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Association “Les Amis des Cheminsde Saint Jacques en Occitanie” Lou

JacquetBulletin n° 44 - décembre 2014

Bulletin de l’Association “Les Amis des Chemins de Saint Jacques en Occitanie”

Edito

Sommaire

Santiago

JacaToulouse

Arles

Cher(e) ami(e) adhérent(e),

Il est des moments où la rédaction de l’édito pour le bulletinme pose quelques difficultés : vais-je suivre le bourdon-nement entendu des « ça n’est plus ce que c’était, y a plus d’esprit de pèlerinage sur le Chemin » (chemin avec un grandC !) ou plutôt ignorer tous ces lugubres amateurs du « rien neva plus » pour me réjouir des jolis témoignages entendus dela bouche de ceux et celles qui ont cheminé cette année, nezau vent et le cœur rempli de jolis moments partagés et debelles rencontres à évoquer ?

Ni pessimisme démoralisant, ni optimisme béat. Seulementdu réalisme au quotidien.

Où en sommes-nous dans l’association ? Il y a encore desbénévoles qui donnent de leur temps pour que les objectifsqui nous rassemblent soient réalisés : renseigner les candi-dats au départ, accueillir et faciliter l’hébergement de ceuxqui sont en marche sur nos chemins, tenir notre place auprèsde ceux qui permettent que vive et perdure le Chemin versCompostelle.

Cependant, il faut faire un triste constat : l’avancée dans l’âge,impitoyable, frappe chaque année l’un ou l’autre d’entre nouspour l’affaiblir ou l'éloigner de son action. Il manque du sangnouveau.Ce n’est pas la première fois que je l’écris et c’est un appelpressant que j’adresse à chacun d’entre vous : cette année,le poste de vice-président est resté vide faute de candidat,depuis peu, celui du trésorier est également à pourvoir et,dans un an, le CA devra nommé un nouveau Président.

Je compte sur vous pour venir renouveler le Conseil d’Admi-nistration et participer aux diverses commissions afin de permettre la continuité de l’action de l’association.

Faites acte de candidature en répondant à l’invitation pournotre prochaine assemblée générale.

D’ici là, au nom de tout le Conseil d’Administration, je voussouhaite de bonnes fêtes de Noël et une Bonne et HeureuseAnnée pour 2015.

Marie Louise BOREL, Présidente

Edito 1Statue de saint Jacques 2

Echos de la vie associative17 mai 2014 : les Pyrénées pour horizon… 3Où en est le bénévolat ? 3Week-end autour de CAP DECOUVERTE 4Inauguration Baziège 5Assemblée générale FEDE 5

HospitalitéStage formation Hospitalité 6La vie des gîtes 6L’accueil à Saint Sernin 7

A votre agenda 7

PatrimoineEglise de l’Hôpital-Saint-Blaise 8Saint Jacques – Shikoku 9

Chemins« Randonat'» sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle 10Ce chemin… une merveille 10

TémoignagesMon ami KEN 11

Haïku 11

Permanences et accueil 12

page

PROJET BULLETIN AUGUSTIN:Mise en page 1 15/12/14 09:16 Page1

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Vitrail représentant saint Jacques. Eglise de VERS (Tarn)

Crédit photos : fond de l’Association

Les articles publiés sont sous la responsabilité de leur auteur

Bulletin gratuit tiré à 300 exemplaires, destiné aux adhérents et amis de l’Association


Après l’autisme (2012) et l’illettrisme (2013), l’engagement asso-ciatif a été désigné « engagement national » pour l’année 2014.La définition du Conseil économique et social détermine ainsi en1993 le statut de bénévole : « Est bénévole toute personne quis’engage librement pour mener une action non salariée en direc-tion d’autrui, en dehors de son temps professionnel et familial. » Les associations constituent un maillon essentiel de la cohésionsociale. La population leur accorde une large confiance (52%) alorsqu’elle se détourne de plus en plus de la vie politique (14% de con-fiance). Les domaines d’action sont aussi variés que les formesd’engagement. Le premier secteur associatif en terme de nombrede bénévoles engagés est le secteur de la solidarité et du caritatif.

Des millions de bénévoles sont en activité : d’après une enquêteréalisée en 2013 par l'IFOP et France Bénévolat avec le concoursdu Crédit Mutuel, 40% des Français donnent de leur temps ; 20,9millions de Français sont bénévoles, dont plus de 12 millions etdemi dans une association ; 4,2 millions dans une autre organisa-tion (syndicale, politique ou religieuse) ; 9,7 millions dans unbénévolat direct de proximité (faire les courses pour sa voisine ).*

L’engagement n’attend pas le nombre des années : depuis 2010,le nombre des 15-35 ans engagés dans les associations a aug-menté de 30%. Ils sont aujourd’hui plus de 3 millions talonnantles plus de 65 ans, toujours très présents. Le bénévole se trouvegénéralement bien dans son association, dans une proportionsupérieure à 90%, même si 3% estiment ne pas être à la hauteurde la mission.

