Aéroports&Compagnies n°4

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L’avenir d’un secteur PARIS-CHARLES DE GAULLE AUGMENTE SES CAPACITÉS PIERRE GRAFF, NUMERO 4 OCTOBRE 2008 PRIX 21 EUROS BIMESTRIEL LE MAGAZINE DU MONDE DE L’AÉRIEN AÉROPORTS : Brest, Roissy PRATIQUE : Métiers aéroportuaires SERVICES : SSP COMPAGNIES : Transavia, Air Kiki, Air Caraïbes FRET : Swissworldcargo, FedEx RENDEZ-VOUS : Entretiens de médecine ACTUALITÉS : Low-cost et compagnies traditionnelles, Alstef, ALFA-ACI HISTOIRE : Il y a cent ans... T. Selfridge ÉCONOMIE : Tourisme BRÈVES : Compagnies, Hôtellerie. AIR CARAÏBES client de lancement en Europe de l’A350 LES FORMATIONS AÉRONAUTIQUES Une bonne saison malgré tout ! DOSSIER TOURISME D’AÉROPORTS DE PARIS président A&Cn°4-BAT.qxp 8/10/08 15:22 Page 1

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Aéroports&Compagnies n°4

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L’avenir d’un secteur

PARIS-CHARLES DE GAULLE AUGMENTE SES CAPACITÉSPIERRE GRAFF,

NUMERO 4 • OCTOBRE 2008 • PRIX 21 EUROS • BIMESTRIEL

LE

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AÉROPORTS : Brest, Roissy PRATIQUE : Métiers aéroportuaires SERVICES : SSP COMPAGNIES : Transavia, Air Kiki, Air Caraïbes FRET : Swissworldcargo, FedEx RENDEZ-VOUS : Entretiens de médecine ACTUALITÉS : Low-cost et compagnies traditionnelles, Alstef, ALFA-ACI HISTOIRE : Il y a cent ans... T. Selfridge ÉCONOMIE : Tourisme BRÈVES : Compagnies, Hôtellerie.

AIR CARAÏBESclient de lancement en Europe de l’A350

LES FORMATIONSAÉRONAUTIQUES

Une bonne saison malgré tout !DOSSIER TOURISME

D’AÉROPORTS DE PARISprésident

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SOMMAIRE

Franchir lesbarbelés de Ceuta, au risque de graves

blessures.

ÉD

ITO

Étranges médias ! C’est à croire que le rouleaucompresseur des médias qui écrase tout sur son passage dicte lui-même ce qu’il faut retenir del’actualité. Il est vrai qu’entre la baisse du prix dupétrole (une très bonne nouvelle !), le crack bour-sier (mauvaise nouvelle !), la visite papale enFrance (nouvelle du ciel !), l’enlisement des arméesen Afghanistan (est-ce une nouvelle ?) et les Jeuxde Pékin (à quand des nouvelles médailles pour laFrance ?), personne ne sait plus trop que retenir del’actualité. Pourtant, dans l’aérien, la série noire del’été est (presque) passée inaperçue. Or, entre le 13 août et le 14 septembre, c’est-à-dire en un moisexactement, pas moins de huit crashs aériens ontcausé la mort de 333 personnes civiles (notammentle Boeing 737 d’Aéroflot le 14 septembre entraînant lamort de 88 personnes, celui d’Itek Air le 24 aoûtavec ses 65 victimes et, bien sûr, le MD82 de Spanairà Madrid et ses 154 passagers décédés). Sans parlerdes incidents mineurs, telle, par exemple, la sortiede piste d’Air France à Montréal. À cet égard, onpeut signaler qu’Air France, comme Aéroflot, sontcataloguées en catégorie B (compagnies de niveaucorrect) par le nouveau site privé securvol.fr.Pourquoi ne figurent-elles pas en catégorie A (com-pagnies de bon niveau) ? Connaîtrions-nousaujourd’hui ce que la visionnaire OACI avait préditil y a plus de dix ans, à savoir qu’avant la fin de lapremière décennie 2000, le risque d’assister à uncrash par semaine devenait crédible ? La questionest posée…

Franck AmarDirecteur de la publication

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& Compagnies est une publication de la Société Aéro & Co., SARL au capital de 8 000 euros. 34, rue Camille Pelletan – 92300 Levallois. RCS : B 501 586 127 N° TVA Intracommunautaire :

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Série noire…

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rendez- vous en page 13

PRATIQUE p. 10

SERVICES p. 14

AEROPORTS p. 4

COMPAGNIES p. 16

FRET p. 22

RENDEZ-VOUS p. 26

ACTUALITÉ p. 37

BRÈVES p. 30

HISTOIRE p. 32

BREVES p. 38

LIRE p .43

ECONOMIE p. 34

ACTUALITÉ p. 28

Brest n’est plus en rade

T2 CDG, terminal « régional »

Il y a cent ans... T. Selfridge

Low-cost et compagnies traditionnelles, une vraie etnaturelle complémentarité

Transavia fait le plein

Air Caraïbes, client de lance-ment en Europe de l’A350

Compagnies

Le tourisme reflète le moralen berne des Français

10e Entretiens de médecine de Megève

Swissworldcargo, pionnier de la gestion de fret en ligne

FedEx améliore son service

SSP, la qualité du service et des produits

Des formations pour atterrir à l’aéroport

Roissy : nouvelles propositionsde l’Apelna

Nouveaux contrats pour Alstef

18è congrès ALFA-ACI : un congrès réussi

Hôtellerie

ACTUALITÉ p .41

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les responsables des collectivités locales etde la CCI de Brest, gestionnaire des instal-lations. « Ce concept de raie manta repré-sente parfaitement – symboliquementcertes – notre identité visuelle, expliqueMichel Roussel, le directeur d’exploitationde l’aéroport. Brest est la capitale mariti-me de la Bretagne. Il était donc logiqueque notre aérogare rappelle … l’océan.

Notre aérogare, constituée de deux ailesgéantes reliées par un corps central pro-longé d’une queue – qui sert d’auvent versles parkings – a ainsi été dessinée sur lemodèle de la raie manta. » On raconte icique le jour de l’inauguration de l’aéroga-re, il y a un an, le journaliste d’un grandquotidien local avait même titré : « laraie… oport ! »

Brest AÉROPORTS

L’aéroport de Brest-Bretagne n’est plus en rade… Longtemps cantonnéeà développer ses activités dans une ancienne aérogare devenueinadaptée face à un trafic en constante progression, à peine capable detraiter 800 000 voyageurs par an, la plate-forme d’aujourd’hui peutaccueillir dans ses nouvelles installations plus de 1,4 million depassagers. Le 12 décembre prochain, Brest-Bretagne fêtera le premieranniversaire de sa nouvelle aérogare.

UUne raie manta ! Drôle de nom pour uneaérogare. C’est pourtant l’appellation –presqu’officielle – du nouveau terminalpassagers de l’aéroport de Brest-Bretagne.En fait, c’est vu du ciel que l’on prend réel-lement conscience que l’aérogare a laforme exacte d’une gigantesque raiemanta. Ainsi en a voulu l’architecte alsa-cien Denis Dietschy. Ainsi en ont voulu

n’est plus en rade…

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hausse d’environ 4 % « Cette croissan-ce, supérieure à la moyenne mondialeannoncée par IATA, prouve que Brestdispose encore d’un potentiel de déve-loppement important, explique JérômeLe Bris, en charge du développement com-mercial et marketing de l’aéroport. Defait, en un an, pas moins de sept nou-velles destinations ont été programméesau départ de Brest, (Agadir, Vérone,Athènes, Larnaca, Cork, Dublin etFigari). L’aéroport est aujourd’hui relié àParis par neuf vols quotidiens d’AirFrance, dont six vers Orly et trois versCDG. Paris, qui à partir de 2012 devraitêtre relié à Brest en trois heures environpar le TGV, contre 4h30 actuellement.L’aéroport reçoit une dizaine de compa-gnies régulières (Air France, Airlinair,Ryanair, Flybe, Jetairfly, Brit’Air, Twin Jet,Finistair et Aer Arann). Au total, Brest-Bretagne compte dix-neuf lignes régu-

Des installations terminales nou-velles adaptées au trafic pour uninvestissement de 53M€Aujourd’hui, Brest-Bretagne disposed’une aérogare adaptée à son trafic. Unhall d’enregistrements et d’arrivées au pre-mier niveau, doté de différents commer-ces, d’un bar et d’un restaurant gastro-nomique (Éliance) qui ne sert pourtanttoujours pas de raie manta, mais qui offreune vue imprenable sur la piste. Unniveau supérieur, également avec vue surpiste, qui donne accès à deux pré-passe-relles équipées chacune d’une passerelled’accès (Sovam) aux avions. « Et nousavons prévu dès le plan masse, la possi-bilité de positionner deux autres passe-relles télescopiques, ajoute HervéThomas, directeur des équipements de laCCI de Brest.De sorte que,désormais, l’aé-roport peut traiter au contact sept avionsmonocouloirs simultanément (quatre

A320 et trois ATR72 par exemple), soitl’équivalent de 1200 passagers par heure,arrivées et départs confondus. » Mais pra-tiquement, l’aéroport peut accueillir éga-lement des A340 et des 747-400. Il peutmême recevoir l’A380 qui vient d’ailleursici en entraînement. Il est vrai que la pistede Brest, avec ses 3 100 mètres sur 45, –soit la plus longue piste de la façadeAtlantique jusqu’à Bordeaux – et son ILSde catégorie III a été renforcée récemmentpour pouvoir accueillir les plus gros por-teurs. Hervé Thomas précise à cet égardque « des discussions sont engagées avecAir France pour faire de Brest l’aéroportde déroutement des A380 de la compa-gnie sur les routes nord-atlantiques. »

Une activité en forte hausseEn 2008, Brest-Bretagne, premier dessept aéroports bretons, devrait accueillirprès de 900 000 passagers, un trafic en

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pagnies, y compris Air France. » Au total,quelque 700 emplois directs sont recenséssur l’aéroport auxquels il faut ajouter 700emplois induits. La plate-forme, propriétéde la région Bretagne, réalisera en 2008 unchiffre d’affaires de 17 millions d’euros dont4 millions au titre des taxes d’aéroport et5,5 millions au titre de l’assistance.Le soldeprovenant des parkings, des commerces etdes redevances aéronautiques.

Aubin de Gitmus

lières – dont la plus courte ligne françaisemétropolitaine entre Brest et Ouessant(vingt minutes de vol en Grand Caravande Finistair) et la plus longue entre Brestet Nice (1 heure 50 minutes en CRJ100de Brit’Air) – et vingt destinations char-ter essentiellement vers le bassin médi-terranéen. Si la part du trafic d’AirFrance représente encore 75 % de l’acti-vité globale de l’aéroport, le low-cost gri-gnote lentement mais sûrement la galet-

te de l’aéroport. « Pour le moment, lelow-cost ne représente que 11 % du tra-fic de Brest, précise Jérôme Le Bris, maisd’ici trois à quatre ans, cette part devraitdépasser 20 % de notre trafic total. Nouscomptons beaucoup sur les low-cost, quenous démarchons régulièrement, pourouvrir des liaisons vers le Benelux et éven-tuellement l’Allemagne. »

Gestion et assistance CCIÀ Brest, c’est la CCI qui gère et exploite latotalité des installations terminales.« Nous disposons d’une équipe de 190 col-laborateurs pour exploiter l’aérogare,indique Michel Roussel.Nous assistons enaérogare et en piste l’ensemble des com-

André Jourt, vice-prési-dent de la CCI de Brest :« l’avion est à ce jour laseule alternative pournous désenclaver… »

Auprès de la communautéaéroportuaire française,André Jourt passe pourquelqu’un n’ayant pas lalangue dans sa poche. À laquestion : « est-ce que

Notre-Dame-des-Landesva changer le paysage aéro-nautique breton ? », ilrépond :

« Le futur aéroport deNotre-Dame-des-Landesest un investissementimportant, 580 millionsd’euros, estimation actuel-le sans les accès. Un teléquipement aura sûre-

ment un impact fort surson territoire et l’écono-mie de sa zone de chalan-dise. Le Sud Bretagne entirera inévitablement desretombées positives. Pourla région rennaise, cela meparaît plus complexe. En cequi concerne l’aéroportBrest-Bretagne, il n’auraque peu ou pas d’incidencesur notre trafic. Le transfert

de Nantes Atlantique àNotre-Dame-des-Landes,s’appuyant selon moi, plussur des raisons environne-mentales et de sécurité,que sur une modificationdes structures du traficaérien français ou dugrand ouest.Géographiquement noussommes au bout dumonde, loin des centres

décisionnels. Phénomènequi s’accentue davantageencore par le glissement del’Europe vers l’est. L’avionreste à ce jour la seulealternative efficace pournous désenclaver de cetéloignement. Dans cecontexte, j’affirme que lamultiplicité des aéroportsbretons est précisémentnotre chance. »

André Jourt, vice-président de la CCI de Brest : « l’avion est à ce jour la seule alternative pour nous désenclaver…»

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Le terminal 2G de Paris-Charles de Gaulle

un terminal «régional»

À l’est du nouveau : le terminal 2G construit à l’extrémité orientale de Paris-

Charles de Gaulle accueille, depuis début septembre, le trafic des filiales

régionales d’Air France et ses 3 millions de passagers annuels. À l’écart de

l’agitation des autres terminaux, il suggère, par sa taille et son environnement,

les installations des aéroports régionaux.Réalisation la plus récente d’Aéroports

de Paris, il se veut exemplaire. Exemplaire de la collaboration d’Air France et

d’Aéroports de Paris, exemplaire dans l’approche des passagers, et notamment

des passagers handicapés et à mobilité réduite, exemplaire en terme

d’environnement, exemplaire dans la simplicité et l’efficacité…En attendant le

verdict des utilisateurs, Aéroports de Paris et Air France ont présenté ensemble

(Aéroports et Compagnies…) les points forts de cette nouvelle installation.

