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DÉTERMINANTS DE L’ADOPTION DES TECHNOLOGIES ÉPROUVÉES DE

GESTION DURABLE DE LA FERTILITÉ DES SOLS :

CONTRAINTES ET RECOMMANDATIONS À LA MISE EN

ŒUVRE RÉUSSIE DES TECHNOLOGIES AGRO-SYLVO-PASTORALES D’AMÉLIORATION DURABLE DE LA FERTILITÉ DES

SOLS

Dr Moussa BONZI, Chargé de Recherche en Agronomie, Fertilité des sols et fertilisation des cultures : chef d’équipe

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Dr Babou André BATIONO, Chargé de Recherche en Foresterie/AgroforesterieDr André KIEMA, Chargé de Recherche en Elevage, PastoralismeIng. Boukaré SAWADOGO, Ingénieur de recherche, Agro économiste

Janvier 2013

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SOMMAIREINTRODUCTION.............................................................................................................................3

2. LES BONNES PRATIQUES RETENUES.........................................................................5

2.1. Critères de sélection de la bonne pratique....................................................5

2.2. Les bonnes pratiques retenues et justification de leur choix............5

3. LES CONTRAINTES ET RECOMMANDATIONS DE MISE EN ŒUVRE DES QUINZE BONNES PRATIQUES................................................................................................7

3.1. Définition d’une Contrainte...................................................................................7

3.2. Contraintes et recommandations de mise en œuvre des bonnes pratiques au Burkina Faso.................................................................................................9

3.2.1Technologies de production d’engrais et de fumure organiques (Compostages aérobie en tas ou en fosse et Compostage anaérobie, engrais minéraux et combinaison organo-minérale, Pratique traditionnelle de mobilité du bétail et de la transhumance),...................9

3.2.2Technologies de protection des sols pour une exploitation durable (Aménagement en cordons pierreux et bandes enherbées),18

3.2.3Techniques d’apport de fertilisants et d’apports d’éléments nutritifs non industriels et biologiques (Paillage de broussaille et d'herbes diverses, Rotations culturales céréales légumineuses (à graine ou fourragères) ou coton céréales, Association raisonnée des cultures Céréales-niébé ou coton-niébé ; ou légumineuses fourragères),........................................................................................................................20

3.2.4Technologies d’amélioration de l’efficacité des fertilisants apportés et de la gestion de l’eau à la parcelle (Apport d’engrais par micro dose, le Zaï et les Demi-lunes Manuels, Scarifiage du sol (sol sableux)),...............................................................................................................................22

3.2.5Technologies de récupération des terres dégradées ou en voie de l’être (Sousolage pour une récupération des terres à l’échelle communautaire, Régénération Naturelle Assistée (RNA),........................25

3.2.6Technologie de protection des sols et des cultures contre l’érosion sous toutes les formes (Haies Vives antiérosives et/ou Défensives)...........................................................................................................................29

4. CONCLUSIONS......................................................................................................................31

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INTRODUCTION

Le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé situé au cœur de l'Afrique de l'Ouest avec une superficie de 274 000 km2. Sa population est estimée à environ 15 millions d'habitants avec une densité moyenne d’environ 55 habitants au km2. Le pays est sous l’influence d’un climat tropical sec de type soudano-sahélien avec deux saisons : une saison longue sèche d’octobre à avril et une courte saison des pluies de mai à septembre. Le pays est subdivisé en 4 zones agro climatiques à savoir :- La zone sahélienne stricte avec une pluviométrie inférieure à 400 mm ;- La zone sub-sahélienne : pluviométrie comprise entre 500 et 650 mm ;- La zone nord soudanienne : pluviométrie comprise en 650 et 900 mm ;- La zone sub-soudanienne avec une pluviométrie supérieure à 900 mm.La majeure partie du pays est située dans la zone climatique de type soudano sahélien notamment le centre et le sud ; tandis que l’extrême sud et sud-ouest font partie de la zone sub-soudanienne. Le Burkina Faso connait une pluviométrie erratique qui décroît du Sud-Ouest au Nord. Cette disparité du climat dans le pays est un des facteurs qui réduise les capacités de productions agricoles et donc facteur d’insécurité alimentaire. Des efforts sont faits dans le sens de la sécurité alimentaire aussi bien au niveau étatiques dans la résolution des crises alimentaires et, par la recherche dans la mise au point de technologies innovantes permettant l’amélioration de la production agricole durable. L’analyse des résultats de recherche montre qu’au niveau de la création et ou de l’introduction de variétés performantes, ainsi que du développement des technologies de gestion de la fertilité des sols on note : (i) des variétés de semences diverses (céréales, cultures maraîchères et d’oléagineux) sont inscrites dans le catalogue variétal de l’INERA mais certaines de ces variétés bien que productives ne répondent pas toujours aux besoins des utilisateurs (très souvent en rapport avec les qualités organoleptiques -goûts), (ii) pour ce qui est du développement de technologies et d’innovations en vue de l’amélioration de la productivité on peut retenir la diffusion de formules de fumure, et la production de fumure organique. Dans le domaine de la gestion de l’eau, les technologies et innovations disponibles concernent la détermination des besoins en eau de certaines cultures, la mobilisation des ressources en eau, la mise au point d’outils de gestion des ressources en eau. Au niveau de la conservation des eaux et des sols, les technologies et innovations sont variées et vont de la réalisation de diguettes anti érosives aux fossés anti érosifs en passant par le zaï ou les demi-lunes. Pour l’agriculture de conservation les technologies de travail minimum du sol, de couverture permanente du sol ainsi que les rotations et associations culturales ont été développées. Dans les domaines de la production et du travail du sol des outils de travail du sol, de semis, d’entretien des cultures et de transport ont été développés.Des contraintes diverses sont également observées. L’analyse globale des contraintes montre que la génération des technologies est confrontée à différentes difficultés dont le manque de moyens financiers et la faiblesse des ressources humaines. Au niveau de l’adoption des technologies, les contraintes sont aussi nombreuses. On peut y retenir l’inadaptation de

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certaines technologies aux besoins des utilisateurs, la faible capacité financière des utilisateurs, l’analphabétisme des producteurs, la faiblesse des structures chargées de la vulgarisation et la faible valorisation des résultats de la recherche.Au vu du grand nombre de technologies, pour une analyse approfondie des déterminants d’adoption, il est nécessaire de bien circonscrire les technologies en nombre et en qualité de façon à couvrir l’essentiel des besoins par zones agro écologique. Pour ce faire,il faudrait pour une bonne adoption et un impact effectif des technologies sur l’amélioration de la productivité des terres, approfondir l’analyse des contraintes relatives à leur mise en œuvre et, proposer des recommandations vers les producteurs, les acteurs de la vulgarisation, les chercheurs et les décideurs politiques. C’est dans ce sens que le présent document qui découle du Catalogue des Bonnes Pratiques de Gestion Durable de la Fertilité des Sols (CILSS, 2012), est élaboré.

1. APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

L’approche méthodologique pour ce travail peut être divisée en plusieurs points essentiels que sont :- Une rencontre de cadrage des experts consultants avec l’équipe technique du CILSSFERSOL : Dr Moussa BONZI, chef de l’équipe de consultants a rencontré l’équipe FERSOL afin de bien s’imprégner des attentes de l’équipe. Au cours de cette rencontre les consultants ont exposé le contenu de l’étude, la répartition des tâches et les déplacements pour la collecte des données. Des discussions au cours de cette séance de travail ont permis à l’équipe de consultant de mieux comprendre le contenu souhaité par le CILSS. C’est alors qu’il est apparu la nécessité de :

- Prendre en compte le document sur les Bonnes pratiques agro sylvo pastorales de gestion durable de la fertilité des sols du CILSS en cours d’édition pour le choix des quinze meilleures pratiques souhaitées dans le TDR de la présente étude,

- Procéder à une recherche documentaires auprès des structures et personnes ressources génératrice, vulgarisatrice ou utilisatrices de ces technologies afin de recueillir les déterminants essentiels des contraintes à leurs adoptions et des recommandations ciblées,

- D’organiser des collectes d’informations sur les technologies par des enquêtes ciblées auprès de certains acteurs clés des systèmes de recherche, de vulgarisation, d’ONGs, d’organisations paysannes et de producteurs individuels dans toutes les régions agricoles du Burkina Faso où les technologies sont mises en œuvre.

