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n°3 FÉVRIER 2007 • Zoom sur ... Le secteur Féminin ..................2 • Portrait Elise PERIER..............................3 • Interview David PIPEREAU ......................4 Calendrier 2006 - 2007 ..................................4 • Entre-Deux Antso - Fabien ..........................5 • Interview Deux dirigeantes : ..................6 Anne MURAT - Annick LAURANCY • Portrait Grégory BLANC ........................7 • Zoom sur ... L’école d’arbitrage ..................7 Directeur de la publication : Philippe Daudin - Rédaction, conception, réali- sation : Communication ADA Basket - Crédit photos : Tuan Nguyen, ADA Basket - Impression : Rollin Imprimeur Dépot légal à parution - ISSN en cours Tirage 20 000 exemplaires - ENTRE-DEUX Laissez-vous gagner par la santé ! L’ADA Basket au féminin L’ADA Basket au féminin

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Laissez-vous gagner par la santé ! Sommaire ANTSO FABIEN 2 0 07 ENTRE-DEUX F É V R I E R n°3 Directeur de la publication : Philippe Daudin - Rédaction, conception, réali- sation: Communication ADA Basket - Crédit photos : Tuan Nguyen, ADA Basket - Impression : Rollin Imprimeur Dépot légal à parution - ISSNen cours Tirage 20 000 exemplaires -

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Sommaire• Zoom sur ... Le secteur Féminin ..................2

• Portrait Elise PERIER..............................3

• Interview David PIPEREAU ......................4

• Calendrier 2006 - 2007 ..................................4

• Entre-Deux Antso - Fabien ..........................5

• Interview Deux dirigeantes : ..................6

Anne MURAT - Annick LAURANCY

• Portrait Grégory BLANC ........................7

• Zoom sur ... L’école d’arbitrage ..................7

Directeur de la publication : PhilippeDaudin - Rédaction, conception, réali-sation : Communication ADA Basket -Crédit photos : Tuan Nguyen, ADABasket - Impression : Rollin ImprimeurDépot légal à parution - ISSN en coursTirage 20 000 exemplaires -

ENTRE-DEUX

ANTSO FABIEN

Laissez-vous gagner par la santé !

L’ADA Basket au féminin

L’ADA Basket au féminin

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Service des Sports de la Ville deBlois ce qui permet à ces jeu-nes filles de s'entraîner 3 à4 fois par semaine avec lesséances club. Deux joueu-ses (Julie Madec etCécile N'Koghe Nze)viennent d'être retenuespour le stage qui permettra de former lasélection de la Ligue duCentre.

Egalement engagées enchampionnat Régional,

les Minimes vivent une saisonun peu plus difficile. Composéeen majorité de jeunes filles venantde la catégorie Benjamine ou ayantpeu de vécu (seulement quelque mois debasket), cette formation à l'effectif réduit, suite audépart de 2 éléments à l'intersaison vers des clubs évoluant en championnat de France, peine un peuà trouver ses marques dans une compétition où

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ZOOM SUR ...LE SECTEUR FÉMININ

ZOOM SUR ...LE SECTEUR FÉMININ

On identifie beaucoup l'ADA Blois Basket 41 àun club masculin. Pourtant depuis mainte-

nant 3 saisons, une partie du projet club est centrée sur le développement du secteur fémi-nin. On peut d'ailleurs dire que notre club est surla bonne voie puisque nous sommes le seul clubdu Loir-et-Cher à présenter des équipes danstoutes les catégories et qu'avec plus de 70 licen-ciées, ces dames représentent plus du tiers del'effectif blésois. Coup de projecteur sur les demoiselles du club.

Sur les catégories Babys et Mini-poussines, lesséances, sont mixtes et sont essentiellement

centrées sur l'apprentissage de la coordination, lecontrôle du corps et du ballon à travers des situa-tions ludiques et du jeu dirigé en 3 contre 3.L'objectif, sur ces classes d'âge, étant de préparerles enfants à l'activité basket en leur donnant lesbases de l'éducation sportive nécessaire à la pra-tique du basket. En Poussines, nous comptonsactuellement 13 jeunes et 1 équipe est enga-gée en championnat départemental.Actuellement invaincues, les jeunes sontassidues aux séances d'entraînement Le travail de formation entamédepuis 2 saisons sur cette généra-tion commence à porter ses fruitspuisque 8 éléments font partiedu groupe qui sert de base à lasélection du Loir-et-Cher.

Les Benjamines, invaincuesdepuis le début du

championnat sont en coursepour obtenir le titre Régional.Une majorité de l'effectif fréquente les Classes à HorairesAménagés mises en place avec le

jeunes filles nées entre 1989 et 1991-

Lundi de 19h00 à 20h30 au Gymnase RabelaisMercredi de 19h30 à 21h00 au Gymnase Honoré de BalzacVendredi de 19h00 à 20h30 au Gymnase Honoré de Balzac

CADETTES

elles rencontrent des adversaires déjà aguerries.L'objectif sur cette catégorie est de préparer lesjeunes à évoluer plus confortablement dans la

même catégorie dès la saison prochaine avecl'apport des éléments arrivant de la caté-

gorie Benjamine.

jeunes filles nées en 1994 et 1995-

Lundi de 18h00 à 19h30 au Gymnase RabelaisMercredi de 15h30 à 17h00 au Palais des SportsJeudi de 17h30 à 19h00 au Gymnase Rabelais

BENJAMINES

jeunes filles nées en 1992 et 1993-

Lundi de 18h00 à 19h30 au Gymnase RabelaisJeudi de 17h30 à 19h00 au Gymnase Rabelais

Vendredi de 17h30 à 19h00 au Gymnase Tabarly

MINIMES FILLES

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Qui mieux qu'Elise pouvait évoquer l'investissement des filles del'ADA : elle est joueuse, arbitre et entraîneur au sein de notrestructure. Petit entretien avec une passionnée.

