�de�la�boulangerie-pâtisserie-glacerie,�le�logiciel�de�maquette�virtuelle�d’implantation�des�locaux�a�été�adapté�par�l’INRS.�Et�pour�que�l’outil�colle�exactement�aux�métiers�de�l’entretien�et�de�la�réparation�automobile,�les�trois�organisations�professionnelles�sont�venues�en�appui.Ainsi,�le�CNPA�a�planché�sur�les�problématiques�liées�àl’atelier�mécanique,�l’entretien�rapide,�les�magasins�PR,les�zones�de�lavage…�La�FNAA�a�monté�un�groupe�de�travail�pour�la�peinture,�les�véhicules�électriques,�leslocaux�techniques,�administratifs…�Enfin,�la�FFC�s’estchargée�des�postes�tôlerie,�réception,�livraison,�ves-tiaires,�sanitaires…�Un�vrai�sujet�fédérateur !
AUTO
CHIFFRES.
3000C’est le nombre d’artisansqui ont utilisé le logicielMAVImplant pourconstruire leur projetd’aménagement d’espaceprofessionnel. (source :�INRS)
50%C’est le taux quereprésentent les accidentsliés à la manutention dansles garages. (source :�CNAMTS)
24%C’est le taux quereprésentent les accidentsavec arrêt de travail dus à l’utilisation d’outillage à main. (source :�CNAMTS)
291596Ce sont les journéesperdues par les garagesen 2014 pour caused’accidents du travail et de maladiesprofessionnelles. (source :�CNAMTS)
AGENCEMENT Zepros 37 | Mai 2016focus1818
ACCIDENTS DU TRAVAIL.
LES BLESSURES AUX MAINS représentent la plusgrosse part d’arrêts de travail dans les ateliersautomobiles (source : Cnamts).
MAVIMPLANT.
«CET OUTIL EST À L’IMAGEde ce qu’utilisentles cuisinistes pour imaginer un aménagement»,explique Emmanuel Bonadiman (FFC).
Réduire les risques de chutes,limiter les manutentions
et les postures contraignantes,l’exposition aux produits chi-miques : si votre projet prend en compte la prévention de cesrisques et que vous investissezdans des matériels dédiés, vouspouvez bénéficier du soutien financier de la caisse nationaled'Assurance Maladie des travail-leurs salariés. Deux principalesformules sont accessibles :• La convention nationale d'ob-jectifs, signée entre la cnamts et les organisations profession-nelles (cNPA et fNAA), donne
accès à une aide financière pourréaliser ses projets de prévention.Elle court jusqu’en 2018. Ainsi les garages entrant dans ce cadre peuvent bénéficier d’unesubvention de 15 à 70 % du matériel acheté s’il est destiné à réduire les risques profes-sionnels et/ou les TPMs (pontélévateur, démonte-pneus, matériel de captage, aspirationdes gaz, ventilation des postesde travail, fontaines de nettoyage,matériel de rangement, équipe-ments d’isolation phonique…).Le montant maximum d’aide est de 50 000 €.
• Les aides financières simpli-fiées (Afs) « Garages », égale-ment pour soutenir les mesuresde prévention des risques, sontpilotés par les carsat régionales.Elles peuvent ainsi couvrir dessujets différents (risques chi-miques, troubles musculosque-lettiques…), mais également varier en termes de montantsubventionné avec un maximumde 25 000 €. De même, toutesles régions ne proposent pascette aide. Ainsi, outre la Bre-tagne, la corse, l’Ile-de-france et PAcA, l’Afs « Garages » estégalement accessible dans l’Ain,
l’Ardèche, la Drôme, l’Isère, laLoire, le Rhône, la savoie etHaute-savoie, les Ardennes,
l’Aube, la Haute-Marne, la Marne,la Meurthe-et-Moselle, la Meuseet les Vosges. �
Des aides financières accessiblesfocus INVESTISSEMENT
«N otre volonté est de noustourner vers les petites
entreprises en leur simplifiant les démarches dans le cadre de l’aménagement de leur lieu de travail», explique Patrick Laine,responsable TPE-PME del’INRs… avec MAVImplant, mais aussi en listant les points àne pas oublier dans un projet.Ainsi, penser :• aux espaces de circulation autour des équipements et auxvoies de circulation pour passerd’un espace de travail à un autre,• à la séparation des atelierssources de bruit,• au bon dimensionnement
des systèmes de ventilation etd’extraction d’air,• au dimensionnement des dallesaux charges localisées impor-tantes,• à l’éclairage naturel qui doit êtrepriorisé sur l’éclairage artificiel,• à l’espace pour stocker les pro-duits dangereux et les déchetsafin qu’il soit accessible depuisla zone de production et prévoirune zone à l’extérieur,• au nombre de prises électriquespour le petit matériel,• à l’aménagement des locauxpermettant de respecter les règlesd’accessibilité aux personnes àmobilité réduite. �
Les alertes pour ne rien oublier
focus ACCOMPAGNEMENT
ENJEUX ÉCONOMIQUES.
« EN OPTIMISANT SES ZONES, on peut revoir àla baisse les locaux et donc payer un peu moinsde taxe foncière», affirme Pascal Brethomé (CNPA).
27 matériels couvrant 7 grandes familles de risques entrent dans la catégoriedes équipements prioritaires pour bénéficier d’une aide à l’investissement.
AuTo
RISQUES PROS
Mobilisation généraleEn novembre dernier, laFNAA, le CNPA, la Cnamtset l’INRS ont signé uneconvention de partena-riat baptisée « Chargé demission TPE Garages »pour 2016 et 2017. Leurrôle : visiter les garagesafin de mobiliser les pa-trons sur la prévention etles inciter à s’équiper dedispositifs de préventionautour des quatre risquesmajeurs : r isque chi-mique, troubles muscu-losquelettiques, chutesde hauteur et chutes deplain-pied. Mais aussi de les aider à monter desactions de préventioncontre les risques prosdans l’atelier.
T rois cents jours pour une pathologie de l’épaule,
100 jours pour une chute de hauteur, 80 jours pour une chutede plain-pied : c’est la moyennede la durée d’arrêt de travail oud’une maladie professionnelledans les garages. ce qui revienten moyenne à un accident pour20 salariés par an dans les garages auto, contre 1 pour 23en moyenne nationale.
Mieux vaut prévenir…Et quand un accident survient,les conséquences peuvent êtregraves et coûter cher : absen-téisme, délais non respectés,
surcharge de travail, clients mécontents ou perdus, perte decompétences, difficultés de rem-placement… Votre entreprise estalors désorganisée. D’où l’im-portance de prendre des mesurespréventives, rappellent l’INRs et la cnamts. Pour aider les garages est mis à leur disposi-tion sur le Web « oiRA garage »,un outil informatique en lignegratuit pour réaliser l’évaluationdes risques professionnels. Il per-met de connaître les mesures deprévention adaptées à chaquemétier, d’éditer et mettre à jourson document unique et demonter un plan d’action. �
Un accident pour 20 salariés dans l’auto
focus ACCIDENTS DU TRAVAIL
Rubrique réalisée par [email protected]
DISTRIBUTEURS VN Zepros 37 | Mai 2016
SHOWROOM
Audi Bauer voitTRÈS grandLa nouvelle concession Audi du groupe Bauer a ouvert sesportes pendant trois jours enavril, juste avant son ouvertureofficielle. Objectif : rencontrerles clients et les prospects autourd’événements festifs, « et horscadre de la vente et de l’après-vente, pour créer du lien autourde la marque », note le groupe.L’espace ne manque pas, avec8 000m2 sur 8 niveaux.
LLD
Athlon changed’assisteurDepuis mars, les prestationsd'assistance des clients d'Athlonsont effectuées par Opteven.Le loueur longue durée proposevia l’assisteur lyonnais un largepanel de services : accompag-nement SMS du conducteurpour chaque service déployé,assistance constructeur, envoi demail personnalisé pour suivre les dossiers en cours, augmen-tation des plafonds hôtel, taxi,frais d'hospitalisation…
Vite !
Métiers
&MarchésVENTES VN/VO
Distributeurs VN 20
Showroom 22
Distributeurs VO 25
APRÈS VENTE
Réparateurs 26
Garage connecté 30
Services 32
Carrossiers 34
Tous les métiers del’automobile
Le constructeur, avec son« affaire » de logiciel truqué, est malmené aux
États-Unis par des actions degroupes (Class Actions) pilotéespar des cabinets d’avocats auxdents acérées. En clair, ces der-niers vont chercher le client amé-ricain pour accumuler les plaintesdans un collectif dédié. En France,aucune action groupée de cet ordre n’est apparue… pour l’ins-tant, « parce que seule une asso-
ciation de consommateurs peutinitier ce type d’action », tempo-rise Laurent Mercié*. L’avocatspécialisé dans le droit de laconsommation automobile rap-pelle la complexité de la procé-dure française qui impose auxplaignants d’apparaître en leurnom propre, limitant de facto les actions conjointes. « Et puiscomment évaluer le préjudice et à quelle hauteur ? Impossible àdéfinir aujourd’hui car l’incertitude
règne sur la chute éventuelle de la valeur résiduelle du véhiculeen cas de revente. »
Une faute indiscutableEn revanche, la plainte déposéepar le parquet de Paris pour délitde tromperie – après enquête dela DGCCRF prouvant la volontéde tromper du constructeur – ouvre la voie à un procès pénal.« Le procureur va initier une en-quête pour définir les responsa-bilités et le caractère intentionnelde la tromperie. Si procès pénal il y a, il va falloir louer le Palais des Congrès pour réunir tous lesplaignants. »Un brin d’ironie quin’empêche pas les questionssubsidiaires : le concessionnaireest-il responsable, dans le jeu del’annulation d’une vente, puisqu’ila reçu l’argent de la transaction ?La filiale Volkswagen France a-t-elle fait les démarches nécessaires
d’informations, de soutiens finan-cierspour son réseau, de mise enconformité ? Il semble que oui,mais ces contre-feux représen-tent-ils des circonstances atté-nuantes en cas de procès pénalultérieur ? « Cela peut restreindrele nombre de victimes tentées par un procès, mais pas la faute ! Dans tous les cas, le constructeurfera tout pour ne pas voir son nomapparaître dans un procès. » �
*Invité des AJTE (Association des jour-nalistes techniques et économiques)
Nouveau code couleur, ren-forcement du maillage et
rentabilité en ligne de mire pourles 244 points de vente du réseaufrançais d’Opel*. La marque impose en effet depuis l’annéedernière une mue graphique avecle concept Black Box aux couleursplus modernes. Elle a égalementenregistré 12 changementsd’opérateurs et renforcé sa cou-verture, à Laval via le groupe Dubreuil et à Thionville avec legroupe Hess. Le réseau a franchi
une étape en affichant une rentamoyenne de 0,28% (vs - 0,4%deux ans auparavant), même si laperformance est considérée endemi-teinte par Opel qui souligneque la période correspond à ladisparition de l’activité Chevrolet.Le Top 25 des distributeurs lesplus rentables affiche une rentamoyenne de 1,8%. La profitabi-lité de l’activité VN a progresséde 24% et celle du VO de 15%. �
* 178 sites principaux, 66 sites secon-daires et 174 agents.
PERSPECTIVES
Les distributeurs Opeldans le mouvement
Le nouveau standard Black Box d’Opel devra être déployé dans toutle réseau cette année (70 % des distributeurs ont basculé en 2015).
PROCÈS
Volkswagen, la cible d’actionsgroupées en France?
LEADS
La guerre des boutons… de partage
«L ’objectif est d’être réactifpour qualifier chaque lead
et les convertir en VN ou VO (15 à 20 % des demandes). Nous répondons en moins dedeux ou quatre heures. Répondreen moins de dix minutes est unchallenge ! »Pour Antoine Raguet,directeur marketing du GroupeBernard, invité par CCM Bench-mark à s’exprimer sur les straté-gies d’acquisition du client, la cléréside dans une équipe dédiéedepuis deux ans au traitementdes contacts qualifiés. Objectif :tracer le parcours du lead, évan-géliser les équipes pour mutua-liser les infos et prouver en chiffresque la transversalité est un levier.
Changement des habitudesPour Ollivier Monferran, ex-res-ponsable marketing General Motors France, le constructeur amis le paquet pour forcer leséquipes du réseau à « casser les silos et partager l’info entre
services. Il a fallu embarquer le réseau Opel. Nous sommespassés de 50 000 à 20 000adresses hyperqualifiées. Tracerle parcours client fait ressortir sonprofil avec des arguments com-merciaux plus affûtés et person-nalisés. »Le mot de la fin revientà Vincent Claisse, responsabledigital et e-business Feu Vert. Car si le groupe a digitalisé 100%de ses process depuis trois anspour le parcours du client en centre auto (visite en ligne, prixet produits rafraîchis automati-quement via une BDD com-mune…), la pédagogie a cepen-dant été nécessaire en interne.« Nous avons numérisé tous lesagendas pour que chacun ait unevision en temps réel des planningsdans tous les centres et qu’il n’yait qu’une saisie. Mais faire tomber les tableaux traditionnelsdes rendez-vous n’est pas facile !C’est un changement en profon-deur des habitudes de travail. » �
« Il faut arrêter de travailler dans son coin », lance Antoine Raguet(premier plan), aux côtés de V.incent Claisse et Ollivier Monferran .
«Dans l’affaire Volkswagen, la pres-cription ne s’appliquera pas. Les pro-cédures sont en cours. Cela va êtretrès long », prévient L. Mercié.
Zepros 37 | Mai 2016 DISTRIBUTEURS VN 21
Mars, ça repartLes ventes de VN ont augmenté de 7,5 % sur un anle mois dernier, à 211 264 unités. Si les importateursont dopé leurs ventes de 11,9 %, les Français ontpeiné pour arriver à 1 %. Au cumul des trois premiersmois de l’année, on note des progressions pourtoutes les marques : Dacia (+16,8 %), Opel (+21,4 %)ou encore Audi et Fiat… Seules Nissan, Mercedes etHyundai sont dans le rouge.
ÉVOL. % VPN MARQUES2016-2015 Cumul Mars 2016
PEUGEOTCITROËN
VOLKSWAGENDACIAFORD
TOYOTA NISSANOPELAUDIFIATBMW
MERCEDESDSKIA
HYUNDAIMINI
SKODASEAT
SUZUKIVOLVO
LAND ROVERMAZDAJEEP
HONDASMART
ALFA ROMEOLEXUS
PORSCHEMITSUBISHI
JAGUARINFINITI
BOLLORÉSUBARU
SSANGYONGTESLA
AUTRESMASERATILANCIAFERRARI
CHEVROLET
88 24152 27036 59028 60322 38420 06019 88919 35015 74415 65614 81612 1888 3258 2476 2025 9805 8255 4354 7464 0802 8442 5102 2622 1492 1241 7201 2081 152748592395252238225207151117675917
5,44,02,416,81,28,7-1,321,422,117,322,4-1,912,216,8-2,817,030,04,36,626,745,025,415,524,434,512,34,8-6,3-8,7
-0,84,4
72,522,8-7,1
-91,615,7-61,4
AUTO
RENTABILITÉ
Le réseau KIA a progresséLe réseau a enregistré unerentabilité de 0,92 % en 2015avec un nombre de concessionsstable à 182 sites, mais desventes en hausse de 3,4 %.Cette année, l’objectif est depasser de 29 146 à 32 000véhicules. KIA compte sur l’arrivée de nouveaux modèlespour booster les volumes.
EXPÉRIENCE CLIENT
Aramisauto.comrécompensé
Aramisauto.com a reçu le prix« E-commerce » lors de la céré-monie des Grand Prix Stratégiesdu Marketing Digital. Le jury amis en avant l’attention portéeaux consommateurs avec lamise en place de services « per-tinents, différenciateurs et un accompagnement personnalisé.Une nouvelle façon d’acheterson véhicule 100 % digitale et pourtant plus appréciablequ’en concession », indique lecommuniqué.
Vite !
Publicités trompeuses et pra-tiques contractuelles anti-
consommateurs : la DGCCRF apointé les pratiques illégales de237 établissements proposantdu financement. Sont visés desconcessionnaires, des captivesfinancières et des sociétés par-tenaires. Sur ce panel, 31% sontdéclarés hors-la-loi pour pra-tiques publicitaires litigieuses. En clair, quand le constructeurcommunique fortement en TVsur la LLD, le vendeur en conces-sion oriente la vente sur de laLOA. Pourquoi ? Parce que « lesconstructeurs échappent ainsi aux contraintes propres à la régle-mentationsur le crédit et peuvent
communiquer sur des loyers attractifs correspondant à des véhicules d’entrée de gamme etune base ki lométrique peu importante », détaille la DGCCRF,qui souligne le caractère trom-peur de ces publicités mettant en valeur un véhicule haut degamme, alors que les mensualitésmentionnées correspondent àdes voitures d'entrée de gamme.Enfin, sur les contrats de finan-cement, la DGCCRF accuse lespros d’atteintes importantes auxdroits des consommateurs, dontl’absence de mention au contratde vente d’un financement tierset atteinte au droit de rétracta-tion de 14 jours. �
FINANCEMENT
La DGCCRF toque auxportes des concessions
L es 1 762 réparateurs agréés(concessionnaires et agents)
de la marque aux Chevrons ontreçu leur lettre de résiliation dansle cadre du renouvellement deleur contrat de réparation Citroën(source: L’Argus). Petite nou-veauté : ils ont la possibilité debasculer dans le réseau de répa-
ration DS, mais uniquement s’ils répondent à certains critères.Autrement dit, ceux qui ont la trésorerie suffisamment largeet flexible pour investir dans leconcept haut de gamme de PSA,les ressources humaines et leséquipements ad hoc. Les agentsont jusqu'au 22juillet pour renou-
veler leur contrat Citroën et/oupostuler pour DS. Dès le 1er août,la réparation et l'entretien de cesmodèles ne seront plus autori-sés dans le réseau Citroën.
Un agrément qui a un coûtSi la quasi-totalité des répara-teurs agréés peuvent renouvelersans problème leur engagementauprès de la marque aux Che-vrons, en revanche nul ne saitcombien pourront répondre auxexigences financières de lamarque premium. Seule certi-tude : les critères sélectifs imposés vont fortement im-pacter les agents qui n’ont pasles mêmes moyens que lesconcessionnaires et qui vont voir s’envoler une partie de leurbusiness. Les véhicules DS ontune marge plus forte en ventecomme en SAV.�
DISTRIBUTION
DS ou Citroën : il faut choisir
DS veut son propre circuit de distribution et de maintenance. Le contratsera applicable au 1er août 2018 pour les réparateurs agréés.
La DGCCRF a enquêté sur 237 établissements et émis 50 avertissements,19 injonctions, 14 PV et 2 amendes administratives.
Rubrique réalisée par Jean-Pierre Lagarde
TOYOTALa Hilux est commercialisée à partir de 19 300 € HT dans saversion châssis cabine. En entréede gamme simple cabine AWD,le tarif est de 21 850 € HT ou 30 700 € en version doublecabine AWL.
VOLKSWAGEN• Le Multivan Business estproposé à partir de 95 880 €.• La Golf GTI Clubsport estdisponible à partir de 37 400 €.• La Golf Sportsvan en finitionR-Line est commercialisée à partir de 29 510 €.
BMWLancement de l’édition spécialeHello Future sur les séries 218dActive Tourer et Gran Tourer, 318d,320d et 318d. Elles bénéficientd’un avantage client en termesd’équipements allant de 2 660 à 4 100 € sans participationfinancière de l’acheteur.
CITROËNLa Citroën C-Elysée estdisponible au tarif de 13 450 €.
AUDI• La Q7 e-Tron 3.0 TDI Quattroéquipé d’un moteur V6 TDI et de la transmission intégralepermanente Quattro estdisponible dès 81 500 €.• L’A4 Allroad débute à 47 480€.
SUZUKILa Swift « In the City » estcommercialisée à 13 890 €.
FORDLe B-Max Color Edition estproposé à partir de 21 800 €.Équipé du 1.0 EcoBoost de 140 ch,son prix est de 21 650 €.
MITSUBISHILa nouvelle Space Star restyléeest proposée dès 10 890 €.
SEATLe SUV Ateca est commercialiséà partir de 21 990 €.
TESLALa nouvelle Tesla Model X 70Dva être proposée au prixplancher de 93 700 € horsbonus de 6 300 €. La versionModel X P90D est annoncéepour 132 400 €.
HONDA• La gamme Civic démarre à20 790 € (1.4 i-VTEC Elegance),tandis que la Civic Type R estproposée à partir de 35 750 €en version 2.0 i-VTEC.• Dans la gamme Civic Tourer,l’entrée de gamme 1.8 i-VTECExecutive se place à 25 830 € et la série spéciale Style démarreà 26 630 €.
