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LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN OEUVRE DE L’AGENDA AFRICAIN 2063«L’AFRIQUE QUE NOUS VOULONS».......................................................................P:3

LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN OEUVRE DE L’AGENDA DU DEVELOPPEMENT 2030«LE MONDE QUE NOUS VOULONS».........................................................................P:5

LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN OEUVREDE L’AGENDA DU CLIMAT ET ENGAGEMENT DE CGLU-AFRIQUE POUR LE CLIMAT.................P:7

LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN OEUVRE DU NOUVEL AGENDA URBAIN (NAU)........P:9

LES PROGRÈS REALISÉS DANS LA MISE EN OEUVRE ET LA LOCALISATION DUCADRE DE SENDAI SUR LA REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHES.........................P:10

LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN OEUVRE DE AGENDA D’ADDIS ABEBAPOUR L’ACTION (AAAA) (LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT)................................P:12

LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN OEUVRE DES ENGAGEMENTS AFRICAINSET MONDIAUX EN MATIERE DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION.........P:13

LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN OEUVRE DE L’OBJECTIFDU DEVELOPPEMENT DURABLE 5 (ODD 5) ET L’ENGAGEMENTde CGLU AFRIQUE POUR LE GENRE..................................................................................P:18

SESSION D’INFORMATION ET D’ECHANGE SUR LA VISION, LA STRATEGIE ETLES PROJETS STRUCTURANTS DE LA REGION DE FES-MEKNES DU MAROC.......................P:20

L’OBSERVATOIRE DES RESSOURCES HUMAINES DES COLLECTIVITES TERRITORIALESEN AFRIQUE FOCUS GROUPE DE REFLEXION SUR LES STANDARDS DE QUALITEDE LA GRH AU NIVEAU LOCAL EN AFRIQUE............................................................P:21

FOCUS GROUPE SUR LE PROJET DE LA FORMATION ENLIGNE(MASSIVE OPEN ONLINE COURSE (MOOC)VILLE DURABLE ET INNOVATION URBAINE EN PARTENARIAT AVECL’AGENCE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA MAITRISE DE L’ÉNERGIE (ADEME)ET L’AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT (AFD)................................................P:23

EN PARTENARIAT AVEC LE CABINET LMS FORMATION,LANCEMENT DU COLLEGE SUR LA GRH AU NIVEAU LOCAL DE ALGADU 10 AU 15 JUIN 2019 ...................................................................................P:24

SOMMAIRE

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LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN ŒUVREDE L’AGENDA AFRICAIN 2063

«L’AFRIQUE QUE NOUS VOULONS»

I- CONTEXTE ET JUSTIFICATIONLors de la 24ème Session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine (UA) qui a eu lieu à Addis-Abeba, du 30 au 31 janvier 2015, les Chefs d’État et de gouvernement de l’UA) ont adopté l’Agenda 20631

Cet Agenda est: « à la fois une vision et un plan d›action. C’est un appel à l’action à tous les segments de la société africaine à travailler ensemble pour construire une Afrique prospère et unie, fondée sur des valeurs communes et un destin commun ».

En effet, durant le 50ème anniversaire de la Déclaration solennelle2 et après avoir fait état des succès et défis passés, les chefs d’État et de gouvernement de l’UA ont, réitéré leur engagement pour accélérer le développement et le progrès technologique sur le continent africain. Ils ont défini ainsi dans l’Agenda 2063, une vision et des idéaux qui font office de piliers et qui ont été traduits en objectifs concrets avec des buts, des cibles et des actions/mesures.

« L’avenir que nous voulons » pour l’Afrique :

1. Une Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et un développement durable ;

2. Un continent intégré, politiquement uni, basé sur les idéaux du panafricanisme et sur la vision de la de la renaissance de l’Afrique ;

3. Une Afrique où règnent la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits de l’homme, la justice et l’état de droit ;

4. Une Afrique pacifique et sécurisée ;

5. Une Afrique dotée d’une identité, d’un patrimoine commun, de valeurs partagées et d’une éthique culturelle forte ;

6. Une Afrique où le développement est axé sur les populations, et s’appuie notamment sur le potentiel des femmes et des jeunes ;

7. Une Afrique, en tant qu’acteur et partenaire fort, uni et influent sur la scène mondiale”.

Dans un contexte où le monde évolue très vite et où les défis deviennent aussi complexes que multidimensionnels, l’Agenda 2063 a pour ambition de faire de l’Afrique un continent focalisé et engagé sur les idéaux qu’il s’est fixés.

L’Agence de planification et de coordination du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (Agence du NEPAD), en tant qu’Agence de développement, la Branche d’exécution de l’Agenda 2063.

1 https://au.int/fr/agenda2063 2 https://www.un.org/fr/africa/osaa/pdf/au/50anniv_declaration_2013f.pdf3 https://www.un.org/fr/africa/osaa/peace/agenda2063.shtml

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La mise en oeuvre de l’Agenda Africain qui a fait l’objet d’un Plan décennal adopté à la Conférence de l’UA organisée en juin 2015 à Johannesburg, en Afrique du Sud, soulève plusieurs questions et nécessite la création d’un véritable environnement porteur pour en garantir les conditions de réussite.

En effet, les principaux facteurs de réussite de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 comprennent, entre autres, les relations et les responsabilités entre dirigeants et parties prenantes, les capacités de mise en œuvre, l’information des citoyens et des parties prenantes pour qu’ils s’impliquent dans le processus et qu’ils se l’approprient, la prestation de conseils aux parties prenantes et la coordination des activités de mise en œuvre.

Cette mise en œuvre suppose aussi une véritable transformation du Leadership à tous les niveaux, en termes de volonté politique, de comportements, de responsabilités, de rapports structurels et d’allocations des ressources, que ce soit au niveau continental, régional, national ou local3.

2015-2019, on peut se poser la question où nous en sommes dans cette mise en œuvre? quelles sont les réalisations? Quels sont les défis? Quelles perspectives pour le futur?

Tel est l’objet de la Session qui sera organisée par ALGA le Mardi 11 juin 2019, à l’Université Al Akhawayn et qui sera animée par un Eminent Expert et Consultant International en Affaires Publiques et Internationales, S.E. Monsieur l’Ambassadeur Akin Oyateru, du Nigéria.

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LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN ŒUVRE DE L’AGENDA

DU DEVELOPPEMENT 2030

«LE MONDE QUE NOUS VOULONS»

CONTEXTE

Les chefs d’État et de Gouvernement ont adopté en septembre 2015, les Objectifs de développement Durable (ODD) qui sont partie intégrante d’un vaste programme intitulé « Transformer notre monde : Le programme de développement durable à l’horizon 2030 ».

Ils prennent le relais des OMD et sont constitués de 17 objectifs, 169 cibles et 232 indicateurs qui vont servir de cadre pour la mise en œuvre des actions de développement et de lutte contre la pauvreté de 2015 à 2030.