Elise, peux-tu te présenter en quelques mots ?J'ai 16 ans, je vis à Blois chez mes parents. Je fréquente le lycéeDessaignes en seconde SES. Je souhaite devenir Professeur desEcoles ou me spécialiser dans l'enseignement de l'HistoireGéographie. Au basket, j'évolue au poste de meneuse de jeuavec les cadettes de l'ADA.

Parle nous de ton parcours de joueuse :J'ai débuté le basket en Mini-poussine à l'ADA avec NicolasCorbé (Ndlr : Actuellement CTS de la Ligue du Centre et coachdu Tours Joué Basket en N2). J'ai ensuite évolué dans l'équipePoussine où j'ai eu Christophe Ivars comme entraîneur et avecl'Entente Vineuil / ADA en Benjamine Région en étant surclas-sée. Je joue avec l'équipe Cadettes depuis que je suis Minime.Mes coachs durant cette période étaient Lydie Tourtoulou etSylvain Palladini. J'entame donc ma 3ème saison avec cette for-mation qui participe au championnat d'Indre-et-Loire. En paral-lèle, j'ai fréquenté toutes les sélections départementales depuispoussines.

Tes points forts et tes points faibles sur le terrain ?C'est difficile de s'évaluer, mais j'ai plutôt une bonne dextérité etje suis assez agressive balle en main. Défensivement, je suisassez efficace sur le porteur du ballon. Mes points faibles sesituent au niveau de la finition sur les 1 contre 1 et de ma fra-gilité sur les contacts. Mais cette question, il fallait la poser àRémi Cuminatto, notre coach !

Tu viens d'évoquer ton entraîneur, mais comment t'est venuel'idée de t'orienter dans cette voie ?Au début, c'était pour découvrir d'autres facettes du basket carj'adore ce sport et je suis vraiment curieuse de tout ce qui s'yrapporte. De plus, Fabrice Bonamy m'a proposé de participer àla formation Animateur Club organisée au sein de l'ADA. J'aiapprécié les contenus de la formation et découvert les rôles de

l'entraîneur. Je me suis alors portée volontaire pour aider durantles stages des vacances scolaires. Puis au milieu de la saisondernière, je me suis blessée et pour garder le contact avec le ter-rain, j'ai demandé à participer aux séances d'entraînement despoussines et ça m'a vraiment plu. Cette saison, je m'occupedonc des poussines avec Isabelle Entz et Marc Mercier le mer-credi après-midi et je suis présente à leurs matches lorsque lecalendrier de l'équipe cadette le permet. Pour le moment, lesrésultats ainsi que le comportement des filles sont vraimentsatisfaisants. (Ndlr : Au 1er février, l'équipe est toujours invain-cue et 8 éléments sont retenus en équipe du Loir et Cher). Enfin,après avoir obtenu l'Animateur Club, je vais participer à la for-mation Initiateur organisée par le Comité 41 durant les vacan-ces de Février. Pour la suite, je préfère attendre d'emmagasinerde l'expérience en regardant des coachs confirmés.

Tu es également arbitre officiel depuis la saison dernière.Peux-tu nous en dire plus sur ce volet ?J'ai débuté à la demande Moctar NDir (Ndlr : le responsable del'Ecole d'arbitrage du club) qui donne vraiment de bonnes basespour débuter et dont l'enthousiasme est communicatif. En plus,en tant que joueuse, je ne comprenais pas toujours lesdécisions des officiels. J'ai pensé qu'apprendre les basesde cette fonction pourrait m'aider dans mon rôle dejoueuse et d'entraîneur. Au début je ne me sentais pasprête pour être efficace sur le terrain. Puis avec lesséances de formation et les conseils des entraîneurset arbitres du club, j'ai pris confiance en moi et maparticipation à l'Officiel en Herbe m'a permis de met-

tre en pratique la théorie abordée au sein de l'Ecole d'arbitrage.Grâce à ça, j'ai obtenu mon examen d'arbitre officiel. Depuis jesuis régulièrement désignée sur des matches de championnatdépartemental le samedi soir et j'ai participé au Festibasket oùse rencontrent les sélections jeunes de tous les Comités duCentre. Durant les vacances de Noël, j'ai également pris part auTournoi des Etoiles (Ndlr : compétition regroupant les sélectionsBenjamin F et G des départements des ligues Auvergne,Bourgogne, Centre et Lyonnais) ce qui m'a permis de rencontrerd'autres arbitres et surtout d'être supervisée par des arbitres dePro A. J'ai le sentiment d'avoir progressé sur la pédagogie de l'arbitrage des jeunes durant cette manifestation, car on nedirige pas leurs rencontres comme celles des seniors. Je prendsbeaucoup de plaisir à arbitrer mais ce n'est pas un domaineprioritaire pour moi. Néanmoins, j'espère progresser dans cettevoie pour officier sur des matches de jeunes Région.

