À contretemps. Gérer moins, vivre mieux
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DOSSIER DE PRESSE
F
Christine Lemaire
À contretempsG É R E R M O I N S , V I V R E M I E U X
À propos des publics concernés :
Pour les femmes :Peu de femmes écrivent sur la gestion du temps. La réalité des femmes modernes n’y est donc jamais vraiment abordée, sauf quand il s’agit de prétendre que les techniques décrites peuvent s’appliquer aussi à la vie privée et domestique. Bien qu’il ne leur soit pas adressé de façon spécifique, je pense que mon essai, partant d’une expérience de femme tiraillée entre sa vie professionnelle et sa vie privée, pourra toucher les femmes d’une façon particulière.
Pour les personnes à la retraite :Il n’est plus à démontrer que la population du Québec vieillit et que de plus en plus de gens seront à la retraite dans les prochaines années. On dit souvent que ces personnes rencontrent de multiples difficultés en commençant cette nouvelle période de leur vie. Elles perdent leurs repères, ce qui les rend vulnérables à la dépression. Et elles manquent encore de temps ! Je suis certaine que les idées présentées dans mon manuscrit pourront aider ces personnes à s’inventer ou à valoriser d’autres façons de vivre le temps, beaucoup plus fidèles à leur nouvelle réalité.
Pour les travailleurs et travailleuses autonomes :On peut penser que la volonté de devenir travailleur ou travailleuse autonome tient beaucoup à un désir de vivre un travail gratifiant autrement que dans le cadre rigide du 9 h à 5 h. Cependant, malgré tous les critères de gestion du temps provenant d’un milieu organisationnel extrêmement structuré, il est difficile d’ajuster notre rythme à ce qui nous convient vraiment. Dans ce cas aussi, les idées de cet essai pourront amorcer des réflexions pertinentes.
Pour les parents à la maison :Dans le documentaire de Marie-Pierre Duval intitulé Bébé ou CV ? (Productions Virage, 2009), les femmes interviewées affirment toutes avoir abordé le travail très particulier de mère à la maison, avec les connaissances qu’elles avaient acquises en entreprise. Je raconte dès l’avant-propos ce réflexe qui consiste à gérer la famille comme une entreprise… Pour en découvrir peu à peu les limites. Cet essai est avant tout le résultat de ce contraste énorme entre le temps vécu dans l’organisation et le temps de la maison, le temps privé et le temps domestique.
Blogue de l’auteure : http://christinelemaire.com
À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 2
c o m m u n i q u éPour diffusion immédiate • en librairie le 23 septembre 2011
G é r e r m o i n s , v i v r e m i e u x : é l a r G i r l ’ e x p é r i e n c e h u m a i n e
F www.editionsfides.com
pour toute information :
Marie-Claude Bressan, attachée de presseTél.: (514) 745-4290, poste 365Courriel : [email protected]
26,95 $ • 312 pages
Fides est sur Twittertwitter.com/EditionsFides
— 30 —
Montréal, le 2 septembre 2011Ce livre — qui part d’une expérience de vie et qui a valeur de témoignage — propose une réflexion originale sur le concept de « gestion » du temps tel qu’il est présenté en Occident depuis une trentaine d’années. Afin d’être efficace en toute chose et dans tous les domaines de ma vie, j’ai mis en pratique bien des méthodes de gestion du temps, sans toutefois parvenir à atteindre la sérénité qu’elles promettaient. J’en suis arrivée à me demander si cette volonté de gérer mon temps ne me tenait pas éloignée de la vie elle-même... En effet, apparte-nant au système de valeurs du monde des affaires, ces méthodes de gestion du temps privilégient certains types d’actions au détriment d’autres, transformant tout notre rapport au temps, à nous-mêmes, aux autres et à l’environnement.
Cette perception du temps comme une ressource à exploiter au maximum ne serait-elle pas la cause principale de notre angoisse, de cette sensation perpé-tuelle de manque de temps, de cette course sans trève contre la montre ? Notre manière actuelle de vivre le temps ne serait-elle pas le premier obstacle à l’avène-ment d’un monde plus sain, plus paisible et plus respectueux de la nature ? À
trop vouloir gérer le temps, nous avons peut-être, peu à peu, oublié de vivre.
Auteure et conférencière, Christine Lemaire a une maîtrise en
histoire et un baccalauréat en administration des affaires ; elle a
travaillé plusieurs années dans les domaines de la vente et du mar-
keting. Elle est mère de deux enfants.
