2 7 août 2012No 676

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

REDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 3456 1920 / 2945-4646 3806-3717

Vente signature de TiFanne

Les mélomanes et fans de Bélo étaient au rendez-vous ce vendredi 3 août 2012 pour un voyage à travers son univers musical à Garden Studio, cette nouvelle coque-luche de la rue Grégoire. Avec toute la timidité qu’on lui reconnait, l’étoile de renom-mée nationale et internationale poursuit sa tournée en Haïti et a transformé ce petit resto chic en soirée magique avec la complicité de ses supporters inconditionnels. Les cordes de sa guitare, aidées des envoûtantes voix de son chœur, n’ont fait que charmer, comme à l’accoutumée, son auditoire.

Accompagné du talentueux batteur John Bern, de « Ti Pòl » le pianiste et de l’étoile montante Emmanuela Michel, Bélo, épatant et plus mature que jamais en sa qualité d’animateur sur scène, nous a interprété les titres les plus populaires de son riche répertoire.

Chanteur engagé et préoccupé par le phénomène du « boat people », de l’exil, Bélo chante de toute sa fougue les déboires d’une ville délabrée, de notre Haïti Thomas atteinte de l’épidémie « démocratie » qui continue de ravager la planète. Sa musique prône la paix, l’amour et le vivre-ensemble et partage l’espérance de voir qu’un jour les principes de droits humains et de liberté individuelle soient respectés dans cette société.

Ses compositions écrites en créole témoignent de son souci de faire passer son message de paix aux couches défavorisées et aussi à toute la population. L’ambiance était plutôt chaude et l’intensité palpable quand Miu, de sa fausse timidité, gravit le stage pour aider le chœur.

D’autres artistes exceptionnels étaient présents lors de cette soirée : Tamara Suffren, Rutshelle Guillaume, Sander et l’incon-testable Nickenson Prudhomme. Un moment fructueux qu’ont connu les spectateurs, allongés sur les divans qui encom-brent la cour de ce petit coin très fréquenté depuis quelque temps.

Rosny Ladouceurladouceur16@yahoo.fr

Bélo pour un concert inédit

Déjà, démarrez la semaine en effectuant un petit tour sur l’un des plus anciens continents, l’Asie ; destination : l’Indoné-sie. Goûtez à sa cuisine ce mardi au buffet indonésien de Quartier Latin. Le buffet commence a 11h a.m

Sax Night pour changer d’ambiance en fin d’après-midi. La Réserve, 6 h 10 h p.m., avec Ti Sax et son band.

Mercredi, faites un tour à Chicken Fiesta, l’antre de tous les poulets. Cuisson chinoise, américaine, créole… y en pour tous les goûts.

Jeudi, offrez-vous Alan Cave sur un plateau à Havana au Mango Lounge. Une soirée sera donnée en son honneur. Kari-zma et Wanito se joindront à vous également. L’admission est HTG 500. A partir de 9 h p.m.

Vendredi, le show le plus chaud de l’été. Tabou-Kassav au Parc Canne a sucre. L’animation sera aussi assurée par DJ Stakz. Les billets se vendent à HTG 1500. 37 43 24 69 ; 39 21 60 98.

Ian Carey, vous vous rappelez ? Ce Dj qu’on a manqué l’été dernier ? Eh bien il est à nouveau annonce cet été. Il sera au Cosmopolitan avec Franco The Saint, Ted Bounce, Hot, VJ Magik Handz. USD 35 à l’avance. 9 h p.m.

A Distinction Night Club, un tandem de choc. Djakout-Disip. A partir de 9 h p.m. Admission : HTG 400, mais il faut quand même réservez. 38 81 74 20 ; 47 03 34 50 pour infos.

Samedi, une soirée aussi dure que la pierre. Party on the rock au Mango Lounge avec Wendy, DJ Sow, Djenill, MC West-I. Klasik et Anthony. Admission: USD 15. 8 h p.m. 37 43 97 71; 37 71 65 22 pour infos.

Kassav sera encore dans nos murs, mais dans la deuxieme ville du pays, le Cap-Haitien, sur la place Notre-Dame. Avec Kon’Beat et T-Micky. Entrée : gratos.

Dimanche, une pause-alcool au Kleren Bar à Kenscoff.Wanito, Karizma et Gabel seront à Petit-Goâve. HTG 300 à l’avance, HTG 400 au guichet.Wahoo Bay accueille Yohann et sa band Ayiti Rock.

