Adulte ou enfant de 8 ans - CHEM · 2013. 11. 18. · Adulte ou enfant de + 8 ans Echelle...

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Mme BROUDIN - Infirmière au CH Morlaix - Equipe mobile douleur et soins palliatifs - MARS 2010 Communicant Coopérant Cohérent Non communicant Non coopérant Non cohérent EN Adulte ou enfant de + 8 ans Echelle Hétéroévaluation Difficulté de compréhension EN ou résultat discordant Douleur aiguë Douleur pendant le soin Douleur de la personne âgée SSR long séjour Adolescent Enfant Polyhandicap EVS ALGOPLUS ECPA DOLOPLUS SAN SALVADOUR

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Mme BROUDIN - Infirmière au CH Morlaix - Equipe mobile douleur et soins palliatifs - MARS 2010

CommunicantCoopérantCohérent

Non communicantNon coopérantNon cohérent

EN

Adulte ou enfant de + 8 ans

Echelle Hétéroévaluation

Difficulté de compréhensionEN ou résultat discordant

Douleur aiguë

Douleur pendantle soin

Douleur de la personne âgée

SSR long séjour

Adolescent EnfantPolyhandicap

EVS

ALGOPLUS

ECPA

DOLOPLUS

SAN SALVADOUR

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COLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES EN MÉDECINECOLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES EN MÉDECINE

Auto-évaluation de l’adulte et del’enfant de plus

de 8 ans

« A COMBIEN est votre douleur entre Zéro et Dix :Zéro, pas de douleur

et Dix, la douleur maximale que vous ayez ressenti ? »répéter au moins 2 fois les chiffres

Les 2 échelles choisies pour l’auto évaluation de l’adulte sont à destination des patients communiquants, coopérant, cohérent, pour toutes situations de douleur aigue, prolongée ou chronique. Elles peuvent être présentée sous forme écrite ou orale.

Si le patient présente plusieurs sites douloureux, chacun doit être évalué séparément.

En première intention, proposer l’Echelle Numérique = EN, Seuil douloureux = 3

Pas de douleur Douleur maximaleressenti

0 2 4 6 8 10

Pas dedouleur

0 2 4 6 8 10

Douleurfaible

Douleurmoyenne

Douleurforte

Douleurtrès forte

Douleurextrêmement

forte

TRAÇABILITÉ : Noter dans le dossier du patient le résultat en précisant l’échelle utilisée : exemple EN= 4 ou EVS = 8

Selon la compréhension l’associé à l’Echelle Verbale Simple = EVS, Seuil douloureux = 3

« COMMENT est votre douleur ? »répéter au moins 2 fois les qualificatifs

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COLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES EN MÉDECINECOLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES EN MÉDECINE

Auto-évaluation de l’adulte et del’enfant de plus

de 8 ans

« A COMBIEN est votre douleur entre Zéro et Dix :Zéro, pas de douleur

et Dix, la douleur maximale que vous ayez ressenti ? »répéter au moins 2 fois les chiffres

Les 2 échelles choisies pour l’auto évaluation de l’adulte sont à destination des patients communiquants, coopérant, cohérent, pour toutes situations de douleur aigue, prolongée ou chronique. Elles peuvent être présentée sous forme écrite ou orale.

Si le patient présente plusieurs sites douloureux, chacun doit être évalué séparément.

En première intention, proposer l’Echelle Numérique = EN, Seuil douloureux = 3

Pas de douleur Douleur maximaleressenti

0 2 4 6 8 10

Pas dedouleur

0 2 4 6 8 10

Douleurfaible

Douleurmoyenne

Douleurforte

Douleurtrès forte

Douleurextrêmement

forte

TRAÇABILITÉ : Noter dans le dossier du patient le résultat en précisant l’échelle utilisée : exemple EN= 4 ou EVS = 8

Selon la compréhension l’associé à l’Echelle Verbale Simple = EVS, Seuil douloureux = 3

« COMMENT est votre douleur ? »répéter au moins 2 fois les qualificatifs

L’évaluation de la douleur avec ALGOPLUS permet d’identifier la douleur aigue chez la personne âgée présentant des troubles de la communication verbale Seuil douloureux = 2/5

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ALGOPLUS

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L’ECPA évalue la douleur aigue au moment d’un soin. Seuil douloureux = 10/30

Elle est destinée aux patients non coopérant, non communiquants et/ou non cohérent..Adaptée à un défaut de compréhension, à des moyens d’expressions réduits, à une modification de comporte-ment ou à une autoévaluation incohérente,

Réalisée en 2 TEMPS il est impératif de ne pas coter de mémoire :

Noter immédiatement l’observation faite avant le soin. En effet, il peut y avoir contamination entrel'observation faite avant les soins et celle faite pendant les soins.

