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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 98 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 15 janvier 2013 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs,

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc

98 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mardi 15 janvier 2013

Retrouvez les informations sur notre site :

http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Hitler : à qui profite le relativisme ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cet article publié sur le site MEMORIAL 98 le 14 janvier 2013. "Mais comment sommes nous donc parvenus, depuis ces dernières années, à ce que le nom et la figure de Hitler se banalisent tant ? A ce qu'un cinéaste exprime tranquillement en public, devant un parterre de journalistes, qu'il en éprouve de la " sympathie ", qu'un créateur de mode en fasse un slogan louangeur ( " J'aime Hitler’ ), à l'image de la pub pour une capitale américaine (bientôt des T.Shirts ou tasses à café avec un coeur rouge à côté de " I love Hitler " ?)"

Assassinat de trois militantes kurdes : lettre ouverte à F.Hollande Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente la lettre ouverte d'André Métayer, président des Amitiés kurdes de Bretagne à Monsieur François Hollande, Président de la République française publié sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne le 14 janvier 2013. "Monsieur le Président de la République, c’est avec beaucoup d’émotion que nous évoquons l’assassinat commandité de trois militantes kurdes dont l’une, Fidan Dogan (Rojbin), une amie très proche, était connue de vous. Les mots nous manquent pour exprimer notre chagrin et notre colère".

Appel du SNESUP-FSU de l'Université de Strasbourg en soutien à Pinar Selek Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site Pinar Selek le 14 janvier 2013. "Pinar Selek, sociologue et chercheuse à l'Université de Strasbourg, est odieusement persécutée depuis 15 ans par l'État turc et contrainte à l'exil. Accusée de complicité en 1998 dans un attentat qui n'a jamais eu lieu, emprisonnée et torturée, elle a été acquittée à trois reprises, mais la justice de son pays la condamne à nouveau, en usant de procédures qui contreviennent aux règles du droit".

Collectif VAN : l'éphéméride du 15 janvier Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "15 janvier 2007 -- En Turquie, dans une interview donnée au quotidien turc Sabah, Abdullah Gül déclare que le gouvernement turc perçoit la question arménienne comme la deuxième plus grande menace pour la Turquie après la situation en Irak. « La question arménienne sera à nouveau sur le devant de la scène aux Etats-Unis » a déclaré le chef de la diplomatie turque. « Nous essayons de bloquer le projet de loi. Ce sujet ne sera pas mis sur la table pour la Turquie. Nous devons toujours être en alerte et préparé. Si ce projet de loi passe, il pourrait avoir des conséquences très compliquées. Nous n’avons aucune autre sortie que d’empêcher l’événement », déclare-t-il".

Un obus syrien frappe un village turc Un obus tiré depuis la Syrie est tombé lundi matin dans le sud de la Turquie, sans faire de victime, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Anatolie. L'obus a créé un profond cratère sous des oliviers près du village d'Akcabaglar, dans la province de Kills, endommageant des arbres. L'obus a atterri à deux kilomètres d'un camp de réfugiés abritant des Syriens fuyant les affrontements dans leur pays.

Un obus syrien frappe un village turc Un obus tiré depuis la Syrie est tombé lundi matin dans le sud de la Turquie, sans faire de victime, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Anatolie. L'obus a créé un profond cratère sous des oliviers près du village d'Akcabaglar, dans la province de Kills, endommageant des arbres. L'obus a atterri à deux kilomètres d'un camp de réfugiés abritant des Syriens fuyant les affrontements dans leur pays.

La Turquie bloque le site Internet de la Jeunesse Kurde Les administrateurs du site internet de la Jeunesse kurde ont indiqué hier que la Turquie a bloqué leur site jeunessekurde.fr. Voici leurs explications sur un nouveau coup de force d’Ankara. « Nous avons le plaisir de vous annoncer que notre site jeunessekurde.fr vient d’être censuré en Turquie. C’est trop bizarre tout ça ! Nos vérités dérangent ! En effet un journaliste du New York Times Dan Bilefsky a fait une interview avec le frère de Sakine Cansiz (exécutée par balle en plein centre de Paris) la semaine dernière....»

Entre Turcs et Kurdes, un réchauffement qui dérange Un accord serait proche avec le leader du PKK Abdullah Ocalan, avec qui Ankara a entamé des négociations qui prévoiraient les conditions d’un arrêt de la lutte armée. Les précédentes, menées dans la discrétion à Oslo, avaient achoppé en 2011.

Article du journal franco-turc Zaman - 11/01/2013 - 2 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Selon l’agence d’information vaticane Fides la Turquie a renouvelé la requête que lui soit restitué les reliques de Saint-Nicolas. Une information démentie par Hurriyetdailynews. Il y a trois ans déjà, elle avait effectué une première demande au gouvernement italien resté sans réponse."

L'assassinat qui porte un coup au dialogue Ankara-PKK De part et d'autre, on disait craindre une "provocation" pour faire capoter le dialogue entre le gouvernement turc et le chef emprisonné du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan. Elle n'aura pas tardé. Deux jours après la révélation, par le journal turc Radikal, d'une feuille de route pour mettre fin au conflit qui sévit en Turquie depuis 1984 et qui a fait environ 45 000 victimes, l'assassinat de trois militantes du PKK à Paris, mercredi 9 janvier, est venu assombrir les espoirs de paix.

Un accord de paix se dessine entre le gouvernement turc et le PKK C'est l'esquisse d'une feuille de route qui pourrait déboucher sur une solution politique pour un conflit vieux de trente ans. Les négociations entre les émissaires du gouvernement turc et le chef emprisonné du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, auraient abouti à un compromis, selon le quotidien turc Radikal (gauche), qui révèle les détails de ce futur plan de paix. Après deux jours de discussion sur l'île-prison d'Imrali, où Abdullah Öcalan purge une peine à vie, le patron des services secrets turcs, Hakan Fidan, serait revenu avec un accord, assure Eyüp Can, le rédacteur en chef du journal.

Le Grand Paris cherche à attirer les entrepreneurs turcs Encore rares en France, les entreprises turques s'intéressent à la région parisienne. Elles s'appuient sur de puissantes organisations professionnelles pour accélérer leurs investissements. France ne compte qu'une petite cinquantaine d'entreprises turques, dont les effectifs cumulés ne dépassent pas 1.500 personnes, mais elle les attire, puisqu'elles n'étaient que 30 en 2010. Avec des fortunes diverses. Sans remonter à l'échec du distributeur turc Sinan Solmaz dans la reprise du verrier Duralex, l'équipementier automobile Orhan Holding n'échappe pas aux difficultés de son secteur.

Airbus discute avec Turkish Airlines pour lui vendre 150 avions, dont des A380, et c'est Nicole Bricq qui le dévoile Une commande de près de 150 Airbus par la compagnie Turkish Airlines sera évoquée lors d'une visite à Istanbul mardi et mercredi de la ministre française du Commerce extérieur Nicole Bricq, selon son ministère. Il n'y aura pas de signature.

La compagnie nationale syrienne suspend ses vols vers l’Arménie La compagnie aérienne nationale syrienne a décide de suspendre ses vols hebdomadaires pour l’Arménie, qui étaient utilisés principalement par les Syriens d’origine arménienne fuyant le pays en proie à la guerre civile, tandis que les combats entre l’armée de Bachar Al Assad et les rebelles font toujours rage autour de l’aéroport d’Alep, deuxième ville de Syrie abritant une importante communauté arménienne.

Buradayız Ahparig – Il y a six ans, Hrant Dink était assassiné Le 19 janvier 2007, le journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink était assassiné à Istanbul devant les bureaux de l’hebdomadaire bilingue Agos, qu’il avait fondé et qu’il dirigeait. Cette semaine, ses amis organisent une série de manifestations pour honorer sa mémoire et pour dénoncer les lacunes du processus judiciaire en cours.

Triple meurtre de militantes kurdes à Paris : les accusations fusent Des centaines de Kurdes de France se sont rassemblés à Paris et à Marseille pour dénoncer le meurtre de Sakine Cansiz, 55 ans, co-fondatrice du PKK, de Fidan Dogan 32 ans, représentante du Congrès national kurde, basé à Bruxelles, et de Leyla Soylemez, 24 ans, membre d’un mouvement de jeunesse. A entendre les slogans et les banderoles, telle « Turquie assassin », nombre d’entre eux accusaient Ankara, ou, encore l’obscur bras armé de « l’Etat profond », les Loups gris. Le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF) leur emboitait le pas.

Ce qui se cache derrière l'assassinat des trois militantes kurdes Plusieurs milliers de personnes ont défilé hier à Paris lors d'une manifestation à l'appel d'associations kurdes pour dénoncer l'assassinat à Paris, de trois militantes kurdes, tuées dans un appartement du Centre d’Information de Kurdistan 147, rue la Fayette, à Paris. Rappelons les faits : dans la nuit de mercredi à jeudi, les corps des trois femmes kurdes ont été découverts dans l’appartement où elles ont été assassinées de manière très « pro » (pistolets à silencieux). Les victimes n’étaient n’importe qui : Sakine Cansiz, membre fondatrice du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie), proche du chef du PKK, Abdullah Öcalan, incarcéré en Turquie depuis 1999 sur l’île-prison d’Imrali ; Fidan Dogan, représentante du Congrès national du Kurdistan (KNK), basée à Bruxelles, et Leyla Soylemez, activiste de 25 ans.

Turquie: le chômage trimestriel reste stable Le taux de chômage trimestriel en Turquie est resté stable contre toute attente le mois dernier, d’après des chiffres officiels publiés mardi. Selon l’institut statistique turc - TURKSTAT -, ce chiffre est resté stable de 9.10%, contre 9.10% le mois précédent. Les analystes tablaient sur un résultat de 9.40% le mois dernier.