La prise en compte des points ci-dessus a permis à l’équipe de consultants de procéder à un inventaire des services et institutions génératrices et/ou utilisatrices des technologies dans tous le pays et, décidée d’orienter les recherches sur celles les plus pertinentes en mesures de sortir les déterminants réels à la mise en œuvre des technologies, pour les avoir soit (i) testé en pré vulgarisation et post vulgarisation, (ii) vulgarisé ou (iii) utilisé effectivement.

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Afin de prendre en compte les facteurs socio économiques et biophysiques qui sont généralement fonction des zones, l’équipe de consultants ont divisé le pays en quatre (4) zones :

- Grand Centre couvrant les régions du Centre, de l’Oubritenga, du Centre ouest, du Centre nord et du centre sud

- Grand Est avec les régions de l’Est, du Centre est et du Sahel- Grand Ouest avec les régions des Hauts bassins, de la Boucle du

Mouhoun, du Sud ouest et des Cascades,- Grand Nord avec les régions du Nord, et une partie de la région du

Sahel.Des sous équipes ont été constituées pour chaque zone et on eu pour mandant d’organiser les rencontres, les fouilles documentaires et les enquêtes dans chaque région. - Une session de concertation entre les membres de l’équipe des consultants composée de Dr Bonzi Moussa, Agronome fertilité des sols, chef de l’équipe, Dr Bationo André, agroforestier, Dr Kiéma André, Zootechnicien Pastoraliste et Ing. SawadogoBoukaré Agro économiste, a permis de mettre au point une démarche, l’organisation et le format du document attendu et de faire une répartition des tâches entre les consultants. Aussi au cours de cette rencontre, le planning général de l’étude est effectué et les critères essentiels devant servir aux choix des technologies les plus pertinentes, discutés et définis. - Des sessions individuelles par groupe de travail ont porté sur le choix justifié des technologies au nombre de quinze comme souhaité dans les TDRs de l’étude (Cf TDR en annexe), et la recherche des informations par rapport aux contraintes de mise en œuvre de chaque technologie retenu.- En session plénière avec tous les groupes de consultants a permis de mettre en commun les résultats sur le choix définitif des quinze technologies ainsi que des informations collectées dans les régions par les différentes sous équipes. - La dernière étape de la méthodologie a consisté à l’élaboration du 1erdraft et sa validation en plénière par toute l’équipe de consultants.

2. LES BONNES PRATIQUES RETENUES

2.1. Critères de sélection de la bonne pratique

Dans le catalogue CILSS des bonnes pratiques agro sylvo pastorales de gestion durablede la fertilité des sols, les technologies ont été réparties dans cinq (5) groupes :

Les pratiques agronomiques: toutes les pratiques visant à une production agricole accrue, diversifiée et préservatrice de l’environnement et du sol ;

Les aménagements (ou pratiques physiques) des terres à des fins agricoles: tout aménagement des sols que ce soit manuel, traction

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animale ou motorisée qui permette de mieux gérer les cultures pour une production accrue et durable,

Les pratiques biologiques: toute pratique biologique visant à relever le niveau de fertilité des sols tout en préservant l’environnement.

Les pratiques zootechniques Les pratiques combinées

Au total cinquante-quatre (54) technologies ont été répertoriées comme ayant un impact sur la gestion durable de la fertilité des sols. Pour un tri les critères suivants ont été considérés :• Pertinence de la technologie par rapport à son impact sur la fertilité

des sols,• Disponibilité et accessibilités des informations souhaitées sur la

technologie: – sols, – rendements,– couverture géographique– données économiques

2.2. Les bonnes pratiques retenues et justification de leur choix

La synthèse des choix des consultants a donné les résultats suivants : Tableau 1 : Listes des Bonnes Pratiques Agro sylvo Pastorales d’amélioration durable de la fertilité des sols.N°

Désignation : Raisons du choix…

1 Compostages en tas ou en fosse (selon la zone)

Fourniture engrais et d’amendements organiques pour amélioration physique, chimique et biologique des sols et la gestion de l’eau des pluies OK !

2 Paillage de broussaille et d'herbes diverses

Fourniture engrais, protection des sols et gestion eau et intensité des pluies, réduction du ruissellement et de l’érosion hydrique et éolienne

3 Fertilisation organo-minérale des cultures

Amélioration physique, chimique et biologique des sols et Apport de nutriments et gestion de l’eau

4 Apport d'engrais par micro dose Amélioration des effets des engrais et gestion judicieuse des engrais pour une meilleure rentabilité économique. C’est une technique d’appui aux engrais apportés

5 Rotations culturales céréales légumineuses (à graine ou fourragères) ou coton céréales

Fourniture nutriment, meilleure gestion des nutriments résiduels et ceux de fin de campagne ou non utilisé par le précédant

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culturale ; meilleure gestion de l’azote fixé.

6 Association raisonnée des cultures Céréales-niébé ou coton-niébé ; ou légumineuses fourragères

Fourniture nutriment, meilleure gestion des nutriments résiduels et ceux de fin de campagne ou non utilisé par le précédant culturale ; meilleure gestion de l’azote fixé.

7 CP ou bande enherbées Protection sol contre le ruissellement, l’érosion sous toutes ses formes et amélioration de l’infiltration, meilleure gestion des eaux de pluies

8 Zaï manuel ou mécanisé Protection du sol et gestion de l’eau et des nutriments, meilleure efficience des engrais et amendements apportés ; bonne disponibilité des nutriments pour les plantes

9 Demi-lune manuel Protection du sol et gestion de l’eau et nutriments, meilleure efficience des engrais et amendements apportés ; bonne disponibilité des nutriments pour les plantes

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Régénération Naturelle Assistée (RNA)

Intégration, amélioration et gestion des Ressources Naturelles, Récupération des terres dégradées, régénération des terres en voie de dégradation et récupération d’espèces végétales en voie de disparition dans une zone agro écologique donnée.

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Pratique traditionnelle de mobilité du bétail et de transhumance

Protection des sols, apports nutriments et GRN

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Compostage anaérobie avec production de biogaz

Apport fertilisants et GRN, amélioration des productions agricoles et du revenu des ménages, amélioration réduction de la pénibilité du travail de la femme

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Sous solage pour la récupération des terres dégradées à grande échelle

Récupération des terres dégradées à l’échelle communautaire et remontée de la fertilité des sols de profondeur en surface, amélioration de l’infiltration des eaux et récupération des terres abandonnées et GRN

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Scarifiage du sol (sol sableux) Gestion des engrais apportés et baisse des pertes par drainage dans les sols très sableux ou les autres pratiques physiques ne sont pas conseillées.

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Haie vives antiérosive et défensives

GRN et protection des cultures.

L’analyse du contenu du tableau1 montre que les technologies retenues couvrent l’ensemble des domaines des productions agricoles et de la gestion durable de la fertilité des terres. En effet on note les technologies entrant dans le cadre :

- (i)de la production d’engrais, de fumure organiques (Compostages aérobie en tas ou en fosse et compostage anaérobie, engrais minéraux et combinaison organo-minérale, pratique traditionnelle de mobilité du bétail et de la transhumance),

- (ii) de la protection des sols pour une exploitation durable (Aménagement en cordons pierreux et bandes enherbées),

- (iii) des techniques d’apport de fertilisants et d’apports d’éléments nutritifs non industriels et biologiques (Paillage de broussaille et d'herbes diverses, Rotations culturales céréales légumineuses (à graine ou fourragères) ou coton céréales, Association raisonnée des cultures Céréales-niébé ou coton-niébé ; ou légumineuses fourragères),

- (iv) des technologies d’amélioration de l’efficacité des fertilisants apporté et de la gestion de l’eau à la parcelle (Apport d’engrais par micro dose, le Zaï et les Demi-lunes Manuels, Scarifiage du sol (sol sableux)),

- (v) des technologies de récupération des terres dégradées ou en voie del’être (Sous-solage pour une récupération des terres à l’échelle communautaire, Régénération Naturelle Assistée (RNA)),

- (vi) d’une technologie de protection des sols et des cultures contre l’érosion sous toutes les formes (Haies Vivesantiérosives et/ou Défensives).

En mémoire (cf. annexe) portant sur les fiches des technologies ci-dessus sélectionnées.

3. LES CONTRAINTES ET RECOMMANDATIONS DE MISE EN ŒUVRE DES QUINZE BONNES PRATIQUES

3.1. Définition d’une Contrainte

Dans le cadre de la mise en œuvre des technologies de gestion durable de la fertilité des sols, une contrainte est définie comme étant toute source ou évènement qui, porte ou pourrait porter entrave à la mise en œuvre effective d’une technologie donnée. De ce fait la contrainte est perçue ici comme un ou plusieurs facteurs qui empêchent la bonne mise en œuvre de la technologie en question par les bénéficiaires et utilisateurs potentiels.