L’Agenda 2030 trace les contours d’un plan d’action pour les personnes, la planète et la prospérité pour tous. Il définit un nouveau cadre de développement qui exige un engagement généralisé de la part de tous, pour ne laisser personne en marge (Leaving no one behind) : des gouvernements nationaux aux autorités locales, en passant par les entreprises privées, les organisations de la société civile, les institutions universitaires, etc.

La Communauté internationale reconnaît, toutefois, que la plupart de ces Objectifs ne seront pas réalisés sans une implication forte des autorités locales, car c’est au niveau des territoires, là où vivent les populations et les communautés, que la bataille pour le développement durable, contre le réchauffement climatique et pour des villes et établissements humains plus inclusives, sûres, durables et résilientes, sera gagnée ou perdue.

Tous les ODD ont des cibles qui sont directement ou indirectement liées aux responsabilités, aux compétences et au travail quotidien des Gouvernements Régionaux et Locaux. Ces derniers ne se contentent pas de mettre en œuvre l’Agenda. Ils sont responsables des politiques publiques locales et sont de véritables acteurs du changement. Il s’agit du niveau de gouvernement et de gouvernance le mieux placé pour relier les Objectifs mondiaux aux réalités locales.

C’est pourquoi, l’Agenda 2030 aura un effet transformateur uniquement s’il est mis en œuvre et entièrement réalisé avec un engagement et une implication des Autorités Régionales et Locales, et au niveau local.

Par conséquent, le processus de la localisation des ODD est la seule façon d’obtenir des impacts concrets et positifs sur la vie des personnes et des communautés. Cela implique l’appropriation des ODD par les Acteurs et les Parties prenantes au niveau local, leur implication dans le processus de domestication et de localisation, depuis la définition des priorités et des politiques publiques, jusqu’à la mise en œuvre, en passant par la planification, l’intégration, le suivi, le reporting et l’évaluation. Cela implique aussi la reconnaissance, l’implication et la valorisation du Leadership local et des Managers territoriaux comme acteurs clés dans cette dynamique de changement.

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Dans le cadre de la 3ème édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales qui se tient à l›Université Al Akhawayn d›Ifrane, au Royaume du Maroc, l›Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU-Afrique organise 2 journées d›information, de sensibilisation et de formation sur les Agendas mondiaux et l›Agenda Africain, les 11 et 12 Juin 2019.

Ces journées seront animées par d’éminents Experts et Personnes ressources.

OBJECTIF GENERAL

La Session a pour but d’améliorer le niveau d’information et de sensibilisation des participant(e)s au Forum sur leur rôle et leur engagement dans la mise en œuvre des ODD au niveau local.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

La Session vise à :

- Offrir un espace d’apprentissage, de partage d’expériences et d’échanges afin d’élever le niveau de prise de conscience et le plaidoyer en faveur des acteurs territoriaux dans le processus d’appropriation et de localisation des ODD;

- Echanger les bonnes pratiques et les pratiques innovantes ;

- Proposer des stratégies et des outils qui facilitent la participation agissante et efficace des Collectivités Territoriales dans le processus de mise en œuvre des plans et stratégies pour l’atteinte des ODD.

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LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN ŒUVRE

DE L’AGENDA DU CLIMAT ET ENGAGEMENT DE CGLU-AFRIQUE POUR LE CLIMAT

CONTEXTE

Les territoires sont en première ligne dans la lutte contre le changement climatique, par leurs capacités à réduire les émissions de gaz à effet de serre et par leurs actions d’adaptation face aux impacts du réchauffement climatique. Les territoires jouent un rôle majeur dans la demande et la consommation de l’énergie, dans la planification urbaine, dans les transports, dans l’agriculture... Les territoires, c’est aussi la commande publique, qui peut être mobilisée, au Nord comme au Sud, au service de la cause climatique.

Lors de la 21ème Conférence des Parties de la CCNUCC (COP21), la Communauté internationale a reconnu le rôle des Collectivités Territoriales en tant qu’acteurs essentiels pour la réalisation des agendas du climat et du développement durable, aux côtés des États, des bailleurs et des acteurs non gouvernementaux. Les Collectivités Territoriales sont incontournables pour la déclinaison des ambitions de réduction de GES (Gaz à effet de serre) au niveau des territoires. Échelon d’intervention pertinent pour offrir une vision transversale des enjeux et des solutions, elles disposent d’une forte capacité d’entrainement des parties prenantes locales. Pour rester dans la trajectoire de réchauffement climatique de 2°C, les besoins d’investissements en infrastructures urbaines durables sont immenses : 4 500 à 5 400 milliards USD par an sur les quinze prochaines années (CCFLA, 2015). L’aide des bailleurs internationaux, des fonds dédiés (type Fonds Vert) et du secteur privé ne sera pas suffisante pour financer de tels montants. Les États devront participer financièrement, au travers de politiques publiques nationales, pour accompagner et inciter l’ensemble des collectivités locales dans leurs actions « climat ».

Les changements climatiques auront des incidences directes et indirectes sur les villes. Ils toucheront la santé humaine, les infrastructures et les services, les activités économiques et les systèmes sociaux. En définitive, l’ampleur de ces incidences dépendra à la fois de l’état de préparation des villes et de leur capacité à faire face aux effets prévus comme imprévus.

La 23ème Conférence des Parties (COP23) de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) tenue à Bonn (Allemagne) du 6 au 17 novembre 2017, a servi de cadre pour le lancement d’une Task Force Climat de CGLU Afrique et pour la présentation de ses membres aux autorités politiques et au grand public.

Le Forum sera une occasion pour s’approprier les véritables enjeux de l’Agenda du Climat pour les Collectivités Territoriales, pour situer l’état de la mise en œuvre de l’Agenda du Climat, en particulier au niveau local, et pour présenter la Taskforce Climat de CGLU-Afrique ainsi que ses réalisations à ce jour.

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OBJECTIFS

La Session permettra de manière spécifique :

- De faire un rappel des initiatives et engagements des Collectivités Territoriales Africaines en matière d’atténuation et d’adaptation au changement climatique ;

- De sensibiliser les Collectivités Territoriales Africaines sur leur implication dans la mise

en œuvre de l’Agenda Climat ;

- D’informer les Collectivités Territoriales sur la finance climat et le processus d’accès au financement climatique;

- De présenter la raison d’être de la Taskforce Climat de CGLU-Afrique et ses réalisations à ce jour.

La Session sera animée par d’éminents Experts dans le domaine des changements climatique.

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LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN ŒUVREDU NOUVEL AGENDA URBAIN (NAU)

CONTEXTE

La Conférence 2016 des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III) qui s’est tenue à Quito, en Equateur, a adopté un ‘Nouvel agenda urbain’ afin de rendre les villes plus inclusives, plus sûres, plus résilientes et plus durables.