LA STAR DU MOISÇa bouge
Avec la nouvelle Classe E, Mercedes se livre au difficile exercicede renouvellement d’un modèle qui en est à sa 10e géné-ration. Ce qui a conduit le constructeur à l’équiperjudicieusement des qualités esthétiques de laClasse C et des nombreux équipements etfonctionnalités de la Classe S. La Classe Edispose ainsi d’un volant multifonctions àcommandes tactiles et de deux écrans de12,3’’ sur la planche de bord. Surtout, cette rou-tière bénéficie d’aides à la conduite « quasi » autonometelles que le DrivePilot qui permet de respecter les distances de sécurité sans avoir à freiner ou à accélérer. Le véhicule s’adapte également automatiquement aux limitations de vitesse détectéespar sa caméra et enregistrées dans le système de navigation. S’y ajoutent le freinage d’urgence assisté avec fonction carrefour, la direction active en cas d’évitement d’urgence et le pilote auto-matique de stationnement à distance. Enfin, le Parking Pilot permetdepuis un smartphone de démarrer son véhicule à distance puisde le télécommander pour des manœuvres de stationnement. La nouvelle Classe E profite également de nouveaux moteurs, dont un nouveau bloc 2.0 diesel 194 ch particulièrement sobre.
SHOWROOM Zepros 37 | Mai 201622
Mini Cooper S
Citroën E-Méhari
Mini Cooper SCabrio rime avec brioPas si facile de décliner en versiondécapotable un modèle à succès !La Mini Cabrio en est l’exemple.Sa ligne et ses signes distinctifssont tels que l’on pourrait croirequ’il suffit de découper le hautpour concocter le plus originaldes petits cabriolets 4 places.Dans les faits, en version Cooper190 ch, la Mini Cabrio a été alourdie de plus de 100 kg pourlui accorder un surcroît de rigidité
et maintenir ainsi le plaisir deconduite. Elle bénéficie d’une capote soignée qui n’ira tout demême pas jusqu’à filtrer la sono-ritédu 2 litres turbo dont le modeSport renforce ses vocalises àl’échappement. Elle peut mêmeêtre équipée d’une boîte auto-matique et de suspensions pilo-tées, mais au-delà, les multiplesoptions de personnalisation fontvite grimper la facture. Cepen-dant, le plaisir est au rendez-vous… à partir de 29 450 €.
Citroën E-MéhariVamos a la playa ?Pratique mais chère, cette nouvelleE-Méhari que commercialise Citroën… Bien sûr, à son volanton retrouve l’esprit de liberté insufflé il y a 40 ans par la versioninitiale proposée par la marque.Aussi, cette voiture de plage devrait faire une belle carrière enbord de mer même si son tarifélevé devrait amputer le budgetvacances de ses utilisateurs…
Équipée d’un moteur électriquede 68 ch, la E-Méhari a une toutautre vigueur que la version desSeventies ; surtout si l’on optepour la conduite au grand air.Avec une autonomie de 150 à200 km et le plein des batteriesréalisé en 8 heures, elle sera pro-duite à 1 000 exemplaires par anet vendue 25 000€ (hors bonusde 6 300 €) auxquels s’ajoutent79 € mensuels pour la locationde batterie.
AUTO
CitroënSpacetourerFiat Fullbackpick-upFordEdgePeugeotTraveller
ToyotaProace
Lance
men
ts
Mai 2016 Juin 2016
Rubrique réalisée en collaboration avec
InfinitiQX30KiaNiroPeugeot2008RenaultScénicSsangyongTivoli XLV
VolvoV40VolvoV40 CrossCountry
s
s
Mercedes Classe E 220dL’émancipation au volant
Modèle Mercedes Classe E 220d
Moteur 2.0 194 ch
Puissance/Couple 194 ch/400 Nm
Performances 7,3'' pour le 0 à 100 km
Consommation 3,9 l/100 km
Pollution (CO2) 102 g/km
Prix à partir de 49 200 €
Concurrence BMW Série 5, Audi A6
M. GHOSN,L’AUTOMOBILE
MADE IN FRANCE,NOUS ÉCRIVONS
SON AVENIR.
Zepros est un journal accessible à tous les pros actifs.Mieux informées, les entreprises deviennent plus performantes, se développent et créent des emplois.En 2014, plus de 3 millions d’exemplaires de Zepros ont été diffusés par 12 000 distributeurs en France. La relance économique arrive !
L’info pro qui réussit à tous
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LAM
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Rubrique réalisée par [email protected]
Le digital est source de nou-veaux métiers basés surla mise en relation de par-
ticuliers vers les pros. Le véhiculed’occasion n’échappe plus à cettetendance avec l’arrivée de plate-formes d’intermédiation pilotéespar des « digital native », à l’ins-tar de Kyump, lancé par troistrentenaires. Le site se positionnecomme une plateforme de tran-sactions VO entre particuliersavec un panel de services. Kyumpréalise le diagnostic (VO de moins de sept ans et moins de 120 000 km) sur 200 pointsde contrôle avant sa mise à la ventequ’il promet en trois semainesavec un prix de reprise supérieurde 20% par rapport aux conces-sionnaires. L’acquéreur bénéficied’une garantie mécanique de sixmois (pièces et main-d’œuvre). Le site prélève une commissionde 5 %, «et pas 30% comme les concessionnaires. Nous intro-duisons de la flexibilité, suppri-mons des intermédiaires coûteuxet nous efforçons de ne pas fairedisparaître en showroom ou
autres l’argent des particuliersachetant ou vendant leur voiture.Nous souhaitons réellement rendre le monde du VO aussi pra-tique et économique que l’estmaintenant celui des locationscourte durée ou des VTC. L’âgede pierre du véhicule d’occasionest terminé», promeut le site.
L’acheteur accompagnéAutre jeune exemple avec Reflexoccaz, en ligne depuismars. Objectif du site : drainer les clients en quête d’une occasionvers un pro pour les aider dansleur choix en s’appuyant sur
l’expertise de 247 mécaniciensadhérents, autoentrepreneurspour la plupart. Pour 59 € par véhicule (hors forfait), le pro
accompagne le client lors du rendez-vous avec le vendeur. La prestation comprend l’essaidu véhicule, un diagnostic sur 50 points de contrôle (cohérencekilométrique, pneumatiques, niveau huile moteur, liquide derefroidissement, fuites appa-rentes, usure des disques et pla-quettes de frein…) et une esti-mation des frais de remise enétat. Le client reçoit son compte-rendu par mail sous 24 heures et ne sera facturé qu’à ce mo-ment-là. Idée à suivre… Bientôtun modèle Web-to-Store pources start-up digitales ? �
INTERMÉDIATION
Quand les start-up poussentle professionnel vers le client
Zepros 37 | Mai 2016 DISTRIBUTEURS VO 25
CONTRAT
Véhiposte réitèreavec BCAutoEnchères
Après cinq ans de partenariat, le loueur du groupe La Poste renouvelle pour trois ans soncontrat avec le spécialiste desenchères. BCAuto Enchères conseille Véhiposte pour valo-riser au mieux les véhicules, réduire les délais de vente etproposer des actions de remar-keting. Les VO peuvent égale-ment être proposés à l’ensembledes acheteurs du groupe BCA àtravers des ventes miroirs sur lesite www.bcautoencheres.fr.
GARANTIE
KIA poussejusqu’à six ansLe label introduit la mention« jusqu’à six ans de garantieconstructeur », pour les véhiculesd’occasion de moins de cinq ans et moins de 120 000 km. Sa promesse : 105 points decontrôle sur des modèles sélec-tionnés, un essai routier, du financement via sa captive KIAFinance, ainsi que le « Satisfaitou Remboursé » si le conces-sionnaire participe à l’opéra-tion. À voir si le label sera portépar l’ensemble des 205 distri-buteurs français.
LABEL
Das Welt Auto venddes plus vieillesLe label de Volkswagen se lancedans le VO jusqu’à sept ansavec moins de 150 000 km.L’opération Les OpportunitésDas Welt Auto propose ainsides modèles de moins de10 000 € dotés d’une garantiede six mois. Objectif : toucher lesegment des plus de cinq ans,capté par les particuliers, avecdes modèles à petits prix(source : L’Argus).
Vite !
AUTO
D epuis le début de l’année, le marché de la vente VO est
dynamique avec une croissancecontinue de 3,3 %. La tranche des moins d’un an a en effetgrimpé de 6,4 % depuis janvier.
Sur cette même période, les mo-dèles de 12 à 35 mois ont pro-gressé doucement de 1 % et lescinq ans et plus de 4,5 %. Bonnenouvelle pour les pros qui rega-gnent des parts de marché. Au beau milieu, seule la tranchedes 36 à 59 mois a reculé de2,7%. En clair, le client a ciblé soitdu «presque neuf», soit du prix !Retour sur mars avec une crois-sance de 2,3% pour 506 175 uni-tés vendues : la tranche desmoins d’un an a progressé de4,3 %. Les un à deux ans avan-cent de 1 %, les trois à cinq ansreculent de 3,5 %, tandis que lescinq ans et plus grimpent de3,4 %. Dans cette tranche, lesmarques françaises (hors Dacia)réalisent 57,5 % des ventes(source : Autoactu.com). �
MARCHÉ
Le VO en croisière
Les sites de mises en relationfleurissent sur la Toile.Dernier-né, Reflexoccaz quiespère fédérer 700 mécanicienssur sa plateforme.
Le marché VO est toujours floris-sant avec une avancée de 3,3% aupremier trimestre 2016.
ÉTUDE
Toujours la peur de l’arnaqueLa peur de l’arnaque pour
acheter un véhicule de seconde main perdure si l’on seréfère aux sondages. Le dernieren date, réalisé par OpinionWaypour La Centrale, confirme cettecrainte : 84 % des 2 078 per-sonnes interrogées pensentqu’elles sont encore nombreusessur le marché du VO, 70 % crai-gnent un vice caché et 48 % ontpeur de ne pas avoir de recoursen cas de litige. Les craintes sepoursuivent avec les annoncesdes plateformes généralistes :73 % des sondés estimentqu’elles ne sont pas suffisam-ment contrôlées avant leur miseen ligne, 55 % les jugent incom-plètes, 54 % pas fiables.
Les concessionnaires ont toujours la coteÀ l’inverse, les plateformes d’annonces spécialisées ont lacote (c’est bon pour La Centrale),avec trois quarts des Français interrogés estimant ces an-nonces fiables, suffisammentcomplètes et au plus proche duprix du marché. Et deux sondéssur trois les trouvent suffisam-ment contrôlées avant la mise en
ligne. Mais c’est sur le dernieritem qu’un paradoxe apparaît enfiligrane : pour 83 % des sondés,les distributeurs (donc les conces-sionnaires) sont les plus fiablesen termes de garanties, le lieu oùle véhicule est le mieux entretenuou dans le meilleur état (pour80 %), et pour 77 % la transa-ction réalisée avec un distribu-teur VO offre plus de tranquillité.D’ailleurs, 72 % estiment trouverles meilleurs conseils et accom-pagnement auprès de ces pro-fessionnels. Or on sait que surles 5,7 millions de transactionsannuelles, 65 % sont réaliséesentre particuliers ! On se dit quefinalement, l’arbitrage des Fran-çais se joue sur le prix et donc lerisque, pas sur la sécurité. �
50% des Français craignent de nepas pouvoir retracer l’historique duvéhicule et son kilométrage réel.
Rubrique réalisée par [email protected]
«Il y a un décalage d’au moinssix ans entre la digitalisationdu consommateur et celle
du réparateur. Aujourd’hui, le prone fait que raccrocher les wagons »,assène Michel Grihangne, direc-teur de Revisersavoiture.com(Groupe Michelin). Démarragesans langue de bois de la tableronde animée par Philippe Paulic,P-DG de Groupe Gratuit Pros(Zepros Auto) et Tokster*, sur lethème : le réparateur peut-il rester dans la course digitale ?Comment doit-il se réinventer pourfidéliser ses clients ? Et pourtant,une étude réalisée par ZeprosAuto sur le garagiste connecté(**) montre que 98% des sondésutilisent Internet en mode pro et que seuls 20% ne voient pasl’intérêt d’investir la Toile.
Un business complémentaire« Le Webest pourtant générateurde business. Lancé en février2015, le devis en ligne d’Autodistribu-tion a généré 500 000€ de CAadditionnel dans nos réseaux.Nous mettons en avant ce résul-tat pour fédérer nos adhérents autour de cet outil », confirme
Yannick Savina, directeur marke-tingd’Autodistribution. Pour lui,pas de doute : le devis en ligneest une prestation à forte valeurajoutée car le réparateur est ainsiaccessible 24h/24. « 40% desrendez-vous sont pris en dehorsdes heures d’ouverture du garageet 30 à 40% via le smartphone. »Reste le sujet épidermique desavis clients. « C’est le bouche-à-oreille digital ! Et un avis négatifne déréférence pas le pro », re-marque Yannick Savina. Sur lesite Allogarage.fr, les règles du
jeu sont claires : les faux avis sontimpossibles puisque les facturessont requises avant publicationdes posts. « En sept ans, un seulgarage a été déréférencé par sonenseigne. Celle-ci a estimé que lepro n’était pas – ou plus – en ligneavec ses valeurs », justifie NicolasChevalier, fondateur d’Allogarage.
Pas d’ubérisation en vueLa prochaine étape futuriste décrite par Michel Grihangne : la « désintermédiation » qui arriveà grands pas sous la forme d’un
système qui agrégera les don-nées et décidera pour le clientl’atelier à retenir. Cette vision n’estpas partagée par l’ensemble desintervenants. En revanche, tousaffirment qu’il n’y aura pas d’ubé-risation du marché de l’entretienauto, « seulement des réparateursqui doivent viser l’excellence pourcontinuer d’exister ». �(*) Conférence CCM Benchmark surl’automobile et le digital.
(**) Avec Tokster et Philips Automotiveauprès de 500 répondants qualifiésdont 75% de réparateurs, 48% entre35 et 40 ans.
GARANTIE
La formationcontre les retours
« Il y a quelques années, noustraitions moins d’une dizaine dedossiers de retour sous garantiepar an, aujourd’hui nous réali-sons deux à trois expertises parmois. » Et dans la plupart descas, assure Guillaume Donet,directeur marketing SchaefflerFrance, la pièce est rarementen cause, il s’agit d’un problèmede montage. « Les technologiessont de plus en plus complexes.Les formations doivent per-mettre de sensibiliser les répa-rateurs à s’interroger surl’ensemble de l’environnementavant de changer une pièce. »En intensifiant la formation et en l’adaptant aux réparateurs, il s’agit également de réduire le nombre de retours sousgarantie.
MERCATO
Bridgestones’intéresserait à SpeedyLe fast-fitter aux 480 points de service français serait entréen négociation exclusive avec le manufacturier japonais. Selon notre confrère Les Echos,il s’agirait pour le propriétaire de l’enseigne de spécialistesFirst Stop (2 000 points devente dans 25 pays européens,dont près de 350 en France) de consolider son activité retail.Depuis son rachat en 2011,Speedy est sur la voie du redres-sement avec un CA 2015 de 280 M€ (+ 2 %) et des résultatsbruts en hausse, à 4,6 M€.
Vite !STRATÉGIE
La révolution du garagisteconnecté est en marche
RÉPARATEURS Zepros 37 | Mai 201626AUTO
A ccompagner techniquementles garagistes, les former
aux nouvelles technologies, démultiplier les solutions de répa-ration « clé en main », assurer un échange régulier avec eux…Tels sont les objectifs du centrede formation technique Schaef-fler de Clamart (92) qui a lancéses premières formations le5 avril dernier. Avec son atelier et un auditorium de huit placespour la partie théorique, le centredispense des formations trèspratiques, qualifiantes et organi-sées en partenariat avec le CFPA,organisme de formation de laFNAA. Sur la première année,
deux modules seront proposés :le double embrayage à sec surune journée, et une demi-jour-née relative à la boîte de vitessesINA GearBOX. Au rythme d’uneformation par semaine – « voiredeux si c’est nécessaire pour absorber l’afflux de demandes qui transiteront par nos parte-naires distributeurs », précise Gilbert Lévêque, responsable desservices techniques –, Schaefflertable sur l’accueil de 300 à 600stagiaires par an.
Un espace d’expertiseL’activité du centre viendra ainsien complément du dispositif
d’accompagnement techniquedes réparateurs de Schaeffler. Il va également servir d’espaced’expertise dans le cadre des garanties et de laboratoire pourconstruire des tutoriels vidéos
qui seront diffusés sur la plate-forme RepXpert de l’équipe-mentier. Le groupe travaille également sur une formule dedélocalisation de ses formations.À suivre.�
FORMATION
Schaeffler ouvre son centre technique de formation
L’atelier du centre de formation Schaeffler est équipé d’un pont, d’unextracteur d’air, d’un compresseur et de tous les outils nécessaires.
Nicolas Chevalier, fondateur d’Allogarage.fr, Michel Grihangne, directeur de Revisersavoiture.com, Yannick Savina, directeur marketing d’Autodistribution, François Bourgoin, directeur des vendeursprofessionnels eBay France, et Philippe Paulic, P-DG de Groupe Gratuit Pros (Zepros Auto) et Tokster.
Aujourd’hui, le marché de la voi-ture connectée en seconde
monte n’existe pas. Les acteursde l’entretien avec d’autres opé-rateurs se positionnent donc surun business à créer. Les offres deboîtiers se multiplient, mais pourne pas devenir un simple gadget,plusieurs critères s’imposent. « Le prix doit être peu élevé pourmaximiser l’acceptation de l’auto-mobiliste. Il devrait même être offert par le garagiste installateur,voire assumé par les enseignes »,insiste Philippe Chassany, fon-dateur de la start-up françaiseOocar. Ensuite, la taille du dongledoit être réduite au maximumpour « entrer dans la voiture » !
Enfin, il faut y associer un servicecomplet et centralisé via uneseule plateforme : éco-conduite,assurance, entretien, revente…
Changer l’approche clientIl n’y a qu’une seule prise OBD,donc pas question d’obliger leclient à changer de boîtier selon leservice dont il a besoin. « L’entre-tien prédictif nécessite que le répa-rateurchange son approche client.Il ne s’agit pas seulement de dis-tribuer le boîtier, mais aussi d’êtrecapable de fournir un service per-sonnalisé pour résoudre toutes lesproblématiques clients », expliqueTobias Nevin, directeur opéra-tionnel d’Oocar. Le pire des scé-narios serait la « prise en otage »du client. L’outil sera un vecteurfort de fidélisation quand il seraréellement utile à l’automobiliste.
Un deal gagnant-gagnantS’ils font briller les yeux des spé-cialistes du marketing, ces boî-tiers n’ont pas encore convaincules réparateurs dont plus d’untiers n’investirait pas 1 € pour l’offrir à leur client et moins d’unquart ne voit pas l’intérêt de rece-voir directement les infos de l’automobiliste ! Et pourtant, ils pourraient générer des revenussupplémentaires dans le cas d’unlead proposé par la plateforme,associés au boîtier installé parleurs soins, et donnant lieu à unerétrocession partielle de la com-mission. Avant de passer à cetteseconde étape, ils doivent inté-grer une vision à 360° de la rela-tion client. « Pour que cela fonc-tionne, il faut faire gagner leréparateur et le conducteur »,conclut le patron d’Oocar. �
VÉHICULES CONNECTÉS
Un boîtier connecté n’estrien sans services gonflés
Zepros 37 | Mai 2016 RÉPARATEURS 27
DIGITAL
Autobacs.fr lancel’agenda en ligneLe réseau de centres autos pro-pose un espace de rendez-voussur son site www.autobacs.fr.Plusieurs prestations sont acces-sibles : montage de pneus, géo-métrie/contrôle et réglage, vidange,révision et recharge de clim’. Une estimation du temps d’inter-vention est proposée à l’inter-naute qui reçoit une validation derendez-vous par mail et SMS.
SALONS
Top Garage Classicà la rencontre descollectionneursLancé lors des Classic Days deMagny-Cours fin avril, le nouveaulabel sera présent sur les troisgrands rendez-vous réunissantau total 300 000 passionnés pourprésenter son offre : Le ClassicHéritage à Albi les 4 et 5 juin,Le Mans Classique au Mans du 8au 10 juillet et le Classic Festivalà Nogaro les 8 et 9 octobre.
INTERMÉDIATION
Revisersavoiture.com fait le pleinLa plateforme d’intermédiationrevendique 500 000 automo-bilistes inscrits, 50 000 promoset une hausse de trafic de 2 %avec 1,658 million de visites l’anpassé. Elle compte 7 600 garagesadhérents (y compris des con-cessionnaires), 100 000 applistéléchargées et plus de 15 000utilisateurs actifs par mois.
POLLUTION
Le CNPA sensibiliseles ateliersLe CNPA et l’Agence de l’EauSeine-Normandie ont réalisé unfilm pour sensibiliser les gara-gistes aux risques de pollution del’eau et des sols. Y est notam-ment décrit le contrat « Garages »qui fait bénéficier d’un accom-pagnement technique et financierpouvant atteindre 60 % de l’investissement. Entre 2004 et 2014, la démarche a généré4 000 diags environnement et la validation de 800 dossierspour 8 M€ d’aides.
Vite !
AUTO
Pour Oocar, le business de la connectivité des véhicules se jouera dansla capacité à exploiter les datas en offrant un service ultrapersonnalisé.
Revisersavoiture.com lance le premier baromètre de
l’entretien automobile digital.Mode opératoire : l’appui sur 11 M€ de factures d’automobi-listes et 128 000 opérations de maintenance de leurs véhi-cules, via 96 000 carnets d’en-tretien. « Nous constatons une baisse récurrente du paniermoyen 2015 par entrée atelier,passé à 212€ TTC, inférieur aux288€ annoncés par le GiPA en2014. Il est en baisse de 23% par rapport à 2010 », souligne Michel Grihangne, fondateur deRevisersavoiture.com (GroupeMichelin). La courroie de distri-bution est le premier poste de d é p e n s e s a v e c 43 1 € e nmoyenne. Viennent ensuite les amortisseurs (259 € enmoyenne), la révision (239 €) et les pneus (230 €).
