9ème enquête des ménages

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9 e ENQUÊTE CONSOMMATEURS DE LA RéGION LYONNAISE ET BEAUJOLAISE Un puissant outil d’analyse et d’aide au développement du commerce et des territoires édition 2012 PRINCIPAUX RéSULTATS

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9eENQUÊTE CONSOMMATEURS

DE LA RéGION LYONNAISE ET BEAUJOLAISE

Un puissant outil d’analyseet d’aide au développement

du commerce et des territoires

édition 2012PRINCIPAUX RéSULTATS

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DE LA RéGION LYONNAISEET BEAUJOLAISE

9ème enquête consommateurs

Sommaire

1 - ELEMENTS DE CONTEXTE P.02 ObjectifsetméthodesElémentsdecadrageréglementaire

2 - SyNThèSE DES RéSULTATS P.04Lafind'unmodèle?

3 - DONNéES DE CADRAgE P.05 LapopulationLaconsommationdesménagesenproduitsalimentairesetnonalimentaires

4 - LES COMPORTEMENTS D’AChATS P.10 LepartagedumarchéparformesdedistributionLepartagedumarchéentreformesdedistributionInternetGreenMarketLesachatsencircuitscourts

5 - LA MObILITé DES CONSOMMATEURS P.18Moyensdetransportsetpôlescommerciaux

6 - LES PôLES COMMERCIAUX P.20HiérarchiedespôlesFocusPresqu'île/Part-DieuFocuspôledeVillefranche 7 - LES SERvICES à LA PERSONNE ET SERvICES A CARACTèRE ARTISANAL P.24

8 - LES LOISIRS MARChANDS P.25

9 - PERSPECTIvES P.26

LEXIqUE P.27

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

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LE COMMERCE : UNE COMPOSANTE ESSENTIELLE DE LA VIE DE NOS TERRITOIRESSon développement exige une approche équilibrée pour satisfaire les attentes sans cesse renouvelées des consommateurs. Achats plaisirs ou achats contraints, le consommateur est en permanence attentif aux évolutions de l’offre qui lui est proposée : produits, points de vente, environnement commercial.

Depuis plus de 30 ans, les changements intervenus dans notre façon de consommer ont considérablement transformé notre environnement quotidien. Dans ce contexte, les élus tant politiques que consulaires doivent concilier au mieux des exigences souvent contradictoires : satisfaction des consom-mateurs, développement des entreprises et équité des conditions locales de concurrence, préservation du tissu urbain et animation des centres-villes ou centres-bourgs.

Pour mieux comprendre l’ensemble de ces évolutions, la région lyon-naise s’est engagée dès 1973 dans la constitution puis la mise à jour d’un observatoire des comportements d’achats.

Le recueil des informations auprès des consommateurs lyonnais a été mené de septembre à décembre 2011.

Basée sur une observation des achats effectivement réalisés, l'enquête est en premier lieu un outil d'aide à la décision en matière d'urbanisme commercial et d'aménagement des territoires.

Elle constitue une référence pour comprendre les grands équilibres de l'appareil commercial de la région lyonnaise. A travers l'observation des échanges commerciaux à l'échelle de l'aire urbaine lyonnaise, elle constitue une puissante source d'inspiration et d'analyse dans l'élaboration des docu-ments de planification urbaine – Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et Plan Local d'Urbanisme (PLU) notamment.

Cette enquête est aussi un observatoire au service du développement des entreprises commerciales. Elle permet à tout commerçant ou groupement de faire le point sur son marché, sa clientèle, ses concurrents, de dresser le bilan de ses points forts et points faibles, de mesurer les évolutions récentes de son environnement, de tracer les lignes de son propre développement ou redéploiement.

Conçue pour être au service des entreprises et des territoires, cette enquête est aussi votre outil.

Laissez-vous guider à travers ce document pour en découvrir les principaux résultats …

Editorial

La9èmeenquêteConsommateursestlefruitd’unecollaborationentre:

-laCCIdeLyon,maîtred’ouvrage,-leConseilGénéralduRhône,-laCommunautéUrbainedeLyon,-laVilledeLyon,-laCCIduBeaujolais,-laChambredeMétiersetdel’ArtisanatduRhône,-leSEPAL,-leSCOTBeaujolais,-leSCOTdel’OuestLyonnais.

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

Rhône

www.pays-beaujolais.com

EAUJOLAISSyndicat mixte du

BB

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2 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

Objectifs

Quelques éléments de méthodeObjectifs et méthodes ELEMENTS DE CONTEXTE

Lesenquêtesconsommateursnouspermettentdesavoir qui consomme, où, quoi et combienets'attachentàmesurerlesévolutionsdescomportementsd'achatpour:

Adosserladéfinitiond'unepolitiqued'urbanismecommercialàuneconnaissancedufonctionnementdel'appareilcommercial,

Disposerd'unéclairageobjectifdansl'examendesprojetsd'implantationscommerciales,

Disposerd'unebasederéférencesurlesproduitsetmarchésdanslesactionsd'appuiauxentreprisesetauxterritoires.

Lepérimètredela9èmeenquêtecouvreleRhôneetdébordedansl’Ain,l’IsèreetlaLoire,soitunterritoirede40à60kilomètresautourdeLyon,comptant2,3millionsd’habitantset991000ménages*(estimation2012).

Cepérimètrerendcomptedel’attraction*desprincipauxpôlescommerciauxdel'aireurbainelyonnaiseycomprisceuxquisontsituésenborduredudépartement.

• La 9ème enquête porte sur un échantillon représentatif de 6200 consommateursinterrogésàleurdomicileetchoisisselonlaméthodedesquotasdefaçonàreprésenterfidèlementlapopu-lationdusecteurauquelilsappartiennent.Lazoned’enquêteaétédécoupéeen200secteursgéographiques.

• Les consommateurs sont interrogés par téléphone surdesachatsqu'ilsonteffectivementréalisésàpartirdelaquestiontype:«Ladernièrefoisquevousavezachetédes…,dansquelpointdeventeétait-ce?…»quisedéclinesur: -18produitsalimentaires*, -33produitsnonalimentaires, -10prestationsdeservicesmarchands. -Unequinzainedequestionsd’opinions

Autotalplusde14000heuresd’interviewontéténécessaires,15000lieuxd’offresontétécodéset240000actesd’achatontétérecensés.

Moyens :l’enquêteamobiliséplusde30enquêteurs,4superviseurs,10personnesenchargeducontrôle-qualitéet10opérateursdesaisiecodification.

LyonVilleurbannePremièreCouronneDeuxièmeCouronne

*VoirlexiqueP27

Cette 1ère restitution porte sur un regroupement en 3 grandes zones :

•Lecoeurdelarégionlyonnaise:Lyon-Villeurbanne*

•Lapremièrecouronne*quicomprendleresteduGrandLyon(horsGivorsGrigny)etlescommunesdel’estlyonnais

•Lasecondecouronne*:leresteduRhôneetlesdépartementslimitrophes

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Le développement du tissu commercial résulte notamment des décisions d’autorisations commerciales.

Lalégislationdel’urbanismecommercialaévoluéaucoursdelapériodeavecl’entréeenvigueurdelaLoideModernisationdel'économieenaoût2008.Pourrappel,cetteloiarelevéleseuild’autorisationcommercialede300à1000m²etachangélacompositiondelacommissionchargéedestatuersurlesdossiers,désormaisappeléeCDAC.

Globalement,onpeutconsidérerquecetteloiaconduitàassouplirlesconditionsd’implantationdessurfacescommercialesetrenduplusdifficilel’observationcommerciale,notammentdespointsdeventecomprisentre300et1000m²desurfacedevente.

Cechangementdanslalégislationaunimpactsurlescompor-tementsdesacteursdelagrandedistributionquiontadaptéleurstratégieàcettenouvelledonne.Dedébut2007àfin2011,en5anslaCDECpuisCDACduRhôneaexaminé137dossierspour236000m².

