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Académie de Besançon – Agir sur le climat scolaire | Page 3

Académie de Besançon – Agir sur le climat scolaire |

Dans la loi d’orientation et de program-mation pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013, le ministre de l’Éducation précise que « la sécurité et, de façon plus précise, les conditions d’un climat scolaire serein doivent être instaurées dans les écoles et les établissements scolaires pour favoriser les apprentissages, le bien-être et l’ épanouissement des élèves et de bonnes conditions de travail pour tous. Les violences en milieu scolaire, dont les origines sont plurielles, requièrent en effet un traitement global et une action de long terme et non une approche uniquement sécuritaire qui n’est pas suffisamment efficace. »

Cette priorité est à nouveau rappelée dans la circulaire de rentrée 2014 : « Lieu d’enseigne-ment et d’apprentissage, l’École est aussi un lieu de vie dans lequel chaque élève doit se sentir en confiance. L’action sur le climat sco-laire est déterminante pour la réussite scolaire et le bien-être des élèves. La lutte contre le harcèlement à l’ école doit rester constante, de même que la prévention et la gestion des crises et de toutes les formes de violence. »

Même si l’académie de Besançon est gran-dement épargnée d’une généralisation des actes de violence et que le climat scolaire des établissements y est jugé globalement satisfaisant, j’ai cependant constaté quelques situations de climat dégradé qui ont néces-sité une intervention dans les établissements scolaires dans un contexte avancé tardif sans qu’aucune alerte préventive ne soit parvenue dans les services académiques et départe-mentaux. Les conseillers techniques et ins-pecteurs que j’ai mandaté dans ces situations ont pu faire plusieurs constats :

– les causes de la dégradation du climat d’un établissement scolaire sont toujours multiples et en interrelation les unes avec les autres, rendant le diagnostic difficile sans une mé-thode adaptée ;– les responsabilités sont en général parta-gées et les tensions parfois vives empêchent la prise de conscience individuelle ;– l’accompagnement par des personnes extérieures nécessite des compétences très variées dans les domaines éducatif, pédago-gique ainsi qu’en ce qui concerne le pilotage et la sécurisation des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) ;– il faut une stratégie collaborative qui prenne en charge très tôt chaque cause de dégrada-tion du climat scolaire.

Partant de ces constats, j’ai souhaité qu’un groupe de travail académique multi-catégoriel apte à évoquer l’ensemble des facteurs du cli-mat scolaire des établissements soit constitué. Sa mission consiste à définir une méthodologie et des outils adaptés que les chefs d’établisse-ment pourront reprendre pour mener en interne un projet d’amélioration du climat quand ils jugeront que cela s’avère nécessaire.

Ce guide académique à destination des chefs d’établissement est une des réalisations de ce groupe de travail. En complément de la méthode de projet proposée, inspirée de la démarche d’amélioration continue acadé-mique, il recense les outils mis à disposition dans les EPLE. Il détaille les différents ques-tionnaires que le groupe a spécifiquement réalisés afin de permettre aux EPLE d’évaluer leur situation et d’en déduire les priorités dans les actions à mener pour agir sur leur climat scolaire.

n Éditorial

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Le guide recense également les acteurs et les dispositifs qui pourront venir en appui des projets internes des EPLE et propose quelques actions déjà mises en œuvre qui pourront servir d’exemples et nourrir la réflexion des équipes réunies sur ce thème.

Je vous invite fortement à vous inspirer de ce guide académique « Agir sur le climat scolaire » sans attendre que le contexte de votre établissement impose de trouver une remédiation, car plus les difficultés auront été identifiées précocement, plus leur résolution sera aisée.

Le thème du climat scolaire peut être une opportunité pour les équipes de direction des EPLE d’initier des dynamiques collaboratives au sein de leur établissement, car ce thème est fédérateur. Qui pourrait montrer des réti-cences par rapport à un projet qui n’a pour objectif que d’améliorer le climat général des

établissements scolaires et ainsi le bien-être de leurs usagers ?

Pour finir, le lien direct entre un climat sco-laire serein et la réussite scolaire des élèves ayant été démontré par de nombreux cher-cheurs français et étrangers, avoir une atten-tion particulière pour les facteurs du climat scolaire en inscrivant des actions spécifiques dans le cadre des projets d’établissement peut s’avérer bénéfique.

En conciliant ainsi deux objectifs essentiels des établissements, à savoir le bien-être de l’ensemble des usagers et la réussite scolaire des élèves, les projets portant sur l’améliora-tion du climat scolaire font entrer les établis-sements dans l’ère de « l’école bienveillante et exigeante ».

Éric MartinRecteur de l’académie de Besançon

Chancelier des Universités

n Éditorial


n Introduction ...............................................................................................................................page 7Le climat scolaire – Définition ............................................................................................................page 8 Les sept facteurs du climat scolaire ..................................................................................................page 8Pourquoi agir sur le climat scolaire ? ................................................................................................page 9Que nous dit la recherche ? ...................................................................................................................page 9Comment agir sur le climat scolaire ? ............................................................................................ page 10

n La méthodologie de projet ............................................................................................page 11Démarche d’amélioration continue ................................................................................................. page 12État des lieux – Questionnaires « climat scolaire » ...................................................................... page 13État des lieux – Harcèlement scolaire ............................................................................................ page 14Définition des priorités ........................................................................................................................ page 14Diagnostic partagé ...............................................................................................................................page 15Plan d’actions d’amélioration ............................................................................................................page 15Évaluation de l’impact ........................................................................................................................ page 16

n Les outils ...............................................................................................page 17QQQOQCP .............................................................................................................................................. page 18Diagramme cause-effet d’Ishikawa ................................................................................................ page 19Brainstorming ....................................................................................................................................... page 20Analyse SWOT ou matrice MOFF .................................................................................................... page 21Matrice multicritère ............................................................................................................................ page 22Carte heuristique ................................................................................................................................. page 23

n Les acteurs et les dispositifs ..............................................................page 25

n Des exemples de mise en application de la démarche.......................page 41

n Pour aller plus loin ................................................................................page 55

n Le groupe académique « climat scolaire » ...........................................page 56

n Sommaire



Introduction



n Introduction

Le climat scolaire – Définition La loi du 8 juillet 2013 fait une place impor-tante au climat scolaire avec l’objectif d’« amé-liorer le climat scolaire pour refonder une école sereine et citoyenne en redynamisant la vie scolaire et en prévenant et en traitant les pro-blèmes de violence et d’insécurité ».

Le climat scolaire qu’est-ce que c’est ?Le climat scolaire concerne toute la commu-nauté éducative : élèves, personnels, parents. C’est une responsabilité collective. C’est la construction du bien vivre et du bien être pour les élèves et le personnel de l’École. Le défi est d’implanter des pratiques dans le quotidien.

Les sept facteurs du climat scolaire 1 La coéducation réussie avec les famillesC’est l’attention portée à l’accueil, à la com-munication, à la parole des parents, à leur participation dans les différentes instances et plus généralement à leur place au sein de l’établissement.

2 La justice scolaireLa justice scolaire est ressentie de manière très personnelle par les élèves en fonction de différents paramètres comme l’éga-

lité de traitement, le mérite ou le besoin. Le sentiment de justice scolaire se construit essentiellement dans les règles de vie de l’établissement qui s’imposent à l’ensemble de ses usagers, les procédures disciplinaires des élèves et les démarches d’évaluation des résultats scolaires. « Expliciter » doit être la règle générale car l’implicite laisse s’installer le sentiment d’injustice.

3 La prévention des violences et du harcèlementLe traitement des situations de harcèlement et l’engagement de procédures disciplinaires pour les situations de violences sont indis-pensables. Mais au-delà de ces actions de remédiation, la mise en œuvre d’actions pré-ventives portant sur les compétences com-portementales des élèves constitue un facteur important d’amélioration du climat scolaire.

4 La stratégie d’équipeLa mise en œuvre d’une stratégie d’équipe au sein de l’établissement permet d’améliorer le bien-être des personnels, de mutualiser les pratiques pédagogiques et éducatives effi-cientes, de confronter les éléments de dia-gnostics portant sur les comportements des


n Introduction

élèves notamment dans le cadre des situa-tions de harcèlement, de réduire l’isolement professionnel et l’anxiété générale des per-sonnels, notamment pour les nouveaux arri-vants qui entrent ainsi dans une communauté bienveillante et modélisante.

5 La pédagogie et la coopérationLes pratiques pédagogiques ouvertes et inno-vantes peuvent constituer un facteur essentiel d’amélioration du climat scolaire. Ces pra-tiques visent à rendre l’élève plus acteur de son apprentissage et tentent de développer les compétences comportementales positives des élèves telles que l’engagement, la coopé-ration, le respect, l’écoute et l’empathie.

6 Les pratiques partenariales Les partenaires de l’École sont nombreux dans les domaines éducatif et pédagogique. Il est nécessaire que les partenaires tradi-tionnels puissent inscrire leurs actions dans le cadre d’une démarche globale cohérente afin de répondre au besoin réel de l’établis-sement. L’établissement, partant de son dia-gnostic local, et ayant défini sa politique édu-cative globale doit alors être mettre en place les partenariats en fonction des compétences nécessaires qu’il ne possède pas en interne.

7 La qualité de vie à l’écoleCe facteur du climat prend en compte l’orga-nisation du temps scolaire, l’organisation des espaces, l’organisation de la restauration, de l’internat, l’offre d’activités culturelles et sportives… qui permettent d’améliorer le bien-être des élèves, de développer le senti-ment d’appartenance et contribuent au déve-loppement de leur motivation scolaire.

Pourquoi agir sur le climat scolaire ?Agir sur le climat scolaire au sein d’un éta-blissement permet de fournir un cadre plus propice à la réussite scolaire des élèves et au bien-être de tous, élèves et personnels. Agir sur le climat permet d’avoir des effets, directs ou indirects, sur :– les résultats scolaires ;– le bien-être des élèves et des adultes ;– la réduction du nombre de situations de harcèlement ;– la diminution des incivilités ;– la stabilité des équipes ;– l’absentéisme et le décrochage scolaire ;– le regard porté par les parents sur l’éta-blissement ;– le sentiment d’appartenance des élèves.

Que nous dit la recherche ?– 50 % des élèves de collège ne subissent aucune violence physique ou morale, 18 % des élèves subissent une multivictimisation modérée ou forte ou du harcèlement avec des conséquences en termes de santé mentale, et de scolarité (décrochage, absentéisme, perte d’image de soi, tendances dépressives).– 43,5 % en moyenne des élèves se sentent tout à fait en sécurité à l’école.– 67 % des élèves considèrent que les puni-tions et sanctions sont justes.Source : Enquêtes nationales de climat scolaire et

de victimation – DEPP 2011 et 2013.

– entre 20 et 25 % des élèves absentéistes chroniques ne vont plus dans l’établissement par peur d’être harcelés.Source : Blaya, 2010.

– un enseignant sur dix estime le climat mé-diocre, surtout les enseignants jeunes (moins de six ans d’ancienneté) ou les enseignants


n Introduction

en éducation prioritaire qui sont quatre fois plus nombreux à déclarer des victimations.Source : Enquête réalisée auprès des personnels du

second degré, OIVE/FAS, mars 2013.– 34 % des élèves de collège ne vont ja-mais aux toilettes car ils ne s’y sentent pas en sécurité, parce que leur intimité n’est pas garantie ou pour des raisons d’hygiène insuf-fisante des lieux.Source : Hoarau, 2013.