Cet Agenda contenu dans la ‘Déclaration de Quito’ s’inscrit dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté par 193 États membres de l’ONU en septembre 2015 et décline et complète l’Objectif du Développement Durable 11 (Faire en sorte que les Villes et les Etablissements Humains

Il comprend notamment un appel à l’égalité des chances; à l’élimination des discriminations; à des villes plus propres; au renforcement de la résilience et à la réduction des émissions de carbone; au plein respect des droits des migrants et des réfugiés, quel que soit leur statut; à l’amélioration de la connectivité et à la promotion d’espaces publics verts, sûrs et accessibles.

L’agenda ne fixe pas des objectifs spécifiques contraignants, mais il s’agit plutôt d’une « vision partagée » qui établit des normes pour la transformation des zones urbaines en endroits plus sûrs, plus résilients et plus durables.

L’Agenda 2063 de l’Union africaine et l’Agenda 2030 pour le développement durable reconnaissent l’urgence et l’importance de la question d’’urbanisation, et cherchent à en tirer profit pour une croissance inclusive et une transformation durable. Cependant, le potentiel que pourrait apporter l’urbanisation dans la transformation de l’Afrique n’est pas suffisamment pris en compte dans les politiques et les stratégies régionales, nationales et locales.

Les agglomérations urbaines en Afrique, tant elles sont des moteurs de croissance économique et d’innovation, elles constituent aussi bien les condensés de précarités et de vulnérabilités, d’instabilité et d’inégalités sociales, de pollutions environnementales…

Les journées d’information et de sensibilisation sur le Nouvel Agenda pendant le Forum, offrent des occasions uniques pour revigorer les engagements en faveur de la promotion, de la mise en œuvre, du suivi et de l’examen du nouvel Agenda urbain en Afrique.

OBJECTIFS

Les journées d’information et de sensibilisation sur le Nouvel Agenda permettront de manière spécifique de :

- Rappeler les défis et les engagements pris lors de Habitat III ;

- Sensibiliser les Collectivités Territoriales Africaines sur leur rôle crucial dans la mise en œuvre efficace du nouvel agenda urbain;

- Echanger les politiques et expériences réussies mises en œuvre ;

- Informer sur les mécanismes de mise en œuvre, de suivi et d’examen du nouvel Agenda urbain.

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LES PROGRÈS REALISÉS DANS LA MISE EN ŒUVRE ET LA LOCALISATION DU CADRE DE SENDAI SUR LA REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHES

Le risque est de nature locale et par conséquent, l’action locale est essentielle. Le Cadre de Sendai pour la Réduction des Risques de Catastrophe (2015-2030) adopté en 2015 à Sendai (Japon), reconnaît que les risques doivent être gérés là où ils existent au niveau local. Il souligne également la nécessité de responsabiliser les autorités locales et les communautés afin de réduire les risques de catastrophe et les pertes en vies humaines, en moyens de subsistance et en santé. La localisation du cadre de Sendai nécessite l’adoption de politiques, de stratégies, et de plans et la poursuite de l’examen et de l’élaboration d’instruments normatifs aux niveaux national mais également local.

En outre, le Cadre de Sendai reconnaît l’importance de la coopération sous-régionale et transfrontalière pour soutenir les efforts des autorités locales. De nombreux gouvernements d’Asie et du Pacifique ont bien progressé dans la mise en œuvre du Cadre de Sendai au niveau local. De bonnes pratiques, des leçons apprises et des défis émergent déjà. Alors que de nombreux pays ont déjà mis en place des plateformes nationales et locales pour la réduction des risques de catastrophe, les collectivités locales (CL) ne donnent pas la priorité à la réduction des risques de catastrophe. Après 2015, des efforts ont été déployés par CGLU-ASPAC pour soutenir les CL à travers certaines activités clés, notamment: le plaidoyer (en impliquant les maires ou les dirigeants pour participer à la coopération régionale dans le cadre de l’AMCDRR ( Conférence ministérielle asiatique sur la réduction des risques de catastrophe ) de New Delhi à Oulan-Bator), le renforcement des capacités (formation); la sensibilisation (engager la ville à participer à la campagne MCR (Rendre les villes résilientes) de l’UNISDR, Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe);

La région Asie-Pacifique continue de représenter la moitié de l’impact des catastrophes mondiales en termes de fréquence, de mortalité et de personnes touchées. Au cours de la période 2016-2017, la région a enregistré plus de 500 catastrophes d’une certaine ampleur qui ont entraîné la mort de plus de 15 000 personnes, causé le déplacement de plus de 31 millions de personnes, et affecté plus de 162 millions de personnes.

D’où l’engagement de CGLU ASPAC pour la localisation du Cadre de Sendaï.

CGLU ASPAC (CGLU Asie-Pacifique) a en effet animé la Conférence ministérielle asiatique sur la réduction des risques de catastrophe (AMCDRR). Le résultat de cette pré-conférence a été la Déclaration d’Action du Groupe des Parties Prenantes des Autorités Locales qui a été soumise à cette première AMCDRR de 2016 organisée après l’adoption du SFDRR . Suite à la réunion de l’AMCDRR à New Delhi, plusieurs villes ont mené les actions immédiates, notamment la «Mise en œuvre locale de la campagne SFDRR: Rendre les villes résilientes (MCR) aux Philippines», animée par la maire de Iriga City, Mme Madelaine Alfelor, en 2016. Plus de 80 villes des Philippines ont signé la campagne MCR. CGLU ASPAC a impliqué ses membres (les collectivités locales) dans des formations / ateliers / discussions pour améliorer la capacité de réduction des risques de catastrophe: en 2017, avec le soutien de l’UNDRR, des ateliers au niveau national ont été organisés dans cinq des pays les plus exposés aux catastrophes, l’Indonésie, l’Inde, les Philippines, le Népal et les Bangladesh (formation aux outils d’évaluation de Sendai dans 56 villes), visite d’apprentissage croisé à Cifal Jeju, et atelier d’apprentissage entre pairs à Surabaya, en Indonésie.

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Les ateliers de formation ont également permis d’identifier les besoins et les lacunes des villes et des collectivités locales en adéquation avec leurs contextes nationaux. A titre d’exemple, des demandes urgentes ont été reçues des maires nouvellement élus au Népal étant donné que le pays n’avait pas eu de maires élus au cours des 20 dernières années.

En outre, CGLU ASPAC a conclu un protocole d’entente avec le Ministère de l’Intérieur indonésien pour une coopération en vue de la localisation durable de programmes. Nous avons fait prendre l’engagement aux villes de donner la priorité aux ODD et à la SFDRR dans leurs plans de développement et, d’ici là, davantage de villes d’Asie-Pacifique disposeront d’un plan local de Réduction des Risques de Catastrophe (RRC) aligné sur le Cadre de Sendai (SCFDRR) d’ici 2020 (cible E du Cadre de Sendai).

La Session sera animée par Mr. Helmi Abidin, Coordinateur RRC pour CGLU ASPAC, Jakarta, Indonésia.