Il est constaté que lesmeilleures recruessont celles qui ontprofité des servicesproposés : une étudi-ante qui a bénéficiéd’un soutien scolaireviendra volontiers àson tour aider les plusjeunes.

Les motivations sontvariées : le souhaitd’être utile à la so-ciété vient en tête :71% en moyenne, (variant de plus de 80% dans le secteur socialet l’éducation populaire à 60% environ dans les loisirs et le sport),l’épanouissement personnel vient ensuite, assez loin : 49% enmoyenne, plus fréquent dans le sport et les loisirs, plus encoredans la culture. Viennent très loin derrière le souhait d’appartenirà une équipe (35%) et la cause à défendre (34%).Ils sont passés à l’acte : Les bénévoles avaient des motivationspersonnelles et profondes avant de s’engager : le besoin d’activités(39%), une sollicitation par des amis (32%), ou encore par traditionfamiliale (20%), surtout chez les bénévoles les plus diplômés.

14% d’augmentation de bénévoles entre 2010 et 2013 !

Où en est le bénévolat ?

17 mai 2014 : les Pyrénées pour horizon…

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ECHOS DE LA VIEASSOCIATIVE

Un beau soleil était enfin au rendez-vous de laplace des platanes à ST LIZIER ainsi quequelques amis ariégeois venus accueillir lesfidèles marcheurs de notre association etquelques « revenants » bien décidés à profiterde la belle journée annoncée. Marc mena toutce monde par des sentiers encore débordantsde boue et de flaques d’eau, d’abord à lachapelle de ND DE MARSAN et MONTJOIE enCOUSERANS, puis par des sentes plus pentuesjusqu’au calvaire de MONTALIVET : quel spec-tacle ! Les Pyrénées encore enneigées à l’hori-zon, ST LIZIER et ST GIRONS plus bas à nos

pieds. Comment ne pas s’accorder un long moment de sieste pourcertains, de contemplation pour d’autres, après le repas tiré dusac et partagé dans une bonne humeur communicative ? Les unsont évoqué leur prochain départ, les autres raconté leur dernièremarche sur le Chemin… c’est aussi pour tout cela que nous nousretrouvons tous les mois, pour les marches inscrites sur l’agenda…

Marielou BOREL


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ECHOS DE LA VIEASSOCIATIVE

Week-end autour de CAP DECOUVERTE

C’est sous le soleil que nous nous retrouvons,le 27 septembre dernier, à Cap Découverteau nord du département du Tarn. VincentBONNEFILLE et Pierre TRINQUES nous ontpréparé deux journées à la découverte dupatrimoine et du passé ouvrier de ce paysminier de CARMAUX et de ses en-virons.La marche du samedi nous con-duit sur le circuit « Terre d’ombreset de lumières ».Nous découvrons les gigan-tesques machines qui ont creusécette mine à ciel ouvert, le puitsSAINTE MARIE. Nous cheminonsprès des anciens bâtiments main-tenant désaffectés où, il y a en-core quelques décennies, lecharbon était traité. Les installa-tions du lac de la base de loisirsde l’ENDREVIE nous permettentde nous restaurer pour un pique-nique toujours agrémenté dessucculentes pâtisseries « maison »… Aux portes de CARMAUX, voici le Centre d’artet le musée du verre que nous visiterons de-main. Nous traversons le petit village deBLAYE LES MINES avec les maisons des an-ciens mineurs, toutes identiques. Quelques

kilomètres plus loin nous voici à nouveau envue de notre hébergement. C’est par un moyen tout à fait insolite pour lelieu, un télésiège d’une longueur de 507mètres avec un dénivelé de 165 m, que nousprofitons d’une vue panoramique du sitepour rejoindre les activités situées autour dulac. En effet cette ancienne mine à ciel ouverta été aménagée en parc de loisirs et aven-tures. Plus de 30 activités sont proposéespour tout public : trampoline, parcours aven-ture, VTT, descente en mini kart et jeux deglisse, ski nautique et wakeboard, tyrolienne,luge sur rail, des sensations pour tous ! Cettejournée se termine autour d’un bon repaspris dans notre centre d’hébergement« l’Auberge ».

Le dimanche nous quittons les lieux pournous diriger, en voiture, vers le petit villagede VERS. La visite de l’église dédiée à STJACQUES nous permet de découvrir une bellestatue, un vitrail et un devant d’autel avec unbas-relief de notre saint patron.

C’est « Lou camin dels carbouniers » (circuitdes charbonniers) qui nous amène sur leplateau du SEGALA Carmausin. Ce circuit, auxpanneaux bien documentés, retrace le passéde ces paysans du début du siècle à la vie dif-ficile qui, « pour arrondir les fins de mois »,

travaillaient également dans les minesde charbon. Sur de jolis ponts de pierre nous enjam-bons les ruisseaux du CERET et duCEROC. Cette promenade très agréabledans la campagne et petits sous-boisnous conduit au village de STE GEMME.C’est au bord du barrage de FONT-BONNE que nous nous installons pour lepique-nique. Ce barrage sur le CERET,construit en 1904, a permis d’approvi-sionner la ville de CARMAUX en eaupotable.Deux heures plus tard nous retrouvonsnos véhicules et partons vers le muséedu verre.L’exposition des œuvres de 8 artistescontemporains liées entre elles par

l’utilisation du verre et par un esprit autourdes valeurs humanistes portées par JEANJAURES nous permet de découvrir une intéressante exposition temporaire qui com-mémore les 100 ans de la mort de cet enfantdu pays. Nous pouvons admirer également letravail de deux jeunes artistes souffleurs deverre. C’est avec cette visite que se terminecette rencontre.Merci à Vincent ainsi qu’à Pierre de nousavoir fait découvrir ce patrimoine local dansla convivialité de notre petit groupe, quin’avait d’égal que le magnifique soleil d’au-tomne !