Comment agir sur le climat scolaire ?Un bon climat scolaire ne se décrète pas, il se mérite : agir sur le climat scolaire, c’est agir sur l’ensemble de l’organisation de l’établissement, en portant des actions sur les sept facteurs (les causes) qui impactent son climat scolaire.Comme pour toute démarche à caractère sys-témique, il convient de tenter de traiter les causes sans céder à la tentation de n’agir que sur les conséquences, ce qui au final risquerait d’engendrer une amplifica-tion de la dégradation du climat scolaire.« Le collège X, voyant ses exclusions de classe augmenter, a décidé après une réu-nion du conseil pédagogique de durcir les procédures disciplinaires renforçant ainsi le sentiment d’ injustice scolaire et dégradant les liens entre les adultes et les élèves, deux causes explicatives des comportements qui entrainaient des exclusions de classe ».Comme le climat scolaire est l’affaire de tous, car tous doivent en être bénéficiaires,

il convient d’impliquer très largement l’ensemble de la communauté éducative en partageant un diagnostic commun de la situation de l’établissement et en engageant une démarche de projet à moyen et long terme.Parce que les actions sur les différents facteurs peuvent avoir des conséquences étendues aux autres facteurs dans le cadre d’interactions parfois difficiles à prévoir, il convient que les équipes projets « climat scolaire » soient composées de diffé-rents types de personnels de l’établisse-ment constituant un groupe transdisciplinaire et transcatégoriel qui pourra être étendu aux parents d’élèves.Afin que les projets « climat scolaire » et les changements induits ne rajoutent pas de l’anxiété inhérente à toute nouveauté, il convient de privilégier des méthodes douces de conduite du changement telles que la démarche académique d’amélioration continue en évitant les changements brutaux induits par des méthodes de management moins participatives.La méthode de conduite de projet « climat scolaire » présentée dans la partie suivante s’inspire très fortement du livret académique « qualité » à la condition indispensable que l’état des lieux de la situation du climat de l’établissement ait été parfaitement déter-miné en fonction des sept facteurs précisés précédemment et que les actions menées découlent des priorités identifiées par cet état des lieux.


La méthodologiede projet



n Méthodologie de projet

Démarche d’amélioration continueLe climat de l’EPLE évolue en fonction de paramètres multiples internes et externes. C’est un ensemble d’éléments en interaction. Tout projet d’amélioration du climat doit inté-grer cette dimension systémique et permettre d’évaluer l’impact des actions entreprises sur l’ensemble des facteurs.Son amélioration peut être mise en œuvre dans le cadre d’un processus de progrès permanent :1 État des lieux2 Diagnostic3 Remédiation 4 Mesure de l’impact

Guide méthodologiqueGuide académique « Qualité » à télécharger à l’adresse suivante : http://goo.gl/zIwgur

Ressources académiquesLe groupe académique « climat scolaire » dont la composition est donnée à la fin de ce guide peut être mobilisé par les établis-sements souhaitant engager un projet global d’amélioration du climat scolaire.Une liste non exhaustive d’acteurs et de dispo-sitifs pouvant être impliqués dans des projets « climat scolaire » est donnée en partie III de ce guide.



État des l ieuxQuestionnaires « climat scolaire »Une photographieL’objectif est de produire une photographie à un instant donné de l’état des différents fac-teurs qui conditionnent le climat scolaire dans l’établissement.Pour l’équipe de direction, cet état des lieux initial des facteurs du climat peut permettre :– d’avoir un outil de dialogue avec les collec-tivités portant sur la qualité de vie ressentie au sein de l’établissement ;– d’engager une prise de conscience générale des responsabilités collectives dans le climat scolaire de l’établissement ;– de donner la parole à tous les usagers de l’établissement et d’objectiver les ressentis ;– d’identifier les points forts et les points faibles de l’établissement en termes de pra-tiques et de comportements ;– de disposer d’un levier pour engager une dé-marche globale d’amélioration du climat scolaire.

Description des questionnairesLes questionnaires « climat scolaire » sont proposés pour les élèves, les adultes de l’éta-blissement et les parents.Ils sont construits sur la base des sept fac-teurs du climat avec un focus particulier com-plémentaire sur les thèmes de l’orientation, de l’internat et des pratiques pédagogiques du numérique.Ils sont composés de questions provenant essentiellement de questionnaires interna-tionaux validés scientifiquement et adaptés au contexte national français permettant de disposer ainsi de valeurs de référence. Les données recueillies et les rapports qui en feront la synthèse permettront de faire un état des lieux et d’initier un projet climat scolaire

dans les établissements qui souhaiteront s’engager dans cette démarche. Les données anonymées seront transmises aux labora-toires de la structure fédérative de recherche (SFR) de l’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) de Besançon afin qu’ils puissent en faire un traitement scientifique.

Mise en œuvre des questionnairesLes trois questionnaires élèves, personnels et parents seront disponibles pour une saisie en ligne par les EPLE aux adresses suivantes :– pour les élèves : http://goo.gl/2AqJVw– pour les personnels : http://goo.gl/U7d0Sa– pour les parents : http://goo.gl/6LaoKLToutes les informations nécessaires à leur mise en œuvre, ainsi que le contenu détaillé des trois questionnaires, sont téléchargeables à l’adresse suivante :– Dropbox : http://goo.gl/GOgu6K ou – Google drive : http://goo.gl/f2d42G Les rapports détaillés présentant les résultats des questionnaires seront envoyés aux EPLE qui en feront la demande auprès de la cellule vie scolaire du rectorat : [email protected] traitement des questionnaires étant auto-matisé, le délai d’envoi aux EPLE de leurs rapports se fera dans des délais très courts.Un exemple de chaque type de rapport pourra être consulté à l’adresse suivante :– Dropbox : http://goo.gl/aQ3y6O ou – Google drive : http://goo.gl/Hll2Rd Toute demande d’information complémentaire portant sur le présent guide, sur les outils mis à disposition des établissements ou sur le conte-nu des rapports envoyés aux établissements devra être formulée à la cellule vie scolaire.



État des l ieuxHarcèlement scolaireLes établissements souhaitant engager une démarche de projet particulièrement sur le harcèlement scolaire pourront s’appuyer sur les outils spécifiques mis à leur disposition sur ce thème (guides, ressources numé-riques, questionnaires, ...) et téléchargeables à l’adresse suivante :– Dropbox : http://goo.gl/QXCAuc ou – Google Drive : http://goo.gl/1IrLb3 Le questionnaire « harcèlement scolaire » à desti-nation des élèves donne lieu à une saisie en ligne à l’adresse suivante : http://goo.gl/XBfhVK Un exemple de rapport envoyé aux établisse-ments à l’issue de la saisie en ligne par les élèves est disponible à l’adresse suivante :– Dropbox : http://goo.gl/biM7Cl ou – Google Drive : http://goo.gl/iLtiug Le rapport présentant les résultats du ques-tionnaire élèves « harcèlement » sera envoyé aux EPLE qui en feront la demande auprès de la cellule vie scolaire du rectorat :[email protected] complément des questions portant spécifi-quement sur les phénomènes de harcèlement et de cyber-harcèlement, le questionnaire « harcèlement » comprend une évaluation de la détresse psychologique des élèves, leur sentiment général vis-à-vis de l’École et une analyse de leurs réactions face à des situa-tions de harcèlement ; montrant ainsi l’effort éducatif à fournir par l’établissement pour développer les compétences comportemen-tales de ses élèves adaptées à la prévention et au traitement des situations de harcèlement.

Définition des prioritésLa mise en œuvre d’une démarche d’amélio-ration du climat scolaire peut s’inscrire dans le cadre d’une politique éducative globale de l’établissement.Les facteurs du climat étant nombreux, il est important de cibler les efforts d’amélioration sur les facteurs les plus pertinents mis en évidence dans le rapport de synthèse des questionnaires « climat scolaire » envoyé à l’établissement à l’issue de la saisie.Les différentes valeurs obtenues par l’établis-sement dans les questionnaires « climat sco-laire » ou « harcèlement scolaire » sont com-parées dans les rapports de synthèse à des valeurs standards provenant des recherches nationales ou internationales et permettant ainsi à l’établissement de se positionner et d’identifier ses marges de progrès en fonction des différents facteurs du climat scolaire. Les rapports de synthèse peuvent servir par la suite de support pour la réflexion des groupes de travail internes qui auront à valider les priorités ainsi identifiées.Comme il peut être utile de ménager les res-sources parfois limitées, les facteurs retenus comme prioritaires doivent être ceux qui présentent la plus grande marge de progrès pour l’établissement scolaire et vont ainsi permettre de préciser les objectifs à atteindre par le projet « climat scolaire ».La présentation sous forme de matrice mul-ticritère de cette réflexion pourra servir de support à l’animation introductive des réu-nions correspondant à l’étape suivante de diagnostic partagé.L’outil matrice multicritère est présenté en page 22.Ces priorités pourront être incluses dans un axe éducatif du contrat d’objectifs et être



déclinées en actions au sein du projet d’éta-blissement. Le dialogue de gestion et de per-formance des établissements permettra de faire un point des actions entreprises et des impacts observés dans l’établissement, voire d’identifier des nouveaux axes de progrès.

Diagnostic partagéLa démarche d’amélioration du climat doit permettre de poser un diagnostic partagé par l’ensemble des usagers de l’établissement dans lequel chacun prend conscience de ses responsabilités individuelles dans le climat général de l’établissement et du rôle collectif qu’il peut être amené à jouer.Sur la base des résultats des questionnaires « climat scolaire » ou « harcèlement scolaire » et en fonction des priorités et des objectifs définis par l’équipe de direction, les travaux de groupe devront permettre d’engager une démarche réflexive sur les pratiques, les com-portements et le cadre de vie, afin de préciser les causes qui impactent de manière négative le climat. Les différents outils permettant d’animer une réunion « diagnostic climat » sont présentés en pages 17 à 23.

– Ressources méthodologiques pour l’anima-teur de réunion : guide académique « Qua-lité » à télécharger sur http://goo.gl/zIwgur– Guide national sur le climat scolaire (outil d’auto-évaluation) : http://goo.gl/YvMl5W

Plan d’actions d’amélioration climatLe diagnostic partagé de la situation de l’éta-blissement du point de vue du climat scolaire doit permettre d’engager les acteurs de l’éta-blissement, notamment les élèves, dans une réflexion sur les actions à entreprendre afin d’agir positivement sur le climat scolaire.Le plan d’actions « climat scolaire », en lien avec le projet d’établissement, peut être dé-fini au sein des instances existantes (comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté - CESC, conseil pédagogique, conseil des délé-gués pour la vie lycéenne - CVL, commission hygiène et sécurité - CHS...) afin d’engager les ressources humaines nécessaires. Les parties III et IV de ce guide académique peuvent permettre de nourrir la réflexion, mais la démarche d’amélioration du climat scolaire ne peut se contenter d’une repro-duction à l’identique de solutions qui ont fait leur preuve dans un autre établissement ou dans un autre pays. Un effort d’adaptation au contexte spécifique de l’établissement est nécessaire. Un accompagnement par un des membres du groupe académique « climat scolaire » peut, dans cette étape de construction d’un plan d’ac-tions, permettre d’apporter une expertise utile. Des stages établissement peuvent aussi être sollicités auprès de la division de la formation (DIFOR) quand un besoin spécifique apparait (formation sur la prévention du harcèlement, la communication bienveillante, la gestion des conflits, la justice scolaire, ...).

Déroulé possible de réunion « diagnostic climat »– Présentation des résultats des questionnaires climat ou harcèlement.

– Explication du ou des facteurs prioritaires retenus du climat scolaire.

– Réflexion collective sur les pratiques profession-nelles, les comportements, les espaces, les relations, les règles etc. qui ont un impact négatif sur le climat du point de vue du ou des facteurs retenus.Méthodes d’animation possibles : brainstorming, QQOQCP

– Réalisation collective d’un diagramme de cause à effet ou d’une carte heuristique correspondante.



Les différents outils permettant d’animer une réunion « plan d’actions » sont présentés en pages 17 à 23.

Évaluation de l’impactL’efficacité des actions entreprises visant l’amélioration du climat doit pouvoir être évaluée afin de garantir leur pertinence et de corriger le plan d’actions correspondant si besoin.L’évaluation de l’impact peut prendre plu-sieurs formes mais chaque établissement possède de nombreux indicateurs dont l’évo-lution permet de mettre en évidence les effets positifs du plan d’action « climat scolaire » tels que :– l’absentéisme des élèves ;– les résultats aux examens ;– les sanctions et les punitions (notamment les exclusions de cours) ;– les faits graves commis au sein de l’éta-blissement ;– les taux de participation aux élections CVL ;– les taux de participation des parents aux élections.