N.B. : les états végétatifs correspondent à des patients ne pouvant être évalués par cette échelle

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ECPA

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L’ECPA évalue la douleur aigue au moment d’un soin. Seuil douloureux = 10/30

Elle est destinée aux patients non coopérant, non communiquants et/ou non cohérent..Adaptée à un défaut de compréhension, à des moyens d’expressions réduits, à une modification de comporte-ment ou à une autoévaluation incohérente,

Réalisée en 2 TEMPS il est impératif de ne pas coter de mémoire :

Noter immédiatement l’observation faite avant le soin. En effet, il peut y avoir contamination entrel'observation faite avant les soins et celle faite pendant les soins.

N.B. : les états végétatifs correspondent à des patients ne pouvant être évalués par cette échelle

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ECPADoloplus est une échelle d’évaluation de la douleur comportementale chez la personne âgée. Elle permet de coter la Douleur chronique ou permanente. Seuil douloureux = 5/30

L’évaluation est réalisée en équipe pluridisciplinaire. Elle est destinée aux patients non coopérant, non communiquants et/ou non cohérent. On cotera alors les items possibles, la cotation pouvant s'enrichir cependant au fil du temps. Seul le score global est à considérer ; si celui-ci se concentre sur les derniers item, la douleur est peu probable.

Pour les items 6 et 7, n n'évalue pas la dépendance ou l'autonomie, mais bien la douleur. Laisser le bénéfice du doute au patient si le score avoisine 5 pour un essai thérapeutique.

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DOLOPLUS-2

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Mme BROUDIN - Infirmière au CH Morlaix - Equipe mobile douleur et soins palliatifs - MARS 2010

INFORMATIONS DE BASE 1 L’enfant crie-t-il de façon habituelle ? Si oui, dans quelles circonstances ? Pleure-t-il parfois ? Si oui, pour quelles raisons ? 2 Existe-t-il des réactions motrices habituelles lorsqu’on le touche ou le manipule ? si oui, lesquelles (sursaut, accès tonique,

trémulations, agitation, évitement) ? 3 L’enfant est-il habituellement souriant ? Son visage est-il expressif ? 4 Est-il capable de se protéger avec les mains ? si oui, a-t-il tendance à le faire lorsqu’on le touche ? 5 S’exprime-t-il par des gémissements ? Si oui, dans quelles circonstances ? 6 S’intéresse-t-il à l’environnement ? si oui, le fait-il spontanément ou doit-il être sollicité ? 7 Ses raideurs sont-elles gênantes dans la vie quotidienne ? si oui, dans quelles circonstances ? (donner des exemples) 8 Est-ce qu’il communique avec l’adulte ? si oui, recherche-t-il le contact ou faut-il le solliciter ?9 A-t-il une motricité spontanée ? si oui, s’agit-il de mouvements volontaires, de mouvements incoordonnés, d’un syndrome

choréoasthétosique ou de mouvements réflexes ? si oui, s’agit-il de mouvements occasionnels ou d’une agitation incessantes ? 10 Quelle est sa position de confort habituelle ? Est-ce qu’il tolère bien la posture assise ? ITEM 1 : PLEURS ET/ou cris (bruits de pleurs avec ou sans accès de larmes.) 0 se manifeste comme d’habitude 1 semble se manifester plus que d’habitude 2 pleurs et/ou cris lors des manipulations ou des gestes

potentiellement douloureux 3 pleurs et/ou cris spontanés et tout fait inhabituels 0 même signe que 1,2,3 accompagné de manifestations

neurovégétatives (tachycardie, bradycardie, sueurs, rash cutané ou accès de pâleur)

ITEM6 : intérêt pour l’environnement (s’intéresse spontanément à l’animation ou aux objets qui l’environnent.) 0 se manifeste comme d’habitude 1 semble moins intéressé que d’habitude 2 baisse de l’intérêt, doit être sollicité 3 désintérêt total, ne réagit pas aux sollicitations 4 état de prostration tout à fait inhabituel cet item est non pertinent lorsqu’il n’existe aucun intérêt.