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Dans le cas spécifique de la mise en œuvre des technologies de gestion durable de la fertilité des sols au Burkina Faso, les contraintes sont de trois ordres :

1. Contraintes techniques et ou scientifiques : il s’agit ici des facteurs limitant d’ordre techniques et/ou scientifiques qui si elles n’en sont pas levées peuvent entraver négativement voire empêcher la bonne expression d’une technologie : ex. non maitrise des itinéraires techniques de mise en œuvre, méconnaissances des caractéristiques techniques d’une technologie, manque d’informations techniques ou scientifiques, etc…

2. Contraintes organisationnelles et institutionnelles : il s’agira essentiellement des mesures d’accompagnements nécessaires à la bonne mise en œuvre de la technologie notamment la structuration et l’organisation du travail, l’implication des ressources, l’intégration, etc…

3. Contraintes socio-économiques : il s’agira des contraintes telles que le manque ou l’insuffisance de ressources financières, humaines, d’équipement, les coûts d’implication de la technologie, etc…

Le chapitre suivant présente les contraintes sous chaque technologie et propose des recommandations à l’endroit de :

- Producteurs et bénéficiaires : il s’agit ici des actions que ce groupe d’acteurs doit entreprendre pour que la technologie se mette en œuvre au mieux et s’exprime de façon optimale ;

- Vulgarisateurs : mesures et actions que doivent faire les acteurs du système national de vulgarisation pour que les technologies arrivent correctement et soient bien maîtrisées par les producteurs et bénéficiaires finaux ;

- Recherche : il s’agit des recommandations vers la recherche pour une meilleure amélioration de la mise en œuvre, des incohérences de la technologie et la poursuite des recherches en vue de la mise au point de nouvelles technologies ou de techniques complémentaires dans un domaine précis ;

- Décideurs politiques : il s’agit ici des mesures politiques du niveau national à prendre pour le passage des technologies à l’échelle de la Nation ou de la zone agro écologique concernée. Il s’agira également de stratégies et tactiques globales favorisants l’expansion d’une technologie aux bénéficiaires. Ces mesures doivent faciliter la mise en œuvre des technologies concernées.

Une intégration des recommandations par contrainte et par technologie devra alors permettre une meilleure mise en œuvre de cette technologie.

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3.2. Contraintes et recommandations de mise en œuvre des bonnes pratiques au Burkina Faso.

3.2.1Technologies de production d’engrais et de fumure organiques (Compostages aérobie en tas ou en fosse et Compostage anaérobie, engrais minéraux et combinaison organo-minérale, Pratique traditionnelle de mobilité du bétail et de la transhumance),

TECHNOLOGIES CONTRAINTES MAJEURES :

[Ts] Technique/scientifique ; [Oi] Organisationnelle/institutionnelle; [Se] Socio-économique

RECOMMANDATIONS AUX :

ProducteursVulgarisateurs Recherche Décideurs Politiques

Fertilisation à base d'engrais minéraux

Formulation non correcte et non adaptées aux besoins des sols du Burkina Faso pour les engrais minéraux [Ts]

Renforcement des capacités des producteurs agricoles par les leaders formés : identification des engrais par culture ; formulation manuelle des engrais (combinaisons) etc.

Formation de paysans leaders avec un accompagnement pour la transmission de leur savoir aux autres,

Renforcement des capacités des acteurs et des agents de vulgarisation en poste et en contact direct avec les producteurs locaux

Instaurer un meilleur contrôle des engrais qui entrent dans le pays (laboratoire de référence et de suivi de la qualité des engrais)

Assurer le suivi après formation, -

Elaborer un référentiel des recommandations de formules d’engrais selon les zones agro écologiques ou les types de sols majeurs et selon les cultures

Permettre la formulation et le conditionnement des engrais depuis les importations et exiger la qualité requise dans les appuis extérieurs divers.

Privilégier la fertilisation mixte fumure organique et minérale

Non respect des doses en Assurer la Mettre au point un Assurer la

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général et aussi non respect des doses en fonction des objectifs de production [Ts]

diffusion des recommandations sur les doses et formules par niveau d’intensification et de culture

document de vulgarisation sur les doses recommandées en fonction des niveaux d'intensification prévus pour toutes les cultures: intensif, - semi intensif, - et ordinaire;

multiplication du document de vulgarisation sur les formules et doses d’engrais par culture, par niveau d’intensification et par zone agro écologique ; a travers les fonds de l’Etat (ou de ces PTF)

Non maîtrise de l'itinéraire technique des apports de ces fertilisants par les producteurs [ Ts]et [Oi]

Améliorer la gouvernance au sein des OP pour faire profiter tout le monde aux formations et non les mêmes pour toute formation

Formation plus pratique que théorique; des producteurs en -utilisant le matériel adapté et facilitant la compréhension des producteurs formés

Bien cibler les formateurs (compétences assurées, profil adapté au besoin), - Formation plus pratique que théorique; -utiliser le matériels didactique adapté et facilitant la compréhension des formés

Non ou faible disponibilité des engrais [Oi]

Organisation des producteurs en OP opérationnelle qui facilitent l’accès aux crédits d’intrants agricoles

Revoir la stratégie nationale d'approvisionnement en engrais (période, lieux d’importation

Développer les techniques qui a terme vont faciliter l'acquisition des engrais: Warrantage, magasin d'intrants

Développer à terme une unité de production d’engrais minéraux, organiques et/ou organo-minéraux.

Coûts des engrais de plus en Organisation des Vulgariser les Organiser des Subvention des

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plus inaccessibles pour les petits producteurs [Se]

producteurs en OP opérationnelle qui facilitent l’accès aux crédits d’intrants agricoles

apports de fumure organique en compensation aux manques a gagné en fumure minérale

formations des agents de vulgarisation au niveau national sur les techniques d’économie des engrais telle que la Microdose

engrais minéraux

Adoption des apports combinés de fumure organique et minérale (ex. mélange de fumier + 100 kg de NPK / ha permet d'économiser 50 kg de NPK/ha).

Non respect des recommandations des vulgarisateurs (qualité, doses, période d'apports, modes d'épandage….[Ts]

Renforcement des capacités des producteurs avec les spécialistes de ces question (formations bien approfondies avec des précisons sur les intérêts à adopter l'itinéraire recommandé) Faire surtout une formation pratique sur une parcelle réelle qui servira de vitrine pour les bénéficiaires.

Elaborer un document national des recommandations en matière d’engrais et de fumures par culture ; niveau d’intensification et zone agro écologique synthèse des résultats de la recherche dans ce domaine

Développer un Programme national interministériel (MA-MRSI-MF) de renforcement des Capacités des agents de vulgarisation, des producteurs agricoles avec comme axes majeurs : les itinéraires techniques de productions et d’utilisation d’engrais et de fumures organiques ou organo-minérale

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par culture , objectif de production et zone agro climatique..

Compostage en tas

Insuffisance des substrats organiques en qualité et en quantité [Se]

Bonne organisation en groupe pour la collecte des substrats organiques

Renforcement des capacités des producteurs pour une organisation du travail de montage des composts en groupe : identification et collecte des substrats biodégradables, montage du compost.

Produire un compil des techniques de compostage à l’endroit des producteurs en langues nationales (Mooré, Dioula et Fulfuldé).

Besoin important en eau[Ts] Choisir le site à proximité d'un point d'eau si possible ; couvrir le tas de compost avec des bâches ou autres substrats organiques

Large diffusion des outils de communication (compil, film documentaire)

Produire un film documentaire sur les techniques de compostage au Burkina Faso

Faible maîtrise de l’itinéraire technique de montage des composts selon la qualité des matériaux disponibles (broussaille, branchages, résidus de récolte etc.[Ts]

Formation des producteurs en mettant l'accent sur les bénéfices a tirer d'un compost bien retourné (maturité avancée, sans risque dans les zaï et demi-lune; augmente la capacité de rétention de l'eau au

Envisager une production industrielle de la fumure organique en intéressant les jeunes ingénieurs agronomes en business : voir avec la nouvelle agence de production d’engrais (ex projet

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champ (10l d'eau/trou de zaï et gestion progressive de cette eau par engorgement des composts...)

phosphate).