Sur fond de festival du luxe - La ministre Nicole Bricq à Istanbul Les relations économiques franco-turques inaugurent 2013 dans un climat nettement plus favorable que l’année précédente. Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, est attendue à Istanbul aujourd’hui et demain. Une visite qui coïncide avec le festival Colbert, mis en scène par 26 maisons françaises du luxe, et avec une exposition au musée Istanbul Modern.

Le journal Agos donne des détails sur la tentative d’enlèvement d’une femme d’origine arménienne à Istanbul Une tentative d’enlèvement d’une femme arménienne a échoué à Istanbul indique le journal Agos. La femme allait assister à la liturgie de Noël quand des individus ont essayé par la force de la faire asseoir dans une voiture. La femme a réussi à s’échapper et à atteindre l’église puis à appeler la police.

Turquie : les grands du luxe français s'allient aux petites maisons Après la Chine, la Russie et le Brésil, la Turquie est la nouvelle cible des entreprise françaises de luxe. De grandes marques vont héberger pendant une semaine de petites maisons dans leurs boutiques d'Istanbul. Des opérations de "portage" à l'occasion du festival.

Un homme droit face aux tyrans Procureur au procès de Nuremberg, Benjamin Ferencz narre avec passion sa vie au service de la justice internationale. Il a beaucoup d’humour. Et une rage intacte, bien que maintenant nonagénaire, pour combattre l’impunité des tyrans et tortionnaires. Petit juif misérable né dans les montagnes de Transylvanie, entre Roumanie et Hongrie - «là où il ne fait pas bon être juif ou tzigane» -, émigré tout gosse dans les bas-fonds de New York avant d’être sauvé par l’école et d’intégrer la prestigieuse faculté de droit de Harvard, Benjamin Ferencz a eu une vie étonnante qu’il raconte avec beaucoup d’auto-ironie, sans pour autant perdre de vue sa passion pour le droit et la justice pénale internationale, dont il fut l’un des grands précurseurs.

Grèce: Des journalistes visés par une série d'attentats Des bombes artisanales de faible puissance ont explosé ce vendredi à Athènes devant les domiciles de cinq journalistes employés par de grands médias. Les engins incendiaires, vraisemblablement déposés pour dénoncer la couverture de la crise économique et sociale, n'ont fait ni blessés ni dégâts importants. Ce type d'actes n'est pas rare en Grèce depuis que la crise a éclaté en 2009, mais la presse n'avait pas encore été visée.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Un dirigeant du PKK a été tué au cours d’une opération dirigée par la police turque à Nusaybin. La police turque et des commandos de l’unité spéciale ont dirigé une opération dans une maison située dans le quartier Salahattin Eyyubi, à Mardin, suite à une information selon laquelle un membre du PKK s’y serait réfugié."

Des centaines de gens manifestent en Azerbaïdjan Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi dans le centre de Bakou, la capitale de l’Azerbaïjan, pour protester contre la mort, plus tôt ce mois-ci, d’un soldat conscrit. De nombreux participants à cette manifestation, qui a été organisée à l’aide des médias sociaux, ont brandi des photos de Jeyhun Gubadov, un jeune homme de 18 ans, qui, selon les autorités, est mort d’une crise cardiaque. Selon la mère du jeune homme, toutefois, il a plutôt été victime de sévices corporels.

Bonne année 2013 (quand-même) monsieur Ahmet Altan Ahmet Altan vient une nouvelle fois de quitter le tumulte et l’urgence des rédactions et annoncé qu’il allait renouer avec son travail solitaire d’écrivain Il a terminé l’année 2012 en tirant sa révérence au journal Taraf dont il était le rédacteur en chef depuis sa fondation en 2007. Il ne part pas seul.: Yasemin Çongar qui le secondait , ainsi que Neşe Düzel et Murat Belge ont aussi démissionné en bloc . Orhan Miroglu a rejoint le quotidien Star.

«On s’est très vite sentis abandonnés» Depuis près de vingt ans, les familles des trois victimes sont confrontées au silence des autorités françaises. «C’était son premier séjour en Afrique, il était parti en septembre 1993 pour trois ans. Dans ses lettres, il avait l’air heureux, il découvrait le pays», se souvient Christophe Maier en évoquant la figure de son père René, «un gendarme passionné par son travail».

Rwanda: Révélations inédites autour de la mort de deux gendarmes français "Ces deux gendarmes ont-ils écouté des conversations qu'ils n'auraient jamais dû entendre et qui concerneraient l'attentat déclencheur du génocide?" s'interroge le journal Libération. Un témoignage inédit publié jeudi par le journal 'Libération' relance les questions sur le rôle joué par les autorités françaises dans les jours ayant entouré l'attentat contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994 à Kigali, qui a marqué le déclenchement du génocide contre les Tutsi et entraîné la mort de dix Casques bleus belges.

Trévidic et la mort mystérieuse de gendarmes français Pourquoi a-t-on falsifié l'acte de décès d'un gendarme français, retrouvé mort ainsi qu'un second gendarme et son épouse à Kigali le 12 ou 13 avril 1994, quelques jours après l'attentat contre le président Habyarimana, le 6 avril? Selon les révélations du quotidien Libération hier matin, la réponse à cette question pourrait éclairer d'un jour nouveau le rôle de la France dans ce moment-clé de l'histoire du génocide de 800 000 Tutsis, massacrés en quelques mois par les Hutus alors au pouvoir.

Turquie: Le chef kurde Öcalan reçoit son frère sur son île-prison Le frère d'Abdullah Öcalan s'est rendu ce lundi sur l'île-prison du chef de la rébellion kurde, dont la prise de position est attendue après l'assassinat de trois militantes à Paris en pleines négociations entre Ankara et le fondateur du PKK.

Trois militantes kurdes abattues à Paris Leurs corps ont été découverts dans la nuit au Centre d'information du Kurdistan, dans le Xe arrondissement. Les meurtres qui suggèrent des exécutions seraient intervenus mercredi après-midi. La scène du crime suggère une exécution. Trois militantes kurdes d'origine turque ont été abattues dans la nuit de mercredi à jeudi au Centre d'information du Kurdistan, situé dans le Xe arrondissement de Paris. Les corps ont été découverts peu avant 2 heures du matin, au premier étage d'un immeuble du 147, rue La Fayette. Deux des femmes auraient été tuées d'une balle dans la nuque, la troisième aurait été touchée au ventre et au front.

Turquie : Nicole Bricq va effectuer son premier voyage à Istanbul La ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq se rendra pour la première fois à Istanbul les 15 et 16 janvier. A la tête d’une quinzaine d’entreprises - dont certaines du secteur « du mieux vivre en ville », une de ses priorités pour la Turquie, comme Egis, Alstom, Suez Environnement et Veolia - elle accompagnera aussi la première visite officielle de l'organisation représentant les grands acteurs du luxe français, le Comité Colbert.

Article du journal franco-turc Zaman - 11/01/2013 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Le mystère et les zones d’ombres qui planent autour de l’assassinat de trois femmes kurdes à Paris ne sont pas les seuls. Le quotidien en ligne Lefigaro.fr publiait jeudi 10 janvier sur sa page web un étrange article sur cette affaire."

Une mission préélectorale de l'APCE en Arménie Une délégation de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), se rendra en mission pré-électorale à Erevan, capitale de l'Arménie, les 16 et 17 janvier 2013, a-t-on appris lundi du Conseil de l'Europe à Strasbourg. Composée de cinq membres de l'APCE et conduite par Karin Woldseth (Norvège), cette délégation aura pour mission d'évaluer la campagne et le cadre électoral de l'élection présidentielle du 18 février prochain en Arménie.

Dépêche de l'APA [ 14 Janvier 2013 14:12 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 14 janvier 2013. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. « Zsolt Csutora: « L’affaire de Ramil Safarov est un processus purement juridique, c’est pourquoi elle n’a eu aucune influence à nos relations » »

Turquie: Tir de mortier syrien, pas de victime Un obus de mortier apparemment tiré de Syrie a explosé sans faire de victime dans une oliveraie en Turquie, près d'un camp qui abrite des milliers de réfugiés syriens, rapportent ce lundi les médias publics turcs. L'incident, qui n'a pas été confirmé par les autorités d'Ankara, est le premier débordement du conflit syrien sur le territoire turc depuis plusieurs semaines.

INFO COLLECTIF VAN

Hitler : à qui profite le relativisme ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cet article publié sur le site MEMORIAL 98 le 14 janvier 2013.

MEMORIAL 98

Hitler ? Pff, une banalité ! ... par Souâd Belhaddad

Lundi 14 janvier 2013

Hitler ? Pff, une banalité ! ...

(Ou à qui profite le relativisme ?)

Mais comment sommes nous donc parvenus, depuis ces dernières années, à ce que le nom et la figure de Hitler se banalisent tant ?

A ce qu'un cinéaste exprime tranquillement en public, devant un parterre de journalistes, qu'il en éprouve de la " sympathie "*, qu'un créateur de mode en fasse un slogan louangeur ( " J'aime Hitler’ ), à l'image de la pub pour une capitale américaine (bientôt des T.Shirts ou tasses à café avec un coeur rouge à côté de " I love Hitler " ?)

Qu'un militant contre le mariage homosexuel, sous prétexte d’être " blessé " par la position de François Hollande sur ce sujet, associe « l’homme que l’Allemagne a bien connu en 1933 » avec le président de la République française de 2012 ?...

Ainsi galvaudé, le fascisme hitlérien perdrait donc toute dimension exceptionnelle. Dont, surtout, celle de son innommable spécificité: l'extermination des Juifs, ainsi que celle des Tziganes et des homosexuels.

Hormis l'excès outrancier de ces divers propos, la question qui se pose et doit inlassablement se poser est : à qui profite ce relativisme ?