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LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN ŒUVREDE AGENDA D’ADDIS ABEBA POUR L’ACTION (AAAA)

(LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT)

Adopté par les membres des Nations Unies à l’issue de la 3ème Conférence internationale sur le financement du développement en juillet 2015, l’AAAA constitue la nouvelle Feuille de route de la Communauté internationale en matière de financement du développement.

L’AAAA met en avant plusieurs principes importants, parmi lesquels : la mobilisation de l’ensemble des acteurs et sources de financement (publics, privés, locaux, internationaux), l’importance du thème du climat, la soutenabilité de la dette, et le rôle essentiel dans le processus de développement de la mobilisation des ressources intérieures des pays. Il reconnaît et encourage la notion d’«avantages multiples», proche de celle de co-bénéfices climatiques (idée qu’un projet de développement peut aussi être porteur de conséquences bénéfiques pour lutter contre le dérèglement climatique), ainsi que la tarification du carbone ou l’objectif de financement soutenable du développement.

Il énonce surtout les mesures que la Communauté internationale s’engage à prendre pour financer le nouveau Programme Mondial de Développement Durable convenu en Septembre 2015 à New York.

Les engagements pris par certains pays donateurs en matière d’aide publique au développement (APD) y sont réitérés, notamment celui pris collectivement au niveau de l’Union européenne de consacrer 0,7% du revenu national brut (RNB) à l’APD et celui de dédier 0,15 à 0,20% du RNB à l’APD en faveur des Pays les moins avancés (PMA) d’ici 2030.

Les Pays ont aussi convenu de collaborer pour financer les infrastructure en matière d’énergie, de transport, d’eau et d’assainissement, ainsi que des investissements plus grands dans l’agriculture et la nutrition. Un mécanisme de facilitation sera mis en place pour promouvoir l’innovation et la coopération scientifique, examiner les besoins et appuyer le renforcement des capacités en matière de technologie. Concrètement, l’AAAA propose une série de mesures qui, une fois mises en œuvre, contribueront grandement au financement d’un nouveau Programme de Développement Durable.

En ce qui concerne les Collectivités Locales et Régionales, l’AAAA reconnaît que les décisions sur les dépenses et les investissements de développement durable sont dans leur grande majorité sous compétence des Collectivités Locales et Régionales ; alors même que ces dernières ont rarement les capacités techniques et technologiques adéquates ou les moyens de financement et le soutien nécessaires. Les Pays s’engagent donc à intensifier la coopération internationale pour mieux aider les municipalités et autres autorités locales. L’accent est particulièrement mis sur les Municipalités et Collectivités Locales

dans les PMA et dans les petits États insulaires en développement, à réaliser des équipements résistants aux risques et écologiquement rationnels, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports, de l’adduction d’eau et de l’assainissement, ainsi que des constructions durables et résistantes au moyen de matériaux locaux.

Les pays s’engagent à aider les autorités décentralisées à renforcer leur autonomie financière, notamment en mettant en place ou en renforçant les marchés d’obligations municipales pour aider les Collectivités Territoriales à financer les investissements nécessaires. Ils s’engagent aussi à encourager, en faveur des Collectivités Territoriales, les opérations de prêt des Institutions financières et des Banques de développement, parallèlement aux mécanismes de réduction des risques, tels que ceux prévus par l’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI), entre autres.

Un mécanisme de compte-rendu annuel des progrès accomplis dans la mise en œuvre des décisions de l’AAAA a été mis en place. Il donnera lieu à des avis sur les progrès accomplis et les lacunes en matière de mise en œuvre, et formulera des recommandations concernant les mesures à prendre pour y remédier./.

La Session sera animée par d’éminents Expert(e)s et Personnes ressources, dont Mr. François Yatta, Directeur des Programmes, CGLU-Afrique.

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LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN ŒUVREDES ENGAGEMENTS AFRICAINS ET MONDIAUX

EN MATIERE DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

NOTE CONCEPTUELLE

1- Enjeux et impacts de la Corruption sur le Développement Durable

La prévention et lutte contre la corruption continuent à constituer une préoccupation majeure à tous les niveaux et l’intolérance à son égard augmente de plus en plus à travers le monde en général, et en Afrique, en particulier.

Réunis à l’occasion de la première réunion de haut niveau de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur l’état de droit aux niveaux national et international (24 Septembre 2012), les Chefs d’Etat et de Gouvernements ainsi que les chefs de délégations avaient adopté une Déclaration politique comportant un paragraphe très significatif sur la question de la corruption :

« 24. Nous sommes convaincus que la corruption est nuisible, car elle fait obstacle à la croissance et au développement économiques, entame la confiance du citoyen dans la légitimité et la transparence des institutions et entrave l’adoption de lois justes et efficaces, ainsi que l’administration et l’exécution des lois et l’action des tribunaux, et insistons, en conséquence, sur l’importance de l’état de droit en tant que condition essentielle de la prévention et de la répression de la corruption, dans le cadre, notamment, d’une coopération plus étroite entre les Etats en matière pénale »4.

La corruption, rappelons-le, est un phénomène qui touche tous les niveaux de gouvernance (international, national, régional et local) ainsi que tous les acteurs impliqués dans la dynamique du développement et de progrès, qu’il s’agisse des Etats, des gouvernements, des collectivités territoriales, du secteur privé ou des différentes composantes de la société civile.

Nul n’est encore besoin d’en rappeler les méfaits, les effets nuisibles et l’impact sérieux à la fois sur le développement humain, sur la croissance économique, sur la compétitivité, sur le fonctionnement des institutions démocratiques et sur l’état de droit, et bien entendu sur l’image, la réputation et la confiance dans les institutions publiques5.

D’après le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Mr Moussa Faki Mahamat : « Chaque année, la corruption entraîne un manque à gagner de 50 milliards USD pour tous les Etats. Elle constitue un frein au développement, et une source de conflits sociaux et d’instabilité politique»6.

Dans l’édition 2018 du Rapport sur l’indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency international, on relève quelques signes positifs qui vont dans le sens d’une prise de conscience réelle de l’ampleur du phénomène en Afrique et des moyens mis en œuvre pour freiner son expansion. En revanche, au-delà du classement, il n’en demeure pas moins que la corruption reste un fléau qui continue de gangrener plusieurs économies africaines et d’annihiler fortement les efforts de développement de plusieurs États Africains qui, malgré les mesures prises, n’arrivent pas à endiguer ce fléau.

La corruption ruine la vie de gens ordinaires, en même temps qu’elle sape leur confiance en leurs dirigeants et institutions publiques7. Les ressources nécessaires au développement et à la prestation de services de base - comme l’électricité, l’éducation, la santé, l’assainissement, l’eau potable, le transport- sont détournées par quelques-uns, privant ainsi la majorité de la population de l’accès à ces services essentiels.

