ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES DANS LA … Phase 5_Finalisé.pdf · Prise de rdv et envoi du document...
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Association du Pays de Langres (A.P.L.) : www.pays-langres.fr / [email protected] / Tel : 03 25 88 04 04
Association Actisud52 : www.actisud52.com
RAPPORT PHASE 5 : MISE EN ŒUVRE DES PLANS D’ACTIONS INDIVIDUELLES
Maître d’ouvrage : Actisud52
Assistant à maîtrise d’ouvrage : Le Pays de Langres
Facilitateur : Jean COTE
SEPTEMBRE 2013
ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES
DANS LA GESTION PREVISIONNELLE DE LEURS COMPETENCES
PAR LA CONSTRUCTION D’UN PROJET TERRITORIAL
SUR LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES EN ENTREPRISES
EN PAYS DE LANGRES
2
TABLE DES MATIERES
PREAMBULE................................................................................................... 3
MISE EN ŒUVRE DES PLANS D’ACTIONS INDIVIDUELLES ................................ 4
I. LE CONTEXTE .......................................................................................................... 4
II. LES ENTREPRISES DU PROJET DANS LA PHASE 5 ...................................................... 5
III. LE CALENDRIER....................................................................................................... 5
IV. METHODE............................................................................................................... 6
4.1. Prise de rdv et envoi du document «Compte rendu de restitution du diagnostic».... 6
4.2. L’entretien.............................................................................................................. 7
V. LES ENTREPRISES, ETAT DES LIEUX UN AN APRES. ................................................... 7
1. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Domaine Florence Pelletier».. 8
2. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Magpresse»........................ 10
3. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Happy Formation».............. 12
4. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «ASP Affutage» ..................... 15
6. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Carrosserie Boulangier»....... 18
7. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Ets Champonnois» .............. 21
8. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Diderot Cycles»................... 23
9. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Imprimerie du Petit Cloître» 25
10. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Sarl DIDIER»........................ 27
11. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Sarl Lardenois Taxi Plus»...... 29
12. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Sarl Lavallée»...................... 31
13. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise « Ets Lebeuf » ........................ 33
14. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Caves du Vieux Colombier».. 34
15. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Sarl Cabinet Bailly».............. 36
16. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Transport Feints Leboucher» 38
17. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Sarl Magnier Père et Fils» .... 41
VI. LES OBSTACLES SUR LE CHEMIN DES CHEFS D’ENTREPRISE .................................... 43
6.1. L’impact de la crise ............................................................................................... 43
6.2. La frilosité des banques et en même temps la méconnaissance des mécanismes
« d’autofinancement » comme le CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi) .................... 44
CONCLUSION................................................................................................ 45
I. LE CHEF D’ENTREPRISE A BESOIN D’ETRE ACCOMPAGNE ....................................... 45
II. LE CHEF D’ENTREPRISE A BESOIN D’ETRE FORME .................................................. 46
3
PREAMBULE
II pourrait apparaître au lecteur que ce rapport qui devrait être exclusivement «technique»
s’apparente parfois à une étude sociologique romancée des entreprises du Pays de Langres :
il n’en est rien !
Ce qui est dit, écrit, raconte la vraie vie de nos entreprises, ici essentiellement des TPE, les
vraies difficultés qu’elles rencontrent, qui sont nos chefs d’entreprises ? Et dans quel
contexte s’efforcent-ils d’apposer leur empreinte économique sur un territoire qui est le
leur, dans lequel ils ont investi au-delà de leurs moyens, ont réussi parfois, souvent même
(ils l’ont fait parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible!).
La rigueur de l’observation clinique portée sur le travail qui aurait dû être accompli peut
laisser perplexe quant à la capacité de nos chefs d’entreprises à se remettre en cause : il faut
avoir l’indulgence à portée de main pour comprendre et accepter que peu se soient engagés
alors qu’ils avaient la voie tracée : la suite du rapport apportera, pour partie, des
explications, le reste étant du domaine de l’irrationnel, de l’âme humaine qui trouve la plus
grande sécurité dans ses habitudes et craint d’affronter la nouveauté et le changement…
4
MISE EN ŒUVRE DES PLANS D’ACTIONS
INDIVIDUELLES
I. LE CONTEXTE
Pourquoi cette phase 5 ?
La GPECT1 c’est des actions collectives !
Les actions individuelles sont une initiative du groupe de travail pour tenter de mettre les
entreprises à niveau avant d’engager le collectif.
Car comment travailler collectivement quand il y a une telle disparité entre elles ?
Certaines entreprises sont tellement loin de la réalité économique qu’il faudra du temps, de
la persévérance, de l’imagination, de la persuasion, pour les amener à un niveau pertinent et
pour qu’elles puissent partager ensemble un vocabulaire, une compréhension de la
systémique, son organisation, ses méthodes, ses finalités, ses risques…..
Nos chefs d’entreprises sont trop fiers pour accepter d’être mis en échec devant leurs pairs :
il y avait donc le besoin de faire progresser l’individuel, que ce soit l‘entreprise, le chef
d’entreprise et/ou ses salariés.
Il fallait aussi que cette mise à niveau soit réalisée dans un climat de confidentialité :
«accompagner» le chef d’entreprise dans son lieu de travail, là où il peut être réceptif et
empathique, là où il pourra prolonger l’action engagée avec lui, sur les mêmes outils, dans le
même cadre, chez lui !
On peut dire aujourd’hui que le pari n’est pas gagné puisque, un an après, le constat est
accablant : rien ne se fait si le chef d’entreprise est livré à lui-même : il est absolument
nécessaire de l’accompagner. Cette étape sera transitoire et durera tant qu’il ne se sera pas
approprié la méthode, le réflexe, l’automatisme…
L’accompagnement ne sera pas de faire à sa place, il sera, selon les cas et par exemple :
• De démarrer une action avec lui, exemple : la réalisation d’un fichier client. Ce qui lui
manque, c’est la mise de fond pour rattraper le temps perdu et construire ce fichier
dont il sait bien qu’il lui rendra les meilleurs services, en tout cas bien plus que tous ces
post-it accrochés au mur…
• D’appeler ce commercial qui devait le former sur le logiciel qu’il lui a vendu, ce qui bien
sûr, n’a pas été fait, laissant notre homme avec un super logiciel qui fait des devis,
facture et déstocke….dont il paie la maintenance chaque mois mais dont il ne sait pas se
servir et ….n’ose pas appeler le représentant (histoire vraie !).
• De l’aider à négocier - renégocier - avec son cabinet d’expertise comptable certaines
prestations (envoi de relevés hebdomadaires ou possibilités de suivi trésorerie) qui lui
sont nécessaires pour un bon suivi de sa gestion.
Résumé de l’action : partir de l’élémentaire pour aller au général.
1 GPECT : Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territoriale, dans tous le document le projet sera appelé ainsi GPECT.
5
II. LES ENTREPRISES DU PROJET DANS LA PHASE 5
30 entreprises dans le projet initial mais seulement 16 dans la phase 5.
N’ont pas été auditées dans cette dernière phase :
� 4 entreprises «support », Centre Leclerc, Vingeanne Transport, Magasins
Généraux Champagne Ardenne, Mc Do.
o Ces entreprises (les chefs d’entreprises), en revanche, ont été mises à
contribution pour l’organisation de réunions « échange de bonnes
pratiques » sur 4 thèmes : Gestion, Tableau de bord, Management et
Sécurité qui ont regroupé entre 4 et 8 participants (TPE du club Actisud52).
� 3 entreprises pour lesquelles il n’y a eu qu’un seul ou deux entretiens, qui n’ont
pas débouché sur la restitution, du fait du caractère particulier du chef
d’entreprise qui, de toute manière, n’acceptait ni conseil, ni remise en cause :
Varennes Multimédias, Publigraphyx, Menuiserie Hervé Petit.
� 2 qui ne sont plus adhérentes du club :
-C’frais (Thomas Corvasce est encore de « tout cœur » avec nous mais à pris la
Présidence de la Fédération de Chasse Haut Marnaise (presque un boulot à
plein temps en plus de son entreprise)
-Massotte Mécanique Générale : bricoleur de génie mais un grand solitaire.
� 2 entreprises déclarées en faillite : Transport Leseur, Axel Piscine
� 3 entreprises en redressement judiciaire : Baudoin Carrey, Autobus Langrois,
Transport Cherrier
III. LE CALENDRIER
Le projet en est à sa troisième année : une de préparation (Juin 2010/Juillet 2011), une avec
les entreprises (Sept 2011 à Juillet 2012) et, depuis, une année en demi-teinte passée, pour
partie, à valider la phase 4 (difficulté à planifier un comité de pilotage tant les plannings sont
compliqués à « croiser »).
La phase opérationnelle de mise en œuvre des opérations collectives qui aurait dû démarrer
au printemps, parallèlement au suivi des actions individuelles, n’a pu se faire, faute de
budget finalisé.
Les chefs d’entreprises étaient en attente forte de ces actions, ce qui explique le sentiment
de frustration et de questionnement actuel ressenti lors du déroulé de cet audit.
6
IV. METHODE
4.1. Prise de rdv et envoi du document «Compte rendu de restitution du
diagnostic»
Envoi du CR restitution environ une semaine avant le rdv contradictoire, pour qu’ils n’aient
pas à le chercher, et, avec pour recommandation, que notre entretien allait porter sur les
actions individuelles qui avaient été négociées, il y a bientôt un an pour les plus anciennes.
Seuls quelques chefs d’entreprise avaient pris le temps de préparer l’entretien qui a duré
entre 2 et 4H environ.
Rappel : le « Compte rendu de restitution du diagnostic » comprend principalement la liste
des actions négociées avec le Chef d’entreprise dans le 3ième entretien :
Réflexion stratégique globale à 10 ans :
Il s’agit d’une réflexion globale, sur le projet professionnel et le projet personnel, en
déterminant ce que le chef d’entreprise souhaite vivre, souhaite faire, à la fois dans son
entreprise et sa vie privée, un projet de vie en quelque sorte !
Cette réflexion a été proposée aux chefs d’entreprises qui, au quotidien, n’étaient pas
l’urgence, et qui étaient déjà dans une certaine dynamique porteuse et pouvaient avoir le
besoin d’aller plus avant pour réfléchir, par exemple, à des problèmes de transmission,
d’innovation ou de réorientation de leurs activités.
Elle englobe les actions qui vont suivre, à court, moyen et long termes, même si, d’une
manière générale, on est dans le court terme.
Projets à court terme :
On est dans l’immédiat, au plus sur l’année….en fait on est dans les actions à conduire dans
le cadre de la phase 5.
Il s’agit des actions à traiter en priorité :
• parce qu’elles sont urgentes
• que le rapport « résultat espéré/énergie à dépenser » est élevé
• que le coût financier est quasiment nul, sauf en coût mobilisation du chef
d’entreprise et de ses salariés, sur des méthodes, des règles de vie, de
l’organisation, de la rigueur, une gestion attentive de la trésorerie…
La non-réalisation de ces actions va conduire, inéluctablement, l’entreprise vers une plus
grande dégradation et, selon l’état actuel, peut tout simplement l’amener à la faillite, la
liquidation ou à un degré moindre vers le redressement judiciaire.
Aujourd’hui, un an après que cette classification ait été écrite (et nous pensions alors qu’elle
était peut être excessive dans ses risques), nous pouvons dire que nous étions
malheureusement « prophètes » malgré nous.
A cette heure, deux faillites, trois redressements judiciaires, et d’autres entreprises au bord
du gouffre.
7
Projets à moyen terme
Il s’agit des actions qui peuvent être différées avec moindre risque. Bien sûr, si les
entreprises pouvaient tout conduire de front, ce serait parfait, elles auraient été dans le
court terme, mais il a bien fallu prioriser, hiérarchiser.
Ces projets ont des coûts, sont plus «intrusifs», et sont plus dans l’amélioration que dans la
réparation. On est, en principe, au-delà de la première année.
Il a pu arriver qu’elles aient été réalisées, soit du fait d’une opportunité, soit d’une réelle
dynamique de l’entreprise, soit relevant du phénomène aléatoire.
Projets à long terme ou projets de fond.
Un des projets de fond qui nous préoccupe beaucoup dans les entreprises est la
transmission : nous sommes avec une population de chefs d’entreprises vieillissants (50% de
nos adhérents auront atteint l’âge de la retraite dans les 10 ans qui viennent).
La transmission, il faut y penser au moins 5 ans avant qu’elle n’ait lieu (ou qu’elle puisse
avoir lieu). Nos chefs d’entreprises, absorbés dans le quotidien, accaparés par dix mille
problèmes qu’ils auraient dû régler hier, ne sont vraiment pas dans cette stratégie.
Il est donc nécessaire de les sensibiliser, de faire de la pédagogie, de les amener
progressivement à réfléchir à une chose qu’au fond d’eux-mêmes ils refusent.
On trouve déjà dans les actions urgentes à mener, celles qui vont toucher l’outil de
production, son maintien en bon état, sa modernisation, la sécurité des salariés avec des
mises aux normes, la réflexion sur l’avenir de l’activité de l’entreprise…donc tout cela est
pris en charge dans le court et moyen terme….dans le long terme, c’est la recherche de
repreneur potentiel, dans la famille, les salariés, les concurrents….mais qui va accepter, 10
ans avant le terme, de maintenir son entreprise en bon état de marche pour la vendre à son
concurrent ?
4.2. L’entretien
Il s’est toujours passé dans un climat de très bonne convivialité même si l’interviewé était
bien conscient de ses défaillances…..Pas de honte, pas de regret, pas d’excuse, mais des
raisons très factuelles : la crise, l’urgence, l’impondérable, les absences de celui-ci ou celui-
là…le temps qui passe trop vite…
Chacun a eu mille raisons réelles de ne pas avoir pu consacrer du temps à ces actions jugées
pourtant urgentes et indispensables à un meilleur fonctionnement de son entreprise,
comme si, ce qui avait existé jusqu’alors, pouvait attendre encore un peu….
On s’est quitté avec l’espoir que la phase opérationnelle qui allait démarrer – et l’arrivée
d’un animateur – auraient raison de toutes.
