A Rocha journal francophone No 1

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A Rocha Porteurs d’espérance pour la création Le journal francophone N° 1 2009 la biodiversité du Bois de Chênes de Genolier... ... un inventaire indispensable ! Suisse, page 5 Premier camp A Rocha Suisse & La Ligue pour la Lecture de la Bible Suisse • page 4 Convictions • page 6 L’écologie, indissociable de solides valeurs Actions • page 7 Quand nos légumes prennent de la hauteur France • page 8 Les Courmettes: Le nouveau Centre d’A Rocha France La chenille du Machaon

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Le journal edite par A Rocha France et A Rocha Suisse, qui donne des nouvelles du travail d'A Rocha dans ces deux pays

Transcript of A Rocha journal francophone No 1

Page 1: A Rocha journal francophone No 1

A RochaPorteurs d’espérance pour la création

Le journal francophone

N° 1 • 2009

la biodiversité du Bois de Chênes de Genolier...

imprimé sur papier recyclé

... un inventaire indispensable !

Suisse, page 5

Premier camp A Rocha Suisse

& La Ligue pour la Lecture de

la BibleSuisse • page 4 Convictions • page 6

L’écologie, indissociable

de solides valeurs

Actions • page 7

Quand nos légumes prennent

de la hauteur

France • page 8

Les Courmettes:Le nouveau

Centred’A Rocha

France

La chenille du Machaon

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bec de plume

A Rocha Qui nous sommes...

Photos de famille>ceux qui s’engagent à nos côtés< AldisA Rocha France

Cécile MoserA Rocha Suisse

Jean Crozet A Rocha France

Luc BardetA Rocha Suisse

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Changer... impossible ?l’édito

A Rocha est une organisation (onG) chrétienne internationale pour la conservation de la nature, membre de l’union Mondiale pour la nature (uiCn). Son nom, d’origine portugaise, signifie « le rocher », en relation avec son premier centre d’étude de l’environnement créé au Portugal. A Rocha représente aujourd’hui une famille de projets implantés en europe, au Proche-orient, en Afrique, en Amérique du nord et du Sud, en Asie et en océanie. les projets d’A Rocha ont fréquemment un caractère pluriculturel et mettent l’accent sur la dimension communautaire, avec un objectif centré sur les thèmes de la recherche scientifique, les travaux de conservation et l’éducation à l’environnement. A Rocha est implantée en : Afrique du Sud - Brésil - Bulgarie - Canada - Etats-Unis - Finlande - France - Ghana - Inde Kenya - Liban - Nouvelle Zélande - Pays-Bas - Pérou - Portugal - Royaume Uni - Suisse - Tchéquie.

Vous tenez entre les mains le nouveau journal d’A Rocha, fruit d’une collaboration entre les équipes françaises et suisses. Au-delà d’une mise en commun de nos forces, dans un souci de rationalisation et de qualité, nous souhaitons que cette publication reflète la diversité et la complémentarité du travail effectué dans ces deux pays aux contextes différents. A Rocha, c’est une palette d’actions pour l’environnement. C’est aussi une famille d’hommes et de femmes passionnés, œuvrant à la conservation de la création et au bien être de l’homme. nous y donnons le meilleur de nous-mêmes, ce qui implique des sacrifices, mais apporte aussi beaucoup de joie. Sans votre soutien, notre travail serait impossible. nous aimerions ainsi vous dire merci, en espérant que ce journal soit un lien de plus entre vous et nous. Dans nos contextes pourtant laïcs, de plus en plus de voix s’élèvent pour dire que la crise environnementale a des racines spirituelles, et qu’elle ne trouvera une

issue que par une refonte des valeurs de nos sociétés. or, celles-ci sont dominées par un humanisme sans transcendance où l’homme, devenu seule finalité, s’est donné tous les droits sur la nature. Pour stopper cette hégémonie destructrice, il doit apprendre l’humilité et renoncer de lui-même à ses prétentions. impossible ? les valeurs chrétiennes dont A Rocha se réclame apportent l’espoir dans cette nécessité de change-ment. en effet, le coeur du message chrétien, c’est l’exemple d’une vie basée sur l’amour du prochain, le service et le don de soi. Chercher à vivre ce message, changer de comportements et d’habitudes, non par obligation mais par amour, ne serait-ce pas le moteur puissant qui manque à notre monde pour vraiment résoudre la crise environne- mentale ? Changer par amour n’est pas une utopie. C’est peut-être la seule option viable.

Steve Tanner Directeur A Rocha Suisse

Aldis a quitté la lettonie il y a deux ans et a voyagé dans différents pays d’europe. il est arrivé aux Courmettes pour trouver travail et gîte. les bergers l’ont encoura-gé à venir nous trouver. Aldis est un de ces miracles que Dieu nous offre : la bonne personne au bon moment et au bon endroit… il abat un travail considérable pour la rénovations de nos locaux. en parallèle, avec Marie, profes-seur de Français de formation, il apprend le français.

nous avons la joie d’accueillir dans notre équipe, depuis le 1er septembre, Cécile, char-gée de développer les activités d’éducation à l’environnement. logopédiste de formation, elle possède une grande expérience dans le domaine éducatif avec des enfants et des familles, et est également très impliquée dans l’éducation au niveau de l’église.Cécile travaillera à 40% pendant une année avec nous. Bienvenue !