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cela se traduit d’abord par une certaine sobrié-té (modestie ?) architecturale des trois bâtiments.L’aména-gement du hall départ veut favoriserla f luidité du circuit et l’autonomie des passa-gers : les 24 bornes libre service sont disposésen trois îlots définis selon les besoins des pas-sagers. Les deux jetées d’embarquement ont étéconçues pour faciliter un embarquement rapi-de : avions stationnés au plus près du bâtimentet accessibles directement à pied (ni passerelle,ni bus), coursives à faible pente.La proximité des avions permet également deraccourcir le circuit « arrivées » (depuis les por-tes de débarquement, suivies de la salle de livrai-son bagages, jusqu’au hall public).

Une approche globale des passagers handicapés et à mobilité réduiteL’accueil des personnes handicapées et à mobilitéréduite a été conçu autour d’un principe simple :rendre tous les circuits accessibles à ces passagers.La mise en œuvre de ce principe, c’est unesomme de dispositifs spécifiques : comptoir d’ac-cueil dédié, poste d’inspection filtrage aménagé,bandes podotactiles, « nez de marche », boucles

Un terminal conçu pour les vols régionauxPour ADP, ce nouveau terminal est né de la ren-contre de deux besoins : le trafic des filialesrégionales d’Air France et les besoins en capacitéd’ADP. On comprendra que T2G offre la possibi-lité de soulager les autres terminaux d’un traficdont les spécificités (taille des avions, multiplici-té des correspondances…) ne permettaient pasun traitement adapté dans les structures existan-tes. À cet égard, les améliorations devraient êtresensibles : amélioration du taux de contact, opti-misation des correspondances (navette toutes lescinq minutes).Pour Air France, il s’agit de faire gagner du tempsà la clientèle « point à point » (parking à proxi-mité immédiate, 100 % d’autonomie, signalé-tique visible et cheminement intuitif, parcoursbagages raccourci) et de réduire le stress de laclientèle en correspondance (parcours au sol faci-lement identifiable, navettes disponibles dès lasortie de l’aérogare, bornes libre service dédiéesaux correspondances).

Un terminal simple et pratiqueT2G a été conçu pour être simple et efficace :

«« Le nouveau

terminal T2G est né

de la rencontre de

deux besoins :

le trafic des

filiales régionales

d’Air France et les

besoins en

capacité d’ADP. »»

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T2G a été conçu pour être

simple et efficace.

Cela se traduit par une

certaine sobriété.

• 4 ans entre l’expression des besoins et l’ouverture du terminal• 94 M euros d’investissement• 750 places de parking20 portes d’embarquement et 12 portes dedébarquement• 26 postes de stationnement des avions• Activité à l’ouverture : environ 70 vols parjour pour 20 destinations

Le terminal 2G en quelqueschiffres

magnétiques ; mais c’est aussi la prise en comp-te, dans toutes les installations, des besoins decette clientèle : jetées d’embarquement (pentedouce), ascenseurs, blocs sanitaires, contrastes decouleurs, écrans des bornes libre service…Tousces aménagements visent à réaliser un accueilsans discrimination, tenant compte des particu-larités de chacun.

Des services adaptés à la clientèle d’affairesOutre l’autonomie et les gains de temps à l’ar-rivée, au départ et pour les correspondances,l’heure limite d’enregistrement est ramenée àquinze minutes. Pour l’aspect professionnel, encomplément de l’accès Wi-Fi disponible danstout le terminal, un espace de travail proposeen libre service des facilités informatiques. Unespace relaxation vient en complément avec despossibilités de massages et des sièges de déten-te inédits en aéroports. Enfin, un espacefumeurs a été intégré dans les aménagements.

Un terminal lisible et coloréLa signalétique - qui se veut très visible et novatrice- est intégrée dans la décoration du terminal : infor-

mations apposées sur les murs en formats surdi-mensionnés, utilisation de la couleur pour distin-guer les éléments-clés (sorties en direction des taxispar exemple). Les couleurs sont également présen-tes dans les vitrages et sur les murs. Enfin, pour« positiver » l’ambiance intérieure, ADP a faitappel à un spécialiste du feng shui. Cela s’est traduitnotamment par l’utilisation d’une gamme de vertsdans la salle d’embarquement et des touches pasteldans la zone d’enregistrement.

Le T2G pionnier en matière de développement durableOpération pilote pour ADP en matière environ-nementale, le terminal 2G illustre cette appro-che, notamment autour de l’optimisation de l’é-nergie : isolation du bâtiment, régulation des fluxd’air en fonction des espaces et de l’affluence,optimisation de la puissance d’éclairage, feux debalisage à économie d’énergie. Autre axe de tra-vail : l’intégration du bâtiment dans son envi-ronnement et plus précisément l’insertion duterminal dans le Vallon des Renardières, espacede nature préservé : un pont viaduc a été cons-truit pour enjamber le bassin qui collecte leseaux de pluie. Une nouvelle voie de circulationdes avions permet la réduction du temps de rou-lage, du nombre d’arrêts et la consommation dekérosène.

Hausse des capacités de Paris-Charles deGaulle : + 20 millions de passagersAvec l’ouverture du terminal 2G (3 millions de pas-sagers), ADP poursuit son effort d’augmentationdes capacités de Paris-Charles de Gaulle : rénova-tion du terminal 1 ; ouverture de la GalerieParisienne : 8,6 millions de passagers ; réouvertu-re de la salle d’embarquement du terminal 2 E : 7,6millions de passagers.

Michel Devos

Avec le terminal 2G,ADP et Air France placent haut la barre en matière d’accueil et de traitement des passagers des volsrégionaux européens.Souhaitons qu’une approche aussi systématique soitconduite pour améliorerle sort des passagerseuropéens du terminal 2D…

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PRATIQUE

Les formations dédiées auxmétiers aéroportuaires se déve-loppent. Tour d’horizon desprincipales filières, du CAP auBac+5.

Principal employeur du transportaérien, l’aéroport abrite de nom-breux métiers très variés et de tous les

niveaux de qualification, du CAP auBac+5. Mais, les métiers étant de plus enplus spécialisés, le secteur a vu se déve-lopper des formations spécifiques,dispensées par les entreprises elles-mêmes ou dans des écoles aéronautiques,des organismes de formation et desCentres de formation apprentis (CFA).Parmi ces derniers, le CFA des métiers del’aérien, créé à l’initiative d’Air France, de

DES FORMATIONS PATTERRIR À L’AÉRO

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PRATIQUE

la Fédération nationale de l’aviation mar-chande (FNAM), du Groupement fran-çais des industries aéronautiques et spa-tiales (Gifas) et d’Aéroports de Paris, aformé plus de 3 000 jeunes en dix ans. Àcôté de ses filières métiers de la techniqueaéronautique, le CFA propose un catalo-gue de formations qui répond auxbesoins des plates-formes aéroportuaires,du CAP à la mention complémentairedans les métiers de la piste, de l’escale, dufret, de la logistique, de la sûreté et ducommercial.

POUR ROPORT

Cap sur l’alternanceLes formations proposées se préparent enalternance, à raison d’environ deux semai-nes en formation et deux semaines enentreprise. Elles sont dispensées sur lesdeux sites du CFA, celui de Vilgénis àMassy, à proximité de l’aéroport d’Orly, etcelui de Bonneuil-en-France, entre lesaéroports du Bourget et de Roissy-Charlesde Gaulle. Cette année, le premieraccueille quelque 300 apprentis et lesecond environ 150. Le CFA projette derééquilibrer les deux centres d’ici à 2010avec environ 300 apprentis sur chacund’entre eux. Plus de 95 % des jeunes pas-sés au CFA des métiers de l’aérien ontobtenu leur diplôme de l’Éducation natio-nale, se sont formés à un métier et ontintégré une entreprise.À quelques kilomètres du site nord duCFA des métiers de l’aérien, le CFA Camas(Centre d’apprentissage des métiers del’assistance au sol) forme depuis une dizai-ne d’années aux métiers de l’accueil dansles transports, de la sûreté aéroportuaire,de la piste et du fret en partenariat avecdes entreprises présentes sur l’aéroportRoissy Charles de Gaulle. Le CFA a récem-ment diversifié son offre de formation.Langues étrangères, management, gesteset postures, sauveteur secouriste du tra-vail, communication, aptitudes profes-sionnelles, image de soi, modules de sûre-té aéroportuaire, matières dangereuses...constituent quelques-unes des offres deson catalogue. Les formations peuventêtre suivies dans le cadre de différentsdispositifs : droit individuel à la forma-tion (DIF), congé individuel formation(CIF), validation des acquis et de l’expé-rience (VAE), contrat de professionnalisa-tion ou d’apprentissage. À cela, il convientd’ajouter des partenariats avec la régionIle-de-France et les Assedic… Les deuxCFA proposent une mention complé-mentaire (post-bac) « Accueil dans lestransports » particulièrement adaptéepour le métier d’agent d’escale commer-ciale (AEC), employé par une compagnie,un aéroport ou une société d’assistanceaéroportuaire.

À l’ESMA, 3 en 1 L’École supérieure des métiers de l’aé-rien (ESMA) dispense, à Montpellier età Paris-Val d’Europe, des formations pri-vées assez proches de celles des CFA spé-cialisés. Elle propose, par exemple, envingt-deux semaines, un tronc communà trois métiers de l’aéroport : agent d’es-cale, de vente et de trafic, une façon d’of-frir plus de polyvalence au candidat et de

répondre aux besoins d’aéroports de peti-te ou moyenne taille gérés par des chamb-res de commerce et d’industrie (CCI).Pour les candidats aux métiers aéropor-tuaires, lancés dans un cursus d’étudessupérieures, l’École nationale de l’aviationcivile (ENAC) offre plusieurs formations.La formation d’agent d’exploitation desept mois, accessible sur concours à desbacheliers, avec si possible un niveauscientifique supérieur, s’adresse aux futursagents d’opérations ou préparateurs de volqui officient en back-office au service desopérations aériennes des compagnies. Ànoter que l’ESMA et le Centre régionaluniversitaire de formation permanente dePerpignan (Creufop) dispensent le mêmetype de formation.Outre une carrière au sein de la Directiongénérale de l’aviation civile (DGAC), lediplôme d’ingénieur de l’ENAC(IENAC)* peut, par exemple, conduire aumétier d’ingénieur d’exploitation en com-pagnie aérienne ou de cadre d’exploita-tion en aéroport. Les admissions s’effec-tuent en première année pour lesconcours communs Polytechniques,ouverts aux élèves des classes prépa scien-tifiques (2e année).

À l’ENAC, les futurs dirigeants Pour répondre à la demande des profes-sionnels du secteur aérien, l’ENAC a éga-lement créé en 1989 un mastère spécialiséManagement aéroportuaire. Ce diplômedistingue les futurs dirigeants des aéro-ports. Il ouvre, en effet, à toutes les fonc-tions d’encadrement rencontrées dans lagestion des aéroports : systèmes detransport aérien, installations, infrastruc-tures, exploitation, marketing, gestion,finances, ressources humaines et assistanceen escale. Ce mastère, accessible chaqueannée pour une vingtaine de diplômésBac+5 en gestion, économie ou droit, dureun an, dont au moins six mois de stage enentreprise. Dans le même registre,l’Institut de formation universitaire et derecherche du transport aérien (Ifurta)dispense un mastère pro Transportsaériens qui offre sensiblement les mêmesdébouchés.

* à ne pas confondre avec la formation d’ingénieur du contrôle de la navigation aérienne (ICNA), également dispensée parl’ENAC, qui débouche sur le métier de contrôleur aérien.

Contacts Net :www.cfa-camas.com www.cfadelaerien.frwww.enac.frwww.esma.fr www.ifurta.droit.univ-cezanne.fr

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Formations sur mesure à ADP Training Fort d’une expérience sur tous les conti-nents acquise au fil de vingt-cinqannées, le service Formation externed’Aéroports de Paris, ADP Training,propose des stages sur mesure auxsociétés travaillant sur les plates-formesaéroportuaires dans le monde : aéro-ports, prestataires, institutions, compa-gnies aériennes. Dispensées en languesfrançaise, anglaise, espagnole ou tradui-tes simultanément en chinois, parfoisen arabe, ces formations couvrent tousles métiers aéroportuaires, grâce auxexpertises pointues des personnelsexpérimentés du groupe Aéroports deParis.En novembre prochain, ADP Trainingorganise, en partenariat avec l’Écolenationale de l’aviation civile (ENAC),la dixième édition d’une de ses for-mations phares : le séminaire Mana-gement d’aéroport destiné aux cadresà potentiel qui recherchent unevision aéroportuaire transversale.L’année dernière, la structure a lancéun séminaire plus spécifique sur lamaintenance des infrastructures aéro-portuaires, en partenariat avec l’Écolenationale des Ponts et Chaussées(ENPC), dont la seconde édition alieu en octobre.