Qui donc peut tirer profit du fait que le travail de mémoire et de sacralisation réalisée autour de cette période se banalise ainsi ? Et que l'Holocauste ne tiendrait donc pas de place particulière dans l'histoire des crimes contre l’humanité ?

Malmener et/ou dédiaboliser le tabou – nécessaire – construit autour du plus grand dictateur du siècle dernier, c’est tout simplement le banaliser.

Avec le risque que sous peu, les voix, déjà trop nombreuses, avançant qu'« on en parle trop » se multiplient, et sans grande réaction collective. Confondant ainsi en parler " trop " avec en parler " mal ".

Bon, il faut croire que le message n'est pas encore bien passé… Allez, on s'y colle à nouveau. On le répète encore une fois, on est prêt à l'ânonner même, s'il le faut. Et il le faut : non, Hitler n'est pas " sympathique " ni antipathique, il est simplement un des plus grands dictateurs de l'Histoire.

Non, Hitler n’est pas un slogan publicitaire, et il ne relève pas d'une opinion ( "pour ou contre H;"). pas plus qu'il n'est un outil d’évaluation ("plus H. ou moins H.?"...)

Il est un des tyrans les plus terrifiants. Qui s'est distingué par sa haine des Juifs et son obsession délirante de les faire disparaître de la terre. Cela s'appelle un génocide, et sous le IIIe Reich, celui-ci a eu la particularité unique de répondre à une logique industrielle. Comment, dès lors, amalgamer cette page d’histoire au débat national qui agite actuellement la France sur le mariage homosexuel ?

Souâd Belhaddad

Auteure de SurVivantes, Rwanda dix ans après, La fleur de Stéphanie, Rwanda entre déni et réconciliation, Entre deux je.

1. En mai 2011, lors d' une conférence de presse du festival de Cannes pour la présentation de son film Melancholia, Lars Von Tries, déclare à propos d'Hitler : " (...) Il n’est pas vraiment un brave type, mais je comprends beaucoup de lui et je sympathise un peu avec lui » (voir Les nouveaux amis d'Hitler.)

2. En février 2011, une vidéo diffusée par le Sun montre John Galliano, créateur de la maison Dior, déclarant : " I love Hitler ". C’était avant ses propos antisémites et racistes exprimés à un couple de clients, dans un café parisien.

3. Le 13 janvier 2013, Xavier Bongibault déclare : " C'est une logique choquante et homophobe de la part de ce gouvernement. C'est dire que tous les homosexuels n'ont pour seul instinct [politique] leur orientation sexuelle. C'est la ligne qui était défendue par un homme que l'Allemagne a bien connu à partir de 1933, et c'est la ligne que défend aujourd'hui François Hollande."

http://memorial98.over-blog.com/article-hitler-pff-une-banalite-par-souad-belhaddad-114385882.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70481

Assassinat de trois militantes kurdes : lettre ouverte à F.Hollande

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente la lettre ouverte d'André Métayer, président des Amitiés kurdes de Bretagne à Monsieur François Hollande, Président de la République française publié sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne le 14 janvier 2013.

lundi 14 janvier 2013 par Amitiés kurdes de Bretagne

Monsieur le Président de la République, ne signez pas les accords "Guéant" avec la Turquie

Lettre ouverte à Monsieur François Hollande, Président de la République française

Monsieur le Président de la République,

C’est avec beaucoup d’émotion que nous évoquons l’assassinat commandité de trois militantes kurdes dont l’une, Fidan Dogan (Rojbin), une amie très proche, était connue de vous. Les mots nous manquent pour exprimer notre chagrin et notre colère.

Rojbin était une véritable ambassadrice des Kurdes et un relais utile auprès de tout le mouvement associatif, de la presse, des personnalités politiques et des cabinets ministériels. C’est sans doute l’un des motifs de ce meurtre : il fallait faire taire cette voix qu’on pouvait difficilement taxer de "terroriste".

Les Kurdes et les amis des Kurdes ont été sensibles à l’attention que vous avez portée ainsi qu’à celle de M. le Ministre de l’Intérieur qui s’est rendu dès les premières heures sur les lieux du drame qui, rappelons-le, s’est déroulé à Paris, dans notre pays à qui, c’est un comble, la Turquie demande des explications.

Dois-je rappeler ici que des milliers de responsables et militants politiques et d’élus locaux, qui pour la plupart sont membres du BDP, (Parti pour la Paix et la Démocratie), parti membre de la l’Internationale socialiste (IS) et du Parti socialiste européen (PSE), sont enfermés, certaines et certains depuis près de 4 ans, dans les geôles turques, au motif qu’ils seraient membres d’une organisation terroriste ? Voilà pourquoi un Premier ministre turc se permet de vous insulter en vous accusant d’être "en relation avec ces terroristes".

D’un autre côté, nous ne comprenons pas la complaisance affichée entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays quand il s’agit de "lutter contre le terrorisme", expression qui consiste, en l’espèce, à poursuivre tout opposant politique comme c’est déjà le cas en Turquie devant des tribunaux, dans le cadre d’une parodie de justice, et ce, au vu et au su de tous les observateurs attentifs du monde entier.

Nous avons, en effet, appris avec stupeur que l’accord signé le 7 octobre 2011, à Ankara, par Claude Guéant et Idris Naim Sahin, ministres de l’intérieur de leur pays respectif, "Accord de coopération dans le domaine de la sécurité intérieure entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République de Turquie" avait été repris sans modification par votre gouvernement et approuvé le 1er aout 2012 en conseil des ministres. Il est à souligner qu’aucune définition juridique ne précise le mot "terrorisme", ce qui permet de faire l’amalgame entre lutte politique, lutte armée et actes terroristes.

Cet accord de coopération policière est, dans le contexte d’aujourd’hui, des plus inquiétants car il permettra à la police turque de pourchasser des militants kurdes, comme aurait pu l’être Fidan Dogan (Rojbin) que M. Erdogan accuse d’être une ’terroriste", et des centaines d’autres réfugiés en France qui pourront même, si l’accord était finalisé par le Parlement, être extradés vers la Turquie.

C’est pourquoi, Monsieur le Président de la République, nous vous demandons très respectueusement de dénoncer cet accord avec un pays qui ne respecte pas les droits de l’homme et qui ne veut reconnaître ni les droits culturels, ni les droits politiques pour lesquels le peuple kurde se bat légitimement depuis plus de trente ans.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, à l’expression de notre très haute considération.

André Métayer Président des Amitiés kurdes de Bretagne

Lire aussi :

Le Collectif VAN condamne l’exécution des trois militantes kurdes

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70373

URL originale :

http://www.amitieskurdesdebretagne.eu/spip.php?article616

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70483

Appel du SNESUP-FSU de l'Université de Strasbourg en soutien à Pinar Selek

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site Pinar Selek le 14 janvier 2013.

Pinar Selek

Le 14 Janvier 2013 par SNESUP-FSU

Pinar Selek, sociologue et chercheuse à l'Université de Strasbourg, est odieusement persécutée depuis 15 ans par l'État turc et contrainte à l'exil. Accusée de complicité en 1998 dans un attentat qui n'a jamais eu lieu, emprisonnée et torturée, elle a été acquittée à trois reprises, mais la justice de son pays la condamne à nouveau, en usant de procédures qui contreviennent aux règles du droit. Aujourd'hui la cour criminelle d'Istanbul entend se substituer à la cour suprême turque et requiert la prison à vie à l'encontre de la féministe et de la militante des Droits de l'Homme.

Les raisons de cet acharnement contre Pinar Selek sont directement politiques et mettent en cause un État qui bafoue les libertés fondamentales. Le seul tort de Pinar Selek est son courage. Courage d'avoir refusé de livrer à la police les noms des militants kurdes sur lesquels elle conduisait ses travaux de sociologue. Courage de son combat pour le droit des femmes et de toutes les minorités opprimées. Courage de défendre obstinément le droit à une recherche libre et indépendante. Courage de dénoncer le sexisme et l'homophobie, le nationalisme et le militarisme. Courage enfin d'affronter depuis 15 ans une justice aveugle et un État manipulateur qui la condamne pour ne pas perdre la face.

Le 24 janvier prochain la cour criminelle d'Istanbul risque de condamner Pinar Selek à la perpétuité. Seules des mobilisations d'ampleur, locales, nationales et internationales, peuvent aujourd'hui mettre un terme à l'aveuglement de l'État turc. Elles s'organisent à de multiples niveaux, en Turquie, en Allemagne comme en France.

Dans un communiqué du 3 décembre 2012 le Président de l'Université de Strasbourg a apporté le soutien de notre communauté universitaire à la sociologue. Il faut aujourd'hui aller au-delà. Le Snesup appelle à trois actions urgentes qui devraient fédérer l'ensemble des acteurs de l'université, associations, organisations syndicales, élus des conseils et présidence :

1. la création d'un large comité de soutien universitaire 2. l'organisation le 24 janvier, jour de l'audience à la cour d'Istanbul, d'une grande manifestation de soutien sur le Campus de l'Esplanade 3. l'envoi le même jour d'une délégation officielle de notre université à Istanbul

Notre communauté entière doit se mobiliser pour que justice soit rendue à Pinar Selek ! Son combat est le nôtre. Elle incarne exemplairement les valeurs d'humanité et la défense de nos droits fondamentaux.

Lire aussi :

Le Collectif VAN soutient la sociologue turque Pinar Selek

http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=69545

URL originale :

http://www.pinarselek.fr/?page=article&&id=201

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70484

Collectif VAN : l'éphéméride du 15 janvier

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 15 janvier (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

15 janvier 1755 -- Le dernier homme à être brûlé comme judaïsant à Lisbonne est Jeronimo José Ramos, un marchand de Bragance. S'étant évadé avant l'autodafé du 24 septembre 1752, il est repris pour se voir finalement condamné à mort, faute de s'être repenti.

