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LE BUSINESS

DE L’ADN

LA CHAMELLE, VACHE À LAIT

DE L’AFRIQUE?

FINANCEMENT SOCIALLA FORCE DU NOMBRE

FINANCEMENT SOCIALLA FORCE DU NOMBRE

3 L’ÉDITORIAL DE GERBA MALAM

6 ENQUÊTE

LA CHAMELLE, VACHE À LAIT DE L’AFRIQUE ?

13 RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES

14 DOSSIER SPÉCIAL

FINANCEMENT SOCIAL – LA FORCE DU NOMBRE

DOSSIERS

20 LE BUSINESS DE L’ADN

26 LE GRAND RETOUR DE LA CÔTE D’IVOIRE

32 ENTREVUE

S. E. DANIEL KABLAN DUNCAN,

PREMIER MINISTRE DE LA CÔTE D’IVOIRE

MONDIALISATION

36 CONTINENT CHERCHE DIASPORA FINANCIÈRE

38 LE BITCOIN, LA MONNAIE DU 21E SIÈCLE ?

41 DIGNES DE MENTION

42 MARCHÉS AFRICAINS

LE BLACK EMPOWERMENT SUD-AFRICAIN

44 DOSSIER SPÉCIAL

15 ANS D’ÉMERGENCE AFRICAINE

50 MARCHÉS NORD-AMÉRICAINS

L’ÉCOLE DES ENTREPRENEURS

54 FLASH INFOS

6 Les vertus économiques et biologiques du lait de chamelle ont été vantées ces dernières années par plusieurs organisa-tions internationales dont l’Organisation des Nations Unies (ONU). L’Afrique peut-elle réellement transformer cet « or liquide » en opportunités d’affaires tangibles ?

14 -tionne maintenant comme une alter-native aux prêts bancaires pour de nombreuses petites entreprises en démarrage, et ce, jusque dans les pays africains. Tour d’horizon de cette ten-dance récente.

20 -rissante aux États-Unis, la manne

retrouve certains de ses enfants qu’un océan séparait de leurs terres ances-trales. Une progéniture qui a soif de connaissances et qui se réclame aujourd’hui d’un continent qu’elle découvre pour la première fois.

SOMM

AIRE

CHAMELLE AU LAIT D’OR

CHAMELLE AU LAIT D’OR

LE FINANCEMENT SOCIALLE FINANCEMENT SOCIAL

LE BUSINESS DE L’ADNLE BUSINESS DE L’ADN

AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 43 1

ÉrythréeSoudan

Soudan du Sud

Égypte

Niger

Mauritanie

Mali

Nigeria

Libye

Chad

Tunisie

République centrafricaine

Tunisie

Maroc

TogoTogoTogoTogo

BéninGuinée

BurkinaFaso

Sénégal

Côte d’Ivoire

Kenya

Éthiopie

Somalie

SomalilandSomalilandSomaliland

Namibie

Afrique du Sud

Tanzanie

AngolaMozambique

Botswana

Zambie

Gabon

Ouganda

Swaziland

Lesotho

MalawiMalawiMalawi

Burundi

RwandaRwandaRwandaRwanda

Ghana

Cameroun

Zimbabwe

Congo

Djibouti

République démocratique du Congo

Madagascar

Cap-Vert

LiberiaLiberiaLiberia

Sierra Leone

GambieGambieGambieGambie

Guinée-BissauGuinée-BissauGuinée-BissauGuinée-BissauGuinGuinGuinée-Bissau

AbidjanLomé Cotonou

Freetown

Dakar

Monrovia

Conakry

BanjulOuagadougou

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Le spécialiste

de l’Afrique

Les temps ont vraiment changé. Qui l’eût cru? On parle de l’Afrique aujourd’hui, et de plus en plus, en bien. Mieux, elle est sollicitée de toutes parts : Asie, Europe, Amérique. En

en 2011. Et selon le dernier rapport Africa Attractiveness Survey, publié par le cabinet Ernst & Young, la part des investissements directs étrangers (IDE) dans le continent est passée de 3,2 % en

Il n’en a pas toujours été ainsi. Au contraire! Pendant longtemps, l’image véhiculée de l’Afrique, surtout dans les médias occidentaux, était celle d’un continent ravagé par les conflits armés, la sécheresse, la famine et la pauvreté. Un continent dont le destin était étroite-

qu’est née la revue Afrique Expansion Magazine qui célèbre cette année son 15e

ce continent et son plaidoyer fut le suivant : « À moins d’être de

l’Afrique, c’est aussi un continent au sous-sol regorgeant de toutes les richesses connues sur la planète, où de nombreux pays vivent en paix et offrent de réelles opportunités d’affaires. Cette région du

monde a tous les atouts nécessaires pour devenir un marché solvable d’un milliard de femmes et d’hommes qui achètent et vendent. Cette autre Afrique mérite d’être connue afin que ce continent soit traité par le reste du monde plus en partenaire commercial. »

La nouvelle revue se donnait donc pour mission de mettre en valeur ce que l’Afrique est capable d’offrir dans les échanges avec les autres et de susciter un plus grand intérêt pour ce continent. Mais ce n’était pas tout : elle voulait aussi amener les entreprises et les

du côté de l’Amérique du Nord pour découvrir ce que cette région pouvait leur offrir comme marchés pour leurs exportations, comme partenariats d’affaires et possibilités de financement.