Compostage en fosse avec adjonction de BP et de cendre

Trop de temps consacré au retournement tous les 15 jours [ Ts]

Développer l’entraide culturale à travers une meilleure organisation sociale

Subvention du matériel et du ciment; Matériel acquis en collectif

Difficulté d’acquisition du matériel de creusage et ciment [Se]

Organiser le travail de creusage en groupe ou entre-aide collectif

Pénibilité du travail liée à la compacité du sol et à la profondeur demandée pour le creusage et aussi liée au remplissage et surtout au retournement arrosage [Oi]

Confection de fosses coniques avec un angle de 45° sans ciment en lieu et place des fosses à bords verticales, pour éviter les éboulements plus faciles et l'achat du ciment. Les fosses a bord coniques ne sont pas cimentées mais ont juste un muret en bordure pour éviter les eaux de ruissellement

Former des producteurs leaders en compostage en tas hors sols (qui n'est pas bien connus ou pas appliqué en ce moment)

Mettre en place un système d'équipement des producteurs qui va leur permettre d'avoir l'équipement adapté quitte à récupérer après.

Manque d'eau ou point d'eau très éloigné du site de compostage; [ Ts]

Adopter la technique du compostage d'hivernage en.

Former les producteurs aux techniques de compostage d’hivernage

Renforcer les capacités des techniciens de vulgarisation et des producteurs en technique de compostage d'hivernage

Apport d'inoculum

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biologique extérieur pour accélérer la décomposition et réduire les apports d'eau (6 à 3 mois de compostage, de 12 à 4 apports d'eau). Ex Compost plus

Burkina Phosphate (BP) non disponible a proximité des producteurs pour l'amélioration de la qualité des phosphocomposts. [ Ts]

L'usine de production du BP doit mettre en place au niveau de chaque région un circuit de distribution incitatif qui va permettre aux commerçants d'intrants de s'intéresser au produit

Financières et matériel: Producteurs en majorités sous-équipés pour la production de fumure organique par manque de moyen (que des daba et pioche) ; n’ont pas de moyen de transport fiable (locations trop couteuses: ex. pour un voyage avec la charrette il faut 750 à 1000 F selon la distance de l’exploitation et 4000 à 5000 F avec le tracteur; alors qu'il faut apporter 20 à 30 charretées de fumier à l’hectare). [Se]

Adopter la technique endogène qui consiste à faire la fermentation du fumier mélangé au débris végétaux dans une aire délimitée en bois (réduit les graines d’adventices qui sont en partie détruites par la chaleur du tas). - Technique de production in situ avec des accord et trocs entre producteurs et éleveurs directement dans les champs.Mettre en œuvre des

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accords de transport entre producteurs en plus des prestations de services : ex. celui qui possède un âne s'associe a celui qui a une charrette pour faire le transport à tour de rôle. Utiliser aussi le vélo selon les superficies ciblées.

Les contraintes morales : Un certain nombre de producteurs n’ont pas confiance en la fumure organique. Pour eux la fumure organique complique les travaux d’entretien par l’enherbement des exploitations qu’elle provoque. [Se]

Accompagner les producteurs pilotes avec un appui d’ordre technique, financier, organisationnel pour être des exemples pour les autres.

Problème de foncier: les non propriétaire ne s'investissement dans la production de la fumure organique à cause de l'insécurité foncière après investissement; - les propriétaires fonciers ne produisent pas de fumure organique par non maîtrise de la technique [Se]

Mettre en application les clauses de la RAF. Revoir la loi foncière ;

Pratique de contrat de parcage des

Difficulté de maîtrise des transhumants [Oi]

Organisation du système d'élevage transhumant

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animaux Sous valorisation des déjections des animaux parqués [Se]

. Sensibilisation et formation des producteurs à la valorisation des déjections

Développement de système de gestion à plus-value technique ou technologique

Pratique traditionnelle de mobilité du bétail et de la transhumance

Insécurité foncière (Réduction des pâturages) ; Obstruction des pistes à bétail et couloir d’accès aux ressources en eau et pâturage en saison hivernale et en saison sèche par l’agriculture de contre saison, Conflits agriculteurs-éleveurs, Refus de séjour dans certaines localités, - Augmentation des amplitudes de déplacement des éleveurs[Se] et [Oi]

Respect des étapes de processus de négociation et de sécurisation des espaces axé sur l’accompagnement des populations

Formation en gestion des conflits

Sécurisation physique et juridique des espaces et aménagements pastoraux

Difficultés d’accès aux ressources en eau (Baisse du niveau de la nappe phréatique ; Faible production de biomasse, Augmentation de l’amplitude de déplacement des éleveurs, Existence des taxes d’exploitation des ouvrages hydrauliques (forage) aménagés, Mauvais fonctionnement des Comités

Augmenter le nombre de réalisation des points d’eau à usage pastoral (barrages, boulis, forages manuels et électriques, puits) ; Dynamisation des Comités de Gestion des Points d’eau

organisation des acteurs locaux autour des mares

Surcreusement des marres et organisation des acteurs locaux autour des marres

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de Gestion des Points d’Eau, Tarissement précoce des mares). [Se] et [Oi]

Difficultés d’accès aux pâturages et aux aménagements pastoraux (zone de pâture, zone pastorale, forage, parcs de vaccination) : (Dégât des champs ; Conflit éleveurs-agriculteurs, Restriction des parcours, Obstruction des pistes et couloirs d’accès) [Oi]

Identifier et baliser des couloirs de passage transfrontaliers et enclaves pastorales

Elaborer des schémas d’aménagement foncier pour des communes transfrontalières ;

Sécuriser et aménager les zones pastorales, les équipés et pistes d’accès

Renforcer la collaboration transfrontalière

Sécurisation des pistes intercommunales, interprovinciales et interrégionale de transhumance

Méconnaissance des textes règlementaires sur la transhumance et la gestion des ressources naturelles (Conflits avec les services techniques (forestiers,…), Conflits entre agriculteurs et pasteurs, Difficultés d’application des textes, Taxes illicites perçues lors des déplacements, - Fausses déclarations du

Formation sur les différents textes relatifs à la transhumance

Diffusion des textes en langues locales (Peulh, Mooré, …)

Sensibilisation des pasteurs au respect du contenu des textes

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nombre de têtes du bétail) [Se] et [Oi]

Exacerbation des conflits entre les pasteurs et Autres acteurs (Conflits entre les pasteurs et les autochtones, Conflits entre les pasteurs et les autorités locales, Perception des taxes sauvages au niveau des zones d’accueil et de transit, Mise en fourrière des animaux, Décapitalisation des pasteurs, Refus de séjour des transhumants) [Se] et [Oi]

Mise en place de réseaux locaux d’information et d’assistance des pasteurs dans les pays d’accueil.

Sensibiliser aux respects des dates d’entrées et les dates de sorties fixées par les pays d’accueil

Réglementation de la transhumance par la prise d’arrêtés d’ouverture officielle de la transhumance

Sensibiliser les pasteurs sur le respect des normes sociales établies dans les zones de transit et d’accueil

Collecter et diffuser les textes des pays d’accueil au niveau des différents acteurs (pasteurs, STD, collectivités, Administration)

- Formation sur la prévention et la gestion alternative des conflits

Difficultés d’accès aux pistes à bétail (Conflits entre pasteurs et agriculteurs et entre pasteurs et services forestiers, Longues distances à parcourir par le bétail sans arrêt). Insécurité frontalière et transfrontalière (Décapitalisation, Abattage du bétail, Violation des droits

Réglementation de la transhumance par la prise d’arrêtés d’ouverture officielle de la transhumance

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des transhumants, Abandon de certaines zones d’accueil par les transhumants, Vols du bétail). [Se] et [Oi]

Dégradation des ressources pastorales (Réduction des pâturages, Pâturages à faible valeur pastorale, Faiblesse de production de biomasse fourragère, Niveau d’accroissement de la grande transhumance (nationale et transfrontalière), Baisse de la productivité des animaux, Mortalité des animaux, Exacerbation des conflits liés aux ressources entre sédentaire-transhumants , Manque de formation et d’organisation sur la gestion des ressources partagées aux acteurs directs et d’encadrement) [Se] et [Oi]

Plaidoyer d’autorisation de l’exploitation des ressources fourragères dans les réserves ;

Formation sur les techniques de restauration des parcours dégradés (scarifiage, repeuplement espèces, ), les techniques de prélèvement des ligneux fourragers, sur la pratique des cultures fourragères et de la fauche et conservation du fourrage