Nous restons sur des tendances comparables à la périodeprécédentealorsmêmeque lesdossierscomprisentre300et1000m²nesontplusexaminés.

Par ailleurs nous assistons à un mouvement de fond visant àtermeàuneintégrationdel’urbanismecommercialdansl’urba-nisme de droit commun, ce qui signifie que les implantationscommerciales seraient gérées exclusivement par le code del’urbanisme (permis de construire, documents d’urbanisme).

La politique d’urbanisme commercial en région lyonnaise

Lapremièreenquêtesurlescomportementsd’achatsréaliséeenFranceavulejouren1973danslarégionlyonnaise.

De 1973 à aujourd’hui, les enquêtes ont permis aux instancesconcernéesdepartagerlamêmeanalysedel’évolutiondutissucommercialet,surcettebase,d’engagerunepolitiquededévelop-pementcommercialcohérente.

Eléments de cadrage réglementaire

Dèsdemain,la9èmeenquêteconstitueraunepiècemaîtressedanslaréactualisationduSchémaDirecteurd’UrbanismeCommer-cial(SDUC)del’agglomérationlyonnaiseetdanslarévisionoul’élaborationdesdifférentsdocu-mentsd’urbanismequitraitentducommerce(notammentrévisionduPLUduGrandLyon,élaborationduDACduSEPAL,«grenellisation»desSCOT).

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

Figure 1 évolutiondesdemandesd'autorisationscommercialesenmilliersdem2

dansleRhône

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3

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SYNTHÈSE DES RÉSULTATS : la fin d’un modèle ?

Une démographie toujours assez soutenue

Lapopulationcontinued'augmenterdans la région lyonnaise et beaujolaisecequisetraduitdefactoparuneaugmen-tationdupotentieldeconsommation.La population évolue néanmoins moinsvitequesurlapériodeprécédente.

En termes de sociodémographie,on assiste progressivement à unedisparitiondela familletraditionnelleavec de plus en plus de famillesrecomposéesoumonoparentalesetparallèlement, à un vieillissementdelapopulation.Cette évolution a un impact sur lescomportementsd’achatsdesindividus:ainsiunménaged’unepersonnen’apaslesmêmeshabitudesdeconsommationqu’unefamillede4personnes,surtoutencequiconcernelesachatsalimentaires.

Un potentiel de consommation sous contrainte

Lereculdupouvoird'achatdesménagesdepuis 2008, combiné à de fortesaugmentations des consommationscontraintes (loyer, énergie, santé,enseignement), entraîne un fléchisse-mentdelaconsommationdesproduitsalimentairesetnonalimentaires.Ainsi,lepotentieldeconsommationenrégion lyonnaise qui s’élève en 2011à12240M€,n'estquasimentplussoutenuqueparlacroissancedémographique.

Eneffet ilaaugmentédepuis2006de10%,soitunrythme2foismoinsrapidequeceluiconstatésurlapériodeprécé-dente.Lespotentielsdeconsommationenalimentaireetenéquipementdelamaison*,avec12%decroissance,s'ensortentmieux.

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4 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

Les consommations de produitsalimentaires et non alimentaires clas-siquessontdeplusenplusvécuesparles consommateurs comme des actesd'achatd'arbitrage.

Circuits de distribution : des cartes redistribuées

Enalimentaire,onobserveunerégres-sion assez importante de l’emprise*deshypermarchésdegrandetaille(+de6500m2)etparallèlementunehaussedecelledeshypermarchésdepluspe-titetaille,dessupermarchésurbainsdemoinsde1000m²etdesautresgrandessurfaces*detypemagasinspopulaires.

Pourlapremièrefois,leformat«harddiscount»negagneplusdepartsdemarché.Bienqu’étantstableentermesd’emprise, la fréquentation des mar-chésprogresse.L'installation des drives alimentairesétant récente, leur emprise n'est pasclairement évaluée, mais on sait quecette formedeventevaprogresseraucoursdesprochainesannées.Ennonalimentaire, l’augmentationdupotentieldeconsommationprofiteclai-rementàinternetavecunChiffred'Af-faires (CA) réalisé par les consomma-teursdelarégionquis’élèveà410Mesoitmultipliépar2,6parrapportà2006.

Evolution des modes de transport et mobilité :un consommateur plus mobile

Latendanceàunebaissedelavoitureet une augmentation des transportsen commun pour faire ses achatssepoursuit.Pour lapremière fois, lacontribution des transports en com-mun dans la réalisation du CA despôlesPart-DieuetPresqu’îledépassecelledelavoiture.70%desactifsréa-lisent des achats à proximité de leurlieudetravail.

Evolution des équipements et des usages d’internet : un consommateur hyperconnecté

Les consommateurs, de plus en pluséquipés,fontdesachatsplussouvent,avec la mise en place de stratégies"cross-canal".Ainsi77%desconsommateursréalisentdesachatssurinternetetilssont62%àutiliserinternetpoursélectionnerunpointdeventeavantleursachats.

Evolution des pôles commerciaux

Lavocationmétropolitainedes2pôlesd’hypercentre(Presqu’îleetPart-Dieu)estconfirméepuisqu’ilsrestententêteduclassementdespôlesentermesdeCA,devantlepremierpôlepériurbaindelarégion:PortedesAlpesSud.

Globalement,lespôlespériurbainsduterritoireperdentdespartsdemarché(moins3pointsd’emprise)auprofitd’in-ternet,desachatsréalisésendehorsdelazoned'enquêteetdescentresvilles.Cesontlespôlespériurbainsconsti-tués autour d'hypermarchés de tailleimportantequiperdentleplusd’emprise.Lesprincipauxcentres-villesetcentresbourgsaffichenteuxunebonnetenueavecunestabilisationdeleurempriseetdebellesaugmentationsdeCA.

Un consommateur attiré par les offres compatibles avec des exigences de développement durable

Les achats de produits biologiqueset issus du commerce équitableprogressent. Par ailleurs, 47% desconsommateurs réalisent des achatsauprèsd’unproducteur.

*VoirlexiqueP27

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Depuis 1968, la population du périmètre d’enquête augmenterégulièrementpouratteindre2,3 millions d’habitants et 991 000 ménages à fin 2011. C'est dans la seconde couronne que lenombred'habitantsestleplusimportantetqu'ilprogresseleplus.

Le nombre de ménages progresse plus vite que le nombre d’habitants,quellequesoitlazoneconsidérée,parl’effetd’unediminutionconstanteetrégulièredunombremoyendepersonnescomposantleménage.Cettetendances’observepresquepartoutenFrance.

LataillemoyenneparménageestnettementplusfaibledanslesousensembleLyon-Villeurbanne,oùseconcentreuneplusforteproportionde«petitsménages»,quedanslerestedupérimètred’étude.

Entre2006et2011,lapopulationennombred’habitantsaugmentede3%,lenombredeménages(unitédebasedelaconsommation)augmentede6%:ilpassede936000à991000.

La population progresse à un rythme 2 fois moins importantquesur lapériodeprécédente.Cettetendanceestencoreplusforteconcernantlenombredeménagesetestaccentuéesurlapremièrecouronneoùlapopulationneprogressepratiquementpas.C’estlasecondecouronnequiprogresseleplusennombred’habitants.

La taille des ménages continue à régresser : elle passe de2,45personnesparménageen1999à2,32aujourd’huimaisesttoujourslégèrementplusélevéequ'enRhône-AlpesoumêmeenFrance.

DONNEES DE CADRAgELa population

NB:Leschiffresdepopulation,habitantsetménages,pour2011sontdesvaleursestiméesprenantencomptelestendancesdelon-guespériodesainsiqued'autresindicateurs(misesenchantierdelogements,compteursEDF,etc.).

