AGATHE - Lettre d’information – n° 54

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1 Editorial AGATHE - Lettre d’information – n° 54 Décembre 2014 L'Amour de la Cité Le Regard du Citoyen Toute l’équipe d’AGATHE vous présente ses meilleurs vœux et vous souhaite une heureuse année, sans oublier les malades et ceux qui ont perdu un être cher, qui sont malgré cela toujours fidèles à l’Association. Certes on peut avancer toutes sortes de réponses et no tamment celle qui consi st erait à vouloir remplacer l'équipe municipale en place?. Bien entendu, cette hypothèse n'est que pure imagination. La seule raison de notre existence consiste au co ntraire, grâce à notre disponibilité et au nombre de militants dont nous disposons sur le terrain, de vouloir aider les élus à gérer notre commune au mieux des intérêts des habitants. Nous l’avons souvent dit et nous le répétons, notre action est purement désintéressée et n'a d'autre but que de satisfaire nos co ncitoyens. Nous avons une certaine idée du service public. Nous reco nnaissons que l'équipe municipale en place pour une certaine période est gestionnaire de la commune, mais nous n'acceptons pas pour autant leur laisser- faire sans réagir ce qui ne correspond pas aux souhaits profonds des Agathois. Nous cons i dé rons que tous les habitants d'Agde sont héritiers du patrimoine que nous ont laissé nos ancêtres. Aussi, considérant que chaque citoyen a le droit et le devoir de s'intéresser à la vie de sa commune, mai s éprouve certaines difficultés à faire entendre sa voix à titre individuel , AGATHE a été créée dans le but de collecter les doléances de chacun et de les soumettre aux élus afin que nous puissions les examiner ensemble et les faire aboutir autant que faire se peut. Nous ne prétendons pas faire accepter to utes nos propositions , bien que nous soyons persuadés qu'elles sont justifiées, car ayant fait l'objet d'une profonde étude .Cependant, nous souhaitons que nos remarques soient au moins examinées par les personnes qui ont en charge nos destinées. Et souhaitons surtout que des réponses nous soient fournies, afin que nous soyons d’être mis au courant des suites réservées à nos demandes. Nous ne pouvons admettre que la concertation qui consiste à préparer les actions en commun ne soit le plus souvent qu' un vœu pieux. Nous aurons largement le temps et les moyens, au cours des débats, de justifier nos assertions en ce domaine. Voilà donc, chers adhérents et amis, no tre conception de la gestion communale et les moyens dont nous disposons pour faire admettre vos préoccupations. AGATHE - Lettre d'information - ISSN 1636 - 6190 . Directeur de la publication Jacques TREILLE Rédaction Membres du Bureau .Association au Titre de la loi 1901 - Déclarée parution au Journal Officiel N° 23 du 27 01 1975 - pour l'Urbanisme et l'Environnement Adresse postale :B.P 30010- 34301 AGDE CEDEX – Notre site internet : www.agde- agathe1901.com - Adresse Courriel : [email protected] Permanence tous les samedis matin de 10h30 à 12heures à son siège social 2 rue de la Poissonnerie, centre historique de la cité à AGDE

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AGATHE - Lettre d’information – n° 54 Certes on peut avancer toutes sortes de réponses et notamment celle qui consisterait à vouloir remplacer l'équipe municipale en place?. Bien entendu, cette hypothèse n'est que pure imagination. La seule raison de notre existence consiste au contraire, grâce à notre disponibilité et au nombre de militants dont nous disposons sur le terrain, de vouloir aider les élus à gérer notre commune au mieux des intérêts des habitants. Nous l’avons souvent dit et nous le répétons, notre action est purement désintéressée et n'a d'autre but que de satisfaire nos concitoyens. Nous avons une certaine idée du service public. Nous reconnaissons que l'équipe municipale en place pour une certaine période est gestionnaire de la commune, mais nous n'acceptons pas pour autant leur laisser- faire sans réagir ce qui ne correspond pas aux souhaits profonds des Agathois. Nous considérons que tous les habitants d'Agde sont héritiers du patrimoine que

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Editorial

AGATHE - Lettre d’information – n° 54

Décembre 2014

L'Amour de la Cité Le Regard du Citoyen

Toute l’équipe d’AGATHE vous

présente ses meilleurs vœux et vous souhaite une

heureuse année, sans oublier les malades et ceux qui

ont perdu un être cher, qui sont malgré cela toujours

fidèles à l’Association.

