Adp processus
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
L’ARBRE DE PERFORMANCE® GOUVERNANCE INTEGREE PAR LA MOBILISATION
SELON LE PRINCIPE DE SUBSIDIARITE
Georges Garibian E-mail : [email protected] http://arbre-de-performance.blogspot.fr
Nous ne savons pas améliorer la performance durablement. Créons les conditions opérationnelles pour aider les managers à le faire.
La logique traditionnelle épuise les hommes et s’épuise elle-même à améliorer la performance par la contrainte. Non seulement elle ignore mais elle empêche d’exploiter l’énorme potentiel des leviers disponibles.
Libérons les hommes de la logique de contrainte pour qu’ils puissent : Exploiter finement leurs propres leviers prioritaires à fort potentiel Développer et exercer pleinement leurs talents et leur créativité Trouver du sens et grandir dans leurs métiers
La performance se génère au fil de l’eau et a priori, bien plus qu’elle ne s’améliore à coups de projets a posteriori.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
NOTE DE LECTURE
L’introduction est aussi une synthèse de direction. Sa lecture permettra soit de motiver soit de dissuader le lecteur d’aller plus loin.
Le chapitre 1 illustre la notion fondatrice de génération de valeur par trois cas concrets avant de présenter les concepts élargis qui en découlent.
Les chapitres 2 à 5 sont consacrés aux aspects opérationnels et à la mise en œuvre de l’ADP.
Le complément présente la vision élargie des processus à la lumière de la génération de valeur et les apports de l’ADP à l’approche processus.
2
L’Arbre de Performance (ADP) est une approche iconoclaste qui n’a cessé de s’enrichir, de s’approfondir et de s’unifier à la faveur de sa pratique depuis 1985.
Toujours en chantier, ce document est à la fois un outil et le fruit d’une quête de compréhension de la performance et de ses implications sur le management.
Il n’est pas facile d’aborder une matière novatrice, riche, dense et systémique, dont les composantes se reflètent et s’éclairent mutuellement.
Pour aider le lecteur dans son choix de lecture, il est utile de distinguer quatre parties de nature très différente :
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
SOMMAIRE INTRODUCTION : SYNTHESE DE DIRECTION 4 1. LES CONCEPTS FONDATEURS DE LA PERFORMANCE 11
• La « génération de la performance » : trois illustrations 12 • Le « code génétique » de la performance et ses conséquences 39
2. UN DISPOSITIF OPERATIONNEL : DEUX APPORTS INEDITS 57 • « Modèle Valeur » : cadre de cohérence fédérateur 58 • « Radiographie Performance » : trois apports spécifiques intégrés 64
3. PILOTAGE INTEGRE DE LA PERFORMANCE 71 • Définition du concept d’« objectifs pertinents » 72 • Tableau de bord / Balanced Scorecard et ADP 73 • Pilotage intégré de la performance 77
4. MISE EN ŒUVRE 80 • Deux finalités spécifiques à l’ADP et finalités contextuelles 81 • Mise en œuvre en deux parties : synthèse des livrables et résultats 82 • 1e Partie ou tronc commun : construction du dispositif opérationnel 83
5. MISE EN ŒUVRE 2e Partie : Déploiement du dispositif selon 3 perspectives 89 • Benchmarking ? Attention danger ! Démarche positive et rigoureuse 90 • Perspective 1 : pilotage et management de proximité 94 • Perspective 2 : amélioration continue / pratiques performantes 95 • Perspective 3 : transformation managériale « silencieuse » 98
COMPLEMENT : L’APPROCHE PROCESSUS A LA LUMIERE DE L’ADP 110 Annexe : Références et CV de l’auteur 139
3
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LE MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE (MP) COMME DISCIPLINE EN SOI
Dans l’enseignement comme en entreprise, le MP est abordé sous des angles variés, du point de vue d’autres disciplines, outils, méthodes…
Ces approches sont toutes légitimes et ont enrichi le champ du MP.
Mais pour donner de la consistance, du sens et de la cohérence à sa richesse foisonnante, il faut aborder le MP non par sa périphérie multiforme mais par son centre : • A partir de sa problématique clé et sa finalité propre • Mises en relation avec l’essence de la performance
4
« Dans les choses les plus importantes, les concepts ne se définissent jamais par leurs frontières mais à partir de leur noyau. » (Edgar Morin)
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
QU’EST-CE QUE LA PERFORMANCE ?
La performance résulte d’une transformation continue de ressources en valeur. • Cette transformation implique une multitude d’actes variés : décisions, opérations, transactions entre acteurs aux intérêts plus ou moins compatibles. • Ces acteurs sont à la fois coproducteurs et bénéficiaires de la valeur générée.
La valeur est multiforme, subjective, variable dans le temps. Elle peut être positive ou négative. Pour l’essentiel, elle est gratuite et non quantifiable. • Le résultats financiers s’expliquent par et résultent de la génération de valeur, sans en épuiser les multiples aspects. • Les indicateurs quantifiables, partie émergée de l’iceberg, donnent une image incomplète, déformée, hétérogène, désarticulée et statique de la performance.
5
Utiliser ce qui est visible pour rendre visible ce qui est utile. Les indicateurs individuels nous aveuglent plus qu’ils n’éclairent la performance. L’ADP les organise en un modèle simple et robuste pour rendre compte non
seulement de la valeur, mais aussi de sa génération.
Définition : la PERFORMANCE est la valeur générée pour les parties prenantes internes et externes à l’entreprise.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LA NATURE DE L’ARBRE DE PERFORMANCE Conséquences du concept de génération de valeur
Préciser les définitions pour rétablir l’ordre naturel entre la fin et le moyen : L’ADP ne vise pas l’amélioration directe de la performance, mais celle de la compétitivité, en renforçant la capacité de l’entreprise à transformer des ressources en valeur.
A cette fin, l’ADP valorise trois ressources immatérielles largement sous-exploitées : Il organise les données disponibles (R1) en un dispositif de pilotage pour : • Mettre en évidence finement le potentiel des leviers disponibles (R2) • Identifier, valider, diffuser les pratiques performantes disponibles (R3)
Mieux qu’une méthode préétablie, sa mise en œuvre consiste à coproduire avec les acteurs concernés : • Les outils et la méthode de déploiement les plus adaptés • Le plan et la mise marche vers la cible idéale de l’« Organisation Performante » : un mode de gouvernance par la mobilisation
COMPETITIVITE : c’est la capacité relative de l’entreprise par rapport aux concurrents à générer de la valeur dans la durée.
PERFORMANCE : c’est la valeur générée pour les parties prenantes internes et externes à l’entreprise.
6
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DEUX LOGIQUES DE GOUVERNANCE POUR REPONDRE A UNE PROBLEMATIQUE CLE DE MANAGEMENT
7
Logique ADP : GOUVERNANCE PAR LA MOBILISATION Deux outils inédits, le « Modèle Valeur » et la « Radiographie Performance » Cadre de cohérence fédérateur des multiples contributions à la performance commune Connaissance objective des leviers prioritaires à fort potentiel de chaque acteur …permettent de créer les conditions opérationnelles pour : AJUSTER le curseur entre rationalisation du cadre et autonomie des acteurs MOBILISER les leviers prioritaires de chacun par subsidiarité et en cohérence
Logique Traditionnelle : GOUVERNANCE PAR LA CONTRAINTE Force la cohérence faible en bridant l’autonomie des acteurs par quatre types de contraintes : NORMATIVE : multiplication abusive de normes, règles, procédures, prescriptions ALIGNEMENT sur quelques orientations globales et KPI ignorant les priorités locales RATIONALISATION irrationnelle ou hétérogène : abusive ou insuffisante selon les cas ORGANISATIONNELLE : limitation artificielle des contributions par le tabou des frontières
Managers « stratèges et de proximité » Pouvoir managérial d’abord et surtout
Managers « exécutants » Pouvoir hiérarchique privilégié
Se méfie des hommes et ignore la réalité du facteur humain
Crée les conditions pour valoriser le facteur humain et en réduire le risque
COMMENT CONCILIER ? RATIONALISATION
du cadre AUTONOMIE des acteurs
COHERENCE d’ensemble
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
« ORGANISATION PERFORMANTE » Ce n’est ni un type d’organisation ni un niveau de performance,
mais un mode de gouvernance par la mobilisation : cible idéale de la transformation
Aucune organisation ne peut atteindre cette cible idéale. Elles peuvent toutes progresser dans ce sens.
DEFINITION : Un MODE DE GOUVERNANCE répondant à quatre critères spécifiques (1) Inciter et aider chaque acteur à exercer pleinement ses talents et sa créativité (2) pour exploiter ses propres leviers prioritaires à fort potentiel de progrès (3) en s’inspirant librement des pratiques performantes disponibles (4) afin d’optimiser dans la durée sa contribution à la performance de l’entreprise
CONDITIONS opérationnelles et vérifiables : Trois DISPOSITIFS ORIGINAUX Modèle Valeur : cadre de cohérence fédérateur support à une compréhension partagée
de la génération de valeur et de la contribution des multiples acteurs Radiographie Performance : outil d’autodiagnostic simple, objectif, robuste permettant
d’identifier les leviers prioritaires à fort potentiel spécifiques à chaque acteur Base Connaissance Métier : référentiel de pratiques performantes à la libre disposition
de tous, pour aider chacun à progresser sur ses propres leviers prioritaires
La mise en œuvre de l’ADP consiste précisément à créer les conditions, enclencher et accompagner la transformation vers cet idéal.
8
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
POURQUOI ET EN QUOI FAUT-IL TRANSFORMER LE MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE ?
Le management traditionnel n’offre plus suffisamment de degrés de liberté pour gérer la complexité. Face aux pressions accrues et aux changements rapides la priorité cède le pas à l’urgence, l’action se dégrade en agitation, ce qui conduit à la perte de sens et au cercle vicieux : A force de mettre sous tension les hommes par des critères globaux et des objectifs incohérents on dégrade les conditions de travail, les compétences, la motivation, la qualité, l'innovation et on aboutit à l’inverse de l’effet recherché sur la compétitivité et la performance.
Pour inverser le cercle vicieux en vertueux, il nous faut évoluer d’une gouvernance par la contrainte vers une gouvernance par la mobilisation : Au lieu de peser toujours plus sur quelques critères visibles, rendre visible le potentiel de tout le tissu des leviers disponibles, afin d’aider chacun à identifier et à exploiter finement ses propres leviers prioritaires pour optimiser sa contribution à la performance globale.
9
Contresens à éviter entre deux « mises sous tension » opposées La pression des objectifs globaux met les hommes sous tension. La mise sous tension de la performance les soulage en les aidant à
agir avec justesse sur leurs propres leviers à fort potentiel de progrès.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LE SENS DE LA TRANSFORMATION
Logique Traditionnelle Logique ADP
PERFORMANCE
DES VISIONS hétérogènes, floues, parcellaires, déformées
• Cloisonnées : frontières • Statiques : images à l’arrêt • Des TDB d’indicateurs isolés
UNE VISION partagée, formalisée, globale, cohérente
• Intégrée : sans frontières • Dynamique : film, scénario
• Un système d’indicateurs liés
PILOTAGE « UNIJAMBISTE »
• Réalisation de la stratégie et des objectifs globaux
INTEGRE • Réalisation : bien sûr, mais… • Aussi et d’abord : Pertinence
GOUVERNANCE
Par la CONTRAINTE • Stratégie globale
• Pratiques normées • Managers exécutants
par alignement de tous sur quelques priorités globales
Par la MOBILISATION • Stratégie répartie/d’entité • Pratiques performantes • Managers stratèges et
de proximité exploitant leurs propres leviers prioritaires
10
Trois invariants culturels caractérisent le management traditionnel. L’ADP crée les conditions opérationnelles pour s’en affranchir. Transformation par le haut : elle ne supprime pas mais élargit la logique
traditionnelle pour tenir compte de la réalité de la génération de valeur.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
Chapitre 1 « GENERATION DE VALEUR » : CONCEPT FONDATEUR
POUR DEFINIR L’ESSENCE DE LA PERFORMANCE
11
Illustration du concept par trois processus :
* « Vente sur rebond » / Centres d’appels – Contexte multicanal ** « Traitement des réclamations » / Opérateur téléphonique ** « Gestion des sinistres » / Compagnie d’assurances
Le « code génétique » de la performance et ses conséquences
• Trois mécanismes universels et leurs conséquences directes • Concepts élargis ou émergents résultant des trois mécanismes
* La 1e illustration donne une vision générale de l’ADP. ** Les deux autres cas mettent au jour le cercle vicieux, aboutissement
quasi systématique de l’approche traditionnelle de la performance.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
CONSTRUCTION DE L’ADP A TROIS NIVEAUX DE ZOOM RC MULTICANAL par CANAL par PROCESSUS
Réseau grand public 550 Agences
propres
6 Plates-formes Téléphoniques
de Relation Clients
Réseau direct Conseillers
Professionnels
Réseau épargne Conseillers Financiers
Organisation du canal plates-formes téléphoniques 6 Plates-formes (PTF) - 30 Equipes - 360 Téléconseillers (TLC)
Fonctionnement des plates-formes téléphoniques Appels entrants des clients et des prospects concernant tous les motifs PTF virtuelle nationale : répartition automatique des appels sur numéro unique Appels traités directement ou transmis aux agences ou aux services
L’ADP est bâti au niveau global des plates-formes et affiné par processus : Accueil, renseignements Gestion des comptes Déclaration sinistres VENTE SUR REBOND Illustration extraite de l’ADP du processus
12
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
BOUCLAGE DU CHAMP DE LA PERFORMANCE PAR SIX DOMAINES OPERATIONNELS
Chacun des quatre premiers domaines est caractérisé par un critère global unique. La Qualité et le Développement RH sont à la fois des domaines de performance et
des leviers ou des facteurs pour les autres domaines. Trop vastes pour être cernés par un seul critère, ils sont omniprésents dans l’analyse arborescente des autres critères.
13
Productivité des PTF
Exploitation du potentiel marché
Contribution au coût des PTF
Appels Pris ETP
CA Ventes Appels
Marge Ventes Coûts PTF
H. Tél. Agence Clients Agence
Contribution des PTF à la charge tél. des agences
QUALITE Ressources – Processus – Pratiques – Offres – Service – Satisfaction Client
DEVELOPPEMENT DES HOMMES Turnover – Absentéisme – Conditions de travail – Climat social
Adéquation compétences / besoins – Développement des hommes et des carrières Autonomie, Créativité et Sens dans le métier – Coopération – Sentiment d’appartenance
Santé et Bien-être au travail
A B C D
Q
H
ETP : Equivalent temps plein
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
EXPLOITATION DU POTENTIEL MARCHE Comme il n’y a pas d’appels sortants, le nombre d’appels représente le potentiel marché
B1
B
Taux de Service
Exploitation des Appels Pris
B2
ZOOM
X Appels Pris
Appels Présentés CA Ventes Appels Pris
CA Ventes Appels
Appels
Clients
CA Ventes
Clients
/
Appels Présentés Appels
X
Filtrage / Dissuasion SVI (serveur vocal interactif)
14
Toute la suite de l’exemple portera sur l’analyse du ratio B1. Mais profitons de cette arborescence pour Illustrer l’importance d’une définition précise des notions utilisées. Les notions d’Appels Présentés et Pris peuvent être envisagées et quantifiées de différents points de vue. Le taux de service sera différent selon le point de vue et le niveau de granularité où on se place : Téléconseillers (360), Equipes (30), Plates-formes (6), Canal Plates-formes globalement Le niveau global canal est celui perçu par les appelants En effet si le TLC ne prend pas un Appel Présenté, le même appel client est basculé vers un autre TLC.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
COMPRENDRE LA GENERATION DE LA PERFORMANCE
CA Ventes
TLC X =
Appels Pris TLC
CA Ventes Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes
Ap. Commerciaux
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés RDV Pris
Ventes RDV Rés. RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris Ap. Commerciaux
Devis Ap. Commerciaux
Productivité Commerciale
Exploitation Appels Pris
Productivité Physique
B1 C1
15
TLC : Téléconseillers exprimés en ETP (équivalent temps plein) PTF : Plate-forme téléphonique
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
OUTIL SIMPLE DIRECTEMENT ACCESSIBLE A TOUS
16
CA Ventes
TLC X =
Appels Pris TLC
CA Ventes Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes
Ap. Commerciaux
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés RDV Pris
Ventes RDV Rés. RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris Ap. Commerciaux
Devis Ap. Commerciaux
Productivité Commerciale
Exploitation Appels Pris
Productivité Physique
B1 C1
Donnée non déclarative définie automatiquement par un modèle marketing
outil sophistiqué d’expert
A l’opposé des outils sophistiqués d’expert, l’ADP n’utilise que les 4 opérations de base (+,-,x,÷).
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
COMBIEN D’INDICATEURS ? SONT-ILS PERTINENTS ? C’est l’organisation arborescente des indicateurs qui répond à ces questions.
CA Ventes
TLC X =
Appels Pris TLC
CA Ventes Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes
Ap. Commerciaux
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés RDV Pris
Ventes RDV Rés. RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris Ap. Commerciaux
Devis Ap. Commerciaux
Productivité Commerciale
Exploitation Appels Pris
Productivité Physique
B1 C1
17
Il n’y a là que deux indicateurs (B1 et C1) qui expliquent la Productivité Commerciale.
Les autres indicateurs ne font qu’analyser et aident à comprendre la génération de B1.
NOMBRE ?
Les indicateurs sont pertinents dans la mesure où ils représentent des fragments de la réalité concrète qui aident à comprendre la génération de la performance.
Derrière les indicateurs pertinents ce qui est recherché, c’est du sens. Pour faire sens, au-delà des indicateurs il faut comprendre leurs interactions. Bien plus que la qualité intrinsèque de chaque indicateur, c’est leur organisation qui permet de rendre compte de leurs interactions.
PERTINENCE ?
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
COMMENT ET QUI DECIDE DE L’IMPORTANCE ET DE LA PRIORITE DES INDICATEURS ?
CA Ventes
TLC X =
Appels Pris TLC
CA Ventes Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes
Ap. Commerciaux
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés RDV Pris
Ventes RDV Rés. RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris Ap. Commerciaux
Devis Ap. Commerciaux
Productivité Commerciale
Exploitation Appels Pris
Productivité Physique
B1 C1
18
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
PAP (Potentiel d’Amélioration de la Performance) et ENJEU DEUX NOTIONS COMPLEMENTAIRES DU POTENTIEL DE PROGRES
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 600
1 800
2 000
Perf. Modèle = 1.261 k€ / Conseiller
Perf. Moyenne = 543 k€ / Conseiller
PAP = 132 % Enjeu = 186 M€
Production annuelle par conseiller financier Réseau de 46 agences spécialisées (Réalisation totale du réseau : 141 M€)
Définition et calcul pour le réseau (calcul analogue pour chaque unité) : PAP = (Modèle - Moyenne) / Moyenne = (1.261 - 543) / 543 = 132 % Enjeu = PAP x Production du réseau = 132 % x 141 M€ = 186 M€
Notion de Performance Modèle : C’est la meilleure performance constatée, après élimination d’éventuelles anomalies. « Modèle » ne veut pas dire que tout le monde peut l’atteindre. C’est simplement :
• Une référence pour le calcul des PAP/Enjeux • Et le point de départ pour définir les objectifs spécifiques à chaque unité
19
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
CALCUL SYSTÉMATIQUE DES PAP ET DES ENJEUX PAP : Potentiel d’Amélioration de la Performance
Priorités : spécifiques à chaque entité, selon le potentiel de progrès : PAP et Enjeux Objectifs pertinents : en ligne non seulement avec la stratégie globale, mais aussi
avec les PAP et les Enjeux des leviers prioritaires spécifiques à chaque entité
Mini Maxi Moy Modèle PAP Enjeu CA
158 K€ 1.841 K€
885 K€ 1.796 K€
103 % 328 M€
CA Ventes
TLC X =
9,1 € 119,7 € 62,0 € 93 %
Appels Pris TLC
136 € 418 € 288 € 45 %
6,1 % 36,8 % 21,5 %
71 %
CA Ventes Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes Ap. Commerciaux
1.704 € 1.977 € 1.827 €
8 %
8,8 % 22,7 % 15,8 %
44 %
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés
RDV Pris Ventes RDV Rés.
RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
1,7 % 7,2 % 3,8 % 62 %
+ 4,9 %
19,3 % 12,0 %
53 %
3,2 % 11,3 % 7,1 % 44 %
36,1 % 72,4 % 53,4 %
29 %
7,1 % 27,3 % 16,6 %
33 %
64,4 % 85,7 % 74,0 %
11 %
36,1 % 72,4 % 53,4 %
25 %
RDV Pris
Ap. Commerciaux
Devis
Ap. Commerciaux
10.144 18.246 14.255
28 %
20
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
COMPRENDRE LES ECARTS DE PERFORMANCE
CA Ventes
TLC X =
Appels Pris TLC
136 € 418 € 288 € 45 %
6,1 % 36,8 % 21,5 %
71 %
CA Ventes Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes Ap. Commerciaux
1.704 € 1.977 € 1.827 €
8 %
8,8 % 22,7 % 15,8 %
44 %
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés
RDV Pris Ventes RDV Rés.
RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris
Ap. Commerciaux
Devis
Ap. Commerciaux
B1
Comment expliquer ces écarts ? 14.255 Appels Pris / TLC par an Répartis automatiquement
? {
Mini Maxi Moy Modèle PAP Enjeu CA
158 K€ 1.841 K€
885 K€ 1.796 K€
103 % 328 M€
9,1 € 119,7 € 62,0 € 93 %
1,7 % 7,2 % 3,8 % 62 %
4,9 % 19,3 % 12,0 %
53 %
3,2 % 11,3 % 7,1 % 44 %
36,1 % 72,4 % 53,4 %
29 %
7,1 % 27,3 % 16,6 %
33 %
64,4 % 85,7 % 74,0 %
11 %
36,1 % 72,4 % 53,4 %
25 %
10.144 18.246 14.255
28 %
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
NE PAS OUBLIER LE FACTEUR HUMAIN…
Deux attitudes extrêmes des TLC vis-à-vis de la vente sur rebond, qui était une activité relativement récente : « Je ne suis pas là pour vendre mais pour servir les clients. » « Vendre : enfin un travail intéressant ! »
Mini Maxi Moy Modèle PAP Enjeu CA
158 K€ 1.841 K€
885 K€ 1.796 K€
103 % 328 M€
CA Ventes
TLC X =
9,1 € 119,7 € 62,0 € 93 %
Appels Pris TLC
136 € 418 € 288 € 45 %
6,1 % 36,8 % 21,5 %
71 %
CA Ventes Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes Ap. Commerciaux
1.704 € 1.977 € 1.827 €
8 %
8,8 % 22,7 % 15,8 %
44 %
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés
RDV Pris Ventes RDV Rés.
RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris
Ap. Commerciaux
Devis
Ap. Commerciaux
10.144 18.246 14.255
28 %
Facteur Humain
{
1,7 % 7,2 % 3,8 % 62 %
4,9 % 19,3 % 12,0 %
53 %
22
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
NIVEAU DE FINESSE DE L’ANALYSE ARBORESCENTE
Comment expliquer le paradoxe du niveau de finesse de l’analyse ? Analyse très fine du levier B1.1, qui a un PAP relativement faible : 45% Aucune analyse du levier B1.2, qui a un PAP nettement plus élevé : 71%
Mini Maxi Moy Modèle PAP Enjeu CA
158 K€ 1.841 K€
885 K€ 1.796 K€
103 % 328 M€
CA Ventes
TLC X =
9,1 € 119,7 € 62,0 € 93 %
Appels Pris
TLC
136 € 418 € 288 € 45 %
6,1 % 36,8 % 21,5 % 71 %
CA Ventes Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes Ventes
Ap. Commerciaux
1.704 € 1.977 € 1.827 €
8 %
8,8 % 22,7 % 15,8 %
44 %
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés
RDV Pris
Ventes RDV Rés.
RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris
Ap. Commerciaux
Devis Ap. Commerciaux
B1
B1.1 B1.2
10.144 18.246 14.255
28 %
1,7 % 7,2 % 3,8 % 62 %
4,9 % 19,3 % 12,0 %
53 %
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LE PARADOXE S’EXPLIQUE PAR L’HETEROGENEITE DU SI
Mini Maxi Moy Modèle PAP Enjeu CA
158 K€ 1.841 K€
885 K€ 1.796 K€
103 % 328 M€
CA Ventes
TLC X =
9,1 € 119,7 € 62,0 € 93 %
Appels Pris
TLC
136 € 418 € 288 € 45 %
6,1 % 36,8 % 21,5 % 71 %
CA Ventes Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes Ventes
Ap. Commerciaux
1.704 € 1.977 € 1.827 €
8 %
8,8 % 22,7 % 15,8 %
44 %
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés
RDV Pris
Ventes RDV Rés.
RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris
Ap. Commerciaux
Devis Ap. Commerciaux
B1
B1.1 B1.2
10.144 18.246 14.255
28 %
1,7 % 7,2 % 3,8 % 62 %
4,9 % 19,3 % 12,0 %
53 %
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L’ADP utilise les données disponibles, sans en créer d’autres. La connaissance des PAP/Enjeux peut orienter le développement du SI. Ce faisant, elle peut contribuer à la rentabilité des futurs développements.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DEFINITION PRECISE ET PARTAGEE DES CONCEPTS ET DES INDICATEURS
CA Ventes
TLC X =
Appels Pris
TLC
CA Ventes
Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris
CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes
Ap. Commerciaux
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF
Ap. Commerciaux
RDV Honorés
RDV Pris
Ventes RDV Rés.
RDV Honorés
Ventes RDV Rés.
Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris
Ap. Commerciaux
Devis Ap. Commerciaux
Définition du concept de « VENTES » ? Uniquement Ventes PTF : B2.1 ? Globalement Ventes PTF + Ventes RDV Réseau : B2.1 + B2.2 ?
B2
B2.1 B2.2
25
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
INTERDEPENDANCES ENTRE INDICATEURS
CA Ventes
TLC X =
9,1 € 119,7 € 62,0 € 93 %
Appels Pris
TLC
136 € 418 € 288 € 45 %
6,1 % 36,8 % 21,5 %
71 %
CA Ventes
Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris
CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes
Ap. Commerciaux
1.704 € 1.977 € 1.827 €
8 %
8,8 % 22,7 % 15,8 %
44 %
Ventes PTF
Devis X
RDV Honorés
RDV Pris
Ventes RDV Rés.
RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris
Ap. Commerciaux
Devis Ap. Commerciaux
Ventes PTF
Ap. Commerciaux
B2
B2.1 B2.2
10.144 18.246 14.255
28 %
1,7 % 7,2 % 3,8 % 62 %
4,9 % 19,3 % 12,0 %
53 %
Maximiser les ventes sur chaque canal n’optimise pas les ventes globales CONSTAT SURPRENANT : Les meilleurs dans chacune des deux composantes des ventes (B2.1 et B2.2) sont loin d’avoir les meilleures ventes globales (B2) INTERDEPENDANCE : Corrélation négative entre les deux composantes des ventes
26
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
RESPONSABILITE DES INDICATEURS
Mini Maxi Moy Modèle PAP Enjeu CA
158 K€ 1.841 K€
885 K€ 1.796 K€
103 % 328 M€
CA Ventes
TLC X =
9,1 € 119,7 € 62,0 € 93 %
Appels Pris
TLC
136 € 418 € 288 € 45 %
6,1 % 36,8 % 21,5 %
71 %
CA Ventes
Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes
Ap. Commerciaux
1.704 € 1.977 € 1.827 €
8 %
8,8 % 22,7 % 15,8 %
44 %
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés
RDV Pris
Ventes RDV Rés.
RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris
Ap. Commerciaux
Devis Ap. Commerciaux
QUI EST RESPONSABLE DE CES INDICATEURS ?
10.144 18.246 14.255
28 %
1,7 % 7,2 % 3,8 % 62 %
4,9 % 19,3 % 12,0 %
53 %
3,2 % 11,3 % 7,1 % 44 %
36,1 % 72,4 % 53,4 %
29 %
7,1 % 27,3 % 16,6 %
33 %
64,4 % 85,7 % 74,0 %
11 %
36,1 % 72,4 % 53,4 %
25 %
27
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
CONCEPT ELARGI DE CORESPONSABILITE « Maîtrise de sa performance » « Contribution à la performance de l’entreprise »
TRANSVERSALITE ABSOLUE de l’ADP vis-à-vis de toute frontière a priori Il n’existe qu’un seul ADP de l’entreprise qui peut être affiné sous des angles variés
et quantifié selon différents porteurs de performance. L’ADP d’un processus est sa trace ou sa contribution à l’ADP de l’entreprise. Cette transversalité sans frontières fait de l’ADP un outil fédérateur, qui
• Favorise la coopération entre acteurs et la cohérence des priorités et des actions • Aide à bien positionner le curseur entre la définition du cadre commun et son application adaptée par les acteurs aux conditions locales et aux cas particuliers.
RDV Honorés
RDV Pris
Ventes RDV Rés.
RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
7,1 % 27,3 %
33 % 16,6 % 15,9 % 17,0 %
2 %
64,4 % 85,7 %
11 % 74,0 % 57,8 % 92,7 %
19 %
36,1 % 72,4 %
25 % 53,4 % 28,7 % 78,1 %
35 %
RDV Pris
Ap. Commerciaux
4,9 % 19,3 %
53 % 12,0 %
6,5 % 25,4 %
47 %
Mini PTF Maxi PTF PAP PTF Moy. compagnie Mini Agences Maxi Agences PAP Agences
28
Quantification selon deux canaux : PTF et Agences Les moyennes sont identiques et représentent la
performance de la compagnie L’éventail Mini-Maxi est significatif des PAP : très différents
d’un canal à l’autre, comme au sein de chaque canal.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
L’ADP : à la fois CADRE DE COHERENCE PARTAGE et OUTIL FEDERATEUR DE PILOTAGE
CA Ventes
TLC X =
9,1 € 119,7 € 62,0 € 93 %
Appels Pris
TLC
136 € 418 € 288 € 45 %
6,1 % 36,8 % 21,5 %
71 %
CA Ventes
Appels Pris
X Ap. Commerciaux
Appels Pris CA Ventes
Ap. Commerciaux
X CA Ventes
Ventes
Ventes
Ap. Commerciaux
1.704 € 1.977 € 1.827 €
8 %
8,8 % 22,7 % 15,8 %
44 %
Ventes PTF
Devis X
Ventes PTF Ap. Commerciaux
RDV Honorés
RDV Pris
Ventes RDV Rés.
RDV Honorés
Ventes RDV Rés. Ap. Commerciaux
X X
+
RDV Pris
Ap. Commerciaux
Devis Ap. Commerciaux
1. INTERDEPENDANCE Optimiser les ventes globales et non celles de chaque canal
2. TRANSVERSALITE Contributions des deux réseaux
La performance est sans frontières
Hétérogénéité du SI
3. FACTEUR HUMAIN Motivations et pratiques des acteurs interviennent dans tous les domaines
Simple (+,-,x,÷)
Trois mécanismes universels constituent le « code génétique » de la performance.
1,7 % 7,2 % 3,8 % 62 %
4,9 % 19,3 % 12,0 %
53 %
Mini Maxi Moy Modèle PAP Enjeu CA
158 K€ 1.841 K€
885 K€ 1.796 K€
103 % 328 M€
29
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
PROCESSUS « TRAITEMENT DES RECLAMATIONS »
Clients
ETP Réclamations
/ Réclamations
Clients
Réclamations
ETP Réclamations
Productivité Globale
Qualité Taux de Réclamation Productivité Physique
ETP : Effectifs exprimés en « Equivalents Temps Plein »
CONTEXTE : Opérateur téléphonique
Réseau de 27 CFR (Centres de Facturation et de Recouvrement) employant globalement 2.600 salariés
Les clients sont répartis en nombres équivalents entre les CFR. Dans chaque CFR, une unité de 6 à 14 ETP traite les réclamations clients. L’ADP a été bâti pour les CFR et affiné par processus. L’exemple est extrait
de l’ADP du processus « traitement des réclamations clients ».
30
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
QUANTIFICATION ET COMPARAISON DES 27 CFR CALCUL SYSTEMATIQUE DES PAP
PAP : Potentiel d’Amélioration de la Performance
Productivité Globale PAP = + 144 %
Clients
ETP Réclamations
/ Réclamations
Clients
Réclamations
ETP Réclamations
Qualité Taux de Réclamation
PAP = - 76 % (+ 317 %)
Productivité Physique PAP = + 82 %
Rappel de la notion de PAP
Les PAP sont calculés par comparaison aux Performances Modèles, qui sont les meilleures performances après élimination d’éventuelles d’anomalies.
Ils sont calculés globalement (chiffres ci-dessus) et pour chaque unité. Globalement, le levier qualitatif a un PAP (317%) nettement supérieur à celui
de la productivité physique (82%).
31
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
INTERDEPENDANCES ENTRE INDICATEURS ?
Groupe B : 3 unités (6-7 ETP) les plus fortes en
Productivité Globale PAP = + 144 %
Clients
ETP Réclamations
/ Réclamations
Clients
Réclamations
ETP Réclamations
Qualité Taux de Réclamation
PAP = - 76 % (+ 317 %)
Groupe A : 3 unités (13-14 ETP) les plus fortes en
Productivité Physique PAP = + 82 %
+
-
- Paradoxe ! ?
Les 3 unités réclamations les plus fortes en Productivité Globale sont les plus faibles en Productivité Physique et vice versa
Bien qu’ayant des effectifs plus importants que celles du Groupe B, les unités du Groupe A ont des performances qualitatives nettement plus faibles en termes de : • Satisfaction et réclamations des clients • Stocks, délais de traitement et surcharge des employés
La direction serait-elle fondée à demander qu’aucune unité ne dépasse 9 ETP ?
32
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
EXPLICATION DU PARADOXE DEUX APPROCHES OPPOSEES DE LA PERFORMANCE
Perceptions différentes des missions : Groupe A Réduire le coût unitaire des réclamations Groupe B Réduire le coût global des réclamations Pratiques différenciées : Groupe A Approche activité : Le taux de réclamation n’est pas notre responsabilité
Pilotage de la productivité physique et management serré des employés Groupe B Approche processus : Réduisons la charge réclamations en amont
Pilotage du levier qualitatif à fort PAP La faible productivité physique du Groupe B n’est qu’apparente : La réduction massive des réclamations en modifie la structure : celles qui restent sont les plus compliquées.
33
Clients
ETP Réclamations
/ Réclamations
Clients
Réclamations
ETP Réclamations
Qualité Taux de Réclamation
PAP = - 76 % (+ 317 %) Productivité Physique
PAP = + 82 %
Groupe A : unités fortes en
Productivité Globale PAP = + 144 %
Groupe B : unités fortes en
Analyse discriminante entre les groupes extrêmes
A et B L’Analyse discriminante consiste à
rechercher les pratiques différenciées expliquant les écarts entre les entités
les plus et les moins performantes. -
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DEUX APPROCHES ASYMETRIQUES DE LA PERFORMANCE
La direction serait objectivement fondée à limiter les effectifs réclamations à 9 ETP, puisque les unités du Groupe B y arrivent (6 à 7 ETP) dans de bonne conditions.
Mais à défaut d’anticipation, cela conduirait les unités du Groupe A au cercle vicieux. On verrait augmenter l’absentéisme, les stocks, les délais. Les clients exaspérés feraient de nouvelles réclamations, de plus en plus litigieuses…
Les gains de productivité durables résultent de l’amélioration de la qualité : levier à fort PAP. Il ne s’agit pas de contraindre la ressource a priori, mais de la libérer en changeant d’abord les pratiques, ce qui nécessite prises de conscience, préparation des équipes, évolution des
compétences… Et cela ne peut pas se faire dans l’urgence.
Logique ADP CERCLE VERTUEUX
Logique Traditionnelle CERCLE VICIEUX
Productivité Globale PAP = + 144 %
Clients
ETP Réclamations
/ Réclamations
Clients
Réclamations
ETP Réclamations
Qualité Taux de Réclamation
PAP = - 76 % (+ 317 %)
Productivité Physique PAP = + 82 %
Pourquoi « Asymétriques » ? Ignorer les leviers à fort PAP
aboutit au cercle vicieux.
Groupe A Groupe B
34
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
PROCESSUS « GESTION DES SINISTRES »
CONTEXTE : Compagnie d’assurances / 4 départements organisés en 23 services en charge de différents types de sinistres
Délais de traitement des dossiers et réclamations clients très élevés Climat social très tendu à cause de la surcharge objective des services et des souhaits
contradictoires, apparemment inconciliables, de la direction et des services : • Demande d’effectifs et de mesure objective de la charge de travail par les services • Souhait de la direction d’améliorer à la fois la qualité et la productivité
Coincés entre les deux, les chefs de département ne voulaient pas : • Aborder la question même de la productivité perçue comme le « chiffon rouge » • Et encore moins utiliser la « charge opérations », en prétextant qu’il fallait revoir les pondérations, mais en réalité par crainte d’objectiver la surcharge des services
Qualité Efficacité des Pratiques Productivité Physique
Productivité Globale
/ Charge Opérations
Nb Sinistres Clos
Charge Opérations
ETP Gestion
Nb Sinistres Clos
ETP Gestion
35
ETP : Effectifs de gestionnaires de sinistres exprimés en « Equivalents Temps Plein » Charge Opérations : Charge de travail pondérée par le nombre et le type d’opérations
Cette notion existait pour les différentes entités en charge de différents types de sinistres.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
QUANTIFICARION ET CALCUL DES PAP DES GESTIONNAIRES TRAITANT LE MEME TYPE DE SINISTRES
PARADOXE : Les gestionnaires les plus forts en Productivité Physique sont faibles en Productivité Globale et vice versa.
EXPLICATION factuelle/mathématique : Corrélations (+/-) avec l’Efficacité des Pratiques COMPREHENSION ou explication approfondie par les pratiques différenciées ?
Hypothèse avancée par la hiérarchie et les gestionnaires : Les gestionnaires forts en efficacité des pratiques et en productivité globale sont les plus jeunes, les moins expérimentés et qui risquent de dégrader la charge des sinistres : « Tout le monde peut aller vite. Il faut voir la charge sinistres que ça entraîne… »
36
Qualité Efficacité des Pratiques PAP = - 58 % (+ 138%)
Productivité Physique PAP = + 29 %
Productivité Globale PAP = + 104 %
/ Charge Opérations
Nb Sinistres Clos
Charge Opérations
ETP Gestion
Nb Sinistres Clos
ETP Gestion
Baisse de la charge de 58 % soit un impact productivité de + 138 %
si tous les gestionnaires adoptaient les pratiques les plus efficaces. -
Paradoxe ! ? +
- PAP : Potentiel d’Amélioration de la Performance
Remarque. L’illustration concerne les sinistres auto corporels légers. Avec des chiffres différents, on constate le même paradoxe et les mêmes corrélations (+/-) pour les autres types de sinistres.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
Y A-T-IL UN LIEN ENTRE PRODUCTIVITE ET CHARGE DES SINISTRES ?
SURPRISE ! OUI : il y a bien un lien entre Productivité Globale et Charges Moyenne des sinistres… MAIS : en sens inverse de l’hypothèse d’explication avancée a priori !
Loin d’augmenter, la Charge Moyenne diminue avec la Productivité Globale. PERPLEXITE SALUTAIRE Ce constat inattendu laisse sans voix tout le monde, à commencer par les vieux
techniciens aguerris, gênés par leurs remarques goguenardes et condescendantes vis-à-vis des « petits jeunes ».
Le champ est maintenant libre pour chercher à comprendre les écarts de performance et détecter les pratiques différenciées sous-jacentes.
Qualité Efficacité des Pratiques PAP = - 58 % (+ 138%)
Productivité Physique PAP = + 29 %
Productivité Globale PAP = + 104 %
/ Charge Opérations
Nb Sinistres Clos
Charge Opérations
ETP Gestion
Nb Sinistres Clos
ETP Gestion
Charge Moyenne PAP = - 38 %
? Charges Sinistres
Nb Sinistres Clos
37
La validation objective des hypothèses permet de se libérer
de bien d’idées reçues et d’a priori
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
COMPRENDRE LA DISPERSION DES PERFORMANCES PAR L’ANALYSE DES PRATIQUES
La véritable explication : pratiques différenciées détectées par l’analyse discriminante Les gestionnaires les plus performants sont en effet des jeunes dont plusieurs viennent
des centres d’appels et qui règlent souvent les problèmes au téléphone. Les moins efficients sont des anciens et techniquement très compétents. Non seulement
ils n’appellent pas, mais ils évitent de répondre aux appels des clients .
