Afrique Expansion Magazine 41

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Afrique Expansion Magazine 41 - Revue internationale des affaires et partenariats Nord-Sud

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3AFRIQUE EXPANSION Magazine 41

5 L’ÉDITORIAL DE GERBA MALAM

ENQUÊTE

7 LACOUPED’AFRIQUEDESNATIONS2013 L’ÉCONOMIE DU SPORT

8 CANDE LOURDS INVESTISSEMENTS POUR

UNE EXPOSITION MÉDIATIQUE

9 ORGANISATIONQUI A PEUR D’ACCUEILLIR LA CAN ?

10 CAN DES COÛTS DE PLUS EN PLUS PROHIBITIFS

11 AUTOURDEL’ÉVÉNEMENTLA RUÉE VERS L’OR

13 RENDEZ-VOUSD’AFFAIRES

14 DOSSIERSPÉCIALIMMIGRERETINVESTIRAUCANADA:

LEMODED’EMPLOI

16 INVESTIRAUCANADALA COMMUNAUTÉ AFRICAINE S’ORGANISE

18 INVESTISSEURSAFRICAINSLA DIASPORA COMME GUIDE

20 DOSSIERSPÉCIALINDUSTRIEFORESTIÈRE:LEQUÉBECETL’AFRIQUE

22 BASSINDUCONGOLE DILEMME DE L’OR VERT

23 L’ÉPREUVEDEL’EXPLOITATIONDURABLE

24 INDUSTRIEFORESTIÈRELE QUÉBEC ENTRE CRISE ET INNOVATION

26 PLANTESMÉDICINALESDIAMANTS BRUTS AU PIED DES ARBRES

30 L’INDUSTRIEBANCAIREENAFRIQUEÀL’HEUREMONDIALE

32 LESBANQUESCANADIENNESUNE ABSENCE REMARQUÉE EN AFRIQUE

35 DIGNESDEMENTION

MARCHÉSAFRICAINS

36 AFRIQUEDUNORDÀ QUAND LA RÉVOLUTION ÉCONOMIQUE ?

38 BOOMDEL’INDUSTRIEDELASÉCURITÉENAFRIQUE

MARCHÉSNORD-AMÉRICAINS

40 L’INDUSTRIEMINIÈREAUQUÉBECPOUR UNE PROVINCE

« MAÎTRE DE SES RESSOURCES »

41 L’INDUSTRIEMINIÈREAUQUÉBECSECTEUR PERFORMANT ET

SOUS-SOL TRÈS CONVOITÉ

42 MINESAFRIQUE - QUÉBEC, MÊMES COMBATS ?

44 UEMOAL’INTÉGRATION EN BONNE VOIE

46 FLASHINFOS

7 Tremplinprofessionnelpourdejeunestalents, vitrine commerciale pour lesmultinationalesimpliquées,letournoifaitrêveràplusieursniveaux.

14Immigrer pour investir au Canadacomporte son lot de démarches.Moded’emploietrepèrespourfran-chirl’océanselonlesrèglesdujeu.

20 Dechaquecôtédel’Atlantique,deuxgrandesforêtsauxmultiplesvertus,deuxmodèlesd’exploitationquitra-duisentbienleniveaudedéveloppe-mentdeleurindustrierespective.

SOMM

AIRE

LESIMMIGRANTSINVESTISSEURSAU CANADA

ENQUÊTE

INDUSTRIEFORESTIÈRELEQUÉBECETL’AFRIQUE

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prouved’ailleurs:les2/3des176 pays figurant dans le clas-sement, ont obtenu un score inférieur à 5 et sont considé-rés de ce fait comme corrom-pus. Mais même dans les pays les moins corrompus, c’est-à-dire ceux qui ont obtenu un meilleur classement, il faut relativiser les choses. L’exemple du Canada est à cet égard édifiant. Au dernier classement de Trans-parency International, ce pays occupe un 10e rang très honora-ble, devant les États-Unis et la France. N’empêche que dans l’une des ses provinces aujourd’hui, le Québec, une enquête publique est en train de démontrer que la corruption fait partie des mœurs depuis longtemps dans l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction. Depuis plusieurs mois, en effet, des témoins défilent devant la Commission Charbonneau (char-gée de cette enquête) et décrivent les magouilles qui entouraient l’octroi des contrats au cours des quinze dernières années.

