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Le Grand Dijon va investir400 millions d’euros dans laconstruction de deux lignes detramway. Un projet symboled’une agglomération qui necraint plus de tenir son rang.Dijon, capitale régionale, va

investir un milliard d’eurosdans des projets structurantsd’ici à 2015. Pour moderni-ser ses infrastructures detransport, renforcer sa desserteroutière, ferroviaire, aéropor-tuaire… Mieux accueillir les

entreprises… Mieux loger seshabitants… Et surtout, confor-ter sa qualité de vie : Dijon, villeà investir, est surtout une villeà vivre. Dans cette région pré-servée, la qualité de vie est unmaître-mot. Environnement,

logements de qualité, cultureet patrimoine, gastronomie etbons vins, sécurité… Danscette capitale régionale à taillehumaine, on entreprend et oninnove dans des conditionsexceptionnelles.

repères

leJournalduPalaisN U M É RO S P É CI A L R É A LIS É PA R LE GR A N D DIJ ON - GR AT UIT

Mardi 16 mars 2010

SPÉCIAL GRAND DIJON

Dijon de plus en plusaccessible

Fin 2011, le TGV Rhin-Rhônerapprochera Dijon de la Suisse,de l’Alsace et de l’Allemagne,imposant la capitale bourgui-gnonne comme une véritableplaque tournante entre l’axeParis-Lyon et l’Europe de l’Est.Pendant ce temps, les liaisonsTGV se seront renforcées vers

Roissy, Strasbourg, Lyon, Marseille, Lille… L’aéroportrégional placera la ville à moinsde deux heures de vol des gran-des villes françaises et euro-péennes (Bordeaux, Toulouse,Londres…). Dijon va encoregagner en accessibilité.

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Pourquoi Dijon sera une capitale écologique�� Éco-quartiers, énergies renouvelables,transports propres… Le Grand Dijon afficheses ambitions. Pages 4 et 5

Un grand programmepour une « ville à vivre »�� De nouveaux quartiers, plus durables,une ville où se mêlent les genres et lesformes… À Dijon se construit pas à pas la villede demain. Pages 6 et 7

Les grands projets en un coup d’œil�� Visualisez, sur une carte del’agglomération, les projets structurants quivont conforter la capitale régionale. Pages 8 et 9

Art de vivre, sport etculture font bon ménage�� Équipements culturels, sportifs et grands restaurants parsèment la ville, point de départ privilégié pour la découvertedes grands vins de Bourgogne… Pages 14 et 15

�� Le parc d’activités de Valmy et le quartier d’affaires Clemenceau attirentles entreprises dans des bâtiments durablesà taille humaine… 2

Clemenceau, Valmy… : investissez à Dijon !

Dijon monte,profitez du voyage !

Pourquoi ils croient en Dijon page 2

■■■ Dijon a beaucoup de chance. Quipeut se vanter d’être aussi bien placé aucœur de l’Europe ? D’être la capitaled’une région dont le nom est mondiale-ment célèbre ? D’avoir conservé un patri-moine architectural aussi exceptionnel,qui lui vaudra, demain, de figurer aupatrimoine mondial de l’Unesco avecBeaune et la Côte viticole ? De grandirsereinement tout en préservant sa qualitéde vie ?

La capitale de la Bourgogne n’avaitpeut-être qu’un seul défaut : sa discrétion,

presque légendaire. Plus sûre d’elle sansjamais faire preuve d’une prétention demauvais aloi, Dijon se fait aujourd’huiplus proactive. Elle va à la rencontre desinvestisseurs du monde entier, que ce soitau Mipim de Cannes ou au Salon de l’im-mobilier d’entreprise de Paris. De grandsnoms des affaires, de l’immobilier et del’architecture s’y implantent désormais.C’est un signe : Dijon a pris confiance en elle et invite les entrepreneurs et les investisseurs à venir la découvrir.Dijon monte, alors profitez du voyage !

Fier d’être dijonnais…

l’édi

to

www.grand-dijon.fr

La place Darcy à l’horizon 2013. Le tramway va bouleverserl’urbanisme et les déplacements dans une agglomération

apaisée, toujours plus attractive.ALFRED PETER

SPÉCIAL GRAND DIJON2

- L E J O U R N A L D U P A L A I S D E B O U R G O G N E -

Mardi 16 mars 2010

Ils croient en DijonAlfred Peter, urbaniste,paysagiste : « Je connais peu de villes qui,comme Dijon, sont à la fois bien enracinéesdans la tradition et tournées vers l’avenir.Cette ville, comme Rome, est éternelle. En même temps, elle bouge, mais les mutations, comme l’arrivée du TGVRhin-Rhône, la restructuration des frichesmilitaires ou la réhabilitation des quartiers,se font à la marge. Sa croissance a étéraisonnée, il n’y a pas eu de rupture. Demain,l’arrivée du tramway va contribuer à modifierla ville, pour la rendre plus “aimable”, moinsstressante, moins bruyante. »

Laurent Lazard, groupe Lazard :« Dijon est, pour un promoteur, une ville saine,réaliste, raisonnable. Peut-être y a-t-il euexcès de prudence mais, aujourd’hui, le mairea l’envie de redynamiser son développement.

Hubert Janvier, Clear Channel : « L’année dernière, le Grand Dijon a choisiClear Channel pour la qualité de son offre de vélos en libre service. Clear Channel est fier de ce succès dans une communautéd’agglomération aussi importante, qui rassemble 251.000 habitants. La créationde voies cyclables en centre-ville permetégalement une saine cohabitation entrepiétons, vélos et voitures.

Jean-Marie Charpentier, présidentde l’agence d’architecture ArteCharpentier : « À Dijon, nous avons étésollicités pour travailler sur la tour Élithis, lepremier bâtiment tertiaire à énergie positivede France. Le groupe Élithis et l’agence ArteCharpentier Architectes ont trouvé, dans la politique volontariste de la Ville de Dijon,l’adhésion que méritait ce site exceptionnel, pour en faire un signal fort dans la ville. »

Jean-François Roverato, P-DGd’Eiffage et d’APRR : « La ville etl’agglomération ont beaucoup progressé,dans tous les domaines : les infrastructures,la réhabilitation du centre historique, laculture… Aujourd’hui, Dijon est assurémentdans la course. Elle est un carrefour européendepuis deux millénaires. La construction du TGV Rhin-Rhône contribuera à l’essor futurde Dijon. Même si l’on peut considérer que le train est un concurrent à l’autoroute, ce développement profitera à tous.

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ètre

L’agglomération dijonnaisecontinue de grandirLes chiffres du recensement l’attestent : Dijon estla seule ville de Bourgogne dont la population a continué d’augmenter pendant les années 2000 (avec Sens, qui bénéficie de la proximité de la régionparisienne). La croissance de sa population, qui a permisà Dijon de franchir la barre des 150.000 habitants et à l’agglomération de passer celle des 250.000, est le fruit d’une attractivité renforcée : la constructionde logements, d’équipements structurants et d’infrastructures nouvelles (grand stade, hôpital,Zénith…) et l’amélioration de la desserte (TGV, aéroport,rocade nord, gare multimodale…) l’expliquent en partie.

Des investissements lourdspour l’avenirLe Grand Dijon et ses partenaires vont investir, au total,d’ici à 2015, plus d’un milliard d’euros dans des projets structurants pour conforter le rôle de capitalerégionale de Dijon. Le premier de ces projets, c’estle tramway : deux lignes, sur 20 kilomètres, seront misesen service au plus tard début 2013, impliquantune refonte complète de l’urbanisme. Plusieurs projetsimportants seront achevés à cette date, notammentla construction du grand hôpital, du premier éco-quartier de la ville, de la piscine olympique et du grandstade. L’achèvement de la rocade nord et l’arrivée du TGVRhin-Rhône vont également marquer les années 2010.

Un « grand campus » pourla formation et la rechercheLe campus dijonnais de l’université de Bourgogne(22.000 étudiants) est un espace urbain à taille humainedont la colonne vertébrale, l’Esplanade Érasme, seraentièrement réaménagée avec l’arrivée du tramway.Autour de l’agroalimentaire et de la santé, des facultés, des écoles d’ingénieurs et des laboratoires de rechercheconstituent des viviers de compétences appréciés par les entreprises. L’Université de Bourgogne, labellisée« campus innovant », a mis en place des plateformesfacilitant les transferts de technologies. Pendantce temps, l’École supérieure de commerce et Sciences Poà Dijon continuent de se déployer à l’international.