Le client cherche le prix…Les catégories demandant lemoins de dépenses en entretiensont la climatisation et la vidange
avec respectivement 100 € et 135 €. En cause : la crise ! « Le client n’hésite plus à passerpar des plateformes comme la nôtre plutôt qu’en direct pourtrouver le meil leur tarif, et il n’hésite plus non plus à fairequelques kilomètres de plus (autour de 3 km) », note-t-il. La sacro-sainte proximité ne serait donc plus le facteur pré-dominant. Le poids de l’enseigneserait également amoindri. �
ACTIVITÉ ATELIER
Panier en baisse, intermédiation en hausse
« Le réparateur doit faire tomberles murs pour aller chercher lebusiness », selon M.Grihangne.
DIAGNOSTIC.
Oocar : minimais costaudFruit de dix-huit mois de développement, le service Oocar se compose d’une application mobile et d’un boîtier connecté sur la prisediagnostic de l’auto. Parmi les plus petits du marché (il est encore devancé par TexaCARe), Oocar est égalementle moins cher, à moins de40 €. En centralisant des données et services pratiques,le système se positionnecomme un assistant intelli-gent qui quantifie les perfor-mances de conduite, surveillele moteur et offre l’accès à desservices exclusifs. Objectif :a m é l i o re r l ’ex p é r i e n ce de conduite et permettre des économies (mode éco-conduite). Venant du digital,le fondateur vise un dévelop-pement via des partenariatsavec les enseignes de garagehexagonales.
INTERNET.
Les MRA et RA2 boudent le NetUn relais digital semble incontournable pour le pro en quête de visibilité afin de lui assurer du trafic en atelier. Et pourtant, le sujet ne fait pas l’unanimité :• Devis en ligne : utile pour 60 % des réparateurs, mais le taux
faiblit chez les MRA et RA2.• Prise de rendez-vous : nécessaire pour 30 % des centres
autos mais non nécessaires pour 45 % des MRA.• Partenariat avec les plateformes d’intermédiation : 67 %
des réparateurs partenaires reconnaissent la création de trafic en atelier, mais 45 % des MRA sous enseigne et 63 % sans enseigne pensent que ce n’est pas nécessaire.
G roupauto vient de lancer TopG a r a g e C l a s s i c , u n
l a b e l d é d i é à l ’e n t re t i e n et à la réparation de voitures decollection. « Ce marché, qui ras-semble plus de 600 000 voitures,est très peu organisé. Apporterune solution à cette clientèle particulière est une opportunitéde business complémentaire avec un potentiel de 1,5million de véhicules à entretenir », assureVincent Congnet, directeur desréseaux VL du groupement.
Un cahier des chargesrigoureux à respecterEt s’il s’agit d’un marché de niche,100 M€ sont tout de mêmeconsacrés chaque année à la
maintenance de leur auto par les membres des clubs ! Gratuit(seule l’enseigne sera payante),le label est ouvert aux 800 TopGarage qui disposent d’un espace
couvert pour garer les véhiculeset d’une personne dédiée. L’accompagnement du groupe-ment se fera via du marketing ciblé, des accords avec les clubsde collectionneurs et la mise àdisposition d’une offre de piècesad hoc. Car l’approvisionnementen pièces peut devenir une vé r i ta b l e q u ê te d u G ra a l pour les réparateurs d’anciennes.D’où l’ambition de Groupauto de monter un vrai catalogue.
« Nous travaillons actuellementavec nos principaux partenaireséquipementiers qui ont tous dansleurs fonds de véritables trésors. »Il s’agira également d’y rapatrierles pièces dormantes dans lesstocks des distributeurs…
Annuaire des membresen préparationAutre axe important : intégrer àce catalogue un annuaire desmembres du réseau à même deproposer un service de rectifica-tion de culasse et de radiateur, de vérification des systèmes de pompes essence, de re-sur-façage des culasses… Le mon-tage du programme devrait êtrebouclé d’ici la fin de l’été. �
WEB-TO-STORE
Yakaroulers’installe à Lyon
Depuis le 1er avril, le pure-playerde la vente PR dispose d’unYakaroulerstore dans l’est lyon-nais comprenant un magasinde 85 m2 et un stock sur 340 m2,mais pas d’espace atelier. Il s’agitde la seconde implantationphysique de Yakarouler après la boutique physique atelier de Thiais (94). Pour étendre sastratégie omnicanal à tout leterritoire permettant la livraisonà domicile, directement chezl’un des 1 700 ateliers parte-naires ou en boutique, le siteprévoit une dizaine d’ouverturesde magasins physiques.
ASSISTANCE
Le panier MO abeaucoup grossiEntre 2014 et 2015, le prixmoyen des réparations méca-niques (PR et MO) a progresséde 1,6 %, passant de 517 à524 €. Et sur les cinq dernièresannées, le tarif horaire de lamain-d’œuvre a progressé de18,4 % pour arriver en 2015 à78,12 € TTC. C’est ce qui ressortdu baromètre annuel d’Icarebasé sur un indice s’appuyantsur l’analyse de ses bases sta-tistiques (140 000 factures atelier payées par an).
ÉVÉNEMENT
La FNAA organiseson Congrès de ReimsLes 3 et 4 juin prochains, laFNAA organise « Les Rencon-tres de l’artisanat automobile »au Centre des Congrès de Reims,permettant aux réparateurs dedébattre sur l'avenir des métiersdes services auto. Au programme :ateliers pratiques, démonstra-tions techniques dans le cadred'un salon regroupant une quinzaine d'équipementiers etsociétés de services, ainsi quetrois tables rondes (la motiva-tion des collaborateurs, la diver-sification des entreprises et les outils de conquête et defidélisation). Plus d’infos surwww.reims2016.fna.fr.
Vite !VOITURES DE COLLECTION
Top Garage Classic, premier label dédié au véhicules de collection
RÉPARATEURS Zepros 37 | Mai 201628AUTO
La tête de réseau avait pré-venu : l’enseigne entrait
dans la dynamique d’un posi-tionnement premium pour pro-fiter d’une notoriété renforcéegrâce aux campagnes de pub TV(37 semaines de présence cetteannée). Précisium vient d’offi-cialiser sa nouvelle identité visuelle, plus moderne. Les 800ateliers mécanique et carros-serie vont donc être invités à revoir leur façade. Le coût seraintégré à la cotisation mensuelledu réparateur ou carrossier. « Le déploiement de la nouvellecharte est planifié sur une périodede deux ans. Il sera effectué dansl’ordre d’ancienneté d’adhésion.Ce changement d’image s’inscritdans une démarche globale dequalification du réseau, c’est pour-quoi les réparateurs Précisium
devront s’engager notammentdans une démarche de mise aux normes des bâtiments et del’utilisation des outils digitaux »,précise la tête de réseau.
Une image plus moderneLa modernisation de l’images’accompagne d’une com’ grandpublic orientée vers le numérique.« Précisium, connecté à vos éco-nomies » est ainsi la nouvellebase line de la campagne pro-motionnelle 2016. Ce messagesera décliné à l’ensemble dessupports de communication etaux campagnes publicitaires etpromotionnelles de l’année. Et parce que la tête de réseauveut réussir son virage digital,chaque enseigne ayant personna-liséson site Web bénéficiera d’unkit de communication gratuit. �
MARKETING
Les Précisium vont devoir se relooker
L e réseau de spécialistes dupneumatique piloté par le
groupe Ayme lance une cam-pagne de recrutement de nou-veaux adhérents. Il s’agit de gonfler l’enseigne actuellementportée par une centaine de pointsde vente principalement dans lesud-est et le sud-ouest du territoire.« Nous ciblons des pros du pneu,multiproduits, désireux de resterindépendants et sur des zonesgéographiques complémentairesaux nôtres », indique Jean-LucAyme, codirigeant du groupe.
Conditions d’accès avantageusesLe nouveau réseau, baptisé« Club Côté Route », rassembledéjà 19 points de vente implantésen Normandie, au Pays basque,
en Ardèche et dans le Nord-Pas-de-Calais, venant compléter les80 sites en propre du groupeAyme. Les conditions d’adhésionsont light : pas de droit d’entréemais une redevance calculée sur le CA. Le package : accès aucentre de formation basé à Car-pentras (84), aux accords grandscomptes négociés via Eurogom,aux conditions d’achat négociéespar le groupe auprès des manu-facturiers ainsi qu’au service de dépannage de stock via lessept plates-formes de sa filialeCulture Pneus. Pour animer ce nouveau déploiement, MarcSchachinger, (ex-Bridgestone) a été recruté par le groupe, dont« l’objectif n’est pas quantitatifmais surtout qualitatif », a tenu àpréciser Jean-Luc Ayme. �
PNEUMATIQUE
Le « Club Côté Route »cherche des adhérents
En plus du logo, le nom du réseau s’affiche en grand au-dessus du nomde l’atelier et la mascotte (version 2 mètres) fait son apparition sur la façade.
« Nous sommes convaincus queTop Garage Classic deviendra uneréférence », affirme V. Congnet.
Jusqu’ici exclusivement soutenu par les sites en propre du groupe Ayme,Côté Route va chercher à s’étendre via les pros indépendants.
Zepros 37 | Mai 2016 RÉPARATEURS 29AUTO
La météo des piècesÂge moyen des véhicules, part du parc fréquentant les ateliers, part du budget entretien auto captée
par les réseaux… Retrouvez notre panorama mensuel des tendances SAV, construit sur les remontées de données fournies par www.controletechniquegratuit.com.
Ce mois-ci, la plateforme propose un zoom sur la clientèle du groupe PSA et son comportement par rapport à ses concurrents…
Cette page est réalisée en partenariat avec
Avec une moyenne de 5,34 ans pour les RA1 et 7,43 ans pour les RA2, Peugeotet Citroën font partie des marques conservant le plus longtemps leurs clients.Les raisons : la multiplication des forfaits d’entretien et l’usage extensif de lagamme de pièces de rechange Eurorepar, appliqué sur certains modèles ou selon l’âge des véhicules. En toute logique, les autres circuits accueillent unparc PSA vieillissant (9 ans chez les centres autos par exemple).
Âge moyen des véhicules dans chaque réseau
Peugeot et Citroën rencontrent les mêmes problématiques que Renault : être le plusreprésentatif signifie forcément se voir attaquer de toute part, notamment par lescentres autos avec 57% du parc du groupe fréquentant ce canal. Le réseau secondaire,bien que captant les véhicules plus âgés, attire moins de clients du fait de l’absenced’une structure telle que PMR comme elle existe chez le constructeur au losange.
Part du parc automobile fréquentant les ateliers de la marque
C’est flagrant : 42 % du parc PSA est capté par les agents pour les dépenses réalisées parles propriétaires de Peugeot ou de Citroën. Ces RA2 bénéficient de larges développementsde programme de fidélisation pour drainer du trafic atelier, à l’instar du portail de mise enrelation Jegeremavoiture.fr (réservé aux agents Peugeot). «Un incroyable avantage ! Il leurmanque juste un outil similaire pour capter les clients désertant les réseaux primaires», lanceJonathan Habersztrau, fondateur de SuccessFee.
Part du budget entretien auto captée par les marques du groupe PSA
DIGITAL Zepros 37 | Mai 2016
«C arCare n’a qu’un but :aider les garagistes àfidéliser leurs clients
via un carnet d’entretien digitalqu’ils restent les seuls à maîtriser»,explique son créateur MichaëlPlédran. Garagiste de formation,il lance la solution CarCare aumois de mai. Elle associe une pla-teforme logicielle de traitementdes données à une appli mobilepour les clients. L’ensemble permet au réparateur d’automa-tiser l’envoi d’alertes d’entretien,de préconisations ou d’offres pro-motionnelles par mail ou SMS à ses clients. « Il ne s’agit pas d’un dongle pour véhicu leconnecté qui fournit des donnéesbrutes pas toujours compréhen-sibles ! Avec CarCare, Le gara-giste garde toujours la main surles informations qu’il fournit aux
automobilistes. »Concrètement,lors de la réception d’un véhicule,le technicien utilise une tablettefournie par CarCare (tout modèlefonctionne mais un minimum depuissance est nécessaire pourfaire tourner le logiciel) pour indi-quer les interventions à effectuer.La solution analyse les donnéeset crée alors un calendrier desrappels. Le client reçoit sur sonapplication, fournie gratuitementpar son garagiste, des notifica-tions de prochaines interventions.
Infos personnalisablesGrâce à des algorithmes, CarCarerecalcule les plannings d’entretienen fonction du kilométrage réelet des données du garage àchaque passage du véhicule.L’automobiliste peut égalementrenseigner son kilométrage réel
sur l’appli. L’outil génère des listesde clients, des offres ciblées, desservices associés et des offrespromotionnelles. Aucun fraispour le garage, toutes les don-nées transitent via la Toile, sanssurcoût de communication. CarCare intègre également unprogramme de statistiques quienregistre, gère et restitue à
la demande les données clients.La solution promet une augmen-tation de 20% du CA. À terme,CarCare permettra au client deprogrammer un rendez-vous depuis son appli mobile. Le ser-vice est facturé au réparateuravec un droit d’entrée et un abon-nement mensuel à un tarif encoreindéterminé. �
Garage connectéLes outils digitaux mis à votre disposition se multiplient. Les SSII, les équipementiers, les organismes de formation…
ne cessent d’innover pour vous proposer de nouveaux formats plus ludiques, plus précis… et en ligne. Zepros Métiers Auto vous décrypte ces nouvelles offres.
30AUTO Rubrique réalisée par Renaud Chasle
PIÈCES DÉTACHÉES
Nouveau site Webpour TecDrive
Le groupe Agra,créateur de lamarque TecDrive,lance un nouveausite Internet avec
accès client aux tableauxdes correspondances produit,aux fiches de sécurité et aux prixpublic conseillés. Le site devientun outil de communication inte-ractif à destination des adhérentsdu groupement utilisateurs des produits TecDrive.
DEVIS EN LIGNE
AD Garage sur mobileAprès le déploiement d’un outilde devis en ligne pour le site Webdes membres du réseau, ADGarage ouvre l’accès au serviceaux carrossiers qui peuventparamétrer leur taux de main-d’œuvre, les prestations, les pro-motions et le planning atelier.En outre, les automobilistes peu-vent demander un devis et obtenirun rendez-vous depuis leur mobile.
Vite !APPLICATION WEB
CarCare, le carnetd’entretien sur mesure
Le garagiste renseigne les données véhicule sur CarCare et l’auto-mobiliste accède à son carnet d’entretien sur son smartphone.
GESTION D’ATELIER
EBP MéCa apporte la Business Intelligence au garage
Q ue demande-t-on à uneapplication ? Être simple,
rapide et pertinente ! C’est le casde SKF Auto Parts, le cataloguenumérique de la marque. Facileà installer et peu gourmande enressources du smartphone, c’estle type d’applis à avoir pourgagner du temps. Elle recenseles pièces SKF par marqueet modèle de véhicule. SKF Auto Parts indique lecode-barres de la pièce et pré-cise des critères particuliers.Une image de chaque piècefacilite son identification etl’appli indique les compatibilitésavec les autres modèles de véhi-cule.On ne peut pas se tromper,
seulement deux boutons assu-rent le guidage : « accueil » et «recherche». On apprécie la rapi-dité de l’application qui trouve une pièce en quelques secondeset les photos ou schémas demontage « zoomables ». L’appli
est gratuite etcompatible iOS et Android. �
APPLICATION MOBILE
Schémas de pièces enpoche avec SKF Auto Parts
É diteur des logiciels de ges-tion MéCa Auto Mécanique
et Auto Carrosserie, EBP com-plète ses solutions avec MéCaStat et MéCa Tab. Ces deux appli-cations rendent les logiciels plus mobiles et « intelligents ».MéCa Tab permet ainsi d’accéderaux fonctions du logiciel sur tablette pour digitaliser la récep-tion des véhicules avec les clients.À la clé, un gain de temps, uneseule saisie d’informations, l’intégration automatique et devant le client de rendez-vousau planning… L’application MéCaStat analyse pour sa part les données du DMS concernantl’activité et génère des rapports
et analyses de performances. Ces applis doivent aider les déci-deurs à optimiser la productivitédu garage. À noter notamment
une nouvelle ergonomie de lagamme EBP MéCa, en harmonieavec le standard Microsoft Officeet personnalisable. �
EBP MéCa Stat génère des statistiques sur l’activité et les clients.
L’appli affiche le schéma
de montage dechaque pièce.
PUBLI-REPORTAGE 31AUTO
Philips Automotive Lighting,en constante recherche d’innova-tions, développe depuis toujours
des outils pour les professionnels de la réparation à la recherche d’un confort
d’utilisation optimal et d’une effica-cité à toute épreuve. C’est dans
cet esprit qu’a étémise au point lanouvelle généra-tion de lampes
LED destinée à tous les travaux d’entretien.Fer de lance de cette gamme : la lampe rechargeable avec station d’accueil RCH21.Pratique avec sa tête orientable à 90°, soncrochet rétractable à 360° et son aimant puis-sant, elle peut être fixée facilement autour oudans le véhicule, y compris dans les endroitsdifficiles d’accès, pour un éclairage optimal etun travail en mode mains libres. Ses six LEDproduisent une lumière blanche intense de 6 000 K et un large faisceau lumineux,
permettant d’éclairer les moindres petits détails, sans fatigue oculaire pour l’utilisateur.Côté autonomie, la lampe RCH21 est équipéed’une batterie fonctionnant jusqu’à 6heuresen mode Eco. De plus, sa durée de vie est cinq fois plus importante que celle des piles rechageables traditionnelles avec 1 500 cyclesde charge au lieu des 300 habituels. De quoitravailler en toute sérénité, en étant sûr de disposer d’un outil fiable et performant à n’importe quel moment de la journée ! �
Le patron du garage AD Expert situé boulevard Stéphane Moreau à La Roche-sur-Yon (85) nous éclaire sur la nouvellelampe RCH21…
Nous l’utilisons pour tous les travaux dans le bloc moteur, mais aussi pour la véri-fication des freins et lors des interventions sous le tableau de bord. Par exemple, la lampe RCH21 est très pratique lorsqu’il s’agit de vérifier les commandes de chauf-fage ou encore pour le remplacement du filtre d’habitacle. En fait, nous l’utilisonspour la plupart des travaux réalisés sur le véhicule.
Quelle utilisation faites-vous de la lampe RCH21 ?
Ils sont nombreux ! En premier lieu, l’éclairage est puissant, avec un faisceau large type néon beaucoup plus important, ce qui permet d’éclairer de façon opti-male la zone de travail. Et puis la lampe est orientable et se fixe facilement grâce à son aimant intégré ! Très pratique lorsqu’il s’agit d’éclairer des zones difficiles d’accès. Autre atout important : la recharge de la lampe se fait par induction… etrapidement ! D’où un gain de temps non négligeable. Enfin, la couleur de la lampe –bleu et gris – est bien pensée : il est plus facile de la retrouver quand une réparationest terminée, contrairement à une lampe classique de couleur noire que l’on peutfacilement égarer parmi les outils.
Oui, sans hésitation. Tant en termes de performances d’éclairage que de praticité, la lampe RCH21 répond pleinement à mes attentes. Je la conseille à tous les utili-sateurs professionnels à la recherche d’un éclairage pratique et performant. Et cequi ne gâche rien, son prix reste très raisonnable au vu des performances affichées.
1
Quels sont les principaux avantages de la lampeRCH21 par rapport à l’utilisation que vous en faites ?2
Recommanderiez-vous ce produit ?3
3 questions à...
Jean-Michel Renaud
•LuminositéNombre de LED : 6 pièces Lumiled 3535HE- Tête orientable à 90°- Puissance lumineuse : 240 lumen en mode Boost, 120 lumen en mode Eco- Température de couleur : 6 000 K- Durée de vie des LED : 10 000heures•Caractéristiques électriques :- Durée de charge de la batterie : jusqu’à 1 h 30- Type de câble de recharge : port USB avec station d’accueil- Source d’alimentation : batterie 3,2 volts- Autonomie de la batterie : jusqu’à 6heures en mode Eco•Description du produit :- Lampe rechargeable avec station d’accueil RCH21- Résistance élevée aux chocs (IK07)- Protection contre l’eau, la poussière et les solvants (IP54)- Fabriqué en caoutchouc robuste et polycarbonate- Doté d’un crochet rétractable 360° et d’un aimant
FICHE TECHNIQUE
Une lampe pensée pour les pros
Rubrique réalisée par [email protected]
«Nous devons évolueravec les nouveauxmodes de consom-
mation de l’automobile», estimeAndré Gallin, le président de labranche Loueurs du CNPA. Celle-ci change donc de nompour devenir « Les métiers de lamobilité partagée ». Une ouver-ture souhaitée par un secteur traditionnel de la courte durée générant chaque année 3,2 Md€en France, mais qui voit grandirsur ses terres le phénomène del’autopartage et du covoiturage.Car selon ses estimations, ce sec-teur aurait déjà atteint les 3 % de parts de marché en quelquesannées seulement. Et cela devrait
s’amplifier car les start-up du secteur fourbissent leurs armes :Drivy qui multiplie les partena-riats avec les pros de l’auto(exemple avec Five Star), Koolicardétenu majoritairement par PSAou Ouicar piloté par la SNCF.
