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a la une Les principaux objectifs de cette formation sont d’aider les laboratoires à mettre en œuvre cette démarche de façon concrète en apportant une méthodologie sur des outils de ré- solution de problèmes, de traçabilité et de capitalisation des connaissances. Pourquoi faire une démarche qualité ? Le questionnement sur le «pourquoi» est le point initial de toute démarche qualité dont les enjeux sont : l scientifiques (organisation des activités pour favoriser une plus grande créativité), l économiques et financiers (améliorer l’efficience en opti- misant les moyens humains, techniques et financiers), l sociétaux et environnementaux (réflexion sur les risques éventuels associés aux nouvelles connaissances, part d’incertitude attachée aux résultats fournis). Un des points fondamentaux d’une démarche qualité est l’amélioration continue. Il s’agit de réfléchir de manière conti- nue à nos objectifs, de les faire évoluer, de mesurer les résultats et de voir comment les atteindre de façon plus efficiente. Qui est concerné par une démarche qualité ? Tous les services d’une entité de recherche (direction, dépar- tements, secrétariats, services communs…) ainsi que les four- nisseurs extérieurs sont concernés par une démarche qualité. Le but est d’aider les personnels et d’accroître l’influence de leurs activités quotidiennes sur les performances finales en recherche. Les actions menées à XLIM en 2008 pour mettre en place une démarche qualité Démarche Qualité en Recherche Partenariale (Label Carnot) L’institut XLIM a été labellisé Carnot en 2007. Parmi les ob- jectifs d’amélioration demandés par l’Association des Instituts Carnot, se trouve la mise en place d’une démarche qualité. Le bureau Carnot et le directeur de XLIM ont décidé de s’occuper en premier lieu du domaine des relations partena- riales et de commencer par l’élaboration d’un contrat avec un partenaire industriel. Valérie Madrangeas et Henri Massias ont été chargés de cette tâche. A cet effet, ils ont suivi la formation qualité proposée par le département ST2I du CNRS. Les enjeux sont multiples : l une amélioration du traitement des demandes de colla- boration en recherche partenariale afin de répondre claire- ment aux besoins de partenaires potentiels en s’appuyant sur les compétences des 33 instituts Carnot labellisés, l une meilleure utilisation des ressources de valorisation mises à la disposition des scientifiques, l une amélioration des relations avec les partenaires industriels, l une amélioration de la confiance des financeurs et com- manditaires dans la capacité organisationnelle de l’institut, l un gain d’efficacité pour les chercheurs porteurs de contrat, l une augmentation des contrats avec les industriels. Les modes de fonctionnement des différents partenaires im- pliqués dans l’élaboration d’un contrat (CNRS, Université et depuis peu l’AVRUL) ont évidemment été pris en compte. Une première version du processus d’élaboration d’un contrat avec un industriel est disponible depuis juillet sur l’intranet XLIM. Les différentes étapes sont expliquées et des documents types ainsi qu’un document d’aide au calcul du coût sont également Mise en place d’une démarche qualité à XLIM Depuis 2004, le CNRS organise annuellement une action de formation nationale intitulée "Démarche qualité en recherche : améliorer la traçabilité et la capitalisation des connaissances dans les laboratoires ST2I". Cette formation a permis de former 70 personnes issues de 36 laboratoires. P2/3 - INTERVIEW : Concours Cassaing 2008 P4 à 6 - DOSSIER : «Le tatouage et la sécurité numérique» P7 - LA VIE XLIM P8 - ACTUALITÉS SOMMAIRE Unité mixte de recherche UMR 6172 123 Avenue Albert Thomas 87060 Limoges cedex Tél. : 05 55 45 72 50 - Fax. : 05 55 45 76 97 Courriel : [email protected] Numéro 8 l Septembre 2008

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Les principaux objectifs de cette formation sont d’aider les laboratoires à mettre en œuvre cette démarche de façon concrète en apportant une méthodologie sur des outils de ré-solution de problèmes, de traçabilité et de capitalisation des connaissances.

Pourquoi faire une démarche qualité ?Le questionnement sur le «pourquoi» est le point initial de toute démarche qualité dont les enjeux sont :

l scientifiques (organisation des activités pour favoriser une plus grande créativité),l économiques et financiers (améliorer l’efficience en opti-misant les moyens humains, techniques et financiers), l sociétaux et environnementaux (réflexion sur les risques éventuels associés aux nouvelles connaissances, part d’incertitude attachée aux résultats fournis).

Un des points fondamentaux d’une démarche qualité est l’amélioration continue. Il s’agit de réfléchir de manière conti-nue à nos objectifs, de les faire évoluer, de mesurer les résultats et de voir comment les atteindre de façon plus efficiente.

Qui est concerné par une démarche qualité ?Tous les services d’une entité de recherche (direction, dépar-tements, secrétariats, services communs…) ainsi que les four-nisseurs extérieurs sont concernés par une démarche qualité. Le but est d’aider les personnels et d’accroître l’influence de leurs activités quotidiennes sur les performances finales en recherche.