Figure 2 évolutiondunombred’habitantsdelarégionlyonnaiseenmilliers

Une progression de la population moins rapide que sur la période précédente

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATSpage

5

SecondeCouronne*PremièreCouronne*Lyon-Villeurbanne*

*VoirlexiqueP27

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LA CONSOMMATION DES MENAGES EN PRODUITS

ALIMENTAIRES ET NONALIMENTAIRES

Une consommation contrainte

Les postes pris en compte par l’enquêtes’inscriventdansuncontextepluslargedeconsommationdesménages.La consommation de produits alimentaires et non alimentaires peut être qualifiée de consommation d’arbitrageausensoùelleatendanceàseréduiredanslebudgettotaldesconsommateursauprofitdesdépensesditescontraintesliéesàlasanté,auloge-mentetàl’enseignementoudesdépensesplaisirportantnotammentsurlesmoyensdecommunicationoulesloisirs.

Sur le périmètre d'enquête, le potentiel total de consommation en alimentaire et non alimentaire s'élève à 12 240M€, en augmentation de 10% en valeur entre 2006 et 2011. Cependant, l'augmen-tation est deux fois moindre que sur la période précédente (+22% entre 2001 et 2006).

En dehors de la période 91-96 (+ 6%), c'est lapremière fois que le potentiel augmente si peudepuis1980.Ce sont les secteurs de l’alimentaire et de l’équi-pement de la maisonquiprogressentleplusavec12%d’augmentationalorsquel’équipementdelapersonne stagne. Au global les dépenses nonalimentairesprogressentde6%surlapériode.Le poids de l'alimentaire augmente légèrementdanslepotentieldeconsommationaudétrimentdel'équipementdelapersonne.

Figure 4 Evolutiondupotentieldeconsommationglobalenmillionsd'euroscourants*

Figure 3 Evolutionetprévisionde lastructuredeconsommationdesménagesfrançaisparposte(en%delaconsommationtotale)sourcesInseeprévisionBIPE

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6 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

29,6 31,8 34,3

45,3 42,1 38,7

15,5 16,4 17

9,6 9,7 10

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

1998 2008 2018

CultureLoisirs*équipementdelaMaisonéquipementdelaPersonne*Alimentaire

autresbiensetservices

consommationsplaisir(communication,restaurant,culture,loisir)

consommationsd'arbitrage(produitsalimentaires,nonalimentairesettransports)

consommationscontraintes(enseignement,santéetlogement)

*VoirlexiqueP27

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L'évolution du potentiel de consommation global est déterminée par 4 séries de facteurs :

• La variation intrinsèque de chaque poste de consommation,liéepourpartieaucycledevieduproduit(parexemple,laconsommationenphotographieargentiqueatrèsfortementbaisséavecl’avènementdunumérique),maisaussiliéeauxvariationsdepouvoird’achat,

• Les évolutions démographiques,globalementfavorablesenrégionlyonnaise,

• Les évolutions sociologiques,susceptiblesdemodifiericioulàl’indicededisparitédeconsommation.

• L’inflation.

LepotentieldeconsommationtotalestobtenuenmultipliantlenombredeménagesparlaconsommationmoyenneparménageenFrance,pondéréparunIndicedeDisparitédelaConsommation(IDC)quivarieenfonctiondelasociologieduterritoire(âge,revenus…)

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

La consommation moyenne par ménage ne progresse pratiquement plus

En euros 2001 2006 2011 Évolution 2006/2001

Évolution 2011/2006

Alimentation 4934 5397 5730 +9% +6%

Equipement de la personne 1595 1628 1545 +2% -5%

Equipement de la maison 2053 2208 2333 +8% +6%

Cuture Loisirs 2298 2664 2744 +16% +3%

10881 11897 12351 +9% +4%

La consommation moyenne par ménage et par an s’élève à 12 350M€ pour les produits alimentaires et non alimentaires. Elle augmente de 4% entre 2006 et 2011alorsquelahausseétaitde9%surlapériodeprécédente.L’augmentationresterelativementimportantepourl’alimentaireetl’équipementdelamaison,onobserveunebaissepourl’équipementdelapersonne.

Onpeutainsiconsidérerquel’augmentationdupotentieldeconsommationglobalesttiréeparlahaussedelapopulationalorsmêmequelepotentieldeconsommationparménageneprogressepratiquementplus.

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évolution du potentiel de consommation par grandes zones en Ms

En euros 2006 2011 évolution2011/2006

Lyon villeurbanne 3242 3560 9,8

Première couronne 3343 3634 8,7

Deuxième couronne 4562 5046 10,6

La deuxième couronne est la zone où le potentiel de consommation progresse le plus.

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Consommation Evolution parménage parrapport France2010en€ à2005 France2010

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8 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

La consommation des ménages n’est pas un ‘‘tout’’ indifférencié.

Elleestfaited’unensembledeproduitsdontcertainsreprésententunposteimportant(parexempleviande,beurre,fromage)danslebudgetfamilialalorsqued’autressontdemoindrevaleur(appareilsphotos,articlesdejardinage).

Entre2006et2011,lesplusgrossesaugmentationsdeposteenvaleursont:-enalimentaire;lepainfrais,lebeurreetlefromage;-ennonalimentaire;lesarticlesdebricolage,lesappareilstvouvidéo,lepetitélectroménager,lesarticlesdemaroquinerie.Lesplusfaiblesaugmentationsconcernentlesarticlesdeprêt-à-porter,lesappareilshifietappareilsphotos.

Figure 5 Consommationmoyenneparménagesen€/an

quelques postes de consommation en euros par ménage par an

Articles de bricolage et gros matériaux 563 +12%

viande fraîche 529 -3%

beurre ou fromage 490 +13%

Articles de prêt-à-porter féminin 446 -9%

Articles de prêt-à-porter masculin 304 -6%

Pain frais 277 +17%

Appareils Tv ou vidéo 227 +19%

CD, DvD et autres consommables multimédia 169 -13%

vêtements pour enfants de 0 à 11 ans 135 -7%

Linge de maison ou du tissu au mètre 111 -6%

Aliments pour animaux 103 +13%

Articles de maroquinerie ou des bagages 100 +15%

Petit électroménager (hors liste de mariage) 88 +21%

Appareil photo ou un instrument de musique 67 -12%

Appareils hifi ou radio 34 -34%

Quelquespostesdeconsommation

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Le marché des produits culturels a augmenté de 23% en 10 ans :levolumedeproduitsaétémultipliépar5alorsqueleprixchutaitde75%.L’évolutiondelaconsommationenvaleurauneincidencesurl'offreetlemarché:pourmaintenirunniveaudeCA,ilfautvendre4foisplusdeproduits.

L’armaturecommercialedelarégionlyonnaise est structurée autour denombreuxpôlescommerciaux.

Evolution de la consommation de produits culturels

Offre commerciale

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

Figure 6 évolutiondelaconsommationdeproduitsculturelsbase100en2000(évolutionenvaleur,enprixetenvolume)

La variation en valeur d'un poste de consommation résulte de sa variation en volume et de sa variation en prix.

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En 10 ans : des prix divisés par 4et un marché en volume multiplié par 5

*VoirlexiqueP27

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En alimentaire

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10 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

LES COMPORTEMENTS D’ACHATSPartage du marché par formes de distribution

-Petitscommerces*:pointsdeventedontlasurfaceestinférieureà300m²quelquesoitlesited’implantation

-Grandessurfaces*:pointsdeventedont les surfaces sont supérieures à300m²quelquesoitlesited’implantation

Pour les achats alimentaires, onnote globalement une stabilisationde l’emprise des formes de vente*depuis2001.

Entre les deux dernières enquêtes,onnoteunelégèrebaissedel’emprisedespetitessurfacesde18,6%à18%maiscettebaisseralentitparrapportàlapériodeprécédente.

Lesmarchésforainsvoientleuremprisesestabiliseràunpeuplusde7%.

