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Acupuncture et troubles psychiques

Dépression, stress et phobies

Un ouvrage publié sous la direction de M. Éric Marié

Livre Acupuncture.indb 3 18/07/08 11:43:07

Né le 11/10/1950 à Alexandrie (égypte), le Dr Robert Hawawini a commencé l’apprentissage de l’acupuncture en 1977. Il a passé les équivalences des diplômes de l’Institut Kitasato de Tokyo et de l’école Chenn Tsoun Jenn de Hong Kong, en 1983. En 1987, il s’est attelé à l’étude des maladies par la différentiation des syndromes, qu’il poursuit jusqu’à ce jour. Membre du Collège Français d’Acupuncture et Vice-Président de l’école Française d’Acupuncture, le Dr Hawawini est l’auteur de deux livres et de multiples articles parus dans des revues belges et françaises. Il dispense de nombreux cours et séminaires axés sur la pratique clinique, ainsi que des conférences. Actuellement, il est responsable de la rubrique études cliniques de la revue Acupuncture & Moxibustion ainsi que du forum du site Méridiens.

ISBN : 978-2-7033-0757-0

© Éditions Dangles, 2008 – BP 17147 – 31671 Labège CedexTous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation

réservés pour tous pays


Dr Robert Hawawini

Acupuncture et troubles psychiques

Dépression, stress et phobies

Diffusées et distribuées par DG DIFFUSIONZ.I. de Bogues

31750 Escalquens


Je dédie ce livre à la mémoire du Docteur Jean-François Borsarello ;

qu’il soit accueilli dans la lumière de notre créateur bien aimé.


Préface

On entend fréquemment dire que les troubles psychiques, nombreux et variés, dont souffrent nos contemporains seraient une émanation des dysfonc-tionnements de notre société. Il est vrai que l’accélération technologique, la pollution, la surpopulation et la promiscuité qui en découle, la disparition de certains repères et l’ensemble des stress que nous rencontrons aujourd’hui ne favorisent pas la sérénité et l’équilibre psychologique, conduisant plutôt à de tristes records en matière de consommation d’anxiolytiques, antidépresseurs et autres psychotropes. Cependant, l’analyse des écrits médicaux anciens révèle qu’à toutes les époques et dans différentes aires culturelles, les êtres humains ont manifesté des souffrances et des dysfonctionnements psychiques compara-bles à ceux que nous observons. Ainsi, la description de ces pathologies occupe une partie des sources anciennes de la médecine chinoise. Par exemple, le Huangdi neijing [Classique interne de l’Empereur jaune] expose l’interac-tivité entre les constituants corporels et spirituels de l’homme, les relations entre la physiologie viscérale et les émotions et il présente la physiopathologie et le traitement de quelques troubles psychiques ; le Jingui yaolüe fanglun [Formulaire des prescriptions essentielles du coffre d’or] décrit la physio-pathologie, la sémiologie et le traitement par la pharmacopée de plusieurs tableaux qui évoquent clairement la dépression, la neurasthénie et l’hystérie. Les traités ultérieurs accordent une place non négligeable à ce qui relève-rait, dans la médecine contemporaine, de la psychiatrie ou de la psychologie clinique. Pourtant, ces disciplines n’ont jamais constitué, dans la médecine chinoise traditionnelle, des spécialités à part entière. Ceci provient largement du fait que ce système médical se fonde sur un paradigme différent de celui de la biomédecine : les aspects physiques et psychiques de l’être humain consti-tuant un ensemble continu, les troubles « mentaux » relèvent de neike [méde-cine interne] puisqu’ils sont indissociables des perturbations somatiques. Leur nosologie comprend donc des syndromes exprimés en termes analogues à ceux des maladies corporelles.

C’est sur cette base épistémologique que se fonde le travail du Docteur Robert HAWAWINI. À partir des travaux qu’il a compilés et confrontés à son expérience clinique, il nous fait partager son approche de trois patholo-gies fréquentes – dépression, stress et phobies – dans leurs différentes mani-festations. Pour chacune d’entre elles, il rappelle les données de la médecine occidentale et les correspondances en médecine chinoise, puis il expose, de


10 Acupuncture et troubles psychiques

façon claire et argumentée, sa conception du traitement par l’acupuncture, en y intégrant une illustration détaillée de cas cliniques. Cette étude ne relève donc pas de l’érudition mais d’une exploration de la réalité quotidienne de la pratique. À ce titre, elle constitue un partage précieux que tous les acupunc-teurs apprécieront à sa juste valeur.

