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. PfTx DE L'AP,USNF11E NT Toulouse Dép. Etr. Un an 44 fr. 5r> fr . ,- rr. i; mois _:t fr. 3.s fr 3 mois 12 fr. i s L= Les abonrr mear`<: -Çç1, que hoir , mois ou un an, et' e coru- mencent que du far ou du 16 le cna,l_r= mais. Les Lettres PRIX DES INSERTIONS, non affranchies ne sont pas 30 C. la ligne. reçues. PRIX DES RÉCLAMES , 60 c. la ligne. Ti Je crois devoir , monseigneur , porter à votre connaissance cette décision , afin qu'elle vous parvienne avant la distrib.n ion de votre Ordo pour l'année 1845. Agréez , monseigneur, l'assurance de ma haute considération , Le garde des sceaux, ministre de la justice et des cultes, N. 3IAP.TIN (du Nord). Ce journal parait tous les jours , excepté le mercredi. SOMMAIRE. TOULOUSE , 17 décembre : Transport par le chemin de fer des malles-poste de Paris à Orléans; chambre du commerce; conseil municipal; orgue de Saint-Nicolas; discours adressés aux princes à' Lyon. - P:vinas , 12 décembre : Conseil municipal d'Angers; affaiaes de la S(iisse. - 13 décembre : Arrivée du duc d'Amimie. - 1i 1 "embre : C< mp:gnie lit chemin de fer d'Or- léans à Bot baux. - 1)e l'Espagne parlementaire.- AFFAIRES u'zsr>ASms. - r'>.;i a& a.t rgr[v ; Une famille de !"arias(Suite) TOULOUSE, E7 décembre. Le courrier de Paris est arrivé ce malin à quatre heures. L'abais- sement de la température fait espérer l'arrivée régulière de tous les courriers. Par ordre de M. le ministre des finances, l'administration des postes vient de conclure avec la compagnie du chemin de fer d'Orléans un traité pour le transport de trois malles par le chemin de fer. Le service régulier commencera à partir du ter janvier prochain. hier, a eu lieu le renouvellement du tiers des membres de la chambre de commerce. Nous avons déj.a dit que les membres sor- tants étaient i'MM. Viguerie , Cibiel , Conferon , Lacroix et Four- cade. Ce dernier seul pouvait être réélu , les quatre. autres ayant été nommés successivement deux fois. Trente- cinq votants ont pris part a cette opération; les membres élus sont : M.V. iiezu ahié , Loubers , Vallès , Fourcade et Ramet. M. le préfet qui a pr rle l'assemblée électorale convoquée pour la nominarion des membres de la chambre de commerce a fait en pré en!:c de cette assemblée, la remise de, médailles obtenues à la dernière expoitiou par des fabricants de Toulouse qui n'étaient pas p, c-unIs à la séance royale, dans laquelle les récompenses Bilent distribuées. Ces fabricans sont : 3i M. i'ouques et Arnoux , L>yerte-< apel, 3latheret Virebent. M. le préfet a adressé une circulaire à MM. les maires , afin que dans le courant du mois de janvier pruhain, ils s'occupent , con- formément aux lois des 22 mars 1831 et t9 avril 1832, de la révi- sion annuelle des contrôle, de ia garde nationale et du tableau com- munal desgardes nationaux mobilisables. M. le ministre des cultes a adressé aux archevêques et aux évêques du royaume la circulaire suivante Monseigneur , L'un de vos collègues dans l'épiscopat vient de me demander si en 1845 , l'Ascension et la féte du roi tombant le même jour , ces deux solennités devaient être célébrées concurremment. Je me suis empressé de répondre an prélat que rien ne paraissait s'opposer à ce qu'il cri fût ainsi.h'Asceusion étant une fête majeure, l'office pro- pre à cette féerie sera célébrée ; mais en même temps , toutes le cérémonies usitées pour la fête du Roi, et que n'excluerait point celle (le l'Ascension , seront faites ; les prières d'usage devront être chantées , et les invitations ordinaires seront adressées aux autorités civiles. Feuilleton du doarual de Toulouse du 17 décembre. 111 'JAU111114 3`11 h1fial (Suite). En arrivant à Marseille, mon père ne me laissa, pour ainsi dire, pas le temps de me reconnaitre. Il me fit faire tant de visites, il m'environna de tant de distractions, que j'en fus d'abord tout étourdi; mais une sorte de fatigue s'ensuivit bientôt, et tout eu ayant l'air de m'y prêter encore, j'étais au fond, dévoré de mélan- colie et d'ennui. Le souvenir tic Julie tic causait un douloureux , am u per- attendrissement, une sourde irritation; je lui en voulais de nos clic sur une table , le cou tendu et tâchant de s'accrocher aux bar- adieux, d'avoir pris si résotuement son parti de notre séparation; reaux de cette lucarne, élevée de dix pieds au-de-sus du sol. j'eusse voulu pouvoir être heureux loin d'elle, puisqu'elle était ! - C'est une femme très-comme il faut, reprit-il imperturbable- tranquille et consolée d i e mo . Ce fut ainsi que je tâchais de briser au fond de mon coeur l'idole que j'avais tant adorée, et que j'es- sayais (le réduire une passion, dont j'avais fait un moment dépendre mon bonheur et mon avenir, aux proportions mesquines d'un amour ordinaire. Nous habitions un des hôtels de la Canebière , et je me liai avec une famille anglaise qui y était descendue presque en même temps que nous. C'etateut ,legs s'en; riches et fort répandus dans le monde où ils reparaissaient lots le, hiver:, après use promenade en Suisse ou aux Pyrénées qui durait toujours six mois, ni plus ni moins. Vingt années de séjour sur le continent avaient francisé William Neal ; il n'avait d'anglais que sa tournure tout d'une pièce et l'habi- tude de parler entre les dents. Sa sceur , miss Anna Neai , était une de ces vieilles filles intrépides qui ont courageusement arboré leurs quarante ans , et qui feraient seules leur tour d'Europe sous la 3ripje sauvegarde de leurs cheveux gris, de leurs bésicles et de leur CONSEIL IWUNICIPAL. Séance extraordinaire du 14 décembre. Sur la proposition de M. le maire, le conseil adhère à l'estima- tion contradictoire qui a eu lieu afin de parvenir à l'acquisition de la maison Colotnès, pour l'alignement du côté de la place du Capitole parallèle à cet c i 1cc, et à t'ar.ytu, lion d'un terrais appartenant an sieur Pujol, pour la construction d'un entrepôt des douanes , sur les bords (lu Canal, au faubourg Saint-Etienne. La maison Colomès est évaluée à la ommo de 42,4001fr., ci sera payée partie suries fonds libres de 1844 et partie sur le crédit des alignements. Le terrain Pujol est estimé 21,200 fr. , dont le paiement sera imputé sur ;es fonds libres de t 844. Oiereprend le budget de 18-15. Le conseil arrête letrai enflant du receveur municipal à la somme de 8,889 fr. 20 c, et le dixième sur le produit de l'octroi revenant an trésor, à la somme de 99,624 fr. 40 c. Il porte au chapitre des dépenses extraordinaires un crédit de 809 fr. pour les intérêts des cautionnements fournis par les en- 1repre leurs de travaux, et porte à 70,313 fr. 3 c. le crédit pour les alignements. Il alloue également des secours à des anciens portiers de ville savoir : au sieur Magenties, 200 fr. ; au sieur Capella, 150 fr. , et au sieur Albert, 150 fr. Enfin , les recettes ordinaires de. Les recettes extraordinaires à I sont fixées à la somme 1,392,504' 47° 3,0004 00° Total, 1,395,504' 47° Les dépenses ordinaires à 1,201,464' 31° Les dépenses extraordinaires à 194,040' 16° To,a1, 1,395,5044 47°ci 1,395,504'470 D'où il résulte qu'il y a balance cuire les recettes et les dé- penses. La conseil, avant de voter sur l'ensemble, a émis le viceu , Id que le rollége royal de Toulouse soit élevé au rang des collèges de première classe ; 2° que la garde nationale soit réorganisée, et 3° enfin, que les tours destinés à recevôtr les enfants trouvés ou aban- donnés, soient rétablis. C'est aujourd'hui que doit être appelée devant la cour d'assises l'affaire de la Gazette du Languedoc. Un incendie a eu lieu dans la nuit de samedi au dimanche , au domicile de M. Jalabert . médecin , rue de la Fonderie. Il s'est perdu pour une valeur assez considérable de mobilier, de linge et d'effets ; (les secours donnés à propos ont arrêté les suites de cet incendie qui menaçait de devenir très-grave. Un très-bel orgue avait été commandé par la fabrique de l'église Saint-Nicolas à la maison f)aublaine , de Paris. Cet orgue est ter- miné , et nous en avons entendu les premiers essais avant-hier di- manche , 15 décembre. Nous voyons avec un plaisir inexprimable la noble émulation qui anime M.M. les curés et les fabriques de nos paroisses pour doter , , vertu nouvelle leurs églises de ces instrument, dont la vaste dimension des formes I cette terre n'est point une terre étran ère Sans bli e , g . ou er la patri la force des sons et le caractère grandiose et plein de majesté, sont i que vous venez de quitter, vous trouverez dans la France une pa- les seuls signes de l'emploi ma nifi ue au uel il t d d i i é i i à Î g q q s son est n e a ve, qu s. tr opt déj vous regarde comme un de ses enfants le plaid écossais. fous les soirs nous prenions le thé chez elle ; (lu thé de caravane préparé par une Anglaise , c'était rare au temps de l'Empire'. Un jour William Neal me dit sans préambule, et la bouche en- core un peu plus serrée que de coutume r - Mon cher, je suis très-amoureux. - Amoureux , vous t Eh ! comment cela vous est-il venu ? -En regardant du matin au soir une jolie femme qui ne doute seulement pais de mon amour. - Mais où donc la voyez-vous ? Li,s Annonr.es et Avis' 9d doitity t l-t'relui t,) s'ilie et se parent d'asas.ce. 1ON S' AKONN ÉEAIT à&310 iN4 rue St-Rd ne 46 A TouLO1$ . Chez les Libraires 'as. des Messageries et Directeurs de Postes-7, Crass LEJOLLIVET ET C° IUi)#CTLDBS PE Office-Correspondance . Place de la Bourse , 5 A PARIS. Déjà l'année dernière nous avons eu à féliciter la paroisse Saint- Jérôme de l'orgue qu'elle a fait construire par W NI. Cavaillé-Col ., nous exprimâmes à cette époque toute notre admiration pour ce bel instrument. Aujourd'hui nous serions injustes si nous ne nous em- pressions de rendre un pareil tribut d'éloges à celui que MM. Dau- blaine viennent de placer à l'église Saint-Nicolas. Nous avons entendu cet orgue au service divin de la grand'- liesse, et quoique l'artiste qui le jouait, se trouvàt restreint dans son exécn'ton par le caractère de l'office, nous n'en avons pas moins remarqué les splendides ressources de cet instrument. Le plein jeu est d'une grande puissance et d'une belle égalité; les jeux de cor anglais, flûte, clarinette ont une qualité de son des plus remar- quables; seulement les jeux de hauthois et de voix humaine nous ont parti avoir besoin d'être revus par le facteur, de même que le jeu des pédales qui sou.; a semblé un peu lourd ; mais ces observa- tions sont de très peu d'importance et noirs devons féliciter haute- ment la paroisse Saint-Nicolas, sur l'instrument dont elle vient de faire l'acquisition. Cet instrument est digne de cette église, qui est belle , décorée avec goût, et à laquelle il ne manque plus que des vitraux,de couleur pour présenter un ensemble parfait. M. Lefebure %Velly, le jeune et brillant organiste de Saint- Roch, devait toucher l'orgue de Saint-Nicolas, le 15 décembre, jour de la fête patronale; mais n'ayant pu quitter Paris pour cette époque, la réception de l'instrument est remise au mois de ja ivier prochain; alors dans une séance ad {soc, M. Lefehure nous le fera entendre, et nous serons plus à même d'apprécier ses belles qua- lités. En l'absence de 31. Lcfebure-Welly , M. Becquié a touché l'or- gue pendant le service divin. Cet artiste s'est acquitté de sa tâche avec un véritable talent ; il a su combiner les différents sons avec tact et savoir ; ses mélodies étaient du meilleur effet : nous citerons particulièrent celle de l'Offertoire , pleine de vigueur et (le bonnes modulations ; celle de la Communion , empreinte d'un sentiment des plus mélancoliques et des plus religieux , et un,chant de voix humaine à la bénédiction , d'un effet saisissant. Noirs ne terminerons point sans adresser des éloges à M. Delor, l'architecte chargé de la construction et du décor du buffet. Ces pe- tites-colonnettes , ces ogives , au milieu desquelles viennent se pla- cer tous ces brillants tuyaux , ces rosaces , ces Unes sculptures , ces flèches lé ;ères qui en couronnent la partie supérieure, sont d'un ra- vissant e let , et font de ce petit monument un. modèle de goût et de style. L. D8 BRUCQ. Lyon, 12 décembre Parmi les discours adressés au prince, noxs avons net suivants : Discours de el. Terme, maire de Lyon. Monseigneur et Madame la duchesse, Le conseil municipal tic la ville de Lyon vient vous offrir l'hommage de son profond respect et ses bien sincères félicita- tions. Il y a peu de temps, Monseigneur, que le conseil vous adressait, au nom de la patrie entière, ses remercîments pour les services que vous lui avez rendus sur la terre africaine Depu is cette époque, vous avez acquis de nouveaux titres à notre reconnaissance, et au- jourd'hui, en resserrant une ancienne alliance, vous avez songé i auss au pays, et nos pas seulément à la félicité du foyer domesti- que. Les flots de la Méditerranée vous ont été favorables, Monsei- gneur : sur les rives rte cette mer qui baigne à la fois l'Algérie et Parthénope, vous avez trouvé la gloire et le bonheur ! Pour vous, madame la duchesse, qui allez ajouter aux vertus ' d une auguste famille déjà la vôtre l'éclat d'une présenter ainsi , ce ne serait pas convenable ; madame Olivier nau- rait qu'à se clouter.... C'est une dame très-comme ii faut , vous dis-je , et elle pourrait trouver mauvais que j'osasse donner un bal à son intenlion. C'est pourtant d'une galanterie très-raffinée ce que vous faites- là e.t les femmes se laissent prendre volontiers à ces laçons d'agir romanesques. Bonne chance , mon cher William. Utie fois que j'eus entamé ce rôle de confident , il m'en fallut subir toutes les charges. William Neal me faisait faire parfois , avec lui , une faction de deux heures dans le jardin, seulement dans l'espoir d'entrevoir la dame de ses pensées à une fenêtre qui ne s'ouvrait jamais. Nous montions vingt fois par jour l'escalier où il l'avait deux fois saluée ; mais on eût dit qu'elle mettait autant de soin à se cacher que nous d'empressement à tâcher de l'apercevoir. Au bout de quinze jours je ne l'avais pas encore entrevue ; William Neal grimpait inutilement a la lucarne de son cabinet , la terrasse restait déserte , les fenêtre, fermées. Cependant je fis une remar- que qui ranima fort l'espoir de William. Chaque fois que nous étions dans le jardin , les jalousies du balcon restaient inexorable- ment baissées ; mais souvent il me sembla qu'une ombre passait derrière les lames obliques, et qu'une main furtivement avancée leur imprimait une légère oscillation. L'avant-veille du bai , William vint tout désolé me raconter que miss Anna Neal s'étant présentée chez madame Olivier, la femme de chambre lui avait dit , avec mille excuses, que sa maitresse était malade , et qu'elle ne pouvait recevoir personne. Cela avait tout l'air d'un prétexte, et je m'en fàchais comme si ce désappointement m'eût personnellement regardé. - Vous êtes un fou, dis-je à William ; je vous demande un pr a ce que cela signifie de faire ainsi le pied de grue pour une femme qui ne s'en doute peut-être pas ? Ceci est de l'obstination, et vous allez vous rendre ridicule; il faut renoncer à cette invisible mada- se - Sur la petite terrasse de l'hôtel , par la lucarne de mon cabinet. Je me pris à rire car je me figurais aussitôt Willi Ne f ment; elle est veuve, elle s'appelle madame Olivier. J'ai été aux renseignements. On m'a dit qu'elle ne recevait personne , qu'elle ne connaissait ici amie qui vive : elle doit s'ennuyer extrêmement et cela me donne beaucoup d'espoir. Ne fût-ce que pour employer sa soirée, elle ne refusera pas l'invitation de miss Anna , elle vien- dra au bal.... Ce n'est pas Maladroit de ma part d'avoir décidé nia seeur à réunir pour ce bal toutes les personnes qu'elle cognait , de près ou de loin. Les étrangers qui se trouvent dans l'hôtel out été priés en masse , et madame Olivier a reçu ce matin sa lettre d'in- vitation. Il n'y avait pas d'autre moyen de l'aborder. C'est bien imaginé : qu'en dites-vous ? - Pourvu qu'elle vienne. - Certainement qu'elle viendra; miss Anna ira lui faire une visite pour l'y engager. - Et vous l'accompagnerez. - 'ion pas, diable ! non pas. Il ne faut pas aller si vite. Me Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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. PfTxDE L'AP,USNF11E NT