Ces indicateurs internes peuvent être com-plétés par des questionnaires de ressenti des usagers sur le climat. Deux possibilités sont alors offertes dans ce cas aux établissements :

n Dans le cas des projets « harcèlement scolaire » un questionnaire simplifié à des-tination des élèves permettra de mettre en évidence l’évolution des faits de harcèlement et l’impact sur la détresse psychologique des élèves. Les modalités de la saisie en ligne de ce questionnaire d’évaluation de l’impact d’un projet « harcèlement » ainsi que le contenu de ce questionnaire sont disponibles à l’adresse suivante :– Dropbox : http://goo.gl/QXCAuc ou – Google Drive : http://goo.gl/1IrLb3

n Dans le cas des projets « climat scolaire » le questionnaire national de victimation dis-ponible pour les établissements de l’académie pour une saisie en ligne par les élèves et le personnel permettra de mettre en évidence l’évolution des phénomènes de violences ver-bales et physiques subies par les différents usagers. Les modalités de la mise en œuvre de ce questionnaire d’évaluation de l’impact d’un projet « climat scolaire » ainsi que le contenu de ce questionnaire sont disponibles à l’adresse suivante : – Dropbox : http://goo.gl/GOgu6K ou – Google drive : http://goo.gl/f2d42G

Dans le cas des questionnaires de victimation, la mise en œuvre de ces questionnaires au sein des établissements peut donner lieu à un accompagnement méthodologique de la part de l’équipe mobile de sécurité académique.Contact : [email protected]

Déroulé possible de réunion « plan d’actions »– Présentation des résultats des questionnaires climat ou harcèlement.

– Explication du ou des facteurs prioritaires retenus du climat scolaire.

– Présentation du diagramme cause-effet ou de la carte heuristique précédente.

– Réflexion collective sur les forces et les faiblesses de l’établissement du point de vue du ou des facteurs considérés du climat scolaire.Outils d’animation possible : matrice SWOT

– Définition des actions possibles pour agir sur le ou les facteurs considérés.

– Choix des actions prioritaires. Outil d’animation possible : matrice multicritère

Les différentes actions sont prises en charge par une équipe, planifiées dans le temps et viennent ainsi constituer le projet « climat scolaire » de l’établis-sement.


Les outils



n Les outils

Principe Il s’agit d’appliquer une grille de questionne-ments.

QUI – Qui rencontre le problème, qui est concerné, qui est intéressé ? De qui, avec qui, pour qui ?

QUOI – Quel est l’objet, le problème, l’état des lieux, quels sont les caractéristiques et les effets ? Quoi, avec quoi, en relation avec quoi ?

OÙ – Où apparaît le problème, sur quel objet, dans quel lieu ? Où, par où, vers où ?

QUAND – Quand le problème apparaît, sa fréquence, le timing des actions ? À partir de quand, jusqu’à quand ?

QQOQCP

Méthode empirique permettant de mettre

en œuvre un questionnement relatif à l’analyse d’un problème,

d’un processus, d’une situation

COMMENT – Comment se manifeste le problème, comment mettre en œuvre les moyens, les procédures ? De quelle façon, dans quelles conditions, par quel procédé ?

POURQUOI – Les causes, l’argumentaire des actions, du projet. Les finalités.

Cette question finale peut reprendre point par point les interrogations précédentes afin de trouver les justifications, les causes du pro-blème étudié :

– pourquoi le problème apparait-il ?– pourquoi à cette ou ces personnes ?– pourquoi à cet endroit ?– pourquoi à cet instant ?– pourquoi de cette façon ?


n Les outils

Champ d’utilisationIl doit permettre de mettre en évidence les causes essentielles de l’effet observé avant d’en déduire des pistes de solutions. Ce diagramme est également appelé « dia-gramme des 5M » pour évoquer les cinq catégories servant de base au repérage des non qualités (matière, main-d’œuvre, milieu, méthodes, moyens).

IntérêtBien utilisé, cet outil permettra à la fois de lister l’essentiel des causes d’un problème observé, tout en légitimant l’action correctrice engagée en réponse, et en garantissant une certaine adhésion des acteurs engagés dans la démarche.

diagrammecauses-effets

d’Ishikawa

Le diagramme causes-effets également appelé

diagramme d’Ishikawa, du nom de son auteur

originel, est un outil destiné à recenser

de manière systématique les causes possibles

d’un dysfonctionnement

PrincipeOrganisé sous la forme d’arêtes de poisson, ce diagramme permet une recherche des causes par imbrications successives jusqu’à obtenir une explication suffisante. Il s’appuie sur un brainstorming et suppose donc un travail en équipe. Ce travail consti-tue une occasion de faire partager le constat, et par conséquent, d’obtenir une meilleure adhésion des équipes aux solutions mises en oeuvre par la suite (à condition que les équipes soient également associées à cette phase).

Il s’agit ainsi de poser la question « pour-quoi ? » pour chaque item, jusqu’à ce que la cause relative à cet item soit repérée.


n Les outils

Constitution du groupeComposé de huit à quinze personnes, le groupe rassemble des participants ayant de préférence des profils ou des champs de compétences différents.Un animateur est chargé de la conduite de la séance.

Séance de rechercheLes participants expriment leurs idées, sans frein ni restriction, quel qu’en soit le réa-lisme. Cette phase doit être conduite dans l’ordre mais sans censure ni critique, l’objectif étant l’expression du maximum d’idées. Cette phase peut se dérouler oralement, il est alors possible de rebondir sur une suggestion. Cette technique est surtout utilisée en créati-vité (slogan publicitaire par exemple), l’incon-vénient est alors la personnalisation de l’idée émise et le risque d’exposition à la critique.On utilise le plus souvent le brainstorming avec Post-it®.Les participants y inscrivent anonymement leurs idées ensuite affichées, ce qui en facilite le tri et l’exploitation.

Exploitation des idéesLe groupe va alors trier, exploiter, améliorer les idées.Pour les rendre opérationnelles, il faut classer, reformuler et hiérarchiser les propositions,

brainstorming

Méthode de travail de groupe

permettant l’expression la plus large des idées, ana-

lyses ou propositions, favorisant

plus particulièrement la créativité grâce à une expression

très ouverte et garantie par l’animateur

analyser leur faisabilité : moyens, consé-quences... Durant cette phase, la principale difficulté sera de réaliser une analyse critique des idées sans jamais dénigrer leurs auteurs ou émettre un jugement de valeur.

ConclusionL’idée est ici de mettre les propositions en cohérence pour élaborer un plan d’actions. Les solutions retenues sont analysées selon des critères de coûts, gains, risques, opportu-nités. Durant tout le travail du groupe, le rôle de l’animateur est fondamental : il doit garder la maîtrise du groupe sans autoritarisme ce qui pourrait brider l’expression.Il doit éviter l’émergence de leader, éviter les jugements personnels. Pratiqué habi-tuellement, le brainstorming peut resserrer les liens, accroître la cohésion d’une équipe. Cette méthode est bien adaptée aux phéno-mènes très qualitatifs, elle permet d’appré-hender des situations complexes d’abord en les explorant dans toutes leurs dimensions, puis en les classant et leur donnant du sens.

ExemplePour les projets « climat scolaire », le brains-torming au sein d’un groupe transcatégoriel et interdisciplinaire permet de croiser les regards portés sur les problèmes étudiés et de faire émerger un diagnostic commun.


n Les outils

Champ d’utilisation— Le diagnostic d’une action, d’un projet, d’un processus, d’un programme.— L’évaluation d’une organisation, d’une poli-tique, d’une stratégie.— Elle permet de structurer et présenter une analyse.— Elle constitue un puissant outil d’aide à la décision.Elle peut être mise en oeuvre en amont comme support d’un choix, pour assurer le suivi optimal d’une action, comme pour réali-ser un diagnostic final.

IntérêtElle permet une prise de décision optimale en s’appuyant sur les forces, en contournant ou corrigeant les faiblesses, les choix, exploitant au mieux les opportunités et minimisant les effets des contraintes.Elle constitue un résumé global, orga-nisé, hiérarchisé des éléments à prendre en compte pour fonder une évaluation, une décision. Elle constitue souvent le socle de la démarche stratégique.

analyse SWOT

ou matrice MOFF

Méthode d’analyse et de présentation

d’une analyse, elle combine les forces

et les faiblesses internes d’une organisation,

d’une action avec les menaces

et les opportunités de son environnement

DémarcheCette démarche vise à identifier les facteurs internes (forces/faiblesses) et à les croiser avec les contraintes externes (menaces/opportunités) en renseignant un tableau (voir schéma ci-dessous).

Mise en œuvreElle peut être conduite individuellement par un expert, faire appel à différents spécialistes pour croiser plusieurs champs d’analyse (pédagogie, vie scolaire etc...), elle peut être conduite en réunion associée à un brainstorming.Les critères de mesure sont le poids, le vo-lume du phénomène et son intensité. Il convient d’être assez synthétique et de ne pas retenir un trop grand nombre d’éléments : de l’ordre de quatre à sept par champs d’analyse.Cette méthode est très opportune comme temps d’analyse dans une prise de décision impliquant des dimensions multiples et dans un environnement complexe.Elle se situe entre l’analyse du contexte qui vise à identifier les champs, les variables d’analyse et les choix stratégiques.


n Les outils

Champ d’utilisationElle est utilisée lorsqu’il est question de faire un choix entre différentes possibilités, tout en tenant compte de critères différents.

IntérêtElle met en évidence l’intérêt d’une solution plutôt que d’autres par un système de pon-dération de différents critères correspondant aux avantages recherchés. Cette démarche est très souvent employée dans le cadre de la sélection d’un prestataire, à la suite d’un appel d’offre public par exemple.

PrincipeIl s’agit de croiser dans un tableau, les solu-tions envisagées avec différents critères d’intérêt.

Mise en œuvreLes différentes solutions proposées sont inscrites dans un tableau, puis croisées avec

matrice multicritère

Méthode d’analyse des solutions envisagées

pour résoudre une difficulté,

une non qualité, et retenir celles qui sont

les plus pertinentes au regard

des critères fixés

des critères de choix permettant d’estimer le potentiel des solutions (facilité de mise en œuvre, coût de la solution, impact sur le climat général, impact sur le bien-être des élèves, impact sur le bien-être des adultes, développement du sentiment d’apparte-nance…).Les critères peuvent faire l’objet d’une pondéra-tion afin de favoriser ceux qui sont essentiels à la résolution du problème par rapport à ceux qui sont plus secondaires.L’échelle utilisée (points attribués) pour les valeurs retenues est libre, et devra être défi-nie par le porteur du projet et son groupe de pilotage.

ExemplesPlusieurs exemples d’analyses multicritère peuvent être consultés dans les différents guides académiques qualité téléchargeables à l’adresse suivante : http://goo.gl/zIwgur


n Les outils

Champ d’utilisationLa carte heuristique peut s’utiliser pour cou-cher des idées sur le papier et les organiser durant une réflexion individuelle ou collective.Elle est utilisée lorsqu’il est question de faire un choix entre différentes possibilités, tout en tenant compte de critères différents.

IntérêtElle permet de représenter graphiquement le cheminement de la réflexion individuelle ou collective en utilisant un schéma, de la cou-leur, des dessins pour une meilleure mémori-sation des idées. Elle permet ainsi l’associa-tion plus facile d’idées complémentaires et tend à orienter la réflexion vers une synthèse et une résolution.

PrincipeReprésenter à partir d’un thème placé au

carteheuristique

La carte heuristique est une technique

de représentation graphique d’idées et des relations

entre ces idées. Une telle représentation

s’appelle également une Mind Map,

un schéma heuristique, un topogramme,etc.

centre de la carte heuristique, toutes les idées sous forme d’une arborescence.

Mise en œuvreUne carte heuristique se construit comme suit : au centre le thème ou sujet de la carte en image et en mots. Depuis ce centre, des branches en couleur irradient dans toutes les directions en portant les idées principales sous forme de dessins et de mots-clés. Ces branches irradient à leur tour vers des idées secondaires, en images et mots-clés, etc.

Pour aller plus loin :– Carte heuristique du projet climat de l’école Rucklin de Belforthttp://goo.gl/PfMV3p– Canopé Besançon - La carte heuristiquehttp://goo.gl/tn0WTD

Exemple de carte heuristique utilisée en classe de CM2 pour l’apprentissage du vivre ensemble.Source : http://goo.gl/8Pr4tW


Les acteurset les

dispositifs



n Les acteurs et les dispositifs

DéfinitionLe harcèlement scolaire, qui concerne de manière constante au moins 10 % d’élèves, est un phénomène de groupe qui peut prendre des formes très variées impliquant : – des élèves harceleurs, conduits par une volonté de domination au sein du groupe d’élèves qui les poussent à la cruauté quo-tidienne et banalisée envers un élève plus fragile ;– un élève harcelé, en général seul et présentant des fragilités comportementales l’empêchant de faire face aux agressions et développant ainsi une mauvaise estime de lui-même et parfois des pathologies quand la situation perdure ;– des élèves spectateurs, plus ou moins passifs ou honteux mais que la loi du silence trop souvent respectée conduit à adopter des attitudes non citoyennes.