Vendre l’Afrique il y a 15 ans en Amérique du Nord relevait d’un défi insensé. Du reste, un chef d’entreprise canadien décla-rait le plus sérieusement du monde en 2003 : « Pour les banques [canadiennes], un homme d’affaires qui choisit les États-Unis est très averti, celui qui opte pour l’Europe est audacieux, alors que celui qui va en Afrique est fou ». Qu’est-ce qui explique donc que l’Afrique soit perçue aujourd’hui comme un beau risque, un grand marché offrant d’énormes possibilités, un endroit où l’on fait de bonnes affaires ?

Ses ressources naturelles ? Rien de bien nouveau. Il y a long-temps, même du temps des préjugés, que les immenses potentialités du continent sont connues : 60% des terres arables, environ 30% de tous les minerais de la planète, dont 40% de l’or, 60 % de cobalt et 90% de platine, etc.

Il faut rechercher plutôt les explications dans les grands changements que l’Afrique a connus ces deux dernières décennies. Au plan politique, les partis uniques ont cédé la place au multi-partisme. Les populations s’expriment plus librement, la presse

Incontestablement, un processus de démocratisation s’enracine dans la plus grande partie du continent. De plus, selon une étude de l’OCDE, le nombre de conf lits armés impliquant des États en

État est l’une des parties belligérantes, est tombé de 16 en 1999

vite qu’au cours des décennies précédentes. Il y a donc une stabi-lisation politique.

qui a frappé la plupart des pays africains dans les années 80, ont entraîné un plus grand désengagement de l’État. La libéralisation a donné plus de place au secteur privé. Les résultats sont éloquents : le taux de croissance du PIB est en moyenne de 5% par an, très

au-dessus des 2% de la moyenne mondiale; en 2012, 6 des 10 économies qui ont enregistré la plus forte croissance dans le monde, étaient africaines. En 2013, d’après les prévisions du FMI, la moitié

d’une classe moyenne qui a dépensé plus de 400 milliards de dollars en 2012 et un meilleur retour sur investissement au monde, on comprend mieux pourquoi l’Afrique apparaît de plus en plus comme une destination d’affaires incontournable.

-teurs et spécialistes que l’émergence est en marche en Afrique et qu’il faut garder le cap. Afrique Expansion Magazine se réjouit de ces bonnes nouvelles qui sont une belle récompense pour ses 15 ans d’engagement en faveur de l’Afrique. Par-dessus tout, nous

suscite, l’Afrique est traitée aujourd’hui en véritable partenaire

En favorisant le rapprochement entre l’Afrique et le Canada par des contacts directs, en faisant naître la confiance entre les deux

-ment propice aux relations d’affaires entre les deux mondes. C’est un grand apport qui mérite d’être aussi souligné au moment où l’événement fête cette année ses 10 ans.

L’ÉDITORIAL DE GERBA MALAM

LA NOUVELLE AFRIQUE :À L’HEURE DE L’ÉMERGENCE

DE NOMBREUX SIGNAUX POSITIFS INDIQUENT QUE L’AFRIQUE EST EN VOIE D’ÉMERGENCE : STABILISATION POLITIQUE, TAUX DE CROISSANCE ÉLEVÉ, ÉMERGENCE D’UNE CLASSE MOYENNE.

AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 43 3AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 43

LA CHAMELLE,VACHE À LAIT DE L’AFRIQUE ?

Les vertus économiques et biologiques du lait de chamelle ont été vantées ces dernières années

par plusieurs organisations internationales dont l’Organisation des Nations Unies (ONU). L’Afrique

peut-elle réellement transformer cet « or liquide » en opportunités d’affaires tangibles ?

Un dossier de Josianne Massé

AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 434

CHAMELLE,

5AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 43

FINANCEMENT Un dossier de Josianne Massé

LA FORCE DU NOMBRE

12 AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 43

Pour se lancer en affaires, il ne suffit pas d’avoir une idée. Le capital de départ est essentiel à la concrétisation des rêves d’un entrepreneur. Le financement participatif se positionne maintenant comme une alternative aux prêts bancaires pour de nombreuses petites entreprises en démarrage, et ce, jusque dans les pays africains. Tour d’horizon de cette tendance récente.