Les clients ciblés ne sont pas les mêmesPourtant, André Gallin réfutel’idée d’une concurrence frontaleet déloyale. « Ils répondent à un besoin économique ponctuelet de proximité. Nos offres sontdifférentes et répondent à d’au-tres besoins.» La LCD proposeen effet des véhicules récents de sept mois en moyenne, une
quarantaine de modèles sur unparc de 200 000 unités dispo-nibles en permanence, avec re-tour du véhicule dans l’une desagences des réseaux. En auto-partage, les véhicules ont plus desept ans, ne sont disponibles quedeux à trois jours par mois et doi-vent revenir chez leur propriétaire.Quant aux prix, la LCD et l’auto-partage seraient sur la même
ligne. «Il faut balayer le mythe du loueur traditionnel trop cher.»
Fiscalité à deux vitessesSeul litige à régler entre ces deuxmondes : le seuil de déclenche-ment de la fiscalité sur les revenusgénérés par l’économie collabo-rative, dans laquelle entre la location de son véhicule. Aucunedéclaration préalable automatiséene permet pour l’instant à l’Étatde récupérer les recettes fiscales.Un vide juridique bientôt comblépar les propositions du Sénat quifixe le seuil à 5 000 € commepoint de départ pour être taxé,avec transmission automatiquedes revenus du particulier par les plateformes vers l’adminis-tration. «Pas de heurts ni de violence, nous devons être sur lamême ligne. Mais il faut que lesrègles soient les mêmes pourtous», précise André Gallin. �
COMMUNICATION
Auto Sécuritépousse sa visibilité
Jusqu’au 5 juin prochain, leréseau de contrôle techniquedu groupe SGS parraine l’émis-sion emblématique des pas-sionnés d’automobile de TF1.Présentée par Denis Brogniartet Marion Jollès, Auto Motooffre une vitrine de plus d’un mil-lion de téléspectateurs chaquedimanche. Autre axe de sportif :le sponsoring de la Ligue defootball professionnel pour lasaison prochaine et de la Coupede la Ligue où l’enseigne seravisible via des spots et bannières.
ASSURANCE
La conduiteconnectée rapporte
Sur les six premiers mois defonctionnement de l’offre con-nectée (via un boîtier conçu parTomTom Telematics), Allianz aséduit 9 000 clients qui peuventespérer en moyenne une réduc-tion de 15 à 20 % de la cotisa-tion, voire plus s’ils améliorentencore leurs données de con-duite. En effet, chaque mois,l’application Allianz Conduiterenseigne le conducteur sur sesperformances de conduite etsur la remise qu’il obtiendrait s’il en restait là. Ce n’est qu’àl’échéance que la remise défi-nitive est accordée (source : Le Monde).
BILAN
L’assistance en croissanceEn 2015, les assisteurs ontbénéficié des accidents clima-tiques (intempéries du Sud-Est, canicule estivale) et du replides vacances des Français dans l’Hexagone. Le Syndicatnational des sociétés d’assis-tance indique un CA France de 1,649 Md€ (+ 3,8 % parrapport à 2014). L’activitéreprésente 62,7 % des volumeset 67,8 % des dossiers traités(5,7 millions).
Vite !LOCATION COURTE DURÉE
Le CNPA ouvre une porte auxplateformes collaboratives
SERVICES Zepros 37 | Mai 201632AUTO
« Il vaut mieux accompagner lechangement plutôt qu’être contre»,estime André Gallin.
L ’univers du dépannage et del’assistance n’échappe pas
au tsunami digital. Le Syndicatnational des sociétés d’assistance– 96 % de l’activité – proposedéjà de nouvelles solutions demissionnement automatisé typee-dépannage pour suivre entemps réel l’arrivée de la dépan-neuse (géolocalisation). Depuisfévrier, le SNSA teste Nomad,une plateforme de missionne-ment qui doit fac i l i ter leséchanges dans les ordres de dépannage/remorquage. «C’estune réelle avancée pour les assis-teurs et les dépanneurs pour lafluidité des échanges car il s’agitd’un extranet unique pour tous.Les clients bénéficient d’une réac-tivité d’information hors norme»,explique Nicolas Gusdorf, prési-dent du SNSA. L’extranet, déve-loppé par Darva, est conçu pourfonctionner sur mobile, PC et
tablette, accessible pour les pros.Nomad envoie ensuite des SMS de notification à l’assuré. Au cours de la phase pilote, trois assisteurs ont envoyé 1 000ordres de mission via Nomad àdouze prestataires. Le déploie-ment doit se faire jusqu’en 2017.«Attention, il s’agit d’une plate-forme technique qui ne se subs-titue pas aux assisteurs, qui prio-risent toujours les missions.» �
ASSISTANCE
Assisteurs et dépanneursen mode hyper-connectés
« Il faut remettre les échanges aucœur du dispositif entre assisteurset dépanneurs », estime N. Gusdorf.
VITRAGE TEINTÉ
Revenir à la transparenceva avoir un coût…L e décret interdisant les vitres
latérales laissant passermoins de 70 % de lumière àcompter du 1er janvier 2017 a étéannoncé par le gouvernement le14 avril. Les automobilistes ontneuf mois pour rentrer dans lanorme et faire retirer le surteintage.Opération dont le coût est évaluéautour d’une centaine d’euros.Avec ce décret, ce sont donc descentaines de milliers de proprié-taires de véhicules aux vitres tein-tées qui devront faire retirer lesfiltres déjà posés, «qu'ils aient faitle choix après achat d'investir une
somme non négligeable pour faireréaliser l'intervention ou qu'ilsaient acquis le véhicule en l'état»,s’offusque l'association «40mil-lions d'automobilistes ». C’estpourquoi elle demande que legouvernement «prenne en chargeles coûts inhérents à la dépose des films qui équipent aujourd'huileur véhicule». L'association rappelle en outre que les profes-sionnels du domaine estimentque l'interdiction du teintage automobile provoquera la sup-pression de 1 800 emplois liésdirectement à cette activité. �
Les automobilistes ont jusqu’à la fin de l’année pour faire retirer les filtres teintés sur leurs vitres latérales.
Rubrique réalisée par [email protected]
«Supprimer des étapes de ponçage pour la miseen peinture d’éléments
neufs, minimiser les contrastesentre les couches, privilégier les cycles d’étuvage à basse température voire en séchage airlibre, procéder à énergie froide… Les solutions existent pour unrésultat optimal. Le carrossier doit sélectionner ce qui convientle mieux pour chaque réparation,mais il doit connaître toutes lessolutions à sa disposition », lanceThierry Leclerc, pour qui « êtreécoresponsable n’est pas un coûtmais une source d’économie ».
Des habitudes onéreusesLe responsable technique et services BASF fournit même lespreuves en chiffres du gaspillage
et des économies possibles.L’application et le séchage enpeinture sont deux postes éner-givores et donc coûteux : jusqu’à76,50 % en consommationd’énergie, soit 60,10 % du coûténergétique. Vient ensuite l’aircomprimé avec 11,30 % en
consommation d’énergie, soit22 % en coût énergétique. Il fautpar conséquent aller chercher les points d’économie possiblesavec des pratiques simples. Le séchage est la source d’éco-nomie la plus facilement acces-sible, sachant qu’une cabinecoûte 1 500 € par mois en fac-ture de gaz. « Pour un étuvage de 30 minutes à 60°C, le coût atteint 10,19 €*. En passant à40 °C, on descend à 4,82 €. Et l’utilisation d’une cabine infra-
rouge fait chuter la note à 0, 20€pour 15 minutes à 5 000 W. »Même constat sur la facture électrique gonflée par l’utilisationde ponceuses coûteuses, de l’ordre de 600 € par an pour une pneumatique à raison de4 heures par jour. Il est prouvéque si le professionnel investitdans une ponceuse électropor-tative, la facture passe sous labarre de 100 € par an !
Changer les mentalitésPourtant, Thierry Leclerc sou-ligne encore la résistance auchangement observée dans lesateliers par des peintres très –voire trop – habitués à travaillerd’une certaine façon. L’heure estdonc à l’évangélisation pour leresponsable technique, parti prêcher la bonne parole devantles carrossiers. Ces derniers doi-vent modifier leur comportementpour devenir éco-efficient. �
*Estimation R-M sur la base de 0,57 € le m3 de gaz et 0,19 € le kWh.
OUTILLAGE
Mirka poursuitsa progressionLe spécialiste finlandais dans la conception et la réalisation desystèmes de ponçage (abrasifs,ponceuses, lustreuses…) con-naît une progression sans précé-dent. En 15 ans, son CA a triplépour atteindre 241 M€ en 2015.Une croissance largement suiviepar la filiale française qui, au rythme de 12,5 % de haussepar an, est passée de 9 M€ à 17,4 M€ de CA sur les cinqdernières années et devrait finir2016 sur un volume de 18,9 M€.
ÉQUIPEMENT
Le carrossier en cabineOn compterait moins de 8 000cabines actuellement (tendancebaissière) dans l’Hexagone :45 % des réseaux primairesseraient équipés, 50 % des RA2et 30 % en moyenne des MRA(38 % sous enseigne grossiste).À mettre en perspective avec les quelque 4 000 carrossiersrépertoriés en France.
GESTION
La FFC met une plateformed’experts à dispoDébut 2016, l’organisation amis à disposition de ses mem-bres exclusivement une plate-forme multi-experts qui couvreles domaines notarial (droit de la famille, transmission d’immeuble…), fiscal et comp-table (tenue et révision comp-table, évaluation de l’entreprise,conseil fiscal pour l’entreprise et son dirigeant…), juridique(droit du travail, contrats, droitde la responsabilité, droit de lafiscalité de l’entreprise…) et social (conseil et assistance enmatière sociale, assistance auxentreprises en difficulté, pro-tection sociale et patrimoniale).Réponse promise sous 48heures.Le contact FFC Experts :01 47 147 627 ou [email protected].
L’Américain Sherwin-Williamsest prêt à mettre 10 Md€
sur la table pour racheter le Néer-landais Valspar, sixième acteurmondial de la peinture. Objectif :se positionner en Asie, Afriqueet Europe, la marque de peintureétant essentiellement présenteoutre-Atlantique. Si l’Autorité de la concurrence valide ce rachat,Sherwin-Williams deviendrait le deuxième acteur mondial derrière AkzoNobel avec 58 000employés dans le monde, pour15 Md€ de chiffre d’affaires. Pour mémoire, la filiale britan-nique du fabricant a tout demême brutalement annoncé son retrait du marché européenl’été dernier « pour raisons éco-nomiques ». En France, la marqueétait exclusivement distribuée
par les 24 distributeurs du réseauCentaure. Ce dernier n'avait pasmanqué de souligner son incom-préhension et son inquiétudepour les quelque 750 carrossiersutilisateurs des produits de lamarque. La stratégie devient plus claire… �
Vite !CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE
Séchage et ponçage : changerses pratiques pour économiser
cArroSSierS Zepros 37 | Mai 201634
PEINTURE
Sherwin-Williams prêt à racheter Valspar
AUTO
Avec ce rachat, Sherwin-Williamsambitionne d’économiser 250 M€d’ici 2018 grâce aux synergies.
Pour Thierry Leclerc, travailler dans les règles de l'art en carrosserie n'est pas incompatible avec l'éco-efficience.
D ès l’automne prochain, les65 centres Glastint pour-
ront ajouter la réparation et leremplacement des vitrages autoà leur panier de prestation. Il fautdire que leur spécialité de pose defilm sur vitrage a pris du « plombdans l’aile » avec la mise en placedu décret visant à limiter à 70 %la TLV (transmission de lumièrevisible) sur les vitres avant. Il devenait donc crucial d’enrichirles voies de business pour le réseau. « Cette nouvelle activités’intègre parfaitement au conceptGlastint. C’est une évolution logique, dans le respect du savoir-faire de nos franchisés », estimeLaurent Nogrette, directeur général associé de la structure.
Vitres latérales teintéespour 1 € de plus !Pour attaquer ce marché très bataillé, l’enseigne promet d’offrirtous les services habituels pro-posés chez les concurrents (fran-chise remboursée, prise encharge administrative…) et ajouteen joker la possibilité pour 1 € de
plus de teinter les vitres latéralesà changer. L’offre sera exposéesur le site Web qui vient d’êtrelancé (www.vitrage.glastint.com).Si Laurent Nogrette confirme que« nous n’avons pas l’ambition démesurée de prendre la place despoids lourds du secteur », il espèretout de même que d’ici cinq anscette nouvelle activité pèsera60 % du business du réseau etque ce dernier arrive à 220 cen-tres pour assurer une couverturenationale du territoire. �
DÉVELOPPEMENT
Glastint intègre le vitrage
Les 210 applicateurs auto de Glastintseront formés au remplacementde vitrage d’ici l’automne.
Objectif 120 sites d’ici la finde l’année pour Interpare-
brise qui couvre aujourd’hui le ter-ritoireavec 95 centres. Une étapeimportante pour le réseau crééen 2007 par Jean-Pierre Carrot.« Si nous devons faire face à uncontexte économique quelque peublafard, notre force est de mettreen avant nos spécificités au ni-veau du service et de la technicitédes interventions. C’est pourquoinotre couverture nationale devraitconnaître un développement plus intensif au cours du deuxièmesemestre », assure Jean-PierreCarrot, créateur et gérant d’Inter-parebrise. Une confiance dansl’avenir soutenue par le fait quela spécialité devient de plus enplus technique, «aidée en cela par les verriers et les constructeursqui font du pare-brise un produità haute technologie ».
Des évolutions anticipéesCar loin de gêner le patron, l’intensité des évolutions techno-
logiques des vitrages, tant au niveau du verre que de sa fonc-tionnalité, sert plutôt son posi-tionnement. « Notre réseau a déjà anticipé la majorité de cesévolutions en créant du matérielspécif ique et de nouvel les méthodologies de réparation. En fait, si l’intégration du vitragedans la structure n’a pas évolué,hormis le pare-brise flottant àbord vif, le collage n’a pas subid’évolution notable. En revanche,avec la généralisation sur les pare-brise des PVB acoustiques,des nouveaux vitrages à couches– plus légers, plus solides et plus minces – et bientôt les nou-veaux verres (technologie dessmartphones !), les choses secompliquent. » Sauf qu’Inter-parebrise estime avoir un atoutd’importance avec sa ParebriseAcademy « qui dans le cadre de ses suivis de formation couvre l'intégralité de ces sujets.Et plus encore… » �
Martial Burat
VITRAGE
Interparebrise veutétendre son maillage
Zepros 37 | Mai 2016 CARROSSIERS 35
CONCOURS
R-M sacre sonmeilleur peintreÀ 28 ans, Ludovic Pillin adécroché le titre de meilleurpeintre R-M de France lors de la13e édition du concours BestPainter Contest. Après unejournée d’épreuves, il s’est dis-tingué parmi les huit finalistesvenus s’affronter sous l’œilaguerri de professionnels de lapeinture en carrosserie, de jour-nalistes spécialisés et d'unmembre de l’Éducation nationale.Ludovic Pillin représentera laFrance lors de l’édition inter-nationale du concours BestPainter Contest R-M.
PLATEFORME
Assercar animeson réseauLe gestionnaire de sinistres(Pacifica, Generali, Aviva, ThélemAssurances et Sogessur) veutrenforcer son rôle d’animateurde réseau auprès des 1 600 car-rosseries qu’il fédère. Assercara donc construit une équipe desept animateurs terrain. Selonnotre confrère Après-Vente Auto-mobile, ils sont chargés de réaliserun audit du réseau afin de mettreen place des plans d’action con-certés avec les ateliers concernés.Objectif : mieux accompagner leréseau pour répondre aux évo-lutions technologiques et mieuxconnaître son réseau.
PEINTURE
R-M partenairedes Olympiadesdes MétiersLa marque de peinture R-M, dugroupe BASF, va fournir les pro-duits peinture pour la 44eéditionde la WorldSkills Competition.Elle succède à Lechler qui a étéfournisseur officiel sur les troisprécédentes éditions. Sa parti-cipation s’étend à l’accompa-gnement technique des seize fina-listes nationaux et de l’équipe de France lors des formations qui se dérouleront au CERCAPentre avril et août.
Vite !
AUTO
L e spécialiste du soudage parrésistance (*) vient de lancer
Aroweldstore.com, son site devente en ligne à prix usine dédiéaux professionnels. Toute lagamme des produits ARO Car-rosserie est proposée aux ate-liers de réparation automobile :pointeuses Ergoweld, postes MIGet débosseleurs, mais aussi riveteuses, postes de chauffageà induction, accessoires etconsommables. En complémentde la vente, des postes d’occa-sion ou des offres de locationsont également disponibles. Pour la société ARO WeldingTechnologies, il s’agit d’un chan-
gement stratégique majeur. « Ce fantastique outil qu’est Internet va enfin nous permettrede recréer un lien trop longtempslaissé à l’initiative d’intermédiairesde moins en moins spécialisés »,déclare Jen-Yves David, prési-dent du groupe ARO. Dans unpremier temps réservé au mar-ché français, Aroweldstore.comsera étendu à d’autres pays aufils des mois. �
Martial Burat
(*) ARO, société du groupe LangleyHoldings PLC, annonce un CA 2015 à120 M€, dont 90% à l’export. Le groupedétient onze filiales à l’étranger ainsiqu’un réseau d’agents dans plus detrente pays.
ÉQUIPEMENT
ARO ouvre son sitemarchand pour les pros
Le siège social d’ARO Welding Technologies et principal site de pro-duction est implanté à Château-du-Loir, dans la Sarthe.
C ’est avec en toile de fond lescandale des 5 000 VGE
remis en circulation que s’est tenule dixième congrès de l’Alliancenationale des experts en auto-mobile (ANEA). Le thème de cetteédition était en résonance avecl’actualité : l’impartialité des expertsauto ! L’occasion de rappeler qu’encas de fraude, les experts sontlégitimes pour vérifier et enleverles doutes. D’où la nécessité pources derniers de prendre à bras-le-corps cette mission. D’autantque face à cette cascade d’affaires,Emmanuel Barbe, délégué inter-ministériel à la sécurité routière,a décidé de réactiver (enfin) laCommission nationale de l’exper-tise automobile (CNEA) avec en pilotes évidents les experts.La professionnalisation de l’exper-tisedans ce domaine devient unincontournable avec la montéeen puissance des fraudes à l’assu-
ranceet les tromperies sur les VO.Concernant la fraude à l’assu-rance auto en 2014, sur 27 000dossiers traités, la part la plus importante (48%) porte sur desaccidents qualifiés de tiers nonidentifiés. En décrypté, vrais-faux accrochages de stationne-ment… Viennent ensuite les incendies et autres vandalismes(23 %), les vols (12 %), puis lesbris de glace.�
Martial Burat
EXPERTISE
Les experts activent unecommission anti-fraude
Emmanuel Barbe, délégué inter-ministériel à la sécurité routière.
De 95 aujourd'hui, Interparebrise vise un maillage à 120 points de réparation d'ici la fin de l'année.
La Parebrise Academy forme notamment aux nouvelles méthodes de réparation
inhérentes aux évolutions technologiques.
• Dépistage rapide et précis des anomalies.• Adapté aux nouvelles technologies.• Édition d’un rapport de contrôle.
les+ le-
Chaque année, plusieurs centaines de milliers d’alternateurs et de démarreurs tombent en panne. Et bon nombred’entre eux peuvent être remis en état rapidement et à bas prix après un simple contrôle dynamique sur un appareilspécifique, comme l’ONYX Tester de la société TMA que nous avons essayé.T
1- MISE EN ROUTE.
Le banc est branché sur une prise 16 A/230V rac-cordée à une ligne protégée par un disjoncteur dif-férentiel de 30 mA. À l’allumage, l’écran de démarragese charge le temps que la base de données d’alter-nateurs et les programmes de test s’installent. Le logi-ciel démarre ensuite sur le fichier de configurationpar défaut. À l’écran apparaissent les différents choixde tests et de paramétrages. Tous les deux ou troisjours, il est conseillé de contrôler l’état de charge desdeux batteries à partir du bouton « Batterie ».
• Support de montage des démarreurs et alternateurs trop petit.Il est difficile d’y installer des machines de PL par exemple.
Le bouton « Test alternateur » permet d’accéder aux différents modes de sélection des alternateurs.Cette sélection s’effectue de trois manières :
• Recherche d’un alternateur existant dans la base de données,
• Paramétrage manuel des caractéristiques de l’alternateur,
• Sélection d’un alternateur dans l’historique des testseffectués.
Depuis la page « Résul-tats du test », il est pos-sible de lancer l’impres-s i o n d ’ u n t i c k e t d erésultat sur l ’ impri-mante thermique inté-grée à la machine. Y estrésumé l’ensemble destests effectués avec lesmesures et les résultatsavec la sanction finale« Valide » ou « Défec-tueux ». Il est égalementpossible d’imprimer lacourbe d’ondulation decourant.
Démarrer le test en cliquant sur « Test auto-matique ». Chaque valeur mesurée – ten-sion (U), intensité (I) et vitesse de rotation(RPM) – est indiquée durant le déroulementdu test et comparée à une valeur théorique,avec une tolérance prédéfinie. Le test s’arrête automatiquement au bout de 30 à 90 secondes (selon les signaux testés). La page des résultats s’affiche avec la listede tous les tests effectués agrémentés d’unjugement final sur le fonctionnement del’alternateur. Pour notre essai, le régulateurétait défectueux.
4- CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES ET CONNEXION À L’ALTERNATEUR. 5- LANCER LE TEST.
Après validation s’affichent à l’écrantrois zones avec la fiche techniquede l’alternateur, les paramètres du test(interface plotée, tension de régula-tion, sens de rotation, etc.) et les indi-cations de connexion de l’alternateursur la machine. Dans cette dernièrezone, sous le schéma de branche-ment s’affiche le numéro du cordonà utiliser pour connecter l’alternateur.Les cordons de test se branchent directement sur le cordon de raccor-dement de la machine.
7- ÉDITER UN RAPPORT.
Placer l’alternateur sur l’outillage de fixation en intro-duisant la tige du système dans les points d’accostagede manière à aligner sa poulie avec celle du moteurdu banc. Après avoir verrouillé l’alternateur, glisser une courroie Poly-V ou trapézoïdale sur la poulie dumoteur en fonction de la forme de la poulie de l’alter-nateur, et l’engager sur cette dernière en tirant sur lapoignée prévue à cet effet. Lâcher cette poignée pourtendre la courroie.
2- INSTALLER UN ALTERNATEUR.
Rubrique réalisée par Martial Burat
BANC D’ESSAI Zepros 37 | Mai 201636AUTOAUTO
ester les alternateurs et démarreurs
3- SÉLECTIONNER ET ENREGISTRER.L’ALTERNATEUR.
Après la réparation, qui a demandé moins de 10 minutes, un test a été relancé pour vérifier le bon fonctionnement de l’alternateur. La courbe d’ondulation affichée à l’écran permet d’avoirun aperçu de l’allure du courant de l’alternateur. Sur le graphique sont indiquées les valeursminimales et maximales du courant, ainsi que la moyenne.
6- RÉPARER ET TESTER.
Éric Moreau, technicien électricien depuis 30 ans chezSens Electro Diesel (Autodistribution - 89) :«Nous avons ce matériel depuis un an environ. Il permetde vérifier les démarreurs et alternateurs très rapide-ment. Les anomalies (courant de fuite, régulation…)sont détectées avec précision, pratiquement dès la miseen route du test, ce qui permet d’y remédier dans la foulée. Le point fort de l’ONYXTester est qu’il prend encompte les nouvel lestechnologies telles queles commandes pilotéesque nous ne pouvions vérifier avant. Je l’utilisetous les jours. Les répara-tions sont garanties, unticket de contrôle est éditéavec toutes les valeurs rele-vées, justifiant le bonfonctionnementdes machines .Pour nous, cetype de maté-riel est devenui n d i s p e n -sable. »
AVIS de PRO
Le système ONYX Tester est composé d’un bancde contrôle automatique d’alternateurs et démar-reurs 12/24 volts, de 29 cordons de connexion, dedeux batteries de 45 Ah et d’une base de donnéesde plus de 190 000 références d’alternateurs. Il per-met de tester tous les signaux d’alternateurs (LIN1&2, BSS, RVC, C Terminal, PCM…) et d’établir uneanalyse complète et un diagnostic de toutes sesfonctions : courant de fuite, pilotage, tension d'ondu-lation et de régulation, fonction « Sense » (com-pensation de tension), signal DF (rapport de charge).Piloté à partir de son écran tactile, il délivre égale-ment l’édition d'un ticket avec les résultats des mesures. L’ensemble est vendu 6 300 € HT.
LE MATÉRIEL
Zepros 37 | Mai 2016 BANC D’ESSAI 37AUTOAUTO
Le test d’un démarreur s’effec-tue selon la même procédureque pour l’alternateur : instal-lation, sélection ou enregistre-ment des données spécifiques,lancement du test… jusqu’àl’édition de la fiche anomalieet/ou de bon fonctionnement.Au final, à partir de l’onglet « Oscilloscope » s’affiche unaperçu de l’allure des mesureseffectuées sur le démarreur. Etenfin l’impression d’un rapport.
8- TESTER UN DÉMARREUR.
Rubrique réalisée par [email protected]
Depuis le 1er avril, le grou-pement de distributeursindépendants Alterna-
tive Autoparts est officiellementopérat ionnel . Son credo : regrouper les distributeurs atta-chés à leur indépendance et quisouhaitent « reprendre la main sur leur stratégie d'achat et d'animation de leurs CA ». Le tourde table des actionnaires est pourl’heure constitué des groupes Idlp et Atac Pièces Auto.• La présidence est assumée par Patrice Godefroy (présidentdu groupe Idlp),• Fabrice Godefroy (directeur général d’Idlp) prend la directiongénérale,• Julien Lefort (Groupe Ouest Injection) est nommé directeurgénéral adjoint et prend notam-ment en charge l a par t i e« Achat »,• Frédéric Derouck (directeur général d’Atac Pièces Auto) estnommé directeur associé,• la direction opérationnelle estassurée par Patrick Gauvent, ex-directeur des ventes de Ten-neco France (Monroe & Walker).• Alternative Autoparts confirmeson adhésion à Autolia et donc à Temot International. Un choixde la fidélité, « parce que nous
partageons culturellement lamême philosophie », qui a dû endécevoir certains ! Outre une palette de services classiques(marketing, administration desventes…), Alternative Autopartsa créé son enseigne de garagemaison, baptisée Technicar Services. « Nous voulons insuffler la partie technique du métier », explique Fabrice Godefroy, qui vaégalement continuer de pousserson réseau Bosch Car Service (75 garages adhérents sous lahoulette d’Idlp).
Une assise solideLe nouveau-né part donc sur desbases solides. En effet, ces deuxgroupes indépendants consoli-dent 126 M€ de CA et 35 pointsde vente. En matière logistique,
le groupement va s’appuyer surl’ancien entrepôt Idlp de Fresnes(94) qui devient plateforme Alternative Autoparts, mais aussisur le site Autolia de Meyzieu (69)et sur celui d’Atac à Baccon (45).Restera à fortifier la toile régio-nale qui pourrait passer par ungroupement de plateformes. Et sirien n’est encore dévoilé, on peutraisonnablement parier sur unpartenariat avec Apprau, auqueladhère déjà PAP (groupe Idlp).
Insuffler un vent nouveauUn bon début pour faire le poidsface à des partenaires fournis-seurs – « qui nous ont tous suivis »– et obtenir des conditions« dignes de ce nom, ce qui est une obligation pour être crédible »,précise Fabrice Godefroy. Mais
surtout, avec ce nouveau dispo-sitif, ces deux quadras – nouvellegénération d’entrepreneur – veulent insuffler un vent nouveau,« pérenniser les entreprises fami-liales qu’ont su faire prospérer nos ainés en restant indépendantet en travaillant avec une vision à long terme. Notre avantage est que nous ne subissons aucunepression financière nous obligeantau développement », explique F. Godefroy. « Avec Idlp, nous partageons les mêmes valeurs. Nous avons la même vision de ceque l’on attend d’un groupement.Nous voulons répondre de façonpragmatique aux questions rela-tives exclusivement au métier.Atac ne s’interdisait pas d’adhérerà un groupement, mais nousn’avions jamais trouvé de réponses à nos attentes. Créer uneorganisation avec une entrepriseavec laquelle nous sommes sur la même longueur d’onde est une opportunité », conclut Fré-déric Derouck. �
RECTIFICATIF
Dasir livre les distributeursà Limoges
Nous vous indiquions l'ouver-ture du nouveau centre logistiquede Dasir (Apprau) à Limoges.Une erreur s'est glissée dans une brève publiée dans l’édi-tion Zepros Auto 36 daté Avrilen page 36. Contrairement àce qui est indiqué, la plateformelivre en 4 heures ses clients distributeurs et évidemmentpas les garages. Nous vous prions d'accepter nos excusespour cette erreur.
REMANUFACTURING
Flaurauds’approvisionnechez Lizarte
Pompes, crémaillères etcolonnes de direction remanu-facturées sont les trois famillesde produits que le distributeurde Clermont-Ferrand s’est en-gagé à acheter chez l’EspagnolLizarte. Les deux entreprisesviennent en effet de formaliserleurs quatre ans de collaborationen signant un contrat d’appro-visionnement. Ainsi, Flauraud va stocker dans ses 22 magasinset sa plateforme 200 référencesLizarte sélectionnées.
PNEUMATIQUE
Nexen entre au catalogue de CopadexL’importateur et grossiste enpneumatiques devient distri-buteur officiel de la marquecoréenne. Celle-ci est four-nisseur en première monte notamment pour Volkswagen,Kia, Huyndai… Ses 500 réfé-rences vont ainsi être intégréesau catalogue Copadex.
Vite !GROUPEMENT
Idlp et Atac officialisentAlternative Autoparts
DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS Zepros 37 | Mai 201638AUTO
«Nous voulons booster la vi-sibilité de notre gamme
de kits de suspension chez les dis-tributeurs et réparateurs. Le tauxde remplacement est de l’ordred’un kit pour trois amortisseursen France. » Éric Malavesi, le vice-
président Automotive After-market de NTN-SNR, reconnaîtun déficit de communication surla suspension, troisième gammedu groupe (400 références) aprèsle roulement et la distribution. Un organe changé tardivement
qui pèse en France « environ600 000 pièces en remplacement,mais en croissance depuis septans ». Un potentiel à conquérir.
Campagne d’incitationL’équipementier part donc encampagne pour préconiser decoupler la butée et le bloc filtrantau changement d’amortisseur enpromettant au consommateurl’économie d’heures de main-d’œuvre via cette mutualisationet un gain en termes de sécurité.Pas simple à vendre sur un véhi-cule vieillissant pour le réparateurincité à réaliser un diagnostic.
« Le distributeur est une courroiede transmission, mais je souhaitetoucher le MRA de manière plusdirecte via des campagnes misesen place avec nos commerciauxterrain », indique Laurent Dumont,directeur des ventes aftermarketFrance et Belgique. Au-delà des tournées accompagnées et des soirées techniques, du programme de fidélisation FirstClass et des infos techniques,Laurent Dumont cherche des alternatives. D’où la réflexion dese fédérer à la collective Secur pourintégrer la suspension dans lescampagnes de sensibilisation. �
MARKETING
NTN-SNR appuie sur la suspension
L’équipe d’Alternative Autoparts (de g. à dr.) : Julien Lefort, Patrice et Fabrice Godefroy, Patrick Gauvent et Frédéric Derouck.
Pour appuyer sa stratégie suspension, NTN-SNR met en avant son expertiseOE, un produit d’origine fabriqué maison et un large référencement.
Alternative Autoparts déploiera sonréseau de garages, Technicar, trèsimprégné Technique & Services.
Avec un poids atteignant 1,067 Md€, Autolia rentre dans la courdes « grands », aux côtés de l’Autodistribution et Groupauto/
Alliance Automotive Group qui annoncent des organisations pesantchacune 1,2 Md€. L’entrée du nouveau groupement Alternative Autoparts créé le 1er avril par Idlp et Atac et sa force de frappe de 126 M€« est une vraie bouffée d’oxygène », reconnaît André Brutinel, le pré-sident d’Autolia. Il faut dire que depuis la scission avec Précisium (entré dans le giron AAG fin 2012), la structure a fait du chemin. Pour rappel, ce départ faisait passer son poids en CA de 860 M€ à150 M€ avec l’Agra, Flauraud et TF comme uniques adhérents. L’année suivante André Brutinel inaugurait la plateforme de Meyzieu,faisant passer Autolia dans une autre dimension. Suite de la conso-lidation l’an passé avec l’intégration de TVI (170 M€ de CA conso-lidé de ses adhérents). À cela s’ajoute que les groupes historiquesont beaucoup grossi, notamment par croissance externe.
Concentrer les achats pour être plus fortLa barre du significatif milliard d’euros est ainsi devenue un vrai sésame pour les achats.Les synergies vont également être accéléréesen matière de sourcing pour les MDD de cha-cun, mais également pour le back-office desréseaux. « Face à des groupes financiers qui se regroupent, les indépendants aussi doivent se regrouper. Mais chezAutolia, tout ce qui est gagné [N.D.L.R. :en remise] revient dans les entrepriseset ne disparaît pas pour payer des fondsde pension », assène André Brutinel. Une nécessité « pour obtenir des conditionspermettant de se battre sur le terrain », complètePatrice Godefroy, président d’Idlp. La concentrationdes achats doit permettre de résister à la pressionde la concurrence existante et celle inquiétante à venir, notamment l’arrivée de PSA sur le marché de la pièce de rechange. �
DÉVELOPPEMENT
Autolia Group passe la barre du milliard
Zepros 37 | Mai 2016 DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS 39AUTO
Avec ses 5 membres, Autolia représente : 5 plateformes nationales, 7dépôts régionaux, 408 points de vente et 497 ateliers de réparation.
DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS Zepros 37 | Mai 201640AUTO
Nouvelle étape dans la stra-tégie de démocratisation de
la pièce de réemploi pour le pre-mier (et seul) réseau du marché.Le groupement aux 80 centres(140 M€ de CA en 2015) vient eneffet d’ouvrir un concept store XXLaux portes de Paris, à Bobigny(93). Le site de 5 000 m2 cou-verts animé par 16 salariés estcalibré comme un centre auto.« Le parcours client a été pensépour répondre à l’attente et aucomportement d’achat d’unconsommateur urbain et amateurd’économie circulaire », expliqueMartine Grandhay, responsablemarketing Caréco. Le site attireégalement les pros, qui pèsent
60 % de la clientèle. Un bon résultat face à leur réticence à utiliser la pièce de réemploi,boosté par l’obligation que leurfait la loi de transition énergétiquede proposer systématiquementla PRE. Et pour mieux servir cette clientèle, le site de Bobignyvient d’y ajouter un service de livraison aux garages opéra-tionnel début mai.
CA espéré de 2,5 M€ en 2016Aux commandes de ce « véri-table supermarché parisien de laPRE » : Maxime Richaud, adhé-rent Caréco, et accessoirementfils du président. Lorsque cet ingénieur des Arts et Métiers a
repris les rênes de la filiale pari-sienne du groupe Coram, il a sou-haité rationaliser les implanta-tions. Sans toucher au site dedémontage de la Courneuve (93),il a fermé les deux magasins« casse-center » d’Aubervilliers(93) et d’Argenteuil (95) pour leur substituer le concept store
de Bobigny. Le jeune patron de25 ans vise un CA aux alentoursde 2,5 M€ pour ce premier exercice. Par son dimensionne-ment, ce magasin parisien est hors norme… et pourrait inspirer d’autres ouvertures dansles grands centres urbains del’Hexagone. �
FINANCE
Bon bilan 2015 pourAutodistribution
Sur un marché difficile, le GroupeAutodistribution annonce unCA 2015 en progression de4,5 % par rapport à 2014 pouratteindre 1,22 Md€. L’excédentbrut d’exploitation s’est établi à 86 M€, en augmentation de 24 %, pour une marge d’exploitation de 7 %, soit prèsde 3 points gagnés par rapportà 2014. Le résultat net duGroupe atteint 37 M€, en pro-gression de 19,3 %.
RÉCOMPENSE
Le Golda remercieles bons élèves
Pour la deuxième édition desprix du Golda, l’Agra reçoit le prixAdhérents-Distributeur. Legroupement a poussé sonréseau à utiliser les avis d’ex-pédition électroniques. Outrele gain de temps pour les maga-siniers, André Brutinel, le DG (1er à droite sur la photo) estimeque « les volumes gérés néces-sitent des process informatisés,des tarifications complètes… »Cevam obtient pour sa part leprix Adhérents-Fournisseur.« Le Golda nous met sur le mêmepied d’égalité que les plus groséquipementiers », considèreNicolas Chauvière, le DG (2e àgauche sur la photo).
RÉCOMPENSE
GM et Toyotafêtent TennecoL’équipementier a reçu un prix de « Fournisseur de l’année » de la part de General Motors.Mise à l’honneur qui a étéréitérée par Toyota avec laremise du trophée « ExcellenceAward in Supplier Diversity »,notamment pour le travail fournipar sa division Clean Air (dépol-lution). Une récompenseobtenue pour la deuxième annéeconsécutive.
Vite !
Locaux plus vastes, ouvertureinternationale… Repris il y a
deux ans par Samuel Denos etAlain Justine, l’hyperspécialistebelge en pièces électriques et machines tournantes pour VL,PL/TP, Agriculture et Industriepasse à la vitesse supérieure.Pour absorber sa croissance – + 50% entre2014 et2015, à 3 M€de CA – Deer a déménagé dansde nouvelles installations per-mettant de stocker plus de8 500 références d’alternateurs,démarreurs, pièces électriques(*) et 4 000 références de piècesde rechange (**). Un nouvel ate-lier pour les réparations a égale-ment été installé. « Depuis notrereprise, nous avons pu constaterl’excellence des équipes et la fidé-lité des clients. L’investissementdans de nouveaux locaux est une
étape déterminante pour l’inter-nationalisation des ventes de l’entreprise », souligne S. Denos.
Périmètre élargiVia son site Web www.deer-on-line.com, Deer est sorti l’an passéde son périmètre du Benelux etsert dorénavant des clients en Allemagne, Espagne… « jusqu’auVietnam. Car nous disposonsd’une offre que l’on trouve peu ailleurs », explique S. Denos qui veut profiter de sa positiond’hyperspécialiste pour gagnerde nouveaux marchés. �
(*) Deer distribue Remy Automotive,Mitsubishi, Mahle/Iskra, Bosch, Valeo,Nikko, Sawafuji, Hitachi, Prestolite,Denso… et Everkraft, sa marque propre.
(**) Bosch, Remy, Valeo, Ducellier, ParisRhône, Bendix, Motorola, Denso, Hitachi,Lucas, CAV… Et pour les batteries John-son Controls (Varta, Optima) et Everkraft.
ÉLECTRICITÉ
Le Belge Deer s’étend sur l’Europe
Les nouveaux locaux Deer comptent plus de 2500m2de stockage, 600m2
de bureaux et un atelier pour la réparation des démarreurs et alternateurs.
« Nouveau lieu, nouveau concept et nouvelle clientèle : nous allons nousdonner le temps de nous développer », assure Maxime Richaud.
Quatre ans après son lance-ment, le programme de for-
mation Cap Pro de DAF Conseilmonte en puissance avec 53 plansCap Pro démarrés en 2015,contre 39 en 2014. La formule de 16 jours de formation répartissur 18 à 24 mois permet aux distributeurs de proposer à leursclients réparateurs des plans personnalisés de montée encompétences. Et ça marche.
La technique très demandéeSelon le bilan du prestataire, les distributeurs complètent de
plus en plus un premier Cap Pro– basé sur des fondamentaux (cursus électricité, common rail,systèmes électroniques, géo-métrie, diagnostic et commerce)– par un cursus axé sur les évolutions technologiques. « La récurrence des journées de formation facilite le partaged’expériences avec le formateuret les autres stagiaires. Cela per-met de revenir sur des difficultésrencontrées depuis la dernière session de formation », indiqueRégis Bodin, responsable péda-gogique chez DAF Conseil. �
COMPÉTENCES
La formation ciblée gagne du terrain
Au total, 2032 jours de formation et 18288 jours stagiaires ont été dispensésdans le cadre des plans Cap Pro, 65% des formations de DAF Conseil.
PIÈCES DE RÉEMPLOI
Caréco ouvre son concept store en région parisienne
S tade de saturation pour l’en-trepôt national Autodistibri-
bution et sa surface de stockagede 20 000 m2 implantée àMoissy-Cramayel (77). Malgré laréorganisation de 2014, Logis-teo affiche un taux de remplis-sage de 98%, quand le bon niveauserait à 82 % ! L’optimisation apermis de doubler la productivité,de reculer la fin de prise de commandes à 18 h 00 pour unelivraison le lendemain matinavant l’ouverture des magasins.Mais la machine s’est emballéeavec 100 fournisseurs, 55 000références, 30 000 lignes decommande par jour dont 30 %de commandes de stock (J+1). Or l’objectif est double : « Avoir la capacité à tenir sa promesse du J+1 tous les jours et non pasuniquement être excellent enmoyenne », martèle Laurent Des-rouffet, directeur commercial del’Autodistribution ; mais égale-ment gagner en couverture duparc en montant en profondeuret largeur de gammes.
Plateforme XXL et high-techPour tenir ses ambitions et fautede pouvoir « pousser les murs »du site actuel, le groupement adonc décidé d’investir dans une
nouvelle plateforme taille XXL et high-tech. Implanté à Réau(commune limitrophe de Moissy-Cramayel), le futur entrepôt occupera 30 000 m2 et pourrastocker 100 000 références àl’horizon 2022. Mais surtout,l’ensemble du système de pré-paration des commandes va êtremécanisé, faisant passer l’orga-nisation du travail en mode industriel. Plus confortable pourles équipes, cela leur permettraégalement de traiter 3 000 lignesde commande par heure, contre1 300 dans le site actuel. Encoreen chantier, Logisteo Réau devrait faire ses premiers essaisau cours du premier trimestre2017 pour une entrée en produc-tion et transfert de masse deMoissy-Cramayel « sans rupturede service » qui se bouclera à l’été2017. Si l’Autodistribution voitdouble, c’est parce que la logis-tique est l’arme fatale pour gagner la bataille du terrain endonnant la possibilité aux distri-buteurs « de ne plus jamais dire non ». « La structuration de la logistique permet aux maga-sins terrain de faire leur métiercommercial. Cela contribue à laprogression du groupement »,conclut Laurent Desrouffet. �
LOGISTIQUE
Logisteo déménage etdouble ses capacités
Zepros 37 | Mai 2016 DistRibuteuRs | équipeMentieRs 41
DÉVELOPPEMENT
Flauraud fournitPGA MotorsLe géant de la distribution auto(250 concessions, 115 000 VNdistribués, 3,5 Md€ de CA) devrait se fournir en pièceséquipementières chez le gros-siste clermontois, indique notreconfrère Après-Vente Automo-bile. Flauraud, qui fournissaitdéjà le magasin PR de PGA enPicardie, va donc augmenterson flux d’approvisionnement.De son côté, PGA va muscler son offre alternative à la pièceconstructeur et notamment àPeugeot, avec qui il était entréen conflit lors de la guerre desplateformes DOPR.
