Actu Défense

Synthèse de l’actualité du ministère de la défense 2 février 2017

Garde nationale : hackathon

Le terme « hackathon », désigne à l'origine un rassemblement de développeurs, organisés en équipe autour d'un projet, avec l’objectif commun de tester une idée et de produire un prototype d'application en quelques heures. Le secrétariat général de la Garde nationale organise un hackathon du 3 au 5 février, en collaboration avec CAPGEMI-NI et l’École 42.

L’objectif est de travailler sur des innovations possibles permettant de développer l’interaction entre les citoyens, les réservistes, les entreprises publiques et privées et la Garde nationale. Ils ont été plus de 200 (étudiants, réser-vistes, entreprises, développeurs, spécialistes bases de données...) à s’inscrire. Durant 42h, au sein de l’École 42, les participants se réuniront par équipe pour répondre à deux défis :

développer une communauté et un réseau « Garde nationale » ;

optimiser l’emploi des volontaires de la Garde nationale en tenant compte de leur disponibilité, du besoin des armées, de la gendarmerie et de la police, ainsi que des contraintes des employeurs.

Ces équipes seront accompagnées par des coachs de l’École 42, des experts, des réservistes, des spécialistes de la communication, du développement et des nouvelles technologies, en charge de les guider, les orienter dans leur réflexion et leurs travaux. Un jury récompensera les trois meilleures équipes de chaque défi.

Contacts presse : Secrétariat général de la Garde nationale - 01 86 69 00 98 - 06 63 37 08 84 — contact@garde-nationale.fr

www.garde-nationale.fr

Lancement de la « Mission Cinéma »

Pour contribuer à la promotion de la Défense et des armées auprès du grand public, Jean-Yves Le Drian avait annoncé le 2 mai 2016, la création de la « Mission Cinéma » du minis-tère de la Défense.

Sous l’égide de la Délégation à l’information et à la communication de Défense (DICoD), son objectif est de permettre aux profession-nels de l’audiovisuel de mieux appréhender et de connaître l’action des femmes et des hommes du ministère de la Défense pour fa-voriser la création de nouveaux contenus audiovisuels et cinématographiques traitant de la Dé-fense. Olivier-René Veillon, qui dirigeait précédemment la commission du film d’Île de France, pi-lote cette mission à compter d’aujourd’hui.

Celle-ci contribue également à sensibiliser les citoyens aux grands sujets du ministère et de la com-munauté de Défense dans le cadre de la mission globale de rayonnement qu’anime et coordonne la DICoD.

La « Mission Cinéma » garantira la poursuite de l’action de soutien (tournage, con-seil, mise à disposition de lieux et/ou de matériels, préparation et participation aux comités ministériels culturels, pilotage des projets audiovisuels sur des sujets liés à la Défense, etc.) menée à l’heure actuelle par le bureau de la politique d’ac-cueil des tournages vers les professionnels de l’audiovisuel et du cinéma. Olivier-René Veillon

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projet d'échanges entre des étudiants en photographie du Cégep André-Laurendeau (Montréal) et du Lycée Jean-Rostand (Roubaix).

Commémorations

Mercredi 1er février, le secrétaire d’État s’est entretenu avec Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, à propos des commémorations du centenaire de la grande guerre.

Mémoire du 13 novembre

Jeudi 2 février, Jean-Marc Todeschini a signé une con-vention relative au programme « 13-Novembre » à l’Hôtel de Brienne. Le ministère de la défense a souhai-té s’engager pleinement dans le soutien du programme « 13-novembre », mené par Denis Peschanski et Fran-cis Eustache. Ce programme de recherche doit recueil-lir et analyser les témoignages de personnes ayant vé-cu les attentats du 13 novembre 2015 (victimes et proches, médecins, pompiers, policiers, habitants du quartier…).

Exposition La Fayette

Le même jour, Jean-Marc Todeschini a inauguré l’expo-sition « La Fayette, nous voilà ! Les États-Unis dans la Grande Guerre », dans la cour d’honneur des Invalides. Vingt-deux panneaux présentent l’histoire des États-Unis dans la Grande Guerre et leurs relations avec la France. L’exposition est en accès libre et gratuit, du 1er février au 9 avril .