Toulouse Dép. Etr.Un an 44 fr. 5r> fr . ,- rr.i; mois _:t fr. 3.s fr3 mois 12 fr. i s L=

Les abonrr mear`<:-Çç1, que hoir ,

mois ou un an, et' e coru-mencent que du far ou du 16le cna,l_r= mais.

Les Lettres

PRIX DES INSERTIONS, non affranchies ne sont pas30 C. la ligne. reçues.

PRIX DES RÉCLAMES ,60 c. la ligne.

Ti

Je crois devoir , monseigneur , porter à votre connaissance cettedécision , afin qu'elle vous parvienne avant la distrib.n ion de votreOrdo pour l'année 1845.

Agréez , monseigneur, l'assurance de ma haute considération ,Le garde des sceaux, ministre de la justice et des cultes,

N. 3IAP.TIN (du Nord).

Ce journal parait tous les jours , excepté le mercredi.

SOMMAIRE.TOULOUSE , 17 décembre : Transport par le chemin de fer

des malles-poste de Paris à Orléans; chambre du commerce;conseil municipal; orgue de Saint-Nicolas; discours adressés aux

princes à' Lyon. - P:vinas , 12 décembre : Conseil municipald'Angers; affaiaes de la S(iisse. - 13 décembre : Arrivée du ducd'Amimie. - 1i 1 "embre : C< mp:gnie lit chemin de fer d'Or-léans à Bot baux. - 1)e l'Espagne parlementaire.- AFFAIRESu'zsr>ASms. - r'>.;i a& a.t rgr[v ; Une famille de !"arias(Suite)

TOULOUSE, E7 décembre.

Le courrier de Paris est arrivé ce malin à quatre heures. L'abais-sement de la température fait espérer l'arrivée régulière de tousles courriers.

Par ordre de M. le ministre des finances, l'administration despostes vient de conclure avec la compagnie du chemin de ferd'Orléans un traité pour le transport de trois malles par le cheminde fer. Le service régulier commencera à partir du ter janvierprochain.

hier, a eu lieu le renouvellement du tiers des membres de lachambre de commerce. Nous avons déj.a dit que les membres sor-tants étaient i'MM. Viguerie , Cibiel , Conferon , Lacroix et Four-cade. Ce dernier seul pouvait être réélu , les quatre. autres ayantété nommés successivement deux fois.

Trente- cinq votants ont pris part a cette opération; les membresélus sont : M.V. iiezu ahié , Loubers , Vallès , Fourcade etRamet.

M. le préfet qui a pr rle l'assemblée électorale convoquée pourla nominarion des membres de la chambre de commerce a faiten pré en!:c de cette assemblée, la remise de, médailles obtenuesà la dernière expoitiou par des fabricants de Toulouse qui n'étaientpas p, c-unIs à la séance royale, dans laquelle les récompensesBilent distribuées. Ces fabricans sont : 3i M. i'ouques et Arnoux ,L>yerte-< apel, 3latheret Virebent.

M. le préfet a adressé une circulaire à MM. les maires , afin quedans le courant du mois de janvier pruhain, ils s'occupent , con-formément aux lois des 22 mars 1831 et t9 avril 1832, de la révi-sion annuelle des contrôle, de ia garde nationale et du tableau com-munal desgardes nationaux mobilisables.

M. le ministre des cultes a adressé aux archevêques et auxévêques du royaume la circulaire suivante

Monseigneur ,L'un de vos collègues dans l'épiscopat vient de me demander si

en 1845 , l'Ascension et la féte du roi tombant le même jour , cesdeux solennités devaient être célébrées concurremment. Je me suisempressé de répondre an prélat que rien ne paraissait s'opposer àce qu'il cri fût ainsi.h'Asceusion étant une fête majeure, l'office pro-pre à cette féerie sera célébrée ; mais en même temps , toutes lecérémonies usitées pour la fête du Roi, et que n'excluerait pointcelle (le l'Ascension , seront faites ; les prières d'usage devront êtrechantées , et les invitations ordinaires seront adressées aux autoritésciviles.

Feuilleton du doarual de Toulouse du 17 décembre.

111 'JAU1111143`11 h1fial

(Suite).

En arrivant à Marseille, mon père ne me laissa, pour ainsi dire,pas le temps de me reconnaitre. Il me fit faire tant de visites, ilm'environna de tant de distractions, que j'en fus d'abord toutétourdi; mais une sorte de fatigue s'ensuivit bientôt, et tout euayant l'air de m'y prêter encore, j'étais au fond, dévoré de mélan-colie et d'ennui. Le souvenir tic Julie tic causait un douloureux , am u per-attendrissement, une sourde irritation; je lui en voulais de nos clic sur une table , le cou tendu et tâchant de s'accrocher aux bar-adieux, d'avoir pris si résotuement son parti de notre séparation; reaux de cette lucarne, élevée de dix pieds au-de-sus du sol.j'eusse voulu pouvoir être heureux loin d'elle, puisqu'elle était

!- C'est une femme très-comme il faut, reprit-il imperturbable-

tranquille et consolée d ie mo . Ce fut ainsi que je tâchais de briserau fond de mon coeur l'idole que j'avais tant adorée, et que j'es-sayais (le réduire une passion, dont j'avais fait un moment dépendremon bonheur et mon avenir, aux proportions mesquines d'unamour ordinaire.

Nous habitions un des hôtels de la Canebière , et je me liai avecune famille anglaise qui y était descendue presque en même tempsque nous. C'etateut ,legs s'en; riches et fort répandus dans le mondeoù ils reparaissaient lots le, hiver:, après use promenade en Suisseou aux Pyrénées qui durait toujours six mois, ni plus ni moins.Vingt années de séjour sur le continent avaient francisé WilliamNeal ; il n'avait d'anglais que sa tournure tout d'une pièce et l'habi-tude de parler entre les dents. Sa sceur , miss Anna Neai , était unede ces vieilles filles intrépides qui ont courageusement arboré leursquarante ans , et qui feraient seules leur tour d'Europe sous la3ripje sauvegarde de leurs cheveux gris, de leurs bésicles et de leur

CONSEIL IWUNICIPAL.Séance extraordinaire du 14 décembre.

Sur la proposition de M. le maire, le conseil adhère à l'estima-tion contradictoire qui a eu lieu afin de parvenir à l'acquisition de lamaison Colotnès, pour l'alignement du côté de la place du Capitoleparallèle à cet c i 1cc, et à t'ar.ytu, lion d'un terrais appartenant ansieur Pujol, pour la construction d'un entrepôt des douanes

, surles bords (lu Canal, au faubourg Saint-Etienne. La maison Colomèsest évaluée à la ommo de 42,4001fr., ci sera payée partie suriesfonds libres de 1844 et partie sur le crédit des alignements. Leterrain Pujol est estimé 21,200 fr. , dont le paiement sera imputésur ;es fonds libres de t 844.