Les actions menées à XLIM en 2008 pour mettre en place une démarche qualitéDémarche Qualité en Recherche Partenariale (Label Carnot)L’institut XLIM a été labellisé Carnot en 2007. Parmi les ob-jectifs d’amélioration demandés par l’Association des Instituts Carnot, se trouve la mise en place d’une démarche qualité. Le bureau Carnot et le directeur de XLIM ont décidé de s’occuper en premier lieu du domaine des relations partena-riales et de commencer par l’élaboration d’un contrat avec un

partenaire industriel. Valérie Madrangeas et Henri Massias ont été chargés de cette tâche. A cet effet, ils ont suivi la formation qualité proposée par le département ST2I du CNRS. Les enjeux sont multiples :

l une amélioration du traitement des demandes de colla-boration en recherche partenariale afin de répondre claire-ment aux besoins de partenaires potentiels en s’appuyant sur les compétences des 33 instituts Carnot labellisés,l une meilleure utilisation des ressources de valorisation mises à la disposition des scientifiques, l une amélioration des relations avec les partenaires industriels,l une amélioration de la confiance des financeurs et com-manditaires dans la capacité organisationnelle de l’institut,l un gain d’efficacité pour les chercheurs porteurs de contrat,l une augmentation des contrats avec les industriels.

Les modes de fonctionnement des différents partenaires im-pliqués dans l’élaboration d’un contrat (CNRS, Université et depuis peu l’AVRUL) ont évidemment été pris en compte. Une première version du processus d’élaboration d’un contrat avec un industriel est disponible depuis juillet sur l’intranet XLIM. Les différentes étapes sont expliquées et des documents types ainsi qu’un document d’aide au calcul du coût sont également

Mise en place d’une démarche qualité à XLIMDepuis 2004, le CNRS organise annuellement une action de formation nationale intitulée "Démarche qualité en recherche : améliorer la traçabilité et la capitalisation des connaissances dans les laboratoires ST2I". Cette formation a permis de former 70 personnes issues de 36 laboratoires.

P2/3 - INTERVIEW : Concours Cassaing 2008

P4 à 6 - DOSSIER : «Le tatouage et la sécurité numérique»

P7 - LA VIE XLIM

P8 - ACTUALITÉS

S O M M A I R EUnité mixte de recherche

UMR 6172 123 Avenue Albert Thomas

87060 Limoges cedexTél. : 05 55 45 72 50 - Fax. : 05 55 45 76 97

Courriel : [email protected]

Numéro 8 l Septembre 2008

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disponibles. Ce processus sera évidemment amené à évoluer en particulier suivant les retours des utilisateurs. La prochaine étape concerne le suivi de l’exécution d’un contrat ainsi que les indicateurs permettant de savoir comment mieux satisfaire les différentes parties prenantes des contrats.

Amélioration de l’accueil des nouveaux entrantsCette démarche, animée par Sophie Lebraud et Annie Bessaudou qui ont suivi la formation qualité, est à l’initiative du Directeur, Dominique Cros. XLIM (460 personnes : 220 doctorants, 170 chercheurs et enseignants-chercheurs, 30 personnels administratifs et tech-niques, 40 contractuels ou post-doc) est une structure impor-tante et il peut être difficile, pour un nouvel entrant, d’obtenir des informations sur le fonctionnement de notre Institut (com-ment, où, quoi, à qui…?). A été défini comme "Nouvel Entrant", toute personne permanente (Professeur, Maître de Conféren-ces, Chargé de Recherche, Ingénieur, Secrétaire, Technicien,…) ou non permanente (Post-doctorant, Doctorant, Chercheur contractuel,…) entrée au Laboratoire au 1er septembre 2007.Les 1ères personnes confrontées aux interrogations des nou-veaux entrants, sont les secrétaires du service général et des 6 départements de recherche. Nous avons mis en place des

réunions auxquelles participent les secrétaires, le responsable du service informatique et l’ACMO. Ensemble, nous avons mis en évidence un certain nombre d’actions à mener en priorité, pour améliorer l’accueil des nouveaux entrants :l la distribution d’un livret d’accueil,l l’organisation d’une réunion d’accueil,l l’établissement d’une chaîne de communication interne.De façon à évaluer l’efficacité de cette démarche qualité, nous avons mesuré un état initial auprès des nouveaux entrants et des secrétaires du laboratoire. Nous avons demandé :l aux nouveaux entrants d’indiquer les 3 points qui les ont "étonnés très positivement et très négativement" depuis leur intégration au laboratoire XLIM,l aux secrétaires de nous renseigner sur les 3 points qui les ont "étonnés très positivement et très négativement" lors de l’arrivée des nouveaux entrants.Actuellement, le livret d’accueil est en cours de réalisation et devrait être distribué à la rentrée universitaire 2008-2009.

Amélioration du site webCette démarche est à l’initiative du service informatique de l’Ins-titut. Les réunions de travail sont animées par Annie Bessaudou et menées conjointement avec le service informatique, un re-présentant de chaque département de recherche et du bureau Carnot. En accord avec la Direction et le bureau Carnot/XLIM, deux plans d’actions prioritaires sont actuellement en cours :l la traduction du site en anglais. L’ossature du site et son contenu scientifique devraient être mis en ligne mi-septembre. l La gestion des publications. L’objectif est de lier étroitement la gestion et l’affichage des publications sur le site web XLIM et HAL (Hyper Article en Ligne : http://hal.archives-ouvertes.fr/) qui a été choisi par le CNRS pour la gestion des publications de ses laboratoires.

Par Annie BESSAUDOU

Claire Darraud : Quelles ont été vos motivations pour vous pré-senter à ce concours J.C. Cassaing et comment se déroule-t-il ?

Nicolas Delhote (département MINACOM) : Je l’ai vu comme un challenge dans ce sens qu’il requérait en tout premier lieu de vulgariser mon travail de thèse et de le rendre intéressant pour le grand public. Le déroulement s’est passé en deux éta-pes : d’abord une présélection à partir du dossier scientifique de quelques pages remis par les candidats, puis une audition de 10 minutes (plus 10 minutes de questions) sans support visuel devant un jury de représentants industriels, universitaires et culturels de la région.