Cécile ALQUIER

Trois grands facteurs sont àl’origine de l’essor actuel du

bénévolat :

- l’interminable criseéconomique change la so-ciété elle-même. Les jeunesont de grandes difficultés àtrouver du travail, la préca-rité touche de plus en pus depersonnes, et cela danstoutes les couches de la po-pulation ; d’où la nécessitéd’une solidarité familiale etgénérationnelle avec l’émer-gence d’un bénévolat deproximité dirigé vers lafamille, les amis et lesvoisins.

- La crise modifie l’évolutiondes aspirations des citoyens.Contrairement à une réac-tion de « repli sur soi », laréponse à la crise se mani-feste par un engagementglobalement plus important.

- le désir d’inventer de nou-velles façons de s’investirpour les autres qui toucheindifféremment les jeunes,les séniors et les « quadra ».

Dans la situation actuelle, lesbénévoles répondent présents.Ils croient dans des solutionsconcrètes et dans l’action des as-sociations. Encore faut-il que cesassociations ne souffrent pastrop de la situation économiqueet des attentes qui reposent surelles et qu’elles gardent leur capacité de créer du lien social.

Anne-Marie FONTANILLES

* les bénévoles pouvant avoirplusieurs formes d’engagement, ily a donc possibilité de réponsesmultiples et la somme des dif-férentes catégories d’engagementest donc supérieure au nombretotal de bénévoles.

Où en est le bénévolat ?(suite)


En juin dernier, nous recevions un appel de la Mairiede BAZIEGE, disant que Monsieur ROUSSEL, nouveaumaire de BAZIEGE depuis mars 2014, souhaitait visiter le nouveau gîte avec quelques membres duconseil municipal. En réunion de bureau, nous envisageons d’inviter des personnes de BAZIEGE etd’alentour concernées par le gîte. Les invitations sontlancées pour le 6 septembre.C’est par une belle matinée ensoleillée que se sontretrouvés les membres de la CommissionAccueil/Hospitalité, rejoints par les marcheurs del’association qui participaient à une marche pro-

grammée dans le Lauragais ce jour-là pour accueillirune soixantaine d’invités. Les élus ont pu ainsi visiternos locaux puis nous nous sommes tous dirigés versla salle des fêtes de la Coopé pour écouter les discours successifs de la présidente, Marielou BOREL,et de Monsieur le Maire. L’une remerciant l’accueil etla bonne volonté de la municipalité envers l’Associa-tion, l’autre se félicitant du maintien d’une étape duChemin d’Arles dans son village. Nous avons terminépar le verre de l’amitié nous souhaitant mutuelle-ment une grande fréquentation et donc un grand succès pour ce gîte.

Le Bureau

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Inauguration officielle du gîte de BAZIEGE

C’est dans le splendide cadre du Palais des ROIS DE MAJORQUE àPerpignan que s’est déroulée la dernière AG de la FédérationFrançaise des Associations des Chemins de Compostelle (FFACC)à laquelle notre association adhère.

La Fédé, à quoi bon ? À quoi ça sert ? Pourquoi ?... et même çacoûte cher ! Disent certains.

Et pourtant cette fédé, Saint jacques le sait sans doute, n’est pasinutile…..

La crédentiale unifiée (carnet du pèlerin), les relais Europa Com-postela 2004 et 2010, la convention avec la FUAJ, maintenant avecla LFAJ, la représentation des associations régionales (donc lanotre, Occitanie) auprès des instances nationales (FFRandonnée,FFICE), internationale (FECC) ou de la Société Française des Amisde Saint jacques… la défense de l’esprit de nos chemins en cestemps où le mercantilisme se fait de plus en plus pressant… Toutesces actions sont à mettre au crédit de la FFACC.

Attardons-nous sur un sujet qui tient à cœur à certaines associa-tions : le balisage des chemins. En 2011, se tient au PUY EN VELAYle premier colloque ‘’ Chemins et Signalétique ‘’ organisé par laFFACC et fondé sur des travaux déjà réalisés par l’association bre-tonne. Le but recherché : définir un balisage commun à toutes lesassociations Jacquaires (affiliées ou non à la fédé). Dans les moisqui suivent, une chartre de balisage jacquaire est adoptée. 2014,ce balisage est reconnu par la FFRandonnée mais aussi par la

FFICE… Une centrale d’achat est mise en place pour l’approvision-nement en autocollants nécessaires pour le balisage de noschemins… Les balisages sur le terrain ont déjà commencé sur cer-tains chemins français.

