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Affiche du spectacle Dérive, illustration de Thomas Perrodin

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Affiche du spectacle Dérive, illustration de Thomas Perrodin

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Loulou, saison 2016-2017 Théâtre - Cirque | Création Compagnie Théâtre du Fil

Dérive

Librement inspiré de thèmes chers à Jean Genet

au Théâtre du Galpon du 28 mars au 9 avril 2017

©Ernest Pignon-Ernest, Parcours Jean Genet, Dock de Brest 2006.

DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE

Distribution .........................................................................................................................................4 Présentation........................................................................................................................................ 5 Dossier de presse................................................................................................................................ 7

Loulou, côté obscur du cœur ........................................................................................................................................8 Trois questions à Loulou.............................................................................................................................................. 10 1993 Le Cabaret d’avant-guerre de Loulou naît à la Cave 12.......................................................................................12

CV Loulou ..................................................................................................................................................................17

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Distribution

Production : Théâtre du Fil Conception et mise en scène : Loulou Dramaturgie et regard artistique : Sophie Gander Administration : Franck Fedele Affiche : Thomas Perrodin (illustration), Claire Goodyear (graphisme) Scénographie

Lumières Claire Firmann Décor et construction Nadja Savoy, Cédric Bach Costumes Spooky Dolls Surgery Son Damien Schmocker

Musiciens

Piano, accordéon Géraldine Schenkel Percussions Julien Israëlian Guitare Stéphane Augsburger Contrebasse Jonathan Delachaux Chant Zoé Cappon

Avec

Janju Bonzon Roberto Molo Tanguy Stenfort Freddo l'Espagnol Zoé Cappon Valo Hollenstein Mehdi Azema Raphaël Perrenoud Michel Barras

Avec le soutien de la Ville de Genève, la Loterie Romande, la Fondation Ernst Göhner.

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Présentation

Dérive Théâtre - Cirque | Création Compagnie Théâtre du Fil

Librement inspiré de thèmes chers à Jean Genet

Un spectacle visuel d’atmosphères oniriques, d’émotions physiques, poétiques et musicales

Des hommes, une femme... Comment dévoiler les vertus de la virilité qui s’expriment dans l’amour, le désir, l’attrait pour la beauté, la noblesse, le courage ou le dépassement de soi ? Comment révéler les pires pulsions masculines, comme la culpabilité, la vengeance, la jalousie, la violence, la colère ou la trahison ? Quel est le regard des femmes sur ce jeu dans lequel elles sont impliquées sans pouvoir y participer avec les mêmes armes ?

Un port. Un navire à quai. Un cabaret. Sur scène, les valeurs se renversent sans cesse pour souligner les ambiguïtés qui

teintent les rapports entre hommes. Sur scène, des mondes essentiellement masculins s’affrontent et s’interpénètrent, révélant les mécanismes en jeu dans leurs rapports de force. Sur scène, une exploration des facettes émotionnelles des relations entre hommes, des mécanismes qui dictent leurs frustrations, leur excitation, leur jalousie, leur orgueil de la possession et leur obsession narcissique de la puissance.

Sur scène, des circassiens rompus à l’exercice de leur corps (acrobatie, jongle, mât

chinois, trapèze, roue, danse) recréent ces mondes virils, rendant sensibles physiquement les émotions brutes et brutales, les attractions et répulsions. Sur scène, des comédiens racontent une histoire de lutte pour le pouvoir. Sur scène, des musiciens et des parties chantées intensifient l’atmosphère onirique et rythment les tableaux.