Pour autant, l’Afrique doit-elle se consoler en se disant que le phénomène de la corruption est après tout universel et que nul n’a le droit de lui lancer la première pierre? Peut-être, mais c’est loin de régler le problème. Car si, ailleurs, dans les pays perçus

comme les moins corrompus, on a réussi à contenir ce fléau, à le réduire à sa plus simple expression, ce n’est pas encore le cas en Afrique où la corruption apparaît comme un mal profondément enraciné et généralisé, au point que pour le justifier, certains n’hésitent pas à dire qu’elle fait partie de la culture ou qu’elle est la version africaine de la solidarité! Foutaises!

Parce qu’elle compromet gravement le développement, la cor-ruption doit être combattue sans pitié. Il y a un consensus à cet égard. Les nombreuses initiatives prises en ce sens ne trompent pas : Initiative pour la transparence au sein de l’industrie extrac-tive, Commission spéciale de lutte contre la corruption de l’Union africaine (aider les États africains à se doter de législations anti-corruption), Initiative conjointe BAfD/OCDE pour l’intégrité dans les affaires et la lutte contre la corruption en Afrique, commissions nationales anti-corruption, etc. L’efficacité de ces mesures reste cependant à démontrer. Car certains de ces outils de répression de la criminalité économique servent plutôt à des règlements de compte politiques ou sont incapables de sévir contre des personnes proches du pouvoir. De plus, les appareils judiciaires des pays cor-rompus sont généralement eux-mêmes victimes de la corruption.

La lutte contre la corruption est donc trop sérieuse pour être laissée aux seules mains des institutions. Elle doit être portée par tous les acteurs de la vie publique et soutenue par une volon-té politique au plus haut niveau. Mais plus que tout, il faut un changement radical des mentalités qui passe sans doute par une amélioration de l’éducation de la population. Sans cette révolu-tion des mentalités, la bonne gouvernance risque fort de rester un vœu pieux en Afrique.

u cours d’une tournée africaine, en début d’année, la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a invité le gouvernement ivoirien à « promouvoir la bonne gouvernance ». « Il faut, selon elle, extirper la corruption du corps politique ».

Cet appel qui interpelle en réalité la plupart des gouvernements africains, n’est pas nouveau. Depuis le début des années 90, les grandes institutions fi-

nancières internationales, au premier rang desquelles le Fonds monétaire international (FMI), mettent de la pression sur leurs pays membres pour qu’ils combattent la corruption qui est étroi-tement liée à la mauvaise gouvernance. D’ailleurs, le FMI ne se gêne pas pour poser des conditions très précises aux pays qui sollicitent son aide financière et son assistance technique : ren-forcement du contrôle des dépenses budgétaires, publication des comptes audités des entreprises publiques, amélioration de la transparence dans la gestion des ressources naturelles, etc.

Plus de vingt ans après l’emploi de ces moyens de pression, l’Afrique est-elle mieux gérée aujourd’hui qu’hier? La réponse n’est pas facile, car les actes de corruption sont par définition cachés. Difficile donc de mesurer l’ampleur réelle de ce fléau. Même l’organisme Transparency International, qui fait autorité dans le domaine, reconnaît que ses travaux ne portent que sur la

perception de la corruption. Malgré leurs limites, ces enquêtes constituent les seuls outils de référence. En se basant donc sur les classements annuels de Transparency International, on constate, année après année, que l’Afrique n’y fait pas bonne figure. Lais-sons de côté les tout premiers classements (de 1995 à 2000), car les pays africains y étaient peu représentés. Concentrons-nous plutôt sur la période qui va de 2001 à 2012. Les résultats en disent long. Premièrement, sur les trente derniers pays du classement, la moi-tié vient d’Afrique. Deuxièmement, dans le top 30 des pays les moins corrompus au monde, seul le Botswana réussit l’exploit d’y apparaître de temps en temps. Enfin, lorsqu’on considère le score réalisé par les pays africains depuis 2005 (le nombre de pays couverts par l’enquête est alors supérieur à 150), les 3/4 des pays africains obtiennent une note inférieure à 5 (10 étant un haut ni-veau d’intégrité perçu et 0, un haut niveau de corruption perçu).

Comme on le voit, les nouvelles ne sont pas bonnes, car la corruption se porte encore très bien en Afrique. Elle est omnipré-sente dans plusieurs secteurs publics (police, justice, services fon-ciers, services de santé et système éducatif, etc.) et porte un coup dur au développement économique des pays. Ainsi, selon l’Union africaine, les ressources gaspillées du fait de la corruption attei-gnent 25% du PIB total du continent, soit un manque à gagner évalué à plus de 150 milliards de dollars par an. Abondant dans le même sens, la Banque africaine de développement estime que ce fléau conduit à la perte d’environ 50% des recettes fiscales an-nuelles et entraîne une augmentation des prix de près de 25%.