Les agressions quotidiennes, souvent discrètes et cachées aux adultes ou insi-

stopharcèlementN° Vert 0800 711 025

[email protected]

gnifiantes quand elles sont considérées indi-viduellement, rendent le diagnostic difficile par les adultes. La remédiation ne peut se limiter à prononcer des sanctions pour les élèves har-celeurs. L’ensemble des protagonistes de ces phénomènes de groupe, victimes, auteurs et spectateurs, doit pouvoir bénéficier d’un effort éducatif spécifique si l’on veut pouvoir chan-ger les comportements définitivement.

w Les actions du dispositif « Stop harcèlement »1 Sensibiliser les familles et les équipes éducatives.2 Accompagner les familles et les établisse-ments scolaires dans la résolution des situations avérées.3 Conseiller les équipes de direction sur les pratiques de sensibilisation préventive des élèves.4 Construire des outils permettant de faire l’état des lieux des phénomènes de harcèle-ment au sein des établissements.

Référent académique Antoine Neves – Proviseur vie scolaire

DoubsOdile Malavaux – IA-IPRJean-Luc Robbe – CT MédecinIsabelle Romig – CT-AS

JuraChantal Geoffroy – IA-IPR Jocelyne Colnot – CT-AS

http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/ http://www.ac-besancon.fr/spip.php?article4526

Haute-SaôneCaroline Denoix – IEN-EGOdile Bernard-François – EnseignanteLaurence Guillaume – CT-Médecin Catherine Hug – CT-AS

Territoire de BelfortOlivier Apollon – IEN-EGNicole Coletta – CT-AS



DéfinitionMembre de la communauté éducative, le ser-vice social en faveur des élèves s’adresse à tous les élèves. Il intervient au sein de tous les établissements publics du second degré de l’académie par une présence régulière ou dans le cadre d’interventions d’urgence. Il assure conseil social, aux élèves, à leurs familles et aux établissements scolaires. Il accueille, écoute, aide et oriente.

w Interventions individuelles – Protection de l’enfance– Absentéisme, décrochage– Mal-être, souffrance psychique, conduites addictives– Violences, harcèlement– Problèmes matériels et financiers– Situations sociales complexes– Échec scolaire– Scolarisation des élèves handicapés w Actions en direction des familles – Aide au renforcement lien école famille, médiation– Ressource lien parents/adolescents (conflits)– Visite à domicile– Soutien éducatif – Aide à la parentalité– Participation à la mallette des parents

w Collaborations internes– Conseil social à l’établissement et projet d’établissement : diagnostic climat scolaire, projet santé/citoyenneté, plan violence, bilan d’activité annuel...– Comité d’éducation à la santé et à la ci-toyenneté (CESC)– Actions collectives de prévention– Participation à des instances de la vie scolaire : commission de suivi des élèves en difficulté,

service socialen faveur des élèves

03 81 65 47 [email protected]

commissions éducatives, conseil de classe, conseil de discipline, conseil d’administration, commission d’attribution des fonds sociaux, ... Repérage, suivi : classe relais, Éclair, inter-nats, CDOEA, ...

w Partenariats – Conseil général : aides éducatives à domi-cile, aide sociale à l’enfance (ASE), services sociaux de secteur, cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP), ...– Protection judiciaire de la jeunesse : me-sures judiciaires d’investigation éducative (MJIE), assistance éducative en milieu ouvert (AEMO), placements, ...– Foyers éducatifs et services éducatifs– Justice : juge des enfants, procureur de la république, avocats, ...– Services sociaux hospitaliers– Centres communaux d’action sociale (CCAS), maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), caisse d’allocations familiales (CAF), associations – Programmes de réussite éducative (PRE)– Maison des adolescents

Conseillères techniques de service social

Doubs Isabelle Romig – 03 81 65 48 69 [email protected]

Jura Jocelyne Colnot – 03 84 87 27 31 [email protected]

Haute-Saône Catherine Hug – 03 84 78 63 49 [email protected]

Territoire de Belfort Nicole Coletta – 03 84 46 66 19 [email protected]



DéfinitionLe service social en faveur des personnels s’adresse à l’ensemble des personnels de l’éducation, en activité ou à la retraite.Il apporte écoute et conseils aux person-nels, en prenant en compte la situation de la personne au sein de son environnement pro-fessionnel, tout en garantissant la neutralité des interventions par le respect d’un code de déontologie et du secret professionnel.Situé à l’interface de la vie privée et de la vie professionnelle, son intervention s’appuie sur une relation de confiance, dans le respect de la personne, et, en collaboration avec les acteurs et les partenaires, et toujours avec l’accord de l’agent.

w Domaines d’interventions – Travail : vécu au poste de travail, retraite, accompagnement au projet professionnel, participation au dispositif postes adaptés.

service socialen faveur

des personnels


– Santé (au sens O.M.S.) : qualité de vie au travail, risques psycho-sociaux (addictions, violences, harcèlement, ...), accompagnement des personnels en maladie et maintien du lien avec l’institution.– Volet économique : difficultés financières, accompagnement budgétaire, endettement, instruction de dossiers de secours ou de prêt dans le cadre de l’action sociale.– Vie familiale, personnelle et sociale : diffi-cultés personnelles ayant un retentissement sur la vie professionnelle, accompagnement psychosocial lors de situations de rupture ou de déséquilibre familial (séparation, deuil, parents âgés, maladie/décès, ...)– Handicap : reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, compensation du han-dicap, aménagement de poste.– Informations diverses : droits sociaux, aide aux démarches administratives, orientation vers des organismes appropriés.

Agglomération de Besançonet Haut-DoubsMarie-Pascale Pradelle03 81 65 48 [email protected]

Catherine Balandier-Valance03 81 65 48 66 pour le 1er degré [email protected]

Aire urbaine de Montbéliard Anaïs Berthel03 84 46 69 [email protected]

Assistantes sociales des personnels

Haute-SaôneHind Lafraoui 03 84 78 63 48hind.lafraoui @ac-besancon.fr

Jura Céline Pavat03 84 87 27 [email protected]

Territoire de Belfort Anaïs Berthel03 84 46 69 [email protected]



75 % des personnes en situation de handicap le sont devenues au cours de leur carrière. C’est par conséquent le maintien dans l’emploi et l’accompagnement humain qui doivent constituer un enjeu majeur, et d’autant plus dans un contexte d’allongement de la vie professionnelle et de vieillissement des effectifs.

Le correspondant handicap académique accompagne et aide les personnels handica-pés à trouver les informations nécessaires, facilite leurs démarches pour faire valoir leurs droits ou obtenir un appui, des interlocuteurs compétents à leur disposition.

w Interlocuteur des personnels handicapésIl informe et conseille sur :- les dispositifs d’insertion professionnelle ;- les possibilités d’aménagement du poste de travail et leur financement ;- les aides dont ils peuvent bénéficier.

w Interlocuteur des chefs de serviceou chefs d’établissementLe correspond handicap peut aussi apporter un conseil sur les moyens à mettre en œuvre afin qu’un personnel handicapé puisse exer-cer ses fonctions.Il participe aux procédures de recrutements : recrutement par la voie contractuelle au titre des bénéficiaires de l’obligation d’emploi.Il participe aux déclarations de situation de handicap (en lien avec les MDPH, la DRH et services gestionnaires).Il développe des partenariats permettant des études de poste en lien avec les service d’ap-pui au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés (SAMETH).

correspondant handicap03 81 65 47 02

[email protected]

Il coordonne l’ensemble des dispositions favorisant l’accueil et l’accompagnement des agents handicapés, et en particulier les amé-nagements de postes qui peuvent permettre un maintien et une insertion professionnelle (aides techniques et humaines).

Son action est en lien direct avec la DRH et la mission à l’intégration des personnes handicapées (MIPH) de la direction géné-rale des ressources humaines (DGRH) au ministère.



nMaison des adolescents à BesançonLa maison des adolescents dépend du pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, rattaché au CHU de Novillars, établissement public de santé mentale. Les spécificités de la maison des adolescents : une équipe plu-ridisciplinaire réunissant médecins, cadres de santé, psychologues, assistant social, infir-mier, éducateurs spécialisés.

w Public concernéAdolescents âgés de douze à vingt ans et leur famille.

w Modalités de fonctionnement– Gratuité des consultations.– Consultations spécialisées : pédiatrie de l’adolescent, nutritionniste, avocats d’enfants, conseillères d’orientation psychologues.

w Équipe d’accueilDu personnel est mis à disposition par d’autres structures : direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN), centres d’information et d’orien-tation (CIO), conseil général du Doubs, ville de Besançon, direction départementale de la protection judiciaire de la jeunesse, barreau des avocats d’enfants (médecin généraliste, pédiatre, nutritionniste, psychologues, infir-mières, assistante sociale, éducateurs spé-cialisés, secrétaire médicale éducateurs de justice, ...).

nMaison de l’adolescencede l’aire urbaineTrois sites sur trois départements pour accueillir :– les adolescents de douze à vingt-et-un ans ;– les parents d’adolescents ;

maisondes

adolescentsBesançon

03 81 60 72 33

Héricourt03 84 57 43 10

Montbéliard 03 84 57 43 10

Belfort 03 84 57 43 10

– les professionnels travaillant avec les ado-lescents.Une équipe pluridisciplinaire proposant un accueil individuel gratuit et anonyme.

Maison des adolescents

Besançon 03 81 60 72 33 13 rue des Jardins 25000 Besançon Lundi, mardi, mercredi, vendredi de 9 h à 19 h

Montbéliard 03 84 57 43 10 1 rue Schliffe 25200 Montbéliard Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30

Héricourt 03 84 57 43 10 59 rue Vinot 70400 Héricourt Le mercredi de 13 h 30 à 17 h Le jeudi de 13 h 30 à 18 h

Belfort 03 84 57 43 10 3 rue Jules-Vallès 90000 Belfort Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30 Et samedi de 9 h à 12 h



w Apporter des réponses spécifiques aux besoinsParmi les préoccupations prioritaires de la division de la formation (DIFOR), la réussite scolaire et éducative de chaque élève ainsi que le bien-être de tous les usagers des éta-blissements doivent mobiliser tous les ac-teurs, notamment les enseignants, les corps d’inspection, les chefs d’établissements et pour ce qui concerne plus directement le service de la formation, les formateurs aca-démiques.

L’ensemble des réponses aux besoins se décline de manière équilibrée entre trois modalités de formation :– les stages académiques, parfois déloca-lisés ;– les stages de bassins et les stages regrou-pant plusieurs établissements voisins ;– les stages d’établissements, répondant de manière plus personnalisée aux besoins exprimés par les équipes d’établissement.

Un accent tout particulier est mis sur les formations de proximité, pour répondre à l’échelle de l’établissement aux objectifs des contrats d’objectifs et accompagner la réalisation effective des actions inscrites dans le projet d’établissement.

w Les stages établissement ou bassinLa DIFOR peut être sollicitée par un chef d’établissement ou un bassin d’éducation dans le cadre de projets « climat scolaire » pour l’organisation de journées de formation personnalisées.De nombreux thèmes de formation peuvent ainsi être envisagés afin de répondre aux besoins spécifiques.