Skynet : 15 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/15-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

15 janvier 1916 -- Empire ottoman : Les ordres de massacre de Talaat : « Nous apprenons que les orphelinats ouverts en certains lieux accueillent aussi les enfants des personnes connues. Le gouvernement jugeant préjudiciable leur existence, c’est donc s’opposer à sa volonté que de nourrir et prolonger la vie de ces enfants ‒ comme si l’on devait avoir pitié d’eux ‒ soit parce qu’on ne comprend pas le but véritable, soit qu’on ne le prend pas en considération. Je vous recommande de ne pas admettre ces enfants dans les orphelinats et de ne pas créer des orphelinats spéciaux pour eux ».

Le Ministre de l’Intérieur Talaat

Imprescriptible : Les ordres de massacre de Talaat adressés à la préfecture d’Alep

http://www.imprescriptible.fr/documents/vierbucher/ordres

15 janvier 1919 -- Des troupes commandées par KozyrZyrko, allié de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura, se livrent à un pogrome contre les juifs d'Ovrutch (Volhynie). 32 personnes sont massacrées.

Skynet : 15 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/15-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

15 janvier 1920 -- Ukraine : dans la ville de Gogolevo, l'Armée nationale ukrainienne, commandée par Romachko, se livre à un pogrome contre la population juive. 42 personnes sont tuées, 6 grièvement blessées.

Skynet : 15 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/15-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

15 janvier 1921 -- Ukraine : le village de Dumanovka (Kiev) est le théâtre d'un pogrome exécuté sous les ordres de Strukovtzy, commandant d'une unité alliée à l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura. 4 juifs sont massacrés.

Skynet : 15 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/15-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

15 janvier 1922 -- France : Sur l'initiative de M. Charles Guernier, député et de M. Etienne Flandin, sénateur, l'appel ci-joint, signé par de nombreux Sénateurs et Députés, a été remis à M. R. Poincaré, Président du Conseil des Ministres.

Paris, le 15 janvier 1922.

A Monsieur le Président du Conseil des Ministres, Ministre des Affaires Etrangères.

PARIS

Les problèmes relatifs à l'Asie-Mineure devant être bientôt résolus par les Gouvernements alliés, nous nous faisons un devoir d'appeler votre bienveillante attention sur la nécessité de régler le sort des Arméniens. Il nous paraît indispensable, d'une part, d'instituer un Foyer National et, d'autre part, de régler le statut juridique des Arméniens qui ne pourront se réfugier sur le territoire de ce Foyer National, et qui demeureront soumis à l'administration ottomane.

La justice et l'humanité nous commandent avec une égale force de n'oublier ni les massacres et déportations dont les Arméniens ont été victimes, ni les services qu'ils ont rendus pendant la grande guerre à la cause des Alliés et de la civilisation.

L'Heure de l'Arménie par A. KRAFFT-BONNARD

Imprescriptible : L'Heure de l'Arménie

http://www.imprescriptible.fr/documents/heure_armenie/annexe2.htm

15 janvier 1942 -- 1 000 juifs sont déportés du camp de concentration de Theresienstadt au ghetto de Riga (Lettonie). Dès leur arrivée, 924 d'entre eux sont conduits dans une forêt voisine, où ils sont fusillés.

Skynet : 15 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/15-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

15 janvier 1943 -- Pologne (Zagórz). Les allemands vident le camp de détention de Zaslaw et envoient ses prisonniers à Belzec pour y être gazés. Sans eau ni nourriture, le train stationne 3 jours durant. Tous ses passagers sont morts, excepté Emil Manaster, qui a sauté du train.

Ajpn : Repères chronologiques 1905 à 1945

http://www.ajpn.org/1943.html

15 janvier 1943 -- 27 juifs vivant à Bilgoraj (Pologne) sont pris et fusillés par les SS. Dans les forêts qui entourent la ville, un groupe de jeunes résistants juifs lutte sans répit contre les occupants allemands. Ils parviennent néanmoins à survivre jusqu'à la fin de la guerre.

- Les SS et la police ukrainienne massacrent 2 500 juifs du ghetto de Jaryczov Novy (Pologne).

- Deux transports quittent le camp de regroupement de Malines (Belgique) avec 632 juifs, dont 287 enfants, déportés au camp d'extermination d'Auschwitz (Pologne). 11 déportés seulement survivront jusqu'à la libération du camp en 1945.

Skynet : 15 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/15-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

15 janvier 1944 -- Un vingt-troisième transport quitte le camp de regroupement de Malines avec 625 juifs, dont 62 enfants, déportés au camp d'extermination d'Auschwitz, en même temps que 351 gitans, dont 12 seulement survivront jusqu'à la libération du camp en 1945.

Skynet : 15 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/15-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

15 janvier 1945 -- Au camp de travail de Brodnica, les femmes juives trop malades ou faibles pour être transportées, sont tuées.

- Une épidémie de Typhus sévie à Auschwitz. On dénombrera 20 000 morts

Skynet : 15 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/15-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

Le 15 janvier 2007 -- En Turquie, dans une interview donnée au quotidien turc Sabah, Abdullah Gül déclare que le gouvernement turc perçoit la question arménienne comme la deuxième plus grande menace pour la Turquie après la situation en Irak. « La question arménienne sera à nouveau sur le devant de la scène aux Etats-Unis » a déclaré le chef de la diplomatie turque. « Nous essayons de bloquer le projet de loi. Ce sujet ne sera pas mis sur la table pour la Turquie. Nous devons toujours être en alerte et préparé. Si ce projet de loi passe, il pourrait avoir des conséquences très compliquées. Nous n’avons aucune autre sortie que d’empêcher l’événement », déclare-t-il.

Collectif VAN : Pour le chef de la diplomatie turque la question du génocide arménien est la deuxième priorité après l’Irak

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=6980

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70502

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

Hilda Tchoboian: Le dialogue turco-arménien : Mythes et RealPolitik

Eurotopie

mardi 8 janvier 2013

Depuis une dizaine d'années le dialogue entre Turcs et Arméniens est évoqué comme une solution à la demande de reconnaissance des héritiers des victimes du génocide des Arméniens. Personne ne pourrait s'opposer au dialogue entre des opposants, première étape indispensable vers la conciliation nécessaire. Mais, dans quelles circonstances politiques/diplomatiques/culturelles l'idée de ce dialogue est avancée en Europe? Qui dialogue ? Sur quoi ? Dans quel objectif ?

Voir la vidéo :

http://youtu.be/Ms-mMraurnM

Le 27 octobre dernier, Hilda Tchoboian est intervenue à la Péniche Anako pour donner une conférence sur les tenants et les aboutissants du dialogue arméno-turc ou supposé tel. La parole de cette actrice politique expérimentée, par ailleurs spécialiste de ces questions, a cependant été peu relayée par la presse arménienne de France.

Eurotopie livre ici un enregistrement audiovisuel de cette conférence mettant en garde sur les conclusions obligées auxquelles aboutirait nécessairement un "dialogue" asymétrique entre une revendication éthique de Justice et une exigence étatique d'oubli.

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Née à Alep, en Syrie, Hilda Tchoboian fait ses études en France.

En 1978 elle prend la direction de la Maison de la Culture arménienne de Décines, tout en militant en faveur de la reconnaissance du génocide des Arméniens par les instances internationales (ONU , Parlement européen) Présidente de la Fédération euro-arménienne pour la Justice et la Démocratie de 2002 à 2011, Présidente du Centre Covcas, et éditrice du « Covcas Bulletin » mensuel bilingue (anglais/français) de 1998 à 2005 sur la situations des Droits de l'Homme dans les Conflits au Caucase.

Elle a milité pour la pénalisation du négationnisme des génocides en Europe. Hilda Tchoboian a été consultante auprès du Haut Commissariat des Nations unies aux Droits de l'Homme pour la coopération technique avec les gouvernements.

Elle est conseillère régionale depuis 2011 (Région Rhône-Alpes)

Publié par Laurent Leylekian

http://eurotopie.leylekian.eu/2013/01/hilda-tchoboian-le-dialogue-turco.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70498

CONFLIT DU HAUT-KARABAKH

Dépêche de l'APA [ 14 Janvier 2013 14:12 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 14 janvier 2013. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Ambassadeur : « La Hongrie reconnaît l’intégrité territorial de l’Azerbaïdjan, nous sommes au contraire de l’agression et guerre »

[ 14 Janvier 2013 14:12 ]

Zsolt Csutora: « L’affaire de Ramil Safarov est un processus purement juridique, c’est pourquoi elle n’a eu aucune influence à nos relations »

Bakou. Chamil Alibayli – APA. « L’extradition de Ramil Safarov vers l’Azerbaïdjan était une décision purement juridique. C’est pourquoi elle n’a eu aucune influence à nos relations » a déclaré pour l’APA, l’ambassadeur hongrois en Azerbaïdjan Zsolt Csutora.

Touchant à la question de cessation des liens diplomatiques entre l’Arménie et la Hongrie à la suite de retour de militaire azerbaïdjanais à l’Azerbaïdjan, l’ambassadeur a indiqué que la décision sur son retour n’était pas contre n’importe quel pays : « Malheureusement, l’Arménie a arrêté les liens diplomatiques avec notre pays. Nous travaillons pour la normalisation de ces liens et j’espère que cette question sera résolue aussitôt que possible. Nous ne sommes pas ennemis de quelqu'un et travaillons dans la direction des bonnes relations » a-t-il ajouté.

S’exprimant sur la position azerbaïdjanaise dans le conflit de Haut-Karabakh, Csutora a souligné que le conflit pourrait réglé seulement par la voie pacifique : « Il est important que les parties en litige maintiennent le processus de pourparlers. La mise en œuvre des missions de GdM de l’OSCE et leur aide portent une grande importance. Les relations entre la Hongrie et l’Arménie ne sont pas actuellement à haut niveau, les liens ont été cessés, c’est pourquoi, aider au règlement est difficile pour la Hongrie. La Hongrie reconnaît l’intégrité territorial de l’Azerbaïdjan, nous sommes au contraire de l’agression et guerre ».