Cette année à Perpignan, un groupe de travail s’est constitué pourparler « hospitalité-accueil » : répertorier les gîtes qui ont besoind’hospitaliers pour accueillir les pèlerins, orienter les candidatshospitaliers vers ces gîtes, leur proposer une formation de base…C’est pour répondre à une demande forte des associations, dontla nôtre, que ce travail est lancé.

Alors qui peut dire que la Fédé ne sert à rien ?

Marielou BOREL

AG de la « Fédé » des 7,8 et 9 novembre 2014


HOSPITALITE

Déjà toutes deux hospitalières dans les gîtes de notre association,nous nous inscrivons à ce stage pour nous permettre de perfec-tionner l’accueil des pèlerins.

Ce stage est organisé du 28 au 30 mars 2014, à MONTREAL DUGERS, l’une des premières bastides gasconnes. Nous sommes 11,venus des quatre coins de France et même d’Espagne !

Anita nous héberge dans son gîte pour pèlerins « Compostella »tout près de la place centrale.

Quel plaisir de dormir dans un dortoir, nostalgie du chemin cer-tainement…

Hervé, responsable du stage et Anita nous reçoivent chaleureuse-ment ; nous faisons connaissance avec le groupe.

Le samedi matin Hervé nous retrace la longue histoire de l’hospi-talité à travers les siècles. Les ordres monastiques, notamment lesbénédictins, ont fondé de nombreux lieux d’accueil en France maiségalement en Espagne. C’était pour les pèlerins la certitude detrouver un lieu sûr pour dormir et se restaurer. Mais égalementde recevoir les soins apportés à ceux qui cheminaient vers Compostelle, Rome ou d’autres lieux de pèlerinages.

Nous constituons ensemble les éléments indispensables au bonfonctionnement d’un gîte et nous comprenons déjà qu’il n’y a pasun gîte idéal, un hospitalier modèle mais des hospitaliers dif-férents.

L’après-midi, en route pour l’abbaye de FLARAN proche d’unedizaine de kilomètres.

Une visite guidée nous permet de découvrir les bâtiments monas-

tiques et les jardins. Ce site a été racheté dans les années 1970par le département du Gers. L’abbaye de FLARAN développe denombreuses activités culturelles. Elle accueille également une desplus belles collections privées de peintures, grâce à un dépôt detableaux appartenant à Mickaël SIMONOV. A cette occasion Hervénous précise que le rôle de l’hospitalier est également de diffusercette culture propre à chaque région, d’où la nécessité de bienconnaitre les lieux et l’histoire des villages afin de pouvoir renseigner les pèlerins.

Au cours d’une promenade nocturne dans MONTREAL, nous avonseu le plaisir d’écouter une répétition des célèbres bandas du Gers.Le dimanche matin, Hervé nous invite à réfléchir à la possibilitéd’organiser un moment de spiritualité avec les pèlerins. Nousprenons connaissance aussi de la liste des différents gîtes enFrance, mais surtout en Espagne qui accueillent les pèlerins defaçon « donativo », ce qui ne veut pas dire gratuitement… il y a lemot « don » dans ce mot !

Durant ces journées, bien remplies, nous avons constaté que notrerôle d’hospitalier bénévole pouvait se résumer en quelques mots :sourire, écoute, patience, tolérance, générosité.Certains ont découvert qu’être hospitalier n’est pas synonyme detemps de vacances…

Accueillir dans un gîte, c’est recevoir le pèlerin comme si l’on étaitchez soi. D’où l’importance d’un gîte propre, organisé, convivial,chaleureux.

Cette session nous a confortées dans l’idée que notre mode de fonctionnement dans nos gîtes de l’association est bien dansl’Esprit du Chemin.

Cécile ALQUIER et Josette LANET

Session de préparation à l’hospitalité

Des chiffres : REVEL 428 pèlerins en légère diminution,BAZIEGE 587 pèlerins en légère augmentation par rapport à 2013.

Pour les deux gîtes, 65 semaines ont été couvertes par45 hospitaliers bénévoles.

Depuis que l'accueil se développe, les lieux faisantappel aux hospitaliers sont plus nombreux et on constate une multiplication des hospitaliers qui œuvrent dans différentes associations.

Pour nos gîtes un effort devrait être fait par nos adhérents pour devenir hospitalier. Sur 45 hospitaliersen 2014, 23 sont de l'extérieur et seulement 22 denotre association.

Les commentaires sur le livre d'or sont toujours trèsélogieux et les pèlerins rencontrés sur le bord du canalentre BAZIEGE et TOULOUSE confirment cette bonneimpression.

Les commerçants du village ne manquent pas de nousfaire part de leur satisfaction de voir les pèlerins entrer

dans leur boutique.André LANET

La vie des gîtes

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Le plaisir d’un repas partagé


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Comme chaque année, grâce à une trentaine de bénévo-les, nous avons pu accueillir les pèlerins traversantToulouse pour aller à Saint Jacques. Le 1er avril, nous noussommes installés dans nos quartiers, la petite chapelleSaint Pierre, au cœur de la basilique Saint Sernin et unbénévole est venu chaque jour, de 15h à 18h jusqu'à finoctobre, faisant vivre la tradition de l'accueil sur le chemin.

