Acceptabilité des élevages par la société en France ......Initiateur : ISN 19 La reprise en main...

Projet CASDAR ACCEPT 2014-2017


Avec le concours financier du

Acceptabilité des élevages par la société en France : cartographie des controverses, mobilisations collectives et prospective

Christine ROGUET, IFIP-institut du porc


Plan de la présentation

I. Cadre des travaux

II. Les controverses sur l’élevage

III. Le cas de l’Allemagne

25/09/15Réunion RESEDA, Paris 1


Cadre des travaux

1. GIS Elevages Demain (fédère la recherche, les instituts, les interpro)

groupe de travail « acceptabilité sociale » (2012-2014)

Recenser et analyser les controverses sur l’élevage en France

2. Projet de recherche ACCEPTsur 3 ans, financé par le CASDAR (2014-2017)

Mieux évaluer la situation et comprendre les mécani smes à l’œuvre

Outiller les filières

3. Thèse CIFRE en sociologie (2014-2017, Elsa Delanoue)

Approfondissement de la question

Acquisition de compétences en sociologie



Objectifs finalisés des travaux en cours

Recenser et analyser les controverses actuelles sur l’élevage en France, toutes filières animales considérées

� Connaître les différentes façons de penser l’élevag e en France

Evaluer à quel point ces controverses pénètrent la société française et, au-delà, saisir la diversité et la robustesse des attentes de la société envers l’élevage

� Prévoir les contraintes à MLT sur le développement e t les modalités des activités d’élevage

Identifier les mécanismes sociaux des controverses et mobilisations collectives

� Aider les acteurs des filières à y prendre part en adaptant leur comportement et argumentation



Projet ACCEPT : 4 axes de recherche


ACTION 1Recensement et cartographie des controverses et remises en cause

sur l’élevage

Echelle déterritorialisée(nationale et européenne)

ACTION 2Analyse

à l’échelle locale de cas concrets

de projets d’élevage

Echelle locale

ACTION 3Regards croisés de

la société sur les élevages et des éleveurs sur les

attentes sociétales

ACTION 4Voies d’évolution

possible de l’élevage en

France et recommandations


…composées de tâchesAction 1 - Recensement et cartographie des controverses autour de l’élevage

Tâche 1 – EntretiensTâche 2 – Analyse scientométrique (littérature scientifique et presse)Tâche 3 – Ouverture européenne pour comparaison

Action 2 – Analyse de cas concrets de cristallisatio n de la controverse autour de projets d’élevage

Etudes de casMise en débat des résultats dans des groupes de développement

Action 3 – Apprécier la diversité de la perception des élevages et des attentes de la société

Tâche 1 – Grand public : sondageTâche 2 – Visiteurs d’élevages lors de portes ouvertes : questionnaireTâche 3 – Eleveurs : questionnaireTâche 4 – Militants d’associations de la cause animale : entretiensTâche 5 – Eleveurs et citoyens, confrontation des points de vue : focus groups

Action 4 – Voies d’évolution et recommandations

Tâche 1 – Bilan d’expériences de stratégies collectives ou individuellesTâche 2 – Analyse prospective de la situation de l’élevage en FranceTâche 3 – Conception d’outils opérationnels pour la conduite de projets et la communication



Projet ACCEPT : Complémentarité des approches et méthodes

Approche interfilière et mise en regard des problématiques concernant les différentes productions animales (herbivores / granivores, viandes / lait / œufs)

Approche à différents niveaux d’échelle - locale vs globale –de déploiement des controverses, interactions entre leurs thématiques

Méthodes complémentaires pour apprécier la situation : entretiens, analyse scientométrique, focus groups, sondage d’opinion…

Complémentarité des partenairesInstituts techniques spécialisés sur les filières concernéesChambres d’agriculture et acteurs opérant sur le territoireChercheurs en sciences humaines et sociales



II. Recensement et analyse des controverses sur l’élevage en France



La controverse


(Schmoll, 2008)

• Interactions entre acteurs

• Différentes phases : divergence et convergence d’opinion, dispute, négociation,…

• Rôle des associations et des médias : � mobilisation� apport débat sur la scène publique

• Rapports de force

• Pas d’argument d’autorité

• Mise en cause des experts (scientifiques, politiques)

• chargée d’affectou de gravité

Une controverse naît d’une situation d’incertitude des savoirs , combinée à desstratégies d’acteurs divergentes , avec un enjeu qui est de rétablir la fermeté d’uneloi commune au groupe .