Selon le diplomate hongrois, il existe le partenariat stratégique entre deux pays : « Il n’y pas différend, désaccord, nos liens politique, économique, culturel et sportif à haut niveau. Si l'on regarde vers le passé, la Hongrie était l’un des premiers pays qui avaient reconnu votre indépendance et ce qui a créé les relations diplomatiques avec votre pays. Nous attendons la visite de président azerbaïdjanais Ilham Aliyev à Budapest » toujours selon l’ambassadeur hongrois.

http://fr.apa.az/nouvelles_ambassadeur________la_hongrie_reconna__t_l___i_18791.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70482

ARMENIE/APCE

Une mission préélectorale de l'APCE en Arménie

CRI

2013-01-15 04:28:48 xinhua

Une délégation de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), se rendra en mission pré-électorale à Erevan, capitale de l'Arménie, les 16 et 17 janvier 2013, a-t-on appris lundi du Conseil de l'Europe à Strasbourg.

Composée de cinq membres de l'APCE et conduite par Karin Woldseth (Norvège), cette délégation aura pour mission d'évaluer la campagne et le cadre électoral de l'élection présidentielle du 18 février prochain en Arménie.

Lors de son séjour à Erevan, elle devrait rencontrer le président de la République, le ministre des Affaires étrangères, les principaux candidats à l'élection et des leaders des factions politiques représentées au parlement.

Des entretiens sont également prévus avec le procureur général, le président de la commission électorale centrale, ainsi qu'avec des représentants de la communauté diplomatique, de la société civile et des médias.

Après cette mission préélectorale, selon le Conseil de l'Europe, une délégation complète de 22 membres de l'APCE se rendra à son tour en Arménie pour observer le scrutin de l'élection présidentielle.

http://french.cri.cn/621/2013/01/15/442s309208.htm#.UPTtOGeaUhp

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70486

FRANCE/LES KURDES

Ce qui se cache derrière l'assassinat des trois militantes kurdes

Le blog d'Alexandre Del Valle

Dimanche, 13 janvier 2013

Plusieurs milliers de personnes ont défilé hier à Paris lors d'une manifestation à l'appel d'associations kurdes pour dénoncer l'assassinat à Paris, de trois militantes kurdes, tuées dans un appartement du Centre d’Information de Kurdistan 147, rue la Fayette, à Paris. Rappelons les faits : dans la nuit de mercredi à jeudi, les corps des trois femmes kurdes ont été découverts dans l’appartement où elles ont été assassinées de manière très « pro » (pistolets à silencieux). Les victimes n’étaient n’importe qui : Sakine Cansiz, membre fondatrice du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie), proche du chef du PKK, Abdullah Öcalan, incarcéré en Turquie depuis 1999 sur l’île-prison d’Imrali ; Fidan Dogan, représentante du Congrès national du Kurdistan (KNK), basée à Bruxelles, et Leyla Soylemez, activiste de 25 ans.

Contexte politique turc

En fait, les assassinats sont survenus au moment même où le gouvernement islamiste turc (AKP), au pouvoir à Ankara, et le leader du PKK, Abdullah Oçalan, négociaient un accord-cadre sur un arrêt des hostilités qui terrorisent le Kurdistan turc depuis 1984 et ont coûté la vie à plus de 60 000 personnes, dont une majorité de Kurdes tués par l’armée et des commandos « extra-judiciaires ». Il est clair Sabine Cansiz, co-fondatrice du PKK, était la principale visée : emprisonnée des années en Turquie avant de trouver refuge en France, elle y transmettait des informations sur ce qui se passait en Turquie et elle dénonçait les arrestations arbitraires et meurtres non élucidés de militant kurdes.

«D’après Remzi Kartal, président du Congrès du peuple du Kurdistan, il n’y a pas de doute qu’il s’agit d’un « crime politique», nombre de partis « étant contre la résolution de la question kurde et voulant saborder le processus de paix ». Mais vendredi dernier, Recep Tayyip Erdogan a mis en garde contre toute accusation de l’Etat turc et a désigné à chaud « un règlement de compte interne au sein du PKK.

La bataille de l’image

Il est vrai que le PKK est toujours considéré comme une organisation « terroriste », non seulement par Ankara, mais aussi par ses alliés de l’OTAN (Etats-Unis et UE), ce qui permet difficilement de rendre compte de la mutation démocratique des branches politiques du PKK et de la volonté de ses dirigeants de trouver une issue pacifique. L’Etat turc tient le PKK pour responsable de la mort de plus de 40.000 personnes depuis les années 1980. Mais il est tout aussi vrai qu’avant la création de la Turquie moderne par Mustapha Kémal, dit « Atätürk », le Traité de Sèvres avait prévu dans l’Est de la Turquie actuelle, des Etats arménien et kurde, lesquels n’ont jamais vu le jour en raison des rapports de force de l’époque et de l’abandon des Kurdes et des Arméniens par les Occidentaux. Rappelons que les Kurdes, encore plus que les Palestiniens sont depuis, comme les Tibetins, privés d’Etat. En fait, les Kurde ont la malchance d’être répartis entre 4 principaux Etats : 20 millions en Turquie, 3 millions en Syrie, 6 millions en Irak, et 8 millions en Iran. Bien qu’autochtones, ils sont toujours privés de leurs droits politico-culturels et linguistiques, tout comme les Arméniens et les Assyro-chaldéens de Turquie. Et malgré le processus de négociation en vue de l’adhésion à l’UE, les Kurdes n’ont toujours pas vu la traduction concrète des « paquets de réforme » européens en matière de droits des minorités (langue, enseignement, autonomie locale, etc), ce que déplore la Commission européenne.

Calcul politique

Malgré l’hostilité d’une grande partie des Turcs à l’égard du PKK, le Premier ministre turc Erdogan, voudrait mettre fin à la rébellion kurde afin de peaufiner son image de leader panislamiste capable de réunir la « Oumma », et donc de réconcilier les « frères musulmans » kurdes et turcs. Il est vrai qu’en 30 ans, la Turquie n’a jamais réussi à éliminer la rébellion kurde. Mais son calcul est surtout électoral, puisqu’il est candidat à l’élection présidentielle de 2014. Ainsi, d’après la Secrétaire général de l’Institut Kurde de Paris, Seve Aydin Izouni, le fait qu’Erdogan ait imputé les assassinats à des « règlements de compte entre tendances du PKK», piste hélas reprise par nombre de médias occidentaux, est doublement scandaleux : d’abord parce que la piste de l’extrême droite turque ou des milieux militaro-fascistes est au moins autant plausible, ensuite parce qu’il est indigne d’accuser des factions du PKK tout en prétendant négocier avec son chef…

En fait, l’actualité politique turque de ces dernières années, marquée par le méga procès (« Ergenekon ») d’anciens militaires et partis ultra-nationalistes, impliqués dans des projets de coups d’Etat, incitent à creuser la piste du « Derin Devlet » (« Etat profond, en turc, qui désigne l’Etat-mafieux militariste opposés à la démocratisation et aux minorités), coupable de nombreux meurtres de Kurdes, de militants des droits de l’homme ou des minorités (dont le leader arménien Hrant Dink et les prélats catholiques Don Santoro e Luigi Padovese) et de révolutionnaires de gauche. Indignée, la secrétaire général de l’Institut Kurde de Paris rappelle par ailleurs que, dans le passé, des membres du PKK ont été assassinés en dehors de la Turquie, notamment au Danemark, en Allemagne et en France (Paris). Pour elle, il est structurellement impossible que les assassinats des trois femmes kurdes soit le fait du PKK, car la principale victime visée par le commando criminel, Sakine Cansiz, était très proche du leader du PKK, mouvement extrêmement structuré et hiérarchisé, dans lequel la discipline règne, tout comme les décisions des dirigeants.

Elle rappelle par ailleurs que les militants du PKK en ont « assez de la guerre et qu’ils ne comptent pas gâcher une chance historique d’obtenir des droits spécifiques. En outre, l’an passé déjà, après l’attentat terroriste à la voiture piégée qui coûta la vie à 9 citoyens turcs, en août 2012, à Gaziantep, Erdogan et toute la classe politico-médiatique turque incriminèrent sans preuve le PKK, alors que le mode d’action terroriste était celui de la Syrie, en conflit ouvert avec Ankara autour de la question du soutien turc aux forces rebelles syriennes. Pour Seve Aydin Izouni, il est donc difficile de croire en la sincérité de la volonté de dialogue du gouvernement turc. Pour preuve : lors du référendum autour de la Constitution de septembre 1980, il ne fut même pas question de réviser l’article 42 qui interdit l’enseignement d’une autre langue « maternelle » que le Turc.