Jean est un habitué des tourades, et du chantier communautaire des vendredis matin au jardin. Passionné de nature, et naturaliste, il vient en effet fidèlement prêter main forte à l’équipe. Doué en peinture, il a également mis ses dons à contribution pour réaliser un panneau illustrant le jardin d’herbes aromatiques. il apporte ses conseils et participe régulière-ment à nos sorties et évènements divers.

luc est l’un des membres fonda-teurs d’A Rocha Suisse et siège au comité exécutif. impliqué politi-quement dans sa région (canton de Fribourg) au sein d’un parti écologiste, il est un atout précieux en ce qui concerne tout se qui touche au Web et à internet, lui-même étant webmaster de profession. Son sens de l’organisa-tion et ses capacités de réflexions sont forts appréciés de toute l’équipe d’A Rocha Suisse.

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5 jours sur la terreA Rocha

Brèves d’A Rocha dans le mondeA Rocha Canada : des légumes de qualité, un droit pour tous !

A Rocha Kenya : le cas du delta de la rivière Tana

A Rocha Portugal : une zone humide sous haute pression

A Rocha UK (Royaume-Uni) : une situation gagnant-gagnant !

A Rocha Inde : étude sur les bousiers des éléphants

Nos mères nous ont appris à manger des légumes, nous savons qu’elles avaient raison. Mais pour certains, manger des légumes – en particulier bio – est un luxe. le centre d’A Rocha Canada en Colombie Britannique développe un projet intitulé « Community Supported Agriculture ». une partie de la récolte est réservée à ceux qui vivent en marge de l’économie. travailler à ce que tous les membres de la communauté aient accès à une alimentation saine et adéquate sur le plan nutritionnel, grâce à un système d’alimentation local durable fait partie intégrante de l’engagement d’A Rocha.

Le delta de la rivière Tana, l’une des principales ressources d’eau potable au Kenya, est sérieusement menacé. en juin 2008, un permis a été accordé pour y planter deux immenses plantations de canne à sucre, ainsi que de nouvelles usines de sucre et des cultures destinées à produire des biocarburants. A l’heure actuelle, un certain nombre de bergers, pêcheurs, et scientifiques s’opposent à ce projet qui met en péril leur mode de vie basé sur les ressources tirées du pastoralisme dont la culture a évolué en fonction des fluctua-tions saisonnières et du niveau des marais. les impacts sociaux et les dommages environnementaux causés seront énormes. Pour en savoir plus, consultez le site tana River Delta :

http://tanariverdelta.org/tana/welcome.html et visionnez les brefs clip-vidéos de notre campagne.

En 2007, A Rocha a démarré des procédures en justice afin de protéger la Quinta da Rocha (où a été implanté Cruzinha, le 1er centre d’études de l’environnement d’A Rocha). Abritant avec la Ria de Alvor qui la borde, un site natura 2000, une bonne partie des terres parmi les plus riches en faune et flore de ce site a néanmoins été détruite illégalement ; en juillet 2008, A Rocha a gagné l’injonction mettant fin à la destruction des habitats protégés de la Quinta. le juge a ordonné au propriétaire d’arrêter tout type de travaux dans la zone protégée. C’est une victoire modeste, mais très positive qui continue actuellement, pour la restauration de tous les habitats détruits. Pour en savoir plus, consultez le site de Ria de Alvor : http://www.riadealvor.org/ria-en/index.html

A Rocha et la Conservation de la nature : partenariat avec TearFund, Christian Aid et Climatestewards – Une agriculture sympathisante de la vie sauvage, une situation gagnant-gagnant ! Au Royaume-uni, une étude menée par Smiths Gore, à la ferme « Hope Farm » (« la ferme de l’espoir ») de la RSPB (Société Royale pour la Protection des oiseaux), révèle que toute perte immédiate de bénéfices subie par les agriculteurs ayant fait le choix de transformer leur production agricole en système de gestion environnementale est couverte par les versements de l’elS (Accès au Statut d’intendance). Ceci permet aux agriculteurs d’être indépendants finan-cièrement afin de participer aux efforts de conservation en milieu rural. De nombreux agriculteurs se sont engagés avec l’elS, notamment par la mise en place de haies « zones tampons », qui constituent de précieux couloirs et des habitats transitoires pour la faune et la flore.