Professeur éric MARIé


INTRODUCTION

Dépression, stress et phobies font partie des motifs les plus fréquents de consultations en médecine traditionnelle chinoise (MTC). Ils touchent tous les âges de la population, sont répandus dans le monde entier et ont existé dans tous les temps, non pas seulement les temps modernes comme nous avons tendance à le penser.

Nous avons choisi de traiter ces trois pathologies psychiques en fonction des multiples exemples cliniques qui permettent de soutenir notre démarche diagnostique et thérapeutique. Les autres troubles psychiques sont suffisam-ment bien documentés ailleurs.

L’étude proposée ici concerne les maladies (bing) vues sous l’angle de la différenciation des syndromes physiopathologiques (bianzheng). On consta-tera que les groupes de maladies qui intéressent ces pathologies sont multiples et que, dans chaque groupe, les formes cliniques nombreuses. La démarche diagnostique du symptôme au syndrome, puis à la maladie, n’est pas parti-culière à la MTC. Elle concerne toute médecine, notamment la médecine scientifique. Bien que la MTC ne prétende pas apporter des solutions mira-cles à ces maux, elle propose des issues originales et multiples. Ce que nous exposons dans cet ouvrage ne résume sûrement pas un sujet aussi vaste, il est le fruit de notre propre expérience. Afin de valider notre démarche clinique, nous avons agrémenté chaque partie d’un ensemble d’exemples pratiques, tels que nous les avons diagnostiqués et traités en clientèle hospitalière et privée. Nous constaterons alors qu’entre la théorie, toujours bien cadrée intellectuel-lement, et la réalité d’une situation où nous avons affaire à des consciences en souffrance, il y a parfois un hiatus que nous ne savons pas combler.

Si on peut traiter un épisode dépressif, un état de stress ou un trouble phobique dans la vie d’un sujet, rien ne garantit la stabilité du résultat obtenu dans le temps, une fois la personne retournée dans son environnement habi-tuel. En effet, le mode de vie actuel, favorisant les valeurs matérielles au détri-ment des valeurs symboliques et spirituelles, et ne proposant qu’un inves-tissement extérieur, n’est d’aucune aide fondamentale dans l’entretien de la sécurité et de la paix intérieure. Il ne faut donc pas comprendre un traite-ment d’acupuncture dans le court terme, ni même dans le moyen terme dans



certains cas. Si rien n’est fait personnellement pour s’intérioriser et rassembler ses esprits, une récidive de l’état psychologique antérieur est souvent à prévoir à plus ou moins longue échéance. La réalité d’un traitement d’acupuncture est qu’il réorganise les mouvements énergétiques d’un sujet, comprenant sa psychologie, pour améliorer sa réaction devant les évènements de la vie. Mais un traitement de ce type ne change pas fondamentalement la personnalité. Aussi, une reprise des symptômes est souvent à prévoir dans le temps. Nous reviendrons sur cette notion dans un chapitre consacré au critère d’efficacité. Après la résolution d’un épisode aigu, l’idéal est de continuer les séances d’une manière espacée, à plus long terme, sur des mois, voire des années. Mais cette stratégie n’est pas toujours comprise dans un mode de pensée où le temps manque toujours, où il faut terminer quelque chose dans un intervalle déter-miné, évaluable, pour se donner l’impression qu’il est efficace.

Nous vivons dans un monde où la médecine scientifique occidentale a une grande place. La plus importante d’ailleurs en Occident, malgré le déve-loppement de la MTC, et au Moyen-Orient. Comme l’ont bien compris les Chinois, l’intelligence est de mettre chaque médecine à sa place dans l’intérêt primordial des patients, en faisant passer les considérations philosophiques et émotionnelles après. C’est qu’un corps, conscience comprise, ne se laisse pas enfermer dans une seule théorie générale. Une théorie est en quelque sorte un mode d’entrée de l’autre dans la réalité insondable d’un sujet. En ne se comprenant que comme reproductible d’une personne à l’autre, chaque personne individualisée est forcément réduite à l’état d’objet. Cette réalité n’effleure pas le monde scientifique dans sa relation au monde même s’il s’en défend intellectuellement. Le corps vécu comme un sac de matière dissocié de ses processus psychiques est une grille de lecture, c’est tout. Même si cette grille donne des résultats spectaculaires à court terme, sur quelques dizaines d’années, elle ne suffit pas à long terme. Une autre « théorie-grille-de-lecture » devient nécessaire pour s’associer à la première ou pour prendre son relais. La médecine énergétique extrême-orientale, qui ne dissocie pas le corps du psychisme, est tout à fait indiquée alors.