Pour terminer, un petit mot sur l'équipe de Nationale 2 :C'est vraiment une équipe très spectaculaire. Les spectateurs duPalais des Sports sont vraiment enthousiastes à l'idée de voir

tous les samedis les dunks de Brazil ou les contresde N’Dour. Moi, je regarde beaucoup Antso et

Fabien car j'évolue au même poste qu'eux etj'essaye d'apprendre les "ficelles" du rôle demeneur au travers de leur prestation.J'espère vraiment que nous remonteronsen Nationale 1 dès la fin de saison carBlois mérite une équipe à ce niveau.

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Enfin, les Seniors sont le dernierétage du secteur féminin. Au

nombre de 13 licenciés, ellesdisputent le championnatDépartemental 1ère divisionoù malgré des résultats endents de scie du fait denombreuses blessures, l'équipe de Sidate Cisséfigure honorablement etpermet à notre club d'êtrereprésenté dans toutes lescatégories.

PORTRAITELISE PERIER

PORTRAITELISE PERIER

Blois Rue des Onze Arpents - BP 90027 - 41913 Blois Cedex 9Tél. : 02 54 56 34 34 - Fax : 02 54 56 34 30

Paris 215, rue Jean-Jacques Rousseau - 92130 ISSY-LES-MOULINEAUXTél : 01 46 62 61 17 - Fax : 01 58 88 06 87

Transferts fichiers PAO [email protected]

Concernant les Cadettes, la formation dispute lechampionnat d'Indre-et-Loire puisque le

Comité 41 ne compte pas assez d'équipe pourorganiser une compétition dans cette catégorietout au long de la saison. Composées pour moitiéde Minimes 2ème année et de Cadettes 1ère année,ces demoiselles ont des résultats encourageantscar, même si elles ne peuvent disputer le titre dechampion d'Indre-et-Loire, elles sont actuellementinvaincues et démontrent match après match quele projet de les inscrire en Championnat RégionalCadette dès la saison prochaine est plus quejamais réalisable.

de haut en bas et de gauche à droite : Pauline Jacques, Sophie Normand, Laurine Chopin,Clémence Peltier, Stéphanie Bigot, Aude Soufflet Absentes : Souad Benama, Aurélie Benoist, SolèneCoquillon, Marie-Cécile Cuelle, Alexia Prudhomme, Julie Potronat, Brigitte Rémy, Marion Rousseau

jeunes filles nées en 1988 et aprèsMercredi de 19h30 à 21h00 au Gymnase Honoré de BalzacVendredi de 19h00 à 20h30 au Gymnase Honoré de Balzac

SENIORS

L’ENCADREMENT DU SECTEUR FÉMININL’ENCADREMENT DU SECTEUR FÉMININBabys et Mini-poussines : Sidate CISSÉ (BE1)Poussines : Isabelle ENTZ et Elise PÉRIER (Animateurs Club) et Marc MERCIER

(Entraîneur Région en Formation BE 1)Benjamines : Moctar N'DIR (BE2 spécifique Basket)Minimes : Lydie TOURTOULOU (Entraîneur Région), Romain LEROY (BE2) et

Moctar N'DIR (BE2 spécifique Basket)Cadettes : Rémi CUMINNATTO (Entraîneur Jeune Junior)Seniors : Sidate CISSÉ (BE1)

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David Pipereau a bientôt 34 ans. Il est à Blois depuispresque 4 ans, et il a bien l'intention d'y rester, avecCéline et Simon (bientôt 3 ans). Il est aussi le capitainede notre équipe fanion. Retour avec lui sur une carrièrebien remplie … et petit coup d'œil sur l'avenir proche.

Le basket, ça remonte à quand ?A l'âge de 7 ans, ma première licence à Vouvray.Ensuite il y a eu Tours (le TBC) pendant 12 ans de1986 (Minimes) à 1998 (Pro B), avec un titre de vicechampion de France. J'ai eu aussi l'occasion de côtoyerla Pro A quand j'étais espoir. Après, ce fut Tourcoing(1 an en NM1) et l'Entente Orléanaise (3 saisons enNM1 avec une place de vice champion la 3ème annéeet la montée en Pro B où j'ai joué 1 an). Et je suis arrivéà Blois en 2003.

Dans une carrière sportive aussi remplie, peux-tu dégager un moment particulier ?Il y a deux souvenirs forts : le titre et la montée avecl'ADA en Mai 2005 et la finale du Championnat deFrance de Pro B avec Tours contre Besançon … le Palaisdes Sports de Tours était plein à craquer !

Et ton plus mauvais souvenir ?La saison 1992/1993 avec une opération du dos (her-nie discale) qui m'a arrêté pendant 1 an.

Et pour la saison en cours ?Mon début de saison a été gâché par une blessure.Quand la phase de préparation est ainsi perturbée, il

n'est pas facile derevenir. Et aprèsavoir repris, il y aeu une autreblessure …Même quand onest présent sur lebanc, ce n'estpas pareil, onn'est pas dans ladynamique dugroupe.

Et le groupe pré-cisément, com-ment va-t-il ?Depuis Janvier,c'est différent, ily a vraiment un

pallier de franchi en terme de cohésion du groupe.Il ne faut pas oublier qu'il y a eu de nombreuxchangements (joueurs, coach) et qu'il faut dutemps pour se connaître et pour que la mayoprenne. Sur ces derniers matchs c'est le cas, il yplus de plaisir et une vie de groupe plus réelle.