Oiereprend le budget de 18-15.Le conseil arrête letrai enflant du receveur municipal à la somme

de 8,889 fr. 20 c, et le dixième sur le produit de l'octroi revenantan trésor, à la somme de 99,624 fr. 40 c.

Il porte au chapitre des dépenses extraordinaires un créditde 809 fr. pour les intérêts des cautionnements fournis par les en-1repre leurs de travaux, et porte à 70,313 fr. 3 c. le crédit pourles alignements.

Il alloue également des secours à des anciens portiers de villesavoir : au sieur Magenties, 200 fr. ; au sieur Capella, 150 fr. ,et au sieur Albert, 150 fr.

Enfin,

les recettes ordinaires

de.

Les recettes extraordinaires à

I

sont fixées à la somme1,392,504' 47°

3,0004 00°

Total, 1,395,504' 47°Les dépenses ordinaires à 1,201,464' 31°Les dépenses extraordinaires à 194,040' 16°

To,a1, 1,395,5044 47°ci 1,395,504'470D'où il résulte qu'il y a balance cuire les recettes et les dé-

penses.La conseil, avant de voter sur l'ensemble, a émis le viceu , Id

que le rollége royal de Toulouse soit élevé au rang des collèges depremière classe ; 2° que la garde nationale soit réorganisée, et 3°enfin, que les tours destinés à recevôtr les enfants trouvés ou aban-donnés, soient rétablis.

C'est aujourd'hui que doit être appelée devant la cour d'assisesl'affaire de la Gazette du Languedoc.

Un incendie a eu lieu dans la nuit de samedi au dimanche , audomicile de M. Jalabert . médecin , rue de la Fonderie. Il s'estperdu pour une valeur assez considérable de mobilier, de linge etd'effets ; (les secours donnés à propos ont arrêté les suites de cetincendie qui menaçait de devenir très-grave.

Un très-bel orgue avait été commandé par la fabrique de l'égliseSaint-Nicolas à la maison f)aublaine , de Paris. Cet orgue est ter-miné , et nous en avons entendu les premiers essais avant-hier di-manche , 15 décembre.

Nous voyons avec un plaisir inexprimable la noble émulation quianime M.M. les curés et les fabriques de nos paroisses pour doter , , vertu nouvelleleurs églises de ces instrument, dont la vaste dimension des formes I cette terre n'est point une terre étran ère Sans bli e, g . ou er la patrila force des sons et le caractère grandiose et plein de majesté, sont i que vous venez de quitter, vous trouverez dans la France une pa-les seuls signes de l'emploi ma nifi ue au uel il t d d ii é i i àÎg q q s son est n e a ve, qus. tr opt déj vous regarde comme un de ses enfants le

plaid écossais. fous les soirs nous prenions le thé chez elle ; (lu théde caravane préparé par une Anglaise , c'était rare au temps del'Empire'.

Un jour William Neal me dit sans préambule, et la bouche en-core un peu plus serrée que de coutume r

- Mon cher, je suis très-amoureux.- Amoureux , vous t Eh ! comment cela vous est-il venu ?-En regardant du matin au soir une jolie femme qui ne

doute seulement pais de mon amour.- Mais où donc la voyez-vous ?

Li,s Annonr.es et Avis'9d doitity t l-t'relui t,) s'ilie

et se parent d'asas.ce.

1ON S' AKONN

ÉEAIT à&310 iN4rue St-Rd ne 46

A TouLO1$ .

Chez les Libraires 'as.des Messageries

et Directeurs de Postes-7,

Crass LEJOLLIVET ET C°IUi)#CTLDBS PE

Office-Correspondance .Place de la Bourse , 5

A PARIS.

Déjà l'année dernière nous avons eu à féliciter la paroisse Saint-Jérôme de l'orgue qu'elle a fait construire par W NI. Cavaillé-Col .,nous exprimâmes à cette époque toute notre admiration pour ce belinstrument. Aujourd'hui nous serions injustes si nous ne nous em-pressions de rendre un pareil tribut d'éloges à celui que MM. Dau-blaine viennent de placer à l'église Saint-Nicolas.

Nous avons entendu cet orgue au service divin de la grand'-liesse, et quoique l'artiste qui le jouait, se trouvàt restreint dansson exécn'ton par le caractère de l'office, nous n'en avons pas moinsremarqué les splendides ressources de cet instrument. Le pleinjeu est d'une grande puissance et d'une belle égalité; les jeux decor anglais, flûte, clarinette ont une qualité de son des plus remar-quables; seulement les jeux de hauthois et de voix humaine nousont parti avoir besoin d'être revus par le facteur, de même que lejeu des pédales qui sou.; a semblé un peu lourd ; mais ces observa-tions sont de très peu d'importance et noirs devons féliciter haute-ment la paroisse Saint-Nicolas, sur l'instrument dont elle vient defaire l'acquisition. Cet instrument est digne de cette église, qui estbelle , décorée avec goût, et à laquelle il ne manque plus que desvitraux,de couleur pour présenter un ensemble parfait.

M. Lefebure %Velly, le jeune et brillant organiste de Saint-Roch, devait toucher l'orgue de Saint-Nicolas, le 15 décembre,jour de la fête patronale; mais n'ayant pu quitter Paris pour cetteépoque, la réception de l'instrument est remise au mois de ja ivierprochain; alors dans une séance ad {soc, M. Lefehure nous le feraentendre, et nous serons plus à même d'apprécier ses belles qua-lités.

En l'absence de 31. Lcfebure-Welly , M. Becquié a touché l'or-gue pendant le service divin. Cet artiste s'est acquitté de sa tâcheavec un véritable talent ; il a su combiner les différents sons avectact et savoir ; ses mélodies étaient du meilleur effet : nous citeronsparticulièrent celle de l'Offertoire , pleine de vigueur et (le bonnesmodulations ; celle de la Communion , empreinte d'un sentimentdes plus mélancoliques et des plus religieux , et un,chant de voixhumaine à la bénédiction , d'un effet saisissant.

Noirs ne terminerons point sans adresser des éloges à M. Delor,l'architecte chargé de la construction et du décor du buffet. Ces pe-tites-colonnettes , ces ogives , au milieu desquelles viennent se pla-cer tous ces brillants tuyaux , ces rosaces , ces Unes sculptures , cesflèches lé ;ères qui en couronnent la partie supérieure, sont d'un ra-vissant e let , et font de ce petit monument un. modèle de goût et destyle.

L. D8 BRUCQ.

Lyon, 12 décembreParmi les discours adressés au prince, noxs avons net

suivants :

Discours de el. Terme, maire de Lyon.

Monseigneur et Madame la duchesse,Le conseil municipal tic la ville de Lyon vient vous offrir

l'hommage de son profond respect et ses bien sincères félicita-tions.

Il y a peu de temps, Monseigneur, que le conseil vous adressait,au nom de la patrie entière, ses remercîments pour les services quevous lui avez rendus sur la terre africaine Depu is cette époque,vous avez acquis de nouveaux titres à notre reconnaissance, et au-jourd'hui, en resserrant une ancienne alliance, vous avez songé

iauss au pays, et nos pas seulément à la félicité du foyer domesti-que. Les flots de la Méditerranée vous ont été favorables, Monsei-gneur : sur les rives rte cette mer qui baigne à la fois l'Algérie etParthénope, vous avez trouvé la gloire et le bonheur !

Pour vous, madame la duchesse, qui allez ajouter aux vertus'd une auguste famille déjà la vôtre l'éclat d'une

présenter ainsi , ce ne serait pas convenable ; madame Olivier nau-rait qu'à se clouter.... C'est une dame très-comme ii faut

, vousdis-je , et elle pourrait trouver mauvais que j'osasse donner un balà son intenlion.

C'est pourtant d'une galanterie très-raffinée ce que vous faites-là e.t les femmes se laissent prendre volontiers à ces laçons d'agirromanesques. Bonne chance , mon cher William.

Utie fois que j'eus entamé ce rôle de confident , il m'en fallutsubir toutes les charges. William Neal me faisait faire parfois , aveclui , une faction de deux heures dans le jardin, seulement dansl'espoir d'entrevoir la dame de ses pensées à une fenêtre qui nes'ouvrait jamais. Nous montions vingt fois par jour l'escalier où ill'avait deux fois saluée ; mais on eût dit qu'elle mettait autant desoin à se cacher que nous d'empressement à tâcher de l'apercevoir.Au bout de quinze jours je ne l'avais pas encore entrevue ; WilliamNeal grimpait inutilement a la lucarne de son cabinet , la terrasserestait déserte , les fenêtre, fermées. Cependant je fis une remar-que qui ranima fort l'espoir de William. Chaque

fois que nousétions dans le jardin , les jalousies du balcon restaient inexorable-ment baissées ; mais souvent il me sembla qu'une ombre passaitderrière les lames obliques, et qu'une main furtivement avancéeleur imprimait une légère oscillation.

L'avant-veille du bai , William vint tout désolé me raconter quemiss Anna Neal s'étant présentée chezmadame Olivier, la femmede chambre lui avait dit , avec mille excuses, que sa maitresse était

malade , et qu'elle ne pouvait recevoir personne. Cela avait toutl'air d'un prétexte, et je m'en fàchais comme si ce désappointementm'eût personnellement regardé.- Vous êtes un fou, dis-je à William

; je vous demande un pr ace que cela signifie de faire ainsi le pied de grue pour une femmequi ne s'en doute peut-être pas ? Ceci est de l'obstination, et vousallez vous rendre ridicule; il faut renoncer à cette invisible mada-

se

- Sur la petite terrasse de l'hôtel , par la lucarne de moncabinet.

Je me pris à rire car je me figurais aussitôt Willi Ne f

ment; elle est veuve, elle s'appelle madame Olivier. J'ai été auxrenseignements. On m'a dit qu'elle ne recevait personne , qu'ellene connaissait ici amie qui vive : elle doit s'ennuyer extrêmementet cela me donne beaucoup d'espoir. Ne fût-ce que pour employersa soirée, elle ne refusera pas l'invitation de miss Anna

, elle vien-dra au bal.... Ce n'est pas Maladroit de ma part d'avoir décidé niaseeur à réunir pour ce bal toutes les personnes qu'elle cognait , deprès ou de loin. Les étrangers qui se trouvent dans l'hôtel out étépriés en masse , et madame Olivier a reçu ce matin sa lettre d'in-vitation. Il n'y avait pas d'autre moyen de l'aborder. C'est bienimaginé : qu'en dites-vous ?