COMMUNICATION
TRW « vraimentauthentique »
Après les plaquettes de freinemballées en octobre 2015 dansla promo « Vraiment authen-tique », c’est au tour de lagamme Direction et Suspensionde bénéficier de la campagnemultimédia sortant des sentiersbattus. L’idée est de mettre en scène ses innovations ens’appuyant sur les techniciens(ingénieurs, designers…) quiont conçu les produits pour leurdonner une autre dimension.La campagne est relayée danstoute l’Europe.
FINANCE
L’auto a tiré la croissance de Schaeffler
L’équipementier automobile etindustriel a porté son CA 2015à 13,2 Md€, en augmentation de 9,1 %. La division Automo-tive a pour sa part affiché unecroissance de 11 %, tirée parune forte augmentation du busi-ness Aftermarket. Pour 2016, le groupe compte encore sur le dynamisme du secteur autopour croître de 3 à 5 %.
Vite !
AUTO
«L e Golda* doit devenir un réflexe naturel », lance
Olivier Vejdovsky. Le présidentdu groupement veut mettre la plateforme au cœur deséchanges de données entre four-nisseurs et acteurs de la distri-bution. Le groupement (re)parten conquête en adaptant ses outils et ses services. Il fautconvaincre les plus petits en jouantle gain de productivité et en sim-plifiant les process : refonte del’architecture technique, 15 nou-veaux formats acceptés, publi-cation hebdomadaire des don-nées (vs mensuelle), systèmed’alertes sur les données logis-tiques ou les familles de produits.
Services à valeur ajoutéeLe Golda mise également sur lesservices à valeur ajoutée, commeTecWarranty pour la gestion dedéclaration de garanties ou Tec-Com pour la mise à jour des don-nées à la référence. Les tarifsn’ont pas varié : 1 800 à 3 600 €par an selon que l'on génère plusou moins 10 M€. « Nous comp-tons 1 470 points de vente gros-
sistes, 111 équipementiers (9 nou-veaux en 2015), les plateformes,918 centres autos, des sites Web(Oscaro, Yakarouler…) », indiqueO. Vejdovsky, qui joue l’ouverturesans exception. Seules condi-tions : être coopté par un mem-bre et posséder une solution informat ique ad hoc af in « d’éviter l’entrée d’acteurs uni-quement intéressés par la récu-pération de données tarifaires ».Sa campagne de recrutement repose sur des rendez-vous découverte chez des pros, dontle prochain réunira 60 fournis-seurs le 25 mai sur la plateformePréférence Seine appartenant àAlliance Automotive Group. �
* Groupement pour l'optimisation desliaisons dans la distribution automobile.
ÉCHANGES INFORMATIQUES
Le Golda veut connecter la filière PR
L e groupement renforce son maillage du Grand Est
(15 sites) avec l’adhésion de lastructure fondée et dirigée parFabien Demange implantée depuis 2011 à Marange-Silvange(située entre Metz et Amnéville).Précisium complète égalementson implantation mosellane où il était jusque-là représenté par le groupe Sergeant, couvrantle périmètre nancéien avec trois sites. Bien implantée dans
le département, Moselle Distri-bution Automobile dispose d’unstock de 50 000 références de pièces et propose égalementdu matériel de garage. La struc-ture annonce un CA 2015 de 1,6 M€ pour six collaborateurs.Elle vient chercher dans cetteadhésion à un groupement sa largeur de gammes, ses tarifsnégociés du groupement, maiségalement son accompagne-ment marketing. �
GROUPEMENT
Moselle DistributionAuto choisit Précisium
Olivier Vejdovsky, président du Golda.
Logisteo à Moissy-Cramayel a généré pour 200 M€ de CA l’an passé. La v2 va t-elle permettre de doubler également le volume de ventes ?
Le site de Réau disposera d’une capacitéde stockage de 30 000 m2.
Moselle Distribution Automobile dispose d’une surface de 550 m²,dont 350 m² d’entrepôt.
TECHnOzOOM Zepros 37 | Mai 201642AUTO
D evenu incontournable chez tous lesdépanneurs et réparateurs, le boosterapporte l’énergie nécessaire pour
pallier la défaillance d’une batterie. De plus enplus petit, léger, puis-sant, sécurisé, embar-q u an t d e g ro s s e s réserves d’énergie, lebooster est aujourd’huidisponible dans unegamme très large afinde répondre au plusgrand nombre d’utili-sateurs en fonction deleurs besoins. Toute-fois, il est conseillé des’affranchir de trois cri-tères de base. D’abord,la puissance optimaledélivrée par le boosterpendant que lques secondes, appe lée courant de démarrage.Elle peut varier de 700à plus de 3 000 A en12V et de 1000 à envi-ron 1 600 A en 24V. Ensuite, le courant de pic, qui permet de juger sa capacité à délivrer une forte intensité de courant de
démarrage (7000 A en 12V). Enfin, la tensiond’utilisation (12 ou 24 volts), qui doit être enadéquation avec celle du véhicule à relancer.Reste le critère de la capacité de la batterie
embarquée qui assu-rera, une fois chargée,un certain nombre dedémarrages potentiels.À prendre égalementen compte : le temps de charge.Bref, outre les trois critères de base décritsci-dessus, c’est surtoutsur la batterie que desprogrès ont été appor-tés de manière à ré-soudre les problèmesde charge. En effet, latraditionnelle batterieAGM au plomb, lourde,longue à charger, avecune durée de vie limitée(environ deux ans), est en passe d’êtreremplacée au profit
d’un système à capacité à hautes perfor-mances, sans avoir recours à la recharge pro-prement dite. Une petite révolution. �
D iagnostiquer rapidement et efficace-ment la chassimétrie globale d’un véhicule est devenu primordial à sa
réception, notamment après accident. En effet,les valeurs des mesures réalisées permettentde savoir si le véhicule est réparable ou non.
Aussi, quand un véhicule est remis en état, lemême outil est utilisé pour réaliser l’ensembledes mesures au cours de la réparation du véhicule et en fin de chantier afin d’établir unrapport récapitulant l’ensemble des cotes relevées qui sont répertoriées dans un certificatde conformité. Document devenu obligatoiredans le cadre d’un véhicule VGE (véhicule gravement endommagé).Si tous les systèmes disponibles sur le marchéaboutissent aux mêmes résultats, ils n’utilisentpas forcément les mêmes techniques. Les ins-truments de mesures, les moyens de relever et de transmettre les mesures à un logiciel peuvent être réalisés avec des ultrasons, uneréglette, une pige électronique, un palpeur…Ces informations sont ensuite comparées avecles valeurs des constructeurs, matérialisées par des schémas, etc. Les logiciels embarquentà ce titre des bases de données géantes surl’ensemble des parcs roulants. Les dernièresgénérations de ces logiciels intègrent même la technologie 3D. �
SÉLECTION ZEPROS .
Système PointX de Car-O-Liner
La pige électronique PointX du fabricantsuédois permet de relever les cotes et dimensions entre différents points de mesure de référence sur un véhicule. Reliéepar Bluetooth avec l’ordinateur, elle intègretoutes ces mesures dans le logiciel Vision2. Convivial, précis et très intuitif, lelogiciel retranscrit toutes les mesures entrois dimensions à l’écran en parallèle desdonnées constructeur afin de les comparer.À noter : la base de données intégrée reprend 14000 véhicules. Les mises à joursont effectuées périodiquement. Son prix :4 800 € avec informatique et un and’abonnement pour les fiches techniques.
DÉPANNAGE
RÉGLAGES TECHNIQUES
Mesurer rapidement et avec précision les châssis
Rubrique réalisée par Martial Burat
SÉLECTION ZEPROS .
Le Kap’SAM®
de Sam OutillageExemple type, et pour l’instant unique, d’unbooster qui n’a pas besoin de se recharger.Sans batterie, leKap’SAM® de Sam Outillagene se branche jamais sur le secteur pour retrouver sa capacité. Il se recharge auto-matiquement à 100 % en quelques secondesdès le démarrage du véhicule effectué.
Aussitôt opérationnel pourune nouvelle interven-
tion, il permet plusd’un million de cycles
de (dé)charge,sans perte de
puissance ni de capacité.Performancesgaranties cinqans. En version12V, il disposed’une intensitéde 1600 A endémarrage etprès de 9000 Aen « peak »,
soit une capa-cité électrique
de près de 500 fa-rads. Son prix :
950 € HT.
Booster sans répit
La sélection de la rédactionOutillage, pièces de rechange, catalogues… Chaque mois, la rédaction vous présente un état des lieux non exhaustif des nouveautés destinées au marché de l’après-vente.
DIESEL TECHNIC
EMM
CLAS EQUIPEMENTS
www.clas-equipements.com
Levier d’exercice pour train avantCe levier d’exercice s’avère pratique pour toutes les opérations sur le train avant, notamment pour les réparations surla suspension ou la direction. Une fois l’outil arrimé au soubassement grâce aux deux sangles intégrées (trois positionspossibles), l’opérateur peut provoquer la traction nécessaire à la répa-ration de façon progressive et maîtrisée en sollicitant, à l’aide d’unevisseuse ou d’une clé à chocs, la vis articulée du levier. Ainsi, un seulopérateur est nécessaire, contre deux habituellement. Le tamponcoulissant du levier lui permet de s’adapter à tous lessoubassements, sans endommager la pièce, rendantl’outil adaptable à la quasi-totalité du parc VL et auxpetits utilitaires. Prix public : 289 € HT.
www.contitech.fr
CONTINENTAL
Gamme de kits de courroies striées
Ces kits de courroies d’accessoiresproposés par ContiTech contien-nent tous les composants – dequalité OE – compatibles et néces-saires pour remplacer la courroie :une courroie striée, mais aussi lesgalets tendeurs ou déflecteurs nécessaires. Des amortisseurs detension et le matériel de fixationsont également proposés selon les applications. Le remplacementsimultané de toutes les pièces garantit ainsi plus de sécurité pourle moteur et une durée de vie plusimportante du système de la cour-roie d’accessoires. Cette gammecomprend plus de 110 kits complets.
www.federalmogul.com
FEDERAL-MOGUL
Revêtement de jupe de pistonLe nouveau revêtement EcoTough-Nouvelle Génération diminue sen-siblement les frottements, l’usure(jusqu’à – 40 % par rapport à lanorme du marché) et le bruit sur les moteurs Essence. Appliqué surla jupe de piston avec une épaisseurde 15 microns, le produit se composed’une résine renforcée d’oxyde demétal incorporant des particulesde lubrifiant solide, ce qui lui permetde résister aux charges et tempéra-tures souvent élevées sur les mo-teurs turbocompressés downsizés.Une version pour les moteurs Diesel– EcoTough-D – du revêtement estégalement disponible.
Rubrique réalisée par [email protected]
NOUVEAUTÉS Zepros 37 | Mai 201644AUTO
PIÈCES DE RECHANGE OUTILLAGE PNEUMATIQUES
CARROSSERIE ACCESSOIRES SPÉCIAL POIDS LOURDS
Mélangeur peinture économiqueLe Turbomix PaintsaverTM est un agitateur pour peinture conçu pour assurer un mélange parfait des couleurs tout en réduisant de façon significative le gaspillage de la peinture. Cette efficacité résulte de sa poignée ergonomique en forme de Z améliorée dotée d’orifices. Ainsi, le mélange de peinture s’effectue30 % plus rapidement, voire 40 % pour les peintures métalliques. De plus,
le système « Break it to save it » (cassez pour économiser) à l’extrémité dela partie cassée du mélangeur permet de récupérer l’excédent de pein-
ture sur le mélangeur avant de le jeter. Fabriqué à partir de matériauxrecyclés, le mélangeur (dimensions : 22 x 2 cm) est compatible avecles godets jusqu’à 1 400 ml.
Gaspillage de peinture réduit
au minimum
www.emm.com
Adaptable à la majoritédes véhicules
Catalogue pièces adaptables pour poids lourds IvecoCe catalogue dédié aux pièces détachées adaptables pour les véhicules industriels Ivecorépertorie plus de 900 nouvelles références, portant ainsi le nombre total de pièces détachées à environ 3 200 références. Toutes les nouveautés proposées par la marqueDT Spare Parts sont marquées d’un « N » afin d’être facilement repérables. Quant aux
kits de réparation spéciaux, qui comprennent toutes les pièces nécessaires àune réparation sous une seule référence, ils sont indiqués par la lettre « S ».En plus des informations techniques, un tableau à références croisées endébut de catalogue permet d’identifier rapidement les pièces détachéesadaptables de la marque. Pratique : chaque article dispose d’un QR code
qui facilite sa recherche en ligne.
Recherchesimplifiée
des référencesproduit
www.dt-spareparts.com/fr
Zepros 37 | Mai 2016 NOUVEAUTÉS
www.bandag.eu
BRIDGESTONE
Pneu pour véhicule de grande largeurLe pneumatique Bandag BRR-UWB est spé-cialement conçu pour les flottes de camionsavec remorques évoluant au niveau régional. Bénéficiant d’une longue durée de vie grâce à sabonne résistance à l’usure, il combine une profondeur de sculpturesmoins importante – d’où une moindre consommation de carburant– à un design droit des rainures pour une meilleure évacuation del’eau sur sols humides et une meilleure tenue de route. Recommandépour les véhicules très larges type bus, il est disponible en trois dimensions : 445/45R19.5, 455/50R22.5 et 435/45R22.5.
www.norauto.fr
NORAUTO
Pneumatique été polyvalentLe pneu Prevensys 3 offre d’excellentes per-formances aussi bien sur sol sec que mouillé.
Il bénéficie de la note A en freinage sur solmouillé, avec un gain au freinage allant jusqu’à
2 mètres. Côté innovations, il est doté de trois témoins d’usure de la gomme : un double témoin d’usure (légale etmaximum recommandée) et un témoin de géométrie pour repérertout défaut de parallélisme. Ses reliefs inédits permettent un élar-gissement instantané de la zone de contact en cas de freinage touten favorisant l’évacuation de l’eau sur sol mouillé. Le design asy-métrique de la bande de roulement réduit les bruits, améliore l’adhé-rence dans les virages et optimise le comportement à haute vitesse.
45AUTO
www.valeoservice.com
FESTOOL
Boîtier multiprisesBaptisé SYS-PowerHub, ce boîtier multiprises au format Systainer permet deraccorder des outils électroportatifs, chargeurs, aspirateurs, projecteurs, voirele chargeur d’un téléphone portable. Il est ainsi très facile de le transporter etd’y ranger des batteries ou de petites pièces. Il comporte quatre prises de cou-
rant extérieures et une prise intégrée avec protection ther-mique contre les surcharges.Alimenté avec un câble de raccor-dement de 10 mètres, ce boîtierest aux dimensions 396 x 296x 157,5 mm, pèse 4,2 kg et admetune puissance de 2 500 W.
E-NOV’CAR
Kit d’emporte-pièces pour détecteursRéunis dans un coffret, le foret et les six emporte-pièces proposéspar E-Nov’Car permettent de percerles boucliers avant ou arrière poury loger les détecteurs et autre caméra.De diamètres 17, 18, 19, 20, 21 et 22’’,ils répondent à tous les types d’ins-tallations. Le principe d’utilisationest simple : il suffit de réaliser untrou de 8 mm avec le foret, ce quiservira de centreur à l’emporte-pièce qui, en rapprochant les deuxmatrices à l’aide d’une clé, réaliseraun orifice net et sans bavure dansun bouclier peint pour loger un détecteur ou autre système du genre.Le coffret est vendu 148 € HT.
VALEO
Station de rechargeclim’ polyvalenteLa station de chargeClimFill® Easy de Valeo estidéale pour se lancer dansla recharge declimatisation.Bénéficiantd’une capa-cité de 10 kgréservo i rplein (capa-cité de 7 kglorsque le réservoir est en fonc-tionnement), elle gère automati-quement toutes les opérations sur le système de climatisation, y compris la récupération, le recy-clage, l’injection et la pesée du réfrigérant et de l’huile. À la fois légère et compacte, elle est facile-ment transportable dans l’espace detravail. Recommandée pour les ate-liers effectuant jusqu’à 50 chargesannuellement.
www.kstool.fr
KS TOOLS
Clé à chocs pneumatique compacteLa clé à chocs ½’’ Mini Monster se caractérise par sonformat compact (95 x 190 mm) qui permet son utilisationdans les endroits difficiles d’accès du véhicule. Légère(1,3 kg), elle demeure puissante avec ses 6,3 barde pression d’utilisation pour 1 390 Nm de couple maximum. Pratique : elle est dotéed’une poignée antidérapante Soft Gripet peut s’utiliser d’une seule maingrâce à l’inverseur pouce-index.Trois réglages de couple de serragesont possibles : 270 Nm, 640 Nmet 965 Nm maximum.
www.enovcar.comwww.festool.fr
NOUVEAUTÉS Zepros 37 | Mai 2016
www.mecatech-performances.com
MÉCATECH PERFORMANCES
Nettoyant vitre antibuéeLe nettoyant vitre prêt à l’emploi Glass’Cleanpermet un nettoyage complet de toutes les surfacesvitrées (extérieures et intérieures) du véhicule. Conçu sans ammoniaque, il a une action antibuéeet antireflet, tout en éliminant les salissures,traces d’insectes, film routier, résidus de nicotine… Une fois appliqué, il empêchel’humidité d’adhérer sur la surface vitrée. Disponible en pulvérisateur de 500 ml.
www.pommierequipement.fr
POMMIER
Butoir de quai à absorption d’énergieLa gamme de butoirs de quai Butdock 110 Mobile absorbe n’importe quel choclors de l’accostage du véhicule sur le quai. Pour cela, Pommier a intégré des
ressorts de compression à l’intérieur du butoir. Entièrementfabriqué en acier galvanisé, il ne contient aucune pièce d’usure(absence d’organes en caoutchouc), garantissant ainsi sarobustesse au fil du temps. Un dispositif de course de100 mm permet de suivre la trajectoire de montée et de descente du véhicule, ce qui évite les frottements lors du chargement ou du déchargement à quai. Trois modèles sontproposés : butoir simple, butoir avec rehausse de 100 mmet butoir avec rehausse de 200 mm.
www.fr.ppgrefinish.com/fr
PPG REFINISH
Gamme d’apprêtsauto-lissantsRéférence phare du spécialiste desrevêtements automobiles, la gammed’apprêts auto-lissants sans pon-çage de la cataphorèse PPG 2KDP4000 dispose désormais d’undurcisseur commun quel que soit leproduit de la gamme (apprêt, verniset finition brillant direct). Applicableen mouillé sur mouillé, sa finitionreste parfaite. Très adhérent mêmesur les supports traités contre la cor-rosion, l’apprêt peut être recouvertdirectement après 15 minutes oujusqu’à cinq jours à 20 °C sans ponçage. De plus, la finition est impeccable, même si l’applications’effectue en mouillé sur mouillé.
www.loctite.fr
LOCTITE
Adhésif de réparationdes plastiquesLe TerosonPU 9225 UFME est unadhésif deréparat iondes plas-tiques poly-uréthane bi-composant,notammentr e c o m -mandé pourles pattesd’optiques des phares cassées. Il s’applique facilement avec le pis-tolet Handgun Twin et adhère sur les plastiques avec une prise enmoins d’une minute ! Si un pri-maire d’adhérence est au préalableappliqué sur la surface réparée, il estalors possible de la repeindre avectous les systèmes de peinture pourvoiture. De plus, grâce à la techno-logie MicroEmissionTM mise enœuvre, le produit est sans dangerpour la santé.
www.3-en-un.fr
3-EN-UN
Nettoyant résine biodégradableLe Nettoyant Résine 3-EN-UN®
TECHNIQUE débarrasse la carros-serie des résines et autres résiduscollants et élimine toutes les tracesd’huile et de goudron. Formulé àbase d’alcool et sans ajout de subs-tances agressives,il peut être utilisésur tous les sup-ports métalliques –y compris les carrosseries etmétaux peints –ainsi que sur les plastiques etmatériaux com-posites. Condi-tionné sousforme de sprayde 250 ml sansgaz propulseurdans un packa-ging entière-ment recyclable.Prix indicatif :7,50 à 9,50 €TTC.