Forum Air&Espace Du 9 au 12 octobre, une soixantaine d’ex-posants, d’entreprises de l’industrie aéro-nautique et spatiale,du transport aérien,dela défense nationale, ainsi que des établisse-ments de formation, d’orientation ou d’en-seignement, accueillent lycéens, étudiants,jeunes diplômés et demandeurs d’emploisà l’occasion du Forum Air&Espace. Ce der-nier se tient sur l’Espace Métiers-Formations mis en place devant l’entrée dujardin des Tuileries, place de la Concorde,par le Groupement des industries françai-ses aéronautiques et spatiales (Gifas) à l’oc-casion de son centième anniversaire. Auprogramme : des informations, des confé-rences, des conseils personnalisés en matiè-re d’orientation professionnelle en parte-nariat avec l’Espace Orientation Du 9 au 12octobre, une soixantaine d’exposants, d’en-treprises de l’industrie aéronautique et spa-tiale, du transport aérien, de la défensenationale, ainsi que des établissements deformation, d’orientation ou d’enseigne-ment, accueillent lycéens, étudiants, jeunesdiplômés et demandeurs d’emplois à l’oc-casion du Forum Air&Espace. Ce dernierse tient sur l’Espace Métiers-Formationsmis en place devant l’entrée du jardin desTuileries, place de la Concorde, par leGroupement des industries françaises aéro-nautiques et spatiales (Gifas) à l’occasion deson centième anniversaire. Au program-me : des informations, des conférences, desconseils personnalisés en matière d’orienta-tion professionnelle en partenariat avecl’Espace OrientationAiremploi, un accès à

une médiathèque aéronautique, des confé-rences métiers et des animations scolaires…

Des ateliers métiersL’Espace Orientation Airemploi, vitrinedes métiers de l’aérien, et l’ANPE aviationde Roissy-CDG organisent, depuis la ren-trée 2008, des ateliers métiers à l’attentiondes demandeurs d’emploi. Il s’agit notam-ment d’ateliers sur le métier d’agent escalecommerciale (AEC) et de personnel navi-gant commercial (hôtesse de l’air et ste-ward). Ces ateliers, qui se déroulent dansles locaux de l’ANPE sur l’aéroport deRoissy-CDG, s’articulent autour de deuxparties : 1) présentation par l’ANPE avia-tion de ses services : les évaluations, l’accèsà la formation, les ateliers CV aéroportuai-res, le dispositif chéquier langues, l’EspaceEmploi International, la validation desacquis de l’expérience...2) Présentation par Airemploi du métier,des pré-requis et des parcours de forma-tion.Objectif de ces ateliers : permettre à desdemandeurs d’emploi de valider leur pro-jet professionnel par l’acquisition d’élé-ments d’information en rapport avec l’em-ploi/métier.

PRATIQUE

www.adp.fr/clients rubriques :professionnels/expertise/formations - email : [email protected]

Forum Air&Espace - Espace Métiers-Formations :Place de la Concorde, du jeudi 09 au dimanche12 octobre 2008 de 10h à 18h.Plus d’infos et programmes sur www.aeroemploiformation.com

Renseignements et inscriptions : Airemploi - Joana Laguet Tél. : 01 48 16 71 71 - www.airemploi.org

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ni de compagnies sans aéroports.

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SSP est présent sur 113 aéroports du monde. Son ambition : devenir toutsimplement le numéro un mondial des marques de restauration sur les sites detransports, gares, aéroports, aires d’autoroute. Présentation.

la qualité du service et des produits

Tarte Julie, Upper Crust, Vins et Compagnies, Salmon House,Bistrot Fontaine des Halles, Bonne Journée, Cap France, LeTrain Bleu (Gare de Lyon), Bill Bentley, L’Escale parisienne, LeGrand comptoir, Millie’s Cookies… Et depuis peu, en partena-riat avec le chef lyonnais Nicolas Le Bec, L’Espace Le Bec à Lyon-Saint-Exupéry. « Nous concentrons nos efforts sur notre cœurde métier : la restauration sur les sites de transport parce quenous connaissons parfaitement nos clients, continue MichèleMeillat. Il s’agit d’une clientèle captive, certes, mais avec ses pro-pres exigences. C’est pourquoi l’ensemble des points de ventes àemporter et de restauration à la table que nous gérons, sontexploités avec des personnels formés et rémunérés par SSP. Ycompris dans les McDo et autres Hippo d’aéroport. En revan-che, nous suivons scrupuleusement les cahiers des charges dechacune des marques que nous représentons et nous nous four-nissons uniquement chez leurs propres fournisseurs. »Quels avantages peuvent donc tirer ces enseignes en passantpar SSP – ou d’autres ensembliers – pour s’implanter sur unaéroport ? Réponse de Michèle Meillat : « Elles n’ont pas vrai-ment le choix ! Lorsqu’un aéroport lance un appel d’offrespour gérer ses espaces de restauration, sous la forme de conces-sion de dix ans généralement, seuls les ensembliers peuventpostuler. À nous de présenter à des aéroports des produits cor-respondants à leurs souhaits. »

Le très précis rapport financier de SSP, aujourd’hui pro-priété du non moins très sérieux fonds d’investissementanglais EQT Partners (Moto, la branche restauration

d’autoroutes appartenant à la banque australienneMacquarie) indique que, lors du dernier exercice fiscal, l’en-treprise de gestion de centres de restauration a réalisé 1,5milliard d’euros de chiffre d’affaires avec ses 130 points devente d’aéroports, 240 gares et 48 aires d’autoroute, et grâce àla mobilisation de ses 26000 collaborateurs. « Notre priorité,explique Michèle Meillat, responsable de la communicationde SSP, c’est de garantir le plus haut niveau de qualité de ser-vice et de qualité des produits proposés. Car notre ambition,c’est de devenir leader mondial des marques de restaurationsur les différents sites de transport aérien, ferroviaire et auto-routier. »SSP, une entreprise pourtant jeune puisqu’elle s’est installée àParis-Charles de Gaulle en 1995 avec son premier « CaféSelect » et son Hippopotamus, revendique un réel savoir-fairedans son métier d’ensembliers des grandes marques de restau-ration sur les sites de transport. Aujourd’hui, uniquement enFrance, SSP représente sur certains sites des enseignes telles queMcDonald’s, Pizza Hut, La Brioche Dorée, Hippopotamus, Oh !Proivrier, Starbucks, Segafredo, Flunch… Et SSP développeparallèlement ses propres marques : Café Select, Caffè Ritazza,

SSPSERVICES

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Le taux de remplissage moyen de Transavia de 90 % sur le mois d’aoûtvient confirmer une première année d’exploitation à la hauteur desambitions. Pour maintenir sa bonne santé, la low-cost entend poursuivreavec conviction son engagement dans le développement durable.

ter : « Avec 650 000 passagers transportés, 18 destinationset un taux de satisfaction supérieur à 9 sur 10, la compagnieprouve sa bonne tenue. Notre modèle correspond parfaite-ment à la demande de nos clients, et notre ambition d’at-teindre l’équilibre pour notre troisième année d’exploitationest toujours d’actualité. » Pour accompagner ces résultats,Transavia s’est en outre offert, en mai dernier, son septièmeBoeing 737-800 flambant neuf, configuré en mono classe de186 sièges. La flotte verra son parc augmenter par la suite, àpartir de 2009.Pour poursuivre dans la voie du succès, notamment en pério-de de pétrole cher et de recherche d’économies pour faire faceà la flambée des prix, le transporteur entend plus que jamais

Transavia se porte bien. Sur le mois d’août, la compa-gnie low-cost filiale d’Air France a enregistré un tauxde remplissage moyen de 90 %, en hausse de 13 % par

rapport aux 77 % affichés en août 2007, son premier moiscomplet d’activité. Un constat qui ne manque pas de réjouirLionel Guérin, son président-directeur général. « Ce résultatnous satisfait pleinement, explique-t-il. D’autant qu’à cela, s’a-joute une ponctualité de 99,5 %. En pleine période estivale,où le trafic est intense, c’est d’autant plus appréciable. »Ce taux de remplissage vient ainsi confirmer la bonne tenuede la compagnie, qui a soufflé sa première bougie en mai der-nier en s’offrant des résultats à la hauteur des ambitions. «Les objectifs sont atteints », assure Lionel Guérin. Et d’ajou-

LE PLEINTRANSAVIACOMPAGNIES

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COMPAGNIES

affirmer son engagement dans le développement durable.Notamment grâce à une « nécessaire prise en compte desproblématiques environnementales », selon Lionel Guérin.Ainsi, la low-cost a tenu à faire effectuer par la société ClimatMundi, et selon les méthodes approuvées par l’Ademe, sonbilan carbone. « En outre, ajoute le p-dg, nous avons investidans des avions neufs et moins polluants, que nous avonséquipés de winglets afin de réduire de 3 à 5 % les émissions deCO2. » La compagnie s’est par ailleurs tournée vers des four-nisseurs de papier recyclable pour la fabrication de son maga-zine de ventes à bord. « En interne, nous limitons la consom-mation de papier à tous les niveaux », assure Lionel Guérin,ajoutant que « les aspects sociétaux et économiques n’ont pasété oubliés, puisque nous prévoyons de porter notre effectifde 170 à 400 personnes en trois ans et que nous avons inves-ti, pour sa formation, un million d’euros. De même, nousavons développé le tourisme dans des régions défavoriséescomme Oujda et Tozeur, et nous proposons à bord des pro-duits régionaux et issus du commerce équitable. »

ROMAIN RIVIÈRE

N

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Le bilan est un succès. Après un an d’activité vers laTunisie, Transavia a affiché, fin juillet, des résultatsjugés « tout à fait satisfaisants » par son président-directeur général Lionel Guérin : un taux de rem-plissage moyen de 70 %, 141 000 passagerstransportés dont 76 000 en vol régulier sur Djerba,53 000 sur Monastir et 12 000 sur Tozeur. Si laclientèle de loisirs s’avère la plus importante sur cesdestinations tunisiennes, l’activité BtoB, à l’instarde Transavia en Hollande, n’est pas négligeable : «le BtoB représente 30 % de nos vols vers la Tunisie,explique Lionel Guérin. À terme, nous devrionsatteindre les 50 %. »Bien que les autorités locales se soient montrées fri-leuses pour accueillir la compagnie à ses débuts,Lionel Guérin a souhaité réaffirmer sa position : «Transavia est une compagnie à bas coûts et, en ter-mes de politique commerciale, elle n’a donc pasl’intention de faire n’importe quoi. » Et de saluerTunisair Handling pour « la qualité de ses presta-tions et sa gestion exemplaire de l’aéroport interna-tional Habib Bourguiba de Monastir, la premièreplate-forme tunisienne en nombre de passagers. »

Première année réussie en Tunisie

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C’est une première. Le mercredi 24 septembre dernier,Transavia a transporté à destination de Marrakech lesgagnants d’un jeu concours conçu en juin dernier. Lesinternautes étaient invités à se connecter au site :www.gagnezunavion.com. Ils pouvaient ainsi devenirpilotes virtuels et inciter leurs amis à prendre une placesur ce vol. 21 876 participants ont concouru et formé 6179 avions virtuels dont 69 remplis totalement. La com-pagnie a ensuite tiré au sort, parmi les 69 avions remplis.Le gagnant, Jérôme Zanon, un informaticien de 34 ans, aparticipé à ce jeu afin de fêter les 60 ans d’un de sesmeilleurs amis, Christian. C’est pourquoi « AirKiki 60 ».Si Transavia n’envisage pas de renouveler cette opérationdans un avenir proche mais peut-être seulement l’anprochain, on peut saluer cette initiative qui fait franchirun pas de plus aux compagnies low cost. En effet, au-delàde l’aspect purement anecdotique et promotionnel decette opération, il est intéressant de constater que désor-mais le souci commercial entre dans les attributions dupassager. On ne sait si cette initiative sera copiée. Ellemérite en tout cas d’être saluée... et, pour tout le milieuaéronautique, d’être suivie avec grand intérêt.

A de P

Air Kiki 60 pour Marrakech

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PUB

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COMPAGNIES

En commandant trois Airbus A350-1000XWB, un appareil affichant les consom-mations les plus basses de sa catégorie, AirCaraïbes devient le client de lancement enEurope et renforce sa volonté écologique.

AIR CARAÏBESDE L’A350CLIENT DE LANCEMENT EN EUROPE

300chaentrA33tantdanmoCe ctablmiqre déconprosiègXWmatson

Air Caraïbes a signé en septembre dernierun protocole d’accord portant sur l’ac-quisition de trois Airbus A350-1000 XWB

(Extra Wide Body), un appareil de nouvellegénération particulièrement économe en carbu-rant. La compagnie devient ainsi le client de lan-cement en Europe de l’A350-1000 XWB. Unatout pour le transporteur et une belle imagepour Airbus.Les appareils d’Air Caraïbes seront configurés entrois cabines de service pour un total de 440 siè-ges, contre 364 sièges pour ses A330-300.Livrables en 2017 et 2018, ces trois A350-1000viendront, à terme, remplacer la flotte des A330-300 de la compagnie.Entre temps, comme prévu, un deuxième A330-

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300 neuf rejoindra la flotte le 15 décembre pro-chain pour opérer notamment les vols directsentre Paris et Cayenne. En juin 2009, un nouvelA330-300 prendra la place d’un A330-200 por-tant ainsi à trois le nombre de ces A330-300dans la flotte. Ces avions auront alors dix ans aumoment de la livraison des A350.Ce choix répond, pour le compagnie, à une véri-table volonté écologique tout autant qu’écono-mique. En effet, bien que l’Airbus A330-300 figu-re déjà aujourd’hui parmi les avions les pluséconomiques du marché, le dernier né d’Airbuspromet des économies de carburant de 16 % ausiège grâce aux performances des moteurs TrentXWB Rolls Royce de nouvelle génération, auxmatériaux plus légers et à l’aérodynamisme deson fuselage. Enfin, les rejets en C02 seront éga-

lement mieux maîtrisés puisqu’en rela-tion directe avec le carburant consommé.« Sans aller jusqu’à parler d’épuise-ment des énergies fossiles, précise Jean-Paul Dubreuil, président d’Air Caraïbes,il est acquis que le pétrole coûtera àterme de plus en plus cher. Moderniserla flotte pour opérer des appareils tou-jours plus efficaces permettra à AirCaraïbes, non seulement de maîtriserses coûts opérationnels, mais aussi deproposer à ses clients les dernières inno-vations du marché en matière deconfort et de services. » Compagnie aérienne régulière spécialis-te des Antilles, Air Caraïbes a actuelle-ment le vent en poupe. Elle emploie 800

collaborateurs. En 2007, la compagnie,filiale du groupe vendéen Dubreuil, atransporté 1 050 000 passagers (dont lamoitié sur le réseau long-courrier), soitune augmentation du trafic passagers de15 % sur 2006. Air Caraïbes opère 14vols hebdomadaires depuis Paris-OrlySud vers la Guadeloupe (Pointe-à-Pitre)et la Martinique (Fort-de-France).La compagnie a aménagé les horaires deson réseau régional pour proposer auxpassagers en provenance de métropoledes correspondances rapides vers toutesses destinations caribéennes : Saint-Martin (Grand Case et Juliana), Saint-Barthélemy, Sainte-Lucie, Cuba (LaHavane), la Guyane (Cayenne), Haïti(Port au Prince), La RépubliqueDominicaine (Saint-Domingue), et,récemment, le Panama ainsi que leCosta-Rica.Le 15 décembre 2008, Air Caraïbes relie-ra en direct et trois fois par semaineCayenne en Guyane à Paris Orly.Enfin, et cela n’est pas négligeable, de tou-tes les compagnies aériennes régulièresnationales desservant les Antilles françai-ses, Air Caraïbes a été classée numéro 1par la revue « Que Choisir ».