V. LES ENTREPRISES, ETAT DES LIEUX UN AN APRES.
1 Domaine Florence Pelletier 9 Sarl DIDIER
2 Magpresse 10 Sarl Lardenois Taxi Plus
3 Happy Formation 11 Sarl Lavallée
4 ASP Affutage 12 Ets Lebeuf
5 Carrosserie Boulangier 13 Caves du Vieux Colombier
6 Ets Champonnois 14 Sarl Cabinet Bailly
7 Diderot Cycles 15 Transport Feints Leboucher
8 Imprimerie du Petit Cloître 16 Sarl Magnier Père et Fils
8
1. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Domaine Florence Pelletier»
Si toutes les actions prévues n’ont pas été réalisées, c’est parce qu’une bonne partie du
temps a été consacré à des investissements, ce qui est consommateur d’énergie et d’argent,
et laisse moins de temps pour le « fonctionnement » :
• La façade a été refaite de même que l’entrée du caveau qui a, par ailleurs, été
réaménagée.
• La signalétique sur rue a été modifiée pour une meilleure identification de l’entrée
du domaine et pour éviter la confusion avec le concurrent (les Caves de Coiffy) juste
sur le trottoir d’en face.
• Achat d’un pressoir plus un tracteur. Reste à acheter une embouteilleuse !
Des idées sont apparues comme celle d’installer un Drive, d’ici 3ans.., et de participer à la
vente en ligne (intégration de vins du Domaine Pelletier dans un panier de produits) lancée
par la Chambre d’Agriculture…..voire de l’imaginer en Vente Directe.
Reste le problème de l’organisation générale qui pourrait se régler par ces courtes réunions
hebdomadaires (ou autre fréquence à définir), mais qui se heurte à l’esprit de nos deux
vignerons (Madame et Monsieur). Voilà deux personnes très empathiques (et sympathiques)
qui vivent très bien l’une à côté de l’autre et « font tourner » le Domaine, mais qui se
refusent à formaliser les choses parce que révélatrices de personnalités très différentes :
tout va bien - ou mieux – dans le non-dit, le non écrit.
Bénéfice Projet : à accompagner
Points FORTS Points FAIBLES
Offre :
- Une offre innovante (largeur de
gamme de vins et animations)
- Domaine en conversion bio qui répond
à une préoccupation croissante de la
clientèle
- Positionnement prix incertain
- Appellation peu connue
Marché :
- Un dynamisme commercial reconnu
(visibilité sur les salons et foires)
- Forte proportion de ventes directes
aux particuliers.
- Faible concentration du risque client
- Pas d’exploitation proactive du fichier client ;
- Pas de campagnes de promotion,
- Pas d’outils de suivi commercial ni de statistiques
Organisation/gestion :
- Forte implication des fondateurs.
- Forte personnalité de l’entreprise.
- Une organisation et une gestion minimales qui ont les limites
des deux chefs d’entreprises,
Les remplacements sont difficiles.
Les priorités sont aux urgences, les dirigeants ne peuvent
consacrer le temps nécessaire au pilotage.
- Pas d’outil de suivi de la rentabilité par produits ni par actions
commerciales,
- L’entreprise court au quotidien des risques de non-conformité
en matière de règles de sécurité au travail, voire de normes de
production (caves …) du fait de l’exiguïté de ses locaux.
- Peu ou pas d’appui extérieur (pas de cave coopérative, pas de
collaboration avec les « concurrents » locaux).
-Qualité/Prix
9
Listes des actions retenues Actions menées
Formaliser les réunions hebdomadaires
Associer les salariés
Donner les règles
Décider ensemble
Donner l’esprit «Pelletier»
Préparer un ODJ avec le SPB récurrents et les
saisonniers.
Ont commencé et ça a duré 6 à 8 mois. « on
n’aime pas la rigueur, çà nous arrange bien de ne
pas le faire ». Aucun objectif décidé dans ces
réunions n’était réalisé et c’était pourtant des
choses nécessaires ! Les grandes idées étaient
notées sur un compte-rendu : mais elles y sont
encore.
Ont abandonné les réunions pour éviter les
conflits.
Formation aux outils stocks Registre alcool existant
Cahiers aussi pour les vins : étaient manuscrits
mais ont été mis sur informatique.
Formation de Pierre à l’outil de base IsaVigne Le logiciel Vin de ISAVIGNE acheté en mars 2012
n’a toujours pas été utilisé car pas formés. Le
formateur a été appelé le jour même pour un rdv.
Planning des journées sorties/promos Pas de feedback sur les actions qui «rendent»,
choix des foires reste une affaire de cœur,
(rencontrer les copains) plutôt que business.
Action de promos une fois l’an, pareil pour
déstockage.
Actions fichier client Fichier client en cours de création permanente
mais jamais abouti.
Sites de vente par correspondance en projet.
Débuter un blog Pas fait mais le site internet devrait évoluer
rapidement.
Refaire des dépliants Les dépliants (petits, format poche) ont été repris
et ont belle allure.
Création d’un catalogue de produits groupés pour
CE.
10
2. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Magpresse»
Le chef d’entreprise est à l’étroit dans sa petite boutique installée dans la Galerie marchande
du Centre Leclerc mais persévère en se disant que le temps qui passe est un allié. D’une
part sa clientèle croît lentement mais sûrement, d’autre part la perspective d’une
modification de la géométrie du Leclerc en inversant le sens principal de circulation de la
clientèle va le placer au cœur du flux entrant et sortant. S’ajoute à cela aussi
l’agrandissement de la zone commerciale qui va progresser vers l’Est, l’autre côté du Leclerc.
Tous les signaux sont au vert, il faut juste durer.
Le chef d’entreprise est un grand garçon placide qui sait que le plus compliqué est derrière
lui. L’amitié d’enfance qui le lie avec le propriétaire du Leclerc est aussi un atout et le rassure
sur l’avenir de son entreprise, fut-elle seulement familiale.
Bénéfice Projet : à soutenir « psychologiquement »…qu’il se sente acteur dans une
dynamique de groupe.
Points FORTS Points FAIBLES
Résultats :
Progression régulière du CA
Progression du nombre de clients
Progression du panier moyen
Gros intérêts à rembourser
Trésorerie insuffisante
Agios mettant en péril le projet
Besoin en fonds de roulement mal évalué
Point de vente :
Une enseigne nationale
Un beau magasin
Une partie « Presse » bien mise en valeur
Des rayons bien remplis
Beau mobilier
Présentoirs cartes (2) à l’extérieur attire
Qualification norme niveau 2 (en voie d’acquérir niveau 3)
Magasin peu visible de loin.
On voit Presse /Française des Jeux /PMU, mais pas Cadeaux
Un magasin trop petit pour vendre plus d’objet
De la place perdue derrière la caisse
Un peu fouillis autour de la caisse
Présentoirs cartes à l’intérieur prennent beaucoup de place
Vitrine :
Deux vitrines
Vitrine de droite montrant bien la
profondeur du magasin
Vitrine de gauche cachée par les présentoirs montres/bijoux
Stickers vitrine de droite PMU/Jeux (plutôt que Cadeaux)
Situation géographique :
Zone de chalandise et attractivité du Leclerc
A côté d’un pressing
Peu de passage car pas du bon côté de l’entrée
Absence de signalétique dans la galerie commerciale.
Offre :
Journal régional, Presse magazines
PMU, Française des Jeux
Cartes de vœux (choix), Cartes routières
Montres, Bijoux fantaisie
Produits saisonniers
Produits régionaux (meilleure marge)
Possibilité d’obtenir en 2 jours
produits demandés
Pas licence tabac
Presse occupe les 2/3 du magasin
Jeux : Grosse variation d’une semaine à l’autre (vendredi 13)
Présentoirs encombrants
Difficile de mettre tout en valeur
Rentabilité à vérifier en étudiant les rotations
Peu de place à leur accorder
Vitesse de rotation et rentabilité à vérifier
Organisation commerciale :
Bonne connaissance des clients
Ouverture non-stop
Pas vraiment de jours creux
Grosse motivation
Bonne veille sur produits mode
Importante charge de travail
Grande plage horaire
Pas de vacances, ni de jours de repos
11
Listes des actions retenues Actions menées
Tableau de bord de suivi à mettre en place :
Poids de chaque activité dans le CA (mensuel)
Poids de chaque activité dans la marge globale
(mensuel)
Evolution CA (mensuel/trimestriel)
Evolution marge (mensuel/trimestriel)
Suivi du nombre de clients (mensuel)
Suivi du panier moyen (mensuel)
Ce tableau est quasiment en place. il n’a qu’un
inconvénient, c’est d’être fait « main » au crayon mais il
existe : le chef d’entreprise fait au crayon ce que JF
Delamarre fait sur Excel, sur moins d’items bien sûr, mais
dans le même esprit. Ils sont tous deux issus de la Grande
distribution, l’un y est resté, l’autre est passé à la petite
distribution.
Il apparaît avec ce tableau que :
-le CA a progressé : plus de clients dû à l’historique.
-le panier moyen est aussi en augmentation
Raisonner en termes de rentabilité en tenant
compte de la rotation des produits
Très difficile à faire, les postes sont trop fluctuants,
peuvent varier de 1 à 4 (presse, FDJ)
Vérifier la rentabilité des présentoirs
montres/bijoux
Un seul présentoir au lieu de 2?
A été réduit. Permet une meilleure visibilité de la vitrine
de gauche.
Diminuer le nombre de présentoirs de carte de
Vœux, et postales.
A été fait grâce à une réduction du stock de carteries.
Augmenter la fréquentation du magasin
1/Signalétique dans la galerie commerciale à
revoir (dépend de JF Delamarre)
2/Point colis La Redoute ou autre à étudier plus
en détail
3/Vitrine attractive
4/Vitrine mettant en avant les petits
bibelots/objets/cadeaux et signalétiques cadeaux
à mettre en avant
1/Compliqué pour l’instant : attendre construction
nouveau bâtiment coté Weldom qui va changer les
habitudes de la clientèle qui privilégiera cette entrée du
magasin. Fait néanmoins partie d’un comité qui travaille à
la création d’une Centrale d’Achat et à son enseigne.
2/Installation de KIALA nouveau dépositaire colis depuis
mi-décembre (augmentation de la clientèle.)
3/C’est un objectif tous les jours !
4/La signalétique a été reprise par Publigraphyx.
Augmenter les achats d’impulsion
Aménager le premier tiers du magasin
Aménager zone d’achat d’impulsion près de la
caisse : confiserie.
Aménager zone d’achat d’impulsion autour des
jeux de grattage/PMU
Les achats d’impulsion sont encore trop rares. Le client
qui vient chez Magpresse est très orienté (ou presse, ou
jeux..).pas assez de place pour créer un espace
déambulatoire et la caisse est un endroit où le client
n’attend pas…
La morosité ambiante fait aussi que le client achète moins
cher et sélectionne (il faudrait un plus grand choix)
Augmenter le panier moyen
Créer une zone nouveauté à faire évoluer tous
les 15 jours
Coin « bibelots/petits cadeaux » que voudrait
développer David
Coin « produits de saison » (Halloween, Noël,
Pâques, etc.….)
Communication derrière la Caisse : ex : «pensez à
réserver votre agenda».
Le chef d’entreprise a fait une demande pour être bureau
de tabac. C’est interdit dans les galeries marchandes mais
peut être traité au cas par cas ; Il y a déjà 5 bureaux de
tabac à Langres, c’est bien suffisant pour la clientèle
locale
Les produits Régionaux sont toujours d’actualité mais où
les placer?
12
3. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Happy Formation»
Le chef d’entreprise est l’exemple type de nos chefs d’entreprises qui ont le besoin d’un
soutien, autant pour l’aider à construire son organisation, que pour le « booster » au
quotidien et lui rappeler que rien ne se fera s’il n’a pas la motivation et l’énergie pour
avancer.
Il est parti (ils sont partis lui et son épouse) d’une situation acquise lorsque la société qui
l’employait comme formateur s’est repliée sur l’Aube lui laissant la Haute Marne et les
clients. Mais quelques années plus tard, la clientèle s’évapore faute d’être travaillée et
renouvelée. Formateur il est, chef d’entreprise il n’est pas ! Ce n’est pas ma culture dit-il ….
«Il faudrait qu’on me mette le pied à l’étrier….que l’on m’aide à organiser (ou qu’on organise
pour lui!) ma maison et ensuite je pourrais poursuivre les actions engagées».
Il pense que le simple fait d’exister comme société de formation va faire que le client va
venir tout seul. Il le dit : « j’attends que le client appelle !!!!! ».
Aujourd’hui il est d’une grande fragilité et sa société fait de la corde raide : il s’est décidé à «
reprendre du service » parce que sa trésorerie était en chute libre : Il assure donc 55 h de
cours par mois pour soulager ses salariés (et aussi son épouse) mais surtout pour éviter que
ses revenus ne continuent de chuter.
Le fait d’avoir remporté l’appel d’offre d’Opcalia (cf. ci-dessous) le rassure sur ses
potentialités mais l’exercice de ce contrat va lui poser quelques problèmes : les formations à
assurer dans les autres départements de la Région (Ardenne, Marne, Aube) vont l’obliger à
mettre en place tout un réseau de formateurs qu’il n’a pas…Givet ou Charleville Mézières, ce
n’est pas Chaumont ! La Région est consommatrice de temps quand on a des marchés qui
vont du Nord au Sud (400 km et 4 heures de route !) la réalité des choses va le confronter à
son vrai problème : Comment, tout seul, je m’organise!
Bénéfice Projet : coaching très soutenu à mettre en place.
Points FORTS Points FAIBLES
Compétences linguistiques de Rémi et de
Nadège Chabbert.
Un excellent contact
De l’aisance à l’oral aussi bien au téléphone
qu’en face-à-face
Un discours bien rodé et vendeur
Présent dans les bons réseaux (Actisud,
ANDRH,…)
Avec des premiers contacts de qualité
Perte de clients (Thermes de Bourbonne-les-Bains)
Pas de gain de nouveaux clients, Prospection insuffisante
Manque d’envie de démarcher le client par «peur d’un refus»
Aimerait que le client fasse lui-même la démarche et le contacte
Ne se sert pas de ses contacts
Ne relance pas les prospects
Dit que cela ne marchera pas avant d’avoir essayé
Difficultés financières liées à la baisse du portefeuille clients
Pas de rentrée d’argent en juillet et en août
Pas d’activités complémentaires ou des offres destinées à une
autre clientèle pendant la période creuse pour les entreprises :
vacances et juillet/août
Situation géographique de sa nouvelle
maison
Ne s’en sert pas pour démarcher de nouveaux clients dans cette
zone géographique
13
Points FORTS Points FAIBLES
Un bon suivi des missions en cours Problème d’organisation : travail administratif très fragmenté,
interrompu, recommencé.