Sûr de ses atouts sans fairepreuve d’une prétention dépla-cée, le Grand Dijon passe la

vitesse supérieure pour promouvoirson rôle de capitale régionale. Voilàquatre ans qu’il participe au Marchéinternational des professionnels del’immobilier (Mipim) de Cannes.Dans le cadre du réseau métropoli-tain Rhin-Rhône et de sa coopéra-tion avec les agglomérations deBesançon et de Mulhouse, la capi-tale bourguignonne avait, pour lapremière fois, participé au Mipim en2006. Ses responsables avaient pres-

senti que ce grand rendez-vous mon-dial de l’immobilier d’affaires, orga-nisé chaque année sur la Croisette,pouvait être le lieu idéal pour pré-senter les grands projets dijonnaiset attirer des investisseurs vers leszones d’activités nouvelles. L’intui-tion était bonne : des contacts pro-metteurs ont été noués. Ainsi Lazarda-t-il investi Dijon (au parc Valmy etquartier Clemenceau, soit 27.000mètres carrés de bureaux au total)grâce à une rencontre au Palais desfestivals de Cannes.

DE BONNES RAISONS D’ÊTRE LÀEn 2007 et en 2008, Dijon avait

renouvelé sa participation au standcommun du réseau Rhin-Rhône,aux côtés, cette fois, de Besançon,de Belfort, de Montbéliard, de Mul-house, de Chalon-sur-Saône et dela Communauté urbaine Le Creu-sot-Montceau. Et en plus, le GrandDijon s’était offert son propre stand.

La même opération est reconduitecette année. La capitale bourgui-gnonne a des atouts à mettre envaleur à Cannes, ainsi qu’au Salonde l’immobilier d’entreprise (Simi)de Paris : 400 hectares de foncierpour accueillir des entreprises, desparcs d’affaires en projet ou en cons-truction, des équipements structu-rants qui vont renforcer son attrac-tivité (tramway, grand stade, piscineolympique), des quartiers en renou-vellement urbain, un urbanisme enexpansion et en profonde mutation(6.000 logements nouveaux d’ici à2015)… Dijon rejoint le club desgrandes villes françaises qui ont faitle choix de miser sur les salons inter-nationaux. Avec ce journal en main,qui met en valeur le dynamisme del’agglomération, avec une équipecapable d’accueillir les porteurs deprojet… et avec le souci de nouerdes relations nouvelles sur le ton dela convivialité.

Le Grand Dijon participe désormais chaque année aux salons internationauxde la promotion immobilière de Cannes et de l’immobilier d’entreprise de Paris…

Mipim de Cannes, Simi de Paris : Dijon fait valoir ses atouts

décide

urs

➥ Mipim in Cannesand Simi in Paris: Dijonaligns its assets

Dijon’s Urban District attends theMipim de Cannes as an urban entityand within the framework of theRhin-Rhône metropolitan area.

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Dès décembre 2011, ilfaudra deux heurespour se rendre deDijon à Strasbourg. LeTGV Rhin-Rhône met-

tra également Bâle et Zürich à por-tée de Dijon. La SNCF a déjà annoncéson programme de desserte : chaquejour, plusieurs liaisons rapides etdirectes vers l’Est seront proposéesau départ de la gare Dijon-Ville, cequi fera de Dijon une des villes fran-çaises les mieux desservies par lagrande vitesse ferroviaire. La mise enservice de la première branche de cenouvel axe, entre Dijon et Mulhouse,dont la construction aura coûté 2,3milliards d’euros, va confirmer laplace de Dijon comme étoile ferro-viaire. Ou plutôt, elle va lui rendreson rôle de plaque tournante : lacapitale bourguignonne disposed’une gare située à la croisée des che-mins, entre Paris, Lyon, la Lorraineet l’Est. D’ici à 2025, les deux autresbranches du TGV Rhin-Rhône seront

construites et conforteront l’étoile àgrande vitesse dijonnaise. La bran-che sud tout d’abord mettra Lyon à1h20, Marseille à trois heures, en cou-pant par la Bresse. La branche ouest,pour sa part, permettra de réduire letemps de parcours vers Paris à 1h20au lieu de 1h40 actuellement ; maissurtout, elle desservira une nou-velle gare TGV située en pleineville. Cette gare sur deux niveauxaccueillera les trains rapides maisaussi les trains régionaux et lestransports urbains, constituantune nouvelle porte d’entrée enBourgogne.

L’INTERMODALITÉ, JUSQU’AUBOUT DU CONCEPT

Pour autant, la gare historiquede Dijon n’est surtout pas vouéeà perdre de la vitesse. Les collec-tivités locales et la SNCF ont lour-dement investi pour transformerla gare Dijon-Ville en une « pla-teforme d’échanges multimo-dale » (Pem) où le concept d’in-termodalité a été poussé plus loinque partout ailleurs en France.Les différents modes detransports se croisent ici : TGV,trains régionaux, bus urbains, carsinter-urbains, taxis, voitures par-ticulières (avec un parking siloétendu à 900 places), voitures delocation et vélos. Et puis des gui-chets communs commercialisentles billets des différents modes de

transport. Enfin une centrale d’in-formation multimodale est capablede fournir, par téléphone ou parinternet, toutes les informations surles différents réseaux de transport etde proposer des itinéraires surmesure aux voyageurs. Dès 2013, letramway desservira la gare Dijon-

Ville, l’une des deux lignes y mar-quant même son terminus, au pieddes quais… en attendant que le pro-jet d’un tram-train devienne réalité.

Si l’accès à Dijon par les transportspublics est de plus en plus aisé, leréseau routier, déjà dense, va êtrerenforcé avec la mise en service,

espérée pour 2013, de la liaison nord(Lino) de l’agglomération dijonnaise :cette rocade connectera la rocadeEst et l’entrée ouest de la ville. Lamise en service de parkings-relaisaux entrées de l’agglomération vaenfin faciliter grandement l’accès aucœur de la ville.

Dijon s’apprête enfin à faireson retour sur les cartes de vol.L’aéroport Dijon-Bourgogne,situé à Longvic, en périphériesud de la ville, fait l’objet d’unimportant programme d’in-vestissement (environ 15millions d’euros), piloté par laCCI Dijon, gestionnaire de l’équipement. L’agrandisse-ment de l’aérogare et surtoutle renforcement de la piste,partagée avec la base aériennemilitaire, va permettre derelancer des lignes régulières :dès le printemps 2010, des liai-sons quotidiennes seront pro-posées vers Bordeaux et Toulouse, par la compagniebritannique Eastern Airways,qui va créer une base sur l’aé-roport de Dijon. En attendantdes lignes vers Nantes et Nice.Dans les prochains mois, cesera au tour des moyens por-teurs de faire leur retour, avecdes liaisons à bas coût pro-mises pour Londres, maisaussi l’Allemagne ou l’Europedu Nord.

Dijon retrouve sa place au cœur des réseaux

Transport. Avec la mise en service de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône, Dijon s’impose commeune étoile TGV de dimension européenne. Pendant ce temps, ses infrastructures routières

et aéroportuaires sont renforcées. La capitale régionale sera, demain, encore plus facile d’accès !

➥ Dijon at the heart of different networks

Thanks to the new Rhin-Rhônehigh-speed train line, Dijon is now aEuropean TGV crossroads. In addi-tion, its road and air infrastructuresare being renovated.The regional capi-tal will soon be even more accessible!

GULS PRODUCTION / JOHANN MICHALCZAK

L’étoile ferroviaire dijonnaise

La gare multimodale Dijon-Ville.

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Écologie. Le Grand Dijon conduit des investissements sans précédent dans les transportspropres et les énergies renouvelables, tandis que le premier éco-quartier sort de terre au cœur

d’une région à l’environnement préservé.

Pourquoi Dijon va devenir

La ville de demain sera éco-responsable ou ne sera pas !Aménagé sur le site des

anciennes casernes Heudelet, situétout proche du centre-ville, le pro-jet d’éco-quartier Heudelet 26 cons-titue un signal fort lancé par la villede Dijon et le Grand Dijon de fairede l’agglomération une référenceen matière de développement dura-ble. Confié par la Semaad (Sociétéd’économie mixte d’aménagementde l’agglomération dijonnaise) aujeune cabinet d’architecte dijon-nais Studiomustard, l’aménage-ment des 2,8 hectares de friches seraun modèle d’harmonie, entre pré-servation du bâti existant, témoinhistorique de l’architecture mili-taire, et la création d’un quartierrésolument contemporain. Ce pro-jet exemplaire prévoit un quartierexclusivement piéton desservi parle futur tramway et Vélodi. Les 280logements, les 2.700 mètres carrésde bureaux, les 2.700 mètres carrésde résidences culturelles du pro-gramme immobilier seront à basse

consommation ou à énergie posi-tive grâce à l’utilisation pertinenteet novatrice des énergies renouve-lables (géothermie, récupérationdes calories des eaux usées, contri-bution des masses végétales auxrégulations thermiques, toits pay-sagers et photovoltaïques…). L’en-semble bénéficiera d’un environ-nement paysager exceptionnel avecnotamment la plantation d’uneforêt et la création d’une couléeverte. Rendez-vous donc à l’hori-zon 2012.