Surlapériode,onpeutmettreenperspectivecetteévolutiondif-férenciéed’empriseaveccelledutissucommercial.Eneffetonavuuncertainnombredepointsdeventeclassésensupermar-chéspasserdanslacatégoriedeshypermarchésenétendantleursurface.Enparallèle,unnombrenonnégligeabledesupérettesafranchileseuildesplusde300m².Leharddiscountsestabiliseautourde7%alorsquenousavionsobservéunehaussecontinuejusqu’en2006.Nous avons identifié les supermarchés urbains à partir duconceptdéveloppéetdeleurenseigne.

On observe une hausse globale de 1,5pointde l’emprisedesgrandes surfaces de 70% à 71,5%, mais cette légère haussemasquedesévolutionscontrastées:

Figure 7 Evolutiondel’emprisedesformesdevente*enalimentaireen%

L’emprise des formes de vente en alimentaire, se révèle différente selon les territoires : petitscommerces grandessurfaces marchésforainsLyonVilleurbanne 22,4% 64,7% 9,8%Premièrecouronne 15,0% 74,3% 7,3%Deuxièmecouronne* 16,8% 74% 5,4%

SurLyonVilleurbannel’emprisedespetitessurfacesetdesmarchésforainsestplusimportantequesurles2autrestypesdeterritoire.

>

Typedegrandessurfaces Emprise

•hypermarchésdemoinsde6500m² •supermarchésurbainsdeplusde1000m² •autresgrandessurfacesdetype magasinspopulaires•harddiscount =•hypermarchésdeplusde6500m²

•autressupermarchés

*VoirlexiqueP27

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En non-alimentaire

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

Pourlesachatsnonalimentaires,lesfaitsmarquantssurlapériode2006-2011sontlessuivants:

• Poursuite de l’érosion de l'emprise des petites sur-faces (< 300 m²) : – 1,7 point, mais cette baisse est moins importante que sur la période précédente.

Lephénomèneestplusmarquédanslesecteurdel’équipementdelapersonne:–8pointsparexempleenprêt-à-porterféminin(de50%d’empriseà42%),parcontrel’emprisedespetitessurfacesprogresselégèrementdanslacatégoriecultureloisirs*.

En non alimentaire, les points forts des petitessurfacesrestent:Lesarticlesdebijouterie–horlogerie,lesfleurs,lesarticlesd’équipementdelapersonneavecuneem-prisesupérieureà40%.

• Petite progression des grandes surfaces de 0,6 point qui masque :- Une érosion forte de l'emprise des hypermar-chés de l’ordre de 2,7 points (de 15,7% à 13%)principalementdueauxhypermarchésdeplusde6500m².-Uneforteaugmentationdel’emprisedesautresgrandessurfaces(magasinspopulaires,grandsma-gasins,solderies).

•Progressiondelaventeàdistance*(VAD)de7,3%à8,2%(VPCventeparcorrespondance+internet)enraisond'unecroissancesoutenued'internetquireprésente aujourd'hui près de 6,2% d'emprise(2,6%en2006)etdontlechiffred'affairesnonali-mentaireavoisineles410millionsd'euroscontre160millionsen2006soitunemultiplicationpar2,6.

Defaçonconcomitante,onnoteunreculdelaventepar correspondance traditionnelle dont l’emprisepassede4,6%à1,9%.

Sur la région lyonnaise, le CA réalisé sur internetcorrespondàunniveaudeCAcomparableàunpôlecommeLyon-RiveGauche.

Entre2006et2012,l’augmentationdupotentieldeconsommationprofiteleplusàinternet.Ainsien10ans,internetestpasséd’uneemprisequasinulleàuneemprisede6.2%surl’ensembledes achats non alimentaires réalisés par lesconsommateursdelarégion.

Figure 8 Evolutiondel’emprisedesformesdeventeennonalimentaireen%

L’emprise des formes de vente en non-alimentaire, selon les territoires : petitscommerces grandessurfaces VADLyonVilleurbanne 25,3% 62,6% 7,8%Premièrecouronne 22,0% 65,3% 8,3%Deuxièmecouronne 24,5% 62,5% 8,4%

>

page

11

VAD-Venteàdistance=Internet+venteparcorrespondance

*VoirlexiqueP27

62,8 63,4

28,525,7 24

8,27,35,4

Page 14: 9ème enquête des ménages

Lapartdemarchédespetitessurfacespourlesachatsnon-ali-mentairessesitueautourde24%surl’ensembleduterritoirecouvertparl’enquête.Cettevaleurmoyennen’estpasuniforme,ellepeutvarierparfoisdefaçonimportanted’unsecteurgéographiqueàl’autre.

Ainsi le score d’attraction des petits commerces est comprisentre 14 et 38%. On constate ainsi que l’emprise des petitessurfacesestplusimportante:•Danslessecteursoùilexistedevéritablespôlesdecentreville(Presqu’île,CroixRousse,Monplaisir,Oullins)•Danscertainssecteursrurauxplutôtdansl’ouestdudéparte-mentoùlerôledecentrebourgestencorebienprésent(StSym-phoriensurCoise,Tarare,Courslaville,Monsols…)

Al’inverse,elleestplusfaibledanslessecteursdelapremièrecouronneoùl’influencedespôlespériurbainsestplusforte.

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12 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

LES COMPORTEMENTS D’ACHATSLe partage du marché entre formes de distribution

Emprisedespetitscommerces(en%)pourlesproduitsnonalimentaires

29à3925à2922à2519à2213à19

Page 15: 9ème enquête des ménages

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

INTERNETLe mode de distribution

qui connait la plus forte croissance

Lafamilledeproduitscultureloisirsestlafamillepourlaquelleonnotel’emprised’internetlaplusforte:8,2%contre4,7%pourl’équipementdelapersonneet3,7%pourl’équipementdelamaison.Onnotedesspécificitésparproduits:

• En 2011, 88% des consommateursontuneconnexioninternetàlamaisoncontre63%en2006.

• Parmi ceux qui ont une connexioninternetàdomicile,77%fontdesachats(62%en2006)et39%fontdesachatsaumoinsunefoisparmois.

Plus de consommateurs qui font des achats plus souvent.

• 62% des consommateurs utilisentinternetpoursélectionnerunpointdeventeavantachatsoitplus10pointsparrapportàladernièreenquête.

• 73% utilisent internet pour trouverunproduit,28%aumoinsunefoisparsemaine.

•31%desconsommateursciblentunproduitenmagasinetl'achètentensuitesurinternet.

Parmieux,65%lefontmoinsd’unefoisparmois.

•22%desconsommateursconsultentinternetsurleurtéléphone,seulement2% en faisant leur achat et 6% pourtrouverunmagasin.Cettetendancedevraits’accéléreravecl’augmentation de la pénétration dessmartphones.

Figure 9 Emprise d'internet par produits en %2006-2011

(Classement par ordre décroissant d'emprise en 2011)

Leprofiltypeduménagequiachètedesproduitssurinternet

•Unménage*avecdeuxenfants,•Lechefdeménage*estplutôtjeuneetestenactivité,•cadre,professionintermédiaireouchefd'entreprise,•possède2voitures,•adesrevenusélevés,•vitenappartement.

Laprogressiondel’emprised’internetestliéeàlaprogressiondel’équipementetdesusages

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13

Page 16: 9ème enquête des ménages

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14 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

Lesproduitsdontl’emprised’internetprogresseleplus: évolutionenpoints

Grosélectroménager 8,8Petitélectroménager 6,9Lingedemaison 6,9AppareilTVouvidéo 6,3Appareilphoto,instrumentdemusique 6,0AppareilHifiouradio 5,4

S a in t C h a m o n d

V il le fra n ch e su r S a ô n e

V ie n n e

R ill ie u x la P a p e

G ivo rs

T a ra re

R o u ssil lo n

N e u vil le su r S a ô n e

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A m p le p u is

C h a ze lle s su r L yo n

B o u rg d e T h izy

R ive d e G ie r

t L a u re n t d e C h a m o u sse t

VénissieuxOullins

Caluire et Cuire

VilleurbanneLyon

Ecully

BronMeyzieu

Empriseinternet(en%)parsecteurennonalimentaire

9à137à96à74à62à4

L’emprised’internetvarieselonlesterritoiresde2.5%à12%Onconstateuneforteemprisedansletissuurbainmaisaussidansdessecteursplusruraux.