Formation en gestion des conflits

Sécurisation et aménagement des zones pastorales existantes et les aires de pâtures déjà identifiés

Restaurer les enclaves pastorales dégradées

Sensibilisation aux feux de brousse ; Sensibiliser aux respects des règles de gestion des aires protégées

Formation et organisation des acteurs autour de la gestion des ressources pastorales

Subvention des SPAI

Diminution des effectifs du cheptel (déstockage stratégique et d’urgence)

Cadre juridique et organisationnel

Mise en place de cadres de concertation

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(Non fonctionnement du Comité National de la Transhumance (CONAT), Inexistence de cadre de concertation sur la transhumance au niveau régional, provincial, communal et village du BF, Inexistence de nombreuses associations accompagnant l’organisation de la transhumance.) [Oi]

régional, communal, villageois sur la transhumance

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3.2.2Technologies de protection des sols pour une exploitation durable (Aménagement en cordons pierreux et bandes enherbées),





Techniques de CES par la pose de Cordons Pierreux

Absence ou insuffisance de cailloux sauvages dans certaines régions [Oi]

Confection de bandes enherbées avec Andropogongayanus (Y enseigner ou vulgariser des technologies alternatives comme …)

Divers techniques d'alignement des cailloux [Ts]

Harmoniser les techniques et assurer la formation des producteurs :

Faire une étude comparative et les classer par ordre d’efficacité technique et socio-économique optimale en fonction de la zone écologique ou du milieu géomorphologique (…) et choisir la meilleure pour diffuser

Revoir la possibilité d'amélioration des techniques endogènes de CES : utilisation des troncs d'arbres pour le traitement des ravines;

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- diguette compactée aussi.

Manque de moyen pour le transport des cailloux trop éloignés des champs (5 à 10 km) [Se]

Location du matériel, - Organisation de voyage d'échanges dans certains anciens sites difficiles

Pour les terres non encore dégradées Enseigner les techniques culturales les plus adaptées pour la conservation des sols (ex. les terres de la zone est); -

Développer un programme national de défense et de restauration des sols DRS) avec une des Subventions pour l’acquisition du matériel de transport des cailloux sauvages et la mise en place d’équipes locaux ou de brigades locaux de DRS par village et un service DRS par conseille municipale

Techniques de CES par la confection de bandes enherbées avec Andropogongayanus (ou avec sacs de jute remplis de sables et ensemencés avec des graines d'espèces d'herbes adapté à la

Manque de semences d'Andropogon [Oi]

Utiliser la technique des éclats de souches par repiquage

Coûts des sacs en jute; Rareté des graines des espèces intéressantes; Main d'ouvre pour le ramassage du sable et quelque fois la disponibilité du sable dans certains terroirs). [Se]

Réussir la mobilisation communautaire (faire tout de façon participatif avec les bénéficiaires); - si nécessaire recourir à la rémunération de mains d'œuvres pour l'activité programmée (ceci permettra de mobiliser au mieux la main

Former les bénéficiaires formateurs pour la confection des sacs à sable ensemencés et la confection de la bande enherbée.

Former les techniciens et des bénéficiaires formateurs pour la confection des sacs à sable ensemencés et la confection de la bande enherbée.

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zone) d'œuvre); - subventionner les sacs en jute si possible

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3.2.3Techniques d’apport de fertilisants et d’apports d’éléments nutritifs non industriels et biologiques (Paillage de broussaille et d'herbes diverses, Rotations culturales céréales légumineuses (à graine ou fourragères) ou coton céréales, Association raisonnée des cultures Céréales-niébé ou coton-niébé ; ou légumineuses fourragères),





Association culturales coton-niébé; Maïs-niébé et autres avec légumineuses fourragères

Non Maîtrise des équilibres entre les superficies et les cultures en association [ Ts]

Adopter les dispositions suivantes: (i) 2 lignes de cotonnier + 1 ligne de niébé; (ii) 4 lignes de cotonnier pour 1 ligne de niébé [le niébé n'est plus traité en pesticide]; (iii) 2 lignes de maïs + 1 ligne de niébé.

Vulgariser les meilleures associations : Céréales- légumineuses, coton légumineuses et coton céréales

Multiplier et diffuser les fiches techniques sur les meilleures associations

Rotations culturales céréales légumineuse ou engrais verts

Non Disponibilité de la terre et non maîtrise de l'ordre de rotation le plus bénéfique [Ts et Se]

Adoption due la Meilleure rotation: maïs-cotonnier-niébé-jachère-maïs

Diffuser et enseigner les fiches techniques des

Engrais verts Non maîtrise des techniques de mise en place des engrais verts ni du type de cultures adaptées[Ts]

Renforcement des capacités des acteurs de la vulgarisation (ONGs et vulgarisateurs sur les techniques de mise en place des cultures pour en

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faire des engrais verts.Poursuivre les travaux de recherche sur les engrais verts en relation avec les cultures fourragères (légumineuses fourragères)

Paillage de broussaille et d'herbes diverses

Non diversification des substrats adaptés rende cette pratique effective à petite échelle (les producteurs pensent que le paillage se fait avec les résidus de récolte et quelques feuilles d’arbre) [Se]

Ajouter les autres substrats broussailles et autres herbes sauvages dans le paillage

Poursuivre la recherche sur les technologies de semi sous couvert végétal surtout en zone semi aride (zone nord soudanienne à sahélienne)

Adopter la logique paysanne de gestion de la fertilité des sols: apport de fumure organique dans les parties où on observe les carences; préserver les arbres utiles et moins ombrageux.

Forte compétition pour l’utilisation des résidus des végétaux. Ils sont utilisés pour la confection de toits de chaume ou d’objets artisanaux, pour l’alimentation du bétail

Bonne gestion des feux de brousse et bonne intégration de l’élevage à l’agriculture pour assurer le maintien de la technique du

Sensibilisations participative et concertée à l’exploitation rationnelle des ressources

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(composante essentielle de l’économie des zones semi-arides) mais aussi, comme source d’énergie domestique. Dans un tel contexte, l’allocation de résidus pour la protection des sols est souvent difficile. Les feux de brousse sont causes de la disparition de la paille et sont donc un facteur limitant l’utilisation du paillage ; aléas climatiques, manque de crédits et d’une législation sécurisant les exploitants des terres [Oi]

paillage ;

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3.2.4Technologies d’amélioration de l’efficacité des fertilisants apportés et de la gestion de l’eau à la parcelle (Apport d’engrais par micro dose, le Zaï et les Demi-lunes Manuels, Scarifiage du sol (sol sableux)),





Zaï et Demi-lune manuels ou mécanisés pour une récupération et une meilleure mise en valeur des terres avec une bonne gestion des fertilisants

Manque de matériel adapté pour creuser et aussi pour l’épandage rapide de la fumure organique dans les trous de Zaï[Se]

Former les artisans locaux à la fabrication de ce petit matériel pour des coûts plus abordables

Poursuivre les travaux sur les outils de mécanisation du zaï avec épandeur de fumure organique

Subventionner le matériel pour le zaï mécanique avec épandeur de fumure organique pour faciliter l’acquisition par les producteurs

Faible maîtrise de la technique de confection et de disposition des trous de zaï et de demi-lune et des apports de fertilisants (organiques, minéraux ou organo-minéraux)[Te]

Apporter les engrais quand l'humidité est suffisante car en cas de poche de sécheresse d'au moins 5 jours on a des risques de brulures des plants; à défaut n'apporter que de la fumure organique bien décomposée

Formation des producteurs sur la technique de confection, de disposition des trous, d'apport de fertilisants

Recyclage des agents d'encadrement sur la technique de confection, de disposition des trous, d'apport de fertilisants dans les zaï et demi-lune

Mettre en place un programme national de recyclages de tous les agents du Système national de vulgarisation agricole sur la confection des zaï et Demi-lune et la Gestion intégrée de la Fertilité des sols.

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Apporter les composts et autres fumures organiques faiblement décomposés dans les Demi-lune et les plus décomposés dans les zaï.

Poursuivre les études d’Evaluation des gains de productivité induits par la pratique des technologies de zaï et demi-lune

Pénibilité du travail liée à la compacité du sol pendant la période la plus indiquée qui est mars-avril et quelque fois mai. Données en temps ; 1ha = 400 DL; 1personne confectionne au maximum 5DL/jour [Oi et Se]

Faire le Zaï pendant la période des dernières pluies. Ceci permettra de d'enfouir les herbes dans les trous de zaï de sorte qu’en début d’hivernage il suffira juste de passer racler le dessus pour éliminer les graines de mauvaises herbes qui se seraient déposées dans les zaï et semer (sinon ces herbes vont pousser avant les semis et mieux profiter des nutriments).