Nous offrons à chacun selon ses besoins, un verre d'eau,un sourire, des pistes d'hébergement, la vente du carnetde pèlerin et, bien sûr, l'inévitable tampon qui y est ap-posé.

Cette année nous avons accueilli près de 1200 pèlerinsdont plus d'un tiers d'étrangers.

Monique BRUN, qui a créé cet accueil et l'a géré remar-quablement pendant 7 ans, souhaitant s'en décharger, j'aipris le relais cette année en proposant une inscription surle planning par internet qui a bien fonctionné.

J'espère que tous les bénévoles seront prêts pour unenouvelle année d'accueil à la basilique Saint Sernincomme je le suis ! Les nouveaux étant bien sûr les bien-venus !!

Marie HAMARDPorte Miegeville

L’accueil Saint Sernin

A VOTrE AgEnDA

Le 2 septembre dernier, le Bureau a accepté la demande dedémission présentée par Jacques PIERRON et l’a déchargé detoutes les obligations qu’il avait pour le restant de l’année encours, en particulier dans la Commission Activités dont il était l’an-imateur.Cette nouvelle situation a déséquilibré le fonctionnement decette Commission. Grâce au dévouement de certains de ses mem-bres, les sorties programmées jusqu’en décembre 2014 se sontdéroulées dans de bonnes conditions.

Par contre, pour l’année 2015, il est urgent de restructurer cetteCommission pour qu’elle fonctionne dans de bonnes conditions.Pour cela, deux éléments sont indispensables :

- un(e) animateur(trice) qui coordonne les actions : prévisiondes marches à dates précises, prévision des activités. C’est untravail d’animation d’un groupe, qui demande réflexion, anticipation des situations puis gestion. Pour cela, sur le ter-rain il(elle) sera secondé(e) et/ou remplacé(e) par des mem-bres de l’équipe.- 6 à 8 personnes membres qui devraient prendre chacune encharge 1 à 2 sorties par an (en tout, une douzaine desorties/an) : proposer des marches, aller reconnaître le tracé,gérer la sortie.

La dernière réunion de la commission s’est faite avec 4 personnes,membres du bureau compris. Vous comprenez que nous sommesloin du compte pour un fonctionnement satisfaisant pour tous.

Notre Associations’appauvrit d’annéeen année en béné-voles parce qu’ilsvieillissent ou par-tent vers d’autrespôles d’intérêt ets’il n’y a pas de re-nouvellement, « LesAmis des Cheminsde Saint Jacques enOccitanie » devraréduire le nombrede ses Commissions comme la peau de chagrin pour en arriver àfermer boutique. Vous aimez marcher sur les chemins, vous savez vous repérer,vous avez des idées et des propositions à faire : venez nous re-joindre. Vous serez aidé(e)s par les personnes qui ont déjà cetteexpérience. Merci de rejoindre cette Commission pour la fairevivre et y apporter vos talents.

Le Bureau

Pour toutes ces raisons, le calendrier des activités du premier semestre 2015 n’a pu êtreétabli ; il devrait vous être donné lors de l’AG, le17 janvier 2015.


PATrIMOInE

Située au PAYS BASQUE, à la frontière du BEARN enpays de SOULE, elle voit passer des pèlerinsprovenant de la voie du PUY, de la voie d’ARLES(ceux qui veulent passer les Pyrénées par RONCE-VAUX) et de la voie du PIEMONT PYRENEEN.

Ancienne halte pour les pèlerins en route vers Compostelle, l’église de L’HôPITAL SAINT-BLAISE estclassée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO et offredes particularités architecturales qui en font unmonument unique de l’art roman.

A la fin du XIe siècle, l’Espagne du Nord vivant sousdomination musulmane vient d’être reconquise parALPHONSE 1er roi d’ARAGON. De l’autre côté desPyrénées, GASTON IV vicomte de BEARN est de retour des croisades et décide de créer un réseaud’hôpitaux et divers lieux d’accueil pour les pèlerinsen route vers COMPOSTELLE, tels l’hôpital STECHRISTINE du SOMPORT et une « hospitalia » à

ST BLAISE. Là se trouve l’explication de l’originalité de l’église del’HOPITAL-SAINT-BLAISE au style roman mâtiné d’hispano-mau-resque.

Edifice trapu et ramassé, il surprend par sa taille pour un si petitvillage et par les divers éléments constituant son architecture.

Les matériaux utilisés sont d’extraction locale et de nombreux éléments d’architecture, telles ces petites « tuiles » en bois dechêne qui recouvrent la toiture, rappellent la traditionpyrénéenne. La charpente du chœur, d’origine, présente des mo-tifs sculptés, billettes et croisillons typiques de l’art roman que l’onretrouve en de nombreuses églises sur le chemin vers COM-POSTELLE.

