75 TONNES DE FERRAILLAGE POUR UN DIESEL … · LIR La newsletter de la centrale EDF du Tricastin...

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LIR La newsletter de la centrale EDF du Tricastin NEWSLETTER #7 AOÛT 2016 À LA UNe 75 TONNES DE FERRAILLAGE POUR UN DIESEL D’ULTIME SECOURS LES CHIFFRES DU MOIS C’est la part de consommation électrique des appareils qui produisent du froid (climatisation, réfrigérateur…). 23 % C’est la production cumulée des 4 unités de la centrale EDF du Tricastin depuis le 1 er janvier 2016. 15,53 TWh La construction du socle du bâtiment qui abritera le diesel d’ultime secours (DUS) de l’unité de production n°2 de la centrale du Tricastin se poursuit avec la construction du radier supérieur. 75 tonnes de ferraille ont été mises en place cet été au-dessus du radier inférieur et des 8 plots antisis- miques. Plus de 300 m 3 de béton viendront recouvrir ce ferraillage. La longueur, le diamètre et la confor- mité du ferraillage ont été vérifiés par 6 chargés d’affaires. En cas de perte totale des sources électriques déjà présentes dans la centrale, chaque DUS, d’une puissance électrique de 3 Mégawatt, assurera l’alimentation électrique des équipements indispensables à une exploitation en toute sûreté d’un réacteur. D’une hauteur de 20 mètres, d’une longueur de 24 mètres et d’une largeur de 15 mètres, les 4 bâtiments dans lesquels seront installés les 4 DUS (un par unité de production) doivent être capables de résister à des situations exceptionnelles, notamment lors de catas- trophes naturelles (séisme, inondation, tornade…). D’ici fin 2018, la centrale sera équipée d’un DUS pour chacun des 4 réacteurs LE FOOT AU FÉMININ Les footballeuses de Pierrelatte soutenues par la centrale EDF du Tricastin La centrale EDF du Tricastin encourage l’équipe fémi- nine du club de football de Pierrelatte et à travers elle la diversité et les carrières féminines. Pour officiali- ser ce partenariat, Sylvie Richard, directrice de la cen- trale EDF donnera le coup d’envoi du match de gala le 28 août qui opposera Mont- pellier (division 1 nationale féminine) à Grenoble-Claix (division 2). En lever de rideau, les Pierrelattines affron- teront les Iséroises d’Estrablin. EDF est partenaire offi- ciel de la Fédération Française de Football depuis 2014. VITE LU ! LES 7 ÉTAPES CLÉS D’UN ARRÊT DE RÉACTEUR Le réacteur n°1 a été mis à l’arrêt le 13 août pour le remplacement de son combustible et permettre la réalisation de sa maintenance. Retrouvez les 7 étapes clés d’un arrêt… 1. Mise à l’arrêt du réacteur Après l'arrêt du réacteur, cette phase consiste à refroi- dir les circuits et à baisser la pression. Différents essais sont également réalisés au cours de cette phase. 2. Ouverture de la cuve Pour accéder au combustible, il faut dévisser le cou- vercle de la cuve, opération qui nécessite la mise en œuvre d'une machine spéciale : la machine à serrer et desserrer les goujons. 3. Déchargement du combustible Une fois sorti de la cuve, le combustible, toujours im- mergé dans l'eau, transite vers une piscine spécifique installée dans le bâtiment combustible réservé à cet effet. 4. Réacteur complètement déchargé Dans le bâtiment réacteur, il n’y a plus de combus- tible ; on peut alors procéder à la maintenance du réacteur et des circuits associés. 5. Rechargement du combustible Le combustible, dont une partie est neuve, est trans- féré de la piscine du bâtiment combustible vers la pis- cine du bâtiment réacteur. 6. Fermeture du circuit primaire et mise sous vide La cuve est ensuite refermée. La mise sous vide du circuit primaire permet d’extraire l’air emprisonné et de remplir complètement l’ensemble du circuit primaire avant chauffage. 7. Redémarrage du réacteur Après avoir procédé à tous les tests de bon fonction- nement et obtenu l’accord de l’Autorité de sûreté nu- cléaire, le réacteur peut être redémarré. Pour mieux comprendre

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LIRLa newsletter de la centrale EDF du Tricastin

NEWSLETTER #7 AOÛT 2016

À LA UNe75 TONNES DE FERRAILLAGE POUR UN DIESEL D’ULTIME SECOURS

LES CHIFFRES DU MOIS

C’est la part de consommation électrique des appareils qui produisent du froid

(climatisation, réfrigérateur…).