Auparavant, la Semaad s’étaitdéjà engagée dans l’émergenced’une première génération d’éco-quartiers dans le cadre de la réha-bilitation du quartier Junot et dela réaffectation du site de la caserneéponyme. Imaginé par le cabinetd’architecte Dusapin & Leclercq,le cahier des charges vertueux apermis la réalisation de 650 loge-ments, selon le référentiel hautequalité environnementale (HQE).À l’est, conduite par la Sociéténationale immobilière (SNI Habi-tat), l’implantation, sur l’anciensite de l’hôpital militaire Hyacin-the-Vincent, de 530 logements surdes principes de qualité environ-nementale (bâtiments basseconsommation, gestion des eauxde pluie…) participera, elle aussi,à faire de Dijon, la capitale écolo-gique que François Rebsamen,sénateur-maire de Dijon et prési-dent du Grand Dijon, appelle deses vœux.

➥ Why Dijon is goingto become an ecologicalcapital

The Greater Dijon area is currentlyinvesting in a record number of cleantransportation options and renewa-ble energies.In addition,the first eco-friendly neighbourhood is being builtat the heart of the environmentallyprotected region

Pour la première fois enEurope, un réseau de

chaleur va se faufiler sous laville pour fournir de l’éner-gie aux équipements publicset aux nouveaux quartiers.

Comment profiter des tra-vaux du tramway pour fairede Dijon une ville référenceen matière d’énergies renou-velables? Le Grand Dijon se

lance dans une opérationexceptionnelle, unique à cejour en Europe par sonampleur. «Nous allons saisirl’opportunité du chantier dutramway, en particulier destravaux préparatoires consis-tant à rénover et à détournerles réseaux enterrés, pourinstaller dans le sous-sol dijon-nais un réseau de chaleur qui,demain, servira à fournir del’énergie aux quartiers et aux équipements publics »,explique Jean-Patrick Masson,vice-président du GrandDijon chargé de l’environne-ment. Concrètement, de gros-ses canalisations vont êtreinstallées sous la chaussée surune quinzaine de kilomètres.

Le centre-ville, où la placemanque en sous-sol, n’est pasconcerné, mais le réseau nordpartira de la zone d’activitésde Valmy pour rejoindre lequartier République puisgagner le campus en passantpar le quartier des Grésilles.À chaque extrémité de ceréseau, deux chaufferies bio-

masse, fonctionnant a prioriau bois, seront construites.Elles produiront 15 méga-watts, qui approvisionnerontles équipements publics(grand hôpital, campus,grand stade, parc des exposi-tions, palais des sports…)ainsi que le quartier des Grésilles. Des immeubles pri-

vés situés le long du réseaupourront être raccordés. Dansle sud de la ville, un deuxièmeréseau devrait être égalementinstallé, pour lequel les étu-des sont encore en cours. «Ilest quasiment impossible,pour des raisons financièresqu’une ville se dote d’un telréseau sans profiter de travauxcomme ceux du tramway »,précise Jean-Patrick Masson;là, le Grand Dijon devraitréussir son pari de se doterd’un réseau de chaleur éco-logique et durable (il doit per-mettre de diviser par 3,5 lesrejets de gaz à effet de serredes sites raccordés) pour unesomme optimisée, environsept millions d’euros.

Dijon entre ainsi de plainpied dans l’ère des énergiesde demain. L’agglomérationse positionne sur ce créneaudepuis plusieurs années. Enatteste l’implantation, dansla zone industrielle de Longvic,d’une jeune société quifabrique des mâts d’éolien-nes, Céole, qui emploie déjà60 personnes. Le Grand Dijontravaille par ailleurs sur unprojet de création d’unchamp de panneaux photo-voltaïques au nord de la ville,près de l’usine d’incinérationdont le turbo-alternateur pro-duit déjà de l’électricité enprofitant de la chaleur déga-gée par la combustion desdéchets ménagers.

Dijonmise sur les énergies renouvelables➥ Dijon launchesrenewable energies

For the first time in Europe,an underground heating net-work will be used to provideenergy to public facilities andnewly constructed neigh-bourhoods.

Le futur écoquartier Heudelet 26, conçu par l’agence dijonnaise d’architectes Studiomustard: desservi par le tramway, il abritera 280logements, 2.700 mètres carrés de bureaux, des services, des commerces et des espaces culturels.

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une capitale écologique

Chambertin, romanée-conti, pommard, corton…

Le long d’une côte d’à peine 60kilomètres entre Dijon et San-tenay, au sud de Beaune, sesuccèdent des vignobles auxnoms prestigieux. À New York,Moscou, Rio de Janeiro ou Lon-dres, qui n’a jamais croisé un

jour la saveur de ces vins excep-tionnels, et finalement décou-vert un peu du territoire bour-guignon?

Pendant des siècles, le travailet le génie des hommes alliés àune diversité de terroirs remar-quables (les climats) ont contri-bué à faire de la Bourgogne,l’une des régions françaises lesplus célèbres dans le monde.Depuis 2005, une associationprésidée par Aubert de Villaine,gérant de la Romanée Conti,milite pour que cette richesse– les climats du vignoble deBourgogne – soit reconnuecomme patrimoine mondialde l’Unesco. La candidaturesoutenue par l’ensemble dumonde viticole, les acteurs éco-

nomiques et politiques a étéconfirmée sur la liste restreintepour la France, dernière étapeavant la présentation devant lejury de l’organisation.

Ainsi, après la colline et labasilique de Vézelay, l’abbayede La Charité-sur-Loire et l’ab-baye cistercienne de Fontenay,la Bourgogne pourrait comp-ter demain un quatrième siteclassé. Au nord, la créationd’un parc national dédié à laforêt, à cheval sur la Côte-d’Oret la Haute-Marne, confirmeplus encore que Dijon, capi-tale régionale, est au cœurd’un territoire préservé où ilfait bon vivre, des rives de laSaône au parc naturel régio-nal du Morvan.

Dijon,capitale d’une région d’exception:la Bourgogne


➥ Dijon, capitalof an exceptionalregion: Burgundy

Prestigious wine-growers,UNESCO world heritage lis-ted sites, protected forestsamong so much more.Dijon is at the heart of aregion that prides itself onrespecting its surroundings.

Le tramway sur rail est considéréà ce jour comme le mode detransport le plus écologique. En

construisant 20 kilomètres de lignesde tramway, le Grand Dijon va sup-primer des bus de la circulation et ren-

dre encore plus attractifs les transportsen commun, contribuant à diminuerl’utilisation de la voiture. La créationde parkings-relais aux entrées de laville, à l’est et au nord en particulier,va également favoriser une moindreutilisation de la voiture particulière. Leparc de bus a par ailleurs fait l’objetd’investissements importants ces der-nières années, marqués par l’acquisi-tion de véhicules roulant au gaz natu-rel. La récupération des eaux de pluieva servir à arroser la plateforme végé-talisée du tramway, évitant de puiserdans les nappes phréatiques. Enfin, le

centre de maintenance des transportsen commun de l’agglomération se veutexemplaire sur le plan environne-mental : l’eau servant à laver les véhi-cules par exemple sera de l’eau de pluierecueillie sur le site, des panneauxphotovoltaïques produiront l’électri-cité nécessaire…

Mais le tramway n’est pas le seul outilde la politique de développementdurable menée par le Grand Dijon.Depuis 2004, des navettes électriquesgratuites desservent par exemple lecentre-ville de Dijon, empruntant par-fois les rues piétonnes pour proposer

une desserte de proximité. Leur suc-cès est incontestable, au point qu’el-les seront développées à l’occasion dela mise en service du tramway début2013. Le vélo, encore minoritaire dansles modes de transport, prend de l’im-portance grâce aux efforts déployéspar le Grand Dijon : le réseau de pis-tes et de bandes cyclables s’étend dés-ormais sur 150 kilomètres, et le servicede vélos en libre-service, baptisé Vélodi,lancé en mars 2008, a remporté un vifsuccès. Le Grand Dijon travaille aujour-d’hui sur de nouveaux projets, en par-ticulier la mise en œuvre d’un service

d’autopartage, l’équivalent de Vélodipour l’automobile. Quant à la ville deDijon, elle va profiter de l’ouverture dutramway pour étendre le secteur pié-tonnier : l’axe central du cœur de ville,la rue de la Liberté, sera ainsi renduaux piétons en 2013, ainsi que plu-sieurs rues commerçantes adjacentes,qui seront interdites aux voitures ouréservées aux transports en commun.Les modes doux s’épanouissent ainsidans toute l’agglomération, favorisantune qualité de vie améliorée et contri-buant à la valorisation du patrimoinehistorique.