Conséquences de la « pratique performante » : synergie entre différents domaines Les gestionnaires les plus productifs globalement sont aussi ceux qui : Travaillent dans de meilleures conditions, sans surcharge Ont des délais de clôture et des stocks faibles, sans forcer sur la productivité physique Arrivent à des taux de judiciaire et en conséquence à des coûts sinistres plus faibles Obtiennent une meilleure satisfaction et fidélisation des clients
Qualité Efficacité des Pratiques PAP = - 58 % (+ 138%)
Productivité Physique PAP = + 29 %
Productivité Globale PAP = + 104 %
/ Charge Opérations
Nb Sinistres Clos
Charge Opérations
ETP Gestion
Nb Sinistres Clos
ETP Gestion
Charge moyenne PAP = - 38 %
Synergie Charges Sinistres
Nb Sinistres Clos
38
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LE « CODE GENETIQUE » DE LA PERFORMANCE et LES CONCEPTS ELARGIS QUI EN DECOULENT
Trois mécanismes universels sous-tendent la génération de valeur. En ce sens, ils constituent le « code génétique » ou l’« alphabet » de la performance.
Leur prise en compte de proche en proche élargit les concepts traditionnels du management.
Omniprésents et connus de tous, ces mécanismes sont ignorés, voire en opposition avec les outils, les pratiques et les modes de management traditionnels.
A l’inverse, l’ADP les utilise de façon systématique comme un alphabet pour décrypter et transcrire l’« ADN de l’entreprise » en un modèle fédérateur lisible par tous et permettant de comprendre : • La génération de la performance de l’entreprise et les contributions des acteurs • Ses manifestations dynamiques variées : dysfonctionnements systémiques, effets pervers ou synergies pouvant aboutir à des cercles vicieux ou vertueux
39
REMARQUE Mis au jour et exploités par l’ADP, ces concepts élargis sont en réalité universels et donc indépendants et plus fondamentaux que l’ADP.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LE CODE GENETIQUE DE LA PERFORMANCE Trois Mécanismes Universels sous-tendent la génération de valeur.
40
2. TRANSVERSALITE des indicateurs : Seule, aucune entité ne maîtrise « sa » performance. Chaque indicateur résulte de la contribution de différents processus et acteurs internes et externes.
Les interactions traversent toutes les frontières. C’est nous qui enfermons la performance pour la « maîtriser ».
3. FACTEUR HUMAIN (collectif ou individuel) : Quelle que soit la qualité du système, ou cadre général de fonctionnement, les acteurs l’interprètent et en font des usages variés, impactant ainsi fortement la performance.
Le cadre général définit le fonctionnement théorique. C’est le Facteur humain qui en fait la réalité.
1. INTERDEPENDANCE entre indicateurs : Loin d’être indépendants, les indicateurs de performance forment un tissu d’interactions complexes : non linéaires, plus ou moins directes et variables dans le temps.
La performance résulte d’un flux incessant d’interactions complexes entre indicateurs.
Collectif Individuel FH
X X X
X X
=
=
2 composantes de nature différente • Stratégies d’acteurs
• Pratiques individuelles
ORGANIGRAMME P R O C E S S U S
P R O J E T S
F I L E R E S
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
1. INTERDEPENDANCE ENTRE INDICATEURS
Optimiser la performance globale dans la durée et non maximiser un critère à court terme.
Elargir le concept d’indicateurs pertinents à celui de leur organisation. • Noyés dans un océan de données et d’outils disparates, les managers sont périodiquement en quête d’indicateurs pertinents. • C’est un faux problème et un vrai piège ! La pertinence des indicateurs n’a pas de sens dans l’absolu : comme représentation d’une parcelle de la réalité, Ils sont tous pertinents. Ce qui ne l’est pas toujours, c’est l’usage qu’on en fait. • Derrière les indicateurs pertinents ce qui est recherché, c’est du sens. • Pour faire sens, au-delà des indicateurs il faut comprendre leurs interactions. Obnubilés par les indicateurs nous sommes aveugles à leurs interactions. • Bien plus que la qualité intrinsèque de chaque indicateur, c’est leur
organisation qui permet de rendre compte de leurs interactions.
CONSEQUENCES DIRECTES
X X X
X X
=
=
Loin d’être indépendants, les indicateurs de performance forment un tissu d’interactions complexes : non linéaires, plus ou moins directes et variables dans le temps.
41
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
2. TRANSVERSALITE DES INDICATEURS
Elargir le concept de maîtrise de sa performance à celui, plus fédérateur et plus responsabilisant, de contribution à la performance de l’entreprise.
Contrairement aux tableaux de bord, l’ADP est sans frontières : contributions et interactions entre indicateurs et entre processus traversent toutes les frontières : • Celles entre unités organisationnelles : pour tenir compte des processus • Celles entre processus : pour tenir compte de leurs interactions • Celles de l’entreprise : pour piloter l’impact des clients et partenaires externes
Le concept de contribution est particulièrement utile pour : • Piloter les processus, les filières, les organisations matricielles • Optimiser la relation client multicanal • Elaborer le système d’appréciation et de rémunération • Mieux valoriser les synergies et détecter de nouvelles sources de valeur
CONSEQUENCES DIRECTES
Seule, aucune entité ne maîtrise sa performance. La valeur constatée de chaque indicateur résulte de la contribution plus ou moins directe et visible de différents processus et acteurs internes et externes.
42
ORGANIGRAMME P R O C E S S U S
P R O J E T S
F I L E R E S
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
3.1 FACTEUR HUMAIN - COMPORTEMENTS COLLECTIFS
Les stratégies d’acteurs comme mode de régulation du système • Soumis aux incohérences du système, les acteurs « se débrouillent » : trouvent des
compromis et des arrangements pouvant générer des dysfonctionnements. • Pour les acteurs, leur comportement, loin d’être le problème, est la solution.
Incohérences du système Dysfonctionnements « coûts de régulation » • De nombreux dysfonctionnements sont en réalité de type « coûts de régulation ». • Leur résolution forcée peut créer des dysfonctionnements encore plus coûteux.
Cohérence du système Résistance systémique au changement • Les incohérences visibles du système, nous en cachent la très grande cohérence.
• En changeant un élément on déclenche la réaction de l’ensemble du système.
Au lieu de stigmatiser ou vouloir changer les comportements collectifs : • Comprendre la logique rationnelle et les conditions sous-jacentes qui conduisent
des acteurs raisonnables à des comportements apparemment irrationnels. • Faire évoluer les conditions sous-jacentes en anticipant leurs effets systémiques.
CONSEQUENCES DIRECTES
Le système, ou cadre général de fonctionnement, (stratégie, structures, processus, modes de management, normes, outils, SI…) crée un champ de forces induisant un type de comportement collectif par catégorie d’acteurs.
Collectif Individuel FH Comportements collectifs ou « stratégies d’acteurs »
43
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
3.2 FACTEUR HUMAIN – PRATIQUES INDIVIDUELLES
Distinguer deux types de leviers complémentaires : macro / micro. • Les leviers macro définissent le système : cadre général théorique de l’entreprise. • Les leviers micro en font le fonctionnement réel. Plus multiformes et diffus que les
leviers macro, ils relèvent des pratiques individuelles.
Révéler l’enjeu des leviers micro. L’éventail des performances entre entités comparables est un support objectif pour évaluer les Potentiels d’Amélioration de la Performance (PAP) des leviers micro. • Souvent insoupçonnés, rarement mesurés, les PAP sont toujours sous-exploités. • Le calcul des PAP étant fondé sur les écarts entre entités relevant du même cadre, leur exploitation ne nécessite aucun investissement ni changement structurel. • Les PAP identifient finement les leviers prioritaires spécifiques à chaque acteur.
Combiner industrialisation (macro) et Facteur humain (micro). • Bien positionner le curseur entre les deux leviers, ou le niveau de l’industrialisation. • Le Facteur humain est source d’innovation et un levier incontournable pour s’adapter
aux clients individuels, aux cas hors normes, aux particularités locales, aux aléas.
CONSEQUENCES DIRECTES
Quelle que soit la qualité du système, ou cadre général de fonctionnement, selon leurs perceptions, motivations et compétences, des acteurs individuels de même catégorie l’interprètent et en font des usages variés.
Collectif Individuel FH Comportements et pratiques
individuels différenciés
44
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
PAP/ENJEU : A LA FOIS CONSEQUENCE DIRECTE ET MOYEN FACTUEL SIMPLE POUR PILOTER LE FACTEUR HUMAIN
CONSTAT : Les PAP/Enjeux, donc les priorités, sont très différents entre entités, entre acteurs. QUESTION : En tient-on compte dans la logique traditionnelle du management ? REPONSE : Non. On ne les connaît pas. On ne veut même pas les connaître. QUESTION : Peut-on espérer réaliser les enjeux sans les connaître, sans mobiliser les acteurs ?…
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100% % Incidents Résolus en Ligne / Appels Traités
PAP = + 60 % = (Modèle – Moyenne) / Moyenne Enjeux = + 460.000 Rés. en Ligne = PAP * Total
Perf. Modèle = 83,1%
Perf. Moyenne = 51,9%
Le nombre des Résolutions en Ligne passerait de 768.000 à 1.228.000
(768.000 + 460.000)
45
Une réalisation même partielle du PAP théorique permettrait des progrès majeurs à la fois en termes de coûts, de délais de résolution et de satisfaction clients.
Et cela, sans investir ni changer le cadre, en faisant du management de proximité.
Exemple : Processus « Assistance Technique » / Opérateur téléphonique
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DEUX TYPES DE LEVIERS COMPLEMENTAIRES Exploiter pleinement chacun des deux leviers et leurs synergies
DEFINITION. Chaque responsable d’entité* a deux types de leviers : Leviers macro : définissent le système ou le cadre théorique : stratégie, offres,
structures, partenariats, processus, SI, outils, normes, règles, procédures… Leviers micro : font le fonctionnement réel du cadre théorique : plus diffus et
multiformes, ils relèvent des choix et pratiques des multiples acteurs. DEUX MODES D’ACTION : Leviers macro : Faire Définir, améliorer le cadre (projet, action) Leviers micro : Faire faire Utiliser le cadre (fonctionnement, management)
Leviers macro : définir / améliorer le cadre Projets/Changements discrétionnaires visibles
Leviers micro : exploiter le potentiel du cadre Management/Pilotage, prises de conscience et évolutions diffuses des pratiques en continu Qualité du système ou cadre théorique
Perf
orm
ance
mini
maxi
Moyenne
Modèle PAP
* Entité au sens le plus large : unité, fonction, processus, ressource partagée, offre, marché, canal de distribution, réseau de partenaires, programme, projet…
La performance se génère en continu bien plus qu’elle ne s’améliore.
46
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
1e CERCLE DE CONCEPTS PILIERS ELARGIS Découlant directement ou enracinés dans le code génétique de la performance
Dysfonctionnement Systémique
Deux types de leviers MACRO / MICRO
Potentiel de progrès PAP / Enjeux
Résistance Systémique
Contribution à la performance de l’entreprise : concept élargi de Maîtrise de sa performance
Performance sans frontières quelles qu’elles soient : celles entre unités celles entre processus celles de l’entreprise
Pour faire sens, élargir le concept de PERTINENCE des indicateurs à celui de leur ORGANISATION : Résultat statique (image à l’arrêt) Processus dynamique de génération de valeur (film) Constat de résultats globaux Explication par des indicateurs opérationnels fins Cloisonnement des indicateurs Intégration des indicateurs rendant compte de leurs interactions Maximiser un critère à court terme Optimiser la performance globale dans la durée
INTERDEPENDANCE entre indicateurs
TRANSVERSALITE des indicateurs
Individuel Collectif FACTEUR HUMAIN
Incohérences du système
Définition / Utilisation du système
Cohérence du système
Priorités spécifiques à chaque acteur
47
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
AU-DELA DU 1e CERCLE, DE PROCHE EN PROCHE TOUS LES CONCEPTS TRADITIONNELS SONT ELARGIS
48
Particulièrement utiles face à la complexité : Transformer les oppositions en synergies Inverser les cercles vicieux en vertueux Fédérer et optimiser les multiples contributions
Eclairage sous un jour nouveau et réponses originales aux problématiques du management,
à la fois de bon sens et contre-intuitives : tant elles sont décalées, voire opposées aux pratiques habituelles
Transformer en profondeur la logique du management de la contrainte à la mobilisation : Tenir compte de la réalité de la génération de valeur en est une condition indispensable Concrétiser les concepts élargis dans une démarche structurée en est un moyen opérant
Réponses systémique à deux problèmes systémiques. Outre l’efficacité des concepts individuels, leur enracinement commun dans le code génétique de la performance leur assure une cohérence supérieure à l’existant, ce qui permet de : Réduire les dysfonctionnements systémiques Surmonter la résistance systémique au changement
INTERDEPENDANCE
TRANSVERSALITE
FH C I
Concepts élargis précis, opératoires et fertiles
enracinés dans le code génétique de la performance
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
« STRATEGIE REPARTIE » ET « MANAGEMENT DE PROXIMITE » CONCEPTS ELARGIS RESULTANT DES DEUX TYPES DE LEVIERS
Rappel : Chaque responsable d’entité a deux types de leviers. Ils correspondent respectivement à deux rôles ou types de responsabilité : • Leviers macro : la stratégie en relève • Leviers micro : le management en est le mode d’action
Concepts élargis pour une pleine exploitation des deux types de levier : • Stratégie répartie ou d’entité : La stratégie est un mode de pensée et un type de responsabilité qui n’est pas réservée à la direction et aux experts. Chaque entité élabore sa stratégie et son plan de développement en tant que « petite entreprise ». Tout en s’alignant sur la stratégie globale, les stratégies d’entité la nourrissent et lui donnent consistance.
• Management de proximité : Il ne s’agit ni de proximité géographique ni du 1e niveau de management, mais d’une approche personnalisée de chaque collaborateur tenant compte en particulier de ses leviers prioritaires spécifiques à forts PAP/Enjeux et de ses motivations pour l’aider dans l’évolution de ses pratiques, de ses compétences et de sa carrière.
49
Tout en abusant des leviers macros comme nous le verrons par la suite, la logique traditionnelle sous exploite les deux types de leviers : Elle ignore totalement les PAP/Enjeux des leviers micros. L’alignement sur la stratégie globale n’épuise pas les stratégies d’entités.
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« DYSFORMANCE » et AMELIORATION CONTINUE CONCEPTS ELARGIS RESULTANT DES PAP/ENJEUX
PAP et Enjeux des leviers prioritaires disponibles
spécifiques à chaque acteur Dysfonctionnements
« DYSFORMANCE » Ce qui n’optimise pas la performance
DYSFONCTIONNEMENT Ce qui ne fonctionne pas
selon les règles
La performance se génère au fil de l’eau bien plus qu’elle ne s’améliore à coups de projets
Obnubilée par les dysfonctionnements visibles et ignorant l’enjeu caché pourtant bien plus important des leviers disponibles, la logique traditionnelle envisage l’amélioration de la performance essentiellement en termes de projets.
L’exploitation des PAP/Enjeux ne peut se faire que par le « management de proximité » : • Elle ne relève pas des leviers macro : actions, projets, changements du cadre • Mais des leviers micro : prises de conscience, attitudes, pratiques, compétences
Qu’est-ce que l’amélioration continue ? Le contresens de la logique traditionnelle • Projet d’amélioration continue ou foisonnement continu de projets d’amélioration ? • Les projets d’amélioration réalisés par des experts déresponsabilisent les managers de l’exploitation de leurs leviers à fort PAP/Enjeux, ce qu’ils sont seuls à pouvoir faire.
La véritable amélioration continue vise la cible de l’« Organisation Performante » Loin de multiplier les projets d’amélioration en tous sens, se centrer sur des projets ayant du sens, notamment les projets d’innovation et de transformation du management.
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EXPLOITER PLEINEMENT ET EN SYNERGIE LES DEUX TYPES DE LEVIERS
IGNORER les leviers micro conduit à abuser des leviers macro. Le foisonnement de règles et de priorités appliquées à tous sans discernement est un RISQUE managérial majeur, même si la plupart des cartographie des risques l’ignorent : • Trop de règles tue la règle. A force de multiplier les contraintes, on s’expose à l’incohérence interne du cadre, injonction paradoxale qui conduit au dysfonctionnement • Lourdeur, inadaptation aux conditions locales, voire inapplicabilité du cadre, entraînent : - Sentiment de non-sens, de dépossession du métier, cause majeure de rejet par le terrain - Un climat de méfiance multipliant les procédures détaillées et les contrôles tatillons pouvant aboutir au cercle vicieux par hypertrophie du cadre
COMBINER les deux types de leviers selon le principe de SUBSIDIARITE permet de : • Limiter le cadre à l’essentiel, améliorer sa pertinence, sa cohérence et son application • Faire coïncider les priorités des responsables centraux et des acteurs locaux • Encourager l’autonomie des acteurs, détecter et valoriser les pratiques performantes : - Libération et développement des hommes, créativité dans l’exercice du métier - Adaptation fine au contexte local, aux aléas, au client et au salarié individuels - Améliorations substantielles grâce à l’exploitation fine des leviers à fort PAP
Leviers macro : définir / améliorer le cadre Leviers micro : exploiter le potentiel du cadre
Qualité du système ou cadre théorique
Perf
orm
ance
mini
maxi
Moyenne
Modèle PAP
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Rendements décroissants, voire négatifs, des leviers macro, dus à leur usage abusif
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AGIR JUSTE POUR AGIR PEU ET EFFICACEMENT « Ne rien faire. Et que rien ne soit pas fait. » (Lao Tseu)
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A défaut de comprendre la dynamique de génération de valeur : • Non seulement on n’accompagne pas et on ne laisse pas advenir les résultats • Mais on crée des effets pervers dépassant les avantages à court terme des actions parcellaires
A défaut de connaître les PAP/Enjeux : • Non seulement on ne peut pas exploiter finement les leviers micro • Mais par compensation on abuse des leviers macro et on risque de tomber dans le cercle vicieux
Ne pas abuser des leviers macro pour régler des problèmes de nature micro • Ne pas traiter globalement ce qui peut être mieux réglé et ajusté localement (subsidiarité) • Eviter d’alourdir le cadre en multipliant les règles et les préconisations
Utiliser les leviers macro de façon préventive et non corrective • Apporter une réponse systémique aux dysfonctionnements systémique • Réduire massivement les projets soi-disant d’amélioration de la performance pour se concentrer sur ceux qui concernent l’innovation et les modes de management
AGIR JUSTE : juste ce qu’il faut, là où il faut, comme il faut Tout en exploitant le potentiel des leviers disponibles, agir juste permet de libérer les hommes de l’urgence permanente et de l’activisme managérial : agitation, foisonnement de projets, actions d’amélioration et de changement en tous sens… qui est perte de sens.
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AUTRES CONCEPTS ELARGIS CONSEQUENCES DU CONCEPT DE GENERATION DE VALEUR
ACTEURS à la fois COPRODUCTEURS et BENEFICIAIRES de la valeur générée La performance résulte d’une transformation continue de ressources en valeur. Cette transformation implique de multiples acteurs de l’entreprise étendue, qui sont
à la fois coproducteurs et bénéficiaires de la valeur. C’est en particulier le cas : • Des salariés : dont la satisfaction compte aussi, pas seulement la productivité • Des clients : dont la productivité compte aussi, pas seulement la satisfaction
L’OFFRE ELARGIE comprend le SYSTEME ENTREPRISE ou ENTITE Au-delà des produits/services aux clients, l’entreprise propose aux coproducteurs
bénéficiaires, selon des modalités et des conditions différenciées, l’accès à son système de coproduction de valeur. Autrement dit, l’offre élargie comprend le système entreprise et, plus généralement, le système entité.
Dès lors chaque responsable est incité à utiliser ses leviers macro pour définir son offre élargie (et donc son système entité) dans le cadre de sa stratégie d’entité.
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Rappel : la PERFORMANCE est la valeur générée pour les parties prenantes internes et externes à l’entreprise.