Page 17: 9ème enquête des ménages

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

gREEN MARKETLes achats de produits

bio et équitables

47% des ménages font des achats de produits bioCe chiffre est comparable à la moyenne observée en France. 13%fontdesachatsaumoinsunefoisparmois.Parmiceuxquiachètentdesproduitsbio,65%achètentdesproduitsfrais.

Produitsfrais 65%EpicerieBoissons 51%Produitsdebeauté 15%Produitsd'entretien 15%Equipementdelapersonne 2%

BoutiqueBio 13%Rayonbiograndesurface 60%Surunmarchébio 12%Auprèsd'unproducteur 12%Autres 4%

(réponsemultiple)

49% des ménages font des achats de produits équitables c’est +10 points de plus qu’en 2006 !26%desménagesfontdesachatsaumoinsunefoisparmois.

Lesachatsdeproduitséquitablesetbiologiquessefontprincipalementdanslesgrandessurfaces.Lerecoursauxgrandessurfacesestunpeumoins importantpour lesproduitsbio:pourcesdernierslesachatssefontdanslesboutiquesbio,surunmarchéouauprèsd’unproducteurpour37%dutotaldesachats.

page

15

Types de produits achetés

Types de circuits de distribution utilisés

Boutiqueéquitable 12%Grandesurface 80%Surunmarché 3%Auprèsd'associations 3%Autres 3%

Types de circuits de distribution utilisés

Page 18: 9ème enquête des ménages

LES AChATS EN CIRCUITS COURTS

Les marchés forains

Emprisedesmarchésforains EmpriseEmpriseEvolution(Evolution) 2006 2011 enpoints

Fruitsetlégumesfrais 37,6% 31% -6,6Volaillesfraiche 14,8% 16% 1,2Poissonfrais,crustacés,coquillages 14,3% 13% 8Lait,œufs 7,9% 8% 0,1Charcuterie,produitstraiteur 7,1% 8% 0,9

Lesfruitsetlégumesrestentleproduitpharedesmarchés avec 31% d’emprise mais on note unebaissesignificativedel'empriseparrapportà2006(del'ordrede6,5points)dufaitdudéveloppementdesgrandessurfacesalimentairesspécialisées.

L’emprisedesmarchésprogressesurlaviandeetlacharcuterieetlesproduitstraiteur.

L’emprise des marchés forains sur les produits ali-mentaires est devenue au fil du temps relativement modeste, de l’ordre de 7%.L’analyse des rythmes de fréquentation conduit à nuancer ce constat.Eneffetsurl’ensembledelarégion,globalement78%desconsommateursdéclarent fréquenter lesmar-chéscontre73%en2006soitunehaussede5points.L’enquêterévèleque43%desconsommateursdécla-rentfréquenterlesmarchésaumoinsunefoisparsemaine,cetauxeststableparrapportà2006.

LesconsommateursdeLyonVilleurbannefréquen-tentplussouventlesmarchés:14%lesfréquententplu-sieursfoisparsemaine,contre10%surl'ensembledesconsommateurs.36%desconsommateurs interrogéssouhaiteraientfréquenterdesmarchésdel’après-midi,ilssontplusnombreuxàLyonVilleurbanne(40%).En 2011, les marchés forains représentent un CA de 500 M€ en augmentation de 6% par rapport à la période précédente.

L’influencedesmarchésforainsn’estpashomogènedansl’espace

Dans des secteurs situés à proximité de grandsmarchésforainsdanslecentredeLyonoudeVillefranche,l’empriseexercéeparlesmarchésresteplusimpor-tantepouvantallerjusqu’à20%.

Les points forts des marchés forains en alimentaire

S a in t C h a m o n d

V il le fra n ch e su r S a ô n e

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S a in t C h a m o n d

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VénissieuxOullins

Caluire et Cuire

VilleurbanneLyon

Ecully

BronMeyzieu

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16

Figure11:Rythmesd'achatsalimentairessurlesmarchésforains

Figure10:Emprisedesmarchésforainsparproduits–pointsforts

Total LyonVilleurbanne

Premièrecouronne

Secondecouronne

Emprisedesmarchésalimentaires(en%)(pourlesproduitsalimentaires)11à217à116à74à61à4

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

JamaisPlusrarement1foisparmois2à3parmois1foisparsemaine2à3foisparsemaine

Page 19: 9ème enquête des ménages

LES AChATS EN CIRCUITS COURTS

Les achats auprès de producteurs

Emprisedesmarchésforains EmpriseEmpriseEvolution(Evolution) 2006 2011 enpoints

Fruitsetlégumesfrais 37,6% 31% -6,6Volaillesfraiche 14,8% 16% 1,2Poissonfrais,crustacés,coquillages 14,3% 13% 8Lait,œufs 7,9% 8% 0,1Charcuterie,produitstraiteur 7,1% 8% 0,9

Types de produits privilégiés

Des produits locaux 15%Desmarquesreconnues 10%Desmarquesdedistributeurs 11%Despremiersprix 10%C'estvariable 54%

47% des consommateurs font des achats alimentaires auprès d'un producteur.Lesconsommateursdelasecondecouronnelefontdansuneplusforteproportion(52%).23%lefontaumoinsunefoisparsemaine.

Globalement, ce sont les marchés qui sont le canal de distribution le plus utilisé pour faire des achats auprès d'un producteur avec 53% .

Onnotedesspécificitésenfonctiondeszonesd’habi-tation.LerecoursauxproducteurssurlesmarchésestplusfréquentpourleshabitantsdeLyonVilleurbanne.

15% des ménages déclarent privilégier les produitslocauxdansleursachatset78%privilégienttoujoursousouventlesproduitsdesaison.

Les points forts des marchés forains en alimentaire

Figure 12 Rythmedesachatsréalisésauprèsd'unproducteuren2011

Figure 13 Typesdedistributionpourlesachatsauprèsdeproducteursen2011

Fruitsetlégumes 48%Volailleouviande 22%Charcuterie,platscuisinés 17%Beurre,œufs,fromage 7%Fleurs 4%

Les produits les plus achetés auprès d’un producteur

Total LyonVilleurbanne

Premièrecouronne

Secondecouronne

Total LyonVilleurbanne

Premièrecouronne

Secondecouronne

éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATSpage

179èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

Page 20: 9ème enquête des ménages

Les moyens de transport

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18 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

LA MOBILITE DES CONSOMMATEURS Moyens de transports et pôles commerciaux

L’enquêtepermetdemesurer le tauxd’usagedesdifférentsmoyensdetransportspourfairedesachats.

La voiture reste le moyen de transport largementdominant avec 68,2% en 2011 mais son utilisationa tendance à se tasser surtout pour les achatsalimentaires:moins1,6pointautotaletmoins5pointssurl'alimentaire.C’estunetendancequisepoursuitdepuis10ans.

Parallèlement,onnoteunestabilitédelamarcheàpiedautourde18%desachatsetuneprogressionlégèredestransportsencommunde6à6,6%surlarégionlyonnaise.

LapartdestransportsencommunestplusfortesurLyonVilleurbanne.Elles’établità14%etconnaituneprogressionplusimportante:+1,4point.

Lesmodesdetransportutiliséspourfairesesachatssontdifférentsselonlestypesdepôlesfréquentés(voirdéfinitiondespôlesenannexe).

Ainsipourlapremièrefois,lacontributiondestrans-portsencommundanslaréalisationduCAdespôlesd’hypercentredevancecelledelavoiture(29,5contre27,2pourlavoiture)Lacontributiondestransportsencommunprogres-sesurles2autrestypesdeterritoiremaisdefaçonmoinsimportante.