La traduction du Suwen est celle d’André Duron1 et celle du Lingshu a été réalisée par André Duron et Charles Laville Méry2 ; celle du Nanjing se

1. A. Duron (traduction) Suwen, Paris, éditions Guy Trédaniel, 3 vol., 1991-1998.2. A. Duron, C. Laville Méry (traduction), Lingshu, document non publié.


Introduction 13

trouve dans l’ouvrage publié par Pierre Grison3. Le chiffre mentionné après le nom de chacun de ces traités correspond au numéro du chapitre. La romani-sation du chinois utilisée est le pinyin.

Dans nos précédents ouvrages, nous avions fait le vœu que tous les acupunc-teurs se réunissent pour mettre en commun leurs expériences. Nous le réité-rons aujourd’hui en y ajoutant un vœu supplémentaire, celui d’associer intelli-gemment et officiellement les deux médecines, scientifique et énergétique, en reconnaissant en chacune ce qu’elle peut faire de mieux pour un patient.

3. P. Grison, Nanjing. Les 81 difficultés de l’acupuncture, Paris, édition Masson, 1979.


Première partie

Physiologie et

physiopathologie générales


POSITIONNEMENT

Pour comprendre les multiples formes des pathologies psychiques, il faut intégrer différents aspects physiologiques, même s’ils sont décrits séparé-ment pour des raisons pédagogiques. Il s’agit des Organes pleins (zang), des substances (qi), des émotions (zhi) et sentiments (qing), et des entités psychi-ques dites Entités organiques (shenzang), terme que nous garderons dans cet ouvrage. Bien qu’il existe une correspondance entre chacun de ces aspects et l’équilibre des Cinq Mouvements4 (wuxing) de la physiologie taoïste, leur appartenance est plus large, pouvant impliquer plusieurs organes. La présence concomitante de ces différents éléments montre l’intrication entre les aspects matériels et immatériels de l’homme. Par exemple, si nous considérons qu’une substance et un organe sont plus matériels, leurs correspondances émotion-nelles et psychiques le sont moins. Ainsi, à la différence de la physiologie occidentale, la physiologie chinoise ne se sépare pas de la psychologie et même de la spiritualité. L’homme est ainsi fait qu’il est immédiatement inscrit dans la dualité où chaque chose n’existe que par rapport à son contraire, opposé ou complémentaire selon le point de vue. La base de cette approche est évidem-ment le yin/yang sur lequel il n’est pas besoin de revenir ici. Aussi, est-il tota-lement illusoire de chercher à savoir qui de l’aspect plus matériel ou plus immatériel a commencé à déséquilibrer l’autre. C’est chercher à savoir, avec l’outil mental qui nous confine dans la dualité, ce qui se passe au-delà d’elle. L’au-delà de la dualité n’appartient pas au domaine de la médecine. Il est la dimension spirituelle de l’homme qui intéresse chacun de nous dans la soli-tude et le silence.

La MTC est une médecine du présent. Elle décrit un déséquilibre actuel, recoupant plusieurs aspects et impliquant des niveaux différents, sans pouvoir définir avec certitude lequel d’entre eux a commencé. La MTC peut, au plus, repérer certaines causes favorisantes liées au mode de vie des patients, mais elle ne sait ni comment ni pourquoi ces causes sont présentes. Chaque fois que nous donnons une explication au pourquoi, nous ne répondons pas à une question, nous reculons la réponse, puisqu’il faut évidemment expliquer

4. L’expression « Cinq Mouvements » est préférable à celle de « Cinq éléments » dans la me-sure où xing signifie marcher, faire un pas en avant. Cette expression illustre plus justement les rapports d’interdépendances réciproques liant chacun des cinq éléments symboliques de la pensée taoïste.



le pourquoi du pourquoi. C’est qu’investir l’humain est un mystère total, infranchissable par la pensée d’un autre.

Les différentes étapes de la chaîne qui nous conduit du diagnostic au trai-tement sont :

les symptômes et signes : les premiers sont décrits par les malades et les • seconds retrouvés par le praticien ;les syndromes • (zheng) qui rassemblent plusieurs symptômes et signes au sein d’une entité pathologique spécifique reproductible d’un patient à un autre ;les maladies • (bing) qui associent plusieurs syndromes tout en sachant qu’un seul syndrome peut constituer une maladie.Ces étapes sont incluses dans la dualité et, de ce fait, tout à fait accessibles

à l’analyse médicale.Au bout de cette chaîne se trouve le malade – ou le patient – avec ses

propres considérations émotionnelles, psychiques et spirituelles qui se prolon-gent dans son histoire personnelle et peut-être même bien plus loin que cela, que lui seul peut investir.