Gestion de son temps de travail à améliorer
Bureau dans la maison familiale
Interruption par les enfants
Pas de méthode de travail
Des formateurs sur l’ensemble du territoire
Des formateurs très qualifiés
Des formateurs partis chez les concurrents
Des formateurs qui envoient leurs relevés d’heures avec retard,
d’où travail administratif plus long
°Un joli nom « Happy Formation » Une plaquette trop chargée et pas vendeuse
Pas de charte graphique.
Pas de positionnement clair : Kangourou australien et Sydney sur
la plaquette
Et drapeau anglais sur la carte de visite !
Manque de cohérence
Listes des actions retenues Actions menées
Organisation de la gestion des contacts
Acheter un cahier grand format !
1contact=1page=1carte de visite +1numéro de
téléphone+1mail+1date de premier contact avec un
commentaire+1 RV pris par téléphone dans la semaine.
Prévoir 2 demi-journées dans la semaine pour
téléphoner, relancer, obtenir des RV
« Ce n’est pas ma culture. Il faudrait qu’on me mette
le pied à l’étrier ».verbatim
Organisation de la partie administrative
Informatiser les tâches répétitives et formation sur Excel
Bloquer les demi-journées nécessaires pour fiches de
paie, etc…et ne pas vous interrompre
pour faire autre chose !
Vous servir de votre agenda pour organiser votre temps
pour les tâches du mois répétitives
Discussion avec Poinfor lors de l’audit TIC : pas de
choses concrètes mises en place.
Les factures sont sur Excel
Contact avec CER France pour logiciel comptable
compatible
Fidéliser les clients actuels Attend que le client appelle
Développer vos activités
Que pourriez-vous proposer d’autre ?
Qu’avez-vous envie de faire ?
Sa réponse à l ‘appel d’offre d’Opcalia prouve bien,
d’après lui, qu’il est en recherche de nouveautés, de
nouveaux marchés.
Finaliser les programmes des voyages scolaires :
Départ en bus avec un accompagnateur,
séjour à Hastings
Calculer le prix de revient avant de fixer le prix de vente
Embaucher un BAFA pour accompagner les enfants
Voyages très bien organisés et qui ont du succès sauf
que le chef d’entreprise, dont ce n’est pas la place,
est l’accompagnateur, et son épouse pense qu’il
trouve là le moyen de sortir de son contexte
quotidien et familial.
Recruter de nouveaux clients
Avoir conscience que la survie de votre entreprise en
dépend.
-Considère le recrutement comme un objectif
aléatoire.
-Pas de vraie stratégie commerciale.
-Vient de décrocher « la timbale » avec sa sélection
par OPCALIA pour les formations sur toute la Région
Champagne-Ardenne ! N’y croyez pas, l’a fait à tout
hasard et très téméraire (mais n’a pas actuellement
la «surface» pour répondre à cette demande) et a
gagné.
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Listes des actions retenues Actions menées
Construire un fichier Prospects
Lister les entreprises en commençant par celles qui sont les
plus faciles à conquérir (Réseaux d’entreprises Actisud 52 et
ANDRH)
Les clients pour lesquels la double compétence hôtelière et
linguistique est un atout concurrentiel : les hôtels, les
restaurants et les thermes de Bourbonne-les-Bains.
Appeler ces prospects avec pour objectif de décrocher un rdv
Ne pas vous contentez d’envoyer un Erreur ! Source du renvoi introuvable.
Comprend la nécessité mais ne sait pas faire.
Attend la suite opérationnelle du projet pour
bénéficier d’une aide (un animateur) qui va
construire ce fichier avec lui.
Mieux connaître votre marché
Information sur concurrents à approfondir
Information sur clients potentiels à développer
(leurs besoins, leurs attentes,…)
Rien de fait en ce sens
Définir votre stratégie
Quels sont les activités que vous avez intérêt à développer ?
Cours par téléphone ? cours dans les entreprises ?
Stages en immersion à Hastings? Traduction ?
Reste avec l’idée que c’est la demande qui va le
guider et pas lui qui va réfléchir à de nouvelles
pistes.
Est intéressé par donner des cours par
téléphone mais attend la demande.
Dégager du temps pour la réflexion sur le développement
que vous voulez donner à votre entreprise
Prendre du recul pour définir vos priorités aussi bien
professionnelles que personnelles ou familiales, en parler
avec votre femme et vous organiser en fonction
Trouver vous-même vos solutions, personne ne le fera mieux
que vous !
N’a pas le temps.
Il est seul dans cette entreprise, sa femme reste
une exécutante et ne veut pas participer à la
réflexion ni aux prises de décision.
Elle est avant tout la mère de ses enfants.
Recruter de nouveaux clients
Voir avec la CCI et la lecture du journal local les entreprises
qui exportent et qui ont donc besoin de former leurs salariés
en langues étrangères
Ou qui ont de la documentation à traduire
Proposer des cours de langue aux enfants de vos clients
(affichage CE des entreprises où vous êtes par exemple)
Item déjà traité sous un autre angle et auquel il
donne les mêmes réponses.
Attend que le client vienne à lui.
Développer de nouvelles activités pour juillet/août
Cours de Français pour les Hollandais ? Stages d’anglais/
poneys pour des enfants dans la région?
Cours d’anglais pour les curistes de Bourbonne-les-Bains
Avait complètement oublié ces ouvertures
comme celles des hollandais qui arrivent en
Haute Marne, sous l’impulsion d’une agence
adhérente d’Actisud52.
Le contact est facile : il se le garde pour les
jours plus difficiles.
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4. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «ASP Affutage»
Le chef d’entreprise est l’homme chronomètre, l’homme millimètre, l’homme au centime
d’euros, extraordinaire de précision dans son métier, ses coûts, son temps, son organisation.
Et toujours en mouvement : en stratégie, en anticipation, en recherche de solutions,
d’innovation, d’affaires, de développement.
Un exemple «exemplaire» pour les TPE, parti de rien et qui progressivement se construit une
belle entreprise.
Un défaut : sa modestie. Ne comprend pas qu’il fonctionne tellement différemment des
autres et qu’il est valeur d’exemple. On aimerait qu’il puisse expliquer «ses méthodes» mais
il s’y refuse prétextant qu’il n’y a rien de particulier dans sa matière d’être ou de faire
Ajoutons que malgré la dispersion géographique de ses sociétés, il trouve encore le temps
de « jouer » à l’agriculteur (son ancien métier) et de s’occuper d’élevage de chevaux
Ardennais….
Bénéfice Projet : à intégrer comme « manager » dans un groupe « Echange de bonnes
pratiques » et Alizé si possible.
Points FORTS Points FAIBLES
Résultat :
De bons ratios résultats/CA
Les résultats ne sont-ils pas en baisse ?
Entreprise :
Chacune des 3 entités est proche de ses clients
Le rachat d’Alsameca en 2008 est une réussite
Présence sur le terrain
Difficulté à apparaître comme un groupe
Stratégie :
De très bonnes intuitions
Sait demander des conseils si nécessaire
Enormément de réactivité
Pas de stratégie à moyen et long terme
Croissance par rachat de sociétés et de leurs clientèles
Risque à toujours travailler dans l’urgence
Organisation :
Maîtrise parfaite de Pascal de tous les paramètres
Réponse dans la journée à tous les devis
Relances dans les 24h
87% des devis aboutissent à une commande
Importante charge de travail du gérant sur la partie
opérationnelle, en partie liée à l’organisation. d’où
difficulté à dégager du temps pour réfléchir à la
stratégie à moyen et long terme
Plan de charge à 1 semaine
Pas de visibilité
Difficultés de traçabilité des outils
Outils industriel :
Machines à commande numérique payées sauf la
dernière
Certification ISO 9000
1 machine à remplacer par an en moyenne
Ressources Humaines :
Pascal et Sylvie fonctionnent en tandem
Un responsable de site
Objectifs fixés par salarié
Entretien annuel
Délégation est-elle suffisante ?
Si l’entreprise grandit, procédures à mettre en place
Pas d’école d’affûtage
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Points FORTS Points FAIBLES
Fichier clients :
Le client d’origine Freudenberg ne représente plus
que 9%
Fichier clients bien documenté et utilisé
Proximité
Fidélisation
Poids du principal client « Les Forges de
Courcelles » :22% en augmentation (risque de
dépendance)
Délocalisation de certains clients dans les pays de l’Est
Qualité :
Grande fiabilité
Certification ISO 9000
Pas assez technique
Pas de bureau d’études
Prix de revient bien calculé
Pascal sait exactement quel prix fixer (connaissance
parfaite marché/concurrence)
Prix peut-être fixé trop bas quand ce n’est pas vous,
Pascal, qui répondez à l’appel d’offre
Un très beau site Internet
www.asp-affutage.comcomplet et beau logo
Plaquette bien conçue
Communication très cohérente en termes de
contenu et objets publicitaires
3 sites Internet différents
Pas le même logo sur tous les documents
Charte graphique à créer
Fronton de l’entreprise avec vieux logo
Listes des actions retenues Actions menées
Faire apparaître l’entreprise sous le nom d'ASP Affûtage
comprenant les entités Alsameca, ASP25, ASP52
Lorsque vous aurez racheté de nouvelles entités
industrielles, transformer ASPHortes en ASP52 pour une
plus grande cohérence
Bloc marque réalisé avec logo du groupe, associé
aux noms des 4 sociétés appartenant au groupe.
-ASP Hortes devient ASP.
-Rachat d’une 4ième
société : SEFOC à St VIT. Le
logo du groupe devient : Affutage Service-
Performance
-Les 4 sociétés : ASP, Alsameca, Sefoc, ASP 25
Avoir un seul site Internet « officiel» pour le groupe
Avec des liens renvoyant d’Alsameca, ASP25 et ASP52
vers ce site pour ne pas perdre la proximité, la notoriété
et les atouts d’Alsameca
Pour l’instant, un site pour le groupe mais aussi
un site par société avec liens (pas toujours) avec
autres sociétés du groupe.
Travail à faire pour clarifier le site
Logo
Ne plus toucher au logo que vous avez créé
Ne plus le faire évoluer d’un document à l’autre
Le dessin communique bien sur votre métier
Il traduit votre cœur de métier (affûtage) et vos valeurs
(service et performance)
Il fonctionne même en plus petit et même en noir et blanc
ASP ne posera pas de problème à vos interlocuteurs des
Pays de l’Est même avec une prononciation différente en
anglais
Les couleurs : jaune et gris sont bien équilibrées
Définir les références Pantone
Avec un bromure et les références Pantone, vous aurez le
même logo sur tous les nouveaux documents
Il est à déposer si ce n’est pas déjà fait
Les entreprises ont gardé leur logos jusqu’à
épuisement stocks papiers et autres fournitures
et à chaque renouvellement passage au logo du
groupe.
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Listes des actions retenues Actions menées
Choisir une phrase d’accroche pour tous vos documents :
« Pour une nouvelle performance de vos outils » (comme
sur votre fronton à l’entrée de votre entreprise) ou «Une
technologie de pointe pour des Performances
Optimales!» (comme sur vos documents plus récents) ?
« Une technologie de pointe pour des
Performances Optimales !»
C’est la phrase d’accroche retenue !
Définir la charte graphique pour que le logo, la phrase
d’accroche et les cartouches avec le nom des entités
industrielles et leurs coordonnées apparaissent toujours
de la même façon et au même endroit sur tous les
documents qui sortent de l’entreprise (Homogénéité)
(Image d’un groupe) (Gain de temps par la suite)
A voir avec un imprimeur ? Suzanne Hoffmann par ex?
Pas encore de charte graphique mais ses règles
sont appliquées de manière informelle.
Traçabilité des outils :
Utiliser boite carton, sachet plastique ou autre contenant
sur lequel le code à barre serait collé
- Se rappeler que chaque outil est gravé.
- Les outils, pendant longtemps circulaient dans
des caisses, en vrac.
- Pour améliorer la « visibilité », le chef
d’entreprise a mis en place un système de rack
dans lequel sont placés les outils. Chaque outil
est ainsi parfaitement visible, facilement
identifiable ainsi que son état (à affuter, affuté,
etc.…).
- Le rack «suit» l’outil dans son cheminement
dans l’usine.
- Economie de manipulation, efficacité de
recherche, gain de temps, traçabilité augmentée.
L’idée serait que le rack parte du client et y
revienne après son parcours chez ASP.
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5. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Carrosserie Boulangier»
Dans la famille Boulangier, cherchez le père Jaques, la mère, le Fils Thierry, sa femme
Alexandra, leurs enfants, tout le monde pense, respire, vit «carrosserie Boulangier»….cette
entreprise n’a pas de problème de fond, juste des petites améliorations à peaufiner.
La carrosserie est toujours en évolution, les clients sont hyper fidélisés, l’accueil toujours
chaleureux, rassurant (quand on vient ou téléphone après un accident/incident, ce n’est pas
neutre..), l’entreprise est dans une dynamique croissante et les «patrons» sont des
anticipateurs.
Est un exemple, comme ASP Affutage.
Dans notre projet, il est bien d’avoir des entreprises sur lesquelles s’appuyer et qui serviront
de modèle dans les réunions « Echange de bonnes pratiques » ou dans le concept Alizé : il
n’y a pas que les grosses entreprises qui peuvent parler, la voix d’une TPE est intéressante
parce que permettant une identification plus facile.
Bénéfice Projet : peut, sur certains thèmes, être « manager » dans un groupe «échange de
bonnes Pratiques».
Points FORTS Points FAIBLES
Offre / marché :
- Une offre de grande qualité sur le plan technique.
- Grande capacité d’adaptation de Thierry et
Alexandra pour saisir les opportunités.
- Service de "photo expertise" pour transmission à
l'expert : gain de temps.