- Pourvu qu'elle vienne.- Certainement qu'elle viendra; miss Anna ira lui faire une

visite pour l'y engager.- Et vous l'accompagnerez.- 'ion pas, diable ! non pas. Il ne faut pas aller si vite. Me

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plus chers, puflr?tic votre nom s'unit à celui d'un de ses fils les plus J 'habileté de son génie; une autre mère, qu'une légitime admira-nobles et les pies aimés fion proclame un ange terrestre' une autre famille qui se distingue-

rait encore entre toutes, par son exemplaire union, par ses vertusLe prince a répondu« J'ai été heureux, monsieur le maire et M il . les membres du

Pri'.ées, lots-mème qu'elle n'en rehausserait pas le prix par l'éclatdan diadème.

conseil municipal, que voire aimableirvitation nie permit d'aine-p Allez, Madame, Si j'ose parler de la sorte à Votre A tissev r t,. loi finira vair à enir arrivée

v le 1l à en retourra ez tbl non ,vos no es destinces; edans sa nouvelle patrie, cette ville si nationale où l'on a le coeur sila

français et sigénpreux C'est un excellent terrain pour apprendregraves et toutefois libres études, laissez-noas jeter une fleur sur

ceçaisetc

et à aimer la France. Je tenais ersomtellemeritappoi-rendre votre passage et invoquer les présages les plus heureux sur un ave-

P nir lié désormais à celui de votre nouvelle patrie.mème à vous remercier nori-seulement des félicitations que vousvoulez bien nous apporter en ce jour à ma femme et à moi ; mais - Dans la journée de l'arrivée de Leurs Altesses Royales le due

aussi de l'airnabi.e accueil que vos concitoyens m'ontfait, il y a tiois et la duchesse d'Aumate, une partition musicale composée expresseans, lorsque j'avais l'honneur de ramener en France un brave ré- ment à Lyon, à l'occasion de leur mariage, et due au talent de Mgiment. Prosper Sain d'Arod compositeur spécial de musique religieuse à

Paris et maitre de chapelle honoraire du roi de Sardaigne, leur aLe prince a répondu à M. le recteur de l'académie Lyon : été présentée. Il est probable que c'est le premier ouvrage de ce

'Al. le recteur , élevé sur les bancs de l Université et reconnaissant genre-qui ait été effort à LL_ A.A. RR. depuis leur entrée en r rancede l'éducation que je lui dois , je me vois toujours avec un vif plat, et leur mariage, et c'est à Paris qu'aura lieu prochainement l'exé-

flou legaremcnt insuturc Vu- 1 .-y y- us ie sachent sien , eusseuls seront responsables devant leurs concitoyens des conséquencesd'un refus de concours général et systématique qui blesse égalementle droit et la raison.

Que peut faire le pouvoir central ? Se renfermer dans son droitafin de prterver de toute atteinte la prérogative royale; la centrali-sa:ion administrative , les règles constitutionnelles , afin de ne paslaisse,créer un précédent funeste; lequel , à un jour donné , pour-rait servir de justification aux anarchistes qui prétendraient s'em-

à

parer des administrations municipales t C est ce qu il fait.Que peut faite M. le maire d'Angers ? Prêter au pouvoir central

le concours de son énergique volonté et de sou dévouement éprouvé, ten restant avec une fermeté inébranlable à un poste où il donnel'exemple d'une résistance courageuse à des prétentions illégales ?C'ess ce qu'il fait. 1

- On lit dans le Journal des Débats :La résolution prise dans ces derniers temps par le gouvernement

e plusieurs fragments de cette cenvre. de Lucerne d'admettre les jésuites dans le canton et de les autori-,sensible à l'accueil que vous voulez bien me faire , et je vous re- ter à fonder des maisons d'éducation, a déterminé une réaction ra-tnercie des félicitaüarr que vues flous pistez à ma femme et à mit: - -

, dicale qui vient d'éclater en scènes de désordre et d'insurrection.au noie de l'Académi d Le e yon . t T% .1% lm ire «Zr. ,_u

K;rern'dr, au ,resta nt - , r-m n dG tes rida "al)aarn,vrte

C..,a 3L.. , pq

-- l.l., 3làl. le roi et la reine des Belges sont attendus demainMonseigneur, au château des Tuileries. LL. AA. Rit. le prince et la princesse de

Le eotiseii des prud'hommes , organe des fabricants et des ou- Saxe-Cobourg-Gotha y sont attendus après-demain. LL. M .M. ,vriers de cette ville, est heureux d'apporter ses hommages à un ainsi que LL. AA. RR. viennent assister à la réception de S. A. R.iflust c prince que la France chérit , et à une princesse dont la ylme la duchesse d'Aumale dans sa nouvelle famille.grace et la i.onté rehaussent encore l'éclat de la plus haute et de laplus noble origine. -- S. A. R. M. le prince de Joinville est arrivé an palais des

jic prince valeureux qui s et i:nmartati é sur le sol afri- 'Tuileries , ce matin à 9 heures.

aaiii, çu cou luit irtr- frère à la victoire et 3:lont la sagesse M. le duc de Montpensier est fixé eu ce moment au châteausu taari ie. Censiaut,t.c , a conquis l'adsaai.eatienj et l'amour des

do Vincemies.Français.Les Lyonnais aiment la gloire ct ont besoin de la paix. Ils sont -- Aujourd'hui , à une heure , le conseil des ministres s'est

fiers des lauriers dont votre front est ombragé et reconnaissants de réuni aux Tuileries , sous la présidence du roi.ce que vous avez fait pour assurer à nos nouvelles provinces une é' ex-étt t lsmitéi rétines est convoquLil de consea ,ouse co- ,derablesécurité.

Paisse V. A. R. conserver un bienveillant souvenir aux classes de t,aordinairement pour demain veiadredi.

cette laborieuse cité ; et si à l'avertir vous étés appelé à exainirier - M. Soultrait receveur-général du département de la Loiredes questions indti3trietles , daignez , iiionseignear , accorder vitre est nommé receveur-général du département des Vosges , en rempuissant patronage aux principes commerciaux qui nous seront fa- placement de M. de Si-Martin , démissionnaire.

rand nombre setdonne - Un journal annonce que M. Auguste Blanqui vient d'êtretionatous

oui occur

e leiti lusg

ombre ,I oivriq p g amnistié.au pays la plus grande sommesde richesse et de prospérité.Et vous illustre princesse , qui appartenez à une famille depuis D'un autre côté , M. Atigusle Blanqui , dans une lettre qu'il

long-temps aimée des Français , daignez agréer les vieux que nous adressé à un autre journal , déclare qu'il proteste contre cette grâceformons pour que V. A. R. trouve dans sa nouvelle patrie , où elle et qu'il la repousse,est reçue avec tant de plaisir , tout le bonheur dont elle est digne.Daignez aussi , Mme la duchesse , porter au roi l'assurance de votre On lit dans le Journal de 1Yfaine-et-Loire du 10 dé-respectueux attachement , età la reine l'expression;de notre amour cembreet de notre profonde vénération. l,e budget ordinaire de 1845, non voté par le conseil 'municipal

Ces sentiments exprimés par une princesse bien aimée seront plus d'Angers, a'été réglé d'office, conformément à l'article 39 de la loidoux et plus conformes à la pensée des Lyonnais. du 18 juillet 1837, par ordonnance royale. Mais un certain nom-

Discours de l'abbé Paz'y, président de la, société d'éducation. bre de crédits, destinés à assurer des services publics très essentielsou à secourir des infortunes très respectables, n'ont pu être com-

Monseigneur, pris dans ce budget réglé d'office, attendu leur caractère absolu deLa société dont j'ai l'honneur de mettre à vo3 pieds l'hommage dépenses facultatives. Ces diliérents crédits s'élèvent à la somme

est heureuse de gabier dans VV. AA. Rit. l'idée qu'elle poursuit énorme de cent quarante-deux mille francs. Les plus importantsde [otite l'activité de ses efforts. d'entre eux soit ceux qui concernent la bibliothèques, les musées,

A leurs yeux " Monseigneur, c'est l'éducation et l'éducation le Jardin des Plantes, la police municipale, la, garde nationale, lechrétienne qui fait l'homme. service des pompes , le service du culte, les salles d'asile, les bu-

Le regard de l'intelligence, c'est elle qui l'ouvre et l'éclaire ; la reaux de bienfaisance et les ateiiers de charité.flamme du coeur, c'est elle qui l'éveille, l'épure, lui trace sa route » Ainsi, alors que irons sommes menacés d'un hiver très-riet la fait remonter ju<qu'àsi source divine; l'énergie de la volonté, goitreux, alors qu'il faudrait accroître les subventions munici--c'est elle qui la féconde en l'exercantlpar une forte discipline et la pales eh faveur des classes indigentes et laborieuses , elles sontmoralise en lui donnant pour mobile la religion, la conscience et la supprimées , elles disparaissent complètement du budget de laloi. ville.

Uniquement appliquée à la discussion des saines théories,édu- » Il y a enfin, en dehors du budget ordinaire, d'importantescatrices, noire société n'en étudié pas moins en dehors et au - dessus affaires qui restent en souffrance,, notamment celle du dépôt de re-leurs précieux résultats. monte, dont la construction pourrait venir en aide à la classe

Vouée par amour et par choix à la culture des générations ouvrière, en donnant du travail à un grand nombre d'arti-naissantes, notre société ne se reporte pas moins instin-tivement sans.vers ces hautes alliances qui se perpétuent et s'associe par des vieux » Voilà le douloureux tableau des résultats de la lutte incons-à toutes les espérances qu'elles font traître. titutionnelle engagée par la majorité du conseil municipal d'An-

Etrangère à la politique et à l'agitation des combats, elle n'cri gers contre l'autorité royale.su^.t pas moins de la pensée les princes valeureux qui, aprés le doux » Il y a certes là pour elle ample matière à réflexion et motifavais ferme noviciat du toit paternel, après les luttes et les triom- sérieux de retour dans les voies de la sagesse et de la raison, du

On sait déjà que des troubles avaient eu lieu à Willisau , pe-' ftu

ville à six lieues de Lucerne. On prévoyait que des scènessemblables se représenteraient dans le chef-lieu. En effet le 8 dé-cembre, une patrouille qui parcourait les rues a rencoutré unetroupe armée ; des coups lie fusils ont été échangés , et plusieurssoldats ont été blessés. Le gouvernement a pris immédiatement desmesures; l' lîttel-de Ville a été barricadé, et des arrestations ontété faites. On disait que des volontaires d'Argovie , de Berne, deSoleure et de Pâle-Campagne étaient en marche pour venir ausecours des insurgés ; mais ifs n'auront pu arriver à temps , carl'insurrection, commet cée le matin, était réprimée le soir. Lesinsurgés, n'ayant pas d'artillerie, ont été forcés de battre en retraiteaprès avoir tenté une attaque infructueuse sur l'arsenal. On annonceque le gouvernement (le Lucerne a néanmoins demandé des ren-forts air canions d'Uri,Schwitz, Unterwaldeu et Zurich. Le conseilexécutif a convoqué le Grand-Conseil pour le 11.

On écrit de Bâle , le 9 décembre :Dans peu de jours le siége du directoire fédéral et de la diète sera

transféré pour deux arts de Lucerne à Zurich. Comme à l'ordinaire,le simple fait de ce déplacement opérera un changement importantdans la politique générale de la Suisse. On peut dès ce moment lerésumer en quelques mots : le parti ultramontain réactionnaire es-suiera un échec notable , même dans les cantons où il domine au-jourd'hui le pouvoir, comme à Fribourg , dans le Valais et à Lu-cerne. D'autre part, la position que va recouvrer un canton essen-tiellement allemand , soumis plus que tout autre à l'influence poli-tique , religieuse et littéraire de l'Allemagne , dont la civilisationest plutôt germanique que suisse , augmentera dans la confédéra-lion l'ascendant du parti allemand. Nous ne tarderons pas à voir re-mettre sur le tapis le projet favori de la Suisse orientale, celui d'unealliance douanière avec l'Allemagne , ou , ce qui serait pire, d'unZollwerein helvétique dont Zurich , devenu canton directeur, au-rait l'initiative , avec l'avantage d'eu poser les bases et d'en formu-ler la rédaction dans le sens de son" intérêt privé. Le nouveau Vo-fort ne parait d'ailleurs songer à soulever de sovi chef aucune deces questions politiques irritantes telles que celles - oe la révision dupacte fédéral , de la centralisation complète de la force armée , etautres. questions pareilles , qui ont depuis quelques années agité etiié l Sidvsausse.Les Zurichois, peuple éminemment positif et pela disposé à se '

passionner pour des questions de politique théorique ont essen-tetternent,eri vue la même prospérité de leurs manufactures et deleur commerce d'exportation.

Au total , il est à présumer que le directorat de Zurich ne serasignalé par aucune grande crise politique, à moins cependant quela ligue de Lucerne, infidèle à son programme, rte vienne à pren-dre l'offensive ou à vouloir se détacher violemment de ,la Confédé-ration. Dans cette dernière hypothèse encore, il y aurait plus à at-tendre de la sagesse et de l'esprit conciliant du Vorort zurichoisque de l'humeur guerroyante qui domine dans les conseils des deuxautres états directeurs.

