Actualites net n°39_17juin11

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Languedoc-Roussillon L’information avant l’information 1 La lettre d'information de l'onisep Languedoc-Roussillon 39 semaine du 17 juin 2011 Le nombre d’heures de cours est déterminant pour la réussite des élèves défavorisés Tous les enfants issus de milieux sociaux économiques défavorisés sont-ils condamnés à reproduire le cycle « faibles résultats scolaires-emplois précaires-pauvreté » ? Pas s’ils sont scolarisés dans des écoles qui leur offrent plus d’heures de cours, assure l’OCDE dans une brochure mensuelle intitulée « Focus sur Pisa » et consacrée ce mois de juin 2011 aux élèves dits « résilients ». Issus de milieux sociaux défavorisés, ces élèves - représentant en moyenne 31 % des élèves de milieux défavorisés des pays de l’OCDE - parviennent à obtenir de très bons résultats scolaires et à se classer dans les enquêtes internationales parmi les élèves les plus performants, tous milieux sociaux confondus. www.pisa.oecd.org D’après l’étude Pisa 2009, la majorité des élèves issus de milieux socio-économiques défavorisés scolarisés en Corée du Sud, dans les villes partenaires de Hong Kong, Macao et Shanghai sont considérés comme résilients. Pour les pays ou villes tels que le Canada, la Finlande, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Pologne, le Portugal, l’Espagne, le Liechtenstein, Singapour et de Taipei, plus de 35 % des élèves désavantagés socialement sont résilients. Pour la France, ce pourcentage atteint 31 %, part équivalente à la moyenne OCDE. Influence du temps passé en classe « Quels sont les facteurs qui aident les élèves à surmonter leur milieu social et à obtenir de bons résultats en classe ? » Afin de répondre à cette question, les auteurs de cette note reprennent les résultats de l’étude Pisa 2006, consacrée principalement à la culture scientifique des élèves. Selon celle-ci, tandis que les élèves relativement avantagés passaient plus de trois heures par semaine à étudier les sciences, les élèves les moins avantagés n’en passaient que près de deux heures et demie. En outre, dans pratiquement tous les États et économies membres ou partenaires de l’OCDE, les élèves résilients passent en moyenne plus de temps à étudier les sciences que les autres élèves obtenant de faibles résultats : entre une et deux heures supplémentaires. Rendre les cours obligatoires ? Afin d’assurer aux élèves défavorisés un minimum d’heures de cours à l’école, les pays recourent à des pratiques différentes, et peuvent parfois rendre les cours obligatoires, souligne l’OCDE. Prenant le cas des États-Unis, l’instance internationale constate que si le fait de rendre les cours de sciences obligatoires n’a que peu d’effet sur l’amélioration des résultats des élèves - hausse moyenne des performances des élèves de 15 points sur l’échelle de Pisa, en revanche, pour les élèves défavorisés cette augmentation s’élève à 40 points, l’équivalent d’une année entière de cours. L’OCDE relève également que le déficit en matière de temps passé en classe de sciences entre les élèves défavorisés et tous les autres élèves est de 48 % en France, de 41 % au Chili, de 12 % en Corée du Sud, et de 19 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. Faire que les élèves aient confiance en eux La confiance en soi des élèves joue également un rôle important dans leur réussite, affirme l’OCDE. Ainsi, les résultats de Pisa 2006 révélaient que plus de 50 % des élèves dits « résilients », pensaient qu’apprendre les sciences serait facile, contre 40 % des élèves défavorisés socialement et aux résultats faibles. De plus, quelque 75 % des élèves résilients pensaient qu’ils pouvaient donner de bonnes réponses lors des tests de sciences, contre 50 % chez les moins bons élèves. Les élèves résilients ont également le sentiment d’apprendre plus rapidement les sciences : ils sont 67 % dans ce cas, contre 42 % des élèves faibles. C’est surtout la motivation personnelle qui prime, plus qu’une motivation externe, telle que la recherche d’un emploi. Source : AEF AN39/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/17juin11 Table des matières page 2 Près d’un habitant du Lan- guedoc-Roussillon sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté Les émissions de CO2 liées aux déplacements en LR page 3 Le classement des meilleurs métiers de 2011 page 4 Qu’est-ce que la complexité ? La 25 e Nuit de la Presse, c’est jeudi 30 juin Le site de la semaine www.occitanetudesmetiers.fr Pourquoi apprendre l’occitan ? Pour le plaisir et la culture sans doute, mais aussi pour trouver du travail ! Pour informer sur les possibilités d’études et d’emplois liées à La langue d’oc, l’Onisep Languedoc- Roussillon et le Creo Lengadòc éditent ce site, déclinaison du magazine Onisep Plus n°12 diffusé sur le grand sud (numéro réalisé en partenariat avec les Régions, Académies et délégations régionales Onisep Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Midi- Pyrénées). Retrouvez les rubriques - l’occitan, langue et culture d’aujourd’hui - où apprendre l’occitan - ces jeunes qui travaillent avec l’occitan - l’occitan à l’université.