G é r e r m o i n s , v i v r e m i e u x
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À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 3
Quatrième de couverture
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Ce livre — qui part d’une expérience de vie et qui a valeur de témoignage — propose une réfl exion originale sur le concept de « gestion » du temps tel qu’il est présenté en Occident depuis une trentaine d’années. Afi n d’être effi cace en toute chose et dans tous les domaines de ma vie, j’ai mis en prati-que bien des méthodes de gestion du temps, sans toutefois parvenir à atteindre la sérénité qu’elles promettaient. J’en suis arrivée à me demander si cette volonté de gérer mon temps ne me tenait pas éloignée de la vie elle-même... En effet, appartenant au système de valeurs du monde des affaires, ces méthodes de gestion du temps privilégient certains types d’actions au détriment d’autres, transformant tout notre rapport au temps, à nous-mêmes, aux autres et à l’environnement.
Cette perception du temps comme une ressource à exploiter au maximum ne serait-elle pas la cause principale de notre angoisse, de cette sensation perpétuelle de manque de temps, de cette course sans trève contre la montre ? Notre manière actuelle de vivre le temps ne serait-elle pas le premier obstacle à l’avènement d’un monde plus sain, plus paisible et plus respectueux de la nature ? À trop vouloir gérer le temps, nous
avons peut-être, peu à peu, oublié de vivre.
Auteure et conférencière, Christine Lemaire
a une maîtrise en histoire et un baccalauréat
en administration des affaires ; elle a travaillé
plusieurs années dans les domaines de la vente
et du marketing. Elle est mère de deux enfants.
G É R E R M O I N S , V I V R E M I E U X
À contretemps
26,95 $
isbn 978-2-7621-3107-9
Christine Lemaire
À contretempsG É R E R M O I N S , V I V R E M I E U X
Stép
hane
Naj
man
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A contretemps-couv-final.indd 1 8/17/11 10:58:24 PMÀ contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 4
À propos de l’auteure
Notes biographiques
CHRISTINE LEMAIRE détient une maîtrise en histoire de l’Université de
Montréal (1990). Son mémoire s’intitule : Les femmes à l’Université de Montréal vues à
travers un journal étudiant Le Quartier Latin (1927-1945).
En 1989, elle obtient un baccalauréat en Marketing à l’école des Hautes Études
Commerciales de Montréal. Elle y arrive dans le peloton de tête et, de ce fait, obtient
quelques bourses d’excellence ainsi que le titre, très prisé, d’étudiante de l’année.
Elle a travaillé au sein d’entreprises québécoises prestigieuses : Imprimeries
Transcontinental, Imprimeries Québecor et Provigo. Elle a pu toucher à plusieurs
domaines du marketing : ventes, développement de nouveaux produits, mise en marché.
Elle connaît bien le climat d’urgence et de pression continuelle. Elle se sert
abondamment de cette expérience dans ce livre.
Dans le cadre de son travail en mise en marché, elle a eu à donner des séances de
formation sur la gestion par catégories à plusieurs employés de l’entreprise.
Enfin, son adhésion au groupe L’autre Parole lui a permis de faire quelques
interventions à la radio ainsi qu’à la télévision. Elle a pu donner des conférences et
animer des ateliers de réflexion.
À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 5
Mot de l’auteure
Cet essai est avant tout une entreprise de déculpabilisation personnelle, qui s’est peu
à peu transformée en une réflexion sur notre manière moderne de vivre le temps.
J’ai mis en pratique bien des méthodes de gestion du temps sans jamais atteindre la
sérénité qu’elles me promettaient. J’en suis venue à me demander si c’était moi le
problème ou si ce n’était pas plutôt les auteurs de ces méthodes…
Je suis donc partie à la recherche des origines des techniques de gestion du temps et
me suis rendu compte :
• qu’elles orientent notre façon de vivre le temps
• qu’elles s’appuient sur un système de valeurs néo-libérales
En conséquence, nous devons tous les jours nous conformer à un système temporel
qui peut réduire dramatiquement notre richesse humaine.
J’ai découvert six façons de voir et de vivre le temps et que j’ai nommées :
Le temps panoramique
Le temps en spirale
Le temps écosystème
Le temps maillon
Le temps mosaïque
Le temps à double fond.
Ces temps multiples existent depuis toujours; je vise à les présenter de façon
moderne et concrète.
Notre perception d’un temps exclusivement linéaire est la cause principale de notre
angoisse devant sa précarité. Cette sensation qu’il manque toujours, qu’il se rétrécit,
qu’il nous est compté.