Comprenons-nous bien : l’Afrique n’a pas le monopole de la corruption. L’enquête de Transparency International de 2012 le

A

L’ÉDITORIAL DE GERBA MALAM

L’AFRIQUEN’APASLEMONOPOLEDELACORRUPTION.DANSLECLASSEMENTDE2012DETRANS-PARENCYINTERNATIONAL,LES2/3DES176PAYSSONTCONSIDÉRÉSCOMMECORROMPUS.

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LABONNEGOUVERNANCEENAFRIQUEUNVŒUPIEUX?

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LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS 2013

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7AFRIQUE EXPANSION Magazine 41

LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS 2013

La Coupe d’Afrique des nations (CAN), symbole de la suprématie continentale au football, vient de se terminer en Afrique du Sud. Un tournoi sportif de haut niveau, cer-tes, mais également un événement au poids économique grandissant. Car depuis quelques décennies, le sport, c’est de l’argent sonnant, et l’univers du ballon rond n’y échappe pas. De la Confédération africaine de football (CAF) au pays organisateur, en passant par les commanditaires, joueurs et agents d’athlètes, tous cherchent à gagner au jeu. On ne parle pas ici du pointage final d’un match enlevant, mais

bien des millions de dollars qui gravitent autours d’une manifestation sportive d’une telle envergure. Tremplin professionnel pour de jeunes talents, vitrine commerciale pour les multinationales impliquées, le tour-noi fait rêver à plusieurs niveaux. Voyage au cœur de l’économie du sport en Afrique.

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Si immigrer est déjà un processus complexe et demandant, le faire avec l’idée d’investir ne simplifie en rien la démarche. Documentation additionnelle à fournir, importante somme d’argent à soumettre en garantie, les étapes sont nombreuses et les condi-tions forcément strictes. Néanmoins, le statut d’investisseur étranger comporte son lot d’avantages. Pour le candidat désireux de se lancer dans l’aventure, la diaspora déjà établie se présente comme un incontournable guide. Notre journaliste vous propose, en accéléré, le chemin menant du continent noir au Canada, les repères et l’aide dis-ponibles pour trouver sa voie.

LES

INVESTISSEURS AU CANADAIMMIGRANTSLE MODE D’EMPLOI

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INVESTISSEURS AU CANADAIMMIGRANTSLE MODE D’EMPLOI

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INDUSTRIEFORESTIÈRE

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De chaque côté de l’Atlantique, deux grandes forêts aux multiples vertus, deux modèles d’exploitation qui traduisent bien le niveau de dévelop-pement de leur industrie respective. Malgré des différences notoires, les forêts boréale (Québec) et équatoriale (Afrique) ont plusieurs défis communs : exploitation efficace de la ressource, développement dura-ble, protection de l’environnement et maximisation des retombées. Les exploitants de ces deux écosystèmes peuvent-ils apprendre de l’autre, voir s’en inspirer ? Des réponses trouvées dans la rigueur du climat canadien et la chaleur de la végétation africaine.

LEQUÉBECETL’AFRIQUEINDUSTRIEFORESTIÈRE

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Le Canada, pays aux deux langues officielles, s’est construit et fa-çonné par l’immigration. Une immigration diversifiée et plurielle, qui montre bien l’étendu des possibilités offertes dans cet État reconnu pour ses hivers rigoureux. Le pays à la feuille d’érable rouge est aussi une formidable porte d’entrée sur le continent nord-américain et les États-Unis. Un marché très compétitif, mais rempli de promesses pour tout entrepreneur prêt à mettre temps et efforts dans la connaissance de sa population. Immigrer et investir au Canada, certes, mais com-ment s’y prendre ? L’équipe d’AFRIQUE EXPANSION MAGAZINEvous propose un mode d’emploi pour décrypter et expliquer chaque étape du processus. Conditions requises, exigences gouvernementa-les, pièges à éviter et conseils pratiques vous sont prodigués par des spécialistes et acteurs clés du domaine. Vous découvrirez des témoi-gnages d’hommes et de femmes qui, tentés par l’aventure, ont choisi de franchir l’océan à la recherche de nouveaux défis. Des ressources utiles, l’aide disponible, une diaspora prête à guider dans l’action, tout dans ce dossier vise à démystifier le projet d’immigration-investisse-ment au Canada.AFRIQUEEXPANSIONMAGAZINE vous invite à poursuivre le débat sur sont site et ses différentes plateformes d’échange et de partage.