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Languedoc-Roussillon L’information avant l’information 1

La lettre d'information de l'onisepLanguedoc-Roussillon

La lettre d'information de l'onisepLanguedoc-Roussillon

La lettre d'information de l'onisepLanguedoc-Roussillon

39semaine du 17 juin 2011

Le nombre d’heures de cours est déterminant pour la réussite des élèves défavorisés Tous les enfants issus de milieux sociaux économiques défavorisés sont-ils condamnés à reproduire le cycle « faibles résultats scolaires-emplois précaires-pauvreté » ? Pas s’ils sont scolarisés dans des écoles qui leur offrent plus d’heures de cours, assure l’OCDE dans une brochure mensuelle intitulée « Focus sur Pisa » et consacrée ce mois de juin 2011 aux élèves dits « résilients ». Issus de milieux sociaux défavorisés, ces élèves - représentant en moyenne 31 % des élèves de milieux défavorisés des pays de l’OCDE - parviennent à obtenir de très bons résultats scolaires et à se classer dans les enquêtes internationales parmi les élèves les plus performants, tous milieux sociaux confondus. www.pisa.oecd.org

D’après l’étude Pisa 2009, la majorité des élèves issus de milieux socio-économiques défavorisés scolarisés en Corée du Sud, dans les villes partenaires de Hong Kong, Macao et Shanghai sont considérés comme résilients. Pour les pays ou villes tels que le Canada, la Finlande, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Pologne, le Portugal, l’Espagne, le Liechtenstein, Singapour et de Taipei, plus de 35 % des élèves désavantagés socialement sont résilients. Pour la France, ce pourcentage atteint 31 %, part équivalente à la moyenne OCDE.

Influence du temps passé en classe« Quels sont les facteurs qui aident les élèves à surmonter leur milieu social et à obtenir de bons résultats en classe ? » Afin de répondre à cette question, les auteurs de cette note reprennent les résultats de l’étude Pisa 2006, consacrée principalement à la culture scientifique des élèves. Selon celle-ci, tandis que les élèves relativement avantagés passaient plus de trois heures par semaine à étudier les sciences, les élèves les moins avantagés n’en passaient que près de deux heures et demie. En outre, dans pratiquement tous les États et économies membres ou partenaires de l’OCDE, les élèves résilients passent en moyenne plus de temps à étudier les sciences que les autres élèves obtenant de faibles résultats : entre une et deux heures supplémentaires.

Rendre les cours obligatoires ?Afin d’assurer aux élèves défavorisés un minimum d’heures de cours à l’école, les pays recourent à des pratiques différentes, et peuvent parfois rendre les cours obligatoires, souligne l’OCDE. Prenant le cas des États-Unis, l’instance internationale constate que si le fait de rendre les cours de sciences obligatoires n’a que peu d’effet sur l’amélioration des résultats des élèves - hausse moyenne des performances des élèves de 15 points sur l’échelle de Pisa, en revanche, pour les élèves défavorisés cette augmentation s’élève à 40 points, l’équivalent d’une année entière de cours. L’OCDE relève également que le déficit en matière de temps passé en classe de sciences entre les élèves défavorisés et tous les autres élèves est de 48 % en France, de 41 % au Chili, de 12 % en Corée du Sud, et de 19 % en moyenne dans les pays de l’OCDE.

Faire que les élèves aient confiance en euxLa confiance en soi des élèves joue également un rôle important dans leur réussite, affirme l’OCDE. Ainsi, les résultats de Pisa 2006 révélaient que plus de 50 % des élèves dits « résilients », pensaient qu’apprendre les sciences serait facile, contre 40 % des élèves défavorisés socialement et aux résultats faibles. De plus, quelque 75 % des élèves résilients pensaient qu’ils pouvaient donner de bonnes réponses lors des tests de sciences, contre 50 % chez les moins bons élèves. Les élèves résilients ont également le sentiment d’apprendre plus rapidement les sciences : ils sont 67 % dans ce cas, contre 42 % des élèves faibles. C’est surtout la motivation personnelle qui prime, plus qu’une motivation externe, telle que la recherche d’un emploi.