Péguy F. C. Pierrepeguyfcpierre@gmail.com

L’agenda de PéguySans répit, fiestas, carnavals et festivals vous tombent dessus. Ce n’est pas que vous ayez un problème avec ca, mais un peu de temps pour souffler serait le bienvenu. Parce que la rentrée, ce n’est pas pour bientôt avec le nouveau calendrier ! Bof, vous tiendrez le coup. Après tout, vous n’êtes pas Haïtiens pour rien. Vous l’avez dans le sang, le rythme.

C’EST LEUR ANNIVERSAIRE

Michèle C. Bien-Aimé (col-laboratrice de Le Nouvelliste). David Duchovny (acteur). Char-lize Theron (actrice). Carlos Vives (chanteur). Tobin Bell (acteur).

Gaëlle C. Alexis (secrétaire de rédaction de Ticket

née le 27 juillet

37 août 2012No 676

A l’origine, le festival « 8 fanm kanpe pou 8 mas » se tient à l’occasion de la Journée internationale de la Femme de-puis tantôt trois ans en Haïti. Cet événe-ment connu aussi sous le nom de « Festi 8 » réunit des artistes de la scène locale et internationale. Cette année, sous de-mande du sénateur Jocelerme Privert, et pour la première fois depuis qu’il a vu le jour, le festival est repris dans une toute autre sphère que celle de Port-au-Prince : le département des Nippes. Baptisés 8 Fanm Kanpe ak senatè Privert Pou Rebwazman Nip, deux concerts ont lieu le week-end du 27 au 28 juillet respecti-vement à Miragôane et Anse-à-Veau.

Les huit voix féminines aux accents caribéennes et africaines qui ont animé les deux journées de festivités sont arrivées en mi-journée à Miragôane le 27 juillet. Très motivées, elles forment un en-semble diversifié, solide, au service d’une cause d’importance majeure : le reboise-ment. Les percussionnistes de Vodoula, groupe à tendance racine composé uniquement de femmes, ont fait le trajet Cap-Haïtien-Miragoane sans aucun signe de fatigue. La Cap-Verdienne Maria de Barros et sa musique riche en rythmes, qui a déjà participé à la deuxième édition de ce festival ; Monique Seka, chanteuse d’origine ivoirienne, avec son mélange de zouk et rythmes africains ; Princess Lover, surnommée la Princesse des îles, qui a marqué le public lors de la première édition du festival au Parc historique, sont heureuses d’aller vers la province. Marodie L. Pierre, qu’on remarque ces temps-ci dans les représentations de Yole Dérose ; nos chère Misty Jean et Sté-phanie Séjour dit Tifane, qui a signé son deuxième album la veille, sont tout aussi

excitées. Queen B est en retard, et son retard, renforcé par une mauvaise attitude selon les responsa-bles, le tiendra loin de la scène durant les deux jours. Moins

connue, et pièce importante de la cho-rale, on remarque Rutshelle Guillaume, une superbe voix pleine de vibration et révélation de la tournée, aux côtés de Samantha et Léopold Ciné.

A l’hôtel Robsy, elles ont livré le pre-mier concert du week-end plus tard que prévu. Après la pluie, l’espace à moitié vide en début de prestation s’est remplie en un clin d’œil. Dès les premières notes, Léopold Ciné se fait apprécier dans la Dessalinienne, avant de céder le micro à Tina, une originaire des Nippes. Rutshelle les suit dans une superbe exécution d’une de ses compositions, puis dans un duo émouvant avec Léopold. Marodie Pierre casse l’ambiance d’une soirée entamée avec beaucoup de promesses, mais Vodoula réanime la salle avec son rara et ses rythmes sacrés.

Ce festival, selon les explications du sénateur Jocelerme Privert, qui a su convaincre Zshea Caze de Belle Pro-duction de réaliser ces festivités, est un prétexte pour sensibiliser la population sur l’importance de l’environnement. En effet, lors des prestations, les artistes ne se sont pas contentées d’enflammer la foule, elles se sont présentées comme des leaders, des pions importants pour le développement durable ; elles se sont arrêtées à chaque instant pour envoyer des messages. Zschea Caze, chef de fil du mouvement, ancienne chanteuse de compas, veut proposer des femmes-artistes, des femmes-responsables à la société. Sous le charme des prestations de Maria de Barros, de Monique Seka, et des prouesses extraordinaires de Princess Lover et de Misty Jean, Zschea n’a pas ca-ché sa satisfaction. Le lendemain, avant remonter sur scène à la place St-Anne à Anse-à-Veau, les artistes ont rejoint les membres du Casec pour mettre en terre des plantules. Le suivi de cette action citoyenne des huit artistes unies pour le reboisement des Nippes sera assuré par un comité de soutien, selon ce que nous a fait savoir Esméralda Milcé, MC de l’événement.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)junior.jpl007@yahoo.f