ITEM2 : réactions de défense coordonnées ou non à l’examen d’une zone présumée douloureuse (l’effleurement, la palpation ou la mobilisation déclenchent une réaction motrice, coordonnée ou non, que l’on peut interpréter comme une réaction de défense.) 0 réaction habituelle 1 semble réagir de façon inhabituelle 2 mouvement de retrait indiscutable et inhabituel 3 même signe que 1 ou 2 avec grimace et/ou gémissement 4 même signe que 1 ou 2 avec agitation, cris et pleurs

ITEM7 : accentuation des troubles du tonus (augmentation des raideurs, des trémulations, spasmes en hyperextension...) 0 manifestations habituelles 1 semble plus raide que d’habitude 2 accentuation des raideurs lors des manipulations ou des gestes

potentiellement douloureux 3 même signe que 1 et 2 avec mimique douloureuse 4 même signe que 1,2 ou 3 avec cris et pleurs

ITEM3 : mimique douloureuse (expression du visage traduisant la douleur, un rire paradoxal peut correspondre à un rictus douloureux.) 0 se manifeste comme d’habitude 1 faciès inquiet inhabituel 2 mimique douloureuse lors des manipulations ou gestes

potentiellement douloureux 3 mimique douloureuse spontanée 4 même signe que1,2 ou 3 accompagné de manifestations

neurovégétatives (tachycardie, bradycardie, sueurs, rash cutané ou accès de pâleur)

ITEM8 : capacité à interagir avec l’adulte (communique par le regard, la mimique ou les vocalises à son initiative ou lorsqu’il est sollicité.) 0 se manifeste comme d’habitude 1 semble moins impliqué dans la relation 2 difficultés inhabituelles pour établir un contact3 refus inhabituel de tout contact 4 retrait inhabituel dans une indifférence totale cet item est non pertinent lorsqu’il n’existe aucune possibilité de communication.

ITEM4 : protection des zones douloureuses (protège de sa main la zone présumée pour éviter tout contact.) 0 réaction habituelle 1 semble redouter le contact d’une zone particulière 2 se protège une région précise de son corps 3 même signe que 1 ou 2 avec grimace et/ou gémissement 4 même signe que 1 ou 2 avec agitation, cris et pleurs cet item est non pertinent lorsqu’il n’existe aucun contrôle moteur des membres supérieurs.

ITEM9 : accentuation des mouvements spontanés (motricité volontaire ou non, coordonnée ou non, mouvements choréiques, athétosiques, au niveau des membres ou de l’étage céphalique...) 0 manifestations habituelles 1 recrudescence possible des mouvements spontanés 2 état d’agitation inhabituel 3 même signe que 1 ou 2 avec mimique douloureuse 4 même signe que 1,2 ou 3 avec cris et pleurs

ITEM5 : gémissements ou pleurs silencieux (gémit au moment des manipulations ou spontanément de façon intermittente ou permanente.) 0 se manifeste comme d’habitude 1 semble plus geignard que d’habitude 2 geint de façon inhabituelle 3 gémissements avec mimique douloureuse 4 gémissements entrecoupés de cris et de pleurs

ITEM10 : attitude antalgique spontanée (recherche active d’une posture inhabituelle qui semble soulager) ou repérée par le soignant. 0 position de confort habituelle 1 semble moins à l’aise dans cette posture 2 certaines postures ne sont plus tolérées 3 soulagé par une posture inhabituelle 4 aucune posture ne semble soulager

La cotation est établie de façon rétrospective sur 8 heures et selon le modèle suivant : 0 / manifestation habituelle ; 1 / modification douteuse ; 2 / modification présente ; 3 / modification importante ; 4 / modification extrême en cas de variation durant cette période, tenir compte de l’intensité maximum des signes. Lorsqu’un item est dépourvu de signification pour le patient étudié, il est coté au niveau zéro.

TOTAL

NOM PRENOM EXAMINATEUR DATE………………….

COLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES EN MÉDECINECOLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES EN MÉDECINE

SAN SALVADOURSpécifique pour évaluer la douleur de La personne polyhandicapé, cette échelle est réalisé par lessoignants connaissant l’enfant au quotidien. Seuil douloureux = 6/40 ; (à partir de 2, il y a un doute).