Ce spectacle est né du désir de conjuguer théâtre, cirque et musique sur une scène

dominée par les hommes. Autre source d’inspiration, les œuvres de Jean Genet, qui explorent les thèmes de la masculinité grâce à une écriture très poétique, insufflent onirisme et tendresse dans les scènes de violence ou de rivalité. Le regard de Genet sur la masculinité, subtil parce que travaillé par le désir, l’envie et l’adhésion à une volonté de dégradation des valeurs viriles, sous-tend l'esthétique de ce spectacle, également héritée des univers cinématographiques de Fassbinder, Pasolini, et Genet lui-même, qui tous montrent les tensions et les ambiguïtés à l'œuvre dans des mondes d'hommes (le port, le bagne, la prison, le monde des voyous, la Légion, les chantiers...), où l’homosexualité est présente à la fois dans l’accomplissement du désir et son rejet.

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Le spectacle privilégie les images, signifie à travers les mouvements, les tableaux, plutôt que par les paroles et le dialogue : il crée des atmosphères. C’est un spectacle visuel, musical, violent, où le langage n’est qu’émotions physiques qui prennent aux tripes. La poésie, le brut et le Kitch cohabitent dans un seul univers, en une provocation qui embrasse, qui caresse, qui bouscule. C’est un spectacle où l’expression de l'image prime, avec des textes poétiques et métaphoriques, et des dialogues tranchants et efficaces. Des prises de parole d’observateurs, personnages en marge, explicitent certains événements de l’histoire.

Le personnage principal est un criminel parfait, qui s'arrange pour faire porter aux

autres sa faute, celui qui provoque les événements et suscite l'ambiguïté, les pires pulsions et les plus belles aspirations masculines, valeurs qui se renversent sans cesse. Il incarne la sublime beauté du crime, comme une quête sans fin, un crime à toujours recommencer pour justifier sa culpabilité. Il révèle par sa présence le mystère des hommes et de leur combat perpétuel. Poussé par son instinct, aucun personnage ne peut dès lors s'empêcher de se détruire ni de détruire les autres.

Les positions dans ce combat sans fin sont cependant toujours ambigües, car elles sont

l’expression d’une profonde dualité : il est tout aussi jouissif d’être le client que le dealer, le micheton que le maquereau, la victime que l’assassin, le volé que le voleur, le voyou que le flic. L'échange est toujours recherche de jouissance, provoque une excitation érotique, chaque transaction étant une façon d'assurer son pouvoir et sa puissance.

L’unique personnage féminin incarne le regard des femmes sur ce monde impénétrable,

sur les faiblesses et les jeux masculins. C’est elle qui exprime, en paroles et en chansons, ce que les femmes pensent de ces rapports entre hommes auxquels elles ne peuvent jamais accéder, incapables de les comprendre puisqu’elles en sont exclues par une loi inconnue d’elles seules.

L'action se situe dans des lieux vagues et inquiétants, interlopes (port, bagne, arrière-

salle de bar malfamé, hôtel de passe), c’est-à-dire dans des lieux qui inspirent et attirent le meurtre. Des lieux où semblent résonner le bruit des chaînes, les pas entravés des galériens, les gémissements de douleur et de plaisir, les plaintes des invertis et des victimes, les rugissements de triomphe et les râles de jouissance de leurs bourreaux. Des lieux où les crimes restent dissimulés et impunis, ce qui fait leur beauté et les hausse au rang d’œuvres d’art.

Brouillage qui est la parfaite métaphore du dérèglement des valeurs, quand la franchise

équivaut à la lâcheté et quand la trahison est synonyme d’ultime acte d’affirmation de la fierté.

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Dossier de presse

Cabaret’Acte politique

Dessin réalisé par Nicole Conus lors de la représentation du 22 juin 2016

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Loulou, côté obscur du cœur Le Courrier, Mercredi 08 juin 2016, Jorge Gajardo

La nouvelle formule du Cabaret se veut politique en réaction l’air du temps. En bas: l'affiche du nouveau spectacle signée Thomas Perrodin et les dessins de Nicole Conus, peintre du Cabaret d'avant-guerre. JPDS

Plus de vingt ans après la création du Cabaret d’avant-guerre, Loulou réinvente sa revue

alternative, dans les murs de la Cave 12. Le Cabaret d’avant-guerre ? Le quadra d’aujourd’hui, qui a connu l’effervescence genevoise

des années 1990, soulève intrigué son oreille assoupie. Loulou le regarde dans les yeux et le corrige: pas tout à fait. «Les temps ont changé, dit-elle, les personnages du cabaret originel ne sont plus de la partie.» Le Cabaret’Acte Politique, titre du nouveau concept, sera «plus grinçant qu’avant, plus sombre, à l’image de l’époque que nous vivons».