➥ Welcome to sustainable transport!

Dijon offers numerous sustainableways of getting around the city: thetramway, city-centre shuttles, self-service bicycles and car-pooling areall at your disposal.

Priorité aux modes doux!Tramway, navettes en cœur de ville, vélos,autopartage… Toutes les solutions sont bonnespour se déplacer durablement à Dijon.

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Sous l’impulsion de FrançoisRebsamen, le Grand Dijonn’a eu de cesse d’intensifierla ville ces dernières annéeset de redonner une vocation

économique et sociale à de vastesensembles urbains desaffectés. Cette

volonté politique s’est traduite dès 2005par la reconversion de l’ancien site desmanufactures de tabac (ex-Seita) à l’en-trée de la zone d’activités économiques(ZAE) CapNord, avec l’implantationdu magasin Ikéa. Résultat: 200 emploiscréés et un pôle redynamisé. Le dés-

engagement progressif de l’armée dansl’agglomération dijonnaise a été appré-hendé avec le même souci de renou-veler la ville sur elle-même, luttant ainsicontre l’étalement urbain. La recon-version de ces dizaines d’hectares for-mées par les sept emprises militairesont été l’occasion de repenser la villeet ses usages, en respectant l’identitéet les specificités des quartiers, tout enapportant des réponses aux besoinsde services de proximité. Le site de l’ancien hôpital militaire Hyacinthe Vincent, à l’est de Dijon, par exem-

ple, a fait l’objet d’un réaménagementcomplet, pour créer un nouveau quar-tier éco-responsable de 530 logements.Le centre hospitalier universitaire aconstruit un pôle biologique sur deuxhectares alors qu’un vaste espace boisésera aménagé par la ville de Dijon, surprès de trois hectares.

Au sud, l’aménagement de l’entréede ville entre Chenôve et la gare mul-timodale (lire ci-dessous) constitueaujourd’hui un enjeu d’envergurepour le Grand Dijon qui voit là unechance historique de redessiner près

de 150 hectares, avec au programmela reconquête de 25 hectares de fri-ches industrielles et militaires. Larequalification du site historique d’Amora, quai Nicolas-Rolin, est l’unnouveaux défis que les collectivitésterritoriales devront relever. Mais déjà,Teletech International, groupe dijon-nais spécialisé en télémarketing, aannoncé l’implantation d’une plate-forme d’appels sur les 6.000 mètrescarrés de l’ancien site européen d’Unilever. Avec, à la clé, la créationde 600 emplois.

Immobilier. L’agglomération dijonnaise part à la conquête de parties entières de son territoire,des friches militaires ou industrielles dont le Grand Dijon initie la reconversion. Demain, la ville

sera mixte comme à l’entrée sud, où se dessine le nouveau visage de Dijon.

➥ An extensive programme for “Dijon,a great city to live in”

Greater Dijon is looking to reconvert whole areas and military and indus-trial wastelands within its borders. Tomorrow, the city will be mixed as isits current south-access which is painting the new face of Dijon.

■■■ La désaffectation deplusieurs sites militaires, dé-sormais propriétés de l’Éta-blissement public foncierlocal (EPFL) de Côte-d’Or, lafermeture des grandes

minoteries de Dijon Céréa-les ainsi que le déménage-ment de l’hôpital généralprogrammé dans deux ans,ont donné au Grand Dijonune formidable opportunitéde repenser l’entrée sud ducentre-ville, qui marqueaussi la porte de la légen-daire Côte viticole. Le longde la future ligne A du tram-

way dont la mise en serviceest prévue en 2013, cet ambi-tieux programme de renou-vellement urbain – baptiséprojet « Grand Sud » – com-prend un périmètre de 150hectares, dont 25 hectaresde friches urbaines à recon-vertir. Bientôt, trois éco-quartiers vont éclore dans cesecteur géographique stra-

tégique mêlant habitat, acti-vités économiques et servi-ces. Confié à une équipe dejeunes architectes, le site duPont des Tanneries (4,8 hec-tares) situé près de la placedu 1er Mai et des rives del’Ouche accueillera, en 2015,350 logements construitsdans un environnementvégétalisé et préservé. Sur les

anciens sites militaires del’établissement du matériel(Étamat), du Petit Creuzot etBonnottes (12 hectares), leGrand Dijon projette deréaliser, près des berges ducanal de Bourgogne, pasmoins de 2.000 logements etde réserver 50.000 mètrescarrés aux activités tertiai-res et aux services de proxi-

mité. À ceux-ci s’ajouterontles programmes des inves-tisseurs privés qui ne man-queront pas de se dévelop-per, avenue Jean-Jaurès,ainsi que l’installation ducentre de commande de laligne à grande vitesse Rhin-Rhône, qui contribueront àachever, au sud, le Dijon dedemain.

➥ Greater Dijon’srenewal project forthe southern area

Le Grand Dijon, à la reconquête du grand sud

Un grand programme pour

Le quartier Junot à Dijon.




Dans le Nord-Est de l’agglomé-ration, les Grésilles, qui ras-semblent près de 9.000 habi-

tants, font partie de ces quartiersconstruits rapidement dans les années1950-1960, quand le logement de tousétait une urgence, dans un contextede croissance forte. Et comme par-tout, ils ont mal vieilli. Le Grand Dijon,dans le cadre du programme de renou-vellement urbain concernant six quar-tiers de l’agglomération, bâtit un nou-vel avenir pour les Grésilles. En févrierencore, une «barre» de neuf étages esttombée, incarnant le renouveau duquartier. Mais dans les Grésilles dedemain, les aménageurs ont retenules leçons du passé: les formes urbai-nes sont plus aérées, la taille humainefait son grand retour. Là où, hier, ne setrouvaient que des logements alignés

et empilés, aujourd’hui déjà les acti-vités économiques s’implantent dés-ormais: les services régionaux de lasanté par exemple ont choisi d’inves-tir des immeubles d’affaires flambantneufs, où travaillent plusieurs cen-taines de personnes. Dans le projet derénovation du quartier, l’économie, lecommerce, la culture et le logements’entremêlent, pour une ville plus har-monieuse.

DE FUTURS QUARTIERSSOUS LE SIGNE DE LA DIVERSITÉ

Le principe de la mixité vaut pourtous les projets urbains en cours dansl’agglomération. Le premier écoquar-tier Heudelet 26 pratique la diversitédes formes architecturales, des fonc-tions et des usages. Ce sera vrai égale-ment pour Grand Sud, Abattoirs, lesfuturs grands quartiers de demain. ÀJunot, à côté des 600 logements neufs,ont été construits un gymnase et unecrèche, tandis que des cellules com-merciales ont été aménagées le longde l’avenue du Drapeau. La pluralitédes usages est même de règle à l’échellede projets plus modestes. En plein cen-tre-ville par exemple, un promoteurprivé, Seger, construit un programmeimmobilier d’une centaine de loge-

ments, qui englobera une salle muni-cipale des fêtes, des bureaux et descommerces ; une partie du programmecomprend des appartements à loyermodéré. La mixité sociale est affichéecomme une priorité : les bailleurs, parle biais de leurs programmes de cons-truction ou d’acquisition de logements,contribuent à intégrer le logement àloyer modéré dans la ville, et à éviter lephénomène de « ghetto » trop fréquentdans le passé.

Le Grand Dijon, relayé par les com-munes de l’agglomération, contribueainsi à bâtir une ville plus juste, pluséquilibrée, conformément aux dispo-sitions du plan local de l’habitat (PLH).Il s’appuie pour cela sur la société d’é-conomie mixte d’aménagement del’agglomération dijonnaise (Semaad)et sur la nouvelle société publiquelocale d’aménagement de l’agglomé-ration dijonnaise (Splaad), ses brasarmés en matière de création de nou-veaux quartiers. De son côté, la villede Dijon est la première de France àmettre en place un « ÉcoPLU », un planlocal d’urbanisme respectant lescanons du développement durable,c’est-à-dire conciliant le développe-ment économique et social et lerespect de l’environnement.