23 %

C’est la production cumulée des 4 unités de la centrale EDF du Tricastin depuis

le 1er janvier 2016.

15,53 TWh

La construction du socle du bâtiment qui abritera le diesel d’ultime secours (DUS) de l’unité de production n°2 de la centrale du Tricastin se poursuit avec la construction du radier supérieur. 75 tonnes de ferraille ont été mises en place cet été au-dessus du radier inférieur et des 8 plots antisis-miques. Plus de 300 m3 de béton viendront recouvrir ce ferraillage. La longueur, le diamètre et la confor-mité du ferraillage ont été vérifiés par 6 chargés d’affaires. En cas de perte totale des sources électriques déjà présentes dans la centrale, chaque

DUS, d’une puissance électrique de 3 Mégawatt, assurera l’alimentation électrique des équipements indispensables à une exploitation en toute sûreté d’un réacteur.

D’une hauteur de 20 mètres, d’une longueur de 24 mètres et d’une largeur de 15 mètres, les 4 bâtiments dans lesquels seront installés les 4 DUS (un par unité de production) doivent être capables de résister à des situations exceptionnelles, notamment lors de catas-trophes naturelles (séisme, inondation, tornade…).D’ici fin 2018, la centrale sera équipée d’un DUS pour chacun des 4 réacteurs

LE FOOT AU FÉMININ Les footballeuses de Pierrelatte soutenues par la centrale EDF du TricastinLa centrale EDF du Tricastin encourage l’équipe fémi-nine du club de football de Pierrelatte et à travers elle la diversité et les carrières féminines. Pour officiali-ser ce partenariat, Sylvie Richard, directrice de la cen-trale EDF donnera le coup d’envoi du match de gala le 28 août qui opposera Mont-pellier (division 1 nationale féminine) à Grenoble-Claix (division 2). En lever de rideau, les Pierrelattines affron-teront les Iséroises d’Estrablin. EDF est partenaire offi-ciel de la Fédération Française de Football depuis 2014.

VITE LU !

LES 7 ÉTAPES CLÉS D’UN ARRÊT DE RÉACTEUR

Le réacteur n°1 a été mis à l’arrêt le 13 août pour le remplacement de son combustible et permettre la réalisation de sa maintenance. Retrouvez les 7 étapes clés d’un arrêt…

1. Mise à l’arrêt du réacteurAprès l'arrêt du réacteur, cette phase consiste à refroi-dir les circuits et à baisser la pression. Différents essais sont également réalisés au cours de cette phase.

2. Ouverture de la cuvePour accéder au combustible, il faut dévisser le cou-vercle de la cuve, opération qui nécessite la mise en œuvre d'une machine spéciale : la machine à serrer et desserrer les goujons.

3. Déchargement du combustibleUne fois sorti de la cuve, le combustible, toujours im-mergé dans l'eau, transite vers une piscine spécifique installée dans le bâtiment combustible réservé à cet effet.

4. Réacteur complètement déchargéDans le bâtiment réacteur, il n’y a plus de combus-tible  ; on peut alors procéder à la maintenance du réacteur et des circuits associés.

5. Rechargement du combustibleLe combustible, dont une partie est neuve, est trans-féré de la piscine du bâtiment combustible vers la pis-cine du bâtiment réacteur.

6. Fermeture du circuit primaire et mise sous videLa cuve est ensuite refermée. La mise sous vide du circuit primaire permet d’extraire l’air emprisonné et de remplir complètement l’ensemble du circuit primaire avant chauffage.

7. Redémarrage du réacteurAprès avoir procédé à tous les tests de bon fonction-nement et obtenu l’accord de l’Autorité de sûreté nu-cléaire, le réacteur peut être redémarré.