L’influence hispano-mauresque se retrouve dans la coupolenervée (comme dans l’église-mosquée de CORDOUE ou dans lachapelle d’EUNATE), dans la présence de claustras finement sculp-tés et ajourés sur les ouvertures donnant vers l’extérieur ; enfin,les arcs polylobés du chœur et sur le clocher octogonal marquentaussi cette influence.

Les restaurations successives ont apporté également au bâtimentdes éléments baroques ainsi que régionaux, telle la tribune en boisdans la nef, réservée aux hommes (l’accès au sol étant réservé auxfemmes dans la tradition basque).

L’église a été dédiée, probablement bien après sa construction, àST BLAISE, médecin arménien, martyr du IVe siècle. Protecteur desmaladies de gorge et des troupeaux, son culte fait encore au-jourd’hui l’objet d’un pèlerinage le 1er dimanche de février.Par son emplacement sur le Chemin et ses caractéristiques archi-tecturales particulières, l’église de l’HOPITAL–SAINT-BLAISE mériteune visite, que l’on soit pèlerin en marche ou simplement curieuxde patrimoine d’exception.

Marielou BOREL (d’après une documentation achetée sur place)

Eglise de l’Hôpital-Saint-Blaise

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De nombreuses églises, chapelles, monastères et autres élémentsdu patrimoine témoignent du passage passé ou présent de pèlerins. Cette rubrique prévoit d’y consacrer plusieurs articles.Vous êtes invités à y contribuer et faire connaitre à tous vos propres rencontres.


Lors de la dernière Assemblée Générale,Yvette TERRIEN nous avait raconté sonaventure à la rencontre des 88 temples del’île de Shikoku. Il est intéressant d’appro-fondir le sens de ce pèlerinage lointain.

Shikoku (quatre pays) est une des quatregrandes îles du Japon, elle était divisée enquatre provinces devenues aujourd’huipréfectures. Sur cette île, se déroule unpèlerinage d’environ 1 100 à 1 400 km à larencontre des temples qui possèdent tousun sanctuaire dédié à BOUDDHA et unautre à son disciple KOBO-DAISHI (KUKAI)qui entreprit ce voyage pour sa propre for-mation il y a 1 200 ans. Il n'existe pas destatistiques officielles mais on estime àenviron 300 000 personnes le nombre depèlerins annuel, dont environ 5 000 per-sonnes à pied.

Ce chemin représente pour les Japonais la recherche d’élévationde l’homme qui se met en marche. En effet, chacun des 4 terri-toires détermine pour le pèlerin un progrès intérieur : le premier,à l’est, est associé à « l’Eveil », le deuxième, au sud, à « l’Ascèse »,le troisième, au nord-ouest, est celui de « l’Illumination » et ledernier correspond au « Nirvana ». Le symbolisme du chemin faitainsi intervenir simultanément des notions de progression géo-graphique et de progrès spirituel.

Les temples sont répartis très irrégulièrement le long du parcours.Parfois, il faut faire plus de 70 km pour trouver le suivant, parfoisils sont très proches, ce qui permet d’en visiter plusieurs le mêmejour. Ils sont situés en des lieux exceptionnels : la beauté du site,la tranquillité… Exceptionnels aussi les efforts nécessaires pour yparvenir car, si certains sont abordables de plain-pied, beaucoupsont difficilement accessibles à pied, présentant des montées/descentes très raides, diverses rampes d’escalier ou des cheminsde montagne à la limite du praticable. Pour atteindre le temple88, il faut monter un dénivelé de 774 m puis descendre de 470 mpar des escaliers à la pente vertigineuse.

Ces temples vivent grâce à un service de calligraphie disponible àchaque étape, pour remplir son carnet de voyage. Certains tem-ples proposent le gîte et le couvert. Le long du parcours, il existeaussi des auberges traditionnelles.

La tenue vestimentaire du pèlerin (henro) est très importante carelle attire la bienveillance et parfois l’aide inespérée des personnesqu’il croise sur le chemin. Elle est constituée d'un "chapeau chi-nois", d’une veste de toile blanche marquée verticalement au dosd’idéogrammes à la gloire de KUKAI, d’un pantalon blanc (le blancétant le symbole de leur mort au monde) et d’une étole souventbleue portée autour du cou. Un bâton en bois parfois muni d'uneclochette (il représente KUKAI marchant à côté du henro) et unebesace complètent la tenue.Lorsque les pèlerins arrivent à un temple, ils effectuent leursprières dans les deux sanctuaires de BOUDDHA et de KUKAI et obtiennent le sceau à l'encre rouge ainsi que le nom en sanskritdu temple visité, avant de reprendre leur chemin.

Pour le Japonais, le henro est porteur de sacré, on peut lui confierses vœux et ses intentions pour qu’il les dépose aux pieds deBOUDDHA et de KUKAI. C’est le sens des «o-settai » : il s’agit depetits cadeaux que les Japonais offrent aux henros tout au longde leur parcours (nourriture, bonbons, tasse de thé, cartespostales…).