Ces concepts élargis sont particulièrement évidents et en parfaite adéquation avec l’essor de l’économie collaborative à la faveur de la transformation numérique.
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LA SUBSIDIARITE LIBERE L’AUTONOMIE DU TERRAIN TOUT EN ELARGISSANT ET RENFORCANT LE POUVOIR DE L’ENCADREMENT
Le principe de subsidiarité préconise l’autonomie des acteurs locaux et fonde la gouvernance par la mobilisation. Son plein exercice conduit à l’exploitation optimale des leviers macro et micro de chacun, autrement dit à l’« Organisation Performante ». Autonomie du terrain ne veut pas dire perte de contrôle ou de pouvoir de l’encadrement. Au contraire, à la lumière de l’ADP leur pouvoir est renforcé à double titre :
Appliquée AUX responsables d’entité, la subsidiarité élargit leur pouvoir de dirigeant fondé sur les leviers MACRO. Un responsables d’entité n’est pas un simple exécutant. Il ne se limite pas à s’aligner sur la stratégie globale, mais exploite pleinement ses leviers macro comme « chef de petite entreprise » au sein de la grande.
Appliquée PAR les responsables d’entité, la subsidiarité leur rappelle leur véritable pouvoir managérial fondé sur les leviers MICRO. Le responsable a le droit de ne pas savoir et le pouvoir de demander l’avis, la proposition et la contribution active de ses collaborateurs pour progresser dans leurs propres priorités à fort PAP. L’action sur les leviers micro passe par la délégation, qui est indissociable de la responsabilité. Le pouvoir de délégation ne peut s’exercer qu’en donnant du pouvoir à ses collaborateurs.
Au-delà des PAP/Enjeux de performance, déléguer-responsabiliser c’est respecter la dignité des hommes.
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La connaissance des PAP et le cadre fédérateur de l’ADP créent les conditions opérationnelles indispensables au plein exercice de la subsidiarité.
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DE LA MYOPIE MARKETING A LA MYOPIE STRATEGIQUE ET DE LEADERSHIP ?
En 1960, l’article « Marketing myopia » de Theodore Levitt (Harvard Business Review) a rappelé la nécessité de répondre aux attentes des clients plutôt que vendre des produits.
Le rappel au bon sens était salutaire en 1960 où, héritage de la pénurie d’après-guerre, l’accent était toujours mis sur l’offre et la vente de produits en oubliant le client.
La leçon a été trop bien comprise : depuis cinquante ans, la plupart des approches qualité, puis Lean/Six Sigma, certification, excellence et maintenant processus, n’ont cessé de répéter qu’il faut écouter « la voix du client » et placer le « client roi » au centre de l’entreprise « orientée clients ».
Seulement, ces slogans et les approches « qualiticiennes » semblent ignorer qu’on ne peut pas « écouter le client » si on ne libère pas la capacité des opérationnels à prendre en compte le client individuel, et cela dans un esprit de partenariat équilibré et non de servage.
Aujourd’hui, l’écoute du client individuel est conditionnée par la capacité de l’entreprise à prendre en compte le Facteur Humain et le développement des hommes en leur donnant la liberté et les moyen d’optimiser la relation équilibrée dans la durée avec chaque client.
Cette capacité n’a pas de sens et n’est donc pas recherchée dans la logique traditionnelle : • Non seulement la notion même de PAP n’existe pas dans le management traditionnel • Mais on ne veut pas en entendre parler, car elle conduit à inverser la logique même de la gouvernance pour évoluer de la contrainte vers la mobilisation.
Aligner tous sur quelques KPI et priorités globales en ignorant les PAP et donc les priorités spécifiques à chacun, n’est-ce pas de la myopie stratégique et de leadership ?
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MESURE ET APPROCHE DE LA PERFORMANCE CONSEQUENCES DU CONCEPT DE GENERATION DE VALEUR
Les indicateurs donnent une image incomplète, déformée, hétérogène et décousue de la valeur et a fortiori sa génération. L’apparence cache l’essence. Les indicateurs cachent la performance. Au-delà des indicateurs, ce sont leurs interdépendances qui aident à comprendre la dynamique de génération de valeur. Comprendre cette dynamique est indispensable pour : • En réduire les effets pervers • Fonder la performance durable sur la qualité et le développement RH
Les indicateurs constatés ne sont que le reflet agrégé du passé. • Plus on remonte le processus de génération de valeur dans le temps, plus les matériaux s’affinent et deviennent malléables, permettant une action mieux ajustée et plus efficace. • Au lieu de vouloir agir directement sur des agrégats figés, mieux vaut optimiser le processus de transformation qui les a produits et qui est en train de produire les résultats à venir. Autrement dit : améliorer non la performance, mais la capacité de l’entreprise à la produire.
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« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » (Antoine de Saint-Exupéry)
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Chapitre 2 DISPOSITIF OPERATIONNEL
DEUX APPORTS INEDITS DE L’ADP
« Modèle Valeur » L’ADP organise les indicateurs en un modèle arborescent servant de : Cadre de cohérence sans frontières de l’entreprise Support fédérateur pour comprendre la génération de valeur et la
contribution des différents acteurs
« Radiographie Performance »
Le Modèle Valeur est quantifié et traduit en un outil de pilotage Intégrant trois apports spécifiques : Autodiagnostic « simple, objectif, robuste » Mise sous tension de la chaîne de la performance Simulation mathématique : stratégie, plan d’action, hypothèses
Quantification du modèle en outil
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ARBRE DE PERFORMANCE
PAP/Enjeu
Potentiel d’Amélioration de la Performance
MESURER
COMBIEN ? pour QUI ? AG I R
JUSTE
COMPRENDRE
=
X X X
X X
=
QUOI ? 3 à 7 Critères
POURQUOI ? Leviers
COMMENT ? Facteurs
CADRE DE COHERENCE A 360° STABLE, FEDERATEUR, BOUCLE
Organiser les données pour donner sens à la performance. • La limaille de fer révèle les lignes de force du champ magnétique. • L’organisation des indicateurs révèle les circuits de génération de valeur.
Utiliser ce qui est visible pour rendre visible ce qui est utile. Au-delà du constat des indicateurs, comprendre le processus de leur génération : • Mettre au jour les effets dynamiques des interdépendances entre indicateurs • Identifier les leviers prioritaires à fort PAP/Enjeu spécifiques à chaque acteur • Détecter les pratiques différenciées expliquant les écarts de performance
Bâtir une grille de lecture objective, ouverte et partagée de la réalité : • Simple : quatre opérations de base (+ / - / x / ÷) • Neutre : aucune norme ou a priori faisant écran vis-à-vis de la réalité
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BOUCLAGE DU CHAMP DE LA PERFORMANCE PAR SIX DOMAINES OPERATIONNELS
Chacun des quatre premiers domaines est caractérisé par un critère global unique. La Qualité et le Développement RH sont à la fois des domaines de performance et
des leviers ou des facteurs pour les autres domaines. Trop vastes pour être cernés par un seul critère, ils sont omniprésents dans l’analyse arborescente des autres critères.
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PNB : Produit Net Bancaire CDL : Créances Douteuses et Litigieuses
∆ PNB PNB
Productivité Efficacité
Commerciale
Croissance
Exploitation du potentiel marché
RENTABILITE DEVELOPPEMENT
/ PNB ETP
∆ PNB ETP
Acquis Clientèle Potentiel Marché
CDL Engagements
Maîtrise du Risque
DEVELOPPEMENT RENTABLE DANS LA DUREE
QUALITE Ressources – Processus – Pratiques – Offres – Service – Sat. client
C A B D
Q
Exemple Réseau bancaire
DEVELOPPEMENT DES HOMMES Turnover – Absentéisme – Conditions de travail – Climat social
Adéquation compétences / besoins – Développement des hommes et des carrières Coopération et Sentiment d’appartenance – Autonomie, Créativité et Sens dans le métier
Santé et Bien-être au travail
H
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ANALYSE ARBORESCENTE DES CRITERES ASSURANT LEUR BOUCLAGE MATHEMATIQUE PAR DES LEVIERS ET FACTEURS
EXEMPLE RESEAU BANCAIRE Critère A : Efficacité Commerciale
Levier A1 : Productivité Commerciale
Analyses complémentaires : Structure production Impact Dérogations Tarifaires Impact Gestion Evénements Par types de contacts Par marchés et segments Par canal de distribution
Commissions
X
Ventes Contacts + X
Contacts + ETP
Multivente
X Contacts
ETP
Contacts +
Contacts Taux de réussite Activité
Clients ETP
X Contacts
Clients vus X
Clients Clients vus
Multicontact Couverture Portefeuille
Portefeuilles Clients
Ventes
ETP
PNB vendu
Ventes
∆ PNB ETP
X PNB vendu
ETP ∆ PNB
PNB vendu
Productivité Commerciale
Taux de Rétention
A
A1 A2
A1.1
/ Ventes
Clients
PNB vendu Clients
A1.2
+ MF Production
Clients
Com. vendues Clients
X K Production
Clients
MF Production K Production
Marge Financière
Taux de Marge Production
Production par Client 60
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DEUX TYPES COMPLEMENTAIRES DE MODELISATION DES PROCESSUS
Chaque type de modèle peut être plus ou moins formalisé / partagé. La logique traditionnelle et les outils BPM ignorent le modèle Valeur.
Non prescriptif : grille de lecture de la réalité Leviers Macro et Micro : la valeur générée
dépend du cadre et de son utilisation (FH) Transversalité absolue : sans frontières. Les
interdépendances n’ont pas de frontières. Sens : Valeur générée Parties prenantes Temporalité : continu : la valeur se génère en
continu tout au long du processus
Modèle « VALEUR » Rend compte de la génération de valeur
Analyse arborescente d’indicateurs Liens mathématiques (+/-/x/÷) quantifiables
X X X
X X
=
=
Valeur générée pour les parties prenantes, en continu et tout au long du processus,
au-delà de sa finalité ou produits / services finaux
Prescriptif : définit le cadre théorique préconisé Leviers Macro : le cadre préconisé ne dit rien de
son utilisation réelle : Facteur Humain (FH) Transversalité relative : vis-à-vis de l’organisation.
Les processus ont leurs propres frontières. Sens : Produits / Services Clients Temporalité : instantané : moment de la délivrance
des produits/services au client
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Modèle « ACTIVITE » Définit le cadre théorique préconisé
Enchaînement ordonné d’activités Schémas qualitatifs (flèches et autres symboles)
Produits / services
aux clients
Evénements déclencheurs du cycle d’activité
DEBUT FIN
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LE MODELE VALEUR : CADRE DE COHERENCE COMMUN A TOUTE L’ENTREPRISE
Mobiliser finement les leviers à fort PAP/Enjeu spécifiques à chaque acteur Fédérer leurs contributions pour optimiser la performance commune dans la durée
Mettre le dispositif opérationnel et les principes de son utilisation positive, en particulier le principe de subsidiarité, au service des différents acteurs :
Leur révéler leurs leviers et leurs marges d’autonomie Apporter des éléments de réponse à leurs problématiques
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Entités Acteurs
Modes de management
Instances Comités
Processus Projets
S.I. Outils
Fonctions Disciplines
X X X
X X
=
=
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
QUALITES CARACTERISTIQUES DU MODELE VALEUR
GLOBAL, INTEGRE, DYNAMIQUE Global : couvrir tout le champ de la performance, dans toutes ses dimensions Intégré : à l’opposé de cloisonner les indicateurs, mettre en évidence leurs interactions Dynamique : au-delà des indicateurs constatés, comprendre la génération de valeur
TRANSVERSALITE SANS FRONTIERES : Entre unités : prendre en compte le processus, lieu naturel de génération de valeur Entre processus : prendre en compte et optimiser leurs interactions Entreprise étendue : prendre en compte et piloter la contribution des acteurs externes
FACTUEL, QUANTIFIABLE, NEUTRE Factuel : non déterministe, non normatif, non prescriptif Quantifiable : organisation simple et bouclée d’indicateurs concrets et quantifiables Neutre : de tout a priori et intentionnalité (stratégie, objectifs, problématiques contextuelles)
pouvant faire écran ou biaiser le constat de la réalité
STABLE et VIVANT à la fois Stable et robuste : conséquences de la transversalité et de la neutralité Vivant et ouvert : peut s’enrichir et se décliner sous l’angle et le niveau de finesse souhaités
UNIQUE et SPECIFIQUE à la fois Unique / Fédérateur : un seul ADP pour toute l’entreprise, conséquence de la transversalité Spécifique / Mobilisateur : déclinable par type d’entité (processus, fonction, marché, offre, canal…)
• Holographique : chacun l’aborde et l’utilise selon sa perspective • Fractal : même principe d’arborescence bouclée à tous les niveaux de zoom • L’ADP d’une entité représente la trace ou la contribution de l’entité à l’ADP de l’entreprise
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
« RADIOGRAPHIE PERFORMANCE »
La quantification de l’ADP aboutit à la « Radiographie Performance », un outil de pilotage qui se présente comme un ensemble cohérent de tableaux comparatifs : • Traduisant fidèlement la structure des schémas arborescents. • Mesurant les PAP et les Enjeux des différents indicateurs.
La page suivante illustre la quantification du critère B du réseau bancaire : • Le critère B est décomposé en quatre leviers plus fins de nature différente. • Les colonnes du tableau reproduisent la relation entre ces cinq indicateurs.
Pour des raisons de présentation sur une page : • L’illustration se limite à la chaîne de la performance du critère B. Des tableaux analogues correspondant aux autres critères complètent le dispositif. • Cette chaîne elle-même a été tronquée aux quatre leviers de performance. En réalité, chaque levier se décompose en facteurs de performance. • En ligne, parmi les 107 agences d’une région, seules quatre sont représentées : la première, la dernière, ainsi que les 95e et 96e agences selon le critère global.
Même très partiel et tronqué, le tableau de la page suivante permet d’illustrer la « Radiographie Performance », avec ses trois apports spécifiques : • Autodiagnostic « simple, objectif, robuste » • Mise sous tension de la chaîne de la performance • Simulation mathématique de la stratégie, du plan d’action, des hypothèses Ce dernier apport sera précisé ultérieurement par le schéma qui met en évidence le lien entre les différentes métriques du SI de pilotage et leur calcul automatique à partir des données brutes.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
Opérations Guichet
Effectif Guichet
Opérations Clients
Opérations Guichet
PNB
Opérations Clients
Effectif Guichet
Effectif Agence X X X
PNB
Effectif Agence
Rentabilité des Opérations Externalisation Productivité Guichet Poids du Guichet
B
B1 B3 B2 B4
« RADIOGRAPHIE PERFORMANCE » Trois apports originaux encapsulés dans l’outil : (1) Autodiagnostic « simple, objectif, robuste »
(2) Mise sous tension de la chaîne de la performance (3) Simulation mathématique
Exemple réseau bancaire Critère B : Productivité
Branche tronquée : limitée aux leviers
Agences B B1 B2 B3 B4
PNB / Effectif PNB / Op Client Op Cl / Op Guich Op Gu / Eff Gu Eff Gu / Effectif 1 136,4 4,13 2,91 34,9 32,5
95 55,2 3,42 3,16 10,8 47,3 96 55,1 1,60 4,12 36,0 23,2
107 39,3 2,17 3,41 19,8 26,8 Mini 39,3 1,34 2,91 10,5 21,3 Maxi 136,4 5,65 5,61 39,0 57,7
Moyenne 65,2 €/H 2,36 €/Op 3,65 19,3 Op/H 39,2 % Modèle 136,4 €/H 5,27 €/Op 5,61 36,0 Op/H N.S.
PAP 109 % 123 % 54 % 87 % N.S. Enjeu PNB 320 M€ 361 M€ 159 M€ 256 M€ N.S. 65
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Performance moyenne ou globale du réseau Un PAP de 109% indique un potentiel théorique de doublement de la productivité globale du réseau.
L’Enjeu correspondant serait donc une progression de 320 M€ du PNB annuel qui est de 294 M€ Le réseau dispose de trois leviers par ordre de priorité des PAP : B1 (123%), B3 (87%) et B2 (54%). B4 est bien un levier au sens mathématique mais non au sens opérationnel. Ce ratio structurel dépend
des effectifs guichet, back office et commerciaux. Ces derniers doivent s’adapter au potentiel marché. C’est pourquoi, le PAP n’a pas de sens pour cet indicateur purement explicatif.
Agence 107 : On peut être faible dans un critère pour de bonnes raisons. Pour les leviers B1, B2 et B3 l’agence a une performance proche de la moyenne. Sa très faible
productivité globale (PAP107=247%) s’explique surtout par le ratio B4, qui n’est pas un levier opérationnel. L’ADP des autres domaines ayant révélé un marché peu exploité malgré une forte efficacité commerciale
de l’agence, la direction lui a alloué deux conseillers de plus, ce qui à court terme a dégradé le ratio B4.
Agences 95 et 96 : La même performance pour des raisons très différentes. Les agences 95 et 96 ont pratiquement la même productivité globale, avec un PAP de 147%. Mais leurs leviers prioritaires sont différents, respectivement B3 (PAP95=233%) et B1 (PAP96=229%).
1e Agence : Même les meilleures unités ont des leviers à fort PAP. L’excellente productivité globale de l’agence s’explique essentiellement par deux leviers : B1 et B3. L’agence peut facilement progresser de 20 % dans le levier B2 (PAP1=93%). A condition de ne pas
dégrader les autres leviers, elle progressera aussi de 20 % en productivité globale.
AUTODIAGNOSTIC « SIMPLE, OBJECTIF, ROBUSTE » Commentaires du tableau de la page précédente
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
« POTENTIOMETRE » Visualisation du diagnostic de la performance
sur les deux axes complémentaires du potentiel de progrès
Pour chaque entité (entreprise, région, agence, marché…) le Potentiomètre visualise les priorités à fort potentiel de progrès : Les processus prioritaires Et pour chaque processus, les leviers et facteurs opérationnels prioritaires
Expéditions Tournées Quai, Manutention Services
Processus / Activités (entreprise de transport)
Positionnement des indicateurs
pour un processus
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MISE SOUS TENSION DE LA PERFORMANCE
Définition : C’est l’effet combiné de deux fonctions intégrées dans l’ADP • Identifier les leviers prioritaires à fort PAP spécifiques à chaque acteur. • Assurer que les actions sur ces leviers prioritaires sont bien transformées en amélioration effective de la performance globale en bout de chaîne.
Contresens à éviter entre deux « mises sous tension » opposées • La pression des objectifs globaux met les hommes sous tension. • La mise sous tension de la performance soulage les hommes en les aidant à agir avec justesse sur leurs leviers à fort PAP pour réaliser leurs objectifs.
Analogie de la raquette de tennis. Le maillage et la mise sous tension du cordage permettent de mobiliser l’ensemble des cordes de façon solidaire grâce à la transmission ajustée de l’effort sur chaque corde.
Le maillage des indicateurs de l’ADP et leur mise sous tension permettent de mobiliser avec justesse (selon les PAP) tout le tissu des leviers disponibles en vue de la performance commune.
En sollicitant toujours les mêmes cordes désolidarisées (KPI ou quelques critères visibles), le management traditionnel non seulement ne permet pas une frappe ajustée, mais casse la raquette elle-même.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LA MISE SOUS TENSION DE LA PERFORMANCE MET AU JOUR ET PERMET D’EVITER DEUX TYPES DE DEPERDITION D’ENERGIE
MAILLONS FAIBLES (PAP) Identifier et renforcer les maillons faibles en exploitant les leviers à fort potentiel.
CHAINONS MANQUANTS (?) Détecter et rétablir les chaînons manquants afin de réduire les « pertes en ligne ».
CONQUETE, FIDELITE ET RENTABILITE
des Clients
Rendement qualité : Qualité produite / Qualité interne
Qualité perçue / Qualité produite Attentes clients / Qualité perçue
Satisfaction clients / Attentes clients
SATISFACTION des Clients
QUALITE PRODUITE des Prestations
QUALITE INTERNE Ressources - Processus
Stratégie et ciblage de l’offre Optimiser intérêts clients / entreprise
VALEUR BASE CLIENTS
?
?
?