Pour mieux comprendre

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ACTIVITÉTRITIUM

ACTIVITÉHORS TRITIUM

Moyenne quotidienne la plus élevée du mois 8 Bq/l 0,0000391 Bq/l

Moyenne quotidienne réglementaire :

Sans rejet 100 Bq/l-

Avec rejet 140 Bq/l

L’activité volumique après dilution

Activité ajoutée par litre d’eau du Rhône.

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ACTIVITÉTRITIUM

ACTIVITÉHORS TRITIUM

Valeur totale du mois 3,20 TBq 0,025 GBq

Valeur cumulée depuis janvier 32,1 TBq 0,201 GBq

Limite annuelle réglementaire 90 TBq 60,6 GBq

Les autres produits comprennent principalement : le Cobalt 60, le Cobalt 58, l’Argent 110 m, le Césium 137, les iodes, etc.

L’activité rejetée dans l’eau

Une faible partie de l’eau des installations n’est pas réutilisable. Elle provient du recyclage ou du nettoyage des matériels effectués pour des opérations de maintenance. Les effluents liquides sont alors stockés puis traités et, enfin, rejetés dans le canal du Rhône de Donzère-Mondragon.

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Surveillance du mois de juillet 2016

LE CONTRÔLE DES REJETS L’activité rejetée dans l’air

Les rejets gazeux proviennent de l’épuration des circuits. Ils su-bissent différents traitements comme la filtration qui permet de retenir les poussières atmosphériques. Leur radioactivité décroît naturellement après stockage ; ils sont rejetés dans l’atmosphère par une cheminée spécifique à la sortie de laquelle est effectué en permanence un contrôle de l’activité rejetée.

GAZ RARESHALOGÈNES

ET AÉROSOLS

Valeur totale du mois 0,047 TBq 0,0013 GBq

Valeur cumulée depuis janvier 0,556 TBq 0,021 GBq

Limite annuelle réglementaire 72 TBq 3,2 GBq

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La centrale EDF du Tricastin réalise une surveil-lance systématique de l’eau, de l’air, de la faune et de la flore. Des prélèvements autour du site et des analyses en laboratoire sont ainsi réalisés chaque année, ce qui représente au total environ 20 000 mesures. Les analyses effectuées, leur fréquence, ainsi que les modes opératoires utilisés sont défi-nis par un organisme indépendant, l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), qui effectue un contrôle des résultats présentés ici et réalise, comme d’autres organismes, ses propres prélèvements et mesures.

COMBUSTIBLES USÉS NOMBRE DE CONVOIS NOMBRE D’ÉCARTS

Dans le mois 0 0Depuis le 01/01/16 4 0

DÉCHETS RADIOACTIFS NOMBRE DE CONVOIS NOMBRE D’ÉCARTS

Dans le mois 9 0Depuis le 01/01/16 37 0

DÉCHETS NON RADIOACTIFS

NOMBRE DE CONVOIS

NOMBRE DE DÉCLENCHEMENTS

DES BALISES EN SORTIE DE SITE

NOMBRE DE DÉCLENCHEMENTS

DES BALISES À L’ENTRÉEDES SITES ÉLIMINATEURS

Dans le mois 80 0 0Depuis le 01/01/16 627 0 0

SURVEILLANCE DES TRANSPORTS

LEXIQUEGAZ RARES : les principaux sont le xénon et le krypton. Ils existent en faible proportion dans l’air.

HALOGÈNES : principalement des iodes.

AÉROSOLS : ensemble des rayonnements Béta émis par les poussières atmosphériques recueillis dans un filtre.

TRITIUM : de la famille de l’hydrogène, le tritium émet un rayonnement de faible énergie. Il existe à l’état naturel et doit donc être mesuré séparément.

NOMBRE DE CONVOIS : un convoi est constitué du moyen de transport (wagon ou camion) et des emballages spéciaux adaptés à la nature des produits transportés (combustible neuf ou usé, outillages ou déchets).

NOMBRE D’ÉCARTS : nombre de convois présentant une contamination supérieure à 4 Bq/cm2 à leur arrivée à destination.