➥ A new era for thecity’s futureTimes have changed and have lefturban division behind. Dijon isbuilding “an integrated city” wheresubsidised and private housing aswell as economic, commercial andcultural activities are all broughttogether.

Une réflexion à l’échelle du « très grand Dijon »

Quand un lotissement ou unezone commerciale sont amé-

nagés dans un village situé à 20 kilo-mètres de Dijon, cela génère desimpacts sur l’agglomération, enterme de trafic automobile, de ges-tion de l’eau, de paysage, d’attrac-

tivité économique… Le GrandDijon a donc souhaité, dès que laloi l’a institué, entrer dans unedémarche nouvelle: le schéma decohérence territoriale (Scot), quifédère aujourd’hui 116 communes(soit plus de 300.000 habitants)situées dans un rayon de 30 kilo-mètres autour de Dijon, permetd’envisager un développementurbanistique, économique et com-mercial cohérent. La structure quipilote ce schéma, le syndicat mixtedu Scot du Dijonnais, donne

notamment son feu vert aux planslocaux d’urbanisme de toutes lescommunes comprises dans le péri-mètre. Objectif : éviter que ne semultiplient des projets isolés, qui«mitent» le paysage, éparpillent lesactivités, affaiblissent l’aggloméra-

tion et génèrent des impacts néga-tifs sur l’environnement en puisantabusivement dans la ressource eneau ou en suscitant des déplace-ments en voiture supplémentaires.Le Scot, qui est en quelque sorte le«très grand Dijon», entre ainsi plei-nement dans les objectifs affichéspar le Grand Dijon: une ville plusdense, mixte, mieux planifiée, plusrespectueuse de l’environnement,soucieuse de minimiser les dépla-cements individuels pour privilé-gier les transports en commun…

«Dijon ville à vivre»

La ville du futur sera mixteou ne sera pas

Les toits du vieux Dijon.

Mardi 16 mars 20108



Lino u 2013 u 164 millions d’eurosLa liaison intercommunale nord-ouest est le tronçon

manquant de la rocade contournant l’agglomération.Les travaux, sous maîtrise d’ouvrage de l’État, sontengagés. La mise en service est prévue à l’été 2013.

Pem Dijon-ville u 2009 u 8 millions d’euros

La plateforme d’échanges multimodale de la gareDijon-Ville est un espace de correspondance entre TER,

TGV, bus urbains et interurbains, vélos, taxis et voitures. Plus de 20.000 voyageurs transitent

chaque jour par la gare centrale de Dijon.

Quartier Heudelet 26 u 2012Le premier «écoquartier» de Dijon

regroupera, sur 2,8 hectares, 250 logements,3.000 mètres carrés de commerces, bureaux

et services, et des espaces culturels.Entièrement piéton, Heudelet 26, conçu par

une équipe de jeunes architectes-urbanistesdijonnais, incarne une nouvelle génération

de quartiers.

Grand Sud u 2015Le futur quartier s’étendra sur 150 hectares, à l’entrée

sud du centre-ville, au bord de l’Ouche et du canal deBourgogne. Plus de 2.000 logements sont prévus,

notamment sur les sites abandonnés par l’armée etpar l’hôpital.

Musée des Beaux-Arts u 2015 u 50 millions d’eurosLa restructuration du musée, considéré comme l’un des plus riches de France, redonnera de l’espaceaux œuvres, autour d’une muséographie repensée.

Centre de commande du TGVu 2011 u 90 millions d’euros

Le centre de commande du TGV Rhin-Rhône, qui reliera, àterme, Paris, Lyon et Strasbourg, se situe à Dijon. Dès son

achèvement fin 2011, la première branche (2,3 milliardsd’euros) permettra des liaisons directes à grande vitesse,

au départ de Dijon, vers Strasbourg, Bâle ou Zürich.

Dépôt Divia u 2013 u 35 millions d’eurosLe centre de maintenance des transports en commun de l’agglomération a été conçu dans le cadre d’unprogramme européen fédérant les villes de Rotterdam,Bruxelles, Blackpool et Dijon. Résultat : un bâtiment hauteperformance, sur un ancien site de la SNCF.

Centre d’artcontemporain u 2011 u

5 millions d’eurosLe Consortium construit, sur le site

d’une ancienne usine, le futur centred’art contemporain de Dijon, cadre

d’expositions et de performances denotoriété internationale.

Gare TGV u 2025À l’emplacement de l’actuelle gareTER de Porte-Neuve, la future gareTGV accueillera les liaisons rapidesvers Paris-Lille, Bâle-Strasbourg et

Lyon-Marseille. Une étoileferroviaire au cœur de

l’agglomération.SHIGERU BAN

FERRAND SIGAL

ALFRED PETER

ATELIERS YVES LION

ALFRED PETER

STUDIOMUSTARD




Grand campus u 2013L’arrivée du tramway permettra de réaménager le campus (22.000étudiants) autour d’une esplanadedédiée aux piétons et aux modes detransport doux. Et de retisser du lienentre les facultés et les grandes écolesde l’université de Bourgogne.

Aéroport u 2011 u 15 millions d’eurosLes travaux engagés dans l’aérogare et sur la pistevont permettre d’accueillir des vols commerciauxréguliers (Bordeaux, Toulouse, Londres…), sur une plateforme qui reçoit déjà des programmescharters et des vols d’affaires.

Clinique privée u 2014 u 110 millions d’eurosLe groupe Générale de santé va regroupersur un site unique ses trois cliniques del’agglomération. Le futur établissementcomptera 440 lits et emploiera 600personnes. Ce sera la plus importanteclinique du groupe en France.

Zénith � 2005 u 17 millions d’eurosEn quatre ans, la salle de spectacle, d’une capacité de 8.000 places, a accueilli un million de spectateurs.

Grand stade u 40 millions d’eurosLes travaux d’agrandissement et derénovation du parc des sports, pour le porter à une capacité de 22.000places, ont débuté. Leur achèvementest lié à l’accession de l’équipe de Dijon à la Ligue 1.

Cité des affairesClemenceau u 2014À terme, 50.000 mètres carrés de bureaux seront mis en servicedans ce quartier d’affaires situé aux portes du centre-ville. Près du parc des expositions et congrès et de l’Auditorium (1.600 places),cinq tours s’élèveront dans cette Cityà la dijonnaise.

Grand hôpital u 2012 u 180 millions d’eurosL’ensemble des services du centre

hospitalier universitaire (CHU) de Dijonseront regroupés dans un ensembleimmobilier de 113.500 mètres carrés,

doublé d’un centre logistique et d’uncentre de stérilisation neufs.

Piscine olympique u 2010 u 22 millionsd’eurosLa mise en service de cette piscinedotée de trois bassins et d’une fosse à plongée unique en son genre dansle Centre-Est, complète l’équipementsportif de l’agglomération.

Espace régional de l’innovation et de l’entepreneuriatu 2012 u 50 millionsd’eurosL’espace régional de l’innovation et de l’entrepreneuriat regroupera surun site unique de 26.000 mètres carrésl’ensemble des structures impliquéesdans l’innovation et l’accompagnementdes entreprises technologiques, mais aussi les plateformes de transfertde technologies et les pôles de compétences (cyclotron de Pharm’image…). Incubateur,pépinière, hôtel d’entreprises et technopôle Mazen-Sully accueillentles jeunes pousses et les «biotech».

Les grands projetsen un coup d’œil

JEAN-PAUL VIGUIER

AS ARCHITECTURE STUDIO

MICHEL REMON

GROUPE 6

JAPAC

Mardi 16 mars 201010

Parce que Dijon est une capi-tale régionale et une ville uni-versitaire, d’aucuns auraient

tendance à la classer un peu rapide-ment parmi les villes « tertiaires ».C’est oublier que la ville a développéune tradition industrielle importante.En 1851, l’arrivée du train (le «Paris-Lyon-Marseille») va doper la démo-graphie et l’activité de cette «petiteville de province». Les industries ali-mentaires s’y déploient. Parmi lesnoms les plus célèbres figure celuide Lanvin, le célèbre chocolatier pèredes «escargots de Bourgogne». Maisles liquoristes, les moutardiers, lesproducteurs de pain d’épices et desalaisons, et bien sûr les profession-nels de la filière viticole s’épanouis-sent à Dijon. Rapidement, les indus-triels de la mécanique s’installentégalement dans cette cité que le trainrapproche de Paris. Les motos Terrot feront la notoriété de la citébourguignonne.