PAP
PAP
PAP
PAP
La chaîne de la Qualité interne à la Valeur Base Clients
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
AUTRE APPORT DE LA MISE SOUS TENSION Concernant la fiabilisation et utilisation des données
CA Ventes
Nb Vendeurs
X
Efficacité Commerciale
Productivité Commerciale
CA Moyen des Ventes
X Nb Contacts
Nb Vendeurs
Nb Ventes
Nb Contacts Activité
Commerciale Productivité
des Contacts
CA Ventes
Nb Ventes
Nb Ventes
Nb Vendeurs
BOUCLAGE 1 Fiabiliser la déclaration
du Nb Contacts
BOUCLAGE 2 Eviter le fractionnement artificiel du Nb Ventes
Outre l’objectif principal de mise sous tension de la performance, le bouclage mathématique des indicateurs
Contribue à la fiabilisation des données Renforce leur utilisation positive et réduit les effets pervers
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
Chapitre 3 PILOTAGE INTEGRE DE LA PERFORMANCE
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Définition de la notion d’« objectifs pertinents »
Différences et complémentarité de l’ADP vis-à-vis des Tableaux de Bord et du Balanced Scorecard
Pilotage intégré de la performance
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
CONCEPT D’OBJECTIFS PERTINENTS
DEFINITION d’un système d’objectifs pertinents selon deux critères COHERENCE ELARGIE entre :
• Différents objectifs : rentabilité, % marché, efficience, qualité, sécurité… • Objectifs / Activités / Ressources • Objectifs de différentes entités
ALIGNEMENT ELARGI des objectifs de chaque entité : • Non seulement sur les orientations stratégiques et les objectifs globaux • Mais aussi sur les PAP de ses propres leviers prioritaires spécifiques
CONDITIONS opérationnelles, vérifiables Avoir une vision sans frontières et partagée de la génération de valeur Connaître finement les PAP des leviers prioritaires spécifiques à chaque acteur
ENJEUX de l’alignement élargi Tenir compte des PAP aboutit à des objectifs collectivement plus ambitieux,
individuellement plus réalistes, socialement plus équitables. L’alignement élargi renforce à la fois l’autonomie des acteurs et la cohérence
• Mieux que la cohérence faible (non-contradiction), mise à profit des synergies • Cohérence des entités vis-à-vis du global, mais aussi entre entités
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
TABLEAUX DE BORD ET ADP
Souvent qualifié de TDB intelligent, l’ADP n’est pas et ne remplace pas les TDB. Cette confusion est significative du concept restreint du pilotage traditionnel : • Ce dernier ne connaît que les TDB. Le concept même d’ADP n’existe pas. • Dès lors, tout ensemble organisé d’indicateurs chiffrés est nommé « TDB ».
Les deux outils répondent à deux finalités complémentaires du pilotage : • Définir des objectifs pertinents ADP (Annuel) • Suivre la réalisation des objectifs TDB (Mensuel)
Traditionnellement, nous avons un pilotage « unijambiste » de la performance • Centré sur la réalisation des objectifs • Et qui laisse en friche la question de leur pertinence L’ADP élargit et remet le pilotage en marche sur ses deux jambes.
REMARQUE Quantifier sur 12 mois contribue à la robustesse du diagnostic : On élimine la saisonnalité et on réduit les effets conjoncturels. On réduit également les PAP/Enjeux, qui restent cependant très élevés.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DEUX APPORTS MAJEURS DU BALANCED SCORECARD* A LA LOGIQUE TRADITIONNELLE DE LA GOUVERNANCE
La performance est envisagée de façon équilibrée (balanced) selon 4 axes : FINANCES – CLIENTS – PROCESSUS – APPRENTISSAGE
L’alignement stratégique, centré sur la réalisation de la stratégie, consiste à aligner tous les processus et tous les acteurs sur les axes stratégiques de l’entreprise et un petit nombre d’objectifs clés (ou KPI) qui en découlent.
* Balanced Scorecard (BSC) : méthode lancée en 1992 par Robert S. Kaplan et David Norton 74
ELARGIR LE CONCEPT D’ALIGNEMENT STRATEGIQUE L’alignement stratégique à la fois relève et renforce la logique de gouvernance
par la contrainte. Il en est même un des quatre types de contraintes.
Afin d’inverser la logique la gouvernance de la contrainte à la mobilisation, L’ADP élargit le concept sous trois aspects complémentaires : • Réalisation bien sûr, mais aussi et d’abord pertinence de la stratégie • De la stratégie globale à la stratégie répartie ou d’entité • Alignement élargi : non seulement sur les priorités et objectifs globaux, mais aussi sur les leviers prioritaires spécifiques à chaque entité et leurs PAP.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
BALANCED SCORECARD (BSC) ET ADP POSITIONNEMENT INVERSE DES INDICATEURS ET DES OBJECTIFS
BALANCED SCORECARD : les objectifs précèdent les indicateurs Les objectifs des unités sont définis en déclinant et en répartissant les objectifs
globaux de haut en bas. Les indicateurs déclinent la stratégie et les KPI en tableaux de bord des unités.
Ils sont définis en fonction des objectifs globaux et classés en quatre axes. Les cartes stratégiques visent à rendre compte des interdépendances de façon
qualitative (sans faire apparaître les relations et les bouclages mathématiques).
ARBRE DE PERFORMANCE : les indicateurs précèdent les objectifs Le Modèle Valeur vise à rendre compte de la génération de la performance, en
utilisant leurs liens mathématiques simples, qui par nature sont indépendants de toute stratégie, objectif ou intentionnalité. Neutres vis-à-vis de la stratégie, les indicateurs reflètent l’exercice du métier.
A l’opposé du BSC, ce ne sont pas les objectifs qui déterminent les indicateurs. C’est au contraire la Radiographie Performance qui permet à chaque entité de se donner des objectifs sur ses propres priorités à fort PAP/Enjeux.
A l’opposé de les cloisonner en quatre axes a priori, le Modèle Valeur met en évidence les relations mathématiques entre les différents indicateurs.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
BALANCED SCORECARD (BSC) ET ADP APPROCHES DE LA STRATEGIE
Le BSC vise la REALISATION de la « stratégie globale » La stratégie et les objectifs globaux sont le point de départ : le BSC vise leur
réalisation sans rien dire sur leur élaboration ni leur pertinence. Les objectifs de tous les acteurs sont alignés sur un petit nombre d’orientations
et d’objectifs prioritaires globaux. Le BSC ne vise pas et ne prend pas en compte les priorités spécifiques à chaque
acteur : il ignore les notions de PAP/Enjeux.
Avant la REALISATION, L’ADP vise l’ELABORATION de la « stratégie répartie », et cela fondé sur une compréhension partagée de la génération de valeur La stratégie globale oriente, mais surtout elle s’alimente des stratégies d’entité. La Radiographie Performance permet de définir des « objectifs pertinents ». La neutralité de l’ADP vis-à-vis de la stratégie, en fait un support efficace pour :
• Prendre en compte les PAP/Enjeux dans l’élaboration de la stratégie • Valider la cohérence des objectifs • Simuler différentes hypothèses lors de l’élaboration de la stratégie
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
Deux finalités complémentaires du pilotage de la performance
Suivre la réalisation des objectifs
TABLEAUX DE BORD / BSC Mettre en cohérence et enrichir en indicateurs de performance
DG Unités/Processus
Définir des « objectifs pertinents »
Identifier les leviers prioritaires spécifiques à chaque acteur
selon les PAP/Enjeux
RADIOGRAPHIE PERFORMANCE ou OUTIL D’AUTODIAGNOSTIC
Simple, Objectif, Robuste
DISPOSITIF INTEGRE DE PILOTAGE
MODELE VALEUR ou CADRE DE COHERENCE TRANSVERSAL et FEDERATEUR
Global et affiné par processus
=X X X
=
COMPRENDRE la génération de valeur et
la contribution de chaque acteur
Remettre le pilotage en marche sur ses deux jambes
Pilotage traditionnel « unijambiste » utilisant uniquement des TDB
pour suivre la réalisation des objectifs laissant dans l’ombre leur pertinence.
Finalité générique
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
REFERENTIEL STRUCTURE DU SI DE PILOTAGE Définitions précises, bases de données et circuits de calcul documentés
communs à toute l’entreprise
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DEFINITIONS Objet métier : concept premier utile à la description de l’exercice du métier
Exemples : client, produit, contacts, devis, vente, contrat, avenant, commande, facture, litige
Donnée brute : mesure d’un attribut quantifiable d’un objet métier Exemples : le nombre et le CA des ventes sur une période ou le nombre de clients à une date
Indicateur : rapport signifiant entre deux données brutes Exemples : (nb avenants/nb contrats), (nb ventes/nb devis), (% clients sans contacts depuis > 1 an)
Objectif : un but quantifié portant sur un indicateur ou une donnée brute Alors que les valeurs des données brutes et des indicateurs sont des constats factuels de la réalité, les objectifs sont des choix intentionnels : qui expriment la volonté des managers.
REMARQUES Les données brutes et donc les indicateurs sont indépendants de l’organisation.
Plus fondamentalement, ils sont liés aux objets métier et à leurs liens.
Contrairement aux Tableaux de Bord qui suivent aussi des données brutes, l’ADP ne fait intervenir que des indicateurs.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
REFERENTIEL STRUCTURE DU SI DE PILOTAGE Circuit de calcul des indicateurs, de leurs PAP/Enjeux et lien avec les objectifs
Traditionnellement, les KPI et les indicateurs du Tableau de Bord sont choisis pour suivre la réalisation de la stratégie et des objectifs. A la fois modèle de génération de valeur, outil de simulation et de diagnostic performance, l’ADP inverse l’ordre logique entre choix des indicateurs et définition des objectifs : Ce ne sont pas les objectifs qui déterminent les indicateurs. Les indicateurs servent à
bâtir le dispositif opérationnels : le Modèle Valeur et la Radiographie Performance. C’est au contraire en s’appuyant sur le dispositif opérationnel que chaque entité définit
des objectifs pertinents dans le cadre de son plan de développement et de sa stratégie. De même, les KPI ne sont pas définis a priori, mais selon les PAP/Enjeux de chacun.
Diagnostic performance
3. ENJEU 2. PAP
4. OBJECTIF « PERTINENT »
DONNEES BRUTES
Les objectifs sont les seuls attributs intentionnels, non calculés, des indicateurs
Outil de simulation automatique à partir des données brutes
Chaque indicateur peut avoir 4 attributs quantifiés
INDICATEUR 1. VALEUR
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
Chapitre 4 MISE EN ŒUVRE DE L’ADP
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Généralités • Deux finalités spécifiques à l’ADP et finalités contextuelles • Schéma général de mise en œuvre de l’ADP en deux parties
Mise en œuvre de la 1e Partie ou « Tronc commun » • Calendrier prévisionnel type • Topographie du terrain • Coproduction de l’ADP selon une démarche itérative • Résultats qualitatifs, au-delà des livrables opérationnels
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DEUX FINALITES SPECIFIQUES A L’ADP Totalement ignorées, voire incongrues, dans le management par la contrainte
Multitude de finalités CONTEXTUELLES : AMELIORER, CHANGER
Créer les conditions, enclencher et accompagner la transformation vers la cible idéale de l’« ORGANISATION PERFORMANTE »
Une finalité GENERALE : EVOLUER VERS LE MANAGEMENT MOBILISATEUR
Avoir une compréhension partagée de la GENERATION de VALEUR par l’entreprise
et de la CONTRIBUTION de chaque acteur
Une finalité GENERIQUE : COMPRENDRE LA PERFORMANCE
Avant et pour répondre à tout autre finalité, l’ADP vise une finalité générique pérenne. Bien qu’universelle, cette finalité est totalement ignorée par le management traditionnel.
La compréhension partagée de la performance est un support fédérateur pour : • Eclairer sous un jour nouveau et intégrer toutes les autres finalités / problématiques • Y apporter des réponses originales, à la fois de bon sens et contre-intuitives.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
SCHEMA GENERAL DE MISE EN ŒUVRE DE L’ADP
Livrables de la 2e Partie • Autodiagnostic et Plan de Développement
• Base Connaissance Métiers (BCM)
Résultat qualitatif de la 2e Partie Appropriation de l’outil et de son exploitation
par l’ensemble des acteurs
Livrables de la 1e Partie • Topographie du terrain
• Modèle Valeur • Radiographie Performance
Résultats qualitatifs de la 1e Partie • Acculturation
• Cohésion d’équipe • Accompagnement du changement
1e Partie : Finalité générique, ou « tronc commun » Comprendre, modéliser, quantifier
la génération de valeur et la contribution de chaque acteur
2e Partie : Finalité générale Créer les conditions et enclencher le mouvement vers la cible idéale de l’Organisation Performante
Construction de l’ADP – Quantification et évaluation des PAP et des Enjeux
Déploiement de l’outil auprès des managers à l’occasion de son exploitation
X X X
X X
=
=
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
CALENDRIER PREVISIONNEL TYPE 1e Partie ou « Tronc Commun » de la mise en œuvre de l’ADP
5 Tâches sur une période de 5 à 6 mois M1 M2 M3 M4 M5
T1. Préparation et lancement du projet Précision organisation, calendrier, communication
T2. Topographie du terrain (cadrage) Bouclage des ressources, activités, performances…
T3. Construction de l’ADP : Modèle Valeur Ensemble structuré de schémas arborescents
T4. Quantification : Radiographie Performance Lexique et tableaux comparatifs selon différents axes
T5. Diagnostic Simple, Objectif, Robuste Calcul des PAP/Enjeux, autres analyses globales
Remarques concernant la quantification Seul le quantificateur aura une charge de production significative. La quantification se fait en léger décalage par rapport à la construction de l’ADP. Les délais pourront être aménagés, selon la facilité d’accès aux données. Une quantification à 50-60 % des tableaux prioritaires suffit pour un diagnostic très fin.
D’autres Tâches pourront répondre à des finalités contextuelles.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
TOPOGRAPHIE DU TERRAIN
FINALITE « Bâtir sur le roc » : doter l’ADP de fondations solides pour en assurer la robustesse, la transversalité, la neutralité et la stabilité.
DEMARCHE Cadrage du terrain dans une perspective systémique Prise de connaissance de l’existant à la lumière de la performance
• Stratégie, orientations générales, projets et problématiques • Organisation, fonctions transverses, processus, acteurs internes et externes • Modes de management : systèmes et outils d’objectifs/ressources, évaluation, rémunération, GPEC…
Détection d’interactions et d’impacts potentiels sur les pratiques, la performance
CONTENU La topographie du terrain comprend en particulier : Le référentiel des principales notions (à identifier, définir, structurer, boucler)
• Objets métier : ressources, opérations, activités, processus, produits, offres… • Acteurs et autres porteurs de performance
Le bouclage du champ de la performance • Par un petit nombre de domaines opérationnels • Et dont l’optimisation assure le développement rentable dans la durée
La matrice de contribution des porteurs aux domaines de performance Le référentiel structuré du SI de pilotage
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
COPRODUCTION DE L’ADP SELON UNE DEMARCHE ITERATIVE
DE DECONSTRUCTION / RECONSTRUCTION
La génération de valeur peut être comparée à un puzzle. L’encadrement de l’entreprise en a souvent une bonne connaissance cumulée. Loin d’être cumulée, cette connaissance est désarticulée, dispersée, ignorée.
L’ADP donne du sens à l’existant en organisant et en intégrant : Les données disponibles en un cadre de cohérence fédérateur ; Les visions spécialisées et non formalisées en une image cohérente et partagée.
La construction de l’ADP se fait en combinant : Une logique de déconstruction / reconstruction : Une démarche de coproduction itérative entre deux types d’expertises :
• Celle de l’encadrement et des experts internes : connaissance de l’entreprise • Celle du consultant : apport et accompagnement méthodologiques
Une approche modeste et pragmatique par erreurs et essais
Trois sources principales d’accès à la connaissance de l’entreprise : Le dossier de l’existant : ensemble disparate de documents disponibles Quelques entretiens individuels ciblés Le(s) Groupe(s) de Travail : lieu de coproduction et d’acculturation
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DONNER DU SENS ET DE LA COHERENCE UTILISER CE QUI EST VISIBLE POUR RENDRE VISIBLE CE QUI EST UTILE
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Les indicateurs ajoutent du sens aux données brutes par leurs rapports, autrement dit par des relations ou des liens signifiants • Soit entre objets métier • Soit entre différents types, états ou stades du cycle de vie d’un objet métier
L’ADP donne sens aux indicateurs en les intégrant dans un cadre de cohérence partagé, modèle simple rendant compte de la génération de la performance • D’abord : en tenant compte des interdépendances directes exprimées par des liens mathématiques • Ensuite : en servant de support pour détecter et valider des interdépendances plus complexes • Et au-delà : en mettant au jour des boucles d’interactions pouvant aboutir au cercle vicieux/vertueux
Les PAP/Enjeux invitent à comprendre les écarts de performance • Soit par des des facteurs structurels • Soit par des pratiques différenciées
Diagnostic performance
3. ENJEU 2. PAP
Outil de simulation automatique à partir des données brutes
INDICATEUR 1. VALEUR
DONNEES BRUTES
X X X
X X
=
=
Déconstruction Reconstruction
Données et outils disparates Cadre de cohérence partagé Référentiel structuré du SI de pilotage
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LES DEUX PRINCIPAUX LIVRABLES DE L’ADP COMME DISPOSITIF OPERATIONNEL
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Modèle VALEUR Cadre de cohérence sans frontières
X X X
X X
=
=
RADIOGRAPHIE Performance Autodiagnostic simple, objectif, robuste
QUANTIFICATION du modèle et calcul
des PAP/ENJEUX
Le Modèle Valeur est UNIQUE et COMMUN à toute l’entreprise.
Chacun peut l’aborder sous l’angle et au niveau de finesse souhaités.
L’outil d’autodiagnostic est ADAPTE à chaque catégorie d’acteurs.
Les priorités sont SPECIFIQUES à chaque acteur.
La génération de la performance, et donc sa compréhension,
supposent un modèle global, sans frontières et partagé.
Les priorités et les contributions, ainsi que les pratiques qui les
sous-tendent sont spécifiques à chaque acteur.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
RESULTATS QUALITATIFS DE LA 1e PARTIE Outre ses principaux livrables
ACCULTURATION Paradoxalement, il est plus facile et bien mieux accueilli par le terrain d’évoluer vers la culture élargie de performance que de changer des traits de culture spécifiques : Chacun progresse individuellement sous des angles variés. Tous convergent vers une compréhension partagée de la performance.
COHESION D’EQUIPE (en particulier en situation de prise de fonction) La coproduction de l’ADP est un support opérationnel simple, efficace et neutre pour fonder la cohésion de l’équipe sur : Une vision partagée de la génération de la performance et de son management Une connaissance mutuelle des participants à la faveur d’un travail fédérateur
• Bénéficiant d’un accompagnement méthodologique objectif et neutre • Aboutissant à un cadre de cohérence et à un outil de pilotage partagés
ACCOMPAGNEMENT DU CHANGEMENT La démarche de coproduction de l’ADP aboutit aussi à des résultats qualitatifs particulièrement utiles en situation de changement : Un recentrage actif sur le métier : antidote à l’anxiété de l’incertitude Une compréhension accélérée et partagée des enjeux du nouveau contexte Un outil de pilotage stable : réponse à la perte de référence due au changement
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
Chapitre 5 MISE EN ŒUVRE / 2e PARTIE : DIFFUSION,
APPROPRIATION ET EXPLOITATION DE L’ADP
Trois perspectives du déploiement de l’ADP, la première étant le support des deux autres
1. Pilotage Opérationnel
2. Amélioration Continue
3. Transformation Managériale « Silencieuse »
L’organisation de la 2e Partie doit être spécifiquement adaptée à chaque contexte. Dans tous les cas le pilotage opérationnel s’appuie sur le benchmarking interne de la performance.
Deux conditions indispensables d’efficacité et de pérennité du benchmarking : • Une approche positive de progrès • Une démarche rigoureuse pour pour transformer les écarts constatés en objectifs pertinents.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
BENCHMARKING ? ATTENTION DANGER !