NOMBRE DE DÉCLENCHEMENTS DES BALISES : tous les déchets conventionnels non radioactifs font l’objet d’un contrôle d’absence de radioactivité. Pour ce faire, on utilise des appareils de mesure, des balises, à la sortie des sites nucléaires et à l’entrée des sites éliminateurs de déchets.

LES UNITÉS DE MESURELE BECQUEREL (Bq) mesure l’activité d’une source radioactive. Un Becquerel correspond à une désintégration par seconde d’un atome radioactif.

1 Bq = 1 émission de rayonnement par seconde

LE GRAY (Gy) mesure la dose de rayonnement absorbée par la matière.

LE SIEVERT (Sv) mesure les effets des rayonnements radioactifs reçus par un être vivant en tenant compte de l’énergie transmise et de la nature du rayonnement.

Remarque : il peut arriver que l’activité réelle soit plus petite que celle qu’il est possible de mesurer avec les appareils utilisés.

SURVEILLANCE DE L’ENVIRONNEMENTLes poussières atmosphériques

Mesure dans l’air de l’ensemble des rayonnements Bêta émis par les poussières atmosphériques sur des filtres placés aux abords des installations.

Valeur la plus élevée du mois 1,1 mBq/m3

Moyenne de l’année en cours < 0,46 mBq/m3

Moyenne de l’année précédente < 0,63 mBq/m3

Valeur la plus élevée du mois 0,18 μSv/h

Moyenne du mois écoulé 0,12 μSv/h

Moyenne de l’année en cours 0,11 μSv/h

Moyenne de l’année précédente 0,11 μSv/h

Valeur la plus élevée du mois 1000 Bq/kg

Moyenne du mois écoulé 755 Bq/kg

Moyenne de l’année en cours 662 Bq/kg

Moyenne de l’année précédente 761 Bq/kg

Valeur la plus élevée du mois < 0,32 Bq/l

Moyenne du mois écoulé < 0,30 Bq/l

Moyenne de l’année en cours < 0,28 Bq/l

Moyenne de l’année précédente < 0,32 Bq/l

ACTIVITÉ TRITIUM

ACTIVITÉ BÉTA TOTAL

Moyenne du mois écoulé < 9,2 Bq/l < 0,17 Bq/l

Moyenne de l’année en cours < 11,2 Bq/l < 0,17 Bq/l

Moyenne de l’année précédente < 15 Bq/l < 0,14 Bq/l

Les eaux souterraines

Mesure sur l’eau prélevée dans les puits du site.

Les végétaux

Mesure de la radioactivité de l’herbe prélevée en deux points à proximité de la centrale.

Le lait

Mesure de la radioactivité du lait provenant de deux fermes.

Le rayonnement ambiant

Enregistrement continu du rayonnement ambiant aux quatre points cardinaux en limite de la centrale.

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MARS 2016

LIMITE RÉGLEMENTAIRE

VALEUR MINI.

VALEUR MAX.

MOYENNE MENSUELLE

Température en amont

- 19,4°C 23,5°C 20,9°C

Température en aval 28°C 20,7°C 24,8°C 22,2°C

Échauffement du canal 4°C 0,9°C 1,9°C 1,4°C

Température au rejet

- 18,5°C 36,6°C 28,1°C

pH au rejet principal 6<pH<9 7,9 8,1 8

9SURVEILLANCE DE L’EAU DU CANAL

Exposition continue sur 1 an

Exposition ponctuelle

0,02 0,08

2,5

< 0,01

mSv

10

70

1 ANNÉE de radio- activité naturelle au Kérala, en Inde

1 ANNÉE de radio- activité naturelle en France

1 SCANNER abdominal standard

1 RADIOGRAPHIE thoracique

1 TRAJET Paris - New York altitude 11 000 m

1 ANNÉE d’exposition aux rejets d’une centrale nucléaire

REPÈRES RADIOLOGIQUES

Les événements suivants n’ont eu aucune consé-quence notable sur la sûreté des installations ou sur l’environnement. Ils ont tous été décla-rés à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.

17 juin 2016, unité 2 en fonctionnementAu cours d’une ronde de surveillance, un équi-pier du service radioprotection constate que le cadenas posé sur une dalle permettant l’accès à des filtres situés en zone nucléaire réglementée n’est pas verrouillé. Il sécurise immédiatement l’accès.