«Avant», c’était quand Genève se réinventait nuit et jour, dans les caves et les rez-de-

chaussée de dizaines d’immeubles occupés. On y expérimentait des manières de vivre en commun, et les artistes imaginaient des formes et des sons. C’étaient aussi les «années sida» et des premières Gay Prides. La crainte de la maladie allait de pair avec l’envie de séduire et de se laisser séduire, au Thé dansant de l’Usine. Madame Loulou menait alors de sa main de maquerelle, dans la cave du squat Rhino, les personnages plantureux de son Cabaret d’avant-guerre, qui faisait rougir les étudiants (1994-2002).

Place à la Mort En 2016, la revoilà avec un nouveau projet; un cabaret, encore. Elle embarque avec elle une

vingtaine de compagnons, équipe technique comprise, dont cinq musiciens et huit chanteurs comédiens. Nous la rencontrons accompagnée de Kate Reidy, son assistante, et du musicien Stéphane Augsburger, pour qu’ils nous détaillent leurs intentions. Farouche et maternelle, comme une louve protégeant ses petits, Loulou ne livre que de rares indices. Si l’on en croit

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l’illustration de l’affiche (signée Thomas Perrodin), on peut dire adieu au rouge lipstick insolent de l’ancienne formule. Place désormais à l’irrésistible et décharnée dernière séductrice, la Mort. Son rouge est bien plus sombre.

«Cent ans après Verdun, la guerre est partout», observe Loulou. «L’esprit festif et irrévérencieux des années 1990 n’était qu’une parenthèse. Il faut tout recommencer, et bousculer le public», renchérit Kate Reidy, qui précise: «Ce sera plus grave, mais aussi drôle qu’avant.» Pour Verdun, qu’on se rassure, on peut compter sur Loulou pour ne pas en rester aux gerbes et minutes de silence, surtout si elle se place sous l’égide de Pierre Desproges. «Il y aura aussi du cirque», lâche-t-elle. Pour l’occasion, Loulou a en effet débauché quelques-uns de ses élèves du Théâtre-Cirqule.

Pour la bande-son, elle a fait appel à Vincent Bertholet (Orchestre Tout Puissant Marcel

Duchamp, Hyperculte), Zoé Cappon, Stéphane Augsburger et Jonathan Delachaux (tous trois du groupe What’s Wrong With Us ?), l’indispensable Julien Israëlian (Imperial Tiger Orchestra, Pierre Omer’s Swing Revue), Dorothée Lebrun, qui se mue ailleurs en Dorothy Brown, et Géraldine Schenkel, qui n’en finit pas de régler ses comptes avec les pianos. Des bêtes de scène, qui s’y entendent pour accomplir des facéties musicales avec le plus grand sérieux.

Le ton sera plus «dark», maladif comme du Tom Waits, précise cependant Stéphane

Augsburger, mais Loulou revendique aussi l’esprit faussement naïf des orchestrations d’André Popp. Le choc des temps, des sons et des images est garanti, mais avec «t’acte».

Cabaret’Acte Politique, par la compagnie Théâtre du fil. Du 16 au 22 juin à 21h, Cave 12, rue de la

Prairie 4, Genève. Réservation conseillée: 077 480 44 80.