Certes on peut avancer toutes sortes de réponses et notamment celle qui consisterait à vouloir remplacer l'équipe municipale en place?. Bien entendu, cette hypothèse n'est que pure imagination. La seule raison de notre existence consiste au contraire, grâce à notre disponibilité et au nombre de militants dont nous disposons sur le terrain, de vouloir aider les élus à gérer notre commune au mieux des intérêts des habitants. Nous l’avons souvent dit et nous le répétons, notre action est purement désintéressée et n'a d'autre but que de satisfaire nos concitoyens. Nous avons une certaine idée du service public. Nous reconnaissons que l'équipe municipale en place pour une certaine période est gestionnaire de la commune, mais nous n'acceptons pas pour autant leur laisser- faire sans réagir ce qui ne correspond pas aux souhaits profonds des Agathois. Nous considérons que tous les habitants d'Agde sont héritiers du patrimoine que nous ont laissé nos ancêtres. Aussi, considérant que chaque citoyen a le droit et le devoir de s'intéresser à la vie de sa commune, mais éprouve certaines difficultés à faire entendre sa voix à titre individuel, AGATHE a été créée dans le but de collecter les doléances de chacun et de les soumettre aux élus afin que nous puissions les examiner ensemble et les faire aboutir autant que faire se peut. Nous ne prétendons pas faire accepter toutes nos p r o p o s i t i o n s , bien que nous soyons persuadés qu'elles sont justifiées, car a ya n t fait l'objet d'une profonde étude .Cependant, nous souhaitons que nos r e marq u e s soient au moins examinées par les personnes qui ont en charge nos destinées. Et souhaitons surtout que des réponses nous soient fournies, afin q u e n o u s s o y o n s d ’ ê t r e m i s au courant des suites réservées à nos demandes. Nous ne pouvons admettre que la concertation qui consiste à préparer les actions en commun ne soit le plus souvent qu'un vœu pieux. Nous aurons largement le temps et les moyens, au cours des débats, de justifier nos assertions en ce domaine. Voilà donc, chers adhérents et amis, notre conception de la gestion communale et les moyens dont nous disposons pour faire admettre vos préoccupations. AGATHE - Lettre d'information - ISSN 1636 - 6190 . Directeur de la publication Jacques TREILLE Rédaction Membres du Bureau .Association au Titre de la loi 1901 - Déclarée parution au Journal Officiel N° 23 du 27 01 1975

- pour l'Urbanisme et l'Environnement Adresse postale :B.P 30010- 34301 AGDE CEDEX – Notre site internet : www.agde-agathe1901.com - Adresse Courriel : [email protected] Permanence tous les samedis matin de 10h30 à 12heures à son siège social 2 rue de la Poissonnerie, centre historique de la cité à AGDE

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Préserver et Valoriser les paysages - Rendons notre ville belle et agréable

Les Journées Européennes du Patrimoine ont eu pour thème cette année “Patrimoine culturel, patrimoine naturel”. Par cela, il s’agit de célébrer le patrimoine culturel avec la patrimoine naturel et également de reconnaître une définition plus large de la notion d’objet patrimonial en l’ouvrant à celle du site et du paysage

Les Agathois doivent comprendre que notre environnement quotidien fait partie de notre Patrimoine. Tous les manquements individuels aux règles urbanistiques se font au détriment de l’intérêt général et dégradent l’image de notre ville !

Jack Lang, ancien ministre de la Culture et créateur des « Journées du patrimoine » a donné au Midi Libre le 18 septembre une interview très intéressante. Nous partageons son diagnostic quand il « dénonce la laideur contemporaine des villes » et ajoute que « si la préservation du patrimoine historique est une évidence, nous avons été beaucoup moins exigeants sur notre environnement quotidien ! ». Cette laideur urbanistique est malheureusement très répandue dans notre ville, dont toutes les municipalités ont plus ou moins laissé faire ou y ont même contribué, y compris bien sûr l’actuelle municipalité. Agde comporte 5 quartiers « le centre historique, la Tamarissière, le Grau, le Cap et le quartier Naturiste. » Mais bon nombre de ces quartiers (Agde centre, le Grau et le Cap notamment) incluent des « sous-quartiers », qui diffèrent par leur localisation et par les différents règlements d’urbanisme applicables. Or ces règlements, nécessaires si on veut éviter le n’importe quoi, ont été souvent « arrangés » par les investisseurs et promoteurs avec comme seul critère leur profit à eux. Résultat, le manque d’ambition coexiste avec la laideur.

