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L'Echo 25/11/2014, pages 18 & 19 Tous droits réservés. Réutilisation et reproduction uniquement avec l'autorisation de l'éditeur de L'Echo L'Echo 25/11/2014, pages 18 & 19 Tous droits réservés. Réutilisation et reproduction uniquement avec l'autorisation de l'éditeur de L'Echo Innovating Digital Content La Province de Liège et des com- munes liégeoises vont investir 40 millions dans des travaux d’économie d’énergie. Elles ont bénéficié d’une aide de 2 mil- lions de l’Europe grâce au concours du GRE-Liège. Après avoir aidé le CHU et l’Univer- sité de Liège à bénéficier d’un sub- side de 1,5 million de l’European Energy Efficiency Fund (EEEF) pour des travaux d’efficacité énergétique de 30 millions, le Groupe de redé- ploiement économique (GRE) de Liège apporte son concours à d’au- tres autorités publiques. Il a lancé le projet RenoWatt dans le but de les aider à réaliser des travaux de réduc- tion de la consommation énergé- tique. Pour ce faire, ses dirigeants ont obtenu auprès de l’EEEF une en- veloppe de 2 millions d’euros à la- quelle le GRE-Liège a rajouté 200.000 euros. Ce budget servira à financer les études préalables néces- saires. Huit communes (Bassenge, Beyne-Heusay, Herstal, Herve, Liège, Oupeye, Seraing, Verviers), la Pro- vince de Liège et Liège Airport ont, pour l’instant, adhéré au projet. Ils devraient réaliser des travaux d’in- vestissements pour un total de 40 millions d’euros. «Nous avons déjà identifié des bâtiments dans 12 écoles qui feront l’objet de travaux d’économie d’énergie pour un total de 14 millions. Nous avons opté pour des bâtiments d’écoles car ce sont les plus énergivores et c’est là où le retour sur investissement est important», a expliqué Danielle Coune, directrice des infrastructures de la Province de Liège. Les diri- geants de Liège Airport ont aussi identifié les bâtiments où ils pour- ront réaliser des économies, princi- palement en matière d’éclairage (hall des départs et des arrivées, bâ- timent de maintenance, etc.). Économie de 6 millions Actuellement, les dix partenaires supportent ensemble des charges de chauffage pour 8,4 millions et de consommation électrique pour 3,8 millions. D’après les estimations, les travaux devraient leur permettre de réaliser des économies de 3,6 mil- lions à 6 millions. RenoWatt épaulera les parte- naires dans les démarches pour si- gner des Contrats de performance énergétique (CPE) avec les sociétés privées. Celles-ci devront garantir l’objectif de réduction de la consom- mation d’énergie et seront rémuné- rées sur les économies réalisées. RenoWatt constituera aussi des lots de bâtiments à rénover pour permettre aux petites autorités pu- bliques d’accéder au CPE. Le nouvel organisme va créer une centrale de marchés pour accélérer les marchés publics. «Pour le 28 février au plus tard, les contrats devront être signés», a précisé Erika Honnay, directrice du projet. PH. LAW. Les travaux permettront une économie de 6 millions sur la facture d’énergie. À Liège, plus de 42 millions dans la rénovation de bâtis publics

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I n n o v a t i n g D i g i t a l C o n t e n t

18 L’ECHO MARDI 25 NOVEMBRE 2014

EntreprisesServices

KBC INTEREST FUNDSociété d’investissement à capital variable

11, rue Aldringen, L-1118 Luxembourg

R.C.S. Luxembourg : B 30.382

(la Société)

___

Nous avons l’honneur de vous convier à l’assemblée générale statutairedes actionnaires de la Société (l’Assemblée) qui se tiendra au siège socialle 3 décembre 2014 à 11h00 (heure de Luxembourg) avec l’ordre du joursuivant :

ORDRE DU JOUR

1. Prise de connaissance du rapport d’activité du conseil d’administrationet du rapport du réviseur d’entreprises

2. Approbation des comptes annuels au 30 septembre 2014 et de l’affec-tation des résultats

3. Décharge à donner aux administrateurs4. Nominations statutaires5. Divers

Les décisions concernant les points de l’ordre du jour ne requièrent aucunquorum et sont adoptées à la simple majorité des voix exprimées à l’As-semblée. Des procurations sont disponibles au siège social de la Société.