À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 6
Notre manière actuelle de vivre le temps est le premier obstacle à l’avènement d’un
monde plus sain, plus paisible et plus respectueux de la Nature.
Deux conceptions du temps se superposent :
•Le temps long de l’Histoire
•Le temps toujours plus court, toujours plus urgent, du monde des affaires.
Le but de cet essai n’est pas de démolir les méthodes de gestion du temps. J’utilise
encore ces techniques quand il s’agit d’accomplir des tâches.
Je veux plutôt montrer que :
• la gestion du temps a envahi notre quotidien.
• La gestion de temps appliquée à tous les domaines de notre vie ne garantie pas le
bonheur.
Je propose :
• d’élargir la perspective et remettre la gestion du temps à sa juste place dans un éventail
beaucoup plus riche de manières de vivre le temps.
• de montrer qu’à trop gérer le temps, nous avons peu à peu oublié de le vivre.
Un regard différent
Un livre déculpabilisant
Quand nous achetons un livre sur la gestion du temps, c’est généralement parce que nous
nous sentons à l’étroit dans le nôtre… Souvent, notre premier réflexe est de nous en
culpabiliser. Bien sûr, nous savons que notre société et notre époque ont fait du manque
de temps un malaise chronique. Mais nous voyons autour de nous des gens qui semblent
tout à fait bien s’en sortir. Alors, que faisons-nous de travers? Si seulement nous faisions
preuve d’un peu plus de discipline et de volonté… Bref, nous nous sentons inadéquats.
À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 7
En fait, notre situation face au temps est bien plus complexe que ce qui nous en est
présenté dans les ouvrages sur sa gestion. Et le fait de sortir notre cravache pour nous en
asséner un coup supplémentaire a ses limites; nous savons aujourd’hui que cela peut
même nous mener à l’autodestruction. Dans ce livre, je veux démontrer que, si nous
sommes responsables de notre temps, nous sommes aussi conditionnés par le système de
valeurs de la société dans laquelle nous vivons. Ce système est solide et très cohérent.
Ainsi, vivre «à contretemps», c’est bien souvent vivre à contre-courant d’un système
idéologique bien établi. D’où l’ampleur du défi!
Concret …
Cet essai s’adresse au commun des mortels qui lutte au quotidien contre sa montre. Les
concepts que j’aborde sortent de l’ordinaire et remettent en question des idées acquises,
des «paradigmes» jamais remis en question. Pour les expliquer, j’adopte un style très
personnel et concret. Afin d’appuyer mes affirmations, je donne toujours beaucoup
d’exemples.
… avec quelques accents poétiques!
Pour aborder les notions de temps et de gestion du temps, le langage de la gestion des
affaires est le plus employé. Mais, comme je voulais aller en amont de la gestion, comme
je voulais ouvrir d’autres perspectives, j’ai pu adopter un autre langage, souvent plus
poétique que celui auquel nous sommes habitués dans ce genre de livre.
Un partage
J’ai bien pris soin, en écrivant cet essai, de ne pas me présenter en gourou de la gestion
du temps. Je n’ai pas la science infuse et les erreurs que je raconte sont, la plupart du
temps, les miennes. Je n’ai pas de méthode infaillible à vendre.
Je veux simplement partager ma réflexion. De fait, les statistiques accablantes au sujet du
taux d’accroissement des maladies professionnelles, l’engouement pour les pèlerinages et
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les séjours dans les ashrams (pour ne nommer que ces deux exemples), m’indiquent que
je ne suis pas la seule à chercher d’autres manières de vivre le temps.
Analyse du marché
Regroupement québécois pour la Simplicité Volontaire
Au mois d’avril 2008, j’ai présenté deux ateliers sur les sujets de mon livre. Le premier,
intitulé Et si le temps était généreux?, était la présentation de la deuxième partie de ce
manuscrit. Le deuxième, intitulé Le temps écosystème. Réflexion sur la surchauffe de nos
agendas, allait plus en profondeur sur ce temps écosystème élaboré dans les chapitres 5 et
8. La réaction a été extrêmement positive.
J’ai par la suite écrit un texte sur le même sujet dans le numéro de la revue Simpli-Cité
portant sur ce colloque (« Élargir la perspective », Simpli-Cité, vol 9, no 2, été 2008, p. 4-
6). Cet article a été repris dans : GARIÉPY, Diane. Nous, de la simplicité volontaire,
Montréal, Éd. Écosociété, 2011.