Aucun droit nouveau n’a été accordé aux Kurdes depuis, ceci en violation des dispositions européennes. Ainsi, pour la responsable kurde, si Erdogan négocie directement avec Oçalan en ce moment, c’est plus par calcul électoral, et il est donc à craindre que cela se termine comme 2008, lorsqu’après l’« ouverture démocratique » en vue des élections de mars 2009 et la victoire électorale de partis kurdes locaux au Kurdistan (le parti kurde DTPT doubla ses voix, passant de 54 mairies à 99), Erdogan rompit brusquement les négociations et fit arrêter 7700 élus et militants kurdes non violents dans le cadre de la funeste « opération KCK »… La répression toucha des intellectuels, des députés, des maires, des journalistes, des avocats, etc. Une opération de « vengeance » pour Seve Aydin, car l’AKP avait perdu les élections locales au Kurdistan et échoué à récupérer les Kurdes. Le message est clair pour 2014…

Posté par Alexandre del Valle

http://blog.alexandredelvalle.com/archives/429-Ce-qui-se-cache-derriere-lassassinat-des-trois-militantes-kurdes.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70510

Triple meurtre de militantes kurdes à Paris : les accusations fusent

Marianne

Samedi 12 Janvier 2013 à 10:00 |

Anne Dastakian - Marianne

Des centaines de Kurdes de France se sont rassemblés à Paris et à Marseille pour dénoncer le meurtre de Sakine Cansiz, 55 ans, co-fondatrice du PKK, de Fidan Dogan 32 ans, représentante du Congrès national kurde, basé à Bruxelles, et de Leyla Soylemez, 24 ans, membre d’un mouvement de jeunesse. A entendre les slogans et les banderoles, telle « Turquie assassin », nombre d’entre eux accusaient Ankara, ou, encore l’obscur bras armé de « l’Etat profond », les Loups gris. Le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF) leur emboitait le pas. « Nous avons la conviction que cet attentat porte la marque des nationalistes turcs qui ont des réseaux très bien structurés en France et en Europe, et dont les liens avec certains services de l'Etat turc sont de notoriété publique », affirme un communiqué.

De retour d’une tournée africaine, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a pour sa part d’emblée accusé le PKK du triple assassinat. «Ces trois personnes ont ouvert la porte. Elles ne l'auraient sûrement pas fait si elles ne connaissaient par l'assassin, ou alors celui-ci possédait le code», a lancé Erdogan, soulignant que le bâtiment dans lequel s'est produit le drame était muni d'un système de sécurité à code confidentiel. Rappelant qu’il fallait tout de même attendre les conclusions de l’enquête de la police française, le chef du gouvernement turc a ajouté que ces crimes pouvaient être l'oeuvre de certains milieux, qu'il n'a pas identifiés, voulant «saboter» les récentes négociations de paix lancées par ses soins entre Ankara et le PKK. «Chaque fois qu'il y a une initiative de bonne volonté, on a tenté de l'empêcher», a-t-il regretté, omettant de mentionner la vague d’arrestations et de procès pour terrorisme, lancée en Turquie depuis plus d’un an contre des centaines de sympathisants de la cause kurde.

S’il se refuse à toute spéculation, Andrew Gardner, de l’ONG Amnesty International, met en revanche tous ses espoirs dans l’enquête de la police française, à laquelle les autorités turques ont promis assistance. « C’est d’autant plus important que c’est la première fois qu’un membre fondateur aussi important du PKK est assassiné. Et en Turquie, nombre d’enquêtes concernant des assassinats politiques n’ont jamais abouti ».

Pour ce chercheur spécialiste de la Turquie, il faut surtout souhaiter que ce triple meurtre ne mette pas fin aux pourparlers entre Ankara et Abdullah Öcalan, le leader emprisonné du PKK, sur l’arrêt des combats qui opposent le PKK et les forces de sécurité turques depuis 1984 et ont coûté la vie à plus de 45.000 personnes.. « Il serait important, conclut-il, qu’à la fois le PKK et les autorités turques réaffirment leur intention de mener à terme les négociations de paix ».

http://www.marianne.net/Triple-meurtre-de-militantes-kurdes-a-Paris-les-accusations-fusent_a225642.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70513

Trois militantes kurdes abattues à Paris

Le Figaro

Par Christophe Cornevin, Jean-Marc Leclerc

INFOGRAPHIE - Leurs corps ont été découverts dans la nuit au Centre d'information du Kurdistan, dans le Xe arrondissement. Les meurtres qui suggèrent des exécutions seraient intervenus mercredi après-midi.

La scène du crime suggère une exécution. Trois militantes kurdes d'origine turque ont été abattues dans la nuit de mercredi à jeudi au Centre d'information du Kurdistan, situé dans le Xe arrondissement de Paris. Les corps ont été découverts peu avant 2 heures du matin, au premier étage d'un immeuble du 147, rue La Fayette. Deux des femmes auraient été tuées d'une balle dans la nuque, la troisième aurait été touchée au ventre et au front.

Aucune plaque ne signale la présence de ce centre, dont l'accès est protégé par un digicode. Les enquêteurs pensent que les militantes, qui étaient seules dans les locaux, ont ouvert elles-mêmes à leur(s) assaillant(s). L'alerte a été donnée par les proches des victimes qui n'arrivaient pas à les joindre depuis mercredi après-midi. Le petit ami de l'une d'elles a tenté de se rendre sur place mais n'avait pas les clés et n'a pu rentrer immédiatement.

Une figure du PKK parmi les victimes

Les policiers ont été appelés à 1h45 pour intervenir. Ils ont dû forcer la porte, révèle Europe 1, et ont alors découvert une scène de crime ensanglantée. On ignore encore l'heure à laquelle ont été tuées ces femmes mais un voisin a confié à la radio avoir entendu une détonation vers 18 heures.

L'identité des victimes a été confirmée par le responsable du centre Leon Edart, responsable de la fédération des associations kurdes. Il s'agit de Sakine Cansiz, l'une des fondatrices du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan, 32 ans, représentante du Congrès national du Kurdistan (KNK), basé à Bruxelles, et Leyla Soylemez, une jeune activiste, responsable des associations de jeunesse kurdes.

Selon plusieurs manifestants rencontrés sur place, la cible principale de l'attentat était Sakine Cansiz, une figure du mouvement kurde, qui a été emprisonnée en Turquie. Ces membres de la communauté kurde à Paris voient la main des services secrets turcs derrière l'attentat.

Selon nos informations, les enquêteurs ne croient pas à la thèse d'un triple homicide orchestré en France par les services secrets turcs et explorent davantage la piste interne au PKK. «Je vois mal l'État turc monter ce type d'opération en France, confie un policier spécialisé. La coopération policière et judiciaire est l'un des domaines où Paris et Ankara s'entendent le mieux. Des échanges d'informations ont lieu entre les magistrats antiterroristes de la galerie Saint-Eloi et leurs homologues en Turquie. Dans ces circonstances, il est impensable, voire ridicule, de voir une barbouzerie derrière cette affaire…»

Sakine Cansiz, une femme d'une cinquantaine d'années, avait, selon ces témoignages, le statut de réfugiée politique en France et voyageait beaucoup en Europe, notamment en Allemagne et en Belgique. «Responsable de l'organisation des femmes kurdes, elle participait à de nombreuses réunions. Il y a plus de 200 associations kurdes en Europe, dont une vingtaine en France», raconte une journaliste kurde, au milieu de la foule des manifestants. Selon cette journaliste, qui a rencontré Sakine Cansiz au début de la semaine au Centre culturel kurde, celle-ci venait d'arriver à Paris, où elle était aussi suivie pour «des problèmes santé». La militante ne lui avait alors pas paru «particulièrement inquiète ou menacée».

Toujours selon cette journaliste kurde, les bureaux du Centre d'information du Kurdistan se composent de deux pièces auxquelles s'ajoutent une cuisine et une salle de bains, au 1er étage du 147, rue La Fayette et ne sont pas spécialement sécurisés.

Flou sur le mobile des meurtres

Dénonçant des meurtres «insupportables», le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'est déplacé sur place en début de matinée. «Soyez assurés de la détermination des autorités françaises» pour résoudre cette affaire, affirme-t-il. À la vue du ministre, les manifestants ont scandé des slogans tels que «Solution politique pour le Kurdistan», «Nous sommes tous du PKK» ou «Turquie assassin, Hollande complice!».

Le président de la République, François Hollande, a qualifié «d'horrible» le meurtre de ces militantes, ajoutant qu'il connaissait les victimes. Ces dernières venaient régulièrement le rencontrer ainsi que d'autres acteurs politiques, selon le président. De son côté, le vice-premier ministre et porte-parole du gouvernement turc, Bülent Arinç, a dénoncé l'exécution «déplorable» des trois activites. Il dénonce une «atrocité commise sous la forme d'une exécution extra-judiciaire».

Peu de détails ont filtré sur les circonstances du drame. Mais les enquêteurs ont précisé au Figaro que les Kurdes de cet institut auraient eu des différends avec la communauté turque de la Seine-Saint-Denis, notamment les responsables d'un journal turc.

Connu pour recruter des «soldats» parmi la diaspora kurde en France, mais aussi en Italie et en Allemagne pour les envoyer faire un «service national» clandestin dans des camps d'entrainement d'Anatolie, le PKK se finance par le racket intra communautaire, notamment par la vente forcée de revue nationaliste et l'impôt révolutionnaire exigé aux ouvriers immigrés et petits commerçants.

Présenté par un analyste comme un «mouvement armé de libération nationale visant à de créer un État communiste, d'inspiration marxiste léninistes», le PKK a déclaré la guerre à la Turquie depuis les années 1980 en provoquant un conflit qui a déjà fait près de 30.000 morts.

De nouvelles scissions internes entre différents courants du PKK, pro ou anti lutte armée, pourrait être à l'origine de cette tuerie.

En Turquie, le vice-président du parti au pouvoir AKP estime que la mort de ces trois femmes pourrait être un «règlement de compte au sein du PKK». Le mouvement est victime de «dissensions et de clivages» depuis le début d'un processus de dialogue entamé entre les services secrets turcs et le chef du PKK, emprisonné à vie en Turquie, enfin de désarmer les rebelles.

La Fédération des associations kurdes de France appelle les Kurdes d'Europe «à se rassembler à Paris pour dénoncer cette attaque».

La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. Elle a confié l'enquête à la sous-direction antiterroriste (Sdat) et à la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle de la police judiciaire.