- Grande qualité de service : nettoyage soigné des
véhicules avant rendu, prêt de voitures de qualité et
récentes (moins de 18 mois).
- Elargissement de l'activité carrosserie à des services
annexes : réparation auto simple, pare-brise, pneus,
freinage...
- Point relais "Rent a car" en complément du prêt de
véhicules aux clients de la carrosserie, pour
rentabiliser le parc de véhicules. Cette activité permet
de « sentir » la tendance du marché : s’il y a peu de
locations, il y a généralement peu d’accidents et peu
de pannes, donc moins d’activité en carrosserie.
- Entreprise placée dans une zone rurale avec peu
de passage. Les compagnies d'assurance envoient
leurs assurés dans une zone de 50 km. Or la zone
du Sud Haut-Marnais, autour de Villegusien,
comporte peu d'habitants.
- Le marché local paraît limité.
- Entreprise encore trop peu connue sur le plan
commercial
- Hésitation sur les voies à prendre pour mieux se
faire connaître et développer la clientèle.
- Entreprise en milieu rural et isolée mais
inconvénient à nuancer en raison du Service à
Domicile (SAD) qui prend en charge le véhicule du
client à son domicile, avec prêt systématique d’un
véhicule récent.
- Communication inadéquate en raison de
l'absence de panneaux bien visibles et lisibles pour
indiquer la carrosserie.
Organisation/gestion :
Forte implication de Thierry Boulangier et Alexandra
Gay, respectivement sur les plans technique et
commercial, et sur le plan administratif.
Rentabilité correcte de l'entreprise.
Bonne trésorerie.
Pas de planning précis pour l'atelier. Thierry
Boulangier suit le travail des collaborateurs et a
tout dans la tête mais il faudra plus tard plus
organiser si l'activité se développe, pour dégager
du temps pour d'autres tâches (commercial...).
Transmission (faite récemment fin 2011)
Entreprise transmise à 98 %.
SCI propriétaire des locaux transmise à 100 %.
La transmission de la SCI facilitera les investissements
à prévoir pour un bon entretien des locaux (toiture).
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Listes des actions retenues Actions menées
Développer la clientèle en carrosserie.
Ce projet est prioritaire car la carrosserie pourrait traiter plus
de clients (sous réserve qu’elle arrive à embaucher au moins un
carrossier supplémentaire, qui manquait en mars 2012.
Perspectives de l’arrivée d’un jeune carrossier en juillet).
1/Travailler le référencement auprès des compagnies
d'assurance.
2/Démarcher les flottes d’entreprise en leasing, pour réparer
les véhicules avant qu’ils ne soient rendus à la société de
location (afin d’éviter les pénalités liées aux défauts constatés
en carrosserie).
3/Développer la clientèle des véhicules de collection.
4/Chercher à collaborer avec un ou des Centres de contrôle
technique ?
Un ouvrier de plus en poste.
1/Toutes les Compagnies de Langres et
Chaumont sont démarchées chaque année
avec pour seul résultat de maintenir
l’existant, ce qui n’est déjà pas mal
2/pas fait
3/ pas fait et pourtant Bailly à Dijon est un
des plus gros assureurs de véhicule de
collection français !
4/Fait avec CTM Contrôle technique
Montsaugeonnais, adhérent Actisud52.
Contrôle de toutes les voitures du garage
Développer la clientèle en petite mécanique auto
1/Faire mieux connaître l'offre, par une meilleure
communication, une meilleure signalétique sur les routes
(point développé ci-après).
2/Indiquer plus systématiquement le prix des réparations
proposées en complément des travaux de carrosserie, y
compris pour les prix faibles (changement d’essuie-glaces,
d’ampoules), pour développer la confiance des clients et les
fidéliser peu à peu (action en cours depuis le 14 mars, avec
succès).
3/Proposer des produits d’appel (produits à prix bas) pour faire
venir les clients ? Ils peuvent être amenés à acheter ensuite des
produits ou services autres, à plus forte marge.
1/ Fait : le panneau avant le pont de la
digue, sur la nationale qui va à Dijon est
bien visible.
2/ fait systématiquement dès prise en
charge du véhicule.
Et repris en vente additionnelle lors du
lavage de la voiture avant sortie du garage
3/ Promotion faite sur les pneus d’hiver
bien avant que l’hiver n’arrive..
Améliorer la signalétique de la carrosserie
1/Concevoir et faire fabriquer des panneaux bien visibles, à
mettre en des endroits stratégiques, tout en prenant en
compte les contraintes imposées par le réseau « Five star ».
2/Encore plus utiliser les véhicules de courtoisie pour faire
connaître la carrosserie : coordonnées de la carrosserie sur les
véhicules (action déjà réalisée), post-it ou objet publicitaire
avec les coordonnées de la carrosserie dans les véhicules
prêtés ?
1/Créastick, « l’art de la Communication
Visuelle » installé à Chalindrey (c’est la sœur
d’Alexandra Boulangier..) s’est occupé de
cette problématique.
2/Les véhicules de courtoisie « Boulangier »
sont uniques dans le décor Langrois : très
propres, transformées en voitures sandwich
publicitaires, on ne peut pas ne pas les
remarquer.
Créer un site Internet : Améliorer la notoriété de la carrosserie,
dans toutes ses activités, y compris la réparation de véhicules
de collection.
Très beau site réalisé par les Pages Jaunes
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Listes des actions retenues Actions menées
Développer une politique commerciale pour toucher les flottes de
véhicules (administrations, entreprises).
Contacts avec les gestionnaires des flottes de véhicules
Pas fait
Etudier le réaménagement de la partie accueil des clients dans le
bureau de la carrosserie.
Augmenter l’espace réservé aux clients, en repoussant le comptoir
d’accueil.
Prévoir un espace plus convivial avec des sièges, une petite table…
Revoir la présentation des produits proposés à la vente, pour les
mettre plus en valeur.
L’espace accueil de la carrosserie est
déjà un modèle du genre….comparé
à beaucoup d’autres dans les
garages…mais néanmoins les
propriétaires pensent à l’améliorer
encore d’ici 2 à 3 ans
Définir une politique de communication, avec l’objectif de mieux
mettre en valeur ce que la carrosserie sait bien faire.
Définir une politique de communication pour la carrosserie :
- Objectifs visés,
- Cibles visés
- Moyens envisageables.
- Quelle utilisation des annuaires (Pages jaunes, être plus visible en
sélectionnant l’activité à mettre en avant) ou Sites Internet pouvant
référencer la carrosserie ?
- Rédiger une plaquette présentant l’entreprise.
Un DVD est en cours de préparation.
Meilleure exploitation du fichier clients
Analyse du fichier clients : comment est-il alimenté, géré, exploité ?
Quelles informations seraient utiles à entrer dans le fichier ?
Pas vraiment exploité : les clients
viennent naturellement.
La Carrosserie a été fermée 15 jours
cet été pour cause de vacances, les
clients ont attendu la
réouverture…bel exemple de fidélité.
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6. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Ets Champonnois»
Le chef d’entreprise est le père noël transformé en entrepreneur avec tout ce que cela
implique : un management de père de famille, des ouvriers qui « profitent » de tout, les
camions d’entreprises qui suivent l’ouvrier le WE…..des pauses déjeuners bien confortables,
des horaires pas contrôlés…
Le chef d’entreprise est en conflit dur avec son associé …..Qu’il voit plus comme son fils que
comme un partenaire.
Mais l’entreprise continue de faire des profits et le chef d’entreprise est le plus heureux des
hommes : Toujours 17 salariés et une gouvernance paternaliste.
La principale raison invoquée pour ne pas bouger est d’une grande logique : il va vendre son
entreprise dans les semaines qui viennent. Cette vente était déjà un peu dans les tuyaux
depuis un certain temps. Pas nécessaire d’infliger deux fois un changement à ses troupes
d’autant qu’il n’est pas certain que ses choix seront celui du successeur. Préserver l’existant
en l’état ne peut qu’être source d’économie : les modifications structurelles (rassembler les
3 sites en un ou deux sites), managériales (reprise en mains des équipiers, mise en place de
règles de travail), méthodologiques (installation de standards laissant moins de place à
l’improvisation personnelle..), tout cela, c’est mieux si c’est le nouveau propriétaire qui le
met en place.
L’arrivant devrait racheter les parts du chef d’entreprise, (70% du capital de l’entreprise) et
prendre la direction de l’entreprise avec son associé actuel (30%). Ce sont deux jeunes qui se
connaissent et le binôme devrait pouvoir fonctionner.
En conclusion, des actions menées, aucune n’a été menée, sauf à noter que le jeune associé
est allé 3 jours en stage de management !
L’entreprise va certainement subir un électrochoc à l’arrivée du repreneur car celui-ci arrive
avec des techniques industrielles et un management un peu plus directif. Mais qui va
changer ? Le nouveau Boss qui va devoir s’adapter à l’équipe en place ou l’équipe qui va
devoir se professionnaliser ??
Bénéfice Projet : les cessions/transmissions doivent être anticipées. Il serait intéressant que
le projet GPECT puisse proposer des canevas de transition entre le cédant et le reprenant.
Points FORTS Points FAIBLES
Notoriété, ancienneté Traiter le conflit larvé entre les 2 associés.
Investiguer les autres sujets RH liés découlant du mode de
management
Reconnaissance dans le secteur tertiaire
et Industriel comme un acteur sérieux
Professionnalisme des équipes.
Plan de succession incertain
Etat d’esprit du personnel incertain (suivi des heures et
« coulage »)
Taille significative sur le marché local
Suivi quotidien des ouvriers
Stocks, suivi des horaires
Gestion de la facturation entretien
22
Listes des actions retenues Actions menées
Gestion des stocks
1/A réorganiser
2/Embauche prévue
1/Impossible sur trois sites et avec l’anarchie
qui règne de maîtriser la gestion des stocks.
2/ embauche faite
Management
1/ Circonscrire les effets délétères du conflit larvé en cours
Mettre en œuvre le plan de sortie de crise :
2/Formation de l’associé et remplacement probatoire du
chef d’entreprise
3/Plan de sortie de l’associé
1/ le conflit a été traité entre les deux
entretiens grâce à notre médiation.
2/Si le chef d’entreprise part effectivement
(cf. ci-dessus), il n’y a pas pour l’instant de
départ prévu de l’associé.
Secrétariat/compta :
Le pb vient du fait que la comptable est devenue secrétaire
et la secrétaire comptable…et qu’aucune n’est à sa place.
remettre les personnes à leur place initiale.
Réduire les délais de facturation entretien = prévu
Remettre la comptable à son poste = prévu
Recruter une assistante de plus haut niveau = prévu
Former ou licencier la secrétaire actuelle = prévu
De tout ce qui était prévu, rien n’a été fait.
Et c’est toujours aussi catastrophique !
23
7. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Diderot Cycles»
Nous sommes arrivés dans un moment où le chef d’entreprise était dans l’indécision : il
devait déménager, quitter la rue Diderot pour s’installer dans une partie excentrée de la
zone commerciale de St Geosmes et donc décalée par rapport à l’attractivité forte du cœur
de la zone centrale (centre Leclerc, Weldom, etc..). Le projet du promoteur ne sortait pas de
terre et le chef d’entreprise s’interrogeait sur la pertinence de son choix. Le magasin qu’il
devait prendre se trouve dans une rue en cul-de-sac, sans trafic voiture et encore moins
piétons… il quittait langres pour offrir un parking à ses clients, sauf qu’il risquait bien de ne
pas avoir de client.
Nous avons réussi à le convaincre que le bon emplacement n’était pas là et qu’il devait
imaginer d’autres solutions : fortuitement il s’est trouvé qu’une structure appartenant au
gérant de Weldom et accolée à son magasin allait être libre en pleine zone commerciale.
La structure présentait la particularité d’être suffisamment grande, permettant d’avoir le
magasin de vente à l’avant et un atelier juste dans le prolongement, le tout de plain-pied,
avec de grandes baies vitrées, un parking géant, loyer convenable… etc.
Aujourd’hui il se loue d’avoir opté pour cette solution. Il est au cœur de la mêlée, bien au vu
de tous, avec de l’espace et une fonctionnalité qu’il n’avait pas rue Diderot. Les grosses
locomotives (Leclerc, Weldom, But) drainent pour lui une nouvelle clientèle : les Haut
Saônois et Côte d’Oriens qui eux ne rentraient jamais dans Langres.
Ses ventes sont en train de se réorienter vers le vélo, lui qui était un spécialiste des 2 roues
petites cylindrées.
La vente Vélo et surtout la réparation lui permettent de tenir le choc…..dans un moment où
ce type de commerce, qui est plutôt dans de l’accessoire que du principal est en train de
chuter et aussi dans une année où la météo a été exécrable les 6 premiers mois.
Il explique ce désintérêt des jeunes pour le motorisé par leur nouvelle appétence pour
l’informatique, ordi et tablettes. Ça coûte moins cher, c’est moins dangereux (les parents
freinent moins) et surtout ça marche tout le temps, jour et nuit et la maitrise de l’outil est
totale (je fais ce que je veux, quand je veux et avec qui je veux).
Quant à la mode vélo, çà prend deux directions toutes nouvelles : le vélo électrique pour les
personnes âgées et la réparation d’une manière plus générale (certaines personnes allant
jusqu’à acheter des vélos dans les vides greniers pour les faire réparer et en avoir l’usage
ensuite…..j’ai vu dans l’atelier des vélos Collector !!!)
La gestion de parc à vélo dans les campings et à l’office du tourisme est une lourde
contrainte (un simple déraillement de chaine au cours d’une ballade nécessite un
déplacement avec la camionnette pour réparation….temps perdu et argent avec pour un
incident qui devrait trouver sa solution chez le cycliste). Seul le parc à vélo de l’office du
tourisme sera maintenu.
Bénéfice Projet : un déménagement réussi et une enseigne à continuer de soutenir. (Ex: Les
fichiers clients à actualiser…..)
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Points FORTS Points FAIBLES
Offre :
Offre diversifiée en vélos et cyclo peu
concurrencée (les gros concurrents
s’occupent plutôt du marché des grosses
cylindrées)
Marques porteuses
Grande flexibilité et réactivité
Présence historique sur Langres
Peu de présence sur le marché de la location
Marché :
Proximité du magasin avec le centre, rue très
fréquentée, facilité de parking
Clientèle fidèle
Repli démographique sur la région
Baisse des activités Club VTT sur la région.