8 voix une cause8 voix une causeSous le haut patronage du bureau du sénateur Jocelerme Pri-vert, Belle Production a repris la troisième édition du Festival « 8 fanm kanpe pou 8 mas ». Huit artistes de sexe féminin de renommée international ont mis, les 27 et 28 juillet derniers, tous leurs talents au profit du reboisement des Nippes.

Il a le talent, le style, et surtout, « li gen vibe lari a ». Dug-G, qui fait cavalier seul depuis deux ans, continue de garder l’équilibre dans la balance du hip-hop créole. Son album « Kenbe m si w kapab » a prouvé sa capacité à tra-vailler seul. Aujourd’hui, l’ex-chanteur de Rockfam, présente à ses fans son premier mixtape titré « Men vibe la ». 13 producteurs et 17 artistes, dont T-Ansito, Sniper, Squelette, pour ne citer que ceux-là, ont travaillé sur cette compilation de 17 titres. « J’évite le beef il y a cela longtemps. Parmi les différents artistes qui ont participé sur mon mixtape, il y a Doc Fila, qui est un allié des mouchoirs rouges. J’ai choisi d’écrire mes lyrics sur le social », affirme Dug-G. Et pour la première fois dans l’industrie musicale du rap, un BPC participe sur l’œuvre d’un Delmas F.I.A. Une vente-signature est prévue pour ce samedi 11 juillet à 5 h p.m., au studio de Tripp TV, au prix de 250 gourdes. A l’entrée on aura droit à un poster, un t-shirt et un cd. Accompagné des artistes qui ont leur touche sur ce mixtape, Dug-G offrira à l’occasion un beau spectacle. Il promet déjà à ses fans de leur donner du vrai hip-hop créole.

Men vibe Dug-G a

ZCSHEA DE BELLE PRODUC-TION ET LE SENATEUR PRIVERT

4 7 août 2012No 676

2e édition Festival Bikini

les 4 et 5 août à Plage publique

Vous n’étiez pas à Club Indigo ce samedi ? Oui, vous pouvez le regretter, car ce n’est franchement pas tous les jours que l’on assiste à des fêtes de cette envergure chez nous. Et T-Vice, ce ténor du konpa, n’aura pas 20 ans plusieurs fois !

Une atmosphère de fête règne à Club Indigo ce 4 août. Des tables recouvertes de nappes blanches, des sofas blancs et des sièges en rattan sont disposés autour de la piscine. Lionel St-Pierre et son équipe, chargés de la décoration, ont veillé à ce qu’on se sente tous VIP ce soir. Des « franchement trop élégants » à ceux qui ont revêtu une simple tenue de plage, le dress-code est respecté à près de 90%, ce qui est d’ailleurs fort étonnant. Toutes les conditions semblent réunies pour graver cette soirée dans la mémoire.

Carimi, qui a ouvert le bal, a dû bien jouer. Les DJ Gilles M et K9, qui ont respecti-vement précédé et succédé aux messieurs de Carimi, ont dû faire de leur mieux aussi. Mais, il n’y a pas de doute possible, le public a fait le déplacement pour célébrer avec le groupe T-Vice.

La bande à Roberto gravit le stage un peu après minuit. Il est relativement tôt et l’on craint un peu que la fête ne prenne fin de trop bonne heure. Mais Roberto nous assure qu’on ne s’arrêtera pas avant 5 heures. Et il tiendra sa promesse !

Pluie de feux d’artifice et de confettis. Cris euphoriques. T-Vice ouvre le show avec « Bidi bidi banm banm », un ancien succès, avant d’enchaîner avec « Chèche fanm pa w », puis « Tu me touches ». Un dous, un cho. Seul ou accompagné, chacun est servi. James Cardozo, absent de la scène depuis la mort de son frère en février dernier, chante « Epi m pa bon » avec le groupe pour le bonheur des fans. Toute polémique et concurrence mises de côté, Michael Guirand, du groupe Carimi, rejoint les messieurs de T-Vice sur le stage pour une interprétation réussie de « Si se love ». Mais le moment fort de la soirée restera le passage de Michel Martelly, président de la République, sur la scène. Après avoir souhaité un joyeux anniversaire à la bande à Roberto, il entame un medley composé de divers de ses anciens succès dont « Kè m sere » et « Mon kolo-nèl ». Avec ses talents d’animateur innés, il remet un public à bout de souffle à T-Vice qui conclut cette première tranche vers 2 h avec le fameux ‘’Rigwaz’’ qui a si bien fait ses preuves au Champ de Mars.