DIFOR03 81 65 74 42

[email protected]

w Exemples de thèmes « climat sco-laire » pouvant faire l’objet de formation– Prévention et traitement du harcèlement scolaire– Gestion de conflit– Conduite de classe– Communication positive non violente

w Plan académique de reconversionet d’adaptation à l’emploi (PARADE)La DIFOR propose aussi dans le cadre du dispositif PARADE : – un accompagnement des enseignants en difficulté dans la conduite de leurs classes ;– de faire un point sur la carrière avec un conseiller mobilité ;– une formation permettant d’envisager une adaptation ou une reconversion à une nou-velle discipline ou un nouvel emploi.



w MissionsSa mission est d’assister et de conseiller le recteur, dans la démarche d’évaluation des risques et dans la mise en place d’une poli-tique de prévention des risques ainsi que dans la mise en œuvre des règles de sécurité et de santé au travail :– conseiller les chefs de service et d’établis-sement (EPLE), en matière d’hygiène et de sécurité, et notamment pour la rédaction du document unique ;– assurer la coordination de tous les assis-tants de prévention d’EPLE et départementaux par des réunions régulières ;– mettre en place et assurer le suivi de la formation initiale et continue des assistants de prévention ;– coordonner, avec les EPLE et les collec-tivités territoriales, l’application des règles d’hygiène et de sécurité aux agents de ces collectivités en poste dans les EPLE ;– être le centre de ressources documentaires en matière d’hygiène et de sécurité ;– préparer les réunions du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail aca-démique (CHSCTA) et mettre en place les groupes de travail ;– établir et mettre à jour les tableaux de bord et les indicateurs nécessaires au suivi de la politique de prévention ; – préparer le plan de formation académique en matière de prévention des risques profes-sionnels ;– coordonner le réseau des assistants de pré-vention des établissements (EPLE) en liaison avec l’inspecteur santé et sécurité au travail.

w Conseillers de préventiondépartementauxCes conseillers sont nommés dans le champ

conseillerde prévention

académique03 81 65 73 52

[email protected]

de compétences des CHSCT départementaux. Ils ont pour missions :– l’animation du réseau des assistants de prévention ;– le suivi des formations des conseillers et des assistants du réseau ;– la participation sur invitation au CHSCT académique.

Les conseillers de prévention Doubs Odile Sauvage-Bacoul 03 81 65 48 89 (ligne directe) [email protected]

Jura Sylvie Paget 03 84 87 27 33 [email protected]

Haute-Saône Franck Capiomont 03 84 78 63 47 [email protected]

Territoire de Belfort Jean-Philippe Nou 03 84 46 66 18 [email protected]



La direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) de la Haute-Saône s’est dotée d’une cellule spécifique sur le climat scolaire et le harcèlement. Les membres de cette cellule transmettent des informations, orientent les interlocu-teurs vers des professionnels spécialisés et apportent des précisions sur les différents dispositifs traitant de la problématique du climat scolaire.

w Intervention dans la classeQuand le climat de la classe est dégradé ou commence à le devenir :

Ce que la cellule apporte :– observer d’un point de vue relationnel le fonctionnement de la classe ;– croiser les regards portés sur un élève en particulier ou une classe en difficulté ;– avec l’enseignant, identifier le problème, cerner les causes, définir des objectifs et un plan d’action ;– échanger des informations et favoriser la coordination entre les acteurs locaux de l’Éducation nationale ;– intervenir directement avec le groupe classe si besoin.

w Intervention dans l’écoleQuand le climat de l’école se dégrade, que les relations au sein de l’équipe éducative sont difficiles :Ce que la cellule apporte :– temps d’échange sur le vécu et le ressenti des membres de l’équipe ;– réflexion et échange de points de vue diffé-rents sur la situation ;– définition d’un objectif et d’un plan d’action pour l’école ;

celluledépartementale

« climatscolaire »

DSDEN 70

03 84 78 63 24

Premier& second

degrés

– médiation ou travail spécifique de cohésion d’équipe ;– accompagnement et suivi de l’équipe si l’action est prévue dans la durée.

w PréventionQuand une école s’interroge sur l’instauration d’un climat scolaire serein au sein de l’école :

Ce que la cellule apporte :– accompagnement de l’équipe pour l’utilisa-tion d’outils d’auto diagnostic ;– temps d’évaluation des besoins de l’équipe pour pouvoir agir ;– définition de différentes actions possibles à mettre en place ;– apport de ressources, aide et conseil ;– suivi possible et évaluation des actions menées.

w Formation– Mise en place d’actions de formation ins-crites dans le plan de formation académique (PAF). – Participation à des actions de formation avec différents partenaires.



Le service de promotion de la santé en faveur des élèves a pour objectif essentiel et spéci-fique de veiller au bien-être des élèves, de contribuer à leur réussite et de les accompa-gner dans la construction de leur personnalité individuelle et collective.

w Missions Les missions des personnels de santé de l’Éducation nationale s’intègrent dans le pro-cessus éducatif concernant l’ensemble des élèves. Elles visent à :– favoriser l’équilibre et le bien-être physique, mental et social des élèves, afin de contribuer à la réalisation de leur projet personnel et professionnel ;– détecter précocement les difficultés sus-ceptibles d’entraver la scolarité ;– agir en appui de l’équipe éducative pour une meilleure prise en charge des élèves ;– accueillir et accompagner tous les élèves, leur faciliter l’accès aux soins ;– développer une dynamique d’éducation à la santé, à la sexualité et de prévention des conduites à risques ;– contribuer à faire de l’école un lieu de vie prenant en compte les règles d’hygiène, de sécurité et d’ergonomie.

Il existe d’autre part des objectifs spécifiques en faveur des élèves ou groupes d’élèves :– favoriser l’intégration des enfants et ado-lescents atteints d’un handicap ;– aider à l’intégration et à la scolarisation des élèves atteints de maladies chroniques.

w Les interventionsPrises en charge individuelles des élèvesElles visent à repérer, évaluer, prendre en charge et éventuellement orienter les élèves

service de promotion

de la santé en faveur

des élèvesDSDEN 25

03 81 65 48 69

DSDEN 3903 84 87 27 20

DSDEN 70 03 84 78 63 07

DSDEN 90 03 84 46 66 13

Service médical& infirmier

Servicesanté social

présentant des problèmes, nécessitant une approche médico-psychologique.– les projets d’accueil personnalisé (PAI) et les projets personnels de scolarisation (PPS) permettent l’intégration des enfants ayant des problèmes de santé chroniques ou porteurs de handicap ;– les bilans de grande section de maternelle ou de 6e en collège sont systématiques ;– les examens à la demande sont faits par l’ensemble de la communauté éducative sur tous les niveaux ;– dans les infirmeries, les infirmiers(ères) assurent les soins d’urgence et proposent une écoute aux élèves ;– dans le champ professionnel, un examen est nécessaire pour ces situations médicales en fin de 3e et un bilan est systématiquement fait pour les élèves travaillant sur machines dangereuses.

Réponses aux situations d’urgence– Gestion des maladies transmissibles– Enfance en danger– Participation aux cellules d’écoute

Actions collectives de préventionElles se font dans le cadre du comité d’éduca-tion à la santé et à la citoyenneté (CESC). Les sujets abordés sont multiples : hygiène bucco-dentaire, équilibre nutritionnel, conduites addic-tives, éducation à la sexualité, harcèlement, ...

Interface Éducation nationale/autres institutionsLe partenariat se crée en particulier avec les réseaux de santé, les jeunes hospitalisés, les services de pédopsychiatrie mais également avec les acteurs de prévention et les collecti-vités territoriales comme les municipalités ou les conseils généraux.



Un réseau de médiateurs de l’Éducation nationale a été instauré par le décret n° 98-1082 du 1er décembre 1998. Le médiateur de l’Éducation nationale et les médiateurs académiques sont nommés directement par le ministre et leur action est bénévole.

w Missions Les médiateurs reçoivent les réclamations d’ordre exclusivement individuel concernant le fonctionnement du service d’éducation, de la maternelle à l’enseignement supérieur, émanant :– des usagers (parents d’élèves, lycéens, étudiants) ;– de tous les agents de l’Éducation natio-nale, quel que soit leur statut.

La réclamation doit être faite, par écrit (lettre, fax, ou courriel) et seulement lorsqu’un différend avec l’administration de l’Éducation nationale n’a pas trouvé de solution amiable.Le recours au médiateur ne peut donc in-tervenir qu’après une démarche auprès de l’autorité responsable (recteur, inspecteur d’académie, inspecteur de l’Éducation natio-nale (IEN), chef d’établissement, directeur d’école), suivie d’une réponse négative ou d’absence de réponse.Le médiateur académique peut être saisi quand la réclamation concerne une décision prise par un établissement (école, collège, lycée, université, etc.) ou un service rele-vant d’une académie (direction des services départementaux de l’Éducation nationale, rectorat, centre régional des oeuvres univer-sitaires et sociales – Crous, centre national d’enseignement à distance - Cned, etc.).

médiateur académique


Le médiateur de l’Éducation nationale peut être saisi quand une réclamation concerne une décision prise par les services centraux du ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur ou par un établis-sement à compétence nationale (Onisep, CANOPÉ, etc.).

Le médiateur va étudier la réclamation et les éléments du dossier. Si l’affaire est rece-vable, il va se rapprocher de l’autorité qui a pris la décision contestée pour rechercher, par le dialogue, une solution au litige. Son rôle est alors de convaincre son inter-locuteur de la nécessité de faire évoluer une décision, une interprétation, de proposer une autre solution.

Plus d’informations sur : Eduscol - http://goo.gl/McCnck

Site officiel de l’administration française :http://goo.gl/caqbdP


Partenaires éducatifs à part entière, les asso-ciations proposent des activités pendant ou en dehors du temps scolaire, dans le respect des projets d’école et d’établissement. L’agré-ment du ministère chargé de l’Éducation na-tionale garantit que l’association respecte les principes de l’enseignement public.En complémentarité des enseignements, de nombreuses associations ont développé une expertise et un savoir-faire dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté, du vivre en-semble, de l’accompagnement à la scolarité avec les classes de découverte, les séjours de vacances, les centres de loisirs, et dans la formation des enseignants, éducateurs, animateurs, etc.Huit associations sont ainsi soutenues par le ministère de l’Éducation nationale et pré-sentes dans l’académie de Besançon :– la Ligue de l’enseignement ;– les Pupilles de l’enseignement public (PEP) ;– les centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CEMEA) ;– l’Office central de la coopération à l’école (OCCE) ;– les Francas ;– l’Association régionale des œuvres éduca-tives et de vacances de l’éducation nationale (AROEVEN) ;– Jeunesse en plein air (JPA) ; – les Éclaireuses et éclaireurs de France (EEDF).

Acteurs de la vie éducative de l’académie, les associations complémentaires peuvent apporter leurs compétences au sein des établissements, en lien avec le projet acadé-mique, dans les domaines suivants (liste non exhaustive) :- formation des délégués (OCCE, Francas, Céméa, AROEVEN) ;

associations complémentaires

de l’école

- éducation à la citoyenneté (PEP, Ligue de l’enseignement, OCCE, JPA, Francas, EEDF, AROEVEN, Céméa) ;- solidarité PEP, Ligue de l’enseignement, JPA ;- arts et culture (Céméa, Ligue de l’enseigne-ment, OCCE) ;- accompagnement éducatif (PEP, Ligue de l’enseignement, Céméa, EEDF) ;- classes découverte (PEP, Ligue de l’ensei-gnement, JPA, AROEVEN) ;- formations au brevet d’aptitude aux fonc-tions d’animateur - BAFA (AROEVEN, EEDF, Céméa, Francas) ;- parentalité (Céméa, PEP) ;- éducation à l’environnement et au dévelop-pement durable (OCCE, Francas) ;- prévention de la violence (OCCE, EEDF)- prévention des conduites addictives (Ligue de l’enseignement) ;- apprentissage de l’autonomie (EEDF) ;- lutte contre l’illettrisme (OCCE) ;- actions internationales (Francas) ;- soutien à la vie associative (Ligue de l’en-seignement, AROEVEN) ;- scolarisation des élèves à besoins particu-liers (PEP).

Les associations complémentaires dans l’académie : http://goo.gl/OZUXPm

Les associations complémentaires au niveau national : http://goo.gl/lYCnWO




Ce réseau est ouvert dans les quatre départe-ments dans le cadre de la convention signée entre l’Éducation nationale et la mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN).

Ce réseau offre un lieu confidentiel d’écoute, de prévention, d’aide et de suivi pour tous les personnels de l’Éducation nationale qui rencontrent des difficultés personnelles ou professionnelles.Tous les personnels concernés peuvent désor-mais en parler, en toute confidentialité, dans un lieu neutre à un psychologue clinicien, spé-cialement formé pour ce dispositif (une à trois séances gratuites de 45 mn).

Le réseau propose de plus des ateliers de formation et d’échanges collectifs autour des risques professionnels animés par des spé-cialistes.

EAEEspace d’accueil et d’écoute, gratuit pour tout personnel de l’éducation nationale qui :– rencontre des difficultés personnelles et / ou professionnelles ;– a des relations difficiles avec les élèves, ses collègues, la hiérarchie ;– éprouve de l’agressivité, de la lassitude, une démotivation ;– se sent isolé, dévalorisé, angoissé ;– se sent dépendant...