46AUTO
La sélection de la rédactionTHULE
www.thule.com
Porte-velos pour toit automobileLe porte-vélos ProRide 598 permet d’installer/désinstaller les vélos jusqu’à20 kg en quelques secondes. En effet, le positionnement des cycles sur la galerie s’effectue rapidement grâce à la molette de limiteur de couple deserrage qui permet de bien fixer les vélos tout en contrôlant la pression exercée sur le cadre, évitant ainsi les risques d’endommagement. De plus, la pince de serrage, doublée de protections en caoutchouc souple qui répar-tissent de façon uniforme la pression exercée sur le cadre, se referme méca-niquement autour du cadre des vélos, évitant ainsi tout risque de chute descycles. Le maintien des roues est assuré par des angles diagonaux réglables
à attaches rapides. Pratique : le porte-vélos se montesans outil à droite ou à gauche du toit de la voi-
ture. Prix : 119 €.
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L’autoradio CZ505E, très simple à utiliser, dispose des principales caractéristiques en termes deconnectivité grâce à sa fonctionVia le microphone intégré, leconducteur peut passer et répondreà des appels téléphoniques en toutesécurité. Il est également possibled’écouter les playlists stockées sur les sites de musique à la de-mande ou sur le téléphone portable.La fonction DAB/DAB+ permetd’écouter la radio en mode numé-rique pour une qualité optimale duson. Enfin, l’appareil est doté d’unport USB et d’une entrée audiomini-jack pour y brancher un MP3ou encore un baladeur.
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Dans ce numéro, lire à partir de la page 41.
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METIERS
TRANSPORT
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Podium inchangé pour ladeuxième édition du clas-
sement Zepros des poids lourdsde la pièce PL publié fin avril dans notre numéro spécial Transport Eco. Le groupe Toddconserve la tête à 71 M€, suivi de PLUS (Poids Lourds UtilitaireServices) sous la bannière G-Truck pilotépar Jean-PierreTreize, qui pro-gresse légère-ment à 27,6 M€de CA, et Ital Ex-press dont le CArecule à 25,9 M€.Au-dessus des 15 M€, le Top 5capture 162 M€sur les 330 M€ générés par les 50 performeursde notre classement. Et si l’onétend aux dix premiers, c’est60% du business qui est généré.
Tendance concentrationSur 2014, une dizaine d’acteursont affiché des progressions remarquables, tirés principale-
ment par de la croissance externe. Qu’est-ce qui bouge le plus sur le marché du PL ? Les groupements, partis à lachasse au maillage et qui ont largement musclé leurs outils logistiques, permettant la mas-sification des achats indispen-sables sur un marché atone et
bataillé. Les ate-liers ont égale-ment accéléré leuractivité. Ils élar-gissent leurs ser-vices (éthylotestsantidémarrage,ABS…) jusqu’aucontrat d’entre-tien pour garderle cl ient chezeux. Enfin, la
conquête des grands comptes,traditionnellement captés par les spécialistes (pneumaticiensnotamment qui se lancent maintenant dans l’entretien…) et les réseaux de marques, que les ateliers indépendants aimeraient également bien fidéliser. �
L’édition 2015 du Salon Inter-national des Solutions de
Transport Routier et Urbain faitles comptes : sur cinq jours, les 900 exposants et marques(+ 13 % vs 2013) ont vu passer36 000 visiteurs (+ 3 %). Parmieux, 61 % étaient des décideurset porteurs de projets d’achat de transporteurs et utilisateursde transport, 22 % des carros-siers constructeurs, équipemen-tiers, constructeurs VI/VUL, et17 % des distributeurs et répara-teurs. L’enquête d’après salon aégalement fait valoir que 88 %des exposants étaient satisfaitset ont apprécié à la quasi-unani-mité la qualité des visiteurs. Du côté des visiteurs, 85 % ontdéclaré qu’ils seraient là pour en 2017. Bon présage pour la 14e édition qui se déroulera du 21 au 25novembre 2017, toujoursà Lyon Eurexpo.
L’innovation récompenséeEt parce que les temps sont au buzz, les organisateurs ont décidé de créer un nouvel
événement autour de cette ren-contre : l’élection de « L’hommede la filière 2017 ». Ainsi, le prix«Véhicules Industriels et Urbains,l’Homme de la filière 2017 » sera décerné à une personnalité(homme ou femme) ou une organisation (entreprise, ville ourégion), française ou étrangère,qui porte les valeurs et les enga-gements de la Fédération Fran-çaise de Carrosserie. Les qualitésrequises : la capacité à innover
pour répondre aux enjeux éco-nomiques et sociaux et à formerdes individus compétents et responsables pour maintenir surle territoire une filière complète,depuis la conception de produitsjusqu’aux services. Le jury de ceprix sera composé de journalistes(Zepros Métiers Transport ysera !) et d’experts de la filière sur les questions économiques,sociales, techniques et environ-nementales. �
SALON
Solutrans va élire un Homme de la filière
DISTRIBUTION PR
Les grossistes PR en mouvement
zepros.fr
METIERS
TRANSPORT
ACTUALITÉS P.50Alain Vidalies veut sa «Task Force» anti-fraudeInnov+ va lancer son boîtier anti-somnolence
DISTRIBUTEURS VI P.51Le nouvel Expert à la rescousse de PeugeotLes ventes d’utilitaires surperforment
RÉPARATEURS P.52Scania délègue la maintenance pour mieux fidéliserLes ateliers Fraikin se lancent dans le forfait
CARROSSIERS INDUSTRIELS P.53Lamberet ouvre un 4e site de productionKögel dévoile sa nouvelle benne pour asphalte
Sommaire
CAMION CONNECTÉ
MAN teste la conduite en convoi
P. 50
La 14e édition du salon Solutrans se déroulera du 21 au 25 novembre2017, toujours à Lyon Eurexpo.
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METIERS
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TÉLÉPÉAGE
Telepass lanceson boîtiercouvrant 5 pays
Le spécialistedes services detélépéage PL,qui revendique9millions d’uti-
lisateurs, propose désormaisaux entreprises de transport un boîtier interopérable à desti-nation de la France, l’Espagne, le Portugal, la Belgique et l’Italie. Les clients n’ont besoinque d’un boîtier et d’une seulegestion en ligne pour les aider à s’équiper, gérer et suivre quotidiennement leur consom-mation en matière de péagesdans les cinq pays.
BUS & CARS
Ça roule pour lesautocars MacronSix mois après la libéralisation du marché du transport devoyageurs, l’activité connaît undémarrage rapide avec l’ouver-ture de 148 lignes et le transportd'environ 800 000 passagersrelevé fin 2015. Cinq compagniesdesservent 75 villes et 274 «carsMacron » en assurant des liai-sons quotidiennes. Un appel d’air pour les constructeurs. Ainsi, Iveco Bus a vendu 350véhicules supplémentaires en2015 assemblés dans son usined’Annonay. Reste à déployer les gares routières, chantier encore aujourd’hui en attente.
UNION EUROPÉENNE
Le Parlements’engage contrele dumping socialDébut avril, la commission transport du Parlement européena voté un projet d’avis sur ledumping social dans le trans-port. Le texte prévoit de faire ducabotage illégal et du dumpingsocial des causes de perte del’honorabilité professionnelledes transporteurs. La créationd’une Agence européenne dutransport routier, chargée defaire appliquer la réglementa-tion sociale et sa normalisationdans les pays membres, estégalement envisagée.
Vite !
L e secrétaire d’État chargé du Transport veut muscler
le dispositif de contrôles routiers.Le 14 avril, il a annoncé la consti-tution d’un corps de contrôleursexperts spécialement forméspour détecter les fraudes au tachygraphe et préparer les nou-veaux outils de vérification que prévoit le règlement tachy-graphe de 2014. De p lus , il demande une intensificationdes contrôles sur les lieux dechargement et de déchargementainsi que le renforcement dessanctions administratives et pénales, pouvant aller jusqu’à
des mesures d’immobilisation et de confiscation des véhiculespour les infractions graves. Afin de convaincre les acteurs de sa volonté d’agir et de la nécessité d’aller plus loin, AlainVidalies a présenté les résultatsdes contrôles terrestres actuels.Ainsi, sont contrôlés en moyennechaque année plus de 100 000véhicules, dont la moitié hors pavillon français. Sur ce total,10 % ont été sanctionnés pourdes situations de cabotage irrégulier, et 8 000 cas de non-respect des temps de repos ontété relevés. �
CONTRÔLES ROUTIERS
Alain Vidalies veut sa«Task Force» anti-fraude
La s t a r t - u pv i e n t d e
lever 220 000€(portant la levéede fonds amor-çage à 430 000 €) luipermettant l’industriali-sation de Toucango, unboîtier deux-en-un à fixersur le tableau de bord pourprévenir la somnolence auvolant. Comment cela fonc-tionne ? Grâce à sa techno-logie de caméra à reconnais-sance faciale, il suit le visage en temps réel. Dès les premierssignes de fatigue ou de distrac-tion, une alerte est envoyée en temps réel au conducteur du véhicule. Celui-ci est ainsi accompagné par deux fonctionsmajeures d’assistance à la vigi-lance et d’aide à la navigation au choix du client.
Commercialisation cet étéL’expérimentation du boîtier est actuellement menée par trois clients pilotes : Transdev,
Cetup et ERDF. Parallèlement, Innov+ a renforcé son équipe en intégrant au board des fon-dateurs – Stéphane Arnoux etPatrice Lacroix – Damien Cuoqqui est en charge de l’indus-trialisation du boîtier et de lepousser vers les constructeurspour une intégration sur le véhi-cule du futur. La commer-cialisation de Toucango est d’ores et déjà prévue pour l’étéprochain. �
Deux ensembles camion/remorque capables derouler en peloton à faible
distance sur autoroute grâce à des systèmes d’assistance à la conduite et de pilotage ainsique d’une communication de véhicule à véhicule : c’est le Pla-tooning que MAN est en train de tester. La distance entre deux trains routiers est d’environ10 mètres, soit l’équivalent d’unedemi-seconde. Tous les véhiculesdu peloton sont reliés entre eux par un timon électronique :le véhicule de tête fixe la vitesseet la direction pendant le trajet.Grâce à une communication de véhicule à véhicule (ITSG5),les instructions de commandesont transmises sous forme de
données aux véhicules suivants,qui eux-mêmes renvoient desdonnées au véhicule de tête.
Déploiement en 2020 ?Dans le cadre de cette commu-nication de véhicule à véhicule,
un WLAN (réseau local sans fil)automobile d’une fréquence de 5,9 GHz est utilisé. Objectif :réduire la consommation de carburant jusqu’à 10 %, maiségalement l’accidentologie pro-voquée à 90 % par des défail-
lances humaines grâce aux systèmes d’assistance à laconduite. Dans le cadre du pro-jet du gouvernement néerlandais« European Truck PlatooningChallenge 2016 », MAN a pré-senté un prototype de son convoi, composé de deux trac-teurs routiers TGX 18.480. L'objectif était de valider les potentiels en termes de sécuritéroutière et d'augmentation de l'efficacité dans le transportde marchandises sur route. Si d’un point de vue techniquel’échéance de déploiement à2020 est tenable, il faut encoreobtenir une harmonisation desdiverses règles de circulation et législations dans les diffé-rents pays ! �
CAMION CONNECTÉ
Platooning : MAN teste la conduite en convoi
ACTUS FRANCE Zepros 37 | Mai 201650TRANSPORT
Après avoir testé de 2005 à 2009 les convois de 4 véhicules dans le cadrede son projet « Konvoi », MAN relance le débat avec le Platooning.
L’intensification des sanctions en cas d’infractions graves pourrait allerjusqu’à l’immobilisation et la confiscation du poids lourd.
TECHNOLOGIE
Innov+ va lancer sonboîtier anti-somnolence
Toucango détecte le rythme d’ouverture des paupières et leurvitesse de clignement, mais égale-ment les bâillements.
UTILITAIRES
PSA vise 21,5% de pdmLors de la présentation à lapresse internationale à l’usine deSevelnord (59), Carlos Tavares,P-DG du groupe PSA, a affirmésa volonté d’accroître la péné-tration du groupe sur le marchédu VUL en Europe en gagnant 2 points de pdm aujourd’hui pourpasser à 21,5% à l’horizon2018. En cheval de Troie, les nou-veaux Peugeot Expert et CitroënJumpy doivent devenir des outils de conquête. Pour pousserl’activité, le groupe s’est dotérécemment d’une Business Unit dédiée à cette activité.
MARCHÉ PUBLIC
L’Ugap fait le plein de PL
La centrale d’achat de l’Étatvient de renouveler son offre enchâssis poids lourd. Six marquesont été sélectionnées. Ainsi,pour le segment au PTAC de3,5 et 7,5 tonnes, Iveco, RenaultTrucks et Volkswagen VéhiculesUtilitaires ont été retenus. Iveco, Renault Trucks et Mer-cedes-Benz occupent le seg-ment des 7,5 et 19 tonnes. Enfin, le segment des 19 tonneset plus (diesel et GNV) a étéremporté par DAF, RenaultTrucks et MAN.
OCCASION
Denco-Auctionen ligneSpécialiste des solutions dédiéesà l’achat et à la vente de VI, legroupe Via Mobilis a lancé le12 avril dernier son nouveausite d’enchère en ligne. Denco-Auction.com permet de saisir un ordre d’achat automatique,soit d’enchérir directement sur un lot.
Vite !
Zepros 37 | Mai 2016 DISTRIBUTEURS VI 51TRANSPORT
Carlos Tavares veut secouerles véhicules utilitaires.
En annonçant récemment que lagamme de Peugeot Citroën seraitcomposée de huit modèles dontun nouveau pick-up d’une tonne,le patron du groupe PSA attenden retour des volumes de ventesen progression de 30 % et undoublement des profits de cetteactivité d’ici 2021. Du pain sur laplanche pour le nouveau PeugeotExpert (et pour son cousin le Citroën Jumpy) qui adopte undesign emprunt de tempéramentet de robustesse et va être pro-posé avec un choix de trois lon-gueurs (4,60 m, 4,95 m et5,30m) pour des volumes utilesde 5,1 à 6,6 m3, 1 400 kg decharge utile et 3,32m à 4 m delongueur de chargement et1,90m de hauteur à bord.
Plusieurs verisons possiblesCette nouvelle gamme sera pro-posée en version fourgon mais
aussi en version plancher cabine,combi et cabine approfondie 5 ou6 places. Avec des moteurs Euro 6 dotés du Stop&Start, le nouvel Expert annonce uneconsommation de 5,1 l/100 kmet 133g/km de CO2. À bord, il seraéquipé de portes latérales cou-lissantes mains libres, de la modularité de la cabine avec Moduwork, l’Active Safety Brake,la caméra de recul avec Visio-Park 1, la navigation 3D connectée,l’affichage tête haute, l’alerte attention conducteur, la lecturedes panneaux de signalisation et un régulateur de vitesse.�
SHOWROOM
Le nouvel Expert à larescousse de Peugeot
Moteur 1.6 HDI S&S
Puissance 115 ch
Consommation 5,1 l/100 km
Pollution (CO2) 133 g/km
Volume de chargement 5,1 m3
Charge utile 1 400 kg
Longueur utile 3,32 m
Tarif NC
L e constructeur gonfle la cou-verture de ses occasions en
offrant une garantie de deux ansou 240000km sur une sélectionde tracteurs Renault Premium460. Les véhicules pris en compte
dans cette promotion sont desEuro 5 de moins de 48 mois affi-chant un kilométrage inférieur à360 000 km. Il s’agit de la ga-rantie la plus longue du marché,affirme-t-on chez Renault Trucks.Elle couvre la chaîne cinématique(moteur, boîte de vitesses et pont)et inclut les frais de remorquageet de dépannage du véhicule par-tout en Europe. Cette offre pro-motionnelle est proposée par leréseau occasion Renault TrucksTruckplus jusqu’au 3 juin 2016.�
OCCASION
Renault Trucks garantit deux ans
L e marché des VUL neufs aprogressé de 4,9% par rap-
port à mars 2015. Cette haussevient après un bon mois de février(+ 8 %) malgré un démarrage difficile en janvier (- 4,8 %). Ainsi sur trois mois, 99 965 uti-litaires ont été immatriculés, soit une progression de 9,4 %.Les marques françaises ont gonflé leurs ventes de 8,3% avec65 000 véhicules immatriculéssur le premier trimestre. De jan-vier à mars, Renault annonce+10% (31 329 immats), Peugeot+ 11,5 % (17 322) et Citroën+ 6,3 % (15 616). Les marquesimportées affichent un bon score
sur la période (+ 11,6%) pour unpeu moins de 35 000 immats.Iveco progression de 35% pourun peu plus de 3 300 véhiculeset Mercedes Benz de 34, 5 %(4 700 immats).
Les ventes VI au beau fixeCôté VI, après un bon début d’année et un mois de mars à+ 20 %, 11 516 immats ont étéréalisées sur trois mois (+ 17,6%).Renault Trucks, qui capte unquart du marché français, afficheune croissance de 19,8 % avec2 989 PL immatriculés, contre8 527 immats se partageant entre les autres marques.�
MARCHÉ
Les ventes d’utilitairessurperforment
Renault et Renault Trucks gardent encore la main sur le marché françaisde l’utilitaire et du poids lourd.
Peugeot Expert
© Renault Trucks SAS
D epuis le 13 avril dernier, Mercedes-Benz Vans France
a investi les réseaux sociaux. Objectif : mettre en avant sesproduits et surtout valoriser lesutilisateurs d’utilitaires de lamarque à l’Étoile. Facebook a étésélectionné pour son potentielrelevé par un sondage réalisé parla marque auprès des dirigeants.Il s’avère que 27 % des cadresprofessionnels s’y connectent auminimum une fois par jour, 44%
chez les moins de 45 ans contre18% sur Google+ (18 %) et 10%sur LinkedIn. Au programme desanimations : un concours natio-nal du meilleur pilote de véhiculevia un jeu de questions-réponses,mais également des épreuves régionales sur six circuits enFrance et une finale à la mi-juin à Alès… ainsi que l’ambition deréaliser une série en ligne mettanten lumière des professions arti-sanales peu connues.�
RÉSEAUX SOCIAUX
Mercedes Vans fait le mur sur Facebook
DIGITAL
Profil Plus lanceson carnetd’entretienTrack+ est le nouveau systèmed’aide à la planification destravaux d’entretien de l’enseignespécialisée pneumatique dédiéaux transporteurs, mono ou mul-tisites, avec des ateliers intégrésou non. Ce carnet d'entretiendigital s'appuie sur l'ensemble dessolutions télématiques du marchépour collecter et analyser lesdonnées du véhicule (géolocali-sation, kilométrage…) afin d'enfaciliter et optimiser l'entretien.
HAYONS
Hydroparts gagne3 départementsPrésent sur 50 départements,Hydroparts étend sa couvertureen maintenance aux Alpes-Mari-times, au Calvados et à la Manche.Les transporteurs de ces dépar-tements peuvent désormais faireappel aux services de l’enseignepour l’entretien, le contrôle etla maintenance des hayons élé-vateurs sur site, 7j/7, 24h/24.
Vite !
Si fidéliser la clientèle passepar les contrats d’entre-tien (un acheteur VN
sur deux chez Scania), restait àcapter la clientèle disposant d’unatelier intégré, soit un transpor-teur sur deux. Le constructeurscandinave a donc imaginé unnouveau dispositif de fidélisa-tion : la délégation de mainte-nance. Ce nouveau type decontrat d’entretien consiste à déléguer au client certaines pres-tations de maintenance (définiesau cas par cas) sous forme deforfaits mensuels sur mesure« qui peuvent revêtir différentesformes au gré de la culture Scaniadu client ». En clair, selon le niveaude compétence des équipes del’atelier du client transporteur.
Accompagnement cibléLes équipes du distributeur Scania accompagnent l’atelier enfonction de son degré d’exper-tise technique et du type d’exploi-tation des véhicules : fourniture
de l’outillage adapté et de piècesd’origine, appui technique, for-mations mécaniciens, suivi à distance des véhicules grâce auboîtier Communicator qui permetd’accéder à l’ensemble des don-nées du véhicule… À la clé pourle transporteur : le maintien deson atelier et une extension de lagarantie à trois ans des matériels.Outre le fait de renforcer le lienentre le client et le distributeurlocal, la formule permet à Scania
de ramener ces ateliers vers les comptoirs PR de sa centainede points de vente et de service.De quoi accompagner l’ambitiondu constructeur pour sa divisionPièces et Services, pour laquellele constructeur vise 188 M€ deCA à l’horizon 2020, soit un bondattendu de 86% par rapport aux118 M€ générés en 2015 (+ 17 %par rapport à 2010) sur un parcfrançais qui sera alors passé de31 000 à 50 000 véhicules. �
CONSTRUCTEUR
Scania délègue la maintenancepour mieux fidéliser
DIVERSIFICATION.
Vitrage et pneus en embuscadeReprendre la main sur desmarchés laissés aux spécia-listes. C’est la volonté duconstructeur qui vient d’in-tégrer à son catalogue de services le remplacement et la réparation des vitrages. Et pour intégrer cette presta-tion, Scania s’appuie surVBSA, qui lui fournit l’équi-pement spécifique aux inter-ventions sur PL, cars et bus,et la formation, indique notreconfrère Après-Vente Auto-mobile. De même, la marquetravaille actuellement sur uneoffre liée aux pneumatiques,poste gros vecteur d’entréesatelier.
RÉPARATEURS Zepros 37 | Mai 201652TRANSPORT
EXPERTISE
Le recalibrage descaméras en question
Avant le déploiement de l’offre de délégation de maintenance, des pilotes ont testé la formule, dont l’entreprise charentaise Garandeau.