Albéric de Palmaert

COMPAGNIES

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FRET

SWISSWORLDCARGO

SSwiss WorldCargo a été sélectionné parl’IATA comme précurseur pour le lance-ment du fret électronique. Les prépara-tifs débuteront en novembre 2008. Dèsle début de l’année prochaine, la divi-

sion fret de la compagnie abandonneral’usage du papier. Les envois de fretaérien seront, dès lors, intégralement sai-sis et suivis de manière électronique.Le projet sera mis en place à l’aéroportde Zurich, désigné à cette fin par l’IATA.Il permettra concrètement à tous lesacteurs de la chaîne logistique - expédi-teurs, douanes suisses, agents d’expédi-tion et agences de distribution, outreSwiss WorldCargo - d’échanger par PCdes informations sur les envois.L’objectif de l’IATA est que toutes lesopérations de fret soient si possible

gérées électroniquement d’ici à fin 2010.L’informatisation des processus permetd’économiser une quantité de papierimpressionnante : l’équivalent, à l’heu-re actuelle, de la charge de 39 Boeing defret de type 747-400, selon l’Associationinternationale des compagnies aérien-nes. IATA estime, par ailleurs, que le pas-sage au tout électronique évitera auxentreprises de la chaîne logistique unedépense globale de 1,2 milliard de dol-lars US par an. Il suppose que toutes lesentités concernées soient reliées entreelles et décident de remplacer le papier

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pionnier de la gestion du fret en ligne

O

par l’électronique à tous les stades d’ex-pédition.Pour l’occasion, 13 des documents habi-tuellement rédigés par écrit sur toute laligne d’importation et d’exportationn’auront plus cours, qu’il s’agisse de cer-tificats d’origine des marchandises, delettres de transport, de listes de charge-ment ou de déclarations de douanes. Àeux seuls, ces 13 documents représen-tent actuellement jusqu’à 60 % dupapier utilisé.

Albéric de Palmaert

FRET

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Ce service bénéficiera d’un nouveau vol opéré quotidien-nement par un avion MD-11 du mardi au vendredi, entrel’aéroport de Paris-Charles de Gaulle et Newark, N.J. Cesegment aérien Europe-États-Unis fait partie de la liaisonFedEx « autour du monde » en direction de l’ouest.L’entreprise lancera également deux nouveaux vols AirbusA310, en provenance notamment de Barcelone etBudapest-Vienne.Ce service offre aux clients et fournisseurs européens desheures limites d’enlèvement plus tardives et des livraisonsplus matinales dans de nombreux pays incluant Autriche,Belgique, Suisse, République Tchèque, Allemagne,Danemark, Espagne, Finlande, France, Royaume-Uni,Hongrie, Irlande, Italie, Pays-Bas, Norvège, Pologne,Luxembourg et Suède. Les principales villes pour le nou-veau service FedEx Express International Priority Freightsont Bruxelles (Belgique), Bâle (Suisse), Copenhague(Danemark), Madrid (Espagne), Paris, Lille et Mulhouse(France), Eindhoven (Pays-Bas), Stockholm, Malmo etGothenburg (Suède).

Nouveaux vols et nouveaux horaires, la compagnie FedEx Express élargitson offre sur les destinations transatlantiques.

par ALBÉRIC DE PALMAERT

ReykFedEx Express, filiale de FedEx Corp. et leadermondial du transport express international, amélio-re son service de livraison du jour au lendemain

FedEx International Priority depuis l’Europe vers les princi-pales villes de la côte est des États-Unis.Les clients qui disposaient jusqu’alors d’un service en 48heures, ont dorénavant accès, dès le lendemain, à plus de 3500 codes postaux sur les marchés clés de la côte est. Quantaux clients qui bénéficiaient déjà du service du jour au len-demain sur cette région, ils pourront profiter désormaisd’heures limites d’enlèvement plus tardives - jusqu’à six heu-res plus tard.Ce nouveau service desservira avant 15 heures les villes de lacôte est telles que Washington D.C., New York, Newark,Philadelphie, Boston et Baltimore.Cette nouvelle organisation se fera sans coût supplémen-taire. Elle sera dorénavant le nouveau standard et inclusedans l’offre FedEx Express International Priority. Elle seraégalement proposée pour les colis lourds ou volumineuxen provenance de villes européennes, dans le cadre du ser-vice amélioré FedEx International Priority Freight.

améliore son serviceEurope-États-Unis

FRET

FedEx Express

FedEx, leader mondial du transport express

international

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Entretiens de médecineaérospatiale de Megève

plus qu’un simple vecteur de diffusionmicrobienne, « l’avion impose ses proprescontraintes physiologiques. » Il en recenseune demi-douzaine dont les variations depression cabine, représentant, à ses yeux, leprincipal facteur de pathologie chez l’indi-vidu embarqué « sain », notamment

auprès des navi-gants (17 %).

Il cite égale-ment l’hypoxie, la

sécheresse de l’air et leconfinement. Mais c’est

pour souligner qu’ils sont sans conséquen-ce. Il en va autrement de la thrombose. Le

Conseil médical de l’aéronautique civile(CMAC, un organisme de la DGAC).Constatant que « le transport aérien occu-pe maintenant une place prépondérantedans les voyages », le Dr Gourbat conclut :« Aujourd’hui, les déplacements en avionjouent un rôle majeur dans la propagationdes épidémies. L’ère de la mondialisationindustrielle est aussi celle de la globalisa-tion des risques sanitaires.Les épidémies qui, autre-fois, gardaient une dimensionlocale, deviennent aujourd’hui très viteinternationales. » Patrick Rodriguez va plus loin. Selon lui,

Jean-Pierre Gourbat en est convaincu :« le transport aérien constitue le prin-cipal vecteur des épidémies humai-

nes. » Il l’a dit au cours d’une interventiondocumentée lors des dixièmes entretiensde médecine aérospatiale de Megève quiavaient pour thème : l’air, l’espace et lasanté.Les travaux de ce colloque, destiné auxmédecins aéronautiques, avaient étéouverts par Alain Martin Saint Laurent,président de la Société française de méde-cine aérospatiale (Soframas), après lesmots de bienvenue du président de séan-ce, Jean Paul Boissin, vice-président du

RENDEZ-VOUS

Pour leurs dix ans, les Entretiens de médecineaérospatiale de Megève se sont organisés en troisséances de travail. Les deux premières (une pardemi-journée) se sont tenues au Palais des sports

du célèbre « village ».Quant à la dernière,elle s’est déplacée,en début de soirée,à l’altiport Megève,Côte 2000,qui fêtait les 50 ans du DR 140 « Mousquetaire »,en présence de Jean Delemontez, son concepteur aujourd’hui âgé de 90 ans !

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rêt. L’espace fascine. D’autant plus que,pour une partie de l’opinion, il reste loin-tain et réservé à une certaine élite, très au-dessus de la masse et ses préoccupationsquotidiennes. Héros de l’espace, les confé-renciers qui se sont succédé à la tribunedans l’après-midi, se sont pourtant atta-chés à démontrer le contraire. Leur langa-ge, leur attitude, simple et sympathique,les a rapprochés du public. Et ils ont expli-qué les bénéfices que notre santé peutattendre des expériences qu’ils réalisent enorbite.Pour Claudie et Jean-Pierre Haigneré, lestechnologies et expériences des vols habi-tés servent aussi à maintenir la santé d’êt-res humains dans un environnementextrême. L’observation de la Terre se tra-duit par des mesures, par satellite, de para-mètres chimique, biologique et physiquepouvant affecter notre santé.Dans un autre domaine, les communica-tions satellitaires permettent les échangesd’informations en tout point du globe.Elles sont utilisées notamment pour lesactivités de télémédecine, lorsque lesréseaux au sol sont inexistants. Les systè-mes de navigation et positionnement serévèlent utiles pour coordonner desréponses rapides à des urgences sanitaires.Exemple : la localisation d’équipes desecours lors de catastrophes naturelles.

Disparition de la Terre Jean-François et Patrick Clervoy se sontpenchés sur le facteur humain dans lesvoyages spatiaux de longue durée, ses fon-damentaux neurophysiologiques et lesenseignements des situations expérimen-tales d’isolement et de confinement pro-longées. Conclusion : « Vivre et travaillerdans l’espace s’apparente d’avantage à ducamping où toutes les opérations doiventsuivre la procédure. La Terre est belle,mais la vie à sa surface est fragile. » Selon les jumeaux Clervoy, trois contrain-tes nouvelles vont apparaître dans le casdu voyage lointain : disparition de la Terreen visuel, perte de tout contact radiodirect avec le centre de contrôle et impos-sibilité de tout retour d’urgence.Tous ces thèmes abordés dans la journéeont été repris au cours du forum animépar Frédéric Beniada, journaliste aéronau-tique à France Info. Prélude à des ques-tions et des échanges animés entre lepublic et les orateurs dans le cadre privilé-gié de l’altiport de la Cote 2000.

Jean-Philippe Martin

décès, en octobre 2000, d’EmmaChristoffersen, à l’issue d’un long vol,reste dans toutes les mémoires.

Les traitements sont légion Si personne ne meurt du « Jet LagSyndrome », néanmoins ses manifesta-tions les plus aiguës (altération des perfor-mances et de l’humeur…), peuvent com-promettre le bon déroulement d’unvoyage selon Jean-Pierre Taillemite. « Lestroubles du sommeil constituent souventles seules manifestations du décalagehoraire », constate-t-il.Les traitements sont légion, notammentsur Internet (500 000 références surGoogle). « Dans les faits, le traitementmiracle n’existe pas, constate le DrTaillemite. Tout au plus des aides peuventatténuer les symptômes ou raccourcir ledélai de resynchronisation passive del’horloge interne. »L’idée même de prendre l’avion peutgénérer un stress difficile à gérer pournombre de passagers. Il peut se manifesterà l’aéroport, comme le constate MichelClérel tous les jours, ou encore bien avant,comme Fabienne Regard en a fait l’expé-rience. Ex-phobique de l’avion, Fabienne

Regard a suivi, en 1992, un séminaire, crééà Washington qui a « changé sa vie ».Enthousiasmée par le résultat, elle l’aadapté à l’Europe.L’après-midi, avec Jean Pierre Crance auperchoir, le colloque a pris de la hauteurpour aborder l’espace, tout en élargissantson public, notamment aux pilotes privéset professionnels. Où se situe la frontièreentre l’air et l’espace ? Henri Marotterépond : « À une altitude comprise entre100 et 120 km (60 miles). » Là où les volssuborbitaux vont bientôt emmener toutun chacun (pour peu qu’il en paye leprix). Mais quelles seront les conséquencesphysiologiques et médicales d’une escapa-de dans l’apesanteur ? Henri Marotte pré-vient : « À l’altitude de 100 km, la pressionbarométrique est proche de zéro. C’est levide. Les limites sont l’hypoxie et l’ébullis-me. L’eau bout à 37 °C sous une pressionde 63 hPa (valeur observée à 19 200 m).Comment maintenir la vie ? Il est impos-sible de dépasser 12 000 m avec seulementl’inhalation d’oxygène. L’impact des accé-lérations/microgravité reste une inconnue. »

Urgences sanitaires Le vol suborbital suscite beaucoup d’inté-

RENDEZ-VOUS

Avec ses 300 membres sous laconduite de Jacques Brun,l’aéro-club de Megève estl’une des plus importantesécoles de pilotage en monta-gne d’Europe. Megève offrede nombreuses possibilitéspour tutoyer les sommets,été comme hiver. L’aviationde montagne est non seule-

ment une aviation de décou-verte, mais aussi une formi-dable école de formation aupilotage. Avion favori : le DR140 « Mousquetaire »,machi-ne des années 60, de cons-truction bois et toile, équipéd’un moteur Lycoming de180 ch.

École de pilotage en montagne

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chés récepteurs, l’Espagne a bénéficié dela plus forte croissance.En conclusion, plusieurs points peuventêtre relevés dans cette étude.La France a besoin de ces deux types dedesserte, traditionnelle et low-cost, aurisque de ne pas profiter de tout lepotentiel de la demande mondiale.L’impact économique des deux types decompagnies sur le territoire en dehorsde l’Ile-de-France, se repartit à égalitéavec un chiffre global minimum de 9 à10 milliards d’euros de retombées éco-nomiques directes, indirectes et indui-tes, ce qui représente environs 100 000emplois.