Parler en toute confidentialité, faire le point et être conseillé par une psychologue

EAE – Sur rendez-vous Doubs 03 81 51 93 37 4 rue Louis-Garnier 25000 Besançon

Jura 03 84 35 17 56 480 route de Besançon 39000 Lons-le-Saunier

Haute-Saône 03 84 75 67 18 9 rue de la Montillotte 70000 Vesoul [email protected]

Territoire de Belfort 03 84 57 31 30 Centre des 4 as Rue de l’As de Carreau 90000 Belfort

réseau « PAS »prévention

aidesuivi

Doubs 03 81 51 93 37

Jura03 84 35 17 56

Haute-Saône 03 84 75 67 18

Territoire de Belfort 03 84 57 31 30


w SécurisationQuand les troubles ont leur origineà l’extérieur de l’établissement.Ce que l’EMS apporte :– dissuader les fauteurs de troubles par la présence et le dialogue ;– identifier le problème, cerner les causes, définir une stratégie d’action ;– échanger des informations et favoriser la coordination entre les acteurs locaux de la sécurité publique et l’établissement ;– sensibiliser les élèves aux risques et à leurs conséquences.

Quand les troubles sont la consé-quence d’incidents internes dégéné-rant en débordements individuels ou collectifs.Ce que l’EMS apporte :– analyser la situation, définir une stratégie de sortie de crise ;– écarter provisoirement et prendre en charge les fauteurs de troubles ;– protéger les élèves et les personnels menacés ;– rappeler les risques, les sanctions encou-rues, responsabiliser ;– protéger les locaux et éviter la dégra-dation.

w PréventionQuand des facteurs préoccupants sont signalés.Ce que l’EMS apporte :– élaborer et mettre en œuvre des programmes d’actions ;– analyser les causes, les tensions et les violences ;– renforcer l’organisation des établissements en matière de sécurité ;

équipemobile

desécurité


– participer à l’élaboration ou à l’actualisation du diagnostic partagé ;– mettre en place un dispositif sécurité.

w L’accompagnement : aide, conseil et informationCe que l’EMS apporte :– aider à la gestion des tensions ;– contribuer à l’accompagnement des vic-times dans leurs démarches ;– analyser les expériences et apporter des conseils stratégiques ;- donner des conseils sur les suites juri-diques et accompagner éventuellement des dépôts de plainte ;– informer les personnels sur les conduites à tenir ;– aider à l’élaboration de protocoles adaptés au contexte.




Le CESC académique définit une politique aca-démique à partir des orientations nationales. Il s’inscrit dans le programme « vie de l’élève » dans lequel prennent place l’éducation à la citoyenneté et la lutte contre la violence.

Son rôle est de sensibiliser et de conseiller les établissements, de proposer un accompa-gnement méthodologique dans la définition d’un projet CESC et d’accompagner dans la démarche d’évaluation.

Il propose aux personnels des formations thé-matiques sur des thèmes variés :– éducation à la sexualité ;– conduites à risques ;– repérage de la crise suicidaire ;– formation aux premiers secours ;– formations au sein des établissements.

w Au niveau de l’établissementLe CESC s’inscrit dans le projet d’établisse-ment. Il propose des actions au plus près des réalités du terrain avec la communauté éducative, les parents, les collectivités terri-toriales et partenariales.

Il permet de :– contribuer à l’éducation à la citoyenneté ;– préparer le plan de prévention de la violence ;– proposer des actions pour aider les parents en difficultés et lutter contre l’exclusion ;– définir un programme d’éducation à la santé, à la sexualité et de prévention des conduites addictives.

CESC académique

comité d’éducation

à la santéet à la citoyenneté


Des exemplesde mise

en application de la démarche


Cette partie présente quelques exemples d’actions portant

sur l’amélioration du climat scolaire en fonction

des différents facteurs.Le thème de la coéducation

n’est pas traité dans cette partie mais donnera lieu à une publication

académique ultérieure réalisée par le groupe académique

« liens école/parents » qui inclut les fédérations de parents d’élèves.


n Exemples de mise en application de la démarche

w Éléments de diagnosticActes d’incivilité constatés au collège.

w Objectifs – Mieux se sentir au collège, notamment sur le temps de la demi-pension.- Responsabiliser et rendre autonomes les élèves en les impliquant dans des projets.– Mener des actions pédagogiques pluridis-ciplinaires sur l’alimentation, la réduction des déchets, le gaspillage alimentaire, les circuits courts, les jardins pédagogiques, ...– Faire apprécier aux élèves des disciplines qu’ils n’apprécient pas forcément.

w Descriptif– La cuisine est-elle devenue un art au gré du temps ? Réflexion en Histoire de l’art. – Réalisation d’un banquet médiéval pour 420 convives avec un restaurateur extérieur.– Concours de réalisation des ordonnances des menus et des blasons.

w Actions engagées– Collaboration avec les professeurs de latin, de français, d’histoire, de menuiserie, d’art plastique, de musique, de cuisine en section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), les conseillers principaux d’éducation (CPE), l’équipe de restauration et un intervenant extérieur.– En cuisine : réalisation d’un repas élaboré avec le restaurateur Stéphane Dournel.– En cours de cuisine SEGPA : réalisation de sachets de friandises médiévales (lots réali-sés pour le concours), décoration des tables et des salles de banquet.– En cours de musique : chants médiévaux sous forme de fabliaux.– En cours de français : fabliaux contés en

banquet médiéval

collègeJules Grévy

Poligny

Stratégie d’équipe

costumes d’époque, décoration du centre de connaissances et de culture (3C), ex centre de documentation et d’information (CDI).– En cours de menuiserie avec les SEGPA : réalisation de trophées en bois et réalisation de blasons pour décorer les selfs et le hall du collège.– En cours d’art plastique : réalisation de décorations et de menus en vieux français.– Avec le restaurateur : coordination de la partie cuisine et décoration du self.– Intermittents du spectacle : animation du banquet avec les élèves.

w Impact et résultats– Diminution des gestes d’incivilité, déve-loppement chez les élèves du sentiment de respect et d’appartenance à l’établissement.– Reconnaissance du service de restauration par l’ensemble des usagers.– Initiation d’un travail collaboratif.

w Liens relatifs à l’action– « La cuisine, un art au gré du temps » Collège de Poligny : http://goo.gl/ArZMsd – Christophe Demangel sur Facebookhttp://goo.gl/LcGecY– Déchets : outils et exemples pour agirhttp://goo.gl/sf57yB



w Éléments de diagnostic– Nombre important de sanctions et d’exclu-sions.– Des élèves récidivistes.

w Causes identifiées– Mauvaise prise en charge des élèves exclus. – Absence de mesures d’aide et de respon-sabilisation.

w Objectifs– Donner du sens à l’exclusion et à la sanc-tion.– Prendre en charge les élèves exclus.– Responsabiliser les élèves et leur permettre de réfléchir aux conséquences de leurs actes, leur apporter une aide pédagogique afin d’éviter la récidive.

w Action engagéeMise en place d’un suivi individualisé lié à l’exclusion scolaire.Il s’agit de retirer temporairement (un jour ou deux) l’élève qui a transgressé les règles de la classe, afin qu’il puisse réfléchir à son attitude. La commission vie scolaire met en place un programme que l’élève est invité à accepter.

MatinRemédiation pédagogique, personnalisée et individualisée.

Après-midiRemédiation éducative selon la faute com-mise et prévention de la récidive.

Intervenants internesAssistant d’éducation (AED) du module relais vie scolaire, conseiller d’orientation psycho-

mesurede

responsabilisationcollège

Romé de l’IsleGray

Justice scolaire

logue (COP), service médico-social.Intervenants externesBureau information jeunesse, éducateur de quartier, associations de quartier.

w RésultatsDe septembre 2011 à janvier 2014– Le nombre d’exclusions d’un ou deux jour(s) est passé de 48 à seize.– Le nombre d’exclusions de plus de trois jours est passé de quinze à un.– Le nombre d’élèves sanctionnés est passé de 35 à dix-sept. – Il n’y a plus d’élève récidiviste (de seize à zéro).



w Éléments de diagnostic– Un public fragile avec un faible ancrage des savoirs, des niveaux hétérogènes difficiles à gérer et une ambiance de classe difficile et peu propice au travail.– Une équipe d’enseignants tentée d’expé-rimenter et de développer une nouvelle ap-proche pédagogique, plus satisfaisante.– Des professeurs qui font l’hypothèse que la suppression de la note chiffrée évitera l’effet de la note sanction pour les élèves les plus fragiles.

w Objectifs– Valoriser les compétences disciplinaires développées par les élèves sans avoir recours à la note scolaire.– Chaque élève construit son profil de com-pétences. – Développer autonomie et estime de soi, entre-aide et tutorat entre élèves.– Développer des parcours personnalisés dans un cadre collaboratif, mettre en évi-dence le profil de chaque élève afin d’affiner le projet professionnel.

w Actions engagées– Une classe complète (24 élèves) sur les trois niveaux du bac pro systèmes électro-niques numériques - SEN (seconde, première, terminale).– Mise au point d’une démarche d’évaluation commune à toutes les matières.– Utilisation d’un logiciel web de suivi des acquis en termes de compétences : CERISE – Développement de l’auto-évaluation et utilisa-tion d’outils TICE (technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) : cartes heuristiques, vidéos, tableau numérique interactif (TNI), logiciel de simulation.

classesansnotelycée

professionnelDenis Diderot

Bavilliers

Justice scolaire

w Impact– Sur les acquis des élèves : meilleure impli-cation dans les apprentissages. Les élèves les plus faibles restent mobilisés et ne dé-crochent pas.– Meilleur climat de travail (entraide et tuto-rat) avec des élèves qui développent autono-mie dans le travail et confiance en eux.– Sur les pratiques des enseignants : change-ment de posture de l’enseignant. Lien plus étroit entre les situations proposées aux élèves et les compétences des référen-tiels. Travail en équipe qui permet une autre prise en charge des élèves.– Sur l’école/l’établissement : renouvelle-ment de l’expérimentation pour trois ans en bac pro. SEN pour une classe et extension à la filière CAP préparation et réalisation d’ou-vrages électriques (PROELEC) en deux ans. – Travail sur le lien entre le collège et le lycée sur les items du socle commun de connais-sances, de compétences et de culture.

w Lien relatif à l’action – Expérimentations 2012-2013 : http://goo.gl/aelHo8



w Éléments de diagnostic– Malentendus sur les compétences visées en français. Posture de l’élève centrée sur une tâche simple : recopier sous la dictée du professeur.– Difficulté, dans des classes très hétéro-gènes, à investir la préparation aux épreuves écrites et orales du baccalauréat : attente de fiches « clés en main » à mémoriser.– Réticence d’une partie du groupe à s’impli-quer dans les recherches et échanges, malgré les sollicitations.– Besoin, pour le professeur de rompre avec les échanges oraux dont il est systématique-ment le pivot, de ne pas attendre seulement des élèves qu’ils prennent la parole pour four-nir, brièvement, la réponse attendue.

w Objectifs– Rendre chaque élève plus actif et, progres-sivement, plus autonome, en sortant du cours dialogué classique.– Développer des attitudes essentielles : res-ponsabilité, esprit d’équipe, entraide, posture réflexive.– Favoriser les interactions et la coopération entre pairs.– Entraîner les élèves à la communication écrite et orale en vue du baccalauréat.

w Actions engagées– Les élèves formulent collectivement les grands axes de réflexion puis forment des groupes de quatre, chaque groupe travaillant sur un seul de ces axes.– Pour plusieurs groupes, un rapporteur expose à l’oral le résultat des investigations.– Les idées sont débattues, précisées, orga-nisées collectivement, sous la houlette du professeur.