Le benchmarking interne est un support essentiel de management pour : • Mettre en évidence les potentiels disponibles toutes choses égales par ailleurs • Prendre en compte le Facteur humain et le développement des hommes • Instaurer une démarche d’amélioration continue • Bien plus que l’amélioration directe de la performance, mettre en marche une transformation continue vers une gouvernance par la mobilisation
Mais il a très mauvaise presse : il est rejeté par les salariés et même par les managers. Et cela à juste titre, parce qu’il est très mal utilisé : • Utilisé négativement, il est dangereux pour les hommes et pour la performance • Utilisé sur un indicateur isolé, sans tenir compte des interdépendances, il peut conduire à des interprétations hâtives et erronées • Utilisé sans une démarche rigoureuse, il est inefficace
Pour être efficace et pérenne, le benchmarking doit être utilisé : • Positivement : dans une perspective de progrès de chacun et non dans un esprit de compétition et encore moins de culpabilisation des hommes • Selon une démarche rigoureuse, à la fois simple et motivante, pour aider les acteurs à prendre conscience de leurs propres enjeux potentiels et pratiques, indispensable pour transformer les écarts de performance en objectifs réalistes
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
PRINCIPES DU BENCHMARKING POSITIF
Pour être efficace et durable, le benchmarking doit être utilisé : • De façon positive dans une perspective de progrès • Et surtout pas de façon négative sanctionnant les performances et les pratiques du passé.
Le benchmarking est au service de l’autodiagnostic et non un hit parade. • Les managers locaux sont les mieux placés pour interpréter les écarts de performance. • Le classement sert à comprendre les écarts de performance et non à montrer du doigt. • Un PAP est une ressource : un potentiel de progrès et non une mauvaise performance. • Nul n’est premier ou dernier dans tous les indicateurs.
« Comparaison n’est pas raison » : une analyse rigoureuse est nécessaire. • Les écarts dans un critère peuvent s’expliquer par un grand nombre de raisons. • Ne pas se limiter à la première explication qui vient à l’esprit et valider les hypothèses. • Une faible performance peut résulter d’une bonne décision et vice versa.
Il est plus robuste d’interpréter un ensemble structuré de critères qu’un critère isolé. • Un indicateur ouvre le champ des hypothèses. • Un ensemble structuré d’indicateurs fait converger de proche en proche la multitude d’hypothèses en un scénario cohérent et robuste.
Le benchmarking de critères isolés est dangereux pour la performance et les hommes. • Il ne tient pas compte des interdépendances entre indicateurs. • Il tend au hit parade et de ce fait culpabilise et mes les hommes sous pression. • Il ne peut pas être un outil de diagnostic permettant d’identifier les priorités des acteurs.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
2e PARTIE : DEPLOIEMENT DE L’ADP Appropriation du dispositif par les managers à l’occasion de son exploitation
Autodiagnostic
Simple - Objectif - Robuste « Encapsulé » dans l’outil
Approfondi Réflexion / VA du manager
Plan de développement Elaboré et proposé
par le manager
« Anomalies »
Performance de l’Unité
1. CONSTATER
ENJEU / PAP Théoriques
Impact des Facteurs Structurels
Performance de l’Unité
2. COMPRENDRE
AMBITION Réaliste Pratiques
Différenciées
PERFORMANCE CIBLE
Performance de l’Unité
PROGRESSION Validée par
Plan d’Action
OBJECTIF PROPOSE
3. AGIR
1
2
3
PERFORMANCE MODELE
Leviers prioritaires à fort PAP spécifiques à chaque acteur
De l’Enjeu théorique à l’Ambition réaliste
Objectifs sur leviers prioritaires en ligne avec l’Ambition
Une démarche rigoureuse en trois étapes est indispensable pour transformer les écarts constatés en objectifs pertinents.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DEPLOIEMENT DE LA DEMARCHE
1. CONSTATER PAP : Potentiel d’Amélioration de la Performance théorique Pour un critère donné, la Performance Modèle est celle de l’unité la plus performante,
après avoir éliminé d’éventuels cas d’anomalies. La Performance Modèle permet de calculer le PAP théorique.
Bien que théorique, le PAP est un moyen simple et objectif pour évaluer l’ordre de grandeur des enjeux des leviers prioritaires spécifiques à chaque unité.
La Performance Modèle n’est pas un objectif, mais un référentiel, ou un point de départ, à partir duquel chaque responsable élabore son propre objectif.
2. COMPRENDRE Du PAP théorique au PAP réaliste, ou de l’Enjeu à l’Ambition Chaque manager s’attache à comprendre ses leviers prioritaires (à fort PAP). L’analyse rigoureuse des écarts de performance permet de :
• Identifier, valider et évaluer l’impact d’éventuels facteurs structurels (Performance Cible) = (Performance Modèle) - (Impact des facteurs structurels) • Détecter et valider les pratiques performantes, les intégrer dans les plans d’action
3. AGIR Objectif validé par un plan d’action, en ligne avec l’Ambition Pour être réaliste, l’Objectif proposé doit être validé par un plan d’action concret. Il n’est pas nécessaire que l’Objectif proposé soit égal à la Performance Cible calculée.
Il doit être « en ligne » avec cette Ambition : réduire l’écart de façon significative.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DEPLOIEMENT DE L’ADP DANS UNE PERSPECTIVE DE PILOTAGE OPERATIONNEL
Diagnostic Approfondi des Priorités
R A D I O d e l a
P E R F O R M A N C E
Objectifs Pertinents En ligne avec les PAP
Validés par plans d’actions
Objectifs Cibles Facteurs Structurels
Pratiques Performantes
Priorités Spécifiques Entité
Fort PAP / Fort Enjeu
Diagnostic Simple, Objectif, Robuste Identification des priorités
Deux niveaux de d’autodiagnostic selon les deux axes d’analyse
Stratégie et Plan d’Entité
1. CONSTATER
2. COMPRENDRE 3. AGIR
Outils Ciblés d’Actions : pour un indicateur donné, il s’agit d’outils d’analyse au niveau le plus fin de granularité permettant d’orienter et d’ajuster l’action à chaque cas individuel : dossier, client, événement, opération…
Outils Ciblés d’Action
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DEPLOIEMENT DE L’ADP DANS UNE PERSPECTIVE D’AMELIORATION CONTINUE
Diagnostic Approfondi des Priorités
R A D I O d e l a
P E R F O R M A N C E
Objectifs Pertinents En ligne avec les PAP
Validés par plans d’actions
Objectifs Cibles Facteurs Structurels
Pratiques Performantes
Priorités Spécifiques Entité Fort PAP / Fort Enjeu
Diagnostic Performance Simple, Objectif, Robuste
Deux niveaux de d’autodiagnostic selon les deux axes d’analyse
Stratégie et Plan d’Entité
1. CONSTATER
2. COMPRENDRE 3. AGIR
BASE CONNAISSANCE METIERS (BCM) Tout ce qui explique les écarts et les évolutions de la performance
Anomalies, Interdépendances, Facteurs Structurels, Pratiques Performantes
Progrès Continu Feed Back Feed Back
Le déploiement de l’ADP est une opportunité pour : Initialiser et formaliser la BCM Enclencher l’amélioration continue
Outils Ciblés d’Action
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DETECTER, VALIDER, FORMALISER, DIFFUSER LES PRATIQUES PERFORMANTES
Pratique performante : concept élargi de bonne pratique Bonne pratique : définie et préconisée par des experts a priori Pratique performante : détectée et validée par l’impact performance a posteriori Connaître, diffuser et appliquer les pratiques performantes Détecter, rendre visibles et diffuser les pratiques performantes Ne pas les imposer : inciter à leur utilisation selon le principe de subsidiarité
« L’arbre se reconnaît à son fruit. »
La pratique se reconnaît à sa performance.
GUIDE DES PRATIQUES ET ACTIONS PERFORMANTES
Performance An (pour un indicateur donné)
0
10
20
30
40
50
60
0 5 10 15 20 25 30 % év
ol. (r
éelle
ou pr
opos
ée) A
n+1/A
n
Analyse discriminante Pratiques performantes
Feed Back Actions performantes
MATRICE D’EVOLUTION OU DE « FEED BACK » (Positionnement des unités)
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Au-delà même de la qualification bonne ou performante, la simple prise de conscience et la compréhension par les acteurs de l’impact de leurs pratiques sur la performance
est un vecteur puissant d’amélioration continue par transformation « silencieuse ».
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
DETECTER LES PRATIQUES PERFORMANTES Exemple d’analyse discriminante / Réseau de chantiers d’aménagement urbain
Un constat surprenant : Malgré des écarts très importants entre Agences et entre chantiers, on ne constate aucune corrélation entre marges prévue et réalisée.
Le constat s’explique par le comportement différencié des chefs de chantier selon la marge prévisionnelle « héritée » du bureau d’études et du commercial : Quand la marge prévue est faible, les chefs de chantier compensent par une meilleure
exploitation des autres leviers et finissent par dégager une marge correcte. A l’opposé, quand ils bénéficient de marges prévisionnelles confortables, n’étant pas
incités à mieux faire, ils sous-exploitent leurs leviers (Efficacité et Commercial chantier).
CA
CA Prévu X
Coût
Coût Prévu BE
CA Prévu
Coût Prévu BE /
X Coût Prévu Chantier
Coût Prévu BE
Coût
Coût Prévu Chantier
Marge prévue ou négociée
CA
Coût
Commercial chantier Efficacité chantier
Travaux supplémentaires
Travaux annulés
Variantes techniques
Organisation amont du chantier
Maîtrise des coûts du chantier
Marge réalisée
Marge
CA
Mini Maxi Moy Modèle PAP Enjeu marge
- 27,3 % + 18,8 %
+ 2,6 % + 8,7 %
+ 235 % 317 M€
Taux de marge
Contribution des commerciaux et du bureau d’études
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
AU-DELA DU PILOTAGE ET DE L’AMELIORATION CONTINUE, TRANSFORMER EN PROFONDEUR LA LOGIQUE MEME DU MANAGEMENT
La LOGIQUE TRADITIONNELLE ignore le code génétique de la performance
Bien qu’omniprésents et connus, les mécanismes de la performance sont ignorés, voire en opposition avec nos outils, nos pratiques et nos modes de management.
Ce déni de la réalité se manifeste en particulier dans trois invariants culturels qui caractérisent la logique de contrainte du management traditionnel : • PERFORMANCE parcellaire, cloisonnée, statique • PILOTAGE « unijambiste » : centré sur la réalisation des objectifs • GOUVERNANCE par la contrainte : qui force une cohérence faible
La LOGIQUE DE L’ADP est fondée sur le code génétique de la performance
Compte tenu de sa finalité première : comprendre la génération de valeur, non seulement l’ADP utilise, mais sa logique même est fondée sur le code génétique de la performance.
S’appuyant sur les concepts élargis qui en résultent, l’ADP crée les conditions opérationnelles pour s’affranchir des trois invariants culturels de la logique de contrainte et pour évoluer vers une gouvernance par la mobilisation.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
SE CONFORMER A L’EXISTANT OU SE TRANSFORMER ?
Sensibles aux différences, nous le sommes moins aux invariants culturels. • Même dans les entreprises ayant une forte culture de résultat, au sein même de l’équipe de direction, il n’y a pas de culture de la génération de valeur. • Pire, la logique de résultat à court terme s’oppose à la performance durable.
Dans l’ADP, transformer le management revêt un sens précis, vérifiable : s’affranchir des trois invariants culturels de la logique de contrainte • Pour évoluer vers la cible idéale de l’Organisation Performante • Ce qui à la fois nécessite et conduit à une perspective à moyen terme
S’adapter non à une culture (in)existante, mais à sa capacité d’évolution La mise en œuvre de l’ADP selon une démarche de coproduction : • Crée les conditions opérationnelles de l’Organisation Performante • Permet l’acculturation : chacun progresse individuellement et tous convergent vers une vision partagée de la génération de valeur
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« Personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres. » La logique de contrainte, fondée sur le principe taylorien du « one best way » a été
remarquablement efficace et a su se renouveler depuis plus d’un siècle. Parmi ses adaptations récentes signalons en particulier trois améliorations fortes :
le Balanced Scorecard, l’alignement stratégique, l’approche processus. Notons cependant que ces améliorations non seulement ne remettent pas en cause
mais renforcent la logique de contrainte et finissent par en être victimes.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
CHANGEMENT DE PARADIGME
Ce qu’en dit Edgar MORIN Introduction générale de « La méthode 1. La Nature de la Nature »
Les idées sont souvent plus têtues que les faits, résistent au déferlement des faits et des preuves. Les faits effectivement se brisent contre les idées tant qu’il n’existe rien qui puisse autrement réorganiser l’expérience.
J’ai découvert combien il est vain de ne polémiquer que contre l’erreur : celle-ci renaît sans cesse des principes de pensée qui, eux, se trouvent hors conscience polémique.
J’ai compris combien il était vain de prouver seulement au niveau du phénomène : son message est bientôt résorbé par des mécanismes d’oubli qui relèvent de l’auto-défense du système d’idées menacé.
J’ai compris qu’il était sans espoir de seulement réfuter : seule une nouvelle fondation peut ruiner l’ancienne.
100
La nouvelle fondation sera d’autant plus à même de se substituer à l’ancienne que : Elle prendra en compte la réalité de la génération de la performance Elle offrira un cadre de cohérence mariant les intérêts des différents acteurs Elle répondra à la résistance systémique par une cohérence interne supérieure
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
SE LIBERER DE LA VISION STATIQUE PARALYSANTE POUR ADOPTER UNE PERSPECTIVE DYNAMIQE
A court terme tout est contrainte, à commencer par les hommes Compétences des hommes et capacité des managers, pilotes et experts à assumer les deux dimensions du responsable d’entité : • Manager « stratège » (pour exploiter les leviers macro) • Manager « de proximité » (pour exploiter les leviers micro)
Peut-on améliorer les compétences et la capacité managériale ? La réponse relève de la prophétie qui s’auto réalise : • Si on ne fait rien, il n’y a aucune chance que les choses s’améliorent. • Si on s’y colle, à moyen terme on peut faire des progrès surprenants.
Qui en est responsable ? • Chaque individu par son engagement pour sa propre progression • Les responsables d’entité pour la progression de leurs collaborateurs • La fonction RH : GPEC, recrutement, formation, promotion, rémunération • La direction pour le leadership et le soutien de la transformation
Vu les enjeux financiers et humains, est-il responsable de se résigner au niveau existant de la capacité et de la culture managériales ?
La mise en œuvre de l’ADP est un support opératoire pour renforcer la capacité managériale et instaurer une culture de performance élargie.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
STRATEGIE DE LA TRANSFORMATION
Pour transformer en profondeur, ne viser aucun changement direct a priori. Avant toute finalité contextuelle répondre aux deux finalités universelles Créer les conditions opérationnelles de l’Organisation Performante Enclencher et accompagner le mouvement vers cette cible idéale
Impliquer progressivement les différents acteurs et entités Chacun dans son rôle naturel Selon la cible idéale de la gouvernance par la mobilisation
Appliquer le principe de subsidiarité au déploiement de l’ADP lui-même, à la fois industriel et sur mesure : proposer tout à tous, n’imposer rien à personne. Cadre commun : cible idéale, principes, outils, méthode, accompagnement Au-delà du cadre : autonomie maximale de chaque responsable d’entité
Selon ses propres perceptions, besoins et motivations, chaque responsable d’entité est encouragé et aidé à aller aussi loin qu’il le décide pour faire du projet commun de la mise en œuvre de l’ADP un véritable projet d’entité, pour : Impliquer et motiver son équipe dans une démarche positive Prendre en compte ses problématiques et répondre à ses finalités contextuelles
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
TROIS PRINCIPES GUIDENT LE DEPLOIEMENT DE L’ADP DANS UNE PERSPECTIVE DE TRANSFORMATION
REFERENTIEL PARTAGE La mobilisation de tous les leviers suppose l’autonomie des acteurs, qui à son tour
implique un référentiel partage pour assurer la cohérence, et cela à quatre niveaux : • ADP comme « Modèle Valeur » et comme « Radiographie Performance » • Principes et méthode rigoureuse d’exploitation de l’outil • Organisation du déploiement de l’ADP • L’ « Organisation Performante » : mode de gouvernance cible
Fondé sur les concepts élargis de l’ADP, le référentiel : • Se construit en marchant : erreur et essai, ajustements par itération • Se solidifie et s’industrialise progressivement
SUBSIDIARITE : APPLICATION SUR MESURE DU REFERENTIEL COMMUN Ce principe essentiel à la mobilisation s’applique au projet même de mise en œuvre de l’ADP Hormis le référentiel commun, proposer tout à tous, n’imposer rien à personne. Chaque
responsable peut adapter l’outil, son déploiement et son exploitation à son entité. Inciter et aider chaque responsable à s’emparer du projet pour l’adapter à son contexte
et pour répondre à ses problématiques spécifiques jusqu’à en faire un « projet d’entité » ayant du sens et motivant pour son équipe.
ACCULTURATION PAR COPRODUCTION Afin de favoriser les prises de conscience et l’appropriation nécessaires à la transformation Coproduire et adapter la démarche avec les responsables d’entités Inciter les responsables à impliquer leurs équipes
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
TRANSFORMATION MANAGERIALE SILENCIEUSE
« Silencieuse » parce qu’elle se diffuse progressivement et naturellement Chaque responsable intervient dans son rôle élargi : « stratège » et « manager de proximité » • En répondant aux problématiques et finalités contextuelles de son entité
• En travaillant sur les données concrètes de son unité selon une démarche structurée • En aidant ses collaborateurs à progresser, à trouver du sens et de la motivation
Chacun peut exercer sa créativité, progresser et s’épanouir dans son métier grâce à : • La prise de conscience de son champ d’autonomie élargi • La connaissance objective et l’incitation à se centrer sur ses propres leviers prioritaires • La possibilité de combiner les leviers macro/micro pour objectiver et harmoniser ses relations verticales et horizontales, en fédérant les priorités des uns et et des autres
A mesure de l’implication des différents acteurs, on profite de toutes les opportunités pour étendre et densifier l’intégration des modes de management : élaboration de la stratégie, fixation des objectifs, systèmes d’intéressement et de développement des hommes…
Il y a coïncidence entre déploiement de l’ADP et transformation Déployer l’ADP sans transformer le management c’est le dévoyer.
Ainsi, utilisé dans la logique de contrainte, le benchmarking sera non seulement inefficace, mais aussi contreproductif et rejeté.
Inversement, pour transformer le management, il n’y a rien d’autre à faire que déployer l’ADP • La transformation vers une gouvernance par la mobilisation ne suppose aucun autre changement a priori : organisation, investissements, développements SI… • La mise en œuvre de l’ADP fait évoluer la culture performance et la capacité managériale qui, en retour, améliorent la qualité d’exploitation de l’outil et l’efficacité de la démarche.
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TROIS REGISTRES COMPLEMENTAIRES DE LA TRANSFORMATION SILENCIEUSE
INDIVIDU : perception et motivation Au-delà des contraintes visibles, prise de conscience de son champ d’autonomie Prise de conscience de l’impact des pratiques et évolution de ses pratiques Motivation et volonté de s’investir dans sa propre évolution
ENTITE : pilotage et management Connaissance objective des leviers prioritaires à fort potentiel de progrès Exploitation systématique et en synergie des leviers macro et micro Opportunité d’évoluer vers un rôle de manager à la fois « stratège et de proximité » Responsabilité vis-à-vis du développement des collaborateurs
ENTREPRISE ou BU : leadership et gouvernance Faire émerger et partager une vision élargie de l’entreprise et de son management Faire évoluer la logique de gouvernance de la contrainte à la mobilisation :
• Créer les conditions de l’Organisation Performante • Promouvoir et aider les managers qui souhaitent dépasser le rôle d’exécutant
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
« QU’EST-CE QUE JE GAGNE ? QUEL ROI ? » « COMMENT CHIFFRER LE GAIN DE CETTE TRANSFORMATION ? »
Le ROI est bien adapté pour évaluer la rentabilité des projets d’amélioration directe et déterministes : ayant des objectifs spécifiques qu’on réalise par des changements préétablis, impliquant souvent des investissements.
La transformation de la gouvernance améliore la performance indirectement, grâce à l’exploitation systématique des PAP/Enjeux des leviers disponibles.
Les gains ne résultent pas de changements prédéterminés mais d’une multitude de prises de conscience et d’évolution des pratiques par les acteurs.
Ne sachant pas à l’avance dans quels domaines ni par quels changements les gains seront réalisés, on ne peut pas évaluer le ROI de façon classique.