Rencontre du ministre de la Défense et des ambassadeurs des pays du Golfe

Mardi 31 janvier, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a reçu les ambassadeurs des pays du Golfe, à l’Hôtel de Brienne.

Partenariat ENSTA Bretagne — IMT Atlan-tique

Le 2 février, le ministre de la Défense s’est rendu à l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), à Brest à l’occasion de la signature du parte-nariat stratégique entre l’ENSTA Bretagne et l’IMT Atlantique (Institut Mines–Télécom Bretagne – Pays de la Loire).

Exposition Chemins de mémoire

Lundi 30 janvier, le secrétaire d’État aux Anciens Com-battants et à la Mémoire, Jean-Marc Todeschini, a inauguré l'exposition « Chemins de mémoire, la Grande Guerre, de 14-18 à aujourd’hui » dans les locaux de l’Alliance française à Paris.

Cette exposition, labellisée par la mission du Cente-naire de la Première guerre mondiale, a été initiée par l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ). Elle se compose de créations photographiques issues d’un

Agendas ministériels

Grille de diffusion sur LCP-An : samedi 4 février à 10h01 ; jeudi 9 février à 10h15 ; dimanche 12

février à 07h ; samedi 18 février à 10h ; dimanche 19 février à 16h30 et à 20h32 ; jeudi 23 février à 10h16 ; samedi 25 février à 18h46.

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Marine nationale : la frégate Montcalm au Levant

Après un appareillage le 4 janvier de Toulon, la Frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm est actuellement déployée en Méditerranée orientale, au sein de l’opé-ration Chammal. Bien que Daech se soit éloigné des littoraux, un suivi régulier de tous les espaces est impé-ratif pour pouvoir appréhender la situation.

Au large de la Syrie, la mission du Montcalm est double. D’une part, il assure la présence française en Méditerranée orientale, observe et surveille son envi-ronnement aéro-maritime, collecte de l’information et contribue ainsi à l’autonomie nationale d’appréciation de la situation. Le Montcalm offre d’autre part un moyen de réaction rapide en cas de crise, en particulier si une évacuation de ressortissants français ou euro-péens était nécessaire.

La mission actuelle est axée autour du renseignement. S’adaptant aux conditions de propagations électroma-gnétique, acoustique, infrarouge… dans cette région de la Méditerranée, l’équipage du Montcalm optimise les réglages de ses multiples senseurs pour scruter les trois dimensions. L’hélicoptère Lynx (flottille 34F) donne une allonge supplémentaire à la frégate en termes de dé-tection et d’action. Les informations obtenues sont alors comparées aux « patterns of life » (comportements habi-tuels) établis par les unités se succédant dans cette zone pour déceler des indices ou des changements de comportement qui pourraient présenter un intérêt opérationnel.

Actualités de la Défense Armée de l’air : le CEMAA en Jordanie

Les 28 et 29 janvier, le général d’armée aérienne An-dré Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la Base aérienne projetée (BAP) en Jordanie, au plus près des aviateurs engagés dans l’opération Chammal.

C’est la deuxième fois que le CEMAA fait le déplace-ment en l’espace de quelques mois. Une démarche qui s’inscrit pleinement dans la volonté du général Lanata d’aller sur le terrain à la rencontre de son personnel. Les aviateurs sont engagés au Levant depuis deux ans. Ils contribuent de manière significative à l’engagement de la France dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Avec des sorties de deux à quatre patrouilles presque tous les jours, l’armée de l’air participe active-ment à la protection et à la sécurité des Français en s’attaquant directement aux racines des menaces qui pèsent sur notre pays.

Depuis le début de l’opération Chammal, plus de 11 500 heures de vol ont été réalisées à partir de la base aérienne projetée. Au total, 2 300 bombes ont été tirées par les avions français dont 1 800 par les équipages de l’armée de l’air. 90 % des effets militaires contre Daech sont obtenus avec l’arme aérienne.

Pour obtenir de tels résultats, l’armée de l’air s’appuie notamment sur sa Base aérienne projetée (BAP), véri-table système de combat. Armée par 400 militaires aux métiers variés et complémentaires, cette BAP est un modèle éco-nome et éprouvé qui permet aux avions d’atteindre en quelques mi-nutes le ciel irakien ou sy-rien.