Par Christophe Cornevin

GRAND REPORTER,

Par Jean-Marc Leclerc

Par Marie-Amélie Lombard

Par lefigaro.fr

Par Service infographie du Figaro

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/01/10/01016-20130110ARTFIG00423-trois-militantes-kurdes-abattues-a-paris.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70493

Article du journal franco-turc Zaman - 11/01/2013 – 1

Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Zaman France

L’étrange article du Figaro qui implique «un journal turc»

Par Redaction | ven, 11/01/2013 - 10:51

Le mystère et les zones d’ombres qui planent autour de l’assassinat de trois femmes kurdes à Paris ne sont pas les seuls. Le quotidien en ligne Lefigaro.fr publiait jeudi 10 janvier sur sa page web un étrange article sur cette affaire. Dans ce texte produit par le journaliste Jean-Marc Leclerc, il y est question de «responsables d’un journal turc» qui seraient impliqués dans les «circonstances du drame» pour reprendre les termes de l’article, qui évoque pourtant le «peu de détails» disponibles sur ce point précis. «Peu de détails ont filtré sur les circonstances du drame. Mais les enquêteurs ont précisé au Figaro que les Kurdes de cet institut auraient eu des différends avec la communauté turque de la Seine Saint-Denis, notamment les responsables d'un journal turc», écrit Jean-Marc Leclerc sans jamais préciser de quel «journal turc» il s’agit. La rédaction du Figaro n’a, pour le moment, apporté aucune précision sur cette «information» dont la gravité, dès lors qu’elle met en relation une publication turque avec les victimes d’un triple meurtre, est manifeste. Le passage mentionné est d’autant plus curieux que d’après les sources proches de l’enquête sur le PKK en France, contactées par la rédaction de Zaman France, cible elle-même de plusieurs attentats en 2012 perpétrés par l’organisation militaro-kurde, aucune information de cette nature n’aurait été relayée à la presse. De quel journal turc Le Figaro parlait-il donc ? Quelle est la source judiciaire ou policière exacte de cette «information» ? A ces questions incontournables, le quotidien français se devra d’apporter, sans doute tôt ou tard, un éclairage journalistique.

Lire aussi:

Trois militantes kurdes abattues à Paris

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70493

URL originale :

http://www.zamanfrance.fr/article/l-trange-article-figaro-qui-implique-journal-turc

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70489

TURQUIE/COMMUNAUTE ARMENIENNE

Buradayız Ahparig – Il y a six ans, Hrant Dink était assassiné

lepetitjournal.com

Le 19 janvier 2007, le journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink était assassiné à Istanbul devant les bureaux de l’hebdomadaire bilingue Agos, qu’il avait fondé et qu’il dirigeait. Cette semaine, ses amis organisent une série de manifestations pour honorer sa mémoire et pour dénoncer les lacunes du processus judiciaire en cours.

DEPO, ancien dépôt de tabac reconverti en espace d’exposition, accueille lectures de littérature arménienne et projections de films, conférences et débats, concerts et pièces de théâtre. Le collectif NarPhotos investit le restaurant Cezayir pour une rétrospective de six années “en quête de justice”. Une manifestation le 19 janvier, à 13h à Şişli et à 15h devant le journal Agos, viendra clore cette semaine intitulée “Buradayız Ahparig” ("Nous sommes ici, mon frère").

Le meurtrier de Hrant Dink, mineur au moment des faits, purge actuellement une peine de 22 ans et 10 mois de prison. En janvier 2012, Yasin Hayal a écopé de la prison à vie pour son rôle d’instigateur. Le tribunal, pour qui l’assassinat ne relève pas d'un complot, a acquitté Hayal et les autres suspects des charges de crime en bande organisée. Les proches, déçus et en colère, ont fait appel du verdict. La semaine dernière, le procureur général de la cour de cassation a demandé à ce que soit cassée la décision de la 14ème cour pénale d’Istanbul.

Le programme complet de cette semaine ici.

http://buradayizahparig.net/

Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 14 janvier 2013

http://www.lepetitjournal.com/istanbul/accueil/la-turquie-en-bref/136309-buradayiz-ahparig-il-y-a-six-ans-hrant-dink-etait-assassine

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70512

Le journal Agos donne des détails sur la tentative d’enlèvement d’une femme d’origine arménienne à Istanbul

NAM

Une tentative d’enlèvement d’une femme arménienne a échoué à Istanbul indique le journal Agos.

La femme allait assister à la liturgie de Noël quand des individus ont essayé par la force de la faire asseoir dans une voiture. La femme a réussi à s’échapper et à atteindre l’église puis à appeler la police.

Les témoins ont dit qu’une voiture blanche s’est approchée de la vieille femme avec trois hommes à l’intérieur. D’abord, ils lui ont demandé si elle connaissait une femme nommée Fathman, puis ils ont dit qu’ils distribuaient de l’aide et tentaient la femme de s’asseoir dans la voiture. La femme a refusé et est arrivée à l’église.

Varduhi Gyozoglu, résidente à Istanbul, a comparé ce qui se passe là-bas avec le début de 1915.

« Nous avons tous peur, pensant que notre tour est venu ou non. Nous ne pouvons pas quitter la maison et avons peur d’ouvrir la porte. Est-ce que ces attaques veulent dire que 1915 revient ? Nous souhaitons que ces crimes soient élucidés très rapidement » a-t-elle dit.

mardi 15 janvier 2013, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=86112

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70508

ARMENIE/SYRIE

La compagnie nationale syrienne suspend ses vols vers l’Arménie

NAM

La compagnie aérienne nationale syrienne a décide de suspendre ses vols hebdomadaires pour l’Arménie, qui étaient utilisés principalement par les Syriens d’origine arménienne fuyant le pays en proie à la guerre civile, tandis que les combats entre l’armée de Bachar Al Assad et les rebelles font toujours rage autour de l’aéroport d’Alep, deuxième ville de Syrie abritant une importante communauté arménienne.

Depuis le début du mois, aucun vol de la compagnie Syrian Air n’a assuré la liaison avec Erevan. Le vol Alep-Erevan, qui était prévu pour le 8 janvier, avait été annulé pour cause de fermeture temporaire de l’aéroport international d’Alep, selon le représentant en Arménie de la compagnie syrienne. Le vol suivant, prévu pour le 15 janvier, n’aura pas lieu pour les mêmes motifs, a indiqué l’agence syrienne de Erevan la veille. Jiraïr Reisian, un porte-parole du diocèse syrien de l’Eglise apostolique arménienne, a confirmé la fermeture de l’aéroport dans un entretien téléphonique accordé à RFE/RL. J. Reisian a indiqué que les autorités syriennes se seraient engagées à rétablir les activités dans l’aéroport dès que les travaux de reconstruction en cours seraient terminés, soit d’ici le 17 janvier. Il a tenu à préciser que l’aéroport d’Alep restait sous le contrôle du pouvoir syrien.

“L’aéroport est en état mais il y a des problèmes à ses abords”, a indiqué pour sa part Krikor Zopian, un autre Syrien d’origine arménienne résidant à Alep, joint lui aussi par téléphone. Selon lui, les troupes gouvernementales ont tenté de repousser les offensives de l’armée rebelle qui cherchait à prendre le contrôle des routes conduisant à l’aéroport. Citant des sources proches de l’opposition syrienne, des agences de presse avaient indiqué au début du mois que les combats autour de l’aéroport d’Alep avaient gagné en intensité, entraînant l’arrêt de la circulation aérienne entre la ville et Damas au Jour de l’An. Les média officiels syriens, de leur côté, ont affirmé que l’armée du président Bashar al-Assad était en train de « nettoyer les zones environnantes des groupes terroristes ».

Syrian Air avait poursuivi ses liaisons avec l’Arménie en dépit de l’interdiction par la Turquie de son espace aérien depuis octobre 2012. Les vols Alep-Erevan survolaient depuis lors le territoire iranien et irakien. La compagnie nationale arménienne Armavia, elle aussi, assurait des liaisons hebdomadaires avec la Syrie, mais elle avait dû les suspendre en septembre 2012 pour des raisons de sécurité. Des milliers de ressortissants syriens, pour la plupart d’origine arménienne, ont fui la Syrie pour l’Arménie à bord d’appareils de la Syrian Air et d’Armavia depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie, en mars 2011. Beaucoup d’autres ont gagné la terre de leurs ancêtres par la route, via la Turquie et la Géorgie.

mardi 15 janvier 2013, Gari ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=86128

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70514

FRANCE/TURQUIE

Turquie : Nicole Bricq va effectuer son premier voyage à Istanbul

LE MOCI

14-01-2013

La ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq se rendra pour la première fois à Istanbul les 15 et 16 janvier. A la tête d’une quinzaine d’entreprises - dont certaines du secteur « du mieux vivre en ville », une de ses priorités pour la Turquie, comme Egis, Alstom, Suez Environnement et Veolia - elle accompagnera aussi la première visite officielle de l'organisation représentant les grands acteurs du luxe français, le Comité Colbert.

La mission du Comité Colbert, qui compte au total 75 membres, regroupera 25 maisons le luxe : Baccarat, Bernaudaud, Bonpoint, Bussière, Chanel, Christian Dior Couture, Christian Liaigre, Christofle, Diane de Selliers Editeur, Ed. Parfums Frédéric Malle, Ercuis, Eres, Faïenceries de Gien, Hervé van der Straten, Hotel Plaza Athénée, Champagne Krug, Lacoste, Le Meurice, Léonard, Louis Vuitton, Pierre Hermé Paris, Cognac Rémy Martin, Yves Saint Laurent, Sèvres, cité de la céramique, et Hermès.

D’après un communiqué de presse du ministère du Commerce extérieur, Nicole Bricq «signera avec Asim Guzenbey, maire de Gaziantep, le financement d’une étude de faisabilité pour la réalisation d’un éco-quartier », « assistera à la signature d’un contrat de ventes de rames de tramways Alstom entre la communauté urbaine de Rouen et la ville de Gaziantep » et « s’entretiendra avec Ali Sabanci, président de Pegasus, et Temel Kotil, directeur général de Turkish Airlines ». « Pegasus vient de signer un contrat de fourniture de 75 Airbus pour un montant de plus de 9 milliards d’euros, tandis que les discussions actuelles avec Turkish Airlines portent sur l’achat de près de 150 appareils, notamment des gros porteurs A380 », précise le ministère.