Les pèlerinages de COMPOSTELLE et du SHIKOKU présentent denombreuses ressemblances : cure de silence et de nature, marchequotidienne, étape du soir, rencontres, entraide, fraternité, bâton,carnet…

Pourtant, il existe une différence essentielle : la notion de tempset d’espace : notre civilisation occidentale représente le tempscomme une ligne droite avec un passé, un présent, très bref, etun futur ; les civilisations orientales le voient comme la successionde boucles identiques qui s’enchaînent dans un éternel recom-mencement. En résumé, pour nous, le temps est linéaire, poureux, il est cyclique, ce qui se traduit ainsi dans l’espace : quand lepèlerin occidental part pour SAINT JACQUES, son trajet se dirigevers un but précis, la ville sainte et quand il y est arrivé son pèleri-nage est terminé. Le parcours des 88 temples est cyclique, le pointde départ est aussi celui de l’arrivée car du temple 88 il faut encore 2 jours de marche pour atteindre le temple 1 et il estrecommandé de reprendre la ronde pour symboliser le cycle infinides renaissances.

Anne-Marie FONTANILLES

Saint Jacques-Shikoku

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L'association « Randonat' » a profité du long week-end de l'Ascension pour organiser une marche sur le GR 46, qui est aussila variante du chemin de Compostelle entre CONQUES etTOULOUSE. Une marche qui les a menés de GAILLAC à TOULOUSE,soit au total 79 kilomètres. Ils étaient douze en moyenne à par-courir ce chemin. Certains se sont joints à eux pour quelquestronçons.

Le départ a été donné à GAILLAC le jeudi 29 mai pour rejoindreRABASTENS, soit 28 km. Puis le lendemain, RABASTENS à MON-TASTRUC (26 km). Enfin, le 31 mai MONTASTRUC à TOULOUSE (25km). Lors de cette étape, a participé Quentin, 14 ans, qui a faittout le trajet.

Accueillis par les municipalités de ROQUESERIERE et GRAGNAGUE,les marcheurs se sont vu offrir une collation par les représentantsdu conseil municipal, ainsi qu'au doyenné où un apéritif avait étépréparé à leur intention.

Convivialité mais aussi respect des traditions avec la remise officielle des tampons par le Père Pierre DESROZIER aux responsables locaux, Robert CAYROU de ROQUESESRIERE et ÉmileERCOTTI. Jean-Louis LIGNON a remis le tampon à Germaine BOURRIANNE au passage à GRAGNAGUE. Ces tamponsseront apposés sur les livrets des pèlerins de passage. Puis ce fut

l'arrivée à TOULOUSE, à la basilique SAINT SERNIN où les pèlerinsont eu droit à une visite privée, commentée par un guide bénév-ole, Jean-Pierre MALONIE.

La Dépêche du Midi Publié le 05/06/2014

« Randonat'» sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle

CHEMInS

Nous sommes le 16 Avril 1999, Année jacquaire, jour de fête de BENOIT-JOSEPH LABRE, pèlerin du XVIIIe siècle. Je passe par la tour ST JACQUES àPARIS et, laissant tout, je pars accompagné de mon frère sur le premier kilo-mètre. Je ressens son émotion lorsque nous nous séparons.

Me voici seul sur le chemin tant attendu. Le premier soir, je fais étape à l'ab-baye NOTRE DAME DU TEMPLE au sud de PARIS.De jour en jour c'est l'émerveillement : les paysages, les personnes, les ani-maux… Quelle liberté et quelle joie ; marcher dans la paix et sans contrainte !

Je suis mon propre chemin : Blois, Limoges, Brive où je mesens fatigué. Je fais un arrêt de 10 jours chez des amis quime conduisent à St JEAN PIED DE PORT.

En Espagne, n'ayant ni argent, ni carte bleue interna-tionale, je chante à la sortie des églises ; c'est alors unepluie de pesetas qui me tombe dessus ; il y a même unmonsieur, banquier de son métier, qui m'aide aux étapes. L'arrivée à SANTIAGO n'est qu'un point de départ, je lecomprends ; ce chemin est une merveille qui, par la grâcede Dieu, enracine une expérience riche dans le plus pro-fond du cœur et j'en suis très heureux.

Une dame me disait: «Vous devez fuir quelque chose". Jelui ai répondu "Je fuis mes fuites". Oui, l'effort quotidiengénère en moi le goût de la persévérance

Jean-Louis LEBOUCHER

Ce chemin… une merveille

L'arrivée à la basilique Saint Sernin. / Photo DDM

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Un ancien pèlerin de COMPOSTELLE, hospitalier à BAZIEGE et à REVEL a créé un blog. Il y retrace quelques unes de ses anecdotes et raconte son expérience du Chemin :

www.stjacquespassion.com ou « Lechemindesétoilesdel'AmiGilbert ».