Source : AEF AN39/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/17juin11

Table des matièrespage 2

Près d’un habitant du Lan-•guedoc-Roussillon sur cinq vit en dessous du seuil de pauvretéLes émissions de CO2 liées •aux déplacements en LR

page 3 Le classement des meilleurs •métiers de 2011

page 4 Qu’est-ce que la complexité ?•La 25• e Nuit de la Presse, c’est jeudi 30 juin

Le site de la semaine

www.occitanetudesmetiers.fr

Pourquoi apprendre l’occitan ? Pour le plaisir et la culture sans doute, mais aussi pour trouver du travail ! Pour informer sur les possibilités d’études et d’emplois liées à La langue d’oc, l’Onisep Languedoc-Roussillon et le Creo Lengadòc éditent ce site, déclinaison du magazine Onisep Plus n°12 diffusé sur le grand sud (numéro réalisé en partenariat avec les Régions, Académies et délégations régionales Onisep Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées). Retrouvez les rubriques - l’occitan, langue et culture d’aujourd’hui- où apprendre l’occitan- ces jeunes qui travaillent avec l’occitan- l’occitan à l’université.

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Languedoc-Roussillon L’information avant l’information 2

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Près d’un habitant du Languedoc-Roussillon sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté

Le Languedoc-Roussillon est la troisième région française à pré-senter le niveau de vie médian mensuel le plus bas (1 465€ par unité de consommation). 18,1% de la population régionale vit en dessous du seuil de pau-vreté en 2008. C’est la deuxième région derrière la Corse et devant le Nord-Pas de Calais où cette proportion est la plus forte.

Les familles monoparentales, les jeunes et les personnes isolées sont les plus touchés par cette pauvreté monétaire.

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=1&ref_id=17219Source : site AN39/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/17juin11

Les émissions de CO2 liées aux déplacements en Languedoc-Roussillon

En 2007, sur le territoire français, la quantité de dioxyde de carbone (CO2) émise dans l’atmosphère par l’ensemble des habitants s’élève à 439 millions de tonnes. Les déplacements domicile-travail et domicile-études ne représentent que 4 % de ces émissions mais sont un enjeu majeur en matière de développement durable. En effet, contraints et stables dans l’espace et le temps, ils constituent un des leviers d’action des politiques publiques pour des modes de déplacements plus économes en CO2.

En Languedoc-Roussillon, chaque actif ou étudiant émet en moyenne 0,62 tonne de CO2 par an pour se rendre sur son lieu de travail ou d’études. Ce ratio est de 0,67 tonne par an en moyenne de France de province.

La distance entre lieu de résidence et lieu de travail et le mode de transport sont les principales causes des volumes émis au cours des navettes quotidiennes. Les navettes effectuées dans l’espace urbain sont, en moyenne, moins génératrices d’émissions de CO2 (0,55 tonne par personne) que celles effectuées dans l’espace rural (0,77 tonne/personne). Les distances parcourues, en moyenne plus courtes dans l’espace urbain, sont la principale raison des moindres émissions enregistrées dans l’espace urbain.

Les deux tiers des émissions liées aux navettes quotidiennes se font dans l’espace urbain qui concentre lieux de travail, lieux d’étude et lieu de résidence des actifs et des étudiants. Et certaines liaisons interurbaines enregistrent des niveaux d’émissions particulièrement élevés. C’est notamment le cas de l’axe de communication compris entre Nîmes et Sète où les émissions de CO2 sont supérieures à 120 g/personne/km, frôlant les 140 g/personne/km entre Montpellier et Lunel.

Retrouvez la suite de l’article ici : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=1&ref_id=17312

Source : site AN39/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/17juin11

Auteur : Bernard Tailhades, Insee

Un individu est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil correspondant à 60 % de la médiane des niveaux de vie. En 2008, le seuil de pauvreté ainsi fixé s’élève à 950 euros par mois et par unité de consommation en France métropolitaine.