4 https://unchronicle.un.org/fr/article/les-defis-de-la-lutte-contre-la-corrption-aux-niveaux-national-et-internationalCHRONIQUE DE L’ONU5 L’ONU relève que, dans certains pays, le montant de la corruption équivaut à jusqu’à 30 % du produit intérieur brut (PIB), Le Monde, https://wwwlemonde.fr/international/article/2005/12/14/la-convention-de-l-onu-contre-la-corruption-est-entree-en-vigueur_721432_3210.html6 http://info241.com/30e-sommet-de-l-union-africaine-la-lutte-contre-la-corruption-au,3388#mu3Xw932PLroopld.997 Cf. travaux du Comité d’experts de l’administration publique, Quatorzième session New York, 20-24 avril 2015 sur Renforcer la confiance envers les pouvoirs publics aux fins de la réalisation des objectifs de développement durable : mesures nécessaires, www.unpan.org

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C’est pourquoi les États membres de l’Union africaine (UA) ont proclamé le 11 juillet de chaque année la «Journée africaine de lutte contre la corruption» et dédié l’année 2018 à l’«Année africaine de la lutte contre la corruption» sous le thème «Vaincre la corruption: un chemin durable pour le Développement de l’Afrique», afin de donner de l’importance à la croisade anticorruption sur le continent en référence à l’Agenda 2063. Celle-ci démontre l’engagement fort des Dirigeants africains à intégrer une culture de l’état de droit et de la bonne gouvernance comme l’une des conditions préalables pour une Afrique prospère et pacifique. Il s’agit aussi de nos aspirations collectives en tant que peuple pour une Afrique meilleure et sans corruption ; une Afrique où la bonne gouvernance démocratique et participative, l’état de droit et le respect des droits de l’homme abondent, comme en témoigne l’Agenda 2063.

2- Enjeux et impacts de la Corruption sur la Gouvernance Locale

Au niveau des gouvernements régionaux et locaux africains, la corruption érode la capacité des gouvernements locaux et des institutions traditionnelles à fournir efficacement des services, et décourage également le développement économique local.

Malgré le consensus général sur l’ampleur du problème de la corruption au niveau des gouvernements locaux et des institutions traditionnelles en Afrique, ce problème n’a pas été suffisamment documenté et n’a pas reçu l’attention nécessaire en matière de recherche analytique et empirique. Toutefois, plusieurs rapports ont mis en exergue l’enracinement de la corruption et des comportements non éthiques, que ce soit au niveau des entités décentralisées ou dans les rapports de celles-ci avec les citoyens et les usagers.

3- L’existence d’engagements Continentaux et Internationaux sur le phénomène de la Corruption

La prévention et la lutte contre la corruption ont fait l’objet de plusieurs instruments juridiques contraignants qui ont été adoptés soit par la Communauté internationale, soit par l’Union Africaine.

Au niveau international, la Convention des Nations Unies contre la Corruption (CNUCC), dite Convention Mérida (ville du Mexique), entrée en vigueur le 14 Décembre 2005, sert de base et de référence aux efforts menés par la Communauté internationale. Seul instrument contraignant, de portée universelle, de lutte contre la corruption, la Convention retient comme principes fondamentaux et piliers d’action la prévention, la criminalisation, la coopération, l’assistance technique, l’examen par les pairs, la formation et le renforcement des capacités. Le rôle de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), en tant que garant de la Convention, est crucial à cet égard.

La dynamique globale créée par la CNUCC est soutenue aussi par les différents Agendas adoptés en 2015, notamment l’Agenda du Développement durable (l’ODD 16 : «Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous » ainsi que la cible 16.5 « Réduire nettement la corruption et la pratique des pots-de-vin sous toutes leurs formes »).

Il en est de même du Nouvel Agenda Urbain, de l’Agenda du Climat, du Cadre de Sendaï pour la réduction des risques de catastrophes et de l’Agenda d’Addis Abeba sur le financement du développement.

Au niveau de l’Afrique, il convient de rappeler tout d’abord l’Avenir que nous voulons pour ce Continent, à travers la Vision 20638, basé sur les sept priorités suivantes : Une Afrique prospère fondée sur la croissance inclusive et le développement durable, intégrée, unie sur le plan politique et ancrée dans les idéaux du Panafricanisme et la vision de la Renaissance africaine, où bonne gouvernance, démocratie, respect des droits de l’homme, justice et état de droit sont à l’ordre du jour, vivant dans la paix et dans la sécurité, dotée d’une forte identité, d’un patrimoine commun, de valeurs et d’éthique partagées, dont le développement est axé sur les populations, qui s’appuie sur le potentiel de ses populations,8 https://au.int/sites/default/files/pages/3657-file-agenda2063_popular_version_fr.pdf

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notamment celles des femmes et des jeunes, qui se soucie du bien-être des enfants, et finalement, une Afrique qui agit en tant qu’acteur et partenaire forts, unie et influente sur la scène mondiale. Pour l’atteinte de ces aspirations, l’UA a retenu la question de la prévention et de la lutte contre la corruption parmi ses chantiers prioritaires et aspire à le marquer et à le réaliser par des actions concrètes à fort impact.

Il en est ainsi de l’adoption par les Chefs d’Etat au Sommet de l’UA à Maputo le 11 Juillet 2003 de la Convention sur la prévention et la lutte contre la corruption, entrée en vigueur le 05 Août 2006 et comportant des dispositions impératives en ce qui concerne notamment le blanchiment des produits de la corruption, la lutte contre la corruption et infractions assimilées dans la fonction publique, l’accès à l’information, le financement des partis politiques, la Société civile et les medias, la confiscation et la saisie des produits et moyens de la corruption, le secret bancaire, la coopération et l’assistance mutuelle en matière judiciaire, la coopération internationale ainsi que le rôle des autorités nationales.

De même, lors du 30ème Sommet de l’UA tenu à Addis Abéba, le 28 Janvier 2018, sous le thème « Gagner la lutte contre la corruption : un chemin durable vers la transformation de l’Afrique », les Chefs d’Etat et de Gouvernements ont décidé de faire de la lutte contre la corruption le thème majeur de l’UA en 2018 qui sera, par ailleurs l’année du renforcement de l’action des Etats africains, sur la base de la Convention sur la prévention et la lutte contre la corruption susvisée.

Au niveau local, l’UA s’est également dotée d’une Charte sur les Principes et Valeurs de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale et du Développement Local, adoptée en 2014 également à Maputo, qui est inspirée par une série de valeurs fondamentales, dont l’intégrité, la transparence et l’obligation de rendre compte. De même, dans son article 14 (De la transparence, de la responsabilité et du comportement éthique », les gouvernements centraux et les gouvernements locaux ou les autorités locales s’engagement à mettre en place des mécanismes pour combattre la corruption sous toutes ses formes (paragraphe 3).

Dans le cadre de la 3ème édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales qui se tient à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane, au Royaume du Maroc, l’Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU-Afrique organise 2 journées d’information, de sensibilisation et de renforcement des capacités sur les Agendas mondiaux et l’Agenda Africain, les 11 et 12 Juin 2019, y compris sur la problématique de la Corruption.

