TECHNIQUES ALTERNATIVES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES : UNE REPONSE AUX PROBLEMESD’INONDATION

Lundi 26 OCTOBRE 2015/ Station d’épuration de Liège-Oupeye

20 ans d’expériences dans l’utilisation des techniques alternatives pour la gestion des

eaux pluviales

L’exemple de la Communauté d’Agglomération du Douaisis

Maëlle ANCELLEChargée de mission - ADOPTA

LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DU

DOUAISIS

Plan de situation

CONTEXTE

Origines :

- Des inondations répétitives

- Des investissements sur les systèmes

d’assainissement sans retour positif

Constat :

Limite des techniques traditionnelles d’assainissement

Recours à une gestion durable et intégrée des eaux pluviales

Mise en place d’une nouvelle politique

POLITIQUE DE GESTION DES EAUX PLUVIALES

• Zonage secteurs sensibles par temps de pluie (1998) :

- sous-sols à accès extérieur interdit

- seuils de porte et soupiraux à côte altimétrique de + 0,30 par rapport à

l'axe de la voirie publique

• Sur tout le territoire communautaire, en urbanisation nouvelle mais

surtout existante (dans le cadre d’une mutation de la ville) :

- les eaux pluviales sont gérées à la parcelle

• infiltration ou rejet au milieu naturel s'il est proche

- si impossibilité

• rejet au réseau sous conditions, limitation à 2 l/s

• Une modélisation sur informatique de tous les réseaux

POLITIQUE DE GESTION DES EAUX PLUVIALES

• L’ instruction des permis de construire et de lotir par la CAD

- Question clé : où va l’eau en cas de problème ?

- Avis négatif au permis si pas d’indications sur le mode de gestion

• Une implication des services de la CAD très tôt dans tous les projets

(public ou privé)

• Une association de promotion des techniques alternatives : ADOPTA

PRESENTATION DE L’ADOPTA

Association pour le Développement Opérationnel et la Promotion des

Techniques Alternatives (eaux pluviales)

Missions : animation, sensibilisation, accompagnement

Une centaine de membres adhérents et associés

Collectivités, bureaux d’études, architectes, entreprises de TP, fabricants, services de l’Etat…

Un rayonnement régional, national et international

Activités de promotion et de développement opérationnel

Organisation de visites de sites, interventions, conseils, formations, création et publication de

documents…

UN IMPACT DE LA GESTION DURABLE ET

INTEGREE DES EAUX PLUVIALES QUANTIFIE

UT

d’Arleux

UT de

Sin

UT de

Douai

POLYGONE

950 m3/h

3 850 m3 BSR

PONT DU FORT

720 m3/h

500 m3 BSR

SOLITUDE

250 m3/h

1 500 m3 BSR

VAUBAN

3 600 m3/h

GC 35

320 m3/h

2 100 m3 BSR

STEP = 5 840 m3/h en pointe

Biologique = 2 200 m3/h

BSR = 11 000 m3

Surface active

« débordante »

(ha)

0

200

150

100

50

105

47 5245

2855

69

23

UN IMPACT DE LA GESTION DURABLE ET

INTEGREE DES EAUX PLUVIALES QUANTIFIE

Evolution des déversements – Bassin versant Vauban

Interventions sur les réseaux et déversoirs d’orage pour :

• Optimisation du réglage lames

• Amélioration stockage en réseaux et bassins

Mais, à coup sûr, impact de la gestion durable et intégrée des eaux

pluviales

Retour d’expériences de 10 années d’exploitation, 2005 à 2014 avec une

pluviométrie variable de 890 à 611 mm :

1. Volumes globaux rejetés divisés par 3 – Toutes pluies

Volumes rejetés pour une pluie < 1 mois divisés par 1,5

2. 2005 à 2014 12 déversements/DO à 7 déversements/DO

15 300 m3/DO à 4 000 m3/DO

3. En STEP : les volumes non traités et by-passés en ont été divisés par 14.

(181 800 m3 en 2005 13 055 m3 en 2014)

UN IMPACT DE LA GESTION DURABLE ET

INTEGREE DES EAUX PLUVIALES QUANTIFIE

TA Cité du Godion à

Douai 13 500 m² de

SA en infiltration

BSR de 1 550 m3

Ajutages en réseau

UN IMPACT DE LA GESTION DURABLE ET

INTEGREE DES EAUX PLUVIALES QUANTIFIE

5. Réduction des besoins en stockage intermédiaire :

• Gain de 6 000 m3 à la STEP

• Gain de 400 m3 sur le bassin versant « Solitude »

• Gain de 1 200 m3 sur les autres bassins versants

→ 7 600 m3 de bassins à 1 000 €/m3 = 7,6 Millions d’euros d’économie

6. A équipement constant → accroissement de l’efficacité sur

l’environnement : de déversements mensuels, il y aura atteinte de

déversements bimensuels/trimestriels !

UN IMPACT DE LA GESTION DURABLE ET

INTEGREE DES EAUX PLUVIALES QUANTIFIE

SANS INVESTISSEMENT

SANS COUTS DE FONCTIONNEMENT

BOULEVARDS – DOUAI (2012-2014)

Au final, 13 Ha

déraccordés !

Bassins enterrés en

structures alvéolaires

ultra-légères

QUELQUES REALISATIONS SUR LE TERRITOIRE…

AVENUE DE TWICKENHAM – DOUAI (2003)

QUELQUES REALISATIONS SUR LE TERRITOIRE…

AVENUE DE TWICKENHAM – DOUAI (2003)

Chaussée + parking + trottoir :

gestion par bouches d’injection

structure de stockage (chambres et

GNT 20/40)

QUELQUES REALISATIONS SUR LE TERRITOIRE…

10 000 m²déraccordés

DOUAI secteur RESIDENCE D’AOUST (2008)

SR

EU

SR

EUN

OU

E A

VE

C

MA

SS

IF

DR

AIN

AN

TPUITS

D’INFILTRATION

QUELQUES REALISATIONS SUR LE TERRITOIRE…

32 000 m²déraccordés

FECHAIN PARTIE LES « HAUTS » (2012 À 2014) – 1 875 HABITANTS

Bouches d’injection sur puits

d’infiltration

QUELQUES REALISATIONS SUR LE TERRITOIRE…

22 200 m²déraccordés

• Un retour d’expériences de plus de 20 ans

• Mise en place d’une politique volontariste

• A ce jour, plus de 850 réalisations sur le territoire soit l’équivalent d’une

ville de 25.000 habitants qui ne rejetterait aucune EP…

• Des impacts environnementaux et financiers positifs

CONCLUSIONS

Maëlle ANCELLE, chargée de missionmancelle@adopta.fr

03.27.94.42.10Site Internet : www.adopta.fr

CONTACTS

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