élèvessecrétairesde séance

en coursde français

lycéeFollereau

Belfortpremières S et STI

Pédagogie& coopération

Au cours de ces échanges, de deux à quatre secrétaires de séance prennent des notes qu’ils retravailleront, feront valider par le professeur, puis mettront à disposition sur l’espace numérique de travail (ENT) de la classe, dans un délai imparti.

w Impact– Implication accrue des élèves dans l’éla-boration de traces orales et écrites, ces der-nières constituant les supports de révision pour les épreuves anticipées de français.– Motivation des élèves : les rapporteurs à l’oral et les preneurs de notes accomplissent une tâche finalisée ; responsabilité claire, généralement appréciée, vis-à-vis de leur groupe et de leur classe.– Intérêt marqué pour le travail en équipe, mais aussi réinvestissement du travail per-sonnel en classe et hors de la classe.

w Lien relatif à l’action http://goo.gl/ExeTQY



w Éléments de diagnostic– Sécurité, bien-être, santé mentale sont les déterminants des apprentissages.– La qualité des relations socio-affectives fa-vorise la transmission, donc la persévérance.

w Objectifs– Construire une école inclusive, ouverte, empathique : reconnaissance de l’élève comme sujet de ses apprentissages, respect de toutes les diversités, cognitives, sexuelles ou ethniques.– Politique pro-active de lutte contre les dis-criminations et l’intimidation.– Développer un sentiment d’appartenance à sa classe et à son établissement.

w Actions engagées– Programme d’accueil des nouveaux arri-vants, incluant aménagements linguistiques et démarches de construction identitaire.– Programme « douance » destiné aux nom-breux élèves à haut potentiel.– Dépistage systématique des élèves à risque de dépression ou autre problème de santé mentale, en partenariat avec des praticiens médicaux.– Implication des élèves dans la réflexion sur les enseignements dispensés : leurs représentants siègent au Conseil scolaire (échelon départemental) et au comité consul-tatif d’élèves réuni chaque mois au ministère ontarien de l’éducation.

w Actions engagées impliquant directe-ment les élèves – Activités pour construire un sentiment d’appartenance, comme l’élaboration d’un « Yearbook », recueil annuel, abondamment illustré, valorisant projets et engagements,

l’exemplecanadien,

unepédagogie

del’implication

lycéesanglophones

etfrancophones

d’Ottawa

Pédagogie & coopération

productions et créations individuelles et col-lectives. Yearbook réalisé dans le cadre d’un enseignement dédié impliquant les profes-seurs de français et d’arts visuels.– Aménagement des classes comme espaces pédagogiques. Affichage et disposition en îlots généralisés : mise en évidence des productions d’élèves, portes d’entrée des salles de classe transformées en portiques de bienvenue, affichages méthodologiques systématiques, centrés sur l’explicitation de stratégies d’apprentissage et d’auto-évalua-tion ; célébrations des individus, des réus-sites, des « valeurs de caractère » (les vertus personnelles).– Prévention active des discriminations et du harcèlement : lutte systématique contre l’« intimidation » (harcèlement criminalisé au Canada en 2013) à l’aide d’affiches pla-cardées dans tout l’établissement, élaborées par les élèves eux-mêmes, incitant non seu-lement les victimes, mais aussi les témoins à parler. Aide de la direction à la création d’un club « gays et alliés », qui reçoit pour mission d’éduquer les autres élèves à la diversité des orientations sexuelles et à la thématique du genre.



w Rôle des élèves dans la construction des compétences– Ménager, au sein des séances, des phases individuelles et donner aux élèves du temps pour chercher, analyser, mais aussi confronter leurs idées, s’aider les uns les autres et prendre ainsi l’habitude de coopérer ; circuler dans la classe pour apporter, prioritairement aux élèves les plus en difficulté, l’étayage nécessaire et pour inciter les plus timides à prendre la parole dans la phase d’oral collectif qui suivra, en les prévenant qu’elle leur sera donnée pour parta-ger une réponse jugée intéressante : les petits parleurs se voient ainsi légitimés et sécurisés dans leur participation orale. – Déléguer aux élèves ce qui peut l’être : leçons préparées par un petit groupe pour la classe (en commençant par des leçons de révision), exposés pour contextualiser, introduire ou pro-longer l’étude d’une œuvre ou d’un point du programme en cours, exercices ou évaluation à destination d’autres élèves (du même niveau ou d’un autre), synthèse d’une séance ou d’une séquence (d’abord élaborée individuellement puis dictée au professeur et négociée collec-tivement), affiches méthodologiques, présenta-tions d’ouvrages en lien avec le catalogue du centre de connaissances et de culture (3C), ex centre de documentation et d’information (CDI), banque de textes littéraires en version audio enregistrés par les élèves... – Développer le tutorat élève-élève, au sein d’une même classe ou d’un même établisse-ment, dispositif bénéfique tant pour le tutoré que pour le tuteur, appelé à exploiter ses connaissances dans la relation d’aide, à les vérifier si nécessaire, et ainsi à les consolider.

w Tâches complexes et pédagogie de projet– Systématiser la réalisation de travaux col-

autresexemples d’actions possibles

Pédagogie& coopération

De multiples pratiques pédagogiques

favorisant démarches collaboratives et

productions autonomes contribuent

à l’amélioration du climat scolaire

et au sentiment d’appartenance de tous

à l’établissement

lectifs tout au long du cursus scolaire pour renforcer la coopération entre les élèves : création de sites web, échanges de classe à classe, e-twinning, défis-lecture, complé-ments apportés par une classe aux travaux de celle qui l’a précédée (par exemple, amen-dements et ajouts à des fiches de lecture produites l’année précédente et enregistrées dans l’ENT).– Valoriser les projets fédérateurs : inscrire des élèves à des concours académiques ou nationaux, notamment sur des thèmes liés au climat scolaire (égalité filles-garçons, lutte contre les discriminations, contre le harcè-lement, ...), leur faire élaborer des fresques ou des plantations améliorant le cadre de vie, préparer des spectacles, organiser dès le premier trimestre une journée des talents, ...

w Modalités d’évaluation – Développer les pratiques évaluatives encou-rageantes et formatives (contrôle type distribué en amont, possibilité de repasser l’examen, d’améliorer sa production en fonction de pistes détaillées par l’enseignant et sa note, etc.) afin que les notations reflètent mieux les efforts accomplis et soient moins anxiogènes.– Corréler la notation à une évaluation par compétences, ces dernières étant explicitées en même temps que les critères de réalisation des productions, qui peuvent être négociés avec la classe.– Ménager des temps spécifiques à des activités permettant à chacun de mesurer ses progrès, par exemple en faisant retour, en fin de trimestre, d’année ou de cycle, sur des productions antérieures (stockées dans les classeurs, mais aussi dans les ENT).



w Éléments de diagnostic– Problèmes de vie scolaire impliquant un grand nombre d’utilisateurs de réseaux so-ciaux et sites internet d’échanges ainsi que de smartphones.

w ObjectifsDans le cadre de l’action CESC, expérimen-ter un programme de prévention adapté de l’expérience Medienhelden à Berlin :– sensibiliser les élèves aux conséquences et aux risques juridiques ;– réduire le cyber-harcèlement et augmenter l’autoprotection en ligne.

w Action engagéeProgramme d’intervention préventive, d’une durée de sept semaines, mis en œuvre par des professionnels extérieurs, l’équipe éducative, les parents et les élèves :

Semaine 1Neuf séancesRéunions, films, débats, jeux de rôle, quizz, retours d’expériences.

Semaine 2Définition et conséquencesIntervention d’un représentant de la police municipale en heure de vie de classe (défini-tions, atouts et dangers).

Semaine 3Sentiments et perspectivesRéunion animée par l’équipe éducative (pro-jection d’un clip, débat).

Semaine 4Quand parler de cyber harcèlement ? Jeux de rôle et débats.

sensibilisation au cyber

harcèlementcollègede l’Arc

Dole

Préventiondes violences

et luttecontre

le harcèlement

Semaine 5Comment se défendre et défendre les autres sur Internet ?Ateliers en cours de technologie : visite de sites internet, création d’affiches et enquête de fin.www.jeunes.cnil.frwww.e-enfance.orgwww.clicksafe.be/splash/frhttp://eduscol.education.fr/internet-responsable/communication-et-vie-privee

Semaine 6Évaluation du dispositif

Semaine 7Information des parents et remise d’une attes-tation de stage

w Impact– 35 % des élèves estiment avoir changé leurs habitudes.– 60 % déclarent regarder les vidéos autrement.– 90 % demandent l’avis de la personne inté-ressée avant de publier quelque chose sur elle.



w Éléments de diagnostic2012-2013 Collège rural, climat scolaire relativement calme, avec quelques débordements à déplo-rer pour les classes de troisième à la fin de l’année : tenue vestimentaire inadaptée, inso-lences, agitation, dégradations...Les équipes ont à faire face à des problèmes de discipline inhérents à tout établissement scolaire, ni plus, ni moins. De nouvelles règles sont fixées pour la fin de l’année 2014, afin de pallier cette difficulté.

2013- 2014 Le mal-être de certains élèves est de plus en plus palpable : climat tendu dans quelques classes, augmentation des moqueries, vio-lences verbales et physiques dans les couloirs et dans la cour... Prise de conscience des équipes que quelque chose ne va pas.

w Objectifs– Comment soulever le problème du harcèle-ment et comment libérer la parole. – Faire réfléchir le groupe qui crée le film.– Faire réfléchir les autres après visionnage du film.

w Action engagée Participer au prix « Mobilisons-nous contre le harcèlement » Avec quels élèves ? Le groupe de parole du Forum Animé par le professeur documentaliste et un intervenant extérieur, ce groupe fonctionne depuis septembre avec une vingtaine d’élèves de différents niveaux. Il a pour but d’offrir un espace de parole libre dans un cadre bien-veillant. Un enseignant de français vient se joindre à eux afin de finaliser le projet.

réalisationd’un film de

sensibilisationsur le

harcèlementscolaire

collègeFélix Gaffiot

Quingey

Préventiondes violences

et luttecontre

le harcèlement

Comment ? – Écriture de contes par les élèves de sixième. – Proposition du principe du conte pour le film aux élèves du forum.– Questionnement sur la situation finale : heureuse ou pas ? – Choix d’une situation malheureuse.– Écriture d’un synopsis à modifier par les élèves.– Prise en compte des modifications.– Tournage et montage en collaboration avec un ancien élève du collège.– Comment soulever le problème du harcè-lement.– Comment libérer la parole.

w Impact– Le film remporte le prix « coup de cœur » du jury académique.– Le film est un outil de sensibilisation pour tous les élèves du collège.



w Éléments de diagnostic– Les exclusions favorisent la déscolarisation au sein de l’établissement.– Elles renforcent les difficultés scolaires des élèves en les privant d’une partie des ensei-gnements.

w Causes identifiéesAbsence de mesures d’aide et de responsa-bilisation.

w Objectifs– Faire participer les élèves à des activités de solidarité, culturelles ou de formation, à des fins éducatives, en dehors des heures d’enseignement.– Éviter un processus de déscolarisation tout en permettant à l’élève de témoigner de sa volonté de conduire une réflexion sur la por-tée de son acte.– Aider l’élève à prendre conscience de ses potentialités et favoriser un processus de res-ponsabilisation.

w Objectifs pédagogiques– S’inscrire dans le socle commun de com-pétences.– Renforcer la connaissance des métiers et la connaissance des institutions.– Renforcer des compétences relationnelles, d’entraide, qualité d’expression, présentation de soi, courtoisie, autonomie, responsabilité, apprentissage des règles de sécurité.– Illustrer la transférabilité des compétences de savoir-être ailleurs qu’en milieu scolaire.

w Action engagéeSignature d’une convention de partena-riat avec la ville de Belfort– Les mesures de responsabilisation se

partenariatavec la ville

de Belfort pour la mise

en œuvre des mesures de

responsabilisationcollègeVaubanBelfort

Pratiquespartenariales

déroulent dans différents services : action culturelle (musée du château, bibliothèques municipales), sports (gymnase).– L’accueil des élèves se fait du lundi au sa-medi, prioritairement le mercredi après-midi et le samedi matin (3 h par jour maximum). – Un animateur jeunesse de la Ville de Belfort assure le tutorat durant la mesure.