Les bousiers, scarabées relativement « modernes », jouent un rôle essentiel dans le processus de décom-position des bouses d’éléphants. en 1973, Jo Anderson a observé 16000 bousiers de différentes formes et tailles, attirés par un petit tas de 1,5 kg de bouse d’éléphant dans la savane africaine. ils l’ont complètement digéré et enterré au bout de 2h seulement. une observation a été faite sur ces bousiers au Parc national de Bannerghatta au mois d’avril, afin d’évaluer leur effet sur le taux de décomposition des bouses d’éléphant. l’étude a donné l’opportunité à l’équipe d’A Rocha inde et à deux étudiants en maîtrise de biologie des organismes au centre national des sciences biologiques (nCBS) à Bangalore, de travailler ensemble.

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Identité

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le but ? il était double. « D’un côté, la décou-verte des œuvres du Créateur, avec des ateliers techniques ou ludiques. De l’autre, tout ce qui était de l’ordre du vécu spirituel, de l’animation autour de la Bible » explique Steve tanner, directeur d’A Rocha Suisse, initiateur de ce camp. lorsqu’il contacte Joëlle eberhard, de la llB Suisse, son projet en tête, il est très bien accueilli : « Ça faisait longtemps que j’avais à cœur d’organiser un camp sur ce thème-là. J’ai trouvé génial d’être contactée, parce que eux, ils ont les compétences au niveau de l’environne-ment et moi, j’ai l’habitude d’organiser des camps. Ça pouvait bien fonctionner ! »

effectivement. le four solaire a fonctionné. Suffisamment bien pour chauffer de l’eau jusqu’à 80 degrés. et rien qu’avec du carton, une bouteille en Pet et du papier d’aluminium. « Les enfants étaient vraiment contents. Ils pé-tillaient de joie » évoque Steve. Pour lui, le bilan est positif : nous avons vécu une semaine fan-tastique à tous points de vue. l’un des buts était d’apprendre aux enfants à s’émerveiller des beautés de la création, qui nous renvoie à la grandeur de Dieu. en voyant le grand intérêt qu’ils ont manifesté pour la nature, les plantes et les animaux au travers des ateliers proposés, nous pouvons dire que ce but a été atteint!

notre désir était aussi bien sûr de connecter les enfants à l’amour que Dieu a pour eux, au travers de temps de partage autour de la Bible. » Pour sa première édition, ce camp alliant découvertes naturelles et spirituelles a attiré 42 enfants, ainsi qu’une équipe de moniteurs motivés. Au vu de l’enthousiasme des organi-sateurs et participants, et de l’importance de travailler avec les jeunes pour protéger la création, une chose est sûre: ce camp se refera, avis aux enfants qui n’ont pas pu le faire cette année, ou qui aimeraient le revivre!

Propos recueillis par Maxence Carrel

A Rocha suisse

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En Suisse romande: Premier camp A Rocha / La Ligue, premier succès

Les nouvelles

« On a construit un four solaire, des nichoirs à oiseaux. On est allé se promener en forêt, on a même sorti des fauteuils d’une rivière ! » Levi, de la région lausannoise, est enthousiaste lorsqu’il raconte ce qu’il a fait pendant ce camp. Et il y a de quoi ! A Rocha a organisé pour la première fois, en juillet dernier un camp Eco-Aventures conjointement avec la Ligue pour la lecture de la Bible. Avec succès.

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A Rocha suisseLes nouvelles

Inventaire de la biodiversité du Bois de Chênes de Genolier (BCG)

Journée des Amis d’A Rocha Suisseinventaire de la biodiversité

du bois de Chênes de genolier. Présentation des travaux et résultats 2009

Samedi 26 septembre 2009Zoo La Garenne, Le Vaud

de 11h00 à 16h30Chers Amis d’A Rocha Suisse.

toute l’équipe d’A Rocha a le plaisir de vous convier à cette journée. Vous vous êtes engagés à nos côtés dans cette grande aventure de diverses manières et nous désirons vous en remercier. nous nous réjouissons de vivre cette journée avec vous, que l’on désire amicale et pleine d’échanges. Ce sera également l’occasion de vous faire part des projets accomplis et de regarder ensemble vers l’avenir. Au plaisir de vous rencontrer !

iNsCRivez-vous à lA JouRNée suR :[email protected]

Le travail d’inventaire mené par A Rocha Suisse au Bois de Chênes de Genolier (BCG) a pour but de quantifier le mieux possible la biodiversité du lieu pour mettre en évidence sa richesse et donc l’importance d’une meilleure conservation.

il s’inscrit dans un effort régional pour renforcer le statut de la réserve et de sa zone tampon, soutenu par plusieurs entités, dont l’Association du Bois de Chênes de Genolier (www.abcg.ch). Bien qu’un certain nombre d’études aient été faites dans le passé, elles doivent être complétées ou reliées entre elles. un premier travail effectué par Richard Prior, aidé par d’autres volontaires a été d’inventorier sur une année les oiseaux présents au BCG, par des visites mensuelles. Ce sont 74 espèces différentes qui ont été vues ou entendues, parmi elles plusieurs espèces rares, ce qui fait du BCG un endroit particulièrement important pour la région.