- Plaintes somatiques : expression de la douleur par la parole, le geste ou les cris (pleurs), gémissements.- Positions antalgiques : position corporelle inhabituelle visant à éviter ou à soulager la douleur.- Protection des zones douloureuses : protection d’une ou plusieurs zones du corps par des attitudes ou de certains gestes de défenses.- Mimiques : grimaces, traits tirés, atonie du visage ; regard fixe, vide, absent ; larmes.- Sollicitations : toute approche du soignant, à la mobilisation, aux soins.- Toilette/habillage : évaluation de la DOULEUR pendant la toilette et / ou l’habillage ; évolution de l’autonomie : seul puis avec aide.- Mouvements : évolution dans le mouvement ; marche seul puis avec aide ; refus à la mobilisation.- Communication : verbale ou non-verbale ; ne répond plus à la demande de cotation de sa douleur alors qu’il y avait une réponse avant.- Vie sociale : évolution dans les habitudes de vie de façon rapide ; sur une semaine par exemple.- Troubles du comportement : modification du comportement à la sollicitation ou de façon répétée à la même sollicitation ; agressivité, agitation, confusion, indifférence ; syndrome de glissement ; régression ; demande d’euthanasie.

COLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES EN MÉDECINECOLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES EN MÉDECINE

DOLOPLUS-2LEXIQUE DOLOPLUS

PETITS CONSEILS D’UTILISATION- Choix du patient : décider de la cotation de la douleur par DOLOPLUS pour un patient donné. Ne pas recourir systématiquement à l’échelle DOLOPLUS-2. Lorsque la personne âgée est communiquante et coopérante, il est logique d’utiliser les outils d’auto-évaluation. Lorsque la douleur est évidente, il est plus urgent de la calmer que de l’évaluer…Cependant, au moindre doute, l’hétéro-évaluation évitera la sous-estimation.

- Coter en équipe pluridisciplinaire : médecin, infirmière, aide-soignant… l’échelle est à intégrer au dossier de soins.

- Ne rien noter si item inadapté

- Etablir une cinétique des scores : évaluation à J0, J1 puis J4.(à renouveler une fois / semaine ou quinzaine par exemple)Possible cotation biquotidienne jusqu’à sédation des douleurs suivant prescriptions et situations. Etablir une cinétique des scores en la faisant apparaître sur la feuille de soins (feuille de température ou dossier infirmier au même titre que la température ou la tension) sera un argument primordial dans la prise en compte du symptôme et dans la mise en route du traitement.

- Ne pas comparer les scores de patients différents : seule l’évolution d’un patient donné est importante.

- En cas de doute, ne pas hésiter à faire un test thérapeutique antalgique adapté : on admet aujourd’hui qu’un score supérieur ou égal à 5/30 signe la douleur. Si le score avoisine ce seuil suivant les équipes qui effectue la cotation ; il faut laisser le bénéfice du doute au malade pour un essai thérapeutique.

- DOLOPLUS cote la douleur et non la dépression, la dépendance ou les fonctions cognitives

TOUT CHANGEMENT DE COMPORTEMENTCHEZ UNE PERSONNE ÂGEE DOIT FAIRE EVOQUER LA DOULEUR

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Mme BROUDIN - Infirmière au CH Morlaix - Equipe mobile douleur et soins palliatifs - MARS 2010 Mme BROUDIN - Infirmière au CH Morlaix - Equipe mobile douleur et soins palliatifs - MARS 2010

INFORMATIONS DE BASE 1 L’enfant crie-t-il de façon habituelle ? Si oui, dans quelles circonstances ? Pleure-t-il parfois ? Si oui, pour quelles raisons ? 2 Existe-t-il des réactions motrices habituelles lorsqu’on le touche ou le manipule ? si oui, lesquelles (sursaut, accès tonique,

trémulations, agitation, évitement) ? 3 L’enfant est-il habituellement souriant ? Son visage est-il expressif ? 4 Est-il capable de se protéger avec les mains ? si oui, a-t-il tendance à le faire lorsqu’on le touche ? 5 S’exprime-t-il par des gémissements ? Si oui, dans quelles circonstances ? 6 S’intéresse-t-il à l’environnement ? si oui, le fait-il spontanément ou doit-il être sollicité ? 7 Ses raideurs sont-elles gênantes dans la vie quotidienne ? si oui, dans quelles circonstances ? (donner des exemples) 8 Est-ce qu’il communique avec l’adulte ? si oui, recherche-t-il le contact ou faut-il le solliciter ?9 A-t-il une motricité spontanée ? si oui, s’agit-il de mouvements volontaires, de mouvements incoordonnés, d’un syndrome