Figure 14 évolutiondesmodesdetransportsutiliséspourfairesesachats(alimentaires+nonalimentaires)en%duCA

Figure 15 Modesdetransportutiliséspourfairesesachatsen%en2011

>

Page 21: 9ème enquête des ménages

Achats à proximité du lieu de travail

Livraison etpratiques d'achats

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

Parmi les consommateurs qui travaillent, 70% dé-clarent faire des achats à proximité de leur lieu detravailet40%aumoinsunefoisparsemaine.CettetendanceestplussensiblesurLyonVilleurbanne.

ACHATSDANSDESCOMMERCESD’ITINéRAIRES

Le commerce d'itinéraire est un phénomène plu-tôt urbain qui se pratique surtout dans les gares :44%desménagesdelarégionfontdesachatsdansdes commerces d'itinéraires, ils sont 59% sur LyonVilleurbanne.Lescommercesd’itinérairelesplusfré-quentéssontceuxquisesituentdanslesgaresavec23%d’achatssurlarégion.

UTILISATIONDESSERVICESDELIVRAISON

•20%desménagesutilisentdesservicesdelivraisonàdomicile,deretraitoudedrive•16%utilisentlalivraisonàdomicileaprèsunachatàdistance•11%utilisentlalivraisonaprèsunachatenmagasin•13%utilisentleretraitenpointrelais•10%utilisentleretraitàlaposte•5%desconsommateursutilisentledrive-ind’unegrandesurface.Cettedernièretendanceestdirectementliéeaudéveloppementdesdrivessurleterritoireetàleurzoned’implantation•55%desménagesfontleurscoursesensemainecontre13%leweek-end;32%desménagesn’ontpasdejourprécispourfaireleurscourses.Lepourcentagedeconsommateursfaisantsescourseslasemaineafortementaugmentédepuis2006:+16points.

Le moment privilégié pour faire ses courses est lamatinée(34%deréponses).Onnoteunepartimpor-tantedeconsommateurspourlesquelslemomentdescoursesestvariable(26%),cettepartaugmenteforte-mentdepuis2006(+20points)

•73%desconsommateurspassentuneoudeuxheuresparsemaineàfaireleurscourses,letempsmoyenpas-séàfairesescoursesétantde2hparsemaine.

Figure 16 Fréquentationdescommercesd'itinérairepourfairesesachatsen2011

<<

EnsemaineLesamediLedimancheC'estvariable

EnmatinéeEntre12het14hDansl'après-midiEnfindejournéeEnsoiréeC'estvariable

page

19

AucunachatdansceslieuxDansunpôledetransportsencommunDansunegareDansunestation-service

Page 22: 9ème enquête des ménages

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20 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

LES POLES COMMERCIAUX

LA hIéRARChIE DES PôLES COMMERCIAUX

Dominante centre ville classe de CA en M€ Dominante périurbain

Presqu'île/PartDieu >600

500à600 StPriestPortedesAlpesSud

RiveGauche 400à500

250à300 EcullyPérollier

200à250 GivorsGier/VillefranchePériphérie/ RD306Est/StGenis2/VénissieuxPuisoz

Croix-Rousse/Villefranchecentre/ 150à200 Caluire2

VilleurbanneGratteCiel 100à150 RD306Ouest/PortedeLyon/ VaulxenVelin7chemins/FranchevilleTaffignon/ PortedesAlpesNord

Monplaisir/Belleville de50à100 CarrédeSoie/MeyzieuPeyssilieuCraponne/Vaise/Oullins/Tassin/Caluirecentre/Tarare/Arbresle

Décinescentre/Neuville/StFons Moinsde50/GivorsVille

NousprenonsencompteleChiffred’affairesréaliséparlespôlesenproduitsalimentairesetnonalimentaires,noncomprislarestaurationetlesservices

Figure 19 évolutiondel'emprisedespôlesd'hypercentresurlarégionlyonnaise.

Lagéographiecommercialedelarégionlyonnaiseestcaractériséeparunegrandediversitédepôlescom-merciauxentermesdelocalisation,defonctionscom-mercialesoudetypologie.Ainsi,onretrouvedespôlesà dominante centre ville ou dominante périurbain, àdominantealimentaire,nonalimentaireoumixte,despôlesavecunezoned’influenceétendueoudespôlesdeproximité.

Les 3 premiers pôles commerciaux avec une zone d’influence étendue se détachent largement avec des CA supérieurs à 550 M€. Presqu’île et Part Dieu, pôles d’hypercentre, réalisent des niveaux d’activité très proches l’un de l’autre, au delà de 600 M€ et confirment leur bonne tenue. Ils conservent les 2 premières places devant le premier pôle périurbain de la région : Porte des Alpes Sud.

7,5 6,4 5,5 5,3 5,4 5,3 5,1

4,1 4,7 4,4 5,4 5,4 5,3 5,2

7,7 5,8

4,2 3,3 3,4 3,4 3,6

0

5

10

15

20

25

1980 1986 1991 1996 2001 2006 2011

Rive Gauche

Part Dieu

Presqu'île

Page 23: 9ème enquête des ménages

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

En position intermédiaire viennent des pôles réalisant un CA entre 150 et 450 millions d’euros qui exercent une attraction de bassin de vie. A l’exception de Croix Rousse, villefranche centre et Rive gauche, il s’agit d’implantations périurbaines. globalement, les pôles périurbains constitués autour d’un hypermarché voient leur CA baisser.

Lespôlesdecentrevillevoientquasimenttousleuractivitéprogressermaisréalisentdeschiffresd'affairestrèsenretraitdespôlespériurbains.Lepremierpôledecentre-villehorshypercentre,laCroixRousse,vienten12èmepositiondececlassementavecunniveaud’activitécomparableàceluidupôledeVillefranchecentre.

Enfin,ontrouvedespôlesplutôtdeproximité :Belleville,Craponne,VaiseouencoreOullins.

Legraphique(figure19)retracel’évolutiondel’emprisepourlesachatsalimentairesetnonalimentairesdes3composantesdel’hypercentrelyonnaisquesontlaPresqu’île,Part-DieuetRiveGauche.

Aprèsunefortebaisseentre1973et1991,l'emprisede l'hypercentre s'est stabilisée autour de 14% del'ensembledesachatsalimentairesetnonalimentaires.

Dansledétaill’emprisedePart-Dieus’estamélioréeaucoursdes25dernièresannéesalorsquecelledeRiveGaucheetdansunemoindremesurecelledePresqu’îles’estdétérioréeavecunenettestabilisationaucoursdes20dernièresannées.

Partantdesituationsbiendifférentes,Presqu’îleetPart-Dieusontaujourd’hui2pôlesdetaillecomparableentermesd’emprise,avecdescompositionsd’activitéunpeudifférentes.

s

Remarques

-LepôleGratteCielestdéfinienexcluantlemagasinCarrefour.

-LepôledePortedesAlpesduSudestlimitéaustrictpôleduChampduPont

-RiveGauchecomprendlesHallesdeLyon–RiveGauche=Lyon6eme+Lyon3emeenpartie+Lyon7emeenpartieentreRhôneetvoieferrée

-TassinnecomprendpasLeroyMerlin

-PortedesAlpesNordcomprendBronaéroportetBronStExupéry

-MeyzieuPeyssilieucomprendlepôleLeclercMeyzieuetDécathlon

-Tarare=TarareVille+pôlepériurbain

page

21

Page 24: 9ème enquête des ménages

page

22 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

FOCUS PRESqU’ÎLE/ PART –DIEU

Des modes de fréquentation différenciés

FOCUS PôLES DE vILLEFRANChE

Lesrythmesdefréquentationdes2pôlessontdifférents:ainsionserendplusrarementenPresqu’ilequ’àPart-Dieu:66%desménagesfréquententPresqu’île,c’estunpeupluspourPart-Dieu(71%).Néanmoins,lorsquel’onserenddanslepôlePresqu’île,c’estdefaçonplusfréquente:ainsi38%desménagesfréquententPresqu’îleaumoinsunefoisparmoiscontre30%pourPart-Dieu.Globalementlesmoyensdetransportsutiliséspourserendredansles2premierspôlesdel’hypercentresontassezsem-blablesavecuneforteutilisationdestransportsencommund’unpeumoinsde50%pourles2pôles.