Fabien De Groote (département C2S2) : Mes motivations pour

me présenter à ce concours étaient principalement de deux ordres : l montrer la collaboration étroite entre un laboratoire et un industriel dans le cadre d’une thèse plus précisément au sein du laboratoire commun MITIC entre XLIM et Alcatel-Thales III-V lab, collaboration qui a permis la création d’un nouveau banc de mesures pour des applications concrètes de caractéri-sations de transistors ;l témoigner de ma reconnaissance envers mes directeurs de thèse, Raymond Quéré et Jean-Pierre Teyssier, pour leur soutien tout au long de ces années, et les investissements du département C2S2 pour disposer de moyens de mesures per-formants.

Concours Cassaing 2008Interviews croisées de Nicolas DELHOTE et Fabien De GROOTE, lauréats du concours Cassaing 2008, du prix de l’innovation et de celui de l’entrepreneuriat. Ce concours, créé en 2003, récompense les travaux scientifiques réalisés au cours de thèses de doctorat, afin de renforcer les échanges et les liens entre l’Université, les collectivités territoriales et le milieu professionnel.

Interview

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Ce concours se déroule en deux pha-ses : constitution du dossier avec un document de vulgarisation de thèse à rédiger, puis présentation orale et sans support de ses activités de recherche et leurs applications éventuelles de-vant des personnalités aux parcours très divers.

CD : Pouvez-vous résumer vos activi-tés de recherche au sein de votre dé-partement de recherche ?

ND : Les recherches que j’ai menées jusqu’à présent ont permis, au travers, tout d’abord de ma thèse puis des projets mis en place à la suite de celle-ci, de tisser un lien étroit entre le monde des céramiques et le monde des micro-ondes. La collaboration mise en place entre XLIM, le laboratoire de Sciences des Pro-cédés Céramiques et de Traitements de Surfaces (SPCTS) et le Centre de Transfert de Technologies Céramiques (CTTC) basé à la technopole d’Ester, a pour vocation d’utiliser les compétences et le savoir-faire de ces partenaires pour concevoir et réaliser des filtres hyperfréquences innovants. Ces projets de recherche s’appuient d’ailleurs sur les pôles de compétitivité régionaux que sont Elopsys et le Centre Européen de la Céramique.

FDG : Mes activités ont consisté à créer un nouveau banc de mesures qui permet la caractérisation de transistors micro-ondes de fortes puissances tout en donnant accès à plus d’in-formations sur leur comportement en fonctionnement réel. Comme la mesure fait partie du processus d’améliorations des composants, avec la technologie de fabrication et la modélisa-tion, les industriels impliqués dans le développement de nou-veaux transistors utilisant le nitrure de gallium sont intéressés par des caractérisations de plus en plus fines.

CD : Nicolas, quelle innovation ce type de filtre présente-t-elle ?

ND : L’innovation principale repose sur l’utilisation de la techni-que de stéréolithographie céramique 3D (développée par le SPCTS et le CTTC) qui permet la réalisation 3D de filtres de formes com-plexes, difficiles à réaliser par d’autres technologies de fabrica-tion. Cet atout permet de «débrider» en quelque sorte les for-mes que la conception de filtre hyperfréquence peut proposer. Cette technologie permet également l’utilisation de céramiques présentant des performances de premier choix, que ce soit d’un point de vue électrique (faible pertes diélectriques) ainsi que méca-nique (résistance à la flexion importante, …) et thermique (faible coeffi-cient de dilatation thermique, résistance à de fortes chaleurs, …).

CD : Fabien, même question pour ce banc de mesure et quel en est l’impact industriel ?

FDG : Ce système présente l’avantage d’allier la caractérisation en fortes puissances, en impulsions, avec la mesure des for-mes d’ondes temporelles à l’entrée et à la sortie du composant. Comme ces mesures peuvent permettre de mieux voir si les limites des composants sont proches d’être atteintes en fonc-tionnement réel, les industriels sont intéressés par les études de fiabilité et par les études de défauts.

CD : Quelles collaborations ont nécessité ces travaux ?

ND : La collaboration citée plus haut a tout particulièrement fait appel à plusieurs intervenants du CTTC (Christophe Chaput - Direc-teur du CTTC, Cyrille Delage - Responsable de l’équipe R&D ainsi que toute son équipe), du SPCTS (Thierry Chartier - Directeur du SPCTS, Younes Abouliatim - Docteur en Céramiques et traitement de Surface ainsi que Charles Duterte, ingénieur exerçant maintenant dans le Plat Pays) et bien

sûr d’XLIM, tout particulièrement du département MINACOM (Serge Verdeyme, Dominique Baillargeat) et plus généralement de nombreuses personnes du laboratoire (dédicace spéciale à Hubert Jallageas et Bernard Casteignau pour leur aide des plus précieuses !).

FDG : Ces travaux ont permis d’allier les compétences de C2S2 et de MINACOM en interne, ainsi que d’Alcatel-Thales III-V lab par rapport aux composants, et des entreprises étrangères tel-les que Jan Verspecht bvba et NMDG (Belgique), ainsi que Focus Microwaves (Canada).

CD : Que retirez-vous de ce concours en termes de satisfaction personnelle, scientifique etc ?

ND : Ce concours m’a permis de montrer, je l’espère, que ce genre de collaboration s’appuyant sur les compétences de cha-cun permet d’avancer dans de nouvelles et prometteuses direc-tions. Plus personnellement, je dirais que ce prix m’a permis de faire le bilan de ma thèse et symbolise d’une certaine manière la fin de celle-ci et le début de ma carrière scientifique en tant qu’enseignant-chercheur.