Le Valais vient de donner son adhésion officielle à la confé-rence de Lucerne et à tous ses actes antérieurs. Les districts catho-liques du Freye-Aemnter (Argovie) ont été dès l'origine représen-tés dans cette coalition.»

T'ne. pacifiques mais chèrement disputés des écoles, s'en vont, en bon sens et du boit droit. - PARIS 13 décembre.joir d'audace, compléter tout d'un coup et faire sanctionner par il est temps encore. Demain M. le maire d'Angers soumettra au

la victoire leur éducation de bravoure et d liérôisme. conseil municipal différentes propositions de crédits: à affecter aux Ilier soir, M. le duc et Mme la duchesse d'Aumale sont arrivésMadame, que la part de Votre Altesse est grande et belle! A dépenses facultatives qui ont dû être rejetées du budget obligatoire. à Paris. M. le préfet de la.Seine, les principales autorités du (lé-

voire blanche couronne d'épouse viennent s'enlacer les lauriers Ceux-là même qui ontlait le mal peuvent facilement le réparer, parlement , ainsi que M. l'ambassadeur de Naples étaient allésd'on royal époux. La France avec amour vous ouvre sort sein; Ils n'ont qu'à voter séparément les allocations qu'ils ont ajournées, au-devant de LL. AA. RR.votre place est marquée aux premiers degrés du premier trône en masse. C'est leur devoir. L'accompliront-ils ? Noirs rie savons. A sa d escente de voiture, la jeune duchesse d'Aumale a été re_de l' niveas; un autre t -ce star ri '. ii'1 uni é.r..a i urone par Mais s'ils persistent dans leur illégale opposition à une administra- eue avec la plus vive effusion, par la famille royale, qui était en'

me 0 luter. "Figurez-vous qu'elle est partie, que vou, sic ta rever- pelait. je passa, la main sur rites yeux , pensant ètre abuse par une mords d'avoir outragé de mes susceptibilités injustes, de messoup-ué ' i ' 'rez jamais, et oubliez-ta. illusion , une ressemblance étrange ; mais quand elle se releva ,

- Je crois qne c'est ce que j'ai de mieux à faire , me répondit quand je la vis marcher , je n'eus aucun docte ; cette femme ,piteusement éar'illiam. c'était J ulie....

Le soir, au thé, miss Anna nous dit : Je crains bien rue noirs - Eh bien ! me dit William, maintenant que vous l'avez vue,n'ayons pas après-demain madame Olivier ; c'est une personne hier) trouverez-vous que je suis un grand fou si je vous avoue qu'il neoriginale; elle passe sa vie assise derrière Jes pe-Àcmies à regarder tiendra qu'à elle de devenir lady Neal ?ceux nui vont et viennent dans la cour de 1 hôte,, c'est là tout son - Ah ! m'écriai- jg vous oseriezamuseur ent, ioute sa distraction; la nuit cite veilla, et parfoison l'a vue descendre dans le jarriin pour ne remonter chez elle qu'aujour. C'est comme un oiseau de nuit jamais elle rie voit te so-

leil.- Je l'ai aperçue hier , dit mon père ; j'avais sonné de très-

bonne heure pour qu'on m'ouvrit mes fenêtres, et comme personneues,,n...rie venait, je ., . Alors j'aisuis c-m Yri balcon'i`rt. e<iau lob ton

un: famine qui m'a parti belle et taille jeune. Elle s'est levée aussi-tôt et a regagné lentement sa porte_ Elle était seule.

- Voilà qui ne ressemble à rien ! lit William toit pensif.- Cela ressemble aux manies d'une folle, dis-je dédaigneuse-

meut.Nous non s séparàrtes fort tard, et avant de remonter chez moi

j'entrai (laits la chambre de William pour prendre un livre : tari-dis que je parcourais les rayons de sa bibliothèque, il alla dans lecabinet. -

- Venez, me cria-t-il doucement; venez, elle est là.J'hésitai, car il me sembla que nous élimas tous deux bien ridi-

cules; puis la curio-,ite me gagnant , je me hissai à grand'peinejusqu'à la Incarne, et je regardai en bas. La terrasse attenant à unpetit corps de logis séparé, s avancaii sur une cour ;ér,eure nue,femme était accoudée sur la balustrade ; la lune nous montrait sonvisageet ses blauclhes mains ; sa riche chevelure flottait défaite parl'humidité de la nuit. Je la considérai un moment d'un regard stu-

- Eh mais , pourquoi pas? me répondit-il étonné puisqu'elleest veuve et que j'en suis amoureux ?

Le lendemain je trouvai un prétexte pour rester , tandis queWiiliani et mon père sortaient ensemble, et j'envoyai un des gensde l'hôtel à madame Olivier avec un billet cacheté-qui ne contehait que mon nom : Léonce Debray. ;

Un moment après je montai.Jolie m'attendait debout , mon billet encore à la main. Elle

était pâlie et tremblante , et quand je m'avançai vers elle, ses yeuxse détournèrent de moi, ses genoux fléchirent , elle s'appuya airdossier d'un fauteuil sans avoir la force de faire un pas. Irrité d'untel accueil , poursuivi de je ne sais quels doutes, je lui dis;-froi-.dement .

- Quelle imprudence !A ce mot cruel , la triste victime baissa. la tète et me dit d'une

voix éteinte :- C'est vrai , mais je n'ai pu résister au désir de vous suivre. Je

voulais rester cachée ici près de vous, j'espérais que vous n'en sau-riez rien. Que Dieu nie garde de troubler jamais votre tranquillité.A présent , je m'en irai , et personne au monde ne saura qui jesui et ce que je serai devenue.

Les sentiments que je tâchais d'étouffer depuis deux mois se ra-vivèrent tout à coup. Cette résignation, ces larmes me touchèrent aucoeur ; encore une fois je me sentis aimé, j'éprouvai up. poignant rc-

avildont je ncons, cet être soumis et dévo s pas cessé d être l uni-que amour. Comme autrefois, je me mis aux genoux de Julie, je lu-dis que je voulais vivre pour,etle, et je jurai qu'aucune puissanceihumaine ne saurait nous séparer. Elle m'éeoutaavec un sombre at-tendrissement, ses larmes tombaient sur nos mains unies, une sin-gulière exaltation animait ses yeux d'un bleu si calme ; elle se tai-sait, dominée par une violente émotion, et ne me répondait que parde muets regards. Rnfin , elle me dit d'une voix faible et pro-fonde:

ç

4--Vous m'aimez toujours, je vous ai retrouvé, ne fût-ce que pour t

lus dst' b h 'pc e onun jour, une heure seulement,e eur que je n enespérais encore. Léonce, je suis ventre jusqu'au seuil de ce mondéoù il m'est défendu de, vous suivre; la porte en est ouverte devantmoi.

Elle prit la lettre de mus Anna Neal et la mit sous mes yens.Ecoutez, continua-t-elle après un silence, si vous vouliez, j'accep-

terais cette invitation; une nuit, toute une nuit, je prendrais place àvotre côté, je marcherais appuyée sur votre bras, heureuse et fièrede votre protection. Ce bonheur tant envié n'était dore pas impossi-

0ble, ce rêve petit se réaliser.. N'ayez pas peur, Léonce, rien ne noustrahira. Qu'i pourrait me reconnaître ici?Cé terrible sceau derépro- I!,\ballon et dignominie n est pas empreint sur mon froit. Qu'une fois,une seule fois, il me soit permis de vous suivre au milieu de cemonde où je vais vous laisser.

- Oui , lui répondis-je épouvanté, oui : mais après , quellescraintes effroyables t Croyez-vous pouvoir rester inconnue à cedmonde evant lequel vous aurez une fois comparu? Il vous poursui-vra de son attention , il voudra savoir qui vous êtes. Qui sait ? Onosera pçutt-élre s'en informer directement et alors que ré andrez- Àvous à ceux qui vous feront cette formidable question ?

pr

1111e sourit avec une expression indéfinissable , et me ténondfr

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fièrement réunie au bas du grand escalier des Tuileries, Le Roi Ajoutons que des entrepreneurs du crédit et de l'habileté de M 1l.

et la Reine des Belges étaient présens. M. je ministre des affaires Mackenzie et Brassey sont une garantie pour la compagnie que leslesétrangères et plusieurs de ses collègues assistaient aussi à cette

touchante entrevue.Il y a eu au château un grand dîner de cent cinquante couverts

dans la galerie de Diane. Les Tuileries étincelaient de lumières.LL AA. RR. sont arrivées à Paris par un convoi spécial du che-

min de fer de Corbeil. Elles ont été reçues à la gare par M. leprésident du conseil d'administration , entouré de plusieurs de sescollègues.

- Par ordonnance royale en date du 12 décembre, ont été nom-més à la cour des comptes , savoir

Aux fonctions de conseiller-maître : M. Picard , conseiller réfé-rendaire de 11, classe , en remplacement de M. Buffault , admis àfaire valoir ses droits à la retraite , et nommé conseiller maître ho-noraire.

Aux fonctions de conseiller référendaire de Ire classe : MM. Tro-gnon et Vial , conseillers référendaires de 2e classe , en remplace-ment de MM. Picard , nommé conseiller maître , et de Coiherydécédé.

Aux fonctions de conseiller rt'férendaire de 2e classe : MM. Du-breuil , aspirant , secrétaire en chef du parquet , et Peyre , député.en remplacement de MM. Trognon et Vial , nommés de ir- classe

;AO-Ut, ELLES DE LA GRÈCL.

Le Sud publie les nouvelles suivantes clé la, GrèceAthènes , 20 novembre.

Une forte crise s'est déclarée ici au moment du départ du derniercourrier, et cri a cru un instant qu'elle allait avoir des conséquencessérieuses. La nomination de M. Grivas à l'inspection générale del'armée, premier grade militaire en Grèce-; la promotion annon-cée du fameux général Griziotis ; l'intervention du ministère pourfaire admettre comme députés les hommes les plus dangereux , à

la place de gens honnêtes légalement élus , tout cela avait déjàassez vivement indisposé contre M. Coletti (car ce sont ses amis ouprotégés que l'on introduit à sa demande dans la chambre), lorsquela question relative aux élections d'Hydra fut soulevée, et que l'ontrpprit que l'on intriguait pour faire annuler les élections de Syraafin de nommer NI. Christidès...,1I. Christidès , entendez-vous ?...tétait plus qu'il n'en fallait pour soulever un mécontentement gé-néral et l'indignation publique était à son comble. La chambrealors s'est ravisée , et , remarquant qu'on l'entrainait trop loin , ellea commencé à entrer en défiance

Tel était l'état des choses le jour où devait être discutée laquestion relative aux élections d'Hydra. Ce jour-là , les députésattendirent en vain leur président. On vint leur annoncer qu'il étaitretenu par le premier ministre, qui , ayant à coeur de faire annulerles élections d'Hydra au moyen d'une commission d'enquête , neput obtenir que l'on s'entendit sur le choix du personnel de laditecommission. Les députés se séparèrent mécontents. Le lendemainchose semblable eut lieu pour le_mëme motif, et les députés s'irri-tèrent tout-à-fait ci] voyant qu'on s'obstinait à vouloir faire de lachambre un instrument d'illégalité.

Les nouvelles des provinces sont depuis quelques jours assez ras -surantes. Le brigandage est vigoureusement poursuivi, et plusieursbrigands ont été arrêtés.

Par suite de-la nomination du'général Grivas au poste éminent

d'inspecteur-général de l'armée à la place du général Church, cetancien philhellène, qui a fait tant de sacrifices pour la cause grec-que , vient de se démettre de tous ses emplois militaires, et n'aconservé que son titre de sénateur.

r4nrs, 14 novemmbre.

