Le Pôle Régional Numérique est soutenu par : 40, rue Eugène-Jacquet59700 Marcq-en-BarœulTél. 03 66 99 02 00E-mail : contact@ prn.asso.frwww.prn.asso.fr

LE CŒUR DU PÔLE RÉGIONAL NUMÉRIQUE BAT POUR SON LABEL FRENCH TECHLa French tech est un label national qui a pour but de dynamiser les écosystèmes surfant sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) en région. Depuis que le Nord – Pas de Calais – le projet était porté par la MEL, la Région et les territoires – a reçu la labélisation French tech à l’automne dernier, c’est tout un ensemble d’acteurs régionaux qui a vu sa filière valorisée. « Il s’agit d’abord d’une marque de confiance de l’état pour notre territoire et son développement numérique, souligne Fabrice Galloo, le directeur du Pôle régional numérique (PRN), et ce label agit en quelque sorte comme un accélérateur pour notre écosystème ». Certes, le Pôle régional numérique, lancé en décembre 2006 et installé sur le site d’EuraTechnologies, n’a pas attendu cette reconnaissance pour fédérer et faire émerger les acteurs de sa filière, mais la labélisation contribue aujourd’hui à booster ses initiatives. Et avec cette mise en perspective, il sera sans doute plus facile « d’accélérer l’économie numérique et de fabriquer des champions de dimension mondiale », comme le suggère Fabrice Galloo, grâce notamment aux 200 millions d’euros de la Banque publique d’investissement (BPI) prévus à cet effet.

SOMMAIREL’académie européenne d’excellence numérique ....................................................p. 2La parole aux experts : Sunrise / TDF

Qu’est ce qu’un accélérateur ? ...................................p. 3La parole aux experts : B for Pro / CIV

Le PRN à l’international ..........................................................p. 4La parole aux experts : Amigraf / Salesforce / Décima - Aramys

ÉDITION SPECIALE

M e r c r e d i 2 0 m a i 2 0 1 5

A la découvertede la dynamique French Tech

en région

DOSSIER SPÉCIAL DU NUMÉRIQUE

LA PAROLE AUX EXPERTS

LA PAROLE AUX EXPERTS

2

SunRise : un démonstrateur de rayonnement international de la « Smart City » au cœur de la Région Nord - Pas-de-Calais.

Le projet SunRise-Smart City a été lancé dans le cadre d’un large partenariat public-privé regroupant des laboratoires de recherche, des opérateurs d’eau et d’énergie, des centres d’innovation et des start-ups. Il vise à faire du campus de la Cité Scientifique un démonstrateur, de rayonnement mondial, de la ville intelligente et durable. Une ville qui mettrait le citoyen, l’environnement et les innovations technologiques et sociales au cœur de sa stratégie.Quatre ans après le lancement de SunRise, les données de patrimoine de la Cité scientifique ont été digitalisées, et des réseaux urbains ont été instrumentés. La consommation d’eau et d’énergie est suivie en temps réel et analysée, tandis que des capteurs intelligents ont été développés. A noter que des solutions innovantes sont régulièrement testées, à l’image d’un réseau social en cours de construction.

Ce projet attire un grand nombre d’étudiants et de chercheurs internationaux. Il a été labellisé « Démonstrateur européen des réseaux d’eau intelligents » dans le cadre de SmartWater4Europe. Des partenaires ont intégré dans leurs offres des solutions testées sur site, et d’autres projets Smart ont vu le jour (logements sociaux, éco-quartiers...).

Pour plus d’informations : http://sunrise-smartcity.com, www.facebook.com/sunrisesmartcity ou isam.shahrour@univ-lille1.fr.