FDG : La prise de parole devant ce type de constitution de jury est très formatrice car elle permet de comprendre comment fai-re passer des messages concernant la recherche. D’un point de vue scientifique, ce concours a permis de mieux faire connaître certaines activités de recherche de C2S2.

CD : Quelles sont vos perspectives à court terme et à moyen terme ?

ND : Mes perspectives sont de continuer cette collaboration en poursuivant les voies ouvertes par ces premiers travaux et d’être présent l’année prochaine en tant que Maître de Conférences. Je souhaite au travers de ce poste apporter ma contribution au développement des activités de recherche au sein d’XLIM et poursuivre les activités d’enseignement que j’ai eu la chance de pratiquer au département Mesures Physiques de l’IUT du Li-mousin depuis maintenant quatre ans.

FDG : Mes perspectives à court et moyen terme sont tournées vers notre nouvelle société qui se spécialise dans le développe-ment d’instruments innovants de mesure micro-ondes dédiés aux caractérisations de transistors de fortes puissances. Nous avons présenté notre appareil, SWAP X-402, au colloque IMS au mois de juin, grâce à l’incubateur technologique AILE qui ac-cueille notre structure et qui nous aide financièrement depuis novembre dernier, et grâce aux partenariats développés pen-dant la thèse.

CD : Que pensez-vous faire des 3000 euros du prix ? (vous pou-vez utiliser un "joker" !)

ND : Bonne question, on verra cela à la rentrée je pense.

FDG : Ces 3000 euros vont me permettre d’apporter du capital dans la société que nous avons créée avec Jean-Pierre Teyssier et Jan Verspecht.

Par Claire DARRAUD

Nicolas DelhoteFabien De Groote

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Le message primaire reste lisible de tous, tandis que le message secondaire n’est lisible que par une ou plusieurs personnes (pos-sédant une information secrète). La sténographie se distingue de la cryptographie dans la mesure où l’objectif principal en cryptogra-phie est de rendre illisible le message primaire à toute personne ne possédant pas une information secrète. Contrairement à un stockage simple d’informations dans l’en-tête du fichier associé à une image, le tatouage est intimement lié aux données. Le ta-touage diffère de la stéganographie par le fait que l’on se limite souvent à dissimuler très peu d’information dans l’image hôte. Cette information a pour but de montrer l’intégrité du document ou encore d’en protéger les droits d’auteur. Les attaques sur un document tatoué sont bien différentes des attaques sur un docu-ment stéganographié. En effet, le pirate ne cherche pas à lire les informations, mais simplement à laver le document du tatouage.L’objectif applicatif d’un algorithme de tatouage est le suivant :l le propriétaire d’une image originale souhaite défendre ses droits de propriétés ;l pour ce faire, il introduit une marque (un identifiant) dans l’image ; l’image ainsi modifiée est ensuite diffusée ;l à tout moment, le propriétaire souhaite pouvoir extraire son iden-tifiant de l’image face à une tierce personne, et ce même si l’image marquée a été modifiée entre-temps en une image ‘’proche’’.Les algorithmes de tatouage se distinguent les uns des autres es-sentiellement par les quatre points clés suivants :l la manière de sélectionner, dans le document hôte, les points (ou blocs) qui porteront l’information cachée,l le choix d’un espace de travail pour réaliser l’opération d’en-fouissement (dans le domaine spatial, ou transformé comme DCT, Ondelettes, Fourier-Melin),l la stratégie utilisée pour mettre en forme l’information à cacher avant son enfouissement (redondance, codes correcteurs),l la manière de mélanger intimement le message avec le signal hôte (modulation) ; l’idée de base consiste le plus souvent à impo-ser une relation binaire entre les bits du message et des caracté-ristiques choisies de l’image porteuse.

Caractéristique d’une méthode de tatouageLes performances d’un tatouage sont appréciées sous les critères principaux suivants :L’invisibilité : Le tatouage doit être invisible à l’œil humain et il faut que le document marqué reste fidèle à l’original. Pour cela, il faut prendre en compte au maximum le modèle visuel humain. Imaginons une image en niveau de gris avec une large zone uni-forme. Si l’on rajoute un peu de bruit, ceci va immédiatement se voir dans cette zone. Il faut plutôt mettre le tatouage dans des zones de fort gradient (contour de formes, zones fortement texturées) où la modification est moins sensible.La robustesse : On pourrait séparer cette rubrique en deux par-ties : la robustesse et la sécurité. Ces deux caractéristiques sont souvent confondues. On parle de robustesse pour définir la résis-tance du tatouage face à des transformations de l’image tatouée. Ces transformations peuvent être de type géométrique (rotation, zoom, découpage). Elles peuvent modifier certaines caractéristiques de l’image (histogramme des couleurs, saturation). Il peut aussi s’agir de tous les types de dégradations fréquentielles de l’image (com-pression avec pertes, filtres passe haut ou passe bas, passage analogique -> numérique -> analogique, impression de l’image, etc.). Ces attaques sont dénommées ‘’attaques aveugles‘’, car le pirate agit sans réelle-ment savoir ce qu’il fait. La sécurité caractérise la façon dont le

marquage va résister à des attaques ‘’malicieuses‘’. On peut faire un parallèle avec la cryptanalyse. Le pirate va chercher à laver l’image de façon intelligente. Il est sensé connaître l’algorithme et va, en général, chercher la clé qui lit le tatouage. Cela demande souvent une analyse approfondie de la technique de marquage employée. La capacité du schéma de tatouage doit aussi être prise en compte. Elle représente la quantité d’informations que l’on peut insérer à l’aide de ce schéma. Les besoins en capacité d’insertion ne sont pas les mêmes en fonction du but recherché lors du ta-touage de l’image. Ces trois propriétés, la robustesse, l’invisibi-lité et la capacité sont intimement liées. Un compromis doit être trouvé entre ces 3 paramètres. En effet, lorsque l’on augmente la quantité d’informations du message inséré, on aura tendance à dégrader plus fortement l’image originale ou à diminuer la résis-tance du message.