Le 3 010 est à 85 fr. 30 c.Le5010est à 121 fr.50c.Les actions de la banque sont à 3,977 fr. 50 e.L'actif espagnol a été coté à 33.

- On assure que la compagnie du chemin de fer d'Orléans àBordeaux a passé un forfait avec MM. Mackenzie et Brassey pourla totalité des travaux à exécuter sur la ligne d'Orléans à Bordeaux,et pour la fourniture du matériel nécessaire à son exploitation,moyennant la somme de 6l millions 857,443 fr. Si on se rappelleque le rapport de M. Dufaure ne portait pas à moins de 70 mil-lions le capital nécessaire pour pourvoir à toutes les dépenses à lacharge de la compagnie qui aurait la concession de cette lignedans les conditions de la loi de 1842, et qu'une des compagniesqui sciait présentée cri concurrence avec la société adjudicataire,avais cru devoir même se former au capital de 75 millions, on nepeut s'empêcher de reconnaître que le résultat du fortaitjdù auxefforts de la compagnie adjudicataire , est vraiment remarqua-ble.

tranquillement :- Fiez-vous à moi , je sais comment échapper à leur curio-

sité.- Hélas! je n'aurai de repos que quand nous serons encore aux

grottes ? Ne désirez-vous pas y retourner , Julie ?Elle fit un signe iffrrrnatif , et répondit en nie serrant les

mains :- Oui , bientôt.Je la quittai. D'un moment à l'autre mon père pouvait rentrer, et

celle visite ne devait être sue de personne ; quel Prétexte aurai-jedonné ? Tout le reste du jour , tout le lendemain , j'eus sur lesbras Villiam .Neal qui me poursuivit de ses confidences. Enfinl'heure du bal arriva.

Miss Anna Neal avait voulu ouvrir avec éclat la saison d'hiver;rien n'était oublié pour que cette première fête fût gaie et bril-lante. La grande salle de l'hôte[ était tendue en blanc , avec (lestrophées entre chaque panneau. Il y avait profusion de lumières ,de fleurs , de parfums , c'était un coup d'oetl éblouissant. Avantdix heures , trois cents personnes étaient déjà arrivées. Je me tenaitavec William près de la porte ; il était suffoqué de dépit et d'impa-tience. Quand onze heures sonnèrent , il me dit :

- C'en est fait , elle ne viendra pas. Allons jouer , cela me dis-traira peut-être.

Je pensai qu'au moment de venir , le courage avait manqué àJulie, et, par une bizarrerie inconcevable, je lui en voulus de n'a-voir. pas osé accomplir cette rééolutionqui"m'avait tant épouvanté.J'allai m'asseoir à une table de bouillotte. Au bout d'un quart-d'heure, William Neal vint à moi tout rayonnant , et file dit àl'oreille':

- Elle est là !Quand je rentrai dans la salle de bal, je vis Julie assise près de

miss Anna Neal. J'avais tremblé de la trouver timide et embarrassée;

travaux seront exécutés dans de iornes conditions, et que tonsengagements (lu forfait seront tiguureu_ernert accomplis.

On dit qu'aux termes du traite, MM. Siackeuzie et 4rassey s'en-gagent à livrer à la compagnie, pour être mise iarmed,aiement encirculation, la section d'Orléans à Tours, pour le 2eC août Pro-Chain.

- Un volontaire argovien qui avait fait partie de l'exilé ationcontre Lucerne, écrit d'Arau à fa date du 10 décembre, que pres-que tous les volontaires, au nombre de 800, sont rie retour harassésde fatigue, et mécontents de n'avoir presque rencond:é aucun appuiau milieu des populations qu'us ou, parcourues.

il y a eu, en effet, un engagement sérieux au pont de I'Emmcà une demi-lieue de Lucerne, et, de part et d'autre, Plusieurs l t;éset blessés ; les volontaires auraient pu forcer le passage, mais unevoyant aucune troupe lucernoise se joindre à eux, iis se soue initiéset ont manqué être coupés par un btitaillon.

DE L'ESPAGNE PARLEME,NTAiRE (t).Les discussions du congres espagnol nous ont révélé jusqu'à pré- ;

sent la politique générale du ministère modéré , et nous ont servià retracer la physionomie de deux élé.neuts eue la société cri Espa-gne , qui sont le clergé et l'aristocratie.

Le principal organe des doctrines du gouvernement, M.binez de la Rosa , éloigné de tous les partis extrêmes, s'est plu àrestituer à la noblesse de son pays ses véritables états de services ,et nous avons vu avec quelle mesure il avait ramené dans les lirai-tes de la vérité historique les partisans d'tin lit;cralisme excessif'.Cependant quelque bicnveiba:nt qu'ait pu être sou langage cri fa-veur de la noblesse , dans la question de l'irér édité du sénat , -M. leministre des atfairea étrangères n'+itait point eu déca::cord avec lessentiments du congrès. Plus il rendait justice au passé glorieux dela noblesse , plus il se sentait fondé à eu régler les droits à venir,d'après les nouveaux intérêts titi pays C'est ce qui a été fait.

Le principe de l'hérédité des membres composant le sénat avaitété présenté dans le préambule de la constitution comme pouvantfournir des garanties de stabilité et d'ordre peut- le gouvernement.Mais, en consacrant ce principe dans la loi fondamentale , on s'im-posait la nécessité de rétablir les majorats. Un sénat héréditaireet saris majorais , une aristocratie sans des revenus assurés ç'eût'été en Espagne urne institution incomplète et impossible ; et , d'unautre côté , créer de nouveaux majorats c'était frapper au coeur lanation qui avait presque unanimement applaudi à leur abolition ,parce qu'ils donnaient naissance à un système abusif de main-mortepour les propriétés et d'inégalités blessantes pour les familles. Leprincipe de l'hérédité sénatoriale a donc cédé, malgré la pétitionadressée au congrès par la Grandesse qui sollicitait le triomphe dece privilége, en se fondant sur ses anciens services. Toutefois , lediscours de M. Martinez de la Rosa , eut réponse à M. Douoso Cor-tès, a eu le remarquable avantage d'expliquer le vote du congrès ,en sorte que ce vote ne méconrnait point les services de l'aristocra-tie espagnole, et prouve seulement l'importance que les idées libé-rales ajoutent aux mérites personnels , puisque ce n'est qu'en vertude pareils mérites que la noblesse pourra être appelée par le roi àdevenir une noblesse de gouvernement.

La bourgeoisie ue pouvait manquer d'avoir son tour dans cetterevue des forces politiques de l'Espagne et elle a été digne-ment saluée par les attaques hautaines du parti absolutiste., M. Te-jada a cru voir dans les opinions du congrès, et notamment dans lerefus de l'hérédité sénatoriale, titi systèrnede coacessions(langereusesenvers les classes moyennes, Classes inhabiles, d'après l'honorabledéputé, à se diriger elles-mêmes, et auxquelles on devrait plutôtre-tirer que concéder de l'influence sur les choses publiques.

Il nous semble qu'en raisonnant de la sorbe, .bit Tejada est tombérlans une double erreur; d'abord, cri ce aue le congrès fait deslois générales et non Pas des concessions, et que d'ailleurs aucuneconcession particulière et favoral;le à la inésocratie ne découle del'établissement d'un sénat non héréditaire. ï n se refusant à rettouve-ler l'ancien système des majorats, le congrès a été conseillé dans sadétermination aussi Lien par l'intérêt des familles nobles que parcelui des autres familles. Le congrès a voulu conserver une deslois les plus nécessaires au progrès de l'Espagne : la lai qui a for-mellement aboli tes majorats afin de mobiliser en quelque sorte lesLiens immeubles, de multiplier les transactions et d'activer l'i 1us-

trie ; la loi qui a émancipé tes enf.,nts d'un même père de la dumi-nation du frère aîné qui, seul puisant et seul riche, les tenait -sorssa main pauvres et dépendants. Voilà des principes de liberté et deconservation, voilà des actes qui, loin de tomber sous la censure de

(1)Voir le numéro du 10 décembre.

M. Tejada, répondent à la fois aux ultr<s-progressistes qui accusentle Congrès et le tninistèrc de r ciiou despotique, et aux absolutis-les dut crient 2, la désorgar'sisa.rvrt.

fia Tejada nue nous paraît pas uaicux Lsncié lorsqu'il attaque l'in-h b dote prétendre des classes iiioyennes, car le seul fait de leur un-fiucnce répond à ses reproches.

M. le ministre ides at dt'res étrangères l'a dit avec une haute raison:on ne concè+.te rieur aux classes i ioyen:ies; ce qu'elles ont obtenu etec qu'elles pos,èt, tut ste ,imita poi+ti elles l'ont vaillammentconquis. Le pouvoir social tic soctroie pas ; il est le fruit lent et sûrdu travail , ne I i:r itisrrie et d'une progressive influence; or , cepouvoir, social , et le pouvoir politique qui en est la suite, les classesbouc geoises ont con;urne sept calta ans à l'acquérir, et à s'aclieminer,avec leurs solides épargne, de labeur et de rcorisiiération , du fonddes chétives communes jusqu'au sein des grandes cortès. Si les hom-mes aLsolutistes couuamneut ce progrès comme anarchique fautl'accueillir, au contraire, au nonr de l'lsisloire et de la politique mo-derne , comme un des plus respectables et plus purs développ e-inents du peuple espagnol. Encore urne lois, les droits dont la Len -geoisie est investie par la constitution espagnole ne sont pas desdroits improvisés, et Pah-,oiutisme non moins que l'aristocratie de-vraient , ce sesuhte, être les premiers à s'cn ressouvenir.

C'est, en eilitt , à des bourgeois que le grand roi Ferdinand confiaen 1474 le soin de réprimer les exactions des nobles , en autorisantla confrérie mur:icipate et judiciaire de-la Santa Hermandad. C'estvers la même époque que les châteaux des nobles forent détruits enGalice sous une m me impulsioiu , tandis que de nouveaux che-valiers étaient créés dans le peuple par Fe: r: ieuttd et tenaient têterésolument aux seigneurs révoltés tic la Catalo ue. Déjà , comme!lit Guizot l'a fait remarquer dans ses travaux historiques, le peu-ples'était suffi à lui-même. en 1370 et 1373, dans les cortès deCastille , où les nobles et le clergé n'avaient pas été appelés. EnCastille, les députés des villes disposaient d'une haute ininence.Lorsque, à la mort deJeanl ïer, ou nomma. un conseil de régencepour gouverner pendant la minorité de son fils , Mariana rapporteque les représentants de la bourgeoisie étaient en nombre égal dansle conseil avec les nobles, et qu'ils étaient investis des mêmes pou-voirs que les grands de l'ordre et les Prélats.

D'après Robertson, mille part en Europe les communes n'étaientplus puissantes qu'en Espagnte et ne jouissaient de plus d'immunités.Ces immunités avaient été cor cédées Par les rois en retour des sali-aides que fournissaient les villes. Ln temps de paix, elles étaient seu-les chargées de l'cntr'ef,en des troupes nécessaires pour la sûretépublique, et continuaient à bien mériter du roi et ',des popula-tions, comme au temps de la guerre des Maures. On comprendquelle vaste importance les villes avaient dû acquérir, cri ces péril-leuses coujnnctures à raison de leur utilité et de leurs ressources.Les châteaux-forts des nobles n'avaient pas pu tenir contre lesarmées arabes ; les Espagnols n'y trouvaient pas de refuge ; et ilsaccouraient de toutes parts vers les villes où ils travaillaient à ladéfense corntnuire de leur nationalité et de leurs rois. Aussi quandils purent croire que-ce vieil attachement à leurs libertés et à la mo-narchie était oublié du souverain ; quand Charles-Quint, dont laprincipale habileté était dirigée vers les affaires extérieures, essayade les plier trop rudement à urge vin ente unité , ces communerosinsurges so,rtinrcnt une lutte mortelle et mirent le royaume enpéril. L'héroïque Padilla y perdit la vie ; mais l'oeuvre de l'unitéespagnole échappait encore aux mains du puissant empereur ; et,pins tard, Philippe Il ne l'accomplit qu'au moyen de sages réformeset avec de justes tempéraments.