Isam SHAHROUR, professeur Université Lille 1, Polytech’Lille

Le Pôle régional numérique (PRN) a lancé son académie européenne d’excellence numérique en 2013. Si initialement ce projet avait pour but de permettre à des jeunes en mal d’employabilité de se former aux métiers de ce secteur d’acti-vité, très vite l’académie a été pro-fessionnalisée avec l’objectif de monter en compétence les salariés de la filière. « C’est devenu un ou-til entrepreneurial, explique Fabrice Galloo, le directeur du PRN. Très vite, on s’est aperçu que comme nos métiers étaient en tension, c’était plus opportun de former des demandeurs d’emploi pour les mettre à disposi-tion de l’entreprise. » Avec comme seule condition pour ces entreprises de faire une promesse d’embauche. Les formations, financées no-tamment par le Fafiec, Pôle Emploi et le Conseil régio-nal, durent entre quatre et six mois. Elles sont dispen-sées par des organismes

spécialisés, et démarrent dès qu’il y a de la demande de la part des entreprises. Depuis que l’académie a vu le jour, ce sont déjà deux cents emplois qui ont été pourvus dans la filière. « L’idée, c’est de sourcer au plus près les besoins des entre-prises, et de leur proposer les bons profils, poursuit Fabrice Galloo. A l’issue de leur formation, ces futurs employés sont tout de suite opé-rationnels. » Prochaine étape pour l’académie, le lancement des cours en ligne de masse (MOOC). Une autre manière de former également aux métiers du numérique !

L’ACADÉMIE EUROPÉENNE D’EXCELLENCE NUMÉRIQUE AU SERVICE DES ENTREPRISES

ProxiCenterLille Lambersart, gardez le contact avec vos données

Les ProxiCenters de TDF sont une réponse adaptée aux besoinsdes acteurs du monde informatique et télécoms: fournisseursde services IT, opérateurs, institutionnels, services informa-tiques d’entreprises… Le ProxiCenter Lille Lambersart,labellisé European Code of Conduct Participant, dispose de116 baies réparties dans 4 salles ultra sécurisées, mutualiséesou privatives. Il est également relié au Réseau Ultra Haut Débitde TDF qui permet d’acheminer d’importants volumes dedonnées 7 j/7, 24 h/24. Opérateur neutre et indépendant, TDFbooste votre développement au cœur des régions de France.

Pour plus d’informationssur les datacenters de TDF: contact.operateur@tdf.fr ou www.tdf-telecom.fr

TDF 255*150_Mise en page 1 19/05/15 10:00 Page1

Depuis l’arrivée en 2011 de Pierre Descamps à la tête de B for Pro, société de services et de solutions informatiques, le chiffre d’affaire de cette filiale du Groupe HTM (magasins BOULANGER, ELECTRO DEPOT...) est passé de 600 000 euros à 4,6 millions d’euros. Et ce CA devrait avoisiner cette année les 6 millions d’euros ! Pierre Descamps, à qui s’adresse B for Pro ?« B for Pro s’adresse aux professionnels. Nous avons trois domaines de prédilection. D’abord, l’informatique dans les PME. Puis l’informatique scolaire, avec les innovations pédagogiques interactives. Enfin, la communication numérique dans les magasins, comme les bornes tactiles ou les murs d’images ». Qu’est-ce qui fait votre force ?Filiale d’HTM, nous bénéficions de la synergie du groupe, ce qui nous permet d’intervenir partout en France, alors que nous ne représentons qu’une vingtaine de salariés, avec notre siège social à Villeneuve-d’Ascq, une antenne sur Paris et Bordeaux. Quelle est votre actualité ?Le 10 juin, nous organisons à la Catho un salon* au cours duquel nous présenterons aux décideurs du monde de l’éducation, ce qui se fait de mieux en matière de technologie au service de l’enseignement. Pour info, nous avons gagné l’année dernière l’appel d’offre de la mairie de Lille : nous y installons progressivement des tableaux dans toutes les écoles primaires. »

*Sur invitation, renseignements : www.bforpro.fr Tél. 03.59.09.51.79

LA PAROLE AUX EXPERTS

DOSSIER SPÉCIAL DU NUMÉRIQUE3

CIV, des solutions à la demande !