les études en cours consistent en un inventaire de la flore, des orthoptères (sauterelles, criquets) et des lépidoptères (papillons) sur huit prairies sèches du BCG, classées en 3 groupes selon leur mode de gestion : intensif, peu intensif, extensif. Valérie Coudrain, biologiste stagiaire, y travaille depuis avril, et est aidée depuis début août par David Jenner (uK). les protocoles et les parcelles ont été définis en collaboration avec la station de recherche de Changins, qui a déjà mené plusieurs études au BCG sur les prairies et la flore. en plus de la fonction d’inventaire, les buts sont de mettre en évidence l’impact de la richesse de la flore sur l’abondance et la diversité des insectes, et de montrer que le type de gestion agricole des prairies sèches a un impact fondamental sur leur biodiversité. les résultats préliminaires montrent d’abord une nette corrélation entre richesse de la flore et diver-sité des papillons, et mettent en évidence l’impact de la gestion agricole : sur les prairies extensives, on compte jusqu’au double d’espèces végétales, et huit fois plus d’espèces de papillons que sur les prairies intensives. il reste encore un gros travail d’analyse des données pour effectuer les conclusions finales. Ce travail sera régulièrement mis à jour et étendu à d’autres écosystèmes : cet automne, nous nous attaquons aux forêts avec une autre stagiaire !

Steve Tanner Directeur national A Rocha Suisse

Vue aérienne du Bois de Chênes de Genolier

Les zones d’inventaires des prairies sèches

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la tête dans le ciel

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L’écologie, indissociable de solides valeursCONVICTIONS

Dans son livre « Foi d’écolo », Peter Harris, Président fondateur d’A Rocha, explique les fondements chrétiens qui sont à la racine des divers projets menés par A Rocha dans le monde. Tout en décrivant les périples qui ont jalonné le parcours de ceux qui furent (et continuent d’être !) impliqués dans l’aventure (qui commença au Portugal où fut créé le 1er projet A Rocha), il tisse une toile : celle de la place des chrétiens dans le milieu de la conservation de la nature.

« Au premier abord, les différences entre nos méthodes de travail et celles des autres orga-nisations étaient minimes. Bien entendu, les chrétiens n’ont pas le monopole de la vérité ou d’une éthique. Rien ne garantit non plus que la qualité du travail d’un biologiste ou d’un éco-logue chrétien engagé soit supérieure à celle de ses collègues non croyants. en quoi les convictions d’un individu ou d’une organisa-tion importent-elles, dans la mesure où le travail est fait correctement ? […]

Dans une europe où sévit le relativisme, il devient de plus en plus difficile d’évoquer ses croyances pour justifier ses actions. on pense qu’une approche pseudo-objective est le seul moyen de résoudre les conflits, et qu’il suffit de définir certains critères précis pour élaborer une législation et trouver des solutions aux problèmes. Bien entendu, ces critères sont souvent arbitraires, ils sont le reflet d’un ensemble de valeurs plutôt vague ou contro-versé. Par conséquent, les chrétiens seraient bien avisés de commencer par surmonter ces tabous et par témoigner sans ambiguïté du besoin évident que nous avons tous, chrétiens ou non, de reconnaître et de déterminer les croyances qui nous inspirent, au lieu de rester dans le flou ou de prétendre qu’elles n’ont pas de rapport avec nos actions. […]

Pour nous, il est impératif d’évoquer les idées sur lesquelles se fonde notre travail. Ce devrait être le cas de n’importe quelle organisation, et non seulement de celles qui revendiquent leur engagement chrétien. les associations laïques de protection de la nature font sans cesse allusion à leurs valeurs. Malheureusement, comparées à leur professionnalisme dans la communication et à la qualité de leurs recherches scientifiques, leurs vagues explica-tions sont souvent inappropriées. la défense de l’environnement s’accompagne donc, généralement, d’un ensemble de valeurs peu cohérent. Certains concepts, tels que la beauté ou la rareté d’une espèce, sont régulièrement mis en avant, mais ils sont très relatifs en l’absence d’une solide croyance en Dieu. […]

en l’absence d’accord sur un système de valeurs, la discussion se réduit à ce que les gens souhaitent obtenir pour eux-mêmes. […]

Cela a également pour effet de réduire la défense de la nature à de vulgaires combats entre différents groupes d’intérêts […] un tel combat signifie forcément que le groupe le plus puissant finira par gagner, que ses motivations soient vertueuses ou non.

nous faisons preuve de la même incohérence lorsque nous persistons à nous comporter comme si nos croyances relevaient unique-ment de la sphère privée. Malheureusement, c’est l’idée qui ressort chaque fois que nous avons l’occasion d’expliquer quelles sont les motivations chrétiennes sur lesquelles se fondent les travaux d’A Rocha. […]

Dans la réalité, il n’est ni possible, ni souhaita-ble, d’imposer des valeurs chrétiennes à nos concitoyens. […]

Avant toute chose, il nous faut commencer par mettre de l’ordre dans notre propre maison, et il y a encore beaucoup à faire. les initiatives chrétiennes pour prendre des mesures concrè-tes de protection de la nature se comptent sur les doigts d’une main. »

Peter Harris Président fondateur d’ A Rocha

&

« Les initiatives chrétiennes pour prendre des mesures concrètes de

protection de la nature se comptent sur les doigts d’une main. »

Peter et sa femme Miranda contribuent à étendre la vision d’A Rocha à travers le monde.