Pour nous, il existe un « droit à la beauté » de la ville que nous habitons. Utopie ? Souvent dans l’histoire de l’humanité, des personnages qualifiés de leurs temps d’« utopistes » (à commencer par Galilée !) se sont révélé des précurseurs qui ont fait avancer les choses. Et l’instrument existe : le PPAD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable), dont il suffit de mettre en œuvre les trois objectifs, auxquels nous adhérons pleinement :

1. Agde, cœur du territoire élargi, doit « affirmer son rayonnement » ; 2. Agde, cité de l’eau et de jardins doit « préserver et valoriser des paysages et un patrimoine remarquable » ; 3. Agde, ville solidaire doit promouvoir l’objectif de « se loger et vivre ensemble »

Malheureusement, ce document d’urbanisme est largement ignoré, qu’on en juge !

Au Centre historique, la situation n’a cessé de se dégrader, malgré – soyons justes – quelques efforts limités et ponctuels, concernant la cathédrale Saint-Etienne et le Château Laurens. Mais en général, le laisser-aller et la complaisance clientéliste ont prévalu : maisons du XVIIème siècle défigurées, voirie en mauvais état, terrasses illégales et bricolées, réseaux pluviaux et électriques retardataires et hideux, etc., sans parler de la saleté et des incivilités. Pourtant, la préservation du patrimoine historique est une évidence partagée par tous, mais c’est aussi une richesse qui pourrait contribuer à sortir la cité historique du marasme actuel !

Le quartier de la

Tamarissière, lui, a longtemps été préservé, mais la situation se dégrade : certains commerces, ici comme ailleurs, squattent et enlaidissent les quais. Point négatif important, le bois classé, non entretenu près de la plage, abrite aussi un camping

qui défigure de plus en plus le site, en violation de tous les textes sur l’environnement.

Seul point positif, le classement de l’espace vert des Verdisses au titre du Périmètre d’aménagement des Espaces Naturels permet d’envisager un embellissement du site, à condition de faire respecter les règles de ce PAEN.

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Le Grau était au départ un village de pêcheurs dont il aurait fallu conserver le patrimoine en conciliant le passé et l’avenir. Demi-réussite, la place des muriers, d’une esthétique discutable, est devenue très minéralisée. Les quais auraient mérité un aménagement de pontons différent. Certes, des quais ont été libérés, mais, cette saison, leur occupation irrégulière par certains commerçants a repris, au mépris de l’intérêt général ! Par ailleurs, il n’y a eu aucune mise en valeur des 2 darses existantes (dont une, très ancienne, en pierre de taille), ni du quai, également en pierre de taille. Il en est de même s’agissant de la petite église du centre du Grau, qui a aussi son histoire. Et le Front de mer ne sera une réussite que si tous les commerçants respectent les surfaces concédées, même si nous persistons à dire que leurs installations auraient mérité un permis de

construire ! Idem, pour la plage, sachant qu’une plage privée y a été implantée en 2014 avec une autorisation discutable. Point positif, des travaux ont été effectués à l’église de Notre Dame. Mais, à ce jour, il n’y aurait plus de financement.

La zone de transition du Grau à

Rochelongue a été aménagée de manière incohérente : les municipalités successives ont délivré des permis de construire alors que la voirie n’était pas conforme à la réglementation, d’où un retard énorme, illustré par des nids de poule et des rochers épars. De plus, elles ont laissé les promoteurs imperméabiliser les sols, d’où des inondations en cas de fortes pluies. Enfin, beaucoup de constructions ne sont pas conformes aux textes sur l’urbanisme, voire édifiées ou implantées sans permis. Très souvent, la hauteur des murs des propriétés du côté de la voirie excède le maximum fixé par la règlementation (1.20 de hauteur en maçonnerie surmontée de grillage ou de claustras), ce qui fait que, de l’extérieur, on ne voit plus ni végétation ni arbres. Résultat, des espèces de « compounds » à l’américaine, la banalité et la laideur absolue.