Descriptif général méthodologiqueLa plupart des algorithmes de tatouage reposent sur le même modèle et diffèrent seulement par des stratégies spécifiques à certains niveaux du processus d’insertion ou de détection. Il est donc possible de présenter d’une façon générique le tatouage d’images.Insertion de la signaturePour l’insertion de la marque, il est possible de distinguer deux étapes :La génération de la marque W à insérer qui dépend de la signa-ture M à dissimuler mais aussi d’une clé secrète K.La signature peut représenter une image à ajouter à l’image originale ou alors une séquence numérique vérifiant certaines propriétés. L’utilisation d’une clé K permet d’assurer un certain niveau de sécurité au processus de tatouage. Par exemple l’utili-sation d’une clé permet de rendre le processus de génération de la marque publique sans qu’il soit possible de retrouver aisément le message dans l’image.La phase d’insertion génère une image marquée Iw à partir de la marque W et de l’image originale I. La marque peut être insérée à différents endroits de l’image. En fonction de l’algorithme, il est possible d’insérer la signature soit directement dans l’image ou alors en modifiant les coefficients issus d’une transformée en ondelettes par exemple. Les positions d’insertion peuvent être sélectionnées en fonction de critères d’invisibilité définis par rapport au Système Visuel Humain (SVH) ou alors pour favoriser la robustesse du schéma à un certain type d’attaque prédéfini. De nombreux schémas proposent aussi de faire varier la force d’insertion de la signature, soit pour privilégier la qualité de l’image résultante, soit la robustesse de la signature.

DOSSIEr

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Tatouage et sécurité numériqueLe tatouage d’images peut être perçu comme une branche de la stéganographie, qui a pour objet de cacher un message secondaire dans un message primaire.

Figure 1 : Schéma d’insertion d’un message

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La figure 1 illustre les différentes étapes de l’insertion d’un tatoua-ge dans une image.Détection de la signatureLa détection de la signature peut se décliner de deux façons. Il peut s’agir soit de l’extraction de la marque elle-même soit d’une valeur indiquant si oui ou non la signature est présente dans l’ima-ge. De plus, selon les différents schémas, on peut avoir besoin lors du décodage de la signature qui a été insérée et/ou de l’image ori-ginale. Si l’image d’origine est nécessaire, on parle alors de détec-tion «non-aveugle», dans le cas contraire, le schéma de décodage est dit «aveugle». Dans tous les cas, l’utilisation de la clé doit être nécessaire pour le décodage du message. En effet, comme il n’est pas possible d’utiliser des schémas de tatouages secrets, la sécu-rité du système repose sur la clé. La figure 2 représente le modèle général de détection d’une signature.

Quelques problèmes numériques ouverts et solutions étudiées à XLIML’étude de la couleur dans le monde numérique, de façon géné-rale, n’a pris son essor que récemment. Les études les plus nom-breuses concernant la couleur sont réalisées dans le cadre d’appli-cations telles que la segmentation, l’indexation et la compression. Dans le domaine du tatouage, les articles et ouvrages n’introdui-sent la notion de couleur que comme une adaptation du travail déjà réalisé pour des images en niveaux de gris. C’est pourquoi, le tatouage couleur doit tout d’abord passer par une étape de re-cherche sur les caractéristiques de la couleur face au tatouage. Seulement quelques méthodes actuelles de tatouage exploitent entièrement les spécificités des images couleur. L’étude menée ces dernières années dans le département SIC de XLIM a mon-tré que la prise en compte de ces spécificités permet d’utiliser un tatouage «plus fort», sans que l’image marquée ne soit à priori perceptuellement modifiée. Donc le tatouage est plus robuste en choisissant un espace couleur adapté. Nous illustrons ceci à travers une adaptation simple d’un tatouage additif appliqué sur les trois composantes chromatiques (figure 3). Lorsqu’une seule composante est marquée, nous remarquons que celle qui offre la meilleure robustesse est la plus dégradée, et inversement. Ainsi,

la marque insérée dans la composante Vert de RVB est la plus visible mais aussi la plus robuste par exemple face à une com-pression JPEG, comparées aux autres marques insérées dans les autres composantes de cet espace.Ces dernières années, le département SIC a développé des mé-thodes originales de tatouage d’images couleur brevetées et as-sociées à un démonstrateur logiciel (disponible sur simple demande et que nous illustrons sur la figure 4). Le principe repose sur la modifica-tion d’un vecteur couleur, par rapport aux deux autres, et suivant la valeur de la marque binaire. Chaque vecteur est défini à partir des trois sous-bandes d’une décomposition en ondelettes. L’in-térêt majeur de cette méthode est la possibilité de plus ou moins forcer localement l’insertion en fonction de la composante modi-fiée. Ce contrôle est effectué à deux niveaux :l Une segmentation en fonction de la texture permet de choisir les zones de l’image ne pouvant contenir de marque. En effet, les variations situées dans les zones homogènes sont nettement plus visibles que dans des zones texturées compte tenu des propriétés du système visuel humain. l Une méthode rétroactive permet d’ajuster au mieux les forces d’insertion en fonction de l’impact de la marque sur l’image. Ce contrôle est assuré par la mesure d’une distance Euclidienne dans un espace couleur perceptuellement uniforme (respectant la percep-tion humaine des différences entre des couleurs). Ainsi, la marque est optimisée localement en termes de compro-mis entre invisibilité et robustesse, en fonction des textures, mais aussi des couleurs présentes dans l’image.