La fin de saison ?Je suis comme toutes les personnes impliquéesdans ce club … J'espère la montée et si possible letitre (ce n'est pas fondamental, mais il n'empêcheque c'est une jolie cerise sur le gâteau …). Et jecrois qu'avec l'équipe que l'on a c'est réalisable.

Et juste après ?Je ne sais pas … on verra bien.

Y a-t-il une vie en dehors du Basket ?Parallèlement à ma carrière sportive, j'ai poursuivides études en Aménagement du territoire (niveauBac + 5) et je suis aujourd'hui Ingénieur Territorial.

Et comment as-tu réussi à mener de front les deuxactivités ? On dit que ce n'est pas possible …C'est sans aucun doute la chose dont je suis le plusfier, d'avoir su concilier mes études et le sport à unniveau respectable. Je suis vraiment content decela … et sans vouloir jouer les papis, c'est le messageque j'ai envie de transmettre aux plus jeunes : ce n'estpas nécessairement insurmontable, des filières le per-mettent aujourd'hui et il faut toujours penser à la recon-version. Pratiquer le basket au niveau où j'ai joué, ça nesuffit évidemment pas pour envisager une retraitedorée ...

Ton regard sur l'ADA Basket ?Depuis mon arrivée, je vois le club évoluer : les struc-tures se mettent en place, le Basket Club Entreprises n'arien à envier à certains clubs de Pro B, l'approche estplus professionnelle. Le problème qui se pose mainte-nant à l'ADA, c'est de franchir un nouveau pallier vers leprofessionnalisme, quitte à abandonner quelque peucertains modes de fonctionnement. La pérennisation duclub à haut niveau passe par l'équipe première qui estle véritable moteur du club. C'est elle qui fait vibrer. Onest làd e v a n ttoute l'am-biguïté dusport :c o n c i l i e rprofession-nalisme etune cer-taine convi-

vialité … La dimension affective est très importantemais elle n'est pas toujours compatible avec le hautniveau.

Y a-t-il autre chose qu'il faudrait changer ?L'équipement. A la fois en termes d'accueil, de qualitépour la pratique du sport. Quand on voit les installationsde Cognac, on se met à rêver ! Même à Tabarly, certainséquipements sont de qualité supérieure (les vestiairespar exemple). Et quand le jour arrivera d'une nouvellesalle, il faudra surtout être vigilants pour garder le côté" chaudron " de l'actuel Palais des Sports, avec la proxi-mité du public.

Et encore ?Je me sauve, c'est l'heure de l'entraînement …

Et sa grande carcasse faussement nonchalante s'éloignedans la nuit blésoise. Et moi j'ai bien envie de partagercertains des rêves de David …

INTERVIEWDAVID PIPEREAU

INTERVIEWDAVID PIPEREAU

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ALLER

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RETOUR

16/09/2006 STADE MONTOIS BASKET MASCULIN ADA BLOIS V 67 75

23/09/2006 ADA BLOIS VALENCE CONDOM CASTERA RGB V 104 85

30/09/2006 HAGETMAU DOAZIT CHALOSSE ADA BLOIS D 81 72

07/10/2006 ADA BLOISCOGNAC BASKET BALL V 88 82

14/10/2006 CANARIS DE SERRES GASTON ADA BLOIS V 82 86

21/10/2006 ADA BLOIS GARONNE ASPTT BASKET V 94 72

28/10/2006 AV SERRESLOUS HORSARRIEU ADA BLOIS V 66 93

04/11/2006 ADA BLOIS TOURS JOUE BASKET V 102 83

11/11/2006 AUCH BASKET CLUB ADA BLOIS V 68 99

18/11/2006 ADA BLOIS AS MONSEGUR MANT V 124 88

25/11/2006 LA ROCHELLE RUPELLA 17 ADA BLOIS V 94 102

02/12/2006 ADA BLOIS SEGUINIERE V 106 81

09/12/2006 PL LARICHE LAMARTINE TOURS ADA BLOIS V 90 100

16/12/2006 ADA BLOIS STADE MONTOIS BASKET MASCULIN V 104 88

23/12/2006 VALENCE CONDOM CASTERA RGB ADA BLOIS D 83 74

13/01/2007 ADA BLOIS HAGETMAU DOAZIT CHALOSSE V 83 67

20/01/2007 COGNAC BASKET BALL ADA BLOIS V 99 110

27/01/2007 ADA BLOIS CANARIS DE SERRES GASTON V 100 76

10/02/2007 GARONNE ASPTT BASKET ADA BLOIS

17/02/2007 ADA BLOIS AV SERRESLOUS HORSARRIEU

03/03/2007 TOURS JOUE BASKET ADA BLOIS

10/03/2007 ADA BLOIS AUCH BASKET CLUB

17/03/2007 AS MONSEGUR MANT ADA BLOIS

31/03/2007 ADA BLOIS LA ROCHELLE RUPELLA 17

07/04/2007 SEGUINIERE ADA BLOIS

14/04/2007 ADA BLOIS PL LARICHE LAMARTINE TOURS

CALENDRIER 2006 - 2007

V : victoire • D : défaite

Interview du 22/01/2007

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fitgym Centre

de Remise en Forme

128 Avenue de Châteaudun41000 BLOIS

Tél : 02 54 78 74 43Fax : 02 54 78 54 17

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1- Antso, devenir basketteur était-ce une évidence ?Antso : Comme la majorité des gamins, j'étais plus tournévers le foot jusqu'à l'âge de 12 ans. C’est à cet âge que j’aidécouvert et commencé le basket et j'ai pris ma premierelicence.