Par ailleurs, Nicole Bricq s’entretiendra du dossier nucléaire avec Taner Yildiz, le ministre turc de l’Énergie. Ankara a lancé un appel d’offres pour une deuxième centrale nucléaire dans le nord du pays.

La Turquie est un pays émergent, porté « par une croissance très dynamique (+ 3,5 %) », note encore le ministère du Commerce extérieur. Et Ankara envisage de développer un programme d’infrastructures très ambitieux. Depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République, les relations politiques avec Paris se sont améliorées. Le chef d’Etat français devrait se rendre en Turquie au printemps prochain.

François Pargny

http://www.lemoci.com/011-67381-Turquie-Nicole-Bricq-effectue-un-voyage-de-deux-jours-a-Istanbul.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70490

Sur fond de festival du luxe - La ministre Nicole Bricq à Istanbul

lepetitjournal.com

Les relations économiques franco-turques inaugurent 2013 dans un climat nettement plus favorable que l’année précédente. Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, est attendue à Istanbul aujourd’hui et demain. Une visite qui coïncide avec le festival Colbert, mis en scène par 26 maisons françaises du luxe, et avec une exposition au musée Istanbul Modern.

Cartier, Chanel, Dior, Hermès, Lacoste, Vuitton… Les grands noms du luxe français investissent les avenues huppées et les grands magasins d’Istanbul. Ils sont de plus en plus présents et la Turquie leur réussit plutôt bien (+30% de chiffre d’affaires en moyenne sur cinq ans). Le Comité Colbert, qui réunit 75 marques dont une quarantaine déjà présentes dans le pays, qualifie d’ailleurs la Turquie de “nouveau centre régional du luxe”.

Sur le papier, pourtant, les comptes n’y sont pas encore. La Turquie ne représente qu’une faible part des 84% de chiffre d’affaires réalisé à l’export par les maisons du Comité (environ 2% du chiffre d’affaires total). Mais c’est un marché en forte croissance, denrée rare par ces temps de morosité économique générale.

Du 16 au 22 janvier, opération séduction, donc, dans les vitrines d’Istiniye Park et de Nişantaşı, et dans les salles d’exposition d’Istanbul Modern.

Duos de luxe

Dans ce musée des rives de Karaköy, l’exposition “Modernité? Perspectives de Turquie et de France” - dont le Comité Colbert est mécène – explore l’impact de la modernité sur l’art contemporain. Onze artistes, turcs et français, y présenteront leurs œuvres du 16 janvier au 16 mai.

L’autre volet des festivités, le Festival Colbert, reprend le thème de la modernité dans les boutiques des maisons françaises d’Istanbul. “Modernité du luxe” incarnée par des collaborations avec des artistes ou le regard d’artistes porté sur les collections, des installations, des classiques revisités et des créations spéciales. Les manifestations sont éphémères ou prolongées jusqu’au 22 janvier. Trois conférences sont aussi prévues au restaurant Masa d’Istiniye Park (programme complet à consulter ici).

Les maisons du Comité déjà implantées en Turquie accueilleront “en duo” dans leurs murs celles qui n’y sont pas encore présentes. Ainsi, Cartier exposera Rémy Martin, Chanel et Ères présenteront Sèvres Cité de la céramique, Christian Dior le Plaza Athénée, Christofle Hédiard et Perrier jouet, Hermès Pierre Hermé et Louis Vuitton Baccarat, Christian Liaigre et Ercuis.

Deuxième échange d’une “nouvelle ère” La ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, doit assister demain à l’inauguration du festival et au vernissage de l’exposition ce soir. Deux étapes de son agenda qui prévoit également une rencontre avec le ministre turc de l’Economie, Zafer Çağlayan, en présence de nombreuses entreprises des deux pays dans le cadre d’une réunion avec la DEIK (secteur privé turc). En novembre dernier, à Paris, Zafer Çağlayan avait salué “une nouvelle ère pour les relations politiques et économiques” entre la France et la Turquie, dont les échanges en 2012 pourraient atteindre 13 milliards d’euros.

Lors de premier ce rendez-vous, les deux ministres avaient déjà présidé le comité économique et commercial franco-turc. Trois groupes de travail avaient été lancés dans les domaines de l'agro-alimentaire, l'agriculture et les services urbains, ainsi que sur l'énergie. Mercredi, la coopération bilatérale dans ce dernier domaine sera au menu d’une rencontre avec le ministre turc de l’Energie, Taner Yıldız.

Au cours de son séjour, la ministre française doit également s’entretenir avec Ali Sabancı, PDG de Pegasus Airlines, un mois après que la compagnie aérienne privée a annoncé l’achat de 75 Airbus A320 au constructeur européen, et avec Temel Kotil, directeur général de Turkish Airlines.

Nicole Bricq doit aussi signer avec le maire de Gaziantep, Asim Güzelbey, un FASEP (Fonds d'étude et d'aide au secteur privé) assurant le financement d’une étude de faisabilité pour la réalisation d’un éco-quartier. Elle assistera enfin à la signature d’un contrat de ventes de rames de tramways Alstom entre la Communauté de l’Agglomération de Rouen et cette même ville de Gaziantep.

Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 15 janvier 2013

http://www.lepetitjournal.com/istanbul/economie/136429-sur-fond-de-festival-du-luxe-la-ministre-nicole-bricq-a-istanbul

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70509

Airbus discute avec Turkish Airlines pour lui vendre 150 avions, dont des A380, et c'est Nicole Bricq qui le dévoile

La Tribune.fr

Fabrice Gliszczynski | 14/01/2013, 18:24

Une commande de près de 150 Airbus par la compagnie Turkish Airlines sera évoquée lors d'une visite à Istanbul mardi et mercredi de la ministre française du Commerce extérieur Nicole Bricq, selon son ministère. Il n'y aura pas de signature.

Un mois après la signature d'un contrat géant avec la compagnie turque Pegasus Airlines (100 A320), Airbus est en discussion avec Turkish Airlines pour une commande encore plus importante : près de 150 appareils dont des A380. C'est ce qu'a indiqué le ministère du Commerce extérieur dans un communiqué présentant le déplacement mardi et mercredi à Istanbul de Nicole Bricq, la ministre française du Commerce extérieur. D'après ce communiqué, Nicole Bricq s'entretiendra avec Temel Kotil, le directeur général de Turkish Airlines, une compagnie avec qui les « discussions actuelles portent sur l'achat de près de 150 appareils, notamment des gros porteurs A380 ».

Pas de signature

Interrogé, Airbus s'est refusé à tout commentaire. Pour autant selon nos sources, si les discussions sont bien réelles entre l'avionneur et la compagnie aérienne (elles ont commencé il y a plusieurs mois), il n'y a pas de signature prévue lors du déplacement de Nicole Bricq. D'où l'agacement en interne chez Airbus de cette communication. «On ne parle pas des contrats avant leur signature », explique un très bon connaisseur des dossiers internationaux. Selon nos informations, les discussions portent sur 125 appareils de la famille A320, 15 A350 et 6 A380 (dix selon d'autres sources). Turkish Airlines a indiqué plusieurs fois étudier une commande d'A380. Pour rappel l'Etat ne représente aujourd'hui que 15% du capital d'EADS, la maison-mère d'Airbus.

Commande indonésienne

Par ailleurs, Airbus a annoncé ce lundi un contrant avec Citilink, filiale low-cost de la compagnie nationale indonésienne Garuda, portant sur la commande de 25 A320neo en décembre, d'une valeur de 2,4 milliards de dollars au prix catalogue.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130114trib000742444/airbus-discute-avec-turkish-airlines-pour-lui-vendre-150-avions-dont-des-a380-et-c-est-nicole-bricq-qui-le-devoile.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70516

Turquie : les grands du luxe français s'allient aux petites maisons

Les Echos

Par Dominique Chapuis | 15/01/2013

Après la Chine, la Russie et le Brésil, la Turquie est la nouvelle cible des entreprise françaises de luxe. De grandes marques vont héberger pendant une semaine de petites maisons dans leurs boutiques d'Istanbul. Des opérations de "portage" à l'occasion du festival.

Dans l'une des trois boutiques Vuitton au coeur d'Istanbul, une dizaine de seaux à champagne sont exposés sur une longue table. Un témoignage de l'histoire artistique de la société Ercuis, de l'époque Empire à nos jours. En vitrine, les sacs du malletier ont laissé la place à une pièce magistrale de Baccarat : un lustre solstice avec 18 lumières, inspiré des modèles de la fin du XIXe siècle. A l'époque, le sultan Abdul Aziz en visite à Paris avait commandé des luminaires, comme celui-là à la manufacture. Les deux maisons, ainsi que l'architecte Christian Liaigre sont les invités du 16 au 22 janvier, en Turquie de Louis Vuitton, la griffe phare de LVMH (propriétaire des « Echos »). Une opération de « portage », en parallèle d'une exposition organisée par le Comité Colbert, encouragée par le ministère du commerce extérieur. La ministre Nicole Bricq sera d'ailleurs sur place aux cotés des patrons du luxe. « C'est une belle occasion pour une petite entreprise de se faire connaître dans un cadre prestigieux », s'enthousiasme Michel Rouget, le président du directoire d'Ercuis.

Solidarité un peu inattendue

Après la Chine, la Russie et le Brésil, la Turquie est la nouvelle cible des maisons françaises. Un marché modeste, mais prometteur. Une quarantaine d'entreprises du secteur y sont déjà présentes, contre une dizaine en Inde. « Les grandes ma