Afin de participer à l’Assemblée, les actionnaires sont priés de déposerleurs actions au porteur un jour ouvrable avant l’Assemblée auprès de KBLEuropean Private Bankers S.A., 43, boulevard Royal, L-2955 Luxembourgou auprès de KBC Bank S.A. et CBC Banque S.A. en Belgique, qui sontégalement les Intermédiaires chargés du service financier.

Les rapports financiers les plus récents, le prospectus et les informationsclés pour l’investisseur sont disponible en Français. Toute documentationmentionnée est disponible sans frais aux guichets des institutions au-dessuset sur le site www.kbcam.be.

avis financiers

convocations d'assemblée

Il est Belge et il occupe la fonc-tion de CEOEurope pour lachaîne de restauration tex-mexChi-Chi’s. Rencontre avec FrancisLeroy, un spécialiste de la restau-ration dite «rapide».

PaTRICK FIéVEZ

Surprenante histoire dans la res-tauration que celle du patron de lamaster franchisede lachaînederes-tauration rapide tex-mex Chi-Chi’s.Après un passage de deux ans, audébut des années 80, chez GB InnoBM où il fut manager du pôle res-tauration du groupe, Francis Leroyse retrouve «franchise director»pour l’Europe du Nord des restau-rants du groupe Pepsi Co avant delancer Pizza Hut en Belgique. Il enouvrira 70 restaurants dans les paysduNord de l’Europe.En 2002, il achète la franchise du

groupe américain Chi-Chi-s pourl’Europe. C’est le tournant de sa car-rière. Cette chaîne américaine, fon-

dée en 1975 à Richfield dans leMinnesota, avait débarqué enBelgique, à Overijse, en 1992. Unconcept novateur et dépaysant àune époque où Quick règne (déjà)enmaître et qu’une autre chaîne derestauration rapide américaine,KFC (Kentucky Fried Chicken),tente de s’implanter en Belgique.On connaît le résultat, négatif.Chez Chi-Chi’s, la cuisine se veut

typique des Etats du sud, avec unclin d’œil aux spécialités mexi-caines. La musique y est country &western et certaines soirées sontanimées par des groupes deMariachi.Avec Leroy, la chaîne prend son

envol dans notre pays. Les ouver-tures se succèdent. En 2008, ilreprend la franchise pour l’AfriqueduNord et l’Asie.En Belgique-Luxembourg, l’en-

seigne dispose actuellement de 15restaurants.D’autresouverturessontprogrammées commeCourtrai, Eu-pen, Huy, Ostende et Louvain. «Aterme, notre pays devrait accueillir unecinquantaine de restaurants», affirmeLeroy. Aux Pays-Bas, ce seraGronin-gen, ville étudiante. Au Maroc, unpré-accord existe à Tanger en espé-rant suivreavecCasablanca.EnAlle-magne, Leipzig sera bientôt dotéd’un Chi-Chi’s, d’autres villes sui-vront. «LaChine, oùnoussommesdéjà

dans deux villes, semble pour moi lemarché le plus prometteur. Les Chinoisont de l’argentmaintenant et le dépen-sent. Et pour eux, se rendredansun res-taurantdeconceptionaméricaine, c’estdu luxe!UnechaînecommePizzaHutaouvert en une année 870 restaurantsdanscepays…Vous imagineznotrepo-tentiel», explique Francis Leroy.

S’adapter aux culturesL’étenduedugroupeciblepourcetteformulederestaurationestvaste: lesjeunes, évidemment, mais égale-ment les entreprises, les employéspendant l’heuredemidietaussiuneclientèle familiale,parentsetenfantsréunis. Fourchette d’âge de la clien-

tèle? 18-55 ans.«Chi-Chi’s doit rester un restaurant

pas tropcher,dans lemêmecréneauqueles brasseries», soutient le CEO quiconstatedesperceptionsdifférentesen Belgique. Le Francophone arriveaurestaurantvers 19h30-20h.LeFla-mandplus tôt. «Pour nos spécialités,enWallonie leproduitphareest la fajitaet en Flandre ce sont les burritos.Maisnousne souhaitonspasnous limiteraustrict conceptde spécialitésmexicaines,même si elles contribuent évidemmentà notre succès. La recette de nos épices,produites exclusivement pour nous, setrouve dans un coffre-fort demon hol-ding suisse.»Et le groupe souhaite diversifier

son offre. Voici quelquesmois, Chi-Chi’sa introduit troisnouveauxbur-gers dont le «Belgo Gourmet», clind’œil ànotrepays. Il estgarnide fro-mage de Chimay, de chicons, d’unburger de bœuf irlandais grillé à laflammeetdebièreTongerlo,préciseencore Francis Leroy dont les bu-reaux sont toujours basés en Bel-gique, à Zellik. «Et ils le seront tou-jours!», soutient-il.