Ces combats et ces anciens services sont l'honneur des villes del'Espagne, et puisque les services fout les droits, il est surprenantque l'organe du parti absolutiste, dans le congrès, n'ait pas mieuxcompris l'origine du pouvoir politique des classes bourgeoises. Cepouvoir était préexistant aux dernières révolutions ; et M. Martinezde la Rosa a eu raison rie dire que les révolu fions se sont bornées àle révéler et que la constitution actuelle se borne à le reconnaître,

Quand on veut sincèrement le progrès tranquille de la nation es-pagnole, on doit féliciter le congrès et le ministère de leurs doc-trines libérales et trio lérées. L'application de ces doctrines est con-venablement appropriée aux besoins politiques de l'Espagne.D'un côté , elles consacrent , au nom de la royauté, les libertésconstitutionnelles (le la nation, et, de l'autre côté,avec le concoursde la représentation nationale, elles consolident la royauté. Ainsi, àpeine la majorité du congrès avait-elle adopté l'opinion du cabi-net sur le rôle respectif des classes moyennes et des classes nobles,que le Titre V I de la constitution a provoqué les manifestations mo-narchiques de l'assemblée.

La constitution de 1837 avait exprimé dans trois articles princi-paux uu défiance outrageante contre les personnes royales. Cestrois art.,.cs ont été changés. L'un, concernant le mariage du souve-rain, prescrivait l'autorisation préalable ries cortès, autorisationqui dorait, eirolormrl.e or une loi'. Eciale L'autre ire ermeüair P p tau souverain de s ab ewer du royaume que sous la même condi-lion. Le troisième enterait la régence aux mains des parents lesplus rapprochés du roi mineur, et transportait aux assemblées légis-

le premier regard que je jetai sur elle me rassura . calme, sourian-te, maîtresse d'elfe-même, il semblait qu'elle eût passé sa vie armilieu de ce monde qu'elle abordait pour la première fois. Ellepâlit pourtant à ma vue ; mais aussitôt revenue de son trouble , ellese tourna pour saluer mon père, qui lui présentait William Neal.Tous les yeux la suivaient : qu'elle était belle entre toutes ces fem-mes si belles et si parées ! Les plis tram ptrrents d'une robe (lemousseline des ]rades l'environnaient comme d'trn nuage sous lequeléclatait la suave blancheur de ses épaules, chastement voilées. Sablonde et soyeuse chevelure, relevée err nattes , formait à son frontmie couronne qu'eût enviée une reine. Sou visage avait une divin;expression de sérénité mélancolique, mais au fond de ses prunellesbleues luisait un éclair ardent, un reflet de son aue.

La présence de cette femme si jeune , si belle , et inconnue detous , avait fait sensation ; la foule (les danseurs l'environnait ; ellese déroba à ces empressements en déclarant qu'elle ne dansait point.William Neal ne la quittait pas, il l'entourait de ses soins, il seinblait fier d'être à peu près le seul homme auquel elle eût parlé , leseul qu'elle eût l'air de reconnaître dans cette foule. Son rôle demaître de maison l'obligeait pourtant à s'occuper de quelques autreslemmes , il nie fit signe (le venir prendre sa pi ce.

- 4tadame ,ditsil en me présentant, c'estmon ami, M. Léo;."Debray ; il n'est pas moins reconnaissant que moi de l'honneur q:,vous nous avez fait en daignant paraître à cette fête.

Julie ne repordit que par une inclination ; je m'assis près d'elfe,l! me semblait que nous étions tous deux sous l'influence d'un rêve;j`eus peur de cette étrange situation ; j'aurais fui si un regard sup-pliant ne m'eût arrêté.

- Encore deux heures ! dit Julie en me montrant la pendulequi marquait minait. Puis , après untsilence , elle ajouta : Léonce,voulez-vous me donner le bras pour faire le tour du bal ?

Quelle nuit ! quel moulent unique :laits la vie cle cette pat

réprouvée i Le ;onde l'environnait d'admiration et d'hommageselle marchait l'égaie de ces femmes dont elle avait tant envié la con-dition libre et respectée ; elle était la reine de ce bal où tant deviceux saluaient sa beauté. Mais elle ne voyait que moi au milieu decette foule empressée ; je sentais sa main froide et tremblante ser-rer mort bras ; elle promenait autour de nous rn regard vague ettroublé ; les battements impétueux de son cur résonuaie.nt jusquedans le nient William Neal était revenu ;vers nous , il observaitJulie avec ingniétoge , il l'olaé=gril de soins et de questions. Jesaisis le moment où il était occupé à donner quelques ordres , pourdire tout bas à Julie :

- Rentrez , je vous en supplie , les émotions de cette soiréevous accablent.... elles me brisent.... bla tête se perd.... Ayezpitié rle moi et de vous-même ; ne prolongez pas cette dangereusesituation.

Elle s'approcha d'une fenêtre, et leva les yeux au ciel en soupi-rant profondément.

- Hélas, dit-elle, comme cette nuit d'automne est nébuleuse etsombre : voici l'hiver, bientôt il n'y aura plus aux grottes ni fleurs,ni ombrages... plus rien...Elle se tut subitement, et se penchant sur la main que j'appuyaisau rebord de la fenêtre, elle l'effleura de sa bouche cri murmurant:Adi Lé ?onceeu,Ce geste fuit rapide comme la pensée. Julie

,se leva, et plongeantun long regard dans ces salons resplendissants où la foule ondulaitétincelante et joyeuse , elle parut adresser aussi au monde un muetadieu ; puis , s appuyant à mon bras, elle me dit : Allons

M°" ClIAr'.LES IluYriAUD.

(La fn tau prochain I °

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M il 1, 1,

latives le droit (le la conférer. C'était inaugurer un système de l'intérèt général du pays ; consacrer la conquête des droits politi-royauté élective dans le pays des traditions héréditaires. A l'avenir, ques des classes moyennes ; et rallier enfin ces trois éléments na-le le souverain ne sera pas tenu de demander aux cortès l'autorisation tionaux autour du cône, mieux afferari, pour le commun avantage NOUVELLES DE nAmattr.de conte acier mariage. Un pareil état tic choses ne pouvait du pouvoir et des libertés, c'est ce que viennent d'accomplir, le mi-pas subsister. Avant de se marier , il préviendra seulement nistère et le congrès. Madrid, 1;é,ra;rL;ctes collés, et on leur donnent connaissance des stipulations et con- L'reuvre a été diffieile et laborieuse. Certains députés, peu,atien- Les trois condamnés à mort par le conseil rie guerre +ieventions matrimoniales qui devront être I o!,jet d'une loi. tifs au soin important de ne diriger les débats que sur les points drill le colonel Rengifo le capitaine Garcia et le chi u;Sur !a proliosition d'un membre éminent du congrès, M. E.-ana, décisifs , ont ralenti les travaux du congrès par l'intempérance de :trilla, avaient été mis en chapelle le 10 au matin, pont è.re p,;l'article qui exigeait une loi spéciale pour permettre au roi de s'ab- leurs amendements et de leurs discours. Pins d'expérience s'accom- par tes armes le lendemain. Le soir les rédacteurs des trou iosentes du royaume , a été effacé de la constitution. Le congrès n 'a modelait de moins d'éloquence. Delà le congrès a pris des mesu- "aux progresistes, l'Echo del Coe nercio, l'Especiador et le (pas voulu suuinettrc les souverains espagnols à mie surveillance res destinées à prévenir l'abus des amendeurerits. Cela posé, niorpublico , ont fait auprès de tous leurs confrères de la pie--imrsquine et_a de, restrictions parlementaires, qui les auraient nous "e saurions nous élever contre la diversité et félen.lue uneuémarche pour adresser tous ensemble une supplique à S.misa cri i u elle , et que la France et l'Angleterre elles-mêmes ne de ces discussions qui ont mis à découvert les ressources de en faveur des condamnés. Tous les journaux , sans exceptionBonn :is,cnt pas. loyauté et d'ardeur du caractère espagnol , et qui ont, abouti couleur, s'étant empressés d'adhérer à cette invitation , M. SartditI é ]n elrrduicas rdiles cri. 57. 58

e réfor m constitutionnelleJ

et monarchique a a une justification complète des projets du gouvernement, lins, directeur de I'Jferaldo, s'est rendu au palais, accompagnérelatifs au cas de régence. il faut savoir attendre la fin d'un débat quelconque pour en plusieurs de ses confrères , et a remis à M. Donoso-Co,Désormais , tt:ar,d le roi sera mineur , le père ou la mère , os , à apprécier la valeur. Toute discussion approfondie et contradictoire taire des commandements de la reine la pétition suivaisleur déaut, le tsar-ut le plus rapproché, commencera aussitôt à produit d'abord une sorte de confusion dans l'esprit de ceux quiMadame,exercer lit +u .irez lrttur tout le temps de la minorité. Le paient le assistent à la mêlée, et qui voient se croiser en tout sens les diver-

plus proche +;oii i :ur exercer la regence, être Espagnol, avoir 20 gences politiques des partis. Niais bientôt ce qui n'était qu'un vain Les soussignés, représentants des journaux dont lesans ac Fta,p,.s , et ::'avor pas été exclus du trône. Il exercera J 'au- bruit de paroles, dans le premier tumulte de ces luttes oratoires, cité, plus bas, prient Voire Majesté de vouloir bien faire g,acloi ité royale et pré.cru devant les cortès le serment d'être fidèle au s'évanouit peu à peu, et il ne reste que des faits et des doctrines la peine rie mort à D. Mauricio Rengifo, D. Manuel Arilla etroi mineur , I I-ë cri :itution et aux lois. Si toutefois il n'y a per- saisissables à tous les yeux. Pedro Garcia.sonne qui api, tic ::e de croit l'exercice de la regence la no- Les doctrines que le gouvernement espagnol vient d'appliquer Votre Majesté est bien jeune encore, et sa vertu doit pencher nmina'. on de ils régence appartient alors aux cortès.