choréoasthétosique ou de mouvements réflexes ? si oui, s’agit-il de mouvements occasionnels ou d’une agitation incessantes ? 10 Quelle est sa position de confort habituelle ? Est-ce qu’il tolère bien la posture assise ? ITEM 1 : PLEURS ET/ou cris (bruits de pleurs avec ou sans accès de larmes.) 0 se manifeste comme d’habitude 1 semble se manifester plus que d’habitude 2 pleurs et/ou cris lors des manipulations ou des gestes

potentiellement douloureux 3 pleurs et/ou cris spontanés et tout fait inhabituels 0 même signe que 1,2,3 accompagné de manifestations

neurovégétatives (tachycardie, bradycardie, sueurs, rash cutané ou accès de pâleur)

ITEM6 : intérêt pour l’environnement (s’intéresse spontanément à l’animation ou aux objets qui l’environnent.) 0 se manifeste comme d’habitude 1 semble moins intéressé que d’habitude 2 baisse de l’intérêt, doit être sollicité 3 désintérêt total, ne réagit pas aux sollicitations 4 état de prostration tout à fait inhabituel cet item est non pertinent lorsqu’il n’existe aucun intérêt.

ITEM2 : réactions de défense coordonnées ou non à l’examen d’une zone présumée douloureuse (l’effleurement, la palpation ou la mobilisation déclenchent une réaction motrice, coordonnée ou non, que l’on peut interpréter comme une réaction de défense.) 0 réaction habituelle 1 semble réagir de façon inhabituelle 2 mouvement de retrait indiscutable et inhabituel 3 même signe que 1 ou 2 avec grimace et/ou gémissement 4 même signe que 1 ou 2 avec agitation, cris et pleurs

ITEM7 : accentuation des troubles du tonus (augmentation des raideurs, des trémulations, spasmes en hyperextension...) 0 manifestations habituelles 1 semble plus raide que d’habitude 2 accentuation des raideurs lors des manipulations ou des gestes

potentiellement douloureux 3 même signe que 1 et 2 avec mimique douloureuse 4 même signe que 1,2 ou 3 avec cris et pleurs

ITEM3 : mimique douloureuse (expression du visage traduisant la douleur, un rire paradoxal peut correspondre à un rictus douloureux.) 0 se manifeste comme d’habitude 1 faciès inquiet inhabituel 2 mimique douloureuse lors des manipulations ou gestes

potentiellement douloureux 3 mimique douloureuse spontanée 4 même signe que1,2 ou 3 accompagné de manifestations

neurovégétatives (tachycardie, bradycardie, sueurs, rash cutané ou accès de pâleur)

ITEM8 : capacité à interagir avec l’adulte (communique par le regard, la mimique ou les vocalises à son initiative ou lorsqu’il est sollicité.) 0 se manifeste comme d’habitude 1 semble moins impliqué dans la relation 2 difficultés inhabituelles pour établir un contact3 refus inhabituel de tout contact 4 retrait inhabituel dans une indifférence totale cet item est non pertinent lorsqu’il n’existe aucune possibilité de communication.

ITEM4 : protection des zones douloureuses (protège de sa main la zone présumée pour éviter tout contact.) 0 réaction habituelle 1 semble redouter le contact d’une zone particulière 2 se protège une région précise de son corps 3 même signe que 1 ou 2 avec grimace et/ou gémissement 4 même signe que 1 ou 2 avec agitation, cris et pleurs cet item est non pertinent lorsqu’il n’existe aucun contrôle moteur des membres supérieurs.