Affiche du spectacle « Cabaret’Acte politique », Thomas Perrodin

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Fourre de l’album « Cabaret d’avant-guerre » Dessins : Nicole Conus

Le Courrier, Mercredi 8 juin 2016, Jorge Gajardo

Trois questions à Loulou Elle met en scène le Cabaret’Acte Politique et participe à sa distribution. Un nouveau cabaret naît des cendres de celui «d’avant-guerre». Le petit oiseau ressemble-

t-il au précédent? Il lui ressemble sans lui ressembler. En 1994, la vie à Genève était assez exceptionnelle – 2%

de la population vivait dans les squats. C’étaient des lieux inventés par les jeunes pour les jeunes. Il y avait une diversité culturelle extraordinaire, un esprit festif de folie. Le Cabaret d’avant-guerre en était imprégné. Les lieux alternatifs de ces années ont presque tous disparu, à l’exception de l’Usine et de l’Ecurie. C’est vrai que la Cave 12 a rouvert ailleurs et que d’autres lieux sont nés, comme la Gravière, mais dans la rigidité extrême. Les interdits sont partout. Le nouveau Cabaret s’inscrit dans ce terreau, en réaction à l’actualité et à l’air du temps.

Vous revenez, en quelque sorte, à la Cave 12. Fétichiste?

Absolument, si l’envie, le désir et l’évidence sont du fétichisme. Choisir les lieux de mes spectacles a toujours été important. Les murs sont une partie intégrante de mon inspiration. Le Cabaret d’avant-guerre est né à la Cave 12, au squat Rhino; la nouvelle salle m’a tout de suite donné envie de remettre ça.

Vous annoncez un «acte politique». Comme celui de la Revue genevoise?

Je n’ai jamais vu la Revue genevoise. Mais je peux imaginer que nous n’avons pas tout à fait le même humour. La Revue veut commenter la politique locale en restant proche des faits et de la réalité. Je vise un humour plus absurde, plus décapant. Un esprit plus absolu, peut-être. Le Cabaret’Acte Politique s’inspire de Pierre Desproges, pour qui l’acte politique c’est avant tout ne pas avoir peur de dire ce qu’on a envie de dire, sans se censurer soi-même par peur de la pensée réductrice, bornée et sans imagination. PROPOS RECUEILLIS PAR JGO

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Photos : Isabelle Meister

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1993 Le Cabaret d’avant-guerre de Loulou naît à la Cave 12 Tribune de Genève, Jérôme Estebe, le 12 juin 2016

J'y étais Alors que le spectacle mythique connaît une nouvelle mouture, retour sur sa genèse

Madame Loulou ranime son Cabaret d'avant-guerre, 25 ans après sa création à la Cave 12. Chapeau. Image: Olivier Vogelsang

Amis du swing titubant et de la java égrillarde, des créatures troubles et des âmes perdues, de la résille canaille et de la gouaille champagnisée, sortez vos queues-de-pie et boas du placard. Le Cabaret d’Avant-guerre, celui de Madame Loulou, est de retour. La semaine prochaine, à la Cave 12, comme de bien entendu; la nouvelle Cave 12, rue de la Prairie, l’autre n’étant plus qu’un beau souvenir d’un temps où la Genève alternative riait à gorge déployée.

En cette matinée ensoleillée de juin 2016, la troupe répète. En habit de ville. On

enfilera les fracs et frous-frous plus tard. Une jeune femme entonne une complainte germanophone, qu’on jurerait crachée d’un gramophone. Madame Loulou veille au grain. D’un œil. Il est encore tôt pour elle. Loulou, c’est l’âme blonde et rebondie du Cabaret. Elle l’a rêvé, elle l’a créé, elle lui a donné le sein et appris à danser à l’aube des années 90. Elle se souvient.