Cependant, les solutions proposées ne prennent en compte qu’un aspect psychovisuel, à savoir les variations temporelles du signal (textures). Nous menons actuellement un travail sur la variation de couleur afin de déterminer si la modification, même légère, de la couleur d’un pixel est visible ou non. Ensuite, la quantification de la dégradation de l’image induite par le tatouage reste un problème complexe. Comme nous l’avons vu, ces mesures, insérées dans une boucle de rétroaction, permettent ainsi d’adapter le tatouage à l’image. Cette analyse doit être approfondie avec l’intégration des différents travaux menés notamment au laboratoire dans le cadre de la compression JPEG2000. De plus à partir de la solution préexistante du département SIC, nous développons une thématique liée au tatouage qui interagit avec les travaux de sécurité et de fiabilité développés au sein du département DMI. En effet, la taille des signatures nécessaires à l’identification sans ambiguïté d’un individu est de l’ordre de quel-ques octets, or une image constitue un volume d’information bi-naire bien supérieur. Il est donc légitime d’ajouter de la redondance à la signature originale afin d’accroître la robustesse du tatouage face à des manipulations de l’image. De nombreux articles font ré-férence à une utilisation potentielle de codes correcteurs d’erreurs afin d’augmenter les performances en termes de robustesse des algorithmes de tatouage. L’emploi de tels codes apparaît en effet naturel si l’on examine le problème de la robustesse du tatouage

Figure 2 : Schéma de détection d’un message

Figure 3 : L’importance de l’aspect colorimétrique dans le tatouage

Figure 4 : WIM-SIC un tatoueur couleur

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Mikaël CHERKASHIN (22/01/08 au 15/02/08)Ingénieur de recherche à l’Université de TOMSK - RUSSIEDépartement C2S2

Leonardo PANTOLI (05/05/08 au 30/06/08)Doctorant à l’Université d’Aquila - ITALIEDépartement C2S2

Roberto GOMEZ GARCIA (02/06/08 au 02/08/08)Professeur à l’Université de Alcala - ESPAGNE Département C2S2

Mustapha MOULAÏ(16/06/08 au 30/06/08)Professeur, USTHB Alger - ALGERIEDépartement DMI

Sergey ABRAMOV (05/03/08 au 05/04/08)Directeur de Recherche, Académie Russe des Sciences de Moscou - RUSSIE Département DMI

M’Hammed EL KAHOUI(01/07/08 au 30/09/08)Professeur, Université Cadi Ayyad - MAROCDépartement DMI

Stanislas OUARO(14/04/08 au 14/05/08)Maître Assistant, Université de Ouagadougou - BURKINA FASODépartement DMI

Eckhard PFLUEGEL(29/06/08 au 29/07/08)Senior Lecturer, Kingston University - ROYAUME-UNIDépartement DMI

Ali MOUHIB(01/05/08 au 30/05/08)Maître de Conférences, Faculté Polydicsiplinaire de Taza - MAROCDépartement DMI

Abdelmoumène ZEKIR(1/06/08 au 30/06/08)Chargé de cours, USTHB Alger - ALGERIEDépartement DMI

Jilali ASSIM(01/06/08 au 02/08/08) Professeur habilité, Université Mohammed I Oujda - MAROCDépartement DMI

Dominique ORBAN(02/06/08 au 27/06/08)Professeur, Ecole Polytechnique de Montréal - CANADADépartement DMI

Ahmed CHERCHEM(17/03/08 au 13/04/08)Professeur de l’enseignement supérieur, USTHB Alger - ALGERIEDépartement DMI

Xavier PUEYO(03/03/08 au 17/03/08)Professeur, Université de Girona - ESPAGNEDépartement DMI

Sado TRAORE(14/04/08 au 14/05/08)Maître Assistant, ISEA/UPB Bobo - BURKINA FASODépartement DMI

Joydeep DUTTA(23/05/08 au 01/06/08)Professeur, Indian Institute of Technology Kanpur - INDEDépartement DMI

Caterina MERLA (01/05/08 au 30/04/08)Post-Doc - Université de Rome - ITALIEDépartement OSA

Alice COLLIN (01/07/08 au 31/12/08)Post-Doc - Université de Limoges Département OSA

Matt ALDISSI(01/09/08 au 31/05/09)Chercheur Associé - ETATS-UNISDépartement MINACOM

Camille NZIENGUI MABIKA (01/10/08 au 01/11/08)Maître Assistant CAMES, Ecole Nationale Supérieure Polytechni-que - Université Marien NGOUABI - CONGODépartement PHOTONIQUE

accueil de chercheurs étrangers et Post-Doc

NOUVEAUX ARRIVANTSET NOUVELLES PROMOTIONS

habilitation à Dirigerdes recherches

sous l’angle de la communication d’un signal sur un canal bruité. Les travaux actuellement publiés proposent par exemple l’utilisa-tion de codes BCH et Reed-Muller. L’usage des codes correcteurs dans le cadre du tatouage d’image reste un problème ouvert, re-quérant la conception de codes compacts capables de prendre en compte la diversité des attaques. Une première étude menée en commun entre SIC et DMI a mis en évidence un certain apport des codes correcteurs en ce qui concerne la robustesse du tatouage. Sur la figure 5, nous constatons par exemple que l’intégration d’un code BCH(15,7) permet d’améliorer la robustesse de notre schéma de tatouage face à une compression JPEG, ceci sans dégradation visuelle supplémentaire. De nombreuses questions restent ouver-tes. Par exemple, il faut tout d’abord établir le lien existant entre les familles de code correcteur (et leur paramétrisation) et les différen-tes familles d’attaques.