Les habitants de Lyon Villeurbanne et de la premièrecouronne fréquentent plus Presqu'île que Part-Dieu, parcontreleshabitantsdelasecondecouronnefréquententpluscedernier.

Lesraisonsdefréquentationsontunpeudifférenciéesselonlespôles:diversitédesmagasins,choixdesproduitsetfaci-lités d’accès pour la Part Dieu, convivialité et diversité desmagasinspourlaPresqu’île.

Parrapportàlamoyenne,lespôlesdeVillefrancherestentlargementtributairesdelavoituremêmesilogiquementlamarcheàpiedestplusimportantedanslepôledecentrevillequedanslepôlepériurbain.Lesmotifsdefréquentationsontunpeudifférents:ainsiVillefranchecentreestfréquentépourladiversitédesesmagasinsà28%alorsqueVillefranchepé-riphérierecueilleplusderéponsespourlechoixdeproduitsetlaproximitédulieudetravail.Les2pôlesrecueillentlemêmepourcentagederéponsepourlafacilitéd’accèsetdestationnement.

Figure 20Rythmedefréquentation

comparéedespôlesPresqu'îlePart-Dieu

en2011

Figure 21ModesdetransportutiliséspourfairessesachatsàVillefranche(en%duCA)

Page 25: 9ème enquête des ménages

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

Evolution de l’emprise des différents types

de pôles sur la région lyonnaise

Entre 2006 et 2011 l’équilibre entre les différentspôlesaévolué.

L’hypercentre de Lyon Villeurbanne est stable avecuneemprisequis’établitautourde14%.OnnoteunelégèreprogressiondescentressecondairesdeLyonVilleurbanne(de4,2à4,3%).Globalement l’emprise de Lyon Villeurbanne passede24,3%à23,4%,dansuncontexteoùlepotentieldeconsommationdesazonedechalandiseprogresseassezpeu.Concernantlapremièrecouronne,lescentresvillessontstablesalorsquelespôlespériurbainsperdent1pointd’empriseparrapportà2006.MalgrélanouvelleoffreconstituéeautourdupôleCarrédeSoie,latendanceàlabaissedeleurempriseseconfirme.

Cesontlespôlesconstituésautourd’hypermarchésdetailleimportantequisubissentlabaisselaplusimportante.Les pôles périurbains de la première couronnereprésententaujourd’hui20,5%d’emprise.

Globalement,lapremièrecouronnevoitsonemprisebaisserde35,2%à34,2%.

L’offre présente dans la seconde couronne gagne0,5pointd’emprisesurtoutdufaitdel'offrediffuse,lescentresetpôlespériurbainsrestantstables.

Enfin,l’évasiondesdépenseshorszoneetlaVADaugmentede1,5pointaufildutemps.Leconsommateurestainsiplusmobile,atendanceàconsommerplusendehorsdupérimètred’enquêteetrecourtdavantageàinternet.

•PRESQU’ÎLE•PART-DIEU•PORTEDESALPESSUD•GIVORSGIERS•RD306EST•PORTEDELYON•FRANCHEVILLETAFFIGNON•VILLEFRANCHECENTRE•ECULLYPEROLLIER•VéNISSIEUXPUISOZ•VILLEURBANNEGRATTECIEL•GIVORSVILLE•CCCALUIRE2•OULLINSCENTRE•SAXE/FOCH(Lyon3/LYON6)

LES 15 POLES LES PLUS FRéqUENTéS (ordredécroissanten%descitations)

page

23

Figure 22Evolutiondel'emprisedesdifférentstypes

depôlessurlarégionlyonnaiseen%-chaquetypedepôleest

définidanslelexique

>

Page 26: 9ème enquête des ménages

LES SERVICES A LA PERSONNE

ET SERVICES A CARACTERE ARTISANAL

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24 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

Ménage/Cuisine/Repassage 50%

Coiffure/Soinsducorps/ Serviceàladépendance 25%

Garded'enfants/Soutienscolaire/Coursàdomicile 14%

Entretiendelamaison (jardinage,bricolage…) 11%

22%ontrecoursàuneentreprise21%àuneassociation54%àunemploidirect3%autres

Type de services utilisés(réponsemultiple)

Type d’organismes

Services à la personne

16%desménagesutilisentlesservicesàdomicile:

Coiffeur

OptiqueLunetterie

Institutdebeauté

Pressing

Cordonnier

231

192

45

45

10

+4%

+22%

+36%

+5%

+19%

Services à caractère artisanal

Valorisation EvolutionenMe dumarché 2006/2011

Les services du coiffeur représentent la plusgrossevalorisationavec231M€,soit233€parconsommateuretparan.Lessoinseninstitutdebeautéconnaissentlaplusforteprogressionentre2006et2011.L’optiqueetlacordonnerieontconnuégalementdeshaussesimportantes.

•50%desconsommateursontrecoursàunpressing(36%s’yrendentàpied)•86%desconsommateursontrecoursàuncoiffeur(41%s'yrendentàpied)•33%desconsommateursontrecoursàunservicedecordonnerie(37%s'yrendentàpied)•37%desconsommateursontrecoursàunsoindebeauté•63%desconsommateursontfaitappelàunopticien

Recours à un service

Page 27: 9ème enquête des ménages

LES LOISIRS MARCHANDS

Encomplémentdel’activitécommerciale,onassisteaujourd’huià un développement soutenu de l’offre en matière de loisirsmarchandsquirépondàuneréelleattentedesconsommateurs.

51%desconsommateurspratiquentaumoinsuneactivitéludiqueousportivepayante:c’est20pointsdeplusqu’ilya10ans(7èmeenquête-2001).

Onremarqueraquecertainesactivitéspeuventreprésenterdespoten-tielsdeconsommationimportants:auniveaudelarégionlyonnaiseetbeaujolaise,uneactivitépratiquéepar15%desménagesreprésenteunpotentieldeprèsde150000consommateurs.

L’activitélapluspratiquéeestlebowling.

49%desconsommateurspratiquentaumoinsuneactivitédeloisirsnoc-turnesc’est8pointsdeplusqu’en2001.Parexemple,36%desménagessesontrendusdansunbar/pubaucoursdesdeuxdernièresannées.

Le développement des loisirs nocturnes et activités ludiques ou sportives payantes

9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE éDITION2012/ PRINCIPAUXRéSULTATS

Bowling 17%Activitésnautiquespayantes 15%Fitness 13%Squash/tennis/badminton 13%Karting 9%Ecolededanseprivée 8%Accrobranche 7%Footindoor 6%Paintball 5%Murd'escalade 5%Salledejeuxvidéo 2%

Recours à des activités ludiques ou sportives payantes

Le cinéma

•31%desconsommateursdéclarentnepasêtreallésaucinémauneseulefoisaucoursde l’année écoulée c’est 4 points de plusqu’en2001.Pourles69%s’étantrendusaucinéma:•18%sontallésvoirunfilmd’artetd’essai,c’estplus10pointsparrapportàl’enquêtede2001.•13%ontutiliséunecarted’abonnement.•67%s’ysontrendusenvoiture.•16%entransportsencommun,18%àpied.