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Lecteur de cassettes «Je travaillais avec le Théâtre du Garage (squat de la Terrassière, ndrl), en

caressant l’envie de faire mon truc à moi.» Le truc de cette fille de Saignelégier exilée au bout de Léman, c’est la chanson des années 30, celle des Fréhel, Marie Dubas ou Damia. «A Genève, j’adorais aussi La Garçonnière et le Palais Mascotte, je m’y sentais chez moi, en famille. Ce sont des lieux qui m’ont vraiment influencée.» Loulou vit alors dans le squat Rhino. Avec une demi-douzaine de ses voisins et complices de nouba, elle bricole la première édition du Cabaret, qui sera jouée trois fois fin 1993 à la Cave 12, le club en sous-sol de l’immeuble. «Il n’y avait pas encore de musiciens. On devait se débrouiller avec un lecteur de cassette», sourit-elle. Mais plane déjà cet esprit si particulier – tendre, rétro et canaille –, qui va faire le succès de l’affaire.

«Dès le départ, l’idée était de briser les frontières entre nous et le public. Les

filles passaient au milieu des spectateurs et servaient à boire. Il y avait des chansons, de petits sketchs, des tours de magie, des personnages qui apparaissaient. Ça a tellement bien marché, que quelques mois plus tard, on a remis le couvert, ce coup-ci avec les gens d’I Mericani qui jouaient live.»

Le coiffeur sur scène La grande idée de Loulou, c’est d’intégrer au spectacle des gens qui

d’ordinaire œuvrent dans l’ombre. «J’ai fait grimper sur scène le coiffeur, l’éclairagiste, le maquilleur. Pour moi, c’est l’une des composantes du cabaret. Le music-hall, c’est les grosses plumes et l’escalier qui se déplie. Le cabaret, c’est un truc plus clandestin, plus politique, en phase avec son époque, qui donne la parole à des gens hors normes pas forcément habitués à se retrouver dans la lumière.»

Dès lors, le Cabaret d’avant-guerre s’enhardit, se rode, s’étoffe, jusqu’à

compter une vingtaine de techniciens et comédiens. Dans le sillage de Loulou, naissent et virevoltent maintes créatures singulières et sexy: Mikito, l’Ange, Tititanic, Greta Gratos, Sophie Solo, l’Oiseau ou encore la Belle Effeuilleuse. Le bouche-à-oreille aidant, le spectacle devient le show alterno favori des Genevois, la «basse-cour des miracles» qu’il faut avoir fréquenté. La presse aime aussi. A l’étroit dans sa cave, la troupe s’en va traîner ses jarretelles au Kab de L’Usine, qui affiche complet soir après soir. «Les responsables de la salle recevaient tellement de coups du fil qu’ils essayaient en vain de compter jusqu’à cinq entre chaque sonnerie de téléphone.» Le Théâtre du Loup, le Festival de la Cité ou le Zürcher Theater de Zurich succombent ensuite.

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«Le plus dur en investissant des lieux plus grands a été de conserver le côté

intimiste du spectacle», explique Loulou. «Au Festival de la Cité à Lausanne, je me souviens avoir écarté les rideaux pour accueillir les gens, et m’être retrouvée quasi écrasée par la meute des spectateurs.» La tribu à résille de Loulou vit sa dernière aventure à l’Expo 02, en sillonnant les lacs quinze jours durant avec une création écrite pour l’occasion. Après, un dernier tour de piste à l’Usine, le Cabaret s’éteint à l’automne 2002. «J’avais besoin de me lancer dans de nouvelles choses, de ne pas me retrouver cataloguée à vie.» Loulou s’en va donc grimper sur d’autres planches pendant que s’éparpille sa troupe.

Un tout petit Cabaret revit un temps au Palais Mascotte, avant le grand retour

de cette fin de printemps, avec un spectacle tout neuf et un casting mélangeant «nouveaux mobilisés et anciens combattants», dont la fidèle Kate Reidy. «Attention, il ne faut pas s’attendre à la même histoire qu’il y a 25 ans», prévient la meneuse. «Les temps ont changé. A l’époque, on baignait dans une ambiance festive, familiale. Tout s’est durci depuis. D’où une humeur plus sombre, un ton cynique, une ambiance plus grinçante.» Il n’est pas exclus qu’on rigole un peu tout de même.