2- Quelles sont les qualités d'un bon meneur de jeu ?A : Je pense qu’il faut avoir une bonne vision de jeu, de l’altruisme, être habile balle en main, et surtout avoir unbon leadership.

3- Quel est votre meilleur souvenir de basketteur ?A : C’est le titre de champion de france NM2 2004-2005que j’ai gagné sous les couleurs de l’ADA.

4- Quel est votre moment préféré dans un match ?A : Après le coup de sifflet final quand y a une belle vic-toire à la clé.

5- A quel moment du match trouvez-vous indispensableles encouragements du public ?A : Lorsque l'équipe doute et que l'adversaire commence àprendre le dessus. Mais au Palais des Sports, notre publicest toujours présent dans ces moments là.

6- Comment conciliez-vous votre carrière de basketteuractuel et l'après basket ? A : Pour moi il n’y a pas de problème, je travaille depuisplusieurs années à la Mutualité de Loir-et-Cher en tantqu'employé administratif, alors quand j’arrêterai le basketj’aurai juste un peu plus de temps libre pour ma femme etma fille.

7- La vie d'un club s'articule autour d'un président et sonéquipe, de bénévoles, supporters, membres du BCE, sivous aviez un mot pour chacun, lequel serait-il ?A : Merci pour tout et courage, on a besoin de vous touspour la (re)montée !

8- Quel est votre vœu le plus cher actuellement ?A : Acheter une maison pour ma petite famille (très bien-tôt je l'espère !).

9- Quelles sont les principales qualités de votre collèguemeneur de jeu ?A : Je trouve qu’il a une bonne vision de jeu, il est très forten défense et Fabien a aussi un bon shoot.

10- Quelle question avez-vous envie de lui poser ?A : Samedi soir tu sors au Z ?

La réponse de Fabien : “J’irai au Z quand on seraChampion de France !”

1- Fabien, devenir basketteur était-ce une évidence ?Fabien : Mon père entraînait une équipe de N2 féminine etma mère y jouait. C’était donc une évidence depuis manaissance ! Plus tard, j'ai pris conscience que je pouvais enfaire mon métier, j'ai mis toutes les chances de mon cotéen travaillant dur avec sans cesse de nouveaux challenges.

2- Quelles sont les qualités d'un bon meneur de jeu ?F : C’est un rôle à part et cela me plait. Il faut être dans lematch mais aussi à l'extérieur pour analyser ce qu'il sepasse, réfléchir, rester lucide, et être le relais du coach surle terrain.

3- Quel est votre meilleur souvenir de basketteur ?F : Le premier c’est ma dernière saison espoir à Evreux en2004 où l'on perd en finale du trophée du futur. Puis masaison aux Etats-Unis en NCAA 1 où j'ai pu jouer dans lesplus grandes salles et m'entraîner dans des conditions quel'on n'a pas en France. Enfin la saison dernière, avoir dutemps de jeu en pro B dans ma ville natale, c'était super.

4- Quel est votre moment préféré dans un match ?F : Je n'ai pas de moment préféré dans un match, j'appré-cie chaque minute que je passe sur le parquet.

5- A quel moment du match trouvez-vous indispensableles encouragements du public ?F : Le public à Blois est super, toujours à nous encourageret pourvu que ça continue !

6- Comment conciliez-vous votre carrière de basketteuractuel et l'après basket ? F : Je commence à songer à l'après basket même si je suisencore jeune. On n'est jamais à l'abri d'une blessure ! Jeprépare des diplômes d'entraîneur et brevet d'état bientôt.

7- La vie d'un club s'articule autour d'un président et sonéquipe, de bénévoles, supporters, membres du BCE, sivous aviez un mot pour chacun, lequel serait-il ?F : Merci à tous pour leur soutien, leurs différentes aides.Ils ont tous un rôle différent mais qui est indispensable à laréussite de notre objectif qui est la montée en N1.

8- Quel est votre vœu le plus cher actuellement ?F : Que ma famille et mes proches restent en bonne santé etque l'ADA continue à gagner des matchs pour fêter en fin desaison la montée en N1. Mais la route est encore longue !

9- Quelles sont les principales qualités de votre collèguemeneur de jeu ?F : C’est agréable de jouer à ses cotés, mais c'est moinsmarrant de le suivre en contre-attaque, il court trop vite !!!

10- Quelle question avez-vous envie de lui poser ?Combien fais-tu au 100 mètres !!?

La réponse d’Antso : “Je ne sais pas mais je suis sûr d’unechose : je vais plus vite que toi !”

ENTRE-DEUXANTSO - FABIEN

ENTRE-DEUXANTSO - FABIEN

Antso RAZAFINDRABE1,80 m

né le 20 février 1977

Fabien CALVEZ1,87 m

né le 22 mars 1984

L’ADA Blois Basket 41 un club solidaire

Depuis plusieurs années, l’ADA Basket exprime sonengagement social en soutenant deux grandes cause.Cette année le partenariat avec le Centre Leclerc apermis de collecter 1640 euros au profit de la Liguecontre le cancer. La vente des calendriers au profit deCANCEN n’est pas encore terminée, mais les bénéfi-ces devraient être de l’ordre de 4300 euros.