Armée de l’air : protection de l’espace aé-

rien national

Diffusion - LE CIEL SOUS HAUTE SURVEILLANCE (70 min) - jeudi 2 février à 20h50 sur RMC Décou-vertes. Teaser

La défense aérienne est une mission permanente et prioritaire de l’armée

de l’air, qui a pour objectif d’assurer la souveraineté de notre espace aérien, et de protéger les Français contre toute menace aérienne, qu’il s’agisse d’avions mili-taires, ou d’avions détournés par des terroristes, ou encore de drones (cf. Actu Défense du 17 novembre 2016).

Elle repose sur la surveillance du ciel français et des avions militaires et civils qui le sillonnent. Chaque jour, jusqu’à 11 000 avions transitent par l’espace aérien français, dont 1 400 simultanément aux heures de pointe.

Chacun de ces appareils doit être détecté, identifié et catégorisé. L’armée de l’air protège également les Fran-çais contre les menaces spatiales grâce au Centre opé-rationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS) qui est en charge de la surveillance de l’es-pace pour détecter d’éventuelles chutes de débris, de potentielles collisions de débris avec nos satellites, des satellites de renseignement étrangers, ou encore l’agression de nos satellites.

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SSA : salon secours expo Le Service de santé des armées (SSA) participe pour la première fois au salon professionnel Secours expo, porte de Versailles, du 2 au 4 février. Outre deux dé-monstrations de sauvetage au combat, le SSA présen-tera ses antidotes NRBC, produits par la pharmacie centrale des armées, mais également le plasma lyo-philisé (PLYO) et ses matériels comme la trousse indi-viduelle du combattant.

Il présentera également le serious game, un logiciel de formation au sauvetage au combat permettant à un soldat d’apprendre à réaliser les gestes salvateurs dans un environnement recréant le sentiment d’ur-gence et les dangers inhérents à une situation de combat réelle. Cet outil, déployé dans près de 90% des régiments de l’armée de terre a reçu le prix de l’Audace 2016.

Le SSA participera également aux tables rondes sur le thème des apports des conflits militaires pour les se-cours civils.

Exposition : « Images interdites de la Grande guerre »

Entre 1914 et 1918, les Français savaient ce qui se passait sur le front, même si l’information qui leur parvenait était parfois tronquée ou revisitée. C’est cette notion d’information parcellaire que l’exposition « Images interdites de la Grande guerre » propose de découvrir. Au-delà du « bourrage de crâne » ou de la « propagande », quelles informations n’étaient pas transmises au public ? Pour quelles raisons ?

Cette exposition a été réalisée par le Service historique de la Défense et l’ECPAD. Sans avoir la prétention de dévoiler un nouveau pan d’Histoire, l’exposition in-vite le public à regarder autrement un système d’information organisé par l’État. Au-delà des interdits ou de la censure, cette exposition révèle la puissance ac-quise et la puissance révélée de l’image pendant la Première Guerre mondiale.

Elle met en perspective ses usages, souligne son appropriation par l’État en tant que véritable arme de guerre et outil de communication bien au-delà de la Grande Guerre. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État chargé des Anciens com-battants et de la Mémoire, inaugurera l’exposition « Images interdites de la Grande Guerre » le mardi 7 février à 11h00, dans les locaux du Service historique de la Défense (SHD), au château de Vincennes.

Toutes les informations pratiques Contact presse : Romain David / SGA COMM / 09 88 68 62 36 – 06 31 18 93 14

Levant : opération Chammal

Appréciation de la situation

En Irak, la reprise du quartier d’Al Rashidiyah le 25 janvier par les forces irakiennes a per-mis aux autorités irakiennes d’annoncer la reprise de l’Est de Mossoul. Dans ce con-texte, Daech cherche à perturber la sécurisation des quartiers repris en menant des actions indirectes et à renforcer la défense de l’ouest de la ville. Dans le reste du pays, l’organisation intensifie ses actions asymé-triques dans l’Anbar et à Bagdad.