Dessin : Nicole Conus

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Tanguy Stenfort, Géraldine Schenkel, Stéphane Augsburger et Vincent Bertholet

Photos : Isabelle Meister

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Zoé Cappon Photo : Isabelle Meister

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Loulou Laurence Sri-Unyoo Hager 13, rue du Quartier Neuf 1205 Genève – CH Tél. 079 677 64 65 [email protected]

METTEUR EN SCÈNE ET COMÉDIENNE

FORMATION 1986-1988 Conservatoire d’Art Dramatique, Genève. 1986 Stage sur « Le Chemin de Damas » d’August Strindberg, avec André Steiger. 1987 Stage de Commedia dell’arte avec Antonio Fava, Reggio Emilia, Italie. 1990 Stage d’interprétation, sous la direction d’Eugeniusz Korin, Théâtre Nowy, Pologne.

École de Véronique et Stanislas Nordey, Paris, France. MISE EN SCENE – THÉÂTRE 2016 « Cabaret’Acte Politique », création et mise en scène, Cave 12, Genève. 2015 « Chant du petit Ciel », mise en scène pour la compagnie les Nørn, création au

Temple d’Orbe et reprise au Théâtre du Jorat, juin, Mézières. 2013 « À poil ! », mise en scène au Théâtre du Galpon pour la compagnie Ultimate

Production, novembre, Genève. 2012 « Soliloques » de Jean-Pierre Siméon, mise en scène, Théâtre de la Parfumerie, août,

Genève. « N’avoir que sa vérité », spectacle musical autour de Barbara et Léo Ferré, Théâtre du Galpon, juillet, Genève.

2009 « Cabaret d’Avant-Guerre », création et mise en scène, version de Poche, Palais Mascotte, Genève.

Animation de soirées, Festival Black Movie. 2006 « Cabaret Cirque », création et mise en scène, Théâtre Cirqule, Thônex, Genève. 2002 « Cabaret d’Avant-Guerre », création et mise en scène, Expo 02, Arte plage mobile du

Jura, Théâtre de l’Usine, Genève. 2000 « Analphabête », création et mise en scène, Halle 52, Festival de la Bâtie, Genève. 1998 « Cabaret d’Avant-Guerre – La crise », création et mise en scène, Théâtre du Loup,

Genève. 1993-1997 « Le Cabaret d’Avant-Guerre », Cave 12, Genève ; Usine à Gaz, Nyon ; Zürcher Theater

Festival, Zürich. 1993 « La nuit juste avant les forêts » de Bernard-Marie Koltès, assistanat à la mise en

scène, mise en scène d’Éric Salama, Théâtre du Garage, Genève. STAGES ORGANISÉS PAR LE THÉÂTRE DU FIL, CONÇUS ET ANIMÉS PAR LOULOU 2010-2017 Stage de théâtre (interprétation), à l’Usine, toute l’année. 2015 Stage de mise en scène du Théâtre du Fil, février, Genève. École de Cirque, Théâtre Cirqule, stage de mise en scène, septembre, Thônex,

Genève. 2014 Stage de mise en scène du Théâtre du Fil, avril, Genève. École de Cirque, Théâtre Cirqule, stage de mise en scène, novembre, Thônex,

Genève. 2013 Stage de mise en scène du Théâtre du Fil, avril, Genève.

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École de Cirque, Théâtre Cirqule, stage de mise en scène, septembre, Thônex, Genève.

2012 École de Cirque, Théâtre Cirqule, stage de mise en scène, novembre, Thônex, Genève. Stage de mise en scène du Théâtre du Fil, février et avril, Genève.