Les compagnies traditionnelles sontles seules à desservir le monde entier au

tenant compte des spécificités de chacu-ne.Les compagnies généralistes ont unecouverture mondiale. En 2008, ces com-pagnies desservent Paris plus de 4 800fois par semaine et offrent 1 500 liai-sons hebdomadaires entre leurs hubseuropéens et les aéroports régionauxfrançais. Les compagnies low-cost,quant à elles, n’offrent que des liaisonspoint à point et relient les marchés duNord vers des destinations touristiquesensoleillées ou urbaines. Au total cesont 100 vols internationaux hebdoma-daires assurés par les low-cost aujourd’-hui vers des aéroports desservant lesrégions françaises, soit près de deux foisplus qu’en 2004. Il n’y avait à l’époqueque 576 vols.Si la croissance des low-cost ralentitdans les marchés émetteurs historiquescomme le Royaume-Uni, elle a été sou-tenu en France, un pays considérécomme récepteur. Parmi les autres mar-

cela est plus vrai encore pour les low-cost. Avec une croissance moyenneannuelle de 15,5 %, le nombre des des-sertes des compagnies low-cost en prove-nance d’Europe vers la France a quasi-ment doublé entre 2004 et 2008 : plusde 1 100 dessertes vers les régionsaujourd’hui contre 576 dessertes en 2004(+ 18 % par an) et 674 dessertes hebdo-madaires contre 394 en 2004 (+ 14 % paran) vers Paris. Il faut toutefois préciserque la base de départ n’était pas lamême.

L’étude des modèles de business etdes dessertes offertes par les compagniesgénéralistes et les low-cost, ainsi que lamesure de leur apport respectif de visi-teurs étrangers à Paris et dans les régionsde France confirme leur complémentari-té. Le nombre de vols assurés par chacunpermet de l’illustrer de façon très claire

Low-cost et compagnies généralistessont vraisemblablement plus complé-mentaires que concurrentes sur le mar-ché du tourisme en France. C’est la prin-cipale conclusion à laquelle conduitl’étude menée par Olivier Fainsilberd’Oliver Wyman en association avecODIT France. L’autre conclusion, toutaussi intéressante, consiste à dire que cene sont pas les compagnies aériennesqui permettent le développement tou-ristique des régions mais bien le déve-loppement des moyens touristiques desrégions (de l’animation culturelle auxoffres hôtelières), qui permet le dévelop-pement des compagnies aériennes. Etpas seulement des low-cost.C’est une constatation. Compagniesaériennes généralistes et compagnieslow-cost ont en effet bénéficié d’une trèsforte augmentation sur le territoire fran-çais ces quatre dernières années. Mais

Low-cost et compagniestraditionnelles

Depuis quatre ans, le transport aérien s’est profondément modifiésur le territoire français. Les low-cost ont plus que doublé leur mar-ché tandis que les compagnies traditionnelles n’ont pas perdu declients. Pour les villes de provinces françaises, c’est l’occasion d’undéveloppement important.... Mais si le développement ne tenaitd’abord qu’à la qualité attractive de ces régions ? C’est ce que sem-ble affirmer une étude du cabinet Oliver Wyman menée en asso-ciation avec ODIT France.

ACTUALITÉS

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travers de l’exploitation de hubs alorsque les compagnies low-cost permettentde desservir les territoires directementseules ou en compétition.Plus forte est la demande, plus les tarifsaériens sont élevés, malgré une fortecompétition. C’est le cas de Nice qui estla destination la plus chère. D’où onpeut déduire qu’il existe encore uneforte marge de progression et que lemarché est loin d’être saturé sur ces des-tinations.

une vraie et naturelle complémentarité

Les revenus des clients aériens desdeux types de compagnies sont élevées,supérieure à 3 500 euros en moyenne(revenus mensuels de ménages) avec undifférentiel de 10 à 20 % entre lesclients des deux types de compagniesallant même jusqu’à 38 % sur Nice.Enfin, les revenus sont plus liés à l’at-tractivité touristique des territoiresqu’au type de désertes : les revenus despassagers de Nice sont supérieurs de 50% à ceux des passagers vers les autres

ACTUALITÉS

régions, y compris les passagers descompagnies traditionnelles.Un point peut sembler étonnant. 49 %des voyageurs des compagnies tradition-nelles ont choisi leur compagnie pourdes questions de tarifs. Contre 68 %pour les low-cost. Si cela peut semblerétonnant, il faut bien admettre que lestarifs des low-cost et ceux des compa-gnies traditionnelles sont parfois bienplus concurrentiels qu’on peut l’imagi-ner à première vue. En effet, il n’est pasrare, dans certaines conditions, de trou-ver de meilleurs tarifs sur des compa-gnies traditionnelles que sur des low-cost car, quoiqu’il se passe, le but desdeux systèmes demeure le même :

trouver des clients pour remplir desavions et permettre ainsi le développe-ment de l’entreprise.Enfin, et cela n’est pas négligeable. Onconstate que c’est l’offre touristique etsa diversification qui doivent faire l’ob-jet de développement prioritaire pourrendre les territoires attractifs à cetteclientèle et donc aux compagniesaériennes. En caricaturant à peine, onpeut dire qu’il ne sert donc pas à grand-chose pour les régions d’offrir de bon-nes conditions aux compagnies aérien-nes. Il suffit de créer le besoin et lescompagnies viendront. La desserteparaît bien secondaire.

Ph Van Pradelles

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Page 30: Aéroports&Compagnies n°4

nnoouuvveellllee ffrrééqquueennccee« Pour atteindre nos objectifs de croissance,

il faut que notre compagnie augmente certai-

nes de ses fréquences comme celles vers

l’Afrique du Sud en forte demande, et ouvre

également de nouvelles lignes », indique

David Savy, président d’Air Seychelles. Ainsi,

la compagnie reprend ses vols vers

Singapour, Malé aux Maldives et Bombay en

Inde. Les vols vers Johannesburg passeront à

trois rotations par semaine au lieu de deux.

ssee bbaassee àà KKoossiicceeSkyEurope Airlines, la compagnie low-cost lea-

der en Europe centrale, a ouvert une nouvelle

base à Kosice, dans l’Est de la Slovaquie. Le 1er

juillet 2008, SkyEurope a basé un Boeing 737-

700NG flambant neuf à Kosice, destiné à des-

servir six destinations et à opérer jusqu’à onze

vols par jour vers Bratislava, Prague, Londres,

Split, Dublin et Manchester. La nouvelle base

de SkyEurope à Kosice vient renforcer les trois

autres bases de la compagnie à Vienne,

Bratislava et Prague. L’installation représente

un investissement de 30 millions d’euros. La

compagnie prévoit d’élargir ce portefeuille de

destinations dans un futur proche.

llaannccee uunnee nnoouuvveellllee vveerrssiioonnddee ssoonn mmaaggaazziinnee ddee bboorrdd Thai Airways International PCL (Thai) vient de

lancer une toute nouvelle formule de Sawasdee,

son mensuel de bord, et le positionne comme un

magazine de voyage international au fait des ten-

dances et de l’art de vivre. La nouvelle version de

Sawasdee offre un contenu en anglais et en thaï.

Son format est plus large, sa maquette plus

contemporaine. À la suite d’un appel d’offre

mondial, Thai a confié la réalisation de cette nou-

velle formule à The Media Factory (TMF), une

maison d’édition internationale dont le siège est

basé à Dubaï et qui possède une filiale à Bangkok.

LL’’ééqquuiippee ss’’aaggrraannddiittGilles Ringwald, après avoir passé sept ans

chez Thai comme directeur commercial,

rejoint Jet Airways au poste de directeur

général pour l’Europe du Nord (Allemagne,

Scandinavie et Suisse).

Christine Ozouf, après avoir passé quatorze

ans chez United Airlines à Paris et à Londres,

prend le poste de directrice des ventes.

Michel Simiaut, récemment nommé au poste

de directeur général Jet Airways pour

l’Europe du Sud et directeur général France

pour le marché loisirs, conserve son activité

de directeur général du GSA de Jet Airways

pour la France et les Pays-Bas.

Enfin, Amélia Alves, après avoir passé seize

ans au sein de la compagnie Gulf Air, est

nommée directrice des ventes loisirs pour Jet

SkyEurope Airlines, récemment élue compagnie low-cost la pluspopulaire d’Europe de l’Est par Skytrax, met en place deux produitspour les voyageurs d’affaires : SkySaver, un nouveau programme defidélité qui permet d’économiser jusqu’à 20 % sur les vols SkyEurope,et Flexi-Fare, un nouveau produit flexible qui permet des modifica-tions gratuites et illimitées sur les réservations.Basé sur un système de crédit prépayé, le programme SkySaver per-met d’acheter des billets à prix réduits, tout en cumulant des bonuset en faisant des économies sur les frais de transactions. Il est disponi-ble en trois versions, SkyBasic, SkyMedium et SkyPremium, et offreun bonus immédiat de 10 à 20 % selon la valeur du crédit acheté,tout ceci sans carte de crédit ni frais de transactions.Flexi-Fare permet de changer les réservations ou les noms des passa-gers gratuitement. Les changements de noms sont possibles jusqu’àdeux heures avant le départ

American Airlines a été élue « Meilleure compa-gnie aérienne d’Amérique du Nord » dans le cadredes World Travel Awards 2008 ; un palmarès pré-senté par le « Wall Street Journal » comme les« Oscars » de l’industrie du transport aérien. Elle aété la 1ère compagnie US à lancer l’accès à uneconnexion Internet haut débit à bord. Un servicequi va être progressivement proposé sur la totalitéde la flotte de B767-200.À la suite d’une enquête réalisée auprès des lecteursde « SmartTravelAsia.com », Thai Airways s’estclassée 2e dans la catégorie « service à bord » et 3e

dans les catégories « meilleures compagnies aérien-nes du monde » et « meilleures classes affaires ».Jet Airways, 1ère compagnie aérienne indienne pri-vée, a été élue au 7e rang des meilleures compagniesaériennes du monde par « Best in Travel Poll2008 », organisé par SmartTravelAsia.com. Les élec-teurs (60 % en Asie, 20 % en Europe et Royaume-Uni, et 20 % aux États-Unis et en Amérique duNord) ont voyagé en moyenne 15,5 fois dans l’an-née. La compagnie remporte également la 5e placedans la catégorie « meilleure business class », et la6e place dans la catégorie « service à bord ».

Géry Mortreux, nommédirecteur technique deCorsairfly, a pris ses fonc-tions, le 4 août 2008. Agéde 42 ans, il est ingénieurde l’École supérieure demécanique et d’aéro-tech-nique. Il a fait ses premierspas chez Air Inter en 1989,puis rejoint Air France en1996, où il est successive-ment directeur de la flottedes A320, puis de la SupplyChain, pour prendre en2006 le poste de vice-prési-dent de la maintenancedes équipements. En mars2007, il rejoint le groupeSabena Technics, en tantque directeur maintenan-ce et ingénierie du site àBruxelles.

30 AÉROPORTS & COMPAGNIES nn°°44

eenn hhaauusssseeAu cours des douze derniers mois,SkyEurope, la compagnie à bas tarifsleader en Autriche, République Tchèqueet en Slovaquie, a transporté 3 756 144de passagers. Soit, une augmentationde 15,3 % par rapport à la même pério-de l’an dernier avec un coefficient d’oc-cupation de 84,9 %.SkyEurope a également lancé son plan-ning de vols pour l’été 2009, proposantde nouvelles destinations, comme Barien Italie, ainsi que des augmentationsde fréquences et des réaménagementsd’horaires

éétteenndd ssoonn rréésseeaauu La compagnie aérienne Aigle Azur lancede nouvelles lignes. Le 26 octobre pro-chain depuis Marseille à destinationd’Alger en vol bi-classes, les lundis, mer-credis, vendredis, samedis et dimanches.Cette nouvelle liaison complète l’offreexistante au départ de MarseilleProvence (MP1), en portant à huit lenombre de lignes (Alger, Annaba, Bejaia,Chlef, Constantine, Oran, Sétif, Tlemcen),soit 18 vols.La compagnie exploite désormais deuxavions basés à l’aéroport de Marseille.Le 28 octobre, elle ouvre une ligne depuisLyon à destination de Bejaia, à raisond’un vol par semaine, le mardi.

aauuggmmeennttee ssoonn ooffffrree eennttrreeDDeellhhii eett UUddaaiippuurrDepuis le 1er septembre, Jet Airways, lapremière compagnie aérienne indienneprivée propose un vol supplémentaireentre Delhi et Udaipur, opéré en ATR72-500 de dernière génération. Cetterégion est une destination très deman-dée par le marché du voyage « loisirs ».Ce vol supplémentaire vient s’ajouteraux deux vols quotidiens déjà proposéspar la compagnie, avec un vol direct(9W 3317 / 9W 3318) et un autre volentre Delhi et Udaipur via Jaipur (9W3401 / 9W 3301).

nnoouuvveeaauuxx vvoollssGermanwings a annoncé le planning deses vols pour l’été 2009. Il comprend denouvelles liaisons, notamment Zadar,en Croatie, Bastia en Corse au départ deBerlin-Schönefeld. Les vols sont ouvertsà la réservation depuis septembre.

