Liste 6

Bjorn le Morphir Thomas Lavachéry L’École des loisirs Collection Médium

Bjorn est un jeune Viking qui vit dans le Fizzland. C'est un jeune homme qui est timide, il est en quelque sorte la honte de sa famille, car il est particulièrement médiocre aux combats et dans le maniement des armes, qualités indispensables pour un Viking. Un jour, alors que toute la famille est cloîtrée dans la maison car la neige “attaque” les gens et les tue, Bjorn affronte son frère en combat car son père l'a demandé. Or son frère est doué pour le maniement des armes et Bjorn se fait battre. Il est plein de honte, alors, dans ses rêves, toutes les nuits, il s'entraîne aux cotés d'un jeune homme sans visage, armé de son épée : Mordeuse. Personne ne sait rien de ces entraînements nocturnes et, bientôt, il devient extrèmement puissant. Ses talents se révélent lors d'un combat contre un être de neige quasiment-intouchable. Certains de sa famille commencent à le surnommer le morphir. Plus tard, alors que la maison s'est écroulée, il trouvera le moyen de sauver toute sa famille grâce à la découverte des galeries trolls. Plus tard encore, il affrontera le prince Dar, expert dans le maniement martial des armes, réputé dans le domaine viking comme un guerrier agile et puissant. Bjorn triomphera de lui et récupèrera l'épée de son père. Plus personne ne doute maintenant que c'est un Morphir. Mais le roi, ayant remarqué ses prouesses au combat, le convoque pour lui assigner une étrange mission...

Impressions personnelles

Je trouve ce livre très captivant, les aventures de Bjorn s'enchaînent sur un rythme infernal. Peut-être même trop infernal qui ne laisse pas parfois le temps aux lecteurs de

se reposer, mais cette caractéristique fait aussi partie du charme du livre. Je trouve quand même que cette aventure est trop courte et qu'elle mérite d'être approfondie (200

pages de plus auraient été bienvenues). Pour ces raisons, je ne donnerais que 15/20 à cet ouvrage, même si je trouve que ce

livre, en ayant été plus développé, aurait pu mériter un 18/20.

Timothée – Lycée Jules Haag – Besançon – Classe de 2nde G

J'ai lu Bjorn le Morphir. J'ai aimé le livre car c'est un roman fantastique qui parle d'une famille viking prisonnière d'un terrible ennemi : la neige. Le personnage principal Bjorn est timide et craintif mais il va se révéler un bon guerrier pour aider sa famille contre la neige. Malgré tout je trouve la description insuffisante. A nous de nous faire une idée de l'apparence des personnages. Avez-vous déjà vu un demi-troll ?

Classe de seconde, lycée Condorcet, Belfort

NAHORNYJ Laurantide 2nde 10 Lycée Victor Hugo Besançon

L L L L E C O I N D E S E C O I N D E S E C O I N D E S E C O I N D E S C R I T I Q U E SC R I T I Q U E SC R I T I Q U E SC R I T I Q U E S

SS ii mm pp ll ee Avec une soixantaine d’ouvrages à son actif, en partie pour la jeunesse, Marie-Aude Murail nous livre Simple, un roman rempli d’émotions et de réalisme. Sans artifice. Simple – d’où le titre-, jeune homme de 22 ans, s’amuse encore avec ses Playmobil et son fidèle ami, Monsieur Pinpin, le lapin en peluche, vedette de la couverture. Il ne supporte pas les « beaud’hommes » dans les « téphélones » et porte toujours son « vérolair » sur lui . . . non il n’est pas débile, il est « i-di-ot ». C’est son cadet, Kléber, qui doit veiller sur lui parce que leur père ne veut pas s’en occuper. Alors, pour Barnabé (son vrai nom) il faut choisir entre un retour à Malicroix, l’asile ou la vie avec son frère sous les regards intolérants. Tout sauf « l’institution pour débiles » ! Ainsi nous sont présentés les deux protagonistes. Tout au long du livre, nous vivons aux côtés de ces deux frères ; leurs problèmes comme leurs vrais moments de complicité. Simple qui, au premier abord, paraît encombrant et épuisant, s’avère être un personnage attachant et indispensable à tout son petit monde. Les plus réticents verront là un grossier cliché, plein de

mauvaise pitié. Néanmoins l’innocence troublante de Simple leur fera tout de suite oublier cette idée .Il finira même par les attendrir comme les autres lecteurs et tous les personnages qui l’ont trop vite sous-estimé (ses colocataires, ses voisins, son père,...).

Le sujet du handicap mental est loin d’être ordinaire ; il n’est donc pas « simple » à aborder. Cependant l’auteure l’exploite avec brio, clairement, sans détour. Marie-Aude Murail n’hésite pas à laisser passer Simple pour un vrai « boulet » lorsqu’il dépasse les limites. Il n’est alors pas question d’excuser son infirmité, il est « lui » malgré ses défauts. Nous ne nous prenons alors pas de mauvaise compassion pour ce jeune déficient mental. Si, à la fin, son entourage finit par l’accepter tel qu’il est, pourquoi toujours s’apitoyer ? Ce livre dénonce, avec un humour léger, l’intolérance et prône évidemment le respect. Chacun connaît certainement quelqu’un de « différent » comme Simple, quelqu’un qui n’est pas accepté. C’est pourquoi ce livre s’adresse à tous les âges : les « mômes » s’y retrouveront grâce au

vocabulaire enfantin de Barnabé, les adolescents s’attacheront peut-être à Kléber et à ses difficultés relationnelles, tandis que les adultes y remarqueront plutôt le côté « psychologique » du récit. Tout le monde peut entrer dans les jeux de Simple et de Monsieur Pinpin et s’en émouvoir. Au final, cette complicité entre Simple et nous, lecteurs, nous arrachera quelques larmes tant cet « i-di-ot » est loin de la débilité dont on voudrait trop « simplement » l’accabler. Que vous soyez ou non adepte des livres de vie quotidienne, vous n’échapperez pas au talent plein d’humour de Marie-Aude Murail et à l’innocence de Simple.

Simple, Marie-Aude MURAIL 2004 L’Ecole des Loisirs Medium 205 pages 10,50

Monsieur Pinpin, vedette de la ouverture de Simple

PPaarr MMéélliissssaa DDOOMMOONN

33°°

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DDeeuuxxVVeelllleess 2255666600

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Florian DÉBOIS 3°C Collège entre deux Velles, 25660 Saône

SSiimmppllee,, ddee MMaarriiee--AAuuddee MMuurraaiill L’École des Loisirs, 2004 Collection Medium 12 à 16 ans, 10.50 €

Marie-Aude Murail écrit depuis l’âge de 12 ans. Depuis toujours, elle veut donner aux enfants le

goût de lire et de grandir.

Barnabé, dit Simple a 22

ans d’âge civil mais 3 ans

d’âge mental. Sa vie est un

jeu perpétuel : quand il ne

s’amuse pas avec les

Playmobil, il dégaine son

« vérolair », ou il cherche

les « beaud’hommes »

cachés dans les téléphones,

les montre, les réveils… Le

meilleur ami de Simple est

Monsieur Pinpin, un lapin

en peluche farceur et très

bavard. Ensemble, ils

« pètent le gueule à

Malicroix », un institut

spécialisé où son père

l’avait envoyé car il ne

pouvait plus s’en occuper.