2011 Stage de mise en scène du Théâtre du Fil, août, Genève. École de Cirque, Théâtre Cirqule, stage de mise en scène, novembre, Thônex,

Genève. 2010 École de Cirque, Théâtre Cirqule, stage de mise en scène, novembre, Thônex,

Genève. 2004-2005 Création atelier avec Aspasie, association pour la défense des prostituées, Genève. 1999 Stage de théâtre (interprétation), à l’Usine, toute l’année. JEU – THÉÂTRE 2016 « Cabaret’Acte Politique », Cave 12, Genève. 2012 « N’avoir que sa vérité », du 1er au 30 juillet, Théâtre du Galpon, Genève, chant et jeu. 2009 « Loin du Bal » de Valérie Poirier, mise en scène de Martine Paschoud, Théâtre de

Poche, Genève. 2006-2007 « Les âmes solitaires » de Gerhardt Hauptmann, mise en scène d’Anne Bisang, dans

le cadre de « La Belle Voisine » Comédie de Valence (France) et Comédie de Genève. 2005-2006 « Requiem pour une cascadeuse », de Manuel Antonio Perreira, mise en scène de

Cédric Pipoz, Maison du Concert, Neuchâtel. « Les Idiots » de Claudine Galea, mise en scène d’Agnès-Maritza Boulmer, Comédie

de Genève. 2003 « Music Hall » de Jean-Luc Lagarce, mise en scène de Patrick Heller, Théâtre de

l’Usine, Genève. 2002 « Le Cabaret d’Avant-Guerre », création, Arte plage mobile du Jura, Expo 02. 2001 « Alice au pays des Merveilles », création de Didier Carrier, Théâtre du Galpon,

Genève. 1997 « L’héritier du village » de Marivaux, mise en scène d’Éric Salama, Théâtre de l’Usine,

Genève. 1996 « Roméo et Juliette » de Shakespeare, mise en scène de Valentin Rossier, Festival

Shakespeare, Neuburg, Allemagne, Festival de la Bâtie, Genève, Grange de Dorigny, Lausanne.

1994 « Fin de siècle » de Pascal Berney, Théâtre du Garage, Genève. 1993 « La 2ème existence du camp de Tatenberg », d’Armand Gatti, mise en scène d’Éric

Salama, Théâtre du Garage, Genève. « Corynthe, Allemagne », texte et mise en scène de Pascal Berney, Théâtre du

Garage, Genève. « Retour de Guerre » de Michel Viala, mise en scène de Stéphane Guex-Pierre,

Théâtre du Grütli, Genève. 1992 « Roberto Zucco » de Bernard-Marie Koltès, mise en scène de Frédéric Polier,

Festival de la Bâtie et Théâtre du Garage, Genève. « Le Misanthrope » de Molière, mise en scène d’Éric Salama, Théâtre du Garage,

Genève. « Cinderella », mise en scène collective, Théâtre du Garage, Genève. « Dernières nouvelles de la Peste » de Bernard Chartreux, mise en scène de Frédéric

Polier, Théâtre du Garage, Festival de la Bâtie, Genève.

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1991 « Pionniers à Ingolstadt » de Marie-Louise Fleisser, mise en scène de Pierre Bovon, Théâtre du Garage, Genève.

« Lovely Rita » de Thomas Brasch, mise en scène de Michèle Amoudruz, Théâtre du Grütli, Genève.

« Dernière pluie avant l’hiver » de Pascal Berney, mise en scène d’Éric Salama, Théâtre du Garage, Genève.

« Le château fort », texte et mise en scène de Didier Carrier, Théâtre du Garage, Genève.

« La dispute » de Marivaux, mise en scène de Stanislas Nordey, Théâtre Pitoëff, Festival d’Avignon, Paris et tournée en France.

JEU – CINÉMA 1998 « Attention aux chiens » de François-Christophe Marzal, Genève. « Le monde à l’envers », réalisé par Rolando Colla, nominé au Festival de Locarno en

1999. 1997 « Cavalier Rose », court métrage réalisé par Blaise Piguet, prix au Festival de

Fribourg, Suisse. « Chronique », long métrage réalisé par Pierre Maillard.