INANCEMENT SOCIALNOMBRE

13AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 43

AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 4318

LE BUSINESS DE L’ADN

Un dossier de Binta Camara

Répondre à la question « d’où viens-tu ? » n’est pas chose facile pour les membres de la communauté afro-américaine. Colonisation, esclavage et immigration ont rendu l’exercice complexe pour ne pas dire impossible. Mais depuis une dizaine d’années, la génétique et les tests ADN offrent de nouvelles pos-sibilités à la population noire américaine en quête d’une identité perdue au fil des siècles passés. Si l’industrie de la généalogie est florissante aux États-Unis, la manne profite également à l’Afrique qui retrouve certains de ses enfants qu’un océan séparait de leurs terres ancestrales. Une progéniture qui a soif de connaissances et qui se réclame aujourd’hui d’un continent qu’elle découvre pour la première fois.

AFRIQUE EXPANSION Magazine N˚ 43 19

FLA

SH IN

FOS

Deux puissants syndicats sud-afri-cains, NUM et Uasa, menacent d’une grève dans les mines d’or, secteur crucial de l’économie. Ils ont récem-ment rejeté une offre d’augmenta-tion salariale de 6% avancée par le patronat. Le NUM, qui représente 64% des mineurs aurifères, demande une revalorisation d’environ 50% du salaire de base, tandis que son rival radical Amcu exige 150%. Les deux

une procédure d’arbitrage leur per-mettant de discuter en présence d’un médiateur pendant une période de 30 jours. Toutefois, NUM et Uasa

non-résolution, ce qui ouvre la voie

annoncé le lancement d’une grève dans le secteur du BTP où il est aussi majoritaire, ainsi que dans le textile. Les 30 000 ouvriers de l’industrie automobile sud-africaine ont égale-ment cessé le travail, paralysant quasi totalement la production nationale.

traditionnellement l’époque des plus grandes grèves en Afrique du Sud.

Source : AFP

La banque marocaine Attijariwafa bank se prépare au lancement d’un pre-

internationale pour un montant global de 500 millions de dollars. Le dossier est presque bouclé et les actionnaires du groupe bancaire marocain ont donné leur quitus pour son lance-ment. Cet emprunt obligataire, lancé sur le marché international par les autorités bancaires marocaines, devra permettre la levée de ressources finan-cières longues pour le financement des méga-projets dans les domaines des infrastructures, de l’hôtellerie, des énergies renouvelables et de l’industrie de pointe. Attijariwafa bank accentue

acquisitions stratégiques, dont la plus récente est BIA Togo (55% du capital), en plus de projets d’implantation au Niger et au Bénin.

Source : Les Afriques

Old Mutual entend poursuivre l’expansion de ses activités en Afrique où elle est présente dans 15 pays. La compagnie d’assurance sud-africaine

-lions de dollars qu’elle compte inves-

années. La filiale du britannique Prudential souhaite ainsi financer son expansion en Afrique subsaharienne. La société, qui a déclaré un résultat opérationnel de 2,43 milliards de dollars en 2012, attribue en partie

les pays émergents. Aussi, elle compte tirer profit de l’augmentation de la demande en produits d’assurance en Afrique, une demande nourrie par la forte croissance économique du conti-nent. Old Mutual prévoit de nouvelles prises de participation dans des entre-prises en Afrique de l’Est et de l’Ouest

années. Parmi ses premières prises, la société d’assurance rwandaise Soras, qui devrait prochainement lui céder 30% de son capital. De même, en juil-let, le groupe a annoncé l’acquisition d’une part majoritaire dans l’entre-prise de microfinance Faulu Kenya.

Source : Jeune Afrique

MAROC : ATTIJARIWAFA BANK VEUT LEVER 500 MILLIONS DE DOLLARS

AFRIQUE DU SUD : MENACE DE GRÈVES DANS PLUSIEURS SECTEURS

JACOB ZUMA TIENT À LA CRÉATION D’UNE BANQUE DES BRICS

Le président sud-africain Jacob Zuma est récemment revenu sur le processus de création de la banque de développement des BRICS (Bré-sil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui aura comme vocation de soutenir une approche alternative dans le commerce et l’investissement entre pays du Sud. Zuma veut que les décideurs politiques des BRICS statuent rapidement sur la question de la constitution du capital initial. «Cette banque représente non seulement les BRICS, mais aussi les pays en développe-ment. Maintenant, deux thèmes sont les plus importants : comment donner des capacités aux pays et comment financer la banque par les pays BRICS ?», a-t-il expliqué devant le Conseil des hommes d’af-faires des BRICS. Les BRICS pèsent aujourd’hui au niveau mondial 40% des réserves de changes, 18% du pro-duit brut et 43% de la population.

Source : Agence Ecofin

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Directrice générale :Amina Gerba

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