Le taux de pauvreté varie de 15,7% en Lozère à 19,3% dans l’Aude. L’Aude, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales se situent parmi les neuf départements français où le taux de pauvreté est le plus élevé.

Auteur : Roger RABIER - INSEE

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Languedoc-Roussillon L’information avant l’information 3

Le classement des meilleurs métiers de 2011Environnement de travail, importance du stress, degré d’exigence physique, perspectives d’emploi et de salaire... Le cabinet américain spécialiste des ressources humaines Careercast a classé 200 emplois pour cette année 2011. Voici les résultats en détail à retrouver sur le site du Journal du Net :http://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/meilleur-metier/?f_id_newsletter=4228

Pas forcément de salaires mirobolants ou de carrières très exaltantes dans ce top des métiers. Ce sont avant tout des facteurs tels qu’un environnement de travail plaisant et peu stressant, une sécurité relative de l’emploi qui priment. Ceci produit un top des métiers quelque peu hétéroclite où l’on retrouve logiquement quelques métiers IT mais aussi des professions ayant trait aux mathématiques, sciences naturelles et humaines.

Les 20 meilleurs métiers Ingénieur, ingénieure logicielMathématicien, mathématicienneActuaireStatisticienAnalyste informatiqueMétéorologisteBiologisteHistorienSociologueComptableAuxilliaire juridiquePhysicienConseiller financierPhilosopheThérapeuteAgent de probationIngénieur aérospatialÉconomiste.

Les métiers de l’informatique sont bien présents dans ce classement. En témoigne ce top 5 dont le dernier membre est seulement classé au 44e rang général. Les conditions de travail plutôt plaisantes ainsi que les bonnes perspectives d’emplois d’un secteur d’activité en perpétuelle croissance ne sont pas étrangères à cette bonne prestation. Les métiers d’ingénieur logiciel, analyste informatique ou programmeur ont encore de beaux jours devant eux.

Les métiers de l’industrie figurent en bonne place dans ce classement. Le secteur est bien évidemment porté par l’ingénierie qui, aussi bien dans l’aérospatiale que dans la mécanique, offre des perspectives intéressantes. Si ces métiers sont en proie à un certain stress, l’environnement de travail plutôt agréable et le taux de chômage relativement faible sont autant de motifs de satisfaction.

De façon assez surprenante, on retrouve quelques professions issues des sciences humaines dans le classement des meilleurs métiers. Ainsi les historiens, les sociologues et les philosophes ont, selon les critères de Careercast, des raisons de se réjouir. Opérant dans un cadre de travail plutôt plaisant, plutôt épargnés par le stress et le chômage, ils figurent en bonne place dans ce classement 2011.

Consultez les fiches métiers ici : http://www.onisep.fr/Decouvrir-les-metiers

Source : journaldunet.com AN39/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/17juin11

La lettre d'information de l'onisepLanguedoc-Roussillon

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Les pires métiers Peu de surprises pour ce classement des pires professions. On y retrouve notamment des métiers très exigeants physiquement (bûcheron, ouvrier du bâtiment, docker...) et d’autres périlleux (technicien dans les plateformes pétrolières ou marin). Les métiers de bureau sont absents de ce classement alors que beaucoup de métiers de l’artisanat (ferronnier, couvreur, boucher, plâtrier) y figurent. Des métiers aussi stressants que ceux de chirurgien ou ambulancier ferment logiquement la marche.

Les métiers les moins stressantsDans ce classement des métiers les moins stressants, le top 10 se révèle très hétéroclite. Y trône la fonction de relieur devant celle de développeur de photos et de couturier. Figurent aussi dans le désordre barbier, joailler et électricien.

Les métiers les plus stressantsPompiers et pilotes d’avions occupent les dernières places de ce classement. En 3e place, on retrouve le responsable des relations publiques. Ceci s’explique sans doute par le fait que celui-ci soit perpétuellement tiraillé entre les exigences de ses clients et celles des journalistes et du public.

Informaticien, météorologue.... deux métiers parmi les meilleurs.