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Un outil au service des entreprises

Un outil au service des territoires

Un outil au service de l'aménagement

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26 9èmeENQUETECONSOMMATEURSDELARéGIONLYONNAISEETBEAUJOLAISE

PERSPECTIVES Une source d’informations aux multiples usages

Par sa richesse d'informations, l'enquête répond à de nombreusesquestionsquiseposentlorsdel’implantationouledéveloppementd'unpointdevente:•Provenancedelaclientèlepardéterminationdelazonedechalandise.•Evaluationd'unpotentieldedépense.•Connaissancedupartagedumarchéetidentificationdesprincipalessourcesdeconcurrence.•élémentsdevalidationd'unchiffred'affairesprévisionnel.•Profildeclientèle,niveauxdegamme.

De nombreuses collectivités poursuivent un objectif de revitalisationdeleurappareilcommercialdeproximité.Grâceauxdonnéesdel'en-quête,ilestpossible:•D'établirlebilandesforcesetfaiblessesducommercedelacommuneouduquartier.•Deconnaîtreavecprécisionl'aired'influencedespôlesdelacommune.•D'explorerpuisvaliderdespistesderedéploiementcommercial.•Derechercheruneplusgrandecomplémentaritédesactivités.

La mise en lumière par l'enquête des principales évolutions del'appareilcommercialfournituncadrederéférencepourpréparerlaplaceducommercedanslesdocumentsd'orientationoudeplanificationurbaine:•SchémaDirecteurd'UrbanismeCommercial.•SchémadeCohérenceTerritoriale,Documentd’AménagementCommercial.•PlanLocald'Urbanisme.

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LEXIQUE

MénageDe manière générale, un ménage au sens statistique du terme désigne l’ensemble des occupants d’un mêmelogementsansquecespersonnessoientnécessairementuniespardesliensdeparenté(encasdecohabitationparexemple).Unménagepeutêtrecomposéd’uneseulepersonne.

Familles de produits Pourdesraisonsdevisibilitéles51produitsontétéregroupésen4grandesfamillesdeproduits:•Alimentaire:ensembledeproduitsalimentaireshorsrestauration•Equipementdelapersonne:vêtements,chaussures•Equipementdelamaison:meubles,électroménager,lingedemaison,vaisselle,bricolage,jardinage,produitsd’entretien•Cultureloisirsdivers:maroquinerie,bijouterie,fleurs,beauté,TV,hifi,téléphonie,informatique,matérielphoto,articlesdesport(horsvêtements),jouets,livres,CD,DVD.

Dépense des ménages ou dépense commercialisable (DC)C’estlebudgetqueconsacrentlesménagesd’unezonedonnée,àl’achatdesbiensalimentairesounonalimentairesdansdescommercesdedétail,quelqu’ensoitletype(petitcommerce,marché,Internet,...).

Attraction – EmpriseIls’agitdelapartdemarchécaptéeparunpôlecommercialsurladépensedeshabitantsd’unezonegéographique(expriméeparfoisparl’abréviation%DC).Classiquement,ondistingue:-l’attractioninterne,quicorrespondàcequeleshabitantsd’unezoneachètentdanslescommercesdeleurzone.-l’évasion,quicorrespondàcequeleshabitantsd’unezoneachètentendehorsdeleurzone.Leplussouvent,attractioninterneetévasionsontexpriméesenpourcentagedeladépensecommercialisable.Uneemprisede10%signifiequesurunbudgetde100euros,10eurossontconsacrésàcettedépense.

Euros courants / Euros constantsDanslaprésentebrochure,lesvalorisationsdemarchésontfaiteseneuroscourants,c’est-à-direintégrantleseffetsdel’inflation,etrestituentdesévolutionsenvaleur.Poursuivredesévolutionsenvolume,ilconvientderetrancherleseffetsdel’inflation.Onparled’eurosconstants.Onretiendraquedanslesfamillesdeproduitsprisesencomptedansl’enquête,c’estpourlesproduitsalimentairesquel’inflationcumulées’estavéréelaplusfortesurles5dernièresannées.Onnoteraégalementqued’asseznombreusesfamillesdeproduits,commeparexemplelemultimédia,connaissentdepuisdelonguesannéesunebaisserégulièreduniveaudesprix.

Formes de vente•Petitscommerces:magasinsd’unesurfacedeventeinférieureà300m2.•Grandessurfaces:magasinsd’unesurfacedeventesupérieureouégaleà300m2(supers(<2500m2),hypers(>2500m2),magasinspopulaires,grandsmagasins,grandessurfacesspécialisées...).•Venteàdistance:venteparcorrespondancetraditionnelleetinternet.•Autresformes:achatsdirects,démarchageàdomicile...

Définitions des pôles•LyonHypercentre=sommedePresqu’île,RiveGaucheetPartDieu.•LyonCentressecondaires=sommedeCroixRousse,VilleurbanneGratteCiel,Vaise,Monplaisir,Bachut,Gerland*Centresvillesde lapremièrecouronne:Tassin, Oullins,StFons,Neuville,Caluirecentre,Craponne,Meyzieu,Décinescentre.•Pôlespériurbainsdelapremièrecouronne=sommedePortedesAlpesSud,RD306Est,VénissieuxPuisoz,Caluire2,StGenis2,RD306Ouest,PortedeLyon,EcullyPérollier,BronaéroportetBronStExupéry(PortedesAlpesNord),MeyzieuPeyssilieu,CarrédeSoie,FranchevilleTaffignonetVaulx7Chemins.•Pôlespériurbainsdelasecondecouronne:GivorsGier,Villefranchepériphérie,Beynost,ChassesurRhône,LozanneCivrieux,TararePériphérie.*Centressecondairesdelasecondecouronne:Arbresle,Belleville,VillefrancheCentre,Givorsville,TarareVille.

Les 3 grandes zonesPoursuivrel’impactsurl’aménagementduterritoiredesgrandesévolutionsducommerce,lepérimètred’enquêteestparfoisregroupéen3grandeszonesconcentriques:•Lecoeurdelarégionlyonnaise,constituédescommunesdeLyonetVilleurbanne,•Lapremièrecouronne,quicomprendlerestedelaCommunautéUrbainedeLyon(horsGivorsetGrigny)augmentéedescommunesdel’estlyonnais,•Lasecondecouronne,quicorrespondauresteduRhôneetauxdépartementslimitrophes.

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NOTES PERSONNELLES

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Principales contributions à la réalisation de l'enquête

Les partenaires

CHAMBREDECOMMERCEETD’INDUSTRIEDELYONPlacedelabourse-69289LYONCedex2Contact:Serviceurbanismecommercial

GRANDLYON20rueduLac-BP3103-69399LYONCedex03Contact:ArnaudDIF-DamienMATHURIN

CONSEILGENERALDURHONE2931coursdelaLiberté-69483LYONCEDEX03Contact:NicolasHELBERT

MAIRIEDELYONPlacedelaComédie-69205LYONCEDEX01Contact:StéphaneSAMBUIS

CHAMBREDECOMMERCEETD’INDUSTRIEDUBEAUJOLAIS317boulevardGambetta-69654VillefranchesurSaônecedexContact:CatherineAMARO

CHAMBREDEMETIERSETDEL’ARTISANATDURHONE58avenueMaréchalFoch-69453LyonCedex06Contact:MatthieuBROUSSE

SEPALSyndicatMixted’EtudesetdeProgrammationdel’AgglomérationLyonnaise4,ruedesCuirassiers-69003LYONContact:MichelleCIAVATTI

SYNDICATMIXTEDUBEAUJOLAIS172boulevardVermorel-69400VillefranchesurSaoneContact:MichelSENELET

SYNDICATMIXTEDEL’OUESTLYONNAIS25cheminduStade-69670VaugnerayContact:CatherineGUILLAUD-LAUZANNE

Les prestataires

TraitementdesdonnéesAIDObservatoire-DavidSARRAZIN-MyriamFOUREY3,avenueCondorcet-69100VilleurbanneConduitedesentretiens–saisiecodification:EDFieldFranciscoALVES202avenuedeColmar67100StrasbourgConceptiongraphiqueetfabrication:LSP-Créditsphotos:Fotolia-Xdroitsréservés

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