Merci à tous

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INTERVIEWSDEUX DIRIGEANTES

INTERVIEWSDEUX DIRIGEANTES

ANNICK LAURANCYANNICK LAURANCY

ANNE MURATANNE MURAT

Annick bonjour, quel est votre rôle dans le clubAnnick bonjour, quel est votre rôle dans le club

et comment êtes-vous arrivée là ?et comment êtes-vous arrivée là ?

Ma fonction au sein du club est d'être “accompagnatrice” de

l'équipe de Nationale 2. Toutes les équipes, des plus jeunes

aux plus anciens, ont un accompagnateur, qui est générale-

ment un parent de joueur. Mon rôle est de gérer le côté non

sportif de l'équipe, en préparant l'intendance et en l'assurant parfois moi-même : préparation

des collations d'avant match, réservation des repas en déplacement, entretien de l'équi-

pement des joueurs (maillots, shorts, serviettes, …). Et en plus, je m'occupe, avec l'assistant

coach, des statistiques pendant les matches.

Tout a commencé il y a presque 20 ans quand l'un de mes fils a pris sa première licence

à l'ADA. Je l'ai suivi, comme beaucoup de parents, tout au long des saisons : Benjamin,

Minime France, Cadet France, puis Régionale 1 (l'équivalent à l'époque de l'Excellence

Régionale). Le club était alors en pleine crise et repartait en championnat Régional après

avoir joué le haut de tableau en Nationale 2. J'étais déjà accompagnatrice de l'équipe, et je

le suis restée au fil des montées successives, même quand mon fils a arrêté de jouer à l'ADA

pour poursuivre ses études loin de Blois.

Que vous a apporté la pratique du sport en général, et du basket plusQue vous a apporté la pratique du sport en général, et du basket plus

particulièrement ?particulièrement ?

J'ai joué au basket étant jeune, mais mon niveau n'avait rien à voir avec celui des joueurs

que je côtoie aujourd'hui. J'ai plaisir à rester dans le milieu sportif, et plus particulièrement

dans un sport que j'ai pratiqué.

Etre avec les joueurs et être très proches d'eux, cela m'apporte énormément de satisfaction.

J'apprécie les contacts humains, l'esprit d'équipe, ou tout simplement être avec ces jeunes

qui se donnent tant de mal pour nous faire vibrer et partager nos émotions.

Et par rapport à votre rôle de dirigeante ?Et par rapport à votre rôle de dirigeante ?

Pour moi, c'est plus cohérent d'être à la fois accompagnatrice de l'équipe première et

membre du bureau directeur. Au moins, je sais de quoi je parle…

Vis-à-vis des dirigeants, mon appartenance à l'équipe me permet de faire remonter avec

précision ce qui se passe à l'intérieur du groupe. Entre la théorie et la pratique, il y a

toujours un écart que je vois immédiatement. Inversement, je représente en partie le club

auprès des joueurs. Je suis une courroie de transmission entre eux et l'équipe dirigeante. Je

leur apporte également une certaine sérénité. Ils savent qu'ils peuvent toujours compter sur

moi pour tout ce qui ne concerne pas le basket. En semaine, mon téléphone sonne souvent,

et je fais toujours en sorte de leur apporter satisfaction.

Dernier point. Puisque ce numéro a pour thème le basket au féminin,Dernier point. Puisque ce numéro a pour thème le basket au féminin,

comment vivez-vous votre situation dans un monde plutôt masculin ?comment vivez-vous votre situation dans un monde plutôt masculin ?

Je le vis très bien !

Je trouve qu'il est beaucoup plus facile d'évoluer dans un milieu masculin que dans un milieu

féminin. Déjà, quand j'étais jeune monitrice de colonies de vacances, je préférais m'occuper

des groupes de garçons. Et je suis mère de 2 garçons…

Peut-être qu'en tant que femme, j'ai une tendance un peu maternelle vis-à-vis des joueurs,

mais c'est quelque chose qui me convient tout à fait.

Anne bonjour, quel est votre rôle dans le club Anne bonjour, quel est votre rôle dans le club

et comment êtes-vous arrivée là ?et comment êtes-vous arrivée là ?

Si mon engagement à l'ADA Basket comme dirigeante ne date

que de 3 ou 4 ans, il est cependant la suite logique d'un long

chemin de fidélité. Ma première adhésion au Club remonte à

environ 35 ans, comme joueuse depuis la catégorie benjamine

jusqu'à celle des senior féminines. Puis, après une dizaine d'années d'interruption, j'ai

retrouvé le club dans le début des années 1990 comme mère de 2 joueurs, période pendant

laquelle je me suis engagée dans le bénévolat en tant qu'accompagnatrice d'équipe.

L'étape suivante a été de rejoindre le conseil d'administration, avant d'être élue au sein du

bureau directeur où je suis responsable de la commission “jeunes”, chargée de tout ce qui

concourt au fonctionnement des équipes en dehors de l'aspect sportif. Et comme beaucoup

de membres dirigeants, je fais également partie de l'équipe de bénévoles qui assure l'organi-

sation et le déroulement des matches de Nationale 2 le Samedi soir au Palais des Sports.

Je ne peux pas dire que j'aie fait une grande carrière sportive comme joueuse, mais je garde

de très bons souvenirs de toutes ces années : souvenirs d'une bande de copains et de

copines, souvenirs du plaisir de jouer ensemble, de supporter les autres, de se retrouver…

Aujourd'hui en tant que parent, je réalise que j'ai sûrement influencé mes enfants pour qu'ils

pratiquent le basket et en plus dans le même club que moi ! Et puis, c'était naturel pour moi

d'accompagner mes enfants dans leur activité et de donner au club en retour ce que j'avais

reçu comme joueuse.