Foi d’écoloDisponible aux Editions Farelwww.editionsfarel.com

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les pieds sur terreACTIONS

Quand nos légumes prennent de la hauteur…

&

Vous pouvez démarrer votre butte dès l’été, ou au début de l’automne (selon le climat sous lequel vous vous trouvez !), avec quelques idées de rotation* que vous pourrez compléter au gré de vos propres expériences !

Avoir son petit bout de terrain, y planter quelques arbres fruitiers, et y faire pousser ses propres légumes, voilà un projet motivant et moderne, qui a le vent en poupe à l’heure où plus rien de ce que nous avons dans nos assiettes ne s’avère hors de tout soupçon !

la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de trouver un équilibre satisfaisant entre bon rendement et économie d’effort ! Mais ça ne s’improvise pas non plus…la « culture sur buttes » vise ces deux objectifs, selon deux entrées : les pratiques biointensives qui cherchent à maximiser rapidement le rendement grâce aux moyens biologiques accessibles ; et les pratiques de permaculture, qui tendent à imiter la nature, en évitant les pratiques trop pénibles.

Dès les premiers mois, le travail est réduit, l’arrosage allégé, la productivité accrue. Après quelques années, le sol des buttes est considé-rablement enrichi en humus, la terre absorbe et retient mieux l’eau, tout en restant bien drainée.

les deux éléments fondamentaux du sol sont d’abord l’air, puis l’eau : l’air permet aux orga-nismes de respirer (donc de se développer) ; C’est pourquoi il est essentiel de conserver premièrement un sol aéré. Celui-ci pourra céder une partie de sa place à l’eau, sans que sa structure ne soit modifiée. la méthode des buttes permet ensuite de réoxygéner son sol.

Priscille Faure Chargée de mission A Rocha France

QUELQUES CONSEILS POUR SE PRéPARER :• Bien calculer la taille et la forme des planches et des allées la première année.• Eviter de laisser la terre à nu.• Bien consolider les pentes par une végétation permanente.

• Faire pousser autant de volume que possible pour améliorer le taux d’humus et minéraux• Travailler sur les associations de plantes, les rotations de cultures.• Tassement naturel du sol.

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Schéma en coupe d’une butte de culture

• surélévation des planches de cultures• absence de piétinement• séparation des planches par des allées non cultivées

• gestion permissive des bonnes « mauvaises herbes »• couverture du sol par une couche de paille, de compost ou de plantes vivantes

• bon drainage• tassement de la terre évité• développement des êtres vivants du sol, épargnant au jardinier de labourer son sol• lutte contre l’érosion et source de fertilisant (compost) ou de paillage• humidité du sol prolongée par temps sec, et bon drainage grâce aux galeries de ses habitants par temps pluvieux ; développement de plantes non souhaitées limité et enrichissement perpétuel du sol par décomposition

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Ce système en buttes s’appuie sur des principes précis dont chacun remplit une fonction particulière

* Tableau de rotation des cultures

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A Rocha France

le nouveau centre d’A Rocha France

Les nouvelles

Quittée la route de Grasse, la voie se fait étroite et chemine entre quelques maisons avant d’entamer un trajet sinueux accroché à la montagne. La montée aux Courmettes est une expérience en soi ; elle symbolise déjà en elle-même le passage d’une urbanisation boulimique vers un havre de tranquillité.

Sur les pentes d’une des premières hauteurs des Alpes du Sud, le domaine des Courmettes se dévoile progressivement sous un ciel azu-réen. A nouveau, nous sommes saisis par la quiétude du lieu, la majesté des marronniers bordant l’allée devant le centre.

Depuis octobre 2008, A Rocha France travaille à rouvrir le domaine au public. A l’aube de cette première saison touristique, de nombreux aménagements ont été réalisés : la réhabilitation de logements, l’installation des bureaux, des travaux d’élagage et de jardi-nage, ou la réfection de sanitaires pour le public. un espace accueil renseigne le visiteur et l’oriente vers l’exposition retraçant l’histoire du site, les divers sentiers aménagés ou les aires de pique-niques délimitées autour des

bâtiments. les contacts avec les acteurs locaux se nouent peu à peu et de nombreux projets fourmillent déjà dans l’esprit des permanents.

nous empruntons une des promenades bali-sées qui, au fil des cairns, nous emmène jusqu’à la forêt de chênes verts et un vieux spécimen à l’âge ancestral ; nous le regardons à distance, par prudence et respect aussi, car il émane à la fois une force et une fragilité évidentes.