RetailL’expansion de Chi-Chi’s va bientôtse diriger aussi vers le retail. «Nousvendons, dans nos restaurants, desbouteilles de Margarita d’un litre etdemi à emporter. Certains LouisDelhaize en vendent déjà ainsi que lemagasin du Shape, à Casteau. Nousallons maintenant développer unconcept de six plats préparés destinés àla distribution. Et ce sera une sociétébelge qui les préparera».ChaqueChi-Chi’s emploie l’équi-

valent de 15 collaborateurs tempsplein, soit 375 personnes travaillantpour la chaîne en Belgique. Les res-taurantsqui serontouvertsprochai-nement, donneront du travail à 48personnes. «Et nous sommes à la re-cherche de franchisés. L’investissementde base estmoins coûteux que pour unQuick, un PizzaHut ou unMcDo. Envi-ron 300.000 euros. C’est acceptable».Uninvestissementrentable?«PrenezleChi-Chi’sde laplaced’ArmeàLuxem-bourg. Il y a quelques semaines, un sa-medi soir, on ya servi 1.068 convives!»,se félicite le CEO.

EXPRESS

Francis Leroy détient la fran-

chise du groupe américain

Chi-Chi’s pour l’Europe depuis

2002.

En 2008, il reprend la franchise

pour l’Afrique du Nord et

l’Asie, dont la Chine.

La Belgique compte 15 res-

taurants pour l’instant. Mais

des ouvertures sont prévues à

Eupen, Huy, Ostende et Lou-

vain…

La marque développe aussi

des plats préparés pour la

grande distribution.

LaBelgiqueentêtedepontdeChichi’spourconquérir l’Europeet laChine

La base de la carte des Chi-Chi’s reste d’inspiration tex-mex, mais elle propose aussi des plats aux cou-leurs belges. © OLIVIER PIRARD

«La recette de nosépices, produitesexclusivement pournous, se trouve dansun coffre-fort demonholding suisse.»

FRaNCIS LEROYCEO EUROPE DE CHI-CHI’S

L’ECHO MARDI 25 NOVEMBRE 2014 19

EntreprisesIndustrie

Lamultiplication desmodèles etl’image demarque n’y font rien.99%des voitures acquises par lesflottes belges restent des diesel.

FRANÇOIS BAILLY

C’est le grandparadoxe automobiledepuis quelques années. Alors quesur les podiums des salons et foiresdu monde entier, la plupart desmarques focalisent le «show» surleurs dernières technologies — hy-bride, 100% électrique, hydrogène -,dans lesgarages lesconcessionnairescomptent les ventes… et le bilan estmaigre. D’après les chiffres publiéspar la Fédérationautomobile en jan-vier dernier, lesmotorisations alter-natives n’avaient pesé que 1,3% desimmatriculationsdevoituresneuvesenregistrées en 2013 enBelgique.

Le coût du risqueMais 2014 pouvait potentiellements’avérer la bougie à l’allumage. Avecl’arrivée — enfin — sur le marchéd’unevaguedevéhiculescrédibles,depotentiels nouveaux incitants fis-caux… et surtout le retour de laconfiance aux seins des entreprises.Historiquement, pour les experts

de l’industrie, l’innovation automo-bilea toujours trouvésonberceauausein des flottes. Si cela ne venait pasdes flottes, l’hybrideet l’électriqueneperceraient jamais. Onze mois plustard, le bilan est éloquent. 99% descontrats de leasing souscris en Bel-gique cette année concernent (tou-jours)desvéhiculesroulantauDiesel,selonLeaseplanetArval,n°1etn°2du

secteur.«Leratiodevoitures ‘essence’de-vrait fortement augmenter dès janvier2015, suite à lamodification des accises(avec jusqu’à10%descommandes sur lesegment des citadines)», estiment lesdeuxentreprises. Leursdirigeantsneparient, par contre, pas un euro au-jourd’hui sur une amélioration desleasings pour l’électrique ou l’hy-bride.Certes, l’entrepriseaentamésaré-