La controverse

Chaque collectif en affrontement dans la controverse définit ses propresattentes et causes défendues.

Le partage de définitions et de représentations communes est capitalpour l’entrée des acteurs en controverse, c’est-à-dire pour dépasser le stade dela dispute et débattre de manière argumentée .

« La force d’un argument ne réside ni dans la cohérence propre à une argumentation, nidans un simple rapport de forces, mais repose sur l’entrée des protagonistes dans unespace de calcul commun. Sans cet espace, ce qui forme un argument pour les unsn’en est pas pour les autres » Chateauraynaud (2004).

« Une controverse ne touche pas qu’aux seules questions qu’elle pose dansl’ordre des connaissances : elle implique des manières différentes de penserla réalité, le monde, la société, l’être humain » (Schmoll 2008).


Projet CASDAR ACCEPT 2014-2017 1025/09/15

1 philosophe

1 agronome

Professionnels des filières d’élevage

15 entretiens

Professionnels des filières d’élevage

15 entretiens

Salariés d’ONG

9 entretiens

Salariés d’ONG

9 entretiens

Journalistes

2 entretiens

Journalistes

2 entretiens

Distributeurs

3 entretiens

Distributeurs

3 entretiens

Entretiens semi-directifs

Appréhender la diversité des représentations et arg umentationsDécrire les sujets qu’ils considèrent faire débat sur l’élevage

Exprimer leurs positionnements et arguments

Exposer leurs attentes pour l’avenir des élevages en France

Rq : pas d’ONG abolitionnistes


Quatre grands thèmes de controverse


Environnement

Emissions de GES

Pollution des eaux

Alimentation des animaux

(soja, OGM)

Quantité de ressources utilisées

(eau, terres)

Nuisances locales (odeurs, bruit)

Bien-être animal

Définition

Conditions de logement

Interventions humaines

Santé

Antibiotiques

Epizooties et zoonoses

Consommation de viande

Impact sur la santé

Impact environnemental

Considération de l’animal

Mode de production

Organisation

Système intensif

Concentrationgéographique


L’élevage intensif décrié par les associations


« Un élevage industriel est forcément intensif. Un élevage familial peut être très intensif, avec tous

les impacts qu'on décrit sans entrer dans la catégorie industriel »

(association environnementale)

« L'intensif, c'est faire rentrer des animaux

dans des systèmes qui ne leur conviennent pas. Du coup ils développent des troubles du

comportement, et on doit faire des mutilations, comme en porc. »

(association de protection animale)

Intensif : STRATÉGIE D’ÉLEVAGE� Augmenter le rendement (productivisme)� Maximiser la productivité� Forte utilisation d’intrants

Industriel : PROCÉDÉ� Organisation des moyens de production

� Segmentation, spécialisation, automatisation

� Finalités de type industriel (rationalisation, standardisation…)

Confinement, densités élevées, mutilations,…

Mutation du métier d’éleveur, perte de lien à l’animal,…


Une gamme de positions sur l’avenir de l’élevage en France

1325/09/15

ABOLITIONNISTE

Arrêt de la consommation

de viande

ALTERNATIF

Fin du système intensif, � élevages alternatifs

(bio, plein air, sur paille…)

INTENSIF

Développement de l’élevage intensif pour gagner en compétitivité

PROGRESSISTE

• Amélioration progressive du système de production i ntensif par un renforcement des exigences environnementales

(autonomie alimentaire des exploitations) et de bien-être animal

•Diversification des modes de production


La controverse : une bonne chose, d’une certaine ma nièreExistence d’un débat démocratique

Changement de mentalités et meilleure écoute réciproque« L’adversaire n’est plus à éliminer mais est admis comme devant contribuer à la formation d’une réponse commune » (Schmoll, 2008)

Mais elle implique des manières différentes de penser la réalité, elle mobilise et menace des intérêts et valeurs divergentes.

La polémique : quand le débat (re)devient combatDéfendre une cause, discréditer les adversaires.