Kléber a 17 ans et une

lourde responsabilité pèse

sur ses épaules depuis qu’il

a délivré Barnabé, son frère,

de Malicroix. Les deux

frères s’installent dans une

collocation. Ils s’intègrent

peu à peu dans cet univers

où tout semble tourner

autour de Simple.

Mais un jour, une

inspectrice, envoyée par

Malicroix, sonne à la porte

de la collocation et décide

de ramener Simple à

l’institut. Aidé par les autre

« colocs », Kléber, le

« grand frère » protecteur

et Barnabé, « l’i-di-ot »

vont tout faire pour l’en

empêcher…

Marie-Aude Murail écrit

avec des mots de tous les

jours, des mots d’enfants,

des mots « simples » ce qui

rend la lecture très facile et

très agréable. L’écrivain

nous montre les difficultés

de la vie multipliées par le

handicap de Simple sans

pour autant tourner au

dramatique. Elle sait nous

faire passer les émotions,

les sentiments (angoisse,

hontes, joie, amour). De ce

fait, nous nous mettons

facilement dans la peau des

deux personnages et nous

sommes entraînés dans le

roman avec une inlassable

envie de le dévorer d’une

seule traite.

J’ai beaucoup apprécié ce

livre qui m’a fait sourire et

même rire lors des

nombreux passages

comiques. Je conseille ce

livre à toutes les personnes,

les adolescents en

particulier, qui débutent

dans la lecture, ou aux

lecteurs confirmés qui

souhaiteraient, pour un

instant, retomber dans le

monde de l’adolescence,

véritable vie à problèmes,

exploité de manière

remarquable par l’écrivai

Simple Marie-Aude Murail L’École des loisirs Collection Médium

Résumé : Kléber, un jeune homme de 17 ans emménage avec son frère de 22 ans dans une colocation. Il s'appelle Simple et il est déficient mental, il croit que son lapin en peluche est vivant, par exemple il parle et peut être malade. L'arrivée des frères dans la colocation change la vie de Corentin, Enzo, Aria et Emmanuel, les colocataires. Ils s'attachent à Simple et aident Kléber à s'occuper de lui, surtout lorsque leur père veut le remettre à Malicroix, l'institut qui terrifie Simple au point qu'il fugue.

Simple est très attachant, parce qu'il est gentil, qu'il fait des bêtises et on le voit grandir à travers ce livre. Ce livre prouve que les déficients mentaux (comme les malades ou les handicapés) ne doivent pas être mis à l'écart, mais qu'ils ont au contraire besoin qu'on les considère normalement Il nous montre aussi que notre société est extrêmement compliquée et que de nombreuses choses nous empêchent d'agir simplement. Pour moi, le lapin symbolise le côté méchant ou inaccessible de Simple, car ce qu'il n'ose pas faire de lui-même, il le lui attribue : dire des gros mots, se battre contre Malicroix...

Ce livre a certains points communs avec Le bizarre incident du chien pendant la nuit, mais je trouve le personnage moins égoïste, et il évolue entre le début et la fin du livre. Ces deux livres représentent l'isolement des gens différents, leurs pensées, leurs réactions... J'aime beaucoup le passage où Simple demande à Aria d'embrasser Enzo pour le « guérir » de la claque qu'elle vient de lui donner. Simple pense que cela suffit à les réconcilier et que c'est est normal puisque c'est « son amoureux », mais il ne pense pas à Emmanuel car il ne l'aime pas. Note : 17/20

Eloïse Noël, Classe de 2nde G., Lycée Jules Haag, Besançon

Kléber est un adolescent de 17 ans qui entre en terminal et a un frère, Simple, déficient mental. La mère des deux garçons est décédée et le père s’est «débarrassé» de Simple en le plaçant dans l’institution «Malicroix», lorsqu’il s’est remarié.

Kléber , lui, ne l’accepte pas. Il cherche alors un appartement dans lequel il pourrait vivre avec son frère grâce à l’héritage de sa mère. Pendant l’histoire, Simple a un ami, M. Pinpin, un lapin en peluche. Celui-ci est son allié à la vie, à la mort. Mais le jour où Kléber a l’idée d’habiter en collocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, tout devient compliqué … Une vie difficile attend Kléber.

C’est un roman que j’ai trouvé drôle et émouvant. L’auteur traduit avec beaucoup de délicatesse le désarroi de Simple, le découragement et la colère de Kléber à certains moments. J’ai trouvé le personnage de Kléber extrêmement courageux et très patient.

L’auteur a une façon d’écrire que j’aime beaucoup, humoristique tout en restant très instructif. De plus le titre de chaque chapitre concerne le lapin en peluche de Simple, tout en ayant une signification en rapport avec la vie des deux frères. Ce livre est une magnifique leçon de vie !!!

Karen Abry, Classe de 2nde G., Lycée Jules Haag, Besançon

Simple Marie-Aude Murail L’École des loisirs Collection Médium

Ce livre raconte une histoire qui pourrait être réelle. Super-héros, pouvoirs magiques ou encore science fiction n'apparaissent pas dans cet ouvrage. Son titre est trompeur mais il est également le surnom du personnage le plus intéressant presque impressionnant du livre. Kléber et son frère aîné Simple sont deux jeunes, l'un lycéen, l'autre ne peut pas étudier, il est déficient mental, non, I-d-i-o-t rectifiera plusieurs fois le concerné. Ils sont tous deux orphelins de mère et délaissés par leur père, remarié. Ils vont peu à peu s'intégrer à leur colocation habitée par d'autres étudiants au départ indifférents. Le courage du cadet de supporter un frère ayant un mental de trois ans et un physique de vingt ans paraît incroyable. Malgré leurs différences et leur situation particulièrement dure, leur attachement va les protéger.

Le regard porté par les gens sur Simple est parfois ingrat ce qui amène à voir les déficients mentaux sous un nouvel oeil. Nous nous apercevons que nous ne sommes pas habitués à voir une âme de jeune enfant dans le corps d'un jeune adulte, qui ne peut pas se passer de son lapin et joue aux playmobils. Malgré cette différence, certes non dérisoire, Simple nous ramène aux choses les plus importantes : combattre le superflu et laisser s'épanouir sa personnalité. D'ailleurs un grand nombre de changements vont s'opérer dans l'appartement suite à leur arrivée, par exemple les personnages vont évoluer.

Ce livre pousse à la réflexion, conduit à réfléchir sur la chance que certains humains ont grâce à la possibilité d'apprendre et de mûrir au cours de leur vie. Ce thème est rarement abordé et pourtant plus que jamais d'actualité. Il est évoqué ici avec réalité mais aussi avec humour ce qui soulage le lecteur parfois inquiet. Ce livre est

intéressant, drôle, jeune et tellement captivant que lorsque les circonstances font que vous

devez interrompre sa lecture, vous avez toujours dans l'esprit l'histoire de Simple et de tous les autres jusqu'à la reprise suivante. Ce livre vous colle à la peau. Bien qu'il n'attire pas en premier choix un public masculin, c'est à regretter car l'affaire du pistolet, la fuite, la recherche puis la poursuite ainsi que la tactique de drague détaillée par le papi, voisin du dessous, sont des éléments importants de ce livre qui n'est pas un policier, mais se rattache à plusieurs genres.