Que vous a apporté la pratique du sport en général, et du basket plusQue vous a apporté la pratique du sport en général, et du basket plus

particulièrement ?particulièrement ?

Le sport, et en particulier le sport collectif, a pour moi un rôle éducatif très fort : apprendre

à vivre ensemble malgré les différences de toutes sortes, respecter les autres (joueurs, adver-

saires, arbitres, adultes encadrants…) et respecter des règles.

L'aspect purement sportif m'intéresse moins, surtout lorsqu'il met en avant la compétition

individuelle. Que l'on encourage le groupe, d'accord ; mais il faut également veiller à ne pas

trop introduire de compétition entre les enfants, c'est pour moi contraire à l'esprit d'un sport col-

lectif. Nous avons la chance d'avoir un club suffisamment important et structuré pour permet-

tre à chacun de trouver la place qui lui convient, en fonction de ses motivations et de son

niveau.

Et par rapport à votre rôle de dirigeante ?Et par rapport à votre rôle de dirigeante ?

C'est parce que je suis attachée à l'ADA Basket que je suis exigeante et que j'ai toujours

essayé de participer à l'amélioration du fonctionnement des équipes et du Club. Et c'est

maintenant comme dirigeante que j'essaie d'apporter ma pierre dans cette construction. Ce

qui me plaît, c'est d'être active là où je vis. Je ne conçois pas d'être simple consommatrice.

J'en retire de grandes satisfactions à travers l'aventure humaine, les rencontres, l'impression

d'être utile. Je vois bien qu'il y a tant de choses à faire : plus on est impliqué dans le

fonctionnement, plus on voit l'énormité de la tâche. Malgré une équipe de salariés, le Club

ne pourrait pas fonctionner sans tous ces bénévoles : dirigeants bien sûr, mais également

parents et entraîneurs bénévoles. Il ne faut pas perdre de vue que l'ADA Basket, c'est plus

de 20 équipes jeunes derrière la vitrine que représente l'équipe de Nationale 2. Alors c'est

sûr qu'on aimerait donner beaucoup et qu'il est parfois frustrant d'avoir une disponibilité

limitée.

Dernier point. Puisque ce numéro a pour thème le basket au féminin,Dernier point. Puisque ce numéro a pour thème le basket au féminin,

comment vivez-vous votre situation dans un monde plutôt masculin ?comment vivez-vous votre situation dans un monde plutôt masculin ?

C'est sûr qu'il n'est pas toujours facile d'évoluer dans un monde très masculin et “gentiment”

macho. Il faut parfois savoir faire sa place pour être entendue... Force est de constater que

nous ne sommes que 3 femmes au Conseil d'administration, et 2 au bureau directeur.

Mesdames, faites vous connaître, vous serez les bienvenues !

Le fait d'être une femme dans un Club sportif, c'est apporter la voix du cœur. Et c'est encore

plus vrai en tant que une mère de joueurs. Cela me rend sans doute plus sensible à des

aspects, souvent jugés secondaires, tels que la place donnée aux parents dans ce rôle

éducatif du sport, la convivialité, la reconnaissance - encore trop insuffisante - auprès de

ceux qui donnent de leur temps ou apportent leurs compétences au Club…

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contre des jalousies au sein du corps arbitral ou dans l'envi-ronnement des clubs ou encore un coach qui appelle directe-ment le ‘patron’ des arbitres français (Pascal Dorizon) pourdemander des explications “c'est une remise en cause per-manente, il faut se blinder.” Et pour ‘se blinder’, GrégoryBlanc a effectué un travail avec une préparatrice mentale. Ils'agit d'un travail méthodique sur les vidéos des matchs, pouraller voir au fond de la personne ce qu'elle ressent “C'est pas-sionnant, elle m'a donné des méthodes pour analyser meserreurs : placement, manque de technique, mauvais auto-matismes …”. Il faut savoir qu'à chaque match, l'équipe quireçoit doit fournir aux arbitres une vidéo du match. Cettevidéo est ensuite utilisée pour faire un résumé de la partie quiest alors discutée avec les deux autres arbitres, en Pro A il ya 3 arbitres ! “Cela permet de réduire les zones d'ombre !”

Quant à l'avenir, inutile de vous dire qu'à seulement 27 ans,Greg est encore plein d'ambition “Il faut, comme les joueurs,développer le goût de la performance ! J'ai encore 2 ans pourprouver que je peux être un bon arbitre de Pro A et puis sitout va bien … l'international !” L'âge limite pour devenirarbitre international est de 35 ans … Greg a le temps pourgrimper les derniers échelons qui l'amèneraient au plus hautniveau. Mais au fait, arbitre, c'est un métier ? “Non, il n'y aen France que 6 arbitres dont c'est le métier. Sinon, noussommes tous amateurs, sans aucun statut spécifique.” Etdans un avenir plus proche, Greg espère siffler dans lesgran-des salles où il n'a pas encore arbitré (Pau, Villeurbanne …).