Ces journées seront animées par d’éminents Expert(e)s et Personnes ressources.

OBJECTIF GENERALEchanger sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des engagements pris à la fois au niveau continental et mondial sur le phénomène de la Corruption.

OBJECTIFS SPECIFIQUES- Echanger sur la problématique de la corruption, de la transparence et de l’intégrité au

niveau local et son lien avec la mise en œuvre des ODD ;

- Sensibiliser les participant(e)s au Forum sur l’impact et les effets néfastes de la corruption sur le développement durable ;

- Discuter des expériences et des pratiques mises en œuvre dans les différentes régions du monde, pour prévenir et faire face à la corruption, et pour ancrer l’intégrité et la transparence dans les institutions publiques, particulièrement au niveau local ;

- Identifier des actions concrètes et des outils pertinents et durables à mettre en place au niveau local pour combattre la corruption et ancrer la transparence et l’intégrité dans le processus de la Décentralisation et de la Fonction Publique en Afrique ;

- Inciter le Réseau du FAMI à s’engager résolument pour la prévention et la lutte contre la corruption.

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L’ODD 16

Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre

en place, à tous les niveaux, des Institutions efficaces, Responsables et ouvertes

16.1 Réduire nettement, partout dans le monde, toutes les formes de violence et les taux de mortalité qui y sont associés.

16.2 Mettre un terme à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants.

16.3 Promouvoir l’état de droit aux niveaux national et international et donner à tous accès à la justice dans des conditions d’égalité.

16.4 D’ici à 2030, réduire nettement les flux financiers illicites et le trafic d’armes, renforcer les activités de récupération et de restitution des biens volés et lutter contre toutes les formes de criminalité organisée.

16.5 Réduire nettement la corruption et la pratique des pots-de-vin sous toutes leurs formes.

16.6 Mettre en place des institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux.

16.7 Faire en sorte que le dynamisme, l’ouverture, la participation et la représentation à tous les niveaux caractérisent la prise de décisions.

16.8 Élargir et renforcer la participation des pays en développement aux institutions chargées de la gouvernance au niveau mondial.

16.9 D’ici à 2030, garantir à tous une identité juridique, notamment grâce à l’enregistrement des naissances.

16.10 Garantir l’accès public à l’information et protéger les libertés fondamentales, conformément à la législation nationale et aux accords internationaux.

16.a Appuyer, notamment dans le cadre de la coopération internationale, les institutions nationales chargées de renforcer, à tous les niveaux, les moyens de prévenir la violence et de lutter contre le terrorisme et la criminalité, en particulier dans les pays en développement

16.b Promouvoir et appliquer des lois et politiques non discriminatoires pour le développement durable».

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CHARTE AFRICAINE SUR LES VALEURS ET PRINCIPESDE LA DECENTRALISATION, DE LA GOUVERNANCE LOCALE

ET DU DEVELOPPEMENT LOCAL ADOPTEE EN 2014 «ARTICLE 14:

De la Transparence, de l’Obligation de Rendre Compte et du Comportement Ethique1. Les mesures pour promouvoir la transparence et l’obligation de rendre compte

de la part des gouvernements locaux ou des autorités locales sont clairement énoncées dans la législation nationale. La législation nationale définit clairement les rôles et les responsabilités respectives des gouvernements nationaux et sous-nationaux, des agences publiques, des fournisseurs de services, des responsables élus et administratifs, et des organisations de la société civile.

2. Les gouvernements centraux et les gouvernements locaux ou autorités locales prennent des dispositions pour la participation communautaire et établissent des mécanismes de reddition des comptes dans les programmes de gouvernance locale et de développement local en publiant des rapports annuels sur la performance des gouvernements locaux, et en faisant une présentation complète des états financiers.

3. Les gouvernements centraux et les gouvernements locaux ou autorités locales mettent sur pied des mécanismes pour combattre la corruption sous toutes ses formes.

4. Les gouvernements centraux et les gouvernements locaux ou autorités locales mettent sur pied des mécanismes novateurs de prise en compte des griefs pour encourager et protéger la dénonciation de toutes les formes et pratiques de corruption, y compris les pots-de-vin, le favoritisme et le népotisme.

5. Les responsables publics locaux ont un comportement éthique et font montre d’intégrité dans l’exercice de leurs fonctions.

6. Les gouvernements centraux adoptent des textes de loi et créent des mécanismes pour surveiller le respect des normes de comportement éthique par les gouvernements locaux ou les autorités locales».

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LES PROGRES REALISES DANS LA MISE EN ŒUVRE DE L’OBJECTIF DU DEVELOPPEMENT DURABLE 5 (ODD 5) ET L’ENGAGEMENT

de CGLU AFRIQUE POUR LE GENRE

L’ODD 5

Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles

“Politiques d’égalité 5.c: Adopter des politiques bien conçues et des dispositions législatives applicables en faveur de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles à tous les niveaux

et renforcer celles qui existent.”

CONTEXTE : Les Objectifs de Développement Durable (en particulier l’ODD 5), le Nouvel Agenda Urbain, l’Agenda sur le Changement Climatique, le Cadre de Sendaï sur la réduction et la gestion des risques de catastrophe, l’Agenda d’Addis-Abeba, ainsi que la Vision Africaine 2063, sont des Agendas ambitieux aux niveaux mondial et continental, notamment en ce qui concerne la lutte contre la discrimination sous toutes ses formes, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. La mise en œuvre de ces engagements mondiaux et continentaux nécessite un environnement porteur et un large éventail de moyens de mise en œuvre. En effet, les Agendas Mondiaux liés au Développement Durable et la Vision Africaine 2063 comprennent d’importantes dispositions sur la question de l’autonomisation et du renforcement des capacités, en mettant un accent particulier sur les femmes et les filles :

- La cible 5.c de l’ODD 5 (Parvenir à l’égalité des sexes en autonomisant les femmes et les filles) est pertinente pour les Gouvernements Locaux (entre autres) : Adopter des politiques bien conçues et des dispositions législatives applicables en faveur de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles à tous les niveaux et renforcer celles qui existent. Comment la communauté internationale soutient-elle la mise en œuvre de cette Cible ?

- Le paragraphe 155 du Nouvel Agenda Urbain dispose: “Nous favoriserons les initiatives de consolidation des capacités en vue d’accroître l’autonomie et de renforcer les compétences et les capacités des femmes, des filles, des enfants, des jeunes, des personnes âgées, des personnes handicapées, des peuples autochtones, des communautés locales et des personnes en situation de vulnérabilité, afin qu’ils soient en mesure de façonner les processus de gouvernance, de participer au dialogue et de promouvoir et protéger les droits de l’homme et la lutte contre la discrimination et, ainsi, de participer véritablement à la prise de décisions concernant le développement urbain et territorial”. Qu’est-ce qui a été fait jusqu’à présent, en particulier en Afrique et au niveau local africain ?