Université de Montréal
En octobre 2010, dans le cadre d’un cours de théologie intitulé Éthique théologique
donné au premier cycle par Denise Couture (professeure titulaire au département de
Théologie de l’Université de Montréal), j’ai été invitée à présenter une conférence sur le
sujet de mon essai.
b) Publics cibles :
Mon livre s’adresse à tous ceux et celles qui remettent en question notre façon effrénée
de vivre le temps aussi bien que les valeurs de notre société néo-libérale. Les gens que la
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maladie oblige à une telle remise en question ou qui cherchent à simplement ralentir la
course folle de leur vie, seront interpellés par cet essai.
Voici des exemples de personnes que je souhaite rejoindre :
Les femmes :
Peu de femmes écrivent sur la gestion du temps. La réalité des femmes modernes n’y est
donc jamais vraiment abordée, sauf quand il s’agit de prétendre que les techniques
décrites peuvent s’appliquer aussi à la vie privée et domestique.
Bien qu’il ne leur soit pas adressé de façon spécifique, je pense que mon essai, partant
d’une expérience de femme tiraillée entre sa vie professionnelle et sa vie privée, pourra
toucher les femmes d’une façon particulière.
Personnes à la retraite :
Il n’est plus à démontrer que la population du Québec vieillit et que de plus en plus de
gens seront à la retraite dans les prochaines années. On dit souvent que ces personnes
rencontrent de multiples difficultés en commençant cette nouvelle période de leur vie.
Elles perdent leurs repères, ce qui les rend vulnérables à la dépression. Et elles manquent
encore de temps! Je suis certaine que les idées présentées dans mon manuscrit pourront
aider ces personnes à s’inventer ou à valoriser d’autres façons de vivre le temps,
beaucoup plus fidèles à leur nouvelle réalité.
Travailleurs et travailleuses autonomes :
On peut penser que la volonté de devenir travailleur ou travailleuse autonome tient
beaucoup à un désir de vivre un travail gratifiant autrement que dans le cadre rigide du 9
h à 5 h. Cependant, tous les critères de gestion du temps provenant d’un milieu
organisationnel extrêmement structuré, il est difficile d’ajuster notre rythme à ce qui nous
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convient vraiment. Dans ce cas aussi, les idées de cet essai pourront amorcer des
réflexions pertinentes.
Les parents à la maison :
Dans le documentaire de Marie-Pierre Duval intitulé Bébé ou CV? (Productions Virage,
2009), les femmes interviewées affirment toutes avoir abordé le travail très particulier de
mère à la maison, avec les connaissances qu’elles avaient acquises en entreprise. Je
raconte dès l’avant-propos ce réflexe qui consiste à gérer la famille comme une
entreprise… Pour en découvrir peu à peu les limites. Cet essai est avant tout le résultat de
ce contraste énorme entre le temps vécu dans l’organisation et le temps de la maison, le
temps privé et le temps domestique.
Blogue : http://christinelemaire.com
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Plan de l’essai
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION : Élargir la perspective
PREMIÈRE PARTIE : La force du courant
Introduction à la première partie
Chapitre 1. De l’usine à la maison
Avant la « gestion du temps »
Un autre rythme de travail
Gérer le temps, tout le temps
Chapitre 2. Discours de la méthode
Des promesses
Une méthode
Deux outils
Chapitre 3. De l’usine à la maison : un transfert de valeurs
Progrès et croissance illimitée
Performance et compétition
Rationalité et mesure
Utilité et efficacité
Ordre et discipline
Confusion des genres
Conclusion de la première partie : La fatigue du gestionnaire
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DEUXIÈME PARTIE : La route et le paysage
Introduction à la deuxième partie
Chapitre 4. Troubles de vision
Le focus est réducteur
L’objectif souffre de presbytie
L’objectif n’a pas de vision périphérique
L’objectif est myope
Chapitre 5. Questions d’équilibre
Le poids énorme du faire
L’insoutenable légèreté de l’être
Le temps spirale
Le temps comme un écosystème
Marcher en équilibre
Chapitre 6. Quelques réhabilitations afin d’équilibrer la marche
Des travers à apprivoiser
Les ennemis de la gestion du temps
De la beauté d’être humain
Conclusion de la deuxième partie
À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 13
TROISIÈME PARTIE : Conduire en Angleterre
Introduction à la troisième partie
Chapitre 7. Dégager l’essentiel
Le choix, un cadeau de la modernité
Remonter à la source
La mission
La mission au cœur de nos pas
S’inscrire dans la durée
Chapitre 8. Le temps vivant
Les grandes décisions
Observer
Comprendre
Créer
Soigner
Chapitre 9. Sur la route
Le corps
Le domestique
Le travail
Les compagnons de voyage
La vie citoyenne
L’argent et la consommation
Conclusion de la troisième partie
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CONCLUSION : En pratique
Une seule méthode, la nôtre
Vivre le temps, dans tous ses états
ÉPILOGUE : Un pas de plus
Bibliographie
À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 15
Structure de l’essai
Cet ouvrage se compose de trois parties principales, composées de trois chapitres
chacune.