Mais impossible de terminer le portrait sans évoquer l'une desparticularités de notre arbitre de haut niveau : il est aussijoueur de l'équipe réserve en Excellence Régionale ! “Pourmoi, c'est fondamental de rester au contact du jeu le pluslongtemps possible. Et comme joueur, je travaille aussi marelation aux … arbitres … je suis devenu plus calme avec eux …”. Quant à son regard sur l'arbitrage en général, il est persuadé qu'à partir d'un certain niveau, ce n'est plus trop latechnique qui fait la différence, mais surtout la gestion des

caractères. C'est peut-être pour cela qu'il travaille autant sur les hommes en regardant les vidéos, qu'il prend autant denotes après les matchs sur ses petits carnets, pour y consi-gner les incidents, les évènements marquants … Très pro,passionné par l'arbitrage et toujours avec … le sourire !

Merci à toi Greg pour cette passion, pour ce que tu apportesau club. Nous espérons tous que tu atteindras tes objectifs etqu'un jour prochain nous aurons l'occasion de te voir arbitrerdans des salles européennes …

MAG

•#3•FÉVRIER2007

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PORTRAITGRÉGORY BLANC

PORTRAITGRÉGORY BLANC

Il arrive un peu en retard au rendez-vous … avec un panse-ment au doigt … il bricolait et il est passé par les urgences,mais rassurez-vous, il a toujours son petit sourire sympa : toutva bien.

Depuis deux ans et demi qu'il est arrivé dans le Loir-et-Cheravec son épouse nommée Professeur d'EPS dans un Lycée deBlois, sa vie a quelque peu changé : avec Lucie, ils ont achetéune maison pour accueillir la petite Maëlys, née en Novembredernier et Greg siffle désormais en Pro A ! Il faut dire que leBasket est arrivé très tôt dans sa vie, avec un papa arbitre,joueur dès l'âge de 6 ans à Fontgiève (63) et arbitre officiel àpartir de 18 ans.

Et depuis, il n'a cessé de gravir les échelons … un chaqueannée : région, NF3, NM3 … jusqu'à la Pro A cette année“C'est un cap important ! Je n'ai pas eu vraiment peur. Sifflerdevant 4 à 5000 personnes, c'est en fait une suite logique,je m'y étais préparé.” Greg explique avec passion “Avant lesmatchs, je ne suis pas bavard, je rentre dans ma bulle pourme concentrer au mieux” et il n'esquive pas la question del'autocritique “Je ne suis pas assez entreprenant, encore unpeu timide. J'aimerais laisser encore moins de doutes quandje siffle” et quand je lui parle de sa relation avec les entraî-neurs, il sourit encore “Je ne suis pas connu, ils me regardentdifféremment des autres, ils me testent, m'appellent ‘le petitnouveau’. J'ai encore beaucoup à prouver pour m'imposer etmon relationnel avec les dirigeants et les joueurs est à affir-mer davantage.” Quant au public, il dit qu'il ne l'entend pas,concentré sur ce qui se passe sur le terrain.

En France, il y a 37 arbitres en Pro A, au sommet de la hiérarchie, alors comme parfois dans ces situations on ren-

ZOOM SUR ...L’ECOLE D’ARBITRAGE

ZOOM SUR ...L’ECOLE D’ARBITRAGE

Pour évoquer l'école d'arbitrage de l'ADA Blois, nousavons rencontré le toujours jeune Moctar N’Dir (en faitil refuse de décliner son âge …).

L'animateur de la formation des jeunes arbitres a prati-qué le basket au Sénégal jusqu'à 19 ans, puis 1 an enTunisie. Il est arrivé en France à 21 ans où il jouait avec l'université de Montpellier.Un an plus tard, il rejoignait la Région Centre (Nogent le Roi - 7 ans) avant d'arri-ver à Blois . Depuis 7 ans, il est “Monsieur 3 D” : joueur, entraîneur et arbitre.

> À quel âge (encore !!!) as-tu commencé l'arbitrage ?J'ai commencé à l'âge de 24 ans. Aujourd'hui, je suis arbitre au niveau régional. Il ya peu, j'ai été sollicité pour être formateur d’arbitres dans la Ligue du Centre.

> Et l'école d'arbitrage du club ?Elle compte une quinzaine de jeunes arbitres. Notre école fonctionne plutôt bien avecun taux de réussite de 70 %. C'est fondamental pour le club car cela permet d'atteindre les objectifs fixés dans la Charte de l'arbitrage (à terme, chaque équipedoit avoir un arbitre) et cela permet aussi d'avoir des jeunes qui officient tous lesweek-ends sur nos terrains.

> Comment fonctionne l'école d'arbitrage ?La période de formation est concentrée sur 4 mois. On y accueille les jeunes de l'ADA,mais aussi d'autres clubs du Comité 41. Chaque séance aborde un thème, par exem-ple la règle du marcher ou des temps morts, avec une partie théorique et une partiepratique en situation de jeu, ce qui est fondamental pour bien comprendre les deuxaspects.

> Et les examens ?C'est le Comité qui les fait passer. Là aussi il y a des questions (un Q.C.M. à remplir)et une partie pratique de situation d'arbitrage d'un match. A noter que cette année17 arbitres officiels sifflent pour l’ADA Basket.

Merci à toi, Moctar, pour ton engagement dans le club et pour cette école d'arbi-trage qui est essentielle à la vie de l'ADA, tout comme les arbitres sont essentiels aubon déroulement de notre sport !

Tout jeune trouvant l'âge exact de Moctar avec les indices donnés plus haut se verra offrir …une place gratuite à l'école d'arbitrage !!!

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