SkyEurope

Aigle Azur

Nomination

Jet Airways

Germanwings

BRÈVES

introduit les produitsFlexi-Fare et SkySaver

SkyEurope

Récompenses

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existant d’Aircell et ne sera accessiblequ’aux États-Unis. À la fin de cettephase initiale, Air Canada prévoit d’é-tendre le service à ses marchés nord-américain et international, au fur et àmesure du développement du réseaud’Aircell. Aircell est actuellement enattente des nécessaires autorisationspour établir un réseau canadien air-sol, afin de proposer le service sur latotalité du territoire canadien.

rréédduuiitt llaa vvooiilluurreeVueling a transporté 692 780 passagersau cours du mois d’août. Confor-mément à sa stratégie visant à annulerles destinations non rentables et àmoduler par voie de conséquence lataille de sa flotte, la compagnie aexploité une moyenne de 19,5 appareilsdurant le mois d’août, ce qui représenteune diminution de 1,5 par rapport à lamême période de 2007.L’optimisation des recettes par voldemeure le principal objectif deVueling. À cet égard, la diminution ducoefficient de remplissage en août a étélargement compensée par la hausse duniveau de revenu par passager, assurantainsi une progression des recettes parvol.La compagnie a enregistré un coeffi-cient moyen de remplissage de 85 %, cequi représente une diminution de 5,3 %par rapport au mois d’août de l’annéedernière. Le plan de réduction de la flotte deVueling se poursuivra durant les pro-chaines saisons d’automne et d’hiver. Lacompagnie exploitera une flotte de 16appareils à la fin de l’année.

aauu tteerrmmiinnaall 22AA

Depuis le 1er octobre, les quatre volshebdomadaires de la compagnieEthiopian Airlines sont opérés à partirdu terminal 2A au lieu du terminal 1.Les passagers y sont accueillis dans unespace plus spacieux et plus conforta-ble.Les vols Ethiopian Airlines au départd’Addis Abeba, son hub ultramoder-ne, sont opérés en B767-300ER confi-guré en bi-classes. La compagnie des-sert une trentaine de destination enAfrique.

Vueling

Ethiopian Airlines

BRÈVES

Air Canada vient de signer un accordavec la société Aircell, compagnie lea-der en matière de solutions de com-munications en vol, pour proposer,dès le printemps prochain, Internet àbord de certains vols opérés surAirbus A319 à destination de la côteouest des États-Unis. Pour avoir accèsau service, les clients devront avoir unordinateur portable doté de la tech-nologie Wi-Fi ou un PDA.Au début, le service utilisera le réseau

Air Canada Internet à bord au printemps prochain

AÉROPORTS & COMPAGNIES nn°°44 31

Turkish Airlines propose la prime

Turkish Airlines offre aux membresde son programme de fidélisationMiles & Smiles de bénéficier des pri-mes de surclassement de StarAlliance.Les passagers peuvent désormaiséchanger des miles ou des points deleur compte Miles & Smiles en sur-classement sur les vols réguliers opé-

rés par les compagnies membres deStar Alliance participantes : Air NewZealand, ANA, Asiana Airlines,Austrian, LOT Polish Airlines,Lufthansa, Scandinavian Airlines,Singapore Airlines, Swiss, TAPPortugal, Thai, Turkish Airlines etUnited.

de surclassement de Star Alliance

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32 AÉROPORTS & COMPAGNIES nn°°44

HISTOIRE

something had broken... The machine suddenly tur-ned to the right and I immediately shut off the power.Quick as a flash, the machine turned down in frontand started straight for the ground. Our course for 50feet (15 meters) was within a very few degrees of theperpendicular. Lt. Selfridge up to this time had notuttered a word, though he took a hasty glance behindwhen the propeller broke and turned once or twice tolook into my face, evidently to see what I thought ofthe situation. But when the machine turned head firstfor the ground, he exclaimed ’Oh! Oh!’ in an almostinaudible voice. »On ne peut rien faire et le jeune lieutenant décè-dera quelques heures plus tard. Il sera enterré aucimetière national l’Arlington. Orvile Wright, deson côté, s’en tirera avec un bras cassé.Le Flyer sera impliqué aussi dans le premier acci-dent mortel européen qui est aussi le premierdans lequel un pilote sera tué. Cela se passe qua-siment jour pour jour un an après ce premierdrame. Le 7 septembre 1909 à Port aviation, àJuvisy, Eugène Lefebvre, chef-pilote de la maisonAriel Wright, effectue un vol tout à fait classique.Soudain, à 17 heures 45, les témoins voient l’ap-pareil piquer vers le sol à grande vitesse. EugèneLefebvre est tué sur le cou. Il allait avoir 32 ans...

Albéric de Palmaert

C’est un jour dramatique. Jusqu’à présent, si lesaccidents ont été nombreux dans l’aviationnaissante, aucun n’a été mortel. Ce jour-là

tout change. Ironie du sort, le premier mort de l’a-viation n’est pas un aviateur, mais un passager. Noussommes à Fort Myers aux États-Unis. L’armée amé-ricaine est sur le point d’acheter le Flyer des frèresWright. Wilbur est en France et c’est donc Orvile quiest chargé de la démonstration. Il ne doit pas y avoirde problème. Depuis le 3 septembre, les vols se sontdéroulés dans les meilleures conditions.Les démons-trations ont été concluantes. Orvile a pu montrertoutes les capacités de l’appareil. Aujourd’hui, il n’estpas seul. Le lieutenant Thomas Etholen Selfridge,fils du général Selfridge, monte à ses côtés. À 26 ans,Thomas Selfridge est déjà un vétéran de l’air, mêmes’il n’est jamais monté en avion. Après être sorti deWest Point en 1903, il a passé un temps dans l’ar-tillerie avant d’être un des trois premiers pilotes dedirigeable de l’armée américaine.Il est là d’abord pour prouver que l’appareil peutemporter un observateur, ce qui sera très utile pourl’armée, et ensuite, pour s’initier à la manœuvre,même si, en ce domaine, son rôle ne sera précisé-ment que d’observer. Mais il est prévu qu’il fasse par-tie des premiers pilotes d’aéroplanes.Le décollage est des plus classiques. Le moteurtourne régulièrement. Tout marche très bien.Soudain, c’est l’incident qui rapidement se trans-forme en accident, comme c’est souvent le cas.Tout dégénère très vite. Le mieux est de laisser laparole à Orvile lui-même qui, quelques jours plustard, écrit à son frère : « On the fourth round, eve-rything seemingly working much better and smootherthan any former flight, I started on a larger circuitwith less abrupt turns. It was on the very first slowturn that the trouble began... A hurried glance behindrevealed nothing wrong, but I decided to shut off thepower and descend as soon as the machine could befaced in a direction where a landing could be made.This decision was hardly reached, in fact I suppose itwas not over two or three seconds from the time thefirst taps were heard, until two big thumps, whichgave the machine a terrible shaking, showed that

premier mort de l’aviation

IL Y A CENT ANS... «17 septembre 1908

Le Flyer sera

impliqué aussi dans

le premier accident

mortel européen.

Thomas Etholen Selfridge »

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34 AÉROPORTS & COMPAGNIES nn°°44AÉROPORTS & COMPAGNIES nn°°44

À l’occasion du trentième Salon du tourisme et des voyages Top Resa qui s’est tenu à Paris du 16 au

19 septembre dernier, Aéroports et Compagnies dresse un bilan de cette activité, en France comme à

l’étranger. Une activité qui reflète le moral « en berne » des Français…

C’est Georges Colson, le présidentdu SNAV qui le dit lui-même :« Sur le fond et la forme notre

industrie n’échappe pas au pouvoir d’a-chat en berne des Français. D’après uneétude récente du Credoc, près de la moi-tié des Français n’est pas partie en vacan-ces depuis un an, faute d’argent. Il appa-raît, en revanche, que les vacances,malgré un budget souvent restreint pourla majorité des Français, demeurentencore une nécessité pour se ressourcer,pour se retrouver en famille. Les résul-tats de cet été le démontrent. Quelquesoit le canal (agences de voyages tradi-

ÉCONOMIE

« en berne »des Francais

Le tourisme reflète le moral

tionnelles, Internet) utilisé pour organi-ser et réserver ses vacances, le consom-mateur raccourcit ses séjours mais partplus souvent. Le besoin de s’échapperponctuellement mais de façon récurren-te correspond sans doute au besoin derecharger ses batteries mises à l’épreuvepar un contexte ambiant difficile. Aussi,constatons-nous une baisse du forfait dedeux semaines alors que le forfait d’unesemaine se maintient. À noter égale-ment une dynamique importante desventes de dernière minute, notammentsur Internet. En cette rentrée, continueGeorges Colson, notre ministre, Hervé

Novelli, semble satisfait de la fréquenta-tion touristique en France, la consom-mation des vols intérieurs va dans cesens tout comme les chiffres des résiden-ces vacances et des campings/héberge-ment plein air. Une prise de consciencea eu lieu et met en exergue le poids éco-nomique indéniable de notre industriedu tourisme. Il représente 6,3 % du PIBdu pays, deux millions d’emplois directset indirects et 200 000 entreprisesconcernées. Il faut poursuivre la redyna-misation de la destination France entre-prise depuis quelques mois, les agents devoyages réceptifs auront à cœur de par-

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35AÉROPORTS & COMPAGNIES nn°°44AÉROPORTS & COMPAGNIES nn°°44

«« LLeess ttoouurriisstteess vvooyyaaggeeaannttppoouurr mmoottiiffss ppeerrssoonnnneellss

pprriivviillééggiieenntt lleess 22ee eett 33ee ttrriimmeessttrreess.. PPaarr ccoonnttrree,, lleess aarrrriivvééeess ppoouurr

mmoottiiffss pprrooffeessssiioonnnneellss sseessiittuueenntt àà 2299 %% aauu 11eerr ttrriimmeessttrree,,

eett 2255 %% ssuurr llee ddeerrnniieerr.. »»

LES CHIFFRES CLÉS DU TOURISME MONDIAL

ÉCONOMIE

ticiper à cet élan. La réforme de la clas-sification dans l’hôtellerie nous aideracertainement à clarifier la visibilité denotre offre à l’étranger. Les chèques-vacances et le tourisme social consti-tuent également un gros dossier danslequel nous souhaitons être impliqués. »Cependant, selon OMT (Organisationmondial du tourisme), le secteur du tou-risme reste un moteur essentiel du pro-grès socio économique. Aujourd’hui,son volume d’affaires égale, voire dépas-se celui des industries pétrolière, agro-alimentaire ou automobile. Le tourismeest désormais un des grands acteurs ducommerce international et, en mêmetemps, il constitue une des principalessources de revenus de beaucoup de paysen développement. Cette croissance vade pair avec l’accentuation de la diversi-fication et de la concurrence entre lesdestinations.Ainsi, de 1950 à 2007, les arrivées dutourisme international ont progressé àun rythme annuel de 6,5 % passant de25 millions à près de 900 millions devoyageurs, soit une augmentation de6,6 % de plus qu’en 2006. Les recettes du

De 1950 à 2007, les arrivées du tourisme inter-national ont progressé à un rythme annuel de6,5 % passant de 25 millions à près de 900millions de voyageurs, soit une augmentationde 6,6 % de plus qu’en 2006.Les recettes du tourisme international ontatteint, en 2007, 625 milliards d’euros, ce quicorrespond en valeur réelle à une augmenta-tion de 5,7 % par rapport à 2006.1,6 milliard d’arrivées de touristes internatio-naux sont prévues pour le monde entier en2020 au plus tard.

Croissance du nombre d’arrivées par zone (2007/2008)

Europe + 4 % soit 484 millions d’arrivées

Asie et Pacifique +10 % soit 184 millions d’arrivées

Amériques + 5 % soit 143 millions d’arrivées

Moyen-Orient + 16 % soit 48 millions d’arrivées

Afrique + 8 % soit 44 millions d’arrivées

Consommation touristique en France117,6 milliards d’euros dont :

Touristes français 65 milliards d’euros

Touristes étrangers 41 milliards d’eurosConsommation des Français voyageant à l’étranger : 11 milliards d’euros

Fréquentation

En 2007, les vacances* des résidents en France métropolitaine,à l’étranger et en France d’Outre Mer ont représenté 190,3 millions deséjours, dont 104,9 millions de courts séjours et 85,3 millions de longsséjours.(* Longs séjours personnels : En France métropolitaine uniquement, ces mêmesvacances ont représenté 70,9 millions de séjours et 658 millions de nuitées.)

Taux de départLe taux de départ a poursuivi sa baisse,notamment sur les voyages de plusde 4 nuits.En revanche les taux de départ pour les courts séjours a subi unelégère hausse passant à 47,4 %. 73 % des résidents ont effectué un voyagepour motif personnel d’au moins une nuit. 63,6 % des résidents sont partis en vacances (voyage personnel de 4 jours et plus)22,2 % des résidents sont partis en voyage personnel d’au moins une nuità l’étranger ou dans les collectivités d’Outre-Mer. Les résidents réalisent89,5% des séjours touristiques en France contre 10,5% à l’étranger.

tourisme international ont atteint, en2007, 625 milliards d’euros, ce qui cor-respond en valeur réelle à une augmen-tation de 5,7 % par rapport à 2006. 1,6milliard d’arrivées de touristes interna-tionaux sont prévues en 2020 au plustard.Au niveau mondial, en 2007, avec uneprogression de près de 4 %, la Francedétient la première place mondiale avec

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ÉCONOMIE

près de 82 millions d’arrivées de touris-tes internationaux, dont 68 millionsd’entre eux ont choisi la France commedestination principale et finale. Ce totalreste cependant supérieur à celui de ladeuxième destination, l’Espagne, quicomptabilise, selon l’OMT, 59 millionsd’arrivées. Les touristes étrangers, voya-geant pour motifs personnels privilé-gient les 2e et 3e trimestres. Par contre,les arrivées pour motifs professionnelsse situent à 29 % au 1er trimestre, et 25 %sur le dernier. Une croissance de 4 % desarrivées de touristes internationaux enFrance a été relevée en 2007, mais ellereste inférieure à celle des arrivées dansle monde : + 6 % en 2007 par rapport à2006. Les premières clientèles sont avec46 % des arrivées, les Britanniques, lesAllemands et les Belges. Les clientèleslointaines sont en progression + 7 %dont 7 % en provenance des Etats-Uniset 14 % en provenance du Mexique. Lenombre de touristes en provenance del’Asie et de l’Océanie est en baisse de6 %.