Cas de la consommation de viande ou du statut de l’animal

Comportement et enjeu dans les controverses sur l’é levage

Adapter la nature des arguments et leur registre pour se faire comprendre et entendre

Faire front commun , malgré la diversité des atouts de chaque filière, face à l’enjeu : affecter du sens à la situation et attirer la confiance de ses concitoyens

Discussion

1425/09/15


III. Relations entre élevage et société en Allemagne

Comment répondre aux demandes sociales sans entamer sa compétitivité



Des évolutions très marquées des productions animales…

Croissance très forte des productions porcines et avicoles entre 2000 et 2010 : +30% en porc, +76% en vol. de chair

Concentration géographique toujours plus forte dans le nord-ouest :60% des porcs en 2010

Mutation du modèle de production : « Wachsen oder Weichen » (s’agrandir ou partir)

moins d’élevages, plus grands et plus spécialisés

25/09/15 16Réunion RESEDA, Paris


…conduisant à une opposition sociétale très forte

Quatre grands thèmes de débat, comme en FranceBien-être : condition de logement, mutilations, génétique, éthique

Environnement : pollution des eaux, consommation foncier, GES, OGM

Sanitaire : antibiorésistance

Modèle intensif : « Massentierhaltung », « Tierfabriken »

Différentes formes d’expression des critiquesMilitantisme , à l’échelle locale et nationale

Manifestations , au niveau local et national (25 000 à 50 000 manifestants à Berlin)

Pétitions : par internet, pour obtenir des avancées réglementaires

Vote : arrivée des Verts au pouvoir au début des années 2010

Consommation : fléxitarisme (20%), végétarisme (5 à 9%, 4 à 8 M.), véganisme (<1%, 900 000)



ON EN A ASSEZ ! Des fermes pas des usines !



Il faut com -mu-ni-quer !Portes ouvertesBlogs : Eleveurs, pas victimes !

« Parler avec nous, pas sur nous »

Sites internet et réseaux sociauxContre-manifestations

25/09/15

Initiateur : ISN

19

La reprise en main par la filière – ACTE 1

Réunion RESEDA, Paris

� Cela ne suffit pas


La reprise en main par la filière – ACTE 2

Répondre aux demandes sociales

Pourquoi ?• Rassurer, réconcilier, redorer l’image de la produc tion

– Oppositions contre les projets– Baisse de la consommation

• Eviter de nouvelles règlementationsRépondre à l’incitation du gouvernement : « die verbindliche Freiwilligkeit »

(l’engagement volontaire)

• Valoriser : percevoir des plus-values pour couvrir les surcoûts

Comment ? Améliorer les conditions d’élevage et le faire savoir

• Exigences élevées, volume limité � étiquetage / label

• Exigences à la carte, gros volume � stratégie collective de branche



Au début, des initiatives individuelles

Westfleisch, précurseur avec « Aktion Tierwhol »1er concept d’étiquetage sur le bien-être commercialisé en AllemagneMise en marché en 2010, viande fraiche, saucisses et charcuterie

Les producteurs reçoivent une prime de 2 cts€ / kg de porc pour les surcoûts liés au cahier des charges qui comprend l’arrêt de la castration. Les produits sont vendus environ 10% plus cher pour couvrir les surcoûts.En 2013, Aktion Tierwohl atteint 650 000 porcs (objectif de 1 million).

25/09/15

20

10

21Réunion RESEDA, Paris


Au début, des initiatives individuellesVion et association DTB : « Für Mehr Tierschutz » (pour plus de protection animale)

Conçu en 2012, avec le volailler Wiesenhof, l’abatteur Vion et l’Université de Göttingen (Prof. Achim Spiller)Lancement en janvier 2013 à la Grüne WocheSoutien financier du Ministère de l’Agriculture (1 Mio €)En 2015 : une dizaine d’élevages porcins « 1 étoile »

signature d’un partenariat DTB et Tönnies

25/09/15

Niveau d’entrée : une étoile Niveau supérieur : deux é toiles (cf. Neuland)

Taille maxi : 3 000 places d'engraissementSurface : 1,1 m² (+46% que la norme)Sol : aire couchage avec paille ou équivalent(nattes). Transition : 2 ans.