Cela n’est pas qu’une inutile théorie de plus mais a une implication directe dans notre relation thérapeutique à l’autre. On ne soigne pas une maladie, on accompagne un malade un moment de sa vie avec tout ce que cela comporte comme aléa, ignorance, inconnaissance, mystère. C’est qu’un malade, quand ça ne veut pas guérir, ça ne guérit pas ; même avec un diagnostic et un traitement correctement établis.

Le paradoxe suivant d’une médecine trouve sa pleine acception dès que l’on touche à un niveau beaucoup plus subtil que le niveau physique : bien que la médecine investisse ce qui se passe entre le symptôme et la maladie, la guérison se réalise entre la maladie et le malade. Le malade…, là où personne d’autre que lui n’a accès, parfois même pas lui, ce « lui » dont il ne sait même pas qui il est ni où il se trouve dans son enveloppe corporelle.


Chapitre premier

COMPOSANTS DE LA PHYSIOLOGIE

Les différents mécanismes qui s’interpénètrent avec les troubles psychiques intéressent les catégories physiologiques suivantes : les cinq organes (wuzang), les cinq substances (wuqi), les cinq émotions (wuzhi) et sept sentiments (qiqing), les Entités organiques (shenzang). Chacun de ces niveaux interfère avec les autres.

1. Les zangLes zang sont le Foie (gan), le Cœur (xin), la Rate (pi), le Poumon ( fei) et

les Reins5 (shen). Chaque zang a une fonction sur l’équilibre :

du Sang • (xue) et de l’énergie (qi), incluant les Liquides organiques (jinye) et l’Essence (jing) 6 ;des sentiments • (qing) et émotions (zhi) ;des Entités organiques • (shenzang).Nous les verrons en détail au chapitre suivant.

2. Les substances

2.1 DescriptionSang (xue), Esprit (shen), Liquides organiques (jinye), énergie (qi) et Essence

(jing) sont respectivement associés aux organes des Cinq Mouvements : Foie, Cœur, Rate, Poumon et Reins. Bien que la traduction des termes chinois soit forcément incomplète, puisque nous réduisons un idéogramme traduisant une idée en un mot, pour shen, qi et jing, nous garderons les traductions les plus communément admises.

5. Par référence à l’alchimie taoïste, nous nommons uniquement les Reins au pluriel car ils sont les deux seuls organes doubles du corps, là où la dualité se transforme en unité.6. Par habitude, nous garderons dorénavant les expressions qi pour énergie, jing pour Es-sence, shen pour Esprit et yin-yang, terme intraduisible ; sauf quand il s’agit d’extraits de textes reproduits tels quels.



2.2 Description

2.2.1 L’idéogramme xueIl évoque le vase qui contient ce qui le rend assez proche de la signification

du sang telle que nous la connaissons en médecine occidentale.

2.2.2 L’idéogramme qiIl indique une idée de force, d’effort et aussi de vapeur qui s’élève suite à

la cuisson d’une botte de riz. Certains auteurs préfèrent donc la traduction de souffle, qui suggère un mouvement de déploiement, à celui d’énergie, terme le plus couramment usité que nous avons choisis de garder. On retrouve encore l’expression énergie vitale. Il existe une quantité d’énergies : alimen-taire (ying), défensive (wei), ancestrale (zong), originelle (yuan), etc. Nous ne les développerons pas ici car elles ne font pas partie du cadre de ce travail.

2.2.3 L’idéogramme jingIl se compose du radical riz et du radical vert. Il évoque la vivacité et aussi

la pureté, la clarté, la transparence ; d’où la notion de ce qui est essentiel.

2.2.4 L’idéogramme shenIl rend l’idée de ce qui tombe du Ciel pour traverser le corps. On y voit

encore la réunion du yin et du yang. Le shen peut regrouper des notions d’intel-ligence globale, conscience, mental, cognition, psychisme traduisant ce dont a besoin l’être pensant dans le cadre de l’intervalle de sa vie. Le shen peut encore traduire des notions plus élevées, spirituelles, voire métaphysiques dépassant l’intervalle de l’existence incarnée pour se prolonger dans les intervalles de l’avant-vie et de l’après-mort. Quoi qu’il en soit, traduire shen par Esprit est forcément insuffisant, mais à choisir un terme, nous conservons celui-ci.