Annah Lefebvre

LE TOURISME INTERNATIONAL EN FRANCE EN 2007

En 2007, avec une progression de près de 4 %, la France détientla première place mondiale avec près de 82 millions d’arrivéesde touristes internationaux, dont 68 millions d’entre eux ontchoisi la France comme destination principale et finale. Cetotal reste cependant supérieur à celui de la deuxième destina-tion, l’Espagne, qui comptabilise 59 millions d’arrivées.

Moyen de transport

Touristes venant des pays limitrophes

69 % utilisent leurs voitures

14 % l’avion

11 % le bateau ou le shuttle

6 % le train

Touristes européens ne résidant pas dans

un pays limitrophe

55 % viennent en avion

40 % en voitureL’avion domine comme moyen de transport pourles touristes provenant des autres continents.

Hébergement

Séjour personnel 72 % des touristes utilisent un hébergement marchand

Séjour professionnel 84 % en hébergement marchand dont 64 % en hôtellerie

Activités pratiquées pendant leurs séjours en FranceSéjour personnel

83 % « vacances loisirs, agrément »

29 % tourisme culture

16 % shopping

7 % parcs de loisirs

13 % tourisme culturel

Séjour professionnel

plus d’un voyageur sur trois

a pratiqué une activité non

professionnelle durant son

séjour.

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ACTUALITÉS

Nouveauxcontratspour Alstef

Alstef vient deremporter troisn o u v e a u x

contrats de mainte-nance et d’exploitationd’installations de tri-bagages. À Dubai(Emirats Arabes) d’unepart où la compagnieEmirates a confié àAlstef la maintenanceet l’assistance à l’ex-ploitation du systèmede tri-bagages parDCV (DestinationCoded Vehicles) de sonterminal dédié auxé q u i p a g e s .L’exploitation a com-mencé le 3 août. Alstefse charge de la mainte-nance préventive etcorrective ainsi que dutraitement des aléasbagages 24 heures sur24, 365 jours par an.À Paris-Charles deGaulle avec Aéro-

ports de Paris ensuite.Après avoir réalisé etmis en service defaçon satisfaisante lesystème de tri-baga-ges du nouveau termi-nal 2G dont l’exploita-tion commerciale acommencé début sep-tembre 2008, Alstefest chargée de laconduite de ligne et dela maintenance dusystème pour unedurée prévisionnellede cinq ans.L’entreprise as-sureune présence 7 jourssur 7 pendant toute ladurée de l’exploita-tion et est responsablede la conduite du sys-tème, de la mainte-nance corrective etpréventive pendant ethors exploitation. Cenouveau contratconfirme la réussite

d’Alstef dans ses mis-sions de services, lasociété assurantdepuis 2003 la mainte-nance et l’exploitationdu système de tri-bagages des termi-naux E et F. Enfin, à l’Aéroport deNice-Côte- d ’Azur,Alstef va assurer lamaintenance préven-tive et corrective du

système de tri-baga-ges du terminal 2-2pour une durée prévi-sionnelle de quatreans. L’équipe quiinterviendra sur placeà partir du 1er décemb-re sera présente sursite 7 jours sur 7 pen-dant les heures depointe et assureratoutes les prestationsde maintenance pré-

ventive hors exploita-tion.Ces trois nouveauxcontrats représententplus de 20 postes d’in-génieurs et techni-ciens, ce qui porteral’effectif de l’activitémaintenance d’Alstefà près de 80 ingé-nieurs et techniciens.

Vols de nuit et nuisances aéroportuaires de Roissy : nouvelles propositions de l’Apelna

Forte de l’efficacitéde ses 13 proposi-tions formulées le

10 octobre 2006,l’Apelna tire un bilan etpropose des mesuresimmédiates :• Mettre en applicationdes descentes lissessans pallier dès 2009. Afin de réduire les nui-sances aériennes, lamodification desmodes d’atterrissageest une méthode effi-cace. Ainsi, l’Apelna avait-elle proposé la mise enœuvre de descentes lis-ses au cours desquelles

les avions restent pluslonguement à hautealtitude. Cela est déjàgagné, le gouverne-ment ayant adoptécette proposition, pré-voyant une mise enplace en 2011 surRoissy-CDG.• Supprimer les avionsles plus bruyants de 22heures à 6 heuresConcernant les vols denuit (22h-6h), l’Apelnaappelle au remplace-ment immédiat desavions de groupesacoustiques 2 et 3(avions les plusbruyants) qui contri-

buent pour une largepart au nuisancesaériennes nocturnes.• Élargir la tranchehoraire des vols denuits concernés parl’arrêté « De Robien »(Cet arrêté du 6novembre 2003 a pla-fonné le nombre demouvements entre 0het 5h).L’Apelna et son prési-dent Yanick Pater-notte demandent quele plafonnement desmouvements aérienssoit étendu aux tran-ches 22h-0h et 5h-6h cequi concernerait 60 000

mouvements.Dès aujourd’hui, ilsappellent à une con-certation pour aboutirà des mesures concrè-tes pour un plafonne-ment entre 22h et 6h.Combiné au retrait desappareils de groupesacoustiques 2 et 3,cette mesure permet-trait un développe-ment durable immé-diat de Roissy-CDGcomplété par la miseen service du réseauEuroCarex en mars2012. • Inscrire les approchesaéroportuaires dans un

cadre législatif.D’autre part, YanickPaternotte a déposéune trentaine d’amen-dements dont plus dedix concernent l’aéro-port Rois-sy-CDG. Onretiendra notammentun amendement quipropose que les appro-ches aéroportuairessoient intégrées dansun cadre législatif. Cettemodification permet-trait de sanctionnerplus efficacementles infractions consta-tées.

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PPrreemmiièèrree ccaarrttee ddee ffiiddéélliittéé mmuullttiimmaarrqquueess

Hilton CDG Airport

MMiissee eenn ppllaaccee eenn 22000099Le nouveau classement hôtelier seraofficialisé par un arrêté fin décembre.Sa mise en place devrait voir le jour en2009. C’est ce qu’a annoncé HervéNovelli, secrétaire d’État chargé duTourisme. « Ce sera l’acte de naissancede la cinquième étoile, qui doit rempla-cer le label "4 étoiles luxe" », a-t-ildéclaré, poursuivant : « la création dela 5e étoile est emblématique de mavolonté de placer l’hôtellerie françaiseà la hauteur des standards internatio-naux.» Toujours attribué par l’État, leclassement sera volontaire, et révisétous les trois à cinq ans.

TTrrooiiss nnoouuvveeaauuxx CCoouurrttyyaarrddeenn FFrraannccee Marriott International ouvrira enFrance trois nouveaux établissementsCourtyard, son enseigne moyenne hautde gamme : deux en région parisienne àSaint-Denis (en 2009) et Arcueil (2010)ainsi qu’un établissement à Marseilleen 2011. En 2009, l’ouverture d’un troi-sième hôtel est prévue en région Midi-Pyrénées, à proximité de l’aéroport deToulouse Blagnac.

IImmppllaannttaattiioonn àà MMaajjoorrqquuee Premier établissement de la chaîne Hiltonà s’implanter sur l’île de Majorque, leHilton Sa Torre Mallorca est installé dansla magnifique campagne espagnole, àseulement dix minutes des plages et à uncourt trajet en voiture de l’aéroport. Ilcompte 90 chambres - dont 15 suites -, unclub de spa et de fitness, 14 salles deconférences et de réunions, deux restau-rants, un bar ainsi que deux piscines. D’icià cinq ans, Hilton compte ouvrir 50 nou-veaux établissements de la gamme HiltonFamily en Espagne et au Portugal.

NNoouuvveeaauu flfleeuurroonn eenn IInnddeeMarriott International ouvrira en 2009son septième hôtel en Inde sous l’ensei-gne prestigieuse JW Marriott. Situé à lapériphérie de New Delhi, le JW MarriottHotel Gurgaon comprendra 206 chamb-res, trois restaurants typiques et un salonde thé, un spa et une salle de fitness de2000 m2 donnant sur la piscine extérieu-re. Pour les conférences et événements,il disposera de 1 220 m2 d’espace, avec ungrand salon de 400 m2 modulable et unesalle de conférence. Quelque 24 nou-veaux projets sont en cours de dévelop-pement sur le territoire indien etdevraient voir le jour d’ici à 2012.

Cinquième étoile

Hilton

Dans le cadre du repositionnement

de la marque Le Méridien, le

Méridien Montparnasse à Paris

transforme son centre de conféren-

ces, mais aussi son lobby et son bar

lounge Café Atlantic avec une déco-

ration plus design et contemporai-

ne. Situé au niveau du lobby, le cen-

tre d’affaires est l’un des plus grands

centres intégrés d’Europe avec ses

49 salles de réunion high-tech et

modulables.

Disponible depuis le 15septembre dernier, lenouveau programme defidélisation mondial A-Club d’Accor permet auxclients du leader hôtelierd’acquérir des points au

sein des enseignesSofitel, Pullman,MGallery, Novotel,Mercure, Suitehotel, Ibiset all seasons. Soit dansplus de 2 000 hôtelsrépartis dans 90 pays.Ces

A-Club d’Accor BRÈVES

L’hôtel Hilton Paris Charles deGaulle Airport a achevé son pro-gramme de rénovation. Les 383chambres ont été transforméespour d’avantage de confort. Ellessont désormais pourvues d’équi-pements de dernière technologie

et d’un mobilier design.Rappelonsque l’établissement dispose de 24salles de conférences, d’un restau-rant, d’un bar, d’une piscine inté-rieure et d’un espace de remise enforme et de bien-être.

Rénovation terminée

Centre de conférences transformé

Marriott

points acquis sontconvertibles en chèquescadeaux et utilisables 365jours par an dans leshôtels du groupe.Ils peu-vent également êtreconvertis en milesauprès d’Air France-KLM, British Airways,Delta Airlines, Lufthan-sa, Singapore Airlines,Thaï Airways, USAirways, Qantas ou êtreutilisés auprès de parte-naires tels que le ClubMéditerranée ou Europ-car. Les points sont vala-bles à vie à condition depasser au moins une nuitpar an dans un hôtel par-ticipant.

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Méridien Montparnasse Marriott International

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PPrréésseennccee aacccceennttuuééee aauu MMeexxiiqquueeD’ici à cinq ans, Marriott Internationalprévoit de tripler sa présence auMexique. Au total, 29 nouveaux hôtelss’ajouteront au parc hôtelier deMarriott sur le territoire mexicain.« Ces projets sont à la hauteur de l’in-vestissement de nos partenaires ets’inscrivent dans la tendance, leMexique devenant une destination deplus en plus touristique », a déclaré EdFuller, president & managing directorof international lodging pour MarriottInternational. Actuellement, MarriottInternational exploite au Mexique 16hôtels et resorts sous les enseignes J.W.Marriott, Marriott, Courtyard,Residence Inn et Fairfield Inn.

NNoouuvveell hhôôtteell ssuurr ll’’aaéérrooppoorrtt ttoouulloouussaaiinnPrévue à la fin de l’année, l’ouverture duRadisson Toulouse Airport marqueraune étape importante dans le développe-ment hôtelier de la Ville Rose. Situé àquelques minutes de l’aéroport deToulouse-Blagnac et d’Aérospatiale, lenouveau Radisson SAS Hotel ToulouseAirport, à la façade aluminium évoquantla carlingue des avions, sera le plus grandde l’agglomération. Il offrira une capaci-té de 200 chambres, réparties en unesuite présidentielle, 6 executive suites, 18junior suites et 131 chambres luxe et 44business. Les voyageurs matinaux aurontla possibilité de prendre, dès l’aube, unpetit-déjeuner à emporter. Le Radissonsera équipé de 7 salles de réunions, dontune de 310 m2, et, par ailleurs, d’un fit-ness center. La chaîne Radisson appar-tient au groupe Rezidor, qui compteactuellement 322 hôtels répartis dans 55pays avec 60 000 chambres.

2288 nnoouuvveeaauuxx hhôôtteellssAu premier semestre 2008, le grouped’hôtels indépendants Worldhotels aajouté 28 nouveaux établissements àson portefeuille de près de 500 hôtels àtravers le monde. Ces nouveaux mem-bres du groupe se composent de 13hôtels dans la région EMEA (Europe,Moyen Orient et Afrique), 4 dans lesAmériques et 11 en Asie-Pacifique.Rappelons que les clients de la chaîneprofitent de programmes de fidélisationde 18 compagnies aériennes internatio-nales telles qu’Air France-KLM, UnitedAirlines ou Lufthansa.

Marriott

Radisson

Worldhotels

L’enseigne haut de gamme, propriété du

groupe hôtelier IHG, poursuit son déve-

loppement sur l’Hexagone. Après

Toulouse, Lille et Montauban , elle vient

d’inaugurer son premier établissement

parisien, avenue Marceau, à deux pas des

Champs-Elysées. Véritable boutique-hôtel,

ce quatre étoile luxe abrite 56 chambres et

suites, des salles de séminaires modulables

jusqu’à 300 m2, un bar, une terrasse de 150

m2 et un restaurant gastronomique.

La chaîne de luxe, affiliée au groupe

Intercontinental, compte 320 hôtels dans

une cinquantaine de pays.