En Syrie, la conférence d’Astana n’a pas permis d’avan-cée majeure dans la résolution des tensions entre par-ties. La trêve fragile se poursuit sur fond de reconfigu-ration du paysage insurrectionnel. Les lignes de front avec Daech ont peu évolué cette semaine.

ACTIVITES DE LA FORCE CHAMMAL

Appui aérien au Levant

Depuis le 25 janvier, 36 sorties aériennes ont été réali-sées par les aéronefs de l’opération Chammal.

En plus des 2 sorties de renseignement et de ravitaille-ment, 34 missions de reconnaissances armées et d’ap-pui au sol ont été conduites.

La reprise de Mossoul Est a permis de basculer dans une phase de sécurisation qui fait diminuer les besoins d’appui. Le nombre de frappes a logiquement diminué cette semaine avec 4 frappes et la destruction de 4 objectifs.

Une frappe planifiée a également été conduite en Syrie dans la nuit du 28 au 29 janvier, pour détruire un pont situé sur les canaux d’irrigation au Nord de la ville de Raqqah. Au cours de cette mission, les deux Rafale de l’armée de l’air et 5 autres avions de la Coalition ont conduit des frappes répondant à la stratégie d’affaiblis-sement des moyens et des capacités militaires et logis-tiques de Daech.

Appui feu – TF Wagram

Cette semaine la TF Wagram a réalisé 15 missions de tirs en appui des forces irakiennes. Ces missions se sont réparties en 5 missions d’éclairement et 10 mis-sions d’interdiction ou d’appui aux troupes au sol.

Actualités des opérations

Bande sahélo-saharienne : Barkhane

Actualité du théâtre

Au Sahel, le Burkina-Faso, le Mali et le Niger ont lancé l’initiative du Liptako Gourma, pour faire face aux défis sé-curitaires transfronta-liers. Dans le prolonge-ment du G5 et du partenariat multipartite de coordina-tion transfrontalière au sein duquel Barkhane agit avec ses partenaires, cette initiative marque la volonté d’ap-propriation de la problématique sécuritaire.

Au Mali, après l’attentat meurtrier du 18 janvier à Gao, les réactions des différents acteurs de la sécurité ont été rapides, sans encore provoquer de réel sursaut qui permettrait de faire avancer la situation dans le sens de l’accord de paix et de réconciliation.

Dans ce contexte de stagnation, l’absence de perspec-tive de long terme ravive les tensions entre les mouve-ments de la Plateforme et de la Coordination.

Activité de la force

Après l’attentat de Gao, la réaction sur le terrain a été bonne, notamment sous l’impulsion des Forces Armées Maliennes (FAMa), avec le soutien de Barkhane.

L’opération Filidjo de sécurisation de la ville a permis aux FAMa de rassurer les populations, de collecter des informations sur l’attentat. Les premières patrouilles mixtes (GAS et FAMa) de sécurisation des emprises du MOC ont été conduites aux côtés de la MINUSMA, qui participe à cet effort de sécurisation et permet de re-lancer une dynamique sécuritaire.

En marge des opérations menées dans la région de Gao, et afin de consolider la cohésion et les liens de solidarité entre les soldats de la Minusma, de Barkhane, les soldats maliens et les combattants des groupes armés signataires composant le bataillon du mécanisme opérationnel de coordination, un tournoi de foot entre les différents partenaires a été organisé.

Du 22 au 26 janvier 2017, les forces armées maliennes (FAMa) et le Détachement de Liaison et d’Appui Opéra-tionnel n°4 (DLAO) de la force Barkhane ont mené con-jointement une opération de contrôle de zone visant à sécuriser la région de Tombouctou. Baptisée du nom de Colmar, l’opération a permis d’exercer une présence rassurante auprès de la population.

Produit par le bureau porte-parole de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD) Directrice de la publication : Valérie Lecasble

Contact presse opérations et CEMA : 09 88 68 28 65 / 09 88 68 28 66 emapresse@gmail.com

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Rédacteur en chef : CF Lionel Delort Rédacteurs: CC Alexis Edme, Chloé Ruard, Marie-Astrid Lefeuvre, Pau-line Royer-Briand, crédit Image en opérations @EtatMajorFR ; DICoD

CONTACTS PRESSE : 09 88 67 33 33 ou presse@dicod.defense.gouv.fr