Cécile Sigaux 2nde11, Lycée Victor Hugo Besançon

Ce livre m’a beaucoup plu : L’amour qui lie les deux frères devrait être un exemple , pour tous les frères et sœurs, sachant que leur cas est plus difficile car l’un d’entre eux, le plus grand, est trisomique.

Katia, Classe seconde, lycée Condorcet, Belfort

LLLLivre éluivre éluivre éluivre élu Charlotte, Classe de 3ème

Collège Entre Deux Velles , Saône

« Je ne t’écris pas pour te raconter le pire, d’autres le feront, il y

aura des dizaines de livres sur le ghetto de Varsovie. J’écris pour

te donner la mesure exacte de l’espoir ... » Luna, jeune juive polonaise est enfermée dans le ghetto de Varsovie avec toute sa famille. Le froid, la faim, la peur, la maladie et la mort sont le lot quotidien dans cette prison nazie. Quand tous les membres de sa famille meurent tour à tour, emportés par la misère, Luna se retrouve seule avec sa voix merveilleuse, don du ciel qui la sauvera à plusieurs reprises. Viennent ensuite la résistance, l’amitié et l’amour qui lui redonneront l’espoir et le goût de vivre. C’est une histoire bouleversante : la vie de Luna dans le génocide juif.

Luna nous révèle petit à petit sa personnalité, son indépendance et son courage. Dans cet univers de misère et de malheur, elle connaît la peur, la solitude, la haine, mais aussi l’amour d’un soldat allemand. Magnifique livre en tous points. Ce thème, souvent traité par les écrivains est ici particulièrement bien retracé par Paule du Bouchet avec les yeux de son héroïne imaginaire, donc non réelle qui donne à ce livre un style romancé et non documentaire. Paule du Bouchet écrit avec des phrases simples les peurs et les sentiments. Le fait que ce livre soit écrit à la première personne et que ce soit Luna qui raconte

son histoire nous permet de nous mettre à sa place et de mieux « entrer » dans le roman. J’ai moi-même beaucoup aimé ce livre, beau et passionnant qui m’a captivée du début à la fin en me mettant parfois les larmes aux yeux. De plus, le fait que beaucoup de femmes du livre soient au coeur de la résistance et de l’action m’a plu, cela rompt certains stéréotypes de la femme inactive et soumise. En plus du ghetto, cette histoire raconte la volonté de vivre et d’aimer. Ce livre, très bien écrit, se lit vite et facilement. On ne peut que le conseiller aux adolescents qui étudient ou étudieront cette période de l’histoire.

Chante Luna

De Paule du Bouchet

Gallimard Jeunesse

248 pages

11 euros

Chloé Buttet, Classe de seconde 11, Lycée Victor Hugo, Besançon

Chante, Luna Paule du Bouchet Gallimard jeunesse Luna, une jeune juive d'origine polonaise raconte sa vie dans les ghettos de Varsovie, lors de la seconde guerre mondiale. Dans le cauchemar du ghetto, où la mort, la persécution, la misère,... dominent, la jeune fille chante, chante afin de mettre un peu de gaieté dans sa vie pendant quelques secondes très brèves, car le massacre reprend le dessus très vite. Luna perd la majeure partie des membres de sa famille, mais a une volonté de vivre très extraordinaire qui l'aide à survivre. Elle doit la vie à un soldat allemand qui l'a sauvée de la mort... A la fin de la guerre, Luna est vivante mais elle a perdu beaucoup de personnes chères à ses yeux. Cette œuvre m'a énormément plu car elle raconte la vie des Juifs dans les ghettos lors de la seconde guerre mondiale. Dans ce livre, le lecteur se représente, au détail près, le cauchemar de vivre pendant la seconde guerre mondiale. Après avoir lu cette nouvelle, je pense que les personnes devraient arrêter de se plaindre pour des détails incomparables aux horreurs de la guerre. Ils devraient se rendre compte de la chance qu'ils ont de vivre de nos jours : c'est-à-dire dans un pays sans guerre. Il faut oublier les petits soucis et vivre de façon plus optimiste, plus joyeuse et, pour certains, rendre la vie plus « poétique ». Par exemple, chanter aide à oublier les problèmes, mais c'est à chacun de trouver une passion distrayante. J'ai retenu de ce livre que la vie est un combat perpétuel. Les«bons vivants» sont ceux qui combattent à longueur de journée. Pour réussir dans la vie, il faut se fixer des buts et essayer du mieux que l'on peut, d'y parvenir au plus vite. Ce livre dénonce aussi clairement la cruauté des Hommes face à d' autres, différents (que ce soit en caractères physiques, physionomiques,...).La TOLERANCE, ce mot a un sens de solidarité, d' amour, de respect,... C'est un mot très important pour la vie en société, pour le Monde ! Mais malheureusement, il y a encore des personnes qui ne respectent pas cette notion, qui l' ignorent ! Cette attitude est plus que décevante. De ma part, si je pouvais faire régner la PAIX dans le monde, je n ' hésiterais pas un instant ! Je recommande ce livre plus particulièrement aux jeunes adolescents pour qu'ils apprennent à respecter les autres, à être tolérants,... mais aussi pour, combattre les soucis tout au long de leur vie afin qu'ils soient plus heureux. Mais ce livre s'ouvre à tous les publics, du plus jeune au plus vieil âge.

Julie, Lycée Jules Haag – Besançon – Classe de 2nde G

Chante, Luna Paule du Bouchet Gallimard jeunesse Ce livre raconte le ghetto de Varsovie à travers la vie d’une adolescente, Luna, particulièrement douée pour le chant.

L’auteur décrit de nombreux aspects du ghetto, tels que les conditions de vie, les facettes des Judenrat, la maison des orphelins ou encore la déportation, l’organisation de la résistance à l’intérieur du ghetto et les relations entre les juifs et les Polonais non juifs.

Un livre magnifique, puissant qui donne d’abord envie de se battre et d’aller de l’avant, mais qui fait prendre conscience de ce que peuvent être la peur et la douleur quotidienne de tout peuple persécuté et de la folie des régimes dominants par la peur et la haine.

Plusieurs années plus tard, Luna transmettra un message de courage à sa fille : « Pour toi, ma fille chérie, pour que tu saches non l’honneur mais la vie, non le désespoir mais la force mystérieuse qui nous habite tous, pourvu que nous vivions et que nous le sachions. Je ne t’écris pas pour te raconter le pire, d’autres le feront, il y aura des dizaines d’autres livres sur le ghetto de Varsovie. J’écris pour te donner la mesure exacte de l’espoir… »

Beaucoup de sujets sont donc évoqués à travers la vie, le personnage de Luna, mais c’est sans doute cette volonté de tout dire et décrire qui contraint l’auteur, pour rendre la fiction plus plausible, à modifier la réalité et à décrire des scènes fort improbables, comme par exemple la découverte d’un billet non codé dans la poche d’un allemand ou encore la présence d’un soldat pour sauver notre héroïne de toutes les situations désespérées.

Ainsi, malgré les qualités très importantes et appréciables de son récit, Paule du Bouchet n’arrive pas toujours à retranscrire le délicat équilibre qui unit fiction et réalité, lien qui fait qu’un roman tel que Sobibor, traitant du même thème, emporte l’adhésion totale du lecteur et ne laisse aucun doute vis à vis des péripéties endurées par les personnages.