Matériel manip : distributeur de granulés de paille

Taille maxi : 950 places d'engraissementSurface : 1,5 m² (+100% que la norme)Accèsà une courette (Auslauf, Offenfrontstall).Cases plus grandes : séparer aires d’activité(caillebotis) / couchage et déjections (paille).

Matériel manip : paille longue disponible

OGM interdits dans l’alimentation

Pas de coupe de la queue (transition 2 ans pour 1 étoile)

Pas de castration sans anesthésie(mâles entiers, castration sous anesthésie+calmant, vaccination contre l'odeur de verrat)

Transport : maxi 200 km et 4 heures, Abattage : inspections, anesthésie profonde.

20

13

22Réunion RESEDA, Paris


Initiative Tierwohl : la puissance de l’action collective

L’origineCréation de nombreux labels dont aucun n’a encore percéVolonté de Tönnies de ne pas rester hors course : « Nous devons empêcher la course en avant à la meilleure étiquett e. Nous ne parviendrons à percer qu’ensemble sur ce ma rché . Le but est de communiquer plus ouvertement sur le bien-être et de recouvrer la confiance des consommateurs, perdus dans la jungle des labels» (Tönnies).

Août 2012 : signature de la déclaration « Initiative zum Tierwohl »Leitmotiv « par des incitations financières, permettre aux agriculteurs de mieux prendre en compte le bien-être animal, sans affecter leur compétitivité ».

Implication de toute la chaîne, y compris la distri bution

Sept. 2013 : signature de l’initiative

2015 : paiement des premiers boni

25/09/15

20

12

Importance de l'initiative Tierwohl

AllemagneNb total

postulantsPostulants

retenus Nb élevages 18 500 4 730 2 142Nb de porcs produits (millions têtes) 46,6 25 12

23

Elevage Abattage Distribution

DBV ISNZDS DRV

Tönnies, Vion, Westfleisch et syndicats de la viande

Aldi, Lidl, Edeka, Rewe, Kaufland, Metro, Tengelmann soit 77% du CA viande

(85% en 2015)



ITW : objectifs, principes et avantagesObjectifs / pression sociale et politique devenue trop forte

Permettre aux éleveurs de mettre en oeuvre des mesures pour le bien-être animal dans leurs élevages sans affecter leur compétitivité , grâce à des bonus couvrant leurs surcoûts

Construire une démarche volontaire plutôt que subir des obligations réglementaires

Montrer à la société et aux pouvoirs publics que leurs attentes sont prises en compte

Trois principes fondamentaux1) Eviter la niche pour faire le bonheur du consomm ateur « malgré lui »Pas d'étiquetage spécifique, ni de différence de pr ix entre produits. Dans les supermarchés ou les restaurants, les produits des élevages participant à l'initiative ne se démarquent pas des autres.

2) Surcoûts générés par les mesures de bien-être co uverts par des bonusBonus financés par un fonds alimenté par des prélèvements opérés par les distributeurs

3) Libre participation des éleveurs et libre choix des mesures mises en œuvre

Deux avantages majeurs1) Evolution vers une production plus respectueuse du bien-être animal neutre en termes de coûts (bonus couvrant les surcoûts) � compétitivité des éleveurs allemands préservée

2) Prendre de l'avance sur ce dossier. Disparition de la viande produite selon les standards initiaux (sans critères de bien-être) envisagée à long terme



ITW : mécanisme financier


Commerce alimentaire

(distributeurs, RHF)

Paie la cotisation

bien-être

0,04 € / kg viande fraîche et saucisses Fonds Bien-être

85 Mio €* / anjusqu’à 2017

* 65 Mio € porc + 20 Mio € volaille

Paie le bonus bien-être

Eleveurs

Organismes de certification

mini 3 € / porc

Contrôle le respect des mesures de bien-être

1

2

3

Près de 200 millions d’euros en trois ans investis dans les élevages


Les éleveurs s’inscriventà l’initiative en indiquant

les critères choisis

Le respect des critères choisis est contrôlé 1 x / an par un

organisme indépendant

Les éleveurs perçoivent un bonus pour les critères

mis en œuvre

ITW : fonctionnement technique


Obligations de baseRespect du cahier des charges QSMonitoring des antibiotiquesContrôle annuel de la ventilationContrôle annuel de l’eau de boissonLumière du jour (1,5% de la surface au sol)Participation au programme de collecte des données à l'abattoir