Partie 1 : La force du courant
En passant de la vie paysanne à la vie en entreprise, nous avons considérablement
changé notre façon de vivre le temps. En confiant à l’entreprise la gestion de nos
heures de travail, nous lui avons remis aussi, progressivement et par souci de vivre un
temps « unifié », l’ensemble de notre vie. L’entreprise a assumé la charge de notre
éducation face au temps.
Sous-produits des grandes théories managériales, les méthodes de gestion du temps
nous ont fourni des outils et des manières de faire nous promettant de vivre le temps
de la meilleure façon qui soit, c'est-à-dire de façon efficace. Jean-Jacques Servan-
Schreiber affirme : « … seuls peuvent profiter du temps ceux qui ont appris à l’utiliser au
mieux »1. Et, à ce titre, quel meilleur professeur pourrons-nous trouver que
l’organisation?
Cette première partie a donc pour but de montrer d’où vient la gestion du temps en
analysant (chapitre 1) dans quel contexte elle a été développée, (chapitre 2) de quelle
manière et en fonction de quels besoins, ainsi que le système de valeur bien particulier
sur lequel elle s’appuie (chapitre 3). Cette démarche nous amène à mieux nous rendre
compte de la force du courant qui nous entraîne quand il s’agit de vivre le temps.
Partie 2 : La route et le paysage
Et si le temps était beaucoup plus riche et plus complexe que cette course sans limite
vers le progrès; s’il pouvait évoluer autrement que vers le sommet d’un plan incliné? S’il
1 SERVAN-SCHREIBER, Jean-Louis. Le nouvel art du temps, 2000, p. 39.
À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 16
pouvait aussi aller vers la profondeur, s’arrêter et même marquer un recul? S’il était
aussi éternel, immobile et même, en de très courts instants, parfait? S’il pouvait aussi
s’étendre aux autres, se fondre dans le temps des autres ou se gonfler du temps des
autres? Si le chemin était quelque chose d’autre qu’une piste étroite et balisée? Et si le
temps n’était pas un, mais multiple et varié, une palette de couleurs à choisir pour chaque
heure de notre vie? Si tous ces temps qui ont déjà existé, existaient encore? Si nous les
avions simplement oubliés ou mis de côté?
Les deux premiers chapitres de cette deuxième partie vont à la recherche de ces temps
perdus. Le troisième chapitre s’attarde ensuite sur quelques « défauts » spécifiquement
humains, qui ne sont considérés comme des tares que parce qu’ils appartiennent à une
autre manière de vivre le temps que celle de l’organisation. Tout au long de cette partie,
les conséquences très concrètes que l’évincement de ces autres visions du temps
provoque, tant dans nos vies personnelles que dans la vie des communautés, seront
évoquées.
Partie 3 : Conduire en Angleterre
Conduire en Angleterre nous oblige à la pleine conscience, en nous méfiant de nos
propres biais, des réflexes de conduite que nous avons développés au cours de notre vie.
Non seulement avons-nous à marcher à contre-courant mais, puisque ce courant nous
habite et nous constitue, nous avons à choisir chaque jour de marcher avec un regard
renouvelé dans le pays que nous avons choisi.
On nous a dit qu’avec un peu d’efficacité, nous pourrions tout faire, que nous n’aurions
pas (ou très peu) besoin de choisir. Mais dans les faits, le choix s’impose souvent, parfois
conscient, parfois par défaut. Car nos journées elles, n’ont et n’auront toujours que 24
heures. Je propose le mot dégagement pour parler d’une longue démarche à accomplir
afin d’arriver à faire face au foisonnement de possibles qui s’offrent à nous dans nos
sociétés modernes. Dégager l’essentiel, un essentiel singulier, très réfractaire aux
méthodes, voilà le sentier à dessiner, pour soi. Ce n’est pas en devenant efficaces que
nous célébrerons la générosité du temps, mais en devenant épicuriens.