«Aujourd’hui, certains expertsrefusent de prendre en
charge le recalibrage de la caméraintégrée au pare-brise lors du remplacement de ce dernier. Or la responsabilité du réparateurpourrait être engagée en cas demauvais fonctionnement du sys-tème qui conduirait à un sinistre. »Inquiétude au CNPA suite à uncas concret remonté du terrainpar un professionnel de la régionRhône-Alpes qui monte au cré-neau et demande aux profes-sionnels de prévenir les instancesconstructeurs ou le CNPA dansun cas pareil. Car si l’organisationprofessionnelle ne fait aujourd’huiréférence qu’à un unique cas, il n’est pas à exclure qu’il ne soitpas isolé. Outre les 2 à 5 heuresnécessaires à ce recalibrage qui
ne sont pas anodines, des ques-tions se posent en matière de sécurité et par ricochet de res-ponsabilité du professionnel en cas de problème rencontré parle conducteur après ces inter-ventions. �
L e loueur longue durée étoffeson panel de services de
maintenance et réparation VU et VI avec « Entretien à la carte ».L’offre est développée sousforme de forfaits tout compris :visite châssis, renouvellement de l’agrément ATP, diagnostic,passage des mines et/ou contrôletechnique. Des formules à la cartesont également accessibles. Son atout : 130 ateliers intégrésavec son millier de techniciensqualifiés, experts multimarqueset multiproduits (utilitaires, hydrau-liques, frigoristes, fourgons…).
Booster les entrées atelierCette forfaitisation des presta-tions est une nouvelle étape pourmieux servir les clients locatairesdont le contrat impose la fré-quentation des ateliers Fraikin.Cette prestation pourrait égale-
ment contribuer à gonfler les entrées atelier des véhicules engestion de flotte qui représen-tent 5 à 10 % du CA. De longuedate, le loueur a investi dans laperformance de ses ateliers intégrés. Outre l’équipement en outils de diagnostic multi-marques, Fraikin met les moyensdans le maintien des compé-tences des équipes – notammentdans les activités froid et hydrau-
lique, très pointues – afin de pouvoir couvrir l’ensemble desopérations de maintenance et réparation, carrosserie comprise.« Ce sont nos véhicules, nousavons intérêt à ce qu’ils fonction-nent bien et le plus longtempspossible. Nous sommes donc trèsvertueux sur l’entretien », nous expliquait il y deux ans Jean-François Taillefer, directeur desopérations techniques Fraikin. �
ATELIER INTÉGRÉ
Fraikin se lance dans le forfait
Les 130 ateliers intégrés Fraikin se mettent au goût du jour en proposantdes prestations forfaitisées.
Après un CA 2015 recordsupérieur à 160 M€(+ 16 %), le leader euro-
péen de la carrosserie frigorifiqueest resté sur le même trend aupremier trimestre 2016 avec unecroissance de 17 % par rapport à la même période en 2015. Lamberet avait anticipé cetteaugmentation de l’activité en lançant la construction d’unenouvelle implantation industrielle.
Un site dédié aux VULAinsi, en mars dernier, un site de production a ouvert à Saint-Eusèbe, sur le territoire du Creusot-Montceau (71). Il est dédié à la production d’utilitaireslégers destinés au marché européen. «Sur ce site, nous aurons à terme une capacité de production de 16 véhicules par jour, contre un pour un artisan
à rayonnement régional», assureDamien Vuillod, directeur indus-triel de Lamberet. Pour atteindrecette performance, le groupe ainvesti 10 M€ dans l’unité réso-lument high-tech, avec un nou-veau process industriel. Ainsi, la technologie Easy Fit autorisele montage d’un véhicule en dixheures, ce qui correspond à unemultiplication par cinq de la pro-ductivité ; le process de produc-tion, jusqu’ici très manuel, a étéautomatisé au maximum pour
accélérer les capacités de pro-duction.
Marché en transformationLe nouveau site vient compléterle dispositif industriel du carros-sier jusque-là organisé autour del’usine de Saint-Cyr-sur-Menthon(01) dédiée à la construction deporteurs et semi-remorques,celle de Sarreguemines (57) quifabrique les panneaux pour desCKD – véhicules non-montésdestinés à l’exportation – et celle
de Gross-Rohrheim en Allemagneen charge des productions des-tinées aux constructeurs alle-mands et aux groupes frigori-fiques. «Le marché du VUL estfragmenté. Il est détenu majori-tairement par des artisans. Hier,on achetait son véhicule frigori-fique chez un carrossier. Demain,la transaction s’effectuera surtoutchez un constructeur, dans uneconcession Renault, Peugeot…Ces deux constructeurs ambi-tionnent de réintégrer la valeurajoutée de cette transformationen livrant un véhicule frigorifiqueà leurs clients. Pour atteindre cetobjectif, ils doivent s’adresser àdes industriels comme Lamberetqui ont un rayonnement européen,voire mondial. L’un de nos atoutsde par nos connexions avec lesmarchés asiatiques et nord-amé-ricains», conclut Damien Vuillod. �
Lancé il y a un an, le pro-gramme Ready Built de
Scania a généré la vente de prèsde 70 véhicules carrossés «prêtsà l’emploi » et immédiatementdisponibles. Preuve pour leconstructeur de l’intérêt desclients pour une offre mise à ladisposition du réseau par répar-tition dans les points de vente,les distributeurs ont égalementaccès à l’intégralité du stock permanent d’une cinquantainede véhicules en direct via un logi-ciel interne. Depuis le début del’année, l’offre Ready Built s’estenrichie de tracteurs approchechantier. Quatre des modèles
Scania G 450 CA4x2HSA adaptés aux travaux publics ontété transformés par des carros-siers industriels, sélectionnéspour la transformation en fonctionde leur proximité géographiqueavec les points de vente du réseau.Ainsi, les véhicules de la gammeReady Built sont carrossés debennes CIF, Cox, Meiller, Forez-Bennes ou Carrosserie Vincent ;de bras Dalby ou Palfinger ; demalaxeurs Liebherr ou Schwing-Stetter ; de balayeuses Brock dis-tribuées par CMAR. Une proxi-mité nécessaire pour tenir lapromesse d’une livraison du véhicule sous une semaine ! �
FRIGORIFIQUE
Nouveau site pour Lamberet
CONSTRUCTEUR
Scania gonfle son offre« Prêt à l’emploi »
Au salon bauma 2016 deMunich, le spécialiste des
remorques a présenté sa nou-velle semi-remorque à bennepour asphalte à trois essieux avec un volume de chargementde 24 m³ équipée d’une isolationthermique intégrale. Il s’agit d’une variante avec un fond debenne de 5 mm d'épaisseur, une ridelle arrière en acier Hardox450 de 4 mm d'épaisseur et desparois latérales en tôle d'acierS700 à haute résistance de4 mm d'épaisseur. La benne estentièrement isolée et équipée
d'un système de mesure intégréà quatre points et d'un indicateurde température. L'écran affichealternativement les quatre pointsde mesure individuels et la tem-pérature moyenne. L’isolation estréalisée à l'aide d'un matériauthermodurcissable à hautes performances. Des couvercles en tôle permettent une mainte-nance facile des capteurs de tem-pérature. Une capote coulissanteen résistant à la chaleur assurel'isolation vers le haut. Le modèleest équipé de la benne rallongéede 170 mm. �
SEMI-REMORQUE
Kögel dévoile sa nouvellebenne pour asphalte
PARTENARIAT
Durisotti envedette chez PSA
Lors de la présentation du pro-gramme PSA « Push to Pass »de Sevelnord (59), Durisotti aété le seul carrossier industrielà exposer une adaptation Peugeot Expert et Citroën Jumpy. Il s’agissait d’une carrosseriegrand volume sur base planchercabine. Les véhicules entrentactuellement en production dansl’usine Durisotti de Sallaumines(62) qui se trouve à 45 km del’usine PSA de Sevelnord. D’oùcette mise en avant !
CARROSSERIE
Labbé ouvre un second site
Pour répondre à l’augmentationde l’activité, la carrosserie deLamballe (22) appartenant au groupe Gruau s’agrandit. Le 1er mars, elle a ouvert un sitede production à Plestan (22) qui s’étend sur cinq hectares,dont 2 500 m2 couverts. Y seronttransférés : la pose de car-rosserie sur les châssis, la fixa-tion de hayons élévateurs ainsique le stockage des véhicules.
AMÉNAGEMENT
ORSYmobilaffiche sacroissanceEn 2015, la mar-que du GroupeWürth propo-sant des amé-nagements VULa généré un CAde 5 M€, soit uneprogression de 5 % comparé àl’année précédente. Pour 2016,ORSYmobil compte rester sur la même tendance. Pour garderle rythme, elle va étoffer sonéquipe commerciale dont la mis-sion sera de renforcer le socle de clientèle aujourd’hui princi-palement constitué d’artisanspour partir à la conquête des constructeurs et des flottes declients grands comptes.
Vite !
Zepros 37 | Mai 2016 CARROSSIERS INDUSTRIELS 53TRANSPORT
Scania a étendu son offre Ready Built au secteur des travaux publics.
La benne asphalte de Kögel est protégée de la corrosion grâce à la technologienano-céramique associée à un procédé de revêtement par cataphorèse.
Saint-Eusèbe accueille un centre de formation pour les frigoristes, conduc-teurs de machines automatiques ou programmateurs de commandes numériques.
Rubrique réalisée par [email protected]
FRANCEBNP PARIBAS PERSONAL FINANCEAbel Rosselet,37 ans, intègre
la direction du marché automo-bile France de BNP Paribas Per-sonal Finance, spécialisé dans lecrédit au particulier en France eten Europe. Il est en charge desrelations avec les constructeurspartenaires dans l’Hexagone. Il travaillait jusqu’à présent auprèsde Crédit Agricole Consumer Finance (CACF), en charge de lajoint-venture Forso Nordic néedu partenariat entre Ford CréditEurope et CACF. Avant cela, il acumulé douze années d’expé-rience au sein de l’Alliance Renault-Nissan, puis Hyundai Capital Europe, pour lesquels il était déjàen charge du financement.
GATESBertrand Bouglé,37 ans, est
nommé Directeur AutomotiveReplacement chez Gates France.Il était jusqu’à présent respon-sable des ventes pièces et ser-vices France chez CNH Industrial,après avoir évolué à différentspostes de management com-mercial chez Valeo Service France.Dans ses nouvelles fonctions, il est en charge du développe-ment de la clientèle et de la coor-dination des actions de vente etde marketing sur la France et lesDOM-TOM, et pilote l’équipecommerciale et le service clients.Il est placé sous la responsabilitéde Patrice Piasentin, directeurAutomotive Replacement EMEA.
AGRAArmelle Dubsay rejoint le
groupement en tant que res-ponsable réseaux afin d’animeret développer Proximeca etPoint Repar (plus d’une centainede garages à eux deux). Elle n’enest pas à son coup d’essaipuisqu’elle a déjà animé des réseaux de garages chez un distributeur lyonnais pendant
cinq ans, pour prendre ensuitela responsabilité d’un centre de profit pendant quatre ans.Depuis 2008, elle était respon-sable commerciale des secteursRhône-Alpes/Auvergne/Sud-Estchez KYB.
ALLIANCE RENAULT-NISSANAlexandre Perrod, 51 ans,
devient directeur des ressourceshumaines et compétences del'Alliance Renault-Nissan touten conservant la direct ion rémunération et avantages sociaux. Il succède à TristanLormeau et est rattaché à Marie-Françoise Damesin,
d i rect r i ce des ressources humaines du groupe. Diplôméde l 'Univers ité Panthéon-Sorbonne et de l'IEP Paris, il adébuté sa carrière en 1994 chezGrace avant d'intégrer la direc-tion des ressources humainesde General Electric quatre ansplus tard. Après des passagesau Crédit Agricole, à l'IPSEN etchez Vallourec, il rejoint l'AllianceRenault-Nissan en 2012.
AFPAYves Barou est réélu pour
quatre ans à la présidence del’Association nationale pour laformation professionnelle des
adultes. Diplômé de l’École Polytechnique et titulaire d’undoctorat es Sciences Écono-miques, il débute sa carrièredans l’Administration, d’abordau ministère de l’Économie etdes Finances puis aux AffairesSociales. I l rejoint en 1984 le groupe Rhône-Poulenc où il exerce différentes fonctions de direction pendant 14 ans. En 2000, il intègre le groupeThalès en qualité de directeurgénéral adjoint pour les res-sources humaines. À partir de2010, il se consacre au conseil,notamment auprès du FondsStratégique d’Investissement
(filiale de la Caisse des Dépôtset Consignation). Il est présidentde l’AFPA depuis juin 2012.
RCI BANQUEAlice Altemaire, 38 ans, est
nommée directeur comptabilitéet contrôle de la performance dela captive du groupe Renault etdevient membre du comité exé-cutif. Cette diplômée de l’EssecBusiness School a commencésa carrière comme consultanteen organisation chez Price-WaterhouseCoopers et IBMConsulting. Elle rejoint le groupeRenault en 2005 à la directionde l’organisation, puis devient
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PEOPLE Zepros 37 | Mai 201654AUTO
8-10 rue des Blés – Bât. M/36 – 93210 La Plaine Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : [email protected] – Internet : www.zepros.fr – Site groupe : www.groupegratuitpros.fr • Directeur de la publication :Philippe Paulic – Tél. : 06 62 73 06 02 – [email protected] • RÉDACTIONRédactrice en chef :Caroline Ridet – Tél. : 06 60 76 84 55 – [email protected]• Rédactrice en chef adjointe :Muriel Blancheton – Tél. : 06 60 77 30 07 – [email protected]• Secrétariat de rédaction :Jean-Philippe Scardina – [email protected]• Maquette :Première maquettiste : Isabel Goncalves – [email protected],Marc Le Texier, Isabelle Cerf • Ont participé à ce numéro :Rubriques : Jean-Pierre Lagarde (Véhicules) – Martial Burat (Technique) – Renaud Chasle (Garage connecté) • Correspondants régionaux :AlsaceChristophe Nagyos,
Auvergne Jean-Pierre Raynaud, Bretagne Renaud Chasle, Centre Martine Rigaudie, Franche-Comté Patrick Lamy, Limousin, Bourgogne, Rhônes-Alpes et Ile-de-France contacter rédaction nationale, Lorraine Emmanuel Varrier, Nord-Pas-de-Calais Anne-Lise Favier, Paca Olivier Muselet, Pays de la Loire Thierry Goussin, Poitou-Charentes Jean-Sébastien Thomas • Crédit photos et illustrations : Droits réservés sauf mention contraire – Photo couverture : Fotolia • MARKETING-DIFFUSION Marie Salamone – [email protected] • PUBLICITÉ • Directrice de publicité :Delphine Rey-Millet – Tél. : 06 99 43 19 66 – [email protected] • ADMINISTRATIONResponsable : Sophie Lascoux – Tél. : 06 66 06 80 35 – [email protected] • IMPRESSION L’imprimerie – 79, route de Roissy – 93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ISSN 2263-3650 • OJD :Mise en distribution certifiée 2012 : 48 857 ex. PV OJD janv. 2014 à déc. 2014 • ZEPROS est une publication de la société « Groupe Gratuit Pros », SARL au capital de 8 000 € • RCS Bobigny B 483 806 717.
ZEPROS est imprimé sur papier 100% recyclé et écoresponsable. Procédé d’impression sans eau waterless.
� FRANCE � EUROPE � MONDE
Abel Rosselet Bertrand Bouglé Armelle Dubsay Alexandre Perrod Yves Barou�1 �2 �4�3 �5
Matthias Gründler Stephen Norman Momar Nguer Martin Hendricks Massimo Altafini �13 �14 �15 �16 �17
Hervé Boyer Anders Nielsen�11 �12
Alice Altemaire Claus Oberbeck Martin Wells Tobias Narvinger Stéphane Chemama�6 �7 �8 �9 �10
LES HOMMES ET LES FEMMES
DU MOIS
responsable de contrôle de gestion des G&A corporate. En 2010, elle intègre RCI Banqueen tant que directeur du contrôlede la performance groupe, oùelle devient par la suite directeuradministratif et financier de RCIFinancial Services, la filiale bri-tannique de la captive.
EUROPEGITI TIREClaus Oberbeck prend le
poste de OE Chief Engineer ausein du centre de Recherche et Développement européen du manufacturier à Hanovre, enAllemagne. Sa mission : dirigerles activités futures de déve-loppement de l 'entrepr ise pour les équipementiers euro-péens . Quant à Mart inWells, i l occupe désormais sur le même site la fonction de Global Account Managerpour les équipementiers alle-mands, à savoir développer lesrelations commerciales exis-tantes afin que Giti Tire devienneun partenaire reconnu en pre-mière monte auprès des fabri-cants européens de premierplan, notamment via un certainnombre de plateformes définies.
ALLIANCE AUTOMOTIVE GROUPTobias Narv inger est
nommé directeur des achatsGroupe. Il prendra ses nouvellesfonctions le 1er septembre pro-chain et sera basé au siège londonien du groupe. Il occupaitjusqu’à présent un poste équi-valent pour la société Mekono-mem Group, leader de la distri-bution de pièces automobilesdans les pays nordiques. Précé-demment, il était directeur gé-néral de Mekonomen Suèdepuis a exercé différents postesà responsabilités au sein des di-visions Achats pour ce mêmegroupe ainsi que pour Scania.
INFINITIS t é ph an e C h emama
devient directeur régional d’Infiniti pour l’Europe du Sud.Il est ainsi en charge de la res-ponsabilité de la marque pour laFrance, la Belgique, le Luxem-bourg, les Pays-Bas et l’Italie. Il reporte à François Goupil de Bouillé, vice-président pourla zone EMEA. Diplômé de la
Skema Business School, il a débuté sa carrière chez PSAavant de rejoindre BP puis Arval. Il y a cinq ans, il a rejointla filiale premium de l’AllianceRenault-Nissan.
MONDENEXTEER AUTOMOTIVEHervé Boyer est nommé
vice-président directeur desopérations (COO) chez l’équi-pementier spécialisé dans lessystèmes avancés de directionet de transmission. À ce titre, ildevient également membre duconseil stratégique monde deNexteer. Ingénieur centralien(Nantes), il a occupé différentesfonctions à responsabilités ausein du groupe Faurecia ainsiqu’auprès du groupe NBHX,spécialiste des surfaces pour lesintérieurs des véhicules, où il oc-cupait jusqu’à maintenant leposte de vice-président encharge de la direction commer-ciale France, États-Unis, Japonet Europe méridionale.
VOLKSWAGENAnders Nielsen, 53 ans,
prend les rênes de la Rechercheet Développement chez Volks-wagen Truck & Bus GmbH etremplace ainsi Lars Stenqvist.Sa mission : coordonner la coo-pération des marques MAN,Scania et Volkswagen Camin-hoes e Ônibus. Quant à Mat-thias Gründler, 50 ans, il prendla responsabilité du développe-ment commercial en plus de sesfonctions actuelles de directeurfinancier.
PSAStephen Norman, 62 ans,
est nommé directeur Ventes &Marketing chez Groupe PSA. Il est rattaché aux directeurs généraux des marques : LindaJackson pour Citroën, YvesB o n n e f o n t p o u r D S e tMaxime Picat pour Peugeot.Diplômé en Économie et Poli-tique internationale de l’Univer-sité de Leicester en Angleterre,il avait rejoint le groupe Roveren 1976, dont i l prendra la direction pour la France en 1987.Sept ans plus tard, il intègre le groupe Volkswagen France,d’abord comme directeur desventes et du marketing, avant
d’en devenir le directeur généralpuis le président. En 2004, il rejoint le groupe Fiat où il esten charge du marketing monde,avant de rejoindre Renault trois ans plus tard comme directeur marketing.
TOTALMomar Nguer, 59 ans, est
le nouveau directeur général dela branche Marketing & Serviceset devient ainsi membre du comité exécutif du Groupe. Diplômé de l’Essec, il débute sa carrière en 1982 à la directionfinancière de Hewlett Packardpuis rejoint deux ans plus tardTotal. Dès 1985, il y exerce despostes à responsabilités sur lecontinent africain pour en 2000prendre la direction Afrique del ’Est et Océan Indien de labranche Raffinage & Marketing.Il dirige ensuite le secteur Avia-tion du Groupe. Dans ses der-nières fonctions, il était directeurAfrique – Moyen-Orient de labranche Marketing & Services.
FEDERAL-MOGULMartin Hendricks, actuel
President Global Braking et Regional President EMEA de ladivision Federal-Mogul Motor-parts, prend désormais égale-ment la responsabilité de l’After-market EMEA. À ses côtés, Mass imo Al ta f in i est
nommé vice-président VentesAftermarket EMEA. Fort d’uneexpérience de 25 ans dans lesecteur automobile, ce derniera rejoint Federal-Mogul en 2003comme directeur général en Italie, poste qu’il occupe pendantdix ans avant de devenir direc-teur général Europe du Sud.
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Zepros 37 | Mai 2016 PEOPLE 55AUTO
CONTACTS
.PUBLICITÉ.Delphine Rey-Millet
06 99 43 19 66 [email protected]
.RÉDACTION.Caroline Ridet06 60 76 84 55
Muriel Blancheton06 60 77 30 07
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NOMINATIONS N’hésitez pas à nous en informer et à nous
envoyer une photo
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