Rose-Anne Boillon, classe de 2nde11, Lycée Victor Hugo, Besançon

La perle John Steinbeck Gallimard, Folio Ce livre raconte l'histoire de Kino, un pauvre pêcheur, de sa femme et de leur fils. Ce dernier se fait piquer par un scorpion et, pour pouvoir payer la note du médecin, Kino se met en quête d'une perle. C'est alors qu'il remonte à la surface de l'eau avec la plus grosse et la plus belle perle du monde. Mais la soudaine richesse de Kino attire des convoitises, fait des envieux et entraîne la violence ... Ce livre m'a plu car tous les sentiments ressentis par Kino et toutes les ambiances sont comparés à des chants, à des musiques, ce qui laisse beaucoup de place à l'imagination du lecteur. Par contre, j'ai trouvé que ce livre manquait un peu d'action, de vivacité. J'ai trouvé sa progression trop lente. C'est je pense le principal défaut de ce livre. La morale de La Perle, aussi banale soit-elle, est intéressante. Lorsque Kino s'enrichit, de nombreux malheurs l'accablent. L'argent ne fait pas le bonheur et peut-être que la plus grande richesse de Kino est d'être pauvre mais heureux ...

Guillaume Dolange, classe de 2nde 11, Lycée Victor Hugo, Besançon

Pars vite et reviens tard Fred Vargas J’ai lu

Fred Vargas est née à Paris en 1957. Fred est le diminutif de Frédérique. Vargas est son nom de plume pour les romans policiers. Sa sœur jumelle, Jo, peintre, à également adopté ce pseudonyme de Vargas, et c'est même elle qui la première l’a trouvé, l'empruntant au personnage joué par Ava Gardner dans La comtesse aux pieds nus. Pendant toute sa scolarité Fred Vargas ne cesse d'effectuer des fouilles archéologiques ; après le bac elle choisit de faire des études d'histoire.

Elle s'intéresse à la préhistoire, puis choisit de concentrer ses efforts sur le Moyen-Âge. Quand elle parle de sa formation, la personnalité et l'enseignement de son père y tiennent un rôle déterminant. Elle a débuté sa « carrière » d'écrivain de roman policier par un coup de maître. Son premier roman Les jeux de l'amour, sélectionné sur manuscrit, a reçu le prix du roman policier du Festival de Cognac en 1986 et a donc été publié aux éditions du Masque.

Fred Vargas, mère d'un petit garçon, vit à Paris. Mais je pense que son meilleur livre est sans doute Pars Vite et Reviens Tard.

L'action se déroule à Paris. Joss Le Guern, Breton qui débarque à Paris, devient crieur public place Edgar Quinet, dans le 14ème arrondissement. L'idée de ce métier lui vient un soir de cuite pendant lequel il repense à son arrière-arrière grand-père dont c'était la profession. Les gens du quartier déposent des messages dans un boîte à lettres prévue à cet effet, suspendue à un arbre et Joss les crie trois fois par jour, perché sur une estrade, devant les habitués du quartier. Mais des messages énigmatiques, inquiétants et apocalyptiques se glissent au milieu des autres. Extraits de textes anciens, ces messages évoquent le Fléau de Dieu, la Peste. Parallèlement, des mystérieux quatre inversés sont peints à la peinture noire sur des portes d'immeubles. Le commissaire Adamsberg enquête sur cette affaire qui l'amènera aussi à étudier le fameux semeur de peste... On est loin de l'intrigue bateau et du polar bas de gamme...L'intrigue est singulière, très ingénieuse et intelligente, ce qui ne gâte rien et Fred Vargas sait être drôle aussi. La spécialiste du Moyen Âge fait réapparaître les angoisses médiévales de la Peste dans le Paris d'aujourd'hui : cela permet de dépasser largement le cadre traditionnel du polar et d'ajouter une dimension très personnelle au genre. L'idée du crieur est vraiment géniale à l'heure d'Internet, de la télé...

Par ailleurs, l'histoire est bien construite. Lier un fléau passé (la Peste) à une histoire moderne est une excellente idée de Fred Vargas. De plus, les personnages, qui sont pourtant banals, ont un côté qui s'adapte parfaitement à l'histoire. Par exemple le vieux flic Adamsberg qui a une mémoire courte car il ne retient pas les noms de ses adjoints mais qui a une véritable passion pour son métier. Ou encore Joss Le Guern, le crieur qui a choisi d'exercer ce métier pour rendre hommage à son ancêtre, mais qui a plutôt pour passion la mer.

Ce roman est un policier complet. Il comporte des périodes de suspens, d'intrigue qui permettent d'avancer dans l'histoire, sans oublier les rebondissements sensationnels. La fin de l'histoire se fait attendre, et de plus, elle est décevante. L'écrivain sort parfois du contexte afin de diriger le lecteur sur une autre piste, ce qui ne va pas avec le livre.

Je conseille donc à tous les amateurs de policiers de s'aventurer dans la lecture de ce magnifique livre, et même aux personnes qui n'aiment pas lire car cela en vaut la peine.

Julien Derriey ,seconde 11, lycée Victor Hugo, Besançon

Pour vivre Bernard Friot et Catherine Louis La Martinière

Cette oeuvre est en quelque sorte un recueil de poésie, ou plutôt de diverses et éclectiques citations. Ceci mêlé à de l'art que je qualifierais de contemporain qui sert à la fois de fond, de support aux citations mais qui les illustre et les anime par la même occasion.

Cette réunion de deux arts dans un seul livre, la poésie représentée par Bernard Friot ajoutée à la peinture par Catherine Louis, crée d'emblée une certaine atmosphère, assez joyeuse, amicale, chaleureuse et donne un petit plus à l'ouvrage : une originalité.

Je me permets d'extraire un ou deux « presque poèmes », comme les désigne Bernard Friot lui-même, de leur double-page pour vous les présenter :

« Peut-être est un mot rassurant ouvert d'un côté et de l'autre au tremblement des choses au noir et blanc au balancement du ou. » « Parce qu'on est toujours seul, il faudrait décoller son ombre du mur la laisser partir et prendre la direction opposée pour espérer un jour au croisement des chemins une vraie rencontre. » Bien sûr, placées ici, elles n'ont pas la même force, ni la même profondeur, ni encore l'envergure qu'elles obtiennent dans le livre. Car sur cette feuille simple, ces maximes sont dépourvues de leurs animations, de leurs couleurs : elles perdent en intensité.

Personnellement, cette oeuvre m'a charmée sous ces aspects. Aussi bien du fait que le projet d'une collaboration entre un poète, écrivain et une artiste m'ait plu par son originalité et par le résultat obtenu. Mais aussi car j'apprécie les petites citations d'une part et de l'autre, l'art m'intéresse dons le fait d'avoir découvert ce concept m'a beaucoup enthousiasmée.

Je pense qu'un ouvrage comme celui-ci ne se lit pas qu'une seule et unique fois, dans un seul et même endroit.