La pause, assurée par Dj Jack, ne dure pas longtemps. Trente minutes plus tard, les Vice2k réinvestissent la scène. Nouvelle surprise : Olivier Duret, ancien chanteur du groupe, les rejoint sur la scène le temps de l’interprétation de « Tanpri souple », mu-sique à succès classée sur le dernier album du groupe. Au mieux de sa forme, T-Vice continuera à jouer longtemps après que les horloges ont marqué 4 heures du matin. Par la suite, les musiciens, manifestement infatigables, rejoindront l’after-party animé par DJ K9.

Difficile

20 ans…oui, cela se fête !20 ans…oui, cela se fête !

de trouver quoi que ce soit à reprocher à cette fête. Une fois encore, Dream Promo, présidé par Hugline Jérome, a fait ses preu-ves. Medium et Toto Beat, respectivement responsables de la décoration et de la so-norisation, n’ont pas été en reste. Le groupe Carimi et les divers invités surprise ont rehaussé les couleurs de la soirée. Quant au groupe T-Vice, jamais il n’avait autant assuré. Bèl moun, bèl fèt, c’est le moins que l’on puisse dire. Souhaitons que la célébra-tion des 25 ans du groupe sera tout aussi grandiose !

Daphney Valsaint Malandre

SIX ERREURS

Pour toutes suggestions écrivez-nous à couleurproduction@yahoo.frCouleur Production

MOT À L’AUTRE

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S E R I NR E I N E

JEUX - 24

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les sept lettres restantes forment le nom du bandeau orné de l'insigne du pouvoir royal.

MOTS CACHÉS

ABATIS ÉCLOPÉ LANGUE SACRÉEABOLIR ÉCOULÉ LAPINE SACRERABRASER ÉRINE LICITE SADIQUEABRÉGÉ FÉCONDE NERVINE SAGAIEACCRUE FRAGILE NORDET SALANTALCHIMIE FREIN OBLATION SCAMPIBOCAGE FRIRE ONAGRE SÉRIECONGA GALLEUSE OPALIN TABLOÏDCORTÈGE GEISHA PALACE TACHETURECURIE GEMME PALPER TAMBOURDÉVOT GRATTOIR PROBABLE TASSEÉBAUDI HUMAINE PULPE TERNEÉBLOUI LACTÉE RADEAU TOTALEÉCHEC LAITAGE ROULOTTE ULCÈRE

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MOT OBSCUR

Une lettre vous est donnée pour chaque mot, afin de vous aider à trouver le mot obscur placé dans la colonne des cases grises.

Indice : Automobile

1 Point que l’on vise2 Établissement rustique3 Parier4 Qui relève de l’État5 Réalisation d’un artiste6 Substance blanche et liquide7 Suite de marches

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SOLUTION JEUX - 23

CITATION ÉLASTIQUEPour lire la citation de la semaine, penchez votre journal.

C'est l'esprit qui mène le monde et non l'intelligence.

Une grille de Sudoku se compose de 81 cases regroupées en 9 blocs de 9 cases. Place un chiffre de 1 à 9 dans chaque case vide. Chaque ligne, chaque colonne et chaque boîte 3x3 délimitée par un trait plus épais doivent contenir les chiffres de 1 à 9. Chaque chiffre apparait donc une seule fois dans une ligne, dans une colonne et dans une boîte 3x3. Quelques chiffres ont été placés pour vous aider.

SUDOKU

COUP DE CRAYONS

MOT À L’AUTRE

En changeant une seule lettre, inscrivez un nouveau mot au-dessous du premier, et ainsi de suite jusqu’au dernier. Pour vous aider, certaines lettres des mots à trouver sont déjà en place.

PYRAMIDE

Complétez la pyramide avec les nombres manquants. Chaque brique contient la somme des deux cases situées en dessous de celle-ci.

CARRÉ MYSTÈRE

Découvrez la valeur de chacun des symboles. Les chriffres correspondent au total de chacune des rangées et des colonnes.