MGallery : tel est le nom de la nou-

velle collection d’hôtels « haut de

gamme de caractère » lancée par

Accor début septembre. Le concept

de ces hôtels ? « une personnalité sin-

gulière ; un supplément d’âme per-

mettant d’offrir à leurs résidents une

expérience de séjour distinctive grâce

à une histoire (ancienneté des bâti-

ments, séjours de résidents célèbres

ou événements importants dans ses

murs) ; une localisation exceptionnel-

le ; une vision à l’origine de leur créa-

tion, c’est-à-dire du projet particulier

de son fondateur ;un design, inté-

rieur et extérieur, particulièrement

élaboré et avant-gardiste ». Huit pre-

miers hôtels membres à travers le

monde ont déjà obtenu le label

MGallery, dont, le Baltimore à Paris,

le Continental à Zurich et le Grand

Hotel Melbourne. Le Groupe Accor

Accor :Lancement de MGallery

Première adresse parisienne

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BRÈVES

Crowne Plaza

accordera le label MGallery à plus de 40 hôtels

dans 23 pays, d’ici fin 2010.

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40 AÉROPORTS & COMPAGNIES nn°°44

Le riad de luxe Demeures d’Orient, dirigé par Sophie Faguay aouvert ses portes à Marrakech en plein cœur de l’ancienne médina.Ouvert depuis le printemps dernier et tournant à plein régimedepuis la fin de l’été, Demeures d’Orient, dirigé par la décoratriced’intérieur française Sophie Faguay, affiche une surface globale de1000mÇ en plein cœur de la médina, aux portes du souk de la villeaux mille et un rêves.Accessible en voiture, Demeures d’Orient revendique notamment« l’une des meilleures tables de Marrakech », selon Josée Faguay,mère de la directrice et co-gérante du riad. L’ancien chef del’Institut du monde arabe, débauché pour sa cuisine, propose eneffet « une cuisine créative aux saveurs orientales un peu nouvel-le, sortant des plats traditionnels marocains », poursuit JoséeFaguay. Une cuisine servie, au choix, dans le restaurant de tade-laque ou sur la terrasse panoramique offrant une vue dégagée surla Koutoubia et l’Atlas.Outre sa cuisine, Demeures d’Orient se veut original et entend «inviter au voyage en pays d’Orient », explique la co-gérante, qui aparticipé avec sa fille à la décoration du site. « Autour du vastepatio voûté et de la fraîcheur de sa piscine, explique t-elle, s’or-donne l’élégance raffinée de dix suites uniques décorées selonl’inspiration d’une région orientale différente : Fleur de Jade,Byzantine, Perle du Siam… » .

Marrakech

Luxe oriental aux portes du Souk

HOTELLERIE

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18e congrès ALFA-ACI à La Rochelle :et « les aéroports, acteurs majeurs du développe-ment économique », d'autre part.On retiendra qu'à La Rochelle, les débats sur lerôle de moteur économique des aéroports ont étéomniprésents. « Chaque aéroport qui accueille1 000 passagers supplémentaires crée directement3,6 emplois nouveaux », indique Robert Butel,président de la CCI de La Rochelle.Quant à la responsabilité environnementale desplates-formes aéroportuaires, elle reste évidemmentfondamentale. Selon Maxime Bono, député-mairede La Rochelle, « nous devons être exemplaires entermes de respect de l'environnement et de déve-loppement durable. La nature ne pourra indéfini-ment fournir aux hommes l'énergie fossile qu'ilsconsomment sans modération. Une mutation pro-fonde de nos modes de vie s'impose et le transportaérien doit être leader de cette mutation. »Pour sa part, François Marie, bien qu'optimiste, n'apas caché pourtant quelques sources d'inquiétude.« La crise économique mondiale que nous traver-sons, les préoccupations environnementales, le prixdu baril risquent de perturber durablement notreindustrie. D'où l'importance de congrès tels queceux de l'ALFA-ACI qui permettent d'envisager,grâce aux échanges, aux expériences… l'évolutionde nos métiers. Les congrès de l'ALFA-ACI se décli-nent ainsi selon 3 "i" : Information (le rôle premierde l'ALFA-ACI), Intelligence (à travers le travail descommissions de l'association) et Influence (encoopération avec l'UAF).Au cours de ce 18è congrès, Jean-Michel Vernhes,président du directoire de l'aéroport de Toulouse-Blagnac a été élu président de l'ALFA-ACI.

ACTUALITÉS

Le directeur général de l'Aviation civile s'étaitdéplacé à La Rochelle pour parler de sûreté. Pourune fois, le discours « officiel » du patron de laDGAC dénote avec ceux, convenus et démago-giques de certaines autorités vis-à-vis de la sûreté.« Le renseignement reste le seul moyen efficacepour lutter contre le terrorisme, affirme PatrickGandil. Il ne sert à rien de superposer des couchesde contrôle de sûreté – il y a en France plus de12 000 agents affectés à la sûreté aéroportuaire –alors que la sûreté devrait être globalisée. Unequestion, demande par exemple Patrick Gandil :« est-il raisonnable de provoquer des files d'atten-tes interminables devant les postes d'inspection-filtrage, alors même que ces files, ces concentra-tions de personnes peuvent devenir des ciblesprivilégiées pour les terroristes ? »

Patrick Gandil : « la sûreté doit être globale »

« Je suis heureux de constater que notre associa-tion se porte bien ! » Pour Francis Latarjet, leschiffres de ce 18è congrès de l'ALFA-ACI confir-ment, si besoin en était, le dynamisme de l'asso-ciation. « Nous sommes plus de 400 participantsréunis à La Rochelle, précise le président sortantde l'ALFA-ACI François Marie. Plus de 60 aéro-ports du monde entier sont représentés et plus de30 exposants fournisseurs des aéroports conti-nuent de nous soutenir. » Ce congrès restera ainsidans les annales comme le congrès des records.Mais il aura été aussi celui d'une participationexceptionnelle de hautes personnalités. En effet,étaient présents à La Rochelle des personnalitésde l'ACI-Europe, de l'ACI-Afrique, de l'IATA, del'ATAF (Association des transporteurs aériensfrancophones), de l'Asecna, de la DGAC, del'UAF et même le secrétaire d'État aux transports,Dominique Bussereau.Deux thèmes majeurs ont nourri les débats de ce18è congrès : « la responsabilité sociale, sociétaleet environnementale des aéroports » d'une part

Le 18e congrès de l'ALFA-ACI s'est tenu àLa Rochelle du 1er au 4 octobre dernier.Selon Francis Latarjet, le secrétairegénéral de l'association, il s'agissait d'uncongrès « particulièrement réussi »

un congrès particulièrementréussi

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43AÉROPORTS & COMPAGNIES nn°°44

Il y a de quoi rêver toutau long de ces pages !Quand, le 30 avril 1933est constituée la sociétéAir France en regroupantcinq compagnies, la flot-te est composée de 259appareils de 32 types dif-férents, allant de petitsavions conçus pourquelques passagers ousimplement pour lecourrier jusqu’aux hydra-vions lourds qui allaientaffronter l’océan. Petit à petit, tout cela vase rationaliser pour arri-ver à la flotte actuelleque l’on connaît bien.Et, tout au long desannées, Air France a étéle top modèle des diffé-rents constructeurs d’a-vions dont le sort fut

plus ou moins heu-reux... Certains, commele Dewoitine 332 « Éme-raude » qui s’écrasedans le Morvan une nuitde tempête au retour deson premier vol com-mercial sur l’Indochine,ou le Latécoère 300« Croix du Sud » qui futle cercueil de Mermoz,auront un destin tra-gique, d’autres resterontdes mythes, comme lesDC-3 ou les Constel-lations. Alors, le voyage quepropose Pierre-AlainNobs est absolumentfascinant. C’est quasi-ment le siècle que l’onparcourt, passant d’unappareil à l’autre.Chaque avion possède

son histoire, ses conti-nents et ses légendes. Ilsdeviennent vivants lesuns après les autres, fai-sant naître dans nosmémoires des souvenirsque l’on croyait parfoisoubliés. Plus qu’un livre,c’est une porte vers lanostalgie d’un mondedépassé, certes, maisdont le charme est tou-jours présent.

LIREAir France et sa flotte

de 1933 à nos joursPPiieerrrree--AAllaaiinn NNoobbss

Les éd. de l’Officine300 pages/30 euros

Ancien pilote de chasse, pilote d’essai,instructeur et commandant de bord,Robert Galan est certainement l’undes hommes qui connaît le mieuxl’aéronautique. Expert, il a été denombreuses fois consulté lors d’acci-dent d’avion. Dans les récits trèscourts et précis d’accidents aux multi-ples causes, depuis l’erreur humainejusqu’aux problèmes météo en pas-

sant par le mauvais entretien oumême des défauts de conception, ilprouve, en fait, les progrès considéra-bles dans ce domaine qui permettentaujourd’hui que l’aviation soit deve-nu le moyen de déplacement le plussûr de tous.Bien sûr, on se laisse prendre par lecôté parfois spectaculaire des acci-dents, mais ce livre va bien au-delà de

cet aspect. C’est presque un regardphilosophique porté sur l’aviation, etchacun, qu’il soit pilote privé ou pro-fessionnel, se dit qu’un jour ou l’autreil a été jusqu’aux limites et que, peutêtre même, il les a franchies.

Éditions Privat235 pages / 15 euros

On a retrouvé les boites noîresRRoobbeerrtt GGaallaann

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44 AÉROPORTS & COMPAGNIES nn°°44

!Bon appétit, messieurs !

«Bon appétit, messieurs ! Ô ministrès intègres !

Conseillers vertueux ! Voilà votre façonDe servir, serviteurs qui pillez la maison ! »

Ainsi ils ont réussi. Alitalia est sauvée. Etpourtant, à quel prix ! Ils s’y sont tous mis :syndicats, politiciens, banquiers, dirigeants etemployés, voire mafieux...Ils avaient tous leurs raisons de faire en sorteque risque de disparaître l’une de plus bellescompagnies qui vit le jour en 1947 maisdont les racines plongent dans les annéesvingt et surtout dans l’Histoire. Pour les uns,c’était le moyen de conserver des avantagesacquis par d’autres en d’autres temps, pourles autres, le moyen de gagner ou ne pas per-dre trop d’argent... pour d’autres encore, lapossibilité d’agir sur d’autres leviers dansd’autres buts plus ou moins sombres etcachés...Chacun n’y a vu que ses intérêts...Et, aujourd’hui, d’autres encore se partagentles dépouilles en oubliant peut-être que c’esttriste de s’emparer d’un cadavre.

« Et vous vous disputez à qui prendra le reste !Ce grand peuple “aérien” aux membres énervés,Qui s’est couché dans l’ombre et sur qui vousvivez,Expire dans cet antre où son sort se termine,Triste comme un lion mangé par la vermine ! »

Bien sûr, il ne faut pas rêver le passé. MaisDiable que c’était beau la grande aventurede la constitution de ces compagnies.C’était le temps des grands raids et de héros.Ils avaient pour nom Mermoz, Daurat, Saint-Exupery ou Italo Balbo et Gabrieled’Annuzio. C’était l’aéropostale ou c’était laSocietà Area Avio-Linee Italiane...Que reste-t-il de tout cela ? On va dire peut être que je suis passéiste etréac ! et alors ? Dans le mot réac, il y a réac-tion. C’est peut être ce qui manque aujourd’-hui le plus... avec sa part de rêve.Bon appétit, Messieurs...

Albéric de Palmaertrédacteur en chef

P.S.: Merci à Victor Hugo et à ceux qui se sontbattus.

C’est un lieu, c’est une histoire,c’est une passion, c’est unroman et c’est un moment debonheur. On se laisse prendrecar on croise tous les grandsnoms de l’aviation qui,quelques semaines après la pre-mière traversée de la Manche

par Blériot, se retrouventdans le ciel de Reims-Bétheny pour la grandesemaine d’aviation deChampagne. Ce fut le pre-mier vrai meeting aérieninternational où dix-huitaéroplanes se sont affrontésdans différentes sortes d’é-preuves.Le roman permet de passerd’un héros à l’autre et de lesretrouver tous comme s’ilsétaient des amis. Et parfoison ne sait plus si les person-nages sont vrais ou sortis del’imagination de l’auteur.Tout cela est bien agréable etpermet de passer de joliessoirées... en partageant toutsimplement les rêves de ceuxqui ont fait l’aviation.

Les éd. de l’officine320 pages 20 euros

Dans le ciel de Reims-BéthenyTURBULENCE...

Secret d’ÉtatIl y a quarante ans, le 11 septembre 1968, la caravelle Ajaccio-Nice s’écrase en mer au large d’Antibes. Bilan : 95 morts. Lesfaits sont là. Bruts. Tragiques. Mais l’accident n’est pas un acci-dent comme un autre et l’enquête qui tentera d’en expliquerles causes semble bien curieuse. Pour le moins, elle est bâclée,pour le pire elle est truquée. Et elle conclut à la thèse d’unincendie qui se serait déclaré à l’arrière de l’avion.Il y a quelques mois, deux journalistes reprennent l’enquête. Ilsconstatent que des éléments de dossier ont disparu, des pagesde rapport ont été déchirées ou encollées, des témoins ont étéinquiètes, des enfants de victimes invités à ne pas faire de vagueetc.... Pire, les officiels et les ministres, les uns après les autres,se cachent derrière le secret défense.Au bout de leur extraordinaire travail, les auteurs ne peuventapporter la réponse au crash. Ils peuvent seulement inviter leslecteurs à ne pas se satisfaire de la version officielle... et c’estpassionnant.

Ramsay 248 pages 17 euros

LIRE HUMEUR

PPiieerrrree AAnnttooiinnee

MMaaxx CCllaanneett -- JJeeaann--MMiicchheell VVeerrnnee

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