Je l'ai eu à ma disposition durant une semaine, et bien au moins une fois par jour je l'ouvrais et le feuilletais réalisant plusieurs fois une citation puis une fois à voix haute, tout en scrutant attentivement chaque trait de peinture essayant de deviner les liens entre l'écrit et l'art et cela où que je me sois trouvée : dans une salle d'attente, au skate parc, dans le train, dans un parc ou banalement dans mon lit.

Ce que j'ai également aimé de ce livre est le fait qu'il m'ait fait réfléchir, suscité des réflexions, procuré divers sentiments. Il a eu un impact, petit ou grand peu importe, sur mon existence et ma personne. Il m'a, entre autres, donné des envies...peut-être qu'une prochaine fois je ferai partie d'un tel concept, qui sait ?

Je confirme par le biais de cette oeuvre que je préfère Bernard Friot le poète à l'écrivain.

Ce livre m'a fait découvrir un nouveau mode d'expression et je lui donne par conséquent 20/20.

Pour vivre m'a donné envie de naître et d'être Coline par la création. C'est Grand !

Lycée Jules Haag, Classe de 2ne G

Dans "Pour vivre", les textes de Bernard Friot s’inscrivent dans l’espace de la double page et jouent avec les lignes, les couleurs, les matières créées par Catherine Louis. Ce livre nous fait étrangement penser à un journal intime .En ouvrant ce livre j’ai découvert un nouveau langage poétique une autre façon d’écrire les poèmes.

Ces poèmes ne sont pas écrits noir sur blanc mais ils sont intégrés dans un contexte particulier, ils sont vivants.

Ce livre je le conseille à tous les amateurs de poésie amusante.

Linda, Classe de seconde, lycée Condorcet, Belfort

Le ciel déchiré Auteur : Guy Jimenes Editeur : Nathan Collection : Romans de la mémoire Nombre de pages : 125 Auteur d’une trentaine de romans pour enfants

et adolescents, Guy Jimenes tente à chaque fois de parler au plus près de ses émotions et de ses convictions et c’est un des atouts de cet auteur. - Tout d’abord, « Le ciel déchiré » de Guy Jimenes est vraiment un beau roman et nous conseillons à tous ceux qui sont passionnés par le thème de la guerre d’essayer de le lire. Ce livre est accessible à tous du fait qu’il n’est pas très long et qu’il est assez facile à lire.

En effet, ce livre est à la fois historique, sentimentale et son histoire est vraiment très palpitante tant par son début que par sa fin. L’action se passe en 1943 quand les Allemands occupent toute la France. Le héros est un jeune soldat âgé seulement de 18 ans qui a pour mission de délivrer les Français sans se faire remarquer par les occupants. Cependant, celui-ci a peur des camions allemands qui rôdent sans cesse dans la ville et son but est aussi de rechercher une jeune femme : Sophie (elle avait 17 ans la dernière fois qu’il l’a vue). Il sait qu’elle est prisonnière des Allemands, mais il n’a aucun indice de l’endroit où elle est détenue. Elle est sans doute encore en vie et qui sait, il va peut-être la retrouver. Lisez la suite si vous voulez découvrir le dénouement de l’histoire...

- La période choisie par Guy Jimenes (à savoir la Seconde Guerre Mondiale) est une étape importante de la France (en terme d’histoire) et l’auteur a sûrement choisi cette période car elle est très connue par les Français. Le lecteur peut donc assez facilement trouver des références et bien comprendre le texte. Ecrit par l’auteur Guy Jimenes passionné d’histoire, ce roman est très réaliste et nous permet d’apprendre comment vivaient les populations durant la Seconde Guerre Mondiale. - Ce livre comporte aussi un aspect sentimental notamment créé par le héros, Nicolas. Tout au long de l’histoire, on le voit se battre avec acharnement pour sauver quelques vies et on a l’impression de faire partie de l’histoire en contemplant ses actions et en partageant ses coups durs. De plus, le style de l’auteur, simple, efficace, accentue cette notion d’identification avec Nicolas, le personnage principal. C’est un beau livre où l’héroïsme romanesque ne mythifie pas la guerre et ses horreurs : c'est-à-dire que les actions du héros sont menés de telle sorte que le lecteur remarque aussi les autres aspects de la guerre comme la tuerie et le barbarisme des soldats.

- Cet ouvrage qui porte sur la guerre est un très bon moyen de la découvrir. Ce livre est aussi intéressant car il est adapté pour les jeunes du fait de sa petite taille (125 pages). Il permet de débuter ou d’approfondir excellemment la lecture et de découvrir une période historique.

PÉPIOT Valentin, PÉPIOT Tanguy, BORNAND Thomas, TISSERAND Francis, Classe de 3ème , Collège « Entre Deux Velles », Saône

Le ciel déchiré Guy Jimenes

Nathan

Collection Les romans de l’histoire Ce livre est un roman créé à partir des mémoires d'un homme qui fut soldat dans les armées alliées. Il avait un travail dans une quincaillerie à Bagnères-sur-Bigorre, pendant l'occupation de la France par l'Allemagne, puis il voulut fuir la France occupée. Il devint soldat et combattit aux côtés des alliés en Italie, contre les forces de l'axe Italiano-germanique et raconte sa dure vie de soldat et ses pensées pour la personne qu'il aimait, Madeleine... Pour moi, ce livre m'a paru émouvant car, rares sont ceux qui ont voulu réécrire et repenser aux horreurs de la seconde guerre mondiale, mais c'est une preuve de courage pour ceux qui aiment lire ce genre de mémoires et voir à quoi ressemblait cette guerre. Ce livre est vraiment admirable dans sa catégorie, et facile à lire, même si on n’est pas passionné par les mémoires de la guerre, c'est en même temps une histoire... Sur le plan historique je ne me permets pas de remettre en cause un contemporain, et de toute façon, toutes les dates sont exactes et les faits réels. Car les alliés ont bien débarqué en Italie quelques semaines avant la Normandie. Mes remarques sur l'histoire du livre sont qu'il est au début un peu sentimental et calme, puis une fois dans l'armée, cela devient un peu plus actif. Cette oeuvre est un excellent livre dans sa catégorie, et je le note à 18/20, je lui retire 2 points parce qu'il est un peu court mais je comprends l'auteur, sinon je ne me permettrais pas de critiquer les mémoires d'un homme. C'est un bon livre pour les lecteurs qui ne veulent pas beaucoup lire mais aussi pour les personnes qui aiment lire les mémoires. Tel est mon point de vue. Bonne lecture!

Fabien. Lycée Jules Haag Besançon Classe de 2nde G

Le cri de la mouette Emmanuelle Laborit

Pocket

Collection Jeunes adultes

Avant Après

Le cri de la mouette est une autobiographie écrite par Emmanuelle Laborit. Ce livre raconte son enfance rendue difficile par la surdité. Quand les parents d’Emmanuelle se sont rendus compte que leur fille était sourde ils ont décidé d’essayer de la faire parler. Mais quand Emmanuelle eu sept ans ses parents ont appris qu’il existait une langue des signes pour que les sourds puissent “parler” sans difficulté. Emmanuelle apprend alors la Langue des Signes Françaises (LSF). Peu après Emmanuelle apprit à sa petite sœur Marie la langue des signes, à six ans Marie savait parler les deux langues.