Poursuivre les travaux sur la mécanisation du zaï

Faire Appliquer les législations foncières en vigueur pour permettre une condition de sécurisation foncière qui pourrait rassurer les paysans et les stimuler à investir davantage ;définition de politiques de réhabilitation des sols qui prennent en compte les conditions socio-économiques et écologiques des régions

Mécanisation du Zaï soit après un Sous-solage croisé soit avec la dent IR12 en traction animale: le Sous-solage demande des gros moyens et le scarifiage à la dent en période sèche de confection des

Faire des recherches sur l’amélioration des performances d’une pioche de zaï déjà conçue par les artisans du Yatenga (en ce moment elle coute environ 1500 FCFA).

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zaï demande des animaux avec une bonne force de tractionMécanisation des Demi-lune en traction motorisée avec la charrue Delphino surtout pour la récupération des grandes superficies. Utiliser du matériel bien adapté au creusage (ex. les pics axes ne sont pas adaptés mais les pioches du Yatenga le sont. Nb une pioche de zaï faite par les artisans du Yatenga coute environ 1500 FCFA

Apport engrais par Microdose

Faible accessibilité aux engrais et ; non maîtrise de la détermination de la dose requise [Se et Oi]

S’organiser en groupe de warrantage pour permettre l’accès au micro crédit avec les institutions de micro finance (Caisses populaires par exemple)

Formation des acteurs et producteurs aux techniques de micro dosage

Identification et mise au point de méthodes simples de micro dosage qui soient à la portées des producteurs

Rendre accessibles les prix des intrants aux producteurs

Mettre en place les boutiques d’intrants pour réussir l’accessibilité aux intrants au niveau local

Mettre en place les systèmes de warrantage pour faciliter l’accès aux engrais et autres intrants agricoles

Améliorer l’approvisionnement en engrais par un changement des emballages qui correspondent à la

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dose recommandée par hectare : donc 1sac de NPK = 62,5 kg au lieu de 50 Kg comme précédemment. Adopter au niveau national le système de warrantage et de boutiques d’intrants pour faciliter l’accès des producteurs aux intrants agricoles (les Privés et ONG sont- également concernés)

Le Scarifiage du sol (sol sableux)

Non maîtrise de la période ou de l’état du sol d’où l’apparition de rigoles due à l’application de la technologiedans les exploitations [Ts]

Renforcement des capacités des producteurs sur le choix des sols nécessitant la technique et aussi la période de son application

Poursuite d’actions de recherche afin de regrouper des informations qui permettront la mise en place d’outils de suivi de l’état du sol ((indicateurs de qualités du sol)

Non maîtrise des outils agricoles adaptés au scarifiage[Ts]

Poursuivre les travaux de recherche sur les technologies de zéro labour : zone et sols et cultures propices au Burkina Faso

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3.2.5Technologies de récupération des terres dégradées ou en voie de l’être (Sousolage pour une récupération des terres à l’échelle communautaire, Régénération Naturelle Assistée (RNA),





Sous solage pour la récupération des terres dégradées à grande échelle

Coût très élevé pour les producteurs; - insécurité foncière [Se]

Recherche par la population pour de financement auprès des partenaires

Subvention des aménagements à grande échelle de récupération des terres dégradées. -

Renforcer la communication sur le sous solage et ses impacts

Elaborer un programme national de récupération des terres dégradées sous financement de l'Etat assorti d’un plan de récupération des terres au niveau national, local avec des objectifs clairs de production, de conservation des terres, etc

Insécurité foncière (Faible organisation des acteurs autour de la conduite de la pratique, la force de travail (main d’œuvre) [Se]

Sécurisation foncière des zones aménagées.

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Régénération Naturelle Assistée (RNA)),

Statut social des espèces telles que les croyances traditionnelles qui limitent la pratique de la RNA de certaines espèces ligneuses de valeur considérées comme des espèces maléfiques [Oi]

Prendre part aux visites commentées et aux voyages d’études afin de s’enrichir des expériences des producteurs innovateurs

Sensibiliser les producteurs et des responsables coutumiers

Renforcer les capacités des producteurs et des agents de développement par la formation et l’installation participative de tests démonstratifs

Encombrement spatial des ligneux (étouffement des cultures, compétition pour l’eau, la lumière et les nutriments) [Oi]

Maitriser les techniques sylvicoles (balivage, éclaircie, élagage, etc.)

Former les producteurs en techniques sylvicoles

Etudier l’écologie de la régénération et la sylviculture des espèces locales désirées par les producteurs

Développer un programme national d’aménagement des parcs agroforestiers

Former les agents forestierstt les producteurs en techniques sylvicoles

Règles locales de gestion des espèces ligneuses. L’accès aux produits et la gestion de certaines espèces d’arbres par les exploitants non propriétaires terriens dépend de la volonté du propriétaire terrien en fonction des relations qu’ils entretiennent (cas du néré dans plusieurs régions). [Oi et Se]

Mettre en place des cadres (ou redynamiser les structures existantes) de concertation et définir de règles consensuelle de gestion et d’accès aux produits de la RNA

Informer et sensibiliser les responsables coutumiers et les communautés rurales sur les principes d’une bonne gouvernance locale des ressources naturelle

Analyser l’impact des règles traditionnelles de gestion des ressources naturelles sur la pratique de la RNA

Identifier les besoins de communication, les publics cibles et les canaux adaptés

Elaborer et mettre en œuvre un programme national de communication et de sensibilisation sur la gouvernance locale des ressources naturelle

Statut d’espèces intégralement protégée et

se constituer en association villageoises

Faire une application raisonnée des textes

Evaluer l’impact de la législation

Adapter les textes relatifs à la législation

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de certaines ligneux entretenues par les producteurs dans les champs et l’application de systématique de la législation forestière (taxes forestières) sans distinction des unités de production. [Oi et Se]

des promoteurs de la RNA et négocier des conventions locales de gestion des ressources forestières avec les autorités locales

en vigueur forestière et des conventions locales sur la pratique de la RNA

forestière et leur application en tenant compte du statut particulier des zones agricoles (association de plusieurs composantes dont l’équilibre exige un mode de gestion particulier)

Promouvoir l’approche « convention locale » afin d’aboutir à une gestion concertée des ressources forestières issue de la RNA sur la base de règles locales consensuelles

La disposition spatiale des éléments issus de la RNA (parc agroforesterie traditionnel) est inadaptée à la mécanisation de l’agriculture [Ts]

Associer la pratique de la RNA aux sites anti-érosifs diguettes en terres et en pierres, demi-lune, zaï) afin de construire agroforestiers avec une disposition linaire des ligneux dans les champs

Meilleure collaboration entre les services technique en charge du développement rural afin d’éviter les discours contradictoires adressés au producteurs et d’accroitre l’intégration agriculture-élevage-foresterie favorable à RNA

Améliorer les curricula dans les écoles de formation afin de mettre à la disposition des ministères en charge du développement rural des agents de développement rural polyvalents

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Promouvoir le couple RNA-sites anti-érosif afin de construire progressivement des parcs agroforestiers dont les éléments ligneux sont structurés le long des sites anti-érosif

La spécialisation des agents d’encadrement en agents d’agriculture, d’élevage et forestier au détriment d’agent de développement rural, limite l’intégration agriculture-élevage-foresterie déterminante dans la pratique de la RNA. [Oi]

Adopter des systèmes de production intégrée agriculture-élevage-foresterie. Toujours avoir à l’esprit que le poquet de zaï et la demi-lune sont le siège d’une importante installation de plantules ligneuses

Eviter autant que possible la spécialisation des ouvrages : zaï agricole, zaï forestier, demi-lune agricole, demi-lune forestière, etc. au profit de terminologies intégrées : zaï agroforestier, demi-lune agroforestière, etc.