Lors de ma première découverte du Chemin de Compostelle en2008, descendant de Roncevaux sous la pluie, dans la boue (lechemin n’avait pas encore été bétonné !!!!), j’ai rencontré Ken,faisant de l’équilibre, comme les autres pèlerins, d’un caillou glis-sant à un autre bout de rocher tout aussi glissant ; malgré tout,ce petit bout d’homme mince et râblé gardait une élégance cer-taine et une surprenante sûreté dans ses mouvements. Ken estjaponais. Par la suite, nous nous sommes souvent rencontrés auhasard des marches, des soirées dans les gîtes, des bonheurs oudes difficultés du chemin… et en dépit des barrières linguistiques(nous ne pouvions que dialoguer en anglais, le sien étant d’ailleursbien meilleur que le mien !), une véritable amitié s’est nouée petità petit ; j’ai fini par mieux le connaître.Nous avons continué à correspondre après notre arrivée à COM-POSTELLE, où, bien sûr, nous sommes tombés dans les bras l’unde l’autre. Depuis, il revient du Japon, chaque année pour faireun bout du Chemin : LE PUY/COMPOSTELLE en prenant la Voie duNord, Via de la Plata, Voie de Vézelay par BOURGES ; cette année,il est parti de GENEVE au PUY et, constatant le nombre élevé demarcheurs, découragé, il a pris le train pour MONTPELLIER afin demarcher sur le Chemin d’ARLES jusqu’à TOULOUSE où nous l’avonsreçu ; puis il a pris le train afin de rejoindre ASTORGA où, pour latroisième année consécutive, il est hospitalier pendant quinzejours (son association jacquaire au Japon est jumelée à celle d’AS-TORGA) ; de là il reprendra son bâton de pèlerin pour rejoindreCOMPOSTELLE, puis le JAPON… en attendant de revenir l’annéeprochaine. Pendant tout le trajet que nous avons parcouru ensemble, il estvenu avec nous chaque fois qu’il y avait une messe pour les pè-lerins, manifestement très marqué mais je n’ai pas le souvenir del’avoir vu communier. J’ai pu, cette année, lui poser la question dela religion qui était la sienne (il semble y avoir au Japon 10 à 15%de chrétiens dont un nombre non négligeable de protestants). Sa

famille était shin-toïste, avec beau-coup de croyancesanimistes, devénérations pourles arbres et lesforêts, les rochers,les eaux, la na-ture ; il a égale-ment beaucoupfréquenté, dans sajeunesse, desm o i n e scatholiques quil’ont, dit-il, énor-mément influencédans sa réflexion ;son métier lui a fait connaître un nombre très important de pays,dont la culture avait souvent un fond chrétien (Europe, Amériquedu Sud…). S’il n’a pas encore franchi le pas d’une conversion dontil dit, lui-même, qu’elle est sans doute proche, il ne peut plus sepasser du Chemin, de ce qu’il représente spirituellement, véritableaction de grâce dont il reconnaît volontiers une parenté certaineavec sa religion d’origine (remerciement envers un «créateur»,quel qu’il soit), de rencontres si riches, du don de soi-même…J’ai rencontré beaucoup de pèlerins sur ce magnifique Chemin,dont certains sont devenus plus que des relations, de véritablesamis, partageant une même foi dans ce chemin ; je peux dire queKen, en dépit de nos relations forcément distendues, reste l’undes plus chers et des plus proches.

Jacques PIERRON

Mon ami KEN

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TéMOIgnAgES

Haïku :

petit poème d’origine japonaise composé traditionnelle-ment de trois vers respectivement de 5, 7 et 5 syllabes. Lehaïku, poème minimaliste, est par excellence la capture del’instant présent dans ce qu’il a de singulier et d’éphémère.Il est peinture de « l’ici et maintenant », de l’ordinaire saisiavec une extrême simplicité afin de restituer toute la poésiede l’émotion offerte aux sens. . Il comporte toujours uneréférence à la nature.

Voici quelques haïkus que le Chemin m'a inspirés

"Sous mes souliers crasseuxChemin vers l’étoile d'ouest

Le Camino rêve. "

"Empreintes de pasVers l’étoile lointaineclic clic les bâtons."

" Empreintes de pasSoleil qui nous guideChemin d’étoiles.»

" Les yeux boursouflésrêves dans les brumes de nuit

Au matin s'envolent."

Antoine DESERT


PErMAnEnCES ET ACCUEIL

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Cathédrale de Santiago vue depuis les jardins

Pour obtenir tous les renseignements, le carnet du pèlerin, rendez-vous visite :

A TOULOUSE :Lors des “Jeudis Jacquaires”, tous les premiers jeudis du mois (sauf juillet et août).28 rue de la Dalbade (immeuble angle rue St Jean) de 15 heures à 18 heures.

A RODEZ :En avril à la Maison du Livre de Rodez (voir communication locale sur le site).

Accueil pèlerins :

BASILIQUE SAINT-SERNIN de TOULOUSE :D’avril à octobre, tous les jours de 15 heures à 18 heures.

Pour nous contacter :Par courriel : [email protected] internet : http://compostelle-toulouse.comPar téléphone : 06 70 27 45 12Par courrier : 107 avenue de Lavaur 31500 Toulouse

L’association “Les Amis des Chemins

de St Jacques en Occitanie “

Association régie par la loi de 1901

Déclarée en préfecture de la Hte-Garonne

sous le N° W811001855

Siège Social :

28 rue de l’Aude - 31500 Toulouse

GRANDiTiNéRAiReculTuRelDu coNSeilDe l’euRope


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