D

à la réformede la loi fondamentale, et qui idluèront, par voie de turellement vers un acte de clémence. Gracier est la plus belCo le voit , le tronc est une institution toujours chère à cette rra- conséquence, sur les lois particulières et administratives, que le prérogative de la couronne. De nombreuses familles intercèdent

tien remplie d'enthousiasme et de foi , accoutumée à désigner le ministère élabore, nous paraissent mériter tout l'intérêt de notre laveur de la vie de ces ma, heureux, qui, eux aussi, ont leur épou;:csou^erain par ces mots , et i cy ntrestro zoner , oa plus sim- pays. Nous ne sommes pas, il est vrai, de ceux qui veulent faire leurs 'dis, leur patrie, et de la reconnaissance au fond de leur c,r,..plement encore , et atno , le maille. L'Espagne aime les rois et le une Espagne à l'image de la France, et lui imposer nos institutions Ces nouvelles exécutions rie sont plus nécessaires pour pt c; ; ecpouvoir royal avec sentiment et avec passion. Elle les aime comme et nos lois, sans tenir compte de la différence de ses besoins et c}e l'Espagne de troui*es.tout ce qui lui symbolise ses idées de grandeur et de gloire; comme ses meurs. Il noirs semple, au contraire, qu'il est du devoir d'on lieu garde la vie de Votre Majesté pendant longues annéeune religion de la seconde majesté. C'est ce même peuple grave et vrai patriotisme de souhaiter qu'une alliance, fondée sur les sym- %fadrid, 10 décembre 1844.naïf qui a trouvé dans ses instincts chevalere:ques le mot d'ircneeenie pathies et sur les intérêts, unisse etrortemeni deux états voisins, afin (Suivent les signatures des rédacteurs des journaux suivat:apour compléter à ses yeux le nom d'une jeune reine , et pour créer que le bien-être matériel, le développement industriel et moral I EPa'^lador, l'Feo gel Comercio, le Claenor puwlico, l'E3perartzrt,un nouveau mobile à sa fidélité. En pleine assemblée des cortès

, des deux peuples, et la civilisation générale puisent de nouvelles le Catolico, l'Heraldo le Tieeiix .

ministres, généraux et députés n'out parlé qu'avec attendrissement forces dans cette fraternité, et que le plus sûr moyen de nouer ces M. Do"oso-Cortes s'étant empressé de remettre cette pétiiicr}d'Isabelle Il et de la monarchie. a Nous pouvons bien, a-t-il été rapports, et d'atteindre ce but, est de laisser à chacun toute liberté entre les mains de la reine, S. M. a convoqué immédiatement le

dit , nous pouvons siéger ici sur des bancs opposés , différer d'avis d'action et de consentement. Les organes français de la presse dé- conseil des ministres, et, à la suite de cette réun ion, la Gaceta dusur quelque question de doctrine, et sur quelques mesures politi- rnocratique se sont écartés de cette voie , et ont blàmé avec 11 publie l'ordre suivant, communiqué par le ministre de la guerreques, applicables ou non à la société espagnole

; mais ce serait of- amertume chez nos voisins des mesures qui, pour être intempestives air capitaine-général de Madrid :fenser gravement , et calomnier même l'assemblée , de croire qu'il citez nous, n'est avaient pas moins leur raison dans l'état excep- La reine, après avoir entendu l'avis du conseil des ministres,se trouve dans cette enceinte un seul de nous qui ne frit pas prèt à tionnel de l'Espagne. Ce langage imprudent a été relevé avec [lait- en vertu de la prérogative qui lui est réservée par l'art 47 de

;donner à la couronne l'éclat , la dignité et la confiance dont elle a leur par les journaux de Madrid, et si on y donnait suite , il trou- constitution de la monarchie, a daigné gracier de la vie D. Maori-besoin , non seulement pour suffire à ses hautes destinées, mais cri- blerait à coup sùr l'amitié des deux pays et les relations des deux cio Rengifo, D. Manuel Arilia et D. Pedro Garcia, en commuant iacure pour satisfaire les intérêts et les besoins du peuple espagnol. Ce gouvernements. Laissons l'influence des idées françaises s'exercer peine à laquelle ils ont été condamnés en celle des présides.n'est point en Espagne que l'on osera dire que : l'histoire des rois sans violence, pour le bien commun, et ne soulevons pas inutile- Dieu vous garde, etc.est le martyrologe des nations. Cette phrase d'un conventionnel ment entre l'Espagne et nous les conflits d'une paix inquiète. En Madrid, 10 décembre 1844.français, calomnieuse et contraire à tous les enseignements de l'his. d'autres temps, flous nous sommes assez rencontrés sur des champs De leur côté , les condamnés eux-mêmes et leurs parents avaie.±toire , la France , aujourd'hui si brillante et si forte , l'a assez doit- de bataille et dans de véritables combats. Mais comme deux ad- adressé à la reine. des suppliques pour implorer leur grâce. Nous ,;-loureusement expiée. La France a dû l'oublier pour redevenir pros- j versaires, qui ont noblement croisé le fer et échangé d'honorables marquons dans ie pourvoi ries condamnes qu'ils s'adressent uniqu:-père. Aussi , c'est un puissant encouragement pour nous , hommes blessures, unirions nos mains amies, et ne regardons qu'aux meil- ment à la reine , sans faire mention de son gouvernement.de liberté, mais en même temps hommes profondément monarchi- I leurs moyens d'assurer mutuellement notre heureux avenir. Enfin la démarche faite par la presse a inspiré à ceux qui en c t

ques , de voir l'institution du trône plus solidement enracinée en été l'objet une vive reconnaissance , qu'ils ont exprimée dans uiEurope aujourd'hui qu'il y a cent ans. Et , le peuple espagnol est Loura DoneAU lettre que publient tous les journaux.tenu plus que tout autre à honorer la royauté , et à servir l'auguste;

Tet angélique enfant , qui préside aux destins de la patrie , qui tient NI 0 V E E,'' DU 1i A'ses droits de sa race et de la conquête , héritière de cent rois et no- PRE FECTURE DE LA IIAITTE-%rIO NE.tic propre ouvrage, notre première et notre plus parfaite expression Il sera océde, samedi rochain 21 décembre 1814, à upolitique et sociale. a Toulon , le 19 décembre. Pr p

heure de l'agios-midi, dans une des salles de ('bût et de la préf.De

La division navale aux ordres (le M. le contre-amiral 1 areval- luire, pard.vant M. le préfet ou son délégué, à l'adjudication deTels sont les principes et les actes législatifs qui viennent de se chênes , quia quitté Naples le 2 décembre , a été dispersée. Desproduire, à propos de la réforme constitutionnelle dans les assem- trois vaissea"<,iont elle est composée, {'un est arrivé enfin sur no- fourniture de soixante couvertures; de laine et de cent paillasses ibtees de l'Es iie cessaires pour le service de la literie de l'École vétérinaire de TrParv parlementaire. ire ruai : lest !'Alger , commamié par M. Dubourdieu , capitaine

[O use.Satisfaire au besoin universel des ,mes, et à l'une des premières de vais.:eau. Nous apprenons que le trois ponts l'océan , monté par Le cahier des charges de celle fonrnifu e est 'tr ont (; la ir°és.nécessités de la politique, en rétablissant le culte et le clergé;

re- 1. Parseval , a gagne les îles d'fÿyères , où il se trouve mouillé en tu re (Ire diviion` où onconnaître les titres et les services de la vieille noblesse, et I' a imet- ce moment. Quant au troisième , le Marengo , il ii a pas encore rours de midi à troisiheure_Ire, sur la convocation du roi , au maniement des al?'al 'i s pu- paru ans nos parages.d

bliques, en n'assignant à ses pririleges que les limites imposées par ! Ces vaisseaux oui fait des avaries.

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gg echargera aussi de la garde des fourrures qu'on voudra bien lui confier. (292ir-61 a

! 91 t A

t arJlud=c mien des Fumiers provenant des ) faubourg Montmartre , 78. Ici dans lesch evau xct mu tle s appartenant audit ré i- b h i fg onnes p armac es (lie user les contre- I i . xment pe rda it i'anné(, 1845. VENTE Aux ENCHERES façons). (4014)Le cab e des charges est déposé chez li. =

le rua , r ri rc d u Peyrou 25; et a la de OO A d i, ou, r oises. GR Is',.ssalle des rapports du quartier Calvei. Horloge! , lltjo tler. Pr ,IX COITIttS VT DESV, le 13 décembre 184.4. (4020-3) Il est donné avis que le samedi 21 dé-Toulouse O SI1ROPOP D'ÉCORCES DISuit LA PLACE DE TOIILOUS.Ties-borines montres plates en argent,

Icemhre 1854 à midi, le receveur des sjavelle rlii 16 L ceinbregaranties , 60 fr. ; eu or , i!b fr. PEN- Domaines à sioritauba

QTONIQUE A\TI-''%ERV LI1Xn roced era en pré- ,

fv 1 l DCLI:S garanties indéfiniment , à 3 p.I

sente du d It u.' de 111, le préfet, à laUBLIC 1(1t de bénéfice. Toulouse rue Saint- vente aux r rheres de t0, to ardoises, De J.-P. LAROZE, pharmacien à Paris-

Etieune , 2. (5077-10) provenant de la Cathédrale de3lontaubau, Les expériences de lI. le baron LF_C1ERE ,(le l tf.LL-JOUItDAJy tb TOULOUSE sur ,rue mise à prix de 459 fr. , à raison de docteur en médecine dela Faculté de Paris,MT pEToua, g p rrpp1

15 fr.lenrille. Prouvent son efficacité dans l'absenceLe public r,st AVIS A 1I1I. LES ETLDINTS9

La vente se fera au comptant et sans d'appétit, mauvaise digestion , convales-prév enu qu'à compter dufrais pour l'adjudicataire au lieu de dépôt cernes traînantes , langueur , dépérisse_y r décrmb=e prochain la DILiGENCEde lrAnsta fils , (lui descendait hôtel Fo- Les jeunes gens, jaloux de réformer leur des Ardoises , dans la Cathédrale de lion_ ment constipation , débilitatio org

rial;, desce, dru d='+srrmais hôtel BéFon style , d'épurer et d'orner leur diction , tauban. que, gastralgie , gastrite aigrie ou chrO-dit C;aittaorr,

aui-

Il , en un tmot ,épurer donner à l'expression de Montauban , le 11 décembre 1844. nique, 3 fr. le flacon avec la noticesur sont;lace da C iairedorr , 61 quai-- ,leurs pensées las formes de notre littera- 13-2 application. Dépôt chez 31. Abbadie, -lier st-t:yprien , à Toulouse. On trouvera (4) JAVLE , signé. pbar

chez ici iL inèrue zèle et la même activité tore moderne , trouveront dans le nou- Inacien , place du Capitole a Toulouse.pour ce re veau traité (le 11. lieue de Sarrest , ancien

i par ;e p a ,,é. It>ü1-t. professeur de littérature de l'institut 2)15)A +Auber Ilix, de Paris, tous les préceptes et}

r o cs le exe s pouira cri t déi es qu'il i s irc c reri r TRIRA V DELIAL DE COMMERCE DE TOULOUSEND 1E e (50 ki .)..Graine de r

Graine de Luzerne (fheer.) à9 a cet égard P l s J T 7 Graine de Sainfoin (50 Li1.) à

(,'et ouvrage se trouve à Toulouse , rue :d l liI o Toulouse , le 14 décembre 18.44.Rivais, 3 P ix: i fr. 5; c 4v1 2, flux Créanciers des sieurs TREDOSA ba- c bas étages , plus oui moins TAXE DL PAIN.à con- et RJPHr sicle ab,e S.tuéesil ans{esricille rT>3 r ' ta f t n t 4gi 'lj r

1

gain blanc , la runique. 72 c rUNE à An 'l" S 0.6 tic de or onze Pain bis, 21..5 h. . . 72 e Ia,1 er PLesrcDas rvrvr onces Vous Aie, iiitP fat -I ge - t rn rr'rs-Située à Toulouse , rue de le i oi sine , :35 De LAGA si,.t es au total de l'Bmboachu,c,

carre 13 Saine do la f rr . di sie,ur TieD.,s et pain bis, 5 h.. ... .... . 14 c, lrino fr eouue é d e l a G is o r reetn , a bCdi la.rrs, UinesteSadresser à lies Nau e Canai d

14

Blé tin , i(oussillnn. 20 50Btadette. ... 21 ', a

Blé tin. 19 25 a 19 .,Blé. mitadin fin... . 19 àB;ériritadin....... .. 18 50 àBlé mitadin aluri..... , Il à

Seigle.. 14 Il àgantois.. .. ..... ..Fèves............ 11 25 àMillet roux... . .. aMillet blanc......... 9 n à n

Vesces rousses....... 17 àOrge ... ....... ..18

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, ,rR 1 Vol, s r, di le ;lu tu , dis ci une BLt c plutôt posibfeÇa elle Ollier t Du puy no aires e Tou-serbe

ib e itcuerehe par les gonrrtrar.ts , CS e. avec 4141 t N, et Lti.LOS , situés dans le gre`1'e da trib:inaI da cointneicep , p p se distribue toujours à domicile. S'adres- au i uartier des , A zrz a s l'élans it ! 3JTOUR.lause. ser rue ItIg 1 ielmes. S'adresser a lie Pour y atP inc votre créance.uepels, 1+1, (4:119) Prouh4; notaire, PlaceSt-Etieiiie. 1411l-; i!r15)

(T II. FERR:iDCC.TOULOUSE, I;t7teRçJrEmEDÉ .i iJ'a1. s. ,,:iSR.rC

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