J’ai trouvé ce livre assez émouvant car il raconte la vie d’une adolescente en difficulté physique (surdité) et mentale (elle souffre de sa surdité elle veut être comme les autres). Je trouve cela très bien que des personnes “normales ” soient confrontés à ce que vie une personne atteinte d’un handicap. J’ai l’impression que l’auteur semble déçu d’avoir tant négligé l’école ou d’avoir fumé par exemple.

Le style de l’écriture est recherché (je veux dire que étant sourde l’auteur a dut

avoir du mal a retranscrire les mots en Français). Les phrases ne sont pas trop longues ni trop courte ce qui rajoute de l’intérêt au livre, on s’y accroche mieux que si les phrases étaient hachées ou interminables.

En conclusion je dirais que ce livre était une bonne expérience, mais sans plus

mon style de livre me portant plutôt vers des thèmes irréels. Cette biographie m’a fait passer de bons moments c’est selon moi un bon livre.

Rémi Millet, classe de troisième, collège de Saône

Le cri de la mouette Emmanuelle Laborit

Pocket

Collection Jeunes adultes

Ce livre est une biographie d’ enfance. Emmanuelle est une fille sourde de naissance. Tout au long de l'œuvre, elle raconte sa dure intégration dans le monde des « entendants ». Durant son enfance, elle a du faire face à de nombreux obstacles ; son monde : le silence, pas facile à se faire comprendre par ses parents et par les autres. Pour s'exprimer, Emmanuelle pousse des cris que ses parents qualifient de « cris de mouette ». A sept ans, ses parents décident de lui faire apprendre le langage des signes, seul son père prend des cours pour communiquer avec elle. Depuis ce jour, Emmanuelle découvre le monde sous un autre œil : se faire comprendre, quel bonheur ! Elle se sent libérée, rencontre beaucoup de personnes qui deviennent ses amis. Le monde « vu sous un autre œil» va permettre de lui faire découvrir une passion: le Théâtre. Pour elle, c'est une façon de s'exprimer, de se faire comprendre. Son rêve : devenir comédienne. Adolescente, Emmanuelle devient mem6re d'une association pour les droits des sourds. Elle va se révolter, lutter, parfois même souffrir : le rejet des autres, les moqueries, le non-respect, l' intolérance,... Emmanuelle va se surpasser tout au long de son adolescence et faire en sorte que la barrière entre sourds et entendants n 'existe plus. Elle y parvient et devient même actrice : son rêve s'est réalisé grâce à sa persévérance, sa force de vivre, son acharnement... La chance a sourit à Emmanuelle, maintenant, c'est une femme heureuse, épanouie... Cette œuvre est très intéressante car elle permet aux lecteurs de réfléchir à propos de la surdité : un handicap peu répandu mais pourtant très difficile à vivre. De plus, cette histoire vraie permet de faire connaître les pensées, les sensations, la

vie d'un sourd. Ce n'est pas facile de se rendre compte des difficultés hebdomadaires de certaines personnes, car je pense que sans les vivre, on ne peut pas se représenter une telle vie correctement. Ce livre énonce les problèmes les plus courants.

Parfois, j'ai été surprise par les réactions des gens qui entourent Emmanuelle.

Certains actes m'ont choquée ! Je pense sincèrement que si un jour je peux devenir mem6re d'une association qui

défend un handicap ou le racisme je me sentirai très utile. Même si l'on ne peut pas faire disparaître totalement le racisme (sous toutes ses formes) il faut essayer d'arrêter le ravage qu 'il provoque.

Pour que la vie soit meilleure, il faut que les mots « solidarité », « respect »,« tolérance »,. .. règnent sur le monde entier et que les mots « racisme », «intolérance », ... s'effacent. Mais, malheureusement, c'est impossible car on ne peut guère changer l'esprit et les pensées des gens ! Je qualifie ces attitudes comme imbéciles, intolérables et même inhumaines !!!

Julie, Classe de 2nde G, Lycée Jules Haag, Besançon

Le bizarre incident du chien pendant la nuit Mark Haddon Pocket junior

Le Bizarre incident du Chien pendant la nuit est un livre qui nous raconte une histoire réelle. Le personnage principal de ce livre est un jeune adolescent atteint d’une maladie, il est autiste. Cela signifie qu’il n’est pas sociable, il a peur de tout ce qu’il ne connaît pas, il est enfermé sur lui-même. La seule chose qui lui plaît c’est de faire des maths. Il est très intelligent, il a un don. Un jour il découvre le chien de la voisine, mort, éventré par une fourche. Il décide de mener l’enquête, ce qui va l’obliger à être confronté à ses peurs, comme parler à des personnes pour obtenir des informations. Finalement il découvre qui est l’assassin du chien. Ce livre est très intéressant à lire, de plus il est facile à comprendre. On prend parti pour le jeune homme, on l’admire car il doit surmonter des épreuves très difficiles pour lui. L’histoire bien construite de ce livre nous entraîne à lire toujours davantage pour savoir la suite.

Classe seconde, lycée Condorcet, Belfort

Fashion victim, Irène Cohen-Janca Rouergue Collection DoAdo

Extrait

« Elle tient un manteau gris tout simple, pris dans un rayon super luxe.

Lentement je l'enfile.

Pauline reste muette.3 La vendeuse hoche la tête. Pour une fois le miroir ne

m'envoie pas de signal de détresse. »

Résumé

L'ouvrage met en scène Vincent, un jeune garçon de 17 ans qui subit les

tourments de l'adolescence. En effet en plus de ses problèmes d'acné, Vincent se

sent très seul, incompris chez lui. Ses seuls amis sont Alexandre et Fred avec qui

il se surnomme « les invisibles»

Mais le séjour de sa tante Pauline chez lui, entraîne un grand changement dans

sa vie: un jour elle lui achète un manteau et Vincent constate qu'en le portant

tout le monde le remarque enfin, des filles lui parlent, il se fait beaucoup de

nouveaux amis. Cela lui donne alors confiance en lui et il décide de se servir de

cette « arme» pour continuer à plaire. Il devient alors « fashion victim », il

renouvelle sa garde-robe en achetant des vêtements à la mode. Cependant ce

brusque changement d'attitude lui fait perdre ses anciens amis.

Chez lui une tension s'installe, sa tante Pauline, si vivante d'habitude est

devenue maussade pour une raison qu'il ne connaît que bien plus tard: elle garde

un gros traumatisme du suicide de sa mère.

Finalement, Vincent comprend qu'il n'a pas choisi la bonne voie et se réconcilie

avec ses amis.

Avis personnel

Je n'ai pas aimé ce livre. Tout d'abord, j'ai trouvé que les nombreux sentiments

exprimés sont dénués d'émotion et les actions sont trop brèves.

Ensuite, je pense que l'histoire est un peu trop « tirée par les cheveux» en effet, à

la fin il y a un changement de comportement de la part de Pauline trop brusque.

Certes, la raison de sa tristesse est compréhensible mais cela n'explique pas la

soudaineté du changement d'attitude.

Je n'ai pas du tout aimé le message que renvoie l'histoire. Le fait que Julien soit

remarqué et apprécié grâce à ses ses vêtements à la mode veut dire que

l'apparence est importante pour se faire accepter par la société, alors que c'est

totalement faux. L'autre message que j'ai tiré de cette histoire est que le fait de

renier ses amis et « la grosse tête» ne sont pas une bonne attitude quoi qu'il

arrive, mais une fois encore le message n'est pas clairement exprimé. Cependant, je pense que ce manque de précision est peut-être du au fait que le livre est adressé à des lecteurs d'un jeune âge.