Par Philippe Carré - Département [email protected]

Figure 5 : Apport des codes correcteurs dans la solution WIM-SIC

...suite...DOSSIEr

Daniel MENEVEAUX, Maître de conférence 27 Mars 2008 «Représentation, modélisation et simulation de complexes architectu-raux d’intérieur» Département SIC - Site Poitiers

Joël ANDRIEU , Maître de conférence 16 Septembre 2008 «Méthodologie impulsionnelle pour applications en électromagnétisme».Département OSA- Site Brive

Jean-François CAPERANTechnicien, Université de LimogesAtelier Mécanique - Service général XLIM

Page 7: a la une Mise en place d’une démarche qualité à XLIM · l montrer la collaboration étroite entre un laboratoire et un industriel dans le cadre d’une thèse plus précisément

Charles TEYSSANDIER 6 mars 2008 - (Contrat CIFRE- UMS – Orsay) «Contribution à la modélisation non linéaire de transistors de puis-sance HEMT Pseudo-morphiques sur substrat AsGa : Analyse des effets parasites».

Zhour MADINI-ZOUINE 14 mars 2008 - (Bourse régionale)«Caractérisation et modélisation des dynamiques non linéaires dans les dispositifs pour systèmes de télé-communications : cas de la PPL et de l’amplificateur de puissance».

Shan WANG 27 Mars 2008 - (Bourse gouvernement chinois)«Stratégie de codage conjoint de séquences vidéo basé ondelettes».

Olivier JARDEL 10 avril 2008 - (Financement Laboratoire Commun MITIC) «Contribution à la modélisation des transistors pour l’amplifica-tion de puissance aux fréquences microondes. Développement d’un nouveau modèle électrothermique de HEMT AlGaN/GaN incluant les effets pièges».

François-Xavier ESTAGERIE 29 mai 2008 - (Bourse DGA)«Modélisation comportementale d’amplificateur de puissance pour les applications radars».

Cédric JARDINIER 23 juin 2008 - (Financement Laboratoire)«Caractérisation microonde non destructive de matériaux diélectri-ques par des méthodes résonantes».

Romain VALIDIRE 24 juin 2008 - (Allocation de recherche) «Capitulation du noyau sauvage dans les extensions finies».

Claude GANGNANT 27juin 2008 - (Professeur Agrégé) «Contribution à l’étude de la cartographie et la statistique du champ électromagnétique dans une Chambre Réverbérante à Brassage de Modes par une méthode hybride FDFD/développement modal».

Ahmed AIT MOKHTAR 1er juillet 2008 - (Enseignant en Algérie)«Endomorphismes de l’algèbre des suites».

Guillaume GUIMBERTEAU 4 juillet 2008 - (Bourse Régionale) «Modélisation de structures internes d’arbres et simulation du vieillisse-ment en synthèse d’images».

Sébastien KILBURGER 7 juillet 2008 - (Bourse STIC) «Réalisation et caractérisation d’hétérostructures à base de couches minces de LiNbO3 pour des applica-tions en optique intégrée».

Benoît JAUBERT 8 juillet 2008 - (Projet Européen) «Outils pour les jeux sur ordinateur : Prise de connaissance de scènes 3D».

Sandrine JEAN 9 juillet 2008 - (Bourse régionale) «Classes de conjugaison des séries d’or-dre p^n dans le groupe de Nottingham».

Mohamed EL KHATIB 10 juillet 2008 - (Financement Laboratoire)«Fonctions de commutation à base de micro-commutateurs MEMS RF appliquées à la conception de matri-ces de commutation».

Rodrigo PONCE HEREDIA 18 juillet 2008 - (Boursier Pierre et Marie Curie)«Contribution à la modélisation du rayonnement d’antennes conformées pour des applications C.E.M. en aéronautique».

Antonio Augusto LISBOA DE SOUZA18 juillet 2008 - (Bourse Gouvernement Brésilien) «Caractérisation expérimentale et modélisation cyclostationnaire des sources de bruit BF dans les composants semiconducteurs pour la CAO des circuits MMIC non linéaires».

Mikaël MORELLE 12 septembre 2008 - (Financement Laboratoire )«Codage en 2 Dimensions pour les systèmes de communications opti-ques CDMA (OCDMA) – Application aux transmissions multimédia sur fibre».

Christelle BUY 17 septembre 2008 - (Allocation de recherche) «Conversions non linéaires et élar-gissements spectraux dans les fibres microstructurées».

Aldo MAALOUF 23 Septembre 2008 - (Financement Laboratoire)«Coopération des ondelettes et des équations aux dérivées partielles pour le traitement d’images multi-spectrales».

Hicham TARHINI 24 septembre 2008 - (Bourse régionale)«Etude de la susceptibilité des cartes des circuits imprimés face aux agres-sions électromagnétiques de Fortes Puissances».