S’agissant de la station du Cap, l’entretien des trottoirs et de certaines places éloignées y est défectueux. L’ile des loisirs génère des nuisances sonores élevées et l’avenir de cette zone est incertain : hier un projet monstrueux de bétonnage, certes tombé à l’eau, mais actuellement rien de bien précis de la part de la municipalité, sauf la persistance d’un énorme manège construit illégalement sur un bois classé… C’est cela l’intérêt général ? Même incertitude à Richelieu, malgré l’abandon du projet scélérat d’implantations de boîtes de nuit devant le haut de la plage, sur des terrains appartenant aux services maritimes. En bref, côté municipalité, on sent une envie de bétonner au Cap, y compris en supprimant certains parkings existants. Lecouteur, l’architecte qui a construit la station, doit se retourner dans sa tombe !

Le village naturiste, auquel la Fédération Naturiste de France a retiré son label depuis longtemps, est devenu la proie de promoteurs peu soucieux de l’éthique naturiste, à savoir « une manière de vivre en harmonie avec

la nature, caractérisée par une pratique de la nudité en

commun qui a pour conséquence de favoriser le

respect de soi-même, le respect des autres et celui de

l'environnement ». Certes, la presse en a assez parlé, mais nous souhaitons que l’on cesse de construire à tire-larigot, y compris devant des plages. Nous comptons bien sur l’efficacité de la Direction des Territoires de la Mer pour pallier tous les abus constatés en haut de plage sur le domaine public. D’autres installations vont se trouver très certainement dans le même cas que le Tantra ! Par ailleurs, le bruit a été très agressif cette saison comme les années précédentes. D’ailleurs, le nouvel arrêté municipal est contesté par une copropriété au tribunal administratif.

Hauteur du mur 2.20 mètres - (illégal !)

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Globalement la menace est générale sur les espaces boisés classés par le POS. On l’a vu, le bois de la Tamarissière est en danger de mort, A la Roquille, le bois a été remplacé par un parking. Les espaces verts du Mont Saint-Martin ont été amputés par l’extension du golf. La face Ouest du Mont-Saint-Loup a été mangée par de nouveaux

immeubles, dont certains se fissurent déjà, avec un bric-à-brac routier honteux juste à côté, destiné à favoriser l’agrandissement

de grandes surfaces. Plus moyen de se promener à l’Île des Loisirs, occupée par les manèges ! Et cerise sur le gâteau, l’état lamentable en amont des berges de l’Hérault et du canal du midi…

En conclusion, les Agathois doivent comprendre que notre environnement quotidien fait partie de notre Patrimoine. Tous les manquements individuels aux règles urbanistiques se font au détriment de l’intérêt général et dégradent l’image de notre ville !

Dans une cité dotée de tant d’atouts naturels, pourquoi doit-on subir laideur et trivialité ? Pourquoi oublier que la beauté d’une ville participe à l’équilibre de l’être humain ? Agde est-elle destinée à

devenir une ville Bunker où les habitants s’enferment en ignorant l’intérêt général ? Mobilisons-nous auprès de la mairie, nécessairement en première ligne, mais aussi auprès des administrations d’Etat et notamment la Justice, qui doit faire son travail de contrôle et de sanction. Tout près de nous, Marseillan, Pézenas ou Narbonne, ont réussi à se dynamiser et s’embellir fortement, pourquoi pas Agde ? Pour avoir la force de réaliser cette

Ambition, rejoignez Agathe

LES Principales ACTUALITES Récentes d'AGATHE Votre association est intervenue auprès des autorités locales et départementales pour aborder un certain nombre de dossiers. Les constructions illicites : Nous avons signalé à la mairie 4 opérations pour lesquelles nous demandions s'il y avait eu délivrance d'un permis de construire, 3 de ces opérations étant réalisées en zone rouge et donc inconstructible. Nous n'avons pas eu de réponse pour le Lézard Beach, la concession de plage proche de l'école de voile. Nous avons donc alerté

préfecture, DTM,et procureur de la République. Nous vous tiendrons au courant des suites données par les services de l'état. Pour les 3 autres, qui relèvent de la même infraction (construction sans permis en zone rouge), les réponses que nous avons obtenues de la mairie sont diverses et variées, un traitement à la tête du client. Cas n°1(St Christ), le propriétaire du terrain est sommé de tout remettre en l'état initial (destruction + enlèvement des remblais) sous 8 jours, faute de quoi il y aura constat d'infraction transmis au parquet. Cas n°2 (terrain de camping), le propriétaire dispose d'un délai d'un mois pour revenir à l'état initial, faute de quoi idem n°1. Cas n°3(port sec), le propriétaire doit remettre en état, sans délai de réalisation ni sanction ! Nous pensons que les procès verbaux d'infraction n'ont jamais été faits et encore moins transmis au parquet, Nous avons interrogé la mairie et, faute de réponse, là aussi, nous avons alerté préfet, sous préfet, DTM et procureur de la République. Et pour répondre à une demande, nous avons