flexion. «Leclient s’informesur les solu-tions», note Roberto Fonseca, direc-teur d’Arval Belgique. «Mais trop defreins subsistent», trancheMichel VandenBroeck, à la tête de Leaseplan.Là où la «cote» du véhicule diesel

est connue et «qu’il est facile pour ungestionnairede flotted’estimer leprixderevente d’une Audi A6 TDI ou d’uneBMWSerie5»,pour l’électriquec’est lanébuleuse. Impossible d’anticiper.«Imaginonsunscénariooùuneentre-

prise décide tout demêmede prendre lerisque, en incorporant une offre en véhi-cules hybrides et électriques au sein desoncatalogue, lechoix finalde ‘sa’voiturerevientausalarié-utilisateur»,poursui-vent les loueurs.Directement,unargumentpèseici

de tout sonpoids: le coût de la tech-nologie. Plus chère à l’achat qu’unmodèle thermique équivalent — «àcause du prix des batteries et/ou de ladoublemotorisation», souligneMichelVandenBroeck (Leaseplan)— lavoi-ture hybride ou électrique fait indi-rectement exploser l’«avantage detoute nature» que cotise l’employépour son véhicule de société.«Quand on sait qu’une Jaguar XE

émetaujourd’huimoinsde100gdeCO2

par kilomètre, l’argument de la techno-logie trèsvite s’efface», jugeMichelVandenBroeckpourqui sans unemodi-fication spécifiquede la fiscalité, «lesmotorisations alternatives ne s’impose-ront pas au prix de revient.»

Vert, mais pas ‘standing’Arrive ensuite la problématique del’infrastructure de recharge. «Seules400bornes électriques équipent actuel-lement les routes belges…pour 5,3mil-lionsdevéhicules encirculation», souli-gnent les loueurs.Puis laquestiondel’autonomie: le Belge ne parcourtpeut-être que 40kilomètres par jourenmoyenne, quand il choisit sa voi-ture «c’est en pensant à ses vacances.»En2014, l’offren’a jamais étéaussi

flexible.Nombreusessont lessociétésde leasing à proposer des formulesoffrantà l’utilisateur lapossibilitédejongler entre la location d’une cita-dine (alternative ou non) pour sestrajetsquotidienset l’obtentiond’unmonovolume, plusieurs semainesparan,pourses longsdéplacementsouun éventuel déménagement.Mais lamultimodalité,même si

elle sedéveloppe, resterapour lesec-teur une solution marginale. «LeBelge tient à son véhicule et il ne fautpas sous-estimer l’aspect standing: il neveut rouler qu’en Allemande», finit decompléterRobert Fonseca,pourAr-val. BMW,Mercedes et Audi s’acca-parent ainsi 40% des ventes «fleet»en Belgique, contre 18% des imma-triculations sur le marché global.«Tant que lesmarques allemandes neproposerontpasautre chosequedudie-sel…», conclut Roberto Fonseca.

L’Associationdutransportaérien in-ternationala livré sapremièreétudeà vingt ans du trafic aérien. L’IATAprévoit une croissance annuellemoyenne du nombre de passagerstransportésde4,1%d’ici à2034pouratteindre les 7,3milliards de passa-gers, soitplusdudoubledutraficac-tuel (3,3milliards en 2014). 7,3mil-liards, c’estaussi lapopulationmon-diale actuelle…Selon le tout nouveau Iata Pas-

sengerForecastingService, lesEtats-Unisgarderont lapremièreplacedumarché mondial jusqu’en 2030 àpeuprès,puiscéderont le leadershipà la Chine. Quant à l’Inde, au-

jourd’hui à la neuvième place, elledeviendra troisièmeen2034dépas-sant le Royaume-Uni qui occupecette place. D’autres pays comme leJapon, l’Allemagne, la France, l’Es-pagne ou l’Italie accuseront des re-culsauprofitdepayscommeleBré-sil ou l’Indonésie.D’unemanièregénérale, l’Europe

aura le tauxdecroissance leplus fai-ble durant les vingt prochaines an-nées: + 2,7% par an en moyenne,alorsque le traficdeetvers l’Asie-Pa-cifique grimpera de 4,9%, toutcomme le Moyen-Orient, avec unepoint de + 5,6% pour les Émirats.L’Afrique croîtra de 4,7% (mais part

de loin), tout commel’Amérique la-tine. Enfin, le marché nord-améri-cain conservera une croissance de3,3%. Huit des marchés à la crois-sance la plus forte seront africains:Centrafrique,Madagascar, Tanzanieet Burundi, notamment.Du côté des seuls marchés do-

mestiques, lapremièreplace revien-dra sans surprise à la Chine en 2034qui atteindra le milliard de passa-gers.Les États-Unis progresseront de