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Un crayon déplacé dans chaque cas aura résolu le problème posé en chiffres romains.

MOT À L’AUTRE

En changeant une seule lettre, inscrivez un nouveau mot au-dessous du premier, et ainsi de suite jusqu’au dernier. Pour vous aider, certaines lettres des mots à trouver sont déjà en place.

V I T A L

L NA T I

L NU T I

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L EI V RV E R D I

PYRAMIDE

Complétez la pyramide avec les nombres manquants. Chaque brique contient la somme des deux cases situées en dessous de celle-ci.

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CARRÉ MYSTÈRE

Découvrez la valeur de chacun des symboles. Les chriffres correspondent au total de chacune des rangées et des colonnes.

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INDIQUEZ

Retrouvez l’horloge qui indique l’heure exacte, sachant qu’une horloge est en avance de 10 minutes, une autre de 5 minutes, et une troisième retarde de 5 minutes.

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Se rendre de la case supérieure gauche à la case inférieure droite en suivant toujours l’ordre des lettres de A à F ou de A à G, selon le cas, (ex: A-B-C-D-E-F-A-B-C-D-E-F, etc.) et en passant qu’une fois sur chaque case. Dans certains cas, plusieurs solutions sont possibles.

MOT OBSCUR

Une lettre vous est donnée pour chaque mot, afin de vous aider à trouver le mot obscur placé dans la colonne des cases grises.

Indice : Expérimentation des faits

1 Produit de charcuterie2 Aromate du cannelier3 Concevoir mentalement4 Panneau avec une inscription5 Relatif aux pôle Nord6 Grand amphithéâtre7 Tranche mince de viande

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325 Le jeu consiste à replacer les pastilles octogonales dans les emplacements vides de manière à former des mots en lisant dans le sens des aiguilles d’une montre, en commençant par la première pastille en haut. Le premier mot est déjà en place, il suffit de compléter les autres. Il y a des définitions pour vous aider à identifier chaque mot.

MOZAIC

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A : Être humain, individu.B : Dans un lieu autre que celui où on se trouve.C : Grand singe cynocéphale d’Afrique.D : Ville des États-Unis, dans l’Oregon.E : Petit terrain d’atterissage aménagé en haute montage.

Il y a plus à voir que ce que peut voir le globe occulaireMOTS CACHÉS

Cinq

57 août 2012No 676

Lundi 6 et mardi 7 août 20126

30 enfants haïtiens ont participé à la 2e étape de l’édition 2012 de la Digicel Kick Start Clinic

sous la houlette de l’ancien internatio-nal anglais d’origine Jamaïcaine. Assis dans la salle de conférence du stade Sylvio Cator, ils approuvent le choix du technicien anglais. Il a retenu des jeunes joueurs de qualité.

Après le lancement officiel de la 2e étape de la Digicel Kick Start Cli-nic 2012 à Miami le 27 juillet dernier avec la participation d’un groupe de techniciens de Chelsea pour marquer le début d’un partenariat entre la Digicel et Chelsea, une rencontre amicale avait opposé Chelsea et le Milan AC au soir du samedi 28 juillet au Sun Life Stadium de Miami. 57

748 spectateurs dont deux clients de la Digicel en Haïti heureux gagnants d’un tirage au sort avaient pu assister. Sous leurs yeux, Ubi Emmanuelson à la sortie d’une belle combinaison avec Prince Boateng, avait battu le géant portier tchèque de Chelsea, Petr Cech, d’une frappe du pied droit à la 68e minute pour permettre au Milan de s’imposer 1-0.

John Barnes a pris son bâton de pèlerin de la 2e phase de la Digicel Kick Start dans la matinée du lundi 30 juillet à Panama où il a travaillé avec une trentaine d’enfants et retenu trois pour l’Académie que dirigeront les

techniciens de Chelsea à la Barbade. Haïti où il est arrivé le 1er août a été la 2e étape de son voyage.

A Port-au-Prince, pendant deux jours (2 et 3 août), coup francs, penal-ties, situations de jeu, comportement en équipe, comportement individuel, technique individuelle, technique en groupe, adresse et précision dans les tirs, tout est pris en considération par les yeux fouineurs de l’ancien international anglais.

Assisté du Directeur Technique National d’Haïti, Wilner Etienne, mais aussi du Secrétaire Général de la Fédé-ration, Carlo Marcelin et de plusieurs techniciens haïtiens, l’ancien joueur de Liverpool a déroulé un programme méticuleux lui permettant d’observer tous les aspects de la capacité des 30

jeunes athlètes qui lui ont été soumis pour en retenir 4.