Abdallah NASSER 26 septembre 2008 - (Allocation de recherche)«Contribution au développement de méthodes de synthèse pour la conception de filtres hyperfréquen-ces à bandes passantes multiples».

Mohammad Reza ZAHABI 29 septembre 2008 - (Bourse SFER)«Implémentation analogique / mixte d’algorithmes de traitement du signal pour récepteurs numériques».

Mahmoud CHAKAROUN 30 septembre 2008 - (Allocation de recherche)«Composants optoélectroniques organiques : études des effets de l’assistance ionique sur le dépôt de la cathode».

Aude ROY 30 septembre 2008 - (Bourse DGA)«Architectures de sources lasers blanches à fibres optiques micros-tructurées actives».

ThÉSES

XLIM la lettre l NUMÉRO 8 l SEPTEMBRE 20087

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Retrouvez les actualités et les derniers développements dans le domaine de la recherche sur notre site : www.xlim.fr

Directeur de la publication : Dominique CrosDirectrice de la rédaction : Annie Bessaudou(contact : [email protected])Co-Directrices : Françoise Cosset, Claire DarraudAssistante de publication : Sophie LebraudConception/réalisation : volonterre.fr

Imprimé sur papier certifié PEFC

En 2007, XLIM a obtenu le label "CARNOT" et a ainsi rejoint les 33 Instituts labellisés à l’issue d’une sélection rigoureuse lors des appels d’offre 2005 (20 instituts labellisés) et 2006 (13 instituts labellisés). Regroupant plus de 12 300 permanents, soit environ 12 % de la recherche publique française, qui accueillent chaque année 6 000 doctorants, le dispositif Carnot couvrent les grands enjeux économiques et sociétaux : Transport, Mobilité, Energies renouvelables, Santé, Sécurité civile, Technologies de l’Information et de la Communication.

Le CARNOT/XLIM s’est engagé à renforcer son action pour la promotion de la recherche partenariale et l’innovation dans une démarche qualité pour son organisation scientifique, administra-tive et financière. L’abondement versé en contrepartie sert à finan-cer des actions de ressourcement pour faire émerger de nouvelles thématiques scientifiques qui constitueront les relations partena-

riales de demain. Dans ce contexte, le bureau CARNOT/XLIM a organisé le 31 mars et le 1 avril 2008 à l’Espace Congrès de Brive-la-Gaillarde un sé-minaire d’information et de réflexion sur la logique CARNOT pour sensibiliser et impliquer le personnel d’XLIM autour de ce dispo-sitif. Ce séminaire ouvert à toutes les catégories de personnel et tous les départements a rassemblé 50 membres de l’Institut qui ont partagé une expérience riche d’échanges et de productions collectives. Ces deux journées ont été animées par Gilbert FARGES, ensei-gnant-chercheur en génie biomédical et en management de la qualité à l’Université de Compiègne et par Hubert CHAMEAUD, représentant de l’Association des Instituts CARNOT. Michel DE LABACHELERIE, directeur de CARNOT/FEMTO Innovation à Besançon a relaté les expériences en recherche partenariale et en mise en œuvre de démarche "qualité" menées au sein de son Institut. Les travaux se sont articulés autour de séances plénières et de différents ateliers thématiques (apport du label Carnot au laboratoire, amélioration et valorisation de la recherche partenariale, qualité, communication) afin d’établir une stratégie et des plans d’action pour développer efficacement nos relations avec les en-treprises, améliorer notre visibilité et notre attractivité, mieux s’or-ganiser pour gagner en performance, et ainsi assurer la pérennité du label. Le bureau CARNOT tient à remercier chaleureusement tous les participants qui, par leur contribution et leur implication, ont contribué au succès de ce séminaire. Le Bureau CARNOT/XLIM

Actualité

Le 1er séminaire organisé par le CARNOT/XLIM

ADELCOM >Le Bureau de l’Adelcom ayant organisé un cocktail de bienvenue en novembre dernier, nous avons pu à la suite de cela mettre en place les activités proposées, aussi bien festives que sportives. Diverses soirées jeux (belote, bowling) ont eu lieu depuis Janvier, ainsi que la grande journée sportive prévue pour la mi-juillet (foot, pétanque, barbecue) qui réunit chaque année permanents et doctorants dans une ambiance sympathique et conviviale. Notre prochain projet sera l’accueil des nouveaux étudiants de Master 1 et 2 à la rentrée universitaire 2008 avant de procéder au renouvellement du Bureau.En savoir plus : htpp//www.unilim.fr/adelcom/

ADDMUL >L’ADDMUL organise sa journée annuelle le samedi 20 septembre. A cette occasion, quatre orateurs issus du Mas-ter CRYPTIS Pro et Recherche exposeront leurs travaux. L’assemblée générale se tiendra ensuite pour renouveler l’ensemble des postes notamment celui du président actuel, Pierre-Louis CAYREL, qui occupe cette fonction depuis 2 ans. Au cours de l’après midi, les organi-sateurs souhaitent réunir les participants autour d’activités ludiques et/ou sportives. Parmi les manifestations mises en place par l’ADDMUL tout au long de l’année, on peut citer le séminaire des doctorants une fois par mois, auquel il est également prévu d’inviter des doctorants extérieurs. L’association organisera également une sortie au moins une fois dans l’année, au choix : bowling, karting, accrobranche, patinoire. De plus, tous les samedis après-midis du premier semestre, l’ADDMUL réserve le gymnase de La Borie pour des activités sportives en salle. Au second semestre, cette manifestation aura lieu une fois par mois.Pour adhérer à l’ADDMUL ou pour plus d’informations : http://www.unilim.fr/addmul/