3,2% par an pour atteindre 822mil-lions de passagers. L’Indemonterade 6,9% sur une base annuelle et leBrésil de 5,4%. P.A.

7,3milliardsàprendre l’avionen2034

La Province de Liège et des com-munes liégeoises vont investir40millions dans des travauxd’économie d’énergie. Elles ontbénéficié d’une aide de 2mil-lions de l’Europe grâce auconcours duGRE-Liège.

Après avoir aidé le CHUet l’Univer-sité de Liège à bénéficier d’un sub-side de 1,5 million de l’EuropeanEnergy Efficiency Fund (EEEF)pourdes travauxd’efficacité énergétiquede 30 millions, le Groupe de redé-ploiement économique (GRE) deLiège apporte son concours à d’au-tresautoritéspubliques. Il a lancé leprojet RenoWatt dans le but de lesaideràréaliserdes travauxderéduc-tion de la consommation énergé-tique. Pour ce faire, ses dirigeantsontobtenuauprèsde l’EEEFuneen-veloppe de 2 millions d’euros à la-quelle le GRE-Liège a rajouté200.000 euros. Ce budget servira àfinancer lesétudespréalablesnéces-saires. Huit communes (Bassenge,Beyne-Heusay,Herstal,Herve, Liège,Oupeye, Seraing, Verviers), la Pro-vince de Liège et Liège Airport ont,pour l’instant, adhéré au projet. Ilsdevraient réaliser des travaux d’in-

vestissements pour un total de 40millions d’euros. «Nous avons déjàidentifié des bâtiments dans 12 écolesqui feront l’objetde travauxd’économied’énergie pour un total de 14millions.Nous avons opté pour des bâtimentsd’écoles car ce sont les plus énergivoreset c’est làoù le retour sur investissement

est important», a expliqué DanielleCoune,directricedes infrastructuresde la Province de Liège. Les diri-geants de Liège Airport ont aussiidentifié les bâtiments où ils pour-

ront réaliser des économies, princi-palement en matière d’éclairage(hall des départs et des arrivées, bâ-timent demaintenance, etc.).

Économie de 6millionsActuellement, les dix partenairessupportentensembledeschargesdechauffage pour 8,4 millions et deconsommation électrique pour 3,8millions.D’après lesestimations, lestravauxdevraient leurpermettrederéaliser des économies de 3,6 mil-lions à 6millions.RenoWatt épaulera les parte-

naires dans les démarches pour si-gner des Contrats de performanceénergétique (CPE) avec les sociétésprivées. Celles-ci devront garantirl’objectifderéductionde laconsom-mationd’énergieet seront rémuné-rées sur les économies réalisées.RenoWatt constituera aussi des

lots de bâtiments à rénover pourpermettre aux petites autorités pu-bliques d’accéder auCPE. Le nouvelorganisme va créer une centrale demarchéspouraccélérer lesmarchéspublics. «Pour le 28 février au plustard, les contratsdevront être signés», aprécisé ErikaHonnay, directrice duprojet. PH. LAW.

99%99% des demandes de leasingenregistrées en 2014 en Bel-gique concernent des véhiculesroulant au diesel.