Cette tradition industrielle, qui alaissé à Dijon un patrimoineméconnu, n’est pas oubliée. L’indus-trie dijonnaise reste forte et concen-trée dans l’agroalimentaire, la méca-nique, mais aussi la pharmacie.Quelques fleurons de l’économielocale? Amora-Maille reste bien pré-sent à Dijon malgré les rumeurs quiont accompagné la restructurationengagée en 2009: la filiale d’Unileverinvestit lourdement (40 millions d’eu-ros) dans son unité de production deChevigny-Saint-Sauveur, où sont tou-jours produits les célèbres pots demoutarde de Dijon. Dans le domainemédical, Urgo, leader des produits depremier secours, et Merck Médicationfamiliale. JTEKT, qui a repris l’ancienneusine Peugeot, continue de produiredes systèmes de direction pour l’in-dustrie automobile ; avec plus de 1.000salariés et deux sites dans l’agglomé-ration, c’est le premier industriel dijon-nais. Les acteurs de l’industrie auto-mobile, nombreux dans l’agglo-mération, sont fédérés autour d’unpôle de compétences régional basé àDijon, et qui a prouvé l’étendue de sonsavoir-faire en fabriquant par exem-ple de A à Z un concept car truffé detechnologies. Solvay Pharma, qui arepris les laboratoires Fournier, aconforté à Dijon un pôle de recherched’envergure européenne sur le car-diométabolisme. Passés dans le giron

de l’américain Johnson & Johnson, lesLaboratoires Vendôme continuent decommercialiser des marques célèbrescomme le Petit Marseillais ou Prim’Âge.

MÂTS D’ÉOLIENNES ET BIOTECHNOLOGIES

Dijon continue d’attirer des acteursindustriels. Pour preuve, l’opérationde reprise d’une unité de productiondu groupe Fournier par le suédois

Recipharm, l’implantation d’une usinede fabrication de mâts d’éoliennes,Céole, qui emploie déjà une soixan-taine de personnes, ou la reprise d’Ehrel Hydris par le groupe Métalic.Pour preuve encore le développementdes activités dans le domaine de l’ali-mentation et de la santé, autour dupôle de compétitivité Vitagora qui veuts’imposer à l’échelle européenne aucroisement entre les problématiquesd’alimentation, de goût et de santé.

Enfin, des sociétés de biotechnologiesspécialisées dans l’imagerie médicalese développent à Dijon, notammentau sein du technopôle Mazen-Sully oùest implanté le GIE Pharm’image, pôlede compétences qui sera bientôt dotéd’un cyclotron nécessaire à la recher-che: Oncodesign, le centre de com-pétences international en télé-image-rie (CCITI), Filab et de nombreuses«biotechs» pérennisent le savoir-fairedijonnais en matière de santé.



Industrie. L’agglomération dijonnaise se mobilise pour accueillir les investisseurs et lesentrepreneurs, s’appuyant sur une forte tradition industrielle, sur une offre de formation

complète et sur une stratégie politique qui veut faciliter à tout prix l’aboutissement des projets…

Pourquoi investir à Dijon ?

➥ Why invest in Dijon?The Greater Dijon area brings toge-

ther its assets to welcome investorsand entrepreneurs with its strongindustrial sector,by offering completetraining and via the local govern-ment’s commitment to facilitatingand seeing through projects.

Qu’ont en commun Oncodesign, Céole ou encore Ikéa, sice n’est d’être implantés sur le territoire dijonnais ? Tou-tes ses entreprises ont, à un stade précis de leur déve-loppement, eu recours à un outil précieux pour leur instal-lation ou leur développement, le guichet unique. Réuniautour du Grand Dijon, il permet de mobiliser et de fédérerdans un temps record – 48 heures si nécessaire – l’en-semble des services de l’État, des collectivités territoria-les (ville de Dijon, conseil régional de Bourgogne, conseilgénéral de la Côte-d’Or), des acteurs économiques (CCIDijon, Oséo...) et des éventuels financeurs autour d’un por-teur de projet. Un dispositif qui a fait ses preuves puisquedepuis sa création, il y a huit ans, il a permis d’accompa-gner avec succès près d’une centaine de dossiers, que cesoit lors de leur implantation ou de leur croissance. Desentreprises qui, par ailleurs, trouvent sur place du per-sonnel qualifié, fruit des efforts portés en matière de for-mation notamment par le conseil régional et le Grand Dijon,

en témoigne le soutien apporté à la maison de l’emploi etde la formation du bassin dijonnais.Fort de ses résultats positifs, le Grand Dijon a, depuis, étenducette initiative à l’accueil des nouveaux salariés avec la miseen place d’Instalisy, en coopération avec la CCI. Ainsi, ce ser-vice met tout en œuvre pour faciliter l’arrivée des collabora-teurs dans l’agglomération dijonnaise. Trouver un logementpour leur famille, une école ou une garderie pour leurs enfants,un emploi ou une formation pour le conjoint, Instalisy les aideà accomplir toutes ses formalités sans encombre. Au final,l’ensemble de ces dispositifs traduisent la volonté politiquedu Grand Dijon d’accueillir les entreprises et les salariés dansles meilleures conditions et d’œuvrer avec pragmatisme pourl’emploi. Cette stratégie est payante comme le prouve la déci-sion du groupe Teletech International de choisir Dijon pourbaser un centre d’appels (600 emplois annoncés), ce qui per-mettra de conserver la vocation économique du site libérépar Amora sur les quais du canal de Bourgogne.

Le Grand Dijon, l’accélérateur de projets




�� Ils travaillent dans l’image-rie médicale, la mise au point de com-pléments alimentaires, la validationdes médicaments du futur… Jeunesentrepreneurs ou moins jeunes, ilsdisposent désormais à Dijon d’un ter-rain favorable à l’émergence de leurprojet. En lien avec le conseil régio-nal de Bourgogne, a mûri le projetd’un espace régional de l’innovationet de l’entrepreneuriat (Erie), qui vanécessiter un investissement de 50millions d’euros, et va permettre deregrouper sur un site unique, tout prèsdu campus, l’ensemble des structu-res d’accompagnement, des pépi-nières et des hôtels d’entreprisesnécessaires au succès des jeunespousses. Avec un incubateur labellisécentre européen d’entreprise et d’in-novation (C2EI), des structures decapital-risque (Ideb, Bourgogne Crois-sance Innovation), une plateformede fonds propres inédite en France,des centres de transfert de technolo-gies de haut niveau et une volontépolitique forte de soutenir l’innova-tion, Dijon s’impose comme une terre

favorable à la croissance des entre-prises de demain.

TECHNOPÔLE AGRO-ENVIRONNEMENTAu sud de la ville, sur un terrain

libéré par l’Inra, le technopôle agro-environnemental de Bretenièreaccueillera des entreprises et des labo-ratoires spécialisés dans la mise aupoint des techniques culturales de

demain – ou comment produire suf-fisamment de bons produits tout enrespectant l’environnement. Autrevolet de l’innovation à la dijonnaise:Vitagora, pôle de compétitivité goût-nutrition-santé, travaille sur les ali-ments de demain, avec des pro-grammes très avancés par exempledans la filière blé-farine-pain, l’ali-mentation des seniors ou celle desbébés.

➥ Dijon, a city of innovation and entrepreneurshipThe regional capital offers facilities and premises to innovating companies

to allow them to succeed.