« J’aurais pu retenir une douzaine au moins s’il faut tenir compte de la qualité de ces jeunes, mais le foot-ball nous place souvent dans l’obli-gation de faire un choix et nous ne pouvons retenir que 3 », déclare-t-il avec émotion comme s’il regrettait d’avoir la responsabilité d’effectuer les choix. Après discussions avec les responsables de la Digicel, il a retenu un 4e joueur.

« John Barnes m’a dit que vous êtes très bons et que s’il le pouvait, il vous aurait emmenés tous à l’aca-

démie. Malheureusement il ne peut retenir que 3 », a pour sa part déclaré le représentant de la Digicel en Haïti, Ronald Eliacin, en s’adressant aux jeunes participants.

« Cependant, vous devez conti-nuer à jouer au football parce que vous aimez le football parce que vous croyez dans le football. C’est parce que la Digicel vous considère comme l’avenir du football qu’elle a décidé de vous accompagner en vous permettant de partager l’expérience internationale de John Barnes afin que vous appreniez à être plus perfor-mant. Continuez à jouer pour mettre ce qu’il vous a appris en pratique et vous réussirez », a-t-il continué.

Haïti pourrait avoir un autre par-ticipant à l’Académie de la Barbade

Haïti /Digicel KicK Start clinic 2012

Les choix de John Barnes Jonel Désiré (15 ans, attaquant), Demorin Reginald (15 ans, défenseur), Barthelemy Williams (15 ans, attaquant), Alexis Jean Jacques (15 ans, défenseur). John Barnes a choisi. Ces quatre jeunes participeront à l’Académie que dirigera le staff technique de Chelsea en octobre prochain à la Barbade.

en la personne de Vladimir Victor (15 ans, milieu récupérateur). En effet le natif de Delmas, s’est payé le luxe de réussir 5 penalties sur 10 en faisant passer le ballon dans des trous spéci-fiques laissé dans le tapis qui masque les buts dans la circonstance. « Cha-que penalty réussi comptant pour 20 points, jamais personne avant lui n’avait pu réussir plus que 80 points. Il est le premier depuis le début de la Digicel Kick Start Clinic à avoir réussi 5 penalties et s’il n’est pas battu, il ira en Barbade », a conclu John Barnes.

Enock Néré

Usain Bolt, qui a conservé di-manche soir le titre olympique du 100 m en 9 sec 63/100, 2e chrono de tous les temps

derrière sa marque de 9 sec 58 des Mondiaux 2009 à Berlin, est sans conteste à 25 ans le plus grand sprin-teur de l'histoire par le palmarès. Mais il reste néanmoins un doute si on se risque à des comparaisons, toujours bien fragiles, d'une époque à l'autre.

Ors et records. En conservant le titre le plus prestigieux de l'athlétisme, et avec trois médailles d'or individuel-les en sprint aux jeux Olympiques (deux sur 100m, une sur 200m en attendant cette discipline), Usain Bolt a déjà égalé doublement l'Amé-ricain Carl Lewis. Mais le sprinter de l'Alabama avait bénéficié en 1988 du déclassement du Canadien Ben Johnson (dopage aux stéroïdes) pour garder sa couronne. Encore favori du 200 m, Bolt devrait devenir à Londres le plus titré. Et, de plus, il détient les deux records du monde, alors que Lewis n'a jamais possédé celui du demi-tour de piste.

Des moyens anormaux. Par sa morphologie (1,95/94 kg selon son site), Bolt est une exception en un siècle d'athlétisme. Un gabarit d'ailier en basket-ball. Mais il allie une foulée très ample (2,75 m) et une fréquence remarquable pour sa taille. Or c'est ce rapport qui explique sa domination. Lors de la finale londonienne, il a avalé la ligne droite en 41 foulées contre 43 à son compatriote et dauphin Yohan Blake.

Des limites encore inexplorées. Différentes études, biomécaniques notamment, montrent que Bolt peut courir encore plus vite, notamment sur 200 m s'il améliore sa résistance à l'effort "prolongé". Des chronos de 9.48 et 18.95 (le record planétaire de Bolt est de 19 sec 19) sont ainsi envisagés. Son entraîneur Glen Mills pense que c'est possible, mais à deux conditions: que Bolt ne soit pas miné par des problèmes physiques, dorsaux en particulier, et qu'il se consacre en-tièrement à son sport.