CIV est une entreprise familiale fondée en 1974, qui est devenue aujourd’hui un acteur majeur dans la construction et l’aménagement des salles serveurs dans la région nord de Paris. C’est en 2010 que la société CIV, dirigée actuellement par Jérémy Cousin, Président du Directoire, et Sébastien Cousin, Directeur Général, a opéré son virage en lançant son premier Green Data Center Eco Responsable, en se positionnant sur l’hébergement « on-demand » avec son offre Alternative Data Center®. Fin 2015, cette société basée à Sainghin-en-Mélantois, lancera son deuxième centre sur Valenciennes. « La force de CIV est d’employer des techniciens spécialistes à la fois dans le refroidissement et l’éco expertise énergétique, ce qui nous permet de proposer des services de sécurité maximum à partir desquels les opérateurs télécoms, les sociétés de service informatique et les intégrateurs vont pouvoir irriguer des données sur l’ensemble des fibres optiques qui tournent autour de la planète ». CIV travaille d’ailleurs sur mesure avec ses clients, avec un accent tout particulier placé sur l’anticipation. « Avec une expansion ou une vente, les volumes informatiques peuvent varier, et il faut être réactif », prévient Jérémy Cousin. Avec 400 racks, le data center de CIV est aujourd’hui utilisé à 70% de ses capacités, et héberge des entreprises allant de la Start-up, TPE, PME, à de grosses sociétés internationales.

Tél. 03 20 70 39 78 Contact : civ@civ.fr - www.civ.fr

Pierre DESCAMPS, Président Directeur Général

Le Pôle régional numérique (PRN) accueille aujourd’hui plus de trois cents sociétés relevant des tech-nologies de l’information et de la communication (TIC). Avec, comme objectif, le développement économique de ces enseignes, qui est l’ADN de cette association d’entrepreneurs dirigée par Fabrice Galloo ! Début 2016, le Pôle ré-gional numérique passe la vitesse supérieure, et crée son accéléra-teur. L’idée ? Dénicher parmi les 1 500 sociétés de la région qui touchent au numérique, les futurs champions de demain.

Fabrice Galloo, pourquoi un accélérateur ?« Il s’agit de découvrir des pé-pites. Chez nous, mais aussi en future grande région et en France ! Découvrir les potentielles futures réussites de demain, et permettre à ces entreprises de décoller via un fonds d’investissement. L’accé-lérateur était le chaînon manquant entre la start-up et le fonds d’inves-tissement. Et puis les 200 millions de la Banque publique d’investis-sement (BPI) pour la French tech sont voués à ça. »

Quelles sont les conditions à réunir pour taper dans l’œil du PRN ?« Il y en a deux ! D’abord que le pro-jet assure une disruption technolo-gique, c’est à dire qu’il assure un service ou un usage qui pense un nouveau modèle économique disruptif. Exemple type, Uber qui change le modèle écono-mique des taxis. La deuxième condition, c’est de s’assurer qu’il est possible de développer rapide-ment ce projet à l’in-ternational. »

Comment cet accélérateur va-t-il être mis en place ?« Le PRN a déjà une logique d’accé-lération, mais on le fait de manière mutualisée pour nos trois cents sociétés. Là, dans ce cas précis, on va sélectionner quinze ou vingt sociétés par an auxquelles on ad-joindra des consultants. Donc des boîtes triées sur le volet qui vont être boostées. Le plus difficile sera de trouver le bon entrepreneur qui a la bonne idée au bon moment ! »

Justement, si c’est difficile…« Le PRN est un bon filtre. Nous,

on voit les start-ups se créer. En gros, nous sommes un énorme sourceur. Donc mon job, ce sera à un moment donné de sélectionner les quinze plus belles que j’ai vues. On organise bientôt le Financial’IT Day où l’on rencontre des chefs d’en-treprises qui ont besoin de fonds. Sur les vingt sociétés qu’on sélectionne chaque année, 56 % d’entre elles sont financées. On lève plus d’un projet sur deux, et cer-tains auraient mérité d’être accélérés. »