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onisep.fr/montpellierOnisep Languedoc-Roussillon : 31 rue de l’Université - CS 39004 - 34064 Montpellier cedex 2

Directeur de la publication : Pascal Charvet et par délégation Olivier Brunel - Responsable de la publication : Jean-Marie Quiesse

Rédactrice : Sophie Salvadori - [email protected] - 04 99 63 67 78 - Relecture : Chantal Sciabbarrasi

Maquette : Émilie Rousseau - Date du Dépôt légal : en cours - Numéro de la commission paritaire - N° 1 253 AD - N° ISSN : 1148-0432

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En savoir plusBeaucoup pensent que la science du XXIe siècle sera essentiellement portée vers l’étude des systèmes complexes. S’agissant d’une science très jeune, le terrain est encore assez vierge et il n’y a pas de consensus. Quoi qu’il en soit, il semble assez clair qu’une approche véritablement nouvelle du problème de la complexité fasse actuellement défaut, les travaux s’effectuant de manière buissonnante selon la tradition scientifique classique.Un nouveau champ de recherche à investir ?

Qu’est-ce que la complexité ?Depuis une vingtaine d’années la notion de complexité est devenue un concept clé dans de nombreux domaines d’étude : tremblements de terre, économie, feux de forêts, informatique.

Cette science en est encore à ses balbutiements, bien que la nécessité d’étudier les phénomènes complexes ait été perçue assez tôt.

Très à la mode le terme «complexité» n’est pas défini de manière unique. En effet, le complexe ne se laisse pas facilement appréhender ; peut-être même qu’aucune définition consensuelle n’existera jamais. Malgré tout, le sens que l’on donne à la complexité est plutôt en bon accord avec l’intuition. Indispensable : distinguer le «compliqué» du «complexe»

Une horloge et une société de fourmis comportent toutes deux un grand nombre «d’agents». Mais alors que dans la première, ils sont agencés de manière linéaire, chaque mouvement entraînant le suivant, dans la seconde, les agents interagissent de manière buissonnante et rétroactive : l’horloge est compliquée, la colonie complexe.

Un mot problèmeComme le dit le sociologue et philosophe Edgar Morin, la complexité est un mot-problème, le problème étant que notre connaissance ne nous permet pas de l’apprivoiser. Le complexe surgit ainsi comme une difficulté et nous lance le défi de le cerner, de le comprendre : c’est l’objet de la science de la complexité dont les maîtres mots sont modélisation et simulation.

Source : sciences.gouv.fr AN39/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/17juin11

La 25e Nuit de la Presse, c’est jeudi 30 juin Jeudi 30 juin, pour sa 25e édition, la Nuit de la Presse s’offre un retour dans le splendide théâtre de la Mer, à Sète. Journalistes et communicants sont invités à se retrouver, pour partager un moment et récompenser les professionnels de l’année.Cette année, anniversaire oblige, il faut s’attendre à quelques bonnes surprises. La première, et ce n’est pas la moindre, c’est que le Club a décidé de revenir au théâtre de la Mer, à Sète. Récompensant les meilleurs journalistes et le meilleur communicant de la région, cette soirée est devenue incontournable, pour l’ensemble des professionnels de l’information et la communication de la région.Un événement qui vise avant tout à mettre en valeur le travail des professionnels de la région. 5 journalistes seront ainsi récompensés pour la qualité de leurs travaux, dans les catégories suivantes : Prix de l’article de Presse écrite ; Prix du reportage radiophonique ; Prix de la photo de presse ; Prix de la révélation de l’année ; Prix du Club (récompensant le meilleur « jeune journaliste », exerçant depuis moins de 5 ans). Par ailleurs, le meilleur communiqué de presse de l’année sera lui aussi distingué.Une soirée qui sera à nouveau placée sous le signe de la Liberté de la Presse, en hommage aux confrères de France 3 otages en Afghanistan.Pour en savoir plus : www.clubpresse.org

Source : communiqué AN39/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/17juin11

Conjoncture

Le responsable conformité Nouveau métier dans le paysage bancaire français, le responsable de conformité est très vite devenu incontournable. Toutes les banques en recrutent. Deux profils cohabitent : les expérimentés (issus de l’audit, du contrôle, des juristes, voire même des anciens commissaires de police) et des jeunes diplômés.

L’industrie cherche plus de 30 000 cadres cette année On parle d’une désindustrialisation de la France et pourtant la pénurie de main-d’œuvre guette. L’industrie devrait recruter 150 000 personnes par an au cours des cinq prochaines années dont plus de 30 000 cadres (ingénieurs spécialisés en électronique, électronique embarquée et mécanique, directions maintenance et R&D en bureaux d’études), chez les grands industriels aéronautiques, automobiles, métallurgistes et agro alimentaires mais aussi chez leurs sous-traitants, donc au sein de structures plus restreintes.

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