transmis des compléments d'information au parquet. Le Recueil des Actes Administratifs (RAA) : Nous venons de demander à la mairie de nous communiquer périodiquement ce RAA afin de connaître les délibérations du conseil municipal et les arrêtés du maire. Cette demande est récente, attendons la réponse. Les conventions d'occupation du domaine public :

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La réponse de la mairie vient de tomber : ces conventions, qui traitent notamment des surfaces des terrasses, ne sont pas consultables nous écrit-on. Cela veut-il dire que tous les dépassements de surface sont permis ? Face à cet obscurantisme, nous nous sommes adressés à la CADA (Commission d'Accès aux Documents Administratifs) afin de faire respecter les droits les plus élémentaires des citoyens. Le Conseil Citoyen : Ce dispositif encadre la mise en œuvre des contrats de ville et doit être mis en place en 2015. AGATHE a demandé à participer à ce Conseil Citoyen. La municipalité a enregistré notre demande et doit nous tenir informés des décisions et propositions prises. Nous, nous demandons à participer à ce Conseil Citoyen, c'est le meilleur moyen d'avoir l'information et de donner notre avis avant la prise de décision, Relevés succincts des Articles de Presse diffusés par le Journal l’Agathois et Notre site Internet ces derniers mois que vous pouvez retrouver sur notre site (: www.agde-agathe1901.com)

Préserver et Valoriser les paysages « Spécial Patrimoine » Etat des lieux des Concessions La ville d’Agde vue avec la plume de Frederic Ploquin du journal marianne Le point sur la décharge de La Valasse Agathe et l’énergie éolienne « la grande escroquerie »

La saison est terminée, il est temps pour nous de faire le bilan de l'été 2014. Nous débuterons nos propos par un fait marquant : la démolition d'une partie de la terrasse du Tantra au quartier naturiste. Intervenue début août, c'est la preuve de la volonté du préfet de faire respecter la loi. Espérons maintenant que les autres occupations illicites du domaine public maritime subiront le même sort ; Bravo, Monsieur le Préfet , et continuez :.

Pour les concessions de plages, nous avons constaté une amélioration, surtout sur le passage des 20 mètres. Il est quand même dommage que quelques irréductibles provocateurs, aux Battuts, à Rochelongue à Richelieu refusent de respecter leur cahier des charges. Il suffirait de reculer leur implantation de 50 mètres vers les dunes pour régler le problème.

Le démontage des installations est bien avancé, y compris les pieux, Il est vrai que la dizaine de procès-verbaux de grande voirie (1.500 € pièce), traitée rapidement par le tribunal (montant des frais : 10.000 € environ payé l'année dernière par les récalcitrants) et la volonté du préfet les ont incité à ne pas recommencer, Merci Monsieur le Préfet.Un très gros point noir avec la reconstruction de la concession n°6, plage Richelieu. Aujourd'hui, nous pouvons tous constater un énorme dépassement de la surface autorisée (plus de 2.000 m² au lieu des 1.500 concédés) et une surface couverte non-conforme elle aussi, le tout monté sur des pieux en béton eux aussi interdits. Nous comprenons mal que les services de l'urbanisme puissent délivrer un permis de construire, nous comprendrons très mal que cet établissement puisse être autorisé par la commission de sécurité à ouvrir et à recevoir du public. Nous comprendrons très mal que la DTM délivre les habilitations autorisant