Vieillissement de la population
Fichier client peu développé et peu utilisé.
Fonction commerciale peu développée.
Communication à développer.
Ressources humaines :
Professionnalisme de l’équipe
Pratique soutenue et visible du VTT et de la
moto (moto-cross)
Bonne complémentarité entre François
DECHANET et David
Fragilité par rapport à David (qui mettrait le magasin en
grandes difficultés s’il partait)
Découvert bancaire quasi-permanent
Pas de possibilité à l’heure actuelle de fidéliser le
mécanicien (aucune marge de manœuvre côté salaire)
Image vieillotte du magasin
Manque de surface pour donner une bonne visibilité des
produits et pour dissocier les activités Vélos et Cyclos.
Contenu limité des Ordres de Réparation
Listes des actions retenues Actions menées
Lancement du nouveau magasin : Dès que le projet est finalisé, il
faut travailler sur son aménagement (répartition des zones,
aménagement intérieur…), sur la signalétique et sur le lancement :
Inauguration officielle avec les « officiels » et les gros clients,
journées Portes Ouvertes, offres promotionnelles les premiers
mois : Court terme
Il y a bien eu déménagement mais
pas de lancement…
vraisemblablement pour des raisons
d’économie.
La clientèle « s’est transférée » toute
seule sans tambour ni trompette…
Remaniement et renforcement du fichier clients : Le fichier doit
être nettoyé et centré sur les clients actifs. Les nouveaux clients
doivent être systématiquement ajoutés au fichier (utilisation d’un
questionnaire, d’un concours…). Moyen terme
Le fichier client reste à
actualiser…comme chez beaucoup
d’autres
L’exploitation du fichier doit être précisée et mise en place :
Campagnes ciblées, actions saisonnières
Moyen terme
Compliqué quand il n’y a pas de vrai
fichier client.
Une prospection large doit être lancée : La solution Mediapost
(publicité non adressée mais sous pli fermé distribuée par la poste)
semble intéressante : 7.000 adresses pour un coût de l’ordre de
1.000 euros, taux de retour de 3 à 10%.
Pas de prospection tentée.
Modification de la structure de l’entreprise (SARL…): Il faut prendre
les avis (Cabinet ROCARD, CGA52…) et mettre en place la solution
qui sera la plus pérenne dans la perspective de l’ouverture de
l’entreprise à l’intéressement d’un salarié… moyen terme
Il est toujours en « nom propre » et à
priori ne changera pas dans un
avenir proche.
Il n’a pas non plus changé sa raison
sociale « Diderot Cycles »….même si
n’est plus dans la rue Diderot….
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8. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Imprimerie du Petit Cloître»
L’imprimerie du Petit Cloître est touchée par la crise, cette crise insidieuse qui touche tout le
monde mais particulièrement certaines entreprises plus vulnérables ou plus exposées du fait
des produits qu’elles vendent : Tout ce qui touche à la communication est le premier budget
que l’on rogne dans une entreprise. Chacun a pu l’expérimenter à ses dépens. Quand on
devrait plus communiquer pour expliquer ou promouvoir, au contraire on serre les cordons
de la bourse et on se replie sur le cœur de métier. Plus de caisse de résonnance, les
écoutilles sont fermées, on vit comme un sous-marin !
Dans ce contexte, le chef d’entreprise navigue à vue et ne prend aucun risque : diminution
des stocks, désorganisation des lignes de production, achats en urgence et plus chers…etc.
C’est le scénario décrit dans les premières pages du rapport.
Et c’est la principale raison qui explique que les quelques actions individuelles qui devaient
être réalisées devront attendre un peu que le marché se redresse.
Mais d’une manière générale, pour l’imprimerie du Petit Cloître, pas de souci, la situation est
maîtrisée.
Comme la gestion de crise est un apprentissage qui peut mal se terminer et il serait judicieux
que nos chefs d’entreprises soient «mis en alerte» puis « accompagnés » collectivement (il
ya des grandes règles) et/ou individuellement (chaque cas peut être un cas particulier).
Bénéfice projet : Une cellule de veille et d’aide au traitement de la crise serait utile.
Points FORTS Points FAIBLES
Offre :
Grosse capacité en conception de document :
prépresse. L'accent a été mis sur la conception dès
les années 1990.
Aujourd'hui, 4 concepteurs + 1 personne pour les
gravures sur plaques.
Valeur ajoutée de l'entreprise est dans la conception
et la finition.
Travail en collaboration avec La Manufacture, pour
explorer de nouveaux marchés
Marché :
Régions de Langres et Chaumont peu peuplées donc
peu de potentiel : il faut aller sur d’autres zones.
Résultat économique :
Bons résultats.
Problème dans l’imprimerie : il y a suréquipement. En
ce début 2012, les prix de vente baissent : spirale
baissière des prix, d’où le lancement en interne d’une
action pour serrer les coûts. Cela s’est passé en 2008 :
le marché avait ainsi été assaini.
Les éditeurs payent à 90 jours fin de mois (dérogation
à la loi LME)
Transmission de l’entreprise :
François Guéniot, 51 ans, s'en préoccupe dès
maintenant.
Une interrogation : est-ce qu'un enfant, par exemple
le fils Nicolas, pourrait être intéressé ?
Nécessité de réfléchir dans le cadre d'une réflexion
globale à 10 ans.
26
Listes des actions retenues Actions menées
Reconnaissance environnementale :
L’entreprise a déjà le label « Imprim’vert ». Elle vise
«Print Environnement», qui demande de respecter
des critères plus normés, qui vont plus loin.
Toujours en projet et sera plus d’actualité quand les
marchés auront repris vigueur.
Projet, à un an, d’investissement (500 K€) dans une
presse moderne qui aura un impact positif sur
l’environnement et sur la productivité.
Pour rentabiliser la machine, les postes passeront en
2X8.
Contact avec le club d’entreprises «Entreprendre
21» à Selongey et Is-sur-Till, et la CCI du
Chatillonnais, pour développer des affaires
Reste à faire : je prendrai les contacts et/ou rdv pour
lui.
Site Internet pour l’imprimerie Le site sera prêt pour la fin de l’année.
Et le Petit Cloître pourrait proposer la création de
petit site à ses clients…
Associer la comptable Elisa VIREY au plan d'action
car François Gueniot discute souvent avec elle. Elle a
été associée au projet La Manufacture dès le départ
Echanges informels mais pas quelque chose de suivi et
de structuré.
S'intéresser aux opportunités de rachat
d'imprimerie, comme cela a été avec l'imprimerie
Gamonet, rachetée à Chaumont en 2005
Rien en vue. A été sur le point de racheter une
imprimerie dans le nord du Département mais s’est
fait voler la place.
A bien conscience que c’est le moment de racheter
mais son choix tendrait plutôt vers une métropole
(Dijon, Nancy)
Elaborer un Tableau de bord, pour suivre l’activité
de l’imprimerie, qui pourrait comprendre :
- CA du mois, CA du même mois de l’année
précédente, cumul CA depuis le début de l’année,
comparaison avec l’année précédente.
- Dettes fournisseurs
- Créances sur clients
- Salaires
- Heures supplémentaires
- Trésorerie
- Energie (électricité)
- TVA à régler chaque mois à l’Etat (bon indicateur de
la valeur ajoutée créée par l’entreprise)
Le tableau de bord n’existe toujours pas.
C’est le chef d’entreprise qui suit tout mais bien sûr,
chaque élément est vu séparément :
Le CA : aujourd’hui s’infléchit légèrement.
Les Créances sont relancées à 15 jours mais c’est un
traitement individualisé.
Pas de tableau pour les heures supplémentaires.
Suivi de la TVA qui part à l’Etat.
27
9. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Sarl DIDIER»
Chaque entreprise à ses heurts et ses malheurs, ici, c’est le patriarche (64 ans seulement) qui
est obligé de quitter les rênes de l’entreprise pour cause de grave maladie.
Le fils n’a pas été préparé à sa succession. Il a toujours fait partie des équipiers et, comme
tel, a lié des relations, horizontales, avec les salariés qu’il est amené à diriger aujourd’hui.
Pendant tout ce temps qu’il a vécu au « milieu de la troupe » il n’a pas eu le comportement
qui aurait emporté l’adhésion de ses collègues le jour où il devient le Boss : le leitmotiv que
lui renvoie ses ouvriers est de dire : « pour moi, le Boss, c’est ton père, c’est lui qui
commande, pas toi ». Et ce ne sont pas que des paroles : lorsque le fils essaie de planifier des
travaux sur un calendrier qui ordonnance les tâches des uns et des autres, l’ouvrier envoyé
sur une tâche bien précise qui conditionne les suivantes, dans la réalité, fait ce qu’il a envie
de faire et rompt complètement la chaîne des tâches qui auraient dû se succéder…perte de
temps, perte d’argent, perte de crédibilité.
Le meilleur commercial pour son père, c’était les réseaux qu’il animait ou dont il était
membre. Ce n’est pas la culture du fils : il lui manque l’aura, l’entregent et la légitimité pour
perpétuer la présence du père dans ces réseaux et les affaires qui vont avec.
Résultat : accablé par cette impuissance, il ne songe « qu’à se débarrasser » de l’entreprise
qui est à vendre…
Devant ce mur qu’il ne sait comment franchir, je lui ai conseillé de prendre rdv avec Finstral
et les Maisons Vitrey et dans cet ordre car il craint de ne pas savoir comment vendre son
affaire à Vitrey. Il connaît Finstral donc il pourra roder son discours. Je lui ai conseillé de
préparer sa présentation et d’y aller avec des chiffres. Je lui ai dit « rester à sa disposition si
besoin ».
Bénéfice Projet : Anticipation et Formations. Préparer la succession le plus tôt possible et
former le candidat à la gouvernance. Montée en compétence des chefs d’entreprise, leur
faire prendre conscience que le rôle de leader ne s’improvise pas.
Points FORTS Points FAIBLES
Offre :
Menuiserie générale (intérieur / extérieur), cloisons
Plafond suspendu (exclusivité sur la Haute Marne)
De plus en plus d’achats de produits finis avec
des délais pouvant atteindre 6 mois
Orientation vers une activité de poseur et non
plus de fabrication artisanale.
Marché :
Marché local orienté vers l’industrie à 95%.
Relation clientèle fidélisée
Notoriété
Concurrence accrue sur les produits finis
Des fournisseurs qui sont aussi des poseurs
Dossier soumis à des cahiers des charges
négociés par des acheteurs.
Organisation/gestion :
Une personne dédiée à l’administratif et à la comptabilité
Une reconnaissance de l’investissement au travail des
salariés et une bonne connaissance du métier
Production :
Préparation des chantiers, planning
Administration (gestion des devis, suivi des
paiements et des créances)
Résultat :
Trésorerie en réserve, suivi comptable
CA en baisse très significative
Pas d’évaluation du point mort
Clients stables Peu de particuliers auxquels on prêtait peu
d’attention
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Listes des actions retenues Actions menées
Mettre en place un suivi de la rentabilité Pas fait
Organiser des réunions avec l'ensemble des salariés Pas fait de manière formelle. la réunion, ici,
c’est la réunion « café » du matin
Prospecter les agences immobilières Pas fait. pourtant nous avons une agence
(Résifrance) dans les adhérents ‘Actisud52
Organiser une manifestation afin qu’on parle de la
menuiserie dans la presse
Pas possible à l’échelle de Sébastien.
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10. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Sarl Lardenois Taxi Plus»
L’histoire est belle et devrait bien finir : la gestion est devenue très rigoureuse (plus encore
qu’elle ne l’était). L’affaire qui assure principalement le transport de malade marche bien.
La philosophie du chef d’entreprise est un atout considérable dans la réussite : il «prend»
totalement la charge de son client, depuis son domicile jusqu’à la salle d’attente de l’hôpital,
assure la partie administrative pour le compte de son client à l’accueil. Il s’efforce de rendre
le parcours le plus agréable possible : ses malades sont tous, pour grande partie, des Clients
du Centre Cancérologie Leclerc à Dijon et les « sortir » de la maladie, le temps du voyage, est
un objectif.
La cession de l’outil de travail est anticipée : le chef d’entreprise (1953) est candidat à la
retraite et veut, dans 3 ans, céder son affaire à son gendre (45 ans) déjà salarié dans
«Lardenois Taxi Plus» et à sa fille qui exerce le métier de comptable (et assure déjà une
partie de la compta de l’entreprise…).
Les bâtiments (domicile, garages et bureaux) sont à géométrie variable et, selon le cas,
peuvent être dissociés : le bureau actuel peut être loué comme bureau à son gendre s’il
prend l’affaire, comme il peut devenir logement/appartement si celui-ci veut installer son
affaire ailleurs.
Bénéfice Projet : un suivi qui permet à Guy Lardenois de conforter son plan de cession et de
vendre une affaire prospère.
Points FORTS Points FAIBLES
Offre :
Offre diversifiée (véhicules) et de qualité.
Grande disponibilité des chauffeurs co-gérants.
Expérience, sens du contact
Notoriété
Bonne implantation
Manque de chauffeurs pour traiter toutes les
demandes.
Marché :
Vieillissement de la population rurale en général et dans
cette région en particulier.
Les personnes âgées restent de plus en plus longtemps
chez elles avant d’intégrer des structures médicalisées.
Paiements sûrs et rapides des clients (CPAM)
Marché public, ne laissant aucune liberté sur le
prix des prestations.
Organisation/gestion :
Résultat satisfaisant sur 2012
Trésorerie sous contrôle
Grosse charge de travail de production pour
Guy LARDENOIS, laissant peu de temps pour la
gestion.
L’aide apportée par l’extérieur est insuffisante
(Expert-comptable)
Peu de polyvalence (Guy LARDENOIS est le seul
à pouvoir facturer).
30
Listes des actions retenues Actions menées
Réussite du recrutement de LAJ : Qualité de la relation.
Pour éviter tout problème lié au caractère « entier » de Guy
Lardenois, il sera bon de travailler sur ce point de façon spécifique,
par exemple en utilisant des jeux de rôle avec l’appui de la vidéo.