Former les agents de développement et les agriculteurs sur l’utilisation intégrée des ouvrages anti-érosifs, Suivre et évaluer l’impact des pratiques agricoles sur la RNA

Elaborer et mettre en œuvre une stratégie de valorisation agroforestière des ouvrages anti-érosifs

Faible maîtrise des techniques d’induction de la RNA, des techniques sylvicoles adaptées par les producteurs et certains les agents de développement [Ts]

Apprendre les techniques de propagation végétative naturelle

Maitriser les techniques d’induction de la régénération naturelle

Former les agents de développement et les producteurs en de RNA basée sur l’induction de la régénération naturelle

Tester l’aptitude des espèces ligneuses locales aux

Inscrire les techniques d’induction de la régénération naturelle parmi les techniques de la RNA et élaborer une stratégie de communication pour les promouvoir

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techniques de propagation végétative naturelle

Manque de plants, divagation des animaux, insécurité foncière [Ts et Oi]

Formation des communautés à la production de pépinières,protection des plants

Sensibilisation à grande échelle des communautés

Mise à disposition de semences forestières

Négociation avec les communautés et les propriétaires

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3.2.6Technologie de protection des sols et des cultures contre l’érosion sous toutes les formes (Haies Vives antiérosives et/ou Défensives).





Haies vives défensives et anti érosives

Problèmes fonciers, pénibilité des travaux initiaux et d'entretien, fonctionnalité des pépinières villageoises [Se]

Former les producteurs sur la production et la gestion des semences et la gestion des pépinières en milieu villageois, associer la production maraîchère à la production des plants afin de rendre les pépinières villageoises viables

Généralement les haies vives sont construites par l’Homme par plantation ou semi direct. Cela limite leur adoption par les producteurs non-propriétaires terriens tels que les migrants et les femmes [Se et Oi]

Définir, à travers des cadres de concertation adaptés, des règles locales consensuelles de gestion des questions de tenure foncière et des arbres

Inciter à la concertation, les propriétaires terriens et non-propriétaires terriens afin de prévenir tout conflit lié à la plantation des arbres/arbustes

Analyser les perceptions paysannes et leur impact sur l’accès à la terre,

Identifier les besoins de communication s, les publics cibles et les canaux adaptés

Définir et appliquer une politique foncière permettant aux groupes défavorisés (les migrants, les femmes et jeunes) d’avoir accès à la terre

L’accès limité aux semences Adopter des technique Formation des Tester des Elaborer une stratégie

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forestières souhaitées et les coûts élevés des intrants relatifs à la production des plants [Ts]

peu onéreuses de production des du matériel végétal (récolte et stockage des semences en milieu rural lorsque c’est possible, semis direct, production de plants à racines nues, propagation végétative)

associer la production maraîchère à la production des plants afin de rendre les pépinières villageoises viables

producteurs en récolte et stockage des semences forestières, gestion des pépinières et en techniques de production des plants

techniques de régénération à moindre coût des espèces ligneuses,

Former les agents de développement et les producteurs

nationale d’accès aux semences forestière de qualité en milieu rural

Les techniques d’installation et de gestion périodique des haies vive pour assurer l’efficacité de celles-ci en fonction des objectifs principaux ne sont pas toujours maîtrisées par les agents de développement et les producteurs [Ts]

Apprendre les techniques d’installation et de gestion des haies vives selon les fonctions (lutte contre l’érosion éolienne ou hydrique, protection contre les animaux)

Former et suivre les producteurs

Organiser des visites commentées au profit des producteurs

Tester et sélectionner les espèces adaptées aux différents types de haies vives

Intégrer la construction des haies vive, surtout anti-érosive dans la politique nationale de conservation des eaux et des sols

L’installation et la gestion d’une haie vive nécessite une main d’œuvre importante [Se]

Mettre en place une organisation sociale favorisant l’entre-aide

Créer des conditions d’accès facile aux petits matériels d’installation et de gestion période des haies vive

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Recommandation générale pour les décideurs politiques : Organisation d’un forum national d’échanges sur la gestion intégrée de la fertilité des sols. (Forum National GIFS).

NB. Dans les tableaux ci-dessus les recommandations majeures sont en gras.

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4. CONCLUSION

Les investigations conduits indiquent que les contraintes d’adoption des technologies sont d’ordre organisationnelles, techniques et socio-économiques, sont fortement diversifiées d en gestion durables de la fertilité des sols. Ces technologies quoiqu’ayant un effet positif sur la production agricole peuvent encore s’avérer plus performantes pour peu que certaines contraintes à leur mise en œuvre soient levées. Pour ce faire des nombreuses recommandations ont été formulées à l’endroit des groupes d’acteurs principaux bénéficiaires ou impliqués dans leur élaboration et/ou leur mise en œuvre. Une synthèse des recommandations majeures par type d’acteurs est résumée comme suit : Recommandations majeures pour les producteurs

1. Améliorer la gouvernance au sein des OP pour faire profiter tout le monde aux formations et non les mêmes pour toute formation

2. Organiser les producteurs en OP opérationnelle qui facilitent l’accès aux crédits d’intrants agricoles

3. Développer les techniques qui, à terme, vont faciliter l'acquisition des engrais: Warrantage, magasin d'intrants

4. Organiser les producteurs en OP opérationnelle qui facilitent l’accès aux crédits d’intrants agricoles

5. Adopter les apports combinés de fumure organique et minérale 6. Adopter les dispositions suivantes: (i) 2 lignes de cotonnier + 1 ligne

de niébé; (ii) 4 lignes de cotonnier pour 1 ligne de niébé [le niébé n'est plus traité en pesticide]; (iii) 2 lignes de maïs + 1 ligne de niébé

7. Adopter la Meilleure rotation: maïs-cotonnier-niébé-jachère-maïs8. Utiliser du matériel bien adapté au creusage (ex. les pics axes ne

sont pas adaptés mais les pioches du Yatenga le sont. Nb une pioche de zaï faite par les artisans du Yatenga coute environ 1500 FCFA

9. Apprendre les techniques de propagation végétative naturelle10. Organiser des sessions de Plaidoyer auprès de l’autorité

nationale pour l’autorisation de l’exploitation raisonnée des ressources fourragères dans les réserves.

Recommandations majeures pour les vulgarisateurs

1. Formation de paysans leaders avec un accompagnement pour la transmission de leur savoir aux autres,

2. Assurer la diffusion des recommandations sur les doses et formules par niveau d’intensification et de culture,

3. Former les producteurs aux techniques de compostage d’hivernage, 4. Harmoniser les techniques et assurer la formation des producteurs

en matière de technologies de conservation des eaux et des sols et de régénération naturelle assistée (RNA).

5. Mener des campagnes permanentes de sensibilisation des producteurs sur la préservation de la ressources sol et la l’adoption de la gestion intégrée de la fertilité des sols y compris la régénération naturelle assistée.

Recommandations majeures pour la recherche

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1. Elaborer un référentiel des recommandations de formules d’engrais selon les zones agro écologiques ou les types de sols majeurs et selon les cultures ;

2. Elaborer un document national des recommandations en matière d’engrais et de fumures par culture ; niveau d’intensification et zone agro écologique, synthèse des résultats de la recherche dans ce domaine

3. Poursuivre les travaux de recherche sur les engrais verts en relation avec les cultures fourragères (légumineuses fourragères) et sur les technologies de semi sous couvert végétal surtout en zone semi-aride (zone nord soudanienne à sahélienne);

4. Poursuivre les travaux sur les outils de mécanisation du zaï avec épandeur de fumure organique,

5. Produire un compil des techniques de compostage à l’endroit des producteurs en langues nationales (Mooré, Dioula et Fulfuldé).

Recommandations majeures pour les décideurs politiques

1. Développer un Programme national interministériel (MA-MRSI-MF) de renforcement des Capacités des agents de vulgarisation, des producteurs agricoles avec comme axes majeurs : les itinéraires techniques de productions et d’utilisation d’engrais et de fumures organiques ou organo minérale par culture, objectif de production et zone agro climatique

2. Envisager une production industrielle de la fumure organique en intéressant les jeunes ingénieurs agronomes en business : voir avec la nouvelle agence de production d’engrais (ex projet phosphate).

3. Développer un programme national de défense et de restauration des sols DRS) avec une des Subventions pour l’acquisition du matériel de transport des cailloux sauvages et la mise en place d’équipes locaux ou de brigades locaux de DRS par village et un service DRS par conseille municipale

4. Mettre en place un programme national de recyclages de tous les agents du Système national de vulgarisation agricole sur la confection des zaï et Demi-lune et la Gestion intégrée de la Fertilité des sols.

5. Subventionner les aménagements à grande échelle de récupération des terres dégradées.

6. Elaborer un programme national de récupération des terres dégradées sous financement de l'Etat assorti d’un plan de récupération des terres au niveau national, local avec des objectifs clairs de production, de conservation des terres, etc.