Dijon, ville d’innovationet d’entrepreneuriat

Àl’est de la ville, bienvenue surle grand campus ! Construit àl’extérieur de la ville dans les

années 1960, le campus de l’univer-sité de Bourgogne, établissementmultidisciplinaire (lettres, droit,sciences, médecine…), est aujour-d’hui pleinement intégré dans le tissuurbain. Mieux, il agrège autour de luiles laboratoires, les technopôles, lesgrandes écoles, les hôpitaux et lescentres de recherche pour constituerun « grand campus » de visibilitéeuropéenne, en lien avec l’univer-sité de Franche-Comté de laquelle ilse rapproche par le biais d’un pôlede recherche et d’enseignement

supérieur (Pres). L’arrivée du tram-way va permettre de réaménager lecampus autour de l’esplanadeÉrasme, dorsale verte et piétonne oùla vie étudiante pourra s’épanouir. Àproximité immédiate, le nouvel hôpi-tal du Bocage, le centre régional anti-cancéreux, le technopôle Mazen-Sully occupé par de jeunes sociétésde biotechnologie, l’espace régionalde l’innovation (lire ci-contre), l’undes plus importants centres de l’Ins-titut national de la recherche agro-nomique (Inra), les écoles d’ingé-nieurs (Esirem dans le secteur desmatériaux, AgroSup dans le domaineagroalimentaire)… forment un pôled’enseignement et de recherche dehaut niveau, avec près de 30.000 étu-diants. Dans quelques années, l’é-cole supérieure de commerce Dijon-Bourgogne, avec 1.000 étudiants,devrait rejoindre le grand campus,ainsi que le centre régional de l’Ins-titut national de la recherche archéo-logique préventive. L’implantationà Dijon, il y a quelques années, d’uneantenne de l’Institut d’études poli-tiques de Paris tournée vers les pays

de l’Est, fait partie des opérationsréussies pour le Grand Dijon: y sontaujourd’hui formés quelques-unsdes futurs dirigeants européens.

À Dijon peut-être plus qu’ailleurs,le lien université-entreprise s’esttrouvé, du coup, renforcé par leregroupement des différentes enti-tés sur un site unique. L’universitéde Bourgogne a mis en place unefiliale, Welience, qui permet auxentreprises de la région de s’appuyersur le savoir-faire des laboratoiresuniversitaires, notamment dans lesdomaines des sciences de la terre,de l’alimentation ou de la méca-nique. Tandis qu’une plateforme dehaut niveau dédiée à la métallurgieest en projet, un centre de recherchesur les nanotechnologies a étérécemment inauguré, un cyclotronva être construit pour produire leséléments nécessaires à la recherchesur l’imagerie médicale (Pharm’image),et, dans un autre domaine, la mai-son des sciences de l’Homme regrou-pera sur un site unique l’ensembledes équipes de recherche en écono-mie et en sciences sociales.

➥ A dynamic economymeans higher education

Every year Dijon prepares thousandsof students to begin their professionallives thanks to its university, enginee-ring schools, management and busi-ness school and institutions of highereducation in law and political scien-ces. An in-depth look at Dijon’s stu-dents.

Un campus de haut niveauPas de dynamisme économique sans enseignement supérieur. À Dijon, université, écoles d’ingénieurs et de commerce, centres de formation en droit ou en sciences politiques forment chaqueannée des milliers de jeunes. Gros plan sur Dijon l’étudiante…




Immobilier. Les quartiers d’activités tertiaires se remplissent rapidement, à Valmy au nord de la ville, et à Clemenceau, aux portes du centre-ville. Pendant ce temps, il faut répondre

à la demande des entreprises avec l’extension des deux grandes zones industrielles.

Où investir à Dijon?

En quelques années, ce sont 200hectares que le Grand Dijon adédiés à l’accueil des entre-

prises. Dans une agglomération oùle foncier se faisait rare, les premiersterrains ouverts à la commercialisa-tion ont rapidement trouvé preneurs.C’est le cas du parc Valmy: à l’entréenord de la ville, sur 30 hectares, cettezone d’activités a convaincu desinvestisseurs régionaux (comme le groupe Voisin, concepteur du Katamaran, un immeuble tertiairede 5.000 mètres carrés) ou nationaux(comme Lazard, promoteur d’unensemble de sept bâtiments totali-sant 12.000 mètres carrés debureaux). L’acquisition d’un terrainde 10 hectares par Générale de santé,qui va y construire sa plus impor-tante clinique en France, a marquél’achèvenement des deux premièrestranches de Valmy, où seront concen-trés à terme 150.000 mètres carrésde bureaux et 2.500 emplois. Le suc-cès de Valmy a été tel qu’il faut envi-sager, plus vite que prévu, l’ouver-ture de nouveaux espaces. La sociétéd’économie mixte d’aménagementde l’agglomération dijonnaise(Semaad), qui a réalisé Valmy aprèsavoir conçu la plupart des parcs d’ac-tivités de l’agglomération (dont leparc technologique au nord de laville), planche donc sur l’aménage-ment de nouveaux quartiers: la pour-

suite de Valmy sur 20 hectares, aunord et à l’est du parc actuel, le parcd’activités de l’Est dijonnais, sur 185 hectares à Quetigny et à Saint-Apollinaire, de part et d’autre de laliaison rapide Dijon-Arc-sur-Tille,serait le prochain lieu aménagé,selon des normes de haute qualitéenvironnementale.

Aux portes du centre-ville de Dijon,un autre quartier d’affaires connaîtune métamorphose : Clemenceaucomptera, à terme, 50.000 mètres car-

rés de bureaux, à proximité immé-diate du parc des expositions et descongrès et de l’auditorium de 1.600places. Le centre des affaires construitpar Bouygues abrite déjà, sur 15.000mètres carrés, le siège de la chambrede commerce et d’industrie de Dijon,une partie des services du conseilgénéral de Côte-d’Or et un hôtel deuxétoiles de 100 chambres. La tour Élithis, sur 5.000 mètres carrés, serevendique comme la tour tertiaire laplus performante d’Europe: conçue

par le bureau d’études dijonnais Élithis et le cabinet d’architectes pari-siens Arte-Charpentier, elle est, à cejour, la seule tour d’affaires «à éner-gie positive » au monde. Le groupeLazard a entrepris la construction dedeux tours totalisant 12.000 mètrescarrés de bureaux –Marbotte Plazzaet Clemenceau Plazza. Tandis que leministère de l’Éducation nationale aconfié à l’architecte Rudy Ricciotti lesoin de bâtir le siège de ses services(600 agents), soit une tour de plus de

10.000 mètres carrés de bureaux quiachèvera l’urbanisation de ce «down-town» à la dijonnaise.

Aux portes de l’agglomération enfin,il faut évoquer le développement dezones d’activités dédiées à la logis-tique: à Gevrey-Chambertin, avec unprogramme du groupe Bouygues pro-fitant de la proximité du terminal rail-route de Perrigny, et à Fauverney, oùle groupe FM Logistic assure désor-mais la gestion européenne des pro-duits d’Amora.

➥ Places to invest in Dijon

The tertiary business parks are fillingup quickly in Valmy in the north andin Clemenceau near the city-centre.Inorder to meet continuing companyneeds, the city is expanding two bigindustrial estates.

De nouveaux espaces aussi pour l’industrieLes deux grandes zones industrielles de l’agglomération font l’objet de programmes d’extension importants.

■■■ Dijon n’oublie pas satradition industrielle (lirenotre article page 10). À Longvic, au sud de la ville, età Saint-Apollinaire, au nord-est, les zones industrielles his-toriques de l’agglomérations’étendent à mesure que les

entreprises se développent.Quand le Grand Dijon a lancéun premier programme d’ex-tension de CapNord, les ter-rains ont rapidement trouvépreneur. Les quelques hec-tares libérés ne pouvaientdonc suffire. Et les terrains qui

s’annoncent à l’entrée de Cap-Nord, à l’emplacement dumarché de gros, devraient toutjuste permettre de répondreà la demande des entre-prises agroalimentaires de l’agglomération.

DES DIZAINES D’HECTARESSUPPLÉMENTAIRES

Il fallait donc presser le pas.Le Grand Dijon engageaujourd’hui l’extension de lazone industrielle de Longvic,

sur le secteur de Beauregard,où 90 hectares seront mis àla disposition des entreprisesindustrielles, dont une soixan-taine commercialisables. Lesactivités industrielles, focali-sées autour de l’agroalimen-taire, de la logistique et de lamécanique, continuent desolliciter des espaces pour sedévelopper. Et des demandesnouvelles affluent, dans ledomaine des énergies renou-velables, marquées par l’im-

plantation récente, à Longvic,d’un fabricant d’éoliennes.

Le Grand Dijon a parailleurs engagé un ambitieuxprogramme de réhabilitationdes espaces publics de ceszones industrielles aména-gées dans les années 1960. ÀLongvic, la requalification deschaussées par exemplecontribue à la qualité de vieet à l’image des entreprisesinstallées. Tout comme l’a-mélioration de l’offre de

transport en commun, avecla mise en œuvre de nou-veaux services plus attractifsdès septembre 2010 pour ladesserte de CapNord.

Enfin, le Grand Dijon pro-gramme l’ouverture dequelques hectares supplé-mentaires à Magny-sur-Tilleou encore à Bressey-sur-Tille,destinés à des activités arti-sanales qui contribuent éga-lement au dynamisme du ter-ritoire.