À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 17
Dans cette troisième partie, je m’emploie à concrétiser les implications de ces autres
façons de voir et de vivre le temps, développées précédemment. Les temps panoramique,
maillon, mosaïque et à double fond élargissent sensiblement notre perspective, ils
complexifient un chemin que les techniques de gestion du temps s’efforcent pourtant de
simplifier à l’extrême et de baliser. Nous verrons comment le temps en spirale (chapitre
7) et le temps écosystème (chapitre 8), peuvent nous aider à vivre cette nouvelle
complexité de façon plus sereine. Enfin, le dernier chapitre donne des exemples très
concrets de domaines de notre vie professionnelle ou personnelle, où un changement de
regard provoque un changement d’attitude et donc des changements de comportements.
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DANS LES MÉDIAS
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À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 22
À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 23
À contretemps. Gérer moins, vivre mieux / Dossier de presse 24
Couverture du livre À contretemps. Gérer moins, vivre mieux
Photo: La Presse
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Publié le 16 septembre 2011 à 14h26 | Mis à jour le 16 septembre 2011 à 14h26
Vous courez? Ralentissez maintenant!
Silvia GalipeauLa Presse
Le hasard fait parfois bien les choses.C'est en faisant ma recherche pour ledossier sur la conciliation famille-travailpublié ici que je suis tombée sur cetitre, fort approprié: À contretemps.Gérer moins, vivre mieux, sur l'art nonplus de gérer son temps, mais de bienle vivre. Une fois pour toutes. Tiens,tiens, comme ça tombe bien...
L'occasion était donc trop bonne, et j'aivoulu en savoir plus. Sans surprise,l'auteure de l'ouvrage publié chezFides, Christine Lemaire, ex-femme decarrière désormais auteure, s'est renducompte, un jour, après avoir posé sonfiston de quelques mois aux petitesheures à la garderie, pour le récupérer
à la nuit, malade comme un chien en prime (bonjour la culpabilité), que sa vie était devenue un «non-sens». «C'estabsurde. J'ai fait un enfant et je vais le voir seulement deux heures dans ma journée!» Et ainsi s'est entamée saréflexion sur le temps...
Ce qui est intéressant, c'est que l'auteure aborde ici la question du temps sous l'angle de la gestion, et ce, à fortjuste titre: elle est elle-même issue du monde de l'administration des affaires, et a travaillé plusieurs années envente et marketing. Le saviez-vous? Nous avons aussi tous tendance à «gérer» ainsi notre temps. Quelle erreur,dit-elle. Car nous gérons du coup notre vie privée comme notre vie professionnelle, avec des objectifs quantifiables,des délais à respecter, des résultats escomptés. D'où l'épuisement. Et d'où la culpabilité. En effet, si nous n'yarrivons pas, sommes-nous pour autant de mauvais parents?
«Quand on arrive dans tout ce qui est relationnel, être disponible pour nos enfants, les éduquer, cela devientbeaucoup plus bancal, parce qu'il n'y a pas de résultats concrets! Cela nous fait perdre pied.» Pas surprenant,dit-elle, qu'il soit plus facile de gérer un après-midi au cinéma avec notre enfant que de «passer une journée» toutsimplement avec lui. «On est toujours en train de faire des affaires, parce que c'est ce qu'on sait faire! déplore-t-elle.C'est pour ça qu'on est essoufflés et qu'on se sent coupables. On a une vision d'entreprise, selon laquelle on doitfaire des choses, toujours plus en moins de temps!»
Mais est-ce que c'est ça, la vie de famille? Évidemment... non. D'où l'importance, croit-elle, d'être présent là,maintenant, en faire moins, mais mieux, et, surtout (surtout!), valoriser autant sa vie professionnelle que personnelle,aussi improductive soit-elle.
Non, ce ne sont pas là des suggestions révolutionnaires. Mais avouez qu'elles ont le mérite de remettre enperspective notre manque de temps...
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Le fameux guide du Dr Yves Lamontagne, Être parent dans un monde de fous, aux éditions Guy Saint-Jean, revienten librairie ces jours-ci dans une nouvelle version revue et améliorée, avec, notamment, des conseils entourant lesquestions de la cyberintimidation, de l'internet et des réseaux sociaux. Un livre qui se veut inspirant et non directif,complice et, surtout, optimiste. À lire.
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Entrevue avec Isabelle Maréchalhttp://bit.ly/AcDoZ9
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