De ce séjour, reste d’autres images : le trou-peau ramené à bon port par le chien de berger, sous un soleil couchant et le regard amusé des enfants ; ou encore, à l’occasion d’une sortie nocturne, les jappements d’un renard visiblement dérangé. le contraste est saisissant entre la sérénité des lieux et l’agita-tion d’une modernité insatiable plus bas. et pourtant, il faudra bien redescendre …

Ce court passage au Courmettes éveille autre chose que le simple plaisir d’être au grand air. Y venir, c’est prendre de la hauteur, au sens propre comme au figuré. l’on comprend alors ce qu’A Rocha souhaite porter comme projet aux Courmettes : proposer au public un espace préservé de contemplation de la nature et l’inviter à un changement de comportement, dans les domaines écologique, social mais aussi éthique voire spirituel.

Etienne LefèvreMembre du conseil d’administrationd’A Rocha France

L’implication des volontaires dans les activités menées par l’équipe d’A Rocha France a été déterminante dès le début pour le développement de ses missions, au centre des Tourades même, et sur le terrain. Le travail des permanents (parfois réduits à trois pendant plusieurs mois), a été largement soutenu par de jeunes étudiants, venus des quatre coins du globe !

John Lancaster a ainsi intégré l’équipe pendant près de deux ans (dont une 1ère phase dans le cadre d’un Service Volontaire européen), menant tour à tour l’étude de suivi des moustiques dans les anciens ma-rais des Baux, l’inventaire des libellules, le comptage et suivi des papillons… il porta également plusieurs casquettes : assistant logistique pour la communication autour du projet sur les anciens marais des Baux, animateur pour des interventions avec des scolaires, guide naturaliste pour des sorties de découverte grand public… et la liste n’est pas exhaustive ! très serviable, discret et peu exigeant, il a manifesté une grande capacité à vivre harmonieusement en com-munauté. D’origines écossaise et finlandaise, il s’est toujours senti très à son aise dans un contexte pluriculturel.

Venu d’Angleterre, Antony Bagott a laissé une « empreinte » comme chaque volon-taire aux tourades. De février à juin, il a mis en place une base de données permettant de répertorier toutes les photos d’A Rocha, et de les trier par catégories en leur associant des mots clés. il a par ailleurs largement participé à l’entretien du jardin, et s’est investi pour y animer une demi-journée avec une classe de 6ème d’un collège d’Arles. enchanté par son séjour, il a promis de revenir…

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Domaine des Courmettes

John et Anthony

Les Courmettes

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A Rocha FranceUn pont entre Earthwatch et A Rocha

Les nouvelles

Un pont est un bien bel ouvrage. Il permet l’échange, la communication entre deux rives. Entre Earthwatch et A Rocha, un pont a été jeté. Je l’ai emprunté pour passer de volon-taire Earthwatch à administratrice d’A Rocha France et aujourd’hui des volontaires et un soutien pour les projets A Rocha France le traversent. Voilà l’histoire :

en 2003, je suis partie au Cameroun comme volontaire d’entreprise pour une mission orni-thologique earthwatch, surnommée « Saving Caremoun’s Rockfowl ». Avec les scientifiques de la Cameroun Biodiversity Conservation Society et des volontaires d’entreprises, nous avons collecté des données pour l’étude des conditions de vie du Picatharte du Cameroun (Picathartes Oreas), espèce endé- mique de l’Afrique. Pendant deux semaines dans les Monts de Mbam Minkom (environ de Yaoundé), nos expéditions sur les lieux de nidification ont permis la collecte de données géologiques, botaniques, et l’analyse du régi-me alimentaire. l’étude s’est poursuivie sur trois ans via le partenariat earthwatch et CBCS.

Cette expérience, au contact des scientifiques, du terrain et des populations en survie, m’a éclairée sur l’impact des choix de vie sur l’envi-ronnement et les fragiles équilibres présents sur la planète.

De retour à Paris, j’ai contacté Paul Jeanson, car les volontaires d’entreprise devaient pour-suivre une action locale pour l’environnement. très prise professionnellement, rien n’a été concrétisé. en 2005 quand la proposition m’a été faite d’entrer au Conseil d’Administration d’ARF, cela correspondait à mon envie d’enga-gement local suite à l’expérience earthwatch. J’ai accepté.

J’ai vite compris qu’A Rocha fournirait un formidable lieu d’engagement aux volontaires français et qu’earthwatch et A Rocha travaille-raient bien ensemble. J’ai simplement fait le lien. earthwatch et ARF ont créé un pont : des volontaires aux tourades, le projet Papillons, le partenariat pour l’étude du Rollier...

Quelle joie pour moi : des volontaires earthwatch s’engagent pour la protection de l’environ- nement et découvrent à travers A Rocha leur place dans cet environnement, celle d’un être aimé, protégé par le Créateur !