La présence d’Isabelle Lardenois pourra être un facteur de succès
supplémentaire pour ces jeux de rôle.
Ce qui devait être un bon plan s’est
avéré être un « trompe l’œil » :
Le recrutement de Laetitia Jacquemin
effectué comme prévu, celle-ci se
trouve en arrêt grossesse au bout de 6
mois : ce qui signifie qu’elle savait être
enceinte au moment où elle a été
recrutée ; elle a été arrêtée 3 mois.
Responsabilisation, fidélisation : Ce point pourra faire l’objet de
réflexions particulières : Primes, PEI (avec abondement jusqu’à
300%) ou entrée progressive dans le capital de l’entreprise
Delphine Ruot, comptable, à tiers
temps, bénéficie d’un PEI à 300 %.
Mise en place d’outils financiers pour faire travailler la trésorerie Aujourd’hui :
10 K€ sur Groupama
1000 €/mois au crédit Agricole sur un
compte rémunéré (1,75 %)
Compte courant non rémunéré
Traitement plus fréquent de la facturation : L’objectif est de
mettre en place à partir de Septembre 2012 un traitement des
factures de chaque quinzaine pendant la quinzaine suivante
Moins d’encours avec les clients.
Facturation faite au mois le mois (70 à
75 factures par mois)
Suivi des comptes (CA et Résultats) : Il faut trouver une solution
pour un meilleur suivi (semestriel dans un premier temps, avec des
infos disponibles dans le courant du mois suivant): A mettre en
place avec l’expert-comptable ou avec le centre de gestion. Les
deux solutions doivent être comparées : Coût, efficacité… A lancer
pour l’exercice 2012-2013, donc pour le 1° Avril
Suivi journalier de la trésorerie : tjrs
positive.
pas de ligne de trésorerie : n’en veut
pas.
Suivi des charges avec ses comptables.
Delphine pour TVA
Adeline pour charges sociales
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11. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Sarl Lavallée»
La famille Lavallée, c’est comme la famille Boulangier, toute la famille est impliquée : le père,
en retraite, l’oncle en retraite aussi, et l’épouse de Laurent. Et tout ce monde travaille dans
une belle harmonie toute la semaine et comme le WE, ils pourraient s’ennuyer, ils
construisent des Chalets « sociaux » sur la commune de Chaudenay…..
Le garage est en pleine évolution :
• L’opportunité de s’agrandir lui a été donnée récemment et de mieux maitriser son
développement. Il était encastré sur un terrain en bordure de rue et avait peu de chance
de pouvoir augmenter ses surfaces sauf à changer de localisation.
• L’achat d’un terrain – qui vient de se libérer - juste au-dessus de son garage lui permet
de gagner 900 m2, ce qui correspond bien à son développement. Il a demandé un permis
de construire pour un bâtiment de stockage pour son camion de dépannage, remorques,
véhicules en gardiennage, la gestion de ses déchets (pneumatique, huiles, etc.).
• Il vient de reprendre un apprenti mais plus âgé que le précédent. Le Problème qui se
pose avec l’apprentissage est que les ouvriers ont rarement la capacité à transférer leur
savoir, ce qui fait que c’est le « boss » qui consacre du temps à apprendre à l’apprenti (et
ce n’est pas son rôle). Le fait de prendre un jeune qui a déjà un parcours dans
l’automobile (CAP carrosserie/peinture) amène à moins de tutorat et plus d’opérationnel,
l’objectif étant d ‘amener ce jeune vers un BEP automobile.
• Il a complété son offre dépannage : il vient d’investir (96 K€) dans un camion de
dépannage presque neuf, qui a pour vocation d’être utilisé d’abord pour ses clients.
Comme il ne sort pas assez, pour mieux le rentabiliser, il a adhéré à un centre de
dépannage national qui le place en astreinte 1 semaine sur 2 pour tout ce qui est accident
« géré » par la gendarmerie nationale, dans un rayon de 15 à 20 km autour de Chalindrey.
C’est le chef d’entreprise qui prend cette astreinte.
Enfin, d’une manière plus générale, il travaille mieux sur sa gestion et a bien retenu de la
dernière réunion « Echange de bonnes pratiques » l’adage de jean Claude Pla : Le premier
argent gagné est celui qui n’est pas dépensé !
Bénéfice Projet : Voilà l’exemple type d’une entreprise à qui le projet GPECT apporte des
idées et les met « en musique ». Le chef d’entreprise est le profil qui peut servir d’exemple
et véhiculer une image positive de l’action engagée.
Points FORTS Points FAIBLES
Offre :
Implantation solide, proximité, expérience, notoriété
La marque Citroën correspond bien à la clientèle locale
Offre VO peu mise en valeur (surface trop faible et
non couverte)
Marché :
Marché de l’automobile reste porteur.
Bonnes marges dans le VO.
Fichier client peu développé et peu utilisé.
Fonction commerciale peu développée.
Communication à développer.
Organisation/gestion :
Expérience de l’équipe, outils récents, résultats
satisfaisants
Trésorerie sous contrôle
Grosse charge de travail de Laurent LAVALLEE
Organisation interne à améliorer : distribution des
responsabilités…
Procédure d’établissement des prix de revient et
des prix de vente Atelier à améliorer.
Signalétique interne et externe à améliorer
Zone d’accueil mal organisée
Manque de place sur le parking
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Listes des actions retenues Actions menées
Tarifs: Il faut mettre en place une veille sur les tarifs pratiqués
par les concurrents locaux : Taux horaires et politique de
facturation (Au temps passé ou sur les temps prévus par les
constructeurs, qui sont toujours plus élevés)
Factures : Le montant des factures est très raisonnable. Il faut
que les clients le sachent. Explication de vive voix si la facture
est faite en temps réel
Pas de cellule de veille, les infos arrivent par le
canal des clients ou autres..
Mise en place de deux tarifs séparés Mécanique et
Carrosserie (qui est plus cher).
Temps facturé = temps travaillé et pas comme
dans concession sur temps barêmisé (plus cher
souvent)
Véhicule de courtoisie. Il faut continuer à poser les stickers sur
les véhicules (certains sont déjà équipés). Il faut également
communiquer sur ce service gratuit avec les clients
Véhicule stickés ; se fait progressivement au fur et
à mesure remplacement véhicule très usagé par
véhicule « neuf ».
Signalétique : Il reste à mettre en place les panneaux entre
zones
Tout le garage est aux couleurs de la charte
signalétique Citroên !Rdv est pris avec les services
de la ville pour un panneautage entrées agglo dans
le même esprit
Trésorerie. Il faut rencontrer les banquiers pour mettre en
place un mode de placement souple pour faire travailler les
excédents de trésorerie court-terme.
Suivi particulièrement par le chef d’entreprise :
rendement actuel de 1 à 1,5%
Mise en place de DMS. La formation de Laurent et Marie
LAVALLEE est prévue en Mars au garage. Il faudra ensuite la
démultiplier sur les collaborateurs concernés.
Mailing. L’outil DMS devrait permettre de gérer le mailing. Se
posera le problème de la reprise de l’historique pour les
clients actifs
L’intérêt premier de DMS (lien numérique entre
concession et garage) est d’alléger le travail de la
comptabilité. Le garage a réussi également à
retrouver les clients/facture qui viennent de la
concession : permet de reconstituer des
historiques voitures.
Les sauvegardes sont aussi faites par DMS. L’outil
permet d’avoir plusieurs postes de travail reliés (et
donc accès multiples et travail sur deux étages).
Listes des actions retenues Actions menées
Gestion du stock de pièces détachées.
A mettre en place pour éviter de commander des pièces déjà
en stock
Pas de changement :
Les références changent souvent au fur et à
mesure des modèles…
Pas de magasinier
Stock mini géré par le chef d’entreprise et possible
grâce à rapidité réponse distributeur : si cde avant
15h30, livraison à 8h00 lendemain.
Journée Portes Ouvertes. A lancer pour le mois de Mai. Prévue avant la fin de l’automne.
Ventes additionnelles. L’outil DMS devrait permettre
également de développer ces ventes. Pas en place
Motivation et Responsabilisation du personnel. Ce sujet doit
faire l’objet d’une réflexion globale : Reconnaissance,
valorisation, information, délégation (pour responsabiliser
l’équipe et soulager Laurent LAVALLEE), responsabilisation sur
le rangement, la propreté, le coût des consommables, du petit
outillage, de l’énergie… Remarque : Quelles sont les limites
des chèques cadeaux/culture ?
Une réunion périodique (2 à 3 par an) pour
expliquer les charges, positionnement par rapport
à concurrent, investissement, conscience
professionnelle, demande d’apport d’idées, donner
la santé de l’entreprise..
Economie à faire sur petit outillage (se perd trop
facilement….)
Suivi des temps atelier. Un indicateur Temps facturé/Temps
payé par mécanicien pourrait être mis en place (assorti si
nécessaire d’un challenge individuel). Il permettrait d’une part
d’améliorer ce ratio, d’autre part d’en suivre l’évolution pour
constater des tendances et réagir à temps.
Reste à faire.
33
12. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise « Ets Lebeuf »
Le chef d’entreprise se trouve devant le problème d’une transmission engagée trop tard, mal
conseillé, une peur viscérale de « laisser » son entreprise, une peur aussi de la non-activité
(durer le + longtemps possible…...peur de ne plus voir personne (je continuerai à vendre de
la ferraille), peur de se retrouver seul avec son épouse (avant le matin je partais de bonne
heure, ne rentrais pas avant 20 H00 (est aussi conseiller municipal ….).
Aujourd’hui, il quitte toujours sa maison à 7 heures du matin ! Mais les ouvriers ne sont plus
là (il en reste 1 et ½…), les affaires non plus, les hangars sont presque vides, les meuleuses se
sont arrêtées, les chalumeaux aussi, l’odeur de peinture a presque disparu.
Des bâtiments sans isolation, plus du tout fonctionnels pour l’activité qui était la leur : il
faudrait des bâtiments qui s’enchaînent sur une ligne droite : la barre métallique arrive,
brute, d’un côté, et sort de l’autre bout prête à l’assemblage. Ici, il y a deux bâtiments qui se
juxtaposent : au bout du premier, angle droit pour s’engouffrer dans le deuxième……
Restent aussi le froid et les courants d’air qui traversent toujours aussi vigoureusement les
grandes halles où stationnent encore quelques longues barres métalliques en attente de
l’acheteur hypothétique : c’est du Zola à Neuilly l’évêque !
Et le chef d’entreprise est tout seul devant ce désastre.
La Chambre des métiers l’a aidé, nous l’avons guidé, épaulé : il était trop tard, son entreprise
n’était plus qu’un désert et le chef d’entreprise un orphelin.
3 ans que cette agonie dure : le miracle est-il encore possible ?
Aux dernières nouvelles, il y aurait un acheteur…
Bénéfice Projet : la confirmation que la cession/transmission est un vrai problème et que,
outre qu’elle est une calamité pour le territoire qui perd son économie, elle est un drame
humain.
Points FORTS Points FAIBLES
Des clients Décroissance
Un site, un hangar et quelques machines Pourquoi ne pas attendre que l’entreprise
s’arrête pour reprendre ses clients et racheter le
hangar à vil prix ?
Listes des actions retenues Actions menées
Prendre un conseil/
Le recevoir
Refaire les docs de présentation et l’évaluation
Faire financer cette mission
Rédiger une annonce
Prospecter des repreneurs sérieux
Toutes ces actions ont été conduites mais c’était
trop tard : l’entreprise avait perdu ses marchés,
ses ouvriers (quelqu’un avait dit à Jean de
«dégraisser», que l’entreprise se vendrait mieux).
Jean avait perdu son réalisme. Etre un
entrepreneur, c’est aussi transmettre !
34
13. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Caves du Vieux Colombier»
Aucune des actions retenues n’a été lancée. Le chef d’entreprise est plein de bonne volonté
et son acquiescement est le signe d’une grande empathie vis-à-vis de son interlocuteur mais
là s’arrêtent les choses.
Il est en « conflit » permanent avec la société et ses gouvernants. Son entreprise
« vit » toute seule sur la force d’inertie de ses prédécesseurs et aussi, il est vrai, de ses
premières années.
Il s’est séparé récemment de sa comptable et donne dorénavant toute sa comptabilité
directement à son cabinet, ce qui ralentit encore plus les rentrées d’argent.
Dans les faits, sa comptable s’est plus séparée de lui que lui d’elle. Elle ne supportait plus
l’ambiance ni non plus le désordre de l’entreprise : on peut comprendre qu’un métier qui
réclame de la rigueur ait du mal de s’accommoder de trop de laxisme d’autant qu’il y a en
jeu, au plan strictement comptable, une vraie responsabilité.
Il s’est également séparé d’un de ses livreurs.
Son effectif est donc maintenant de trois livreurs et d’une personne qui assure l’accueil, fait
la facturation, assure le packaging des produits vendus.
Il a une certaine clientèle captive issue de la notoriété de l’établissement et n’a pas de rude
concurrence. Sa force pour entretenir sa clientèle voire la développer (ou plutôt assurer le
renouvellement des partants) est de cultiver ses réseaux et particulièrement ceux de la
chasse.
Quand il avait conclu à la fin du 3ème
entretien « il faut réagir très vite sinon les Caves du
Vieux-Colombier sont mortes d’ici 2 à 3 ans » il ne faisait que pronostiquer ce qui va
vraiment se passer car :
1/ il n’a pas réagi
2/ il se désintéresse de plus en plus de son affaire (la vraie affaire, c’est la Chasse, de
Septembre à Mars).
Personne ne le fera changer de méthode ou d’organisation.
Dans son cas, contrairement à d’autres entrepreneurs qui pourraient avancer si on prenait le
temps de les accompagner, rien ni personne ni fera.
La GPECT aura eu le mérite de mettre à plat les problèmes (avec lesquels il est d’accord)
mais comme une évidence à laquelle il ne peut échapper et surtout ne veut échapper, il va
regarder son entreprise tout doucement s’enfoncer dans le néant.
La franchise de C10 lui trouvera peut-être un acheteur ou un successeur mais rien n’est
moins sûr.
Bénéfice projet : constater et ….ne pouvoir rien faire.
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Points FORTS Points FAIBLES
Offre :
Proximité
Expérience
Notoriété
Réseau personnel du gérant étoffé et varié
Lien avec un réseau fort, C10.