7. Organiser un forum national d’échanges sur la gestion intégrée de la fertilité des sols (Forum National GIFS) qui regrouperait l’ensemble des acteurs du secteur.

8. Elaborer et mettre en œuvre un programme national de communication et de sensibilisation sur la gouvernance locale des ressources naturelle.

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ANNEXES

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INSTITUTIONS VISITÉES

1. Institut de l’Environnement et de recherches agricoles (INERA), :- Centre de Recherche Environnementales, Agricoles et de Formation

de Kamboinsé (CREAF Kamboinsé), Kamboinsé Ouagadougou- Service de documentation de la Direction de l’INERA, Ouagadougou,- Programme de recherche sur le cotonnier, Région de l’Ouest Bobo

Dioulasso, - Directions régionale des recherches agricoles et environnementales

de : o l’Ouest, Bobo Dioulasso ; o de l’Est, Fada N’Gourma, o du Centre Saria, o du Sahel, Dori o et du Nord ouest Di.

2. Société des fibres et textiles du Burkina Faso (SOFITEX), Bobo Dioulasso,3. Programme d’investissement communautaire en fertilité agricole (PICOFA), Fada N’Gourma,4. Fédération Nationale des Groupements Naam (FUGN) ; Ouahigouya,5. Ministère de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, Archivage de la direction générale des productions végétales (DGPV) et de la Direction générale des statistiques agricoles. Ouagadougou6. Direction régionale de l’agriculture du Centre Est, Tenkodogo 7. Direction régionale de l’agriculture du Centre Ouest, Koudougou8. Direction régionale de l’agriculture du Centre, Ouagadougou9. Direction régionale de l’agriculture de l’Ouest, Bobo Dioulasso10. Direction régionale de l’agriculture du Nord, Ouahigouya

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TERMES DE REFERENCE POUR L’ETUDE DES DÉTERMINANTS DE L’ADOPTION DES TECHNOLOGIES GRN

ÉPROUVÉE

A – contexte de la mission

Dans le cadre de la poursuite des activités du programme FERSOL sur la capitalisation des bonnes pratiques, un Catalogue de référence en matière d’amélioration durable de la fertilité des sols au Burkina Faso a été réalisé et amendé au cours d’un atelier nationale puis validé par le Comité Scientifique et Technique (CST) de FERSOL. Il a été également élaboré deux documents annexes portant sur les zones d’aptitude et les contraintes de mise en œuvre de ces bonnes pratiques.

Le présent appel d’offre vise le recrutement d’une équipe de consultants pour Etude d’approfondissement due volet contraintes de mise en œuvre des bonnes pratiques à travers l’étude sur les déterminants de l’adoption des technologies GDFS (Gestion Durable de la Fertilité des Sols) éprouvées.

B – Travaux antérieurs réalisés

Cette étude d’approfondissement a son fondement dans le choix de thémes prioritaires à approfondir pour une meilleure valorisation des acquis capitalisés. Le CST a vu dans le travail préalable d’élaboration du catalogue des bonnes pratiques et de ses annexes, un travail qui s’inscrit parfaitement dans ce thème d’identification des déterminants d’adoption des technologies. Aussi, la présente étude est étroitement en rapport avec les multiples missions et des documents produits dans le cadre de la capitalisation participative et particulièrement dans le cadre de l’inventaire et de l’élaboration d’un catalogue de référence de bonnes Pratiques d’amélioration de la fertilité des sols. Les livrets et catalogues sont accessibles à l’adresese suivante : http://www.cilss.bf/fersol

- Bonnes Pratiques Agro-sylvo-pastorales d’Amélioration Durable de la Fertilité des Sols au Burkina Faso, 161 pages.

C – Objectifs de la mission et résultats attendus

Objectifs

- Etablir un repertoire réduit (une quinzaine) des bonnes pratiques agro sylvo pastorales les plus pertinentes à partir du document catalogue pour mener l’étude.

- Identifier des structures et personnes ressources actrices dans la mise au point des technologies et aussi celles utilisatrices.

- Peaufiner les contraintes et recommandations à la vulgarisation pour une bonne mis en en œuvre et une facilitation et amélioration des performances de chaque technologie.

- Peaufiner les contraintes et recommandations à la recherche pour une bonne mis en en œuvre et une amélioration des performances de chaque technologie.

- Elaborer un document sur les contraintes et recommandations nécéssaire à la mise en oeuvre reussie des technologies de bonnes pratiques d’amélioration des systèmes de production et d’amélioration de la fertilité des sols.

Rsultats attendus

- Un répertoire définitif des bonnes pratiques agro sylvo pastorales du catalogue de référence est etabli.

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http://www.cilss.bf/fersol

- Des structures et personnes ressources actrices dans la mise au point des technologies et aussi celles utilisatrices sont identifiées.

- Des contraintes et recommandations à la vulgarisation pour une bonne mise en œuvre et une facilitation et amélioration des performances de chaque technologie sont recueillies.

- Des contraintes et recommandations à la recherche pour une bonne mise en œuvre et une amélioration des performances de chaque technologie sont recueillies.

- Un document contraintes et recommandations nécéssaires à la mise en œuvre reussie des technologies de bonnes pratiques agro sylvo pastorales d’amélioration de la fertilité des sols est disponible.

D – Tâches de l’équipe

- Identifier et contacter les structures et personnes ressources dans les régions et autres structures.

- Collecter des informations sur les contraintes et les recommandations.

- Traiter les informations et élaborer le document sur les contraintes et les recommandations aux utilisateurs du document catalogue des technologies.

- Produire le document sur les déterminants de l’adoption des bonnes pratiques retenues.

Durée de la consultation

La durée d’exécution ne devra pas excéder quarante cinq (45) jours calendaires.

E – Profil recherché

Composition de l’équuipe minimale pour l’exécution de la mission :

Poste Qualification Expériences Nombre de travaux similaires

Chef de missioncoordonnateur de l’équipe

agro-pédologiue ou équivalent

- Etre titulaire d’un doctorat dans le domaine de l’agronomie.

- Avoir au moins dix (10) ans d’expérience dans les domaines de l’agronomie.

- Avoir une expérience avérée dans les domaines de la capitalisation des connaissances et acquis sur les bonnes pratiques.

- Avoir une capacité de synthèse, d’analyse et de rédaction en français.

- Avoir une bonne expérience des exercices et processus de capitalisation dans un environnement multi acteurs et de‐ transfert d’expériences et de savoirs locaux.

02

Membre un agroforestier - Etre titulaire d’un doctorat dans le 01

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de l’équipe ou équivalent domaine de l’agrofroresterie.- Avoir au moins cinq (5) ans

d’expérience dans les domaines de l’agrofroresterie.




Membre de l’équipe

Un pastoraliste ou équivalent

- Etre titulaire d’un doctorat dans le domaine du sylvo-pastoralisme.

- Avoir au moins cinq (5) ans d’expérience dans les domaines du sylvo-pastoralisme.




01

Membre de l’équipe

un agro-économiste

- Etre titulaire d’un diplôme d’ingénieur ou équivalent dans le domaine de l’agroéconomie.

- Avoir au moins cinq (5) ans d’expérience dans les domaines de l’agroéconomie.

- Avoir une bonne expérience en matière capitalisation et transfert des connaissances et acquis dans le développement rural.



01

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F – Calendrier de travail prévisionnel

T0 Notification du marché

T1 = T0 + 1 jour Réunion de cadrage

T2 = T1 + 20 jours Dépôt du rapport d’étape

T3 = T2 + 24 jours Dépôt du rapport provisoire

T4 = T3 + 7 jours Envoi des amendements du CILSS à l’équipe de consultant

T5 = T4 + 7 jours Dépôt du rapport définitif

G – Rapports à fournir

L’équipe fournira au bout de vingt (21) jours un rapport d’étape qui sera amendé et discuté pour réorienter les travaux si besoin. A l’issu des quarante cinq (45) jours, un rapport provisoire sera déposé au CILSS qui disposera d’une (1) semaine pour y apporter ses amendements après quoi, l’équipe de consultants aura une semaine pour intégrer ces amendements et déposer le rapport définitif en trois (3) exemplaires.

H – Intrants fournis par le maître d’ouvrage

Les documents à fournir sont ceux déjà listés au chapitre B. Toutefois avant le démarrage des travaux, une rencontre de cadrage avec l’équipe technique FERSOL du CILSS permettra de clarifier et d’harmoniser le contenu et l’organisation logistique et technique de la mission.

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Documents

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