l'ouverture à l'année. Préfet, Sous-Préfet, DTM et Maire d'Agde sont saisis du dossier, nous attendons la suite. Au Grau, conformément à l'arrêté préfectoral de 2011, la concession 17 a pu ouvrir, avec une activité modifiée (location de matériel au lieu des jeux de plage), en vertu d'une AOT (autorisation d''occupation du territoire public). Seul gros problème, mais de taille, on voit mal comment on peut laisser une bande des 20 mètres sur une plage qui fait à peine 25 mètres de large ! Toujours au Grau, nous avons pu constater la diminution d'une plage de plus en plus gravillonneuse. Cela ne correspond pas à l'étude d'impact réalisé par l'agglo pour l'implantation du dernier brise-lames et du tenon de la jetée. Autre nouveauté, la prolifération d'engins nautiques de loisirs qui occupent les zones de baignade. Les chenaux qui sont implantés face aux concessions ne doivent faire que 10 mètres de large (on était loin du compte, les coups de mer ayant tendance à les élargir), 25 mètres pour ceux qui sont en face des postes de secours. Dans tous les cas, le mouillage y est interdit (sauf les bateaux des postes de secours bien entendu). Même si nous constatons une amélioration, nous continuerons à intervenir (Préfet, Gendarmerie Maritime) en 2015 pour que l’ensemble des réglementations soit respecté.

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Nous ne ferons qu’un commentaire, depuis l’arrivée de Monsieur. François DUCRETTET commissaire de Police, nos adhérents ont constaté que celui-ci avait donné un élan et une nette amélioration dans la ville particulièrement au centre-ville. Nous rencontrerons certainement celui-ci à la fin de l’année, nous sommes relativement égoïstes et souhaitons qu’il termine le travail accompli avant son départ éventuel sachant que la ville d’Agde use les commissaires étant donné que ceux-ci, ne reste qu’environ 2 à 3 ans avant d’être muté. Nous remercions aussi le Commandant Jérôme Bonnafoux (aussi responsable du SDIS de Béziers) qui a sous sa responsabilité la police municipale qui a aussi fait avancer la situation dans le bon sens, nous espérons

bien le rencontrer pour aussi discuter d’une responsabilité qui lui incombe le respect de l’environnement.

Le bruit est une nuisance grave, toujours d’actualité, nous reconnaissons qu’il y a eu des progrès importants qui ont été

réalisés. Un nouvel arrêté municipal a vu le jour, mais celui-ci est difficilement applicable, en effet un critère important à nos yeux n’a pas été défini ou mal défini « LE BRUIT AMBIANT », cette modification est paraît-il en cours, en effet une carte du bruit de la ville serait en cours de réalisation celle-ci sera-t-elle réellement un plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) visant à prévenir les effets du bruit, à réduire, si besoin, les niveaux d’exposition au bruit, ainsi qu’à protéger les zones calmes. ? quels seront les critères pris en compte pour réaliser celle-ci, elle devrait définir les points noirs de la ville, sont connus de tous,(ile des loisirs, quartier naturiste, campings, concessions de

plages, cafés restaurants, arènes, les quais etc.. dans le cas présent comment vont être définis les critères des bruits ambiants ? Cette. Carte doit dresser un état des lieux, proposer des actions, les mener, puis en mesurer les effets. Y aurait-il une consultation du Public ?

Nous nous félicitions de cette décision de création de places de stationnement limité à 15 minutes au centre-ville, cela devrait permettre de s’arrêter devant son boulanger, devant sa mercerie ou couturière, son pharmacien, son bureau de tabac etc, très bonne initiative. Or on constate que les voitures stationnent la journée sinon plus sans pour cela être verbalisé.

On constate que le parking situé derrière le moulin des évêques ne remplit pas son rôle, lors de manifestations, c’est le parking de la calade et ceux adjacents qui sont pris d’assaut, avec un stationnement des plus anarchiques. On peut se poser la question pourquoi ? En effet l’accès à celui par la route de Marseillan en voiture OK mais l’accès au centre-ville est loin d’être attrayant, et dangereux, un trottoir peu large Nous proposons de faire un accès coté fleuve qui donnerait directement à l’arrière du moulin des évêques en installant pour régler le problème de l’inondation une porte étanche qui serait fermée au premier risque. AGATHE - Lettre d'information - ISSN 1636 - 6190 . Directeur de la publication Jacques TREILLE Rédaction Membres du Bureau .Association au Titre de la loi 1901 - Déclarée parution au Journal Officiel N° 23 du 27 01 1975 Notre site internet : www.agde-agathe1901.com - Adresse Courriel : [email protected]

- pour l'Urbanisme et l'Environnement et l'urbanisme - Adresse postale :B.P 30010- 34301 AGDE Cedex – Permanence tous les samedis matin de 10h30 à 12heures à son siège social 2 rue de la

Poissonnerie, centre historique de la cité à AGDE Ville