Marché :
Marché à l’exportation en plein essor.
Le marché des grands vins reste très
dynamique.
Marché local en perte de vitesse : Disparition de cafés, de
bar-tabac…
Contrainte de plus en plus forte sur la consommation
d’alcool : Pression médicale, baisse du seuil toléré pour la
conduite…
Pression fiscale de plus en plus forte
Difficulté de plus en plus grande pour livrer dans les villes et
les villages.
Crise économique
Dépeuplement rural et disparition d’emplois en particulier sur
Chalindrey et les environs.
Organisation/gestion :
Equipe bien étoffée et expérimentée.
Difficultés avec le propriétaire d’une partie des locaux.
Magasin peu propice à la vente.
En-cours clients important, découvert bancaire quasi-
permanent.
Suivi des résultats et de l’en-cours Clients à améliorer.
Listes des actions retenues Actions menées
Développement du magasin : La surface affectée
actuellement au magasin peut être doublée pour
développer d’autres produits (alcools, produits locaux)
Pas fait
Développement sur des produits locaux : Les produits
locaux (cassis, charcuterie….) seraient un bon complément
pour booster le CA du magasin
Pas fait
Développement des Ventes à l’export : les ventes à l’export
peuvent être renforcées : en Pologne, avec un partenaire
local, en mettant en avant les produits français (Vins et
produits locaux) et en Chine, même si la taille de
l’entreprise n’est pas idéale pour ce type de projet.
On est dans ce domaine, plus dans la vente à
des relations personnelles qu’à une vraie
stratégie Export. Donc sauf à agrandir le
cercle des amis…
Suivi de la trésorerie et de l’en-cours clients
Un suivi régulier est en place, avec un point hebdo sur l’en-
cours clients
Pas de changement.
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14. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Sarl Cabinet Bailly»
Le cabinet Bailly est « propriétaire » depuis une trentaine d’année d’une niche dans les
assurances, les prothèses auditives.
Jusqu’aujourd’hui, le cabinet passe par les audioprothésistes avec un succès très aléatoire
dépendant essentiellement de la bonne volonté de l’audio. Impossible de rémunérer un
intermédiaire, difficile d’intéresser l’audio à ce business sauf à ce qu’il comprenne que cette
assurance qu’il propose est un plus pour son client.
La tendance à assurer son portable par exemple devrait profiter un jour à d’autres produits
mais quand ???
L’idée est donc de toucher directement la personne appareillée via un blog.
Dans les années passées, cette même idée avait été testée via la presse Seniors telle que
Bonne Soirée, le Chasseur Français, etc.…mais sans succès. Le blog est plus d’actualité et les
seniors d’aujourd’hui ont une meilleure culture de l’internet.
Le projet est bien sûr plus que jamais d’actualité mais s’est trouvé freiné par des contraintes
encore plus immédiates : l’homme qui devait s’occuper du projet au Cabinet a été absent
presque 10 mois pour cause de formation à son nouveau rôle d’Agent d’assurance.
Sur les postes de l’Apeda (le secteur qui s’occupe des assurances audio) du Cabinet Bailly,
une salariée est à mi-temps suite à un grave accident, impossible donc qu’une personne ne
prenne la charge du contenu du blog, bref tout concourait à ce que le projet dérape un peu.
Les choses vont rentrer dans l’ordre progressivement et la suite du projet sera mise en
œuvre.
Bénéfice Projet : différé dans le temps mais une certitude, le projet GPECT a apporté une
compétence intéressante au cabinet, qui en mesurera le bénéfice quand celui-ci aura pu être
mis en œuvre.
Points FORTS Points FAIBLES
Offre d’assurances générales :
Une offre adaptée et concurrentielle (plusieurs
compagnies représentées au sein du même
cabinet)
Offre d’assurance prothèse audio :
Une offre attractive, bien calibrée et ciblée
Les audio prothésistes ne relaient pas l’offre auprès de
leurs clients.
Les clients finaux ne sont pas adressés directement.
Marché :
Une présence historique
Comment aborder le national pour les assurances de
prothèses auditives ?
Organisation/gestion :
Expérience acquise depuis de nombreuses années.
Une organisation et une gestion rôdées.
Sinistres traités localement avec efficacité.
Dynamisme familial, avec l’implication du gérant et
l’appui du père.
Des salariés polyvalents.
La prise d’appels entrants sur des demandes sortant du
cadre (prothèses audio)
La mise à jour du fichier commercial
Le réseau informatique (soft + hard qui est souvent lent
si connexion entre les deux sites.
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Listes des actions retenues Actions menées
Une seule action est retenue faisant l’objet d’une
proposition d’accompagnement extérieure acceptée
: «action e-marketing assurances aides auditives»
La clef du succès pour une approche de cette niche
sur le net est de se constituer une liste de « suspects
» sur l’ensemble du marché national.
Pour y parvenir, il importe, en partant des adresses
connues, de jouer sur l’apport de contacts «
relationnels » (amis d’amis ou approche virale) avec
une politique de promotion et de petits cadeaux. Le
succès à long terme se trouve dans la taille et la
qualité de la liste et aussi dans la fréquence et la
qualité des sollicitations préliminaires qui doivent
toujours être obtenues de manière volontaire pour
éviter les « spams ».
D’autres techniques classiques telles que
référencement naturel et payant, annonces adwords,
back links, affiliation pourront s’y adjoindre
progressivement.
L’important est de mettre en place les outils
permettant de créer et développer cette LISTE
L’idée est de créer un blog pour attirer, en direct, les
porteurs de prothèses.
La maquette du blog est prête mais pas encore de
contenu.
38
15. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Transport Feints Leboucher»
Aujourd’hui les choses sont plus claires : le chef d’entreprise veut se séparer au plus vite de
l’activité Transport, et vendre Transport Boudet et/ou TFL ensemble ou séparés.
Ce qui était impossible hier est devenu réalisable aujourd’hui, un terrain entente ayant été
trouvé avec monsieur Feint (le F de TFL, transport Feint Leboucher) pour le rachat de ses
parts.
Cette transaction donne maintenant au chef d’entreprise toute latitude pour vendre son
activité Transport.
Plus concrètement et pour rester dans l’actualité, la crise pèse aussi sur l’activité et les
« histoires » de flux tendus et commandes urgentes se retrouvent ici. Les livraisons sont
demandées par les usines en mode aléatoire et urgent. Impossible de gérer des rotations
chargées et donc les camions reviennent souvent à vide, les coûts s’alourdissent. Si les
camions peuvent répondre instantanément à ces commandes intempestives, il en est
autrement des chauffeurs !!! L’homme est tout sauf de la matière inerte et l’improvisation
n’est pas son fort ! Les plannings volent en éclat et les pertes s’envolent. Le climat social
s’alourdit et l’ambiance est tendance à la morosité.
C’est compliqué de faire des efforts et de réorganiser dans ces conditions. Daniel est dans la
bonne dynamique mais il va falloir que l’économie se stabilise avant que d’avancer plus.
Bénéfice Projet : Les recommandations auront stimulé le chef d’entreprise qui sentait bien
ce qui était à faire, mais c’était encore mieux quand un tiers extérieur l’écrivait.
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Points FORTS Points FAIBLES
Organisation/gestion :
Complémentarité garage et transport, le transport
assurant une grosse base de clientèle pour le garage.
Entreprise familiale.
Interrogation sur le mode passé de direction de
l'entreprise, à tous les niveaux, qui n'a pas conduit aux
prises de décisions opérationnelles nécessaires.
Entreprise familiale, dont la collaboration interne
pourrait être encore renforcée.
Pas de comptabilité analytique.
Pas de comptes séparés Garage et Transport.
Gestion du magasin à mettre en place. Action réalisée
début 2012.
Evaluation du stock magasin à vérifier, pour étudier sa
réduction.
Offre du garage :
Grandes compétences techniques de Christophe
Leboucher et du mécanicien Carl Darbot.
Concessionnaire DAF.
Grande qualité de service.
Service de dépannage de haute qualité, avec
véhicule performant.
Nombre de fosses limité. Nécessité de prévoir des
investissements pour agrandir le garage.
Difficulté à recruter des mécaniciens poids lourds
compétents
Marché du garage :
Seul concessionnaire DAF dans la Haute-Marne
Résultat économique : Rentabilité faible récurrente : résultat faible depuis 20
ans.
Perte de 350 000 € en 2008, dont il faut résorber les
conséquences : arriérés URSSAF et Caisses de retraite
complémentaires en cours de remboursement.
Trésorerie négative, malgré la cession de toutes les
créances sur clients.
Transmission de l’entreprise :
Prévue vers Christophe Leboucher, le fils, pour la
partie Garage
Projet de vente de la partie Transports, dont les
comptes ne sont pas séparés, ou d’alliance avec un
autre transporteur.
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Listes des actions retenues Actions menées
Garage :
-Gérer le garage avec un logiciel moderne
-Améliorer la rentabilité
-Nouveaux clients ??
-Le logiciel est là mais pas exploité. Mise en place DAF
demandée (il a été demandé Octobre).
-Compatibilité avec la compta, les payes, DAF.
-Nouveaux contrats Garage.
OLANO entretien des semi, pas des tracteurs.
N7 FROID : parc DAF de 40 véhicules.
Imany (Langres).
Listes des actions retenues Actions menées
Magasin :
Mieux gérer le magasin
Evaluer et analyser le stock
Rationaliser ce stock en réduisant la valeur en stock
Stock n’augmente plus mais valeur encore à 500 K€ !!
Aucun historique sur les pièces.
Toujours pas de magasinier.
(Christophe fait office de magasinier)
Logiciel MDI de DAF va se mettre en place qui permet de
rentrer dans une bourse d’échange nationale.
Transport :
Améliorer la rentabilité du transport
- mise en place suivi des camions
- repérage des consommations anormalement élevées
Eco-conduite
Optimiser frais de péage
Installation Informatique embarquée :
Meilleure visibilité par ex. sur :
-conso gas-oil
-ordre de mission
-trajets
-suivi des heures
-réparations
Les vieux camions de 1987 ont disparu.
Rachat de 11 camions presque neufs : 7 à JEANTET, 2 à
LIBRA, et 2 vraiment neufs
Affecter chacun selon ses points forts, en tenant compte des
motivations. Repérer les points forts de chacun.
Réfléchir sur la répartition des tâches.
Formation de Céline à la facturation,
de Christine à la compta.
Préparer Christophe à sa future fonction de Directeur du Garage
:
-Proposer à Christophe une formation au management,.
-L’associer aux réflexions et prises de décision pour le garage.
-L’associer à la gestion, afin qu’il soit bien au courant.
Participer à la ou aux formations au management qui pourraient
être montées dans le cadre du projet GTEC.
Analyser avec lui les résultats du garage.
Formation de Christophe pour le « technique » mais pas
pour le management.
Christophe est constamment sollicité par tout le monde,
chacun et chacune renvoyant vers lui pour des questions
auxquelles ils/elles ont réponse !
Est associé aux décisions bien sûr mais compliqué de
prendre du temps pour travailler sur stratégie.
Et plus compliqué, qu’il puisse prendre la direction des
opérations en l’absence de Daniel…
Séparer les comptes du garage et du Transport
Mise en place d'une comptabilité analytique simplifiée, en se
basant sur les pratiques pour Boudet.
Compta analytique tjrs pas en place.
Trouver des marges de manœuvre pour le Transport, dans le cas
où des gros clients partiraient ?
Trouver des nouveaux contrats, pour les confier à des
transporteurs autres ?
Pas d’actualité : l’actualité, c’est se séparer le plus vite
possible de cette activité
Renforcer la polyvalence pour permettre à chacun de prendre
des congés.Actuellement, pas de congés pris par les membres de
la famille, à part quelques jours pour les courses de camions.
Préparer le futur en imaginant des solutions.
Le futur, c’est ne garder que l’activité Garage qui
demande beaucoup moins de polyvalence.
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16. Suivi du plan d’actions individuelles de l’entreprise «Sarl Magnier Père et Fils»
On peut être un technicien et « monter » des dossiers de financement ou, à tous le moins,
aller frapper aux bonnes portes pour chercher des aides.
Le chef d’entreprise qui voulait financer sa délocalisation (quitter Jorquenay et son atelier
perché sur les hauteurs et inaccessible les jours de verglas - une pente à près de 18 % - pour
aller se « poser » dans la zone d’activité de St Geosmes) a pris son bâton de pèlerin et est
allé chercher le précieux viatique, auprès de la Chambre des Métiers (montage d’un dossier
GIP par Jean-François Polette pour 45K€), de SNCF Développement (montage du dossier par
mes soins et un prêt de 53 K€ à 2,4% sur 5 ans avec un an différé), enfin auprès de la BPLC,
prêt de 180 K€ sur 12 ans à 4,10% et pour finir 120 K€ au Crédit Mutuel…… .
Aujourd’hui l’entreprise va plutôt très bien et est sur le chemin de la croissance à un
moment où les entreprises du bâtiment souffrent.
Son plan de charge est à 12 mois (devis signés) et à 18 mois en potentiel.
Quelle est sa recette : travailler, travailler et encore travailler. Des prix très compétitifs, un
travail de qualité et surtout une grande adaptabilité au marché : quand il faut changer les
lignes de caisse du Centre Leclerc, çà ne peut se faire que la nuit, la clientèle continuant de
fréquenter le magasin la journée. Une équipe de nuit a été constituée pour travailler de 19 h
à 4 ou 5h le matin et rendre le magasin propre comme si rien ne s’était passé (oblige à
couvrir, aspirer, nettoyer…..on ne peut pas rentrer dans le magasin avec un bull pour
creuser, alors on se sert du marteau piqueur pneumatique).
«On mesure l’intelligence d’une entreprise à sa réactivité». Le chef d’entreprise est hyper
réactif : sur les appels d’offre, les devis, la facturation, les appels des clients….les relances
maintenant, après avoir été un peu trop confiant.
Sa compagne ne l’est pas moins, elle vient de terminer deux formations, une à Poinfor (Paye
et Compta, 200 heures/3000€ payé par Pole emploi) et une à la Chambre des métiers
(Assistance Direction Entreprise Artisanale (ADEA) sur 2 ans : 4 modules Gestion,
Communication, Compta, Bureautique).