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Directeur de la Rédaction :Gerba Malam

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CorrespondantsFrance : Isaac EbwéléÉtats-Unis : Aziza Albou TraoréCameroun : Marc Omboui Badjang ba Nken Parfait N. SikiCongo : Thierry Sylvane NoungouGabon : Antoine Lawson Alexis KoumbaCôte d’Ivoire : Jean Samuel Kondo

AFRIQUE EXPANSION MAGAZINE est édité parGERAM COMMUNICATIONS INC

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Graphisme et illustrationGladiola Castro

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AFRIQUE EXPANSION MAGAZINE est indexé dans le CANADIAN ADVERTISING RATES AND DATACARDTous droits de reproduction réservés pour tous pays.Reproduction interdite de tous articles sauf accord écrit de la Direction.

FLAS

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L’agence de notation Fitch a décidé de fermer son bureau de Tunis (Tunisie) et de renforcer celui de Johannesburg, la capitale économique sud-africaine qui couvre l’Afrique anglophone. Même chose du côté de ses concurrents, Stan-dard & Poor’s et Moody’s. Cette dernière a annoncé qu’elle va désormais noter en plus de l’Afrique du Sud, le risque sou-verain de trois nouveaux pays de la ré-gion, le Kenya, le Nigeria et la Zambie. Selon certains analystes, la dégradation du climat des affaires dans l’Afrique fran-cophone ne serait pas étrangère à cette réorganisation.

Source : Jeune Afrique

LES AGENCES DE NOTATIONONT UNE PRÉFÉRENCE POUR L’AFRI-QUE ANGLOPHONE

La société britannique Blue Energy va construire au Ghana la plus grande centrale solaire photovoltaïque d’Afrique. Cette dernière, baptisée Nzema, sera en-tièrement opérationnelle en 2015 et aura une puissance installée de 155 MW, faisant d’elle l’une des plus grandes du monde. Selon Blue Energy, seules trois centrales ont une puissance supérieure à celle-ci sur la planète. Cette centrale pourrait aug-menter de 6% la capacité de production électrique du Ghana et représentera 20% de l’objectif du pays de générer 10% de son électricité grâce à des énergies renou-velables d’ici 2020. Sa construction néces-site un investissement de 400 millions $. Le projet pourrait être connecté ensuite à d’autres pays de la région comme la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et le Nigeria à travers le West African Power Pool, systè-me d’échanges d’énergie électrique ouest-africain.

Source : Jeune Afrique

LA PLUS GRANDE CENTRALE SOLAIRE DU CONTINENT BIEN-TÔT CONSTRUITE AU GHANA

Orange, la marque de France Télé-com, fait son entrée en République Dé-mocratique du Congo (RDC), donnant ainsi un nouvel élan aux activités com-mercialisées jusqu’alors sous la marque CCT (Congo Chine Telecom). Depuis l’acquisition de CCT en octobre 2011 et conformément à sa stratégie, Orange a investi 87,4 milliards de Francs CFA (95 M$) pour étendre et mettre à niveau son réseau. Dès son lancement, Orange RDC disposera d’un réseau de 22 boutiques en propre proposant l’ensemble de ses offres mobiles, et s’appuiera sur 22 000 points de vente indirects pour permettre un large accès à ses produits et services. Les clients d’Orange RDC rejoignent ainsi une communauté de 183 millions de clients sous la marque Orange dans le monde. Présent dans 33 pays, France Télécom-Orange est l’un des principaux opérateurs mondiaux.

Source : Yahoo! Finance France

ORANGE DE FRANCE TÉLÉ-COM ARRIVE EN RDC

Le Fonds monétaire international (FMI) a suspendu 240 millions $ de prêts à la République démocratique du Congo (RDC), pour ne pas avoir publié des contrats miniers, comme il l’avait requis. Et cela en dépit du fait que les autorités congolaises ont dernièrement publié une note sur la vente en 2011 de leur partici-pation dans une mine gérée par le groupe kazakhe ENRC. Une publication jugée insuffisante par le FMI qui avait condi-tionnée ses prêts à la RDC à des exigen-ces de plus grande transparence dans le secteur minier. L’annonce de ce program-me de prêts qui a expiré le 10 décembre avec trois tranches restantes du total de 560 millions $, semble porter un coup à l’effort du président Kabila d’attirer les investisseurs étrangers en promettant de lutter contre la corruption.

Source : BBC Afrique

PRÊTS DU FMI SUSPENDUS POUR LA RÉPUBLIQUEDÉMO-CRATIQUEDUCONGO

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