Bolt, toujours plus loin

Impression. Pour les quelques observateurs survivants des J0 de Tokyo, en 1964, il n’y a pas de Bolt. Le Floridien Bob Hayes reste le plus grand. Plus par l’impression visuelle dégagée, notamment en finale du 4x100 m, que par le chrono évidem-ment. Rien à voir entre la cendrée médiocre de Tokyo, qui plus est mouillée, et le synthétique sur mesure des stades de Pékin, Berlin et Londres. Les techniciens estiment la différence chronométrique à 25/100e. En finale du 100 m, Hayes avait été chronomé-tré en 10.05.

Concurrence. A Pékin, tout en améliorant des records du monde,

Bolt s’était amusé. Les J0 de Londres ont proposé un Bolt plus concentré, même s’il reste un showman. Sa marge, encore nette sur ses adversai-res, s’est néanmoins réduite. Blake, 22 ans, n’est pas si loin et peut espérer, à force de travail, combler l’écart dans les prochaines années.

Futur. Le sprinteur du futur pourrait avoir l’amplitude de la foulée “boltienne” et la fréquence de Blake. Une généalogie qui fait rêver Glen Mills, entraîneur heureux des deux meilleurs sprinters du monde.

Bolt : impression, concurrence et futuratHletiSme / jo De lonDreS

atHletiSme / jo 2012

,, Barthelemy Williams, Demorin reginald, alexis jean jacques et jonel Désiré (Photo :Yonel louis)

Lundi 6 et mardi 7 août 2012 7 j.o lonDreS/100m HommeS cHamPionnat national De D1/20e journee

Comme à son habitude, le sprinter jamaïcain Usain Bolt fait ses mimiques devant la caméra. Ses facéties survenant

avant la semi-finale ou la finale de l’épreuve reines en athlétisme aux J.O de Londres ont fait douter de sa capacité à se concentrer. Doute qui est balayé en demi-finale par sa façon de couper le rythme avant de franchir la ligne d’arrivée. L’impression de l’auditeur qui suivait la course dans l’après-midi du dimanche 5 août, 4h50 heure d’Haïti était que toute la planète était branchée sur l’événe-ment, et le suspense était entier pour savoir l’identité de l’homme le plus rapide du monde.

Sur Radio France Internationale, un reporter rappela la confidence d’Usain Bolt: «Pour devenir une lé-gende, il faut répéter les victoires.» Sauf qu’en 2011 à Daegu, aux cham-pionnats mondiaux d’athlétisme, sa disqualification pour cause de faux départ laissa le champ libre à son com-patriote Yohann Blake. Elle laissa aussi un goût amer à la bouche. Avec la conservation de son titre olympique, Bolt n’a rien perdu de ses moyens.

Lors de la demi-finale qu’il ter-mine en 9 seconde 89 centièmes, son coup d’œil latéral lui permit de ralentir le rythme, il ne pouvait être ni rattrapé ni dépassé. Mais aucun ob-servateur ne pouvait soupçonner que le «showman» allait, en finale, faire la 2e meilleure performance mondiale de tous les temps. Et à qui est due la meilleure performance ? Réponse :

Usain Bolt,le doute est levé

Encore au Jamaïcain Usain Blot qui devint champion du monde avec un temps de 9 secondes 58 centièmes à Berlin en 2009, il y a 3 ans. La troi-sième a été réalisée par l’Américain Tyson Gay avec un temps de 9s 69.

Le dimanche 5 août, à Londres, les reporters français se mettent à la hauteur de l’événement. Le départ est donné. Un premier reporter fait vivre ce moment historique: «Ensemble jusqu’à mi-course. Tous au moins sur la même ligne.» Puis éclate un cri triomphal: «(…) jusqu’à cette accélé-ration phénoménale d’Usain Bolt. Bolt qui n’était pas bien parti a accéléré. Il devient le champion olympique de 100 m. Neuf secondes 63 centièmes, le Jamaïcain conserve son titre olym-pique.» Plus tard, un second reporter donne ainsi son sentiment: «Il fait de l’exception une habitude. A 60 m, il place une accélération incroyable, à 20 m, il dépasse Yohann Blake.» Puis le classement final est donné toujours avec effusion par l’un des deux: «Usain Bolt, or; Yohann Blake, argent, 9s 75, vice-champion olympique; Jus-tin Gatlin, bronze, 9s 79; Tyson Gay, 9m 80; Ryan Bailey, 9s 88; (…) Asafa Powell termine huitième.»