ITEM9 : accentuation des mouvements spontanés (motricité volontaire ou non, coordonnée ou non, mouvements choréiques, athétosiques, au niveau des membres ou de l’étage céphalique...) 0 manifestations habituelles 1 recrudescence possible des mouvements spontanés 2 état d’agitation inhabituel 3 même signe que 1 ou 2 avec mimique douloureuse 4 même signe que 1,2 ou 3 avec cris et pleurs

ITEM5 : gémissements ou pleurs silencieux (gémit au moment des manipulations ou spontanément de façon intermittente ou permanente.) 0 se manifeste comme d’habitude 1 semble plus geignard que d’habitude 2 geint de façon inhabituelle 3 gémissements avec mimique douloureuse 4 gémissements entrecoupés de cris et de pleurs

ITEM10 : attitude antalgique spontanée (recherche active d’une posture inhabituelle qui semble soulager) ou repérée par le soignant. 0 position de confort habituelle 1 semble moins à l’aise dans cette posture 2 certaines postures ne sont plus tolérées 3 soulagé par une posture inhabituelle 4 aucune posture ne semble soulager

La cotation est établie de façon rétrospective sur 8 heures et selon le modèle suivant : 0 / manifestation habituelle ; 1 / modification douteuse ; 2 / modification présente ; 3 / modification importante ; 4 / modification extrême en cas de variation durant cette période, tenir compte de l’intensité maximum des signes. Lorsqu’un item est dépourvu de signification pour le patient étudié, il est coté au niveau zéro.

TOTAL

NOM PRENOM EXAMINATEUR DATE………………….

COLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES EN MÉDECINECOLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES EN MÉDECINE

SAN SALVADOURSpécifique pour évaluer la douleur de La personne polyhandicapé, cette échelle est réalisé par lessoignants connaissant l’enfant au quotidien. Seuil douloureux = 6/40 ; (à partir de 2, il y a un doute).

- Plaintes somatiques : expression de la douleur par la parole, le geste ou les cris (pleurs), gémissements.- Positions antalgiques : position corporelle inhabituelle visant à éviter ou à soulager la douleur.- Protection des zones douloureuses : protection d’une ou plusieurs zones du corps par des attitudes ou de certains gestes de défenses.- Mimiques : grimaces, traits tirés, atonie du visage ; regard fixe, vide, absent ; larmes.- Sollicitations : toute approche du soignant, à la mobilisation, aux soins.- Toilette/habillage : évaluation de la DOULEUR pendant la toilette et / ou l’habillage ; évolution de l’autonomie : seul puis avec aide.- Mouvements : évolution dans le mouvement ; marche seul puis avec aide ; refus à la mobilisation.- Communication : verbale ou non-verbale ; ne répond plus à la demande de cotation de sa douleur alors qu’il y avait une réponse avant.- Vie sociale : évolution dans les habitudes de vie de façon rapide ; sur une semaine par exemple.- Troubles du comportement : modification du comportement à la sollicitation ou de façon répétée à la même sollicitation ; agressivité, agitation, confusion, indifférence ; syndrome de glissement ; régression ; demande d’euthanasie.

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DOLOPLUS-2LEXIQUE DOLOPLUS

PETITS CONSEILS D’UTILISATION- Choix du patient : décider de la cotation de la douleur par DOLOPLUS pour un patient donné. Ne pas recourir systématiquement à l’échelle DOLOPLUS-2. Lorsque la personne âgée est communiquante et coopérante, il est logique d’utiliser les outils d’auto-évaluation. Lorsque la douleur est évidente, il est plus urgent de la calmer que de l’évaluer…Cependant, au moindre doute, l’hétéro-évaluation évitera la sous-estimation.

- Coter en équipe pluridisciplinaire : médecin, infirmière, aide-soignant… l’échelle est à intégrer au dossier de soins.

- Ne rien noter si item inadapté

- Etablir une cinétique des scores : évaluation à J0, J1 puis J4.(à renouveler une fois / semaine ou quinzaine par exemple)Possible cotation biquotidienne jusqu’à sédation des douleurs suivant prescriptions et situations. Etablir une cinétique des scores en la faisant apparaître sur la feuille de soins (feuille de température ou dossier infirmier au même titre que la température ou la tension) sera un argument primordial dans la prise en compte du symptôme et dans la mise en route du traitement.

- Ne pas comparer les scores de patients différents : seule l’évolution d’un patient donné est importante.

- En cas de doute, ne pas hésiter à faire un test thérapeutique antalgique adapté : on admet aujourd’hui qu’un score supérieur ou égal à 5/30 signe la douleur. Si le score avoisine ce seuil suivant les équipes qui effectue la cotation ; il faut laisser le bénéfice du doute au malade pour un essai thérapeutique.

- DOLOPLUS cote la douleur et non la dépression, la dépendance ou les fonctions cognitives

TOUT CHANGEMENT DE COMPORTEMENTCHEZ UNE PERSONNE ÂGEE DOIT FAIRE EVOQUER LA DOULEUR