Nancy Lefèvre Membre du conseil d’administration d’A Rocha France

Observation du Picatharte du Cameroun

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L’expérience EarthWatch aux Tourades : Suivi du rollier dans la vallée des Baux Rollier d’Europe

Le partenariat entre A Rocha et EarthWatch a en effet progressé. Et concrètement, en 2009, ce n’est pas moins de trois stages EW qui ont été organisés de mai à septembre aux Tourades, dans le cadre du programme de recherche sur le rollier d’Europe mené par A Rocha depuis 6 ans. A la suite du 1er séjour, la responsable EarthWatch de l’expédition témoigne :

« Ce furent 13 jours exceptionnels, pendant lesquels j’ai énormément appris. Au cours des 8 jours passés sur le terrain, nous avons compté ce que nous avons estimé être 17 couples reproducteurs et 20 individus sur l’ensemble des transects (parcourus une fois, sans double compta-ge). Je comprends absolument le besoin d’assistants supplémentaires pour le travail de terrain : en effet, une personne réalisant seule le suivi ne peut couvrir que 90° à la fois du paysage, pendant qu’un groupe tel

que le nôtre peut en couvrir 360° autour d’un point. De plus, nous pouvons couvrir plus de surface, et faire avancer l’étude plus rapide-ment durant la période de reproduction. J’ai été impressionnée par la complétude du projet : des agriculteurs et d’autres acteurs locaux ont déjà commencé à réaliser l’importance de l’écosystème en tant qu’ensemble. et le travail d’éducation à l’environnement mené par A Rocha n’y est pas étranger. Je suis heureuse d’avoir participé à ce projet de recherche, d’avoir rencontré de si formidables co-équipiers, et responsables de terrain, qui partagent le même intérêt pour l’environnement, et d’avoir découvert le rollier d’europe, un oiseau éblouissant qui joue un rôle important en Provence. »

Emma Sharp, Mai 2009, traduit par Priscille Faure.

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A Rocha l a page réser vée aux j eunes

l ecteurs

kidsBIODI -QUOI ?

Personne ne saitcombien d’espèces

de plantes et animaux il y a... ... et de nouvelles espèces sont

encore découvertes de nos jours.Les scientifiques pensent

qu’il existe probablement plus de 10 milions d’espèces vivantes

sur notre planète mais moins de 2 millions

ont été nommées.

... environ 40% des espèces connues

sont menacées dedisparaître d’ici 2050

à cause duréchauffement

climatique.

Lis : Evangile de LucChap. 12 v. 22-31

Considère...

les oeufs de lucane

Tu peux aider les insectes tels que coccinelles et bourdons à passer l’hiver dans un petit HLMque tu aura placé dans un endroit abrité dans ton jardin. C’est facile ! Tu trouve une boîte en bois et tu y place des morceaux de bambous, des brindilles, du foin, de la paille et un pot en terre cuite renversé. Tu fixe tout ça dans ta boîte et tu la suspends dans un endroit ensoleilé à l’abris du vent. Le tour est joué!

combien ?

mais . . .

Ident ité

biodiversité !Un grand mot avec

une simple signification... «Bio» veut dire vie.

Diversité, c’est la variété. La biodiversité est donc la variété de la vie ! Cela comprends toutes les différentes plantes et animaux

qui vivent sur la Terre... ... et ils y en a des millions !

Photo : L. B. Tette

nborn

Bible&nature

pour l ’h iver,un abri pournos amis les INSECTES !

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Le Lucane cerf-volantIl niche dans les cavités des vieux arbres et des

troncs morts. C’est le plus gros insecte d’Europe. (mâ-

les de 82 et 32 mm; femelles de 27 et 42 mm). Il mange du bois.

Il est en forte régression dans les forêts d’Europe, où il fait partie

des espèces protégées.

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Pour la prochaine génération:imprimer climatique-ment neutre.

Mauro Battistel, Conseiller commercial, avec son fi ls Timo

Des processus ISO 9001 et 14001 constituent la meilleure base pour un travail effi cace.Nous compensons les émissions de CO2 liées à la production de papier par le fi nancement d’installation de chauffage au copeaux de bois en Suisse.www.jordiaubonne.ch/climat

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Face aux questions écologiques, les chrétiens peuvent aussi montrer leur préoccupation pour la protection de l’environnement en fondant leur action sur les injonctions bibliques : Remplir, dominer, cultiver et garder la terre…

Pour inviter Frédéric Baudin :

CULTURE - ENVIRONNEMENT - MEDIAS (CEM)49, avenue Paul Cézanne F-13090 Aix-en-ProvenceTél. +33 (0)4 42 96 17 [email protected]

En collaboration

avecA Rocha

www.arocha.orgConférencesde Frédéric Baudin

Page 12: A Rocha journal francophone No 1

IMPRESSUM A Rocha le journal francophone

terre à terrecontacter, s’informer, soutenir, participer

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A Rocha France A Rocha Suisse