Nous allons voir qu’il existe une autre approche pour évaluer le ROI de l’ADP et, plus généralement, des projets de transformation non déterministes.
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L’enjeu de l’ADP dépasse de loin la seule rentabilité. Mais rassurer la direction sur ce point est important à la fois pour sa mise en œuvre et pour la réussite pérenne de la « transformation silencieuse ».
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EVALUATION DE LA RENTABILITE DES PROJETS DE TRANSFORMATION NON DETERMINISTES
La connaissance des PAP/Enjeux offre une autre voie d’évaluation du ROI. Et pour cela, nul besoin de bâtir l’ADP : il suffit d’illustrer l’importance du ROI par un brin d’arbre ne comportant que quelques indicateurs.
Les PAP/Enjeux sont toujours très élevés, mais ils résultent d’un calcul théorique qui ne tient pas compte des Facteurs Structurels (F.S.).
Comment passer du potentiel théorique à l’évaluation des gains réalistes ? • Rappeler la démarche préconisée pour transformer les écarts constatés en objectifs validés par des actions de progrès. • Décompter l’impact des F.S. qui expliquent souvent 20 à 35% du potentiel. • Demander à la direction son estimation de gains réalistes sur les 65 à 80% restants. Les réponses si situent entre 25 et 50%. Même avec une hypothèse très basse de 10% seulement du potentiel théorique on arrive à un ROI supérieur de 2 ordres de grandeur aux ROI classiques.
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Rassurer la direction sur la rentabilité permet de ne plus s’en préoccuper pour se centrer sereinement, sans pression et sans urgence, sur la qualité de l’appropriation de la démarche et sur la « transformation silencieuse ».
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TRANSFORMATION SILENCIEUSE OU METAMORPHOSE COMME LE GRAIN QUI POUSSE…
Silencieuse, la croissance naturelle est aussi invisible. On ne la voit pas ; on ne peut que constater son effet.
Fragile au départ, la jeune pousse se renforce de jour comme de nuit, naturellement et insensiblement, jusqu’à devenir un grand arbre.
La transformation est d’autant plus naturelle et forte qu’elle s’enracine dans le code génétique de la performance et irriguée de ses concepts élargis.
Elle s’opère et se renforce au rythme de la diffusion, l’appropriation et l’application concrète des concepts élargis au sein de l’entreprise.
« Ne rien faire. Et que rien ne soit pas fait. » (Lao tseu)
« Il ne faut ni tirer sur les plantes pour les faire grandir plus vite, ni se dispenser de sarcler à leur pied pour les aider à pousser. » (Mencius)
« Le royaume de Dieu est semblable à un grain de sénevé qu’un homme a pris et semé dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences ; mais, quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. » (Matthieu 13,31-32)
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SCHEMA DE LA TRANSFORMATION MANAGERIALE
Selon leur prise en compte, les mêmes mécanismes conduisent à deux logique aboutissant au cercle vicieux ou vertueux.
3 invariants culturels du management traditionnel
Approche DYNAMIQUE Cercle vertueux
Créer les conditions de l’Organisation Performante
Approche STATIQUE Cercle vicieux
2 logiques asymétriques
X X X
X X
=
=
« Modèle Valeur » quantifié en « Radiographie Performance »
Trois mécanismes universels bien connus et reconnus de tous
Prise en compte dans le dispositif opérationnel
et son utilisation
INTERDEPENDANCE
TRANSVERSALITE
FH C I
Exploitation des concepts élargis pour bâtir un dispositif opérationnel
avec deux apports originaux
Non prise en compte de la génération de valeur
par le management traditionnel
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L’APPROCHE PROCESSUS À LA LUMIÈRE DE L’ARBRE DE PERFORMANCE
Elargir le concept de processus et rendre visible les processus : définition ouverte et Modèle Valeur du processus
Prendre conscience et valoriser un apport essentiel et méconnu du processus : support naturel ou « colonne vertébrale » de la génération de valeur
Ajuster le curseur entre rationalisation du processus et autonomie des acteurs relevant respectivement des leviers macro et micro
Inscrire l’approche processus dans une perspective d’élargissement de la logique de gouvernance de la contrainte à la mobilisation
Répondre à la préoccupation de rentabilité de la direction, afin de s’en dégager et se centrer sur la qualité de la mise en œuvre de l’approche processus
Note de lecture : Dans ce chapitre, nous appliquons librement les concepts élargis de l’ADP supposés connus du lecteur.
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EMERGENCE DE L’APPROCHE PROCESSUS
Dès lors qu’il y a organisation, spécialisation des tâches et des compétences, se pose la question des frontières, des interactions et donc de la transversalité.
Frontières et transversalité ne s’opposent pas. Au contraire, le concept même de transversalité se définit et trouve son intérêt par rapport aux frontières.
La production de produits/services ou de valeur implique des interactions entre unités organisationnelles. Qu’ils soient explicites ou non, qu’on en soit conscient ou non, les processus sont omniprésents et aussi essentiels que les unités pour l’efficacité de la production.
Le management traditionnel a souvent privilégié : • Les activités par rapport aux interactions • La vision organisationnelle par rapport à celle des processus • La hiérarchie par rapport aux autres acteurs de la production • Le pouvoir hiérarchique par rapport à la contribution à la performance
Des évolutions bien connues conduisent les managers à prendre conscience qu’on ne peut plus ignorer les processus. De plus en plus d’entreprises mettent en œuvre l’approche processus avec des démarches variées.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
GRILLE DE LECTURE DE L’APPROCHE PROCESSUS POUR BATIR OU FAIRE EVOLUER SA PROPRE DEMARCHE
La mise en œuvre de l’approche processus se fait selon des démarches variées. D’où le besoin d’une grille de lecture selon différents axes : • Pour questionner, analyser, décrire et positionner les démarches processus • Afin de bâtir ou faire évoluer sa propre démarche
Du point de vue de la génération de valeur, les axes pertinents concernent quatre grandes fonctions ou finalités de l’approche processus* : • Rendre visible les processus : définir et modéliser les processus • Rationaliser les processus : refondre et/ou optimiser les tâches et les flux • Piloter les processus : piloter la performance et animer les acteurs • Piloter par les processus : repenser la gouvernance de l’entreprise
Cette grille de lecture peut enrichir les différents modèles de maturité : • Souvent pauvres en matière de performance • Toujours tributaires des trois invariants culturels de la logique traditionnelle
* Remarque : Le choix des axes d’analyse dépend de la perspective adoptée. Ainsi, du point de vue du S.I., des outils BPM ou de la certification d’autres axes seraient probablement retenus.
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RENDRE VISIBLE LES PROCESSUS Avant d’être outil de pilotage, l’ADP est un nouveau type de modèle du processus.
Non prescriptif : grille de lecture de la réalité Leviers Macro et Micro : la valeur générée
dépend du cadre et de son utilisation (FH) Transversalité absolue : sans frontières. Les
interdépendances n’ont pas de frontières. Sens : Valeur générée Parties prenantes Temporalité : continu : la valeur se génère en
continu tout au long du processus
Modèle « VALEUR » Rend compte de la génération de valeur
Analyse arborescente d’indicateurs Liens mathématiques (+/-/x/÷) quantifiables
X X X
X X
=
=
Valeur générée pour les parties prenantes, en continu et tout au long du processus,
au-delà de sa finalité ou produits / services finaux
Prescriptif : définit le cadre théorique préconisé Leviers Macro : le cadre préconisé ne dit rien de
son utilisation réelle : Facteur Humain (FH) Transversalité relative : vis-à-vis de l’organisation.
Les processus ont leurs propres frontières. Sens : Produits / Services Clients Temporalité : instantané : moment de la délivrance
des produits/services au client
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Modèle « ACTIVITE » Définit le cadre théorique préconisé
Enchaînement ordonné d’activités Schémas qualitatifs (flèches et autres symboles)
Produits / services
aux clients
Evénements déclencheurs du cycle d’activité
DEBUT FIN
L’ADP ne dit rien des activités, mais modélise la valeur qu’elles génèrent. Il complète et élargit le concept et le modèle traditionnel de processus.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
ILLUSTRATION DU MODELE « ACTIVITE » Processus « Vente de Crédits »
Surveillance de fonctionnement de bout en bout Indicateurs traditionnels Tableau de Bord : Nb de RDV par canal, avec ou sans simulation internet Nb de proposition de prêt transmise au Back Office Nb de refus client Délai entre l’envoi du dossier par le CC et le retour BO Etc….
Evénement déclencheur
Résultat final
Client Prospect
Prise de RDV
Conseiller clientèle
Proposition prêt
Conseiller clientèle
Traitement dossier
Back Office
Retour dossier
Conseiller clientèle
Prise RDV Client
Réponse NOK Réponse OK
Dossier de prêt
Conseiller clientèle
Non signature
client
Signature
client
Demande de RDV
Conseiller clientèle
Différents canaux d’accès
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PNB Vendu
Nb Crédits MEP
Nb Crédits MEP
Nb Clients
PNB Vendu
Nb Clients /
Nb Crédits MEP
Nb Dossiers OK X
Nb Dossiers OK
Nb Dossiers BO
Nb Dossiers BO
Nb Demandes X
PNB Vendu
Nb CC
Nb Crédits MEP
Nb CC X
Compétitivité de l’offre
Qualité dossiers transmis au BO
Nb Demandes
Nb Clients
Sélectivité dossiers par les CC
Activité portefeuille ou Appétence crédit
Productivité Portefeuilles
Taille Portefeuilles
X
Productivité CC en PNB
Nb Clients
Nb CC X
Productivité CC en Nb Crédits
PNB moyen
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Illustration limitée à la branche « Productivité » de l’ADP
ILLUSTRATION DU MODELE « VALEUR » Processus « Vente de Crédits »
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
COMMUN A TOUS LES ACTEURS CONCERNES L’ADP PEUT ETRE ENRICHI ET ZOOME SOUS L’AGLE
ET AU NIVEAU DE FINESSES SOUHAITES
On peut enrichir l’ADP par d’autres notions comme : Les délais des différentes étapes Le % prospects: demandes, RDV, dossiers BO, OK, MEP L’analyse des causes de non passage à l’étape suivante …
PNB Vendu
Nb Crédits MEP
Nb Crédits MEP
Nb Clients
PNB Vendu
Nb Clients /
Nb Crédits MEP
Nb Dossiers OK X
Nb Dossiers OK
Nb Dossiers BO
Nb Dossiers BO
Nb Demandes X
PNB Vendu
Nb CC
Nb Crédits MEP
Nb CC X
Nb Demandes
Nb Clients
Efficience des pratiques
X
PNB Vendu
Encours Vendus
Encours Vendus
Nb Crédits MEP
X
Encours moyen
Productivité encours vendus
Nb Clients
Nb CC X
Nb RDV
Nb CC
Nb RDV
Nb Crédits MEP
/
Productivité ou Activité CC en RDV
Quantification et comparaisons selon différents porteurs de performance et différentes granularités Réseau, Régions, Agences, CC Segments de clientèles Types de crédit, Produits Back Office : équipes, agents Par canal, origine des demandes
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Productivité CC en Nb Crédits
PNB moyen
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CONTRIBUTION DU PROCESSUS A LA PERFORMANCE DU METIER
Au-delà des frontières du Modèle Activité, le Modèle Valeur reflète la génération de la performance du métier en y intégrant la contribution du processus. Pour la plupart, les indicateurs sont indépendants du Modèle Activité.
Le métier est plus fondamental et plus pérenne que le processus qui en est le support. Il en résulte que, pour l’essentiel, le même Modèle Valeur : • S’applique à toutes les entités en respectant leur autonomie d’organisation. • Reste stable, même quand l’organisation ou le processus changent.
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PNB Vendu Nb Crédits MEP
Nb Crédits MEP Nb Clients
PNB Vendu Nb Clients
/
Nb Crédits MEP Nb Dossiers OK
X Nb Dossiers OK Nb Dossiers BO
Nb Dossiers BO Nb Demandes
X
PNB Vendu Nb CC
Nb Crédits MEP Nb CC
X
Nb Demandes Nb Clients
X
PNB Vendu Encours Vendus
Encours Vendus Nb Crédits MEP
X
Nb Clients Nb CC
X
Nb RDV Nb CC
Nb RDV Nb Crédits MEP
/
Transcription Valeur du Modèle Activité du processus
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DEFINITIONS PLUS OU MOINS OUVERTES DU CONCEPT DE PROCESSUS
Définition ISO 9001 2000 : Ensemble d'activités corrélées ou interactives qui transforme des éléments d'entrée en éléments de sortie
Définition habituelle : Enchaînement ordonné d’activités, déclenché par un événement extérieur et aboutissant à des produits/services pour des clients internes ou externes du processus
118
Les deux premières définitions relèvent du Modèle Activité. La définition ADP relève du Modèle Valeur : elle est fondée sur la finalité et non les activités du processus.
Plus générale que la définition habituelle, la définition ISO 9001 est plus proche de la définition ADP dans la mesure où elle ne précise pas : • Le caractère ordonné du processus qui peut donc être tacite : le processus existe qu’il y ait ou non approche processus • La nature, la provenance ni la destination des éléments d’entrée / sortie • L’événement déclencheur ni l’aboutissement (début / fin) du processus
Remarquons que la définition ADP s’applique aussi au concept de projet. Avec la seule différence que la finalité du projet est spécifique/unique et non pérenne.
Définition ADP : Ensemble de décisions, d’opérations et de transactions variées contribuant à une finalité pérenne de l’entreprise
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
TRANSVERSALITE SANS FRONTIERES Définition élargie du concept de processus selon le Modèle Valeur
119
Alors que les définitions du Modèle Activité ne parlent pas de façon explicité de finalité, le Modèle Valeur définit le processus par sa finalité. Celle-ci comprend la production de produits/services, mais ne s’y limite pas.
Visant à rendre compte de la contribution du processus à la performance de l’entreprise, L’ADP ne limite le processus par aucune frontière et a priori. Il va aussi loin que notre compréhension des impacts mutuels significatifs entre le processus et le reste de l’entreprise. Et ces impacts comme leur compréhension évoluent dans le temps.
En particulier, la définition ADP n’évoque pas les notions d’événement déclencheur ni d’éléments de sortie. Bien sûr, il ne s’agit pas de nier l’existence possible de ces notions, mais : • L’ADP ne les considère pas comme indispensables ou essentiels • Ce faisant, il ouvre la possibilité d’en avoir plusieurs ou aucun
« Dans les choses les plus importantes, les concepts ne se définissent jamais par leurs frontières mais à partir de leur noyau. » (Edgar Morin) Et dans la définition ADP, c’est la finalité du processus qui en est le noyau.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
TRANSVERSALITE SANS FRONTIERES / ILLUSTRATIONS
120
Le concept et l’approche processus sont pertinents même sans événement déclencheur. Ainsi, « maîtriser les risques » est une finalité pérenne de l’entreprise qui ne fait référence à aucun élément d’entrée / sortie. Comme toute finalité pérenne, elle s’appuie sur (ou sous-tend) un processus au sens de l’ADP. Maîtriser les risques ne se limite pas à répondre à tel événement. C’est un processus sans début ni fin et sans événement déclencheur externe.
Où fixer le déclencheur du processus « assurer l’assistance technique » : l’appel du client, le problème à son origine, le fonctionnement non conforme à la promesse de l’offre, la vente inadéquate de l’offre à des clients non éligibles ?
Pour le processus « recruter », les demandes des services sont bien un déclencheur. • Prévenir ou réduire la demande en amont ne font-ils pas partie du processus ? • Compte tenu du marché tendu sur certains métiers, on peut recruter sans attendre les demandes pour constituer un petit vivier de compétences qu’on pourra intégrer dans l'entreprise sereinement et répondre aux demandes de façon plus sûre et plus rapide. • Au-delà et à la faveur de sa finalité première, le processus génère de la valeur pour d’autres parties prenantes. Ainsi, un recrutement implique plusieurs candidats. Quelle réponse et quel service peut-on apporter aux candidats non retenus ? Quel en sera l’impact sur l’image de l’entreprise, sur l’efficience du processus ?…
Le choix a priori d’un événement déclencheur externe est une contrainte inutile. Pire, il limite le champ du processus et freine la créativité du pilote de processus. Ne pas en fixer un a priori permet d’en envisager plusieurs ou aucun.
A l’opposé, le Modèle Valeur ouvre le champ et invite à la créativité.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
TRANSVERSALITE SANS FRONTIERES
121
AVANTAGES / INCONVENIENTS ? « Clarifier » les responsabilités par des frontières artificielles ignorant les interactions :
• Limite le besoin de dialogue entre acteurs • Mais aussi, freine la coopération, réduit le champ d’optimisation et déresponsabilise
La transversalité sans frontières du Modèle Valeur : • Elimine la recherche des interactions entre processus a posteriori, en les intégrant directement dans le modèle modèle lui-même • Aide les responsables à se libérer du tabou organisationnel des frontières • Met d’emblée tous les responsables d’entités, dont les pilotes de processus, sur un pied d’égalité, sans privilégier le pouvoir hiérarchique a priori • Favorise la créativité et l’initiative des acteurs en les invitant à s’emparer de leurs finalités pour explorer de nouvelles pistes de génération de valeur
DEUX CONDITONS Au plan technique : unicité du cadre de cohérence pour toute l’entreprise
• L’ADP du processus n’est autre que sa trace sur l’ADP de l’entreprise • C’est aussi vrai pour les autres entités : unités, fonctions, offres, marchés, projets.
Au plan de la gouvernance : élargissement de deux concepts traditionnels • De la responsabilité à la coresponsabilité • De la maîtrise de sa performance à la « contribution » à celle de l’entreprise
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
PRISE EN COMPTE DES 3 MECANISMES UNIVERSELS ? • Modèle Activité : uniquement la transversalité, et cela de façon relative
• Modèle Valeur : entièrement fondé sur les trois mécanismes
Collectif Individuel FH
X X X
X X
=
=
ORGANIGRAMME P R O C E S S U S
P R O J E T S
2. TRANSVERSALITE des indicateurs : Seule, aucune entité ne maîtrise « sa » performance. Chaque indicateur résulte de la contribution de différents processus et acteurs internes et externes.
3. FACTEUR HUMAIN (collectif ou individuel) : Quelle que soit la qualité du système, ou cadre général de fonctionnement, les acteurs l’interprètent et en font des usages variés, impactant ainsi fortement la performance.
1. INTERDEPENDANCE entre indicateurs : Loin d’être indépendants, les indicateurs de performance forment un tissu d’interactions complexes : non linéaires, plus ou moins directes et variables dans le temps.
Modèle Activité : Transversalité RELATIVE vis-à-vis des frontières organisationnelles
Modèle Valeur : Transversalité ABSOLUE, sans frontières
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LE MODELE VALEUR ELARGIT A LA FOIS LA NATURE ET LES BENEFICIAIRES DE LA PRODUCTION
Outre l’apport de la transversalité, le processus donne du sens aux activités, en les orientant vers une finalité de production destinée à des bénéficiaires.
Comme pour la transversalité, le Modèle Valeur renforce les constituants du sens : La définition ADP du processus introduit de façon explicite la notion de finalité
qui élargit celle de production. Par rapport au Modèle Activité, le Modèle Valeur élargit la nature même de la
production ainsi que le champ des bénéficiaires :
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Type de Modèle Production Bénéficiaire
Modèle Activité Produits/Services Clients
Modèle Valeur Valeur générée Parties prenantes
REMARQUE. Encore plus adaptés, voire nécessaires, au monde du e-Business, ces élargissements sont particulièrement bien illustrés par les réseaux sociaux : La génération de valeur se fait en réseau et ne se limite pas à la relation bilatérale
entreprise / clients. Le concept même de client devient flou et demande à être précisé. Au-delà des Produits/Services proposés par l’entreprise, différentes parties prenantes
peuvent utiliser le système pour produire de la valeur et/ou en retirer des bénéfices.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
L’ADP ELARGIT LE CONCEPT TRADITIONNEL DE L’OFFRE ET, PAR VOIE DE CONSEQUENCE, LE ROLE DU PILOTE DE PROCESSUS
Au-delà de l’offre de produits et de services aux clients, l’entreprise propose aux coproducteurs bénéficiaires, selon des modalités et conditions différenciées, l’accès à son système de coproduction de valeur.
Autrement dit, c’est le système entreprise lui-même, qui constitue l’offre élargie.