A partir de 2016, ce sera possible…« Oui ! On est en train de mettre en place le dispositif pour le faire. Le programme d’accélération, lui, se façonnera selon le profil de l’entre-preneur et de son projet… Sur minimum quinze mois. Le pre-mier mois sera un audit. On analy-sera le produit, sa cible, mais aussi le patron. L’objectif sera, avec un consul-tant dédié, d’aller chatouiller l’in-ternational. On sera accompagné par PwC, Deloitte, Ernst&Young et autre « Big 4 », les quatre grandes major companies dans l’audit, le conseil financier et le développe-ment d’entreprise. On a mis toutes les bonnes fées au-tour du berceau. »

« ON A MIS TOUTES LES BONNES FÉES AUTOUR DU BERCEAU »

B for Pro en pleine expansion

Une croissance en Europe de 30 % par an depuis treize trimestres consécutifs, plus de 150 000 clients dans le monde… Créée il y a seize ans, et employant 16400 employés au niveau international, la société américaine Salesforce est devenue aujourd’hui le leader mondial de la gestion de la relation client (CRM). Ces quatre dernières années, elle a été élue l’entreprise la plus innovante par le magazine américain Forbes. L’ingéniosité de cette entreprise est d’avoir compris l’impact des nouvelles technologies et du numérique dans la manière de consommer du grand public. Elle a également anticipé le phénomène, en proposant aux entreprises des solutions issues du cloud, du mobile et des réseaux sociaux pour les aider à s’adapter à cette nouvelle donne. Salesforce a développé une façon innovante de concevoir les relations des entreprises commerciales avec leur public. « Salesforce a défini un nouveau modèle économique 100 % cloud pour les applications d’entreprise, et propose des abonnements sans rupture technologique, avec des mises à jour régulières et sans surcoût, explique Samuel Bonamigo, vice-président du groupe, en charge des PME pour la France et l’Europe du Sud. Au travers de nos solutions, nous accompagnons les entreprises comme Rossignol et Piscines Dejoyaux dans leur transformation numérique afin d’accroître leur compétitivité et la satisfaction de leurs clients. » Le 25 juin prochain, lors du Salesforce World Tour, Porte de Versailles à Paris, les visiteurs pourront découvrir Salesforce Analytics Cloud, le dernier-né des services de la marque, qui permet aux entreprises d’optimiser l’analyse de leurs données en temps réel pour prendre de meilleures décisions.

www.salesforce.fr

4DOSSIER SPÉCIAL DU NUMÉRIQUE

Spécialiste de la formation de la chaîne graphique, du print et du digital, Amigraf s’adresse aux entreprises qui investissent dans ces technologies, mais aussi aux salariés désireux d’optimiser leurs compétences. Hervé Molin, son secrétaire général, revient sur les atouts de cet organisme de formation pointu créé il y a trente ans : diversité des modules et formations sur mesure assurées par des professionnels reconnus. Qui vient se former chez Amigraf ?« Amigraf s’adresse à ceux qui veulent maîtriser les métiers du digital et du print ! Aussi bien les salariés, qui ont besoin de faire évoluer leurs compétences, notamment dans le numérique, les applications mobiles et le web, que les personnes qui veulent se réorienter, et qui vont venir acquérir ici des compétences dans les domaines que l’on propose. Pour devenir web designer ou community manager par exemple. » Comment s’articulent les formations ?« Vous allez retrouver aussi bien des cursus de plusieurs jours que des formations plus courtes en une journée, car chaque parcours est découpé en modules. Il y a plus de 180 modules de formation accessibles chez Amigraf. »