23 juin 2016, unité 3 à l’arrêtDurant un essai périodique du système de se-cours permettant l’aspersion de l’enceinte du réacteur ; les opérateurs constatent qu’une vanne ne se ferme pas. Après vérification, cette vanne avait été actionnée manuellement pour un autre essai, empêchant toute manœuvre automatique depuis la salle de commande. Un nouvel essai a été réalisé permettant de s’assu-rer du bon fonctionnement de cette vanne.

27 juin 2016, unité 3 en maintenanceLes équipes en charge du pilotage du réacteur n°3 détectent un défaut d’isolement sur un ta-bleau électrique. Dès sa détection, les équipes en charge de la maintenance des automatismes procèdent à des recherches pour détecter l’ori-gine de ce défaut. Celui-ci est dû à une inver-sion de deux fils dans une armoire électrique à la suite d’un essai réalisé dix jours auparavant. Les équipes ont immédiatement remis les bran-chements en configuration normale.

4 juillet 2016, unité 3 en maintenanceAlors que le réacteur n°3 est en phase de redé-marrage, les équipes procèdent à un essai sur des systèmes d’automatismes sur le condenseur. Le déroulement de l’essai a conduit à un arrêt automatique réacteur, alors que le réacteur n'est pas encore en fonctionnement, dû à un si-gnal intempestif. Le risque d’arrêt automatique réacteur n’avait pas été identifié dans le dossier de préparation de l’essai et constitue un écart. Une méthodologie différente retenue pour l’essai aurait permis d’éviter cet arrêt.

5 juillet 2016, unité 2 en fonctionnementÀ la suite du remplacement de deux filtres à iode, les intervenants constatent un défaut de montage altérant l’efficacité d’un filtre et ont dû reprendre le serrage d’un joint. L’indisponi-bilité du système de filtration et d’extraction d’iode a duré plus longtemps que prévue, ce qui constitue un écart.

Niveau 1L’événement générique ci-dessous, c'est-à-dire s'appliquant à plusieurs centrales, a été déclaré au niveau 1 de l’échelle INES. Il n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations ou l’environnementDéclaration d’un événement lié à la finalisation d’analyses pour déterminer l’absence d’impact sur certains matériels en cas de séisme. Dans le cadre du retour d’expérience tiré de l’accident de Fukushima, EDF s’est engagé à établir, pour chaque centrale, la liste des matériels qui n’ont pas d’impact sur la sûreté mais qui pourraient potentiellement, en cas de séisme, avoir des répercussions sur d’autres matériels importants pour la sûreté. Sur les 17 000 situations analy-sées, 85 % ont été traitées par des justifications ou, lorsque cela a été nécessaire, par des modi-fications techniques permettant de renforcer la sûreté et, in fine, confirmer l’absence de risque au séisme. Les 15 % des matériels devant encore faire l’ob-jet d’un traitement ont été répartis en quatre familles : - les robinets d’incendie armés -RIA- (60 %), - les luminaires (20 %) - les passerelles (15 %) - autres (5 %) EDF s’est engagée à finaliser la caractérisation et le traitement de ces situations dans un délai respectant les exigences définies par l’ASN dans son guide relatif aux traitements des écarts. L’absence de justification de l’ensemble de ces situations constitue un écart. Par conséquent, EDF a déclaré un événement significatif de sû-reté générique sites, c'est-à-dire s’appliquant communément à l’ensemble des sites nu-cléaires, à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le 7 juillet 2016, au niveau 1 de l’échelle INES, échelle internationale de classement des évène-ments nucléaires qui en compte 7.

VITE LU !