De même, comme support opérationnel de la production (de produits/services ou de valeur) c’est le système processus lui-même qui constitue l’offre élargie.
La définition de l’offre de l’entreprise est un constituant essentiel de sa stratégie globale qui relève de la responsabilité de la direction.
De même, la définition de l’offre du processus, et donc du système processus, fait partie intégrante de la stratégie d’entité, qui relève du rôle du responsable d’entité, en l’occurrence le pilote de processus.
124
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LA PERFORMANCE COMME VALEUR GENEREE N’A DE SENS QUE DANS UNE PERSPECTIVE DE PROCESSUS
On reconnaît à l’approche processus deux apports majeurs : • La vision transversale de l’entreprise • Le sens : orientation des activités vers les produits/services aux clients
Le Modèle Valeur élargit et renforce ces deux apports. Bien plus, il met en évidence un autre apport des processus, encore plus
essentiel, qui n’est pas mis en avant, voire dont on n’a pas conscience : La performance comme dynamique de génération de valeur, n’a de sens que dans une perspective de processus. • En effet, le processus est le lieu naturel des interactions qui aboutissent aux produits/services et, plus généralement, à la valeur générée. • C’est aussi pourquoi l’ADP se décline toujours par processus, même si la direction n’a pas l’intention de mettre en œuvre l’approche processus.
Le Modèle Activité est la « colonne vertébrale » du processus. Le Modèle Valeur, en « mettant de la chair autour du squelette », rend
l’approche processus encore plus pertinente, voire indispensable, vis-à-vis de la préoccupation performance de la direction et des métiers.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LA RATIONALISATION DU PROCESSUS N’EST QU’UN DES DEUX LEVIERS DE LA PERFORMANCE
Habituellement on distingue deux types de rationalisation selon son ampleur : • Reengineering : refonte globale ou en profondeur • Optimisation : évolutions partielles et plus limitées
A la lumière de l’ADP, ces deux types d’améliorations sont de même nature : • Ils relèvent tous deux des leviers macro pour modifier le cadre général ou de l’offre d’accès aux acteurs (coproducteurs et bénéficiaires à la fois) au système de coproduction de valeur du processus. • Rappelons que tout changement du cadre général, même mineure (comme une norme ou une procédure), relève des leviers macro.
Plutôt que l’ampleur de la rationalisation, l’ADP utilise comme critère distinctif la nature des deux types de leviers d’amélioration de la performance :
126
Leviers macro : définir / rationaliser le cadre RATIONALISATION / STRATEGIE REPARTIE
Leviers micro : exploiter le potentiel du cadre MANAGEMENT / PILOTAGE DE PROXIMITE Qualité du système ou cadre théorique Pe
rfor
man
ce
mini
maxi
Moyenne
Modèle PAP
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LES DEUX FACETTES POSITIVE ET NEGATIVE DE LA RATIONALISATION DU PROCESSUS OU DU CADRE
La rationalisation du processus doit résoudre la tension entre ses deux facettes : + Le cadre SUPPORT : lieu de l’exercice du métier et des interactions
Le simple fait de rendre visible le processus jusque-là tacite et de le rationaliser est un apport originel de l’approche processus et une condition d’efficacité.
- Le cadre CARCAN : contrainte à l’autonomie des acteurs Chacun est censé respecter le cadre défini par l’ensemble des leviers macros. Au plus près du terrain, cette contrainte s’alourdit par le cumul de priorités, de règles et de projets plus ou moins cohérents décidés par de nombreuses entités, et risque de devenir un carcan.
127
Comment concilier AUTONOMIE et RATIONALISATION ?
REMARQUE : Cas particulier de la problématique clé du management La formalisation et la rationalisation qu’implique l’approche processus accentue la
problématique clé du management de l’équilibre entre autonomie et cohérence. Comme dans le cas général, la réponse se fait selon deux logiques de
gouvernance : par la contrainte seule ou aussi par la mobilisation.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
AUTONOMIE DES ACTEURS ET RATIONALISATION DU CADRE OPPOSITION OU SYNERGIE ?
Bien que compréhensible, c’est une erreur que d’opposer l’autonomie au cadre. Loin de s’opposer, les deux concepts se définissent l’un par l’autre.
Contrainte, le cadre est aussi le support indispensable à la pratique efficace des métiers et à la fluidité des interfaces. La formalisation / rationalisation des processus tacites est justement un apport originaire de l’approche processus.
Comme dans le cas général de la tension entre autonomie et cohérence, la réponse à la tension entre autonomie et rationalisation du processus est conditionnée par la logique de gouvernance : contrainte ou mobilisation.
Le même mécanisme, celui du Facteur humain, est au cœur et différencie ces deux logiques selon la philosophie de méfiance ou de confiance qu’il inspire, correspondant respectivement aux « théories X et Y » de McGregor et aboutissant respectivement au cercle vicieux ou vertueux. Les théories X et Y sont performatives : l’attitude de méfiance ou de confiance a priori vis-à-vis du Facteur humain tend à se justifier a posteriori.
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La confiance ne se décrète pas : bien que nécessaires, les convictions et la volonté ne suffisent pas. Elle suppose des conditions opérationnelles, en particulier la connaissance des PAP et le Modèle Valeur comme cadre de cohérence fédérateur.
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LOGIQUE DE CONTAINTE MEFIANCE VIS-A-VIS DU FACTEUR HUMAIN
OPPOSITION ENTRE AUTONOMIE ET RATIONALISATION
Le foisonnement de priorités et de règles imposées à tous sans discernement est un risque opérationnel majeur et de nature systémique :
Trop de priorités tue la priorité. Soumis à des priorités imposées par plusieurs entités centrales, les acteurs locaux sont bien obligés d’en faire le tri.
La méfiance vis-à-vis du Facteur humain pousse à multiplier et à détailler les règles, les préconisations et les contraintes en espérant réduire le risque d’interprétation et de mauvaise utilisation par les acteurs.
Trop de règles tue la règle, en créant des incohérences internes du cadre. L’incohérence du cadre génère des dysfonctionnements systémiques. Il ne s’agit pas d’anomalies à corriger comme on les envisage habituellement, mais de la production « programmée » ou « encapsulée » dans la conception même et dans le fonctionnement normal du cadre.
Lourdeur, incohérence, inadaptation, voire inapplicabilité du cadre imposé, souvent sans explication, créent un sentiment de frustration et de dépossession du métier, cause majeure de rejet par le terrain.
En sens inverse, le rejet ou la résistance par le terrain renforce le climat de méfiance et « justifie » la création de nouvelles règles…
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LE RISQUE SYSTEMIQUE DE LA LOGIQUE DE CONTRAINTE POUR L’APPROCHE PROCESSUS
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La mise en œuvre de l’approche processus ne se fait pas dans un vide culturel. Tributaire de la logique traditionnelle de la gouvernance par la contrainte, l’approche processus obéit aux trois invariants culturels de cette logique.
L’ignorance des PAP ne permet pas l’exploitation des leviers micro, ce qui conduit à surexploiter les leviers macro : la rationalisation du processus.
Dans ces conditions, l’approche processus risque de devenir à la fois : • Un nouveau moyen renforçant la logique de contrainte • Et, in fine, une victime de cette même logique Ce risque systémique devrait être pris en compte dans la cartographie des risque et être piloté comme tel.
Leviers macro : définir / améliorer le cadre Leviers micro : exploiter le potentiel du cadre
Qualité du système ou cadre théorique
Perf
orm
ance
mini
maxi
Moyenne
Modèle
PAP
Rendements décroissants, voire négatifs, dus à l’usage abusif des leviers macro
M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
L’APPROCHE PROCESSUS AU PERIL DE LA CERTIFICATION
Le risque de surexploitation des leviers macro est d’autant plus fort que la mise en œuvre de l’approche processus se fait en accompagnement ou dans le cadre de la certification.
Normative par nature, la certification renforce la logique de contrainte :
• Elle ne certifie pas la performance, mais le respect de procédures, de normes et de préconisations censées conduire à la performance. • Elle impose ses « bonnes pratiques » sans valider leur performance.
• Elle se méfie des « pratiques performantes » et freine les véritables innovations qui, le plus souvent, sortent du cadre prédéfini. • Elle envisage le Facteur humain avec suspicion dans la mesure où il est susceptible de s’écarter de ses préconisations.
Souvent fondée sur le dogme du « client roi », la certification envisage la performance de façon statique et centrée sur la satisfaction client, suivie par quelques indicateurs de qualité et éventuellement de productivité.
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M P MANAGEMENT & PERFORMANCE
LOGIQUE DE MOBILISATION CONFIANCE VIS-A-VIS DU FACTEUR HUMAIN
SYNERGIE ENTRE AUTONOMIE ET RATIONALISATION
Du « grain de sable dans les rouages » qu’il risque de devenir, faire de l’autonomie des acteurs un levier de développement des hommes et un levier de performance au service des pilotes de processus (et de tous les responsables d’entités)
En complément de leurs leviers macro (définition et rationalisation du cadre) les responsables centraux disposent d’un nouveau type de levier, les leviers micros (pilotage de proximité fondé sur les PAP).
Par essence, les leviers micros ne fonctionnent que grâce à l’autonomie des acteurs. Ainsi, la connaissance des PAP offre un nouveau type de levier aux responsables centraux, tout en renforçant l’autonomie des acteurs locaux.
Enfin, aux responsables centraux tentés de « bétonner » le cadre pour maîtriser le Facteur humain, comme aux acteurs locaux qui se plaignent de n’avoir aucune marge de manœuvre, il n’est pas inutile de remarquer que si le cadre est dé-fini, ses interprétations et utilisations potentielles sont infinies…
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BIEN POSITIONNER LE CURSEUR ENTRE RATIONALISATION ET AUTONOMIE
PAR L’UTILISATION COMBINEE DES DEUX TYEPES DE LEVIERS
La connaissance des PAP, exploitée selon le principe de subsidiarité, et avec Le garde-fou du cadre de cohérence que constitue le Modèle Valeur, permet d’ajuster finement le curseur entre la rationalisation du cadre (levier macro) et l’autonomie des utilisateurs (levier macro).
A cet effet, quelques recommandations simples :
Ne pas changer / alourdir le cadre (l. macro) sans tenir compte des PAP et sans envisager la possibilité de réponses locales plus adaptées (l. micro) .
Lors de la la revue des processus, non seulement rationaliser, mais aussi émonder le cadre existant, en y associant les utilisateurs.
Faire coïncider les priorités des responsables centraux et des acteurs locaux, en fixant des objectifs pertinents tenant compte des PAP.
Valider systématiquement l’impact performance des « bonnes pratiques » édictées par les experts centraux.
Utiliser systématiquement les PAP/Enjeux dans la priorisation et l’arbitrage des projets et des investissements.
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LA SUBSIDIARITE PARTICULIEREMENT BIEN ADAPTEE A L’APPROCHE PROCESSUS
Appliquée AUX pilotes de processus, la subsidiarité renforce leur pouvoir traditionnel fondé sur la rationalisation (levier MACRO). Les pilotes de processus ne sont pas de simples exécutants. Ils ne se limitent pas à s’aligner sur la stratégie globale, mais exploitent pleinement leurs leviers macro en tant que « chefs de petites entreprises ».
Appliquée PAR les pilotes de processus, la subsidiarité leur donne un nouveau type de pouvoir fondé sur le pilotage des acteurs du processus (levier MICRO). De nature différente, le pouvoir de pilotage de proximité est indispensable pour exploiter l’énorme enjeu des PAP.
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N’ayant pas de pouvoir hiérarchique, les pilotes de processus : Sont plus dépendants du levier de pilotage que les managers d’unité. A condition de bien doser et de ne pas se limiter à la rationalisation (l. Macro),
ils peuvent faire un meilleur usage du pilotage (l. Micro) que les managers, dans la mesure où ils ne sont pas tentés par l’abus du pouvoir hiérarchique.
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TROIS NIVEAUX D’APPROCHE PROCESSUS VIS-A-VIS DE LA PROBLEMATIQUE CLE DU MANAGEMENT
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Comment concilier AUTONOMIE et COHERENCE ?
Trois niveaux Problématique et impact sur la gouvernance
Pilotage des processus
Modèle Activité
• Vision interne du processus : Comment ajuster le curseur entre rationalisation et autonomie des acteurs du processus ? • Ce niveau subit sans changer la gouvernance de façon significative.
Pilotage par les processus
Modèle Activité
• Vision du processus au sein de l’entreprise : Comment concilier l’autonomie du processus et la cohérence avec le reste de l’entreprise ? • Ce niveau accentue la problématique clé du management et nécessite un changement de gouvernance pour faire cohabiter pourvoir hiérarchique et transversalité des processus, sans remettre en cause la logique de contrainte.
Pilotage par la performance
Modèles Activité et Valeur
• Vision sans frontières de la contribution de tous les acteurs sur un pied d’égalité. • Ce niveau exacerbe la problématique et nécessite de s’affranchir de la logique de contrainte pour évoluer vers une gouvernance par la mobilisation. En même temps, le Modèle Valeur crée les conditions opérationnelles de cette évolution. • La contribution à la génération de la performance élargit, intègre et fédère toutes les logiques (de la hiérarchie, des pilotes de processus et de tous les acteurs) en les mettant sur un même pied d’égalité, sans en privilégier aucune a priori. • La connaissance fine des PAP/Enjeux est une aide objective à la définition des priorités et à l’exploitation combinée des leviers macro et micro de tous les acteurs.
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ELARGIR L’APPROCHE PROCESSUS EN L’EMANCIPANT DE LA LOGIQUE TRADITIONNELLE
Logique Traditionnelle Logique ADP
PERFORMANCE
DES VISIONS hétérogènes, floues, parcellaires, déformées
• Cloisonnées : frontières • Statiques : images à l’arrêt • Des TDB d’indicateurs isolés
UNE VISION partagée, formalisée, globale, cohérente
• Intégrée : sans frontières • Dynamique : film, scénario
• Un système d’indicateurs liés
PILOTAGE « UNIJAMBISTE »
• Réalisation de la stratégie et des objectifs globaux
INTEGRE • Réalisation : bien sûr
• Mais d’abord : Pertinence
GOUVERNANCE
Par la CONTRAINTE • Stratégie globale
• Pratiques normées • Managers exécutants
par alignement de tous sur quelques priorités globales
Par la MOBILISATION • Stratégie répartie/d’entité • Pratiques performantes • Managers stratèges et
de proximité exploitant leurs propres leviers prioritaires
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L’approche processus est un des progrès récents, peut-être le plus important, pour remédier aux insuffisances de la logique traditionnelle.
A défaut de les remettre en cause, elle reste tributaire des trois invariants culturels de cette logique et en particulier de la gouvernance par la contrainte.
Dès lors, l’approche processus risque de devenir à la fois un nouveau moyen de contrainte et une victime de la logique de contrainte. Le risque est d’autant plus fort qu’elle est souvent mise en œuvre dans le cadre de la certification.
Le Modèle Valeur, tout en élargissant l’approche processus, crée les conditions de sa réussite dans une logique de mobilisation.
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« QU’EST-CE QUE JE GAGNE ? QUEL ROI ? » « COMMENT CHIFFRER LE GAIN DE L’APPROCHE PROCESSUS ? »
La mise en œuvre de l’approche processus s’accompagne souvent de projets déterministes de rationalisation des processus.
Mais la mise en œuvre du pilotage par les processus, comme celle de l’ADP, n’est pas un projet déterministe visant l’amélioration directe de la performance :
• Les gains sont réalisés indirectement par la transformation de la gouvernance de l’entreprise. • Dès lors, sa rentabilité ne peut pas être évalué par le calcul classique du ROI. • En revanche, l’évaluation du peut se faire à partir des PAP/Enjeux comme nous l’avons vu dans le cas de l’ADP.
Signalons que la connaissance des PAP/Enjeux, au-delà de l’évaluation du ROI du pilotage par les processus :
• Est un support opérationnel pour la réalisation effective des gains indirects. • Permet de mieux identifier et de prioriser les projets déterministes.
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CONCLUSION INSCRIRE L’APPROCHE PEOCESSUS
DANS UNE LOGIQUE DE GOUVERNANCE PAR LA MOBILISATION
La gouvernance traditionnelle par la contrainte va dans le mur : • Inadaptée à la complexité et aux pressions : elle conduit à la perte de sens. • Autodestructrice : en soumettant les hommes à la pression sauvage de la performance à court terme, elle finit par détruire la performance.
Pour faire sens et inverser le cercle vicieux, il faut transformer la logique même du management de la performance et de la gouvernance : • Bâtir la performance sur le développement des hommes et pour les hommes. • Evoluer vers une gouvernance par la mobilisation.
L’approche processus peut être un atout majeur de cette transformation Encore faut-il qu’elle ne se conforme pas à la logique traditionnelle : • Eviter qu’elle en soit à la fois un nouveau moyen de contrainte et une victime. • En faire un support de libération et de développement des hommes dans l'exercice de leur métier.
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PRINCIPALES REFERENCES
BANQUES / ASSURANCES
Crédit Agricole 33 missions dans 22 CR (Réseaux / Distribution multicanal / Processus / Siège) LCL Réseaux France / Unités d’appui commercial / Filière « Monétique adhérents » Société Générale 2 missions Réseau / 8 missions Siège Caisses d’Epargne 5 CE / CNCE : Benchmarking de 26 CE sur la filière « Comptes de dépôt » CIC Paris Réseau d’Agences MMA / COVEA ~ 20 projets sur tous les processus : métiers, supports, administratifs MAAF Distribution multicanal April Assurances Distribution multicanal Macif-Mutualité Branche Prévoyance Individuelle AXA France Processus Gestion Sinistres de Fréquence
AUTRES SECTEURS
La Poste 20 CRSF (27.000 agents, globalement et par processus) / Force de vente courrier Veolia Water Exploitation / 10 Plates-formes « Service clients » / Fonctions supports Orange Agences / Régions / Centres de facturation et de recouvrement Bouygues Telecom Processus Assistance Technique du Fixe EDF GDF Services Processus « Travaux » et « Relève-Facturation-Recouvrement » EDF Division Services / Ligne de services Télécommunications Banque de France Processus d’exploitation des bases FIBEN Air France Fret : Réseau et processus d’exploitation Chronopost Réseau et processus d’exploitation STEF Transport Réseau et processus d’exploitation Sécurité Sociale ACOSS (104 Urssaf) / AMPI (assurance maladie professionnels Indépendants)
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Georges GARIBIAN Inventeur de l’Arbre de Performance®
Formation • Classes préparatoires (Lycée Louis-le-Grand 1970-72) • Ingénieur Civil des Ponts et Chaussées (ENPC 1972-75) • MBA de Stanford (Graduate School of Business 1976-78)
Parcours professionnel • 1978-1996 : conseil dans 4 cabinets : McKinsey, MMG Patricoff, A.T. Kearney, SMG-SIFO Group • Depuis février 1996 : consultant indépendant, fondateur du cabinet Management & Performance
Unique domaine d’expertise : le management de la performance • Pratique entièrement fondée sur l’Arbre de Performance, depuis son invention en 1985 • Conception de méthodes originales fondées sur l’Arbre de Performance
Une vocation de plus en plus claire : inverser la logique traditionnelle du management pour fonder la performance sur le développement des hommes et la mettre au service des hommes • Faire prendre conscience que le management par la contrainte va dans le mur et aider les entreprises à évoluer vers une logique de mobilisation • Transmettre l’Arbre de Performance à tous ceux qui le souhaitent, diffuser ses concepts élargis et leurs conséquences à contre-courant, tout en continuant à apprendre et à progresser moi-même
Principales publications • Coauteur de « La Pratique du Budget Base Zéro » - (InterEditions, 1983, 1987) • Trois contributions à l’ouvrage collectif « Changements Organisationnels et Instrumentation de
Gestion » de la collection Dossiers Documentaires de l’ANACT, 1995 • « Arbre de Performance. Management intégré et dynamique de la performance » (« Transversus »,
revue du Club des Pilotes de Processus, Automne 2010) • « Gouvernance des projets : une perspective élargie à la lumière de la performance » (n° 117 de
« La Cible », revue de l’AFITEP) • Trois contributions au Classeur « Management des Projets » de l’AFNOR (MAJ 35, 39 et 40) • Contribution au « Guide de la gestion des processus » (AFNOR Editions, 2014)
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