Comment finance-t-on la formation ?« Si vous êtes salarié, cela peut rentrer dans le cadre du plan de formation de l’entreprise ou dans le cadre de votre Compte personnel de formation (CPF). Nous proposons également ces formations dans le cadre du Congé individuel de formation (CIF) ou en alternance comme le contrat de professionnalisation ou d’apprentissage. »

92, rue Abélard - Lille - Tél. 03 20 57 09 82 www.amigraf.com

“Plus de 180 modules de formationaccessibles chez Amigraf

“

Hervé MOLIN, secrétaire général

“Du cloud sur mesure chez Décima et Aramys

“

Jérôme Décima, responsable commercial de Décima et Laurent Cappon, gérant d’Aramys.

Samuel Bonamigo, Vice-Président PME France & Europe

du Sud Salesforce

LA PAROLE AUX EXPERTS

« Aujourd’hui, on a trop de boîtes françaises qui complexent à l’in-ternational », insiste Fabrice Gal-loo, le directeur du Pôle régional numérique (PRN). C’est en partant de ce constat simple que le PRN a décidé de donner un coup de main à ses adhérents en leur pro-posant, pour une somme modique de 1 200 euros environ, d’aller tes-ter leurs produits sur le continent africain, et plus particulièrement au Maroc, un pays en pleine mutation économique, « plaque tournante du numérique pour toute l’Afrique sub-saharienne », selon le directeur du PRN. « Aller chercher la croissance à l’international, c’est aussi un des volets de la French tech, poursuit Fabrice Galloo, et en choisissant le continent africain, on est en co-hérence avec la Région et son développement économique à l’interna-tional. » Depuis le début de l’année, un premier cluster de cinq entre-prises s’est déjà envolé

pour le Maroc, et deux autres sont déjà prêts à partir en juin et en sep-tembre. Sur place, le PRN s’est ad-joint les services d’un consultant, dont la mission consiste à sonder le marché. « Ça permet à un en-trepreneur, même un tout petit qui fait 1 million de chiffre d’affaires, de vérifier un potentiel marché, ajoute Fabrice Galloo. Une fois qu’il l’a vérifié, qu’il a pris les bons de commande, on est même capable de mettre un coup d’accélérateur, et de l’aider à s’installer. » Objectif annoncé pour le PRN ? Motiver une vingtaine d’entreprises chaque an-née à se tester à l’international.

LE PRN VEUT BOOSTER SES ENTREPRISES À L’INTERNATIONAL

LA PAROLE AUX EXPERTS

Depuis que la société de services numériques Aramys est devenue une filiale du groupe Décima en octobre 2012, la nouvelle entité – 180 salariés – s’est positionnée comme la première à l’échelle régionale à proposer du cloud computing à partir d’un système d’hébergement privé. Avec deux datacenters sur Arras, Décima et Aramys ont décidé de jouer la carte de la proximité. Les équipements permettent aux clients de posséder leur propre structure informatique, donc de profiter des services de messagerie et d’accès à distance. A cela s’ajoute des services de pilotage, d’exploitation, d’administration et de support. « De la construction des datas jusqu’à l’exploitation des données, c’est toujours la même boîte, explique Laurent Cappon. On maîtrise la chaîne de A à Z, du housing jusqu’au service, et nous proposons du sur-mesure ! » La majorité des grands comptes publics de la région font confiance à la maison mère et sa filiale, au même titre que certains grands comptes privés et PME. Depuis deux ans, Aramys surfe sur une croissance de 60 %, tandis que le chiffre d’affaires généré par cette synergie avoisine en 2014 les 24,5 millions d’euros. A noter que Décima est en cours de certification ISO 27 001, et que l’entité possède le plus haut niveau de certification chez Microsoft. « Cela lui permet d’avoir une très belle visibilité et de garantir le savoir faire des équipes techniques chez Aramys », conclut Laurent Cappon.

Salesforce, leader mondial de la gestion de la relation client

et du cloud computing d’entreprise.