Classe de 2nde G, Lycée Jules Haag, Besançon

L’ABSENTE Auteur : Claire MAZARD Editeur : Syros Collection : Les uns les autres 7.50 € - 2002

Claire Mazard est née en 1957. Elle écrit pour les jeunes depuis une quinzaine d’années. Dans beaucoup de ses romans, elle aborde le thème du « droit des enfants » (maltraitance, droit à l’éducation, à la santé) Trois femmes, trois générations mais un destin commun

Mathilde, soixante ans part en retraite, elle se retrouve « seule » et repense donc à son adolescence douloureuse, à son accouchement sous X … Anne (ou Nina), sa fille, souffre de ne pas la connaître, la recherche même si elle n’a laissé aucune adresse. Et Léa, la fille de cette dernière, aide sa mère à retrouver Mathilde. Toutes les trois nous racontent ces épisodes de leur vie sous la « forme » d’un journal intime. Se retrouveront-elles? S’accepteront-elles? Le premier point positif de ce roman est que nous entrons directement dans l’histoire et que la police de caractère nous facilite sa compréhension. L’illustration de couverture est également bien choisie car elle nous explique, sans vraiment nous le dévoiler, le thème de ce livre : « l’abandon d’un enfant ». La première phrase du roman « on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » m’a beaucoup plu car, tout comme la quatrième de couverture, elle nous parle de l’histoire. Nous, collégiens, n’avons pas encore cet âge-là mais cette « épreuve » pourra nous concerner plus tard, donc il faut s’y intéresser dès maintenant. L’absente peut être lu par différentes générations mais je le conseillerais aux femmes qui ont vécu cette expérience difficile et aux jeunes filles qui souhaitent comprendre car ce roman nous fait beaucoup réfléchir.

Mariette Bôle, classe de 3ème, Collège Entre-deux-Velles, Saône

Avant de lire L’absente, je n’aurais jamais pu penser qu’une lecture soit aussi bouleversante ! Et pourtant, au fil des pages, l’émotion m’a envahi …

Trois femmes ont un lien familial qui les unit, Mathilde est la mère de Nina (surnommée ainsi par la mère à la place du nom que lui ont donné les services sociaux) qui l’a fait naître sous X à l’âge de 17 ans car sa grossesse n’était pas désirée. Nina a ,elle aussi, donné la vie à Léa (mais en le voulant).

Mathilde et Nina ne se sont jamais rencontrées et racontent, comme à un journal intime, la douleur qu’elles ressentent en raison de cet éloignement. Léa fait elle aussi part de ses questions sur le passé de sa mère et essaye de l’aider à surmonter cette peine qui la paralyse au quotidien.

J'ai eu de la facilité à lire ce roman, car dès le début, il m'a passionné : L’histoire est pleine de sensibilité et pousse à réfléchir au sujet de la grossesse prématurée de jeunes filles.

De plus, cela m’a permis de m’informer sur les séquelles mentales que peut provoquer un accouchement sous X, comme l’immense peine de ne pas retrouver sa mère biologique.

Ce roman, si réaliste, qu’on pourrait le croire inspiré du vécu de l’auteur, est imprimé en assez gros caractères et n’est pas très épais, cela, facilitant la lecture.

Comme on a pu le lire dans Le cahier rouge ou Macaron citron, Le style d’écriture de Claire Mazard, tellement poignant, nous captive et nous empêche d’abandonner le livre avant la fin !

Bref, beaucoup d’émotions pour peu de pages : Un régal !

Maxime PERREY, classe de 3eme, Collège Entre Deux Velles, Saône

L'absente Claire Mazard Syros Collection Les uns les autres

L’ Absente est un livre très sentimental qui raconte l’ histoire de Mathilde, professeur de littérature retraitée. Elle a accouché sous X à l’âge de 17 ans sous la contrainte de ses parents, regrette beaucoup cet abandon et rêve de rencontrer sa fille qu' elle appelle « Nina » . Elle lui écrit des lettres dans ses cahiers pour lui dire combien elle l’aime. Après beaucoup de regrets, elle laisse une chance à son enfant de la retrouver en dévoilant son adresse dans le dossier de la clinique. Nina s'appelle en réalité Anne, a elle-même une fille Léa et a été adoptée très jeune. Mais à ses 17 ans, elle recherche sa mère en vain car celle-ci ne voulait pas dire son adresse. Puis à 43ans, elle décide de retourner à la clinique grâce à sa fille qui l’a persuadée. Ensemble, elles décident de rencontrer Mathilde. Lors des retrouvailles, elles sont restées distantes mais, quelques jours après, elles se sont présentées aux familles de chacune et tout s'est très bien passé.

Mon avis: J'ai adoré ce livre, l’ histoire m’a beaucoup touchée. Je pense que ce livre

aurait pu être plus long pour faire durer encore le plaisir. Cette histoire est une vraie motivation pour toutes celles qui recherchent leur mère. C'est aussi une leçon de courage et de patience pour tous. Comme quoi un jour, nos rêves peuvent se réaliser, il suffit d'y croire et d'espérer. J'ai beaucoup aimé aussi le fait que chaque chapitre correspond à la pensée d'un personnage qui s'adresse à un autre. Ce livre est réaliste et très touchant, pour moi, c'est l'un des meilleurs livres que j’ ai lu, c'est pour cela que je lui mets 18/20. J'ai enlevé deux points à cause de la rapidité de ce livre, je pense que l’ auteur aurait dû encore plus détailler les pensées des personnages et faire durer le suspense des retrouvailles, juste pour le plaisir du lecteur.

Fanny , Lycée Jules Haag Besançon Classe de 2nde G J’ai aimé ce livre, qui aborde le thème d’un accouchement sous X, au départ l’histoire est un drame et à la fin tout finit bien. C’est un sujet que l’on aborde rarement. C’est un livre réaliste qui aborde des préoccupations actuelles.

Blandine, Classe de seconde, lycée Condorcet, Belfort

L'absente Claire Mazard Syros Collection Les uns les autres

UNE POIGNANTE HISTOIRE D'AMOUR

A soixante ans, professeur de français retraitée depuis peu, entourée par ses enfants, son secret lui pèse de plus en plus. A dix-sept ans, Mathilde a mis au monde une petite fille qu'elle n'a jamais tenu dans ses bras. Cette petite fille est née sous X. La peur de la revoir, le regret de l'avoir abandonnée,la culpabilité ... et l'espoir de la retrouver l'habitent en permanence. Mais elle décide d'agir... et sa vie prend un nouveau tournant, mais lequel?

C' est un livre à lire. Il traite d'un sujet encore tabou : l'accouchement sous X. Malheureusement, on en parle peu, trop peu selon moi. Ce livre nous fait découvrir pourquoi certaines femmes prennent la décision "d'abandonner" leur enfant dès la naissance. Cette histoire, inspirée d'une réalité déchirante, est très émouvante. En effet, malgré le sujet, c'est avant tout le récit de Mathilde, Léa et Anne : trois femmes de trois générations différentes qui pourtant expriment un même besoin. C' est ce qui rend ce roman aussi poignant et attachant. Les voix de ces trois femmes s'entremêlent pour témoigner de la douleur du manque, de l'absence et du besoin de savoir la vérité sur ses origines.