EditEurs : A Rocha France, 233 route de Coste Basse, 13200 Arles, France • A Rocha Suisse, CP 81, 1269 Bassins, SuisseDiReCteuRS De PuBliCAtion: Pierre Berthoud (France), Cédric Chanson (Suisse)CoMitÉ De RÉDACtion: Steven Dixon, Steve Tanner, Priscille Faure, Bertrand BenderDeSiGn & GRAPHiSMe: Bertrand Benderont ContRiBuÉS à Ce n°: Peter Harris, Nancy Lefèvre, Maxence Carrel, Emma Sharp, Priscille Faure PHotoS & illuStRAtionS: Steve Tanner, Bertrand Bender, Serge Hänzi , Valérie Coudrain, Paul JeansoniMPReSSion: Jordi SA, CH-3123 Belp, Suisse

tirage: 3’000 ex.Dépôt légal : septembre 2009iSSn encours

• Nous recherchonsNombReux stAgiAiReset voloNtAiRes

stAge : Avez-vous un profil ou l’une des compétences suivantes ?

Accueil du public dans un espace naturel, Architecture paysagère, Gestion et Protection de la nature, Commercial (événementiel et mécénat), Histoire.

voloNtARiAt : les catégories suivantes vous concernent-elles ? (une aide depuis chez vous est envisageable pour certains thèmes).

travaux d’électricien, conception de capteurs solaires pour eau chaude, entretien d’un réseau de scouts, mise à jour d’un site web, gestion d’une photothèque en ligne, assistance « au paire » pour une jeune maman de l’équipe.

Poste loNg teRme : Pour gérer l’accueil de nos 2 centres et y animer de la vie com-munautaire (jeunes retraités par exemple).

• Nos activités sortie « Paysages de lumière »samedi 7 novembre à 14h30 : dans le cadre exceptionnel des Baux de Provence : une lecture de paysages pour comprendre la relation homme-nature dans les Alpilles. Inscriptions au 04 90 96 01 58.

Soutenir nos activités en France Vous pouvez vous engager à nos côtés en tant qu’adhérent ou par un don qui contribuera financièrement à la réalisation de nos nombreux projets (possibilité de bénéficier de l’abattement fiscal sur l’iSF). nos actions dépendent de ces soutiens. Contactez-nous !

Soutenir nos activités en Suisse Votre soutien reste indispensable et crucial pour que nous puissions continuer à nous développer. Vous pouvez vous engager soit comme volontaire dans l’un de nos projets, soit en priant pour notre travail, soit encore en nous soutenant financièrement (CCP: 10-770971-4) D’avance, merci!

• Nos activités soRtie bible et NAtuRe 10 octobre 2009, à Jussy (ge)Propriété de l’etat de Genève et réserve biologique, la forêt de Jussy est la plus grande du canton. elle abrite une grande chênaie et offre un milieu de vie à de nombreux animaux et plantes rares. Silvia Fabiani vous emmènera dans cette «Amazo-nie genevoise» pour observer le milieu forestier et les interven-tions en cours pour développer des zones humides reliées entre elles.Informations :Silvia Fabiani, 078.611.37.12 [email protected]

• Chantiers natureVous avez la passion du jardi-nage, et souhaitez la vivre avec d’autres ? le jardin nature « entre Ciel et terre » a besoin de vous ! Rendez-vous tous les vendredis matin au centre des tourades pour rejoindre l’équipe en pleine activité !

• Chantiers natureJournée d’entretien au bois de Chênes de genolier, 14 novembre 2009 : Rv 9h15à la ferme avec pic-nic et habits adaptés. Fin vers les 16h00.

Assemblée générale d’A Rocha Suisse4 mars 2010, 19h-22houvert à tous, mais il faut être membre pour voter. Vous pouvez devenir membre en faisant la demande à : [email protected]

• Rencontre de préparation des activités de conservation et éducation pour 2009. 23 janvier : De 14h00 à 17h00, région de lausanne (lieu à confir-mer). ouvert à tous ceux qui veulent prendre une part active à nos actions. Inscriptions à :[email protected]

• Nous recherchonsDes stAgiAiRes PouR 2010 impliqués dans nos actions de conservation. Durée de 3 à 6 mois. une bonne connaissance et expérience dans la botanique et zoologie sont requises. idéal pour personnes en cours d’étu-des ou ayant déjà terminé une formation dans les domaines biologie, environnement, etc..

ComPtAble béNévole pour s’occuper de nos finances. travail à distance possible, 1-2 heures par semaine.

webmAsteR béNévole pour structurer et mettre à jour nos sites internet (sur les jardins naturels et sur Climate stewards.net). Bonnes connais-sances internet et html requises.

Veuillez prendre contact avec :Steve Tanner, 024.441.06.09 [email protected]

Les Tourades233 Route de Coste BasseF-13200 Arles

T. +33 (0)4 90 96 01 58@. [email protected]. www.arocha.fr

Les CourmettesRoute des CourmettesF-06140 Tourrettes-sur-Loup

T. +33 (0)4 92 11 02 32@. [email protected]. www.courmettes.com

Case Postale 81CH-1269 BassinsSuisse

T. +41 (0)22 366 74 05@. [email protected]. www.arocha.org/ch-fr

imprimé sur papier recyclé