2.3 RelationsIl ne faut pas voir les substances, autant matérielles qu’immatérielles,

comme des composantes isolées, leurs rapports sont multiples.« À propos de la règle des piqûres, il faut avant tout apprécier l’acti-vité morale et physique du malade car le Sang, le pouls, l’énergie yin, l’énergie Essentielle, la pensée et la conscience appartiennent tous aux éléments fondamentaux et à l’activité du maintien de la vie et sont em-magasinés au niveau des cinq zang7. »

7. Lingshu, 8


Table des matières

Préface 9

Introduction 11

Première partie

Physiologie et physiopathologie générales

Positionnement 17

Chapitre premierComposants de la physiologie 19

1. Les zang 192. Les substances 193. Les cinq émotions et les sept sentiments 214. Les Entités organiques 265. Points traitant les entités organiques 32

Chapitre IILes zang 33

1. Positionnement 332. Physiologie des zang 353. Les fonctions favorisées ou entravées 364. Les sentiments et les cinq mouvements 385. Les zang associés 39



Deuxième partie

La dépression

Généralités 47

Chapitre IIIMédecine occidentale 49

1. Définition 492. Classification 493. Sémiologie 514. Formes cliniques 535. Critères diagnostiques du DSM-IV 556. La lettre du psychiatre – Vol. II – n° 2 mars-avril 2006 55

Chapitre IVDénomination chinoise 57

1. Introduction 572. Classification 573. Relations entre la médecine occidentale et la médecine chinoise 60

Chapitre VCadres cliniques (zheng) 61

1. Cadres cliniques des yuzheng 612. Cadres cliniques des zangzao 613. Cadres cliniques des dian 61

Chapitre VICauses et physiopathologie 63

1. Causes et physiopathologie des yuzheng 632. Causes et physiopathologie des zangzao 643. Causes et physiopathologie des dian 664. Particularités sémiologiques et diagnostiques 68


Table des matières 283

Chapitre VIISémiologie 70

1. Introduction 702. Sémiologie des yuzheng 703. Sémiologie des zangzao 754. Sémiologie des dian 775. Les pouls des dépressions 79

Chapitre VIIITraitement 81

1. Introduction 812. Traitement des yuzheng 853. Traitement des zangzao 924. Traitement des dian 95

Chapitre IXObservations cliniques 103

1. Introduction 1032. Observations 104

Troisième partie

Le stress

Généralités 139

Chapitre XMédecine occidentale 140

1. Stress psychologique classique 1402. Trouble du stress post-traumatique 141



Chapitre XIDénomination chinoise 143

1. Positionnement 1432. Groupes d’affections 143

Chapitre XIILes syndromes et maladies 145

1. Les syndromes simples inclus ou exclus de l’étude 1452. Les syndromes associés inclus ou exclus de l’étude 1483. L’insomnie et l’hypersomnie 1514. Les cinq excès émotionnels 1535. Les syndromes autres 154

Chapitre XIIIPhysiopathologie 155

1. Les syndromes des zang 1552. Les syndromes des cinq excès émotionnels 157

Chapitre XIVSémiologie 159

1. Les syndromes simples 1592. Les syndromes associés 1673. Les cinq excès émotionnels 169

Chapitre XVTraitement 170

1. Introduction 1702. Traitement du stress psychologique classique 1723. Formule générale dite de l’« harmonisation des sentiments » 1854. Autres formules 1965. Traitement du trouble posttraumatique 202


Table des matières 285

Chapitre XVIObservations cliniques 206


Quatrième partie

Les phobies

Chapitre XVIIMédecine occidentale 247

1. Définition 2472. Différences entre simple peur et phobie 249

Chapitre XVIIICadres cliniques 251

1. Formes vides 2512. Forme plénitude 251

Chapitre XIXPhysiopathologie 252

1. Les syndromes 2522. Synthèses 253

Chapitre XXSémiologie 254

1. Vide de Sang du Cœur 2542. Vide de Cœur et de Vésicule Biliaire 2543. Vide de jing des Reins 2544. Les Mucosités-Chaleur troublent le Cœur 255



Chapitre XXIThérapeutique 256

1. Règles générales 2562. Traitement des syndromes 257

Chapitre XXIIObservations cliniques 260


Bibliographie 277

Liste des tableaux 279


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