Et tous les deux sont hyper motivés.
L’entreprise au futur immédiat, c’est le chef d’entreprise sur le terrain pour la surveillance
de ses chantiers et sa compagne dans tout ce qui est compta, gestion, devis, Internet.
A eux deux, ils se complètent parfaitement.
Bénéfice projet : une aide aux financements pour épauler le projet et ensuite un suivi
attentif pour leur bonne réalisation (les contributeurs ont toujours du mal à payer ce qu’ils
ont promis).
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Points FORTS Points FAIBLES
L’historique et l’image du nom Magnier
Père.
Son organisation matérielle actuelle : bureau de l’entreprise dans
la maison familiale et locaux de l’entreprise « perchés » là-haut
sur la colline et très difficile d’accès l’hiver.
La réactivité de Samuel, surtout face aux
professionnels
les travaux que Sam délègue (nécessite plus de contrôle.)
Ses prix : 90% des devis sont réalisés,
surtout chez les Particuliers (Sam fait la
démarche d’aller expliquer tous ses
devis au client…)
Prix de revient calculé de manière plutôt empirique.
Une «approche» pas assez pro du mode recouvrement des
créances :
Difficultés en termes de recrutement : manque de candidats
qualifiés trouve difficilement des chefs d’équipe
Listes des actions retenues Actions menées
Délocalisation du local actuel situé en
haut de Jorquenay pour un nouveau
Bâtiment dans la zone d’activité de St
Geosmes
Bâtiment de 772m2 situé sur un terrain de 8000m
2 :
Il comprend : un espace de bureau de 108m2 et un entrepôt de
664 m2.
Le bâtiment sera plus accessible et situé à côté des fournisseurs.
Egalement meilleure visibilité et lisibilité pour les clients potentiels
de l’entreprise
Travail à faire sur la gestion de la
trésorerie, ligne de crédit de 50K€
tréso toujours négative…de 10 à 20 K€
70 K€ de tréso négative en ce moment sur deux lignes de crédit :
50K€ au Crédit Mutuel
100K€ à la BPLC
mais c’est dû aux investissements en cours et à rentrée d’argent
attendue (clients qui ont du mal à payer cause crise.)
- Travailler sur calendrier Recettes et
dépenses (mieux répartir).
- Les agios, le recouvrement des
factures.
- Relance à faire assurer par Natacha
(gain de temps pour Samuel)
- Le prix de revient
- Les charges sont au 15 du mois, ainsi que les fournisseurs, donc
décalées des salaires.
Factures sur tableau Excel
- Relance 15J après date échéance.
- Pas de changement de politique, prix volontairement hyper
compétitifs.
Vérifier que l’entreprise ne cotise pas
aux intempéries comme le pense
Samuel. (aujourd’hui l’entreprise assure
les salaires pendant ces périodes).
Dans la réalité, l’entreprise cotisait mais il ne le savait pas, perdus
dans tous ces chiffres…
Trouver une solution pour mettre le
logiciel e-bat en réseau.
Sert à l’établissement des devis, de la
facturation, du fichier client…….mais sur
un seul poste.
Rien de changé, e-bat ne peut pas être mis en réseau : la
comptabilité est faite sur l’ordi du chef d’entreprise.
Autre logiciel : 1500 € !! trop cher pour gain procuré. projet
Listes des actions retenues Actions menées
Un projet : l’achat d’un camion à benne
portative
100 K€ !!!!! différé, cause investissement déjà en cours.
Racheté un petit camion benne.
Trouver solution au pb de recrutement :
difficile d’avoir des chefs d’équipe
qualifiés.
Sont venus tous seuls de la concurrence !!! non sans poser des pb
relationnel avec les concurrents.
Cherche actuellement un couvreur et un enduiseur…
43
VI. LES OBSTACLES SUR LE CHEMIN DES CHEFS D’ENTREPRISE
6.1. L’impact de la crise
Il a de tout temps été démontré que les crises assainissent le marché. Les entreprises fragiles
tombent les unes derrière les autres sauf qu’il y a des fragilités qui n’en sont pas vraiment
mais qui vont concourir au même résultat.
Les entreprises en phase de démarrage qui n’ont pas de trésorerie comme celles
vieillissantes et qui tenaient par la force d’inertie vont partir les premières. Brutalement, la
crise fait tomber l’une et l’autre d’autant que les banques deviennent très frileuses et ne
prêtent plus ou peu et diminuent les lignes de crédit.
Manière de travailler différemment.
Affaires plus difficiles à négocier.
-Coté client, difficile de vendre plus cher : à coût constant, c’est déjà compliqué
parce que le niveau de vie s’affaisse et que le client, soit ne fait même plus l’achat
si on est sur du confort ou de l’agrément, en tout cas pas de l’absolument
nécessaire, soit quand il achète il veut moins cher.
-Coté fournisseur, les prix montent : valable pour les matières premières, le
transport, l’énergie…
Clients moins solvables et collectivités avec des budgets à la baisse :
-Si l’affaire se fait, le risque d’impayé ou de paiement tardif s’accroît.
-Les relances deviennent plus fréquentes (et consomment beaucoup de temps,
outre qu’elles « agacent » le client que l’on préfèrerait fidéliser plutôt que de le
brusquer même si la faute est sur lui).
Travail en flux tendu :
Les stocks se gèrent différemment, plutôt des petits stocks parce qu’on ne connaît
pas l’avenir et qu’il n’est pas question de prendre de risque.
Les volumes de commande diminuent, donc on paie plus cher et surtout
l’opération se répète plus souvent donc on augmente les rotations (coût
transport, manutention, demande plus d’attention de la part du dirigeant)….
La planification est bien plus compliquée : les opérations que l’on planifiait dans
les creux de production, donc parfaitement maitrisées, se placent maintenant très
aléatoirement dès que les commandes baissent, quitte à les abandonner très vite
dès qu’une commande arrive parce que les commandes maintenant c’est toujours
urgent…..plus de stock, donc alimentation en urgence sur commande passée.
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Entreprises défaillantes et clients en difficultés pour payer (dépôts de bilan,
redressements judiciaires…moins de trésorerie..) :
Cela peut signifier des pertes sèches ou au mieux des créances difficiles à
recouvrer, des relances plus fréquentes voire coercitives avec huissier….beaucoup
de temps utile consacré à réparer les effets de la crise.
Dans les cas de départ en retraite :
Hésitation du chef d’entreprise à remplacer un départ, n’ayant pas la visibilité
suffisante et un salaire en moins, ça peut donner momentanément un peu de
trésorerie.
Donc transfert et répartition des missions du poste sur autres postes.
Attendre que l’économie redémarre pour recruter. Et en attendant on fait du «bricolage »...
6.2. La frilosité des banques et en même temps la méconnaissance des mécanismes
« d’autofinancement » comme le CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi)
En ces temps de morosité, les banques, d’une manière générale, qui ont reçu de l’argent de
l’Etat pour « alimenter » l’économie, auraient plutôt tendance à thésauriser cet argent et ne
pas le distribuer (prêts à taux réduits), ce qui pose de graves soucis aux entreprises
exsangues sur le terrain.
La BPI (Banque Publique d’ Investissement) qui vient d’être créée et dont la mission est
d’intervenir dans un contexte de resserrement du crédit bancaire, avec pour objectif de
soutenir en priorité les PME exportatrices et les entreprises innovantes, est rarement
sollicitée pour la simple raison que nos entrepreneurs ne savent pas « monter » leur dossier.
Enfin le CICE, qui est l’outil le plus facile à maîtriser puisque directement à disposition de
l’entreprise, n’est pas non plus activé. Les Chambres Consulaires ont fait un gros travail
d’information mais comme celui qui détient les cordons de la bourse dans l’entreprise, c’est
le comptable, si celui-ci n’est pas proactif, il ne se passe rien.
Pourtant il y a là une bouffée d’oxygène pour la trésorerie de l’entreprise.
Notre Président d’Actisud52 qui a activé cette solution pour lui s’est souvent fait le chantre
du CICE auprès de nos adhérents.
Il aurait fallu, pour que le chef d’entreprise déclenche le CICE, que quelqu’un le fasse à sa
place….ou appelle le comptable concerné et s’assure ensuite du suivi de l’opération…..Car
appeler le comptable, notre Président l’a fait pour une entreprise pensant que le plus dur
était fait….mais le comptable n’a rien fait.
Résultat : 45 K€ en moins dans une trésorerie qui en avait grand besoin.
L’éternelle nécessité d’un animateur qui aura aussi pour fonction d’initier les dossiers avec le
chef d’entreprise et de s’assurer du bon suivi.
45
CONCLUSION
La Phase 5, avec ce tour des entreprises sur un bilan des actions individuelles, est
intéressante à plus d’un titre même si pas décisive pour le projet dans ses finalités.
Tout d’abord, elle permet d’identifier des entreprises qui pourront devenir locomotives dans
l’opérationnel de fiches action comme « les réunions Echange de bonnes pratiques » ou la
mise en place du réseau Alizé. La connaissance et l’expertise ne sont pas l’apanage des
seules grandes entreprises, certains chefs d’entreprise de TPE peuvent concourir
efficacement au partage d’un transfert de savoir/compétence.
Et elle apporte aussi un éclairage sur 2 ou 3 points qu’il faudra bien traiter si on veut aller au
bout des choses et particulièrement les évidences suivantes :
I. LE CHEF D’ENTREPRISE A BESOIN D’ETRE ACCOMPAGNE
Abandonnés à leur sort, le quotidien reprend vite le dessus.
L’organisation n’est pas leur culture et la méthodologie non plus : faire comme ils faisaient,
c’est rassurant même si cela ne produit aucun effet bénéfique.
Le temps qui a passé sans suite opérationnelle n’a pas été un élément gagnant...
Après l’audit, tous (ou presque) avaient « envie ». La «révélation» d’une autre entreprise
qu’ils maitriseraient mieux et les mettraient sur la voie du succès leur avait donné des ailes,
l’audit avait été un travail qui se faisait à la fois :
� sans eux (l’auditeur pose les questions, réfléchit, écrit, propose des
solutions, argumente, décortique…)
� et avec eux (juste la parole pour raconter leur histoire, leur entreprise…Qui
n’aime pas parler de lui ????…..)
Mais sans aiguillon, l’atavisme reprend ses droits.
Il faut constamment maintenir la pression, activer et réactiver jusqu’ à ce que les effets
bénéfiques apparaissent, et que de minis habitudes s’installent.
Le meilleur exemple est l’opération CEA Valduc de cet été.
Toutes les entreprises sud Haut-Marnaises rêvent de pouvoir répondre aux appels d’offre du
CEA mais personne ne s’y risque ! Notre relation avec le club Entreprendre 21 fait que nous
avons lié des liens très forts avec le CEA, qui est sur le territoire de ce club d’entreprises.
L’assistant du directeur, accompagné du directeur des achats, a accepté de recevoir au CEA
les entreprises d’Actisud52 candidates aux appels d’offre : 8 entreprises ont répondu
présentes. Chacun a pu se présenter, décliner son savoir-faire, expliquer ses motivations,
distribution de plaquettes, etc.…
En conclusion de cette réunion, il a été demandé aux entrepreneurs de formaliser leur
présentation sur un doc type (tout préparé par Actisud52) pour être mis à disposition du
Service Achat et utilisé en tant que de besoin.
3 mois après, seules 2 entreprises se sont acquittés de ce formalisme…
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A comparer avec l’opération TIC, celle-ci a été suivie immédiatement d’effet parce que «la
commande» était diagnostic suivi de remède…
La nécessité apparaît clairement : abandonné à ses démons (le quotidien, l’habitude, le
sécuritaire) le chef d’entreprise déserte le champ de la nouveauté, du risque, de la
fécondité…. il faut le «materner» !!
II ne sait pas «par quel bout prendre «la chose»»…il a bien compris les mots qui racontaient
ce qui était à faire mais il ne sait pas les traduire en pratique. C’est un autodidacte
technicien, il n’est pas administratif, il n’est pas gestionnaire, il n’est pas stratège, il est
rarement un manager, il n’est pas un vrai commercial. Il vend (mais sans politique de vente).
Il vend de par la proximité, les amis, les réseaux, les clients qui viennent tout seul par
besoin…
C’est le miracle permanent mais les temps changent et l’irrationnel, le hasard, la chance ne
sont plus les vertus du marché.
L’entrepreneur Haut-Marnais a beau être fataliste, résigné, philosophe (?), la réussite
s’éloigne progressivement de lui et va vers des terres plus combatives, plus innovantes, plus
stratégiques. C’est ce qu’il faut lui apprendre !
II. LE CHEF D’ENTREPRISE A BESOIN D’ETRE FORME
La prise de conscience ne peut naître que d’une formation, d’un renforcement progressif de
ses compétences.
Il est primordial pour la deuxième partie du Projet de prioriser les actions collectives qui
privilégient les montées en compétences des chefs d’entreprises (mais réalisées dans un
cadre plutôt confidentiel).
Ce doit être la méthode pour hiérarchiser nos 23 fiches opérations.
On ne changera pas l’entreprise tant que l’on n’aura pas changé «la tête» du chef
d’entreprise. «Travailler sur l’humain avant que la matière » !
Tout l’effort doit porter sur le comportemental, le ressenti, l’intuition, l’audace, la prise de
risque, rendre le chef d’entreprise visionnaire de son propre avenir et emmener son
entreprise dans cette aventure.
Les plus belles réussites sur le territoire du Pays sont l’œuvre d’hommes qui ont commencé,
ICI, avec pour tout bagage la foi en leur avenir (Decomep de Bernard Vignon, Cabinet Bailly
d’ André Bailly, Carrosserie Boulangier de Jacques Boulangier, Bongarzone TP de Mr
Bongarzone, Constructions Métalliques de Michel Auer, Centre Leclerc de JF Delamarre, Mc
Do de JC Dauchez, SA Martinelli de Patrice Martinelli, Ets Champonnois de Jean-Luc
Champonnois, Vauthrin Forage de Guy Vauthrin, Vingeanne Transport de Jean Claude Pla,
Transport Feint Leboucher (TFL) de Daniel Leboucher, Imprimerie du Petit Cloître de François
Gueniot, etc.….)