Claire Mazard écrit depuis une quinzaine d'années pour la jeunesse sur des sujets sensibles comme par exemple la maltraitance, le droit à l'éducation... ses livres sont simples et faciles à lire. Les tournures de phrases sont peu compliquées. L'Absente est en plus un livre agréable à tenir entre ses mains, peu encombrant, avec une couverture lisse et bien illustrée.

Après avoir lu ce livre on se sent grandi et honteux d'avoir jugé et mal compris les femmes ayant accouché sous X. Je conseille tout de même ce livre à partir de 13 ans seulement...

Lucie C, classe de 3ème collège de Saône, Entre-Deux-Velles

E-den Mikael Ollivier Thierry Magnier

Extrait choisi : « Pourtant, ils se retrouvent dehors, découvrant un autre trésor, simple et délicieux: marcher en se tenant par la main. Et jamais E-den n 'a été si beau que vu à travers les yeux de Mel et de Goran. Le garçon se laisse entraîner à travers la ville, et Mel est heureuse d'être son guide. Elle lui fait découvrir ses lieux préférés, les rues dans lesquelles elle aime flâner, les boutiques qu'elle dévalise avec sa mère, les squares où elle s'assied pour écouter le chant des oiseaux. Plus tard, elle lui apprend à maîtriser les techniques de déplacement par la simple volonté d'esprit, et ils parcourent ensemble des espaces insensés. Enfin, elle l'emmène dans un restaurant où elle a ses habitudes. Assis en terrasse, sous la caresse d'un soleil d'éternel printemps, les deux adolescents s'égarent quelques instants dans les yeux l'un de l'autre jusqu'à ce qu'on leur apporte leur repas. Goran n 'a pas faim mais il mange avec plaisir,. D'ailleurs, le garçon se rend compte qu'il n 'a aucune envie, ici, mais que tout ce qu'il fait est bon. - Tu n'a jamais été tentée de rentrer? demande-t-il à la jeune fille. - Rentrer? lui répond-elle en fronçant les sourcils. - Je sais pas... Ton père ne te manque pas? Mel ne comprend vraiment pas de quoi Goran veut parler. - Je n'ai pas connu mon père! précise-t-elle enfin - Mais.. . - Je rêve de lui, par contre. Mais ce sont de mauvais rêves. Goran a peur de comprendre ce que signifient les mots qu'il vient d'entendre. - Dans mes rêves, je vis avec mon père dans un monde sale et bruyant. On se dispute sans cesse, aussi. Tu ne fait jamais de mauvais rêves, toi? - Rarement, répond Goran le cœur un peu serré. Je rêve plutôt d'endroit qui ressemble à celui-ci ! »

Goran, un adolescent de 15 ans, vit avec son père Serge, enquêteur international. Dans ce futur proche, on recherche à aller toujours plus, notamment en matière de drogue. La dernière en date fait des ravages : l 'E-den provoque la catalepsie des consommateurs ou leur mort. Serge est chargé d'enrayer la catastrophe quand Mélanie, la fille d'un grand politicien, en est victime. Par hasard, Goran aperçoit Mélanie inconsciente et il est séduit par cette jeune fille qu'il veut absolument retrouver...

Vraiment GENIAL! Moi qui aime les histoires un peu «futuristes », avec de l'action, du mystère et surtout les histoires un peu tordues, ça m 'a vraiment beaucoup plu. Ce livre est tellement bien écrit qu'on ne sait pas se détacher de cette histoire captivante. Et c'est là qu'on se demande comment va vraiment finir le monde, surtout au niveau des drogues et des adolescents qui sont encore inconscients. Commencez à lire « E-den » et vous serez vous aussi dépendants de cette drogue qu'est la lecture.!

Manon, classe de 2nde G, Lycée Jules Haag, Besançon

J’ai aimé Eden car il traite des sujets simples et modernes, tel que l’amour parental, la drogue, la banlieue…..

Cela nous amène à réfléchir sur la vie réel et nous emporte aussi dans un monde futuriste et fantastique Mais par contre la fin du livre est décalée avec le début, on passe d’un monde paradisiaque à un enfer détraqué avec des morts-vivants. Mais au moins pour une fois la fin est surprenante et inattendue.

Donatien, Classe de seconde, lycée Condorcet, Belfort

E-den Mikael Ollivier Thierry Magnier

C'est un livre qui raconte une histoire qui se passe environ entre 2050 et 2100. Il raconte l'hitoire d'une drogue nouvelle qui fait son apparition (E-den). Nos deux héros prendront chacun de cette drogue mais pas pour les mêmes raisons : le fils Goran de 15 ans, pour rejoindre Mel fille de « Maxime Gréhant, chef de file du parti libéral au parlement européen président de la Commision d'armistice internationale sur les conflits urbains en Amerique » qu'il a vue dans le coma parce qu'elle avait pris la dose de drogue deux fois en moins de 12 heures, le père Serge enquêteur, parce qu'il veut désamorcer le système de cette drogue dite informatique et sauver son fils;

Goran est dans une situation fréquente pour son époque tout comme Mel : la mère de celle-ci est morte, les parents de Goran sont divorcés, il est enfant unique, vit chez son père et, c'est cette situation qui l'a incité à prendre de cette drogue parce qu'il s'ennuyait et qu'il avait envie de revoir Mel. Il a pris d'énormes risques en escaladant les grilles du lycée pour détourner de l'argent depuis un ordinateur à partir du compte de ses grands-parents et la deuxième fois depuis chez lui pour payer les doses de drogue (600€ et 1800€). Cependant tout est bien qui finit bien, Goran sort de son coma, son père de son sommeil, il se réconcilie avec celui-ci, avec ses grands-parents qui savaient qu'il avait détourné de l'argent depuis leur compte, et part en cure de désintoxication avec Mel... C'est un livre bien écrit, accessible à tous, basé sur l'alternance à chaque paragraphe de deux narrateurs (Goran et Serge). Cela permet au lecteur d'avoir deux point de vue différents à partir d'un même événement ; quelquefois aussi les personnage nous font connaître leurs pensées, dans un monologe intérieur, ce qui nous permet de connaître ce qu'ils ressentent mais ne disent pas « secrétement, j'ai toujours pensé le contraire ». De plus le fait d'avoir deux narrateurs permet au lecteur de posséder des informations que ceux-ci ne possède pas forcément « pourquoi tu ne te décides pas à dire à mon père que tu est amoureuse de lui ». Cette histoire est aussi ''accrocheuse'', en effet, dès le premier chapitre, elle prend une tournure policière ce qui entraîne le lecteur à continuer sa lecture. De plus elle met en scène cinq acteurs principaux et se passe dans des lieux qui nous sont familiers : Paris Stockholm. Enfin cette histoire repose sur la participation du lecteur, en effet l'écrivain n'a pas laissé paraître de date précise; « Serge-28/04 » et, donc, ne peut être que plus intéressante à lire quand on en invente une partie; En conclusion un livre très intéressant à lire car cette histoire pourrait en partie devenir notre avenir.

Adrien Quanquin, classe de seconde, Lycée Victor Hugo, Besançon