- Les Parties à l’Accord de Paris sur le climat ont été invitées à continuer à soutenir des activités de formation et de sensibilisation à l’équilibre du genre (Décision 21 / CP.22, paragraphe 7, alinéa a)), renforcer les compétences et les capacités de leurs représentants afin qu’ils puissent participer efficacement aux réunions. Quelles mesures ont été prises à cet égard et comment les gouvernements locaux peuvent-ils en bénéficier ?

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- L’appui au renforcement des capacités fait partie intégrante du partenariat mondial pour le développement durable. À la suite des engagements pris dans le cadre de l’Agenda d’Addis Ababa, plusieurs partenariats multipartites ont été lancés pour soutenir le renforcement des capacités dans le cadre du financement du développement durable. Comment l›Afrique peut-elle tirer parti de ces engagements ?

A cet égard, il convient de souligner que de nombreux rapports et études indiquent que pour autonomiser, former et renforcer les capacités des femmes et des filles, il est nécessaire tout d’abord de créer un environnement favorable aux femmes et aux filles, soutenus par une vision forte, des réformes juridiques et de la pertinence de facteurs, tels que l’accès à l’information, l’éducation, la formation, le mentorat, la mise en réseau, les outils, la désagrégation des données, l’accès aux ressources, etc….

Par ailleurs, CGLU-Afrique retient la question du Genre et de la lutte contre les discriminations, un axe stratégique dans sa vision. L’Organisation comprend parmi ses Instances Statutaires une Commission genre incarnée par le REFELA.

Dans le cadre de la 3ème édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales qui se tient à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane, au Royaume du Maroc, l›Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU-Afrique organise 2 journées d›information, de sensibilisation et de formation sur l›Objectif du Développement Durable 5, en particulier l›autonomisation des femmes et des filles, les 11 et 12 Juin 2019.

Ces journées seront animées par d’éminent(e)s Expert(e)s et Personnes ressources. dont Dr.Malika Ghofrane Giorgi, Conseiller special du REFELA auprés de CGLU Afrique.

Objectifs de la session :

- Rappel des engagements pris aux niveaux africain et mondial en matière d’autonomisation, de formation et de renforcement des compétences et des capacités des femmes ;

- Mise en valeur des innovations et des meilleures pratiques, en particulier à travers l’expérience du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA) et le REFELA-Maroc ;

- Identifier les besoins des femmes élues locales et des femmes managers au niveau local ;

- Promouvoir la collaboration, les partenariats et les synergies ;- Montrer les avantages de la mise en réseau ;- Alimenter le collège ALGA dédié à l’autonomisation, la formation et le renforcement

des capacités des femmes élues locales d’Afrique.

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SESSION D’INFORMATION ET D’ECHANGE SUR LA VISION, LA STRATEGIE ET LES PROJETS STRUCTURANTS DE LA REGION DE FES-MEKNES DU MAROC

Dans le cadre de la 3ème édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales qui se tient à l›Université Al Akhawayn d›Ifrane, au Royaume du Maroc, l›Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU-Afrique, en partenariat avec l’Université Al Akhawayn d’Ifrane et le Conseil de la Région de Fès-Meknès, organise une Session d’information et d’échange sur la vision, la stratégie et les projets structurants de cette Région.

Ce sera également l’occasion de situer l’état d’avancement de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale et du Développement Local au Maroc, à travers l’expérience de la région ainsi que des trois niveaux de Décentralisation (Région, Préfecture/Province, Commune).

La Session aura lieu le Jeudi 13 Juin 2019, de 9h00 à 13h00 et sera animée par des Représentant(e)s de la Région.

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L’OBSERVATOIRE DES RESSOURCES HUMAINES DES COLLECTIVITES TERRITORIALES EN AFRIQUE

FOCUS GROUPE DE REFLEXION SUR LES STANDARDS DE QUALITE

DE LA GRH AU NIVEAU LOCAL EN AFRIQUE

CONTEXTE

La publication d’un rapport sur l’état des ressources humaines des Collectivités Territoriales en Afrique s’inscrit dans le cadre de la volonté de CGLU Afrique de mettre en lumière de façon continue l’évolution de la décentralisation sur le Continent à travers la publication d’un ensemble de rapports portant sur des aspects clés du processus. La publication de ce rapport constitue pour cette Organisation une importante contribution aux efforts de réflexion menés au niveau international, national et local pour promouvoir et améliorer la situation des ressources humaines des Collectivités Territoriales en vue de la modernisation des administrations territoriales et du renforcement des processus de Décentralisation en Afrique.

Le rapport permet de jeter régulièrement, chaque trois ans précisément, à l’occasion du Sommet Africités, un regard sur la situation des ressources humaines des Collectivités Territoriales de l’ensemble du Continent en mettant en évidence les grandes tendances en matière de pratique de la GRH au niveau local, les bonnes pratiques développées, les principales contraintes observées et propose des mesures de réformes.

Pour les prochaines publications du Rapport, il est prévu d’établir des standards de qualité de la Gestion des Ressources Humaines au niveau local qui permettront d’évaluer et de classer les différents pays africains.

C’est dans le cadre de la préparation de ce rapport et de réflexion sur ce projet de standards de qualité que nous organisons ce Focus groupe.

OBJECTIF

L’objectif principal de ce Focus groupe est de récolter les opinions et les suggestions de quelques acteurs impliqués dans la gouvernance locale sur un projet de standards de qualité de la GRH au niveau local qui sera utilisé pour évaluer la situation des Ressources Humaines dans les pays africains.

LES PARTICIPANT(E)S

Le Focus Groupe sera l’occasion d’écouter, d’impliquer et d’échanger avec un échantillon d’acteurs impliqués dans la gouvernance locale et par conséquent concernés par la problématique de la GRH au niveau local en Afrique. Chaque Focus réunira environ 10 à 20 participant(e)s comprenant ;

- Les représentants de gouvernement (Ministère en charge de la Décentralisation et des Collectivités Territoriales, Ministère de la Fonction Publique, Ministère des Finances);

- Représentants d’Associations Nationales des Pouvoirs Locaux ;- Des élus locaux ;

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- Les Managers locaux (Secrétaires Généraux, Directeurs Financiers et Techniques, Directeurs des Ressources Humaines, autres);

- Réseau professionnel des Managers locaux;- Les représentants des Syndicats des Managers;- Les Instituts de formation ciblant les Collectivités Territoriales en Afrique;- Experts en GRH et personnes ressources ;- Les partenaires techniques et financiers ;

LA MÉTHODOLOGIE

Le Focus-Groupe sera animé par un facilitateur et se déroulera comme suit :

- Brève présentation de l’Observatoire des Ressources Humaines des Collectivités Territoriales en Afrique de CGLU Afrique ;

- Présentation du Projet de standards de qualité de la GRH au niveau local en Afrique ;

- Une discussion générale et recueil des propositions.