Lesvoituresélectriquesethybridesn’arriventpasà séduire lesentreprises

L e constructeur chinoisHebei AulionHeavy In-dustries peut continuerà commercialiser des

voitures sous lamarque Lovolen Europe, n’en déplaise auSuédois Volvo. La Cour euro-péennede justice (CEJ) vient deconfirmer uneprécédente déci-sionde l’Office de l’harmonisa-tiondans lemarché intérieur(Ohmi), qui avait rejeté le re-cours déposé par Volvo Trade-markHolding.Selon le groupe suédois, He-

bei tirerait indûment profit ducaractère distinctif et/ou de larenomméede lamarqueVolvo,antérieure à Lovol dont la de-mandede protection a été dé-posée en 2006. Le problème,c’est que pour faire valoir sonargumentaire, Volvo doit rem-plir trois conditions: démon-trer l’identité ou la similitudedesmarques, faire reconnaîtrel’existence de la renomméedela sienne, établir le risque deprofit indûou le préjudice.Comme l’Ohmi avant elle, laCEJ a estiméque la premièreconditionn’était pas rencon-trée. Les juges européens ontprocédé à une étonnante ana-lyse phonétique des deuxmarques, allant jusqu’à émettrele doute que les consomma-teurs seraient àmêmede repé-rer l’anagrammepartiel. Ils ontaussi contesté lemodede scis-sion syllabique des deuxtermes, ainsi que l’éventuelleconfusionqui résulterait d’unelecture rapide de ceux-ci. «Lalecture des deuxmots active desneurones différents dans le cervauhumain», ont-ils relevé en citantun article scientifique!Ducoup, Volvo se retrouve grojocommedovo...

ÉPINGLÉMICHEL LAUWERS

Les travauxpermettront uneéconomie de 6millionssur la facture d’énergie.

ÀLiège,plusde42millionsdansla rénovationdebâtispublics

«Nous avionsdemandé uneproposition clairequi rencontre nosexigences, mais celan'a pas été le cas.»

NANCY TASDÉLÉGUÉE DE L’ACV (CSC)

L’association française de défensedes consommateurs CLCV a assi-gnéenjustice lechampiondelavi-déo à la demande Netflix, pournon-respect du droit français duconsommateur en raison «declauses jugéesabusives ou tropgéné-rales.»Surtout, l’associationestimeque legroupes’affranchitdudroitfançaisenprofitantdufaitquesonsiège opérationnel se trouve auLuxembourg. Parmi les violationsévoquées, il ya ledroit,queNetflixse réserve, demodifier les condi-tions du contrat sans prévenirl’utilisateur, ou encore celui desuspendre un abonnement si legroupeconsidèrequ’il ya «utilisa-tion illégitime» de son service.Netflix n’a pas souhaité «commen-ter les points spécifiés par l’associa-tion CLCV», que le groupe est «ce-pendant en traind’examiner», selonun communiqué. AFP

La Belgique a gagné une place etoccupe le 25e rang du classementmondial de l’indice (IDI, 2013) dedéveloppement des technologiesde l’information et de la commu-nication (TIC) établi par l’Unioninternationale des télécommuni-cations (UIT), annonce lundi l’ins-titution onusienne.La première place de ce classe-

ment, qui se fonde sur 11 indica-teurs mesurant l’accès aux TIC,l’utilisationdeces technologiesetlescompétencesdanscedomaine,est occupée par le Danemark.Viennentensuite laCoréeduSud,la Suède, l’Islande et le Royaume-Uni. À l’autre bout, la Républiquecentrafricaine et le Niger arriventen queue de classement.Les États-Unis occupent le 14e

rang, l’Allemagne le 17e, la Francele 18e.Selonlerapportannueldel’UIT,

plus de trois milliards de per-sonnessontdésormaisconnectéesà internetdans lemondealorsqueles TIC continuent de croître à unrythmesoutenudanspresquetousles pays du monde. L’utilisationd’internetcontinueainsidecroîtreà un rythme constant: + 6,6% en2014(+3,3%dans lespaysdévelop-pés,8,7%dans lespaysendévelop-pement).

Le«Test-Achatsfrançais»attaqueNetflixen justice

LaBelgiquedemieuxenmieuxconnectée

650 BREVETS VAPOTEURS

MEDIAS

TECHNOLOGIE

Les fabricants de cigarettesélectroniques sont engagésdans une véritable course pourconcevoir de nouvelles varia-tions d'une technologie dontles retombées se chiffrent enmilliards d'euros. Selon Thom-sonReuters, 650 brevets liés àla e-cigarette ont été déposésdepuis le début de l'année,contre 500 l'an dernier.

Citroën C-Zero & Co restent boudées par les flottes. © FRANÇOIS BAILLY

LovoltaquineVolvo

Direction de Delhaize et syn-dicats se sont réunis pourdiscuter du plan de restruc-turation, sans progresser.