Vraiment une belle page de l’athlétisme olympique a été écrite le dimanche 5 août 2012 dans la capitale londonienne ! La finale de l’épreuve reine aura tenu ses promesses.

Jean-Claude Boyer/jc2boyer@yahoo.com

En allant battre l’AS Mirebalais 1-0 au parc Saint-Louis de Mi-rebalais, dimanche, grâce à une réalisation de son capitaine Ru-

ben Jean Garry, l’America des Cayes profite de la défaite du FICA 1-2, au stade Sylvio Cator, vendredi, devant l’Aigle Noir, pour se hisser à la 2e place du classement et se rapprocher du leader. Le Valencia, auteur d’un nul 1-1 sur la pelouse de la lanterne rouge ne compte plus qu’un petit

América retrouvela 2e place

pour la course au titre.

L’Aigle Noir stoppe le FICAL’Aigle Noir a battu le FICA 2-1

vendredi au stade Sylvio Cator pour se rapprocher lui aussi de la confirma-tion d’une place parmi les concurrents pour le titre en 2e phase. Ce sont les Capois qui ont fait sensation en ouvrant le score aux environs de la 25e minute. Mais l’Aigle Noir remet les pendules à l’heure grâce à un lob

olrich Saurel (Don Bosco) et edmerson raymond (Baltimore) (Photo Yonel l:ouis)

tennis : Federer, médaille d’argent, murray, médaille d’or (au centre)

jo De lonDreS 2012 / tenniS

point d’avance sur son dauphin.Un but de Ruben Jean Garry en

première période, dimanche, au parc Saint-Louis de Mirebalais et ça suffit. L’América profite du fait que son ca-pitaine inscrit son 4e but de la saison pour s’imposer 1-0 en déplacement au parc Saint-Louis et obtenir son 9e succès de la saison. Du coup, les Cayens reprennent la 2e place du classement du championnat national de première division à l’issue de la 20e journée. A deux journées de la fin de la première phase, c’est désor-mais assuré. Même si Jocelyn Sénat ne marque plus, le billet pour la 2e phase est dans la poche. L’America rejoint le Valencia en 2e phase dans la course au titre.

Leader de la compétition depuis 2 journées, le Valencia a perdu quel-ques plumes lors de son déplacement dimanche sur la pelouse de l’Associa-tion Sportive Capoise. Dans ce duel des extrêmes, ce sont les plus faibles qui ont donné du fil à retordre aux mieux classés. A l’arrivée, le leader ne ramène qu’un petit point 1-1 de son déplacement au parc Saint-Victor.

Le Tempête se vengeA l’aller, le Violette avait infligé

une sévère punition 4-0 au Tempête de Saint-Marc. Vendredi, les Saint-Marcois ont pris leur revanche en battant le «vieux tigre » 2-0. Il est vrai que les Saint-Marcois n’ont pu inscrire que deux petits buts, mais cela a suffi à la formation « bel kolonn » pour grappiller trois points supplémentaires et se rapprocher d’une qualification

astucieux de l’ancien Carrefourrois, Wilky Petit-homme et les deux forma-tions rentrent aux vestiaires à égalité 1-1. En seconde période, l’Aigle Noir pourtant privé des services de Wed-son Anselme et de Guilliano Philippe, suspendus, parviennent quand-même à inscrire le but de la victoire pour conserver une place parmi les 6 pre-miers.

Le Cavaly a réalisé un excellent voyage en venant s’imposer 1-0 dimanche sur la pelouse du Victory. Du coup, 7e avec 26 points, les Léo-ganais peuvent nourrir l’espoir de se hisser parmi les concurrents pour le titre lors des deux dernières journées. Tout est encore possible pour eux dans la mesure où le Baltimore 6e, l’Aigle Noir 5e et le Tempête 4e ne comptent respectivement que 2 et 4 points d’avance alors qu’il y a encore six points à prendre. Du coup, les deux dernières journées constitueront deux finales pour le Cavaly.

Enock Néré

Résultats complets de la 20e journée

Vendredi 3 aout 2012Aigle Noir bat FICA 2-1Tempête bat Violette 2-0Samedi 4 aout 2012Don Bosco et Baltimore 1-1Dimanche 5 aout 2012ASM – America 0-1ASC – Valencia 1-1Stade Sylvio CatorVictory – Cavaly 0-1

8 7 août 2012No 676