DATE ET LIEU

Le Jeudi 13 Juin 2019, de 09h à 13h00, Centre de Conférence de l’Université Al Akhawayn

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FOCUS GROUPE SUR LE PROJET DE LA FORMATION ENLIGNE (MASSIVE OPEN ONLINE COURSE (MOOC)) VILLE DURABLE ET INNOVATION URBAINE

EN PARTENARIAT AVEC L’AGENCE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA MAITRISE DE L’ÉNERGIE (ADEME)

ET L’AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT (AFD)

CONTEXTE

L’ADEME et l’AFD se sont associées pour concevoir un MOOC sur « Ville durable et innovation urbaine » en vue du sommet Afrique-France 2020, qui portera sur la ville durable. L’ADEME et l’AFD souhaitent associer les acteurs clés de la formation, de la ville durable et des innovations en Afrique dans la conception de ce MOOC. C’est pourquoi les deux organisations souhaitent associer ALGA en tant qu’organisation spécialiste de la formation et du renforcement des capacités des Collectivités Territoriales africaines.

Une enquête sur les besoins des potentiels apprenants du MOOC a été lancée en avril 2019, et relayée auprès des membres et Réseau des Partenaires de ALGA. Cette enquête visait à pré-identifier les thématiques et les modalités d’apprentissage du MOOC.

OBJECTIF DU FOCUS GROUPE

Afin d’approfondir les résultats de l’enquête et de valider les grandes orientations qui seront adoptées dans ce MOOC, l’ADEME et l’AFD proposent d’organiser un focus groupe avec ses partenaires techniques. Les résultats de ces consultations viendront compléter ceux de l’enquête et alimenter les échanges qui auront lieu au cours de la réunion de kick-off des membres du Comité technique (une synthèse pourra être diffusée en amont de cette réunion).

LIEU

Ce focus groupe se déroulera en marge de la 3ème édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales (FAMI), prévu au Maroc, à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane, du 10 au 14 juin 2019 à Ifrane, au Maroc, Centre des Conférences.

FORMAT

Le focus groupe se déroulera sous la forme d’entretien semi-directif au cours d’une heure et demie.

Participant(e)s

Entre 6 et 12 participants volontaires, représentatifs des cibles visées par le MOOC.

Pour rappel, ce MOOC s’adresse aux élus, cadres territoriaux, ministères, entreprises publiques, les entreprises et starts-ups et enfin les OSC comprenant le monde académique. Les acteurs de la coopération internationale tels que les institutions, collectivités locales,

ONG et entreprises sont eux aussi des cibles du MOOC.

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EN PARTENARIAT AVEC LE CABINET LMS FORMATION,LANCEMENT DU COLLEGE SUR LA GRH AU NIVEAU LOCAL DE ALGA

DU 10 AU 15 JUIN 2019

CONTEXTE

La décentralisation, entendue comme technique particulière d’organisation de l’action publique, met en lumière plusieurs aspects critiques quant aux capacités effectives des collectivités territoriales à assumer cette fonction de Service Public au niveau local.

La performance publique est un sujet qui suscite souvent des positions divergentes. Tout le monde a un avis sur l’action publique et son niveau de performance. Une approche managériale est donc un préalable nécessaire qui permet de mieux appréhender la performance exigée par les citoyens.

La bonne gouvernance locale, l’optimisation des moyens, l’attente toujours plus forte des usagers sont donc autant de défis à relever pour les Collectivités Territoriales africaines qui s’attachent à initier et conduire le changement dans leurs organisations en s’appuyant sur de nouvelles méthodes de management.

En effet, le 1er Rapport sur l’état des Ressources Humaines des Collectivités Territoriales en Afrique, publié par CGLU Afrique à l’occasion du Sommet Africités 8 à Marrakech en Novembre 2018, a montré les faiblesses qui continuent de caractériser la GRH au niveau des administrations territoriales africaines globalement traduites par la place marginale accordée à la GRH et aux Responsables RH dans la plupart des cas.

En conséquence, il est essentiel d’innover afin d’assurer une réelle Gestion des Ressources Humaines (GRH), premier facteur de performance et de conférer aux différents agents et cadres l’autonomie et la responsabilité. Nous comprendrons, que seule une organisation moins rigide, plus ouverte au changement et capable de professionnaliser ses agents, sera en mesure d’assurer la qualité des services publics et donc d’accéder à un certain niveau de performance.

C’est dans cette perspective d’amélioration de la performance et de professionnalisation des ressources humaines des Collectivités Territoriales, que CGLU-Afrique, à travers son Académie Africaine des Collectivités Territoriale (ALGA), en partenariat avec LMS-Formation, se propose de mettre en place un Collège sur la Gestion des Ressources Humaines au niveau local.

Cette initiative est née d’une volonté conjointe entre ALGA et le Cabinet LMS Formation. Cette session de Formation en Gestion des Ressources Humaines au niveau local en Afrique

est un projet visant principalement à accompagner les Collectivités Territoriales dans leur changement et dans leur performance, afin de leur permettre de faire face au nouveau contexte géopolitique au niveau mondial (Agenda du développement durable, Agenda du Climat, Nouvel Agenda Urbain...) et africain (Vision 2063 de l’Union Africaine), mais aussi aux défis du moment (urbanisation galopante, migration, changements climatiques, rareté des ressources...) et aux attentes et préoccupations des citoyens et des communautés.

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Objectif Général

Le but principal du Collège sur « la Gestion des Ressources Humaines au niveau local» est d’accompagner les Collectivités Territoriales africaines dans la mise en place d’une Gestion moderne et performante de leurs ressources humaines.

Objectifs Spécifiques

Cette Session de Formation des Managers Locaux vise à :

• Collectivités Territoriales ;

• Partager les standards d’excellence en matière de GRH ;

• Renforcer les capacités en développement des compétences ;

• Contribuer à la valorisation du rôle de la fonction RH locale et mettre en œuvre une stratégie de formation d’excellence au profit des Managers territoriaux ;

• Développer et améliorer les pratiques managériales au niveau local et valoriser la fonction du Responsable RH.

Public Cible

La session de formation sur la GRH au niveau local s’adresse en priorité aux fonctionnaires territoriaux chargés de la GRH et/ou impliqués dans la gestion du personnel et qui souhaitent améliorer et renforcer leurs connaissances en GRH. Ce programme est également ouvert aux élus(es) locaux(les) et aux cadres Territoriaux confrontés le plus souvent aux problèmes de la GRH au niveau de leurs collectivités territoriales.

Durée et lieu de la session de Formation

La durée de la session est de cinq (5) jours de formation en résidentiel, du 11 au 15 Juin 2019. Elle se tiendra au Centre de Conférence de l’Université Al Akhawayn d’Ifrane, Royaume du Maroc.

• Modalités Pédagogiques• Séminaires/ Présentations• Exercices Pratiques• Jeux de rôles

• Visite de terrain

Formateurs

La formation sera assurée par des Expert(e)s en Gestion des Ressources Humaines, en Développement Personnel et en Management.

Langue de Formation

La Formation sera assurée en français.

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