� Prime d’entrée : 500 € par stade physiologique(1 500 € pour un naisseur-engraisseur)

+ Listes de critères pour chaque stade


ITW : principaux critères


Naissage €/pt Post-sevrage €/pt Engraissement €/porc

min. 2 €, max 6 € par porcelet min. 1 €, max 3 € par porcelet min. 3 €, max 9 € par porc

10% de surface en plus (groupe) 1,40 10% de surface en plus 0,80 10% de surface en plus 2,80

Paille ou matériaux de nidification 0,90 Paille 0,40 Paille 2,00

Castration avec anesthésie 1,50 Différentes zones climatiques 0,20 Mâle entier 1,50

Matériaux organiques supp. 1,15 Matériaux organiques supp. 0,30 Matériaux organiques supp. 1,00

En groupe < 6 jours après l’IA 1,40 Abreuvoir ouvert 0,40 Abreuvoir ouvert 0,70

Truies libres en maternité 2,00 Possibilité de fouissage 0,40 Possibilité de fouissage 0,60

4 semaines d’allaitement 1,00 Air extérieur 0,30 Air extérieur 1,00

20% de surface en plus 2,20 20% de surface en plus 1,20 20% de surface en plus 4,00

40% de surface en plus 4,40 40% de surface en plus 2,40 40% de surface en plus 8,00

Zone de couchage confortable 0,80 Zone de couchage confortable 0,50 Zone couchage confortable 2,50

Accès extérieur 0,60 Accès extérieur 0,30 Accès extérieur 1,00

…18 critères au total …11 critères au total … 13 critères au total


Nouveaux équipements et concepts d’élevage



Initiative Tierwohl : et maintenant ?

Financer tous les élevages volontaires� Doubler le montant du fonds (de 65 à 130-150 millions €)

Associer tous les distributeurs (pression sur les distributeurs non partenaires)

Doubler le montant du prélèvementde 4 à 8 cts€/kg viande

Communiquer auprès des consommateurs


Distributeurs impliqués au 01/10/15


L’initiative de branche « Tierwohl »sous le feu des critiques

25/09/15 30

de l’association de protection animale DTBObjectif louable mais aucune amélioration significative du bien-être "la transparence pour le consommateur est la perdant e. Il ne peut connaître la valeur ajoutée réelle en termes de bien-être " car

• Aucune différenciation des produits (pas d’étiquetage)• Critères au choix de l’éleveur

de Bioland"Cette solution de branche est ni plus ni moins qu’une campagne de relations publiques pour redorer l'image ternie des éleveurs. C’est une erreur de calcul pour faire en sorte que les politiques restent calmes plus longtemps et interviennent plus tard »

En outre, cette initiative freine les autres labels



Conclusion

25/09/15 31

Les pays du Nord avancent sur le bien-être animalPolitiquement : lignes directrices, tables rondes, lobbyingEconomiquement : initiative de branche

Vice-président du DBV, Werner Schwartz : « nous devons agir, pas seulement réagir . Mais les résultats ne seront pas immédiats. Nous n’avons pas assez parlé aux consommateurs . Nous fuyons trop souvent la critique au lieu d’y faire face activement et avec confiance. Nous devons réaliser une analyse des faiblesses de notre production pour ne pas être surpris à chaque attaque. Mais parler d’une seule voix n’est pas toujours facile tant les différences entre l’Ouest et l’Est, le Nord et le Sud [de l’Allemagne] peuvent être importantes. Si nous ne sommes pas unis, nous serons montés les uns contre les autres ».

Leurs objectifs sont stratégiques et commerciauxRéconcilier l’élevage et la sociétéVerrouiller le marché intérieurConquérir d’autres marchés, avec un temps d’avance

Lobbying à Bruxelles pour un étiquetage « bien-être »

Pour la France : NE PAS PRENDRE DE RETARD !Réunion RESEDA, Paris

Projet CASDAR ACCEPT 2014-2017 25/09/15Réunion RESEDA, Paris 32

Merci pour votre attention!

Christine ROGUETIFIP-institut du porcLa Motte au Vicomte

35651 LE RHEU CedexTel : 02.99.60.93.64

[email protected]

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