➥ New areas for industry

The expansion of Greater Dijon’s two big industrial estates isunderway.

Cité des affairesClemenceau, à Dijon.



SPÉCIAL GRAND DIJONLe

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>> 11.. UUnn rreessttaauurraanntt ééttooiilléé aauu ccœœuurr ddee DDiijjoonn.. La table de Jean-Pierre Billoux offre une vue imprenable sur le palais des ducset des États de Bourgogne. On recense cinq restaurants étoilésdans la région dijonnaise.>> 22.. MMaattcchh ddee hhaannddbbaallll fféémmiinniinn aauu ppaallaaiiss ddeess ssppoorrttss.. L’équipedijonnaise évolue dans l’élite, comme celles de basket, defootball, de rugby, de hockey-sur-glace… Dijon joue sur tousles terrains de sport.>> 33.. LLee VVéélloottoouurr.. La manifestation allie vélo et patrimoine; elleréunit près de 10.000 cyclistes dans les rues de la ville le tempsd’une journée. L’initiative dijonnaise a, depuis, fait école àOrléans, à La Rochelle, à Marseille…>> 44.. LLeess PPlleeuurraannttss eenn AAmméérriiqquuee. Le temps des travaux derénovation du musée des Beaux-Arts, les figures d’ivoire quiornent les tombeaux des ducs de Bourgogne sont partis fairela tournée des plus grands musées américains. Ici :inauguration de l’exposition au Metropolitan Museum deNew York par François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon.>> 55.. DDiijjoonn PPllaaggee.. Tous les étés, les rives du lac Kir prennent unair de Côte-d’Azur pour le plus grand bonheur desBourguignons et des touristes.>> 66.. CCaarrnnaavvaall.. Dans le cadre du festival jeune public «À pascontés», un carnaval haut en couleur parcourt les rues de laville. Dijon, ville de fête…>> 77.. LLee ttoouurriissmmee hhiigghh tteecchh…… À Dijon, le patrimoine d’hier se

découvre avec les outils d’aujourd’hui. Ville branchée, quipropose des bornes internet en libre consultation dans la rue,Dijon est résolument tournée vers l’avenir.>> 88.. JJaazzzz cclluubb.. Envie de passer une soirée en ville? Il existeforcément une endroit qui vous ressemble à Dijon! Ici : concertde jazz au Caveau de la chouette…

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>> 99.. PPllaannééttaarriiuumm.. Au cœur du « jardin des sciences», qui attireplus de 100.000 visiteurs par an, cet espace culturel etpédagogique unique à 200 kilomètres à la ronde, contribue àpositionner Dijon comme capitale régionale incontestable.>> 1100.. SSoouuss lleess hhaalllleess.. Quatre fois par semaine, sous les halles Artnouveau, le marché central de Dijon est un rendez-vousincontournable pour les amateurs de bons produits, etd’atmosphère authentique.>> 1111.. LLaa vviillllee ddeess eennffaannttss.. Parcs, lac, ateliers dans les musées,rendez-vous culturels dédiés… Dijon est aussi la ville desenfants. Ici : sur la place François Rude, au cœur de la ville, unmanège d’époque ravit toujours les petits et les grands.>> 1122.. SShhooppppiinngg eenn vviillllee. La piétonnisation de plusieurs rues ducentre historique et le développement des transports doux fontde Dijon une ville où il fait bon flâner. Au centre-ville et dansles nombreuses zones commerciales périphériques, l’offrecommerciale est digne d’une capitale régionale.>> 1133.. UUnn ppaattrriimmooiinnee vvaalloorriisséé.. Symbole du renouveau de Dijon, laplace de la Libération, revisitée par Jean-Michel Wilmotte, est unesplendeur, de jour comme de nuit. Dijon, labellisée ville d’art etd’histoire, abrite l’un des plus vastes secteurs sauvegardés deFrance, sur près de 100 hectares. >> 1144.. CChhaammbbrreess dd’’hhôôtteess aauu ccœœuurr ddee llaa vviillllee.. À côte des hôtelshaut-de-gamme, des chambres d’hôtes de charme accueillenttoute l’année des visiteurs du monde entier. Dijon, capitaletouristique…>> 1155.. BBaarr àà vviinnss.. Le nombre de bars à vins ouverts ces dernièresannées confirme le regain d’intérêt des Dijonnais pour leurtradition viticole et bourguignonne. Ici : La part des anges, au cœurde la vieille ville.>> 1166.. SSppeeccttaaccllee aauu ZZéénniitthh ddee DDiijjoonn.. Inaugurée en 2005, la sallede spectacles accueille près de 80 représentations par an et peutrecevoir 8.000 personnes.

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Profile

leJournalduPalaisS PECI A L E DITION M A DE BY GR E AT E R DIJ ON - F R E E

Tuesday March 16, 2010

SPECIAL GREATER DIJON

■■■ Dijon has so much to offer. It isideally located in the heart of Europe andis the capital of a region whose name isknown throughout the world. It hasconserved its exceptional cultural heri-tage which will become part of Unesco’sworldwide heritage thanks to Beaune andthe wine ‘Côtes’. Dijon is a city which har-moniously blends development and qua-lity of life. Investors from around theworld are interested in Dijon whether itbe those from the International Market

for Real Estate Professionals and Investorsof Cannes (Mipim de Cannes), the Com-mercial Real Estate Exhibition of Paris orthose who attend international congres-ses and business trade shows. Indeed, bignames in business, real estate and archi-tecture are setting up in the Burgundiancapital. Dijon has understood its potentialand now invites entrepreneurs and inves-tors alike to come and discover the city.Dijon is on the move. Make the most ofthe journey!

Dijon: A City Where People Invest

editor

ial

The Greater Dijon area isgoing to invest €400M to buildtwo tramway lines. The pro-ject is indeed the symbol ofa city that is keeping up withits reputation. The regionalcapital is also going to invest€1BN in infrastructure-based

projects between now and2015. Modernising itstransport infrastructures,enhancing its road, rail andair networks… Better com-pany welcome, better hou-sing for people not to men-tion reinforcing its quality

life-style: Dijon is investingand is a great city to live in!The operative term in thisregion that cares so muchabout its surroundings is qua-lity of life. Environment, qua-lity housing, culture and heri-tage, gastronomy and good

wines, safety… Being entre-preneurial and innovative inthis human-sized capital hap-pens in exceptional condi-tions. In this special issue, anin-depth look into the quali-ties that make Dijon stand outfrom the crowd.

Dijon Is Even Easier to Reach

By the end of 2011, the TGVRhin-Rhône line will bringDijon closer to Switzerland,Alsace and Germany makingthe Burgundian capital agenuine crossroads betweenthe Paris-Lyon and EasternEurope axis. At the same time,there will be increased TGV ser-vice to Roissy-Charles de

Gaulle, Lyon, Marseille and Lilleamong other destinations andthe regional airport will makeDijon less than 2 hours away byplane from metropolitan citiesin France and in Europe (Bor-deaux, Toulouse, London, etc.).At the heart of Europe, Dijonis going to be even closer.

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Why Dijon will be an ecological capital �� Eco-friendly neighbourhoods, renewableenergies, clean transportation… These are TheGreater Dijon area’s ambitions. Pages 4-5

An extensive programmefor “Dijon, a great city tolive in”�� New, more sustainable neighbourhoods, acity with a harmonious blend of genres…Dijon ispaving the way to its future one step at a time.Pages 6-7

A quick look at Dijon’sbig projects �� Visualise how the infrastructure-basedprojects are going to reinforce the regionalcapital’s standing. Pages 8-9

The art of living, sports andculture go hand in hand�� Cultural and sports facilities as well as greatrestaurants are found throughout the city. Thesefine dining establishments open the door todiscovering Burgundy’s famous wines. Pages 14 -15

�� The Valmy business park and theClemenceau are attracting companies inhuman-sized sustainable buildings. Page 12

Clemenceau, Valmy…:Invest in Dijon!

Dijon is on the move…come along!

In the city centre, place Darcy in 2013: the construction of 2 tramway lines is a near 400 million euro investment.

ALFRED PETER

Why they believe in Dijon page 2

Siège : 79 rue de la Liberté, 21000 DijonEURL au capital de 235.000 euros.

RCS 015 750 243 Dijon

Directrice de la publication : Sabine Pouillart

Rédacteur en chef : François Rebsamen

Numéro spécial : textes et images Grand Dijon.

Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique.Impression : 8.000 exemplaires.

Imprimé sur les rotatives de Rotimpres.

leJournalduPalais

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