Activités confiées :– participer aux travaux d’entretien des locaux, des équipements et des espaces ;– contribuer au rangement, tri, inventaire, gestion des stocks ;– contribuer à l’accueil des usagers et au ser-vice qui leur est rendu ;– réaliser un travail d’intérêt scolaire, culturel, artistique, éducatif, sportif...

w Impact et résultats– 100 % des élèves et familles concernés satisfaits de cette mesure.– Nette amélioration du comportement de la majorité des élèves concernés.



w Éléments de diagnostic– Dégradations dans l’établissement com-mises par un demi-groupe de neuf élèves et manque de respect vis-à-vis d’un professeur.

w Objectifs– Permettre à chaque élève de comprendre la portée de ses actes au regard du règlement intérieur. – Inscrire le comportement de l’élève dans une dynamique constructive de responsabi-lisation et favoriser le développement d’une image positive de soi chez l’élève afin de le réintégrer dans le système. – Élaborer une démarche de co-responsabi-lité avec les parents et les enseignants.– Faire intervenir un partenaire extérieur ayant une expertise et un savoir-faire dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté et du vivre ensemble.

w Action engagéePartenariat avec l’Union régio nale des pu-pilles de l’enseignement public (URPEP)– Rédaction d’un contrat « élève-parents-établissement » contenant l’objectif de la mesure, les jours et horaires de réalisation. L’établissement a rencontré chaque famille pour la signature de ce contrat.– Phase de réflexion avec une psycho-pra-ticienne : recherche, échange, production écrite en lien avec les faits.– Phase de réalisation de la production : créa-tion d’un totem porteur de messages sur le respect. Réalisé en bois avec le professeur concerné par le chahut, le socle étant réalisé avec leur professeure de plâtrerie. – Phase de valorisation du travail accompli : inauguration du totem avec article dans la presse et en présence de la direction, des en-

réalisationd’un totem

lycéePierre-Adrien

PârisBesançon

3e prépa-pro

Pratiquespartenariales

seignants, de la vie scolaire, de quelques ins-pecteurs, de quelques parents et des élèves.

w Le projet Réalisation d’un Totem sur six semaines à rai-son de deux heures hebdomadaires en dehors des cours. Travail encadré par le professeur dans le cours duquel s’est déroulé le chahut, l’équipe pédagogique, les CPE, la psycho-praticienne.Les élèves se sont répartis dans trois groupes correspondant à trois axes de travail prédéfi-nis : travail autour de l’incivilité, du respect, du matériel et des matériaux.

w Impact et résultats– Fierté des élèves d’être allés jusqu’au bout du contrat, d’avoir réussi à se surpasser, d’être reconnus et présentés lors de la céré-monie d’inauguration.– Fierté de la communauté éducative d’avoir transformé une sanction (image négative) en un projet valorisant avec une forte valeur ajoutée de responsabilisation (image posi-tive).– Aucune dégradation en atelier n’a été constatée dans les douze mois qui ont suivi la mesure de responsabilisation.



w Éléments de diagnostic– Un établissement extrêmement bruyant d’où des élèves qui n’étaient pas en mesure de se consacrer pleinement aux apprentissages.– Des élèves qui n’ont pas l’appétence suf-fisante pour s’impliquer pleinement dans le travail personnel hors du collège.

w Objectifs– Permettre aux élèves de ne pas se disperser dans le travail scolaire.– Apporter davantage de calme dans l’éta-blissement.– Permettre d’aborder la tâche complexe en classe.

w Actions engagées– Durée d’une séquence de cours passée à 1 h 30 pour éviter la dispersion des appren-tissages. La journée s’organise de la façon suivante :Matin : 1 h 30 – 1 h 30 et 1 h Après-midi : 1 h 30 et 1 h 30– Cinq cours au lieu de sept dans la journée : travail personnel pour cinq matières au lieu de sept. Il en va de même pour les enseignants. – Le nombre d’interclasses a diminué, l’établis-sement est devenu beaucoup moins bruyant.– Les enseignants ont revu l’organisation des apprentissages sur la semaine. Organiser des travaux plus longs est plus aisé.– Regrouper les cours de SVT et physique sur un semestre (une matière par semestre à raison de 3 heures par semaine au lieu de 1 h 30) a montré des résultats très intéressants sur les résultats.

w Impact– Cette nouvelle organisation a contribué à

réorganisationdu tempsscolaire

collègeDenis Diderot

Besançon

Qualitéde vie

l’amélioration du climat scolaire. Les élèves se sont exprimés pour dire qu’ils étaient satis-faits de la nouvelle organisation. – + 1 point par moyenne de classe en sciences de la vie et de la Terre (SVT) et en physique-chimie.– Apaisement de la situation.

L’objectif est d’aller plus loin :– aménagement de l’emploi du temps en fonction du besoin des activités mises en place ;– annualisation du temps d’enseignement discipline par discipline en touchant très peu au volume total hebdomadaire pour les élèves et les enseignants.

w Ressource relative à l’action Se reporter à l’ouvrage d’Aniko Husti chez Hachette Éducation : « La dynamique du temps scolaire ».



w Éléments de diagnostic– Études trop bruyantes, élèves qui ne tra-vaillent pas et se font souvent punir.– Beaucoup de rapports rédigés par les assistants d’éducation (AED) suivis de puni-tions.

w Causes identifiées– Élèves très bruyants. – Impossibilité de travailler en groupes sans perturber l’étude.– Ils devaient se déplacer ou déplacer le mobilier. – Difficulté pour les surveillants à gérer ces études bruyantes avec des élèves très agités.

w Objectifs– Rendre les études plus calmes et sereines. – Faire en sorte que ceux qui veulent travail-ler puissent le faire dans de bonnes condi-tions.

w Action engagéeÉlaboration d’une charte– Installation des tables en îlots (groupe de six au maximum) pour favoriser travail de groupe. Les bavardages sont tolérés mais à voix basse.– Installation d’une bibliothèque, chaque élève qui ne travaille pas a la possibilité d’emprunter un livre, un sudoku ou mot croisé. – L’objectif est d’occuper les élèves et qu’au-cun ne soit devant sa table à ne rien faire.

w Impact et résultats qualitatifset/ou quantitatifs

n Du côté des AED : – gestion des études plus facile. Ils peuvent aider certains groupes dans leur travail.

salle d’étudesen îlots

collègeLouis Pasteur

Jussey

Qualitéde vie

La surveillance est plus simple, ils peuvent circuler autour des îlots.

n Du côté des élèves : – études plus agréables, moins bruyantes. Ils peuvent travailler à deux ou plus. Ils peuvent également dessiner ou lire.



w Éléments de diagnosticÀ la rentrée 2012, nous avons constaté que pendant un mois, les élèves de 6e pleuraient beaucoup, avaient du mal à prendre le rythme du collège, étaient angoissés, avaient peur des « plus grands ». Il nous est donc venu l’idée de monter un projet autour du tutorat par les pairs.

w Causes identifiées et personnes impli-quéesForts à priori des élèves sur le collège, sur les « plus grands ». La vie scolaire a été le témoin favorisé des ces angoisses de début d’année.

w Objectifs– Mettre en confiance les élèves de 6e dès l’entrée au collège et en amont (fin CM2).– Créer un climat propice aux échanges et au bien-être.

w Actions engagées– Recherche d’élèves volontaires de 4e et 3e (sur accord des coordinatrices des élèves de 5e).Chaque volontaire prend en charge dès la rentrée un ou plusieurs élèves de 6e afin de :– les mettre en confiance, dédramatiser leurs peurs ;– expliquer le fonctionnement du collège ;– les aider dans l’organisation de leurs affaires, dans la gestion de leurs sacs et de leurs casiers, en étant présents par un mot, un geste tout au long de l’année ou à la demande de l’une ou l’autre partie.

Une 1re rencontre entre tuteurs et tutorés a lieu lors de la visite du collège par les CM2 afin de créer les premiers contacts. Puis dès la rentrée les binômes se sont reformés et

tutoratspar les

pairscollège

Louis PergaudFaverney

Qualitéde vie

ont fonctionné à la demande tout au long de l’année scolaire. Un bilan a été distribué en juin aux tuteurs pour recueillir leur avis sur leur année en tant que tuteur.

w ImpactL’impact sur le bien-être au collège est évident : – peu de conflits au collège sur l’année sco-laire ;– aucun cas de violence grave ;– moins de passage à l’infirmerie pour du mal-être ou sans raison justifiée ;– un mieux être général, un climat de confiance serein, ce qui nous pousse à renouveler l’expé-rience pour la rentrée 2014, avec l’idée en fili-grane de former des médiateurs de vie scolaire.


Site national sur le climat scolaire :http://www.cndp.fr/climatscolaire

Site national sur le harcèlement scolaire :http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/

Ressources multimédia portant sur le harcèlement scolaire :http://goo.gl/LINwcU

Pédagogies innovantes :Lien vidéo « intelligences multiples »http://goo.gl/pEIcCKLien vidéo « pédagogie inversée »http://goo.gl/gn5pfMSite « pédagogies ouvertes »http://goo.gl/VF4r4SExpérithèque : Bibliothèque nationale des innovationshttp://goo.gl/zW4DPZ

Guide « Une école bienveillante face aux situations de mal-être des élèves » :http://goo.gl/2FAoXz

Note du centre d’analyse stratégique – janvier 2013 : « Favoriser le bien être des élèves, condition de la réussite éducative »http://goo.gl/if8veS

Ce guide académique ainsi que tous les questionnaires et outils réalisés par le groupe académique « climat scolaire » peuvent être téléchargés aux adresses suivantes :– Dropbox : http://goo.gl/UAOPYZ– Google drive : http://goo.gl/5qWygE

pour allerplus loin...


Le groupe académique « climat scolaire » ayant participé à la rédaction de ce guide est composé de :Éric Fardet, IA-DASEN1 70Antoine Neves – Proviseur vie scolaireSandrine Bermond – Chargée de mission climat scolaire

Catherine Dodane – Déléguée académique à la réussite éducativeDidier Thellier – Responsable académique de formationOlivier Apollon – Doyen des IEN ET EG IO2

Caroline Denoix – IEN EG3

Nicolas Magnin – IA-IPR4

Marie-Christine Clerc-Gevrey – IA-IPRNicolas Desormonts – IA-IPRSylvie Malo – IEN IO DSDEN5 90Patrick Vercey – CT6 Sécurité EMS7

Jean-Jacques Dagaeff – Conseiller préventionMartine Dienne – CT InfirmièrePhilippe Siclet – CT Service socialJean-Luc Robbe – CT MédecinJean-Paul Teyssier – Proviseur LP Tristan Bernard de BesançonYvan Schmitt – Principal collège Entre Deux Velles de SaôneMichel Vuillaume – Proviseur lycée Claude-Nicolas Ledoux de BesançonGuy Rathier – Proviseur LP Montciel de Lons-le-SaunierHervé Lucas – Principal collège Jean Jaurès de DamparisJean-Pierre Schmitt – Proviseur lycée Louis Aragon de HéricourtJean-Jacques Fito – Principal collège Vauban de BelfortChristine Gehin – Proviseure LP Denis Diderot de BavilliersGilles Lonchampt – Proviseur lycée Jacques Duhamel de DoleOdile Bertrand-François – CT Climat Scolaire DSDEN 70Céline Fallica – CT Climat Scolaire DSDEN 70Véronique Staine – Principale adjointe collège Albert Camus de BesançonLaurence Carbonneau – Principale adjointe collège Jean Rostand de Luxeuil-Les-BainsJean Skrabacz – Chef de division DEF2D8 DSDEN 39Martine Mayor-Olivos – Chef de division DEAE9 DSDEN 25Nicole Coletta – CT AS10 DSDEN 90

Ainsi que les enseignants chercheurs des laboratoires de la structurefédérative de recherche de l’ESPE de Besançon :Michel Boutanquoi – Université de Franche-Comté (UFC) - PsychologieLaurent Auzoult – Université de Franche-Comté (UFC) - PsychologieViolaine Kubiszewski – Université de Franche-Comté (UFC) - PsychologieGilles Ferreol – Université de Franche-Comté (UFC) - Laboratoire culture, sport, santé, société (C3S)

le groupe académique

« climat scolaire »

1 IA-DASEN inspecteur d’académiedirecteur académique

des services de l’Éducation nationale

2 IEN ET EG IO inspecteur de l’Éducation nationale,

enseignement technique, enseignement général,

information et orientation

3 IEN EG inspecteur de l’Éducation nationale,

enseignement général

4 IA-IPR inspecteur d’académie

inspecteur pédagogique régional

5 DSDEN direction des services départementaux

de l’Éducation nationale

6 CT conseiller technique

7 EMS équipe mobile de sécurité

8 DEF2D division élèves,

familles, 2nd degré

9 DEAE division des élèves

et d’appui aux établissements

10 AS assistante sociale


notespersonnelles


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10 rue de la Convention

25030 Besançon cedex

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Septembre 2014

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