Directrice de la publication : Sylvie RichardRédactrice en chef : Véronique FerdinandSecrétaire de rédaction : Marie-France Carrier-ReynaudPhotos / illustrations : Mission Communication EDF Tricastin, © Cyril CrespeauMaquette et réalisation : Paris Le Sud

VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE... CONTACTEZ-NOUSVéronique Ferdinand : 04 75 50 37 98Standard : 04 75 50 39 99Accueil visites : 04 75 50 37 10

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Événements

Retrouvez l’actualité de la centrale en photo chaque mois sur internet

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Centre Nucléaire de Production d’Électricité du Tricastin - CS4000926131 SAINT-PAUL-TROIS-CHÂTEAUX CEDEX

• 1er et 2 octobre Journée de l’industrie électrique (JIE) avec des visites toutes les demi-heures de 9 à 17 h. Inscription avant le 4 septembre sur edf.fr/jie

• 8 au 15 octobreFête de la science : animations gratuites et goûter offert pour les enfants les 8, 12 et 15 octobre de 13 h à 17 h.

• 14 novembre Date limite pour s’inscrire à la visite grand public de la centrale le 10 décembre.

VOS RENDEZ-VOUS

VISITER LA CENTRALE DU TRICASTIN : UNE SORTIE QUI VAUT LE DÉTOUR ! Nos visiteurs témoignent…

Jean-Claude (Portes-en-Valdaine) : « Je n’étais jamais entré dans une centrale nucléaire. Je voulais voir de près tout ce qui la constitue. On parle beaucoup d’évolution du nucléaire, de nombreuses problématiques autour de cet enjeu, alors on voulait mieux se rendre compte, avoir davantage de préci-sions. Par exemple, tout ce qui concerne les risques de séisme et d’inondation, dont on nous a parlé au cours de la conférence d’introduction à la visite, c’est très important et on n’est pas toujours au courant. »

Sylvie et Serge (Ajaccio) : « J’ai été marqué par un tas de choses ! Par exemple, la vitesse à laquelle tournent les turbines, ça nous a im-pressionnés ! On est venu surtout pour notre fils, qui est en 3e et qui réfléchit à un éventuel futur métier, et la visite a été très utile aussi pour ça. La guide, Sophie, est très dynamique et passionnante, elle contribue à rendre l’excursion intéressante. »

Conseilleriez-vous la visite du site à un ami ? Alain (Bollène) : « Oui, bien sûr ! C’est toujours instructif de voir ce genre d’industrie. On sait que ça existe, mais parfois on a aucune idée du fonctionnement. Pour ma part, j’ai œuvré à la construction de la centrale, après avoir étudié dans le génie-civil, mais il est toujours inté-ressant de voir de plus près la salle des machines par exemple. Et puis l’énergie, c’est très important. »

Environnement

13 juillet 2016Durant une ronde de surveillance quotidienne, dans un local situé en partie non nucléaire de l’installation, les techniciens ont détecté un écoulement d’un réservoir d'acide sulfurique dans une rétention prévue à cet effet. L’acide sulfurique est utilisé dans la chaîne de pro-duction d’eau déminéralisée* alimentant les installations. Les équipes de la centrale se sont immédiatement mobilisées et ont dans les plus brefs délais pompé et évacué les 9 m3 d’acide présents dans la rétention vers une filière de traitement spécifique conformément aux pro-cédures. À la suite d’un contrôle interne mené auparavant, il avait été décidé d’entreprendre des travaux de réfection du revêtement de la

rétention. En attendant leur finalisation, la cen-trale a renforcé sa surveillance. Des mesures ont été réalisées dans des puits de prélèvement sur le site et se poursuivront ; les analyses montrent qu’il n’y a pas d’impact sur l’environnement. Cet événement a donné lieu à une inspection réactive de l’Autorité de sûreté nucléaire le 2 août 2016.

22 juillet 2016Dans un bâtiment administratif en zone non nucléaire, au cours d’une visite de contrôle, un technicien constate au niveau du circuit de climatisation une fuite de gaz frigori-gène (R407c), due à une soupape bloquée en position ouverte. 34,46 kg ont été rejetés à l’at-mosphère. Ce gaz contribue à l’effet de serre. *utilisée pour le traitement et la protection des circuits

PARTENARIAT STRATÉGIQUE ENTRE EDF ET AREVAEDF et AREVA ont signé le 28 juillet un protocole d’accord formalisant l’état d’avancement des discussions relatives à leur projet de partenariat. Ce protocole comporte trois volets.>>https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/medias/tous-les-communiques-de-presse/mise-a-jour-du-partenariat-strategique-entre-edf-et-areva